une biographie en images

Transcription

une biographie en images
Modigliani
une biographie en images
exposition photographique
Bilan général
Novembre 2006
Bilan général - Communication graphique - Table des matières
1 - présentation :
3 - réalisation :
2 - évolution du travail :
section lieux
section famille
section amis
section atelier
section contexte historique
section projection
Le lieu : la collégiale St Pierre le Puellier
intention générale
références
pourquoi le bleu ?
maquettes
essais de couleurs et essais matériaux
application des essais de couleur
cadres
essais de communication extérieur
essais du graphisme d’exposition
plan général
communication extérieure :
affiche finale
carton invitation
kakémono
4 - photos :
montage
vernissage
1 - présentation :
Le lieu : la collégiale St Pierre le Puellier
intention générale
références
pourquoi le bleu ?
L’exposition «Modigliani, une biographie en image» prend place dans la Collégiale Saint-Pierre le
Puellier. Eglise du XIIème, la plus ancienne conservée à Orléans. Elle accueille toute l’année une
dizaine d’expositions temporaires.
Bilan général - Le contenu de l’exposition se constitue d’une centaine de reproduction photographique, de plusieurs documents originaux d’époque et d’une quinzaine de lithographies reproduisant peintures et dessins de Modigliani.
La première difficulté fut de classer tout le corpus photographique. Deux choix s’offre alors un classement chronologique ou un classement thématique.
Les reproductions photographiques ne possédant que des informations fragmentaires concernant leur date il fut plus
aisée de classer les images suivant leur thèmes. Les thèmes s’organise ainsi:
_famille
_amis
_atelier
_lieux
L’intêret d’un classement thématique se trouve dans les interactions que permette les différents thèmes et les
connexions qui se créent entre eux. (interaction des amis rencontré dans certains lieux, connection entre des amis et
le travail de Modigliani...). Ce classement est à la base de la scénographie.
Bilan général - Suite au classement du contenu de l’exposition, la scénographie adopte une construction en modules. Les modules
s’intercroissant formant ainsi des zones ou deux thèmes se juxtapose par exemple le module ami croise le module
famille avec des photographies de la femme de Mogiagliani, ou encore le module ami se croise avec le module atelier
sur des images des modèles de Modiagliani...
La forme circulaire des modules fut choisit par contraste avec le lieu. La collégiale St Pierre Le Puellier possédant une
certaine inertie contrairement a la scénographie qui se déploie sans complexe dans la surface de la Collégiale. La scénographie prenant support sur la structure de la collégiale non pas pour la suivre mais pour créer quelque chose de
nouveau, rappelant ainsi la période avant garde pendant laquelle vécu Modigliani notamment à Paris.
Sur cette maquette, l’implantation des modules est pratiquement définitive seule interviendront des modifications dans l’emplacement des
ouvertures dans les modules. Ces ouvertures
sont faite de facon a créer un trajet pour le visiteur.
Les croisements de module créer des zones au
sol qui seront utiliser pour la signalétique qui
elle aussi viendra induire un sens de circulation.
maquette d’implantation
des modules.
Bilan général - Références:
Voici quelques références d’artistes qui nous on aidées dans nos recherches.
Les travaux de Tadashi Kawamata par leur façon de méler structure éphèmere à un batiment existant. En effet les installations de T.Kawamata, se composent de planches de bois qui vienne se
greffer sur un batiment amenant a reconsidérer son utilisation. L’apparente fragilité de la construction et son coté spontané contraste avec les constructions qui la soutienne. L’exposition se déroulant dans une église qui porte ne plus du poid de la pierre le poids de l’histoire. Comment conciler
l’éphèmère et durable ?
1. Toronto, Canada 1989
2. Biennale de Wenecji, pologne 1982
L’utilisation de module au forme circulaire nous amener a regarder le travail du sculpteur Richard
Serra notamment du coté de l’interections des formes entres elles (voir illustatrion)
Richard Serra au Gugenheim
de Bilbao.
