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N
NEWSLETTER
52e ANNÉE • n° 2295 • DU 23/11/2009
sommaire
MAROC
ÉVÉNEMENT
• Lancement du projet national d’énergie
solaire
Lancement du projet national
d’énergie solaire
INTERNATIONAL
Le roi Mohammed VI a présidé, début novembre à Ouarzazate, la cérémonie de présentation du « Projet
marocain de l’énergie solaire », en présence de la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton.
p. 1
AFRIQUE
p. 2
• Afrique : 11 milliards $ de financements
annoncés par la Chine
• Cinq nouveaux hôtels Marriott
AFRIQUE DU NORD
ALGÉRIE
p. 3
• Réorganisation du Groupe Cevital pour
investir 4 milliards $
• Près de 1 milliard $ à investir dans
les cimenteries de Zahana et de Djelfa
MAROC
p. 4
• Programme national d’extension de
l’offre scolaire
TUNISIE
p. 5
• Prochain plan solaire tunisien
AFRIQUE DE L’OUEST
RÉGIONAL
p. 6
• Ferroutage Abidjan/Ouagadougou/
Niamey
• Une « épine dorsale » en projet pour
les transports Bénin/Niger
CÔTE D’IVOIRE p. 7
• « Un nouveau terminal à conteneurs va
être construit » à San Pedro
MALIP. 8
• Construction d’un « complexe écologique
et énergétique »
SÉNÉGAL
p. 9
• Emirates partenaire stratégique de
Sénégal Airlines
AFRIQUE CENTRALE
CAMEROUNP. 10
• Bouclage du financement de la centrale
à gaz de Kribi
GABONP. 11
• L’étude du projet « fer » de Bélinga
bientôt traduite par le partenaire chinois
RD CONGO
p. 11
• Investissements sud-africains au
Sud-Kivu
AFRIQUE DE L’EST
ET AUSTRALE
BOTSWANA
Ces centrales produiront, en phase de croisière, environ 4 500 GWh/an, soit 18 % de la production
nationale actuelle.
Représentant une économie annuelle de 1 million de Tonnes équivalent pétrole (TEP) d’une valeur de
500 millions $, le projet permettra d’éviter chaque année l’émission de 3,7 millions de tonnes de CO2.
Cinq premiers sites ont été identifiés et totalisent une superficie de 10 000 hectares : Ouarzazate
(ensoleillement direct / DNI de 2 635 kWh/m2/an, 500 MW, 1 150 GWh/an) ; Ain Beni Mathar (2 290 kWh/
m2/an, 400 MW, 835 GWh/an) ; Foum Al Oued (2 628 kWh/m2/an, 500 MW, 1 150 GWh/an) ; Boujdour
(2 642 kWh/m2/an, 100 MW, 230 GWh/an) ; Sabkhat Tah (2 140 kWh/m2/an, 500 MW, 1 040 GWh/an).
Avec la mise en service d’un parc éolien de 300 MW dans la région de Tarfaya et l’étude de la
faisabilité de la production d’électricité à la Sabkha à partir de l’eau de mer, cette région deviendra,
par excellence, une zone de production d’électricité à partir des énergies renouvelables.
Avec la réalisation de ce projet solaire intégré d’envergure, la part des énergies renouvelables
(éolien, hydraulique, solaire…) dans la puissance électrique installée en 2020 s’établira à 42 %.
Un tel pourcentage permettra au Maroc de se classer parmi les premiers au niveau mondial.
Afin d’assurer la réalisation de cet important projet, une agence dédiée bénéficiant de l’appui et du
soutien de l’État dénommée « Moroccan Agency for Solar Energy » a été créée.
Elle sera dotée de capitaux publics du Fonds Hassan II pour le développement économique et social,
de la Société d’investissements énergétiques et de l’ONE. Une convention de partenariat a été signée.
AFRICAN BUSINESS
Par ailleurs, des partenariats ciblés et équilibrés avec des acteurs de référence à l’échelle nationale
et internationale seront conclus dans un cadre de partenariats public et privé.
Les développeurs des centrales seront choisis par un recours élargi à la concurrence, et les options
technologiques resteront ouvertes pour bénéficier des apports du progrès.
AFRICAN BUSI
Le coût de ce projet est estimé à 70 milliards Dh soit 9 milliards $. Le financement du projet
s’articulera sur des mécanismes innovants et diversifiés y compris l’exportation en Europe.
AFRICAN BUSINESS
La préqualification des candidats pour le développement de la première centrale à construire sur le
site d’Ouarzazate interviendra en juin 2010. Les dossiers d’appel d’offres seront adressés aux sociétés
et groupement préqualifiés en septembre 2010. Le lancement du processus concernant les autres
centrales sera opéré graduellement.
La mise en service des premières unités est prévue en 2015 et l’ensemble du parc sera opérationnel
en 2019.
African BUSINESS Newsletter - Parution bimensuelle
p. 12
• Prêt de la BAD pour la centrale Morupule
ÉTHIOPIE
Ce projet intégré de production électrique solaire, présenté par l’Office national de l’électricité
(ONE), vise la valorisation optimale d’une ressource nationale renouvelable, par le développement
de centrales solaires d’une capacité installée totale de 2 000 MW, soit l’équivalent de 38 % de
la puissance installée actuelle.
L’ÉVÉNEMENT
MAROC
p. 12
• Ethiopian Airlines commande 12 Airbus
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Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET
Secrétaire de rédaction : Junior OUATTARA
Conception graphique : Daniel Benharrosh
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Imprimerie spéciale
ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334
Reproduction interdite 2009 © IC PUBLICATIONS
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African Banker Newsletter ;
NewAfrican ; African Business ;
The Middle East ; African Banker ; NewAfrican
Woman.
|1
international
Afrique : 11 milliards $ de financements annoncés par la Chine
À l’occasion de la quatrième conférence ministérielle du Forum Chine/Afrique réunie mi-novembre à
Charm el-Cheikh, en Égypte, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a annoncé de nouvelles mesures
qui seront prises de 2010 à 2012 pour promouvoir la coopération entre la Chine et l’Afrique.
Son pays apportera notamment 10 milliards $ de crédits préférentiels aux pays africains, et mettra en
place un fonds de 1 milliard $ en faveur des petites et moyennes entreprises (PME).
Ces crédits devraient être destinés aux « secteurs prioritaires » tels que l’infrastructure, l’agriculture,
l’éducation, la santé et les télécommunications, a indiqué Qin Gang, porte-parole du ministère chinois
des Affaires étrangères.
n Lancement du site www.
francemondexpress.fr par l’Union
des chambres de commerce et d’industrie
françaises à l’étranger (Uccife). Ce site est
destiné à toutes les entreprises françaises qui
souhaitent se développer à l’international et qui
sont en quête d’informations sur les marchés
étrangers : opportunités d’affaires, marchés
porteurs, informations pratiques sur les pays,
contacts professionnels...
PAYS ACP : Deuxième phase du programme de l’UE pour l’accès à l’énergie
La Commission européenne a annoncé
début novembre le lancement de la
deuxième phase de la Facilité ACP-UE
pour l’énergie financée sur le 10e Fonds
européen de développement (FED)
pour la période 2009-2013. Au total,
200 millions € sont prévus pour financer la
poursuite des activités destinées à améliorer l’accès des populations pauvres aux
services énergétiques compatibles avec
le développement durable et peu coûteux,
ainsi que de contribuer à la lutte contre le
changement climatique.
Cinq nouveaux hôtels Marriott
La nouvelle Facilité pour l’énergie accordera la priorité aux projets qui favorisent
l’utilisation de sources d’énergie renouvelable, comme les systèmes solaires, les
parcs éoliens, l’énergie hydraulique, la
biomasse (biocarburants et biogaz) et les
systèmes géothermiques, ainsi que l’efficacité énergétique dans les bâtiments publics
et privés, en encourageant le remplacement
des ampoules énergivores par des ampoules
plus performantes. Elle financera également des opérations en faveur de la bonne
gouvernance et du renforcement des capaci-
tés dans le secteur de l’énergie aux niveaux
local, national et régional. Près de 7 millions
de personnes ont bénéficié des 74 projets
financés par la Facilité ACP-UE pour l’énergie à concurrence de 196 millions € sur
les 430 millions € que représente le coût
total des projets. La Facilité pour l’énergie
a également recueilli plus de 230 millions €
cofinancés par les secteurs public et privé.
Quelque 97 % des projets financés ont
porté sur la production d’énergie à partir
de sources renouvelables et de solutions
hybrides.
Le groupe américain Marriott International a annoncé mi-novembre la signature
de contrats de gestion pour cinq hôtels
totalisant 1 126 chambres dans sa nouvelle
région Moyen-Orient et Afrique, comprenant notamment les premiers établissements en Algérie, au Maroc et au Ghana. Ces
établissements sont les suivants :
- Les premiers hôtels en Algérie, le
Marriott Alger de 227 chambres et le Marriott
Executive Apartments Alger de 180 unités,
tous deux prévus pour ouverture en 2012.
Ces entités sont la propriété de Trust Real
Estate Spa et feront partie d’un programme
développé à 3 km au Nord de l’aéroport
d’Alger, comprenant centre commercial, des
bureaux et un espace résidentiel.
- Le sixième Marriott sur la mer Rouge
et le huitième hôtel du groupe en Égypte, le
Sahl Hasheesh Marriott Beach Resort de 294
chambres ; ouverture prévue en 2011 sous
une nouvelle enseigne, il s’agit d’une transformation du Old Palace Resort existant, et
il appartient à Red Sea Hotels Co.
- Le premier hôtel au Maroc, le Marriott
Palm Golf Hotel de Marrakech de 216
chambres, qui ouvrira en 2012. L’hôtel
est la propriété de la joint-venture entre
H. Partners et Domaine Palm Marrakech SAS.
Il fera partie d’un programme plus large sous
label « HQE » (haute qualité environnementale) comprenant un golf 18 trous, un country
club et 250 résidences de luxe.
- Et au Ghana le premier hôtel en Afrique
subsaharienne, le Marriott Accra de 209
chambres, prévu pour ouverture fin 2010.
Propriété d’African Hospitality Ltd, l’hôtel
sera situé à quelques minutes du Kotoka
International Airport.
AFRICAN BUSINESS
Nouveau satellite pour SES World Skies
AFRICAN
BUSINESS
SES World Skies, une filiale de SES, a annoncé
que son satellite NSS-12 a été lancé fin octobre à
bord d’une fusée Ariane 5, depuis le centre spatial
européen de Kourou, en Guyane française.
NSS-12 a été fabriqué par Space Systems/Loral et
les lancements ont été assurés par Arianespace.
Ce satellite sera le 41e de la flotte SES.
Ce puissant satellite à la pointe de la technologie
assurera une couverture solide et complète
de certains des marchés les plus dynamiques
au monde. Il remplace le satellite NSS-703
positionné à 57° Est et couvre la quasi-totalité de
l’hémisphère Est, depuis une position orbitale clé
située au carrefour de l’Europe, du Moyen-Orient,
de l’Afrique, de l’Asie et de l’Australie.
SES World Skies a également cinq satellites en
cours de construction, et dispose de bureaux
notamment à Accra et Johanneburg.
