brochure

Transcription

brochure
La mer :
une passion...
des métiers !
Cahier élève
Le mot du directeur
Si l’attrait de la vie au grand air, le goût
de l’aventure et l’envie de connaître des horizons
nouveaux peuvent constituer des motivations assez
fortes pour susciter des vocations, on ne saurait oublier
que les métiers liés à la mer exigent des qualifications
particulières et une formation spécifique.
D’une manière générale, ces activités professionnelles
demandent des compétences précises dans de nombreux
domaines : pour vivre de la mer, il faut d’abord l’apprendre.
La promotion sociale maritime a toujours été, en France,
une tradition. Grâce à la formation continue et aux
passerelles entre filières de formation, il est toujours
possible, en partant d’un niveau de qualification modeste,
d’acquérir des compétences permettant d’exercer des fonctions
de responsabilité importante. Les établissements scolaires
maritimes permettent cette promotion à tout âge.
Michel AYMERIC,
directeur des affaires maritimes
La mer : une passion... Des métiers !
2
La mer : une passion... Des métiers !
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Sommaire
Le commerce... Partir loin, un peu, longtemps
4
Matelot à bord d’un navire de commerce
Lieutenant à bord d’un navire de commerce
Chef mécanicien
Capitaine à bord d’un navire de commerce
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7
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9
La pêche... L’appel du large
10
Matelot à bord d’un navire de pêche
Mécanicien à bord d’un navire de pêche
Capitaine de pêche
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Les cultures marines... Coquillages et crustacés
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Employé de cultures marines
Chef d’exploitation
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La plaisance professionnelle... Escales de rêve, paysages sublimes
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Capitaine 200 voile
Capitaine yacht 3000
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23
Perspectives de carrières et métiers associés
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Schéma des études dans les lycées professionnels maritimes
Cursus de formation des officiers de 1re classe
de la marine marchande FILIÈRE A
Cursus de formation des officiers de la filière professionnelle
de la marine marchande FILIÈRE B (PONT ET MACHINE)
Où se renseigner ?
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29
30
Le commerce…
Partir loin, un peu, longtemps
Vous voulez bouger, voyager, voir d’autres horizons,
explorer des étendues immenses.
Vous voulez travailler à bord d’un navire qui transporte des passagers
ou des marchandises, alors devenez marin sur un navire de commerce !
La mer est une voie de transport
importante pour les passagers et
pour les marchandises. Le trafic
maritime achemine 80 % du fret
international. Les compagnies
maritimes françaises représentent
110 entreprises, 16 000 emplois de
personnels navigants ou sédentaires. Elles sont présentes dans tous
les secteurs d’activité : transport
de marchandises et de passagers,
recherche océanographique et
sismique, pose et maintenance de
câbles sous-marins, ingénierie
sous-marine, forage, avitaillement
des plates-formes offshore, pilotage, remorquage, assistance en
haute mer…
A chaque activité correspond un
navire différent, ce qui permet
d’exercer, sur la base d’une même
formation, plusieurs métiers aux
rythmes et aux conditions de travail
variés. Un navire est une entreprise
qui travaille 7 jours sur 7, 24 heures
sur 24 dans un milieu attrayant mais
difficile.
Le marin du commerce navigue au
cabotage, national ou international,
et au long cours. Au cabotage, il reste
à proximité des côtes (par exemple il
fait le tour de la Méditerranée, ou il
descend le long de la côte d’Afrique).
Au long cours, il effectue des traversées transocéaniques pouvant durer
plusieurs mois.
Le temps de travail varie en fonction
du type de transport. Il est basé
sur une alternance de périodes de
navigation et de périodes de congés.
Pour 1 mois de navigation, on a,
environ, 25 jours de repos à terre.
L’emploi maritime
Formation
Au total, l’ensemble de la filière
maritime et portuaire représente
plus de 442 000 emplois.
Le transport maritime mondial
connaît depuis quelques années
une pénurie croissante d’officiers et
de personnels navigants qualifiés.
D’après les études réalisées,
il manquera en 2015, dans le monde,
27 000 officiers pour travailler à bord
des navires.
Les écoles de la marine marchande
(EMM) et les lycées professionnels
maritimes (LPM) dispensent un
enseignement gratuit, hormis les
frais d’inscription.
Accès en EMM pour la formation des
officiers
filière académique, pour être officier
de 1re classe :
! sur concours niveau Bac S ;
! sur dossier pour les Bacs +2 ;
filière professionnelle machine :
! sur concours niveau 1re STI ;
! entrée directe pour le Bac pro
maritime électromécanicien ;
filière professionnelle pont :
! entrée après examen pour les
professionnels maritimes ;
Accès en LPM : élèves issus des
classes de collège.
La formation débouche sur des CAP,
des BEP et des Bacs pros maritimes
pêche, commerce, plaisance ou
cultures marines.
Le commerce… Partir loin, un peu, longtemps
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Matelot à bord d’un navire de commerce
Le matelot exerce, sous l’autorité d’un lieutenant
ou d’un agent de maîtrise, des fonctions
polyvalentes de conduite et d’entretien du navire.