Bilan général - pour le travail de la couleur nous sommes aller voir le travail de l’artiste Krijn de
Koning qui réalise des «scénographies» qui ne sont le support de rien sinon d’elles-même. L’utilisation de couleur en rupture avec le batiment est l’une des composantes de son travail. C’est ce coté qui nous a interessé voir quels effets pour quels
couleurs notament dans les batiments anciens similaire a la collégiale st pierre le
puellier.
Thouars, france 2004
Musée des Moulages, Lyon 2003
Bilan général - A la lueur de tous ces travaux est de toutes ces références, nous devions faire le
choix de la couleur ou des couleurs qui porterai la signalétique de l’exposition. Des
exemples seront dévellopés dans le prochain chapitre.
Ici nous parlerons de manière consise et brève de notre choix sur la couleur bleue
de façon a éclaircir notre réflexion avant d’entrer dans les détails. Notre choix est
devenu définitif a la suite de plusieurs essais in situ. Nous voulions retrouver dans
notre choix de couleur le même contraste que donne la scénographie avec le batiment. C’est a dire trouver la couleur qui contraste le plus avec le batiment reprenent ici le meme mouvement que la scénographie qui se déploie a travers les murs
et les pilliers constrastant avec ces memes murs et ces meme pilliers.
Bilan général - 2 - évolution du travail :
maquettes
essais de couleurs et essais matériaux
essais du graphisme d’exposition
cadres
essais de communication extérieur
2
1
4
3
vue de la maquette.
vue de la maquette.
vue de la maquette.
On apercoit sur le schéma de la maquette l’organisation des thèmes. Le premier
module est celui des lieux (1). Il est commun a tous les autres modules c’est de lui
que tout part et que tout est visible. Sur le schèma on voit clairement le chevauchement des modules et donc l’endroit des intersections. Le second module est celui de la famille(2), le troisième celui des amis (3) et le dernier accueille l’atelier(4).
Bilan général - 11
document réalisé pour le choix de la couleur.
Choix de la couleur :
Choix de la couleur :
Procédons à une collecte photographique des
textures présentes dans la collégiale en différents endroits en fonction des emplacements
des modules. On obtient ainsi une représentation graphique permettant le choix d’une couleur en fonction de la dominante colorée du
lieu (les couleurs des différentes parties de la
Collégiale se déplacent entre une dominante
orange due à l’éclairage et des endroits sans
dominante laissant apparaîtrent les matériaux).
Ces représentations ont été complétées pour
des essais in situ avec des feuilles de papier
coloré suivant une gamme de bleue, de vert et
de rouge.
Il en ressort que c’est le bleu, couleur finalement la plus complémentaire du lieu qui donne
le plus grand contraste. Les rouges et les verts
semblant se fondrent dans l’espace, ce qui va à
contre courant d’une scénographie qui se veut
en rupture avec le lieu.
La ou plutôt les couleurs choisies sont un
camaïeu de bleu. Le dégradé de cette couleur
permettant d’induire un sens de passage entre
les modules.
Procédons à une collecte photographique des
textures présentes dans la collégiale en différents endroits en fonction des emplacements
des modules. On obtient ainsi une représentation graphique permettant le choix d’une couleur en fonction de la dominante colorée du
lieu (les couleurs des différentes parties de la
Collégiale se déplacent entre une dominante
orange due à l’éclairage et des endroits sans
dominante laissant apparaîtrent les matériaux).
Ces représentations ont été complétées pour
des essais in situ avec des feuilles de papier
coloré suivant une gamme de bleue, de vert et
de rouge.
Il en ressort que c’est le bleu, couleur finalement la plus complémentaire du lieu qui donne
le plus grand contraste. Les rouges et les verts
semblant se fondrent dans l’espace, ce qui va à
contre courant d’une scénographie qui se veut
en rupture avec le lieu.
La ou plutôt les couleurs choisies sont un
camaïeu de bleu. Le dégradé de cette couleur
permettant d’induire un sens de passage entre
les modules.
PROJECTION
LIEU
FAMILLE
AMIS
ATELIER
Camaieu de rouge
PROJECTION
LIEU
FAMILLE
AMIS
ATELIER
Camaieu de vert
Bilan général - 12
Choix de la couleur :
Procédons à une collecte photographique des
textures présentes dans la collégiale en différents endroits en fonction des emplacements
des modules. On obtient ainsi une représentation graphique permettant le choix d’une couleur en fonction de la dominante colorée du
lieu (les couleurs des différentes parties de la
Collégiale se déplacent entre une dominante
orange due à l’éclairage et des endroits sans
dominante laissant apparaîtrent les matériaux).
