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N NEWSLETTER 52e ANNÉE • n° 2295 • DU 23/11/2009 sommaire MAROC ÉVÉNEMENT • Lancement du projet national d’énergie solaire Lancement du projet national d’énergie solaire INTERNATIONAL Le roi Mohammed VI a présidé, début novembre à Ouarzazate, la cérémonie de présentation du « Projet marocain de l’énergie solaire », en présence de la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton. p. 1 AFRIQUE p. 2 • Afrique : 11 milliards $ de financements annoncés par la Chine • Cinq nouveaux hôtels Marriott AFRIQUE DU NORD ALGÉRIE p. 3 • Réorganisation du Groupe Cevital pour investir 4 milliards $ • Près de 1 milliard $ à investir dans les cimenteries de Zahana et de Djelfa MAROC p. 4 • Programme national d’extension de l’offre scolaire TUNISIE p. 5 • Prochain plan solaire tunisien AFRIQUE DE L’OUEST RÉGIONAL p. 6 • Ferroutage Abidjan/Ouagadougou/ Niamey • Une « épine dorsale » en projet pour les transports Bénin/Niger CÔTE D’IVOIRE p. 7 • « Un nouveau terminal à conteneurs va être construit » à San Pedro MALIP. 8 • Construction d’un « complexe écologique et énergétique » SÉNÉGAL p. 9 • Emirates partenaire stratégique de Sénégal Airlines AFRIQUE CENTRALE CAMEROUNP. 10 • Bouclage du financement de la centrale à gaz de Kribi GABONP. 11 • L’étude du projet « fer » de Bélinga bientôt traduite par le partenaire chinois RD CONGO p. 11 • Investissements sud-africains au Sud-Kivu AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE BOTSWANA Ces centrales produiront, en phase de croisière, environ 4 500 GWh/an, soit 18 % de la production nationale actuelle. Représentant une économie annuelle de 1 million de Tonnes équivalent pétrole (TEP) d’une valeur de 500 millions $, le projet permettra d’éviter chaque année l’émission de 3,7 millions de tonnes de CO2. Cinq premiers sites ont été identifiés et totalisent une superficie de 10 000 hectares : Ouarzazate (ensoleillement direct / DNI de 2 635 kWh/m2/an, 500 MW, 1 150 GWh/an) ; Ain Beni Mathar (2 290 kWh/ m2/an, 400 MW, 835 GWh/an) ; Foum Al Oued (2 628 kWh/m2/an, 500 MW, 1 150 GWh/an) ; Boujdour (2 642 kWh/m2/an, 100 MW, 230 GWh/an) ; Sabkhat Tah (2 140 kWh/m2/an, 500 MW, 1 040 GWh/an). Avec la mise en service d’un parc éolien de 300 MW dans la région de Tarfaya et l’étude de la faisabilité de la production d’électricité à la Sabkha à partir de l’eau de mer, cette région deviendra, par excellence, une zone de production d’électricité à partir des énergies renouvelables. Avec la réalisation de ce projet solaire intégré d’envergure, la part des énergies renouvelables (éolien, hydraulique, solaire…) dans la puissance électrique installée en 2020 s’établira à 42 %. Un tel pourcentage permettra au Maroc de se classer parmi les premiers au niveau mondial. Afin d’assurer la réalisation de cet important projet, une agence dédiée bénéficiant de l’appui et du soutien de l’État dénommée « Moroccan Agency for Solar Energy » a été créée. Elle sera dotée de capitaux publics du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, de la Société d’investissements énergétiques et de l’ONE. Une convention de partenariat a été signée. AFRICAN BUSINESS Par ailleurs, des partenariats ciblés et équilibrés avec des acteurs de référence à l’échelle nationale et internationale seront conclus dans un cadre de partenariats public et privé. Les développeurs des centrales seront choisis par un recours élargi à la concurrence, et les options technologiques resteront ouvertes pour bénéficier des apports du progrès. AFRICAN BUSI Le coût de ce projet est estimé à 70 milliards Dh soit 9 milliards $. Le financement du projet s’articulera sur des mécanismes innovants et diversifiés y compris l’exportation en Europe. AFRICAN BUSINESS La préqualification des candidats pour le développement de la première centrale à construire sur le site d’Ouarzazate interviendra en juin 2010. Les dossiers d’appel d’offres seront adressés aux sociétés et groupement préqualifiés en septembre 2010. Le lancement du processus concernant les autres centrales sera opéré graduellement. La mise en service des premières unités est prévue en 2015 et l’ensemble du parc sera opérationnel en 2019. African BUSINESS Newsletter - Parution bimensuelle p. 12 • Prêt de la BAD pour la centrale Morupule ÉTHIOPIE Ce projet intégré de production électrique solaire, présenté par l’Office national de l’électricité (ONE), vise la valorisation optimale d’une ressource nationale renouvelable, par le développement de centrales solaires d’une capacité installée totale de 2 000 MW, soit l’équivalent de 38 % de la puissance installée actuelle. L’ÉVÉNEMENT MAROC p. 12 • Ethiopian Airlines commande 12 Airbus A350 XWB 609 Bât. À 77 RUE BAYEN 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif Ben Yedder Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Secrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel Benharrosh Maquette : Françoise Peter Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman. |1 international Afrique : 11 milliards $ de financements annoncés par la Chine À l’occasion de la quatrième conférence ministérielle du Forum Chine/Afrique réunie mi-novembre à Charm el-Cheikh, en Égypte, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a annoncé de nouvelles mesures qui seront prises de 2010 à 2012 pour promouvoir la coopération entre la Chine et l’Afrique. Son pays apportera notamment 10 milliards $ de crédits préférentiels aux pays africains, et mettra en place un fonds de 1 milliard $ en faveur des petites et moyennes entreprises (PME). Ces crédits devraient être destinés aux « secteurs prioritaires » tels que l’infrastructure, l’agriculture, l’éducation, la santé et les télécommunications, a indiqué Qin Gang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. n Lancement du site www. francemondexpress.fr par l’Union des chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger (Uccife). Ce site est destiné à toutes les entreprises françaises qui souhaitent se développer à l’international et qui sont en quête d’informations sur les marchés étrangers : opportunités d’affaires, marchés porteurs, informations pratiques sur les pays, contacts professionnels... PAYS ACP : Deuxième phase du programme de l’UE pour l’accès à l’énergie La Commission européenne a annoncé début novembre le lancement de la deuxième phase de la Facilité ACP-UE pour l’énergie financée sur le 10e Fonds européen de développement (FED) pour la période 2009-2013. Au total, 200 millions € sont prévus pour financer la poursuite des activités destinées à améliorer l’accès des populations pauvres aux services énergétiques compatibles avec le développement durable et peu coûteux, ainsi que de contribuer à la lutte contre le changement climatique. Cinq nouveaux hôtels Marriott La nouvelle Facilité pour l’énergie accordera la priorité aux projets qui favorisent l’utilisation de sources d’énergie renouvelable, comme les systèmes solaires, les parcs éoliens, l’énergie hydraulique, la biomasse (biocarburants et biogaz) et les systèmes géothermiques, ainsi que l’efficacité énergétique dans les bâtiments publics et privés, en encourageant le remplacement des ampoules énergivores par des ampoules plus performantes. Elle financera également des opérations en faveur de la bonne gouvernance et du renforcement des capaci- tés dans le secteur de l’énergie aux niveaux local, national et régional. Près de 7 millions de personnes ont bénéficié des 74 projets financés par la Facilité ACP-UE pour l’énergie à concurrence de 196 millions € sur les 430 millions € que représente le coût total des projets. La Facilité pour l’énergie a également recueilli plus de 230 millions € cofinancés par les secteurs public et privé. Quelque 97 % des projets financés ont porté sur la production d’énergie à partir de sources renouvelables et de solutions hybrides. Le groupe américain Marriott International a annoncé mi-novembre la signature de contrats de gestion pour cinq hôtels totalisant 1 126 chambres dans sa nouvelle région Moyen-Orient et Afrique, comprenant notamment les premiers établissements en Algérie, au Maroc et au Ghana. Ces établissements sont les suivants : - Les premiers hôtels en Algérie, le Marriott Alger de 227 chambres et le Marriott Executive Apartments Alger de 180 unités, tous deux prévus pour ouverture en 2012. Ces entités sont la propriété de Trust Real Estate Spa et feront partie d’un programme développé à 3 km au Nord de l’aéroport d’Alger, comprenant centre commercial, des bureaux et un espace résidentiel. - Le sixième Marriott sur la mer Rouge et le huitième hôtel du groupe en Égypte, le Sahl Hasheesh Marriott Beach Resort de 294 chambres ; ouverture prévue en 2011 sous une nouvelle enseigne, il s’agit d’une transformation du Old Palace Resort existant, et il appartient à Red Sea Hotels Co. - Le premier hôtel au Maroc, le Marriott Palm Golf Hotel de Marrakech de 216 chambres, qui ouvrira en 2012. L’hôtel est la propriété de la joint-venture entre H. Partners et Domaine Palm Marrakech SAS. Il fera partie d’un programme plus large sous label « HQE » (haute qualité environnementale) comprenant un golf 18 trous, un country club et 250 résidences de luxe. - Et au Ghana le premier hôtel en Afrique subsaharienne, le Marriott Accra de 209 chambres, prévu pour ouverture fin 2010. Propriété d’African Hospitality Ltd, l’hôtel sera situé à quelques minutes du Kotoka International Airport. AFRICAN BUSINESS Nouveau satellite pour SES World Skies AFRICAN BUSINESS SES World Skies, une filiale de SES, a annoncé que son satellite NSS-12 a été lancé fin octobre à bord d’une fusée Ariane 5, depuis le centre spatial européen de Kourou, en Guyane française. NSS-12 a été fabriqué par Space Systems/Loral et les lancements ont été assurés par Arianespace. Ce satellite sera le 41e de la flotte SES. Ce puissant satellite à la pointe de la technologie assurera une couverture solide et complète de certains des marchés les plus dynamiques au monde. Il remplace le satellite NSS-703 positionné à 57° Est et couvre la quasi-totalité de l’hémisphère Est, depuis une position orbitale clé située au carrefour de l’Europe, du Moyen-Orient, de l’Afrique, de l’Asie et de l’Australie. SES World Skies a également cinq satellites en cours de construction, et dispose de bureaux notamment à Accra et Johanneburg. AFRICAN BUSINESS 2| n La 3e édition de l’indice de la prospérité Legatum, publié fin octobre, classe 104 pays (correspondant à 90 % de la population mondiale) sur des critères de prospérité alliant la croissance économique et des mesures du bonheur et de la qualité de la vie. L’indice utilise une combinaison de données objectives et de réponses subjectives aux enquêtes. Ces données comprennent 79 variables différentes, chacun d’elle étant distillée dans l’un des neuf sous-indices identifiés comme fondateur de la prospérité. Une note est attribuée à la performance d’un pays pour chaque sous-indice et le classement de prospérité globale est établi en calculant la moyenne des notes équitablement pondérées des neuf sous-indices pour chaque pays. La Finlande se classe au premier rang mondial, la France au 17e rang… 19 pays africains