No 12 - Caramba Cinemas

Transcription

No 12 - Caramba Cinemas
12
movie news
ALICE IN WONDERLAND
DOSSIER TIM BURTON
LEA LINSTER
BERLINALE
2010
04
08
12
14
60. INTERNATIONALE FILMFESTSPIELE BERLIN
MADE IN LUX
29
•••
© DISNEY
ALICE AU PAYS DES MERVEILLES
Vous les avez manqués au cinéma,
retrouvez-les en Vod sur la Télé des P&T !
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ÉDITORIAL
DES PREMIÈRES COMME S’IL EN PLEUVAIT...
SOMMAIRE
4 Focus Alice in Wonderland
5 Films à l’affiche
8 Tim Burton ou le magicien
du cinéma
12 Interview Léa Linster
14 Berlinale - 60. Internatio
nale Filmfestspiele Berlin
18 Opera in Cinema
20 Vous y étiez
22 Backstage - 10 questions
aux magiciens des cinémas
Caramba
26 Prochainement
27 Agenda
28 People
29 Made in Luxembourg
30 Rubrique des lecteurs
Le passé récent a montré qu’il est tout à fait possible que des distributeurs,
représentants des grands studios, peuvent décider de sortir quelques-uns de
leurs films ailleurs que dans la capitale du pays. Ainsi Paranormal Activity,
Hachico, The Wolfman, Lovely Bones sont sortis exclusivement au CineBelval
à Esch/Alzette.
Il est clair que la montée assez spectaculaire de l’affluence au multiplex du
Sud du pays y était pour quelque chose. A partir de l’automne de l’année
passée quelques 25000 spectateurs passent les caisses à Belval chaque mois.
La tendance reste à la croissance d’autant plus qu’au cours de l’année le site
de Belvalplaza se développera de façon assez consistante avec l’ouverture de
nouveaux restaurants et d’un supermarché.
Trois premières exceptionnelles attendent le public dans les semaines qui
viennent. Il s’agit en plus de films luxembourgeois: la suite tellement attendue
de Troublemaker et Back in Trouble: Trouble No More, un hommage vibrant à
Thierry van Werveke de la part d’Andy Bausch, Emil, un film de docu-fiction
sur la résistance au Nord du pays, réalisé par Marc Thoma sur un scénario
de Pol Tousch et - last but not least - le documentaire Metty Franzen, réalisé
par Pierre et Jean Villemin, sur un des derniers mineurs ayant travaillé à la
mine Walert, connue aujourd’hui à travers le Musée des Mines à Rumelange.
Et pour ceux qui recherchent une programmation sortant des sentiers battus,
le Kinosch offre des projections dans le cadre du festival transfrontalier
Regards sur la Pologne. Sans oublier, en avril, la réédition du festival Films
from the Isles ayant pour thème le cinéma du Royaume-Uni et de l’Irlande.
Tous ces événements seront encadrées par des événements ad-hoc.
Voilà donc un bel exemple qu’il y a bien une vie culturelle animée
au sud du pays et qu’il fait du bien d’y passer un peu de son
temps.
IMPRESSUM
Éditeur: Caramba s.à r.l.
Participation à ce numéro:
Raymond Massard, Carine Massard-Hoegener,
Susanna Ianni, Adeline Merck, Nicolas Lemoine,
Dan Vinkowski, Olivier Lang, Adrienne Renzi.
Remerciements: à toute l’équipe Caramba,
Photos: Claude Piscitelli
Design: Caramba
Imprimeur: Est imprimerie
Édité à 50 000 exemplaires
Tous ces événements seront développés plus en détail dans
notre magazine. Au revoir donc dans votre cinéma ...
VOS AVIS, RÉACTIONS...
Vos avis, réactions, interrogations nous intéressent.
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A très bientôt
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caramba magazine I movie news 12 I 2010
FOCUS - ALICE IN WONDERLAND - 3D
Sortie le 05/03/10
USA 2009. Film de Fantasy/Aventure/Famille.
Réalisé par: Tim Burton
Interprété par Mia Wasikowska, Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Anne Hathaway,
Christopher Lee, Michael Sheen, Alan Rickman, Crispin Glover, Matt Lucas, ...
L’histoire: Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu’elle a découvert
quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le
Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire, Le Lièvre de Mars et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice
s’embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin: mettre fin au règne
de terreur de la Reine Rouge...
L’un des films les plus attendus de 2010 est certainement la nouvelle adaptation de l’un des contes anglais les plus connus, Alice in
Wonderland de Lewis Carroll. Et il ne s’agit pas de n’importe quelle adaptation, puisque cette-fois, elle est associée à l’univers si
particulier de Tim Burton, le réalisateur de Batman, Edward Scissorhands, Ed Wood, Sleepy Hollow, Sweeney Todd: The Demon Barber
of Fleet Street, Charlie and the Chocolate Factory ou encore Big Fish, qui retravaille ici avec les studios Disney, pour lesquels il avait
réalisé les courts-métrages Vincent et Frankenweenie et produit The Nightmare Before Christmas et James and the Giant Peach.
En fait il ne s’agit pas d’une nouvelle version semblable à celle que Walt Disney avait réalisée 50 ans plus tôt du Alice au Pays des
Merveilles. Le scénario, signé Linda Woolverton (The Lion King, The Beauty and the Beast), est bien sûr inspiré du célèbre classique de
Lewis Carroll, mais l’histoire se passe en effet 10 ans plus tard et Alice (Mia Wasikowska) est désormais une adolescente de 19 ans...
Contrainte de se choisir un époux, elle décide de fuir la réalité en suivant le Lapin Blanc (Michael Sheen), retournant ainsi au Pays des
Merveilles, dont elle a tout oublié. Elle y retrouve ses amis d’antan, de Tweedledee et Tweedledum (Matt Lucas) au Chat de Cheshire
(Stephen Fry), en passant par la Chenille (Alan Rickman), le Dodo (Noah Taylor), le Lièvre de Mars (Paul Whitehouse) ainsi que le
Chapelier Tocqué (Johnny Depp). A leurs côtés, elle devra lutter contre la despotique Reine Rouge (Helena Bonham Carter) et son
terrible monstre, le Jabberwock (Christopher Lee), et libérer la Reine Blanche (Anne Hathaway), retenue captive...
Les premières affiches invitent, selon leur slogan, le spectateur à un rendez-vous très important, l’informant au passage que le film
sera projeté dans les salles IMAX et parfois en Disney Digital 3-D! A première vue simple, et surtout, gardant le mystère sur le contenu
précis de l’histoire, elles sont chacunes centrées sur l’un des personnages majeurs du film: Alice, Le Chapelier Tocqué, La Reine Rouge,
Tweedledee et Tweedledum, ainsi que la Reine Blanche. Chacun associé à une couleur bien précise, les personnages renseignent surtout
le spectateur impatient sur l’aspect graphique du film. On découvre ainsi l’association des «créatures» de Lewis Carroll à l’univers si
particulier de Tim Burton. Le film combinera des séquences en «performance-capture», la technique utilisée dans «Beowulf», avec des
prises de vues réelles.
Les changements majeurs:
Alice: On retrouve une adolescente de dix-neuf ans qui semble «tourmentée».
Mad Hatter: On découvre un personnage loin de la rondeur et de la «douceur» du dessin animé.
A la place, on a plutôt un Chapelier assez inquiétant, aux yeux verts perçants et aux sourcils et
aux cheveux roux hirsutes, qui tranchent avec la blancheur de son visage et les tons roses de son
maquillage. Son costume barriolé complète cette effusion de couleurs vives et ses doigts, crasseux
et ensanglantés, sont bandés ou dissimulés sous un dé à coudre.
Red Queen: Le personnage de la méchante Reine Rouge revient sous une toute autre forme.
Elle possède en effet une tête déformée et démesurée, coiffée d’une chevelure tout aussi
disproportionnée, tout droit inspirée d’un autre personnage, celui de la Duchesse, tel que John
Tiennel l’a représenté dans le roman original..
White Queen: Elle semble, avec Alice, être le seul personnage «réaliste» du film, avec sa tête
«normale» d’une blancheur éclatante, tout comme sa longue chevelure.
Tweedledee et Tweedledum: Semblables en tous points, les jumeaux portant un
costume rayé, s’éloignent de l’oeuvre originale. En effet, Tenniel les avait représenté moins trappus,
avec une casquette et un costume dont la chemise laissait apparaître leur nom. Tout ceci n’apparaît
visiblement pas dans la version de Burton, et là encore, comme la Reine Rouge, les personnages ont
un aspect déroutant mais très intriguant.
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FILMS A L’AFFICHE
THE GHOST WRITER
Sortie le 05/03/10
USA 2009. Drame/Thriller. Durée: 128 minutes. Version anglaise.
Réalisé par
Roman Polanski
Interprété par Ewan McGregor, Pierce Brosnan, Kim Cattrall, Olivia Williams,
Timothy Hutton, Eli Wallach, James Belushi, ...
The Ghost, un «écrivain - nègre» à succès, est
engagé pour terminer les mémoires de l’ancien
Premier ministre britannique, Adam Lang. Mais
dès le début de cette collaboration, le projet semble
périlleux: une ombre plane sur le décès accidentel du
précédent rédacteur, ancien bras droit de Lang…
60. Berlinale: Ours d’argent, meilleure régie pour Roman Polanski
JERRY COTTON
Start 12/03/10
D 2009. Action-Komödie. Deutsche Fassung
Regie
Cyrill Boss & Philipp Stennert
Darsteller
Christian Tramitz, Christiane Paul, Moritz Bleibtreu, Janek Rieke,
Christian Ulmen, Monica Cruz, Heino Ferch, Jürgen Tarrach , ...
Der tadellose Ruf des New Yorker FBI-Agenten Jerry Cotton
ist in Gefahr: Die Leiterin der Dienstaufsichtsbehörde,
Daryl Zanuck, wirft ihm einen Doppelmord vor. Hat Jerry
wirklich aus Rache Sammy Serrano erschossen, weil
er dem Gangsterboss den States Union Goldraub nicht
nachweisen konnte? Und hat er wirklich seinen eigenen
Kollegen Ted Conroy ermordet, um den einzigen Zeugen
zu beseitigen? Für Jerry beginnt ein Wettlauf gegen die
Zeit: Er muss seinen eigenen Leuten beim FBI entkommen, die New Yorker
Unterwelt durchforsten und schnellstmöglich den wahren Mörder finden.
Jerrys einzige Verbündete sind sein roter Jaguar, seine Smith & Wesson,
Kaliber 38 und ausgerechnet sein chaotischer neuer Partner Phil Decker.
CHLOE
Sortie le 12/03/10
USA, CDN, F 2009. Thriller. Durée: 99 minutes. Version anglaise.
Réalisé par
Atom Egoyan
Interprété par Julianne Moore, Liam Neeson, Amanda Seyfried, Nina Dobrev, Max Thieriot, ...
Une femme pensant que son mari est infidèle décide
d’embaucher une escort girl afin de prendre son époux en
flagrant délit d’adultère….
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caramba magazine I movie news 12 I 2010
FILMS A L’AFFICHE
DIE TEUFELSKICKER
Start 12/03/10
D 2009. Kinder-/Familienfilm. Deutsche Fassung.