Ces représentations ont été complétées pour
des essais in situ avec des feuilles de papier
coloré suivant une gamme de bleue, de vert et
de rouge.
Il en ressort que c’est le bleu, couleur finalement la plus complémentaire du lieu qui donne
le plus grand contraste. Les rouges et les verts
semblant se fondrent dans l’espace, ce qui va à
contre courant d’une scénographie qui se veut
en rupture avec le lieu.
La ou plutôt les couleurs choisies sont un
camaïeu de bleu. Le dégradé de cette couleur
permettant d’induire un sens de passage entre
les modules.
LIEU
FAMILLE
essais in situ avec des papiers
colorés
PROJECTION
AMIS
ATELIER
Bilan général - 13
Essais pour le graphisme d’exposition
les seuils sont l’endroit de la rencontre entre
deux modules c’est aussi dans cette espace que
vient se placer le titre de la section. Le seuil se
comporte comme une troué dans le sol laissant
apparaitre la typographie. Le sens de lecture du
titre induit le sens de l’exposition.
essai de typo et de couleur
Le lien entre la signalétique au sol et les
textes d’introductions aux sections se
réalise au croisement entre l’horizontal
du sol et les verticales des pilliers. Ces
verticales de couleur «portent» le texte.
Bilan général - 14
Essais pour le graphisme d’exposition.
Principe d’accrochage et cadres.
Bilan général - 15
Premiers essais de communication extérieur.
Il a fallu dans ce projet réaliser tout l’aspect communication extérieur de l’évènement. Notamment la
réalisation d’une affiche et des cartons d’invitations. Nous avons eu en charge aussi bien la conception
mais aussi toute la partie technique (imprimerie, flashage...). La couleur étant choisit par la scénographie (voir chapitre choix de la couleur) nous l’avons réutiliser dans l’affiche. Le cahier des charges que
l’on s’était imposer était simple: utiliser la couleur bleu, réaliser les cartons d’invitation a partir de l’affiche découpé, et choix typographique en fonction de la scénographie.
A partir de ce cahier des charge nous étions 2 pour la réalisation graphique nous avons décider de réaliser des essais personnels en respectant nos choix énoncer plus haut.
Voici les premiers essais d’affiches et de cartons d’invitations:
Bilan général - 16
3 - réalisation :
plan général
section lieux
section famille
section amis
section atelier
section contexte historique
section projection
communication extérieure :
affiche finale
carton invitation
kakémono
contexte
historique
film
Le principe scénographique ayant été retenu, il
est désormais possible d’affiner les propositions.
Le parcours circulaire au sein de la colllégiale se
découpe en quatre parties principales et de deux
parties annexes.
Les quatre thématiques initiales sont conservées
(la section lieux, famille, amis, et atelier), que
nous venons compléter par deux annexes informatives (la section film avec l’émission «Les nuits
chaudes de Montparnasse» consacrées à Modigliani, ainsi qu’une section documents de l’époque afin de contextualiser et d’illustrer la période
parisienne de l’artiste).
Voici le plan général de la scénographie. Dans les
chapitres qui suivent chaques parties de la scénographie sera analysée.
Bilan général - 18
section lieux
photos générales
matériaux/cloison/bleu
principe des seuils et textes des sections
corpus des images
plans
linéaires
le bleu
LIEUX
La première section acceuillant le visiteur représente les lieux emblématiques traversés par
Modigliani, de sa naissance à sa mort. Cet espace
se compose d’un tassaut transversal, et s’inscrit
telle une table d’orientation de la géographie de
l’exposition. Le regard balaye l’Italie, pour arriver
aux lieux emblématiques de Paris comme Montmartre, la Ruche...
Voici quelques images de la section :
L’utilisation d’un tasseau permet comme on le
voit sur les photographies de laisser la vision
complétement ouverte sur l’intérieur de l’exposition. Cela permet à cette section de jouer son
rôle de table d’orientation.
