brochure
Transcription
brochure
La mer : une passion... des métiers ! Cahier élève Le mot du directeur Si l’attrait de la vie au grand air, le goût de l’aventure et l’envie de connaître des horizons nouveaux peuvent constituer des motivations assez fortes pour susciter des vocations, on ne saurait oublier que les métiers liés à la mer exigent des qualifications particulières et une formation spécifique. D’une manière générale, ces activités professionnelles demandent des compétences précises dans de nombreux domaines : pour vivre de la mer, il faut d’abord l’apprendre. La promotion sociale maritime a toujours été, en France, une tradition. Grâce à la formation continue et aux passerelles entre filières de formation, il est toujours possible, en partant d’un niveau de qualification modeste, d’acquérir des compétences permettant d’exercer des fonctions de responsabilité importante. Les établissements scolaires maritimes permettent cette promotion à tout âge. Michel AYMERIC, directeur des affaires maritimes La mer : une passion... Des métiers ! 2 La mer : une passion... Des métiers ! 3 Sommaire Le commerce... Partir loin, un peu, longtemps 4 Matelot à bord d’un navire de commerce Lieutenant à bord d’un navire de commerce Chef mécanicien Capitaine à bord d’un navire de commerce 6 7 8 9 La pêche... L’appel du large 10 Matelot à bord d’un navire de pêche Mécanicien à bord d’un navire de pêche Capitaine de pêche 12 13 14 Les cultures marines... Coquillages et crustacés 16 Employé de cultures marines Chef d’exploitation 18 19 La plaisance professionnelle... Escales de rêve, paysages sublimes 20 Capitaine 200 voile Capitaine yacht 3000 22 23 Perspectives de carrières et métiers associés 24 Schéma des études dans les lycées professionnels maritimes Cursus de formation des officiers de 1re classe de la marine marchande FILIÈRE A Cursus de formation des officiers de la filière professionnelle de la marine marchande FILIÈRE B (PONT ET MACHINE) Où se renseigner ? 27 28 29 30 Le commerce… Partir loin, un peu, longtemps Vous voulez bouger, voyager, voir d’autres horizons, explorer des étendues immenses. Vous voulez travailler à bord d’un navire qui transporte des passagers ou des marchandises, alors devenez marin sur un navire de commerce ! La mer est une voie de transport importante pour les passagers et pour les marchandises. Le trafic maritime achemine 80 % du fret international. Les compagnies maritimes françaises représentent 110 entreprises, 16 000 emplois de personnels navigants ou sédentaires. Elles sont présentes dans tous les secteurs d’activité : transport de marchandises et de passagers, recherche océanographique et sismique, pose et maintenance de câbles sous-marins, ingénierie sous-marine, forage, avitaillement des plates-formes offshore, pilotage, remorquage, assistance en haute mer… A chaque activité correspond un navire différent, ce qui permet d’exercer, sur la base d’une même formation, plusieurs métiers aux rythmes et aux conditions de travail variés. Un navire est une entreprise qui travaille 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 dans un milieu attrayant mais difficile. Le marin du commerce navigue au cabotage, national ou international, et au long cours. Au cabotage, il reste à proximité des côtes (par exemple il fait le tour de la Méditerranée, ou il descend le long de la côte d’Afrique). Au long cours, il effectue des traversées transocéaniques pouvant durer plusieurs mois. Le temps de travail varie en fonction du type de transport. Il est basé sur une alternance de périodes de navigation et de périodes de congés. Pour 1 mois de navigation, on a, environ, 25 jours de repos à terre. L’emploi maritime Formation Au total, l’ensemble de la filière maritime et portuaire représente plus de 442 000 emplois. Le transport maritime mondial connaît depuis quelques années une pénurie croissante d’officiers et de personnels navigants qualifiés. D’après les études réalisées, il manquera en 2015, dans le monde, 27 000 officiers pour travailler à bord des navires. Les écoles de la marine marchande (EMM) et les lycées professionnels maritimes (LPM) dispensent un enseignement gratuit, hormis les frais d’inscription. Accès en EMM pour la formation des officiers filière académique, pour être officier de 1re classe : ! sur concours niveau Bac S ; ! sur dossier pour les Bacs +2 ; filière professionnelle machine : ! sur concours niveau 1re STI ; ! entrée directe pour le Bac pro maritime électromécanicien ; filière professionnelle pont : ! entrée après examen pour les professionnels maritimes ; Accès en LPM : élèves issus des classes de collège. La formation débouche sur des CAP, des BEP et des Bacs pros maritimes pêche, commerce, plaisance ou cultures marines. Le commerce… Partir loin, un peu, longtemps 6 Matelot à bord d’un navire de commerce Le matelot exerce, sous l’autorité d’un lieutenant ou d’un agent de maîtrise, des fonctions polyvalentes de conduite et d’entretien du navire. Il fait des quarts (périodes de travail POINT DE V de 4 heures) à la passerelle en surveillant en permanence « J’ai toujours vécu au bord de l’océan, j’ai souvent accompagné mon père, marin-pêcheur. Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas vivre sans l’horizon et en signalant l’approche la mer. Notre mission, c’est de déboucher les chenaux du port de Nantes. Mon travail sur d’autres navires ou à la machine en la drague, c’est un peu comme un stage rémunéré. Je fais une semaine sur le tant que mécanicien. Il peut aussi pont et une semaine en tant que aider dans des tâches d’agent du service mécanicien. » général (cuisine, bar, restaurant). Il peut être Guillaume, matelot amené à exercer sa profession dans les services techniques des armateurs, ainsi que dans des entreprises ou organismes du secteur à terre. Salaires moyens de 1 100 à 1 700 euros par mois FORMATION Elle s’adresse aux jeunes issus des classes de collège et reconnus aptes à la profession de marin : BEP de marin du commerce (2 années scolaires dont 8 semaines de stage), ou BEPM de mécanicien (2 années scolaires dont 8 semaines de stage), ou Bac pro conduite et gestion des entreprises maritimes (2 années scolaires et 16 semaines de stage). Ce Bac et une expérience professionnelle permettant d’être capitaine à bord de petits navires (jusqu’à 40 mètres environ). UE Le commerce… Partir loin, un peu, longtemps 7 Lieutenant à bord d’un navire de commerce Le lieutenant encadre les personnels d’exécution (matelots, mécaniciens, agents du service général) au pont ou à la machine. Il planifie et effectue les voyages, détermine la position du navire, assure le quart à la passerelle (période de travail de 4 heures), utilise le radar et les instruments de navigation pour garantir la sécurité du navire. Il assiste aussi bien le second capitaine dans l’organisation de la vie à bord et les opérations commerciales que le second mécanicien pour conduire, entretenir et réparer les moteurs. Salaires moyens de 2 300 à 3 000 euros par mois FORMATION POINT DE VUE C’est fabuleux « Officier sur le Levant et le Ponant, 2 navires à passagers qui font des croisières dans la zone Caraïbes et la Côte Est américaine, j’ai eu l’occasion de faire l ‘Amazonie jusqu’au Pérou, c’est une destination fabuleuse. C’est vraiment une région particulière, le fleuve est sauvage, le fleuve vit. Terre-Neuve aussi ; j’ai eu l’occasion de voir des ours blancs à côté du bateau dans la banquise. J’ai eu beaucoup de chance parce que je me suis retrouvé à faire le quart sur un 3 mâts, c’est vraiment rejoindre un plaisir que je connaissais depuis longtemps, sur des bateaux de taille beaucoup plus réduite, avec un métier d’officier de la marine marchande. C’est un navire à taille humaine, une petite famille. Une journée type ? Le quart de navigation par exemple, de minuit à 4 h du matin, navigation, communication, gestion du bateau, puis manœuvre d’arrivée le matin vers 8 h, je reprends mon travail à midi jusqu’à 16 h, je m’occupe de gérer les navettes pour les passagers, préparer les nouvelles routes pour les croisières suivantes, corriger les cartes, entretenir le matériel. Les qualités d’un marin ? Il ne faut pas être imbu de sa personne, mais sociable, tolérant, disponible, on apprend à faire des choix, à se prendre en main, il faut avoir soif d’apprendre. C’est vraiment en naviguant qu’on apprend à savoir où on est … Ça nous permet de savoir vers où on va. » Mikaël, lieutenant Filière académique : accès sur concours (niveau Bac S), ou sur dossier pour les Bacs +2, puis brevet de chef de quart de navire de mer qui permet d’être lieutenant polyvalent (3 ans d’études et 12 mois de navigation) ou brevet de chef de quart machine (3 ans d’études et 6 mois de navigation). Filière professionnelle : accès après examen pour les BEP maritimes et Bac pro titulaires du brevet de capitaine 500 au pont, puis brevet de chef de quart passerelle (6 mois d’études). Pour la machine, concours niveau 1re STI ou Bac pro ou BEP maritimes puis brevet de chef de quart machine (2 ans d’études et 6 mois de navigation). Le commerce… Partir loin, un peu, longtemps 8 Chef mécanicien Le chef mécanicien dirige le service « machine ». Il est responsable de la bonne marche technique du navire, et donc de l’entretien et de la réparation des machines (propulsion du navire, production d’énergie électrique, climatisation, électricité, recyclage et distribution d’eau, gestion des déchets etc.). Il gère les opérations relatives au combustible et au ballastage. Il maintient la sécurité et la sûreté du navire, de l’équipage et des passagers, et veille à ce que les engins de sauvetage soient en état de fonctionner. Salaires moyens de 3 800 à 5 400 euros par mois FORMATION Pour la filière académique : accès sur concours (niveau Bac S), ou sur dossier pour les Bacs +2 puis, brevet de chef de quart de navire de mer qui permet d’être lieutenant (3 ans d’études et 12 mois de navigation). Retour à l’école pendant 1 an pour obtenir le DESMM (diplôme d’études supérieures de la marine marchande) et 30 mois de navigation officier à la machine pour obtenir le brevet de chef mécanicien. Pour la filière professionnelle machine : accès sur concours niveau 1re STI ou BEP maritime puis brevet de chef de quart machine (2 ans d’études et 6 mois de navigation) puis formations complémentaires et 60 mois de navigation officier machine pour être chef mécanicien. Un rêve de gosse POINT DE VUE « Initialement, c’est un rêve de gosse, d’avoir trop lu Jack London ou Jules Verne quand j’étais petit. Une curiosité d’enfant, de bien connaître la mer. Plus on la connaît, mieux on comprend le cycle de la vie, c’est la base de la chaîne alimentaire et de nos énergies. C’est passionnant de travailler avec des scientifiques qui vous ouvrent les yeux là-dessus. On ne parle pas tous les jours de grandes découvertes, mais on apprend tous les jours. La recherche océanographique, c’est dans le monde entier : les Açores, Nouméa, Tahiti, Fidji, NouvelleZélande, Australie, Philippines, Japon, Corée. C’est un métier où il y a certainement plus de gens passionnés qu’ailleurs, il faut garder un petit grain de folie pour mener une vie particulière et originale. On est attiré par la technicité des bateaux, c’est un condensé de savoirfaire, de techniques classiques et de haute technologie. On traîne une image désuète de clichés de marins avec une femme dans chaque port, mais ça n’est pas plus vrai que dans d’autres métiers. C’est un métier sérieux. » Gilles, commandant et chef mécanicien Le commerce… Partir loin, un peu, longtemps POINT D E VUE 9 Capitaine à bord d’un navire de commerce Aller au bout de ses rêves « Si c’était à refaire, je le recommencerais. J’ai entamé ma carrière parce que j’habite un beau pays où il y a beaucoup de monde qui navigue et où c’est un métier comme un autre. C’est un métier qui demande de l’indépendance. Mais il offre l’originalité, l’absence de routine contrairement à ce qui se passe souvent à terre, la variété, le dépaysement, même s’il peut demander une certaine abnégation quand on est plus jeune car il y a peu de temps aux escales, mais on a par ailleurs la confiance qui nous est accordée. Moi je prends ça pour de la liberté. A bord, il y a une solidarité qui n’existe pas à terre, entre des membres d’équipage même de nationalités différentes ; l’équipage forme un tout humain où les plus forts et les plus compétents entraînent les plus faibles pour respecter les impératifs du navire. Il se forme une communauté naturelle où les différences sont émoussées. Le mauvais temps, l’avarie, ça fait partie de la vie, de l’apprentissage. En ce qui me concerne, naviguer c’était un jour ou l’autre être commandant. Il faut faire à sa tête, quand on a des choix, il ne faut pas hésiter, il faut foncer ». Hervé, commandant Salaires moyens de 3 800 à 5 400 euros par mois Le capitaine (ou commandant) est le représentant de la compagnie. Il est « le seul maître à bord ». Chef de l’expédition maritime, il assure la conduite du navire ainsi que les manœuvres d’appareillage et d’accostage, choisit les itinéraires en fonction de la météo, des distances, des horaires… et gère la sécurité du navire. Il est également responsable de son exploitation commerciale et a la responsabilité des passagers et de la cargaison. Le capitaine a sous ses ordres un équipage composé d’une vingtaine d’hommes (transport de marchandises) à une centaine d’hommes (transport de passagers), qui l’aideront dans la gestion de la vie du bord. Il supervise tout ce qui se passe à bord, tant au pont qu’à la machine. FORMATION Pour la filière académique : accès sur concours (Bac S), ou sur dossier pour les Bacs +2, puis, brevet de chef de quart qui permet d’être lieutenant (3 ans d’études et 12 mois de navigation), puis retour à l’école pour le DESMM (diplôme d’études supérieures de la marine marchande, 1 an) et 48 mois de navigation complémentaire pour décrocher le brevet de capitaine de 1re classe de la navigation maritime qui permet de commander tout type de navires sur toutes les mers du monde. Pour la filière professionnelle pont : accès après examen pour les Bacs pros pont titulaires du brevet de capitaine 500, puis brevet de chef de quart (6 mois d’études ) suivis de formations et temps de navigation complémentaires jusqu’au brevet de capitaine. La pêche… L’appel du large Vous avez le goût du large ou simplement de l’indépendance. Vous voulez réussir dans un métier où l’emploi est assuré. Vous voulez faire un métier qui vous passionne. Alors devenez marin sur un navire de pêche ! Le métier de marin-pêcheur demeure une des activités essentielles du milieu professionnel de la mer. Il varie considérablement en fonction de la taille du navire (de 4 à 100 mètres), de la technique de pêche utilisée (chalut, filet, senne, casier, drague, palangre, ligne...), de la durée d’absence du port (de 1 à 30 jours, voire davantage en grande pêche), des zones de pêche fréquentées (en vue des côtes ou au grand