sont classés, tous, à une exception près, dans la deuxième partie de la liste : Afrique du Sud (51e), Botswana (56e), Namibie (63e), Tunisie (68e), Ghana (79e), Mali (82e), Maroc (83e), Sénégal (84e), Égypte (88e), Zambie (89e), Mozambique (91e), Kenya (95e), Algérie (96e), Tanzanie (97e), Nigeria (98e), Cameroun (100e), Centrafrique (101e), Soudan (103e) et Zimbabwe (104e). NEWSLETTER n Soirée-débat « Aborder les marchés africains avec des entreprises chinoises » organisé le 26 novembre à Paris par Ubifrance - « Les Chinois font bouger l’Afrique et y remettent en question nos habitudes. Mais ils sont aussi à la recherche de complémentarités avec les entreprises françaises, et demandeurs de coopérations triangulaires France/Chine/Afrique », souligne Hervé Jevardat, chef de projet Asie-Océanie | N° 2 295 | DU 23/11/2009 AFRIQUE du nord RÉGIONAL Création de la joint-venture DII pour accélérer le projet de centrales solaires En vue de développer, à partir des déserts du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA), un approvisionnement en énergie fiable, durable et respectueux de l’environnement, les statuts de la société DII (Desertec Industrial Initiative) ont été signés fin octobre à Munich par le groupe des membres fondateurs composé de 12 sociétés et de la Fondation Desertec. DII a pour objectif d’accélérer la mise en œuvre du concept Desertec ; son travail consistera à réaliser une analyse approfondie et à mettre en place une structure pour les investissements (de l’ordre de 400 milliards €) destinés à l’approvisionnement de la région MENA et de l’Europe en électricité solaire et éolienne. L’objectif à long terme est de satisfaire une part substantielle des besoins en électricité des pays de la zone MENA et de répondre à hauteur de 15 % à la demande d’électricité de l’Europe d’ici à 2050. Paul van Son a été nommé directeur de DII. Ancien directeur général des sociétés Deutsche Essent (Allemagne) et Econcern (Pays-Bas), van Son est également président de la Fédération européenne des négociants en énergie (European Federation of Energy Traders – EFET) et président de la fondation Energy4All, active en Afrique. Il est notamment prévu que DII collabore étroitement avec le Plan solaire méditerranéen (PSM), une initiative lancée en 2008 par la présidence française du conseil de l’Union européenne dans le cadre de l’« Union pour la Méditerranée ». Les entreprises qui se sont associées à la Fondation Desertec pour créer DII sont ABB, Abengoa Solar, Cevital (Algérie), Deutsche Bank, E.ON, HSH Nordbank, MAN Solar Millenium, Munich Re, M+W Zander, RWE, Schott Solar et Siemens (cf. ABN n° 2289). Les bureaux de DII seront situés à Munich. ALGÉRIE n La société italienne Busi Impianti (Bologne) est chargée de la réhabilitation de l’hôpital militaire Aïn Naâdja d’Alger, représentant un contrat de 180 millions e ; les travaux dureront 42 mois. n Un investisseur émirati envisage de réaliser un complexe touristique sur le littoral de la région de Chlef, qui s’étend sur 120 km entre Tipaza et Mostaganem. ALGÉRIE Réorganisation du Groupe Cevital pour investir 4 milliards $ « À l’instar des grandes entreprises internationales, nous avons besoin d’un nouveau mode de gouvernance », a déclaré début novembre à Alger le P-DG de Cevital, Issaad Rebrab, mentionnant « l’ouverture du conseil d’administration à des membres externes à la famille », « la séparation de la fonction de président du conseil d’administration et de directeur général du groupe » et « la mise en place d’une structure organisationnelle par divisions pour regrouper en cinq pôles d’activités les 21 principales unités d’affaires du groupe ». Depuis fin octobre, le conseil d’administration comprend six membres de la famille et six nouveaux membres externes : Brahim Benabdeslam, directeur général de MDI Business School ; Ahmed Sadoudi, avocat à la Cour ; Smaïl Seghir, consultant en management ; Lachemi Siagh, directeur général de Deutsche Bank Algérie et P-DG de Strategica ; Ahmed Tibaoui, directeur général de World Trade Center Algérie ; et Louis Roquet, consultant en stratégie d’entreprises, ancien président de Desjardins Capital Risques (Canada, Québec). Cevital prévoit d’investir 4 milliards $ d’ici à 2012 en diversifiant ses activités, ce qui portera les effectifs du groupe à 25 000 personnes. Le Groupe Cevital, première entreprise privée et sixième entreprise algérienne, réalise les deux tiers de son chiffre d’affaires dans l’industrie agroalimentaire. Près de 1 milliard $ à investir dans les cimenteries de Zahana et de Djelfa « Nous allons lancer un cahier des charges international pour la construction de la troisième ligne de production avec une capacité de 4 500 tonnes par jour pour un budget de 200 à 250 millions $ », a annoncé mi-novembre le directeur administratif et des ressources humaines de la Société des ciments de Zahana (SCIZ), Thierry Sansonetti. Un délai de 30 mois est prévu pour la mise en service de cette nouvelle ligne. Des appels d’offres internationaux ont également été lancés pour une mise à niveau de la cimenterie, à réaliser en deux phases. Un arrêt est d’abord programmé mi-janvier 2010 pour une durée de 30 à 45 jours, « au cours de laquelle beaucoup de matériels seront changés, notamment au niveau du four qui est à l’heure actuelle déformé et cause de nombreux arrêts ». Un second arrêt de 45 jours est ensuite prévu en décembre 2010. « Là, on va changer des gros équipements dont les systèmes de filtres, les broyeurs et 21 autres articles ». Pour ces opérations de renouvellement des équipements, « la cimenterie et ses partenaires ASEC Cement Company et ERCO (Entreprise régionale du ciment de l’Ouest) vont investir 47 millions € grâce, notamment, à un soutien de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), pour arriver à une stabilité dans la production et répondre partiellement à la demande de nos clients ». « C’est à cause de la vétusté de la cimenterie que les pannes se répètent », souligne Thierry Sansonetti. « J’ai des capacités de production à l’heure actuelle de l’ordre de 2 500 tonnes par jour. J’essaye de maintenir ce cap jusqu’à l’arrêt programmé ». « Un investissement de près de 300 millions $ sera effectué pour les opérations de mise à niveau et d’augmentation de la capacité de production ». Située au Nord de Mascara et à environ 40 km d’Oran, la SCIZ a pour actionnaires ERCO (65 %) et la société égyptienne ASEC Cement Company (35 %), avec qui un contrat de gestion de 10 ans a été signé fin décembre 2007. Outre l’augmentation de la capacité de production de la SCIZ de 800 000 tonnes par an actuellement à 2 millions de t. par an dans les deux années à venir, le plus grand investissement d’ASEC en Algérie se situe dans la région centrale de Djelfa. La société construira une cimenterie d’une capacité de production de 3 millions de t. par an, pour un coût global supérieur à 600 millions $. La participation d’ASEC Cement est de 51 %. Les contrats pour la réalisation du projet de Djelfa ont déjà été signés avec l’équipementier danois FLSmidth. Au moins 2 500 nouveaux postes d’emploi seront créés durant la période de réalisation et 1 000 postes après le lancement de la production. Quand les projets de Djelfa et de Zahana seront réalisés et finalisés, ASEC Cement, actuellement la seule compagnie privée ayant une autorisation de construire une nouvelle cimenterie en Algérie, sera l’un des plus importants producteurs de ciment du pays avec 5 millions de t. par an. ASEC Cement est l’un des groupes industriels holdings créés par Citadel Capital, société d’investissement en fonds propres leader au Moyen-Orient, et par ses partenaires arabes et égyptiens. AFRICAN BUSINESS AFRICAN BUSI AFRICAN BUSINESS |3 AFRIQUE du nord ALGÉRIE La centrale gaz/solaire livrée en août 2010 Le ministre de l’Énergie et des mines, Chakib Khelil, s’est rendu début novembre à Hassi R’mel à 110 km de Laghouat, sur le chantier de la centrale hybride gaz et énergie solaire d’une puissance de 150 MW, dont 20 MW issus de l’énergie solaire. Cette centrale, dont les travaux sont réalisés à près de 80 %, sera livrée en août 2010, et générera 600 emplois, dont 500 pour la main-d’œuvre nationale. Le projet est réalisé par la société espagnole Abengoa Solar en partenariat avec la compagnie New Energy Algeria (Neal). Neal a été créée en juillet 2002 au capital de 200 millions DA réparti entre Sonatrach (45 %), Sonelgaz (45 %) et la Semoulerie industrielle de la Mitidja (SIM, 10 %) pour la promotion et le développement des énergies renouvelables. ALGÉRIE n Lancement d’un programme de réhabilitation/modernisation de l’hôtel El Aurassi d’Alger fin octobre ; ce projet de près de 56 millions e est financé à hauteur de 30 % sur les fonds propres de l’EGH El Aurassi, les 70 % restants ayant fait l’objet d’une convention de crédit signée avec le Crédit populaire d’Algérie (CPA) et adossée à des garanties, dont une hypothèque de premier rang sur l’hôtel. Un contrat a été signé avec l’entreprise turque KEF, après appel d’offres lancé en novembre 2004. Les délais de réalisation contractuels sont fixés à 22 mois. Afin de permettre une continuité de l’exploitation de l’hôtel, les travaux seront menés en deux phases de 15 et sept mois avec une séparation verticale de l’hôtel. Un bureau belge, IMM, est chargé du suivi et du contrôle des études techniques et des travaux. AFRICAN BUSINESS LIBYE Contrats à un groupe espagnol Le groupe espagnol Sacyr Vallehermoso, à travers sa filiale à 60 % Svlidco (Libyan Company for Development and Investment 40 %), a signé fin octobre deux contrats d’un montant total d’environ 300 millions e pour l’exécution de projets et de travaux urbains dans deux zones de la ville de Benghazi. Svlidco réalisera des travaux urbains dans les zones 4 et 5 de Benghazi, d’une superficie totale de 2 330 ha (respectivement 1 751 ha et 579 ha) pour le compte du Housing Infrastructure Board (HIB) ; ceux-ci comprennent la mise en place de réseaux de services publics (lignes téléphoniques, gaz, eau potable, électricité, éclairage, ordures…), des revêtements de chaussées et des espaces verts. Ces travaux urbains s’ajouteront à ceux déjà en cours par Svlidco dans la ville de El Beida pour un montant d’environ 400 millions e. En Afrique, Sacyr intervient déjà en Angola et au Cap-Vert. MAROC Programme national d’extension de l’offre scolaire Le roi Mohammed VI a lancé début novembre à Ouarzazate, le programme national d’extension de l’offre d’enseignement scolaire, d’un coût global de 12,76 milliards de dirhams (environ 1,15 milliard e). Au total, 9,37 milliards Dh sont prévus pour la création de 1 246 écoles, dont 63 % en milieu rural, et de 454 internats (97 % en milieu rural), et 3,39 milliards Dh pour le renforcement de l’offre d’enseignement scolaire par la réalisation de 4 745 salles de classe (44 % dans le monde rural) et l’extension de 392 internats (87 % en milieu rural). Ce programme d’extension de l’offre scolaire sera mis en œuvre sur la période 2010-2012, dans le cadre du Programme d’urgence 2009-2012, destiné à faire face aux dysfonctionnements du système éducatif. Il constitue la troisième étape de ce Programme d’urgence, après le lancement du Programme national de mise à niveau des établissements scolaires (3 milliards Dh) et la signature des contrats de développement des universités (12,6 milliards Dh). AFRICAN BUSINESS MAROC AFRICAN BUSINESS n Une enveloppe de 150 millions $ a été accordée à Rabat fin octobre par le Fonds pour les technologies propres (FTP) qui a adopté au siège de la Banque mondiale à Washington, le plan d’investissement présenté par le Maroc pour le développement à grande échelle de projets à faible teneur en carbone. Accordé à des conditions concessionnelles, ce financement soutiendra le Fonds de développement de l’énergie (FDE) mis en place par le gouvernement, et appuiera notamment la production de l’électricité, le transport de phosphate par pipeline et le transport urbain à Casablanca. 