Regie
Granz Henman
Darsteller
Benno Fürmann, Diana Amft, Elyas M’Barek, Armin Rohde, Reiner Schöne, ....
Die Teufelskicker ist ein Kinderfilm, der von Freundschaft und
Teamgeist, kleinen oder grossen Probleme mit Eltern und
Schule, Konkurrenz und Wettkampf erzählt. Über allem steht
die Botschaft «Du kannst es schaffen, überall und jederzeit!»
Die Teufelskicker müssen lernen, sich neuen Situationen
im Alltag anzupassen, schwierige Aufgaben zu meistern
und Streitigkeiten zu überwinden. Aufgeben gilt nicht, ein
Teufelskicker stellt sich den Herausforderungen!
THE MEN WHO STARE AT GOATS
Sortie le 12/03/10
USA,GB 2009. Comédie. Durée: 93 minutes. Version anglaise.
Réalisé par
Grant Heslov
Interprété par George Clooney, Ewan McGregor, Jeff Bridges, Kevin Spacey, Stephen Lang, ...
Pour impressionner son ex-épouse, le journaliste
Bob Wilton se rend au Moyen-Orient afin de couvrir
la guerre en Irak, qui vient d’éclater. Bloqué à la
frontière du Koweït, il démasque par maladresse
Lyn Cassady, civil qui appartenait à une unité secrète
de «moines guerriers» de l’armée américaine, dont
les membres pacifistes seraient dotés de pouvoirs
surnaturels. Le programme a depuis longtemps
été démantelé, et son gourou Bill Django, expulsé
de l’armée, tout comme Cassady. Impressionné
par la science et l’autorité de ce dernier, Wilton
obtient qu’il l’aide à entrer en Irak. Lâchés en plein
désert, les deux hommes aux antipodes connaissent diverses mésaventures, au cours desquelles Wilton
en apprend davantage sur ces «moines guerriers» dont tout porte à croire qu’ils seraient encore actifs.
EVERYBODY’S FINE
Sortie le 19/03/10
USA 2009. Comédie dramatique. Durée: 99 minutes Version anglaise.
Réalisé par
Kirk Jones
Interprété par Robert DeNiro, Drew Barrymore, Kate Beckinsale,
Sam Rockwell, ...
Un homme veuf décide
de jouer les touristes à
travers les Etats-Unis
et de réunir ses cinq
enfants,
disséminés
dans tout le pays, afin de
reprendre contact….
www.caramba.lu
BAD LIEUTENANT: PORT OF CALL NEW ORLEANS
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Sortie le 19/03/10
USA 2009. Drame criminel. Durée: 121 minutes Version anglaise.
Réalisé par
Werner Herzog
Interprété par Nicolas Cage, Val Kilmer, Eva Mendes, Fairuza Balk, Brad Dourif, ...
Terence McDonagh est inspecteur dans la police criminelle
de la Nouvelle-Orléans. En sauvant un détenu de la noyade
pendant l’ouragan Katrina, il s’est blessé au dos. Désormais,
pour ne pas trop souffrir, il prend des médicaments puissants,
souvent, trop souvent… Déterminé à faire son travail du
mieux qu’il peut, il doit faire face à une criminalité qui envahit
toutes les vies, même la sienne. Sa compagne, dont il est
éperdument amoureux, est une prostituée. Pour la protéger,
Terence est obligé de prendre des risques. Parce qu’il est sur
les traces d’un gros dealer, sa vie est en jeu. Parce qu’il doit
enquêter sur l’assassinat d’une famille d’immigrants africains, il doit mener une enquête impossible. En
quelques heures, tous les enjeux de sa carrière et de sa vie vont se combiner pour devenir sa pire épreuve.
S’il s’en sort, Terence saura enfin qui il est vraiment…
TROUBLE NO MORE
Start 24/03/10
L 2009. Action-Komédi. Op Lëtzebuergesch
Regie
Andy Bausch
Mam
Marco Lorenzini, Nilton Martins, Hervé Sogne, Ender Frings, Nicole Max, Nora Koenig, André Jung,
Jean-François Wolff, Frédéric Frenay , ...
Nodeem
de
Lëtzebuerger
Prisongs-schësser
Jacques
Guddebuer
(alias
Johnny
Chicago) no engem minable
Bankiwwerfallversuch vun de
Flicken erschoss ginn ass, versicht
säin Acolyte Chuck Moreno
am drëtten Deel vun der AndyBausch-Trilogie mat Hëllef vum
Jacques sengem Brudder, dem Ray Guddebuer, selwer och en Troublemaker, dem Johnny
Chicago op d’mannst säi leschte Wonsch z’erfëllen: eng Rees an Amerika. Dem Johnny seng
Äsche gehéiren einfach op Chicago!
HOW TO TRAIN YOUR DRAGON - 3D
Sortie le 26/03/10
USA 2009. Film d’animation. Durée: 99 minutes. Version anglaise, vers. française, deutsche Fassung.
Réalisé par:
Dean DeBlois, Chris Sanders
L’histoire d’Harold, jeune Viking peu à son aise dans sa tribu, où combattre les dragons est le sport
national. Sa vie va être bouleversée par sa rencontre avec un dragon qui va peu à peu l’amener, lui et les
siens à voir le monde d’un point de vue totalement différent.
Auf der Insel Berk, einer mythischen Welt der stämmigen
Wikinger und wilden Drachen, gehören Drachenkämpfe
zum Alltag. Einem Teenager an der Schwelle zum
Erwachsenwerden bietet sich die Chance, sich selbst, dem
Vater und der ganzen Sippe zu beweisen, was wirklich in ihm
steckt. Doch als sein zu bekämpfender Drache verletzt ist, und
er sich gar mit ihm anfreundet, gerät sein Weltbild aus den Fugen.
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caramba magazine I movie news 12 I 2010
TIM BURTON - LE MAGICIEN DU CINEMA
Son imagination hors du commun a apporté un souffle nouveau au
cinéma tel que nous le connaissons. Il lui a fait changer de peau,
il a redessiné ses formes, il l’a cisaillé, taillé et recousu tout en lui
donnant une chair et une âme nouvelles. Tim Burton réinvente le
cinéma «enfantin», repousse les limites du divertissement et le tend
vers un monde unique, bariolé, sombre et lyrique. Un monde si fort
qu’il ne laisse ni le public, ni le critique indifférent.
Un certain nombre de cinéphiles s’accorde
à dire qu’il existe de moins en moins de
grands visionnaires en cette fin de siècle.
Aujourd’hui, beaucoup de réalisateurs ont
un talent et une efficacité incontestables,
mais il semblerait qu’ils ne soient pas
possédés par le «génie». Il leur manque
peut-être une authentique originalité,
et un vrai univers qui leur serait propre.
.. Dans cette optique Tim Burton, fait
figure d’artisan du génie... Retour sur sa
carrière.
UN ENFANT QUI AIMAIT
LES MONSTRES...
Aîné de deux enfants, Tim Burton passe
l’essentiel de sa jeunesse en solitaire,
se considérant lui-même comme un
introverti. Dans sa ville natale de
Burbank (Californie), qu’il définit
comme l’antichambre d’Hollywood, il
adore les salles obscures des cinémas
où il voit et revoit les films de monstres
comme Godzilla, Frankenstein et ses
nombreuses suites, mais surtout ceux
avec Vincent Price. Dans une interview,
il dit: «… mon truc à moi ce sont les
monstres. Déjà môme, je les aimais. Je
me sentais proche d’eux: en marge de
la société et incompris, comme eux. De
plus, j’ai toujours eu un faible pour les
outsiders, ceux que l’on pense méchants
alors que, en fait, ils ne le sont pas. Ce
sont des personnages attachants, très
intéressants à explorer.»
Il s’amuse à terroriser l’enfant de ses
voisins en lui faisant croire que les
extra-terrestres se préparent à envahir
la planète. Très doué pour le dessin,
il gagne un concours organisé pour
décorer les camions de la ville. En
1979, il est embauché par les studios
Disney, dont le siège est à Burbank,
et travaille sur les concepts de The
Black Cauldron. . . . Mais malgré sa
bonne volonté, Burton ne parvient pas
à dessiner ce que le studio désire et il
quitte la société en 1984.
PREMIER LONG METRAGE
La chance lui sourit en 1985. La
firme
cinématographique Warner
Bros. a passé un contrat avec l’acteur
Paul Reubens qui incarne Pee-wee
Herman, sorte d’enfant dans un corps
d’adulte, pour réaliser un film dont il
est la vedette. Tim Burton parvient
à décrocher le poste de réalisateur.
Avec un faible budget, Pee-wee’s Big
Adventure n’est pas l’une des priorités
du studio qui concentre son attention
sur The Goonies, mais qui garde
cependant un œil sur ce tournage
record: le film est réalisé en moins
d’un mois, sans aucun dépassement
budgétaire. Succès surprise au boxoffice, le premier long métrage de Tim
Burton divise la critique.
Lucide, Burton refuse de réaliser la
suite des aventures de Pee-wee afin
de ne pas être catalogué. Trois ans
plus tard, il est désigné pour réaliser
Beetlejuice (un personnage qu’il a lui
même imaginé), d’un budget de treize
millions de dollars, dont un affecté
aux effets spéciaux. Avec ce film, qui
est, selon ses propres mots, une version
parodique de The Exorcist, il pose
un peu plus les bases de son univers
joyeusement morbide, délicieusement
poétique et comique. Emmené par
l’interprétation totalement déjantée de
Michael Keaton, le public découvre la
jeune Winona Ryder, le film cartonne
et récolte soixante-treize millions de
dollars aux États-Unis seulement, et
reçoit un Oscar pour le maquillage.
L’HOMME CHAUVE-SOURIS
Warner propose à Tim Burton de
réaliser Batman. Séduit depuis toujours
par la face cachée du héros, la double
personnalité de Batman, Burton accepte.
Pendant le tournage, il est sans cesse sous
pression: son choix de prendre Michael
Keaton pour interpréter le justicier
masqué est contesté. Le costume en
tissu bleu de la série devient noir, avec
une fausse musculature. La Warner est
inondée de plus de cinquante mille lettres
de protestations des fans qui craignent de
voir leur super-héros dénaturé. Mais le
cinéaste ne veut rien lâcher, soutenu par
ses principaux acteurs. Le film remporte
quatre cent millions de dollars à l’échelle
mondiale, et l’Oscar des meilleurs décors.
Burton a désormais les coudées franches,
mais le tournage l’a moralement vidé. Il
souhaite revenir à un film plus intimiste.
Ce sera Edward aux mains d’argent.
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LA RENCONTRE D’UNE VIE
Burton sollicite le studio 20th Century
Fox pour financer son film car la
Warner
veut
impérativement
lui faire réaliser
la
suite
des
aventures
de
Batman, et ne
manifeste aucun
intérêt pour ce
scénario basé sur un dessin d’homme
avec des mains-ciseaux qui, sans le
vouloir, casse tout ce qu’il touche. Il
choisit la Floride pour mettre en scène
ce film largement autobiographique.
C’est également la rencontre entre
Burton et l’acteur Johnny Depp. Tant
pour l’un que pour l’autre, l’alchimie
est parfaite. C’est le début d’une amitié
indéfectible et d’une collaboration
artistique des plus prolixes.
