Annexe 5 Rapport Ouest
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Annexe 5 Rapport Ouest
Production bovine Bilan final IDENTIFICATION ELECTRONIQUE Projet Ouest de la France Mars 2010 SOMMAIRE Valorisation de l’identification électronique par la filière bovine Répartition géographique des sites Valorisation de l’identification électronique en gestion de troupeau - Action 01 Renforcer la fiabilité des enregistrements en élevage grâce aux connexions entre lecteurs et logiciels de gestion de troupeau p. 8 Adaptation des automates utilisés en élevage - Action 02 S’assurer de la compatibilité des automatismes d’élevage avec l’identification électronique officielle (DAL, DAC, salle de traite) p. 15 Valorisation de l’identification électronique en élevage laitier - Action 03.1 Faciliter le repérage des animaux en salle de traite, afficher les alertes et faciliter les enregistrements en temps réel p. 20 - Action 03.2 Renforcer la fiabilité des opérations de contrôle laitier en assurant la transmission automatique du numéro animal au compteur à lait portatif ou au boîtier de saisie de l’agent de traite p. 28 - Action 03 bis Sécuriser la traçabilité lors d’une insémination animale p. 36 Valorisation de l’identification électronique en élevage viande - Action 04 Assurer le couplage automatique du poids et du numéro de l’animal lors de la pesée - Action 04.1 Automatiser les opérations de tri p. 40 p. 47 Valorisation de l’identification électronique pendant le transport - Action 06 Faciliter les opérations de déchargement / chargement en collectant automatiquement les numéros des animaux chargés grâce à la lecture des animaux en mouvement p. 51 Sommaire (suite) Valorisation de l’identification électronique sur le marché de Château-Gontier - Action 07 Renforcer la traçabilité sur les marchés aux bestiaux grâce à une lecture individuelle des animaux en entrée p. 55 Valorisation de l’identification électronique en abattoir - Action 08.1 Faciliter et fiabiliser le contrôle de la cohérence entre le passeport et les boucles à l’entrée en abattoir p. 61 - Action 08.2 Faciliter et fiabiliser la saisie du numéro de l’animal sur la chaîne d’abattage ou la pesée fiscale p. 71 Valorisation de l’identification électronique par le négoce - Action 09 Renforcer la fiabilité des enregistrements lors de l’enlèvement des animaux en ferme par les négociants p. 75 Valorisation de l’identification électronique à l’équarrissage - Action 010 Effectuer la lecture des boucles électroniques sur les cadavres lors de l’enlèvement en élevage ----°°°--- p. 78 Valorisation de l’identification électronique par la filière bovine – Région Ouest de la France Les Régions Bretagne et Basse Normandie, ainsi que le département de la Mayenne, se sont associés pour conduire des actions de valorisation de l’identification électronique en production bovine. Ce projet avait pour objectifs : - la mise en œuvre, en conditions réelles, de la commande, de la pose des boucles électroniques officielles en FR, la lecture dans différents lieux de détention de l’élevage jusqu’à l’abattoir et à l’équarrissage - l’appropriation progressive de cette identification par les différents acteurs de l’élevage en vue de préparer un développement futur - la mise au point des équipements et l’évaluation des premières valorisations par les utilisateurs de la lecture électronique à tous les niveaux de la filière. Concrètement, pour répondre à ces objectifs, de nombreuses actions ont été mises en œuvre en élevage (laitier et viande) ainsi que chez les différents acteurs de la filière bovine : En élevage - vérifier la compatibilité des automatismes d’élevage avec l’identification électronique officielle (DAL, DAC, compteurs à lait des fabricants) faciliter le repérage des animaux en salle de traite, afficher les alertes et faciliter leur enregistrement en temps réel renforcer la fiabilité des opérations de contrôle laitier en s’assurant la transmission automatique du numéro animal au compteur à lait électronique portatif renforcer la fiabilité des enregistrements en élevage grâce aux connexions entre les lecteurs et les logiciels de gestion de troupeau automatiser le tri assurer le couplage automatique du poids et du numéro de l’animal lors de la pesée. Au niveau de la filière - - faciliter et fiabiliser le contrôle de cohérence entre le passeport et les boucles à l’entrée à l’abattoir faciliter et fiabiliser la saisie du numéro de l’animal sur la chaîne d’abattage ou à la pesée fiscale faciliter les opérations de chargement et de déchargement en collectant automatiquement les numéros des animaux chargés grâce à la lecture des animaux en mouvement renforcer la traçabilité sur les marchés aux bestiaux grâce à une lecture individuelle des animaux en entrée faciliter la collecte et l’enregistrement du numéro des cadavres. 1 DESCRIPTION GENERALE DU PROJET ET ORGANISATION : Maîtrise d’ouvrage : l’Etablissement de l’Elevage de Bretagne assure l’animation du comité de pilotage, le suivi des actions, l’encadrement et la coordination des différents sous-projets. LES PARTENAIRES : Organismes d’élevage : - Les EDE de Bretagne, de Basse Normandie et de la Mayenne Bretagne Contrôle Laitier Ille-et-Vilaine Le centre d’insémination animale URCEO Chambre d’Agriculture de Bretagne par l’intermédiaire de son pôle de Recherche Appliquée. Abattoirs : - SVA Jean ROZE - Vitré (35) SOCOPA - Gacé (61). Equarrissages : - Centres de collecte SIFFDA : GUER(56) et St Germain sur Ille (35) Centre de collecte Etablissements CAILLAUD : Javené (35). Marché : - Marché aux veaux de Château-Gontier (53). Négociants aux bestiaux : - M. M. M. M. BOMME - Le Pin (44) WEBER - Renazé (53) DUROY – La Chapelle Anthenaise (53) BEZIER - Chemazé (53). Fournisseurs de lecteurs : - ALLFLEX REYFLEX NEODIS AGID GALLAGHER RESEAUMATIQUE. 2 Fabricants de matériel d’élevage : - MAZERON MARECHALLE Pesage GALLAGHER DE LAVAL France BOUMATIC France par l’intermédiaire de LACTALIS FORSTER par l’intermédiaire d’AGID TRU TEST Nouvelle Zélande LACTOCORDER. Editeurs de logiciel : - ISAGRI (ISAVIANDE) APIVAL (GEIDEL) ILTR (Logiciel des marchés) GANDON INFORMATIQUE (BOVIWIN) Organismes d’élevage bretons (AGRAEL). 3 Répartition géographique des sites 4 REPARTITION DES ACTIONS CONDUITES EN ELEVAGE Assistant de traite Contrôle laitier Salle de traite DAL DAC Tri et automatisme 50 Pesée bovins et lien logiciel 50 14 Département 61 29 22 35 53 56 5 REPARTITION DES SITES ENGAGES DANS LES ACTIONS«FILIERE» Marché de Château-Gontier Abattoir Eleveur BNR SVA Eleveur de JB AGRIAL Eleveur de veaux de boucherie 50 Négociant en bestiaux 53 Centre de équarrissage Département 29 14 collecte 61 22 53 35 56 6 Valorisation de l’identification électronique en gestion de troupeau 7 Action O1 : Renforcer la fiabilité des enregistrements en élevage grâce aux connexions entre lecteurs et logiciels de gestion de troupeau Dans le cadre du suivi de son troupeau, l’éleveur saisit plusieurs fois le numéro d’identification de ses animaux, opération fastidieuse et source d’erreurs. Le but de cette action est de limiter au maximum cette tâche en favorisant la lecture automatisée et en faisant le lien avec les logiciels existants. Dans le projet Ouest de la France, nous avons limité le champ d’action à deux applications : - l’une concerne le lien entre les automates de pesée et le logiciel de gestion de troupeau sur les sites déjà équipés, c’est-à-dire le lien entre l’automate Baléa et le logiciel GEIDEL sur le site de Mauron dans le Morbihan, le lien entre l’automate JR 2000 de TRU TEST et le logiciel ISAVIANDE dans un élevage de l’Orne - l’autre concerne le lien entre un lecteur fixe et un logiciel permettant de traiter les notifications de mouvements «identification» (entrées et sorties) des animaux en lots, c’est-à-dire le lien entre l’équipement de lecture AGRIDENT installé sur la station de Mauron et le logiciel des organismes d’élevage bretons AGRAEL. LIEN AVEC LES AUTOMATES DE PESEE : Station bovine de MAURON Aujourd’hui la station bovine de Mauron exploite ses données de pesées au travers d’un outil qui lui est propre. Cependant dans le cadre de sa mission de démonstration, elle est amenée à recevoir de nombreux groupes d’éleveurs et il est intéressant de montrer que l’automatisation des lectures électroniques peut être aussi valorisée au sein des logiciels «éleveurs». Dans la perspective de faire évoluer son logiciel «éleveur», la société APIVAL était intéressée pour faire un lien avec l’automate Baléa. DEFINITION DES OBJECTIFS : Compte tenu des équipements présents sur l’exploitation, il a été convenu que le lien entre le logiciel et l’automate devait répondre à deux applications : - remonter les informations enregistrées dans l’automate (identification + pesée, identification + données complémentaires saisies, par exemple l’état d’engraissement, identification seule) - descendre vers l’automate des informations nécessaires à l’intervention : liste des animaux, pesée précédente, code de tri (numéro de la porte) … 8 DESCRIPTION DETAILLEE DES OPERATIONS : Pour échanger avec l’automate, nous avons besoin d’un logiciel nommé «saisie 2000»fourni par le fabricant de l’automate. Il est à installer sur le PC de l’éleveur. Pendant les phases de chargement ou de déchargement des données, l’automate est relié au PC par un câble muni d’une prise RS232. Ces phases se déroulent au bureau. GEIDEL Sélectionner le lot à charger Choisir le transfert vers Baléa Etape 1 : au bureau SAISIE 2000 Les données sont réceptionnées de façon automatique Lancer une des applications : - pesée - ou tri - ou pesée et tri Mettre l’automate en mode «réception» Les données sont réceptionnées automatiquement Enregistrement des lectures et des pesées… Etape 2 : au poste de pesée Se mettre en mode «réception» Les données sont réceptionnées automatiquement Etape 3 : au bureau AUTOMATE BALEA Se mettre en mode «émission»: Envoyer le fichier Se mettre en «réception données Baléa» Recevoir les pesées Les pesées sont stockées directement dans le module de gestion de pesée REMARQUES : Une fois que l’opérateur a bien intégré le cheminement, l’opération d’échange ne pose pas de problèmes majeurs. Cependant, il faut bien prévoir son chantier. En effet, il n’est pas possible de changer de type d’intervention sur l’automate. Par exemple, si l’éleveur a choisi le mode tri sans pesée dans «saisie 2000» au moment du chargement, il ne pourra pas peser ses animaux lors de l’intervention. 9 CONCLUSIONS : L’utilisation d’un logiciel intermédiaire pour transférer les données complexifie la procédure et complique franchement l’utilisation pour un éleveur qui se servira de l’outil occasionnellement. Cependant la lecture électronique reliée à un logiciel de troupeau permet d’éviter les erreurs de saisie, de gagner du temps et facilite les enregistrements. Elevage de l’Orne Monsieur CHANTEPIE «EARL de l’Australie» exploitant à St Hilaire le Châtel, dans l’Orne, possède le logiciel ISAVIANDE. Il recopie, après chaque pesée, les poids de ses animaux pour en faire une valorisation. Etant déjà engagé dans le projet électronique au niveau de l’action conduite avec AGRIAL et SOCOPA, il a décidé de s’équiper d’un lecteur RFID et d’un automate de pesée Tru Test (JR 2000). Nous avons donc sollicité la société ISAGRI pour développer un pont avec cet automate. L’objectif recherché est de piloter tous les échanges à partir du logiciel ISAVIANDE afin que l’utilisation de la passerelle informatique «link3000» nécessaire à l’échange entre le logiciel et l’automate de pesée soit la plus transparente possible pour l’éleveur. DEROULEMENT DES OPERATIONS : Exemple : Cas de la récupération des pesées Une fois - la pesée terminée, l’éleveur : connecte l’automate à son PC à l’aide d’un câble RS 232 ouvre le module importation de «link3000» lance l’importation des fichiers : les fichiers sont stockés dans «link3000». Ensuite à - partir d’ISAVIANDE, l’éleveur : sélectionne l’importation «link3000» choisit le fichier à importer lance l’importation visualise le contenu du fichier importé ainsi que la liste des animaux inconnus dans ISAVIANDE ; il peut supprimer une donnée ou bien rajouter un animal avant le transfert vers le module de pesée. 