large), des espèces capturées (poissons de fond, poissons pélagiques, crustacés, mollusques) et de la production visée (produits frais ou congelés, entiers ou en filets, pour la vente au détail ou la transformation industrielle). Selon son niveau de qualification, un marin-pêcheur sera un matelot exécutant des tâches bien définies (tri, préparation, conditionnement, conservation, stockage des poissons), un responsable d’équipe ou encore un officier chargé de la conduite du navire ou de la machine, de la pêche et du traitement des captures. Les principales espèces pêchées sont : le thon, la sole, la baudroie, le merlu, la langoustine, le hareng, la coquille Saint-Jacques et le bar… Une fois capturées, elles sont vendues à la criée. Dans les halles à marée, elles sont triées, conditionnées, avant d’être mises à la disposition des grossistes. Elles seront alors transformées ou revendues directement dans les poissonneries et grandes surfaces. L’emploi maritime Formation Où se former ? L’ensemble de la filière réunit près de 100 000 emplois dont 23 500 marins-pêcheurs environ. Les formations qui conduisent à la délivrance des titres professionnels maritimes permettant d’exercer à bord des navires de pêche sont dispensées dans les lycées professionnels maritimes et dans les écoles de la marine marchande. En EMM pour le brevet de capitaine de pêche. En LPM pour les CAP, les BEP et les Bacs pros maritimes pêche. La pêche… L’appel du large 12 Matelot à bord d’un navire de pêche FORMATION Elle s’adresse aux jeunes issus des classes de collège et reconnus aptes à la profession de marin : CAP de matelot (2 années scolaires dont 12 semaines de stage) ou BEP maritime pêche (2 années scolaires dont 8 semaines de stage en mer), ou Bac pro conduite et gestion des entreprises maritimes (2 années scolaires et 16 semaines de stage). Ce Bac et une expérience professionnelle permettent d’être patron-pêcheur et de gérer une entreprise maritime. Le matelot exerce son activité essentiellement à bord des navires de pêche, en équipe de 2 à 60 hommes. Il participe à Salaires moyens de 1500 à 3800 euros par mois POINT DE VUE « Nous avons choisi ce métier pour plusieurs raisons. Tout d’abord, nous sommes tombés dedans quand nous étions petits car nos familles sont dans ce milieu depuis plusieurs générations. Nos pères nous ont emmenés très tôt à la mer, ce qui nous a tout de suite plu, surtout cette sensation de liberté que l’on a lorsque l’on est seul sur l’océan. La dernière raison qui nous a donné envie, c’est le goût du risque car il ne faut pas oublier que le métier de marin-pêcheur est l’un des plus dangereux du monde, mais aussi le plus beau. » Yvon, Gautier, Charly, marins-pêcheurs l’ensemble des activités de pêche et de traitement des captures ainsi qu’à la conduite du navire et de ses machines de propulsion. Certains matelots, plus expérimentés que les autres, se voient confier des responsabilités plus importantes ; c’est le cas du « bosco » (chef d’équipe) qui joue un rôle essentiel dans l’organisation du travail sur le pont, les sécurité, etc. exercices de La pêche… L’appel du large 13 Mécanicien à bord d’un navire de pêche Le mécanicien à la pêche exerce des responsabilités au sein du service machine des navires (mécanicien, nettoyeur, graisseur, électricien… ). Il assure la maintenance des moteurs de propulsion et de VUE E D T POIN « À 10-11 ans, j’étais déjà décidé à exercer le métier. Pour devenir marin-pêcheur, il faut être courageux, aimer la mer et ne pas avoir peur de faire des heures. Ce métier, c’est de l’amour. C’est comme ça. C’est peut-être un métier dur, mais il faut l’aimer ». Louis, marin-pêcheur tous les engins et appareils du bord. Il intervient aussi pour le traitement et la conservation des captures à bord (électricité, froid, hydraulique). Il Salaires moyens de 1 800 à 5 000 euros par mois. peut également participer aux actions de pêche, surtout sur les plus petites unités. Les spécialistes appréciés, suivants sont particulièrement sur les grandes unités : spécialistes du froid (frigoristes), électriciens, hydrauliciens, qui sont capables de faire en mer les réparations permettant aux navires de continuer leurs opérations de pêche. FORMATION Elle s’adresse aux jeunes issus des classes de 3e des collèges et reconnus aptes au métier de marin : BEP maritime de mécanicien (2 ans et 8 semaines de stage), ou Bac pro électromécanicien marine (2 années scolaires et 16 semaines de stage). Ces formations permettent de travailler également à bord de navires de commerce. La pêche… L’appel du large 14 Capitaine de navire de pêche Les rémunérations moyennes observées varient de 1 800 euros par mois pour un FORMATION matelot à la pêche et peuvent atteindre Être titulaire du brevet de lieutenant de pêche (1 année scolaire dont 3 semaines de stage), puis du brevet de capitaine de pêche (1 année scolaire dont 58 h de stage) et justifier de 48 mois de navigation. 