AFRICAN BUSINESS
2|
n La 3e édition de l’indice de la prospérité Legatum, publié fin octobre, classe 104 pays
(correspondant à 90 % de la population mondiale) sur des critères de prospérité alliant la croissance
économique et des mesures du bonheur et de la qualité de la vie.
L’indice utilise une combinaison de données objectives et de réponses subjectives aux enquêtes.
Ces données comprennent 79 variables différentes, chacun d’elle étant distillée dans l’un des neuf
sous-indices identifiés comme fondateur de la prospérité. Une note est attribuée à la performance d’un
pays pour chaque sous-indice et le classement de prospérité globale est établi en calculant la moyenne
des notes équitablement pondérées des neuf sous-indices pour chaque pays.
La Finlande se classe au premier rang mondial, la France au 17e rang… 19 pays africains sont classés,
tous, à une exception près, dans la deuxième partie de la liste : Afrique du Sud (51e), Botswana (56e),
Namibie (63e), Tunisie (68e), Ghana (79e), Mali (82e), Maroc (83e), Sénégal (84e), Égypte (88e), Zambie
(89e), Mozambique (91e), Kenya (95e), Algérie (96e), Tanzanie (97e), Nigeria (98e), Cameroun (100e),
Centrafrique (101e), Soudan (103e) et Zimbabwe (104e).
NEWSLETTER
n Soirée-débat « Aborder les marchés africains avec des entreprises
chinoises » organisé le 26 novembre à Paris par Ubifrance - « Les Chinois font bouger l’Afrique et y
remettent en question nos habitudes. Mais ils sont aussi à la recherche de complémentarités avec les
entreprises françaises, et demandeurs de coopérations triangulaires France/Chine/Afrique », souligne
Hervé Jevardat, chef de projet Asie-Océanie
| N° 2 295 | DU 23/11/2009
AFRIQUE du nord
RÉGIONAL
Création de la joint-venture DII
pour accélérer le projet
de centrales solaires
En vue de développer, à partir des déserts
du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord
(MENA), un approvisionnement en énergie
fiable, durable et respectueux de l’environnement, les statuts de la société DII (Desertec Industrial Initiative) ont été signés fin
octobre à Munich par le groupe des membres
fondateurs composé de 12 sociétés et de
la Fondation Desertec. DII a pour objectif
d’accélérer la mise en œuvre du concept
Desertec ; son travail consistera à réaliser
une analyse approfondie et à mettre en place
une structure pour les investissements
(de l’ordre de 400 milliards €) destinés à
l’approvisionnement de la région MENA et
de l’Europe en électricité solaire et éolienne.
L’objectif à long terme est de satisfaire une
part substantielle des besoins en électricité
des pays de la zone MENA et de répondre à
hauteur de 15 % à la demande d’électricité
de l’Europe d’ici à 2050.
Paul van Son a été nommé directeur de
DII. Ancien directeur général des sociétés
Deutsche Essent (Allemagne) et Econcern
(Pays-Bas), van Son est également président de la Fédération européenne des négociants en énergie (European Federation of
Energy Traders – EFET) et président de la
fondation Energy4All, active en Afrique.
Il est notamment prévu que DII collabore
étroitement avec le Plan solaire méditerranéen (PSM), une initiative lancée en 2008
par la présidence française du conseil
de l’Union européenne dans le cadre de
l’« Union pour la Méditerranée ».
Les entreprises qui se sont associées à
la Fondation Desertec pour créer DII sont
ABB, Abengoa Solar, Cevital (Algérie),
Deutsche Bank, E.ON, HSH Nordbank, MAN
Solar Millenium, Munich Re, M+W Zander,
RWE, Schott Solar et Siemens (cf. ABN
n° 2289). Les bureaux de DII seront situés
à Munich.
ALGÉRIE
n La société italienne Busi Impianti
(Bologne) est chargée de la réhabilitation
de l’hôpital militaire Aïn Naâdja d’Alger,
représentant un contrat de 180 millions e ;
les travaux dureront 42 mois.
n Un investisseur émirati envisage de
réaliser un complexe touristique sur le littoral
de la région de Chlef, qui s’étend sur 120 km
entre Tipaza et Mostaganem.
ALGÉRIE
Réorganisation du Groupe Cevital pour investir 4 milliards $
« À l’instar des grandes entreprises internationales, nous avons besoin d’un nouveau mode
de gouvernance », a déclaré début novembre à Alger le P-DG de Cevital, Issaad Rebrab,
mentionnant « l’ouverture du conseil d’administration à des membres externes à la famille »,
« la séparation de la fonction de président du conseil d’administration et de directeur général
du groupe » et « la mise en place d’une structure organisationnelle par divisions pour regrouper en cinq pôles d’activités les 21 principales unités d’affaires du groupe ».
Depuis fin octobre, le conseil d’administration comprend six membres de la famille et six
nouveaux membres externes : Brahim Benabdeslam, directeur général de MDI Business
School ; Ahmed Sadoudi, avocat à la Cour ; Smaïl Seghir, consultant en management ;
Lachemi Siagh, directeur général de Deutsche Bank Algérie et P-DG de Strategica ; Ahmed
Tibaoui, directeur général de World Trade Center Algérie ; et Louis Roquet, consultant en
stratégie d’entreprises, ancien président de Desjardins Capital Risques (Canada, Québec).
Cevital prévoit d’investir 4 milliards $ d’ici à 2012 en diversifiant ses activités, ce qui
portera les effectifs du groupe à 25 000 personnes.
Le Groupe Cevital, première entreprise privée et sixième entreprise algérienne, réalise
les deux tiers de son chiffre d’affaires dans l’industrie agroalimentaire.
Près de 1 milliard $ à investir dans les cimenteries de Zahana
et de Djelfa
« Nous allons lancer un cahier des charges international pour la construction de la troisième ligne de production avec une capacité de 4 500 tonnes par jour pour un budget de 200
à 250 millions $ », a annoncé mi-novembre le directeur administratif et des ressources
humaines de la Société des ciments de Zahana (SCIZ), Thierry Sansonetti.
Un délai de 30 mois est prévu pour la mise en service de cette nouvelle ligne.
Des appels d’offres internationaux ont également été lancés pour une mise à niveau de
la cimenterie, à réaliser en deux phases. Un arrêt est d’abord programmé mi-janvier 2010
pour une durée de 30 à 45 jours, « au cours de laquelle beaucoup de matériels seront changés,
notamment au niveau du four qui est à l’heure actuelle déformé et cause de nombreux arrêts ».
Un second arrêt de 45 jours est ensuite prévu en décembre 2010. « Là, on va changer des gros
équipements dont les systèmes de filtres, les broyeurs et 21 autres articles ». Pour ces opérations de renouvellement des équipements, « la cimenterie et ses partenaires ASEC Cement
Company et ERCO (Entreprise régionale du ciment de l’Ouest) vont investir 47 millions €
grâce, notamment, à un soutien de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), pour arriver à une
stabilité dans la production et répondre partiellement à la demande de nos clients ».
« C’est à cause de la vétusté de la cimenterie que les pannes se répètent », souligne Thierry
Sansonetti. « J’ai des capacités de production à l’heure actuelle de l’ordre de 2 500 tonnes par
jour. J’essaye de maintenir ce cap jusqu’à l’arrêt programmé ».
« Un investissement de près de 300 millions $ sera effectué pour les opérations de mise à
niveau et d’augmentation de la capacité de production ».
Située au Nord de Mascara et à environ 40 km d’Oran, la SCIZ a pour actionnaires ERCO
(65 %) et la société égyptienne ASEC Cement Company (35 %), avec qui un contrat de
gestion de 10 ans a été signé fin décembre 2007.
Outre l’augmentation de la capacité de production de la SCIZ de 800 000 tonnes par an
actuellement à 2 millions de t. par an dans les deux années à venir, le plus grand investissement d’ASEC en Algérie se situe dans la région centrale de Djelfa. La société construira
une cimenterie d’une capacité de production de 3 millions de t. par an, pour un coût global
supérieur à 600 millions $. La participation d’ASEC Cement est de 51 %.
Les contrats pour la réalisation du projet de Djelfa ont déjà été signés avec l’équipementier danois FLSmidth. Au moins 2 500 nouveaux postes d’emploi seront créés durant
la période de réalisation et 1 000 postes après le lancement de la production.
Quand les projets de Djelfa et de Zahana seront réalisés et finalisés, ASEC Cement,
actuellement la seule compagnie privée ayant une autorisation de construire une nouvelle
cimenterie en Algérie, sera l’un des plus importants producteurs de ciment du pays avec
5 millions de t. par an.
ASEC Cement est l’un des groupes industriels holdings créés par Citadel Capital, société
d’investissement en fonds propres leader au Moyen-Orient, et par ses partenaires arabes
et égyptiens.
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSI
AFRICAN BUSINESS
|3
AFRIQUE du nord
ALGÉRIE
La centrale gaz/solaire livrée en août
2010
Le ministre de l’Énergie et des mines, Chakib
Khelil, s’est rendu début novembre à Hassi
R’mel à 110 km de Laghouat, sur le chantier de
la centrale hybride gaz et énergie solaire d’une
puissance de 150 MW, dont 20 MW issus de
l’énergie solaire.
Cette centrale, dont les travaux sont réalisés
à près de 80 %, sera livrée en août 2010, et
générera 600 emplois, dont 500 pour
la main-d’œuvre nationale.
Le projet est réalisé par la société espagnole
Abengoa Solar en partenariat avec
la compagnie New Energy Algeria (Neal).
Neal a été créée en juillet 2002 au capital
de 200 millions DA réparti entre Sonatrach
(45 %), Sonelgaz (45 %) et la Semoulerie
industrielle de la Mitidja (SIM, 10 %) pour la
promotion et le développement des énergies
renouvelables.
ALGÉRIE
n Lancement d’un programme
de réhabilitation/modernisation
de l’hôtel El Aurassi d’Alger fin
octobre ; ce projet de près de 56 millions e
est financé à hauteur de 30 % sur les
fonds propres de l’EGH El Aurassi, les
70 % restants ayant fait l’objet d’une
convention de crédit signée avec le Crédit
populaire d’Algérie (CPA) et adossée à des
garanties, dont une hypothèque de premier
rang sur l’hôtel. Un contrat a été signé
avec l’entreprise turque KEF, après appel
d’offres lancé en novembre 2004. Les délais
de réalisation contractuels sont fixés à
22 mois. Afin de permettre une continuité
de l’exploitation de l’hôtel, les travaux
seront menés en deux phases de 15 et
sept mois avec une séparation verticale de
l’hôtel. Un bureau belge, IMM, est chargé du
suivi et du contrôle des études techniques
et des travaux.
AFRICAN BUSINESS
LIBYE
Contrats à un groupe espagnol
Le groupe espagnol Sacyr Vallehermoso,
à travers sa filiale à 60 % Svlidco (Libyan
Company for Development and Investment
40 %), a signé fin octobre deux contrats d’un
montant total d’environ 300 millions e pour
l’exécution de projets et de travaux urbains
dans deux zones de la ville de Benghazi.
