24 Heures - Ecole hôtelière de Lausanne
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24 heures | Jeudi 10 septembre 2015 | Ce supplément ne peut être vendu séparément Pour insérer une annonce emploi, contactez votre conseiller personnel Christian Frey au 021 349 50 53 mytamedia.ch Cadres Banque/Assurance Finance/Comptabilité Industrie/Ingénierie Apprentissage Restauration/Hôtellerie Marketing/Communication Informatique/Télécoms Médical, paramédical et social Bâtiment/Construction www.24emploi.ch Arts et métiers Enseignement Vente/Représentation Commerce/Administration Emplois divers Petites annonces +6’000 Formation Les agents d’entretien de bateaux doivent être polyvalents sur terre ferme et sur les flots. XX offres sur tablette et mobile N°1 en Suisse romande OFFRES Emploi Certains employés pourraient gagner encore davantage de pourboires Les résultats? «J’ai d’abord été très surpris par le pourcentage très élevé de clients qui donnent un pourboire, reconnaît Sébastien Fernandez. Les clients laissent en moyenne 3 francs. Il est toutefois possible que les personnes qui donnent quelque chose soient surreprésentées dans notre analyse.» Le montant de la bonne-main n’est pas dépendant de la qualité du service, démontre une étude menée dans le canton de Vaud Laurent Buschini La force de l’habitude P ayer deux fois pour le même service semble irrationnel. Et pourtant c’est ce qu’un client fait lorsqu’il donne un pourboire. Une pratique répandue dans la restauration, la coiffure ou les taxis, notamment. Pourquoi certains consommateurs en versent-ils un? Et combien donnent-ils? C’est l’objet de l’étude – une première en Suisse – de Sébastien Fernandez, professeur de psychologie à l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL). L’enseignant s’est focalisé sur la restauration. Pour rappel, dans notre pays, le service est compris depuis une quarantaine d’années. «Une douzaine de restaurants de la région lausannoise ont accepté de jouer le jeu, explique Sébastien Fernandez. Mon analyse porte sur les repas du soir. J’ai demandé aux serveurs de distribuer un questionnaire au moment où les clients allaient payer l’addition. Les formulaires étaient déposés dans une urne scellée à l’entrée de l’établissement.» Une étudiante de Sébastien Fernandez a conduit une étude similaire à Yverdon. dans le questionnaire avoir une expérience professionnelle dans la restauration versent un pourboire plus généreux, assure Sébastien Fernandez. Par contre, le professeur de l’EHL n’a pas trouvé de corrélation entre le genre, l’âge, le nombre de personnes à table ou le fait d’être un habitué du restaurant et la bonnemain versée. «Les études menées dans d’autres pays, notamment aux Etats-Unis, (où le service n’est pas inclus dans le prix du repas), aux Pays-Bas ou en France montrent que les hommes laissent davantage de pourboire aux serveuses que les femmes, indique Sébastien Fernandez. Concernant les autres critères, notamment l’âge du client, les résultats des études sont contradictoires.» Le fait de payer en liquide ou avec une carte de crédit a une importance. «Aux Etats-Unis, les personnes qui paient avec une carte laissent un plus grand pourboire. Nous avons trouvé l’inverse dans notre étude menée à Yverdon. C’est sans doute dû à l’usage moins fréquent de la carte de crédit dans notre pays.» Que représente le pourboire dans le salaire d’un serveur? «La part est variable, indique Sébastien Fernandez. Mais elle atteint en principe plusieurs centaines de francs par mois, ce qui n’est pas négligeable pour une profession où le salaire est souvent compris entre 3000 et 4000 francs. De plus, des techniques simples et efficaces permettent d’augmenter le pourboire reçu. Je compte en faire bénéficier les professionnels de la profession (lire ci-contre)» Neuf clients sur dix laissent un pourboire à l’issue d’un repas du soir, selon une étude menée dans le canton de Vaud. En moyenne, chaque client donne 3 francs. KEYSTONE «Je voulais savoir si les clients qui donnaient les meilleures notes laissaient aussi les plus gros pourboires» Sébastien Fernandez Professeur, EHL, Lausanne Une formation gratuite U Certaines techniques permettent d’améliorer la quantité de pourboire que l’on reçoit. Sébastien Fernandez, professeur à l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL), compte le faire savoir aux professionnels de la restauration grâce à une nouvelle étude financée par la HES-SO. «Nous lançons dès le mois d’octobre une formation gratuite, indique le professeur