Et hop, tous à l`école

Transcription

Et hop, tous à l`école
Saint-Denis
grandit
Entretien avec
le maire,
Didier Paillard
Et hop, tous
à l’école !
Un nouveau groupe scolaire, l’amélioration du temps
de repas, l’ouverture de la Maison des parents :
le point sur les moments forts de la rentrée scolaire.
N°1-AUTOMNE-2011
Propreté
Des moyens
ambitieux
Festival
Hip-Hop
Kenza Farah,
à Saint-Denis
Sommaire
Une journée avec…
La Maison des parents
L’interview du maire
Propreté
Sous les projecteurs
La Fabrique de la ville Travaux Porte de Paris
Médiateurs de nuit
Objectif emploi
Une nouvelle maternité
Personnes âgées
Une rentrée sur tous les fronts
La ville en images
Agenda
Mémoire
Jeux
Le coin des enfants
Tribunes
À votre service
Recette
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Saint-Denis le magazine Mairie de Saint-Denis
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Magazine édité par la direction
de la communication de la Ville de Saint-Denis.
Responsable de la publication Didier Paillard
Rédaction en chef Isabelle Wan-Hoi
Rédaction Clémence Bahin Rosalie Becquet,
Fanny Costes, Laura Denis,
Ressources urbaines : Ludovic Luppino,
Meriem Laribi, Erwan Ruty, Nadia Sweeny
Secretaire de rédaction Thomas Plazy
Direction artistique Mélanie Gautry
Photos Baptiste Lignel (couv., p. 4, 7, 18, 20, 23,
25, 26, 27, 47), Virginie Suères, Julien Jaulin,
Contextes, Marc Boulenaz, Stéphane Kovalsky,
Yann Mambert, Cyberceb, Fanny Costes,
Ressources urbaines : Meriem Laribi,
Camille Millerand
Impression PSD. Imprimé à 50 000 exemplaires
sur papier écologique.
Édito
Saint-Denis
a son magazine
Notre ville grandit et évolue. Elle foisonne
de projets, de personnalités, de talents. C’est tout
cela que nous avions envie de partager avec vous.
Trois fois par an, ce magazine vous présentera
donc l’essentiel de l’actualité dionysienne. Vous
y trouverez notamment un agenda avec les temps
forts de la vie culturelle, associative, sportive ou
citoyenne ou encore des informations pratiques
sur le service public municipal.
Ce premier numéro est majoritairement dédié
à la rentrée scolaire qui, dans une ville jeune
comme la nôtre, emplit le quotidien de la plupart
des familles. Dans quelques jours, plus de 14 000
écoliers prendront le chemin de l’école aux côtés
de près de 10 000 collégiens et lycéens. L’ouverture
d’un nouveau groupe scolaire Robert DoisneauMaria Casarès à La Plaine en intercommunalité
avec Aubervilliers, l’allongement de la pause
déjeuner dans toutes les écoles de la ville afin
d’en améliorer la qualité, le maintien de
la résidence scolaire Mériel et l’inauguration
d’une Maison des parents sont des évènements
qui doivent nous réjouir. Mais il ne faudra
pas pour autant laisser faiblir la mobilisation
de chacun d’entre nous afin d’obtenir une école
pour tous, dans laquelle les classes ne sont
ni surchargées ni privées d’enseignants pendant
plusieurs semaines.
Ce magazine sera un lien précieux pour
communiquer avec vous sur l’ensemble de
ces sujets qui font notre quotidien.
Je vous souhaite donc à tous une bonne lecture,
et une excellente rentrée.
Didier Paillard
Maire de Saint-Denis
Vice-président de Plaine Commune
Une journée
avec
Gilbert Loimon
La Maison
des parents
ouvrira fin 2011,
et mettra l’accent sur
l’accueil et l’échange
Garde de l’environnement
Gilbert Loimon a la quarantaine
juvénile. Trapu, bonhomme,
il est garde de l’environnement
à Franc-Moisin. Un travail qui
demande beaucoup de doigté.
Cela fait à peine un an que Gilbert
officie dans le quartier. Avant,
il opérait dans le secteur de la gare
de Saint-Denis. Pas marrant tous
les jours mais, quand même,
« on faisait beaucoup de médiation »,
assure-t-il pudiquement. Voitures
stationnées n’importe où, dépôts
sauvages, toxicomanes, sortie
des écoles… il ne chômait pas, mais
la tâche était variée. Ici, c’est plus
délicat : « On ne peut pas faire tout
et n’importe quoi. Il faut se faire
accepter quand on vient d’ailleurs.
Et quand ça dégénère, il faut savoir
se retirer. » Le service a été suspendu
pendant près de trois mois. Il reprend,
et « les habitants apprécient de voir
qu’ils ne sont pas oubliés. J’habite dans
une cité, je sais ce que c’est que de
se sentir mis de côté ». Il le reconnaît,
avoir grandi à Pierrefitte, avoir un
fils qui fait de la boxe à Franc-Moisin
et donc y connaître « des grands »,
ça aide. « Il faut avoir la bonne tête,
et les codes. On est testés. Mais il est
important de montrer que notre travail
est fait pour tous les quartiers. Et qu’on
n’est pas des policiers, ni des indics. »
Un rôle de médiation
Avant ce travail, détenteur d’une
formation d’éducateur de trois ans,
il a œuvré avec les scolaires et les
Une journée avec… 4
sans-abri. La médiation, il connaît…
Ici, il « sensibilise » les habitants
sur l’environnement : les fameux
écogestes, les dépôts d’ordures,
les motos qui vont trop vite au milieu
du parc alors qu’il y a des enfants.
« Les habitants savent très bien
ce qu’on leur dit : il faut juste rappeler
les évidences ».
« Les habitants
apprécient
de voir qu’ils
ne sont
pas oubliés »
Du coup, il est nécessaire de travailler
avec les associations comme
les Femmes des Francs-Moisins,
ou avec les écoles maternelles…
« Il faut commencer avec les petits, sinon,
ce n’est pas possible ici. Ils trouvent
ça normal de jeter par terre, en disant :
mon frère ou ma sœur le font bien ! »
Ils sont 22 travailleurs assermentés
à Saint-Denis, à occuper cette fonction
de garde de l’environnement créée
en 1993 en remplacement des gardeschampêtres, alors que le béton a fini
de remplacer la campagne.
Leurs profils sont différents selon
les quartiers, bien sûr : le boulot n’est
pas le même au parc de la Légion
d’honneur et à Franc-Moisin.
« La ville évolue, les fonctions doivent
changer… »
D’ici la fin de l’année, tous les parents pourront échanger, se
confier ou obtenir des conseils au sein de la Maison des
parents. « Depuis deux ans, nous organisons des rencontres afin
de demander aux habitants ce qu’ils aimeraient trouver dans
ce lieu d’écoute et de partage », explique Oriane Delivré, la
responsable du lieu. S’adressant à tous, futurs parents,
parents de tout petits, d’ados, d’enfants majeurs ou grandsparents, le 29 rue Gabriel Péri accueillera gratuitement et
anonymement tous ceux qui s’y rendront. Conçue comme
un lieu ouvert, la Maison des parents permettra d’obtenir
un entretien individuel à la demande et sans rendez-vous,
mais surtout de profiter de moments collectifs avec les autres
parents et des professionnels. « Il y aura des temps d’échanges
spécifiques, comme des éducateurs ou des psychologues », poursuit Oriane Delivré.
Les parents pourront non seulement venir boire un café et
bavarder au hasard des rencontres, mais aussi assister à des
débats, des réunions, des activités grâce aux ludothèques par
exemple, ou encore participer à des bourses aux jouets ou
aux vêtements. Ce sera aussi l’occasion d’identifier les besoins
des parents à l’échelle de la ville, et de travailler avec l’ensemble des partenaires pour y répondre. L’équipe de la Maison des parents a déjà agi en ce sens. D’ici la rentrée 2013, la
ville prévoit ainsi de développer l’accueil du matin pour les
élèves de maternelle et d’élémentaire. Enfin, la Maison des
parents sera un lieu de ressources pour les professionnels de
l’enfance et de la parentalité.
Des réunions d’information publiques sont prévues dès le
mois de septembre pour présenter ce nouveau lieu à la population. Retrouvez les dates sur le site internet de la ville.
Maison des parents
29 rue Gabriel Péri
01 49 33 68 55
[email protected]
5 La Maison des parents
L’interview du maire
Le bilan
à mi-mandat
Saint-Denis grandit et
évolue. Didier Paillard
et l’équipe municipale
souhaitent dialoguer
avec tous les habitants
des transformations en
cours. C’est l’esprit de
Saint-Denis pour tous :
faire la ville ensemble.
À mi-mandat, quelles réalisations
vous satisfont-elles le plus ?
Les initiatives dédiées aux jeunes
générations. Depuis cinq ans,
115 nouvelles classes ont été ouvertes,
au rythme d’un groupe scolaire livré
chaque année. C’est un des reflets
du développement économique
de la ville et de notre politique en
faveur du droit au logement par la
construction de logements diversifiés.
Plus généralement, il n’est pas un
seul quartier de Saint-Denis qui n’ait
connu d’évolution. Le quartier Sémard
notamment, avec l’inauguration
d’un chantier de nouveaux logements,
ou encore le quartier Franc-Moisin Bel-Air, avec la construction
d’une médiathèque. Ce sont également
trois chantiers de tramway et l’arrivée
prochaine d’une nouvelle station
de métro. Nous sommes entrés dans
L’interview du maire 6
La ville avance,
parlons-en !
une dynamique de requalification,
pour vivre mieux dans la ville.
Mieux comprendre
vos besoins et
votre point de vue,
c’est mieux
organiser les projets
de demain. L’avis
de tous est attendu !
Avez-vous des regrets ?
Oui. Si plus de 2 500 habitants
du territoire ont été embauchés en
application de la charte Entreprise
territoire, négociée par Plaine
Commune, le chômage demeure
la préoccupation majeure.
Les Dionysiens ne profitent pas
encore assez des nouveaux emplois
que comptent la ville. Il nous faut
donc renforcer le dialogue avec
les entreprises. Par ailleurs, je suis
inquiet de l’état de propreté
de Saint-Denis et de sa tranquillité.
« Rester au
4 grands rendezvous ouverts à tous
pour donner votre
avis sur la ville, ses
projets et son avenir
Pour vivre dans un espace public
agréable et partagé, il nous faut non
seulement être plus exigeants à l’égard
des habitants qui ne le respectent
pas, mais aussi conforter les services
en charge de ces questions.
La Ville et Plaine Commune engagent
21 millions d’euros et nous avons
convaincu l’État et d’autres partenaires
de nous accompagner dans le cadre
du programme national de rénovation,
pour un montant global de plus de
50 millions d’euros. La mobilité nous
préoccupe énormément aussi. La
mise en route des nouveaux tramways
ainsi que la nécessité de dédoubler
la ligne 13 du métro en font partie. La
ville évolue vite et nous avons besoin
de compléter le projet imaginé il y a
trois ans. C’est pour cela que je souhaite
ouvrir dès septembre un temps fort
de dialogue avec les Dionysiens.
Pour la fin du mandat, avez-vous
de nouveaux projets pour la ville ?
Résorber l’habitat indigne privé dans
le centre-ville, notamment dans
les quartiers Gare et Porte de Paris.
En quoi consistera ce dialogue
avec les Dionysiens ?
Les différents engagements du contrat
d’action communal sont réalisés ou
en cours de réalisation. Mais au fur
cœur d’une
même réalité,
avec les
habitants »
et à mesure de l’évolution de la ville,
les enjeux changent. De nouveaux
habitants s’installent, 47 % des
Dionysiens ont moins de 30 ans :
ce dynamisme impulsé par tous les
acteurs de la ville comporte autant
d’atouts que de défis. Il faut donc
prendre du temps et du recul pour
parler avec les habitants des différents
projets. Ces échanges doivent être les
plus riches et les plus divers possibles,
et la participation des citoyens
aux réunions et sur Internet est très
importante. Il n’y aura pas de petits
intérêts. Tous pourront faire part
de leurs satisfactions, de leurs besoins,
de leurs réserves, pour que nous
soyons ensuite en mesure de mener
ensemble les actions nécessaires.