10 L’opération est la même pour la saisie d’événements de reproduction, sanitaires, de mouvements d’animaux (sorties). En effet, l’automate JR 2000 permet de récupérer des lectures RFID sans pesées ; il peut donc être utilisé pour d’autres applications dans l’élevage telle que la récupération d’identifiants. CONCLUSIONS : Compte tenu de la date de mise en œuvre de cette application (Janvier 2010), l’objectif recherché n’est pas totalement atteint puisque l’éleveur doit toujours intervenir sur le logiciel «link3000» servant de passerelle entre l’automate et ISAVIANDE. Cette étape est envisagée dès que la partie qui concerne l’intégration des données dans le logiciel ISAVIANDE sera validée complètement et donnera satisfaction à l’éleveur. Cependant les éleveurs qui souhaiteraient obtenir cette application en l’état peuvent la commander maintenant auprès d’ISAGRI. Monsieur CHANTEPIE nous a confirmé que ce développement va lui permettre de mieux valoriser son logiciel de gestion de troupeau en intégrant toutes les pesées (ce qui n’était pas le cas actuellement) et d’utiliser la lecture RFID dans les opérations d’événements collectifs qui nécessitent une contention (sanitaire, notification de sorties …). LIEN AVEC LE LOGICIEL IDENTIFICATION SUR PDA : Dans les élevages où les animaux entrent ou sortent en lots, la notification des mouvements est souvent fastidieuse (saisie de tous les numéros à partir du passeport) avec des risques d’erreurs et elle est coûteuse en temps. 11 Certains logiciels proposent de lire les codes à barre des passeports à l’aide d’une douchette, mais cette opération doit obligatoirement se faire avant la sortie des animaux. Le logiciel «AGRAEL» des organismes d’élevage bretons proposent une version sur PDA pour notifier les mouvements d’identification. Dans la perspective où des élevages se trouvent demain équipés de lecteurs fixes, il était intéressant de tester la liaison directe sans fil entre un lecteur et ce logiciel sur PDA. L’objectif dans cette action est de faire la notification directement dans le module de notification des entrées ou des sorties sans passer par un fichier «tampon» comme dans les applications développées avec les automates de pesées. DEROULEMENT DES OPERATIONS : Première étape : Mettre en route le lecteur fixe et vérifier qu’il est mode de connexion «bluetooth». Deuxième étape : - Mettre le PDA en mode «bluetooth» et s’assurer qu’il a reconnu le lecteur - Ouvrir l’application «notification des entrées» - Saisir le fournisseur, le code d’achat (A ou P), la date du jour s’affichant automatiquement et sélectionner «lecture RFID» - Le PDA se met en mode d’attente de lecture RFID. Troisième étape : Au déchargement : Passer les animaux dans le couloir où est situé le lecteur. Au fur et à mesure du passage devant le lecteur, les numéros des animaux s’inscrivent dans la liste. Quatrième étape : A la fin du déchargement, l’éleveur valide la liste de lecture électronique. Il peut éventuellement ajouter d’autres numéros manuellement et ensuite il valide sa notification. A ce stade, il a deux possibilités : envoyer immédiatement cette notification à la base de données ou bien la mettre en attente pour l’envoyer ultérieurement. 12 CONCLUSIONS : Cette application s’adresse uniquement aux éleveurs qui possèdent une version AGRAEL sur PDA et qui ont des notifications en lots à faire (engraisseurs de jeunes bovins, génisses ou veaux de boucherie). Les difficultés rencontrées sont liées à la communication «bluetooth» : - la connexion «bluetooth» du PDA n’est pas intuitive à activer pour quelqu’un qui l’utilise de façon occasionnelle - la perte de communication avec le lecteur lorsque le PDA s’éloigne (plus de 8/10 mètres). Lorsque l’éleveur maîtrise la gestion du bluetooth, cette application est simple à utiliser, évite les erreurs de saisie et permet de donner aux transporteurs les bons passeports, après vérification de la liste. 13 Adaptation des automates utilisés en élevage 14 Action O2 : S’assurer de la compatibilité des automatismes d’élevage avec l’identification électronique officielle (DAL, DAC, salle de traite) Dans la perspective d’une généralisation de l’identification électronique, les automates qui commandent les DAC, les DAL et les salles de traite devront s’adapter à la lecture des boucles à la norme ISO. De nombreux contacts ont eu lieu avec les différents fabricants de ces automates et certains d’entre eux ont accepté de tester, dans le cadre du projet Ouest de la France, leur matériel. LES PARTENAIRES : - DAL : société FORSTER par l’intermédiaire d’AGID DAC : société DE LAVAL par l’intermédiaire de la société THOMAS Salle de traite : société BOUMATIC par l’intermédiaire de LACTALIS/SOTEC, société DE LAVAL. Le DAL veaux FORSTER La station expérimentale des Chambres d’Agriculture de Bretagne, située à Mauron dans le Morbihan, possède un DAL de modèle «spécialist» combi (poudre et lait) d’une puissance de 5 KW depuis 1998. Les veaux achetés, vers l’âge de 15 jours, étaient surbouclés avec une boucle électronique basse fréquence 125 KHz (non iso dans l’oreille gauche). Au préalable, ce numéro était introduit dans la mémoire de la machine et associé au numéro national de l’animal. A la lecture électronique de ce numéro au poste de distribution du lait, le DAL fournissait la quantité de lait d’allaitement en fonction d’une courbe établie dans la machine. Sur l’écran du boîtier disposé près de l’appareil, les techniciens pouvaient consulter, à partir du numéro de repère sur 3 positions, les quantités de lait disponibles pour l’animal en question. 15 DEROULEMENT DES DIFFERENTES ETAPES : Pour arriver au fonctionnement avec des boucles RFID officielles, il a fallu procéder à plusieurs modifications du matériel et du logiciel et reconditionner le distributeur de la façon suivante : Première étape : En Janvier 2007 : remplacement du lecteur (antenne) basse fréquence 125 KHz par des lecteurs permettant la lecture des boucles ISO FDX (134,2 KHz). Le lot de veaux, mis en place en Février 2007, a été surbouclé avec des boucles Reyflex FDX. Le lecteur ne prenait en compte que les trois derniers chiffres du numéro national et les considérait comme numéros de repère. Autre point observé : lors du passage d’un veau au poste de buvée, l’affichage du numéro de repère était incorrect si le chiffre qui précédait ce numéro de repère était différent de zéro. Exemple : Numéro RFID du veau 250 003545630320 250 003545631320 Numéro de repère 320 320 Affichage du numéro de repère 320 756 En Octobre 2007 : une modification a été apportée au logiciel pour corriger l’affichage du numéro de repère. En août 2009 : changement des lecteurs pour les remplacer par des lecteurs «multi reader» qui peuvent lire les boucles FULL ISO (FDX, HDX). CONCLUSIONS : Les DAL FORSTER, commercialisés par AGID depuis moins de dix ans, peuvent fonctionner avec des boucles FULL ISO à condition de faire l’objet d’un reconditionnement en mettant des lecteurs «muti reader» et en changeant le logiciel de gestion de l’automate. Par contre, le logiciel de gestion ne pourra toujours pas intégrer la totalité du numéro national. Les modèles de la gamme «vario», commercialisés depuis 2008, sont équipés d’antennes «multi reader» et le logiciel permet d’intégrer la totalité du numéro national. Par contre, il n’affiche que les cinq derniers chiffres du numéro national. 16 Le DAC DE LAVAL Suite à la parution d’articles sur la valorisation de l’identification électronique dans la presse professionnelle, un producteur laitier, possédant 150 vaches dans le Morbihan, a sollicité des installateurs de distributeurs de concentrés pour acheter un DAC pouvant valoriser des boucles officielles FULL ISO. Les établissements THOMAS de Neuillac ont proposé d’installer un DAC DE LAVAL pouvant lire des boucles ISO. Les tests, effectués lors du montage, ont démontré que le système monté dans cet élevage ne permet pas d’utiliser toutes les boucles ISO. En effet, il n’a pas été possible de distribuer du concentré à partir de la lecture d’une boucle FDX. Comme nous l’a confirmé la société DE LAVAL, la gamme de DAC, commercialisée actuellement, ne permet pas de valoriser les boucles ISO FDX. Cela devrait être possible dans quelques mois. CONCLUSIONS : Ce cas met en évidence toute l’importance de la communication. Information - des installateurs sur la caractéristique des lecteurs ISO : 3 possibilités le lecteur sait lire uniquement des boucles ISO HDX le lecteur sait lire uniquement des boucles ISO FDX le lecteur sait lire des boucles ISO FDX et HDX : dans ce cas, il est réellement ISO. Information des éleveurs sur les garanties à demander à l’installateur : fourniture d’un matériel de lecture capable de lire en simultané des boucles ISO HDX et FDX. La salle de traite DE LAVAL Dès 2007, des contacts ont eu lieu entre les représentants de la société DE LAVAL France et l’E.D.E. de Bretagne pour mettre en place un test d’adaptation d’une salle de traite à la lecture de boucles électroniques ISO. Le choix de l’élevage ainsi que le choix l’installateur ont été faits par la société DE LAVAL. Pour l’élevage, il s’agit d’une nouvelle installation de huit places par quai, équipée d’une lecture RFID en entrée associée à des compteurs à lait. Le système est piloté par le logiciel DE LAVAL. Sur chaque quai, des lecteurs ont été placés en position 4 et 8 pour vérifier la concordance des numéros affectés à ces compteurs. En cas de non-concordance, l’éleveur a une alerte et sait qu’il y a un décalage dans les numéros. Il a, dans ce cas, la possibilité de modifier directement sur le compteur à lait. 17 Cette installation, comme l’installation DAC précédente, ne permet pas de lire des boucles FDX. Elle n’est donc pas compatible à la lecture FULL ISO (HDX et FDX en simultané). CONCLUSION : De nombreux automates pourront être compatibles avec des lectures de boucles officielles. Toutefois, l’éleveur devra être informé par son installateur des réelles possibilités des lecteurs fournis puisqu’ils auront un impact sur le type de boucles à commander. Le conseil qui prévaut, dans ce cas, c’est d’exiger la fourniture de lecteurs FULL ISO. La salle de traite BOUMATIC Suite aux nombreuses concertations avec la société BOUMATIC et son installateur LACTALIS sur l’Ille-et-Vilaine, nous avons choisi un élevage de 60 vaches laitières qui s’équipait de compteurs à lait et qui souhaitait identifier ses vaches en entrée de salle de traite. La salle de traite est une 2x5 en épi dont quatre postes par côté sont équipés. Les lecteurs sont placés dans la cinquième place. Le passage devant le panneau de lecture n’excède pas 0,80 m de largeur. Ce système vient d’être mis en place au 1er Mars 2010 et il est prématuré de tirer des enseignements sur la réussite de l’installation. Toutefois les lecteurs sont bien FULL ISO et nous avons très peu de non-lectures (moins de 0,5%). Après quelques modifications sur le logiciel, l’intégration des lectures dans le logiciel fonctionne ainsi que l’affichage sur les compteurs. 