Nouvelle rencontre cinématographique
entre le réalisateur-fan et son idole
de toujours: Vincent Price tient le
rôle de l’inventeur d’Edward. Ce sera
malheureusement son dernier rôle à
l’écran car le grand acteur décède peu
de temps après le tournage. Véritable
plaidoyer pour la tolérance, magnifié
par l’interprétation habitée de Johnny
Depp et de Winona Ryder, ainsi que
la musique de Danny Elfman, ce
quatrième long métrage est salué par
l’ensemble de la critique comme un
chef-d’œuvre. Triomphe commercial, il
demeure aujourd’hui encore l’un des
sommets de la filmographie de Tim
Burton.
LE PINGOUIN ET LA FELINE
En 1992, il accepte de réaliser le
deuxième volet des aventures de Batman. Cette fois-ci, le justicier masqué
est confronté à Catwoman et au Pingouin, joués respectivement par Michelle Pfeiffer et Danny DeVito. Les
dirigeants de Warner se sont mordu
les doigts d’avoir refusé Edward Scissorhands; ils donnent donc une entière
liberté artistique à Burton. Le film est
encore plus noir et gothique que le premier volet et les fans sont au rendez-
vous. Les images de la belle Michelle,
alias Selina Kayle/Catwoman, en combinaison de simili cuir, hantent certainement encore la rétine de ces messieurs.
Tandis que l’on frémit à l’idée que le
Pingouin puisse vraiment devenir le
maire de Gotham City.
UN NOEL UN PEU SPECIAL
L’année suivante, une surprise de taille
arrive sur les écrans: The Nightmare
before Christmas. Le scénario est
basé sur un poème écrit par Burton à
l’époque où il était chez Disney. Il rappelle le Grinch du Dr. Seuss, l’un des
poètes favoris du cinéaste, avec Edgar
Allan Poe. Il s’agit d’un film d’animation image par image, une technique
artisanale pour laquelle Burton a une
grande passion. La mise en scène va
nécessiter trois ans. Pour la troisième
fois consécutive, l’action se déroule
à l’époque de Noël. Jack Skellington,
squelette de son état, découvre avec
fascination le QG du Père Noël: Christmas Town. Ce monde haut en couleur et
plein de joie le fascine…aussi décidet-il de l’importer dans sa propre ville,
dédiée elle à la fête d’Halloween.
HOMMAGE ET ECHEC
En 1994, Burton met en scène Ed
Wood, récit de la vie farfelue d’Edward Davis Wood Junior, réalisateur
affublé de façon posthume du titre de
«plus mauvais réalisateur de tous les
temps». Il sollicite Johnny Depp pour
incarner un nouvel Edward qui, comme
le précédent, entretient de nombreuses
connexions avec son univers et sa vie.
Avec cependant une nuance de taille:
Burton est adulé alors que Wood fut
dénigré. La relation entre Bela Lugosi,
le célèbre acteur/
vampire, et Wood
est un miroir de
celle entre Vincent
Price et Burton.
Le scénario se
concentre sur la
période «fastueuse» d’Edward Wood.
On le voit mettre en scène, non sans
mal, trois films dont le légendaire Plan
9 from Outer Space. Pour la circonstance, Burton s’entoure de nombreux
acteurs passés ou méprisés comme
Bela Lugosi, la présentatrice de films
d’horreurs Vampira et le lutteur Tor
Johnson. Le film est tourné en noir et
blanc. Tous ces choix expliquent probablement l’échec de l’un des meilleurs
films de Tim Burton qui se surpasse
comme rarement.
Il retourne certaines séquences, à
l’identique, des films de Wood avec une
précision d’orfèvre. Généreux, il offre
deux superbes cadeaux à Ed Wood: la
rencontre avec Orson Welles (qui n’eut
jamais lieu), et une première triomphale pour Plan 9 from Outer Space.
Le film remporte deux Oscars: Martin
Landau décroche l’Oscar du meilleur
second rôle pour son interprétation de
Bela Lugosi, et Rick Baker celui du
maquillage, mais le film ne s’inscrit pas
au box-office et Tim Burton connaît
son premier échec commercial.
LES MARTIENS
QUENT...
ATTA-
Son nouveau projet est
Mars Attacks!. Burton
donne volontairement
à son film un aspect
ringard, dans le style
des films de sciencefiction à petit budget
des années 1950. Très
éloigné du style gothique, expressionniste ou même coloré qu’on lui connaît (Pee-wee’s Big
Adventure, Beetlejuice), la griffe de
Burton se reconnaît à son humour. Ce
sont des enfants qui sauvent la planète
des envahisseurs (grâce à une chanson
ringarde!) pendant que le président fait
face à des journalistes qui se demandent si les martiens ont un sexe. C’est
une version surprenante de The War
of the Worlds de H.G. Wells. Malgré
une pléiade de stars (Jack Nicholson,
Glenn Close, Pierce Brosnan, Annette
Bening, Sarah Jessica Parker, Natalie
Portman, etc), le film n’emballe ni la
critique, ni le public qui lui préfère
Independence Day, film traitant du
même sujet mais sur un ton plus dramatique et à grands coups d’effets
spéciaux.
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caramba magazine I movie news 12 I 2010
TIM BURTON - LE MAGICIEN DU CINEMA
LE CAVALIER SANS TETE
ET UNE ARMEE DE SINGES
Tim Burton se tourne pleinement vers
la réalisation de Sleepy Hollow: ambiance sombre et gothique, cadavres
décapités en série, humour noir, démon
sans tête… Toujours peu enclin aux effets spéciaux numériques, qui sont limités au strict minimum pour un film de
ce genre, Burton concentre toute l’attention de son équipe artistique sur les
décors, allant jusqu’à réaliser lui-même
certains arbres de la forêt. Appuyé par
Johnny Depp, Christina Ricci, Michael
Gough, Christopher Lee et Christopher
Walken dans le rôle du cavalier sans
tête, le cinéaste renoue avec le succès
critique et commercial
Ainsi, le XXIe siècle s’ouvre de manière
ambivalente pour Tim Burton. Le succès de Sleepy Hollow, cependant très
loin de ses premiers films, lui permet
de retrouver le final cut, autrement dit
le montage final, perdu après Ed Wood.
Néanmoins, Burton n’est toujours pas
en position de force. En 2001, il accepte de réaliser un remake de The Planet of the Apes. Pendant le tournage,
il se sépare de l’actrice Lisa Marie
qu’il a épousée huit ans auparavant, et
rencontre Helena Bonham Carter qui
va devenir sa nouvelle épouse. Il perd
également son père. Le film obtient
de bons résultats, atteignant les cent
soixante-treize millions de dollars de
bénéfices sur le sol américain.
RELATION PERE-FILS OU
L’HISTOIRE D’UN GROS
POISSON...
Deux ans plus tard, le studio Columbia
contacte Burton pour mettre en scène
Big Fish. Entre-temps, sa femme lui a
donné un fils.
Le film raconte l’histoire d’un homme,
William, qui va devenir père mais qui
va également perdre le sien. Edward,
le père raconte à son fils l’histoire de
sa vie, pleines d’aventures incroyables
et rocambolesques. William tentera
de démêler le vrai de la fantaisie. Tim
Burton ne peut que se retrouver dans
cette histoire dont les événements
sont très synchrones avec sa vie. Ewan
McGregor tient le premier rôle. Le
style du cinéaste change d’orientation,
mais sa griffe est visible: sorcière, loupgarou, géant, nains…
VIVE LE CHOCOLAT!
Tim Burton concrétise en 2005 un projet
vieux de plus de quinze ans: mettre en
scène le chef-d’œuvre de Roald Dahl,
Charlie and the Chocolate Factory.
Pour la quatrième fois, Johnny Depp
est en tête de la distribution. Il campe
un Willy Wonka complètement survolté,
rappelant le revenant Beetlejuice, et dont
l’apparence ressemble, à certains égards,
au personnage d’Alex dans Clockwork
Orange de Stanley Kubrick. Ce dernier est
cité avec la scène de la barre chocolatée
télévisuelle: le film dans lequel la barre
est projetée est 2001: A Space Odyssey.
À titre d’anecdote, cent vingt mille litres
d’un mélange couleur chocolat sont
fournis par Nestlé.
Si l’esthétique gothique habituelle fait
place à un univers plus coloré, il n’en
reste pas moins que la poésie propre à
Burton demeure, ainsi le plan final avec
la maison des Bucket arrosée par des
canons à neige.
www.caramba.lu
11
AU PAYS DES MERVEILLES
ET AUTRE FEERIES
Cette année, Disney présente le nouveau
film de Tim Burton: Alice in Wonderland
avec Johnny Depp, Mia Wasikowska,
Anne Hathaway, Helena Bonham Carter
et Crispin Glover. Il s’agit d’une adaptation
bien évidemment très personnelle de l’un
des plus grands contes de tous les temps
qui donne lieu à un film d’aventures
fantastiques en relief 3D.
Adapté librement des aventures d’Alice
in Wonderland (1865) et d’Alice
Through the Looking Glass (1871) de
Lewis Carroll, le film de Tim Burton met
en scène des personnages emblématiques
de la littérature pour enfants et impose
un univers visuel fascinant.
LA MARIEE ETAIT EN NOIR
L’HOMME AUX RASOIRS
Quatre mois plus tard, The Corpse Bride
arrive sur les écrans. Ce nouveau film
d’animation a été tourné en parallèle de
Charlie and the Chocolate Factory. Pour
la circonstance, Burton s’entoure de ses
collaborateurs habituels: Johnny Depp,
Helena Bonham Carter, Christopher
Lee, Albert Finney et Michael Gough
notamment prêtent leurs voix aux
marionnettes. Le scénario de Burton
est basé sur un conte russe qu’un de ses
collaborateurs lui a raconté, pendant
le tournage de The Nightmare before
Christmas. Le cinéaste en profite
pour égratigner un peu la bourgeoisie,
présentée comme terne, cynique et
arriviste, et afficher sa préférence pour
le monde des morts, nettement plus haut
en couleur et plus animé. Le résultat final
est saisissant, très proche des œuvres de
Jean Cocteau et de Bertolt Brecht. Pour
l’anecdote, Burton a avoué s’être étonné
lui-même, car il a dessiné ses principaux
personnages sans penser à Depp, Helena
Bonham Carter, Christopher Lee.
Il retrouve la veine gothique et macabre
de Sleepy Hollow avec Sweeney Todd:
The Demon Barber of Fleet Street, sorti
en 2008. Il s’agit d’une adaptation de la
comédie musicale de Stephen Sondheim,
mise en scène en 1979, dans laquelle le
barbier est présenté comme une victime
de la société. Après avoir croupi pendant
quinze ans dans une prison australienne,
Benjamin Barker s’évade et regagne
Londres avec une seule idée en tête: se
venger de l’infâme Juge Turpin qui le
condamna pour lui ravir sa femme, Lucy,
et son bébé, Johanna. Adoptant le nom
de Sweeney Todd, il reprend possession
de son échoppe de barbier, située audessus de la boulangerie de Mme Nellie
Lovett.
Tim Burton sollicite Johnny Depp pour
le rôle du barbier et son épouse Helena
Bonham Carter pour incarner Mrs
Lovett, la vendeuse de tourtes à la viande.