Échanger avec les habitants,
c’est entretenir le lien avec eux pour
être au cœur d’une même réalité.
19/10/2011
19 h / Groupe scolaire
Doisneau-Casarès
3 rue Cristino Garcia
4/11/2011
19 h / La Raquette.
9 av. Roger Sémat
19/11/2011
10 h / Groupe scolaire
Marville-Saint-Exupéry
3 passage des Écoles
25/11/2011
19 h / Salle de
la Légion d’honneur
6 rue de la Légion
d’honneur.
À l’issue de ces
quatre rendez-vous,
une réunion publique
de restitution aura
lieu le 27 janvier 2012.
www.saintdenis
parlonsen.com
7 L’interview du maire
Propreté
De nouvelles actions
ambitieuses
Saint-Denis et son agglomération
ont débloqué d’importants moyens
financiers, humains et techniques
pour assurer la propreté de la ville.
L’état de propreté de Saint-Denis est
problématique. Habitants et commer­
çants ont manifesté leur colère face à
des bennes débordantes ou au dépôt
sauvage d’ordures sur l’espace public.
Depuis 2010, et suite à de nombreuses
plaintes, les élus de la municipalité
et la communauté d’agglomération
ont donc pris le problème à bras-lecorps. Après la réalisation d’un diagnostic propreté à Saint-Denis, des
moyens ont été débloqués pour corriger les manques.
Les personnels ont été renforcés par
l’embauche de deux responsables de
régie, l’un dans le sud de l’agglomé­
ration, l’autre dans les quartiers nord,
centre et est. « Ils travailleront en lien
Propreté 8
direct avec la nouvelle directrice de
l’unité propreté cadre de vie de SaintDenis, Myriam Alberti, qui prend ses
fonctions en septembre », explique Robert Figueras, directeur de la propreté
et du cadre de vie à la communauté
d’agglomération Plaine Commune.
Outre ce renforcement nécessaire, la
ville a choisi de se doter de son propre
centre d’entretien des engins et a ainsi
diminué le taux d’immobilisation des
matériels. De nouvelles balayeuses et
laveuses ont également été acquises et
louées pour accroître la capacité de
nettoyage.
Par ailleurs, outre des réorganisations
multiples, les agents qui interviennent sur le secteur sud sont désormais
installés rue de la Métallurgie. Cela
permet de ne pas perdre de temps
pendant les trajets et d’optimiser le
travail rendu. Tout ce dispositif d’ac-
Gare aux
dépôts
sauvages !
« On a besoin
de partager
ce plan avec
les habitants
pour le faire
évoluer »
tions a été complété par des moyens
supplémentaires à hauteur de 200 000
euros avec la participation des entreprises d’insertion dans les quartiers
Plaine, Floréal et Cosmonautes qui
présentaient des problématiques récurrentes d’entretien.
Parallèlement, le nettoyage des squares de la ville de Saint-Denis a été
transféré en mars dernier à la Direction parcs et jardins pour plus d’efficacité. Une enveloppe de 165 000 euros
permet de faire réaliser ces missions
par des entreprises d’insertion par le
travail.
Mais c’est surtout en lien avec les habitants que Plaine Commune compte
améliorer la situation. Car « c’est aussi
à un manque de civisme que l’on doit les
problèmes de propreté, souligne Robert
Figueras. Il est essentiel de respecter les
jours de collecte et d’utiliser les containers et bennes prévus à cet effet ». Au
sein de chaque Démarche quartier,
un comité de suivi a été mis en place
pour évaluer ce nouveau dispositif
avec les habitants. Robert Figueras
insiste : « On a besoin de partager ce
plan avec les habitants pour le faire
évoluer, et apporter les changements
nécessaires ».
Plaine Commune
a mis en place,
depuis le 3 janvier,
une équipe
de prévention des
dépôts sauvages
composée de cinq
agents et d’un
responsable qui
sillonnent la ville.
« Elle intervient
suivant une
cartographie
des points noirs
que nous avons
éditée après
le diagnostic »,
explique Robert
Figueras. Elle a
d’abord vocation
à sensibiliser
les personnes
qui n’utilisent pas
les bennes pour
leurs déchets
et déposent ceux-ci
sur l’espace public.
En cas d’infraction
répétée et prouvée,
ses agents délivrent
des amendes aux
contrevenants, en
lien avec la police
municipale.
Pour toute question
sur la propreté,
vous pouvez joindre
Allo Agglo !
au 0 800 074 904
appel gratuit depuis un poste fixe
9 Propreté
Sous les projecteurs
Saint-Denis pour décor
Tourné en partie à Saint-Denis
avec des figurants dionysiens, Beur
sur la ville sortira en salles le 12
octobre. Son réalisateur, Djamel
Bensalah, à qui l’on doit notamment, Le ciel, les oiseaux et… ta
mère , vient présenter son film en
avant-première à l’Écran le 22 septembre. Rencontre.
Avant-première
Beur sur la ville ,
en présence de
Djamel Bensalah.
Jeudi 22 septembre
à 20 h 30.
Entrée libre sous
réserve des places
disponibles.
Réservation :
direction.communi
[email protected]
01 49 33 64 60
Cinéma l’Écran
14 passage
de l’Aqueduc
Que raconte votre nouveau film ?
C’est l’histoire de Khalid Belkacem :
le plus mauvais flic de France qui va
enquêter sur l’histoire la plus pourrie
du pays ! En fait c’est un film sur la
discrimination positive dans la police.
L’histoire d’un gamin de banlieue qui
va devenir flic non pas parce qu’il est
bon, mais pour une question de quotas.
Pourquoi tourner à Saint-Denis ?
Parce que c’est ma ville. C’est important pour moi de tourner dans ma
ville ! Tous mes films évoquent SaintDenis : mes personnages en parlent ou
en sont originaires, mais je n’y avais
jamais tourné. J’ai filmé dans SaintDenis, avec des figurants d’ici, mais
pour reconstituer une ville qui n’existe
pas : Villeneuve-sous-Bois ! C’est une
banlieue imaginaire mais universelle.
C’est un peu partout, une banlieue
pourrie, rigolote, où tous les trucs qui
ne vont pas dans la société française
sont réunis.
« C’est très
important de
tourner dans
ma ville ! »
Comment avez-vous été accueilli
par la ville ?
Nous avons reçu un accueil extraordinaire. La mairie s’est pliée en quatre pour nous permettre de tourner.
Je ne savais pas qu’une rue aussi petite
(la rue du Cygne, ndlr) pouvait être le
centre névralgique de la ville. Ça a
mis une pagaille sans nom mais c’est
un bon souvenir et, j’espère, un film
réussi.
Visite insolite
La Fabrique de la ville
La Fabrique de la ville est une invitation à découvrir, de façon ludique, les transformations de SaintDenis du xve siècle à nos jours.
Qu’est-ce-que c’est ?
Deux maisons exceptionnellement pré­
servées sont les témoins de six siècles
de construction. Leur squelette et char­
pente se visitent grâce à un échafaudage
unique en son genre. Les bâtiments de­
­viennent alors une véritable maquette
grandeur nature. La visite s’achève en
haut d’un belvédère de 20 m qui offre
une vue inédite sur la ville.
Un champignon blanc
à pois rouges ?
Seule partie visible de l’extérieur, le
« champignon » abrite l’échafaudage.
Imaginé et conçu par Patrick Bouchain
et Loïc Julienne (Construire), Pierre
Schneider et François Wunschel (1024
architecture), il fait de ce lieu un
concept unique et pédagogique pour
découvrir la ville autrement.
Comment la visiter ?
La Fabrique de la ville ouvrira le 17 sep­
tembre. Destinées à tous les publics, les
visites sont gratuites. Les groupes seront
guidés par un médiateur. « Il ne s’agit
pas d’une vision passéiste, mais active de
la ville, précise Nicole Rodrigues, de
l’unité d’archéologie de la ville de SaintDenis. Notre volonté est de transmettre à
d’autres, pour construire une ville future.
C’est l’essence de l’archéologie urbaine ».
Renseignements et réservations :
Unité d’archéologie
01 49 33 80 20
www.ville-saint-denis.fr
Sous les projecteurs 10
Les fouilles de l’îlot Cygne
À deux pas de la Fabrique de la ville, sur l’îlot Cygne, un chantier de fouilles archéologiques accueille le public jusqu’au
28 octobre prochain, du mardi au vendredi, de 14 h à 16 h.
Outre les visites guidées, des cessions sont ouvertes aux
plus petits, sur un modèle de fouilles adaptées aux enfants.
La formation est au cœur du projet, puisque les Dionysiens
peuvent bénéficier de stages de trois semaines.
Renseignements : Unité d’archéologie - 01 49 33 80 20
11 La Fabrique de la ville
Tranquillité publique
Des médiateurs
veillent sur vos nuits
En travaux
La Porte de Paris
change de visage
Une nouvelle
organisation
des bus
En raison des
travaux, l’actuelle
gare de bus de
la Porte de Paris
ne pourra
être maintenue
en service.
Des janvier 2012,
des arrêts
provisoires seront
mis en place au
début de la rue de
la Légion d’honneur
(lignes 153, 253
et 239), dans la rue
Danielle Casanova
(lignes 254 et 170)
et sur l’avenue Paul
Vaillant-Couturier
(ligne 256).
Afin de dégrader
le moins possible
le service aux
usagers, les lignes
256 et 154
connaîtront
un changement
d’itinéraire.
PLUS
d’infoRMATIONS
sur www.ratp.fr
ou au 32 36
En travaux 12
La Porte de Paris vit au rythme de
chantiers spectaculaires. Alors que
les travaux du parking battent
leur plein, d’autres opérations vont
commencer. Focus sur les aménagements à venir…
Un quartier animé avec des logements, des activités économiques, des
commerces, un groupe scolaire, un
espace apaisé pour accueillir les piétons et les vélos, un cheminement
facilité entre le centre-ville et la
Plaine, l’arrivée du nouveau tramway
T8, un parking rénové, des plantations d’arbres, des constructions écologiques… tel sera le nouveau visage
du quartier de la Porte de Paris à
l’horizon 2014.
Les travaux d’ampleur ont commencé
en mai dernier avec l’arasement de la
partie supérieure du parking et le
réaménagement des souterrains.
Depuis le 1er juin, dix médiateurs
de nuit ont pour mission d’assurer,
en douceur, la tranquillité dans
les quartiers République - Gare et
Centre-ville - Basilique.
Début 2012, le chantier s’intensifie
avec le commencement des travaux
de voirie, destinés à permettre le passage du futur tramway T8 (mise en
service au troisième trimestre 2014)
et le redressement de la rue Casanova
(été 2013). Parallèlement, les chantiers
du groupe scolaire (16 classes de maternelle et d’élémentaire et un centre
de loisirs), du foyer Adoma et des îlots
D1 et D2 – qui laisseront respectivement place à un hôtel et un immeuble
mêlant bureaux, logements et commerces en rez-de-chaussée – battront
leur plein.
« Écouter, renseigner, orienter, secourir, apaiser les conflits », telles sont
les missions des médiateurs de nuit.
Présents de 18 h à minuit, du mardi
au samedi, dans les quartiers Centreville - Basilique et République - Gare,
ils assurent une présence rassurante,
pour que l’espace public reste un lieu
d’échanges et de tranquillité. Leur
objectif : résoudre par la médiation
des conflits survenus à l’occasion, par
exemple, de bruit excessif, d’occupation des parties communes ou de
nuisances sur la voie publique. Les
médiateurs font appel aux autorités
compétentes (pompiers, urgences,
police, Samu social, etc.) en cas de
besoin, mais ne peuvent en aucun cas
les remplacer.