Il fait des quarts (périodes de travail
POINT DE V
de 4 heures) à la passerelle
en surveillant en permanence
« J’ai toujours vécu au bord de l’océan, j’ai souvent
accompagné mon père, marin-pêcheur. Je me suis
rendu compte que je ne pouvais pas vivre sans
l’horizon et en signalant l’approche
la mer. Notre mission, c’est de déboucher les
chenaux du port de Nantes. Mon travail sur
d’autres navires ou à la machine en
la drague, c’est un peu comme un stage
rémunéré. Je fais une semaine sur le
tant que mécanicien. Il peut aussi
pont et une semaine en tant que
aider dans des tâches d’agent du service
mécanicien. »
général (cuisine, bar, restaurant). Il peut être
Guillaume, matelot
amené à exercer sa profession dans les services
techniques des armateurs, ainsi que dans des
entreprises ou organismes du secteur à terre.
Salaires moyens de 1 100 à 1 700 euros par mois
FORMATION
Elle s’adresse aux jeunes
issus des classes de collège
et reconnus aptes à la profession de marin : BEP de marin
du commerce (2 années scolaires dont 8 semaines de
stage), ou BEPM de mécanicien (2 années scolaires
dont 8 semaines de stage),
ou Bac pro conduite et gestion des entreprises maritimes (2 années scolaires
et 16 semaines de stage).
Ce Bac et une expérience
professionnelle permettant
d’être capitaine à bord de
petits navires (jusqu’à 40
mètres environ).
UE
Le commerce… Partir loin, un peu, longtemps
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Lieutenant à bord d’un navire de commerce
Le lieutenant encadre les personnels d’exécution (matelots, mécaniciens, agents du service
général) au pont ou à la machine. Il planifie et
effectue les voyages, détermine la position du
navire, assure le quart à la passerelle (période
de travail de 4 heures), utilise le radar et les
instruments de navigation pour garantir la sécurité du navire. Il assiste aussi bien le second
capitaine dans l’organisation de la vie à bord
et les opérations commerciales que le second
mécanicien pour conduire, entretenir et réparer
les moteurs.
Salaires moyens de 2 300 à 3 000 euros par mois
FORMATION
POINT DE VUE
C’est fabuleux
« Officier sur le Levant et le Ponant, 2 navires à passagers qui font
des croisières dans la zone Caraïbes et la Côte Est américaine, j’ai
eu l’occasion de faire l ‘Amazonie jusqu’au Pérou, c’est une destination fabuleuse. C’est vraiment une région particulière, le fleuve
est sauvage, le fleuve vit. Terre-Neuve aussi ; j’ai eu l’occasion
de voir des ours blancs à côté du bateau dans la banquise. J’ai
eu beaucoup de chance parce que je me suis retrouvé à faire le
quart sur un 3 mâts, c’est vraiment rejoindre un plaisir que je
connaissais depuis longtemps, sur des bateaux de taille beaucoup plus réduite, avec un métier d’officier de la marine marchande. C’est un navire à taille humaine, une petite famille. Une
journée type ? Le quart de navigation par exemple, de minuit
à 4 h du matin, navigation, communication, gestion du bateau,
puis manœuvre d’arrivée le matin vers 8 h, je reprends mon
travail à midi jusqu’à 16 h, je m’occupe de gérer les navettes
pour les passagers, préparer les nouvelles routes pour les
croisières suivantes, corriger les cartes, entretenir le matériel. Les qualités d’un marin ? Il ne faut pas être imbu de sa
personne, mais sociable, tolérant, disponible, on apprend
à faire des choix, à se prendre en main, il faut avoir soif
d’apprendre. C’est vraiment en naviguant qu’on apprend à
savoir où on est … Ça nous permet de savoir vers où on va. »
Mikaël, lieutenant
Filière académique :
accès sur concours (niveau
Bac S), ou sur dossier pour
les Bacs +2, puis brevet de
chef de quart de navire de
mer qui permet d’être lieutenant polyvalent (3 ans d’études et 12 mois de navigation)
ou brevet de chef de quart
machine (3 ans d’études et 6
mois de navigation).
Filière professionnelle :
accès après examen pour
les BEP maritimes et Bac
pro titulaires du brevet de
capitaine 500 au pont, puis
brevet de chef de quart passerelle (6 mois d’études).
Pour la machine, concours
niveau 1re STI ou Bac pro ou
BEP maritimes puis brevet
de chef de quart machine
(2 ans d’études et 6 mois de
navigation).
Le commerce… Partir loin, un peu, longtemps
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Chef mécanicien
Le chef mécanicien dirige le service « machine ».
Il est responsable de la bonne marche technique
du navire, et donc de l’entretien et de la réparation des machines (propulsion du navire, production d’énergie électrique, climatisation, électricité,
recyclage et distribution d’eau, gestion des déchets
etc.). Il gère les opérations relatives au combustible et au ballastage. Il maintient la sécurité et la
sûreté du navire, de l’équipage et des passagers,
et veille à ce que les engins de sauvetage soient en
état de fonctionner.
Salaires moyens de 3 800 à 5 400 euros par mois
FORMATION
Pour la filière académique :
accès sur concours (niveau
Bac S), ou sur dossier pour les
Bacs +2 puis, brevet de chef
de quart de navire de mer qui
permet d’être lieutenant (3 ans
d’études et 12 mois de navigation). Retour à l’école pendant
1 an pour obtenir le DESMM
(diplôme d’études supérieures
de la marine marchande) et 30
mois de navigation officier à la
machine pour obtenir le brevet
de chef mécanicien.
Pour la filière professionnelle
machine : accès sur concours
niveau 1re STI ou BEP maritime
puis brevet de chef de quart
machine (2 ans d’études et 6 mois
de navigation) puis formations
complémentaires et 60 mois de
navigation officier machine pour
être chef mécanicien.