Svlidco réalisera des travaux urbains dans les
zones 4 et 5 de Benghazi, d’une superficie totale
de 2 330 ha (respectivement 1 751 ha et 579 ha)
pour le compte du Housing Infrastructure
Board (HIB) ; ceux-ci comprennent la mise en
place de réseaux de services publics (lignes
téléphoniques, gaz, eau potable, électricité,
éclairage, ordures…), des revêtements de
chaussées et des espaces verts.
Ces travaux urbains s’ajouteront à ceux déjà en
cours par Svlidco dans la ville de El Beida pour
un montant d’environ 400 millions e. En Afrique,
Sacyr intervient déjà en Angola et au Cap-Vert.
MAROC
Programme national d’extension de
l’offre scolaire
Le roi Mohammed VI a lancé début novembre à
Ouarzazate, le programme national d’extension
de l’offre d’enseignement scolaire, d’un coût
global de 12,76 milliards de dirhams (environ
1,15 milliard e).
Au total, 9,37 milliards Dh sont prévus pour
la création de 1 246 écoles, dont 63 % en milieu
rural, et de 454 internats (97 % en milieu
rural), et 3,39 milliards Dh pour le renforcement
de l’offre d’enseignement scolaire par
la réalisation de 4 745 salles de classe
(44 % dans le monde rural) et l’extension de
392 internats (87 % en milieu rural).
Ce programme d’extension de l’offre
scolaire sera mis en œuvre sur la période
2010-2012, dans le cadre du Programme
d’urgence 2009-2012, destiné à faire face aux
dysfonctionnements du système éducatif.
Il constitue la troisième étape de ce Programme
d’urgence, après le lancement du Programme
national de mise à niveau des établissements
scolaires (3 milliards Dh) et la signature des
contrats de développement des universités
(12,6 milliards Dh).
AFRICAN BUSINESS
MAROC
AFRICAN
BUSINESS
n Une enveloppe de 150 millions $
a été accordée à Rabat fin octobre
par le Fonds pour les technologies
propres (FTP) qui a adopté au siège de
la Banque mondiale à Washington, le plan
d’investissement présenté par le Maroc pour
le développement à grande échelle de projets
à faible teneur en carbone.
Accordé à des conditions concessionnelles,
ce financement soutiendra le Fonds de
développement de l’énergie (FDE) mis en place
par le gouvernement, et appuiera notamment
la production de l’électricité, le transport de
phosphate par pipeline et le transport urbain à
Casablanca.
4|
MAROC
projet de palmiers dattiers dans
les oasis de Tafilalet
Le projet de plantation d’un million
de palmiers dattiers dans les oasis de
Tafilalet à l’horizon 2015, a été lancé par
le roi Mohammed VI à Sifa (province
d’Errachidia). Le coût total est estimé à
1,25 milliard Dh (environ 112 millions €).
Le projet permettra d’augmenter la
production de dattes de 26 000 tonnes
en 2010 à 95 000 T en 2030, et d’assurer l’emballage et le stockage de quelque
5 000 tonnes au niveau de la région.
Le financement du projet est assuré par
des opérateurs privés (668,2 millions Dh),
l’État (450 millions Dh) et le Millenium Challenge Account américain
(131,8 millions Dh).
Ces fonds seront destinés à l’équipement
des palmeraies (660 millions Dh), la valorisation de la production (95 millions Dh), la
formation, le soutien et l’accompagnement
des agriculteurs en mettant à leur disposition l’équipement hydro-agricole nécessaire (315 millions Dh) et l’acquisition des
plants (180 millions Dh).
Le palmier dattier représente l’ossature
de l’agriculture dans la région du Tafilalet,
produisant en moyenne 26 000 tonnes/
an (moyenne sur 10 ans), soit 26 % de la
production nationale.
La promotion du palmier dattier dans la
région de Tafilalet est une composante du
programme de développement de la filière
dattes, qui s’inscrit dans le cadre du plan
« Maroc vert ».
Ce programme, doté d’une enveloppe
budgétaire de 3,23 milliards Dh, se fixe pour
objectifs l’augmentation de la production
pour atteindre 185 000 tonnes à l’horizon
2030.
MAROC
n La Conférence ministérielle sur
la coopération halieutique entre les
États africains riverains de l’océan
Atlantique (Comhafat) a signé un
accord de siège pour l’installation de celui-ci à
Rabat ; selon le ministre de l’Agriculture et de
la pêche maritime, Aziz Akhannouch, cet accord
permettra à la Comhafat de mettre en valeur les
potentialités halieutiques des États membres.
NEWSLETTER
| N° 2 295 | DU 23/11/2009
MAROC
n L’Agence française de
développement (AFD) a approuvé début
novembre :
• un prêt de 30 millions e à l’Office national de
l’électricité (ONE) pour la cinquième tranche
de son Programme d’électrification rurale
global (PERG 5) ;
• un prêt de 50 millions e à la Holding
Al Omrane (HAO) pour un programme de
logements en accession aidée ;
• et un prêt de 35 millions e au Royaume du
Maroc pour son Programme d’appui à
la régionalisation, à la déconcentration et au
renforcement des soins de santé primaires.
AFRIQUE du nord
MAROC
Première pierre d’un complexe touristique posée par le prince Albert II de Monaco
Le prince Albert II de Monaco a posé
mi-novembre à Marrakech la première pierre
d’un complexe baptisé « Jawhar Hôtel SPA et
Résidences » qui sera réalisé par le promoteur
immobilier Aerium Atlas Management et géré
par le Groupe Monte-Carlo « Société des bains
de mer » (SBM).
Le projet sera réalisé sur une superficie de
près de 15 ha, et comprendra 25 villas, un hôtel
cinq étoiles de 93 suites (108 chambres), un
lounge, deux restaurants, des piscines, des
commerces, deux courts de tennis, un SPA, un
espace sportif, des espaces pour événements,
un Business Center, une bibliothèque…
Premier de ce type hors frontières
monégasques, le complexe comprendra aussi un
espace de banquet et de réception ainsi qu’un
cinéma-théâtre privé de 100 places. Il sera
inauguré fin 2011 pour un investissement global
de 94 millions e, dans un quartier proche des
Jardins de la Ménara.
Cet investissement concrétise le premier
développement international de la SBM, a
déclaré le prince Albert II, qui était accompagné
par Ely Michel Ruimy, président d’Aerium Atlas
Management (Groupe Léonard de Vinci, Paris),
et Bernard Lambert, directeur général de
Monte-Carlo SBM.
MAROC
Doublement de la capacité de production de bitume de la Samir
La Samir et le groupe autrichien Pörner ont signé fin octobre un contrat clé en main pour l’extension
de l’unité de production de bitume à la raffinerie de Mohammedia.
Ce projet vise à doubler la capacité de production annuelle qui passera de 280 000 à 560 000 tonnes
pour satisfaire la demande interne qui connaît une croissance annuelle de 10 %, eu égard aux
programmes nationaux d’envergure relatifs à l’élargissement du réseau autoroutier et à la mise à
niveau des infrastructures et des rocades urbaines. Le projet comprend notamment la construction de
deux citernes de 5 500 m3 pour le stockage du bitume.
La demande globale actuelle du marché national en bitume est de 320 000 t./an, fournie en totalité
par la Samir (90 % produits par la société et 10 % importés).
Ce projet sera réalisé dans un délai de 18 mois avec une enveloppe budgétaire globale de 21 millions e,
qui sera financée par l’Office autrichien de promotion des exportations (OeKB) et par une institution
financière locale. Sa réalisation permettra à la Samir de satisfaire les besoins actuels et futurs du
marché national en bitume et d’exporter l’excédent.
MAROC
n La stratégie « Maroc Numeric 2013 » vise à « rendre accessible aux citoyens l’Internet
haut débit et favoriser l’accès à la connaissance », a déclaré mi-octobre à Rabat, le ministre de
l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Ahmed Réda Chami.
La mise en place de 89 projets et services e-gouvernement identifiés « permettra d’atteindre un indice
e-gouvernement ONU de 0,8 à l’horizon 2013 contre 0,2 en 2008 ».
Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Mohamed Horani, et
le président de l’Association des professionnels des technologies de l’information (Apebi), Mohamed
Lakhlifi, ont estimé en substance qu’il s’agit d’un plan de grande qualité qui permettra la création d’emplois.
TUNISIE
Inauguration du premier câble sous-marin en fibres optiques
Le Président Ben Ali a inauguré mi-novembre le premier câble sous-marin tunisien baptisé « Hannibal »
et reliant la ville de Kélibia à la ville italienne de Mazara, d’une capacité pouvant atteindre 3 200 gigas
bits par seconde (40 Gbps initialement).
Ce câble en fibres optiques de 180 km représente un investissement de 16 millions DT, soit environ
8,5 millions e. Les travaux ont été réalisés pour le compte de Tunisie Télécom par Huawei Marine
Networks, joint-venture entre Huawei Technologies (Chine) et Global Marine Systems (Royaume-Uni).
La Tunisie comptait 313 000 abonnés ADSL à fin septembre 2009.
Tunisie Télécom ouvre par ailleurs une antenne à Paris qui contribuera au développement des services
de cette entreprise à l’échelle internationale.
n Le premier salon de la franchise « Tunis-Medfranchise », organisé par
la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT) en collaboration avec l’Association des
chambres de commerce et d’industrie de la Méditerranée (Ascame) et l’Union tunisienne de l’industrie,
du commerce et de l’artisanat (Utica), se tiendra du 10 au 12 décembre au siège de l’Utica à Tunis.
TUNISIE
Prochain Plan solaire tunisien
Afin de renforcer l’effort national
en matière d’énergies renouvelables
au-delà de 2011, la Tunisie, à travers
l’Agence nationale pour la maîtrise
de l’énergie (ANME), a établi un Plan
solaire tunisien, qui intègre l’ensemble
des domaines de l’efficacité énergétique
et des énergies renouvelables selon la
démarche adoptée par le Plan solaire
méditerranéen.
Ce plan est réparti en cinq chapitres
classés par domaine d’activité énergétique regroupant 40 projets (six projets
de production thermique ; 11 projets
de production électrique ; trois projets
éoliens ; sept projets d’efficacité énergétique ; sept projets divers ; et six projets
d’études et de mise en œuvre du plan) et
couvre la période 2010-2016.
Le coût global du plan solaire
est estimé à 3 369 millions DT, soit
1 786 millions €. Son financement est
réparti comme suit :
• 256 millions DT du fonds national
pour la maîtrise de l’énergie (FNME) ;
• 596 millions DT du secteur public
(dont 580 millions DT de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz / STEG) ;
• 2479 millions DT de fonds privés,
dont 1074 millions DT pour des projets
dont la production est destinée à
l’export ;
• 38 millions DT de fonds de la coopération internationale.
L’économie d’énergie attendue
lorsque l’ensemble des projets sera
concrétisé serait de l’ordre de 660 000
Tep (Tonnes équivalent pétrole) par an,
correspondant à 22 % de la réduction
globale de la consommation énergétique
nationale en 2016.
La quantité de CO 2 évitée par ces
projets est estimée à 1,3 million de
tonnes par an, permettant des revenus
MDP (Mécanismes de développement
propre) de l’ordre de 260 millions DT
pour 10 ans (sur la base de 10 € la tonne).