Ce dispositif est piloté par différents
partenaires publics (État, ville de
Saint-Denis, Plaine Commune Habitat) et privés (groupe immobilier 3F,
Toit et Joie, La Poste, Carrefour, Maison du commerce et de l’artisanat).
La ville y contribue financièrement à
hauteur de 72 %.
Des projets très attendus des habitants
qui occasionneront d’inévitables désagréments. Afin de minimiser la
gêne, des cheminements provisoires
et balisés seront mis en place dès janvier 2012 pour faciliter la circulation
des piétons, des cyclistes et des automobilistes.
Perspective de l’aménagement de la Porte de Paris
Une médiation de jour
existe dans les quartiers
Plaine et Pleyel. Elle est
portée par l’association
Partenaires pour
la ville et poursuit
des missions similaires.
Saint-Denis et Aubervilliers accueillent le prochain
Forum Européen de sécurité urbaine
Le Comité exécutif du Forum européen de sécurité urbaine (FESU) a retenu
la candidature commune de Saint-Denis et d’Aubervilliers pour l’organisation de
sa quatrième conférence internationale, prévue en décembre 2012 et dont le
thème sera « Le futur de la prévention ». Près de 1 000 délégués, venus de tous
les continents, échangeront sur les problématiques de prévention et de sécurité.
13 Tranquillité publique
Objectif emploi
Les jeunes en profitent
L’Espace EVA
a réouvert
Créé en 1983 pour
répondre aux besoins
spécifiques des
adolescentes, EVA
a failli disparaître
Depuis cinq ans,
le nombre de jeunes
suivis par l’association
Objectif emploi
a doublé. Ils sont aussi
trois fois plus nombreux
à accéder à l’emploi
ou à la formation.
Créée il y a une quinzaine d’années
par la ville, l’association Objectif emploi est aujourd’hui un acteur central
dans l’accompagnement vers l’emploi
des jeunes de Saint-Denis et de Pierrefitte. Le bilan de l’année 2010 est
même particulièrement encourageant, dans un contexte général de
dégradation de l’emploi des jeunes.
3 334 jeunes étaient ainsi suivis en
2010 par Objectif emploi, dont 1 414
en premier accueil. Une augmentation de 6 % par rapport à 2009 et de
50 % par rapport à 2000, preuve que
l’association bénéficie d’une bonne
image chez les jeunes. Même si son
directeur, Joël Simon, tempère cet
enthousiasme : « cela peut vouloir dire
aussi qu’il y a beaucoup plus de jeunes
en galère ».
à la suite du
ils étaient 1 564 en 2010, soit près de
47 % des jeunes suivis. « Lorsque l’on
parle d’emploi chez nous, on parle soit
de CDI, soit de CDD de plus de six mois.
On ne comptabilise pas l’emploi précaire
qui concerne aujourd’hui 800 jeunes
que nous accompagnons. On ne lâche
pas le suivi tant qu’ils ne sont pas dans
l’emploi, tient à préciser Joël Simon.
Par ailleurs, une grande partie des jeunes manquent de qualifications. Il faut
définir avec eux un projet et les accompagner vers la formation adéquate ».
Ainsi 70 % des jeunes suivis en 2010
possédaient un niveau inférieur au
bac. Mais se pencher uniquement sur
l’emploi ne saurait répondre à la vocation de l’association d’aider durablement les jeunes qui s’adressent à
elle. Beaucoup de Dionysiens cumu-
lent les problèmes. Il ne s’agit pas seulement de chômage mais également
de mal-logement, de santé fragile ou
de violences.
Le témoignage d’Islam Rezaul,
jeune Dionysien de 19 ans, souligne
cette réalité : « J’avais de gros problèmes de logement et d’emploi et un ami
m’a conseillé de m’inscrire à Objectif
emploi il y a huit mois environ. Une
conseillère m’a immédiatement suivi et
aidé à établir un projet professionnel.
J’arrive bientôt à la fin de ma formation hôtellerie-réception de quatre
mois. Elle m’a aussi permis de trouver
un logement en colocation. Et elle
m’aidera ensuite à trouver un emploi
stable. Grâce à l’association, je suis revenu sur le bon chemin ! »
Pourtant l’enthousiasme suscité par les
résultats d’Objectif emploi a récemment laissé place aux inquiétudes.
Grâce au plan de relance de l’État, l’as­
sociation avait embauché deux conseil­
lers supplémentaires. Mais les crédits
n’étant pas reconduits, elle craint de ne
pouvoir maintenir une telle qualité
de suivi. « On ne peut pas dire à un jeune
“rendez-vous dans un mois”, on sait qu’il
ne reviendra pas. Leur galère, c’est main­
tenant. Il faut réagir vite. Et ce n’est pos­
sible qu’en ayant les moyens nécessaires,
déplore Joël Simon. Toutes les missions
locales sont aujourd’hui touchées. À l’État
de réagir. C’est un choix de société ».
désengagement de
la protection judiciaire
de la jeunesse.
L’association NordOuest l’a réouvert
en mai dernier avec
le soutien de la ville,
du Conseil général,
de l’État, du
Mouvement français
pour le planning
familial et du Centre
d’information du
droit des femmes
et des familles.
Cet espace s’appuie
sur 4 principes :
Objectif emploi
5 avenue Jean-Jaurès
01 48 13 13 20
anonymat,
volontariat,
confidentialité
et gratuité.
Deux éducatrices,
une infirmière
et un psychologue y
reçoivent les jeunes
filles sur les
questions liées à
la santé, la sexualité,
la famille, la scolarité,
l’accès aux droits,
la toxicomanie,
les relations fillesgarçons, le rapport
à la loi et la justice.
18 rue des
Boucheries
Du lundi au vendredi
Reste que les résultats ne mentent pas.
En cinq ans, trois fois plus de jeunes
accèdent à l’emploi ou la formation ;
Objectif emploi 14
de 9 h 30 à 17 h 30
01 55 87 60 49
Joël Simon, directeur de l’association Objectif emploi
Islam Rezaul en formation hôtellerie-réception grâce à Objectif emploi
15 Objectif emploi
Hôpital Delafontaine
Une nouvelle maternité
Ahmed
Le 19 juillet, le premier
bébé de la nouvelle
maternité de l’hôpital
Delafontaine voyait le
jour. À 13 h 03, Ahmed,
3,765 kg pour 47 cm,
a poussé ses premiers
cris, et fait la joie de
ses parents Bérengère
et Ali Chaibi.
« J’ai beaucoup
apprécié de pouvoir
assister aux premiers
soins donnés à mon
bébé dans ma propre
chambre. Je trouve
les lieux très agréables
et modernes. On en
oublie presque que
l’on est à l’hôpital »,
a confié Bérengère
Chaibi.
Maternité
de l’hôpital
Delafontaine
Rue du Moulin
Basset
01 42 35 61 60
Maternité Delafontaine 16
Saint-Denis est une ville jeune.
Elle enregistre chaque année plus
de naissances. L’hôpital Delafontaine, qui avait également besoin
de se moderniser, a donc décidé il
y a deux ans d’investir dans une
nouvelle maternité. Elle est officiellement en fonction depuis le
19 juillet dernier.
Plus grande – l’espace a doublé –, la
maternité de l’hôpital Delafontaine
est désormais plus moderne, plus
accueillante. « Des couleurs vertes, roses
créent une atmosphère chaleureuse pour
les futures mamans et leurs conjoints.
À l’entrée de chaque service ont été
aménagés des salons pour les familles,
afin de rendre plus agréables l’attente
et l’accompagnement des mamans par
leurs proches », décrit Mme Likeng,
cadre supérieure de la maternité.
La nouvelle maternité est composée,
au premier étage, d’un service de
néonatologie et d’urgence maternité,
d’un deuxième étage dédié aux grossesses à risques et d’un troisième niveau
consacré aux suites de couche.
Parmi les nouveautés, l’hôpital a
assuré une formation du personnel
aux massages pour bébés, et décidé
d’installer les premiers soins donnés
aux petits dans les chambres des
mamans. « Les patientes et les familles
sont très contentes car les chambres sont
agréables et climatisées, équipées d’une
télévision à écran plat, de douche, de
toilettes et d’une baignoire pour bébé, ce
qui leur permet de donner le bain dans
la chambre », ajoute Mme Likeng. Un
cadre des plus apaisants pour accueillir
les nouveaux Dionysiens.
Personnes âgées
Un film pour se retrouver
Mardi 28 juin, le restaurant de la
résidence Croizat s’est transformé
en salle de projection. Les personnes
âgées attendaient d’y découvrir
Monsieur Sfartz, le court-métrage
auquel elles ont participé.
En attendant les derniers réglages de
son, Abel Tissot, personnage principal du film et habitant de la résidence
Basilique, amuse la galerie. « Si monsieur Sfartz fait tout le temps la gueule,
moi pas : ce soir, c’est la fiesta ! ». Malgré
la joyeuse indiscipline de la vingtaine
de personnes âgées présentes, les lumières se tamisent et le film démarre.
L’émotion est palpable. « Ils y mettent
leur vécu et on sent bien que ça fait appel à des choses enfouies et très intimes
chez eux, assure Brigitte Sztulcman,
la réalisatrice. C’est ce qui me fait dire
que le film fonctionne. Je voulais faire
un film sur le troisième âge et créer un
évènement autour, comme un atelier
cinéma où ils passent de leur réalité
quotidienne à la réalité cinématographique. » Simple film universitaire au
départ, Monsieur Sfartz est peu à peu
devenu un véritable projet collectif.
« Le tournage a duré quelques mois et
c’était vraiment agréable. J’ai été heureux de le faire », témoigne Abel Tissot.
« C’était intéressant de faire traiter par
les personnes âgées l’histoire de ce monsieur Sfartz qui a du mal à s’intégrer
dans un établissement », explique à son
tour Philippe Vallin, coordinateur
du service animation et vie sociale de
la Direction municipale des retraités.
Ce film sera présenté lors de la Semaine
nationale des retraités, du 17 au 23 octobre. À Saint-Denis, cette Semaine
bleue sera l’occasion de faire un « focus
sur les projets des retraités, poursuit-il.
Nous allons rendre leur vie visible à travers de multiples rencontres, et valoriser
des projets. Il y a des spectacles, une
journée forum pour se renseigner sur
toutes les composantes de la vie des
personnes âgées, les loisirs, les droits…
C’est véritablement mettre en valeur les
personnes retraitées dans leur ville ».
Le programme complet de la Semaine bleue est disponible dans
les services municipaux ouverts au
public et sur le site internet de la
ville : www.ville-saint-denis.fr
Abel
Abel Tissot, 85 ans,
personnage principal
du film de Brigitte
Sztulcman, habite
la résidence Basilique.
Il interprète
le rôle-titre de
Monsieur Sfartz.
Deux projections sont
déjà programmées.
Abel estime que
« si cela permet aux
gens de Saint-Denis
de voir comment vivent
les personnes âgées
dans une résidence,
le côté positif
comme les difficultés,
c’est gagné. »
projection
Monsieur Sfartz
Lundi 17 octobre
à 15 h à la
résidence Croizat
10 avenue
Romain Rolland.
Vendredi 21 octobre
à 14 h 30 au
cinéma l’Écran
14 passage
de l’Aqueduc.
17 Personnes âgées
Une rentrée
sur tous les fronts
Saint-Denis grandit. Des nouveaux arrivants,
plus de naissances : la ville connaît un véri­
table boom démographique. 14 000 élèves
sont inscrits dans les écoles maternelles et
élémentaires de la ville et 13 nouvelles classes
devraient ouvrir à la rentrée. Mais dans un
climat pour le moins morose…
En effet, du côté de l’Éducation nationale,
l’ambiance est plutôt au dégraissage : suppressions massives de postes, compressions
budgétaires, difficile remplacement des professeurs absents, réduction de la formation
des professeurs, « assouplissement » de la carte
scolaire… Un paysage éducatif fortement
ébranlé, à tel point que les manifestations
de grogne des parents se multiplient : la fédération de parents d’élèves FCPE a saisi la
Halde pour discrimination territoriale visà-vis de la Seine-Saint-Denis en mars 2011 ; le
20 mai une Nuit des écoles avec occupation
des bâtiments par des parents et des professeurs mécontents s’accompagnait d’un appel
« pour que l’école redevienne une priorité ».