18 Valorisation de l’identification électronique en élevage laitier 19 Action O3.1 : Faciliter le repérage des animaux en salle de traite, afficher les alertes et faciliter les enregistrements en temps réel La taille des troupeaux laitiers augmente. Le repérage visuel des vaches n’est pas toujours aisé notamment dans les systèmes de traite par l’arrière ou en épi. Le nombre d’intervenants à la traite est de plus en plus important ; ce qui ne facilite pas la transmission des consignes entre les différents trayeurs. Par ailleurs, les éleveurs ne peuvent pas toujours accéder facilement aux données enregistrées dans les logiciels de gestion de troupeau au moment où ils en ont besoin, notamment en salle de traite. Les systèmes proposés par les fabricants de matériel nécessitent l’acquisition de compteurs à lait de ferme et d’un système d’identification électronique spécifique. La perspective de l’arrivée de l’identification électronique officielle combinée à un affichage en salle de traite permet de répondre aux attentes des éleveurs en matière de repérage des animaux et de valorisation des données saisies sur leur propre outil de gestion. Afin de répondre au plus grand nombre d’éleveurs, nous avons conduit deux expérimentations en parallèle : l’une avec une lecture située en entrée de quai et un affichage sur écran en salle de traite ; l’autre avec une lecture à chaque poste de traite et un afficheur par position. PARTENAIRES : Cette action a été expérimentée, dans sept élevages, en collaboration avec les sociétés ALLFLEX, AGID et REYFLEX pour la fourniture du matériel de lecture et du logiciel de gestion de l’affichage. Les boucles électroniques ont été fournies par les sociétés ALLFLEX, REYFLEX et NEODIS. Les développements nécessaires à la production des alertes dans le logiciel AGRAEL et à leurs transmissions vers les outils en salle de traite ont été réalisés par l’ARSOE de Bretagne, en collaboration avec les organismes d’élevage bretons (Contrôle Laitier, FGDS, CIA). 20 LECTURE EN ENTREE DE QUAI : Schéma du système d’affichage en salle de traite - Avant la traite et à partir du logiciel de gestion de l’affichage des lectures sur écran, l’éleveur se connecte par internet, via un web service sur sa base AGRAEL hébergée par l’ARSOE de Bretagne et il commande la récupération des alertes. Un fichier lui est transmis et il est automatiquement intégré dans la base des alertes du logiciel - A l’entrée sur le quai, les vaches sont identifiées à l’aide du lecteur et leur numéro s’affiche sur l’écran en face de la position (1-2-3…) - Si une vache a une alerte, celle-ci s’affiche alternativement avec le numéro de l’animal. DEROULEMENT DES OPERATIONS : La mise en place de cette action s’est déroulée en 3 étapes : Aménagement de l’entrée de quai et tests de lecture Dans les installations existantes, l’accès au quai de traite se limite la plupart du temps à un couloir long de 1,5 m maximum et large de 0,9 m. Dans cette configuration, le taux de lecture ne dépasse pas 70 % quel que soit le type de boucles (HDX ou FDX), le type de lecteur (portique ou panneau). La chronologie des lectures ne correspond pas toujours au passage des animaux (cas d’une vache qui vient dans le champ de lecture et qui se fait dépasser à l’entrée du quai). 21 Après de nombreux tests et plusieurs modifications du couloir, nous avons réussi à répéter des taux de lecture de 100 % en ayant un couloir d’une largeur de 0,75 m. Pour fiabiliser la cohérence entre la chronologie des lectures en entrée et l’affichage sur l’écran, il nous a fallu rallonger le couloir d’accès et mettre des cellules pour détecter le passage des animaux. Entrée sans modification Entrée avec modification Antenne Modifications apportées Portique de lecture Nédap (2m/0,90m) Affichage des alertes Un sondage auprès de quelques éleveurs a permis de définir les informations nécessaires en salle de traite. Elles concernent principalement l’aspect sanitaire et l’échange d’informations entre trayeurs. Dans le cadre de l’expérimentation, il a été convenu avec AGRAEL que les sociétés qui développent le logiciel de gestion des lectures, l’affichage sur écran et la gestion des alertes spécifiques à l’élevage, intègrent les alertes fournies par AGRAEL suivant un protocole d’échanges et de mises à jour prédéfinies. Au niveau d’AGRAEL un module spécifique de calcul des alertes a été développé, ainsi qu’un module d’échange des données. 22 Liste des alertes générées par AGRAEL dans le cadre du projet : - traitement d’une mammite en cours - lait non livrable en délai d’attente - tarissement avec ou sans traitement - quartier à surveiller - quartier non fonctionnel. Exemple d’alertes éleveurs : - traitement particulier - vaches à réformer - échographie … Lecture en entrée de quai Affichage sur écran Saisie des nouvelles alertes Le logiciel de gestion proposé permet de saisir une alerte sur l’écran de la salle de traite à l’aide d’une souris-télécommande (AGID) ou d’un clavier (REYFLEX). A la fin de la traite, celle-ci pourra être transmise dans la base AGRAEL via le service WEB (cette remontée d’informations n’a pas été testée pour l’instant). 23 Souris télécommande Saisie d’une alerte 24 LECTURE EN POSTE A POSTE : Schéma du système d’affichage Contrairement à l’application précédente, l’éleveur doit être abonné au service AGRAEL mobile et le PDA doit être muni d’une connexion internet. Avant la traite, l’éleveur se connecte sur la base AGRAEL à l’ARSOE, commande ses alertes et les reçoit dans un fichier «alertes» sur son mobile. Il connecte AGRAEL au boîtier en bluetooth. Lorsque - la vache est en position de traite, l’éleveur active la lecture sur l’afficheur : le lecteur lit la boucle l’afficheur réceptionne la lecture et transmet l’identifiant au boîtier le boîtier envoie par «bluetooth» l’identifiant à AGRAEL mobile AGRAEL mobile renvoie l’alerte via le boîtier sur l’afficheur. DEROULEMENT DES OPERATIONS : Comme dans le cas précédent, l’action s’est déroulée en trois étapes : Fiabilité des lectures Dans un premier temps, la tâche a consisté à régler le positionnement des lecteurs audessus de la tête des vaches (environ une trentaine de traites). 25 Actuellement les panneaux sont installés environ à 1,65 m du sol et à 0,30 m du mur. L’espace entre les panneaux est d’environ 1,1 m. Ces côtes varient en fonction de l’installation, du gabarit des vaches et du type de salle de traite en épi. Le mode d’alimentation électrique des panneaux a une importance sur les résultats de lecture. En effet, l’utilisation de batteries avec des niveaux de charge différents nous a démontré qu’en dessous d’un certain seuil, le taux de lecture peut diminuer de 10 à 15 % ; alors qu’avec une alimentation constante, nous arrivons à maintenir des taux de lecture supérieurs à 99 %. Conception et réalisation de l’afficheur L’afficheur développé par la société ALLFLEX doit répondre à trois applications : - communiquer avec le lecteur - communiquer avec le PDA via un boîtier - afficher les alertes et permettre la saisie de données (numéro de travail, début d’un traitement ...). Aujourd’hui ce boîtier n’est qu’au stade de prototype. Echanges d’informations entre les afficheurs et le PDA Dans la configuration de la salle de traite épi (2x8) en test, l’échange radio entre les boîtiers ne pose pas de difficultés particulières. Il y a très peu d’échecs lors des échanges d’information. Par contre, la connexion «bluetooth» entre le boîtier et le PDA est très aléatoire dès que la distance est supérieure à 8/10 m, voire inexistante. A ce stade du test et pour pallier cette difficulté, il a été décidé de laisser le PDA en poste fixe dans la fosse de la salle de traite. Ecran des alertes sur PDA Affichage de l’alerte en salle de traite 354612 8961 Tarissement 26 CONCLUSION : Lecture en entrée de quai Le système avec la lecture en entrée de quai est totalement fonctionnel et donne entière satisfaction aux éleveurs qui utilisent le logiciel «AlaitERTES» de la société AGID. Comme le dit Jean-Marc RIOT du GAEC de Guimbert à Bain s/ Oust en Ille-et-Vilaine : «nous avons complètement intégré l’écran dans la gestion de la traite, le jour où nous n’allumons pas celui-ci, nous sommes un peu perdus». Après une phase d’appropriation, l’utilisation d’une souris de télécommande ne pose pas de problème majeur. Cependant nous pouvons aussi envisager la saisie sur un écran tactile. L’application développée par la société AGID peut sans difficulté piloter une ou plusieurs portes de tri en sortie. En ce qui concerne l’application développée par la société REYFLEX, nous sommes dans la phase de finalisation des lectures et de l’affichage sur écran. L’échange des alertes avec AGRAEL n’a pas été testé. Le coût de l’installation comprenant l’aménagement en entrée de quai, le système de lecture, l’affichage, le logiciel de gestion et l’ordinateur, peut être estimé entre 8 000 et 12 000 € suivant la configuration de la salle de traite et les aménagements à réaliser. Lecture en poste à poste Les derniers essais effectués avec les lecteurs ALLFLEX alimentés à partir d’un transformateur électrique donnent entière satisfaction. Le champ de lecture ne varie pas et les taux obtenus sont proches de 100 %. Au niveau de l’afficheur, il faut maintenant dépasser le stade du prototype. Une réflexion est en cours entre les organismes d’élevage bretons et la société ALLFLEX pour définir les caractéristiques du produit final. Un travail reste à faire pour rendre la mise en route du bluetooth et la réactivation de la connexion en cas de perte plus intuitive pour tous les utilisateurs. Au niveau financier, il est difficile de donner une fourchette de prix tant que le boîtier final n’est pas fait. Les deux modes de fonctionnement sont complémentaires et permettent de répondre à l’attente d’un plus grand nombre d’éleveurs. 27 Action O3.2 : Renforcer la fiabilité des opérations de contrôle laitier en assurant la transmission automatique du numéro animal au compteur à lait portatif ou au boîtier de saisie de l’agent de traite Dans la perspective du développement du contrôle par l’éleveur, il est indispensable de rendre celui-ci plus autonome sur les opérations de contrôle laitier en développant l’utilisation des compteurs à lait électroniques. Afin de faciliter la tâche de l’éleveur lors du contrôle, le fait d’automatiser le lien entre la boucle d’identification électronique, le compteur à lait et l’échantillon permet d’éviter les saisies manuelles et de fiabiliser les échanges d’informations. Par ailleurs, dans le cadre du contrôle laitier classique, lorsque les agents de traite du contrôle laitier sont équipés d’un boîtier de saisie (collecte de lait, identification de l’échantillon …), la récupération d’une lecture électronique de la boucle de la vache complète cette automatisation et fiabilise la collecte des données. Pour répondre à ces deux besoins, nous avons essayé de concevoir des systèmes qui utilisent soit l’assistant de traite développé par AGID, soit la technologie développée par ALLFLEX pour l’afficheur en salle de traite. LES PARTENAIRES : - Les sept élevages en test pour l’assistant de traite AGID et ALLFLEX pour développer les interfaces avec les compteurs à lait ou les boîtiers TRU TEST Les fabricants de compteurs à lait : TRU TEST et LACTOCORDER. Le Contrôle Laitier d’Ille et Vilaine. Lecture en entrée de quai et équipement AGID Avec les compteurs à lait électroniques de la société TRU TEST Principe : Au fur et à mesure que les vaches entrent sur le quai de traite, leur numéro s’affiche à l’écran. Dans le cas où il y a eu une non-lecture ou un décalage dans l’affichage, l’éleveur a la possibilité d’insérer ou de changer un numéro. L’éleveur prend la souris-télécommande et fait un clic sur «G» (gauche) ou «D»(droite) pour envoyer en filaire sur le boîtier TRU TEST la liste des vaches avec leur position. 28 A l’aide d’un autre boîtier, l’éleveur récupère le fichier en bluetooth et s’en va affecter, à chaque compteur, le numéro de la vache. DEROULEMENT DES OPERATIONS : Sans RFID Etape 1 Avec RFID Installation des compteurs à lait électroniques Installations des (EMM) électroniques (EMM) compteurs à lait Lecture électronique des boucles en entrée de quai Affichage sur écran de la liste des vaches présentes sur le quai de traite Passage devant les vaches pour enregistrer Récupération sur le boîtier manuellement sur le boîtier Tru Test le intermédiaire de la liste à l’aide d’un numéro de travail des vaches. clic sur l’écran Etape 2 Dans la fosse de traite et devant chaque Réception par bluetooth sur le boîtier compteur, à partir du boîtier : envoi par de l’agent de traite radio du numéro de la vache au compteur et ainsi de suite pour chaque poste. Dans la fosse et devant chaque compteur, à partir du boîtier : l’agent de traite envoie par radio le numéro de la vache au compteur ainsi de suite pour chaque poste. Cette application nécessite : - d’avoir en salle de traite deux boîtiers Tru Test - de faire plusieurs manipulations avant que le numéro soit affecté au compteur à lait. Par contre, elle fiabilise la transmission du numéro de l’animal en évitant le repérage qui peut être difficile et l’erreur lors de la saisie. L’opération est envisageable lorsque le contrôle est fait par un agent de pesée, mais nécessite trop de manipulations pour être réalisée par l’éleveur. 