Un rêve de gosse
POINT
DE VUE
« Initialement, c’est un rêve de gosse, d’avoir trop
lu Jack London ou Jules Verne quand j’étais petit. Une
curiosité d’enfant, de bien connaître la mer. Plus on la
connaît, mieux on comprend le cycle de la vie, c’est la
base de la chaîne alimentaire et de nos énergies. C’est
passionnant de travailler avec des scientifiques qui vous
ouvrent les yeux là-dessus. On ne parle pas tous les jours
de grandes découvertes, mais on apprend tous les jours.
La recherche océanographique, c’est dans le monde
entier : les Açores, Nouméa, Tahiti, Fidji, NouvelleZélande, Australie, Philippines, Japon, Corée. C’est un
métier où il y a certainement plus de gens passionnés
qu’ailleurs, il faut garder un petit grain de folie pour
mener une vie particulière et originale. On est attiré par
la technicité des bateaux, c’est un condensé de savoirfaire, de techniques classiques et de haute technologie.
On traîne une image désuète de clichés de marins avec
une femme dans chaque port, mais ça n’est pas plus vrai
que dans d’autres métiers. C’est un métier sérieux. »
Gilles, commandant et chef mécanicien
Le commerce… Partir loin, un peu, longtemps
POINT D
E VUE
9
Capitaine à bord d’un navire de commerce
Aller au bout de ses rêves
« Si c’était à refaire, je le recommencerais. J’ai entamé ma carrière
parce que j’habite un beau pays où il y a beaucoup de monde qui
navigue et où c’est un métier comme un autre. C’est un métier qui
demande de l’indépendance. Mais il offre l’originalité, l’absence
de routine contrairement à ce qui se passe souvent à terre, la
variété, le dépaysement, même s’il peut demander une certaine
abnégation quand on est plus jeune car il y a peu de temps aux
escales, mais on a par ailleurs la confiance qui nous est accordée.
Moi je prends ça pour de la liberté. A bord, il y a une solidarité
qui n’existe pas à terre, entre des membres d’équipage même de
nationalités différentes ; l’équipage forme un tout humain où les
plus forts et les plus compétents entraînent les plus faibles pour
respecter les impératifs du navire. Il se forme une communauté
naturelle où les différences sont émoussées. Le mauvais temps,
l’avarie, ça fait partie de la vie, de l’apprentissage. En ce qui me
concerne, naviguer c’était un jour ou l’autre être commandant.
Il faut faire à sa tête, quand on a des choix, il ne faut pas
hésiter, il faut foncer ».
Hervé, commandant
Salaires moyens de 3 800 à 5 400 euros par mois
Le capitaine (ou commandant) est le représentant de la compagnie. Il est « le seul maître à
bord ». Chef de l’expédition maritime, il assure la
conduite du navire ainsi que les manœuvres d’appareillage et d’accostage, choisit les itinéraires en
fonction de la météo, des distances, des horaires…
et gère la sécurité du navire. Il est également responsable de son exploitation commerciale et a la
responsabilité des passagers et de la cargaison.
Le capitaine a sous ses ordres un équipage
composé d’une vingtaine d’hommes (transport de
marchandises) à une centaine d’hommes (transport de passagers), qui l’aideront dans la gestion
de la vie du bord. Il supervise tout ce qui se passe
à bord, tant au pont qu’à la machine.
FORMATION
Pour la filière académique :
accès sur concours (Bac S), ou
sur dossier pour les Bacs +2,
puis, brevet de chef de quart
qui permet d’être lieutenant
(3 ans d’études et 12 mois de
navigation), puis retour à l’école
pour le DESMM (diplôme d’études supérieures de la marine
marchande, 1 an) et 48 mois de
navigation complémentaire pour
décrocher le brevet de capitaine
de 1re classe de la navigation
maritime qui permet de commander tout type de navires sur
toutes les mers du monde.
Pour la filière professionnelle
pont : accès après examen pour
les Bacs pros pont titulaires du
brevet de capitaine 500, puis
brevet de chef de quart (6 mois
d’études ) suivis de formations
et temps de navigation complémentaires jusqu’au brevet de
capitaine.
La pêche…
L’appel du large
Vous avez le goût du large ou simplement de l’indépendance.
Vous voulez réussir dans un métier où l’emploi est assuré.
Vous voulez faire un métier qui vous passionne.
Alors devenez marin sur un navire de pêche !
Le métier de marin-pêcheur
demeure une des activités essentielles du milieu professionnel de
la mer. Il varie considérablement
en fonction de la taille du navire
(de 4 à 100 mètres), de la technique de pêche utilisée (chalut, filet,
senne, casier, drague, palangre,
ligne...), de la durée d’absence du
port (de 1 à 30 jours, voire davantage en grande pêche), des zones de
pêche fréquentées (en vue des côtes
ou au grand large), des espèces capturées (poissons de fond, poissons
pélagiques, crustacés, mollusques)
et de la production visée (produits
frais ou congelés, entiers ou en
filets, pour la vente au détail ou la
transformation industrielle).
Selon son niveau de qualification,
un marin-pêcheur sera un matelot
exécutant des tâches bien définies
(tri, préparation, conditionnement,
conservation, stockage des poissons), un responsable d’équipe
ou encore un officier chargé de la
conduite du navire ou de la machine,
de la pêche et du traitement des
captures.