Dans ce contexte, la ville de Saint-Denis agit
pour la réussite de tous. Pas de résignation !
De l’imagination ! Sauvetage de la résidence
scolaire Mériel, projets pédagogiques multipliés, construction de groupes scolaires,
allongement de la pause déjeuner…
19 Une rentrée sur tous les fronts
Pause déjeuner :
solidarité, qualité,
tranquillité
Mme Dahimène
3 millions
d’euros
de Travaux
à la cuisine
centrale
Pour accueillir tous
les enfants dans
les cantines, la ville
de Saint-Denis rénove
sa cuisine centrale.
L’objectif étant
de doubler le nombre
de repas servis : « Dans
un premier temps,
la production qui était
de 7 000 repas / jour
sera portée
à 9 500 repas / jour et,
à l’horizon 2014, sa
capacité de production
pourra atteindre
14 000 repas / jour »,
nous explique Francis
Bureau, contrôleur
des travaux. La Ville
a également décidé
de réintégrer la
fabrication des repas
des personnes âgées,
jusqu’à présent
externalisée.
Fin des travaux,
fin octobre 2011. Coût,
3 millions d’euros.
Pause déjeuner 20
riaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) sont intégrés à l’équipe
d’encadrement.
Un temps d’apprentissage
Pour Amélie Bourasseau, diététicienne,
le temps du repas est aussi un moment
d’apprentissage : « Les menus sont équilibrés et les aliments diversifiés. Cela fait
prendre conscience aux enfants qu’il est
possible de manger autre chose que du
fast-food et des féculents. Des repas à
thème sont proposés régulièrement afin
qu’ils puissent découvrir des plats de pays
et de régions. Les animateurs ont un rôle
important en incitant les enfants à goûter chacun des plats ».
À la rentrée 2011, la pause déjeuner est allongée d’une demi-heure
dans les 59 écoles de Saint-Denis.
Une cantine accessible à tous
Le premier objectif de cette nouvelle
pause déjeuner, expérimentée dans 5
sites pilotes l’an dernier, est d’accueillir
tous les enfants dans les meilleures
conditions possibles. Au contraire de
bien des cantines de France qui n’acceptent que les enfants dont les parents
travaillent, « nous n’imposons aucun critère à la cantine, explique Anne-Sophie
Rabiat, chef du service animation scolaire. Tous les enfants sont acceptés. »
Tarifs imbattables
En plus de la qualité de l’accueil et de
celle des repas, les prix défient toute
concurrence : entre 15 centimes et
3,84 euros, alors que le repas revient à
8,16 euros à la collectivité. « Ce sont les
tarifs les moins chers de la Seine-Saint-
Denis, assure David Proult, adjoint au
maire chargé de l’éducation. Chez
nous, 21 % des enfants bénéficient du
tarif le moins cher et 12 % du tarif le
plus cher, cela répond donc à une demande sociale ».
Calme et encadrement
Grâce à la mise en place de deux
services, les restaurants sont moins
bruyants et peuvent laisser la place à
des animations. Les agents territo-
La qualité, ce n’est pas un luxe !
Très sensible à la qualité des repas
servis à ses enfants, la ville privilégie les produits de qualité et le bio
dans les cantines scolaires ! Amélie
Bourasseau, veille au grain : « Cette
qualité débute par le choix des denrées
alimentaires brutes (produits labellisés, issus de l’agriculture biologique, de
bonne composition nutritionnelle, etc.)
mais aussi la garantie de l’équilibre
alimentaire ».
Attention aux nouveaux horaires
Avec la nouvelle pause déjeuner, le temps
des repas est allongé d’une demi-heure.
Cette nouvelle organisation implique la
mise en place de nouveaux horaires. Pour
maintenir le temps d’enseignement nécessaire, la fin de classe aura lieu à
16 h 30 au lieu de 16 h. Après l’école,
l’étude se terminera à 18 h et le centre
de loisirs à 19 h.
responsable de la
restauration de l’école
maternelle Les Gueldres
Avant, la pause
déjeuner se faisait
dans le stress car
il fallait que tout
le monde mange très
vite. Maintenant,
on a du temps. Pour
les animations, nous
disposons des locaux
du centre de loisirs
et de la bibliothèque,
ce qui nous permet
d’organiser de
nombreuses activités :
vidéo, lecture,
coloriage, etc.
Quant à la qualité
de la nourriture,
nous attendons
avec impatience
la réouverture de
la cuisine centrale.
M. Vasiljkovic
animateur à l’école
maternelle Les
Gueldres
Je m’occupe des plus
petits et l’allongement
du temps de la pause
est très bénéfique.
Grâce à cela, nous
avons le temps d’être
avec les enfants à la
cantine pour leur faire
goûter à tout et les
aider à couper leur
viande, leur servir
de l’eau, etc.
Ensuite, nous les
emmenons au dortoir,
et nous avons
maintenant le temps
de leur lire une
histoire et de
les endormir avant
que les instituteurs
n’arrivent. Avant,
tout cela se faisait
dans la précipitation.
21 Pause déjeuner
Collège Iqbal Masih :
contre le décrochage
scolaire
Une dynamique plus
générale de lutte
contre le décrochage
scolaire est en œuvre
dans l’ensemble des
collèges de SaintDenis. Elle se nourrit
continuellement des
travaux réalisés au
collège Iqbal Masih.
Contre le décrochage scolaire 22
« Mon collège est dans mon quartier, mon quartier est dans mon
collège », c’est l’intitulé du projet
contre le décrochage scolaire développé au collège Iqbal Masih.
Du principal Didier Georges aux
services de la ville en passant par la
communauté éducative, les élèves, les
parents, la médiathèque et le Conseil
général, tout le monde s’est mis au
travail pour lutter contre le décrochage scolaire à travers deux axes : un
La résidence scolaire
Mériel reste ouverte !
Menacée de fermeture, la résidence
scolaire de Saint-Denis rouvrira
bien ses portes à la rentrée.
volet « territoire » dans le quartier et
un volet « éducation » à l’intérieur du
collège. Pour Frédéric Gagnet, responsable du service enseignement
secondaire et supérieur de la ville de
Saint-Denis, « avec ce projet, il s’agit de
partir de l’intérieur de l’établissement
où émergent les phénomènes de décrochage scolaire afin d’en analyser les
causes et d’y apporter les changements
nécessaires ». Une étude menée en
partenariat avec l’équipe du collège a
permis de créer une dynamique de
projets au sein de l’établissement et de
nombreuses actions à destination des
élèves ont été mises en place.
La maison de quartier Plaine travaille
sur le volet territorial à travers de
nombreuses initiatives. L’atelier Un
autre regard retisse du lien entre les
enfants aux parcours difficiles et leurs
parents à travers l’art-thérapie, et un
pôle information jeunesse sera inauguré le 24 septembre.
convaincus
du bien-fondé
de ce dispositif
qui a fait
ses preuves »
Autre projet, le Samedi matin au collège (SMAC), élaboré en partenariat
avec le Conseil général, organise des
ateliers artistiques, culturels et sportifs, et de la sensibilisation à la nutrition, à l’hygiène de vie et à la santé. Des
groupes de parole « ado » ont été élaborés, ainsi que de nombreuses rencontres sur les conduites à risque et
l’estime de soi, la sexualité, l’alcool, les
drogues, Internet, les jeux, les réseaux
sociaux, les relation ados-adultes, etc.
« Il y a une réelle avancée entre le collège,
l’équipe éducative et nous », constate
Martine Dubail, responsable adjointe
de la maison de quartier.
Pour pérenniser la situation, la ville
a mis la main à la poche et accepté
de prendre en charge les salaires des
personnels assurant l’entretien des
locaux et la restauration. La préfecture de Seine-Saint-Denis a pour sa
part « réévalué sa contribution pour
les années scolaires 2011 et 2012, soit
100 000 euros au lieu des 70 000 euros
prévus initialement », explique JeanMarc Robinet, responsable du projet
de réussite éducative de Saint-Denis.
Quant à l’Éducation nationale, elle a
attribué un poste d’assistant d’éducation à temps plein, en plus des deux
postes d’enseignants. « Nous sommes
Situé à Mériel (Val-d’Oise), la résidence créée en 2008 dans le cadre de
la réussite éducative pour les enfants
et pré-adolescents en grande difficulté scolaire, sociale ou économique,
a pâti d’une réduction des financements de l’État. Mais la mobilisation
a fini par payer.
« Nous sommes
convaincus du bien-fondé de ce dispositif qui a fait ses preuves », explique
Annie Portal, inspectrice de l’Éducation nationale, précisant qu’il « n’en
est qu’à ses prémices » et qu’il peut
« encore être amélioré ».
Depuis son ouverture, l’internat de
Mériel a profité à une soixantaine
d’enfants dont 29 l’an passé. Ces derniers y sont accueillis du lundi matin
au vendredi soir pendant une durée
variable, « déterminée dans le cadre du
parcours personnalisé construit avec
l’enfant et sa famille », allant de trois
mois à la quasi totalité de l’année scolaire. La proposition d’internat peut
être présentée à l’enfant et à sa famille par différents partenaires tels
que l’Éducation nationale, la médiatrice prévention du second degré, les
directions d’écoles ou encore les équipes des Réseaux d’aide et de soutien
aux enfants en difficulté (Rased).
23 Résidence scolaire Mériel
S’engager pour
que l’éducation
redevienne une priorité
Un appel intitulé
« Pour que l’éducation
redevienne une
priorité nationale »
a été lancé en mai
dernier par 93 parents
et enseignants
de Seine-Saint-Denis,
à la suite d’une
mobilisation
grandissante depuis
des mois sur
tout le territoire.
Daniel Mollier-Sabet, président de la
FCPE Saint-Denis, dresse un constat
alarmant : « Depuis la période Darcos
[Ministre de l’Éducation Nationale de
2007 à 2009, NDLR], on a affaire à toute
une série de réformes aux effets extrêmement négatifs ». Le non-remplacement
des enseignants partant à la retraite
entraîne une suppression massive de
postes. 14 000 suppressions sont prévues à la rentrée sur l’ensemble du
territoire, 60 à 80 000 sur les cinq années à venir. Suppression des cours du
samedi matin, ajout de matières, modification des contenus, pour le président de la FCPE, « c’est un retour à des
méthodes anciennes, remises en cause
depuis la Seconde Guerre mondiale ».
De plus, le nombre d’enseignants des
Réseaux d’aides spécialisées aux élèves
en difficulté (RASED) a subi une forte
réduction, bien qu’un élève sur cinq en
aurait besoin à Saint-Denis. « On a non
seulement l’impression de ne pas être
entendus mais, en plus, on nous met des
bâtons dans les roues », regrette Didier
Paillard, maire de Saint-Denis. « On ne
demande pas de discrimination positive,
juste le même traitement qu’ailleurs ».
En outre, l’assouplissement de la carte
scolaire, du primaire au lycée, produit
un système élitiste. Didier Paillard est
très inquiet : « Le taux de réussite au bac
et au brevet est de 10 % inférieur à la
moyenne nationale. Les élèves d’ici ne sont
pas plus bêtes qu’ailleurs, seulement, les
besoins en matière d’éducation ne sont pas
pris en compte ». Sans compter les absen­
ces non remplacées de professeurs qui,
en primaire, atteignent jusqu’à l’équi­
valent d’une année scolaire. Par ailleurs,
alors qu’elle est l’une des villes les plus
jeunes de France (47 % de la population
a moins de 30 ans : 10 000 col­légiens et
lycéens, 14 000 écoliers), Saint-Denis
reste en déficit de 16 postes d’assistants
d’éducation depuis des années (psycho­
logues, éducateurs etc.)