Alan Rickman incarne le corrompu juge
Turpin dont Sweeney Todd veut se venger.
On ne connaît pas encore le sort de son
Alice, que Tim Burton s’intéresse déjà
à une autre créature blonde made in
Disney: Sleeping Beauty. Selon le site
Ain’t it cool, le réalisateur envisagerait
de remettre au goût du jour la belle
Aurore. Pour l’heure, elle a bénéficié
d’un film d’animation en 1959, réalisé
par Clyde Geronimi pour les studios
Disney. On l’a aperçue aussi dans Shrek
the Thrid, où elle se prénommait Beauté
et souffrait de narcolepsie.
Tim Burton ne va pas se contenter, on
s’en doute, d’une nouvelle adaptation
gnangnan: il veut mettre en lumière la
méchante du conte de Charles Perrault
et des frères Grimm, la fée Carabosse
qui plonge Aurore dans un sommeil de
cent ans. Le projet devrait s’intituler
Maleficent. La promesse d’un film
sombre et déjanté qui devrait ravir
même les fans de la première version.
Adrienne
12 caramba magazine I movie news 12 I 2010
INTERVIEW
LEA LINSTER
KOCHEN, LEIDENSCHAFT UND KINO
WENN DU DEINEN BERUF MIT LIEBE MACHST, KANN ER DICH ÜBERALL HIN BRINGEN.
Würdest du gerne mal in einem Luxemburger Film mitspielen,
eventuell sogar kochen?
Wenn etwas mich begeistert, kann ich alles machen, was ich will. Diese
Eigenschaft habe ich immer behalten. Ich würde wahrscheinlich keine Zeit
dafür finden. Es wurden aber schon Filmszenen bei uns im Restaurant
gedreht.
Du bist ja mittlerweile schon fast so bekannt und beliebt wie sonst nur
Schauspieler es sind, bedeutet das für dich Spaß oder auch Stress?
Bekannt sein ist die eine, es genießen zu können die andere Seite. Beides
macht mir viel Freude und diese Freude gebe ich auch gerne zurück.
Kannst du dich noch an dein erstes Kinoerlebnis erinnern?
Ich ging in Mersch ins Kino, ich habe mir gerne „Zorro“ angeschaut. Diesen
Zorro habe ich sehr gemocht... weil er ein gut aussehender Typ war, ein
bisschen geheimnisvoll mit dieser Maske, er hat sich immer für das Gute
eingesetzt, war sehr sportlich, konnte von einem Dach direkt aufs Pferd
springen. Er war allseits beliebt, auch bei den schönsten Frauen, er war
für mich ein fantastischer Mann. Als ich damals im Alter von 5 Jahren
mit meinem Großvater ins Kino ging hat er meine Leidenschaft für die
„Zorro“ Figur mit mir geteilt, das war das Allerschönste. Ich war in diesen
Zorro verliebt und mein Großvater ließ mir dieses Glück, ein wunderbares
Geschenk.
Inspiriert dich das Kino zum Kochen?
Nicht sonderlich zum Kochen, sondern zu allem was ich tue. Ich bin
früher sehr oft ins Kino gegangen, aus jedem Film habe ich mir etwas
herausgenommen, was mir gut gefiel, das ich im Leben weiter nutzen konnte.
Wie bist du zur leidenschaftlichen Köchin geworden?
Ich bin so geboren, schon als kleines Mädchen waren gutes Essen und gute
Gerüche das Einzige was mich interessierte. Ich hatte schon immer gute
Sinnesorgane, einen guten Geschmackssinn, eine gute Nase. Ich konnte
immer sofort erkennen was gekocht wurde, auch wenn es mal daneben ging.
Ich konnte herausfinden wenn ein Geschmack nicht perfekt war. Das war für
mich selbstverständlich, alles musste gut riechen und wunderbar schmecken.
Was hältst du von der Luxemburger Filmproduktion?
Ich finde es schön, dass hier im Lande so viele Filme produziert werden, ich
frage mich wo die Filmteams nach den Dreharbeiten essen, wir sehen diese
Leute viel zu selten hier im Restaurant, das würde Ihnen doch sicher Freude
bereiten.
Michael Caine kam einmal mit seiner Frau zum Essen hierher, das war
fantastisch, das macht Freude. Musiker aus der Philharmonie sind auch
gern gesehene Gäste.
Wie bekommst du all deine Talente unter einen Hut: dein Restaurant,
Bücher oder Kolumnen schreiben, Fernsehen, Kochkurse, deine Familie,
Freunde, etc.?
Ja, ich trage viele Hüte, aber das Hauptthema bleibt immer das Kochen.
Jeder weiß heute, nur kochen allein reicht nicht aus zum Leben. Ich habe
dies schon sehr früh erkannt und konnte dem entgegen wirken. Vor über 20
Jahren hat mich Alfred Biolek zum ersten Mal ins Fernsehen eingeladen.
Damals sagte man mir, ich käme gut rüber, als ob ich bei den Zuschauern
im Wohnzimmer wäre. Schon damals brauchte ich mich nicht zu verstellen,
das hat mir immer sehr geholfen. Auch wenn ich Fotos von mir machen
lasse, beim Lachen lachen die Augen mit, auch meine Grübchen helfen mir
sehr, die sind echt.
Andererseits bringen die vielen Verpflichtungen auch viele Reisen mit sich,
was einen vollen Einsatz fordert. Hinzu kommen die wichtigen Engagements
hier im Restaurant. Mein Kalender ist immer gut gefüllt, ich danke Gott für
die Kraft, die er mir mitgegeben hat, all dies durchzustehen.
Es gibt ja momentan einen richtigen Koch-Boom im Fernsehen und
im Kino, warum kommt das Kochen bei den Zuschauern so gut an und
was bringt es den Menschen zu Hause?
Oft wird gesagt, es gäbe zu viele Kochsendungen, doch für jeden ist etwas
dabei. Die Zuschauer haben immer die Wahl. Die Menschen können immer
auswählen, ob bei den Kochsendungen oder bei dem, was sie essen. Das
Essen interessiert jeden, auch wenn er nicht selber kocht, wir essen ja alle
mindestens zwei bis drei Mal am Tag.
Es wird höchste Zeit, dass die Leute sich wieder mehr für das interessieren
was sie selber essen. Wenn wir anderen Menschen überlassen, mit was wir
leben, wie gut oder wie schlecht, finde ich das einen schlimmen Fehler. Die
verschiedenen Fernsehsendungen vermitteln dem Zuschauer die gesunde
Esskultur auf eine sexy Art. Die Köche werden zu Künstlern, teilweise zu
Stars, das macht das gute Essen fürs Publikum wesentlich interessanter.
Ohne die Kochshows würden die Menschen vielleicht ganz aufhören, richtig
zu kochen.
Wie reagieren deine Fans auf deine Kochtipps, wie sind die Reaktionen
der Zuschauer?
Ich ernte sehr viel Zuspruch. Großes Glück habe ich mit dem Feedback
meiner deutschen Fans. Diese positiven Reaktionen berühren mich sehr,
verführen mich dazu, es noch besser zu machen. Das war immer ein Wunsch
von mir, den Menschen zu helfen, ihr eigenes Kochen zu verbessern. Oft
machen sie sich zu viel Arbeit für zu wenig Resultate, da versuche ich ihnen
die Balance zurückzubringen.
www.caramba.lu
Gibt es unter den Fernsehköchen eine starke Konkurrenz oder seid
ihr alle befreundet?
Unter Köchen wissen wir alle, wieviel Arbeit und Leidenschaft es benötigt
gut zu kochen. Dieser Beruf braucht nicht nur Talent, sondern auch den
Willen und die Ausdauer, es durchzustehen. Darin respektieren sich die
Köche gegenseitig.
Jeder hat seine Art zu kochen, jeder hat seine Fans, seine Zielgruppe.
Würdest du allen gefallen hättest du doch irgendwo keinen eigenen Stil.
Wie kam deine enge Beziehung zu unseren deutschen Nachbarn zustande?
Erst wenn du das, was du tust gerne machst, bekommst du den Erfolg der
dir zusteht, aber du musst echt sein. Es ist wir mit dem „Kachkéis“: er ist
nur gut wenn er klebt. „Wann e pecht, dann ass en echt“ (lacht).
Was ich bei den deutschen Fans besonders mag, ist, dass sie mich für etwas
schätzen, das ich sowieso tue, das ist für mich das schönste Geschenk.
Kocht Lea auch noch nach Feierabend zu Hause?
Abends ist es meist viel du spät, aber an freien Tagen finde ich immer noch
viel Freude am Kochen, es hat einen therapeutischen Effekt.
Wenn du Lust und Appetit auf ein bestimmtes Essen hast, und du bereitest
es mit deinen eigenen Händen zu um es dann zu genießen, oder anderen
damit Freude zu bereiten, das ist ein fantastischer Prozess, und den geniesse
ich schon mein Leben lang.
Findest du überhaupt noch Zeit zum Entspannen? Wenn ja, wie?
Ich gehe wirklich gerne ins Kino.Wenn ich nach einem langen anstrengenden
Tag ins Kino gehe, kann ich mich dort richtig verwöhnen lassen, weil alles
für mich getan wird, damit ich mal so richtig abschalten kann und das
genieße ich dann richtig.
Ich tue nichts, wozu ich mich zwingen muss, lasse mich auch gerne mal
überraschen. Du solltest den Augenblick genießen können, denn Dinge
können sich sehr schnell verändern.
Was hältst du überhaupt von den aktuellen Trends in der internationalen Küche?
Mann muss nicht immer Neues erfinden. Es ist auch fantastisch wenn
jemand etwas kann, und versteht es in einen neuen oder einen persönlichen
Kontext zu setzen.
Was ist eigentlich deine Lieblingsspeise?
Es gibt verschiedene Speisen die ich mag. Ich esse sehr gerne frisch
gemachte Suppen, aber auch „Kallefskapp“. Essen soll ncht nur Kalorien
darstellen, sondern auch eine Wohltat sein.
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Was bedeutet das kulinarische Kino auf der Berlinale für dich?
Es gibt ein Buch in dem steht, dass ich immer Schauspielerin werden wollte.
Wenn wir hier im Restaurant mit Kunden Geburtstag feiern, sage ich immer
beim Kerzen ausblasen: „Passen Sie auf was Sie sich wünschen, denn hier
gehen alle Wünsche in Erfüllung.“
Heute merke ich, dass das Kochen mich überall dahin bringt, wo ich hin
wollte, wie z.B. auf die Berlinale. Wenn du deinen Beruf mit Liebe machst,
kann er dich überall hin bringen.
Carte Blanche
Welchen Film würdest du gerne mal wieder im Kino sehen und
warum?
Ich liebe die Filme von Luis Buñuel z.B. „Le charme discret de la
bourgeoisie“ oder von Alfonso Arau „Bittersüße Schokolade (Like
Water for Chocolate)“ oder den Film, den ich im letzten Jahr bei
der Berlinale begleitet habe und der mir sehr gut gefiel „Pranzo di
Ferragosto“.