Les principales espèces pêchées
sont : le thon, la sole, la baudroie,
le merlu, la langoustine, le hareng,
la coquille Saint-Jacques et le bar…
Une fois capturées, elles sont vendues à la criée. Dans les halles à
marée, elles sont triées, conditionnées, avant d’être mises à la disposition des grossistes. Elles seront
alors transformées ou revendues
directement dans les poissonneries
et grandes surfaces.
L’emploi maritime
Formation
Où se former ?
L’ensemble de la filière réunit
près de 100 000 emplois dont
23 500 marins-pêcheurs environ.
Les formations qui conduisent à la
délivrance des titres professionnels
maritimes permettant d’exercer
à bord des navires de pêche
sont dispensées dans les lycées
professionnels maritimes et dans les
écoles de la marine marchande.
En EMM pour le brevet de capitaine
de pêche.
En LPM pour les CAP, les BEP et les
Bacs pros maritimes pêche.
La pêche… L’appel du large
12
Matelot à bord d’un navire de pêche
FORMATION
Elle s’adresse aux jeunes
issus des classes de collège
et reconnus aptes à la profession de marin : CAP de matelot (2 années scolaires dont
12 semaines de stage) ou BEP
maritime pêche (2 années scolaires dont 8 semaines de stage
en mer), ou Bac pro conduite
et gestion des entreprises
maritimes (2 années scolaires
et 16 semaines de stage). Ce
Bac et une expérience professionnelle permettent d’être
patron-pêcheur et de gérer une
entreprise maritime.
Le matelot exerce son activité
essentiellement à bord des
navires de pêche, en équipe de
2 à 60 hommes. Il participe à
Salaires moyens de 1500 à 3800 euros par mois
POINT
DE VUE
« Nous avons
choisi ce métier pour
plusieurs raisons. Tout d’abord, nous
sommes tombés dedans quand nous étions petits
car nos familles sont dans ce milieu depuis plusieurs
générations. Nos pères nous ont emmenés très tôt à
la mer, ce qui nous a tout de suite plu, surtout cette
sensation de liberté que l’on a lorsque l’on est seul
sur l’océan. La dernière raison qui nous a donné
envie, c’est le goût du risque car il ne faut pas oublier
que le métier de marin-pêcheur est l’un des plus
dangereux du monde, mais aussi le plus beau. »
Yvon, Gautier, Charly, marins-pêcheurs
l’ensemble des activités de pêche
et de traitement des captures
ainsi qu’à la conduite du navire
et de ses machines de propulsion. Certains matelots, plus
expérimentés que les autres, se
voient confier des responsabilités plus importantes ; c’est le
cas du « bosco » (chef d’équipe)
qui joue un rôle essentiel dans
l’organisation du travail sur
le
pont,
les
sécurité, etc.
exercices
de
La pêche… L’appel du large
13
Mécanicien à bord d’un navire de pêche
Le mécanicien à la pêche exerce
des responsabilités au sein du
service machine des navires
(mécanicien, nettoyeur, graisseur, électricien… ).
Il assure la maintenance des
moteurs de propulsion et de
VUE
E
D
T
POIN
« À 10-11 ans, j’étais déjà décidé à exercer le
métier. Pour devenir marin-pêcheur, il faut être courageux, aimer la mer et ne pas avoir peur de faire
des heures. Ce métier, c’est de l’amour. C’est
comme ça. C’est peut-être un métier dur,
mais il faut l’aimer ».
Louis, marin-pêcheur
tous les engins et appareils du
bord. Il intervient aussi pour
le traitement et la conservation des captures à bord (électricité, froid, hydraulique). Il
Salaires moyens de 1 800 à 5 000 euros par mois.
peut également participer aux
actions de pêche, surtout sur
les plus petites unités. Les
spécialistes
appréciés,
suivants
sont
particulièrement
sur les grandes unités : spécialistes du froid (frigoristes),
électriciens, hydrauliciens, qui
sont capables de faire en mer
les
réparations
permettant
aux navires de continuer leurs
opérations de pêche.
FORMATION
Elle s’adresse aux jeunes issus des classes de 3e des collèges et reconnus aptes au métier
de marin : BEP maritime de mécanicien (2 ans et 8 semaines de stage), ou Bac pro électromécanicien marine (2 années scolaires et 16 semaines de stage). Ces formations permettent de travailler également à bord de navires de commerce.
La pêche… L’appel du large
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Capitaine de navire de pêche
Les rémunérations moyennes observées
varient de 1 800 euros par mois pour un
FORMATION
matelot à la pêche et peuvent atteindre
Être titulaire du brevet de lieutenant de pêche (1 année scolaire dont 3 semaines de stage),
puis du brevet de capitaine de
pêche (1 année scolaire dont
58 h de stage) et justifier de 48
mois de navigation.
10 000 euros par mois pour un capitaine
de pêche.
La pêche… L’appel du large
15
Marin qualifié et chef d’entreprise, le capitaine de pêche
exerce des fonctions de direction et de commandement sur
tout type de navires de pêche. Il
dirige et surveille les manœuvres, choisit les lieux de pêche et
organise le travail. Il gère l’équipage, l’entretien du navire et le
traitement des captures. Véritable technicien et gestionnaire
de la mer, il doit maîtriser les
nouveaux outils technologiques,
en particulier l’informatique, afin
d’assurer le repérage des bancs
de poissons et de connaître les
conditions météorologiques pour
conduire au mieux sa campagne
de pêche.