4| MAROC projet de palmiers dattiers dans les oasis de Tafilalet Le projet de plantation d’un million de palmiers dattiers dans les oasis de Tafilalet à l’horizon 2015, a été lancé par le roi Mohammed VI à Sifa (province d’Errachidia). Le coût total est estimé à 1,25 milliard Dh (environ 112 millions €). Le projet permettra d’augmenter la production de dattes de 26 000 tonnes en 2010 à 95 000 T en 2030, et d’assurer l’emballage et le stockage de quelque 5 000 tonnes au niveau de la région. Le financement du projet est assuré par des opérateurs privés (668,2 millions Dh), l’État (450 millions Dh) et le Millenium Challenge Account américain (131,8 millions Dh). Ces fonds seront destinés à l’équipement des palmeraies (660 millions Dh), la valorisation de la production (95 millions Dh), la formation, le soutien et l’accompagnement des agriculteurs en mettant à leur disposition l’équipement hydro-agricole nécessaire (315 millions Dh) et l’acquisition des plants (180 millions Dh). Le palmier dattier représente l’ossature de l’agriculture dans la région du Tafilalet, produisant en moyenne 26 000 tonnes/ an (moyenne sur 10 ans), soit 26 % de la production nationale. La promotion du palmier dattier dans la région de Tafilalet est une composante du programme de développement de la filière dattes, qui s’inscrit dans le cadre du plan « Maroc vert ». Ce programme, doté d’une enveloppe budgétaire de 3,23 milliards Dh, se fixe pour objectifs l’augmentation de la production pour atteindre 185 000 tonnes à l’horizon 2030. MAROC n La Conférence ministérielle sur la coopération halieutique entre les États africains riverains de l’océan Atlantique (Comhafat) a signé un accord de siège pour l’installation de celui-ci à Rabat ; selon le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, cet accord permettra à la Comhafat de mettre en valeur les potentialités halieutiques des États membres. NEWSLETTER | N° 2 295 | DU 23/11/2009 MAROC n L’Agence française de développement (AFD) a approuvé début novembre : • un prêt de 30 millions e à l’Office national de l’électricité (ONE) pour la cinquième tranche de son Programme d’électrification rurale global (PERG 5) ; • un prêt de 50 millions e à la Holding Al Omrane (HAO) pour un programme de logements en accession aidée ; • et un prêt de 35 millions e au Royaume du Maroc pour son Programme d’appui à la régionalisation, à la déconcentration et au renforcement des soins de santé primaires. AFRIQUE du nord MAROC Première pierre d’un complexe touristique posée par le prince Albert II de Monaco Le prince Albert II de Monaco a posé mi-novembre à Marrakech la première pierre d’un complexe baptisé « Jawhar Hôtel SPA et Résidences » qui sera réalisé par le promoteur immobilier Aerium Atlas Management et géré par le Groupe Monte-Carlo « Société des bains de mer » (SBM). Le projet sera réalisé sur une superficie de près de 15 ha, et comprendra 25 villas, un hôtel cinq étoiles de 93 suites (108 chambres), un lounge, deux restaurants, des piscines, des commerces, deux courts de tennis, un SPA, un espace sportif, des espaces pour événements, un Business Center, une bibliothèque… Premier de ce type hors frontières monégasques, le complexe comprendra aussi un espace de banquet et de réception ainsi qu’un cinéma-théâtre privé de 100 places. Il sera inauguré fin 2011 pour un investissement global de 94 millions e, dans un quartier proche des Jardins de la Ménara. Cet investissement concrétise le premier développement international de la SBM, a déclaré le prince Albert II, qui était accompagné par Ely Michel Ruimy, président d’Aerium Atlas Management (Groupe Léonard de Vinci, Paris), et Bernard Lambert, directeur général de Monte-Carlo SBM. MAROC Doublement de la capacité de production de bitume de la Samir La Samir et le groupe autrichien Pörner ont signé fin octobre un contrat clé en main pour l’extension de l’unité de production de bitume à la raffinerie de Mohammedia. Ce projet vise à doubler la capacité de production annuelle qui passera de 280 000 à 560 000 tonnes pour satisfaire la demande interne qui connaît une croissance annuelle de 10 %, eu égard aux programmes nationaux d’envergure relatifs à l’élargissement du réseau autoroutier et à la mise à niveau des infrastructures et des rocades urbaines. Le projet comprend notamment la construction de deux citernes de 5 500 m3 pour le stockage du bitume. La demande globale actuelle du marché national en bitume est de 320 000 t./an, fournie en totalité par la Samir (90 % produits par la société et 10 % importés). Ce projet sera réalisé dans un délai de 18 mois avec une enveloppe budgétaire globale de 21 millions e, qui sera financée par l’Office autrichien de promotion des exportations (OeKB) et par une institution financière locale. Sa réalisation permettra à la Samir de satisfaire les besoins actuels et futurs du marché national en bitume et d’exporter l’excédent. MAROC n La stratégie « Maroc Numeric 2013 » vise à « rendre accessible aux citoyens l’Internet haut débit et favoriser l’accès à la connaissance », a déclaré mi-octobre à Rabat, le ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Ahmed Réda Chami. La mise en place de 89 projets et services e-gouvernement identifiés « permettra d’atteindre un indice e-gouvernement ONU de 0,8 à l’horizon 2013 contre 0,2 en 2008 ». Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Mohamed Horani, et le président de l’Association des professionnels des technologies de l’information (Apebi), Mohamed Lakhlifi, ont estimé en substance qu’il s’agit d’un plan de grande qualité qui permettra la création d’emplois. TUNISIE Inauguration du premier câble sous-marin en fibres optiques Le Président Ben Ali a inauguré mi-novembre le premier câble sous-marin tunisien baptisé « Hannibal » et reliant la ville de Kélibia à la ville italienne de Mazara, d’une capacité pouvant atteindre 3 200 gigas bits par seconde (40 Gbps initialement). Ce câble en fibres optiques de 180 km représente un investissement de 16 millions DT, soit environ 8,5 millions e. Les travaux ont été réalisés pour le compte de Tunisie Télécom par Huawei Marine Networks, joint-venture entre Huawei Technologies (Chine) et Global Marine Systems (Royaume-Uni). La Tunisie comptait 313 000 abonnés ADSL à fin septembre 2009. Tunisie Télécom ouvre par ailleurs une antenne à Paris qui contribuera au développement des services de cette entreprise à l’échelle internationale. n Le premier salon de la franchise « Tunis-Medfranchise », organisé par la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT) en collaboration avec l’Association des chambres de commerce et d’industrie de la Méditerranée (Ascame) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), se tiendra du 10 au 12 décembre au siège de l’Utica à Tunis. TUNISIE Prochain Plan solaire tunisien Afin de renforcer l’effort national en matière d’énergies renouvelables au-delà de 2011, la Tunisie, à travers l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), a établi un Plan solaire tunisien, qui intègre l’ensemble des domaines de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables selon la démarche adoptée par le Plan solaire méditerranéen. Ce plan est réparti en cinq chapitres classés par domaine d’activité énergétique regroupant 40 projets (six projets de production thermique ; 11 projets de production électrique ; trois projets éoliens ; sept projets d’efficacité énergétique ; sept projets divers ; et six projets d’études et de mise en œuvre du plan) et couvre la période 2010-2016. Le coût global du plan solaire est estimé à 3 369 millions DT, soit 1 786 millions €. Son financement est réparti comme suit : • 256 millions DT du fonds national pour la maîtrise de l’énergie (FNME) ; • 596 millions DT du secteur public (dont 580 millions DT de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz / STEG) ; • 2479 millions DT de fonds privés, dont 1074 millions DT pour des projets dont la production est destinée à l’export ; • 38 millions DT de fonds de la coopération internationale. L’économie d’énergie attendue lorsque l’ensemble des projets sera concrétisé serait de l’ordre de 660 000 Tep (Tonnes équivalent pétrole) par an, correspondant à 22 % de la réduction globale de la consommation énergétique nationale en 2016. La quantité de CO 2 évitée par ces projets est estimée à 1,3 million de tonnes par an, permettant des revenus MDP (Mécanismes de développement propre) de l’ordre de 260 millions DT pour 10 ans (sur la base de 10 € la tonne). Les promoteurs des 40 projets sont : le secteur public pour cinq projets (dont trois projets STEG) ; le secteur privé pour 29 projets ; la coopération internationale qui finance cinq projets relatifs aux études et la mise en œuvre du plan ; et un projet concernant la création de la société « STEG Énergies renouvelables ». Un séminaire de lancement du Plan solaire est prévu courant décembre. AFRICAN BUSINESS AFRICAN BUSI AFRICAN BUSINESS |5 AFRIQUE DE L’OUEST RÉGIONAL ferroutage Abidjan/Ouagadougou/Niamey Le comité technique tripartite Côte d’Ivoire/Burkina Faso/Niger, dont la 5e réunion s’est tenue à Abidjan début novembre, a décidé le lancement officiel du projet de ferroutage Abidjan/Ouagadougou/ Niamey début décembre. Ce projet a été initié par le Port autonome d’Abidjan (PAA) en mars 2008. Une plate-forme logistique sera créée à Ouagadougou, où le transbordement des marchandises se fera entre le train et les camions. Pour le directeur général adjoint du PAA, chargé des Finances, de l’administration et de l’exploitation, Pierre Mambé, « au-delà des facilités qu’il offrira dans le développement des relations commerciales entre la Côte d’Ivoire et le Niger qui est un pays essentiel du point de vue de ses importantes ressources minières, le projet de ferroutage sur l’axe Abidjan/Niger est la parfaite illustration du rôle d’outil d’intégration économique sous-régionale que les autorités ivoiriennes ont toujours confié au port d’Abidjan… ». La distance Abidjan/Niamey représente 1 700 km. Le chemin de fer Abidjan/Ouagadougou (1 200 km) est géré depuis 1995 par la Sitarail, filiale du Groupe Bolloré. Le président Mamadou Tandja a reçu fin octobre une délégation béninoise conduite par le ministre délégué auprès du président de la République, chargé de l’Économie maritime, des transports maritimes et des infrastructures portuaires, Issa Badarou