Les promoteurs des 40 projets sont :
le secteur public pour cinq projets (dont
trois projets STEG) ; le secteur privé
pour 29 projets ; la coopération internationale qui finance cinq projets relatifs
aux études et la mise en œuvre du plan ;
et un projet concernant la création de la
société « STEG Énergies renouvelables ».
Un séminaire de lancement du Plan
solaire est prévu courant décembre.
AFRICAN BUSINESS
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AFRIQUE DE L’OUEST
RÉGIONAL
ferroutage Abidjan/Ouagadougou/Niamey
Le comité technique tripartite Côte d’Ivoire/Burkina Faso/Niger,
dont la 5e réunion s’est tenue à Abidjan début novembre, a décidé le
lancement officiel du projet de ferroutage Abidjan/Ouagadougou/
Niamey début décembre. Ce projet a été initié par le Port autonome
d’Abidjan (PAA) en mars 2008. Une plate-forme logistique sera
créée à Ouagadougou, où le transbordement des marchandises se
fera entre le train et les camions.
Pour le directeur général adjoint du PAA, chargé des Finances,
de l’administration et de l’exploitation, Pierre Mambé, « au-delà
des facilités qu’il offrira dans le développement des relations commerciales entre la Côte d’Ivoire et le Niger qui est un pays essentiel du
point de vue de ses importantes ressources minières, le projet de
ferroutage sur l’axe Abidjan/Niger est la parfaite illustration du rôle
d’outil d’intégration économique sous-régionale que les autorités ivoiriennes ont toujours confié au port d’Abidjan… ».
La distance Abidjan/Niamey représente 1 700 km. Le chemin de
fer Abidjan/Ouagadougou (1 200 km) est géré depuis 1995 par la
Sitarail, filiale du Groupe Bolloré.
Le président Mamadou Tandja a reçu fin octobre une délégation
béninoise conduite par le ministre délégué auprès du président
de la République, chargé de l’Économie maritime, des transports
maritimes et des infrastructures portuaires, Issa Badarou Soulé,
accompagné de Nicaise Kotchami Fagnon, ministre des Transports terrestres, des transports aériens et des travaux publics, de
Samuel Dossou, président du Groupe Pétrolin, et de Claudine
Prudencia, directrice des Affaires administratives et juridiques
de ce groupe…
La délégation a présenté le projet « d’épine dorsale » port, aéroport, chemin de fer et ports secs, pour lesquels l’Organisation
commune Bénin/Niger (OCBN) jouera un « rôle majeur », a déclaré
le ministre.
« Il est donc tout à fait normal que nous venions discuter avec
le chef de l’État et lui présenter ce que le Bénin est en train d’entre-
prendre dans ce domaine, non seulement pour moderniser l’OCBN,
mais d’une manière générale pour que ‘l’épine dorsale’ soit une réalité.
Dans ce cadre, nous avons un consortium qui est en train de s’occuper de ce que nous avons appelé ‘épine dorsale’, et qui a démarré les
travaux du port sec au niveau de Parakou, en attendant la construction du port sec de Dosso ».
Le Groupe Pétrolin a été désigné par les autorités béninoises
pour mener ces travaux, qui comprendront la réhabilitation du
tronçon ferroviaire Cotonou/Parakou et le prolongement de l’axe
Parakou/Niger jusqu’à Dosso, pour atteindre les sites miniers du
Nord/Niger (uranium d’Imouraren…)
Les études de faisabilité du port sec de Parakou (terrain de
100 ha mis à disposition par l’État béninois) ont été réalisées par
le bureau hollandais Royal Haskoning.
Une « épine dorsale » en projet pour les transports Bénin/Niger
Coopération entre trois compagnies aériennes
Les responsables d’Air Ivoire, contrôlée par le Consortium des
financiers ivoiriens (CFI), et d’Air Burkina et Air Mali, membres
de l’alliance Celestair du Fonds Aga Khan pour le développement
économique (Akfed), ont signé fin octobre à Yamoussoukro un
accord de coopération. Cette coopération pourrait porter sur le
partage de moyens ou la centralisation de certaines fonctions ou
tâches, et vers une alliance commerciale, technique et financière
éventuellement structurée autour d’une entité commune. L’objectif est de réduire les coûts et développer une interconnectivité
complète des réseaux, afin d’adapter les capacités au potentiel du
marché. Un réseau reliant toutes les capitales et les villes économiquement importantes de la zone Cedeao entre elles sera progressivement ouvert.
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSINESS
Le projet d’Akfed dans l’aviation en Afrique consiste à créer un
pôle aérien panafricain composé de trois compagnies : Air Burkina,
Air Mali et Air Uganda, contrôlées majoritairement par Akfed et
développant d’importantes synergies entre elles dans le cadre de
l’alliance régionale Celestair.
Proparco a accordé en 2009 un concours financier à long terme
de 19,5 millions $ (13 millions €) à Finaircraft, société de droit
français, détenue par Akfed, pour le refinancement de l’acquisition
de neuf appareils Boeing MacDonnell MD-87 et MD-83 (coût total :
44 millions $) qui sont loués par Finaircraft aux trois compagnies
de l’alliance Celestair.
RÉGIONAL
n Bouygues cède 35,7 % supplémentaires de sa filiale Finagestion à Emerging Capital Partners (ECP), a annoncé le groupe
français début novembre ; Finagestion détient les activités de gestion de l’eau au Sénégal et en Côte d’Ivoire et les activités de production et de distribution
d’électricité en Côte d’Ivoire, conservées par Bouygues lors de la cession de Saur en 2005.
ECP, à qui Bouygues avait déjà vendu 29,3% de Finagestion en juillet 2008, est un acteur majeur du capital investissement dédié au continent africain. Après
cette nouvelle cession, la participation de Bouygues dans Finagestion s’établit aujourd’hui à 35 %.
Bouygues souhaite faire évoluer l’actionnariat de Finagestion en y associant plus étroitement les salariés et des investisseurs régionaux, qui devraient acquérir
d’ici à la fin de l’année entre 10 % et 15 % du capital, accompagnés par un partenaire financier de premier plan en Afrique.
La contribution de Finagestion au chiffre d’affaires consolidé de Bouygues s’élevait à 280 millions e en 2008 (sur un total de 10 392 millions e, soit 2,7 %
environ).
NEWSLETTER
n Projet de financement (50 millions e maximum) de la Banque européenne d’investissement (BEI) au groupe Ecobank,
notamment pour soutenir les projets du secteur privé, en particulier dans les pays les plus difficiles de la région, que la Banque ne peut atteindre directement.
Le coût total du projet est évalué à 300 millions e.
6|
| N° 2 295 | DU 23/11/2009
AFRIQUE DE L’OUEST
BÉNIN
n N-SOFT a été retenu par Bénin
Télécoms qui a souhaité disposer
d’interfaces VoIP pour gérer l’interconnexion
des opérateurs VoIP nationaux et
internationaux. N-SOFT a mis en place une
solution « clé en mains » d’interconnexions
d’opérateurs VoIP/TDM dédiée aux opérateurs
historiques et alternatifs fournissant des
services fixes et/ou mobiles. Cette solution de
contrôle et de facturation de trafic VoIP permet
aux opérateurs de maîtriser totalement le trafic
d’interconnexions.
Société française fondée en 1986, N-SOFT
fournit des solutions et des plates-formes de
télécommunications aux opérateurs télécoms
et Internet.
n Les Pays-Bas sont prêts à
soutenir le développement du
Bénin pour un montant annuel de
20 milliards de F.CFA, a annoncé début
novembre à Cotonou, le nouvel ambassadeur
hollandais, Willem Wouter Plomp.
Quatre domaines d’intervention sont
privilégiés : l’eau et l’assainissement ;
l’éducation ; la gouvernance ; et l’amélioration
du climat des affaires.
n Le projet de rachat et de
construction de l’hôtel de la Plage
bénéficie d’un prêt de 2 milliards de F.CFA
approuvé début novembre par la Banque
d’investissement et de développement de la
Cedeao (BIDC).
BURKINA FASO
Appuis de la BOAD
Le Premier ministre Tertius Zongo
a reçu fin octobre le vice-président de la
Banque ouest africaine de développement
(BOAD), Bassary Touré, nommé en avril
2009.
La BOAD vient d’approuver divers
projets au Burkina Faso selon Touré, dont
le projet d’aménagement hydro-agricole du
Soum à hauteur de 6,5 milliards de F.CFA
et la route Ouagadougou-Pô/frontière
du Ghana pour 6,5 milliards de F CFA. Un
projet d’évaluation d’infrastructures après
les inondations, qui pourrait atteindre
14 milliards de F.CFA, serait également en
cours. Dans le cadre de la sécurité alimentaire, l’une des priorités de la banque,
1,6 milliard de F.CFA a déjà été versé pour
les semences améliorées.
BURKINA FASO
n L’entreprise Ebomaf est chargée, sur
appel d’offres, des travaux de prolongement
du boulevard des Tansoba entre la route
nationale n° 4 (route de Fada) et la route
nationale n° 3 (route de Kaya), pour un montant
de 7 215 millions de F.CFA TTC avec un délai
d’exécution de huit mois. Le financement est
assuré par le budget de l’État, gestion 2009.
n Le projet de construction et
d’équipement d’un campus pour les
étudiants de l’Université de Bobo-Dioulasso
bénéficie d’un prêt de 9 millions $, soit environ
3,94 milliards de F.CFA, approuvé fin octobre
par la Banque islamique de développement
(BID).
n Amélie Tamboura Sawadogo a été
nommée administrateur puis présidente du
conseil d’administration de la Société burkinabé
des fibres textiles (Sofitex) pour une période
de trois ans.
CAP-VERT
n La Banque africaine de
développement (BAD) a approuvé fin
octobre un prêt de 40 millions e (59 millions
$) au Cap-Vert pour financer son programme
de réduction de la pauvreté. Ce prêt servira
à renforcer la gestion des finances publiques
et à améliorer le climat des affaires, les deux
composantes de son Programme de stratégie
de réduction de la pauvreté (PRSSP-II).
CÔTE D’IVOIRE
« Un nouveau terminal à conteneurs va être construit » à San Pedro
« Les voies d’accès au port de San Pedro vont être améliorées en même temps qu’un nouveau
terminal à conteneurs de plus grande capacité va être construit pour consolider la compétitivité de la place portuaire à l’horizon 2012 », a annoncé début novembre le directeur général
du Port autonome de San Pedro (PASP), Désiré Dallo, lors de la rentrée commerciale de
la campagne café/cacao 2009-2010.
Près de 150 hectares du domaine portuaire vont être viabilisés dès fin 2010 afin
de faciliter l’implantation d’unités de transformation. « La tendance est à la transformation du cacao, à la création de la valeur au niveau national, avant l’exportation. En
plus de l’exportation des fèves de cacao, nous voulons désormais mettre l’accent sur le
café », a souligné Dallo.
Le trafic café/cacao représente 60 % des exportations du PASP.
Pour la campagne 2008-2009, 42 % des tonnages de cacao exportés ont transité par
cette plate-forme.
Les exportations ont régressé de 1,258 million de tonnes en 2007-2008 à 1,205 million
de tonnes en 2008-2009, soit une baisse de 4,2 %.
La production de cacao a chuté de 1,382 million de tonnes à 1,223 million de tonnes,
soit une baisse de l’ordre de 12 %.