VUE
E
D
T
POIN
« La vie à bord
d’un navire de pêche est particulière. C’est un univers restreint. Il faut
être ouvert aux autres pour être marin, c’est très important.
A bord, le rythme de travail est très soutenu. Le chalut est
remonté toutes les 2 à 3 heures. On traite 200 à 300 kilos de
poissons en 40 minutes. C’est un métier rude, mais les équipes sont soudées. Un simple matelot peut devenir second
en une dizaine d’années. Il faut de la motivation. Le jeune
apprend à se dépasser. Pour faire ce métier, il faut être
attiré par les grands espaces, la nature. La mer, c’est plus
fort que tout ! Je ne peux concevoir de vivre sans elle. »
Pierre, capitaine de pêche
Les cultures marines …
Coquillages et crustacés
Vous voulez travailler au grand air, en mer ou à terre.
Vous voulez élever des coquillages, des poissons,
des crustacés, cultiver des algues.
Alors devenez conchyliculteur (éleveur de coquillages), chef d’exploitation,
employé de cultures marines, ostréiculteur, aquaculteur !
Les conchyliculteurs élèvent des
coquillages, essentiellement des
huîtres, moules et palourdes, dans
des sites de production répartis sur
tout le littoral français. Véritables
éleveurs marins, ils peuvent exercer leur activité en mer, en site
constamment immergé ou en site
découvrant à chaque marée, ou
encore à terre en bassins naturels :
marais et claires. Ils s’intéressent
parfois à d’autres productions en
eau de mer comme celles de poissons, de crustacés ou d’algues. De
la production à la commercialisation, de l’élevage des coquillages
à celui des poissons marins et de
l’élevage traditionnel, en mer ou
à terre, à la production en laboratoire, le secteur des cultures
marines offre un large éventail de
métiers. L’activité, exercée essentiellement en plein air, est caractérisée par un rythme saisonnier
selon les cycles biologiques des
espèces élevées et les habitudes
des consommateurs.
L’emploi
Formation
20 100 personnes dont 9 500 à temps
plein travaillent sur les exploitations
conchylicoles.
Les CAP, BEP et Bac pro cultures
marines qui conduisent à la délivrance
des diplômes permettant d’exercer
dans les entreprises conchylicoles
sont dispensés dans les lycées professionnels maritimes et les centre
de formation agréés.
Les cultures marines… Coquillages et crustacés
18
Employé de cultures marines
L’employé d’une exploitation de cultures marines
exerce son activité dans les secteurs de la
production (élevage, reproduction, alimentation,
soins, sélection…) des coquillages marins
(huîtres, moules, palourdes, coques…) des
poissons marins, des algues, ainsi que dans le
secteur de leur préparation et expédition pour la
mise en marché.
Le travail se fait en équipe, dans une entreprise
conchylicole (écloserie, établissement ostréicole, parc…) soit en milieu marin constamment
immergé ou découvrant avec les marées, soit à
terre en bassins naturels ou en milieu intégralement contrôlé, tout au long de l’année. Ces
tâches dépendent du rythme des marées et des
saisons de commercialisation. La durée hebdomadaire de travail varie donc beaucoup.
La convention collective des employés
conchylicoles et des employés aquacoles
FORMATION
prévoit une rémunération pour chaque
Elle s’adresse aux jeunes issus
des classes de collège : CAP
de conchyliculture (2 années
scolaires dont 12 semaines de
stage en entreprise), ou BEPM
de cultures marines (2 années
scolaires dont 8 semaines de
stage en entreprise).
niveau de responsabilité dans l’entreprise,
depuis l’ouvrier de manutention au SMIC
jusqu’au cadre d’entreprise dont le salaire
est souvent très élevé.
Les cultures marines… Coquillages et crustacés
19
Chef d’exploitation
Le chef d’exploitation de cultures
marines exerce les fonctions de
responsable. Il s’occupe de l’implantation des installations de
cultures marines, de la stratégie
de l’entreprise, gère le personnel, les moyens de production et
la comptabilité. Enfin, il organise
la commercialisation de la production.
Le chef d’exploitation de cultures marines n’est pas un
salarié mais un patron. Son bénéfice net dépend de la taille
et de l’organisation de l’entreprise et peut varier beaucoup
d’une année sur l’autre : de 15 000 à 50 000 euros par an.
FORMATION
Bac pro cultures marines
(2 années scolaires dont 16
semaines de stage en entreprise). Un Bac pro cultures
marines est nécessaire pour
s’installer (acquisition d’une
parcelle sur le domaine public
maritime). Toutefois, un BEPM
de cultures marines, avec une
bonne expérience professionnelle, permet de diriger une
petite entreprise.
POINT DE VUE
« J’ai toujours eu un métier lié à la
mer et aux productions marines.
C’est un métier dur. Alors, il faut
de la passion, il faut aimer la
mer. En période estivale, on a
tendance à penser qu’on est en
vacances. Mais on ne doit pas
oublier les périodes hivernales
qui sont plutôt longues ».
Philippe,
conchyliculteur
La plaisance professionnelle…
Escales de rêve, paysages sublimes
Vous avez soif de liberté,
vous rêvez de naviguer, de fendre les flots sur un voilier,
ou de conduire le yacht privé d’un milliardaire,
vous aspirez à un métier voué à l’espace et au voyage,
alors mettez le cap sur la plaisance professionnelle !
