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Vinci
© Photo DR
Concert
Belcanto
Sous le signe
de Luciano Pavarotti
Successeurs des élèves de Luciano Pavarotti,
les pensionnaires de la fondation
que dirige son épouse rendront hommage
au Bel canto dans un « melting pot »
où l’opéra rencontrera la comédie musicale.
Explorer le « bel canto » à travers la voix des élèves
de la Fondation Luciano Pavarotti, c’est un rendez-vous exceptionnel
que le Vinci donne aux amateurs de lyrique le 6 décembre.
Le 7 juillet 1990, trois amis
se retrouvent pour chanter
ensemble. Deux Espagnols
et un Italien, réunis pour
le plaisir et… pour la finale
de la coupe du monde de football.
Ils vont chanter des airs d’opéra
et des chansons italiennes
traditionnelles. Les trois copains
(« trois grands enfants », dira
l’un d’eux) s’appellent Plácido
Domingo, José Carreras
et Luciano Pavarotti. Sans aucun
doute, les plus grands ténors
du siècle. Ils vont démontrer
que le « bel canto », cette technique lyrique spécifiquement
italienne, peut aussi
servir un art populaire. Ce sera
un triomphe, une date
dans le monde musical.
L’enregistrement, effectué
dans les thermes de Caracalla,
à Rome, est un monument.
Luciano Pavarotti est mort
en 2007. Sa carrière est excep-
tionnelle, son talent unique.
Mais l’une de ses qualités
demeure : son altruisme.
Démontré envers ses amis
(le concert de Rome honorait
José Carreras, tout juste
guéri d’une leucémie
et fut une démarche caritative),
il s’est aussi appliqué aux jeunes
talents. À sa mort, son épouse,
Nicoletta Mantovani,
ouvrit une fondation destinée
à poursuivre le travail du ténor
envers les jeunes chanteurs.
Béjart
et le Cirque du Soleil
La Fondation Luciano Pavarotti
leur permet aussi de monter
sur scène. Ce sera le cas
le 6 décembre au Vinci. Belcanto,
à la manière du concert
des trois ténors, proposera
des grands airs d’opéra
comme des chansons
Le journal - Tours événements
traditionnelles ou des airs
contemporains. À Rome,
le trio avait fini avec O sole Mio,
West Side Story et La vie en rose…
Le programme sera présenté
sous la forme d’un opéra,
avec costumes et ballets.
Il racontera l’histoire du bel
canto, depuis les origines jusqu’à
son influence à travers le monde.
On passera par l’opéra bouffe,
Verdi, Puccini et la chanson
napolitaine. L’habillage sera
digne des voix. La chorégraphie
du spectacle est signée
Vittorio Biagi, qui a travaillé
avec Maurice Béjart,
et la mise en scène
a été conçue par Claude
Tissier, du Cirque du Soleil.
Les artistes (douze chanteurs :
quatre sopranos,
deux mezzo-sopranos,
quatre ténors et deux barytons)
sont tous dignes du maître
et se retrouveront sans doute
rapidement en tête d’affiche.
Le 6 décembre, l’âme
de Luciano Pavarotti rôdera
dans les coulisses du Vinci.
Mardi 6 décembre à 20h
Auditorium François 1er - Vinci Tours
Prix des places : 43, 50 et 65 €
Billetterie sur
www.toursevenements-lejournal.com
et dans les points de vente habituels.
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