Soulé, accompagné de Nicaise Kotchami Fagnon, ministre des Transports terrestres, des transports aériens et des travaux publics, de Samuel Dossou, président du Groupe Pétrolin, et de Claudine Prudencia, directrice des Affaires administratives et juridiques de ce groupe… La délégation a présenté le projet « d’épine dorsale » port, aéroport, chemin de fer et ports secs, pour lesquels l’Organisation commune Bénin/Niger (OCBN) jouera un « rôle majeur », a déclaré le ministre. « Il est donc tout à fait normal que nous venions discuter avec le chef de l’État et lui présenter ce que le Bénin est en train d’entre- prendre dans ce domaine, non seulement pour moderniser l’OCBN, mais d’une manière générale pour que ‘l’épine dorsale’ soit une réalité. Dans ce cadre, nous avons un consortium qui est en train de s’occuper de ce que nous avons appelé ‘épine dorsale’, et qui a démarré les travaux du port sec au niveau de Parakou, en attendant la construction du port sec de Dosso ». Le Groupe Pétrolin a été désigné par les autorités béninoises pour mener ces travaux, qui comprendront la réhabilitation du tronçon ferroviaire Cotonou/Parakou et le prolongement de l’axe Parakou/Niger jusqu’à Dosso, pour atteindre les sites miniers du Nord/Niger (uranium d’Imouraren…) Les études de faisabilité du port sec de Parakou (terrain de 100 ha mis à disposition par l’État béninois) ont été réalisées par le bureau hollandais Royal Haskoning. Une « épine dorsale » en projet pour les transports Bénin/Niger Coopération entre trois compagnies aériennes Les responsables d’Air Ivoire, contrôlée par le Consortium des financiers ivoiriens (CFI), et d’Air Burkina et Air Mali, membres de l’alliance Celestair du Fonds Aga Khan pour le développement économique (Akfed), ont signé fin octobre à Yamoussoukro un accord de coopération. Cette coopération pourrait porter sur le partage de moyens ou la centralisation de certaines fonctions ou tâches, et vers une alliance commerciale, technique et financière éventuellement structurée autour d’une entité commune. L’objectif est de réduire les coûts et développer une interconnectivité complète des réseaux, afin d’adapter les capacités au potentiel du marché. Un réseau reliant toutes les capitales et les villes économiquement importantes de la zone Cedeao entre elles sera progressivement ouvert. AFRICAN BUSINESS AFRICAN BUSINESS AFRICAN BUSINESS Le projet d’Akfed dans l’aviation en Afrique consiste à créer un pôle aérien panafricain composé de trois compagnies : Air Burkina, Air Mali et Air Uganda, contrôlées majoritairement par Akfed et développant d’importantes synergies entre elles dans le cadre de l’alliance régionale Celestair. Proparco a accordé en 2009 un concours financier à long terme de 19,5 millions $ (13 millions €) à Finaircraft, société de droit français, détenue par Akfed, pour le refinancement de l’acquisition de neuf appareils Boeing MacDonnell MD-87 et MD-83 (coût total : 44 millions $) qui sont loués par Finaircraft aux trois compagnies de l’alliance Celestair. RÉGIONAL n Bouygues cède 35,7 % supplémentaires de sa filiale Finagestion à Emerging Capital Partners (ECP), a annoncé le groupe français début novembre ; Finagestion détient les activités de gestion de l’eau au Sénégal et en Côte d’Ivoire et les activités de production et de distribution d’électricité en Côte d’Ivoire, conservées par Bouygues lors de la cession de Saur en 2005. ECP, à qui Bouygues avait déjà vendu 29,3% de Finagestion en juillet 2008, est un acteur majeur du capital investissement dédié au continent africain. Après cette nouvelle cession, la participation de Bouygues dans Finagestion s’établit aujourd’hui à 35 %. Bouygues souhaite faire évoluer l’actionnariat de Finagestion en y associant plus étroitement les salariés et des investisseurs régionaux, qui devraient acquérir d’ici à la fin de l’année entre 10 % et 15 % du capital, accompagnés par un partenaire financier de premier plan en Afrique. La contribution de Finagestion au chiffre d’affaires consolidé de Bouygues s’élevait à 280 millions e en 2008 (sur un total de 10 392 millions e, soit 2,7 % environ). NEWSLETTER n Projet de financement (50 millions e maximum) de la Banque européenne d’investissement (BEI) au groupe Ecobank, notamment pour soutenir les projets du secteur privé, en particulier dans les pays les plus difficiles de la région, que la Banque ne peut atteindre directement. Le coût total du projet est évalué à 300 millions e. 6| | N° 2 295 | DU 23/11/2009 AFRIQUE DE L’OUEST BÉNIN n N-SOFT a été retenu par Bénin Télécoms qui a souhaité disposer d’interfaces VoIP pour gérer l’interconnexion des opérateurs VoIP nationaux et internationaux. N-SOFT a mis en place une solution « clé en mains » d’interconnexions d’opérateurs VoIP/TDM dédiée aux opérateurs historiques et alternatifs fournissant des services fixes et/ou mobiles. Cette solution de contrôle et de facturation de trafic VoIP permet aux opérateurs de maîtriser totalement le trafic d’interconnexions. Société française fondée en 1986, N-SOFT fournit des solutions et des plates-formes de télécommunications aux opérateurs télécoms et Internet. n Les Pays-Bas sont prêts à soutenir le développement du Bénin pour un montant annuel de 20 milliards de F.CFA, a annoncé début novembre à Cotonou, le nouvel ambassadeur hollandais, Willem Wouter Plomp. Quatre domaines d’intervention sont privilégiés : l’eau et l’assainissement ; l’éducation ; la gouvernance ; et l’amélioration du climat des affaires. n Le projet de rachat et de construction de l’hôtel de la Plage bénéficie d’un prêt de 2 milliards de F.CFA approuvé début novembre par la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC). BURKINA FASO Appuis de la BOAD Le Premier ministre Tertius Zongo a reçu fin octobre le vice-président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD), Bassary Touré, nommé en avril 2009. La BOAD vient d’approuver divers projets au Burkina Faso selon Touré, dont le projet d’aménagement hydro-agricole du Soum à hauteur de 6,5 milliards de F.CFA et la route Ouagadougou-Pô/frontière du Ghana pour 6,5 milliards de F CFA. Un projet d’évaluation d’infrastructures après les inondations, qui pourrait atteindre 14 milliards de F.CFA, serait également en cours. Dans le cadre de la sécurité alimentaire, l’une des priorités de la banque, 1,6 milliard de F.CFA a déjà été versé pour les semences améliorées. BURKINA FASO n L’entreprise Ebomaf est chargée, sur appel d’offres, des travaux de prolongement du boulevard des Tansoba entre la route nationale n° 4 (route de Fada) et la route nationale n° 3 (route de Kaya), pour un montant de 7 215 millions de F.CFA TTC avec un délai d’exécution de huit mois. Le financement est assuré par le budget de l’État, gestion 2009. n Le projet de construction et d’équipement d’un campus pour les étudiants de l’Université de Bobo-Dioulasso bénéficie d’un prêt de 9 millions $, soit environ 3,94 milliards de F.CFA, approuvé fin octobre par la Banque islamique de développement (BID). n Amélie Tamboura Sawadogo a été nommée administrateur puis présidente du conseil d’administration de la Société burkinabé des fibres textiles (Sofitex) pour une période de trois ans. CAP-VERT n La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé fin octobre un prêt de 40 millions e (59 millions $) au Cap-Vert pour financer son programme de réduction de la pauvreté. Ce prêt servira à renforcer la gestion des finances publiques et à améliorer le climat des affaires, les deux composantes de son Programme de stratégie de réduction de la pauvreté (PRSSP-II). CÔTE D’IVOIRE « Un nouveau terminal à conteneurs va être construit » à San Pedro « Les voies d’accès au port de San Pedro vont être améliorées en même temps qu’un nouveau terminal à conteneurs de plus grande capacité va être construit pour consolider la compétitivité de la place portuaire à l’horizon 2012 », a annoncé début novembre le directeur général du Port autonome de San Pedro (PASP), Désiré Dallo, lors de la rentrée commerciale de la campagne café/cacao 2009-2010. Près de 150 hectares du domaine portuaire vont être viabilisés dès fin 2010 afin de faciliter l’implantation d’unités de transformation. « La tendance est à la transformation du cacao, à la création de la valeur au niveau national, avant l’exportation. En plus de l’exportation des fèves de cacao, nous voulons désormais mettre l’accent sur le café », a souligné Dallo. Le trafic café/cacao représente 60 % des exportations du PASP. Pour la campagne 2008-2009, 42 % des tonnages de cacao exportés ont transité par cette plate-forme. Les exportations ont régressé de 1,258 million de tonnes en 2007-2008 à 1,205 million de tonnes en 2008-2009, soit une baisse de 4,2 %. La production de cacao a chuté de 1,382 million de tonnes à 1,223 million de tonnes, soit une baisse de l’ordre de 12 %. Les capacités de production des unités de transformation de la région sont croissantes. Estimées aujourd’hui à 120 000 tonnes par an, la direction générale du PASP s’attend à 235 000 tonnes en 2010, compte tenu de l’entrée en production des unités de Safcacao et de Foragri, s’ajoutant à celles de Saco et de Sucso. CÔTE D’IVOIRE Projets immobiliers avec des partenaires suisses L’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Suisse, Mamadou Emmanuel Diarassouba, s’est rendu fin octobre au siège du groupe Performer à Abidjan-Cocody. Selon le diplomate, des hommes d’affaires suisses ont accepté d’investir dans l’immobilier en Côte d’Ivoire, un partenariat a été signé entre ces opérateurs représentés par B Y Finances Suisses et le groupe ivoirien Performer. Une dizaine de projets immobiliers évalués à plus de 100 milliards de F.CFA devraient être réalisés sur quatre ans. Les bénéficiaires sont les fonctionnaires et employés du secteur privé regroupés en associations, en mutuelles ou en syndicats. Les sociétés immobilières partenaires et les fondateurs d’établissements sont aussi concernés. L’apport initial sera fixé à 10 % de la valeur du logement, le remboursement du prêt s’effectuant dans le cadre d’une location-vente. « Ces hommes d’affaires vont aider la Côte d’Ivoire à sortir de la crise du logement », a estimé l’ambassadeur. Selon Mamadou Diomandé, directeur du groupe Performer, les bénéficiaires ont été sélectionnés sur la base de la qualité de leurs projets. AFRICAN BUSINESS AFRICAN BUSI AFRICAN BUSINESS |7 AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE Une nouvelle raffinerie d’huile de palme bientôt opérationnelle La société agro-industrielle Sania, filiale des groupes sigapourien Nauwu (joint-venture Wilmar/ Olam) (50,5 %) et ivoirien Sifca/Palmci (49,5 %), principal raffineur local d’huile de palme, installe une nouvelle raffinerie. Cette unité remplacera les raffineries de Cosmivoire ainsi que celle rachetée en 2008 à Unilever Côte d’Ivoire. Le projet comprend les équipements de traitement et de raffinage d’huile, et de stockage des produits raffinés. Le montant total des investissements représente 15 milliards de F.CFA. Le montage prendra fin vers mars 2010 et l’usine devrait être opérationnelle au cours du 2e trimestre de 2010. L’usine de Sania aura une capacité nominale de 1 500 