La plaisance professionnelle
est devenue un métier à part
entière. Elle exige une grande
connaissance non seulement
de la mer et de la navigation
mais aussi des relations humaines.
Commander sur les mers et les
océans du monde entier des yachts,
des voiliers, transporter des passagers, pratiquer le charter, le
convoyage ou le louage sont des
activités alliant l’art de la navigation et la pratique et de la voile.
Une connaissance approfondie
de la sécurité et la gestion des
hommes est indispensable.
Il faut noter que ces métiers
passionnants attirent beaucoup
de monde.
Conditions de travail
Des qualités de gestionnaire et de
communication lui sont indispensables. Il doit savoir planifier les traversées et les escales, animer la
croisière à la demande de sa clientèle et dynamiser son équipe.
Les chiffres de la plaisance
L’équipage d’un navire de plaisance
varie selon le type de la propulsion
(voile ou moteur), selon la nature de la
clientèle (privée ou affaires) et selon
le choix du propriétaire (croisière à
thème ou non). Il se compose toujours
de marins et de personnels hôteliers
(cuisiniers, hôtesses, stewards). Ces
deux équipes sont coordonnées par
le capitaine qui assure également les
relations entre son client et le bord
d’une part, et d’autre part, entre le
bord et la terre (autorités maritimes, avitailleurs, brokers, maintenance et réparations du navire, etc.).
L’emploi maritime
On compte actuellement 1 150 capitaines de yacht dont 660 titulaires du
brevet de patron à la plaisance voile
(remplacé par le brevet de capitaine
200 voile).
La production française annuelle de
bateaux de plaisance s’élève à :
6 706 voiliers habitables
et non habitables :
54 388 bateaux à moteur habitables
et non habitables.
Formation
Les formations qui conduisent à la
délivrance des titres professionnels
maritimes permettant d’exercer à
bord des navires de plaisance sont
dispensées dans les lycées professionnels maritimes et dans les écoles
de la marine marchande.
La plaisance professionnelle… Escales de rêve, paysages sublimes
22
Capitaine 200 voile
FORMATION
Brevet de capitaine 200 voile,
25 semaines environ de formation et 12 mois de navigation.
Le capitaine 200 voile, appelé
aussi « skipper », commande des
navires de plaisance à la voile
qui transportent des passagers
(on dit alors qu’il fait du charter)
ou convoie un voilier (il l’amène
d’un port à un autre). Il peut
travailler pour son compte ou
pour celui d’un tiers, propriétaire
du navire. Le charter se pratique surtout en été sur les côtes
européennes, et toute l’année
aux Antilles, en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie.
Le convoyage se fait plutôt hors
saison, vers les mers chaudes.
Compétences techniques, sens
Salaire moyen d’un skipper enrôlé environ
100 euros par jour pour le charter et environ
200 euros par jour pour le convoyage.
des responsabilités, dynamisme,
esprit d’initiative sont des qualités indispensables pour exercer
ce métier.
La plaisance professionnelle… Escales de rêve, paysages sublimes
23
Capitaine yacht 3000
Le rôle du capitaine de yacht est
principalement de satisfaire son
client en terme de navigation, de
tourisme et de réception, en y
ajoutant la touche française en
matière de gastronomie et de
courtoisie, pour la plus grande
satisfaction de ses hôtes. Il dirige
et motive son équipage composé de marins, de personnels
hôteliers, voire d’animateurs. Il
doit gérer le bord, veiller aux
approvisionnements, à l’entretien et aux réparations du navire.
Enfin, il doit en toutes circonstances faire preuve d’une grande
disponibilité.
Salaires moyens de 2 000 à 10 000 euros par
mois selon la taille du yacht, charges non
déduites.
UE
POINT DE V
FORMATION
« Je dirige une petite équipe bien soudée, mon yacht tourne bien,
nous naviguons vraiment quatre mois et demi par an, dans toute la
Méditerranée. Je rencontre des passagers, amis des propriétaires
de mon bateau, à qui je peux faire découvrir des rivages magnifiques
et me réjouir de pouvoir leur organiser des vacances inoubliables.
Et pour moi, j’ai plus de temps disponible pour ma famille et mes
loisirs le reste de l’année que d’autres professionnels du secteur.
Si je suis d’abord un marin conduisant son navire et son équipage, je
dois être aussi un manager hôtelier, un gestionnaire, le chef de projet
d’opérations commerciales et touristiques, et l’hiver un technicien
responsable de mon chantier de travaux, interlocuteur direct de mes
fournisseurs et défenseur des intérêts de mon armateur. Vous
voyez que je n’ai pas le temps de m’ennuyer... »
Jean-Yves, capitaine
de Yacht
Brevet de capitaine de yacht
3000 : 5 mois de formation environ, être titulaire
du brevet de capitaine 500
ou du brevet de capitaine
yacht 500 et justifier de 36
mois de navigation.
Perspectives de carrières
et métiers associés
Passerelle pour une carrière évolutive, les lycées professionnels
maritimes (LPM) ouvrent les portes des écoles de la marine marchande
(EMM) où sont dispensées les formations des officiers. Les titres
permettent aussi de rejoindre les filières para-maritimes ou terrestres.
Les EMM sont des centres de formation professionnelle continue.
En plus de la formation des officiers navigants, chacune des écoles
développe des activités spécifiques où futurs diplômés et professionnels
en formation continue se côtoient et confrontent leurs expériences.