29 Envoi de la liste au boîtier Tru Test Réception des identifiants sur boîtier 1 Transmission au compteur à lait avec le boîtier 2 30 Avec les compteurs à lait électroniques de la société LACTOCORDER Principe : Au fur et à mesure que les vaches entrent sur le quai de traite, leur numéro s’affiche à l’écran. Dans le cas où il y a eu une non-lecture ou un décalage dans l’affichage, l’éleveur a la possibilité d’insérer ou de changer un numéro. L’éleveur prend la souris-télécommande et clique sur «G» (gauche) ou «D»(droite) sur l’écran, le logiciel se met en connexion avec un boîtier nommé «commander» et lui envoie la position et le numéro de la première vache. Le «commander» envoie par radio le numéro au compteur dédié à la position. Si la réception est bonne, il envoie un message au logiciel AGID qui lui retourne un deuxième numéro et ainsi de suite. DEROULEMENT DES OPERATIONS AVEC ET SANS RFID : Sans RFID Etape 1 Avec RFID Installation des compteurs à lait électroniques Installations électroniques des compteurs à lait Lecture électronique des boucles en entrée de quai Etape 2 Passage devant les vaches pour Affichage sur écran de la liste des enregistrer sur le boîtier Lactocorder le vaches présentes sur le quai de traite. numéro de travail des vaches Clic G ou D sur l’écran pour envoyer au Dans la fosse de traite et devant chaque commander compteur : à partir du boîtier, envoi par Récupération sur le commander du radio du numéro de la vache au compteur numéro du premier poste et ainsi de suite pour chaque poste Le commander transmet aussitôt le numéro au compteur Ainsi de suite jusqu’au dernier poste de la liste Cette application a été testée sur trois traites dans le même élevage. Les résultats sont très encourageants. Le principe d’échanges en mode filaire entre le logiciel AGID et le commander avec un câble de 5 m ne pose pas de problème de communication. Par contre, l’échange radio entre le «commander» et les compteurs à lait est plus difficile lorsque la distance est supérieure à 5 m. Ce problème a été pris en compte par la société WMB qui fabrique les compteurs à lait Lactocorder. De nouveaux tests, avec un nouvel appareil, sont prévus en Avril 2010. Néanmoins, l’application est opérationnelle en l’état dans une salle de traite en épi équipée au maximum d’une 2 x 6. 31 Liste des vaches Commander fixé au milieu de la salle de traite Compteur à lait Lecture en poste à poste avec les équipements ALLFLEX Dans le cadre du projet Bretagne, le test n’a été fait qu’avec les compteurs à lait électroniques Tru Test. Il avait pour objectif de permettre un lien direct entre le panneau de lecture Allflex et le compteur à lait ou le boîtier de l’agent de pesée. 32 Lien avec le boîtier Tru Test Lecture de la boucle Réception sur le boîtier Transmission par radio au compteur PRINCIPE : L’agent de pesée met en connexion son boîtier Tru Test. Il active la lecture de l’antenne et reçoit directement, par radio, sur son boîtier Tru Test, le numéro de l’animal. Il le transmet par radio au compteur à lait. 33 Cette application est simple à mettre en œuvre et nécessite peu d’investissement en matériel puisqu’un boîtier unique suffit pour la salle de traite. Par contre, c’est une application qui ne peut être réalisée que dans le cadre d’un contrôle avec un agent de traite. Il est difficile d’envisager cette opération dans le cadre du contrôle fait par l’éleveur (trop de manipulations). Lien avec le compteur à lait 2 3 1 4 PRINCIPE : L’éleveur branche la griffe. Dès que le débit de lait est suffisant, le compteur à lait envoie un message radio au boîtier intermédiaire (ezi reader). L’ezi reader, qui est connecté en filaire au panneau Allflex, lui envoie de l’énergie et réceptionne le numéro de la vache. L’ezi reader transmet ensuite par radio au compteur à lait le numéro de la vache. 34 DEROULEMENT DES OPERATIONS AVEC ET SANS RFID : Sans RFID Etape 1 Chargement de la liste des vaches présentes Chargement de la liste des vaches sur le boîtier Tru Test présentes sur le boîtier Tru Test Installation des compteurs à lait électroniques Installation des compteurs à lait (EMM) électroniques(EMM) Etape 2 Avec RFID Appareillage de chaque ezi reader avec le compteur dédié à son poste Dès que la traite a atteint un certain L’éleveur communique à l’agent de débit, le compteur envoie un message à traite le numéro de la vache l’ezi reader L’agent de pesée le saisit sur son L’ezi reader active l’antenne placée auboîtier dessus de la tête de la vache et L’agent le transmet au compteur réceptionne le numéro de l’animal par radio L’ezi reader transmet le numéro par Réception du numéro par le compteur radio au compteur qui le grave en fin de traite sur la puce Réception du numéro par le compteur qui le électronique placée dans l’échantillon de grave en fin de traite sur la puce électronique lait placée dans l’échantillon de lait Dans ce dispositif, l’antenne est alimentée par la batterie de l’ezi reader, ce qui engendre des problèmes de lecture lorsque la charge est faible (< à 50 %). Sinon l’échange radio entre l’ezi reader et le compteur fonctionne à 100 %. Par ailleurs, le Contrôle Laitier d’Ille-et-Vilaine a manifesté peu d’intérêt pour cette organisation puisqu’il faut associer à chaque compteur un ezi reader (augmentation de l’investissement). En conséquence, la société TRU TEST a donc arrêté ses investigations pour améliorer cette application. CONCLUSIONS : Dans les élevages disposant d’un système de lecture et d’un assistant de traite, il est possible d’envisager une valorisation de l’identification électronique officielle en contrôle laitier. En effet, le système AGID permet de répondre aux deux attentes : - avec Tru Test : transmettre les lectures sur le boîtier de l’agent de traite - avec Lactocorder : transmettre les lectures sur le boîtier de l’agent de traite ou directement au compteur à lait. Ce dernier point correspond exactement à l’objectif fixé par le Contrôle Laitier d’Ille-et-Vilaine. Le système Allflex permet de répondre, pour l’instant, au lien avec le boîtier de l’agent de traite ou avec les compteurs à lait associés à un ezi reader. Le système panneau Allflex/ezi reader est intéressant à condition d’améliorer l’alimentation de l’antenne et de réduire le nombre d’ezi reader (un boîtier pour plusieurs lecteurs). 35 Action O3 bis : Sécuriser la traçabilité lors d’une insémination animale Aujourd’hui les inséminateurs éditent un bulletin d’insémination à partir de la saisie du numéro de la vache (ou de la commande de l’IA) et de la lecture du code barre sur la paillette utilisée. Ce projet avait pour objectif d’associer la lecture de la boucle électronique de la vache et la lecture du code barre de la paillette pour éditer le bulletin. Il avait aussi pour objet de tester la lecture à partir d’un lecteur mobile ou bien d’un pocket. Cette opération devait se dérouler en trois phases : - tester la lecture de la boucle à partir d’un Pocket PC ou d’un bâton de lecture du commerce relié en bluetooth avec le pocket - élaborer le programme de récupération des lectures - mettre en œuvre l’application sur un secteur d’inséminateurs. LES PARTENAIRES : 15 éleveurs de la région de Janzé en Ille-et-Vilaine. Les boucles proviennent de deux fabricants : - 850 boucles HDX ALLFLEX - 850 boucles FDX REYFLEX. Les lecteurs - ont été achetés auprès des fournisseurs du projet: un lecteur ALLFLEX un lecteur AGRIDENT fourni par REYFLEX un lecteur ID&T fourni par AGID un lecteur RESEAUMATIQUE. L’élaboration du logiciel intégrant les lectures est confiée à l’ARSOE de Bretagne. Le suivi des opérations est assuré par le centre d’insémination URCEO et l’E.D.E. de Bretagne. DEROULEMENTS DES OPERATIONS : La première phase a consisté à boucler les vaches et les génisses de plus d’un an dans les 15 élevages. Pendant environ deux mois les 5 lecteurs mobiles ont été confiés au groupe d’inséminateurs circulant dans ces élevages. Après une séance de présentation et de formation à l’utilisation des lecteurs au bureau, chaque inséminateur devait faire un test avec les différents lecteurs et enregistrer ses remarques. 36 A la fin de cette période, un premier bilan, réalisé par le groupe d’inséminateurs, nous donne les conclusions suivantes : la lecture des boucles avec les deux lecteurs de type «bâton» longs de 50 cm (Allflex et Réseaumatique), est considérée par les inséminateurs comme performante pour des lectures effectuées face à l’animal (distance de lecture estimée à 30 cm). PDR 642-2 Réseaumatique RS 320 60 Allflex Le lecteur ID&T, commercialisé par AGID, a été testé volontairement avec une antenne plus longue (80 cm), la rallonge d’1 m n’a jamais été utilisée. Les inséminateurs sont unanimes sur le point de vue suivant : «l’antenne est encombrante dans le cadre de leur application et ne permet pas une lecture à distance plus aisée». L’approche par le côté de la vache avec ce matériel pour effectuer une lecture peut même l’effrayer. HHR 3000 PRO AGID Le lecteur AGRIDENT de type PDA a été utilisé en deux fonctions : - lecture de la boucle à partir de l’antenne intégrée au PDA de 4 à 5 cm - lecture de la boucle à partir de la rallonge composée d’un cordon de 0,70 m de longueur et d’une partie rigide longue de 0,70 m. 37 Les lectures effectuées avec l’antenne intégrée au PDA donnent satisfaction en lecture par l’avant lorsque l’animal est bloqué au cornadis. De plus l’appareil est peu encombrant et relativement léger. Par contre, les inséminateurs font le même constat que précédemment avec ce PDA muni de la rallonge : il est trop encombrant. Dans tous les cas de figure, la lecture par l’arrière de l’animal est quasiment impossible, sauf en s’approchant de la tête de la vache par le côté opposé (droite) en serrant de très près l’animal. Cette approche est considérée comme risquée par les inséminateurs. La lecture par l’avant semble la plus facile à réaliser. La distance de lecture est d’environ 30 cm, mais nécessite d’enjamber des barrières ou de rallonger son parcours, ce qui se traduit par une durée plus longue d’intervention. Compte tenu de ces observations et de la plus-value qu’apporte cette lecture (le niveau d’erreur de compatibilité de père dans les sondages en Bretagne est inférieur à 0,5 %), le Centre d’Insémination décide d’arrêter là l’expérimentation, tout en restant attentif à l’évolution des technologies en matière de RFID. 38 Valorisation de l’identification électronique en élevage Viande 39 Action O4 : Assurer le couplage automatique du poids et du numéro de l’animal lors de la pesée Pour effectuer les pesées de bovins, les éleveurs s’équipent de plus en plus de barres de pesée positionnées dessous une cage de contention. Elles sont reliées à un automate pouvant avoir différentes fonctions dont la réception de lecture électronique et le pilotage de portes de tri. Dans le projet Ouest de la France, nous avons testé les deux applications. Cependant, le pilotage du tri sera abordé dans une autre action. Cette action se décompose en deux parties bien distinctes qui répondent à deux attentes différentes : - la première : pesée classique de bovins dans une cage de contention fixe ou mobile - la deuxième : à la demande de Bovins Croissance, en production de vaches allaitantes, nous avons commencé un test de pesée et de lecture RFID au nourrisseur dans le but de voir la fiabilité et l’intérêt d’une telle installation. Pesée classique dans une cage de contention LES PARTENAIRES : Cette expérimentation s’est déroulée sur deux sites d’élevages : - la station expérimentale des Chambres d’Agricultures de Bretagne à Mauron dans le Morbihan sur laquelle sont engraissés environ 200 bovins par an (jeunes bovins, bœufs et génisses à viande) - l’exploitation de la S.V.A. située à la Chapelle Erbrée en Ille-et-Vilaine sur laquelle sont engraissés 250 bœufs et génisses à viande. Le matériel a été fourni par : - lecteurs : Allflex et Reyflex - matériel de pesée : société Maréchalle et société Baléa - cage de contention : société Maréchalle et Mazeron - boucles : FR 33 HDX Allflex, FR35 FDX Reyflex, FR39 FDX NEODiS. DEROULEMENT DES OPERATIONS : Sur l’exploitation des Chambres d’Agricultures de Bretagne à Mauron : l’exploitation était équipée d’une cage de contention, d’un système de pesée et d’identification électronique Baléa. 