tonnes par jour, qui fera d’elle l’une des plus importantes raffineries d’huile de palme d’Afrique. MALI MAURITANIE n Signature de deux accords de prêt d’un montant total de 38 millions $ soit 17 milliards de F.CFA début novembre à Bamako par le président de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC), Christian Adovelande, et le ministre de l’Économie et des finances, Sanoussi Touré. Le premier prêt de 8 millions $ (3,6 milliards de F.CFA) est destiné au financement partiel du projet de construction de l’échangeur multiple au rond-point de la Paix et à l’aménagement de la section urbaine de la RN5 et de l’avenir Kwamé N’Krumah à Bamako. Le coût total du projet est estimé à 20,7 milliards de F.CFA. L’État contribuera pour 10,2 milliards de F.CFA et la BOAD pour 7 milliards de F.CFA. Le second prêt, d’un montant de 30 millions $ soit 13,4 milliards de F.CFA, est destiné au financement du projet d’interconnexion des réseaux électriques du Mali et de la Côte d’Ivoire. La BIDC a récemment accordé des prêts portant notamment sur le projet de développement de l’élevage dans la région du Liptako-Gourma, le projet de barrage de Taoussa, le projet de construction de la route Bandiagara-Bankass-Koro/frontière du Burkina Faso… n Une délégation de la société chinoise Shandong Laiwu Steel International a été reçue début novembre à Nouakchott par le ministre de l’Industrie et des mines, Mohamed Abdellahi Ould Oudaa. Cette délégation était conduite par Wei Yushan, vice-président de Shandong, et Steven Gao, représentant de Cargill Investissements. L’audience a porté sur l’état de la coopération de ces sociétés sidérurgiques avec la SNIM et sur les possibilités de l’accroître compte tenu de la forte demande de la Chine en minerai de fer. Les possibilités d’exploration dans le secteur minier ont également été évoquées. AFRICAN BUSINESS n Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a reçu fin octobre à Nouakchott une délégation chinoise conduite par Liang DingDing, chargée d’affaires de l’ambassade de Chine, et composée de représentants d’un groupe international d’investisseurs chinois des secteurs de l’énergie et des infrastructures. n Une délégation de la société GET Finances basée à Genève, a été reçue fin octobre par le ministre du Pétrole et de l’énergie, Ahmed Ould Moulaye Ahmed. AFRICAN BUSINESS NIGER AFRICAN BUSINESS Deux financements pour la route Bella-Gaya Ali Mahamane Lamine Zeine, ministre de l’Économie et des finances, a signé fin octobre à Lomé deux conventions de financement avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour 8 milliards de F.CFA, et avec la Banque d’investissement de la Cedeao (BIDC) pour 5 milliards de F.CFA, soit au total 13 milliards de F.CFA, en faveur du projet de route Bella-Gaya/frontière du Bénin (« route de l’uranium »), longue d’environ 73 km. Représentant un coût total évalué à 22 milliards de F.CFA, cette infrastructure, un maillon essentiel du principal corridor d’accès du Niger à la côte Atlantique, nécessite la contribution du gouvernement nigérien à concurrence de 9 milliards de F.CFA, dont 4 milliards de F.CFA inscrits au budget 2009. Les travaux débuteront en 2010. Le Syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur (Snecs), dont le secrétaire général, Hamidou Talibi Moussa, et le commissaire à l’Économie Yacoubou Mahaman Sani, accompagnaient le ministre, a par ailleurs négocié avec la BOAD un accord de principe portant sur un projet de construction de logements sociaux. MALI Construction d’un « Complexe écologique et énergétique » Au titre du ministère de l’Énergie et de l’eau, le conseil des ministres a examiné début novembre une communication relative au projet de réalisation du Complexe écologique et énergétique de Bamako (BEEC). Ce projet de construction d’une centrale électrique à partir des déchets domestiques des villes de Bamako et de Koulikoro sera réalisé en BOOT (Built, Operate, Own and Transfer) par la société américaine VICA Technologies LLC. Le complexe sera implanté sur le site de la décharge de Noumoubougou sur la route de Koulikoro et disposera d’une capacité de traitement de près de 800 tonnes/jours de déchets. Il produira du compost, des blocs de béton, des métaux recyclés, de l’électricité (15 MW) ainsi que de la chaleur qui sera utilisée pour les besoins du procédé. Sa réalisation contribuera à l’assainissement des villes de Bamako et de Koulikoro, à l’accroissement de l’offre d’énergie électrique du réseau national interconnecté, à la réduction de la facture pétrolière liée à l’électricité, à la protection de l’environnement (62 000 crédits carbone par an) et à la création d’emplois. Inauguration d’une usine de transformation de coton Le président Amadou Toumani Touré a inauguré mi-octobre l’usine de Maseda Industrie à Sokorodji (Bamako), qui transformera plus de 3 000 tonnes par an de coton. Selon son P-DG, Mamadou Seyba Daou, Maseda Industrie est dotée d’un capital de 100 millions de F.CFA, détenu entièrement par des privés maliens. Elle produit du coton hydrophile, des serviettes hygiéniques, des cotons tiges et des disques d’ouate. L’investissement représente 2,2 milliards de F.CFA, et comprend des équipements allemands et suisses. La capacité de production actuelle est de 4,8 millions de pièces par mois. Le directeur général du Fonds de solidarité africain (FSA), Jean Marie Vianney Nyirimihigo, a souligné la garantie de 80 % que le Fonds a accordée au pool de banques comprenant la BSIC-Mali, Kondo et Jemeni qui, sur cette base, ont contribué au financement à hauteur de 880 millions de F.CFA. Troisième producteur de coton d’Afrique, le Mali transforme à peine 3 % de sa production. NEWSLETTER 8| | N° 2 295 | DU 23/11/2009 AFRIQUE DE L’OUEST NIGERIA n Le Programme de réformes économiques et du secteur énergétique (Epserp), qui vise à ouvrir l’accès à une énergie abordable et fiable en vue d’encourager la diversification et la croissance économique, de créer des emplois et de réduire la pauvreté, bénéficie d’un prêt de 100 millions UC / 157 millions $ du Fonds africain de développement (FAD) approuvé fin octobre. Il soutiendra aussi la mise en œuvre du programme gouvernemental de développement qui recherche l’amélioration du système électrique et de l’environnement des affaires pour que le secteur privé puisse s’engager activement, à moyen terme, dans le domaine énergétique. SÉNÉGAL n La création très prochaine de l’usine de verre du Sénégal, « la seule de l’Afrique de l’Ouest », a été annoncée mi-novembre par le ministre d’État, ministre de l’Industrie et des mines, Ousmane Ngom. n Le projet d’extension et de densification des réseaux de télécommunication fixe et mobile de la Sonatel bénéficie d’un prêt de 7 milliards de F.CFA approuvé début novembre par la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC). n La société Nell Steel obtient un prêt de 6,56 milliards de F.CFA (facilité revolving à court terme) approuvé début novembre par la BIDC. SIERRA LEONE Partenariat sino-britannique envisagé pour l’exploitation du fer de Marampa Le groupe britannique London Mining discute avec China Minmetals, la plus importante compagnie métallurgique d’État de Chine, et Sinosteel Corporation, le plus gros négociant chinois de minerai de fer, ainsi qu’avec China Railways, sur un projet d’investissement dans la région de Marampa. La société chinoise Minmetals n’a pas encore pris de décision et n’a signé aucun accord de coopération, mais étudie toujours le projet. London Mining, qui vient de résoudre un différend avec l’État guinéen et African Minerals, dispose à Marampa d’un nouveau permis minier de 13,82 km2 (100 % d’intérêts). Une décision de construction est espérée d’ici à fin 2009 après ratification des allégements fiscaux par le parlement sierra-léonais. La production initiale serait de 1,5 million tonnes par an de minerais (à partir des déchets d’une ancienne exploitation durant les années 1933 à 1975), pour atteindre ensuite 3 millions tonnes/an par exploitation de la roche même. SÉNÉGAL Montage de bus chinois à Thiès Le président Abdoulaye Wade a donné le coup d’envoi début novembre à Thiès, de la deuxième phase de renouvellement du parc des « cars rapides » en inaugurant l’unité de montage de minibus chinois de Senbus Industries. L’objectif est de remplacer progressivement les vieux cars par les véhicules moins polluants et plus adaptés au cadre de vie des Dakarois. Senbus Industries, en partenariat avec la firme chinoise King Long Auto-Motive, va ainsi assembler dans un premier temps 400 minibus. Le financement a été assuré par les autorités chinoises pour plus de 10 milliards de F.CFA. Cette deuxième phase fait suite à l’opération pilote lancée en décembre 2000, sur financement de la Banque mondiale avec l’Indien Tata. Selon le P-DG de Senbus Industries, Ousmane Joseph Diop, la troisième phase de montage de bus et minibus se fera avec le partenaire chinois. « À cet effet, 1 000 minibus urbains et 2 000 bus interurbains seront bientôt montés à Senbus. De ce fait, il est maintenant question de consolider l’industrie automobile dans notre pays ». « Déjà, la plupart des industries automobiles se trouvent dans la région de Thiès avec Senbus Industries, Seniran et bientôt une unité de montage de gros-porteurs à Toglou », a indiqué le président Wade, annonçant qu’une autre action est en préparation avec la Chine : la livraison prochaine de 235 autobus de grande capacité à la société de transport urbain « Dakar Dem Dikk ». Emirates partenaire stratégique de Sénégal Airlines Le capital de 15 milliards de F.CFA de Sénégal Airlines a été « entièrement souscrit et libéré », a indiqué début novembre Moustapha Ndiaye, notaire chargé du dossier, à l’occasion de la rencontre entre le ministre d’État, ministre des Infrastructures, Karim Wade, et les acteurs du secteur privé ayant souscrit, notamment des banquiers, industriels, professionnels du tourisme, de l’aéroport et des sociétés parapubliques. Le secteur privé sénégalais détient 64 %, contre 31 % pour l’État et 5 % pour le personnel. « Les ressources financières mobilisées vont au-delà des espérances du ministère », soit 17 milliards de F.CFA, a déclaré Karim Wade (cf. ABN n° 2294). Une dizaine d’hommes d’affaires sénégalais, dont Serigne Mboup (CCBM), Ousmane Joseph Diop (Senbus Industries), Cheikh Amar (TSE International) et Abdel Kader Mbacké (Dagote Industries), ont souscrit. À l’occasion du salon aéronautique de Dubai, Karim Wade a annoncé avoir signé une intention d’achat avec Airbus pour quatre A320-200 et deux A330. Le ministre a également signé à Dubaï avec le groupe Emirates un accord de partenariat « stratégique, technique et commercial » pour accompagner le démarrage de la nouvelle compagnie qui prévoit ainsi « de se hisser au niveau des toutes premières compagnies africaines ». Un plan d’action précis prenant en compte les aspects juridique, technique et financier est en cours d’élaboration pour un démarrage des opérations de Sénégal Airlines en 2010. AFRICAN BUSINESS AFRICAN BUSI TOGO AFRICAN BUSINESS n Inauguration début novembre d’un nouveau scanner installé au Port autonome de Lomé (PAL) par Cotecna. « Depuis 1994, le gouvernement