HAÏTI Droits humains pour les Haïtiens
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HAÏTI Droits humains pour les Haïtiens
HAÏTI Droits humains pour les Haïtiens Automne 2010 INTRODUCTION Le 12 janvier 2010, un séisme dévastateur frappe Haïti. Cette catastrophe, décrite comme le pire désastre auquel l'ONU a été confrontée dans son histoire ravage non seulement la capitale, Port-auPrince, mais également des villes comme Jacmel et Léogâne. Dans ce pays déjà fragilisé, les séquelles sont horrifiantes : quelques 250 000 personnes tuées et près de deux millions de personnes déplacées. Sans autre choix, ces réfugiés se retrouvent à subsister dans des camps de fortune où, quotidiennement, la violence prévaut. Des violations massives des droits de la personne y sont perpétrées régulièrement et ce, en toute impunité. Face à cette tragédie, individus et États ont répondu par une solidarité remarquable et une contribution financière massive. Les pays donateurs ont promis près de dix milliards de dollars sur une période de cinq ans. Mais, six mois après le séisme, une infime portion de cette somme a été versée et, sur le terrain, l’absence de coordination efficace entre agences onusiennes, organisations internationales et ONG locales entravent toute amorce significative de reconstruction. Comme paralysé par le malheur, l’État haïtien ne joue pas le rôle attendu de lui. Son manque de leadership dans l’aide d’urgence et la reconstruction est ressenti très négativement par une population, laissée à elle-même. En effet, les conditions de vie de cette dernière n’ont guère changé depuis six mois et la saison des pluies qui commence ne fait qu’accroître leur extrême précarité. Cet espace Web veut informer sur la situation des droits humains en Haïti et proposer des actions pour promouvoir et défendre les droits. Il veut aussi favoriser le partenariat des organisations et individus qui militent en ce sens. SÉCURITÉ ET JUSTICE Il y a eu en 2007 progrès au plan de la sécurité, grâce à une implication beaucoup plus marquée de la MINUSTAH à l’encontre des gangs armés. Ayant complété son cycle électoral, l’État haïtien apparaît plus stable malgré des dysfonctionnements au niveau des institutions politiques, notamment le Parlement. La réforme de la police, qui a été amorcée, doit être poursuivie et approfondie. La justice est à toutes fins pratiques inopérantes, de sorte que l’impunité règne et que la corruption s’avère généralisée. Le système carcéral, qui ne cesse de se détériorer, impose des conditions de détention qui sont infiniment en-deçà de tous les standards internationaux. S’il y a eu, en 2007, croissance économique, celle-ci ne s’est pas traduite en amélioration du niveau de vie des habitants. Les trois quarts de la population ne disposent pas de 2$US par jour. En avril 2008, la crise alimentaire a donné lieu à de violentes manifestations au cours desquelles six personnes ont été tuées, des dizaines d’autres blessées ainsi que de nombreux dégâts matériels; le Premier ministre Jacques Édouard Alexis a été contraint de présenter sa démission. AUTRES INFORMATIONS Lettre - 1er octobre 2006 Haïti : lettre ouverte au président de la République d’Haïti René Garcia Préval, à propos des recommandations d’Amnesty International concernant la protection et la promotion des droits humains [AMR 36/011/2006] Communiqué - 28 septembre 2006 L’assassinat d’un militant démontre la nécessité d’un programme de désarmement [AMR 36/12/2006] Communiqué - 1er août 2006 Tous les prisonniers politiques doivent comparaître devant un tribunal ou être remis en liberté [AMR 36/009/2006] Action urgente - 17 février 2006 Craintes pour la sécurité - Présomption de recours excessif à la force Les personnes qui manifestent à Port-au-Prince [AMR 36/008/2006] Action urgente - 14 février 2006 Craintes pour la sécurité Présomption de recours excessif à la force Les personnes qui manifestent à Port-au-Prince [AMR 36/007/2006] Communiqué - 3 février 2006 Le respect de la légalité est essentiel pendant la période électorale [AMR 36/006/2006] Rapport - 9 janvier 2006 L’appel pour un contrôle strict des armes. Voix d’Haïti.