40 L’objectif est de rendre possible l’utilisation de la lecture de la boucle électronique officielle, de la coupler avec la pesée et d’automatiser l’ouverture des portes avant et arrière de la cage de pesée. L’ensemble de l’équipement doit être transportable pour effectuer des pesées au champ. Après un diagnostic du matériel, il s’est avéré que l’automate Baléa ne permettait pas de recevoir des lectures RFID en basse fréquence. La station a donc procédé à l’achat du modèle AGPA de Baléa. Par ailleurs pour optimiser les lectures, il a fallu remplacer une porte métallique par une porte en bois sur le côté gauche de la cage. Cette cage est équipée d’un système de lecture AGRIDENT (lecteur antenne de 50x60). ASR 766 et une En ce qui concerne l’automatisation de l’ouverture des portes de la cage, si l’on veut garder son aspect mobile, il faut l’équiper de vérins hydrauliques reliés au tracteur (la pompe hydraulique pouvant être alimentée par la batterie de l’automate). Compte tenu du devis d’un montant de 2 000 € le projet a été différé. 41 DESCRIPTION DETAILLEE DES OPERATIONS DE PESEE : Sans RFID Avec RFID Préparation d’une fiche Transfert de la liste des animaux Etape 1 comportant la liste de pesée des à pesée sur l’automate Baléa bovins par lots Conduite des animaux vers le parc de Conduite des animaux vers le parc de pesée pesée Ouverture manuelle de la porte Ouverture manuelle de la porte arrière de la cage arrière de la cage Entrée du bovin Entrée du bovin Fermeture manuelle de la porte Fermeture manuelle de la porte arrière arrière Lecture visuelle du numéro de Lecture de la boucle RFID et l’animal affichage du poids sur l’écran de Etape 2 Validation de la pesée l’automate Inscription du poids sur la fiche Validation de pesée Ouverture manuelle de la porte avant Ouverture manuelle de la porte avant de la cage de la cage Sortie du bovin Sortie du bovin Fermeture manuelle de la porte Fermeture manuelle de la porte avant de la cage avant de la cage Ouverture manuelle de la porte Ouverture manuelle de la porte arrière de la cage arrière Etape 3 Saisie des pesées dans le logiciel Transfert des pesées du boîtier de la station vers le logiciel de la station RESULTATS : Avec le lecteur ASR 766 et l’antenne de 60 x 50 cm, le taux de lecture est de 100 % depuis les premières pesées réalisées en Juin 2008, soit environ 1 200 pesées. L’échange avec l’automate Baléa se fait par une connexion filaire et le couplage entre le numéro de l’animal et la pesée est automatique. L’ensemble de l’équipement (automate Baléa, lecteur ASR 766, antenne) est facile à installer et à transporter. D’ailleurs cet ensemble est utilisé sur deux autres cages de pesée de l’exploitation équipées de système de pesée électronique (la cage de pesée des veaux et la cage de pesée des agneaux). 42 Sur l’exploitation de la SVA : Le projet d’équipement de pesée et de contention devait répondre aux points suivants : - faciliter l’identification des animaux au moment de la pesée - rendre le travail du personnel moins pénible en automatisant l’ouverture des portes - diminuer le temps de la pesée - réduire la tâche de l’automate à la pesée et développer un système de pilotage de l’ensemble sur un PC (pesée, identification, couplage des deux et pilotage de l’ouverture des portes et du cornadis). LES PARTENAIRES : - Cage de pesée et vérins : société MAZERON Lecteur et panneau de lecture : société ALLFLEX Système de commande pneumatique : société ALLFLEX en collaboration avec la société SPIE qui apportait ses compétences sur l’aspect «sécurité» Boucles Allflex et Reyflex Barres de pesées et automate Tru Test : société MARECHALLE. DEROULEMENT DES OPERATIONS : Compte-tenu du délai nécessaire pour concevoir le logiciel de pilotage, il a été convenu de conduire l’action en deux étapes : Première étape : - Acquisition d’une cage de pesée Mazeron, adaptée à la lecture RFID (suppression de la partie métallique à l‘avant gauche de la cage). Les portes avant et arrière sont en ouverture manuelle - Achat des barres de pesée Tru Test et de l’automate XR 3OOO - Mise en place automne 2007. 43 Deuxième étape : - - Adaptation de la cage à l’automatisation : mise en place de vérins, de cellule de détection de présence pour la sécurité Mise en place du PC avec le logiciel de gestion permettant de faire trois applications distinctes o Récupération de l’identification électronique en vue de faire une notification de mouvements (entrée ou sortie), un enregistrement sur un lot d’animaux telle que la vaccination o Gestion des pesées en couplant la lecture électronique à la pesée et synchronisation de l’ouverture des portes o Application de contention : gestion en semi-automatique de l’ouverture et de la fermeture du cornadis Mise en fonctionnement : Juin 2008. RESULTATS : Chaque animal passe en moyenne cinq fois dans cette cage au cours de son engraissement dont au moins quatre pour des pesées, ce qui représente environ 1 300 pesées et 500 interventions en contention. Le taux de lecture est de 100 % ainsi que le couplage «pesée/identification». Au niveau de l’automatisation des portes avant et arrière ; une fois la pesée validée, la porte avant de la cage s’ouvre automatiquement. Dès que l’animal est sorti, l’opérateur agit sur un bouton « poussoir» pour la fermer ; ensuite la porte arrière s’ouvre automatiquement. Cette synchronisation fonctionne bien et elle est facile à mettre en œuvre puisque l’éleveur garde la maîtrise de la fermeture de la porte avant. Dans le cas d’utilisation en contention, suivant le type d’animaux, l’éleveur prédétermine l’ouverture du cornadis. Pendant l’intervention, dès que l’animal passe sa tête au travers de celui-ci, l’opérateur appuie sur le bouton «poussoir» pour le bloquer. 44 Nous n’avons pas 100 % de réussite, mais le résultat n’est pas plus mauvais qu’avec une fermeture manuelle. Par contre, l’opération est moins pénible pour l’intervenant. CONCLUSIONS GENERALES : Dans le cadre de la pesée, la lecture électronique de la boucle permet de ne plus avoir à passer les bras entre les barres de la cage et à attraper l’oreille de l’animal pour lire le numéro. Ceci se traduit par plus de sécurité et de confort pour l’opérateur. L’enregistrement automatique des données fiabilise la saisie et simplifie le travail de l’éleveur qui n’a plus qu’à gérer le flux des animaux. Sur l’exploitation de la S.V.A., le gain de temps sur un chantier de pesée est estimé à 20 %. Jean-Marc NAVINEL, responsable de l’exploitation S.V.A., considère que la pesée n’est plus une contrainte. Il n’hésite plus à passer les animaux dans la cage et affirme que les animaux sont plus calmes lors des dernières manipulations et que cela se ressent au niveau de l’embarquement pour l’abattoir. Sur l’exploitation de MAURON, les techniciens mettent aussi en avant les aspects de fiabilité, sécurité et gain de temps. Dans les deux cas, le point faible a été l’appropriation par les opérateurs de l’outil de gestion (automate ou logiciel du PC). Ils considèrent qu’une formation à l’utilisation est nécessaire et qu’aujourd’hui, soit les manuels ne sont pas suffisamment explicites, soit le mode d’utilisation est trop complexe notamment avec les automates qui gèrent de nombreuses applications. Pesée au nourrisseur Courant 2009, les Bovins Croissance de Bretagne et de la Manche ont souhaité étudier la possibilité de peser des veaux de vaches allaitantes au nourrisseur en couplant de façon automatique l’identification électronique et la pesée. Des applications au DAC sont déjà proposées dans le cadre de distribution de concentrés pour les veaux laitiers, mais elles sont très peu utilisées. L’objectif recherché, dans cette expérimentation, est de vérifier s’il est possible d’adapter une opération de pesée sur les nourrisseurs en place dans les élevages avec du matériel mobile. Après diverses consultations, deux fabricants de matériel nous ont fait une proposition : - la société GALLAGHER avec un automate de pesée (Smart 500) et un lecteur alimenté par une batterie de 12 volts - la société NEODIS avec un lecteur Destron et un système de pesée fourni par une société italienne. 45 PRINCIPE : Le veau arrive devant le nourrisseur, la lecture RFID se fait lorsque l’animal a la tête dans l’auge. La lecture RFID déclenche la pesée. Dès que celle-ci est stabilisée, le poids est couplé à l’identifiant et stocké dans la mémoire de l’automate. Un test avec chacun des appareils a été fait en Mars 2010. REMARQUES : La pesée au nourrisseur est envisageable. Cependant Il faut que l’installation soit adaptée notamment la largeur et la longueur de la stalle pour recevoir des veaux de 100 à 300 kg. Il faut bien s’assurer que l’animal lu, sera celui présent dans la stalle ; notamment avec l’antenne Gallagher qui a un champ de lecture important. Cette expérimentation vient de commencer et de nombreuses répétitions dans plusieurs élevages sont nécessaires pour tirer des enseignements techniques. Par ailleurs, il faudra voir l’intérêt pratique et économique d’un tel investissement par rapport à une pesée effectuée avec une bascule classique. 46 Action 04.1 : Automatiser les opérations de tri Le tri des animaux dans les centres de rassemblement, dans les stations expérimentales ou dans les exploitations est souvent une tâche pénible et parfois dangereuse. Il faut ouvrir et fermer continuellement les portes pour bien orienter les animaux. Le but de cette action est d’automatiser cette tâche en aménageant un sas de tri à trois voies en sortie d’une cage de pesée. Pour des raisons de facilité, cette expérimentation s’est déroulée sur la station «viande bovine» de Mauron dont un nouveau parc de contention était en cours d’aménagement. Par ailleurs, l’automate Baléa acheté dans le cadre de l’action «pesée» permet de piloter l’ouverture et la fermeture de plusieurs portes. LES PARTENAIRES : - - Cage de pesée et sas de tri: société MAZERON Lecteurs RFID et équipements pneumatiques : société AGID Automate de pesée et logiciel de pilotage : société BALEA avec l’appui d’Edmond RICARD de la station d’amélioration génétique des animaux de l’INRA de Toulouse Boucles : sociétés ALLFLEX ET REYFLEX. 47 DESCRIPTION DETAILLEE DES OPERATIONS : Sans RFID Avec RFID Attribution d’un numéro de lot à chaque bovin dans le logiciel de Préparation d’une fiche comportant la gestion Etape 1 liste des bovins par lots Transfert de la liste des animaux à trier vers l’automate Baléa Conduite des animaux vers le parc de tri Ouverture automatique porte arrière de la cage de la Conduite des animaux vers le parc de Fermeture automatique de tri porte arrière Ouverture manuelle de la Lecture de la boucle RFID barrière de la case de affichage sur l’écran destination l’automate Etape 2 Dans le parc, tri des animaux Ouverture automatique de destinés à cette case porte du sas de tri renseignée Conduite des animaux vers la Ouverture automatique de case porte avant de la cage Fermeture de la barrière Sortie du bovin la Entrée du bovin Ainsi de suite pour le lot suivant et de la la Fermeture automatique de la porte avant de la cage Fermeture automatique de la porte du sas de tri Ouverture automatique porte arrière de la cage de la RESULTATS : L’opération de tri a été réalisée sur 400 bovins depuis la mise en place du système en Juin 2007. Au début, il a fallu régler les problèmes de synchronisation en repositionnant les cellules de détection de présence dans la cage et en sortie, ainsi qu’en modifiant la vitesse d’ouverture et de fermeture des portes. Le taux de lecture dans la cage est de 100 %. 