Das Interview führte Dan Vinkowski
Der Film
«Pranzo di Ferragosto»
ausgesucht von Léa Linster
läuft im März im CineAriston
Alle Infos unter
www.caramba.lu
Photos: Claude Piscitelli
KULINARISCHES KINO - BERLIN
Gerade von der Bühne des kulinarischen Kinos hier in Berlin, wie
fühlst du dich Léa?
Wunderbar, ich mache das hier jetzt schon zum zweiten Mal. Einige
lustige Sachen sind passiert.Wir hatten das Menü im Vorfeld am Telefon geplant, ehe ich den Film des Abends überhaupt gesehen hatte. Es
hat alles sehr gut zum Thema gepasst.
Außerdem habe ich die amerikanischen Macher des Films schon gekannt, ich habe diesen Film rund um den Wettbewerb ausgewählt,
weil ich das Thema ein bisschen kenne. Die Zuschauer sollen sehen,
welcher Stress hinter der Erschaffung solcher Pâtisserie-Kreationen
steckt. Es hat mich verwundert, dass sich die Franzosen überhaupt so
bei der Arbeit filmen ließen.
Wäre dies ein Film, den man bei uns in Luxemburg zeigen könnte?
Da ja auch ein Luxemburg Betrieb, Gérard Cayotte aus Esch, im Film
vorkommt, wäre es sicher wünschenswert, den Zuschauern in
Luxemburg den Film zu zeigen.
Eine Szene aus dem Film:
Kings of Pastry
Findest du hier in Berlin überhaupt
noch die Zeit, andere Dinge zu tun,
oder hast du zu viel Stress?
Ich habe nicht so viel Stress, ich bin
jemand der vieles machen kann. Wie
man es auch in dem Film „Kings of
Pastry“ sieht, können Menschen, die
richtig wollen auch vieles tun, und ich
bin so ein Mensch. Wenn du dir den
amerikanischen Chef aus Chicago im Film anschaust, der schon so
vieles erreicht hat und trotzdem im Wettbewerb „Meilleur Ouvrier de
France“ mitmacht, finde ich das einfach cool. Auch als er den ersten
Preis nicht gewann, wurde gefeiert.
Dieser Film zeigt wieder einmal: „Dabei sein ist alles“, du musst
nicht immer gewinnen, um professionell besser zu werden.
Hinter uns sitzt gerade dein deutscher Fernseh-Entdecker Alfred
Biolek. Könntest du dir vorstellen, so wie er Kochen und Talk in einer
Fersehsendung zu verbinden?
Alles ist möglich, nur der Kontext muss stimmen, damit man sich
selbst treu bleiben kann.
Dies ist mir das allerwichtigste, egal wie viel du zu tun hast, egal wie
viel Erfolg du hast. An dem Tag, an dem du dir nicht mehr selber treu
sein kannst, hast du verloren.
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caramba magazine I movie news 12 I 2010
BERLINALE
WORLD PREMIERE SHUTTER ISLAND
Leonardo diCaprio
with fans
Martin Scorsese
Wim Wemders
Michelle Williams
Fatih Akin
Mark Ruffalo
Sir Ben Kingsley
with his wife Daniela Lavender
ACTUELLEMENT DANS LES
CINEMAS CARAMBA
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TAPIS ROUGE
« ROTER TEPPICH « MOMENTE DES FOTOGRAFEN CLAUDE PISCITELLI
Dieter Kosslick - Festival Director
Tobias Moretti
Gérard Depardieu
Thomas Gottschalk
Katja Riemann
Heike Makatsch
Robert Stadlober
Goldener Bär – Grosser Preis der Jury: Honey von Semih Kaplanoglu
Silberner Bär – Großer Preis der Jury: If I Want To Whistle, I Whistle von Florin Serban
Silberner Bär – Beste Regie: Roman Polanski (The Ghost Writer)
Silberner Bär – Bester Darsteller: Grigori Dobrygin und Sergei Puskepalis
(How I Ended This Summer)
Silberner Bär – Beste Darstellerin: Shinobu Terajima (Caterpillar)
Silberner Bär – Bestes Drehbuch: Wang Quan’an und Na Jin (Apart Together)
Silberner Bär – Herausragende künstlerische Leistung in der Kategorie Kamera: Pavel Kostomarov
(How I Ended This Summer)
Alfred-Bauer-Preis: If I Want To Whistle, I Whistle von Florin Serban
Preis für das beste Erstlingswerk:
Sebbe von Babak Najafi
WINNERS
Moritz Bleibtreu
Isabelle Adjani
60. Internationale Filmfestspiele Berlin
400 Filme aus 18 Ländern
4000 Journalisten aus 80 Ländern
300.000 Kinobesucher
FACTS
Dimanche 21 mars,
la mode fait son
show à Belvalplaza.
Fêtez le premier jour du printemps et plongez dans
l’univers de la mode. Venez assister au Fashion & Dance Show
qui animera votre centre commercial.
Et pour encore plus de plaisir, toutes vos boutiques préférées
seront exceptionnellement ouvertes de 14h à 18h.
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caramba magazine I movie news 12 I 2010
OPERA IN CINÉMA
Les plus grands opéras des plus grands compositeurs retransmis dans la
Salle des Premières de votre CineBelval en direct des plus grandes scènes d’Europe,
en haute définition et avec un son surround élaboré.
LIVE, Gran Teatre del Liceu - Barcelona:
Mozart; Die Entführung aus dem Serail,
Créé en 1782 à Vienne, L’Enlèvement au Sérail est un
Singspiel de Mozart dans la tradition de l’Opera Buffa
italienne ou de l’Opéra Comique français. Il déborde de
musicalité et Mozart y met tout son génie. Le contenu est
une «turquerie», très à la mode à l’époque, qui projette le
spectateur dans un monde oriental riche et opulent.
21.04.10
LIVE, Scala di Milano:
Wagner; Das Rheingold
Première partie de la tétralogie
«Der Ring der Nibelungen» de Wagner, Das Rheingold eut
sa première en 1869 à Munich. « On n’a jamais composé
ainsi », écrivait Wagner à son ami Franz Liszt. Il suffit
à Wagner d’un premier accord tenu les 137 premières
mesures de l’œuvre pour faire se recréer le monde devant
le spectateur, évoquer son éternité en même temps que
ses métamorphoses.
26.05.10
LIVE,
Puccini; La Tosca
La Tosca de Puccini fut représenté pour la première fois
à Rome en 1900 et rencontra un échec complet. Puccini
avait un talent incroyable pour la mise en scène, il «peignait des tableaux» afin de créer l’ambiance acoustique
adéquate à la situation dramatique de ses personnages.
Maître d’orchestration brillant, il utilisait
toutes les couleurs musicales à sa disposition.,
Juin 2010
LIVE,
Tchaïkovski; La dame de pique
Tchaïkovski composa l’opéra La Dame de Pique
à Florence en 1890, d’après un livret de son frère et basé
sur la nouvelle de Pouchkine. La commande venait du
directeur des Théâtres Impériaux de St-Petersbourg qui
souhaitait un opéra « à la française ». Tchaïkovski est
souvent décrit comme un romantique sentimental, mais on
oublie de préciser que c’était un professionnel consommé.
Du point de vue musical, les éléments qui composent
La Dame de pique sont d’une grande diversité.
01.07.10
pour des informations sur le programme OPERA in CINEMA 2010 contactez nous:
tél: +352 57 57 58 - [email protected] - www.caramba.lu
www.caramba.lu
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FESTIVALS
1) HORS-JEU (THE OFFSIDERS)
en présence de KASIA ADAMIK, réalisatrice
Dimanche 28 février au cinéma Forum, Sarreguemines à 20h00
Lundi 1er mars au Kinosch (KUFA) Esch-sur-Alzette à 20h30
Mardi 2 mars au cinéma Utopolis, Longwy à 20h30
Mercredi 3 mars au cinéma La Scala, Thionville à 20h30
2) UN CONTE D’ETE POLONAIS (TRICKS)
en présence de DAMIAN UL, acteur
Lundi 8 mars au cinéma Forum, Sarreguemines à 20h00
Mardi 9 mars au Kinosch (KUFA), Esch-sur-Alzette à 20h30
Mercredi 10 mars au cinéma Utopolis, Longwy à 20h30
Jeudi 11 mars au cinéma La Scala, Thionville à 20h30
Vendredi 12 mars au cinéma Kino 8 1/2, Saarbrücken à 20h00
3) LES RAIES (PREGI/THE WELTS)
en présence de MAGDALENA PIEKORZ, réalisatrice
et de WOJCIEK KUCZOK, scénariste
Samedi 13 mars au cinéma Kino 8 1/2, Saarbrücken à 20h00
Dimanche 14 mars au cinéma La Scala, Thionville à 20h30
Lundi 15 mars au cinéma Forum, Sarreguemines à 20h00
Mardi 16 mars au Kinosch (KUFA), Esch-sur-Alzette à 20h30
Mercredi 17 mars au cinéma Utopolis, Longwy à 20h30
en avril place au Festival Films from the Isles
du 10 au 18 avril 2010
Quand l’aventure des cinémas Caramba a commencé il y a environ 10 ans, l’idée d’un petit festival consacré aux «Films
from the Isles” est née.
Nous relancerons cet événement au printemps, du 10 au 18 avril 2010, à l’occasion de notre 10ème anniversaire.
Durant cette semaine d’avril, quelques productions récentes et remarquables du Royaume-Uni et de la République
d’Irlande seront à l’affiche.
Les cinq cinémas du groupe Caramba participeront à cet événement: CineBelval, CineAriston, CineKinosch,
CineKursaal et CineLeParis. A vous de décider si vous préférez l’atmosphère de la haute technologie numérique
moderne ou plutôt le cinéma intime.
Ne manquez pas le nouveau Festival du Film important au Luxembourg!
Le Royaume-Uni a eu un grand impact sur le cinéma moderne et possède une des industries du cinéma les plus
respectées dans le monde. En dépit d’une histoire de productions réussies, l’industrie est caractérisée par une discussion
sur son identité et les influences du cinéma américain et européen. Il semble ne pas y avoir de définition officielle d’un film
britannique sur un plan culturel: “L’industrie du cinéma est un mélange de commerce et de culture, d’affaires et d’art”.
L’industrie du cinéma britannique a produit certains des plus grands acteurs, directeurs et films, inclus Sir Alfred
Hitchcock, Sir Charlie Chaplin, Stephen Frears, Ridley Scott, Ken Loach, Stephen Daldry, Danny Boyle, Sir Laurence Olivier,
David Niven, Sir Michael Caine, Sir Sean Connery, Sir Anthony Hopkins, Dame Helen Mirren, Ralph Fiennes, Jeremy Irons,
Dame Judi Dench, Daniel Day-Lewis, Sir Ben Kingsley et Jude Law.
Les films irlandais sont plus populaires que jamais. Par le développement important des jeunes réalisateurs, le cinéma
irlandais correspond maintenant au courant artistique que l’Irlande a toujours apprécié dans la littérature et le théâtre:
La disproportion des oeuvres en comparaison de la taille du pays. Les cinéastes lauréats de prix incluent Jim Sheridan et
Neil Jordan, des stars populaires comme Cillian Murphy et Colin Farrell jouent dans de grands films.
Le programme détaillé dans notre prochain magazine et sous www.caramba.lu
20
caramba magazine I movie news 12 I 2010
VOUS Y ÉTIEZ ?