Bilan général - 20
Voici le principe des seuils définitif. Toute la typographie des
seuils utilisent le même alignement créant une certaine unité
entre eux. Ils reprennent la couleur de la section ainsi que la largueur du module en bois. L’orientation du texte implique l’orientation du visiteur.
Vue du fichier numérique utiliser pour la réalisation de la signalétique au sol dans la section Lieux.
Chaque section vient avec un texte qui éclaire
une parti de la vie de Modigliani. Cette signalétique verticale est placé la plupart du temps a
l’intersection entre le module en bois et le seuil.
Mais ici pour des raisons de lisibilité cette signalétique a été placée plus loin dans le modèles
(voir photo). Le texte de la section est reproduit
dans la page suivante.
Bilan général - 21
texte de présentation de la section lieux.
Livourne
la sculpture classique.
Vendredi 12 juillet 1884, à neuf heures du matin à Livourne, via Roma
38, avant même l’arrivée du médecin, naissait Amedeo Clemente, sur
la grande table de marbre noir de la
cuisine…
De Livourne à Florence
Le 10 avril 1899, Eugènie, la mère de
Modigliani, confie dans son livre de
Raison : « Dedo a renoncé aux études
et ne fait plus que de la peinture,
mais il en fait tout le jour et tous
les jours avec une ardeur soutenue
qui m’étonne et me ravit. Si ce n’est
pas là le moyen de réussir, c’est qu’il
n’y a rien à faire. Son professeur est
très content de lui. Pour moi, je n’y
entends rien, mais il me semble que
pour n’avoir étudié que trois ou quatre mois, il ne peint pas trop mal et
dessine très bien.
En septembre 1900, Amedeo et sa
mère voyageront dans le Sud de l’Italie.
A Naples, Amedeo s’intéresse aux
fouilles, à l’archéologie romaine, aux
fresques. Il passe des heures dans les
ruines des villas impériales ou devant
« Amedeo détestait peindre les paysages. Il aimait aller dans les musées
pour admirer ses maîtres préférés,
les siennois par exemples. Il haïssait le passé récent. (…) C’était peut
être dans les nus qu’il exprimait une
certaine autonomie en donnant libre
cours à son goût de la ligne.»
De Venise à Paris
L’attestation
L’inscription de Modigliani à l’Ecole
libre de nu de l’Institut des BeauxArts de Venise porte en haut à droite
la date du 19 mars 1903.
Peu après son arrivée à Paris en 1906,
Amedeo s’est inscrit à l’Académie Colarossi, 10 rue de la Grande-Chaumière à Montparnasse, académie fondée
au début du 19ème siècle qui avait eu
des élèves prestigieux comme Rodin,
Gauguin et Whistler.
carrefour, entre le Dôme et la Rotonde que les artistes confrontent
leurs projets et leurs idées, dans ces
bistrots enfumés, fuyant leurs ateliers
mal chauffés.
Quand la porte de la Rotonde
s’ouvrait d’un geste large, raconte
Gabriel Fournier dans Cors de Chasse,
il était beau de voir entrer théâtralement Modigliani. C’est à la Rotonde
que Modigliani aimait rencontrer du
monde et qu’il choisissait ses modèles avec une attitude éclectique.
Pendant la longue et triste année
1914, Modigliani allait au 21 avenue
du Maine, chez Marie Vassilieff, dans
l’atelier qu’elle avait transformé en
cantine, manger une assiette de
bortsch, pour 50 centimes. « Nous
avions fondé une cantine chez Marie
Vassilieff, témoigne Foujita tout le
monde y venait ».
A la cité Falguière, Modigliani fit le
portrait d’un violoncelliste qui posait
pour se chauffer et gagner quelques
sous.