48 Sur le tri Daniel LE PICHON, responsable de la station de Mauron, estime le gain de temps à 50 % sur la partie «intervention» avec surtout beaucoup moins de risques puisqu’il n’y a plus besoin d’aller dans le parc trier les animaux. Par ailleurs, le travail est nettement moins pénible : plus de portes ou barrières à ouvrir manuellement. Cette opération de tri peut être couplée à une pesée. CONCLUSION GENERALE : Dans tous les élevages ou centres de rassemblement où il y a beaucoup de tris à effectuer, la lecture RFID permet d’envisager une automatisation complète qui engendre des gains de temps importants. La répartition du coût d’une telle installation est la suivante : - 1/3 la cage de contention - 1/3 le système de pesée - 1/3 le sas de tri et l’automatisation des ouvertures de porte. 49 Valorisation de l’identification électronique pendant le transport 50 Action O6 : Faciliter les opérations de déchargement /chargement en collectant automatiquement les numéros des animaux chargés grâce à la lecture des animaux en mouvement Dans le cadre du projet électronique Ouest de la France, les opérations de chargement et de déchargement des animaux en lots se trouvent associées aux actions «abattoir» et «marché». Au moment du départ de l’exploitation, si l’éleveur possède un couloir avec un quai de chargement en sortie, la lecture à l’aide d’un lecteur fixe ou d’un lecteur mobile est envisageable et les résultats sont concluants (voir l’action sur la notification des mouvements en lots). Au niveau des centres de rassemblement, la lecture en couloir est la plupart du temps possible (voir l’action du projet du Cantal). Par contre il faut disposer d’un couloir, ce qui est loin d’être le cas dans toutes les exploitations. C’est pourquoi, dans notre projet, il nous a semblé intéressant d’envisager une lecture dans un espace plus grand que le couloir pour ralentir le moins possible le passage des bovins. Si cette application s’avère concluante, elle pourra aussi se transposer dans la production de veaux de boucherie où la plupart du temps les veaux passent, soit par un marché, soit par un centre de rassemblement. DEROULEMENT DE L’ACTION : Avant de faire un premier test, nous avons consulté nos partenaires fournisseurs de lecteurs. Parmi eux, deux nous ont fait des propositions : - ALLFLEX pour mettre un équipement de deux ou trois portiques juxtaposés munis chacun d’un lecteur (matériel utilisé en entrée d’abattoir en Australie) - NEODIS pour mettre dans un ou des couloirs de circulation (large de plus d’un mètre) plusieurs panneaux et antennes de lecture (test effectué aux Etats-Unis avec des lecteurs Destron). Compte tenu des moyens financiers à notre disposition, nous avons opté pour tester la proposition de NEODIS. Afin d’avoir un nombre important de lectures et dans un délai relativement court, nous avons décidé de mener ce projet dans une exploitation de 90 vaches laitières et d’installer nos lecteurs en sortie de la stabulation libre. La largeur initiale du couloir de sortie était de 2,80 m pour une longueur de 3,50 m. L’objectif était de diviser ce couloir en deux petits couloirs d’une largeur de 1,1 m. Chacun étant équipé de deux panneaux de lecture placés face à face et reliés au même lecteur. 51 Le troupeau a été identifié avec des boucles FR33 HDX de chez Allflex pour partie et le reste avec des boucles FR35 FDX de chez Reyflex. Pour simuler un chargement ou un déchargement d’animaux, l’accès à la stabulation ou bien la sortie des animaux se faisait en lots. LES RESULTATS : Sur le mois de Septembre 2009, vingt séquences de lecture ont été analysées, ce qui représente 1 560 passages de vaches dans les couloirs. Les taux de lecture varient de 65 % à 75 % suivant les séquences et quel que soit le sens de circulation (entrée ou sortie de stabulation). Après plusieurs manipulations, nous avons constaté qu’un rythme de passage élevé se traduit par un taux de lecture plus faible. Il semble que lorsque deux bovins sont dans le champ de lecture en même temps, le deuxième animal est rarement pris en compte. Compte tenu des résultats insatisfaisants, nous avons choisi de réduire la largeur des couloirs à 0,90 m. Les observations faites au cours du mois d’Octobre, dans cette nouvelle configuration, ont permis de constater que le taux de lecture oscille de 75 à 85 %, mais n’a jamais atteint les 90 %. Par ailleurs, à chaque fois que nous avons réinitialisé les lecteurs avant la manipulation le taux de lecture était supérieur sans pour autant dépasser les 90%. En ce qui concerne le type de boucle, il n’y a pas d’écart significatif au niveau du taux de lecture entre le HDX et le FDX. 52 CONCLUSIONS : L’expérimentation telle qu’elle a été réalisée ne donne pas de bons résultats en matière de taux de lecture. Compte tenu des résultats, la société NEODiS, en concertation avec la société DESTRON, nous propose de mettre les quatre panneaux en quinconce sur le même couloir et les relier deux par deux à un lecteur. Ceci sera étudié au printemps 2010 dès que les vaches iront au pâturage. Par ailleurs, il nous reste à étudier la faisabilité des portiques juxtaposés, proposée par la société ALLFLEX. Ce point n’est pas envisagé pour l’instant. 53 Valorisation de l’identification électronique sur le marché de Château-Gontier 54 Action 07 : Renforcer la traçabilité sur les marchés aux bestiaux grâce à une lecture individuelle des animaux en entrée Dans le cadre de la réglementation de l’identification bovine, les marchés ont l’obligation de notifier les mouvements d’animaux sur ce lieu de rassemblement (entrées et sorties). Par ailleurs, pour leur gestion interne, les marchés ont souvent besoin de connaître des informations sur l’apporteur, le nombre d’animaux et éventuellement le type de camion. Compte tenu du nombre de veaux d’élevage qui passent sur le marché le jeudi matin, le marché de Château-Gontier s’est montré très intéressé par des tests de lecture RFID en entrée dans la perspective de supprimer la lecture des passeports en entrée et sortie qui nécessite la mobilisation de deux agents de la ville. Par ailleurs, compte-tenu de l’âge des animaux, du volume de veaux bouclés avec des boucles électroniques nécessaires pour un test fiable et du délai entre l’achat du veau et la mise en marché, il a été fait le choix d’utiliser une série de boucles électroniques éxpérimentales, ce qui n’a pas permis l’intégration des données dans la base du marché. LES PARTENAIRES : Cette opération a été conduite en collaboration avec : - Quatre opérateurs commerciaux - L’Etablissement De l’Elevage de la Mayenne (E.D.E.) pour le suivi - L’éditeur du logiciel de gestion du marché (la société ILTR d’Angers) - La Ville de Château-Gontier pour les aménagements. LE MATERIEL : Boucles : Pour cette action, une commande de 3 000 boucles a été faite à part égale auprès des trois fabricants agréés par le Ministère pour le projet électronique, c’est à dire : - Allflex : 1 000 boucles boutons (HDX) - Reyflex : 1 000 boucles boutons (FDX) - Néodis : 1 000 boucles boutons (FDX). Installations : Au niveau des équipements, il a été décidé de tester la lecture en poste fixe et dans un couloir au moment du déchargement des veaux. Pour cela, en face de deux parcs de déchargement, la ville de Château-Gontier a réalisé deux couloirs de longueur différente (7 m et 3,5 m) et larges de 0,40 m. Le panneau de lecture est installé le long du couloir à environ deux mètres de la sortie et le lecteur est relié au modèle de PDA qui équipe actuellement les marchés. 55 Les lecteurs ont été installés par : - la société ALLFLEX pour le panel PNL 4060 - la société AGID pour le lecteur NEDAP VP 1006. Couloir long équipé du lecteur Allflex Couloir court équipé du lecteur Nédap 56 DEROULEMENT DES OPERATIONS : Sans RFID Avec RFID A l’entrée sur le marché : Identification de l’opérateur commercial Enregistrement du type de camion A l’entrée sur le marché : Enregistrement des passeports à l’aide d’une douchette Au déchargement : Déchargement des veaux dans un parc d’attente Au déchargement : Déchargement des veaux dans un parc d’attente Conduite vers les cases de l’opérateur Identification de l’opérateur commercial Enregistrement du type de camion Passage des veaux dans le couloir de lecture Puis conduite vers les cases de l’opérateur. RESULTATS : Le test a été réalisé sur 18 marchés en deux périodes : - du 9 Avril 2009 au 25 Juin 2009 : 12 marchés - du 29 Octobre 2009 au 3 Décembre 2009 : 6 marchés. Près de 1 900 veaux ont été identifiés avec les trois types de boucles. L’analyse des fichiers, réceptionnés sur les PDA, nous donne des taux d’enregistrement variant de 77 % à 94 % suivant les marchés. A l’observation, la lecture nous semble bonne. En effet, à chaque passage de veau, le voyant lumineux du lecteur nous indique une lecture et malgré cela, nous ne récupérons pas toutes les données sur le PDA. Pour élucider ce point, nous avons fait deux tests avec un logiciel «fabricant» et à chaque fois toutes les lectures ont bien été prises en compte. Le problème est donc lié au logiciel ou au type de PDA. Ce point reste donc à voir par l’éditeur (société ILTR). 57 REMARQUE SUR LE FONCTIONNEMENT : Le passage des veaux dans un couloir n’est pas simple. Les animaux avancent difficilement. Malgré la réduction de la longueur d’un des deux couloirs, la circulation des veaux reste difficile. Le Marché est très intéressé par la lecture à la descente du camion, c’est pour lui l’assurance de bien notifier la totalité des animaux présents sur le marché. Cela permettra aussi de supprimer un contrôle qui était fait par un agent de la ville en pointant, par négociant, le nombre de veaux présents sur le marché. Test de lecture avec un lecteur mobile : Un certain nombre d’apporteurs amène moins de dix veaux à chaque marché. Il n’est donc pas envisageable, dans les conditions actuelles, de passer ces animaux dans un couloir. L’introduction des veaux sur le marché serait fortement ralentie. Pour répondre à cette application, nous avons procédé sur deux marchés à la lecture RFID à l’aide d’un bâton Allflex RS 320 60. Nous avons eu 100 % de lecture, soit 150 boucles lues et enregistrées. Pour compléter, un autre test a été réalisé avec un PDA psion muni d’un lecteur RFID Agrident avec intégration des lectures dans le logiciel BOVIWIN de l’éditeur Gandon Informatique. Le résultat est identique (100%). 58 CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES : Au stade actuel de l’expérimentation, nous n’avons pas complètement répondu à l’attente du Marché. Cependant, pour poursuivre les essais, il est envisagé de mettre en place, dans un centre de rassemblement de veaux, une installation de type sas de lecture déjà utilisée en Australie en entrée d’abattoir de gros bovins. Ce sas sera bien sûr adapté à la taille des veaux. Malgré ces difficultés, les opérateurs commerciaux et les responsables du Marché ont pu mesurer tout l’intérêt de l’identification électronique dans la gestion au quotidien des mouvements d’animaux. 