La réforme de la formation des enseignants (avec peu d’éléments de pédago­
gie) constitue aussi un recul. Quand le
département a besoin d’enseignants
chevronnés, un sur trois est dé­butant.…
Un tableau pas vraiment rose…
Témoignages
Une mobilisation
payante :
la Nuit des écoles.
Témoignages
de parents d’élèves
militants
L’éducation, une priorité 24
Philippe Goutte
secrétaire général
de la FCPE Saint-Denis
Lorsqu’un enseignant n’est pas remplacé et que les parents se mobilisent,
l’inspection le remplace. Le problème
est qu’elle ne crée pas un poste mais le
prend dans une autre école : le projet
du gouvernement est de supprimer
un poste sur deux quoi qu’il arrive.
Mon fils est dans un petit collège de
500 élèves avec une équipe enseignante assez réactive et impliquée,
mais il y a un manque de personnel
encadrant. Les enseignants sont obligés de consacrer beaucoup de temps à
la discipline.
Adjera
Lakehal-Brafman
militante associative
J’ai participé à la Nuit des écoles à
l’école Jules Vallès à Saint-Denis. Le
débat auquel j’ai pris part portait sur
les moyens, sur la formation des enseignants et sur la place des parents.
Nous ne voulons pas être là seulement
pour faire des gâteaux lors des kermesses. On ne peut pas laisser les parents à la porte, sur des territoires tels
que les nôtres. Mais les enseignants
peuvent avoir une perception négative
des familles. Je crois que l’éducation
doit être repensée, l’école de Jules Ferry
n’est plus adaptée en 2011.
25 L’éducation, une priorité
On réussit
à Saint-Denis
Pour l’enseignement du premier degré, la ville est à l’initiative de projets
pédagogiques par le biais de PAE
(projets d’action éducative) ou des
classes à projet artistique et culturel
(PAC, voir encadré ci-dessous). Les
enseignants porteurs de projets retenus reçoivent une aide financière et/
ou matérielle pour les mener à bien.
La ville propose aussi des dispositifs
comme Musicalecol. Cette année, des
intervenants du conservatoire ont
monté une chorale avec trois classes
de l’école Blériot. Un projet très motivant qui a eu des répercussions sur la
concentration des élèves en classe.
Rien d’étonnant pour Bilal Khadja,
conseiller municipal délégué aux collèges et lycées qui souligne que « si les
jeunes se sentent réellement soutenus et
encadrés, le résultat est visible. Ce sont
les actions mises bout à bout et portées
en “communauté” [liant l’Éducation
nationale avec les établissements, la
commune et les associations, ndlr],
qui permettent de lutter efficacement
contre l’échec scolaire ».
Zékéyé et ses amis
La ville de Saint-Denis accompagne la réussite de tous à travers les
nom­breux projets pédagogiques
qu’elle soutient ou initie. Focus.
Des dispositifs étatiques de réussite
scolaire existent et la ville de SaintDenis les accompagne. Se situant parfois « hors du temps scolaire », certaines
actions visent à favoriser l’épanouissement de l’enfant ou de l’adolescent
en permettant à sa famille d’accéder
à ce qui se fait couramment dans
d’autres quartiers plus favorisés. À
titre d’exemple, l’accompagnement
éducatif après l’école pour lequel la
ville met à disposition ses locaux. Tout
On réussit à Saint-Denis 26
comme le projet Demos, qui a permis
à des jeunes Dionysiens de 10 à 15 ans
d’apprendre le violon.
Localement, une multitude d’autres
initiatives sont développées. Souvent
portées par des enseignants, elles reçoivent le soutien de la ville de SaintDenis. Des élèves d’une classe de première du lycée Paul-Éluard ont ainsi
passé, au printemps dernier, deux
semaines au Guatemala où ils ont
étudié les peuples indigènes et visité
des vestiges de la civilisation maya. À
l’automne, ils rendront compte de
cette expérience lors d’une conférence
scientifique à l’université Paris XIII.
Sandrine Pannaud, professeur des écoles à
la maternelle Moulin Dos d’âne, a travaillé
toute l’année avec des enfants de grande
section sur la création d’un conte intitulé
Zékéyé et ses amis dans le cadre d’un PAC
(projet artistique et culturel financé par la
municipalité et l’Éducation nationale).
« Nous avons travaillé sur des contes africains, parmi lesquels les élèves ont choisi un
personnage, Zékéyé. Autour de lui, ils ont inventé une histoire portant sur l’Afrique. Ils
ont ensuite raconté cette histoire à d’autres
élèves, et à leurs parents. Il s’agit de travailler le récit et la maîtrise de la langue, de
s’approprier l’histoire. Ils ont d’ailleurs acquis
beaucoup de vocabulaire. Ils ont construit,
par petits groupes de six, des maquettes en
argile correspondant à chaque phrase de cette
histoire, avec l’aide notamment du Musée
d’art et d’histoire de Saint-Denis. J’ai également réalisé moi-même des fresques.
Une photographe professionnelle de l’association Images buissonnières, Svetlana Loboff, leur a fourni une approche de l’appareil
photo, du flou, du net, de l’objectif, etc. Le
28 mai, à l’occasion de la fête de l’école, une
exposition a eu lieu. Chaque enfant a obtenu
un CD avec les photos. Un livre a également
été réalisé et restera dans la classe. J’ai eu
beaucoup de retours de la part des parents,
c’est donc que ça a fonctionné… »
27 On réussit à Saint-Denis
Ouverture du groupe
scolaire Robert DoisneauMaria Casarès
Maria Casarès
et Robert Doisneau,
deux artistes qui ont
marqué leur temps
Le point commun entre
Casarès et Doisneau ?
La fibre artistique.
Actrice de cinéma et
de théâtre, fille d’un
ministre de l’éphémère
République espagnole
des années 30,
Maria Casarès donne
légitimement son nom
à une école située
dans un quartier
historiquement habité
par des enfants de
réfugiés républicains.
Elle a joué dans
des classiques tels
Les Enfants du paradis
ou Orphée.
L’intensité de son jeu
en fait l’une des plus
grandes actrices
du milieu du xxe siècle.
Robert Doisneau,
lui, est l’une
des références de la
photographie
humaniste.
Né à Gentilly en 1912,
il a trouvé nombre
de sujets d’inspiration
à Saint-Denis,
et préférait circuler
« là où il n’y a rien
à voir », privilégiant
des moments furtifs
et la vie quotidienne
des quartiers.
Groupe scolaire Doisneau-Casarès 28
Il est tout beau, tout neuf. Le groupe
scolaire Robert Doisneau-Maria
Casarès a ouvert ses portes à la rentrée. Situé entre Saint-Denis et
Aubervilliers, dans le quartier
Cristino Garcia en pleine rénovation urbaine, cette école intercommunale a la particularité de rassembler des élèves venant des deux
communes. À l’occasion de cette
première rentrée, ils seront 550 au
total pour 23 classes.
« Les écoles intercommunales sont rares
en France, si ce n’est dans les zones rurales où l’on regroupe les élèves de différents
villages pour des raisons de facilité », assure Sophie Leduc, directrice générale
adjointe à l’éducation et la jeunesse à la
ville de Saint-Denis.
Sur un terrain de 5 490 m2 jouxtant le
Hogar – mythique foyer espagnol –,
un bâtiment en U a été construit pour
accueillir les enfants de la maternelle
Robert Doisneau et de l’élémentaire
Maria Casarès. Mais pas seulement :
une salle de sport, une salle informatique, un centre de loisirs, des locaux
communs dont une infirmerie, un restaurant scolaire et un gymnase ont
également été aménagés. « Un jardin
thérapeutique et une salle multimédia sont
aussi en projet », précise Sophie Leduc.
L’architecte Vincent Parreira a privilégié le bois pour l’équipement dédié
aux scolaires. La toiture, en partie végétalisée, permet de réguler la température. Construit sur le même
principe (charpente en bois sur socle
en béton), le bâtiment regroupant
l’espace de restauration et le gymnase
Micro-trottoir
Votre meilleur ou votre pire
souvenir de rentrée scolaire ?
fait penser quant à lui aux anciennes
halles de marché. Les façades intérieures sont pour leur part habillées
de longues coursives et la cour est
abritée du bruit et du vent. Pour rappeler le passé industriel du site, une
cheminée a été conservée et remise
en état à la demande du maire de
Saint-Denis, Didier Paillard.
Le montant des travaux, qui ont duré
seize mois, est évalué à 26 millions
d’euros, financés notamment par
Saint-Denis, Aubervilliers, l’Anru
(Agence nationale de rénovation urbaine) et la Région Île-de-France.
Afida, 41 ans
J’ai d’excellents souvenirs de l’école.
J’étais excitée la veille des rentrées.
Nous avions de nouveaux vêtements,
de nouvelles affaires. Toutefois,
mon bien-être dépendait souvent
des relations avec les profs.
Mais je trouve qu’à notre époque,
nous étions beaucoup moins
encadrés que maintenant. J’ai aussi
l’impression qu’ils apprennent
plus tôt les tables de multiplication
et les langues vivantes.
Jean-Michel, 22 ans
Je redoutais les rentrées scolaires.
J’appréhendais de devoir me
réintégrer à une nouvelle classe
avec des nouveaux camarades et des
programmes plus difficiles. En plus,
j’étais souvent puni ! Mon meilleur
souvenir est lorsque nous avons
gagné un tournoi interscolaire.
Nicolas, 28 ans
À chaque rentrée, j’étais déterminé à bien travailler
et à me concentrer mais j’étais influençable et, dès
qu’un camarade faisait une bêtise, je la faisais avec lui.
Le seul bon souvenir que j’ai de l’école est que j’y ai appris
le rugby avec un copain.
Sandra et Jean-Baptiste, 24 ans
Sandra : Pour moi, la rentrée signait la fin des vacances
et le retour aux contraintes. Mon meilleur souvenir
est lorsque je partais en classe verte : être dans la nature,
goûter du fromage.… Mon pire souvenir, c’était en CP,
j’avais imité la signature de ma mère pour ne pas lui montrer
mon carnet, et la psychologue scolaire était intervenue
pour dire que ce n’était pas normal. J’ai trouvé ça
complètement disproportionné par rapport à mon acte.
Jean-Baptiste : Les relations avec les profs étaient plutôt
distantes. Il n’y en a qu’un qui m’a marqué. Il avait quelque
chose de particulier : un esprit critique captivant.
Il me paraissait sage et brut à la fois. C’est lui qui m’a
fait découvrir la nouvelle L’homme qui plantait des arbres
de Jean Giono.
29 Micro-trottoir
Infos écoles
SOS Rentrée
Chaque année, des
élèves se retrouvent à
la rentrée sans
affectation. Afin de
les informer et de les
soutenir, le service
enseignement met en
place SOS rentrée,
une permanence
d’accueil en mairie.
L’objectif : créer une
interface entre ces
jeunes et l’institution
scolaire afin de
trouver toute les
solutions possibles
d’affectation et
d’orientation.
Chaque année,
SOS rentrée permet
à environ soixante-dix
jeunes de continuer
leurs études ou
de trouver leur voie.
Accueil du bâtiment
administratif
Place du Caquet
01 49 33 65 84
De 9 h à 12 h et
de 13 h 30 à 17 h 30
[email protected]
Travaux estivaux dans les écoles
Chaque été, la ville de Saint-Denis réalise des travaux dans
les crèches et les écoles maternelles et élémentaires de la ville.
Cette année, les services municipaux sont intervenus dans
6 crèches et 31 écoles pour un montant global de 3 500 000 euros,
afin d’améliorer le confort des élèves et des personnels.
Élections des parents d’élèves
Les élections des représentants de parents d’élèves aux conseils
d’école et aux conseils d’administration des établissements
secondaires auront lieu mi-octobre. Chaque parent d’élève
est électeur et éligible. Le vote par correspondance est possible
jusqu’au jour du scrutin.
Inscription au centre de loisirs
Les centres de loisirs de Saint-Denis accueillent les enfants de
maternelle et d’élémentaire le soir après la classe, le mercredi
et pendant les vacances scolaires. Il est encore possible de s’inscrire
en septembre auprès de la Direction de l’enfance. La participation
de chaque famille est déterminée selon le quotient familial.
