Press William Klein Vogue September kopie 2.pages

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GALLERY FIFTY ONE www.gallery51.com
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FIFTY ONE+WILLIAM KLEIN: 4.9 - 21.11.2015: ’William Klein, Close up!’ by Elisabeth Martin in Mu in
the City Visual Arts Magazine on September 11th 2015
WILLIAM KLEIN, CLOSE UP !
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A Anvers, la Gallery Fifty One expose le photographe William Klein, docteur honoris causa de l’Université de
Liège en 2010. En rendant hommage à ce pionnier américain qui s’inspire de la peinture, du cinéma et de la
mode, elle montre un pan de l’histoire du huitième art. Une pratique magique avec laquelle l’objectif de Klein
décortique la réalité et piège le mouvement. Au plus près des gens.
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William Klein (1928) est né à New York où il poursuit des études de sociologie. Français d’adoption, il découvre
Paris en 1947 pendant son service militaire. Il est d’abord attiré par la peinture et peint des toiles abstraites
géométriques. De peintre à photographe, il n’y a qu’un pas. Car seul l’objectif lui permet de décrire la réalité et
de parler de la vie. Klein baigne très tôt dans le milieu de la mode, dont il fera par la suite une satire féroce.
Directeur artistique de l’édition américaine du magazine Vogue dans les années 1950, son œil affranchi ébranle
les codes de la photographie et imprime à ses images de mode une nouvelle écriture, un style unique. Suivra un
livre sur New York qu’il photographie sans concessions.
Klein, c’est un rebelle, un œil libre et volubile qui n’a pas le temps de réfléchir. Il se jette avec passion dans la
rue, pour voir, pour comprendre et critiquer. Il décide vite et commande le déclic avec une perception
d’ethnographe sur le terrain. Ce qui retient l’attention, c’est cette façon irremplaçable de se rapprocher des sujets,
de les surprendre, dans la rue ou dans les cabines d’essayage. De manière accidentelle, en photographe amateur
dont l’œil insoumis fait fi de la technique et de ses contraintes. C’est cette imperfection, ce grand angle ou ce
bougé dont il tire sciemment parti pour capturer l’instantané, saisir des mouvements ou des regards. Intimes,
personnelles, ses images décentrées sont une libération d’énergie.
L’accrochage montre les multiples visages de l’artiste, de ses premiers travaux abstraits à la série
Contacts réalisée à partir des années 1980. Il y retrouve son œil de peintre pour encadrer et souligner de couleurs
vives et signifiantes des clichés noir et blanc qu’il a agrandis. Close up ! Voilà qui pourrait résumer le propos de
l’exposition.

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