a signé avec Cotecna un contrat pour le contrôle des marchandises avant embarquement », rappelait le ministre de l’Économie et des finances, Adji Othèth Ayassor. « En 2003, Cotecna a innové en installant un scanner mobile à rayons X qui permettait, par l’imagerie, le contrôle des marchandises en conteneurs… Ce scanner est venu depuis 2003 améliorer nos performances en matière de recettes douanières, mais la technologie ne cesse d’évoluer. Ce nouvel outil de dernière génération viendra pallier les insuffisances connues dans l’utilisation de l’ancien appareil, et contribuera à une maximisation des recettes, tout en permettant de mieux lutter contre le trafic illicite de la drogue et des armes ». Le PAL bénéficie par ailleurs d’un prêt complémentaire de 1,5 milliard de F.CFA approuvé début novembre par la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) pour l’acquisition d’un remorqueur. |9 AFRIQUE CENTRALE ANGOLA n Emirates Airline a ouvert fin octobre une ligne Dubaï/Luanda avec trois vols hebdomadaires en Airbus A330-200. Luanda est la 18e destination de la compagnie en Afrique. BURUNDI n Troisième don d’appui aux réformes économiques (ERSG III) approuvé fin octobre par l’IDA/Banque mondiale pour un montant de 25 millions $ ; ce financement vise notamment à réformer l’environnement légal et institutionnel des affaires, à favoriser une croissance conduite par le secteur privé, à soutenir les réformes dans les secteurs café et pétrole… CENTRAFRIQUE n La Chine est prête à soutenir l’exploitation du pétrole « dans le Nord, près de la frontière du Tchad et de celle avec le Soudan », a déclaré début novembre à Bangui l’ambassadeur de Chine, Shi Hu. Outre l’exploitation pétrolière, la Chine est prête à aider la République centrafricaine à réaliser la centrale hydraulique de Boali et un projet de construction d’une cimenterie. Une délégation d’hommes d’affaires chinois effectuera une visite d’études en Centrafrique en 2010, dans la perspective de réalisation de ces projets. n Approbation d’un projet d’eau et d’assainissement début novembre par le Fonds africain de développement (FAD), qui a accordé deux dons d’un montant global de 10 millions UC soit environ 6,98 milliards de F.CFA, pour trois chefs lieux de préfectures situés au Sud-Ouest et au Centre Ouest (Berberati, Bouar et Bossangoa) et les villages environnants. Le projet comprend la réhabilitation et l’extension des réseaux d’alimentation en eau potable et la réalisation de 60 bornes fontaines et de 2 300 branchements sociaux dans ces villes ; et la réalisation de 73 blocs de latrines. AFRICAN BUSINESS CAMEROUN Bouclage du financement de la centrale à gaz de Kribi Prévue dans le cadre de la Kribi Power Development Company (KPDC), qui réunit l’État camerounais et l’américain AES, la centrale à gaz de Kribi sera construite à Mpolongwe, à 9 km de la cité balnéaire. Sa puissance installée sera de 216 MW (13 x 16,6 MW). Le financement du projet vient d’être arrêté mi-novembre par la Société financière internationale, la Bdeac, la Banque européenne d’investissement (BEI), la Standard Chartered Bank Londres, la Banque africaine de développement (BAD), le FMO (Pays-Bas), et un groupe de banques camerounaises représentées par la Standard Chartered Bank Cameroon. Le projet représente 170 milliards de F.CFA, financés par l’État à hauteur de 20 milliards, et les bailleurs de fonds pour les 150 milliards restants. La centrale, qui fonctionnera au diesel en cas d’indisponibilité du gaz naturel, sera reliée au réseau interconnecté du Sud, par une ligne de 100 km réalisée par le consortium Siemens/Kec. Les travaux dureront 18 mois. La KPDC vient par ailleurs d’achever la construction de la centrale au fioul lourd de Yassa (Douala), d’une puissance de 86 MW pour un coût de 63 milliards de F.CFA. CAMEROUN n Retour du Boeing 767-300 « Le Dja », seul appareil provenant de la flotte de la défunte Cameroon Airlines (Camair). L’avion s’était envolé de l’aéroport de Douala à destination de l’Irlande le 21 juin 2009 pour une révision globale, et s’est posé mi-novembre à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen. Le coût des travaux réalisés est évalué à 4 millions e, soit 2,6 milliards de F.CFA. Selon le ministre des Finances, Lazare Essimi Menye, tout est en bonne voie pour permettre l’exploitation prochaine de cet avion par la nouvelle Camair-Co, aux couleurs de laquelle il a été repeint. n Le projet d’aménagement de la route Ketta (Congo)-Djoum et de facilitation du transport sur le corridor Brazzaville-Yaoundé va bénéficier d’un prêt de 59,27 millions UC (45,2 milliards de F.CFA environ) du Fonds africain de développement (FAD), dont le président Paul Biya a autorisé fin octobre la signature. n Le projet de construction des stades de Bafoussam et de Limbé va bénéficier d’un prêt de 279 millions de yuans (environ 17,8 milliards de F.CFA) de l’Exim Bank of China. Le président Paul Biya a donné début novembre son accord. Projet « Palmeraies-Raffineries » pour le Groupe Monthé La Banque de développement des États d’Afrique centrale (Bdeac) a signé début novembre à Brazzaville un accord de prêt de 6 milliards de F.CFA avec la société Palmeraies-Raffineries (Palmraff) pour le financement partiel d’un complexe industriel à Douala. Le projet comprend notamment la mise en place d’une unité de raffinage d’huile de palme, d’une unité de fractionnement, d’une savonnerie et la fabrication des produits de la filière corps gras. Palmraff souhaite étendre ses activités vers les autres pays de la sous-région qui disposent d’un potentiel en palmiers, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République du Congo et la Centrafrique. « Ce projet m’a permis de me rendre plusieurs fois en Asie du Sud-Est, notamment en Malaisie, en Indonésie. J’ai vu ce qui s’y fait dans le secteur et il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas le faire au niveau de notre sousrégion, qui importe chaque année près de 80 000 tonnes de produits raffinés divers », a déclaré Claude Juimo Monthé, président du Groupe Monthé, maison mère de Palmraff. AFRICAN BUSINESS CONGO À la fin deBUSINESS cette année le Congo AFRICAN aura une production de l’ordre de « 300 000 barils par jour », a déclaré début novembre le directeur de Total Congo, Jacques Azibert, à l’issue d’une séance de travail avec le ministre de l’Économie et du plan, Pierre Moussa. Cette hausse est possible grâce à la mise en production, en mai 2008, du champ pétrolier de Moho Bilondo, qui devrait produire à terme 90 000 barils par jour, la production pétrolière congolaise étant actuellement de 250 000 barils par jour environ. Le Congo est le quatrième producteur de pétrole au sud du Sahara après l’Angola, le Nigeria et la Guinée Équatoriale. 10 | NEWSLETTER | N° 2 295 | DU 23/11/2009 CONGO n L’extension des systèmes d’assainissement et d’alimentation en eau potable à Brazzaville et à Pointe-Noire bénéficie de deux financements signés mi-novembre avec la Banque africaine de développement (BAD, 15,2 milliards de F.CFA) et la Banque arabe de développement économique en Afrique (Badea, 10 milliards de F.CFA). Les bailleurs de fonds s’étaient engagés en mars à apporter 80 milliards FCFA à l’État congolais afin de financer l’accès à ces services dans les deux principales villes du pays. Des études ont été réalisées sur financement de 1,4 million e octroyé au titre de la Facilité africaine de l’eau. RD CONGO n La réhabilitation complète du barrage hydroélectrique d’Inga représente 600 millions $, selon la représentante de la Banque mondiale, Marie-Françoise Marie-Nelly, qui a effectué une visite d’inspection sur le site. Le projet sera financé par la Banque mondiale. « L’avenir de la RDC en particulier, et de l’Afrique en général, dépend de ce que sera Inga demain ». AFRIQUE CENTRALE CONGO n La 3 session ordinaire de la conférence des plénipotentiaires de l’Union africaine des télécommunications (UAT) se tiendra à Brazzaville ; l’accord a été signé début novembre entre le ministre des Postes et des télécommunications, Thierry Moungalla, et le secrétaire général de l’UAT, Akossi-Akossi. e RD CONGO Investissements sud-africains au Sud-Kivu Le gouverneur du Sud-Kivu, LouisLéonce Muderhwa, s’est rendu début novembre en Afrique du Sud. Les opérateurs sud-africains rencontrés à cette occasion sont convenus avec lui d’investir 150 millions $ dans le développement de cette province. Ce montant, déjà disponible, permettra la modernisation de l’agriculture à travers toutes les filières (production, transformation, conservation et distribution des produits agricoles), la réhabilitation de la sucrerie de Kiliba, de la cimenterie de Katana, de l’aéroport de Kavumu et du port de Kalundu au bord du lac Tanganyika, deuxième porte d’entrée en RDC après Matadi. RD CONGO n China New Era International Engineering Corporation (Cniec/ Cnme) a été retenue, parmi 12 entreprises ayant concouru à l’appel d’offres de la Regideso, pour la réhabilitation de l’usine de traitement de Lukaya (21 millions $). Selon Olivier Kamitatu, ministre du Plan, le projet devrait « permettre de doubler la production » pour alimenter la partie Sud-Ouest de la ville de Kinshasa, notamment les communes de Mont Ngafula, Ngaliema, Lemba et Selembao. « C’est la première fois que la société vient en RDC », a déclaré son directeur général, Fang Xiaoping. Ces travaux font partie du Programme d’urgence de réhabilitation urbaine et sociale (Purus) financé par la Banque mondiale à hauteur de 180 millions $ sur quatre ans et comprenant cinq composantes : dépenses de fonctionnement du secteur de l’éducation (45 millions $) ; apurement de la dette publique intérieure (50 millions $) ; remise en état des routes urbaines (42 millions $) ; accès à l’eau (25 millions $) ; et lutte contre le paludisme (13 millions $). GABON L’étude du projet « fer » de Bélinga bientôt traduite par le partenaire chinois Le ministre des Mines, Julien Nkoghe Bekale, a reçu début novembre une délégation de la Compagnie minière de Bélinga (Comibel), société mixte sino-gabonaise chargée de l’exploitation du fer de Bélinga, sous la conduite de la China National Machinery & Equipment Import & Export Corp. (CMEC). « Le projet a été un peu retardé à cause du décès du président Omar Bongo Ondimba et de la tenue de l’élection présidentielle au Gabon, mais la partie chinoise a toujours souhaité poursuivre les travaux », a déclaré Chang Xuehui, directeur général adjoint de la Comibel, directeur des relations extérieures. Comibel prévoit d’achever prochainement la traduction de l’étude de faisabilité en français. L’étude environnementale se poursuit, et le ministre a demandé que les travaux de cette phase préliminaire soient soumis au gouvernement au plus tard mi-décembre. Outre la mine (1 milliard de tonnes de réserves, production de 20 à 25 millions t./ an), le projet comprend la construction d’un barrage hydroélectrique sur le site de Grand Poubara, d’une ligne de chemin de fer et d’un port minéralier en eau profonde au Cap SantaClara au Nord de Libreville, pour un coût global qui atteindrait maintenant 5,7 milliards $ (environ 2 500 milliards de F.CFA). Exploitation du manganèse de Ndjolé