59 Valorisation de l’identification électronique en abattoir 60 Action O8.1 : Faciliter et fiabiliser le contrôle de la cohérence entre le passeport et les boucles à l’entrée en abattoir Dans le cadre des contrôles Identification effectués sur les animaux vivants, à l’entrée des abattoirs chaque site doit mettre en place un suivi de la traçabilité qui consiste à vérifier la concordance entre les documents d’accompagnements (passeport et ASDA) et l’identification de l’animal. Suivant les abattoirs, cette tâche est réalisée dans une cage de contention ou bien dans des logettes en bouverie pour les gros bovins. Compte tenu du nombre d’animaux et du stockage en parc d’attente avant l’abattage, les contrôles en production de veaux de boucherie sont la plupart du temps effectués dans le box d’assommage. L’expérimentation consiste à effectuer une lecture électronique de la boucle RFID en bouverie, de l’associer aux informations enregistrées dans la base de données de l’abattoir à partir de la saisie du passeport et de l’ASDA et de vérifier la concordance des données. Elle a été conduite sur deux sites d’abattage : - Abattoir SOCOPA à Gacé dans l’Orne avec des jeunes bovins - Abattoir SVA à Vitré dans l’Ille-et-Vilaine avec des bœufs, des génisses à viande et des jeunes bovins, ainsi qu’avec des veaux de boucherie. Abattoir SOCOPA à Gacé Cette action a été conduite en partenariat avec le groupement de producteurs AGRIAL qui s’est chargé de recruter les élevages et de recenser les lots d’animaux à identifier en boucles électroniques. Environ 1 213 animaux ont été bouclés dont : - 754 animaux avec des boucles boutons Reyflex (FDX) - 266 animaux avec des boucles boutons Allflex (HDX) - 193 animaux avec des boucles boutons Néodis (FDX). Le matériel de lecture (lecteurs fixes «Agrident» ASR 664) a été fourni et installé par la société REYFLEX. DEROULEMENT DES OPERATIONS : A l’arrivée à l’abattoir, les animaux sont réceptionnés au déchargement des camions dans un parc d’attente. Puis ils sont dirigés vers une cage de contention pour vérifier l’identification et noter l’état de propreté avant d’être mis en attente d’abattage dans des logettes. Parallèlement, les passeports sont remis par le chauffeur aux bouviers qui vont procéder à leur saisie. 61 Compte tenu de l’environnement métallique et de la conception de la cage, il a fallu, dans un premier temps, déterminer le positionnement du panneau de lecture fixe RFID. Une première étape a consisté à mettre celui-ci au-dessus de la tête des animaux en avant de la cage. La distance de lecture obtenue ne permettait pas d’avoir un taux de lecture satisfaisant (> 99 %). Suite à ces résultats, le panneau a été repositionné sur le côté gauche à l’avant de la cage (voir photo ci-dessous). Un lien informatique permet de récupérer dans le système actuel le numéro électronique de l’animal, d’afficher les données du passeport introduites auparavant sur un écran près de la cage. Si le passeport n’a pas été scanné, une alerte s’affiche. Panneau de lecture Panneau de lecture 62 DESCRIPTION DETAILLEE DES TACHES : Sans RFID Au bureau des entrées : Avec RFID Au bureau des entrées : Introduction des données du bovin dans la Introduction des données du bovin dans la base abattoir par la lecture des codes base abattoir par la lecture des codes «barres» des ASDA «barres» des ASDA Au niveau du piège : Ouverture de la porte arrière Blocage du bovin Au niveau du piège : Ouverture de la porte arrière Blocage du bovin Lecture du code «barre» de la boucle ou lecture visuelle et saisie du numéro Lecture de la boucle électronique du bovin Notation de la propreté de l’animal Notation de la propreté de l’animal Vérification de la concordance avec les Vérification de la concordance avec les données du passeport données du passeport Ouverture de la porte avant Ouverture de la porte avant Conduite de l’animal vers les logettes Conduite de l’animal vers les logettes. Au bout de quelques mois d’utilisation et le passage d’environ une centaine d’animaux identifiés électroniquement, il a été décidé de tester une lecture RFID dans le couloir d’accès au piège afin de vérifier si cette lecture n’est pas meilleure et plus pratique à réaliser 63 RESULTATS : Compte tenu de la nouvelle organisation liée au départ de nos interlocuteurs du service informatique, il n’est pas possible de fournir des comptages exhaustifs de toutes les lectures effectuées dans le piège. Cependant les techniciens, soit de l’EDE de l’Orne ou du groupement AGRIAL qui ont assisté aux premiers abattages de jeunes bovins identifiés avec des boucles électroniques, confirment que le taux de lecture avec l’antenne sur le côté dans ce box est satisfaisant (> à 99 %). Les lectures effectuées dans le couloir d’accès ne donnent pas entière satisfaction d’après les intervenants. Certains animaux ne seraient pas lus lorsqu’ils passent trop vite. Le manque de données chiffrées nous impose la plus grande prudence. Des applications similaires sur d’autres sites donnent de très bons résultats, c’est peut être tout simplement un problème de réglage de l’antenne ou de largeur de couloir. CONCLUSIONS : Au niveau de l’abattoir SOCOPA, l’arrivée de l’identification électronique apporterait : - plus de sécurité à l’agent qui vérifie l’identification, il n’aurait plus à passer ses bras entre les barres de la cage - un gain de temps dans la récupération du numéro de l’animal ; la lecture du code barre de la boucle n’étant pas toujours aisée (présence de poils, boucle sale, animal nerveux…) et moins de saisies manuelles. Par contre la lecture électronique dans le couloir d’accès au piège n’apporte rien dans l’organisation actuelle, même avec l’arrivée de l’identification électronique. La vérification de l’identification se fera toujours dans le piège. Abattoir S.V.A. Activité «Gros Bovins» : Le ciblage des élevages ainsi que le choix des animaux à identifier électroniquement ont été réalisés par la S.V.A. parmi les élevages engagés dans la démarche Qualité «Bœuf de Nos Régions»(BNR). A ce jour 2 200 animaux ont été identifiés avec une boucle électronique dont : - 1 950 animaux avec des boucles «boutons» Allflex (HDX) 350 animaux avec des boucles «boutons» Reyflex (FDX). L’installation des lecteurs fixes (panel PNL 60120 ) a été réalisée par la société ALLFLEX. DEROULEMENT DES OPERATIONS : Actuellement dès le déchargement, les animaux sont dirigés vers les logettes en bouverie par des couloirs larges de 2,50 mètres. Les passeports sont remis par le transporteur au bureau des entrées qui en assure la saisie. 64 La vérification de l’identification intervient plus tard dans les logettes, en même temps que l’opération d’affectation du numéro d’abattage interne. Cette dernière tâche nécessite la mobilisation de deux agents : l’un qui vérifie le numéro d’identification à l’avant de la stalle et un autre à l’arrière qui colle, sur le cuir, une étiquette portant le numéro d’abattage interne. Ce dernier numéro assure la traçabilité au sein de l’abattoir. Dans le projet électronique, la S.V.A. a souhaité, dans un premier temps, tester la possibilité de faire le contrôle «identification» et la pose du numéro d’abattage interne dans un couloir permettant de bloquer 4 à 7 animaux à la fois, avant de les diriger vers les logettes. Ce couloir est long de 7 m, d’une largeur de 0,90 m, muni d’une porte arrière et d’une porte avant. Le panneau de lecture fixe est situé en entrée de couloir. Il est relié à un ordinateur qui permet de visualiser les numéros lus et d’afficher les données des passeports, ainsi que le numéro d’abattage interne attribué à chaque animal Ecran Lecture RFID Un logiciel spécifique a été conçu pour permettre le lien entre le logiciel de saisie des entrées (passeports) et la lecture RFID faite dans le couloir. 65 DESCRIPTION DETAILLEE DES TACHES : Sans RFID Au bureau des entrées : Avec RFID Au bureau des entrées : Introduction des données du bovin dans la Introduction des données du bovin dans la base abattoir par la lecture des codes base abattoir par la lecture des codes «barres» des ASDA «barres» des ASDA Au niveau du couloir : Ouverture de la porte arrière Au fur et à mesure des entrées, les boucles sont lues électroniquement Au niveau du couloir : Conduite des animaux vers les logettes Visualisation sur l’écran des données du passeport et du numéro d’abattage interne Collage de l’étiquette portant ce numéro d’abattage interne sur chaque bovin Ouverture de la porte avant Conduite des animaux vers les logettes. Au bout de quelques manipulations (environ 280 animaux), l’expérience a montré que cette organisation ne donnait pas entière satisfaction, notamment au niveau de la manipulation des animaux et du collage du numéro d’abattage interne. Malgré tout, le taux de lecture était très bon (99,9 %). Il a été décidé de poursuivre la lecture de la boucle RFID dans ce couloir sans arrêt des bovins pour voir si une lecture seule, plus proche de l’entrée en abattoir, facilitait les opérations de contrôle de la traçabilité. CONCLUSION ET PERSPECTIVES : Dans le cadre de l’organisation actuelle des abattoirs S.V.A., la lecture proche de l’entrée en bouverie n’apporte rien de plus en matière de contrôle «identification» puisque tous les animaux sont dirigés vers les logettes et revus par deux agents. Pour avoir une valorisation de cette lecture, il faudrait que tous les passeports soient scannés avant le passage devant le panneau de lecture (y compris les animaux qui arrivent très tôt à l’abattoir) et trier les animaux dont le passeport n’est pas connu. Cette nouvelle organisation nécessite un réaménagement de la bouverie et la présence d’une personne au service des entrées très tôt, ce qui n’est pas le cas actuellement. Cependant la lecture RFID en couloir permet de travailler en toute sécurité (plus besoin d’approcher la tête de l’animal) : d’éviter les erreurs de saisies, de gagner du temps dans la prise d’information. 66 Parallèlement à cette expérimentation, la S.V.A. mène une réflexion sur l’utilisation d’outils informatiques pour aider à réaliser les différentes tâches conduites en bouverie : - contrôle «identification» et apposition du numéro de traçabilité «abattoir» - notation de l’état de propreté des animaux - évaluation du poids et du classement par chaque acheteur avant l’abattage. Après cette réflexion, il a été décidé d’identifier les logettes à l’avant et à l’arrière avec des codes «barres» portant le même numéro. Ils pourront être remplacés demain par des puces RFID. Chaque agent sera muni d’un PDA équipé d’un lecteur de codes barres et d’un lecteur RFID, qui sera relié par wifi à la base de données des entrées en abattoir. On pourra visualiser les caractéristiques de l’animal identifié et imprimer l’étiquette portant le numéro d’abattage interne. Les logiciels sont en cours d’élaboration et un test est prévu, dès le printemps 2010, sur la partie «vérification de l’identification». EVOLUTION DES TACHES : Sans RFID Avec RFID Au bureau des entrées : Introduction des données du bovin dans la Au bureau des entrées : base abattoir par la lecture des codes Introduction des données du bovin dans la «barres» des ASDA base abattoir par la lecture des codes Un numéro d’abattage interne est associé «barres» des ASDA. automatiquement Un numéro d’abattage interne est associé L’agent écrit sur le passeport le numéro automatiquement d’abattage L’agent écrit sur le passeport le numéro L’agent imprime une liste des animaux par d’abattage apporteur avec le numéro d’abattage correspondant. Il imprime les étiquettes à coller. Au niveau des logettes : présence de deux Au niveau des logettes : présence d’un seul agents : l’un à l’avant et l’autre à l’arrière agent : Un agent lit le numéro d’identification du bovin présent dans la logette et le communique à son collègue. Celui-ci cherche le passeport et vérifie la concordance avec l’animal (sexe, type racial, âge) L’agent, présent à l’arrière, colle l’étiquette sur l’animal à l’avant : Identification de la stalle à l’avant par la lecture code «barre» de l’étiquette Appareillement avec le numéro de l’animal présent dans la logette à l’aide d’une lecture RFID 67 Le bouvier procède à l’appareillement de toute la rangée, soit 20 logettes à l’arrière : L’agent lit le code «barre» de la logette. Les coordonnées de l’animal et le n° interne d’abattage s’affichent. Il imprime l’étiquette. Il colle sur l’animal l’étiquette. Dans cette nouvelle démarche, la S.V.A. recherche une meilleure efficacité qui doit se traduire par un gain de temps non négligeable et une réduction du personnel. Activité «Veaux de boucherie» : Le ciblage des élevages et le choix des lots de veaux ont été totalement réalisés par la S.V.A. parmi ses élevages en intégration. Le nombre d’animaux identifiés avec des boucles électroniques est de 6 984 dont : - 5 474 avec des boucles boutons Allflex (HDX) - 1 510 avec des boucles boutons Reyflex (FDX). Les lecteurs fixes (panel PNL 2564 et panel PNL 60120) ont été installés par la société ALLFLEX. DEROULEMENT DES OPERATIONS : Actuellement, au déchargement du camion, les veaux sont dirigés dans des cases collectives d’une capacité d’environ 60 - 70 places. Pendant cette période d’attente, aucun contrôle de l’identification n’est effectué. En parallèle, le chauffeur du camion remet les passeports. Au bureau des entrées, un agent scanne les codes «barres» des passeports et des ASDA. Au moment de l’abattage, les animaux sont bloqués dans un couloir d’une capacité de 10 veaux et entrent, un par un, dans le box d’assommage. Avant d’assommer le veau, l’agent lit le code «barre» de la boucle à l’aide d’une douchette. Les informations concernant l’animal s’affichent sur un écran si le passeport est connu dans la base des entrées. Dans le cas contraire, une alerte est générée et la carcasse est mise en attente en sortie de la chaîne d’abattage. Avec la lecture RFID, l’objectif est de remplacer la lecture code «barre» de la boucle par une lecture RFID dans le box d’assommage. Compte tenu de l’environnement métallique et des conseils du fabricant du lecteur, nous avons positionné le panneau de lecture 3 mètres avant l’entrée du box. Les résultats obtenus sont très satisfaisants puisque plus de 5 700 boucles ont été lues sur un total de 5 746 veaux abattus. Parmi les veaux non lus, la plupart avait perdu leur boucle électronique. 