10 000 euros par mois pour un capitaine de pêche. La pêche… L’appel du large 15 Marin qualifié et chef d’entreprise, le capitaine de pêche exerce des fonctions de direction et de commandement sur tout type de navires de pêche. Il dirige et surveille les manœuvres, choisit les lieux de pêche et organise le travail. Il gère l’équipage, l’entretien du navire et le traitement des captures. Véritable technicien et gestionnaire de la mer, il doit maîtriser les nouveaux outils technologiques, en particulier l’informatique, afin d’assurer le repérage des bancs de poissons et de connaître les conditions météorologiques pour conduire au mieux sa campagne de pêche. VUE E D T POIN « La vie à bord d’un navire de pêche est particulière. C’est un univers restreint. Il faut être ouvert aux autres pour être marin, c’est très important. A bord, le rythme de travail est très soutenu. Le chalut est remonté toutes les 2 à 3 heures. On traite 200 à 300 kilos de poissons en 40 minutes. C’est un métier rude, mais les équipes sont soudées. Un simple matelot peut devenir second en une dizaine d’années. Il faut de la motivation. Le jeune apprend à se dépasser. Pour faire ce métier, il faut être attiré par les grands espaces, la nature. La mer, c’est plus fort que tout ! Je ne peux concevoir de vivre sans elle. » Pierre, capitaine de pêche Les cultures marines … Coquillages et crustacés Vous voulez travailler au grand air, en mer ou à terre. Vous voulez élever des coquillages, des poissons, des crustacés, cultiver des algues. Alors devenez conchyliculteur (éleveur de coquillages), chef d’exploitation, employé de cultures marines, ostréiculteur, aquaculteur ! Les conchyliculteurs élèvent des coquillages, essentiellement des huîtres, moules et palourdes, dans des sites de production répartis sur tout le littoral français. Véritables éleveurs marins, ils peuvent exercer leur activité en mer, en site constamment immergé ou en site découvrant à chaque marée, ou encore à terre en bassins naturels : marais et claires. Ils s’intéressent parfois à d’autres productions en eau de mer comme celles de poissons, de crustacés ou d’algues. De la production à la commercialisation, de l’élevage des coquillages à celui des poissons marins et de l’élevage traditionnel, en mer ou à terre, à la production en laboratoire, le secteur des cultures marines offre un large éventail de métiers. L’activité, exercée essentiellement en plein air, est caractérisée par un rythme saisonnier selon les cycles biologiques des espèces élevées et les habitudes des consommateurs. L’emploi Formation 20 100 personnes dont 9 500 à temps plein travaillent sur les exploitations conchylicoles. Les CAP, BEP et Bac pro cultures marines qui conduisent à la délivrance des diplômes permettant d’exercer dans les entreprises conchylicoles sont dispensés dans les lycées professionnels maritimes et les centre de formation agréés. Les cultures marines… Coquillages et crustacés 18 Employé de cultures marines L’employé d’une exploitation de cultures marines exerce son activité dans les secteurs de la production (élevage, reproduction, alimentation, soins, sélection…) des coquillages marins (huîtres, moules, palourdes, coques…) des poissons marins, des algues, ainsi que dans le secteur de leur préparation et expédition pour la mise en marché. Le travail se fait en équipe, dans une entreprise conchylicole (écloserie, établissement ostréicole, parc…) soit en milieu marin constamment immergé ou découvrant avec les marées, soit à terre en bassins naturels ou en milieu intégralement contrôlé, tout au long de l’année. Ces tâches dépendent du rythme des marées et des saisons de commercialisation. La durée hebdomadaire de travail varie donc beaucoup. La convention collective des employés conchylicoles et des employés aquacoles FORMATION prévoit une rémunération pour chaque Elle s’adresse aux jeunes issus des classes de collège : CAP de conchyliculture (2 années scolaires dont 12 semaines de stage en entreprise), ou BEPM de cultures marines (2 années scolaires dont 8 semaines de stage en entreprise). niveau de responsabilité dans l’entreprise, depuis l’ouvrier de manutention au SMIC jusqu’au cadre d’entreprise dont le salaire est souvent très élevé. Les cultures marines… Coquillages et crustacés 19 Chef d’exploitation Le chef d’exploitation de cultures marines exerce les fonctions de responsable. Il s’occupe de l’implantation des installations de cultures marines, de la stratégie de l’entreprise, gère le personnel, les moyens de production et la comptabilité. Enfin, il organise la commercialisation de la production. Le chef d’exploitation de cultures marines n’est pas un salarié mais un patron. Son bénéfice net dépend de la taille et de l’organisation de l’entreprise et peut varier beaucoup d’une année sur l’autre : de 15 000 à 50 000 euros par an. FORMATION Bac pro cultures marines (2 années scolaires dont 16 semaines de stage en entreprise). Un Bac pro cultures marines est nécessaire pour s’installer (acquisition d’une parcelle sur le domaine public