[AMR 36/001/2006] Communiqué - 9 janvier 2006 Contrôlez les armes 2006 Une année décisive pour l'adoption d'un traité sur le commerce des armes[POL 30/001/2006] AI – 30 octobre 2008 Lettre au Premier ministre d'Haïti concernant les brutalités policières dont a été victime Natacha Jeune Saintil AI – 1er octobre 2007 – en anglais Lettre au Ministre de la sécurité publique, Stockwell Day, et de la Justice, Robert Nicholson, concernant l’arrestation de Janet Hinshaw-Thomas (AI – 21 juin 2007) Lettre au Premier ministre Harper en prévision de son séjour dans les Caraïbes et en Amérique du Sud (AI – 25 mai 2007) Sécurité et droits humains : un seul et même défi (présentation à la Ministre de la coopération internationale Josée Verner) (AI – 16 mai 2007) Lettre au Président Préval & autres ministres concernant la réforme de la police (CPH – 28 février 2007) Haïti : le Canada peut et doit faire davantage (mémoire adressé au gouvernement canadien) (CPH – 11 décembre 2006) Lettre au Premier ministre d’Haïti, Jacques-Edouard Alexis, concernant la violence et l’impunité qui prévalent en Haïti (AI – 17 juillet 2006) Lettre à la Ministre de la coopération internationale, Josée Verner, en vue de la Conférence internationale des donateurs pour Haïti (CPH - 21 juin 2006) Lettre au Président Préval sur l’État de droit et la lutte à l’impunité (CPH & Droits et démocratie – 27 janvier 2006) Lettre au Secrétaire général Kofi Annan concernant le climat d’insécurité en Haïti et le mandat de la MINUSTAH Réseau national des droits humains (RNDDH) - Juin 2009 Rapport d'étude sur la prison civile de Pétion-Ville, la seule du pays à être strictement réservée aux femmes et aux filles. Déclaration - 17 juin 2009 Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme (FIDH) et Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) – Présentation à l'occasion de la soumission du rapport de l'expert indépendant aux Droits de l'Homme sur Haïti au Conseil des Droits de l'Homme. Conseil des droits de l'homme, 26 mars 2009 Rapport de l'expert indépendant sur la situation des droits de l'homme en Haïti (Michel Forst) ? Réseau national de défense des droits humains - Novembre 2008 Mineurs en conflit avec la loi. Qu'en est-il de l'intérêt supérieur de l'enfant ? RNDDH et CEDH - l0 octobre 2008 Évaluation et recommandations au Conseil de sécurité des Nations unies sur les agissements de la MINUSTAH par le Réseau national de défense des droits humains et le Centre œcuménique des droits humains International Crisis Group -18 septembre 2008 Réformer le secteur de la sécurité en Haïti (communiqué de presse) Reforming Haiti's Security Sector (rapport) International Crisis Group - 14 décembre 2007 Construire la paix en Haïti : inclure les Haïtiens de l’étranger International Crisis Group - 18 juillet 2007 Haïti : consolider la stabilité en Haïti International Crisis Group - 4 mai 2007 Haïti : réforme des prisons et État de droit International Crisis Group - 11 janvier 2007 Haïti : réforme de la justice et crise de la sécurité International Crisis Group - 30 octobre 2006 Haïti : sécurité et réintégration de l’État International Crisis Group - 11 mai 2006 Haïti après les élections : défis pour les 100 premiers jours de Préval Juin 2006 - juin 2007 - juillet 2007 Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), L’ombre de l’État de droit LIBERTÉ D'EXPRESSION ET DÉFENSE DES DROITS HUMAINS Bien que la Constitution