CINE KISS AU CINEBELVAL
Photos: Claude Piscitelli
VENDREDI 12 FEVRIER 2010 AVEC LE FILM VALENTINE’S DAY
Photos: Claude Piscitelli
...des membres du jury
durant la séléction
Sandra & Thierry ont gagné le
voyage à Florence offert par Voyages Flammang
et Luxair
www.caramba.lu
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AVANT PREMIÈRE - UP IN THE AIR
Photos: Claude Piscitelli
VENDREDI 15 JANVIER 2010
MAGIC LADIES NIGHT
NUIT DE LA GLISSE
MARDI 16 FEVRIER 2010
Photos: Claude Piscitelli
Photos: Kerstin Smirr / L’essentiel
MARDI 16 FEVRIER 2010
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caramba magazine I movie news 12 I 2010
CARAMBA - BACKSTAGE
10 QUESTIONS AUX MAGICIENS...
Fritz Nosbaum
(Ariston, Kinosch, Kursaaal)
Vorführer in der Projektionskabine isoliert
ist und nur per Funk Kontakt zum restlichen
Personal hat.
3. Wie verläuft dein Tag im Kino?
Ich beginne meinen Arbeitstag etwa eine
halbe Stunde vor der ersten Vorstellung, also
meistens zwischen 14:00 und 15:00 Uhr.
Dann bereite ich das Kino vor, d.h. ich zähle
die Kasse, lege den ersten Film ein, stelle sicher dass alle Filme für den Rest des Tages
vor Ort sind usw. Wenn die ersten Gäste
eintreffen, verkaufe ich Eintrittskarten und
Snacks. Meistens versuche ich die Vorstellung pünktlich zu beginnen. Wenn es soweit ist
schliesse ich die Türen des Saals und starte
den Filmprojektor. Ab dann ist meine Rolle
(hoffentlich!) passiv, denn jetzt geht es darum
den korrekten Ablauf des Filmes zu überwachen. Da wir in den Kinos Kursaal und Kinosch ausschliesslich 35mm Filme abspielen
ist diese permanente Kontrolle ein wichtiger
Aspekt um Kratzer, Filmrisse und ähnliche
Pannen, die die Qualität der Vorstellung doch
stark beeinträchtigen würden, zu vermeiden.
Falls dann doch ein Patzer vorkommt ist es an
mir sofort einzugreifen.
4. Was verlangt dir den größten Arbeitseinsatz ab in deinem Job?
1. Wie hast du deine Leidenschaft fürs Kino
entdeckt?
Die bewegten Bilder übten schon in meiner
Kindheit eine magische Anziehungskraft auf
mich aus. Ich erinnere mich noch sehr gut an
meinen ersten Kinobesuch. Das war irgendwann Mitte der Achtziger, als wir mit der
Schule Das Letzte Einhorn anschauen gingen.
Diese riesige Leinwand, die farbigen Bilder,
das sind Eindrücke die auf meine Kinderaugen sehr prägend gewirkt haben. Von da an
schleppten meine älteren Brüder regelmässig
mit; als Siebenjähriger habe ich mir z.B. Star
Trek IV - The Voyage Home in der Originalfassung mit französischen Untertiteln angesehen.
Ich habe zwar kein Wort verstanden, aber
Spass hat es mir trotzdem gemacht!
Ab dann war ich dem Bann des Kinos verfallen. Als ich Mitte Zwanzig war und als
Student einen Job suchte, wurde ich bei
Caramba mit offenen Armen empfangen.
Raymond Massard hat damals das Ariston
übernommen und auf Vordermann gebracht.
Ich war dort erst als Kassierer tätig, später
dann als Vorführer im gesamten CarambaNetz und schliesslich, nach Beenden meiner
Studien, zusätzlich in den Büros für die Programmgestaltung. Nun habe ich fast jeden
Tag einen Grund für einen Kinobesuch, und
obwohl ich zwischenzeitlich weiss wie das
bewegte Bild auf die Leinwand gezaubert
wird, sozusagen selbst vom staunenden Kind
zum Magier geworden bin, hat es nichts von
seiner Faszination eingebüsst!
2. Welchen Unterschied gibt es für dich
zwischen einem kleinen lokalen Kino und
einem großen Kinokomplex?
Die kleinen Kinos der Caramba sàrl sind
ausschliesslich One-Man-Shows, will heissen dass eine einzige Person für den Betrieb
ausreichend ist. Von daher nimmt man alle
Rollen die zum reibungslosen Ablauf nötig
sind selbst in die Hand. Das fängt mit der
Begrüssung der Gäste an, geht über den Karten- und Snackverkauf bis hin zum Start der
Vorstellung. Somit hat man einen sehr engen Kontakt mit den Leuten und eigentlich
ein permanentes Feedback. Sei es über die
Qualität der Vorstellung, sei es eine Meinung
oder gar Diskussion zu aktuellen Filmen. Im
Komplex ist dies schwer möglich da man als
Mir ist es wichtig die Vorstellungen möglichst
pünktlich zu starten. Manchmal wird es sehr
knapp mit den Zeiten zwischen den Vorstellungen, wenn z.B. die Dauer der Filme falsch
mitgeteilt wurde. An solchen Tagen tue ich
alles in meiner Macht stehende, doch noch
rechtzeitig zu beginnen.
5. Wie bewältigst du Stresssituationen?
Die beste Art Stress zu bewältigen ist ihn gar
nicht erst aufkommen zu lassen. Dazu ist es
wichtig sich gut vorzubereiten und genau zu
wissen, was man wann und warum tut. Wenn
es dann doch mal stressig wird, hilft es manchmal einen Schritt zurückzutreten und tief durchzuatmen.
6. Erlebst du manchmal entspannende Momente im Kino?
Klar gibt es die. Meistens nach Feierabend!
7. Wie siehst du die Zukunft, die Entwicklung des Kinos?
Meiner Meinung nach liegt die Zukunft in der
digitalen Technik. Sie wird sich immer weiter
verbreiten, denn abgesehen von ein paar
Kinderkrankheiten ist sie in vielen Aspekten
der bewährten 35mm Technik überlegen. Die
Bild- und Tonqualität ist von der ersten bis zur
letzten Vorstellung konstant gleich gut, was
bei 35mm durch natürlichen Verschleiss des
Trägermaterials nicht gewährleistet ist. Die
Transporte der digitalen Filmkopien sind um
ein Vielfaches einfacher zu handhaben. Dem
Starten des Films geht kein sorgfältiges einlegen mehr voraus, und der gesamte Star
www.caramba.lu
23
...DES CINEMAS CARAMBA (EPISODE 1)
tvorgang ist um ein Vielfaches einfacher. Das
Zurückspulen des Films entfällt ebenfalls.
Meiner Meinung nach überwiegen die Vorteile des digitalen Mediums. Ich persönlich
fände das komplette Verschwinden des 35mm
Films allerdings sehr schade, weil meiner
Meinung nach Bildflackern, Kratzer und gelegentliche Filmrisse zum Kinofeeling dazugehören. Ich bin nunmal damit gross geworden und möchte es, aller digitalen Bildqualität
zum Trotz, nicht aus dem Kino verbannt sehen.
8. Welche Stärken lässt du in das CarambaTeam fließen?
Ist das jetzt ein Bewerbungsgespräch?
9. Erzähle uns deine liebste Kino-Erinnerung!
Puh... Das wird schwierig, weil ich sehr viele
gute Erinnerungen an das Kino habe. Man
könnte sagen dass die Entstehung des CineBelval, die ich von der Planungsphase bis zum
ersten Öffnen des Vorhangs in Saal 1 miterleben durfte, ein grossartiges Erlebnis war.
Längst nicht so grandios, aber viel beeindruckender war für mich eine Vorstellung morgens für Schulklassen. CineAriston war mit
ca. 150 Kindern besetzt und es lief Ice Age 2.
Das synchrone Lachen aus 150 Kinderkehlen
ist mit das Schönste an das ich mich spontan
erinnere!
10. Welchen Abend mit welchem Film würdest du gerne im Kino veranstalten?
Einen meiner Lieblingsfilme,The Big Lebowski, haben wir ja kürzlich auf die Leinwand
zurückgebracht. Ich möchte definitiv ein paar
der älteren Tarantino-Filme, wie Pulp Fiction
oder Reservoir Dogs, wieder sehen. Eine Star
Wars Nacht wäre auch sehr interessant.
Pascale Schu
(Ariston, Kinosch, Kursaaal)
1.Comment as-tu découvert ta passion
pour le cinéma?
La passion pour le cinéma, c’est une chose
innée pour moi. Ma famille a toujours été impliquée dans le business; mes grand-parents
étaient propriétaires du Kursaal à Rumelange. Dès ma plus tendre enfance j’ai vécu
la routine, je regardais mon grand-père faire
les projections, j’aidais ma grand-mère en
caisse... Puis, adolescente, j’ai un peu perdu
la passion pour le 7ème art jusqu’à ce que, en
2006, Caramba m’offert un emploi comme
responsable de salle. Je suppose que tous les
membres de la famille ont quelques gouttes
d’huile de projecteur dans le sang! On n’y
échappe pas.
2.Quelle est, pour toi, la différence entre
les cinémas de proximité et un grand complexe de plusieurs salles?
Les cinémas de proximité offrent aux clients
une certaine intimité; nous avons beaucoup
d’habitués qui nous rendent visite au moins 2
ou 3 fois par mois. Certaines familles préfèrent se rendre aux petits cinémas parce que,
comme ils disent, ils sont plus au calme. Les
multiplexes, c’est la façon moderne d’aller au
cinéma, c’est l’aventure, mais les petits cinémas ont conservé une certaine nostalgie non
sans avoir suivi le progrès technique.
3. Comment se déroule ta journée au
cinéma?
Cela dépend du cinéma dans lequel je travaille, mais chose commune dans tous les cinémas, c’est de d’abord contrôler le bon fonctionnement des éléments dans la cabine de
projection. Sans cela, pas de film! Puis je prépare ma caisse et j’attends les clients. Je fais
la projection, les contrôles en salle, je nettoye
la salle pendant les séances et je m’occupe de
tâches qui viennent en cours de journée. Puis,
à la sortie du dernier film, je „ferme“ la cabine (càd je veille à ce que tous les machines
soient éteintes) et puis le cinéma.
4.Qu’est-ce qui te demande le plus grand
engagement dans ton boulot?
Je travaille d’après la devise de mon grandpère: „même si le chaos total reigne en
cabine, il faut jamais que le client ne le remarque“... the show must go on! Pour moi, il
n’y a rien de plus satisfaisant qu’une séance
qui s’est déroulé parfaitement et d’où les
clients sortent contents.
5. Comment est-ce que tu gères les situations de stress?
D’abord il faut garder son sang-froid et la
tête claire. Tous les responsables de salle ont
des routines qui les aident à gérer les situations de stress, en caisse comme en cabine. Il
faut garder l’esprit ouvert, car on gère tout
un cinéma seul. Puis, il est bon à savoir qu’il
y a toujours des collègues prêts à vous aider
si vous rencontrez un pépin. Nous nous entreaidons avec le troubleshooting technique
ou s’il nous manque quelque chose comme de
la monnaie, des concessions, etc.