Direction de l’enfance - Place du Caquet - 01 49 33 68 30.
Inscription à l’école d’arts plastiques
Les inscriptions sont ouvertes de début septembre aux vacances
de la Toussaint. Pièces à fournir : carte de quotient familial
2011-2012, photo d’identité, justificatif de domicile et, pour les
enfants, une attestation d’assurance extrascolaire.
École d’arts plastiques Gustave Courbet
51 rue Auguste Poullain
01 58 34 39 34 - [email protected]
Forum des associations sportives
Pour se réinscrire à son activité sportive préférée ou découvrir
un nouveau sport, il y a un rendez-vous à ne pas manquer
à la rentrée, le Forum des associations sportives, samedi
10 septembre au Palais des sports.
9 avenue Roger Sémat - de 13 h 30 à 18 h.
Inscription à l’école municipale des sports
L’école municipale des sports propose aux enfants de 5 à 11 ans
de pratiquer des activités sportives le mercredi (sports collectifs
ou individuels, activités nautiques, motricité…)
Inscriptions à partir du 29 août à la Direction des sports.
Pièces à fournir : certificat médical multisport, carte de quotient
familial 2011-2012, photo d’identité.
Direction des sports - place du Caquet - 01 49 33 65 83 / 68 71
Infos écoles 30
Inscription centres de loisirs
Il existe plusieurs centres de loisirs dans
chaque quartier de Saint-Denis. Les
enfants de maternelle et d’élémentaires
y sont accueillis le soir après la classe,
le mercredi et pendant les vacances
scolaires. Pour les retardataires, il est
encore possible de s’inscrire en septembre
auprès de la direction de l’enfance.
La participation de chaque famille
est déterminée selon le quotient familial.
Direction de l’enfance
Place du Caquet - 01 49 33 68 30
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La ville en images 34
Jusqu’au 31 octobre
Les Gisants Exposition de photographie Jusqu’au 30 septembre, du lundi au samedi
de 10 h à 18 h 15 et le dimanche de 12 h à 18 h 15.
Du 1er au 31 octobre, du lundi au samedi, de 10 h à 17 h 15
et le dimanche de 12 h à 17 h 15. 7 € / tarif réduit 5 €.
Basilique de Saint-Denis
Place Victor-Hugo
01 48 09 83 54
2 septembre
Faramix Concerts
Carte blanche Sonotown (électro)
6B 6 bis quai de Seine - www.far6B.org
3 septembre 19 h
Pique-nique Concert Concerts
Fred Louisor (afro-caribéen), Janey’Ann (chanson
française et créole) et Baster (sega-maloya électrique
et reggae). Restauration sur place. Entrée libre.
Parvis de la basilique 3 septembre 17 h
Farock Performance / concerts
6B 6 bis quai de Seine - www.far6B.org
4 septembre 10 h
Le bonheur est dans le souk Concerts,
installations, performances, théâtre
Toute la journée, carte blanche à SoukMachine
6B 6 bis quai de Seine - www.far6B.org
7 septembre 17 h
Zik du Far-Est
Théâtre, concerts, cinéma en plein air
6B 6 bis quai de Seine - www.far6B.org
10 septembre 12 h
Journée culturelle Animations, spectacles
À la découverte de la culture des Caraïbes
Parvis sud du Stade de France
Hugues Solvar - 06 70 53 05 98 - [email protected]
10 septembre 16 h
Clôture 1/2 Parade, concerts, théâtre, bal
6B 6 bis quai de Seine - www.far6B.org
11 septembre 16 h
Clôture 2/2 Théâtre, concerts, contes,
cinéma en plein-air
6B 6 bis quai de Seine - www.far6B.org
10 septembre 15 h
Invitation au voyage Animations, jeux,
concerts, cinéma en plein air
La Prairie-Floréal
Démarche quartier - 01 48 22 82 20
[email protected]
10 septembre 13 h 30
Forum des associations sportives Forum
Pour se réinscrire à son activité sportive préférée,
découvrir un nouveau sport…
Palais des sports 9 avenue Roger Sémat
Office des Sports - 01 49 22 01 37
ou [email protected]
10 septembre 9 h
Brocante Joliot-Curie
Rue Maurice Audin - 01 49 33 66 19 / 71 44
10 septembre 9 h / 19 h
15e braderie de Saint-Denis
Dans le centre-ville piéton et place du 8 mai 1945
Maison de commerce et d’artisanat - 01 48 09 46 27
13 septembre 18 h
Soirée d’ouverture de la LIGNE13
Présentation de la programmation de septembre
à décembre 2011. Inauguration des fresques.
Pot amical et concert de jazz avec le Round Trip Trio.
Salle de la Ligne13 12 place de la Résistance et de
la Déportation - 01 83 72 20 90
Du 13 au 18 septembre
Une semaine en compagnie Théâtre
Présentation de six spectacles. 14/10/5 €
TGP 59 boulevard Jules Guesde - 01 48 13 70 00
15 septembre 11 h 30
Inauguration du Relais d’assistantes
maternelles de Pleyel 11 place des Pianos
16 septembre / 31 octobre
Chapelle Vidéo 1 : Éffacement visible
Exposition
Nouveau cycle d’expositions d’œuvres vidéo
de la Collection d’art contemporain du Département
sur le thème de la mémoire et le passage du temps. 1 €.
Musée d’art et d’histoire 22bis rue Gabriel Péri
01 42 43 37 57 et sur www.ville-saint-denis.fr
16 septembre / 31 octobre
Diplomates écrivains, xixe-xxe siècles
Exposition
De Chateaubriand à Romain Gary, les liens entre
la pratique diplomatique et la liberté créatrice.
Musée d’art et d’histoire 22bis rue Gabriel Péri
01 42 43 37 57 et sur www.ville-saint-denis.fr
17 septembre 10 h 30
Inauguration de la Fabrique de la ville
Sous l’étrange champignon de la rue du Cygne
se cache un « squelette » de maison et sa charpente
caractéristique des transformations que la ville
a connu depuis la fin du Moyen Âge.
Unité d’archéologie 4 rue du Cygne - 01 49 33 80 20
35 Agenda
Agenda
Septembre/2011
Samedi 17 et dimanche 18 septembre
Journées européennes du patrimoine
Manifestation nationale
(Re)découverte des monuments phares du patrimoine
dionysien, parcours thématiques. Entrée libre.
01 49 33 66 53 et sur www.ville-saint-denis.fr
Lundi 19 septembre
Saint-Denis Jazz club -TGP Concert
Tangora invite Mario Canonge. 6/3€
TGP 59 boulevard Jules Guesde - 01 48 13 70 00
20 et 21 septembre
Semaine du cœur Sensibilisation aux maladies
cardio-vasculaires
Dépistage gratuit des maladies cardio-vasculaires
Maison de la santé 47 rue Jean Jaurès
Initiation aux gestes qui sauvent Maison de la santé
47 rue Jean Jaurès, place Jean Jaurès et Maison de la
jeunesse 12 place de la Résistance et de la Déportation.
Conférence « Bon cœur, bon corps ». Centre cardiologique
du nord 32-36 avenue des Moulins Gémeaux
Programme complet sur www.ville-saint-denis.fr
21 septembre 18 h 30
Démarche quartier
Péri/Langevin/Stalingrad/Politzer
Présentation de la saison culturelle, point d’étape
sur le budget participatif. Antenne jeunesse Péri
Rue Baudelaire - 01 49 33 66 19 / 71 44
24 septembre 12 h
Fête de quartier Cosmonautes
Animations, ateliers, jeux, concerts. Restauration
sur place. Groupe scolaire Cosmonautes
5-7 rue Valentina Terechkova
01 49 33 70 25 - www.ville-saint-denis.fr
24 septembre
10 h - 3es Assises de la Gare Confluence
12 h 30 - Fête de quartier République-Gare
Construction de nouveaux logements, création
d’une médiathèque à l’Île-Saint-Denis, programme
de lutte contre l’habitat insalubre, travaux des
tramways T1 et T8… Toutes les opérations des
prochains mois seront présentées au cours des
Assises de la Gare Confluence.
12 h 30 Fête de quartier sur le parvis, déambulation,
animations, ateliers, tournoi de foot.
18 h - 22 h La fête continue au 6B avec des concerts
et un bal. 6 bis quai de Seine.
Brocante et braderie solidaire toute la journée.
Parvis de la gare RER
www.ville-saint-denis.fr - www.gareconfluence.fr
23 septembre 17 h 30
Comité consultatif Lamaze
Hôtel de ville - Salle du bureau municipal
Place Victor Hugo - 01 49 33 66 19 / 71 44
23 septembre à 20 h 30
Ushman2 et La Waguess Family Concert
Concert en soutien aux familles vivant avec le VIH. 5 €.
Salle de la Ligne13 12 place de la Résistance et de la
Déportation - 01 83 72 20 90
Du 23 au 25 septembre
présentation de la saison
Projections numériques, rencontres et convivialité.
Cinéma L’Écran 14 passage de l’Aqueduc - 01 49 33 66 88
Agenda 36
D’octobre à décembre
Le cirque à l’honneur
Exposition, contes, visites, stages et spectacle
à la Belle Étoile, organisés par les Médiathèques de
Plaine Commune et la ville. Programme complet sur :
www.ville-saint-denis.fr
www.mediatheques-plainecommune.fr
13 et 14 octobre
Savante banlieue Manifestation de culture
scientifique et technique
Thème 2011 : « Sciences et société de l’image ».
Campus de Saint-Denis 2 rue de la Liberté
01 55 93 56 81/82
http://savantebanlieue.plainecommune.fr
1er octobre 12 h
Fête de Saint-Denis Fête de la ville
Forum des associations, découvertes des projets
et services municipaux, animations, parades, danse,
concerts. Centre-ville - www.ville-saint-denis.fr
Du 14 au 22 octobre
Semaine bleue
Actions de sensibilisation, animations
Thème 2011 : « À tout âge : acteurs, proches et
solidaires ». Découverte des fouilles archéologiques
et du nouveau parcours historique, projections,
spectacles, ateliers, initiation à la danse, forum…
Programme complet : www.ville-saint-denis.fr.
Du 3 au 17 octobre
Festival Mots à Croquer
Contes, lectures, écritures, organisés par l’association
Mots et Regards. Différents lieux de Saint-Denis
Renseignements et programme complet :
www.motsetregards.org - 01 48 20 66 95
4 octobre 18 h 30
démarche quartier Saint-Rémy
Présentation des critères de relogement pour
les locataires de Saint-Rémy, résultats des fouilles
de l’été 2011. Maison de quartier Romain Rolland
2 rue Henri Barbusse - 01 49 33 66 19 / 71 44
8 octobre
Journée nationale de l’accessibilité
Pour sensibiliser les commerces sur la question
de l’accessibilité de leur établissement aux personnes
à mobilité réduite. Recrutement de bénévoles.
Pour participer, contact : Natacha Carré au 01 49 33 68 76
22 septembre 18 h 30
Démarche quartier Joliot-Curie
Débat sur l’aménagement des espaces extérieurs
de la cité. Antenne jeunesse Joliot-Curie
14 rue Albert Einstein - 01 49 33 66 19 / 71 44
22 septembre 18 h 30
Démarche quartier République-Gare
Échanges sur l’avancement du projet d’aménagement
de l’îlot Condroyer. École Jules Vallès
55 boulevard Jules Guesde - 01 49 33 66 19 / 71 44
Agenda
octobre/2011
24 septembre 15 h
inauguration de la maison de quartier Plaine
brocante de la Plaine
5 rue Saint-Just. Le même jour, se tiendra la brocante
de la Plaine, rue Saint-Just 01 83 72 20 50
[email protected]
Du 26 septembre au 16 octobre
Micro Théâtre, rock, danse
Avec Micro, le chorégraphe Pierre Rigal concrétise
son désir d’un spectacle total, explorant l’interaction
des corps et de la musique rock. 22/16/13/11€
TGP 59 boulevard Jules Guesde - 01 48 13 70 00
30 septembre et 1er octobre 14 h
FPP part en live ! Festival
FPP, la radio libre, propose une journée festive.