haïtienne garantisse expressément le droit à la liberté d’opinion et d’expression, les journalistes ne peuvent exercer leur profession sans crainte d’intimidation ou de harcèlement. Depuis avril 2000 – assassinat de Jean Dominique – onze journalistes ont été tués en Haïti par des inconnus armés ou des membres des forces de sécurité. Des dizaines d'autres ont été harcelés, jetés en prison ou agressés dans l'exercice de leur profession. Toutefois l’on constate, depuis la fin de 2007, une amélioration des conditions de travail des journalistes imputable au renforcement de la sécurité dans le pays. De plus, la création d’une Commission indépendante d’appui aux enquêtes relatives aux assassinats de journalistes haïtiens et les premières condamnations judiciaires relatives à de tels assassinats témoignent d’une volonté de mettre fin à l’impunité. Reste que ces crimes demeurent pour la plupart non résolus et que les coupables jouissent d’une totale impunité. Les défenseurs des droits humains ne peuvent pas toujours, quant à eux, mener leurs activités sans crainte de représailles; ils se trouvent en effet en butte à des actes de harcèlement et d’intimidation, comme l’illustrent les nombreuses actions urgentes émises dans des cas de menaces de mort ou de « disparitions » présumées. AUTRES INFORMATIONS Communiqué – 3 mai 2009 La liberté bafouée des journalistes empêchés d’effectuer leur travail Cas d’appel - 28 janvier 2008 Pierre-Antoine Lovinsky est toujours porté disparu [AMR 36/003/2008] Action urgente - 11 janvier 2008 Craintes pour la sécurité / Menaces de mort Frantzco Joseph ; son épouse et ses enfants ; Yveson Piton ; ainsi que sa femme et sa fille [AMR 36/002/2008] Action urgente - 11 janvier 2008 Craintes pour la sécurité Wilson Mésilien (h), 39 ans, défenseur des droits humains, coordonnateur par intérim de la Fondation Trente Septembre (FTS) ; Lovinsky Pierre-Antoine (h), 54 ans, militant politique et défenseur des droits humains, ancien coordonnateur de la FTS [AMR 36/001/2008] Action urgente - 18 décembre 2007 Craintes pour la sécurité - / « Disparition » présumée Wilson Mésilien (h), 39 ans, défenseur des droits humains, coordonnateur par intérim de la Fondation Trente Septembre (FTS) ; Lovinsky Pierre-Antoine (h), 54 ans, militant politique et défenseur des droits humains, ancien coordonnateur de la FTS. [AMR 36/008/2007] Déclaration publique - 9 novembre 2007 Haïti: Le gouvernement doit faire davantage pour protéger les journalistes et les radios indépendantes [AMR 36/007/2007] Action urgente - 24 octobre 2007 Craintes pour la sécurité / Menaces de mort Dérilus Mérilus (h); Sanièce Petiphat (f); ainsi que les autres membres du Comité des Droits humains de Savanette [AMR 36/005/2007] Cas d’appel - 3 mai 2007 Haïti : il ne saurait y avoir de liberté d'expression tant que justice n'aura pas été rendue aux journalistes assassinés [AMR 36/004/2007] Déclaration publique - 3 avril 2007 Haïti : Jean Dominique, sept ans déjà! La justice a-t-elle oubliée ? [AMR 36/004/2007] Action urgente - 20 mars 2007 Craintes pour la sécurité / Menaces de mort Robenson Robin'n Casseus (h), 36 ans ainsi que ses proches [AMR 36/002/2007] Déclaration publique - 25 janvier 2007 Haïti : Amnesty International condamne le meurtre d'un journaliste [AMR 36/001/2007] Action urgente complémentaire - 17 octobre 2006 Craintes pour la sécurité / Menaces de mort Evel Fanfan (h), avocat défenseur des droits humains et président de l’Association des universitaires motivés pour une Haïti de droit (AUMOHD); Cenia Joseph (f), son épouse, et leurs deux enfants; Colin Reginal (h), secrétaire exécutif adjoint de l’AUMOHD; d’autres membres de l’AUMOHD; les membres du Conseil communautaire de droits humains de Grand Ravine (CCDHGR); Montes Plaisimé (h), responsable des