68 Ce test répond bien à la vérification de la correspondance entre la boucle et le passeport, mais ne permet pas de faire le tri en bout de chaîne, puisque nous avons constaté que certains veaux se dédoublent en se chevauchant avant de rentrer dans le box d’assommage. Lecture RFID Box d’assommage Pour pallier cet inconvénient, il a été décidé d’installer un panneau de lecture dans le box d’assommage. Les résultats de lecture sont très bons (tous les veaux avec une boucle ont été lus). Le travail de l’agent s’en trouve facilité puisqu’il n’a plus la douchette à manipuler à chaque veau. Les craintes que nous avions initialement sont levées et ce poste peut être équipé d’un lecteur RFID. 69 CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES : En veaux de boucherie, le contrôle «identification» effectué avec une lecture RFID apporte au préposé à ce poste : - plus de sécurité : il n’a pas besoin d’intervenir dans la cage - de la rapidité par rapport à une lecture code à barre - moins de saisie manuelle : pas de non-lecture liée à la souillure de la boucle - un allégement des tâches à réaliser à ce poste : il n’a plus à prendre la douchette. 70 Action O8.2 : Faciliter et fiabiliser la saisie du numéro de l’animal sur la chaîne d’abattage ou la pesée fiscale Sur la chaîne d’abattage, au moment de la séparation de la boucle d’identification de la carcasse (souvent à l’arrachage du cuir), il y a toujours un agent qui appose sur la carcasse des étiquettes qui reprennent des données du bovin (numéro d’identification, numéro de gestion abattoir, type racial …). Dans le cadre de l’identification électronique, il est intéressant de voir, à ce poste, si la lecture RFID améliore les conditions de réalisation de cette tâche. Pour évaluer cette action, nous avons gardé comme support les deux sites d’abattage engagés dans le projet de la lecture RFID en bouverie. Abattoir SOCOPA à Gacé Actuellement sur la chaîne d’abattage, la saisie du numéro de l’animal s‘effectue au poste d’arrachage des cuirs. C’est à ce moment que les oreilles sont séparées de la carcasse et que sont produites les étiquettes à code «barre» permettant d’assurer le suivi de la traçabilité au sein de l’abattoir. Pour effectuer la lecture RFID à ce poste, nous avons équipé la nacelle d’un lecteur RFID ASR 664 «Agrident» et nous l’avons relié au logiciel d’impression des étiquettes. Lecture RFID 71 DESCRIPTION DETAILLEES DES OPERATIONS : Sans RFID Au poste arrachage des cuirs : L’opérateur prépare l’arrachage du cuir (nacelle en position haute) Avec RFID Au poste arrachage des cuirs : L’opérateur prépare l’arrachage du cuir (nacelle en position haute) L’opérateur descend sa nacelle et lit L’opérateur descend sa nacelle et la le code de la boucle à l’aide de la lecture RFID se fait automatiquement douchette L’opérateur vérifie sur écran la saisie L’opérateur vérifie sur écran la du numéro national et valide saisie du numéro national et valide Une impression des étiquettes a lieu sur une Une impression des étiquettes a lieu sur imprimante au poste suivant une imprimante au poste suivant L’opérateur procède à l’arrachage du cuir L’opérateur procède à l’arrachage du cuir Au poste suivant : L’opérateur prépare la carcasse L’opérateur appose les étiquettes produites au moment de l’arrivée de la carcasse à ce poste. Au poste suivant : L’opérateur prépare la carcasse L’opérateur appose les étiquettes produites au moment de l’arrivée de la carcasse à ce poste. CONCLUSIONS : - Meilleur taux de lecture qu’avec la douchette à code à barre Aucune manipulation : la lecture est totalement automatisée Installation facile à réaliser Bonne intégration sur la chaîne (pas de modification du poste). Abattoir S.V.A. : activité «Veaux de boucherie» Actuellement à la S.V.A. Vitré, les veaux sont abattus sur deux chaînes : une chaîne totalement dédiée à la production de veaux de boucherie et une autre mixte «gros bovins et veaux de boucherie». Au niveau de la chaîne spécifique «veaux de boucherie», la traçabilité s’effectue au poste d’assommage en même temps que le contrôle «identification», c’est à cet endroit que le numéro d’abattage interne est associé à l’animal. La lecture RFID ne change rien à cette procédure. 72 Au niveau de la chaîne mixte, le suivi de la traçabilité des veaux sur la chaîne s’effectue à un poste fixe qui est équipé d’un lecteur code à barre et d’un ordinateur pour visualiser la saisie et éventuellement faire la saisie des boucles non lues. C’est à ce poste que le lien est fait avec le numéro d’abattage interne. PERSPECTIVES : Les résultats de lecture RFID, obtenus dans le box d’assommage sur la chaîne «Veaux de boucherie», sont très intéressants au niveau sécurité, traçabilité et confort dans le travail pour les agents. La perspective du développement de l’identification électronique en élevage milite pour équiper le box d’assommage «gros bovins» d’un lecteur RFID qui pourra à la fois permettre des lectures sur gros bovins et veaux de boucherie. Des tests seront effectués courant 2010. Cette évolution permettra à terme de supprimer le poste de suivi sur la chaîne lors du passage des veaux de boucherie. En gros bovins, il remplacera la lecture visuelle effectuée par l’opérateur au poste d’assommage qui est souvent fastidieuse à réaliser, ainsi que la saisie du numéro d’abattage interne qui sert au suivi sur la chaîne. 73 Valorisation de l’identification électronique par le négoce 74 Action O9 : Renforcer la fiabilité des enregistrements lors de l’enlèvement des animaux en ferme par les négociants Au cours de l’année 2009, la société GANDON INFORMATIQUE, éditeur de logiciels pour les négociants en bestiaux, nous a sollicités pour tester l’intégration d’une lecture RFID dans la version PDA de leur logiciel de négoce. Ce logiciel permet de faire : - - sur le PDA : • une introduction d’animaux en achats et en ventes • une édition d’un bordereau d’enlèvement ou de livraison • une transmission des données d’achats et de ventes vers la version PC du logiciel sur le PC : • une intégration des données venant du PDA • une gestion des notifications de mouvements • une gestion commerciale (fichier clients, achats, ventes….). LES PARTENAIRES : - - Société GANDON INFORMATIQUE Monsieur BOMME, négociant déjà engagé dans le projet, au niveau de l’apport de veaux identifiés avec des boucles électroniques sur le marché de Château-Gontier E.D.E. de la Mayenne et E.D.E. de Bretagne. DEROULEMENT DES OPERATIONS : - Acquisition d’un PDA PSION équipé d’un lecteur RFID AGRIDENT par la société GANDON INFORMATIQUE Développement d’une interface entre le lecteur et le logiciel de négoce sur le PDA Test sur le terrain avec Monsieur BOMME déjà utilisateur d’un PDA muni d’un lecteur de codes à barre. Le test a consisté à lire des boucles électroniques sur des veaux et à éditer un bordereau d’enlèvement, ensuite au bureau de transférer les données vers le logiciel PC. 75 CONCLUSIONS : Malgré le peu d’utilisation, en ramassage de veaux d ‘élevage, cette application est facile à mettre en œuvre. La lecture RFID remplace la lecture du code à barre et elle est plus facile à réaliser. Elle nécessite peu de développement pour l’éditeur de logiciel qui commercialise ce genre de PDA. La distance de lecture n’est pas très importante (moins de 30 cm). La lecture en case collective de plusieurs veaux est possible avec l’aide d’une canne longue de 70 cm qui se fixe sur le lecteur. En ce qui concerne le ramassage de gros bovins, cet équipement doit permettre la lecture d’un bovin seul ou bien d’animaux qui passent dans un couloir. Par contre la lecture dans une case de gros bovins est à tester. 76 Valorisation de l’identification électronique à l’équarrissage 77 Action O10 : Effectuer la lecture des boucles électroniques sur les cadavres lors de l’enlèvement en élevage Conformément à l’arrêté du 22 Décembre 2003, les collecteurs de cadavres de bovins doivent s’assurer : - de la conformité de l’identification réalisée sur l’animal - de la correspondance entre les marques auriculaires et le passeport fourni par l’éleveur. Ils doivent noter les écarts constatés et transmettre, par fichier informatique, les notifications de mouvements à la BDNI. Pour répondre à ces exigences et dans la perspective d’une généralisation de l’identification électronique en production bovine, les centres d’équarrissages souhaitaient : - tester l’intérêt d’enregistrer le numéro d’identification des cadavres, à partir d’une lecture de la boucle électronique - de la transmettre vers le système informatique embarqué dans les camions afin de vérifier la concordance entre l’identification, la déclaration faite par l’éleveur et le passeport fourni. En pratique, cette action devait se dérouler de la façon suivante : - constitution dans chaque centre de collecte, d’une base de données des élevages concernés par le projet - transmission d’une instruction au chauffeur pour effectuer une lecture à l’aide d’un lecteur mobile lors de l’enlèvement du cadavre - envoi des données recueillies vers la base de données du collecteur. LES PARTENAIRES : - Le suivi des opérations : les centres de collecte de la SARIA et des établissements CAILLAUD Le matériel de lecture acheté auprès des sociétés REYFLEX et ALLFLEX. DEROULEMENT DES OPERATIONS : Depuis le début 2007, de nombreuses modifications sont intervenues au niveau du fonctionnement des Equarrissages : - réorganisation interne - nouvel appel d’offres - mise en place de la CVO - la pesée des cadavres. 78 Ce nouveau contexte n’a pas permis de mobiliser les centres d’équarrissage comme nous l’aurions souhaité. En effet, ces réformes nécessitent une refonte du mode de fonctionnement des centres de collecte et la lecture RFID devait s’intégrer dans la nouvelle configuration. Avant de commencer une expérimentation, la SARIA souhaitait conduire une réflexion interne autour de l’enlèvement des cadavres en intégrant les nouvelles exigences. Parallèlement, les camions de collecte étant équipés de nouveaux outils (matériel de pesée et informatique embarquée), il fallait donc laisser aux chauffeurs un certain temps pour s’approprier ces nouveaux outils. Côté CAILLAUD, l’entreprise a recruté une personne début 2010 pour étudier la mise en place de l’identification électronique, rechercher les valorisations et les optimisations possibles au sein du processus industriel qui commence à l’appel de l’éleveur jusqu’à la vente des produits transformés. De façon générale, les deux sociétés voient l’identification électronique comme une piste de progrès afin d’améliorer leurs pratiques. Les expérimentations en cours d’étude confirmeront ou non l’intérêt réel de cette évolution. 79