6. As-tu parfois des moments de détente
au cinéma?
Souvent, quand on se parle entre responsables de salle, projectionnistes et techniciens, l’atmosphère est très joviale, et il y a
toujours quelqu’un qui vous fait sourire. Aussi,
par exemple pour l’Exploration du Monde, on
fait des rencontres qu’on aurait pas fait si on
n’avait pas travaillé au cinéma. Il n’est pas si
rare que cela qu’on puisse échanger quelques
mots avec des acteurs connus, des réalisateurs
et des invités spéciaux.
7. Comment vois-tu le futur, l’évolution du
cinéma?
Le cinéma numérique va gagner de plus en
plus de salles, mêmes les petites, car le développement des nouveaux projecteurs a
permis de construire des machines de plus en
plus compactes, sans faire défaut à la qualité
d’image fantastique que donne le DCP. Les
grands distributeurs offrent déjà presque tous
leurs films sur disque dur, et la technique va
encore se répandre. Il y aura toujours les accros du 35mm (comme moi), et j’espère aussi
pouvoir préserver cette technique de projection pour au moins la génération de projectionnistes à venir.
8. Quels sont tes points forts au sein de
l’équipe Caramba?
J’essaye d’aider mes collègue quand ils ont un
soucis, je garde l’oreille ouverte aux critiques
et je profite de mon sens de l’organisation pour
faire avancer les projets.
9. Raconte-nous ton meilleur souvenir cinéma!
Quand j’avais 4 ans, j’aimais danser sur la
scène du Kursaal pendant les entractes... bien
que cela me soit parfois pénible aujourd’hui,
je rencontre toujours des gens qui me disent:
„on se rappelle quand tu étais petite et que
tu dansais dans le cinéma de ta grand-mère!“
Aussi les soirées d’été passées sur la terrasse
qui donnait directement sur la cabine du Kursaal, voyant mon grand-père travailler et écoutant la bande sonore du film pendant que les
hirondelles chassaient leur proie au-dessus de
ma tête...
10. Quelle soirée aimerais-tu organiser au
cinéma et avec quel film?
Je voudrais organiser une soirée zombie!
J’aime les films gore! ;-)
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caramba magazine I movie news 12 I 2010
CARAMBA - BACKSTAGE
Eric Duriez
(Responsable CineKinosch)
3. Comment se déroule ta journée au
cinéma?
8. Quels sont tes points forts au sein de
l’équipe Caramba?
Tout d’abord, je mets en marche toute l’électricité, puis vérification générale, confiserie,
matériel de projection, avant d’ouvrir les
portes pour accueillir le public. Les séances
se déroulent, j’en profite poour me tenir au
courant de l’actualité cinématographique, de
celle du groupe Caramba, ce qui me permet
aussi de réfléchir aux éventuels événements
à organiser, ou bien aux différentes tâches inhérentes à un cinéma: état des copies, circulation de celles-ci, commande de confiseries,
entretien du matériel. J’essaie le plus souvent
de discuter avec les spectateurs à la fin de
chaque séance, de savoir ce qu’ils ont pensé
du film, ce qu’ils aimeraient voir, etc.
Mon adaptabilité: j’essaie de tirer un maximum des cartes que j’ai en main.
4. Qu’est-ce qui te demande le plus grand
engagement dans ton boulot?
Le plus important, c’est la satisfaction du public. L’attention qu’on lui porte, la satisfaction
de ses attentes, et surtout une séance de cinéma la plus parfaite possible.
1. Comment as-tu découvert ta passion
pour le cinéma?
C’est venu petit à petit. Je regardais beaucoup (trop, peut être) la télévision étant enfant: des séries et des films principalement.
Je me suis mis à regarder de tout, frénétiquement: des films d’action, horreur, fantastique,
science fiction, etc. Ce qui me mena à hanter
le cinéma proche de chez moi, jusqu’à choisir d’en faire le sujet principal de mes études
supérieures.
2. Quelle est, pour toi, la différence entre
les cinémas de proximité et un grand complexe de plusieurs salles?
Tout réside dans la programmation et l’approche du public: les mutliplexes se doivent
de faire du chiffre, de rassembler le plus de
spectateurs, ce qui les obligent, d’une certaine
manière, à satisfaire le plus grand nombre,
donc à montrer des films grand public. Ce qui
n’empêche pas de faire de la programmation
plus segmentée, mais c’est plus difficile.
Quant aux cinémas de proximité, ils sont un
paradoxe: en effet, il faut les faire vivre en
amenant le plus possible de spectateurs, tout
en ayant la possibilité de faire découvrir
d’autres cinémas, plus intimistes, plus spécifiques, sans pour autant oublier les goûts de
ces spectateurs, pour qui ce cinéma de proximité est un lieu familiale, un membre de la
famille, dans lequel on est choyé.
5. Comment est-ce que tu gères les situations de stress?
Avec le temps, et même si je ne suis projectionniste que depuis peu, j’ai appris (quelques
fois à mes dépens), qu’il est impératif de
rester calme, de prendre son temps. Car une
séance retardée, mais qui se déroule bien, est
toujours préférable à une réparation à la vavite, qui risque non seulement d’endommager
le matériel, mais aussi de ruiner la séance
pour les clients présents.
6. As-tu parfois des moments de détente
au cinéma?
Cela arrive, en effet, et je mets ce temps à
profit pour discuter avec mes collègues, voir
comment ça se passe dans les autres cinémas,
voir les films que je passe, afin de savoir de
quoi je parle, et de pouvoir aiguiller les clients.
7. Comment vois-tu le futur, l’évolution du
cinéma?
Le cinéma, en tant que lieu, devra changer par
rapport à ce que l’on a connu jusqu’à lors. Avec
l’arrivée massive du numérique, les cinémas
peuvent diffuser une multitude de contenus,
de la retransmission d’un événement sportif
ou culturel, à la mise en place de conventions
(type comic-con), de séminaires. En bref, tout
ce qui peut rassembler les publics. Tout ceci
pour rendre au Cinéma sa place de vecteur de
culture, ansi que de lien social.
Quant au cinéma, en tant que média, la révolution se fera sur l’interactivité que l’on
octroyera aux spectateurs, à leur implication,
autant en amont qu’en aval de la projection.
9. Raconte-nous ton meilleur souvenir cinéma!
Dans le cinéma de ma ville natale, en juin
1999. J’ai vu Matrix et ça m’a mis une telle
claque qu’il m’a fallu plusieurs jours et plusieurs revisionnages du film pour m’en remettre.
10. Quelle soirée aimerais-tu organiser au
cinéma et avec quel film?
Une soirée festive comédies musicales déviantes, avec Hedwig and the angry inch, et
The Rocky Horror Picture Show (alors que je
ne supporte pas les musicals, c’est dire).
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caramba magazine I movie news 12 I 2010
PROCHAINEMENT
PROCHAINEMENT
CLASH OF THE TITANS
Sortie prévue le 02/04/10
USA 2009. Action/Fantasy. Réalisé par Louis Leterrier.
Interprété par Danny Huston, Liam Neeson, Sam Worthington, Ralph Fiennes, Alexa Davalos, ...
L’épopée de Persée, parti sauver la Princesse Andromède. Il croisera notamment sur son chemin le cheval ailé
Pégase et la redoutable Méduse…
Remake du film de 1981 de Desmond Davis.
NANNY MCPHEE & THE BIG BANG
Sortie prévue le 02/04/10
GB 2009. Famille/Fantasy. Réalisé par Susanna White.
Interprété par Emma Thompson, Maggie Gyllenhaal, Rhys Ifans, ...
Nanny McPhee protège des enfants pendant la Seconde Guerre mondiale...
WALL STREET 2: MONEY NEVER SLEEPS
Sortie prévue le 07/05/10
USA 2009. Thriller. Réalisé par Oliver Stone.
Interprété par Shia LaBeouf, Charlie Sheen, Michael Douglas, Susan Sarandon, ...
Dans les coulisses du milieu d’affaires le plus mythique du monde, la confrontation d’un jeune trader idéaliste (Shia
LaBeouf) au plus célèbre requin de la finance jamais montré à l’écran (Michael Douglas, Oscar du Meilleur Acteur
pour ce rôle)..
EXTRAORDINARY MEASURES
Sortie prévue le 28/05/10
USA 2010. Drame. Durée: 105 minutes. Réalisé par Tom Vaughan
Interprété par Brendan Fraser, Harrison Ford, Keri Russell, Meredith Droeger, ...
Les deux enfants de John et Aileen Crowley souffrent d’une maladie génétique très rare. Alors que tout espoir
semble perdu, John Crowley va trouver un chercheur qui pourrait détenir un remède….
SEX AND THE CITY 2
Sortie prévue le 04/06/10
USA 2010. Comédie. Réalisé par Michael Patrick King.
Interprété par Sarah Jessica Parker, Kim Cattral, Kristin Davis, ...
Suite des aventures de Carrie Bradshaw et ses amies sur grand écran....
TOY STORY 3
Sortie prévue le 25/06/10
USA 2010. Film d’animation. Réalisé par Lee Unkrich.
Woody le cowboy, Buzz l’Eclair et les autre jouets se retrouvent confrontés à ce qui devait bien arriver un jour: le
départ d’Andy pour l’université…
THE SORCERER’S APPRENTICE
Sortie prévue le 30/07/10
USA 2010. Film de fantasy. Réalisé par Jon Turteltaub.
Interprété par Nicolas Cage, Monica Bellucci, Jay Baruchel, Alfred Molina, Teresa Palmer, ...
Les aventures magiques d’un apprenti-sorcier, profitant d’un moment de négligence de son maître pour lui dérober ses
pouvoirs, et créant ainsi les pires catastrophes…..
www.caramba.lu
27
AGENDA - LES ÉVÉNEMENTS À NE PAS MANQUER
DIMANCHE 28/02 À19H AU CINEBELVAL
SOME LIKE IT HOT - DIGITAL CLASSICS
Venez découvrir ou redécouvrir les classics du cinéma anglophone et français en version numérique et entièrement restaurée et en haute
définition
LUNDI 01/03 20H30 AU CINEKINOSCH
HORS JEU - FESTIVAL POLONAIS
voir notre article page 19
MARDI 02/03 19H AU CINEBELVAL
SNEAK’IN
Venez découvrir un film surprise en Avant-Première.
LUNDI 08/03 À 19H AU CINEKURSAAL
DESERT FLOWER - JOURNÉE DE LA FEMME
MARDI 09/03 A 20H30 AU CINEKINEOSCH
UN CONTE D’ÉTÉ POLONAIS - FESTIVAL POLONAIS voir notre article page 19
MARDI 09/03 20H30 AU CINEARISTON
PARIS - JERUSLAMEN - EXPLORATION DU MONDE
MARDI 09/03 À 20H30 AU CINEBELVAL
LE BRUIT DES GENS AUTOUR - SÉANCE SPÉCIALE RADIO 100.7
JEUDI 11/03 À 19H AU CINELEPARIS
DESERT FLOWER - SERVICE À L’ÉGALITÉ DES CHANCES ENTRE FEMMES ET HOMMES - BETTEMBOURG
MARDI 16/03 À PARTIR DE 19H AU CINEBELVAL
LADIES’NIGHT
Une avant-première rien que pour les femmes, avec des animations, des cadeaux - Séance à 20h
JEUDI 18/03 À 19H AU CINEKURSAAL
METTY FRANZEN - DOCUMENTAIRE (sur le mineur de fer le plus âgé de la mine Walert - voir notre article page 29)
JEUDI 18/03 A 20H30 AU CINEKINEOSCH
LES RAIES - FESTIVAL POLONAIS voir notre article page 19
NOS SALLES DE CINÉMA
Infos et réservations :
www.caramba.lu
Tél: 57 57 58
[email protected]
28 caramba magazine I movie news 12 I 2010
PEOPLE - GOSSIP - RUMORS
Johnny Depp n’a jamais caché son admiration pour Keith Richards, le guitariste des Rolling Stones.