maritime). Toutefois, un BEPM de cultures marines, avec une bonne expérience professionnelle, permet de diriger une petite entreprise. POINT DE VUE « J’ai toujours eu un métier lié à la mer et aux productions marines. C’est un métier dur. Alors, il faut de la passion, il faut aimer la mer. En période estivale, on a tendance à penser qu’on est en vacances. Mais on ne doit pas oublier les périodes hivernales qui sont plutôt longues ». Philippe, conchyliculteur La plaisance professionnelle… Escales de rêve, paysages sublimes Vous avez soif de liberté, vous rêvez de naviguer, de fendre les flots sur un voilier, ou de conduire le yacht privé d’un milliardaire, vous aspirez à un métier voué à l’espace et au voyage, alors mettez le cap sur la plaisance professionnelle ! La plaisance professionnelle est devenue un métier à part entière. Elle exige une grande connaissance non seulement de la mer et de la navigation mais aussi des relations humaines. Commander sur les mers et les océans du monde entier des yachts, des voiliers, transporter des passagers, pratiquer le charter, le convoyage ou le louage sont des activités alliant l’art de la navigation et la pratique et de la voile. Une connaissance approfondie de la sécurité et la gestion des hommes est indispensable. Il faut noter que ces métiers passionnants attirent beaucoup de monde. Conditions de travail Des qualités de gestionnaire et de communication lui sont indispensables. Il doit savoir planifier les traversées et les escales, animer la croisière à la demande de sa clientèle et dynamiser son équipe. Les chiffres de la plaisance L’équipage d’un navire de plaisance varie selon le type de la propulsion (voile ou moteur), selon la nature de la clientèle (privée ou affaires) et selon le choix du propriétaire (croisière à thème ou non). Il se compose toujours de marins et de personnels hôteliers (cuisiniers, hôtesses, stewards). Ces deux équipes sont coordonnées par le capitaine qui assure également les relations entre son client et le bord d’une part, et d’autre part, entre le bord et la terre (autorités maritimes, avitailleurs, brokers, maintenance et réparations du navire, etc.). L’emploi maritime On compte actuellement 1 150 capitaines de yacht dont 660 titulaires du brevet de patron à la plaisance voile (remplacé par le brevet de capitaine 200 voile). La production française annuelle de bateaux de plaisance s’élève à : 6 706 voiliers habitables et non habitables : 54 388 bateaux à moteur habitables et non habitables. Formation Les formations qui conduisent à la délivrance des titres professionnels maritimes permettant d’exercer à bord des navires de plaisance sont dispensées dans les lycées professionnels maritimes et dans les écoles de la marine marchande. La plaisance professionnelle… Escales de rêve, paysages sublimes 22 Capitaine 200 voile FORMATION Brevet de capitaine 200 voile, 25 semaines environ de formation et 12 mois de navigation. Le capitaine 200 voile, appelé aussi « skipper », commande des navires de plaisance à la voile qui transportent des passagers (on dit alors qu’il fait du charter) ou convoie un voilier (il l’amène d’un port à un autre). Il peut travailler pour son compte ou pour celui d’un tiers, propriétaire du navire. Le charter se pratique surtout en été sur les côtes européennes, et toute l’année aux Antilles, en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie. Le convoyage se fait plutôt hors saison, vers les mers chaudes. Compétences techniques, sens Salaire moyen d’un skipper enrôlé environ 100 euros par jour pour le charter et environ 200 euros par jour pour le convoyage. des responsabilités, dynamisme, esprit d’initiative sont des qualités indispensables pour exercer ce métier. La plaisance professionnelle… Escales de rêve, paysages sublimes 23 Capitaine yacht 3000 Le rôle du capitaine de yacht est principalement de satisfaire son client en terme de navigation, de tourisme et de réception, en y ajoutant la touche française en matière de gastronomie et de courtoisie, pour la plus grande satisfaction de ses hôtes. Il dirige et motive son équipage composé de marins, de personnels hôteliers, voire d’animateurs. Il doit gérer le bord, veiller aux approvisionnements, à l’entretien et aux réparations du navire. Enfin, il doit en toutes circonstances faire preuve d’une grande disponibilité. Salaires moyens de 2 000 à 10 000 euros par mois selon la taille du yacht, charges non déduites. UE POINT DE V FORMATION « Je dirige une petite équipe bien soudée, mon yacht tourne bien, nous naviguons vraiment quatre mois et demi par an, dans toute la Méditerranée. Je rencontre des passagers, amis des propriétaires de mon bateau, à qui je peux faire découvrir des rivages magnifiques et me réjouir de pouvoir leur organiser des vacances inoubliables. Et pour moi, j’ai plus de temps disponible pour ma famille et mes loisirs le reste de l’année que d’autres professionnels du secteur. Si je suis d’abord un marin conduisant son navire et son