C’est au carrefour Vavin que naît la
fameuse Ecole de Paris. C’est à ce
Bilan général - 22
Section lieux:
Galerie Zborowski,
rue de Sienne,
Paris, 1920
Galerie Lepoutre,
rue de la Boëtie,
Paris, 1918
Bateau lavoir,
Montmartre,
Paris, 1906
La Ruche,
Montparnasse,
Paris, 1913
Lapin à Gilles,
Paris, 1906
Place du Tertre,
Montmartre,
Paris, 1906
La Ruche,
Montparnasse,
Paris, 1913
Moulin Rouge,
Montmartre,
Paris,
1910
Hôtel des Anglais,
Nice, France,
1918
Cité Falguière
Montaprnasse,
Paris, 1913
Brasserie Lip,
Quartier latin,
Paris, 1906
Maison des
Modigliani,
Grugrua
(Sardaigne, Italie)
Pavillon des paysans du domaine
des Modigliani,
Grugrua
Sardaigne, Italie)
Maison natale,
Livourne, Itaie,
Café Bardi,
Livourne, Italie
1905
Bilan général - 23
Bilan général - 24
Bilan général - 25
Bilan général - 26
Bilan général - 27
Bilan général - 28
Bilan général - 29
Bilan général - 30
linéaire d’accrochage.
Section lieux 1/2
Section lieux 2/2
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C`mflie\
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Bilan général - 31
section famille
photos générales
matériaux/cloison/bleu
principe des seuils et textes des sections
corpus des images
plans
linéaires
Ce module illustre l’histoire familiale de l’artiste par de nombreux portraits ainsi
que des lettres de la nourrice de Jeanne, (la fille de Modigliani) domiciliée dans le
loiret. Cette section se devait d’être mise en valeur et différenciée. Etant des photographies de famillle datant de la fin du 19ème et début 20ème, ces images représentaient à nos yeux les traditions et les convenances de l’époque. L’idée d’un
cadre sérigraphié sur des plaques de verre, nous permettait de symboliser cette
époque, et de jouer sur l’image de ce cadre qui reste en deux dimensions.
La structure de ce module est la seule vraiment circulaire elle donne le point de départ de la déconstruction progressive des modules. Cette déconstruction traverse
la vie de l’artiste pour finir dans son «atelier». Cette déconstruction symbolise cette
période d’avant garde où les structures du passé sont éclatée, remise en question.
Le seuil de la section obéit au même principe que précédement. Si ce n’est que au
lieu de faire remonter le bleue uniquement sur la partie du module qui touche le
seuil, il remonte tout le long de la section. Ces bandes sous tendent la présence
d’une typographie «sousterraine» les seuils sont en quelques sortes des trous qui
laisse apparaitre le nom de la section.
Vues de la section famille.
Bilan général - 33
Pour le principe des seuils voire au chapitre précédent. Nous montrons ici le fichier d’éxécution
livré a l’entreprise ainsi qu’une vue de l’adhésif
posée.
Pour les textes voici une photographie de son
implantation et à la page suivante le texte lui
même.
Bilan général - 34
1884 – Naissance d’Amedeo Moditexte de la
section famille. gliani à Livourne, le 12 juillet ; il est le
quatrième enfant de Flaminio Modigliani et d’Eugénie Garsin, tous deux
Juifs séfarades.
1891 – Ecolier dans la classe primaire
où enseigne sa mère.
1895 – premier accès de pleurésie.
1898 – Fréquente l’école de dessin
et de peinture de Guglielmo Micheli
à Livorno. Quitte le Lycée. Première
peinture à l’huile sur bois, « La vie et
la mort » avec la participation de son
ami Uberto Mondolfi.
1900 – Voyage en Sardaigne, portrait
de la jeune fille Medea Taci, amie de
la famille
1901 –Fréquente l’atelier de l’artiste
Giovanni Fattori.
1902 - Inscription à la Scuola Libera
del Nudo à l’Accademia delle Belle
Arti de Florence.
1903 – Installe son premier atelier à
Venise et s’inscrit à la Scuola libera di
nudo a l’Académie des Beaux-Arts de
Venise.
1906 – Arrivée à Paris au printemps.
Après un court séjour à l’Hôtel de la
Madeleine, il s’installe à Montmartre
au Bateau Lavoir.
1907 – Rencontre le docteur Paul
Alexandre qui a favorisé l’installation
d’un groupement d’ateliers, 7 rue du
Delta, à Montmartre où Modigliani
peint plusieurs tableaux influencés
par Steinlen et Toulouse-Lautrec.