Les capacités de production des unités de transformation de la région sont croissantes.
Estimées aujourd’hui à 120 000 tonnes par an, la direction générale du PASP s’attend à
235 000 tonnes en 2010, compte tenu de l’entrée en production des unités de Safcacao et
de Foragri, s’ajoutant à celles de Saco et de Sucso.
CÔTE D’IVOIRE
Projets immobiliers avec des
partenaires suisses
L’ambassadeur de Côte d’Ivoire en
Suisse, Mamadou Emmanuel Diarassouba, s’est rendu fin octobre au siège du
groupe Performer à Abidjan-Cocody.
Selon le diplomate, des hommes
d’affaires suisses ont accepté d’investir
dans l’immobilier en Côte d’Ivoire, un
partenariat a été signé entre ces opérateurs
représentés par B Y Finances Suisses et le
groupe ivoirien Performer.
Une dizaine de projets immobiliers
évalués à plus de 100 milliards de F.CFA
devraient être réalisés sur quatre ans.
Les bénéficiaires sont les fonctionnaires
et employés du secteur privé regroupés en
associations, en mutuelles ou en syndicats.
Les sociétés immobilières partenaires et
les fondateurs d’établissements sont aussi
concernés.
L’apport initial sera fixé à 10 % de la
valeur du logement, le remboursement du
prêt s’effectuant dans le cadre d’une location-vente.
« Ces hommes d’affaires vont aider la
Côte d’Ivoire à sortir de la crise du logement », a estimé l’ambassadeur. Selon
Mamadou Diomandé, directeur du
groupe Performer, les bénéficiaires ont
été sélectionnés sur la base de la qualité
de leurs projets.
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSI
AFRICAN BUSINESS
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AFRIQUE DE L’OUEST
CÔTE D’IVOIRE
Une nouvelle raffinerie d’huile de palme bientôt opérationnelle
La société agro-industrielle Sania, filiale des groupes sigapourien Nauwu (joint-venture Wilmar/
Olam) (50,5 %) et ivoirien Sifca/Palmci (49,5 %), principal raffineur local d’huile de palme, installe
une nouvelle raffinerie. Cette unité remplacera les raffineries de Cosmivoire ainsi que celle rachetée
en 2008 à Unilever Côte d’Ivoire. Le projet comprend les équipements de traitement et de raffinage
d’huile, et de stockage des produits raffinés. Le montant total des investissements représente
15 milliards de F.CFA.
Le montage prendra fin vers mars 2010 et l’usine devrait être opérationnelle au cours du 2e trimestre
de 2010.
L’usine de Sania aura une capacité nominale de 1 500 tonnes par jour, qui fera d’elle l’une des plus
importantes raffineries d’huile de palme d’Afrique.
MALI
MAURITANIE
n Signature de deux accords de
prêt d’un montant total de
38 millions $ soit 17 milliards de
F.CFA début novembre à Bamako par le
président de la Banque d’investissement et de
développement de la Cedeao (BIDC), Christian
Adovelande, et le ministre de l’Économie et
des finances, Sanoussi Touré.
Le premier prêt de 8 millions $ (3,6 milliards
de F.CFA) est destiné au financement partiel
du projet de construction de l’échangeur
multiple au rond-point de la Paix et à
l’aménagement de la section urbaine de la
RN5 et de l’avenir Kwamé N’Krumah à Bamako.
Le coût total du projet est estimé à
20,7 milliards de F.CFA. L’État contribuera
pour 10,2 milliards de F.CFA et la BOAD pour
7 milliards de F.CFA.
Le second prêt, d’un montant de 30 millions $
soit 13,4 milliards de F.CFA, est destiné au
financement du projet d’interconnexion des
réseaux électriques du Mali et de la Côte
d’Ivoire.
La BIDC a récemment accordé des prêts
portant notamment sur le projet de
développement de l’élevage dans la région
du Liptako-Gourma, le projet de barrage de
Taoussa, le projet de construction de la route
Bandiagara-Bankass-Koro/frontière du Burkina
Faso…
n Une délégation de la société
chinoise Shandong Laiwu Steel
International a été reçue début novembre
à Nouakchott par le ministre de l’Industrie
et des mines, Mohamed Abdellahi Ould
Oudaa. Cette délégation était conduite par
Wei Yushan, vice-président de Shandong,
et Steven Gao, représentant de Cargill
Investissements.
L’audience a porté sur l’état de la coopération
de ces sociétés sidérurgiques avec la SNIM
et sur les possibilités de l’accroître compte
tenu de la forte demande de la Chine en
minerai de fer.
Les possibilités d’exploration dans le secteur
minier ont également été évoquées.
AFRICAN BUSINESS
n Le président Mohamed Ould
Abdel Aziz a reçu fin octobre à Nouakchott
une délégation chinoise conduite par Liang
DingDing, chargée d’affaires de l’ambassade
de Chine, et composée de représentants
d’un groupe international d’investisseurs
chinois des secteurs de l’énergie et des
infrastructures.
n Une délégation de la société GET
Finances basée à Genève, a été reçue
fin octobre par le ministre du Pétrole et de
l’énergie, Ahmed Ould Moulaye Ahmed.
AFRICAN BUSINESS
NIGER
AFRICAN
BUSINESS
Deux financements
pour la route Bella-Gaya
Ali Mahamane Lamine Zeine, ministre de l’Économie et des finances, a signé fin octobre à Lomé deux
conventions de financement avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour 8 milliards
de F.CFA, et avec la Banque d’investissement de la Cedeao (BIDC) pour 5 milliards de F.CFA, soit au
total 13 milliards de F.CFA, en faveur du projet de route Bella-Gaya/frontière du Bénin (« route de
l’uranium »), longue d’environ 73 km.
Représentant un coût total évalué à 22 milliards de F.CFA, cette infrastructure, un maillon essentiel
du principal corridor d’accès du Niger à la côte Atlantique, nécessite la contribution du gouvernement
nigérien à concurrence de 9 milliards de F.CFA, dont 4 milliards de F.CFA inscrits au budget 2009.
Les travaux débuteront en 2010.
Le Syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur (Snecs), dont le secrétaire général,
Hamidou Talibi Moussa, et le commissaire à l’Économie Yacoubou Mahaman Sani, accompagnaient
le ministre, a par ailleurs négocié avec la BOAD un accord de principe portant sur un projet de
construction de logements sociaux.
MALI
Construction d’un « Complexe
écologique et énergétique »
Au titre du ministère de l’Énergie et de
l’eau, le conseil des ministres a examiné
début novembre une communication relative au projet de réalisation du Complexe
écologique et énergétique de Bamako
(BEEC).
Ce projet de construction d’une centrale
électrique à partir des déchets domestiques
des villes de Bamako et de Koulikoro sera
réalisé en BOOT (Built, Operate, Own and
Transfer) par la société américaine VICA
Technologies LLC.
Le complexe sera implanté sur le site de
la décharge de Noumoubougou sur la route
de Koulikoro et disposera d’une capacité de
traitement de près de 800 tonnes/jours de
déchets. Il produira du compost, des blocs
de béton, des métaux recyclés, de l’électricité (15 MW) ainsi que de la chaleur qui
sera utilisée pour les besoins du procédé.
Sa réalisation contribuera à l’assainissement des villes de Bamako et de Koulikoro,
à l’accroissement de l’offre d’énergie électrique du réseau national interconnecté, à
la réduction de la facture pétrolière liée à
l’électricité, à la protection de l’environnement (62 000 crédits carbone par an) et à
la création d’emplois.
Inauguration d’une usine de
transformation de coton
Le président Amadou Toumani Touré
a inauguré mi-octobre l’usine de Maseda
Industrie à Sokorodji (Bamako), qui transformera plus de 3 000 tonnes par an de coton.
Selon son P-DG, Mamadou Seyba Daou,
Maseda Industrie est dotée d’un capital de
100 millions de F.CFA, détenu entièrement
par des privés maliens. Elle produit du coton
hydrophile, des serviettes hygiéniques, des
cotons tiges et des disques d’ouate.
L’investissement représente 2,2 milliards de F.CFA, et comprend des équipements allemands et suisses. La capacité de
production actuelle est de 4,8 millions de
pièces par mois.
Le directeur général du Fonds de solidarité africain (FSA), Jean Marie Vianney
Nyirimihigo, a souligné la garantie de 80 %
que le Fonds a accordée au pool de banques
comprenant la BSIC-Mali, Kondo et Jemeni
qui, sur cette base, ont contribué au financement à hauteur de 880 millions de F.CFA.
Troisième producteur de coton
d’Afrique, le Mali transforme à peine 3 %
de sa production.
NEWSLETTER
8|
| N° 2 295 | DU 23/11/2009
AFRIQUE DE L’OUEST
NIGERIA
n Le Programme de réformes
économiques et du secteur
énergétique (Epserp), qui vise à ouvrir
l’accès à une énergie abordable et fiable en vue
d’encourager la diversification et la croissance
économique, de créer des emplois et de réduire la
pauvreté, bénéficie d’un prêt de 100 millions UC /
157 millions $ du Fonds africain de développement
(FAD) approuvé fin octobre.
Il soutiendra aussi la mise en œuvre du
programme gouvernemental de développement
qui recherche l’amélioration du système
électrique et de l’environnement des affaires pour
que le secteur privé puisse s’engager activement,
à moyen terme, dans le domaine énergétique.
SÉNÉGAL
n La création très prochaine de
l’usine de verre du Sénégal, « la
seule de l’Afrique de l’Ouest », a été annoncée
mi-novembre par le ministre d’État, ministre
de l’Industrie et des mines, Ousmane Ngom.
n Le projet d’extension et de
densification des réseaux de
télécommunication fixe et mobile
de la Sonatel bénéficie d’un prêt de
7 milliards de F.CFA approuvé début novembre
par la Banque d’investissement et de
développement de la Cedeao (BIDC).
n La société Nell Steel obtient un prêt
de 6,56 milliards de F.CFA (facilité revolving
à court terme) approuvé début novembre par
la BIDC.
SIERRA LEONE
Partenariat sino-britannique envisagé
pour l’exploitation du fer de Marampa
Le groupe britannique London Mining discute
avec China Minmetals, la plus importante
compagnie métallurgique d’État de Chine, et
Sinosteel Corporation, le plus gros négociant
chinois de minerai de fer, ainsi qu’avec China
Railways, sur un projet d’investissement dans
la région de Marampa.
La société chinoise Minmetals n’a pas encore
pris de décision et n’a signé aucun accord de
coopération, mais étudie toujours le projet.
London Mining, qui vient de résoudre un
différend avec l’État guinéen et African
Minerals, dispose à Marampa d’un nouveau
permis minier de 13,82 km2 (100 % d’intérêts).
Une décision de construction est espérée d’ici
à fin 2009 après ratification des allégements
fiscaux par le parlement sierra-léonais.
La production initiale serait de 1,5 million
tonnes par an de minerais (à partir des déchets
d’une ancienne exploitation durant les années
1933 à 1975), pour atteindre ensuite 3 millions
tonnes/an par exploitation de la roche même.