équipage, je dois être aussi un manager hôtelier, un gestionnaire, le chef de projet d’opérations commerciales et touristiques, et l’hiver un technicien responsable de mon chantier de travaux, interlocuteur direct de mes fournisseurs et défenseur des intérêts de mon armateur. Vous voyez que je n’ai pas le temps de m’ennuyer... » Jean-Yves, capitaine de Yacht Brevet de capitaine de yacht 3000 : 5 mois de formation environ, être titulaire du brevet de capitaine 500 ou du brevet de capitaine yacht 500 et justifier de 36 mois de navigation. Perspectives de carrières et métiers associés Passerelle pour une carrière évolutive, les lycées professionnels maritimes (LPM) ouvrent les portes des écoles de la marine marchande (EMM) où sont dispensées les formations des officiers. Les titres permettent aussi de rejoindre les filières para-maritimes ou terrestres. Les EMM sont des centres de formation professionnelle continue. En plus de la formation des officiers navigants, chacune des écoles développe des activités spécifiques où futurs diplômés et professionnels en formation continue se côtoient et confrontent leurs expériences. Cela signifie que l’EMM accompagne tout au long du métier pour apporter les connaissances nécessaires à l’évolution des brevets et donc de la carrière. Elle ouvre aussi les portes d’autres filières maritimes ou para-maritimes (pilotage portuaire, assurances, entreprises de navigation, administration maritime, professeurs dans les lycées professionnels et les écoles de la marine marchande). Le niveau élevé de la formation permet également de prétendre à des postes de responsabilité dans divers secteurs de l’industrie et du commerce (directeur de banque, responsable de sécurité…). Perspectives de carrières et métiers associés 26 « Enfant des banlieues, rien ne me destinait particulièrement à entrer dans la marine. La mer m’a pris un jour où je me trouvais par hasard sur un quai du Havre devant un navire transportant des bananes (un bananier). Imaginez ce navire de 200 mètres de long, 25 de large, 30 au dessus de l’eau, 10 en dessous, un moteur haut comme un immeuble de 5 étages… (J’ai navigué par la suite sur des navires 10 fois plus gros, mais ce premier contact a été impressionnant). J’ai eu envie de conduire ces engins et j’ai orienté ma carrière à ce moment-là. Après une solide formation (on peut prétendre à tous les niveaux hiérarchiques à bord quel que soit le niveau d’entrée), j’ai découvert un milieu professionnel que je n’ai jamais quitté et qui, même s’il est parfois dur, ne m’a jamais déçu. J’ai d’abord navigué quelques années sur des navires de marchandises diverses, des rouliers, des vraquiers, des pétroliers ou pétroliers géants, des porte-conteneurs, jusqu’à être second capitaine. Mes origines modestes ne m’auraient jamais permis de découvrir ainsi le monde comme j’ai pu le faire. J’ai ensuite travaillé comme professeur dans une école de la marine marchande. Maintenant je m’occupe d’organiser la formation maritime. Mes précieuses et irremplaçables expériences à bord des navires m’ont servi toute ma carrière. Je suis heureux d’avoir choisi cette voie et je vous y encourage. Mais quelle que soit l’orientation que vous prendrez, l’essentiel sera toujours de croire en ce que vous faites. » Marc, chef de bureau CAPM de matelot (matelot pont et machine) BEPM marin (Capitaine yacht 200) 750 kW) (Mécanicien mécanicien BEPM de (Capitaine 500) 3000 kW) (Capitaine yacht 500) du commerce ses maritimes (Chef mécanicien yacht ses maritimes 750 kW) (Mécanicien capacité) (certificat de BEPM pêche (patron de pêche) et machine) 750 kW) (Mécanicien de mécanicien BEPM 3000 kW pêche) (chef mécanicien électromécanicien (matelot pont matelot CAPM de entreprises maritimes Machine Bac pro Filière pêche Bac pro Gestion des Pont Classes des collèges vers les lycées maritimes et machine) (matelot pont (Capitaine 200) mécanicien BEPM de 3000 kW) (chef mécanicien électromécanicien matelot CAPM de Machine Bac pro du commerce BEPM marin Gestion des entrepri- électromécanicien Gestion des entrepri- Bac pro Pont Bac pro Machine Filière commerce Bac pro Pont Filière plaisance res marines) (employé cultu- conchyliculture CAPM de res marines) (employé cultu- res marines BEPM de cultu- d’exploitation) ponsable, chef marines (Res- cultures Bac pro de Filière cultures marines Perspectives de carrières et métiers associés 27 Schéma des études dans les lycées professionnels maritimes Perspectives de carrières et métiers associés 28 Cursus de formation des officiers de 1 re classe de la marine marchande FILIÈRE A Brevet de capitaine Navigation ! 36 mois officier service pont ou 24 mois dont 12 comme second capitaine Brevet de capitaine de 1re classe de la navigation maritime Navigation ! 48 mois officier polyvalent ou 24 mois officier service pont et 24 mois officier service machine Brevet de second capitaine Brevet de second polyvalent Navigation ! 12 mois officier service pont Navigation ! 