relations publiques de l’AUMOHD [AMR 36/015/2006] Action urgente – 28 septembre 2006 Craintes pour la sécurité / Menaces de mort Evel Fanfan (h), avocat défenseur des droits humains et président de l'Association des universitaires motivés pour une Haïti de droit (AUMOHD); son épouse et ses enfants; Colin Reginal (h), secrétaire exécutif adjoint de l'AUMOHD; les autres membres de l'AUMOHD; les membres du Conseil communautaire de droits humains de Grand Ravine (CCDH-GR); Personne tuée : Bruner Esterne (h), coordonnateur du CCDH-GR [AMR 36/013/2006] Cas d’appel - 5 septembre 2006 Haïti : Annette Auguste, prisonnière politique, enfin libérée après vingt-six mois de détention [AMR 36/010/2006] Cas d’appel - 11 janvier 2006 Haïti : Libérez Annette Auguste, prisonnière politique détenue arbitrairement depuis vingt mois [AMR 36/003/2006] VIOLENCE CONTRE LES FEMMES Le fait que 85% des victimes de violence enregistrées dans les centres de santé soient des femmes indique à quel point la violence sexo-spécifique est répandue en Haïti, qu’elle soit de nature conjugale ou instrumentalisée dans le cadre de conflits. Sur la période de janvier à juin 2007, l’organisation SOFA a comptabilisé 360 cas de violence contre les femmes et les filles dans quatre départements. Entre 2003 et 2007, le nombre de cas recensés est en augmentation, de même que la proportion d’abus visant les mineures. Il convient toutefois de mentionner deux décisions importantes, en 2005 : la criminalisation au code pénal du viol dorénavant punissable de réclusion – il était jusque là considéré comme un simple attentat aux mœurs – et la mise en place d’un Plan national de lutte contre les violences faites aux femmes. Sous la pression des organisations de femmes, un certificat médical est, depuis 2007, gratuitement octroyé aux femmes victimes d’agressions sexuelles et/ou conjugales qui peuvent s’en servir à des fins de réparations. D’autres initiatives, telles les campagnes publiques de sensibilisation contre les stéréotypes et l’exploitation du corps de la femme – notamment en lien avec le carnaval – les projets d’accompagnement médical, psychosocial et légal de femmes et de filles victimes de violence sexuelle et le projet d’un commissariat dédié à ces victimes et composé uniquement de policières dénotent une volonté affirmée de l’État à contrer ces violences. Mais la fragilité du cadre juridique, la corruption, le dysfonctionnent des institutions contribuent au maintien généralisé de l’impunité envers les personnes responsables de ces violences. En novembre 2007, le renvoi soudain de plus de cent militaires sri-lankais pour inconduite sexuelle a soulevé l’indignation en Haïti. Les organisations de femmes haïtiennes demandent que ces militaires répondent de leur acte devant la justice haïtienne. AUTRES INFORMATIONS Rapport – 27 novembre 2008 La violence sexuelle contre les filles en Haïti Rapport thématique disponible au secrétariat d’AI Canada – 6 mars 2008 Des écoles plus sûres : un droit pour toutes les filles [ACT 77/001/200 ] Communiqué – 6 mars 2008 Les gouvernements doivent agir pour mettre un terme à la violence contre les filles scolarisées Lettre - 1 er octobre 2006 Haïti : lettre ouverte au président de la République d’Haïti, René Garcia Préval, à propos des recommandations d’Amnesty International concernant la protection et la promotion des droits humains [AMR 36/011/2006] CPH – 17 décembre 2007 Lettre au secrétaire général Ban Ki-Moon concernant l’affaire des Casques bleus sri lankais rapatriés d’Haïti, en novembre 2007, pour exploitation sexuelle Plateforme des Femmes Citoyennes Haïti Solidarité – 24 juin 2010 Appel aux Nations unies pour des actions en vue de garantir la sécurité des femmes sinistrées dans les camps et quartiers précaires et leur accès