Expose 7 œuvres au salon d’Automne
où il découvre la rétrospective Cézanne.
Voyage à Londres, rencontre Bassano,
photographe italien de Londres qui
lui présente le portrait photographique de lady Ida Sitwell.
1908 – Salon des Indépendants : expose 6 œuvres dont « La Juive » dans
la salle des Fauves.
1909 – Retour à Livourne pendant
l’été. Rencontre Brancusi dans les
carrières de marbre à Carrare. Modigliani dessine et sculpte. De retour
à Paris, il n’accepte pas de signer le
Manifeste du Futurisme présenté par
Marinetti. Travaille à la Ruche, passage Dantzig, à Montparnasse.
1910 – Salon des Indépendants :
expose 6 œuvres ; la critique lui est
favorable. Se consacre à la sculpture, Cité Falguière, voisin d’atelier de
Mietschaninoff et de Brancusi, installé impasse Ronsin.
1911- Expose ses sculptures, gouaches
et dessins dans l’atelier de SouzaCardoso, influencé par la sculpture
océanique et nègre.
Son atelier est situé alors 39 Passage
de l’Elysées-des-Beaux-Arts à Montmartre.
1912- Salon d’Automne : « Têtes,
ensemble décoratif», selon la description du catalogue. Rencontre avec
Jacques Lipchitz et Jacob Epstein.
1913 – Premier contrat avec Georges
Chéron, marchand rue La Boétie. Se
lie d’amitié avec Chaïm Soutine.
1914 – Ne peut s’engager dans la
Première Guerre Mondiale, étant
réformé à la première visite à cause
de ses antécédents pulmonaires.
Second contrat avec Paul Guillaume,
présenté par Max Jacob. Dessine et
peint dans l’atelier de Diego Rivera, 16
rue du Départ à Montparnasse. Participation de deux œuvres (un dessin
et une sculpture) à l’exposition d’été
« Twentiesth Century Art » a Londres,
Whitechapel Art Gallery. Liaison avec
la jeune Béatrice Hastings, il se remet
à la peinture : nombreux portraits de
la femme aimée. Il habite avec elle
au 13, rue Ravignan dans une petite
maison à Montmartre.
1915 –Plusieurs amis sont blessés ou
disparus pendant la guerre.
1916 – Léopold Zborowski, poète venu
de Pologne à Paris, devient aussi son
marchand et le pousse à se consacrer
Bilan général - 35
uniquement à la peinture. En mars, la
Modern Gallery de New York expose
deux sculptures. Plusieurs expositions
se succèdent à Paris, à Zurich.
Il rencontre Jeanne Hébuterne, élève
de l’Académie Colarossi.
1917 – Zborowski loue pour Jeanne et
Amedeo un atelier 8 rue de la Grande-Chaumière à Montparnasse. Nouvelle participation à la Galerie Dada
de Zurich en Suisse. L’exposition à la
Galerie Berthe Weill est fermée le jour
même pour outrage à la pudeur. Visite la première exposition du peintre
japonais Foujita à la galerie Chéron.
1918 – L’état de santé de Modigliani
s’aggrave et on lui impose un séjour
dans le Midi de la France : en mars
départ pour Nice avec Zborowski et
sa femme.
Consacre la plupart de ses journées
à dessiner dans les cafés, partout où
le regard du modèle le capture. Remplit un carnet de dessins en quelques
heures.
Le 29 novembre, naissance de Giovanna, fille de Jeanne Hébuterne et
d’Amedeo.
Modigliani et Jeanne séjournent à
Cagnes avec Foujita, sa femme Fernande Barrey, Soutine et les Zborowski dans la même maison. Il peint
4 paysages de Cagnes, qu’il introduit
également en fond de ses portraits,
tel que celui de « La petite épicière
». Paul Guillaume présente dans sa
galerie un ensemble de peintres de la
jeune peinture, dont Matisse, Picasso,
Derain, De Chirico, Utrillo et Modigliani.