SÉNÉGAL
Montage de bus chinois à Thiès
Le président Abdoulaye Wade a donné le coup d’envoi début novembre à Thiès, de la
deuxième phase de renouvellement du parc des « cars rapides » en inaugurant l’unité de
montage de minibus chinois de Senbus Industries. L’objectif est de remplacer progressivement les vieux cars par les véhicules moins polluants et plus adaptés au cadre de vie
des Dakarois.
Senbus Industries, en partenariat avec la firme chinoise King Long Auto-Motive, va
ainsi assembler dans un premier temps 400 minibus. Le financement a été assuré par les
autorités chinoises pour plus de 10 milliards de F.CFA.
Cette deuxième phase fait suite à l’opération pilote lancée en décembre 2000, sur financement de la Banque mondiale avec l’Indien Tata.
Selon le P-DG de Senbus Industries, Ousmane Joseph Diop, la troisième phase de
montage de bus et minibus se fera avec le partenaire chinois. « À cet effet, 1 000 minibus
urbains et 2 000 bus interurbains seront bientôt montés à Senbus. De ce fait, il est maintenant
question de consolider l’industrie automobile dans notre pays ».
« Déjà, la plupart des industries automobiles se trouvent dans la région de Thiès avec
Senbus Industries, Seniran et bientôt une unité de montage de gros-porteurs à Toglou »,
a indiqué le président Wade, annonçant qu’une autre action est en préparation avec la
Chine : la livraison prochaine de 235 autobus de grande capacité à la société de transport
urbain « Dakar Dem Dikk ».
Emirates partenaire stratégique de Sénégal Airlines
Le capital de 15 milliards de F.CFA de Sénégal Airlines a été « entièrement souscrit
et libéré », a indiqué début novembre Moustapha Ndiaye, notaire chargé du dossier, à
l’occasion de la rencontre entre le ministre d’État, ministre des Infrastructures, Karim
Wade, et les acteurs du secteur privé ayant souscrit, notamment des banquiers, industriels,
professionnels du tourisme, de l’aéroport et des sociétés parapubliques. Le secteur privé
sénégalais détient 64 %, contre 31 % pour l’État et 5 % pour le personnel. « Les ressources
financières mobilisées vont au-delà des espérances du ministère », soit 17 milliards de F.CFA,
a déclaré Karim Wade (cf. ABN n° 2294).
Une dizaine d’hommes d’affaires sénégalais, dont Serigne Mboup (CCBM), Ousmane
Joseph Diop (Senbus Industries), Cheikh Amar (TSE International) et Abdel Kader
Mbacké (Dagote Industries), ont souscrit.
À l’occasion du salon aéronautique de Dubai, Karim Wade a annoncé avoir signé une
intention d’achat avec Airbus pour quatre A320-200 et deux A330.
Le ministre a également signé à Dubaï avec le groupe Emirates un accord de partenariat
« stratégique, technique et commercial » pour accompagner le démarrage de la nouvelle compagnie qui prévoit ainsi « de se hisser au niveau des toutes premières compagnies africaines ».
Un plan d’action précis prenant en compte les aspects juridique, technique et financier
est en cours d’élaboration pour un démarrage des opérations de Sénégal Airlines en 2010.
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSI
TOGO
AFRICAN BUSINESS
n Inauguration début novembre d’un nouveau scanner installé au Port
autonome de Lomé (PAL) par Cotecna. « Depuis 1994, le gouvernement a signé avec
Cotecna un contrat pour le contrôle des marchandises avant embarquement », rappelait le ministre de
l’Économie et des finances, Adji Othèth Ayassor.
« En 2003, Cotecna a innové en installant un scanner mobile à rayons X qui permettait, par l’imagerie,
le contrôle des marchandises en conteneurs…
Ce scanner est venu depuis 2003 améliorer nos performances en matière de recettes douanières,
mais la technologie ne cesse d’évoluer.
Ce nouvel outil de dernière génération viendra pallier les insuffisances connues dans l’utilisation de
l’ancien appareil, et contribuera à une maximisation des recettes, tout en permettant de mieux lutter
contre le trafic illicite de la drogue et des armes ».
Le PAL bénéficie par ailleurs d’un prêt complémentaire de 1,5 milliard de F.CFA approuvé début
novembre par la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) pour l’acquisition
d’un remorqueur.
|9
AFRIQUE CENTRALE
ANGOLA
n Emirates Airline a ouvert fin octobre
une ligne Dubaï/Luanda avec trois vols
hebdomadaires en Airbus A330-200. Luanda est
la 18e destination de la compagnie en Afrique.
BURUNDI
n Troisième don d’appui aux
réformes économiques (ERSG III)
approuvé fin octobre par l’IDA/Banque
mondiale pour un montant de 25 millions $ ;
ce financement vise notamment à réformer
l’environnement légal et institutionnel des
affaires, à favoriser une croissance conduite
par le secteur privé, à soutenir les réformes
dans les secteurs café et pétrole…
CENTRAFRIQUE
n La Chine est prête à soutenir
l’exploitation du pétrole « dans le Nord,
près de la frontière du Tchad et de celle avec
le Soudan », a déclaré début novembre à Bangui
l’ambassadeur de Chine, Shi Hu.
Outre l’exploitation pétrolière, la Chine est
prête à aider la République centrafricaine à
réaliser la centrale hydraulique de Boali et un
projet de construction d’une cimenterie.
Une délégation d’hommes d’affaires chinois
effectuera une visite d’études en Centrafrique
en 2010, dans la perspective de réalisation de
ces projets.
n Approbation d’un projet d’eau et
d’assainissement début novembre par
le Fonds africain de développement (FAD), qui
a accordé deux dons d’un montant global de
10 millions UC soit environ 6,98 milliards de F.CFA,
pour trois chefs lieux de préfectures situés au
Sud-Ouest et au Centre Ouest (Berberati, Bouar
et Bossangoa) et les villages environnants.
Le projet comprend la réhabilitation et
l’extension des réseaux d’alimentation en eau
potable et la réalisation de 60 bornes fontaines
et de 2 300 branchements sociaux dans ces
villes ; et la réalisation de 73 blocs de latrines.
AFRICAN BUSINESS
CAMEROUN
Bouclage du financement
de la centrale à gaz de Kribi
Prévue dans le cadre de la Kribi Power
Development Company (KPDC), qui réunit
l’État camerounais et l’américain AES, la
centrale à gaz de Kribi sera construite à
Mpolongwe, à 9 km de la cité balnéaire.
Sa puissance installée sera de 216 MW
(13 x 16,6 MW). Le financement du projet
vient d’être arrêté mi-novembre par la
Société financière internationale, la Bdeac,
la Banque européenne d’investissement
(BEI), la Standard Chartered Bank Londres,
la Banque africaine de développement
(BAD), le FMO (Pays-Bas), et un groupe de
banques camerounaises représentées par
la Standard Chartered Bank Cameroon.
Le projet représente 170 milliards de
F.CFA, financés par l’État à hauteur de
20 milliards, et les bailleurs de fonds pour les
150 milliards restants. La centrale, qui fonctionnera au diesel en cas d’indisponibilité
du gaz naturel, sera reliée au réseau interconnecté du Sud, par une ligne de 100 km
réalisée par le consortium Siemens/Kec.
Les travaux dureront 18 mois.
La KPDC vient par ailleurs d’achever la
construction de la centrale au fioul lourd de
Yassa (Douala), d’une puissance de 86 MW
pour un coût de 63 milliards de F.CFA.
CAMEROUN
n Retour du Boeing 767-300
« Le Dja », seul appareil provenant de la
flotte de la défunte Cameroon Airlines (Camair).
L’avion s’était envolé de l’aéroport de Douala
à destination de l’Irlande le 21 juin 2009 pour
une révision globale, et s’est posé mi-novembre
à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen. Le coût des
travaux réalisés est évalué à 4 millions e, soit
2,6 milliards de F.CFA.
Selon le ministre des Finances, Lazare Essimi
Menye, tout est en bonne voie pour permettre
l’exploitation prochaine de cet avion par la
nouvelle Camair-Co, aux couleurs de laquelle
il a été repeint.
n Le projet d’aménagement de
la route Ketta (Congo)-Djoum et
de facilitation du transport sur le corridor
Brazzaville-Yaoundé va bénéficier d’un prêt
de 59,27 millions UC (45,2 milliards de F.CFA
environ) du Fonds africain de développement
(FAD), dont le président Paul Biya a autorisé fin
octobre la signature.
n Le projet de construction des
stades de Bafoussam et de Limbé va
bénéficier d’un prêt de 279 millions de yuans
(environ 17,8 milliards de F.CFA) de l’Exim Bank
of China. Le président Paul Biya a donné début
novembre son accord.
Projet « Palmeraies-Raffineries »
pour le Groupe Monthé
La Banque de développement des États
d’Afrique centrale (Bdeac) a signé début
novembre à Brazzaville un accord de prêt
de 6 milliards de F.CFA avec la société Palmeraies-Raffineries (Palmraff) pour le financement partiel d’un complexe industriel à
Douala. Le projet comprend notamment
la mise en place d’une unité de raffinage
d’huile de palme, d’une unité de fractionnement, d’une savonnerie et la fabrication des
produits de la filière corps gras.
Palmraff souhaite étendre ses activités
vers les autres pays de la sous-région qui
disposent d’un potentiel en palmiers, le
Gabon, la Guinée Équatoriale, la République
du Congo et la Centrafrique.
« Ce projet m’a permis de me rendre
plusieurs fois en Asie du Sud-Est, notamment
en Malaisie, en Indonésie. J’ai vu ce qui s’y fait
dans le secteur et il n’y a pas de raison qu’on
ne puisse pas le faire au niveau de notre sousrégion, qui importe chaque année près de
80 000 tonnes de produits raffinés divers », a
déclaré Claude Juimo Monthé, président du
Groupe Monthé, maison mère de Palmraff.
AFRICAN
BUSINESS
CONGO
À la fin deBUSINESS
cette année le Congo
AFRICAN
aura une production de l’ordre de
« 300 000 barils par jour », a déclaré
début novembre le directeur de Total Congo,
Jacques Azibert, à l’issue d’une séance de
travail avec le ministre de l’Économie et du
plan, Pierre Moussa.
Cette hausse est possible grâce à la mise en
production, en mai 2008, du champ pétrolier
de Moho Bilondo, qui devrait produire à terme
90 000 barils par jour, la production pétrolière
congolaise étant actuellement de 250 000
barils par jour environ.
Le Congo est le quatrième producteur de
pétrole au sud du Sahara après l’Angola, le
Nigeria et la Guinée Équatoriale.
10 |
NEWSLETTER
| N° 2 295 | DU 23/11/2009
CONGO
n L’extension des systèmes
d’assainissement et d’alimentation
en eau potable à Brazzaville et
à Pointe-Noire bénéficie de deux
financements signés mi-novembre avec la
Banque africaine de développement (BAD,
15,2 milliards de F.CFA) et la Banque arabe
de développement économique en Afrique
(Badea, 10 milliards de F.CFA).
Les bailleurs de fonds s’étaient engagés en
mars à apporter 80 milliards FCFA à l’État
congolais afin de financer l’accès à ces
services dans les deux principales villes
du pays. Des études ont été réalisées sur
financement de 1,4 million e octroyé au titre
de la Facilité africaine de l’eau.