prioritaire, en lien avec la Déclaration 1325 du Conseil de sécurité (octobre 2000) AlterPresse – 21 mai 2009 La violence contre les femmes et les mineures s’est accrue selon la CIDH Le Matin - 25 mai 2009 Le capital humain de demain sous hypothèque : 300 000 enfants en domesticité. AlterPresse – 25 mai 2009 Un regroupement d’organisations de femmes relève plusieurs manquements dans la loi sur le « travail domestique ». Rapport Organisation des États américains (OEA) – 10 mars 2009 Le droit des femmes de vivre libres de violence et de discrimination en Haïti. Alterpresse, 4 décembre 2007) 7 Actions et recommandations (de la CONAP) dans le cadre de la lutte contre la violence faite aux femmes MINUSTAH, 26 novembre 2007 Haïti : pour que cessent les violences faites aux femmes Radiokiskeya, septembre 2007 Rapport d’août 2007 de l’organisation féministe SOFA (Solidarite Fanm Ayisyen) sur les cas de violence contre les filles et les femmes Alterpresse, 7 février 2007 Proportions alarmantes du viol en Haïti DISCRIMINATION DES MIGRANTS HAÏTIENS ACTION URGENTE – 22 juillet 2008 Craintes pour la sécurité – Menaces de mort Gysselle Baret Reyes, Minoscal de Olis Oguiza (son époux), Emildo Bueno Oguis (le cousin de ce dernier) ainsi que leurs proches [AMR 27/002/2008] Au moins un demi-million d’Haïtiens vivent en République dominicaine où ils travaillent principalement dans l’agriculture et le bâtiment. Fuyant la pauvreté dans leur pays, ils acceptent des emplois mal rémunérés, pénibles et délaissés par la plupart des Dominicains. Ces personnes risquent en permanence d’être expulsées ou victimes de discrimination en raison de leur couleur de peau, de leur langue et de leur nationalité. Entre 20 000 et 30 000 Haïtiens sont expulsés chaque année. Nombre de ces expulsions sont contraires au droit international relatif aux droits humains. Des Haïtiens et des Dominicains d’origine haïtienne font souvent l’objet d’expulsions groupées sans aucune possibilité de recours, uniquement en raison de la couleur de leur peau. Beaucoup d’entre eux ont un permis de travail et un visa en cours de validité et certains sont en fait des Dominicains n’ayant aucune famille en Haïti. En plus de risquer d’être expulsés, les enfants dominicains d’origine haïtienne ont des difficultés à obtenir un certificat de naissance auprès du Bureau de l’état civil. Sans acte de naissance (qui sert de document d’identité pour les mineurs), ils ne peuvent pas entrer dans l’enseignement secondaire. Ne pouvant pas demander de carte d’identité lorsqu’ils ont dix-huit ans, ils n’ont pas accès au marché de l’emploi et ne peuvent pas voter. Les parents qui n’ont pas de papiers d’identité ne peuvent pas faire enregistrer leurs enfants; des milliers de personnes se retrouvent apatrides et privées à leur tour de leurs droits. AUTRES INFORMATIONS Newsletter - Octobre 2008 Lutter contre la discrimination en République dominicaine. Des défenseurs des droits humains menacés [AMR 27/003/2008] Action urgente – 22 juillet 2008 Craintes pour la sécurité – Menaces de mort Gysselle Baret Reyes, Minoscal de Olis Oguiza (son époux), Emildo Bueno Oguis (le cousin de ce dernier) ainsi que leurs prochesé. [AMR 27/002/2008] Action urgente complémentaire – 11 janvier 2008 Craintes pour la sécurité Johnny Rivas ; ainsi que les membres de sa famille; et les travailleurs migrants haïtiens et les Dominicains d'origine haïtienne vivant dans la communauté de Ranchadero (province de Monte Cristi) [AMR 27/001/2008] Article & vidéo – 18 décembre 2007 Les droits des migrants sont des droits humains [AMR 27/006/2007] Action urgente – 5 décembre 2007 Expulsions forcées : 45 familles [AMR 27/007/2007] Action urgente – 2 novembre 2007 Craintes pour la sécurité / Menaces de mort Johnny Rivas (h), défenseur des droits