1919 – Retour à Paris après plus d’un
an d’absence. Jeanne le rejoint enceinte à nouveau pour s’installer
avec lui dans l’atelier de la rue de la
Grande-Chaumière. Pendant l’été, les
frères Sitwell et Zborowski organisent
une exposition à Londres présentant
de nombreuses œuvres de Modigliani, peintures et dessins.
Réalise de nombreux portraits de
Jeanne, la représentant notamment
avec sa longue blouse noire d’artiste peintre, ses camarades d’atelier
l’ont surnommée « Noix de Coco » à
cause de ses longues tresses châtain
contrastant avec sa peau blanche.
Aux Collettes, mort de Renoir quelques mois après l’importante visite
de Modigliani à Cagnes dans l’atelier
de l’artiste impressionniste.
1920 – Quelques portraits encore :
celui de Mario Varvoglis et son autoportrait sont retrouvés à coté du chevalet de Modigliani lorsque incons-
cient il est transporté à l’hôpital de la
Charité où il meurt le 24 janvier d’une
méningite tuberculeuse sans avoir
réellement repris connaissance.
Le lendemain, Jeanne Hébuterne,
enceinte de huit mois, se suicide en
pleine nuit en se jetant par la fenêtre de la chambre ne trouvant pas la
force de survivre à la mort d’Amedeo
Modigliani.
Plusieurs années plus tard, sur les
instances d’Emmanuel Modigliani,
frère aîné d’Amedeo, le corps de
Jeanne est transféré aux côtés de
son compagnon.
En février 1920, à Bruxelles, la galerie du Centaure présente la première
exposition posthume de Modigliani.
Bilan général - 36
Section Famille
Eugénie Garcin
et Jeanne Modigliani, Livourne,
Italie,
1924
Eugénie Garcin,
Livourne,Italie,
1919
Attestation de
lycée de Richard,
Ami d’Amédéo,
Venise, 1888
Flaminio Modigliani, Livourne,
Itaie,
1918
Famille Taci,
propriétaire du
Lion d’or,
Iglesias, Italie
1899
Eugénie Garcin
et Margherita
Modigliani,
Livourne, Itaie,
1907
Amedeo à l’atelier de Giovanni
Fattori, avec Mme
Fattori,
Florence, Italie,
1902
Jeanne Modigliani,
Orléans,
1919
Jeanne Modigliani,
1922
Jeanne Modigliani,
1926
Eugénie Garcin,
Karlsbad,
République Tchèque,
1920
Attestation de
naissance, 1884
Eugénie Garcin
et Jeanne Modigliani, Livourne,
Italie,
1926
Jeanne mère et
Jeanne fille,
1919
Mme Taci,
Iglesias, Italie
Emanuele Modigliani, 1910
Lycée Guerrazzi,
Livourne, Itaie,
1895
Emanuele et Jeanne Modigliani,
1923
Jeanne et Amadeo
Modigliani,
Orléans,
1919
Bilan général - 37
Bilan général - 38
Bilan général - 39
Bilan général - 40
Bilan général - 41
Bilan général - 42
Bilan général - 43
Bilan général - 44
linéaire de la section famille
Bilan général - 45
section amis
photos générales
matériaux/cloison/bleu
principe des seuils et textes des sections
corpus des images
plans
linéaires
Composé du plus grand nombre de photos, ce module retrace les
rencontres déterminantes dans le travail de l’artiste, qui remettra
en cause sa formation et ses productions. Ce module entame la
déconstruction annoncer dans le chapitre précédent. La structure
s’ouvre sans laisser appaitre ce qui la constitue elle reste inacessible au spectateur. Seul de la lumière se propage et change
de couleur lorsque qu’elle rencontre le bleu de la peinture. Cette
dynamique résume l’état d’esprit (voulu) du spectateur qui peu
à peu rentre dans la vie de Modigliani. La scénographie laissant
apparaitre sa construction comme l’artiste laisse apparaitre ces
influences, ces rencontres, ces évolutions... toutes ces choses qui
normalement sont caché au regard.
Bilan général - 47
Bilan général - 48
Umberto Mondofi,
Livourne, Italie
1899
Margarita et
Umberto Mondofi,
Livourne,
Italie,
1899
Studio de Gino
Romiti,
Livourne, 1898
André Salmon,
Paris, 1906
Béatrice Hasting,
Londre,
Grande-Bretagne,
1906
Casimo
Chtedovich,
Paris,1909.