RD CONGO
n La réhabilitation complète du
barrage hydroélectrique d’Inga
représente 600 millions $, selon
la représentante de la Banque mondiale,
Marie-Françoise Marie-Nelly, qui a effectué
une visite d’inspection sur le site. Le projet
sera financé par la Banque mondiale.
« L’avenir de la RDC en particulier, et de
l’Afrique en général, dépend de ce que sera
Inga demain ».
AFRIQUE CENTRALE
CONGO
n La 3 session ordinaire de
la conférence des plénipotentiaires
de l’Union africaine des
télécommunications (UAT) se tiendra
à Brazzaville ; l’accord a été signé début
novembre entre le ministre des Postes et des
télécommunications, Thierry Moungalla, et
le secrétaire général de l’UAT, Akossi-Akossi.
e
RD CONGO
Investissements sud-africains au
Sud-Kivu
Le gouverneur du Sud-Kivu, LouisLéonce Muderhwa, s’est rendu début
novembre en Afrique du Sud. Les opérateurs sud-africains rencontrés à cette
occasion sont convenus avec lui d’investir
150 millions $ dans le développement de
cette province. Ce montant, déjà disponible,
permettra la modernisation de l’agriculture
à travers toutes les filières (production,
transformation, conservation et distribution des produits agricoles), la réhabilitation de la sucrerie de Kiliba, de la cimenterie
de Katana, de l’aéroport de Kavumu et du
port de Kalundu au bord du lac Tanganyika,
deuxième porte d’entrée en RDC après
Matadi.
RD CONGO
n China New Era International
Engineering Corporation (Cniec/
Cnme) a été retenue, parmi 12 entreprises
ayant concouru à l’appel d’offres de la
Regideso, pour la réhabilitation de l’usine de
traitement de Lukaya (21 millions $).
Selon Olivier Kamitatu, ministre du Plan,
le projet devrait « permettre de doubler
la production » pour alimenter la partie
Sud-Ouest de la ville de Kinshasa, notamment
les communes de Mont Ngafula, Ngaliema,
Lemba et Selembao.
« C’est la première fois que la société vient en
RDC », a déclaré son directeur général, Fang
Xiaoping.
Ces travaux font partie du Programme
d’urgence de réhabilitation urbaine et sociale
(Purus) financé par la Banque mondiale à
hauteur de 180 millions $ sur quatre ans et
comprenant cinq composantes : dépenses de
fonctionnement du secteur de l’éducation
(45 millions $) ; apurement de la dette
publique intérieure (50 millions $) ; remise
en état des routes urbaines (42 millions $) ;
accès à l’eau (25 millions $) ; et lutte contre
le paludisme (13 millions $).
GABON
L’étude du projet « fer »
de Bélinga bientôt traduite
par le partenaire chinois
Le ministre des Mines, Julien Nkoghe
Bekale, a reçu début novembre une délégation de la Compagnie minière de Bélinga
(Comibel), société mixte sino-gabonaise chargée de l’exploitation du fer de Bélinga, sous
la conduite de la China National Machinery
& Equipment Import & Export Corp. (CMEC).
« Le projet a été un peu retardé à cause du
décès du président Omar Bongo Ondimba
et de la tenue de l’élection présidentielle au
Gabon, mais la partie chinoise a toujours
souhaité poursuivre les travaux », a déclaré
Chang Xuehui, directeur général adjoint de la
Comibel, directeur des relations extérieures.
Comibel prévoit d’achever prochainement la traduction de l’étude de faisabilité
en français. L’étude environnementale se
poursuit, et le ministre a demandé que les
travaux de cette phase préliminaire soient
soumis au gouvernement au plus tard
mi-décembre.
Outre la mine (1 milliard de tonnes de
réserves, production de 20 à 25 millions t./
an), le projet comprend la construction d’un
barrage hydroélectrique sur le site de Grand
Poubara, d’une ligne de chemin de fer et d’un
port minéralier en eau profonde au Cap SantaClara au Nord de Libreville, pour un coût global
qui atteindrait maintenant 5,7 milliards $
(environ 2 500 milliards de F.CFA).
Exploitation du manganèse de
Ndjolé par les chinois
Le ministre des Mines, Julien Nkogbe
Bekale, a reçu récemment l’administrateur
chinois de Citic Group et président de Citic
Dameng Mining Industries, Qui Yi Yong.
« Il ne fait presque aucun doute qu’en 2010,
nos carrières de manganèse de Mombalélé à
Ndjolé entreront en activité », estimait le dirigeant chinois. « Une partie du matériel est déjà
sur place. Nous sollicitons l’aide du ministre
pour le transport complet du matériel ».
Citic souhaite conclure un partenariat
avec la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) pour évacuer son minerai.
Nkoghe Bekale a proposé la mise en place
d’une commission tripartite entre Citic,
Eramet/Comilog (qui exploite le manganèse de Moanda et dont la Setrag est une
filiale) et l’administration gabonaise.
Présent au Gabon depuis 2007, Citic
sollicite par ailleurs l’autorisation étendre
son activité à l’exploration des gisements
de fer sur les permis de Koussou et Mouyila.
CONGO
n La société canadienne
MagIndustries Corp., à travers sa filiale
MagMinerals Potash Corp (« MagMinerals ») a
donné début novembre son accord pour acquérir
la société congolaise Potasse du Congo (PDC)
implantée dans la région riche en potasse
du Kouilou, assurant ainsi que MagMinerals
contrôlera les futurs développements de potasse
dans les zones des permis.
MagIndustries est actuellement en discussion
avec des tierces parties intéressées pour
participer avec MagMinerals aux activités
d’exploration sur les zones minières acquises
grâce à PDC.
PDC détient trois permis miniers d’exploration
dans la région du Kouilou totalisant 2 056 km2,
qui entourent le permis d’exploitation de Mengo
(136 km2, projet d’usine de potasse) et qui incluent
l’ancienne mine souterraine de potasse de Holle.
Sinohydro est sur le point de prendre 52,7 %
de MagIndustries (cf. ABN n° 2294).
GABON
n Inauguration du terminal à
conteneurs du port d’Owendo
(10 milliards de F.CFA) début novembre par le
président Ali Bongo Ondimba. Le Premier ministre
Paul Biyoghé Mba a pour sa part inauguré le port
sec de Franceville, situé à l’autre extrémité du
chemin de fer Transgabonais.
n La Société gabonaise de transport
(Sogatra) a réceptionné début novembre
à Abidjan 10 autobus de marque « Eburnys »,
devenant ainsi la première compagnie africaine
de transport à recevoir des autobus conçus
et fabriqués en Côte d’Ivoire par Sotra
Industries, filiale du groupe de transport
urbain Sotra spécialisée dans la maintenance
et la production d’autobus, d’autocars et de
bateaux-bus. Selon le directeur général de
la Sotra, Philippe Attey, ces bus de 50 à 70
places sont vendus à des prix compétitifs.
L’Angola, le Congo et la RD Congo seront les
prochains acheteurs de bus ivoiriens, conçus
avec l’appui de Renault.
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSI
n Pose de la première pierre de
la nouvelle tour de contrôle de
l’aéroport de Libreville début novembre
par le président Ali Bongo Ondimba ; sa livraison
est prévue dans 18 mois, le financement étant
assuré sur ressource propre de l’Asecna.
AFRICAN BUSINESS
TCHAD
n Une délégation de la société
chinoise Afecc, conduite par Li Bin,
vice-président, a été reçue par le Premier
ministre Youssouf Saleh Abbas, à qui elle
a présenté des projets de construction
d’infrastructures. Cette société intervient
dans la construction de logements sociaux,
d’aéroports et de stades…
| 11
AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE
AFRIQUE DU
SUD
Annulation de la commande de
huit Airbus A-400M
Le gouvernement sud-africain a annulé
début novembre un contrat signé en 2005
avec Airbus pour l’achat de huit avions de
transport militaire A-400 M.
Selon le porte-parole du gouvernement
Themba Maseko, le coût de ces avions a
plus que doublé en quatre ans.
Le montant du contrat est ainsi
passé de 17 milliards de rands (environ
1,54 milliard € au cours actuel) initialement à 40 milliards de rands environ
(3,62 milliards €) aujourd’hui.
Le gouvernement a déjà versé
2,9 milliards de rands (263 millions €)
mais sera remboursé, Airbus n’ayant pas
respecté les délais de livraison figurant au
contrat, a déclaré Maseko.
AFRIQUE DU SUD
ÉTHIOPIE
n L’extension du terminal à
conteneurs du port de Cape Town
bénéficie d’un prêt de 200 millions e accordé
début novembre par l’Agence française de
développement (AFD) à Transnet.
L’entreprise publique Transnet gère le transport
ferroviaire de fret, les ports de commerce et des
pipelines en Afrique du Sud. Elle met en œuvre
un important programme d’investissement de
7,3 milliards e pour répondre à la demande
croissante en termes de taille de navires et de
volume de marchandises conteneurisées.
Ce concours contribuera à soutenir le commerce
extérieur de la région du Cap, notamment les
dynamiques agricoles exportatrices.
n Ethiopian Airlines a commandé
12 Airbus A350 XWB mi-novembre,
portant ainsi le nombre total des commandes
d’appareils de la famille A350 XWB à
505 exemplaires, moins de trois ans après
le lancement du programme.
La compagnie a opté pour l’A350-900, qu’elle
exploitera à partir de son hub d’Addis Abeba
sur des lignes à destination de l’Europe, des
États-Unis et de l’Asie.
n Le ministère des Mines et de
l’énergie a annoncé mi-novembre la
découverte d’un gisement de plus de 40 tonnes
d’or, d’une valeur estimée à 1,7 milliard $.
Au moins « 200 millions $ sont nécessaires
pour exploiter ce gisement sur une période
de cinq à 10 ans », sur la base d’une étude
réalisée par « une compagnie britannique au
cours des cinq dernières années ».
« Actuellement, 44 compagnies sont engagées
dans le secteur de la prospection aurifère ».
L’Éthiopie « gagne environ 105 millions $ par an
grâce aux exportations d’or », et « des études
géologiques indiquent que l’on peut trouver
jusqu’à 500 tonnes d’or dans le pays ».
MAURICE
n Prêt de 125 millions e pour
le programme environnemental
« Maurice Île Durable » (MID) approuvé
début novembre par l’Agence française de
développement (AFD). Cette première opération,
constituée de deux tranches (60 millions e en
2009 et 65 millions e en 2010), se concentrera
sur la maîtrise de l’énergie (énergie renouvelable
et efficacité énergétique).
BOTSWANA
KENYA
Prêt de la BAD pour la centrale Morupule
La BAD a approuvé fin octobre un prêt de 153 millions € (225 millions $) pour financer le projet électrique de Morupule « B », qui comporte la construction d’une centrale
électrique au charbon de 600 MW (4 x 150 MW) ainsi que l’infrastructure de transport
associée. La Banque mondiale a pour sa part approuvé un prêt BIRD de 136,4 millions $
ainsi qu’une garantie partielle de crédit de 242,7 millions $ relative au financement des
banques commerciales. Prévu en cofinancement avec la Banque industrielle et commerciale de Chine et la Standard Bank Consortium, le projet devrait permettre d’atteindre
l’autosuffisance en production énergétique.