humains ainsi que les membres de sa famille Travailleurs migrants haïtiens et Dominicains d'origine haïtienne vivant dans la communauté de Ranchadero [AMR 27/005/2007] Rapport – 21 mars 2007 Une vie en transit LLa situation tragique des migrants haïtiens et des Dominicains d’origine haïtienne [AMR 27/001/2007] Vidéo avec sous-titres français, mars 2007 Dominican Republic : Haïtian migrants denied basic rights Rapport - 9 janvier 2006 République dominicaine. Les migrants haïtiens sont privés des droits les plus élémentaires [AMR 36/001/2006] AI – automne 2007 Pétition auprès du Président de la République dominicaine relativement au sort des enfants dominicains d’origine haïtienne privés de tous leurs droits AI – automne 2007 Carte postale auprès du Président de la République dominicaine relativement au sort des enfants dominicains d’origine haïtienne privés de tous leurs droits AI – 19 septembre 2007 Participation au colloque international « Sang, sucre et sueur » sur les travailleurs haïtiens migrants en République dominicaine AI – 4 mai 2009 Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (GARR) - Le GARR condamne les violences contre les migrants/es haïtiens en République dominicaine. Communiqué - 5 mai 2009 Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) – Décapitation de Carlos Nerilus. Communiqué - 4 mai 2009 Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (GARR) - Le GARR condamne les violences contre les migrants/es haïtiens en République dominicaine. Communiqué - mercredi 27 juin 2007 Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (GARR), Mort de sans-papiers haïtiens en République Dominicaine : A quand une décision ferme de l’Etat haïtien pour combattre le trafic de personnes ? Dossier - 23 mai 2007 Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (GARR), Perspectives de la migration haïtienne en République dominicaine 14 mars 2008 La Machette, L’Immigration déporte 950 Haïtiens illégaux détenus lors d’opérations réalisées à Santiago Album photo Esclaves au paradis : événement international sur l’esclavage contemporain DES DESC MALMENÉS Info d'AI Au classement de l’indicateur de développement humain en 2005, Haïti figure au 146 e rang sur 177 pays. La moitié de la population vit en situation de grande pauvreté (moins de 1$US par jour). Un autre quart ne dispose pas de 2$US par jour. Plus de 70% de la population en âge de travailler est au chômage. Les inégalités sont très grandes : 80% de la population ne dispose que 32% des revenus alors que les 2% les plus riches possèdent 26% du revenu total. Dans ce contexte, la majorité de la population peine à pourvoir à ses besoins fondamentaux : pour se nourrir, elle est à la merci de l’importation des produits de première nécessité dont les prix ont pratiquement doublé au cours des 18 derniers mois; obtenir des soins appropriés s’avère une tâche ardue lorsque les institutions sont désorganisées ou inabordables; à long terme, l’avenir demeure fort préoccupant alors qu’un enfant sur trois âgé entre 6 et 12 ans n’est pas scolarisé et que parmi ceux qui sont admis en 1 ère année, moins de 2% finiront leur secondaire. Certes, Haïti n’a pas ratifié le Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels. Mais elle a adhéré à la Convention américaine des droits de l’homme et signé le Protocole de San Salvador relatif aux DESC. De plus sa Constitution nationale stipule que « l’État a l’impérieuse obligation de garantir le droit à la vie, à la santé, au respect de la personne humaine à tous les citoyens sans distinction » (art.19) et qu’elle « reconnaît le droit de tout citoyen à un logement décent, à l’éducation, à l’alimentation et à la sécurité sociale » (art. 22). Amnistie international Canada francophone w w w. a m n i s t i e . c a 1-800-565-9766