Cela signifie que l’EMM accompagne tout au long du métier pour apporter les
connaissances nécessaires à l’évolution des brevets et donc de la carrière.
Elle ouvre aussi les portes d’autres filières maritimes ou para-maritimes
(pilotage portuaire, assurances, entreprises de navigation, administration
maritime, professeurs dans les lycées professionnels et les écoles de la
marine marchande).
Le niveau élevé de la formation permet également de prétendre à des
postes de responsabilité dans divers secteurs de l’industrie et du commerce
(directeur de banque, responsable de sécurité…).
Perspectives de carrières et métiers associés
26
« Enfant des banlieues, rien ne me destinait
particulièrement à entrer dans la marine.
La mer m’a pris un jour où je me trouvais
par hasard sur un quai du Havre devant un
navire transportant des bananes (un bananier). Imaginez ce navire de 200 mètres de
long, 25 de large, 30 au dessus de l’eau,
10 en dessous, un moteur haut comme un
immeuble de 5 étages… (J’ai navigué par la
suite sur des navires 10 fois plus gros, mais
ce premier contact a été impressionnant).
J’ai eu envie de conduire ces engins et j’ai orienté ma carrière à ce moment-là. Après
une solide formation (on peut prétendre à tous les niveaux hiérarchiques à bord quel
que soit le niveau d’entrée), j’ai découvert un milieu professionnel que je n’ai jamais
quitté et qui, même s’il est parfois dur, ne m’a jamais déçu.
J’ai d’abord navigué quelques années sur des navires de marchandises diverses, des
rouliers, des vraquiers, des pétroliers ou pétroliers géants, des porte-conteneurs,
jusqu’à être second capitaine. Mes origines modestes ne m’auraient jamais permis
de découvrir ainsi le monde comme j’ai pu le faire. J’ai ensuite travaillé comme professeur dans une école de la marine marchande. Maintenant je m’occupe d’organiser
la formation maritime.
Mes précieuses et irremplaçables expériences à bord des navires m’ont servi toute
ma carrière. Je suis heureux d’avoir choisi cette voie et je vous y encourage. Mais
quelle que soit l’orientation que vous prendrez, l’essentiel sera toujours de croire en
ce que vous faites. »
Marc, chef de bureau
CAPM de
matelot
(matelot pont
et machine)
BEPM marin
(Capitaine
yacht 200)
750 kW)
(Mécanicien
mécanicien
BEPM de
(Capitaine 500)
3000 kW)
(Capitaine yacht 500)
du commerce
ses maritimes
(Chef mécanicien yacht
ses maritimes
750 kW)
(Mécanicien
capacité)
(certificat de
BEPM pêche
(patron de pêche)
et machine)
750 kW)
(Mécanicien
de mécanicien
BEPM
3000 kW pêche)
(chef mécanicien
électromécanicien
(matelot pont
matelot
CAPM de
entreprises maritimes
Machine
Bac pro
Filière pêche
Bac pro Gestion des
Pont
Classes des collèges vers les lycées maritimes
et machine)
(matelot pont
(Capitaine 200)
mécanicien
BEPM de
3000 kW)
(chef mécanicien
électromécanicien
matelot
CAPM de
Machine
Bac pro
du commerce
BEPM marin
Gestion des entrepri-
électromécanicien
Gestion des entrepri-
Bac pro
Pont
Bac pro
Machine
Filière commerce
Bac pro
Pont
Filière plaisance
res marines)
(employé cultu-
conchyliculture
CAPM de
res marines)
(employé cultu-
res marines
BEPM de cultu-
d’exploitation)
ponsable, chef
marines (Res-
cultures
Bac pro de
Filière cultures marines
Perspectives de carrières et métiers associés
27
Schéma des études dans les lycées professionnels maritimes
Perspectives de carrières et métiers associés
28
Cursus de formation des officiers de 1 re classe
de la marine marchande
FILIÈRE A
Brevet de capitaine
Navigation ! 36 mois officier service
pont ou 24 mois dont 12 comme second capitaine
Brevet de capitaine de 1re classe
de la navigation maritime
Navigation ! 48 mois officier polyvalent
ou 24 mois officier service pont et 24
mois officier service machine
Brevet de second capitaine
Brevet de second polyvalent
Navigation ! 12 mois officier service
pont
Navigation ! 24 mois officier polyvalent ou 12 mois officier service pont et
12 mois officier service machine
Brevet de chef mécanicien
Navigation ! 30 mois officier service
machine dont 12
postérieurement au DESMM
Brevet de second mécanicien
Navigation ! 6 mois officier service
machine
Diplôme d’études supérieures
de la marine marchande DESMM
VERS FILIÈRE B
1 année scolaire + Examen
VERS FILIÈRE B
Navigation ! 8 mois officier polyvalent
Brevet de chef de quart passerelle
Navigation ! 12 mois élève service
pont
Brevet de chef de quart
de navire de mer
Navigation ! 12 mois élève polyvalent
Diplôme d’élève officier de 1re
classe de la marine marchande
DEO1MM
3 années scolaires + Examen
Entrée
Concours national niveau Bac S ou
admission sur dossier
et entretien pour Bac + 2
Brevet de chef de quart machine
Navigation ! 6 mois élève service
machine
Perspectives de carrières et métiers associés
29
Cursus de formation des officiers de la filière
professionnelle de la marine marchande
FILIÈRE B (PONT ET MACHINE)
Brevet de chef
mécanicien illimité
Navigation 60 mois
officier breveté chef de quart
machine
Test de niveau et entretien
Brevet de chef mécanicien
15 000 kW
Brevet de capitaine
illimité
Navigation 12 mois officier chef
de quart machine
Navigation 60 mois
officier breveté chef de quart
passerelle
Brevet de second
mécanicien 15 000 kW
Test de niveau et entretien
Brevet de capitaine 3 000
Brevet de chef mécanicien 8 000 kW
Navigation 36 mois
officier chef de quart
passerelle ou 24 mois
dont 12 second capitaine
Navigation 36 mois
officier chef de quart machine
ou 24 mois dont 12 comme
second mécanicien
Brevet de second
mécanicien 8 000 kW
Brevet de second
capitaine 3 000
Navigation 12 mois
officier chef de quart
Navigation 12 mois
officier chef de quart
Formations modulaires 5 mois
Formations modulaires 1 an
Brevet de chef de quart
passerelle
VAE
Illimité
Formations modulaires 6 mois
Brevet de chef
de quart machine
Navigation 6 mois élève service
machine
Formations modulaires 2 ans
Cours préparatoire
Entrée
de mise à niveau
6 semaines (facultatif)
Cours préparatoire
Entrée
accessible après
soit
examen ou test aux
concours national
professionnels
niveau 1re STI
(titulaires du brevet
ou brevet de mécanicien 750 kW
de capitaine 500)
ou BEP maritime
de mise à niveau pour le
concours 1 an (facultatif)
La mer : une passion... Des métiers !