En 2008, 80 % de l’électricité fournie au pays était importée de la société sud-africaine
Eskom et d’autres pays limitrophes, et 20 % était produite par la centrale Morupule « A »,
une centrale vieille de 25 ans devenue de moins en moins fiable. Eskom suspend ses exportations énergétiques pour faire face à la demande locale.
Le projet de Morupule « B » est contigu à la station électrique actuelle de Morupule,
située à près de 280 km au nord de Gaborone. Le projet profitera à toute la population,
estimée à 1,8 million d’habitants en 2008.
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSINESS
n Approbation du projet
d’alimentation en eau et
assainissement dans les petites
villes et en milieu rural début novembre
par la BAD, qui en finance le coût total estimé à
123,11 millions $.
Le projet aura trois composantes : l’appui au
renforcement institutionnel ; la réhabilitation
et l’extension des infrastructures
d’approvisionnement en eau et d’évacuation
des eaux usées ; et des interventions dans le
domaine du stockage de l’eau, notamment la
construction du barrage polyvalent de Yatta.
Le nombre total des bénéficiaires est estimé à
780 000 personnes.
12 |
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|| N°
DU2 283
09/01/2009
[email protected]
* Accès illimité |N° 714
aux archives
web. | DU 11/05/2009
* Accès illimité aux archives web.
NEWSLETTER
NEWSLETTER
51e ANNÉE • N° 2 275
SOMMAIRE
P. 1
SO
MDUM A I
AFRIQUE
NORD
ALGERIE
RE
P. 2
• EVENEMENT
Sonatrach : «Bientôt une société
distribution de gaz en France» de
CAMEROUN
P. 1
• Signature d’un accord-cadre
EGYPTE
par P. 3
Sundance (Australie) pour le
• Projet
de centrale électrique près
projet
«fer»
d’Ain
de Mbalam
Sokhna
(1 300 MW, 1,85 milliard $)
MAROC
AFRIQUE
P. 4
DU NORD
• 23 projets (20 milliards
Dh) approuvés
ALGERIE
par
la commission des investissements
P. 2
• Sonatrach : «Bientôt
une société de
TUNISIE
distribution de gaz en
P. 4
• Le projet «Tunis TelecomFrance»
City»
EGYPTE
(3
milliards $) présenté au chef
P. 3
de l’Etat
• Projet de centrale électrique
près
Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard d’Ain
$)
AFRIQUE DE L’OUEST
MAROC
REGIONAL
P.P.54
23 projets (20 milliards Dh)
• •Prochaine
approuvés
table ronde sur le système
de
par la commission
transport
de l’OMVS des
(212 investissements
milliards F.CFA
en première phase)
TUNISIE
P. 4
• Le projet
«Tunis Telecom City»
COTE
D’IVOIRE
P. 5
(3 milliards $) présenté au
• Installation
chef de l’Etat
d’un terminal minéralier
par
SEA Invest
AFRIQUE DE L’OUEST
NIGER
P. 8
• REGIONAL
Areva chargée de l’exploitation
du P. 5
• Prochaine table
gisement
ronde
sur le système de
d’uranium
d’Imouraren
transport
l’OMVS (212 milliards F.CFA
(1,2
milliard de
d’euros)
en première
SENEGAL phase)
COTE D’IVOIRE
• Projet
de cimenterie
P. 9
P. 5
à Pout (250 milliards
• Installation
F.
terminal
CFA) par le d’un
Dangote
Groupminéralier
nigérian par
SEA Invest
NIGER
AFRIQUE
CENTRALE P. 8
• Areva
ANGOLAchargée de l’exploitation du
gisement d’uranium d’Imouraren P. 9
• Contrat
d’Angola LNG (550 millions
$) au
(1,2 milliard d’euros)
groupement
Spiecapag (Vinci)/Acergy
SENEGAL
CAMEROUN
P.P.99
Projet de cimenterie à Pout
• •Inauguration
(250 de
milliards
nouveau broyeur
F. CFA) par leduDangote
clinker
Group
(30 milliards F.CFA)
nigérian
de Cimencam
(Lafarge)
AFRIQUE
CONGO
CENTRALE
P. 10
• ANGOLA
Signature du contrat de concession P. 9
• Contrat
d’Angola
du
LNG (550
terminal
millions $) au
conteneurs
de Pointegroupement
Spiecapag
Noire
par Bolloré
(Vinci)/Acergy
(374 milliards
F.CFA
d’investissements programmés).
CAMEROUN
P. 9
• Inauguration du nouveau
GABON
broyeurP.de11
clinker
(30 milliards
• Addax
F.CFA) de Cimencam
annonce
le
(Lafarge) d’Ebouridémarrage de la
production
début 2009
CONGO
P. 10
• Signature du DE
AFRIQUE
contrat
de concession
L’EST
terminal conteneurs de PointeETduAUSTRALE
Noire parDU
AFRIQUE
Bolloré
SUD(374 milliards F.CFA
d’investissements programmés).P. 12
• Contrat
d’ACSA à EADS / Integcomm
pour
l’aéroport du Cap.
GABON
P. 11
• Addax annonce le démarrage
de la
production d’Ebouri début 2009
AFRIQUE DE L’EST
ET AUSTRALE
BAN2275.inddAFRIQUE
1
DU SUD
P. 12
• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm
pour
l’aéroport du Cap.
• DU 19/01/2009
CAMEROUN
SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR
51 ANNÉE • N° 2SUNDANCE
(AUSTRALIE) POUR LE PROJET
DU 19/01/2009
« FER » 275
DE •MBALAM
EVENEMENT
NEWSLETTER
CAMEROUN
• Signature d’un accord-cadre
par
Sundance (Australie) pour le
projet «fer»
de Mbalam
e
La compagnie minière australienne
Sundance Resources Limited
a annoncé que sa filiale opératrice
au Cameroun, Cam Iron, avait
approuvé les termes d’un accord
avec le gouvernement camerounais
pour
CAMEROUN
le développement du projet
« minerai de fer » de Mbalam.
Ces
cadre signé le 18 décembre
par le Premier ministre camerounais termes sont précisés dans l’accord
Ephraïm Inoni et le président
Sundance, George Jones. L’accord
de
cadre
ratifiée par le Parlement camerounais constituera la base de la convention Mbalam qui devrait
être
à la suite de l’achèvement
de l’étude de faisabilité du
Selon M. Jones, « l’approbation
projet.
de ces termes est d’une grande
La compagnie
importance pour le projet Mbalam.
accord
aborde laminière
australienne
fiscalité
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Sundance Resources Limited
Cet
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au Cameroun,lesCam Iron, avait termes de développement
et de participation
financement,
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le projet
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camerounais
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les 10 premiers
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de
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le Cameroun
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LeSelon
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le
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de cette
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déjà
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». constitue une étape
le Cameroun
Selon
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et pour
le directeur
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du gouvernement
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au projet
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de dans
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de 15 %
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au Code
à 10 % de
général
deminier
la société
camerounais.
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« les
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de l’accord
contribueront
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du projet ». camerounais
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au
le solide
au projet. Compte tenu de
la taille du projet et de son
à transformer
Cam
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l’économie
du Cameroun,
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le gouvernement
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2008.
forage àdeMbalam
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A lad’avantages
suite de l’accord
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en décembre
cadre, Cam Iron
et d’appui
en son
concentre
capitaux
propres
soit internationalement
attention
pour garantir
commerciaux
à s’assurer
que le projet
et financierscompétitif.
des partenaires
En appui
stratégiques
pour leà cet
engagement
projet
pourfacilitera
Mbalam. Ceci
internationale,
garantirl’achèvement
des
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gouvernement
des
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une participation
gouvernementales
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commerciaux
le
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des
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Cam Iron.
du projet
Celle-ci s’ajoute au droit existant
en 2009.
participation inscrite au Code
à 10 % de
Selon
M. Inoni, le projet Mbalam,minier camerounais. Ces 15
% d’intérêts contribueront
dont les réserves sont estimées
financement du
projet ».
totalement au
permettra
à 2,4 milliards T de minerai,
progressivement
d’intégrer des filières telles
que
Cam Irond’emplois
la
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création
a récemment
et la sidérurgie avec
annoncé
directs
l’achèvement
et indirects,
deprofessionnelle
formation
la première phase
2008. A Concernant
du forage à Mbalam
la suite de l’accord
sociales.
et développement
en décembre
d’infrastructures
cadre, Cam Iron
les infrastructures,
il estconcentre
son attentiondeà 490
prévu la construction
commerciaux
s’assurer
Mbalam
et Atlantique,
financiers stratégiques
à la côte
km dedes
voiepartenaires
ferrée reliant
la construction
pour
le projet
d’un
port enMbalam.
Ceci facilitera
eau profonde
études
endes
deunité
place
l’achèvement
développement
à
Lolabé
d’une
près de Kribi, la mise
d’enrichissement
nécessaires,
des autorisations
de minerais
à faible teneur
gouvernementales
en fer…
requis pour le financement
et des accords
«commerciaux
La crise financière
du projet en 2009.
internationale n’aura pas
d’effet sur le projet, même
Selon
M. de
son
Inoni,
mode
le projet Mbalam,
si elle modifie quelque peu
financement
dontDon
», souligne
lesLewis.
réserves
sont estimées
La phase
à 2,4 milliards
de construction
lepermettra
démarrageprogressivement
T de
s’étalera
effectif de l’exploitation
surminerai,
d’intégrerest
trois ans et
desprévu
filières
tellespour
que la
en 2012
création
unemétallurgie
serait
d’emplois
et ans.
durée de 25
la sidérurgie avec
de l’ordre
directs
de 3,3
et indirects,
milliards
projet
formation
$ en première
professionnelle et développementLe coût du
phase.
sociales. Concernant les infrastructures,
d’infrastructures
il est prévu la construction
Mbalam à la côte Atlantique,
de 490 km de voie ferrée reliant
la construction d’un port en
eau profonde à Lolabé près
en place d’une unité d’enrichissement
de Kribi, la mise
AFRICAN
de minerais à faible teneur
BUSINESS NEWSLETTER
en fer…
« La crise financière internationale
- Parution
bimensuelle
609 Bât. A 77 RUEn’aura
BAYEN pas
son mode de financement
75017d’effet
même si elle modifie quelque
PARIS sur le projet,
Imprimerie
», souligne
Tél. +33
peu
Hemmerlé - PARIS
1 44 30 81 00
Don
- FaxLewis.
+33 1 44La30phase
81 11 de construction
le démarrage effectif de
ISSN 0153-4157
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s’étalera
- CCPAP n°1112
sur trois
l’exploitation est prévu en
I 82334ans et
Reproduction
: [email protected] 2012 pour une
serait de l’ordre de 3,3e-mail
durée de interdite
© IC PUBLICATIONS
25 ans.2009
Le coût
milliardsde$laen
du projet
Directeur
première phase.
publication
N
N
SIGNATURE D’UN ACCORD-CADR PAR
SUNDANCE
(AUSTRALIE) POUR LE PROJET «EFER
» DE MBALAM
L’ÉVÉL’ÉVÉ
NEMENEME
NT NT
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BULLETIND’ABONNEMENT
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Rédacteur en chef : Gérard
CHOISNET
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