Scène DJ’s, concerts reggae et punk-rock,
soirée hip-hop. Bar, restauration et animations. 6 €
Salle de la Ligne13 12 place de la Résistance et
de la Déportation - 01 83 72 20 90
Samedi 8 octobre 20 h 30
Festival d’Île-de-France à l’académie
Fratellini Concert
Alice au pays des merveilles, création. Avec Ibrahim
Maalouf (composition, direction, trompette), Oxmo
Puccino (livret et narration) et l’Ensemble instrumental
du C.R.R. d’Aubervilliers-La Courneuve. 15/20 €
Académie Fratellini Rue des Cheminots - La Plaine
01 58 71 01 01
15 octobre 10 h 30
Concertation quartier Saint-Rémy
Concertation sur les noms des rues et l’aménagement
du square. Maison de quartier Romain Rolland
2 rue Henri Barbusse - 01 49 33 66 19 / 71 44
16 octobre 13 h
Voie Royale semi-marathon
Marathons de 10 km, 5 km et 1,9 km. Nouveauté,
la marche nordique sur une distance de 5 km.
Centre-ville - www.saint-denis-marathon.com
16 et 17 octobre
50e anniversaire du 17 octobre 1961
La ville de Saint-Denis rend hommage aux victimes
du crime d’État qui a coûté la vie à des centaines
d’Algériens.
Projection du film 17 octobre 1961 de Yasmina Adi
au cinéma l’Écran (14 passage de l’Aqueduc),
signature du livre Meurtres pour mémoire de Didier
Daeninckx, exposition, concert de Samira Brahima,
témoignages…
Commémoration le 17 octobre, place des Victimes
du 17 octobre 1961.
Programme complet : www.ville-saint-denis.fr
Lundi 10 octobre
Saint-Denis Jazz Club Concert
Kartet avec Guillaume Orti (sax alto), Hubert Dupont
(double basse), Chander Sardjoe (batterie) et Benoît
Delbecq (piano). 6/3€
TGP 59 boulevard Jules Guesde - 01 48 13 70 00
Les 12 et 15 octobre
Y es-tu ? festival Et moi alors ?
Théâtre jeune public
Une histoire de loup et de petites filles qui ne fait
presque pas peur… Pour les 6-8 ans. 7/5 €
TGP 59 boulevard Jules Guesde - 01 48 13 70 00
37 Agenda
Agenda
octobre/2011
Dès le 19 octobre
La ville avance, Parlons-en !
Mieux comprendre vos besoins et votre point de
vue, c’est mieux organiser les projets de demain.
Parce que vous êtes les mieux placés pour
nous dire comment vous vivez la ville, parce que
Saint-Denis a besoin de ses habitants pour réussir.
L’avis de tous est attendu !
4 grands rendez-vous ouverts à tous,
dans différents points de la ville
Mercredi 19 octobre 19 h
Groupe scolaire Casarès-Doisneau
3 rue Cristino Garcia
Vendredi 4 novembre 19 h
La Raquette
Parc Auguste Delaune - 9 avenue Roger Sémat
Samedi 19 novembre 10 h
Groupe scolaire Marville - Saint-Exupéry
1 passage des Écoles
Vendredi 25 novembre 19 h
Salle de la Légion d’honneur
6 rue de la Légion d’honneur
À l’issue de ces quatre rendez-vous, une réunion
publique de restitution aura lieu le 27 janvier 2012
pour tirer le bilan des temps forts de ces
rencontres et de ce qui en aura émergé. Que vous
aimiez prendre la parole en public ou pas, ces
rencontres sont conçues pour donner une place
à chacun et se veulent un moment important
de construction collective entre Dionysiens.
www.saintdenisparlonsen.com
Agenda
novembre dÉcembre/2011
Du 21 au 29 octobre
Festival hip-hop et des cultures urbaines
de Saint-Denis
Concerts, light painting, graff, slam, rap, street
danse, expositions, projections, coupé-décalé.
La ville de Saint-Denis propose pour cette
douzième édition du Festival Hip-Hop et des
cultures urbaines une programmation à l’image
de la richesse des cultures urbaines d’aujourd’hui.
vendredi 21 Light painting, démo de danse, slam,
samedi 22 Rap, danse
dimanche 23 Rap créole
lundi 24 Expo graff’, photo et vidéo
mardi 25 Projection et concert hip-hop, reggae,
dancehall
mercredi 26 Swiftguad (rap), danse urbaine
& guests
jeudi 27 Dany Boss (rap)
vendredi 28 Kenza Farah & guests
samedi 29 Coupé-décalé
Salle de la Ligne13
12 place de la Résistance et de la Déportation
Salle de la Légion d’honneur
6 rue de la Légion d’honneur
6B 6 bis quai de Seine
Information et réservations 01 83 72 20 90
www.ville-saint-denis.fr
Lundi 7 novembre
Saint-Denis jazz Club Concert
Times, avec Jean-Christophe Cholet (piano), Geoffroy
de Masure (trombone), Chander Sardjoie (batterie) et
Linley Marthe (basse). 6/3€
TGP 59 boulevard Jules Guesde - 01 48 13 70 00
12 novembre 14 h
Birdyhunt, Soyouz, Polar Polar Polar Polar
Concerts de rock
Nourri d’influences multiples, Polar Polar Polar Polar
assurera une 1re partie « dramatico-jubilatoire » ! Suivra
Soyouz, entre post-rock et musiques électroniques, arabe
et anglais. Enfin, Birdy Hunt enverra un concentré de rock
énergique, au son garage et à la pulsation électro. 5 €
Salle de la Ligne13
12 place de la Résistance et de la Déportation
01 83 72 20 90
Du 14 au 4 décembre
L’entêtement Théâtre
Pièce de Rafael Spregelburd, inspirée du tableau de
Jérôme Bosch La Roue des sept péchés capitaux (1475).
TGP 59 bd Jules Guesde - 01 48 13 70 00 - 22/16/13/11€
19 novembre 16 h
Les Assises de l’outre-mer
Rencontre-débat
Didier Paillard, maire de Saint-Denis, invite les
Ultramarins du territoire à une rencontre-débat.
Spectacle de danse par la Compagnie Boukousou.
Salle de la Ligne13 12 place de la Résistance et de la
déportation. Cabinet de Didier Paillard, Tony Ruellan,
01 49 33 65 23, [email protected]
19 novembre à 20 h 30
New Gospel Family Concert
Issus de divers pays d’Afrique, des Antilles, d’Haïti,
du Brésil ou d’Europe, les choristes de NGF partagent
l’authenticité et la force du gospel, son message
d’amour, de paix, de tolérance. 17 et 12 €
Salle de la Légion d’honneur
6 rue de la Légion d’honneur - 01 83 72 20 90
20 novembre
Nuit capitale Circus à l’académie Fratellini
Concert
Soirée spéciale organisée dans le cadre des
Nuits capitales, semaine dédiée à la musique live
et au clubbing à Paris et en Île-de-France.
Académie Fratellini Rue des Cheminots - La Plaine
01 43 58 38 50
26 novembre 14 h
Mamy Brunette Concert
Mamy Brunette est une jeune femme originaire
du sud-est de Madagascar. Par sa simplicité
déconcertante et sa fougue inouïe, elle nous entraîne
à la rencontre des différentes cultures malgaches.
Un mélange de chants traditionnels du sud-est
et du rythme tsapiky du grand sud.
Salle de la Ligne13
12 place de la Résistance et de la Déportation.
01 83 72 20 90
2 et 3 décembre 16 h
Working girls théâtre
Quatre pièces de théâtre, quatre auteures,
quatre héroïnes, quatre tranches de vie qui racontent
la condition des femmes dans le monde.
Salle de la Ligne13
12 place de la Résistance et de la Déportation.
01 83 72 20 90
Les 9 et 10 décembre
Festival AFRICOLOR Concerts
Vendredi 9 à 20 h : Érik. 1re partie : Edmond Mondésir.
Samedi 10 à 20 h : Amazigh Kateb. 15 €
TGP 59 boulevard Jules Guesde
01 48 13 70 00
10 décembre 1 h
première pierre de la cité Saint-Rémy
Événement autour de la pose de la première pierre
au cœur de la cité : inauguration, animations.
Parking de la cité Saint-Rémy
01 49 33 66 19 / 71 44
Lundi 12 décembre
Saint-Denis Jazz Club Concert
Jean-Philippe Viret Trio. 6/3€
TGP 59 boulevard Jules Guesde
01 48 13 70 00
29 octobre 10 h
La banane d’Outre-mer autrement
Débats, animations, dégustations
Tables rondes, projections, dégustations,
vêtements et bijoux, mais aussi animations
et spectacles. Entrée libre.
Bourse du Travail 9-11 rue Génin
CM 98 : Josy Saint-Maximin - 06 21 28 29 33
Agenda 38
39 Agenda
Mémoire
Carte photographique
ou carte postale ?
jeuxjeuxjeuxjeuxjeuxjeuxjeux
Créés par le verbicruciste Philippe Imbert
pour tous les cruciverbistes !
Testez vos connaissances sur le patrimoine de Saint-Denis.
Carte photographique
Les enfants
de la rue Ternois.
La carte photographique
est une véritable
photographie tirée en peu
d’exemplaires sur du
papier photosensible déjà
imprimé au dos pour
servir de carte postale.
La carte photographique
ne s’intéresse pas au
décor. C’est la personne,
son visage et son
maintien qui comptent.
Elle est souvent annotée.
C’est un objet personnel.
Carte postale
Les écoles de La Plaine
Saint-Denis.
La carte postale est
imprimée, et s’achète
« toute faite ». Elle
s’intéresse au bâti,
au paysage, aux
perspectives, aux
ambiances générales.
Le photographe privilégie
un cadre large, une
grande profondeur de
champ. Les personnes
(ici les enfants) font
partie du « décor ».
Vous pouvez visionner
des centaines de
cartes postales et de
cartes photographiques
de Saint-Denis sur
le portail des Archives
municipales :
http://archives.
ville-saint-denis.fr
Mémoire 40
Au début du xxe siècle, il y a 100 ans,
ni Facebook ni Twitter n’existaient.
Pas de téléphone pour tous et encore
moins de téléphone portable. Pour
se donner des nouvelles, se donner
rendez-vous pour le lendemain ou
le dimanche à venir, on s’envoyait
une carte postale ou une carte photo­
graphique. Le geste était rapide et pas
cher. Une carte, déposée à La poste de
La Plaine le matin, arrivait l’aprèsmidi rue de la République, au centre
de Saint-Denis. Le facteur allait à
vélo. Ilt était toujours le bienvenu.
Sudoku
Une grille de Sudoku est composée
de 9 carrés de 9 cases soit 81 cases.
Le but du jeu est de parvenir
à inscrire tous les chiffres de 1 à 9,
sans qu’ils se répètent, dans un ordre
quelconque dans chaque ligne,
dans chaque colonne et dans chaque
carré de neuf cases. Tout le monde
peut jouer, il suffit d’être patient et
surtout logique !
facile
difficile
41 Jeux
Le coin des enfants
Le tri sélectif sera mis en place dans toutes les écoles
de la ville à la rentrée 2011-2012. L’écoparlement
des écoliers avait décidé de travailler pendant toute
l’année 2010 sur son installation.
Sensibilisation, écogestes… Ces petites histoires ont
été écrites par les classes de CM1 des écoles Jules Vallès
et André Diez avec mesdames Dilly et Zaidi, ainsi
que par la classe de CE2 de l’école Rolland Madigou
avec madame Langlois.
Quand mes vêtements
deviennent
trop petits, je les donne
au lieu de les jeter.
Les jeux et les objets
dont je n’ai plus besoin,
je les donne, ils peuvent
toujours servir
à quelqu’un d’autre.