L’acteur s’est inspiré du musicien pour créer le personnage de Jack Sparrow, héros de la saga Pirates
of the Caribbean. Il a poussé le vice jusqu’à donner le rôle du père de Sparrow au guitariste dans le
troisième épisode.
Qui de mieux placé alors pour réaliser un film sur le mythique guitariste des Stones? L’acteur a
annoncé qu’il se lançait dans la réalisation de ce film au festival international de musique et de
cinéma de Drvengrad (Serbie) où il était invité par le réalisateur Emir Kusturica. «Maintenant que je
suis plus sage et que le temps a passé, je pense que je peux me remettre à réaliser (il avait déjà réalisé
un film, The Brave, avec à l’affiche Marlon Brando. Le film était mal accueilli à Cannes et Depp avait
refusé de le sortir aux Etats-Unis.) La semaine prochaine, je vais commencer la réalisation d’un
documentaire sur Keith Richards. Pendant que je suis à Drvengrad, mon monteur travaille déjà sur
des kilomètres d’archives et d’images de ses concerts. Je suis très touché que Keith ait accepté de se
laisser filmer par moi.»
Penélope Cruz pourrait accepter un rôle dans Pirates of the Caribbean: On Stranger Tides,
le quatrième film de la série mettant en vedette Johnny Depp que réalisera Rob Marshall.
Le film sera produit par Jerry Bruckheimer et écrit par Terry Rossio et Ted Elliot. Le tournage est
prévu cet été à Hawaii.
Michael Douglas voulait empêcher la liaison de Shia Labeouf avec Carey Mulligan.
Mais il doit admettre que ses «Wall Street 2: Money Never Sleeps» co-partenaires sont
éperdument tombés amoureux l’un de l’autre. Douglas a repris son rôle de Gordon Gekko dans
la suite de Wall Street, C. Mulligan incarne sa fille Winnie et S. Labeouf son fiancé, Jacob.
Les 2 acteurs ont provoqué des spéculations sur une romance en dehors du plateau et Douglas a
confirmé qu’ils se voyaient malgré ses meilleurs efforts de les en empêcher. «Je leur ai déconseillé
de commencer une liaison, que cela ne se faisait pas sur un plateau de tournage. Mais les deux
semblent bien s’amuser ensemble.»
Michael Douglas a également louangé Matt Damon d’avoir accepté d’incarner son amant
dans la nouvelle biographie sur le pianiste Liberace. Douglas incarnera ce musicien hors
pair dans le nouveau film de Steven Soderbergh et Damon jouera donc son amant Scott
Thorson. Il espère que Damon s’attaquera plus souvent à d’autres projets inhabituels, tels
leur collaboration future.
Liberace - de son vrai nom Wladziu Valentino Liberace - était une grande star dans les
années 1950 et 1960, connu pour ses performances hors du commun sur scène et ses costumes à paillettes. Il refusait d’admettre son homosexualité, ceci jusqu’à sa mort suite au
SIDA en 1987 (à l’âge de 67 ans) et même en gagnant un procès contre un journal anglais,
qui insinuait qu’il était homosexuel.
Après Tron - Legacy (sortie prévue le 17 décembre 2010), Disney va continuer de dépoussiérer
les films de science-fiction des années 1980. Joseph Kosinski, le réalisateur de Tron - Legacy,
va produire un remake de The Black Hole qui était à l’époque la production la plus chère
de Disney et l’un des premiers films de science-fiction à utiliser des images de synthèse et de la
musique électronique. Pourtant, The Black Hole noir avait été un échec commercial à sa sortie.
Sur MTV, Joseph Kosinski a affirmé que ce nouveau film ne serait pas une suite mais plutôt un remake.
Sorti en 1980, le Trou noir s’intéressait au voyage d’un capitaine, d’un officier, d’un journaliste, de
scientifiques et d’un robot à bord d’un vaisseau spatial s’approchant d’un trou noir. Kosinski estime
que ce remake sera plus crédible que le précédent film puisque les recherche des scientifiques font
que «nous connaissons mieux les trous noirs maintenant». Le scénariste Travis Beacham a été
immédiatement associé à ce projet. En revanche Joseph Kosinski n’a pas indiqué s’il réaliserait ou
Montage sur 5000m
non ce nouveau Black Hole.
www.caramba.lu
29
MADE IN LUXEMBOURG
Le mineur de fer le plus âgé de la mine Walert
dans le plus ancien cinéma du Grand-Duché!
Metty Franzen, guide au Musée National des Mines de Fer
L’origine de la prospérité du Grand-Duché, l’histoire contemporaine du Luxembourg, passe par l’histoire de
l’exploitation et de la valorisation de la minette. Le Musée National des Mines de Fer Luxembourgeoises
est l’un des acteurs de la diffusion de cette histoire. Le musée a pour ambition d’être un musée vivant. Ce
qui en soi est un truisme actuel, s’apparente cependant à une gageure
compte tenu des modes de consommation culturelle du grand public.
Un musée vivant sera un musée attentif à ses contemporains et utilisera des médias efficaces pour rencontrer son public. La production d’un
court-métrage par le Musée des mines relève de la volonté du conseil
d’administration d’être ce Musée vivant.
Le court-métrage Metty Franzen, guide au Musée National des Mines participe à cette volonté de
communiquer vers le plus grand nombre.
Metty Franzen est né en 1927 à Rumelange au
Grand-Duché de Luxembourg. Ancien mineur de
fer dans les galeries de la mine Walert, il est un des
derniers témoins du travail de l’extraction souterraine au
Grand-Duché. La Mine Walert cessa ses activités le 31
décembre 1963 et fut transformée en musée en 1973.
Metty Franzen contribua, avec d’autres, à la fondation
de ce qui est devenu aujourd’hui le Musée National des
Mines de Fer Luxembourgeoises. Il fut ensuite et pendant plus de trente années un guide attentif et passionné
du Musée des Mines.
Une première diffusion du court-métrage au CineKursaal de Rumelange rassemble deux qualités singulière:
Célébrer le mineur luxembourgeois le plus âgé de la mine Walert dans le plus ancien cinéma du Grand-Duché!
Cette diffusion sera suivie d’autres projections dans tout le réseau des cinémas Caramba.
Durée: 21 minutes; Réalisation Pierre et Jean Villemin; Production Musée National des Mines de Fer asbl
La première aura lieu le 18 mars à 19h00
au CineKursaal à Rumelange,
la projection sera suivie d’une table ronde avec Metty Franzen
et chacun est invité à y participer.
La table ronde sera animée par
Michel Kohl, collaborateur scientifique du projet «Terres rouges - Histoire de la sidérurgie luxembourgeoise»
avec la participation de
John Castegnaro, président d’honneur de l’OGB-L
Denis Scuto, enseignant-chercheur à l’Université du Luxembourg
Luciano Pagliarini, historien
François Roth, professeur émérite à l’Université de Nancy 2
Metty Franzen, ancien mineur de fer
30
caramba magazine I movie news 12 I 2010
LA RUBRIQUE DES LECTEURS
Nouvelle année, nouvelle rubrique dans votre
Caramba magazine Movie News. La Rubrique des
lecteurs, c’est vous qui avez la parole...
Jessica, Lina, Carole et Vanessa
Je voulais vous féliciter pour les Ladies Night
qui sont très originales. Venir entre copines pour
voir les stands, gagner pleins de cadeaux, du
champagne et surtout les animations, on adore,
surtout les beaux muscles du stripteaseur. Et
les films sont tjs sympa. Il manque seulement à
manger et la soirée serait complète. Un grand
merci à vous, on reviendra entre copines.
Michaël - Sanem
Bonjour,
Cet hiver est assez rude et long cette année et donc quel plaisir
de se retrouver bien au chaud dans une salle de cinéma bien
confortable. Ainsi, j’ai eu le temps de regarder les derniers films
sortis. J’ai constaté avec surprise que le magnifique Lovely
Bones et Wolfman ne sont disponibles qu’au CineBelval. Surprise
positive bien sûr. Wolfman est le dernier film que j’ai vu. J’ai aimé
le casting, l’histoire en elle-même était assez simple mais en fin de
compte c’est simplement l’histoire de la source. Il faut voir aussi
que les bases du récit du Loup-Garou n’ont pas été revues depuis
les années 40. Oui il y a eu Wolf avec Jack Nicholson ou American
Werewolf etc. mais aucun de ces long-métrages ne retraçaient
l’origine du fléau Loup-Garou. Je trouves tout de même que c’est
un bon film. Et Benicio del Toro est à mes yeux un des meilleurs
acteurs en circulation depuis Usual Suspects et bien sûr du
sublime CHE (Palme d’or archiméritée!!).
Armand - Esch/Alzette
Bonjour,
J’habite à Esch et je suis tellement
content que ce cinéma ait ouvert
ses portes. Enfin Esch commence
à ressembler doucement à une ville
digne de son nom. Et ça ne peut
qu’évoluer. Le cinéma n’est que la
pointe de la pyramide. J’apprécie
énormément vos portions de Nachos
avec ses sauces. Je pense que vous
pouvez vous vanter d’avoir la plus
grande portion du Luxembourg. Le
parking gratuit est un plus vraiment
exceptionnel. Je suis de très près
vos événements et je les trouve
super. Merci vraiment pour nous
faire rêver et nous faire transporter
dans le monde magique du cinéma.
Sylvia Dos Santos - Esch/Alzette
Carmen Leardini
Am Num vum CHEM an eisen klengen Patienten um
Kannerstack wollt ech iech nach eng Keier villmols
Merci soen fir är flott Initiative maat deenen groussen
Kinos-plakater, d’Begeeschterung ass ob alle Fall
grouss.
Ech mailen iech hei och eng Foto vum Gang um
Kannerstack, wou eng vun deenen flotten Déco steet.
Je trouve dommage que depuis l’ouverture de CineBelval les
autres cinémas ne soient pas plus mis en évidence. Pourquoi
ne pas organiser des avant-premières à l’Ariston qui est à mes
yeux une très belle salle. Ne délaissez pas les petits cinémas, ce
serait dommage. Sinon félicitations pour le CineBelval. Enfin
un complexe cinématographique dans le Sud du Luxembourg.
Il ne manque qu’une discothèque :-))
Mir geifen eis och an Zukunft fréen fir sou flott Décoratiounen ze kreien.
POUR NOUS ECRIRE...
Retrouvez dans notre prochain numéro vos commentaires.
Exprimez-vous sur [email protected]
A très bientôt
Envie d’une séance ciné...
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