30
Où se renseigner ?
Établissements d’enseignement maritime
LPM Boulogne-sur-Mer
33 (0) 3 91 90 00 90
LPM Fécamp
33 (0) 2 35 10 45 30
LPM Cherbourg
33 (0) 2 33 88 57 10
LPM Saint-Malo
33 (0) 2 99 81 97 10
LPM Paimpol
33 (0) 2 96 55 30 90
LPM Le Guilvinec
33 (0) 2 98.58 96 00
LPM Étel
33 (0) 2 97 55 30 66
LPM Nantes
33 (0) 2 40 50 51 01
LPM La Rochelle
33 (0) 5 46 43 00 48
LPM Ciboure
33 (0) 5 59 47 34 01
LPM Sète
33 (0) 4 67 51 63 63
LPM Bastia
33 (0) 4 95 34 83 20
EMM Le Havre
33 (0) 2 35 54 78 00
EMM Saint-Malo
33 (0) 2 99 40 68 80
EMM Nantes
33 (0) 2 40 71 01 80
EMM Marseille
33 (0) 4 91 76 82 82
La mer : une passion... Des métiers !
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Affaires maritimes
Boulogne-sur-Mer
33 (0) 3 21 87 99 00
Le Havre
33 (0) 2 35 19 29 99
Caen
33 (0) 2 31 53 66 50
Rennes
33 (0) 2 99 33 47 60
Nantes
33 (0) 2 40 44 81 10
La Rochelle
33 (0) 5 46 28 07 07
Bordeaux
33 (0) 5 56 00 83 00
Sète
33 (0) 4 67 46 33 00
Marseille
33 (0) 4 91 39 69 00
Ajaccio
33 (0) 4 95 51 75 35
Fort-de-France
33 (0) 5 96 60 80 30
Pointe-à-Pitre
33 (0) 5 90 82 03 13
Cayenne
33 (0) 5 94 29 36 15
Saint-Denis-de-la-Réunion
33 (0) 2 62 90 19 60
Paris
33 (0) 1 44 49 82 62
www.mer.gouv.fr
www.equipement.gouv.fr
Perspectives de carrières et métiers associés
32
Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui vise
une carrière de navigant ? « Ce métier requiert une
solide formation, de vastes compétences techniques et des qualités de la part des hommes et des
femmes qui l’exercent : esprit d’équipe, courtoisie,
respect de la hiérarchie, courage, pour gérer la
marche d’un navire. Le conseil que je lui donnerais
serait d’avoir un contact avec la mer et les marins
avant de se lancer dans cette voie.
Naviguer, c’est partir loin pour voir autre chose et
c’est passionnant »
Daniel, commandant
Direction des Affaires maritimes
Bureau de l’Emploi et de la Formation maritimes
3 place de Fontenoy 75007 Paris –
Tél. 33 (0) 1 44 49 83 16 - Fax 33 (0) 1 44 49 87 38
Mél. : [email protected]
Rédaction : Esther Cassard, DAM/GM1 –
Conception et réalisation : Henri Bitoune
Merci à :
Nicole Bernard, Didier Bouchez, Stéphane Denis, Alain Dréano, Didier Fauvette, Isabelle Flégeo, Bruno Gouézigoux,
Jean-Marie Lacarrière, Delphine Nédélec, Luc Percelay, Didier Ravon, Mireille Rouget, Yannick Tréhorel,
bureau GM1.
Crédits photos :
AGEMA/DAM ;
Armateurs de France ;
Brittany Ferries ;
Chantiers Bénéteau ;
Comité national de la conchyliculture ;
Comité régional des pêches et des élevages marins de Bretagne ;
Etablissement national des invalides de la marine ;
Fédération des industries nautiques ;
MTET Mer ;
Ministère de l’agriculture et de la pêche ;
SNCM Ferryterranée ;
Voiles et voiliers.

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