Chana Orloff
et Soutine,
Paris, 1922
Manuel Humbert,
ami espagnol,
Paris, 1915
Diego Rivera,
Paris,1919
Fernande Barrey,
Paris, 1918
Pierre MacOrlan,
Montmartre,
Paris, 1918
Dentiste Benedicte, Paris,
1914
Paul Guillaume,
Promenade des
Anglais, Nice,
1918
Dr. Devraigne,
ami de la famille
Modigliani,
St-Etienne,
France, 1914
Jules Pascin,
Montmartre,
Paris,
1912
Pablo Picasso,
Montmartre,
Paris,1906
Zborowski et Hank
Leopold (Marchand), Montparnasse, Paris,
1920
Atelier
Van Dogen, 1910
Ferdi au Lapin agile, Montmartre,
Paris,1906
Section amis
Bilan général - 49
Modigliani et
Adolf Bagler,
Montparnase,
1917
Jules Pascin dans
son atelier,
Montmartre, Paris
Soutine et
Zborowski,
Promenade, des
anglais, Nice,
1919
Modèle Beryl,
1916
Autoportrait de
Jeanne Hébuterne, 1918
Amédéo et sa
nourice,
Italie, 1887
Rachel Osterlind,
Grasse,
1919
Bilan général - 50
Bilan général - 51
Bilan général - 52
Bilan général - 53
Bilan général - 54
linéaire de la section amis
Bilan général - 55
Section Atelier
Modèle Kiki,
Montparnasse
Paris,
1918
Modèle Mado
Fournier, Paris,
1917
Modèle Lisette
Bérangère
Barzoï et sa
propropriétaire,
Montparnasse,
Paris
Pour la revue
L’éventail,
1919
Modèle Fernanda,
Paris,
1917
Marevna,
Paris, 1918
Pour la revue
L’éventail,
1919
Lithographie
d’après
«Portrait de
femme»
de Modigliani,
1916
Lithographie
d’après
«La Marseillaise»
de Modigliani,
1915
Lithographie
d’après
«Portrait
d’homme»
de Modigliani,
1919
Lithographie
d’après
pastel «Cariatide»
de Modigliani,
1913
Lithographie
d’après
«Acrobate»
de Modigliani,
1914
Lithographie
d’après
«Ami Abdul»
de Modigliani,
1919
Lithographie
d’après
tempera «Cariatide»
de Modigliani,
1913
Lithographie
d’après
«portrait de
Lunia»
de Modigliani,
1918
Lithographie
d’après
«Portrait d’Antonia»
de Modigliani,
1918
Lithographie
d’après
«portrait de
l’Ecuyère»
de Modigliani,
1909
Pour la revue
L’éventail,
1919
Bilan général - 56
Pour la revue
L’éventail,
1919
Soirée de Paris,
partitions
musicales,
Paris, 1916
Soirée de Paris,
partitions
musicales,
Paris, 1916
Exposition
personelle,
Paris,
3 décembre 1917
Exposition
collective,
Londre,
Grande-Bretagne,
1919
Poèmes élastiques par Blaises
Cendras,
Paris, 1917
Galerie Dada,
Zurich, Suisse,
1918
Bilan général - 57
Communication graphique
Sous-titre 1
Sous-titre 2
Sous-titre 3
Sous-titre 4
Sous-titre 5
Sous-titre 6
Il a fallu dans ce projet réaliser tout l’aspect communication extérieur de l’évènement. Notamment la réalisation d’une affiche et des cartons d’invitations. Nous
avons eu en charge aussi bien la conception mais aussi toute la partie technique
(imprimerie, flashage...). La couleur étant choisit par la scénographie (voir chapitre
choix de la couleur) nous l’avons réutiliser dans l’affiche. Le cahier des charges que
l’ont c’était imposer était simple: utiliser la couleur bleu, réaliser les cartons d’invitation a partir de l’affiche découpé, et choix typo en fonction de la scénographie.
Bilan général - Communication graphique - 59