24 mois officier polyvalent ou 12 mois officier service pont et 12 mois officier service machine Brevet de chef mécanicien Navigation ! 30 mois officier service machine dont 12 postérieurement au DESMM Brevet de second mécanicien Navigation ! 6 mois officier service machine Diplôme d’études supérieures de la marine marchande DESMM VERS FILIÈRE B 1 année scolaire + Examen VERS FILIÈRE B Navigation ! 8 mois officier polyvalent Brevet de chef de quart passerelle Navigation ! 12 mois élève service pont Brevet de chef de quart de navire de mer Navigation ! 12 mois élève polyvalent Diplôme d’élève officier de 1re classe de la marine marchande DEO1MM 3 années scolaires + Examen Entrée Concours national niveau Bac S ou admission sur dossier et entretien pour Bac + 2 Brevet de chef de quart machine Navigation ! 6 mois élève service machine Perspectives de carrières et métiers associés 29 Cursus de formation des officiers de la filière professionnelle de la marine marchande FILIÈRE B (PONT ET MACHINE) Brevet de chef mécanicien illimité Navigation 60 mois officier breveté chef de quart machine Test de niveau et entretien Brevet de chef mécanicien 15 000 kW Brevet de capitaine illimité Navigation 12 mois officier chef de quart machine Navigation 60 mois officier breveté chef de quart passerelle Brevet de second mécanicien 15 000 kW Test de niveau et entretien Brevet de capitaine 3 000 Brevet de chef mécanicien 8 000 kW Navigation 36 mois officier chef de quart passerelle ou 24 mois dont 12 second capitaine Navigation 36 mois officier chef de quart machine ou 24 mois dont 12 comme second mécanicien Brevet de second mécanicien 8 000 kW Brevet de second capitaine 3 000 Navigation 12 mois officier chef de quart Navigation 12 mois officier chef de quart Formations modulaires 5 mois Formations modulaires 1 an Brevet de chef de quart passerelle VAE Illimité Formations modulaires 6 mois Brevet de chef de quart machine Navigation 6 mois élève service machine Formations modulaires 2 ans Cours préparatoire Entrée de mise à niveau 6 semaines (facultatif) Cours préparatoire Entrée accessible après soit examen ou test aux concours national professionnels niveau 1re STI (titulaires du brevet ou brevet de mécanicien 750 kW de capitaine 500) ou BEP maritime de mise à niveau pour le concours 1 an (facultatif) La mer : une passion... Des métiers ! 30 Où se renseigner ? Établissements d’enseignement maritime LPM Boulogne-sur-Mer 33 (0) 3 91 90 00 90 LPM Fécamp 33 (0) 2 35 10 45 30 LPM Cherbourg 33 (0) 2 33 88 57 10 LPM Saint-Malo 33 (0) 2 99 81 97 10 LPM Paimpol 33 (0) 2 96 55 30 90 LPM Le Guilvinec 33 (0) 2 98.58 96 00 LPM Étel 33 (0) 2 97 55 30 66 LPM Nantes 33 (0) 2 40 50 51 01 LPM La Rochelle 33 (0) 5 46 43 00 48 LPM Ciboure 33 (0) 5 59 47 34 01 LPM Sète 33 (0) 4 67 51 63 63 LPM Bastia 33 (0) 4 95 34 83 20 EMM Le Havre 33 (0) 2 35 54 78 00 EMM Saint-Malo 33 (0) 2 99 40 68 80 EMM Nantes 33 (0) 2 40 71 01 80 EMM Marseille 33 (0) 4 91 76 82 82 La mer : une passion... Des métiers ! 31 Affaires maritimes Boulogne-sur-Mer 33 (0) 3 21 87 99 00 Le Havre 33 (0) 2 35 19 29 99 Caen 33 (0) 2 31 53 66 50 Rennes 33 (0) 2 99 33 47 60 Nantes 33 (0) 2 40 44 81 10 La Rochelle 33 (0) 5 46 28 07 07 Bordeaux 33 (0) 5 56 00 83 00 Sète 33 (0) 4 67 46 33 00 Marseille 33 (0) 4 91 39 69 00 Ajaccio 33 (0) 4 95 51 75 35 Fort-de-France 33 (0) 5 96 60 80 30 Pointe-à-Pitre 33 (0) 5 90 82 03 13 Cayenne 33 (0) 5 94 29 36 15 Saint-Denis-de-la-Réunion 33 (0) 2 62 90 19 60 Paris 33 (0) 1 44 49 82 62 www.mer.gouv.fr www.equipement.gouv.fr Perspectives de carrières et métiers associés 32 Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui vise une carrière de navigant ? « Ce métier requiert une solide formation, de vastes compétences techniques et des qualités de la part des hommes et des femmes qui l’exercent : esprit d’équipe, courtoisie, respect de la hiérarchie, courage, pour gérer la marche d’un navire. Le conseil que je lui donnerais serait d’avoir un contact avec la mer et les marins avant de se lancer dans cette voie. Naviguer, c’est partir loin pour voir autre chose et c’est passionnant » Daniel, commandant Direction des Affaires maritimes Bureau de l’Emploi et de la Formation maritimes 3 place de Fontenoy 75007 Paris – Tél. 33 (0) 1 44 49 83 16 - Fax 33 (0) 1 44 49 87 38 Mél. : [email protected] Rédaction : Esther Cassard, DAM/GM1 – Conception et réalisation : Henri Bitoune Merci à : Nicole Bernard, Didier Bouchez, Stéphane Denis, Alain Dréano, Didier Fauvette, Isabelle Flégeo, Bruno Gouézigoux, Jean-Marie Lacarrière, Delphine Nédélec, Luc Percelay, Didier Ravon, Mireille Rouget, Yannick Tréhorel, bureau GM1. Crédits photos : AGEMA/DAM ; Armateurs de France ; Brittany Ferries ; Chantiers Bénéteau ; Comité national de la conchyliculture ; Comité régional des pêches et des élevages marins de Bretagne ; Etablissement national des invalides de la marine ; Fédération des industries nautiques ; MTET Mer ; Ministère de l’agriculture et de la pêche ; SNCM Ferryterranée ; Voiles et voiliers.