de l’EHL. Le cours permettra aux participants de tester les techniques à l’aide de jeux de rôle, notamment. Nous les suivrons ensuite pour connaître lesquelles fonctionnent le mieux pour eux, et pourquoi ils en utilisent certaines plutôt que d’autres.» Les professionnels de la restauration intéressés à participer à cette recherche seront rémunérés. Infos et inscriptions par mail: [email protected] ou par tél.: 021 785 15 82 Pourquoi autant de clients donnent-ils un pourboire? «La plupart nous répondent qu’ils ont l’habitude de donner quelque chose, indique le professeur de l’EHL. Ils donnent aussi parce qu’ils ont passé un moment agréable ou parce que le service a été bon.» Dans le questionnaire, les clients étaient invités à évaluer la qualité du service (apparence, amabilité, rapidité, attention portée au client, connaissance de la carte) et de la nourriture (présentation, goût, taille des portions, prix, cuisson). «Je voulais savoir si les clients qui donnaient les meilleures notes laissaient aussi les plus gros pourboires, précise Sébastien Fernandez. Mais, à ma grande surprise, je n’ai pas trouvé de corrélation.» En fait, le prix est la seule variable qui joue un rôle évident. «Plus la facture est élevée, plus le pourboire est important, indique Sébastien Fernandez. Ce qui semble logique: on ne laisse pas la même bonne-main pour un repas que pour un café. Mon hypothèse est que les gens donnent davantage de pourboire lorsqu’ils jugent le prix payé correct.» Les clients qui mentionnent PUBLICITÉ Le cadeau de Steve Jobs, entre business et sagesse L’œil du pro Franck Le Vallois Senior Consultant J’ai lu cet été dans Rue89 que Steve Jobs avait lui-même organisé ses funérailles. Le cofondateur d’Apple avait en particulier prévu un cadeau pour chaque personne présente. Que contenait la boîte transmise de façon posthume? Un iPhone couvert de feuilles d’or? Un album rassemblant l’évolution de la «pomme» à travers ses produits en trente-cinq ans? La recette de la créativité ou les dix commandements du «serial success»? Rien de tout cela! Mais un livre: «Autobiographie d’un yogi», de Paramahansa Yogananda. Le livre était déVQE Contrôle qualité dicacé: «Voici le livre de Yogananda. Mettez-vous à jour.» Quoi que l’on pense du message de ce maître hindou américanisé, le cadeau de Steve Jobs était une invitation à l’introspection et à la vie spirituelle. Tandis que des milliards d’individus passent une grande partie de leur journée les yeux et les doigts rivés sur leurs écrans, le gourou planétaire de la micro-informatique les prie de s’intérioriser et de chercher la vérité en euxmêmes. Le patron de l’entreprise qui réalise les plus gros profits historiques, qui représente le fleuron du succès dans un monde où matérialisme, libéralisme et individualisme sont les valeurs affichées, recommande une voie de sagesse, de désintéressement et de communion spirituelle universelle. C’est un peu comme si le plus gros producteur de viande offrait, après sa mort, un best-seller sur le végétarisme. Celui qui fut toute sa vie en guerre contre ses concurrents, et trop souvent contre ses propres Il y a deux façons de se situer face à la contradiction: la nier ou l’affronter collaborateurs et partenaires, nous avouerait-il ainsi qu’il était surtout en guerre contre luimême? Il y a deux façons de se situer face à la contradiction: la nier ou l’affronter. L’une de nos contradictions majeures, c’est justement l’inadéquation entre notre vie intérieure et notre existence extérieure. D’une part, nos élans et nos désirs intimes, notre inquiétude, nos espoirs, nos doutes; d’autre part, les rôles que l’on joue, l’image que l’on affiche, la performance dont il faut faire preuve. D’un côté ce que j’attends de moi. De l’autre ce que les autres attendent de moi. La guerre peut durer longtemps. Elle peut nous faire passer à côté de notre vie. «Le champ de distorsion de la réalité peut faire illusion quelque temps, mais le réel nous rattrape toujours», écrivait justement le biographe de Steve Jobs. La quête d’adéquation entre ce que je parais et ce que je suis, ce que je fais et ce que je veux, ne serait-elle pas le début d’une authentique fécondité www.gouvernances.ch aussi marketing digital, management de projets, transmission d’entreprise Bachelors - 26 octobre 2015 • management international • communication d’entreprise • sport-études management-marketing Masters - 7 et 9 novembre 2015 • MBA francophone • executive MBA francophone accrédités IACBE Osez l’action ! 022 979 33 79 esm.ch