par les chinois Le ministre des Mines, Julien Nkogbe Bekale, a reçu récemment l’administrateur chinois de Citic Group et président de Citic Dameng Mining Industries, Qui Yi Yong. « Il ne fait presque aucun doute qu’en 2010, nos carrières de manganèse de Mombalélé à Ndjolé entreront en activité », estimait le dirigeant chinois. « Une partie du matériel est déjà sur place. Nous sollicitons l’aide du ministre pour le transport complet du matériel ». Citic souhaite conclure un partenariat avec la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) pour évacuer son minerai. Nkoghe Bekale a proposé la mise en place d’une commission tripartite entre Citic, Eramet/Comilog (qui exploite le manganèse de Moanda et dont la Setrag est une filiale) et l’administration gabonaise. Présent au Gabon depuis 2007, Citic sollicite par ailleurs l’autorisation étendre son activité à l’exploration des gisements de fer sur les permis de Koussou et Mouyila. CONGO n La société canadienne MagIndustries Corp., à travers sa filiale MagMinerals Potash Corp (« MagMinerals ») a donné début novembre son accord pour acquérir la société congolaise Potasse du Congo (PDC) implantée dans la région riche en potasse du Kouilou, assurant ainsi que MagMinerals contrôlera les futurs développements de potasse dans les zones des permis. MagIndustries est actuellement en discussion avec des tierces parties intéressées pour participer avec MagMinerals aux activités d’exploration sur les zones minières acquises grâce à PDC. PDC détient trois permis miniers d’exploration dans la région du Kouilou totalisant 2 056 km2, qui entourent le permis d’exploitation de Mengo (136 km2, projet d’usine de potasse) et qui incluent l’ancienne mine souterraine de potasse de Holle. Sinohydro est sur le point de prendre 52,7 % de MagIndustries (cf. ABN n° 2294). GABON n Inauguration du terminal à conteneurs du port d’Owendo (10 milliards de F.CFA) début novembre par le président Ali Bongo Ondimba. Le Premier ministre Paul Biyoghé Mba a pour sa part inauguré le port sec de Franceville, situé à l’autre extrémité du chemin de fer Transgabonais. n La Société gabonaise de transport (Sogatra) a réceptionné début novembre à Abidjan 10 autobus de marque « Eburnys », devenant ainsi la première compagnie africaine de transport à recevoir des autobus conçus et fabriqués en Côte d’Ivoire par Sotra Industries, filiale du groupe de transport urbain Sotra spécialisée dans la maintenance et la production d’autobus, d’autocars et de bateaux-bus. Selon le directeur général de la Sotra, Philippe Attey, ces bus de 50 à 70 places sont vendus à des prix compétitifs. L’Angola, le Congo et la RD Congo seront les prochains acheteurs de bus ivoiriens, conçus avec l’appui de Renault. AFRICAN BUSINESS AFRICAN BUSI n Pose de la première pierre de la nouvelle tour de contrôle de l’aéroport de Libreville début novembre par le président Ali Bongo Ondimba ; sa livraison est prévue dans 18 mois, le financement étant assuré sur ressource propre de l’Asecna. AFRICAN BUSINESS TCHAD n Une délégation de la société chinoise Afecc, conduite par Li Bin, vice-président, a été reçue par le Premier ministre Youssouf Saleh Abbas, à qui elle a présenté des projets de construction d’infrastructures. Cette société intervient dans la construction de logements sociaux, d’aéroports et de stades… | 11 AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE AFRIQUE DU SUD Annulation de la commande de huit Airbus A-400M Le gouvernement sud-africain a annulé début novembre un contrat signé en 2005 avec Airbus pour l’achat de huit avions de transport militaire A-400 M. Selon le porte-parole du gouvernement Themba Maseko, le coût de ces avions a plus que doublé en quatre ans. Le montant du contrat est ainsi passé de 17 milliards de rands (environ 1,54 milliard € au cours actuel) initialement à 40 milliards de rands environ (3,62 milliards €) aujourd’hui. Le gouvernement a déjà versé 2,9 milliards de rands (263 millions €) mais sera remboursé, Airbus n’ayant pas respecté les délais de livraison figurant au contrat, a déclaré Maseko. AFRIQUE DU SUD ÉTHIOPIE n L’extension du terminal à conteneurs du port de Cape Town bénéficie d’un prêt de 200 millions e accordé début novembre par l’Agence française de développement (AFD) à Transnet. L’entreprise publique Transnet gère le transport ferroviaire de fret, les ports de commerce et des pipelines en Afrique du Sud. Elle met en œuvre un important programme d’investissement de 7,3 milliards e pour répondre à la demande croissante en termes de taille de navires et de volume de marchandises conteneurisées. Ce concours contribuera à soutenir le commerce extérieur de la région du Cap, notamment les dynamiques agricoles exportatrices. n Ethiopian Airlines a commandé 12 Airbus A350 XWB mi-novembre, portant ainsi le nombre total des commandes d’appareils de la famille A350 XWB à 505 exemplaires, moins de trois ans après le lancement du programme. La compagnie a opté pour l’A350-900, qu’elle exploitera à partir de son hub d’Addis Abeba sur des lignes à destination de l’Europe, des États-Unis et de l’Asie. n Le ministère des Mines et de l’énergie a annoncé mi-novembre la découverte d’un gisement de plus de 40 tonnes d’or, d’une valeur estimée à 1,7 milliard $. Au moins « 200 millions $ sont nécessaires pour exploiter ce gisement sur une période de cinq à 10 ans », sur la base d’une étude réalisée par « une compagnie britannique au cours des cinq dernières années ». « Actuellement, 44 compagnies sont engagées dans le secteur de la prospection aurifère ». L’Éthiopie « gagne environ 105 millions $ par an grâce aux exportations d’or », et « des études géologiques indiquent que l’on peut trouver jusqu’à 500 tonnes d’or dans le pays ». MAURICE n Prêt de 125 millions e pour le programme environnemental « Maurice Île Durable » (MID) approuvé début novembre par l’Agence française de développement (AFD). Cette première opération, constituée de deux tranches (60 millions e en 2009 et 65 millions e en 2010), se concentrera sur la maîtrise de l’énergie (énergie renouvelable et efficacité énergétique). BOTSWANA KENYA Prêt de la BAD pour la centrale Morupule La BAD a approuvé fin octobre un prêt de 153 millions € (225 millions $) pour financer le projet électrique de Morupule « B », qui comporte la construction d’une centrale électrique au charbon de 600 MW (4 x 150 MW) ainsi que l’infrastructure de transport associée. La Banque mondiale a pour sa part approuvé un prêt BIRD de 136,4 millions $ ainsi qu’une garantie partielle de crédit de 242,7 millions $ relative au financement des banques commerciales. Prévu en cofinancement avec la Banque industrielle et commerciale de Chine et la Standard Bank Consortium, le projet devrait permettre d’atteindre l’autosuffisance en production énergétique. En 2008, 80 % de l’électricité fournie au pays était importée de la société sud-africaine Eskom et d’autres pays limitrophes, et 20 % était produite par la centrale Morupule « A », une centrale vieille de 25 ans devenue de moins en moins fiable. Eskom suspend ses exportations énergétiques pour faire face à la demande locale. Le projet de Morupule « B » est contigu à la station électrique actuelle de Morupule, située à près de 280 km au nord de Gaborone. Le projet profitera à toute la population, estimée à 1,8 million d’habitants en 2008. AFRICAN BUSINESS AFRICAN BUSINESS n Approbation du projet d’alimentation en eau et assainissement dans les petites villes et en milieu rural début novembre par la BAD, qui en finance le coût total estimé à 123,11 millions $. Le projet aura trois composantes : l’appui au renforcement institutionnel ; la réhabilitation et l’extension des infrastructures d’approvisionnement en eau et d’évacuation des eaux usées ; et des interventions dans le domaine du stockage de l’eau, notamment la construction du barrage polyvalent de Yatta. Le nombre total des bénéficiaires est estimé à 780 000 personnes. 12 | JE SOUHAITE M’ABONNER À AFRICAN BANKER NEWSLETTER POUR UN AN : JE SOUHAITE M’ABONNER À AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER POUR UN AN : JE SOUHAITE M’ABONNER À AFRICAN BUSINESS JE SOUHAITE M’ABONNER À AFRICAN BANKER NEWSLETTER POUR UN AN : ❏ à la version papier seule au tarif de 950€NEWSLETTER POUR UN AN : ❏ à la version papier seule au tarif de 950€ papier seule (PDF au tarif de 950€ papier seule (PDF au tarif de 950€ ❏ à la version numérique* + Web) au tarif de 990€ ❏ à la version numérique* + Web) au tarif de 990€ ❏ aux à la version (PDF + Web) au +tarif ❏ aux à la version (PDF + Web) au +tarif versionsnumérique* papier + numérique* (PDF Web)deau990€ tarif de 1 400 € versionsnumérique* papier + numérique* (PDF Web)deau990€ tarif de 1 400 € ❏ aux versions papier + numérique* (PDF + Web) au tarif de 1 400 ❏ aux versions papier + numérique* (PDF + € Raison sociale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Web) . . . au tarif de 1 400 € Raison . . . . &. .Prénoms . . . . . . . :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M. Mmesociale Mlle /: Nom M. Mme :Mlle Fonction . . ./.Nom . . . . &. .Prénoms . . . . . . . :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction . . . . . .:. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fax . . . :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . .: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mobile Tél. : .: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mobile e-mail . . . . . .:. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fax . . . :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e-mail Activité: .:. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Activité Adresse :: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . cachet . . . . . . et . . signature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Bulletin . . . . . . à. .retourner . . . . . . . . à. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date, Date, cachet et signature Bulletin à retourner à IC PUBLICATIONS IC 609PUBLICATIONS Bât. A - 77, rue Bayen - 75017 PARIS 609 Bât.1A44 - 77, Bayen 75017 PARIS Tél. +33 30 rue 81 00 - Fax- +33 1 44 30 81 11 Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 [email protected] || N° DU2 283 09/01/2009 [email protected] * Accès illimité |N° 714 aux archives web. | DU 11/05/2009 * Accès illimité aux archives web. NEWSLETTER NEWSLETTER 51e ANNÉE • N° 2 275 SOMMAIRE P. 1 SO MDUM A I AFRIQUE NORD ALGERIE RE P. 2 • EVENEMENT Sonatrach : «Bientôt une société distribution de gaz en France» de CAMEROUN P. 1 • Signature d’un accord-cadre EGYPTE par P. 3 Sundance (Australie) pour le • Projet de centrale électrique près projet «fer» d’Ain de Mbalam Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard $) MAROC AFRIQUE P. 4 DU NORD • 23 projets (20 milliards Dh) approuvés ALGERIE par la commission des investissements P. 2 • Sonatrach : «Bientôt une société de TUNISIE distribution de gaz en P. 4 • Le projet «Tunis TelecomFrance» City» EGYPTE (3 milliards $) présenté au chef P. 3 de l’Etat • Projet de centrale électrique près Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard d’Ain $) AFRIQUE DE L’OUEST MAROC REGIONAL P.P.54 23 projets (20 milliards Dh) • •Prochaine approuvés table ronde sur le système de par la commission transport de l’OMVS des (212 investissements milliards F.CFA en première phase) TUNISIE P. 4 • Le projet «Tunis Telecom City» COTE D’IVOIRE P. 5 (3 milliards $) présenté au • Installation chef de l’Etat d’un terminal minéralier par SEA Invest AFRIQUE DE L’OUEST NIGER P. 8 • REGIONAL Areva chargée de l’exploitation du P. 5 • Prochaine table gisement ronde sur le système de d’uranium d’Imouraren transport l’OMVS (212 milliards F.CFA (1,2 milliard de d’euros) en première SENEGAL phase) COTE D’IVOIRE • Projet de cimenterie P. 9 P. 5 à Pout (250 milliards • Installation F. terminal CFA) par le d’un Dangote Groupminéralier nigérian par SEA Invest NIGER AFRIQUE CENTRALE P. 8 • Areva ANGOLAchargée de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren P. 9 • Contrat d’Angola LNG (550 millions $) au (1,2 milliard d’euros) groupement Spiecapag (Vinci)/Acergy SENEGAL CAMEROUN P.P.99 Projet de cimenterie à Pout • •Inauguration (250 de milliards nouveau broyeur F. CFA) par leduDangote clinker Group (30 milliards F.CFA) nigérian de Cimencam (Lafarge) AFRIQUE CONGO CENTRALE P. 10 • ANGOLA Signature du contrat de concession P. 9 • Contrat d’Angola du LNG (550 terminal millions $) au conteneurs de Pointegroupement Spiecapag Noire par Bolloré (Vinci)/Acergy (374 milliards F.CFA d’investissements programmés). CAMEROUN P. 9 • Inauguration du nouveau GABON broyeurP.de11 clinker (30 milliards • Addax F.CFA) de Cimencam annonce le (Lafarge) d’Ebouridémarrage de la production début 2009 CONGO P. 10 • Signature du DE AFRIQUE contrat de concession L’EST terminal conteneurs de PointeETduAUSTRALE Noire parDU AFRIQUE Bolloré SUD(374 milliards F.CFA d’investissements programmés).P. 12 • Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap. GABON P. 11 • Addax annonce le démarrage de la production d’Ebouri début 2009 AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE BAN2275.inddAFRIQUE 1 DU SUD P. 12 • Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm pour l’aéroport du Cap. • DU 19/01/2009 CAMEROUN SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR 51 ANNÉE • N° 2SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET DU 19/01/2009 « FER » 275 DE •MBALAM EVENEMENT NEWSLETTER CAMEROUN • Signature d’un accord-cadre par Sundance (Australie) pour le projet «fer» de Mbalam e La compagnie minière australienne Sundance Resources Limited a annoncé que sa filiale opératrice au Cameroun, Cam Iron, avait approuvé les termes d’un accord avec le gouvernement camerounais pour CAMEROUN le développement du projet « minerai de fer » de Mbalam. Ces cadre signé le 18 décembre par le Premier ministre camerounais termes sont précisés dans l’accord Ephraïm Inoni et le président Sundance, George Jones. L’accord de cadre ratifiée par le Parlement camerounais constituera la base de la convention Mbalam qui devrait être à la suite de l’achèvement de l’étude de faisabilité du Selon M. Jones, « l’approbation projet. de ces termes est d’une grande La compagnie importance pour le projet Mbalam. accord aborde laminière australienne fiscalité et les Sundance Resources Limited Cet a annoncé que au Cameroun,lesCam Iron, avait termes de développement et de participation financement, filiale cléssaqui opératricele travaux et les approuvé soutiendront lesprojet. activités du termesCeci d’unconstitue accord avec le développement gouvernement lepour une le Cameroun étape importantecamerounais et pour la compagnie, du projet «car à la fois pour minerai de fer le projet » de Mbalam. Mbalam Ces termes devrait devenir cadre signé entrepris sont le 18 décembre précisés le plus au Cameroun grand l’accord projetdans le Premier et sonpar minier premier projetministre camerounais fer majeur. Sundance, Le projet Ephraïm Inoni etplacer dans Mbalam George Jones. les 10 premiers le président devrait L’accord de exportateurs mondiaux le Cameroun cadre constituera la de de minerai base la convention ratifiée paren ferde avec commencer une production Mbalam le 2012. Parlement devrait être qui qui Nous camerounais devrait visons actuellement à la suite deproduction l’achèvement une de l’étudejusqu’à progressive LeSelon de faisabilité développement M. Jones, « du du projet. 50 millions projet Mbalam l’approbation T/an. va vraisemblablement de ces termes est d’une grande attirerimportance exploration de nouveaux accord aborde et enlaexploitation investissements pour le fiscalité et les projet Mbalam. minière en Cet dans termes de cette nation riche développement déjà et en de ressources, des opportunités participationoùclés financement, Sundance les travaux potentielles qui soutiendront envisage le et les activités de valeur du ajoutée projet. Ceci ». constitue une étape le Cameroun Selon importante à la fois pour et pour le directeur la compagnie, général de la société carDon le projet Lewis,Mbalam devraitdedevenir « les termes entrepris le appui plus au Camerouncamerounais l’accord grand du gouvernement cadre projet et son premier reflètent le solide minier au projet majeur. projet.fer Compte Le de projet tenu Mbalam les 10 premiers la taille à dans devraitetplacer transformer du projet exportateurs l’économie Cameroun de sonlepotentiel mondiaux du Cameroun, de minerai de le gouvernement fer avec une commencer a approuvé production fiscales, en 2012.àNous l’octroi d’avantages qui devrait de concessions visons actuellement l’investissement et d’appuiune enproduction capitaux propres progressive Le développement soit jusqu’à 50 internationalement pour garantir du projet quemillions Mbalam T/an. le projet compétitif. vraisemblablement Enva appui à cet engagement attirer exploration etles nouveaux pourde internationale, garantir investissements en en parties exploitation la compétitivité minière ont décidé dans cette nation riche que le gouvernement en ressources, déjàparticipation camerounais des opportunités une Sundance aura leoùdroit potentielles envisage contributive d’acquérir de dans valeurCam de 15 % ajoutée Iron. ». Celle-ci s’ajoute au droit existant participation Selon le directeur inscrite au Code à 10 % de général deminier la société camerounais. Don Lewis,Ces 15 termes % d’intérêts « les financement de l’accord contribueront appui du gouvernement du projet ». camerounais cadre reflètent totalement au le solide au projet. Compte tenu de la taille du projet et de son à transformer Cam Iron a récemment l’économie du Cameroun, potentiel annoncé le gouvernement l’achèvement de la première a approuvé fiscales, phase du l’octroi 2008. forage àdeMbalam concessions A lad’avantages suite de l’accord à l’investissement en décembre cadre, Cam Iron et d’appui en son concentre capitaux propres soit internationalement attention pour garantir commerciaux à s’assurer que le projet et financierscompétitif. des partenaires En appui stratégiques pour leà cet engagement projet pourfacilitera Mbalam. Ceci internationale, garantirl’achèvement des la compétitivité études de développement les parties ontnécessaires, décidé que le gouvernement des autorisationscamerounais une participation gouvernementales aura commerciaux le droit d’acquérir requiscontributive et des pour le financement de 15 % dans accords Cam Iron. du projet Celle-ci s’ajoute au droit existant en 2009. participation inscrite au Code à 10 % de Selon M. Inoni, le projet Mbalam,minier camerounais. Ces 15 % d’intérêts contribueront dont les réserves sont estimées financement du projet ». totalement au permettra à 2,4 milliards T de minerai, progressivement d’intégrer des filières telles que Cam Irond’emplois la métallurgie création a récemment et la sidérurgie avec annoncé directs l’achèvement et indirects, deprofessionnelle formation la première phase 2008. A Concernant du forage à Mbalam la suite de l’accord sociales. et développement en décembre d’infrastructures cadre, Cam Iron les infrastructures, il estconcentre son attentiondeà 490 prévu la construction commerciaux s’assurer Mbalam et Atlantique, financiers stratégiques à la côte km dedes voiepartenaires ferrée reliant la construction pour le projet d’un port enMbalam. Ceci facilitera eau profonde études endes deunité place l’achèvement développement à Lolabé d’une près de Kribi, la mise d’enrichissement nécessaires, des autorisations de minerais à faible teneur gouvernementales en fer… requis pour le financement et des accords «commerciaux La crise financière du projet en 2009. internationale n’aura pas d’effet sur le projet, même Selon M. de son Inoni, mode le projet Mbalam, si elle modifie quelque peu financement dontDon », souligne lesLewis. réserves sont estimées La phase à 2,4 milliards de construction lepermettra démarrageprogressivement T de s’étalera effectif de l’exploitation surminerai, d’intégrerest trois ans et desprévu filières tellespour que la en 2012 création unemétallurgie serait d’emplois et ans. durée de 25 la sidérurgie avec de l’ordre directs de 3,3 et indirects, milliards projet formation $ en première professionnelle et développementLe coût du phase. sociales. Concernant les infrastructures, d’infrastructures il est prévu la construction Mbalam à la côte Atlantique, de 490 km de voie ferrée reliant la construction d’un port en eau profonde à Lolabé près en place d’une unité d’enrichissement de Kribi, la mise AFRICAN de minerais à faible teneur BUSINESS NEWSLETTER en fer… « La crise financière internationale - Parution bimensuelle 609 Bât. A 77 RUEn’aura BAYEN pas son mode de financement 75017d’effet même si elle modifie quelque PARIS sur le projet, Imprimerie », souligne Tél. +33 peu Hemmerlé - PARIS 1 44 30 81 00 Don - FaxLewis. +33 1 44La30phase 81 11 de construction le démarrage effectif de ISSN 0153-4157 www.icpublications.com s’étalera - CCPAP n°1112 sur trois l’exploitation est prévu en I 82334ans et Reproduction : [email protected] 2012 pour une serait de l’ordre de 3,3e-mail durée de interdite © IC PUBLICATIONS 25 ans.2009 Le coût milliardsde$laen du projet Directeur première phase. publication N N SIGNATURE D’UN ACCORD-CADR PAR SUNDANCE (AUSTRALIE) POUR LE PROJET «EFER » DE MBALAM L’ÉVÉL’ÉVÉ NEMENEME NT NT BULLETIN BULLETIND’ABONNEMENT D’ABONNEMENT AFRICAN BUSINESS AFRICAN BUSINESS AFRICAN BUSINESS AFRICAN AFRICAN BUSINESS BUSINESS AFRICAN BUSINESS AFRICAN BUSINESS : BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Secrétaire de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel Maquette : Françoise PETER BENHARROSH AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER Autres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman. - Parution bimensuelle 609 Bât. A 77 RUE BAYEN 75017 Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 PARIS 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Secrétaire de rédaction : Junior Conception graphique : Daniel OUATTARA Maquette : Françoise PETER BENHARROSH Imprimerie Hemmerlé - PARIS |1 ISSN 0153-4157 - CCPAP n°1112 I Reproduction interdite 2009 82334 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe : African Banker Newsletter ; NewAfrican ; African Business ; The Middle East ; African Banker ; NewAfrican Woman. 14/01/09 19:56 |1 BAN2275.indd 1 14/01/09 19:56