Quand je dessine, j’utilise
toujours les deux
côtés de ma feuille.
Je n’achète plus de bouteille
en plastique, je préfère
utiliser une gourde.
Mes fournitures
scolaires, j’en prends soin,
je les garde d’une année
sur l’autre, je jette moins
et j’économise !
Le coin des enfants 42
Je jette toujours
dans une poubelle car
je tiens à préserver
mon environnement.
Cette double page a pour vocation de présenter
le travail des enfants des écoles et des centres
de loisirs de la ville de Saint-Denis.
Si vous souhaitez y voir figurer l’un de vos
projets, merci de nous écrire à l’adresse suivante :
[email protected]
43 Le coin des enfants
Tribunes
À votre service
La rentrée scolaire et les enjeux de l’école
Vos élus vous reçoivent
Lieu privilégié d’apprentissage pour
les jeunes, l’école doit demeurer un
service public chargé de transmettre
des valeurs et permettre la réussite
scolaire, pour une réussite sociale.
La rentrée scolaire est le moment de
prendre conscience des enjeux de
l’école. Les moyens alloués et les ré­­
formes engagées ces dernières années
ont souvent fait l’objet de protestations légitimes.
Sans moyens suffisants, il est difficile
d’assurer une éducation de qualité,
avec de véritables objectifs de réussite.
Aussi, on constate des inégalités qui
auront des répercussions sur l’en­
semble de la société. Les enfants des
territoires pauvres et populaires n’ont
pas les mêmes chances de réussite que
les autres. Les suppressions de postes
observées depuis de nombreuses
années ont des conséquences néfastes
sur le bon déroulement de la scolarité.
Une véritable présence des personnels
de l’enseignement, mais également
des éducateurs, des personnels para­
médicaux ou encore des assistants est
absolument nécessaire à la réussite
scolaire.
L’éducation est un enjeu politique
majeur d’intégration et de promotion
sociale. Cependant, la réussite scolaire
ne va pas sans l’éducation à la citoyen­
neté et à l’environnement. Il est important de concevoir un partenariat
large (État, collectivité, associations,
parents) pour servir un tel enjeu.
Par ailleurs, un ensemble de nouveaux projets devrait favoriser une
meilleure scolarité et contribuer au
bien-être des enfants. Ainsi, la mise
en place de la pause méridienne permettra aux enfants de prendre du
temps pour déjeuner. L’introduction
des produits issus de l’agriculture
biologique, comme le pain, dans la
restauration scolaire améliorera la
qualité des repas. Elle témoigne aussi
d’une plus grande prise en compte de
la santé des enfants.
L’éducation est au cœur du développement durable. Donner la possibilité
à chaque enfant de concevoir une
société plus juste, plus égalitaire, plus
écologique est de la responsabilité
des politiques.
Le maire et les élus de la ville de Saint-Denis vous
reçoivent chaque semaine, sur rendez-vous,
pour vous renseigner sur tous les projets et sujets
de la compétence de la ville (petite enfance,
enfance, enseignement, jeunesse, démocratie
locale, sécurité, développement durable,
transports, urbanisme, projets d’aménagement,
logement, propreté, solidarités et développement
social, développement économique, culture, sport,
séniors, vie associative, santé,
handicaps et coopération décentralisée).
Les rendez-vous peuvent
être pris par téléphone au
01 49 33 66 66
ou par courrier à l’adresse suivante
Mairie de Saint-Denis
BP 269
93205 Saint-Denis cedex
Cécile Ranguin,
Europe Écologie-Les Verts,
adjointe au maire déléguée au
développement durable, aux modes
de déplacement, à la gestion de l’eau.
Liste « Saint Denis pour tous »
Remettre l’école au centre des politiques publiques
La rentrée scolaire devrait être un
moment d’intense satisfaction : les
enfants commencent ou poursuivent leur scolarité et peuvent ainsi
cheminer vers la construction de
leur devenir adulte.
Pour notre collectivité, l’école reste
plus que jamais la source essentielle
d’espoir dans l’amélioration des
conditions de vie pour les générations nouvelles. C’est un outil fondamental d’insertion dans la société et
il est indispensable de le protéger et
de le renforcer.
Notre ville connaît malheureusement un niveau d’échec scolaire
bien trop élevé et il s’agit là d’une
inégalité insupportable ! En dépit de
cette réalité révoltante, les moyens
de l’Éducation nationale ne cessent
d’être affaiblis par le gouvernement
Sarkozy-Fillon. Les équipes enseignantes, déjà surchargées, doivent
faire face une nouvelle fois à des
conditions de travail aggravées. Espérons que le peuple les congédiera
en mai 2012 lors de l’élection présidentielle : le projet socialiste met la
jeunesse et l’enjeu éducatif au cœur
de son action.
La gestion municipale de la rentrée
est insuffisante :
1 - la réforme de la pause méridienne continue à poser problème faute
d’une réelle concertation avec les
personnels communaux et les parents d’élèves ;
2 - le tarif de 0,15 euro par repas ne
sera toujours pas appliqué aux enfants des familles ayant un revenu
inférieur au seuil de pauvreté (parce
que supérieur au RMI-RSA !) ;
3 - la participation municipale au
plan de réussite éducative financé par
l’État reste minimaliste, renonçant à
toute dynamique de mobilisation des
acteurs éducatifs locaux
Ensemble pour un nouveau Saint-Denis
Texte non communiqué
Tribunes 44
4 - le soutien municipal aux projets
éducatifs des enseignants reste dérisoire alors que les aides devraient se
multiplier.
Mais le plus grave concerne la dramatique absence d’anticipation du
besoin en nombre de classes dans
plusieurs écoles. Le nombre de classes en préfabriqué ne fait que s’accroître d’année en année !
Pour les élus PS & Partenaires, l’école mériterait d’être également placée
au centre de l’action municipale.
Plus d’informations sur le blog du
président du groupe PS :
www.georgessali.fr
Georges Sali, président
du groupe PS & Partenaires.
Liste « Ensemble pour l’avenir
de Saint-Denis »
Des permanences pour tous,
sur rendez-vous
Permanences juridiques
Généraliste
Hôtel de ville - le jeudi de 18 h à 20 h
01 49 33 68 01
Droits des femmes et de la famille
• Maison de quartier Romain Rolland
2 rue Henri Barbusse
Le jeudi après-midi - 01 49 33 70 20
• Maison de la justice et du droit
16 rue des Boucheries
Le mardi après-midi et le jeudi matin
01 55 84 05 30
• Maison de quartier Floréal
3 promenade de la Basilique
Le mardi après-midi - 01 48 22 82 20
• Maison de quartier la Plaine
4 allée Saint-Just
Le mardi - 01 49 98 15 90
• Espace services publics
75 rue Danielle Casanova
Le jeudi après-midi - 01 49 33 70 30
Médiation familiale
• Maison de la justice et du droit
16 rue des Boucheries
Le jeudi après-midi
01 55 84 05 30
• Permanence sociale du quartier
15 rue Catulienne
Le jeudi et le vendredi matin
01 48 30 21 21
45 À votre service
Interprétariat et écrivains publics
• Maison de la justice et du droit
16 rue des Boucheries
Le mardi, jeudi et vendredi après-midi - 01 55 84 05 30
• Permanence sociale Félix Faure
Cité La Saussaie/bâtiment 6/escalier 4
Le mercredi matin
• Permanence sociale Sémard
11 rue Jean- Pierre Timbaud - le vendredi matin
• Espace services publics
75 rue Danielle Casanova
Le mercredi après-midi et les 2e et 4e lundis du mois
01 49 33 70 30
• Maison de quartier Romain Rolland
2 rue Henri Barbusse - le lundi matin - 01 49 33 70 20
• Maison de quartier La Plaine
4 allée Saint-Just
Le mercredi après-midi - 01 49 98 15 90
Permanences sociales, de 9 h à 12 h
• Quartiers Centre-ville, Basilique,
Péri, Langevin, Stalingrad, Politzer
20 boulevard Félix Faure - 01 49 33 69 65
• Quartiers Franc-Moisin, Bel-Air
Espace services publics - 75 rue Danielle Casanova
01 49 33 70 24
• Quartiers Joliot-Curie, Cosmonautes
12 rue Albert Einstein - 01 49 33 69 52
• Quartiers République-Gare, Pleyel, Porte de Paris
15 rue Catulienne - 01 49 33 69 48 / 68 38
• Quartier La Plaine
120 avenue du Président Wilson - 01 49 33 69 40
• Quartiers Sémard, Delaune, Guynemer, Delaunay
Belleville - rue Fernand Vanhollebeke - 01 49 33 64 51
Solutions des jeux page 41
• Quartiers Floréal, Saussaie, Courtille, Allende
Cité La Saussaie/bâtiment 6/escalier 4
01 49 33 68 98
Agence départementale d’information
sur le logement du 93
Maison de la justice et du droit
16 rue des Boucheries
Le mercredi de 16 h à 18 h – 01 55 84 05 30
IDEMU
Recette
Délice de bananes vertes au coquillage lambi
Cette recette est proposée par Nicole Malle de l’association dionysienne
Bay Lanmen, qui promeut et défend les traditions et la culture antillaises
sur le territoire depuis 1989. Très active, cette association propose du
soutien scolaire, des ateliers de théâtre, cuisine et danse ainsi qu’un service
d’écoute et d’aide sociale. Bay Lanmen : [email protected]
Conseils pour réduire vos factures d’énergies
Permanence du service social municipal
15 rue Catulienne
Le dernier jeudi du mois - 01 49 33 63 77
Les prochains
conseils municipaux
Venez assister aux prochains conseils municipaux
à 19 h dans la salle du conseil municipal
de l’Hôtel de ville (place Victor Hugo) :
• Jeudi 15 septembre
• Jeudi 20 octobre
• Jeudi 24 novembre
• Jeudi 15 décembre
Coordonnées de la mairie
Mairie de Saint-Denis
Place du Caquet
93200 Saint-Denis
01 49 33 66 66
Horaires d’ouverture : le lundi de 9 h 30 à 17 h 30,
du mardi au vendredi de 8 h 30 à 17 h 30
et le samedi de 8 h 30 à 12 h.
Ingrédients pour 4 personnes
- 8 bananes vertes
- 1 kg de lambi
- 3 cuillerées à soupe de purée
de tomates fraîches
- 1/2 cuillère à café de curcuma
- 4 pieds de cives
- persil
- 1 gros oignon
- 2 piments végétariens (1 rouge
et un vert)
- 1 piment vert
- 2 poivrons (1 rouge et un vert)
- Court-bouillon : 2 carottes,
1 bouquet garni (cives, persil, thym),
laurier, sel, poivre, 2 clous de
girofle, 1 cube, eau.
facile
difficile
À votre service 46
- Aïoli : citron, huile, poivre, ail, sel
(si besoin).
Nettoyer le lambi puis le faire
cuire dans le court-bouillon
pendant 1 à 2 heures, retirer
du court-bouillon et couper
en morceaux.
Conserver le court-bouillon.
Éplucher les bananes vertes et
les couper en lamelles moyennes.
Hacher les épices et les faire
revenir dans un peu d’huile,
ajouter la purée de tomates,
le curcurma, les morceaux
de lambi, les bananes et
les poivrons râpés, recouvrir
avec le court-bouillon et laisser
cuire à feu doux pendant
10 à 15 minutes.
En fin de cuisson rectifier avec
l’aïoli et un piment vert entier,
laisser mijoter 5 minutes.
Servir chaud.
Dans le cadre de
l’Année des Outre-mer,
les associations
Bay Lanmen, CM 98,
AHDEL, ARSD 93 et la
Compagnie Boukousou
proposent une journée
dédiée à la banane.
Le 29 octobre dès 10 h,
découvrez « Banane
d’outre-mer
autrement », avec
des tables rondes,
des projections, des
dégustations, la vente
de vêtements et
bijoux, mais aussi
des animations
et des spectacles.
Entrée libre.
Bourse du Travail
9-11 rue Génin

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