Rapport résumé du voyage

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Rapport résumé du voyage
L'EGYPTE
Histoire et civilisation
Samedi 13 septembre
FAUX DEPART
Pas un retard constaté à l’aérogare Charles de Gaulle à ROISSY, Terminal III ce samedi à
20 heures. Après le passage en salle d’embarquement à 21 heures 30, une montée dans
l’avion à minuit 30, deux heures d’attente dans l’avion, un retour dans l’aérogare, le chef
d’escale de Roissy, 1 heure 30 après notre retour, est venu nous indiquer qu’à la suite
d’un problème mécanique sur l’avion, les réparations s’éternisaient.
C’est comme cela que notre première nuit de voyage fût réservée à l’hôtel Ibis de Roissy
(à 200 mètres environ du terminal).
Dimanche 14 septembre
ENFIN LE VOYAGE - VOICI L’EGYPTE
Après 5 heures de vol et la découverte des immensités de sable, atterrissage à Louqsor
avec une température dépassant les 35 degrés à 18 heures 45.
La délivrance des visas, le change, le passage douanier, la récupération des bagages et
le trajet en autocar ont fait que l’on a mis le pied sur le bateau 3 heures plus tard.
Après la répartition des chambres et le dîner, la récupération a été la bienvenue.
Le bateau , lui, avait levé l’ancre et se dirigeait vers Assouan.
Lundi 15 septembre
Dans la nuit, le bateau a passé une première écluse à ESNA et a amarré tout près de la
seconde. Enfin, au réveil, on a pu admirer le Nil, ses rives, ses habitants et leur pauvreté.
Le bateau a repris son chemin jusqu’à EDFOU (100 km environ de Louqsor) ou il a
accosté à la mi-journée.
LES DECOUVERTES COMMENCENT
 Visite du temple ptolémaïque d’Horus à Edfou
5 minutes de calèches, ont amené tout le groupe vers le temple, qui remonte à l’époque
gréco-romaine, aux alentours de 237 avant J.C. Il est consacré au dieu Horus que l’on
voit sous la forme d’un faucon ou d’un disque solaire ailé.
Il est presque intacte et ses murs sont un véritable livre de mythologie et de géographie
politique.
Après notre retour, le bateau a repris sa navigation jusqu’à Kom Ombo atteint dans la
soirée.
 Visite du temple de Kom Ombo illuminé
Une merveille d’illumination pour cette première journée de découverte de l’Egypte
antique. Ce temple, forme son originalité par sa double entrée. En effet il était consacré
au dieu faucon Horus et au dieu crocodile Sobek. Il remonte aussi à l’époque grécoromaine.
A l’extérieur, on peut y voir un puits servant de nilomêtre permettant d’observer
scrupuleusement le niveau de la crue du Nil. Cette connaissance déterminait l’évaluation
du montant des impôts que devait payer les responsables des cultures, de l’entretien des
digues et des canaux.
Parmi les différentes scènes encore visibles, on note une représentation des quatre vents
et un bas relief représentant des instruments chirurgicaux.
Malgré tout, le site dégage un charme certain accentué le soir par l‘éclairage diurne.
Le bateau a repris sa navigation jusqu’à Assouan.
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Mardi 16 septembre
BASSE EGYPTE
A notre réveil, le bateau est à quai à Assouan.
Assouan s’est développé le long du Nil avec ses cafés, felouques et bateaux de croisière.
La capitale du sud offre un site incomparable sur le Nil avec ses multiples îles : Philaé,
Kitchener et Eléphantines.
 Visite d’une carrière de granit rose, qui, avec le schiste et l’albâtre furent une
richesse pour l’Egypte. Dans cette carrière, on trouve, allongé, un obélisque long
d’une quarantaine de mètres qui aurait pesé plus de 1000 tonnes s’il n’était resté
inachevé à cause d’une fissure.
 Passage au 1er barrage d’Assouan – Construit par les anglais en 1902, créant
un lac de 225 km de long, appelé lac Nasser. Il fût surélevé en 1912 puis en
1932.
 Haut Barrage – Le premier barrage ne suffisant plus, un second barrage fût mis
en chantier en 1962 avec l’arrivée de Nasser au pouvoir et inauguré en 1971.
La barrière constituant le barrage mesure 3,6 Km de long pour une largeur de 40 m au
sommet, et une épaisseur de 980 m à la base pour une hauteur de 114 m. Le lac Nasser
a été agrandi en conséquence pour atteindre 500 km de long, et qui va bien au delà de la
frontière avec le Soudan.
Ce barrage a assuré à l’Egypte son indépendance énergétique et à accroître sa surface
cultivable. L’Egypte n’a plus été affectée par la sécheresse qui a dévasté une partie de
l’Afrique.
 Temple de Philaé – A l’origine, le temple de Philae et ses édifices annexes se
situaient sur l’île Philae, appelée aussi Perle de l’Egypte. Il a été construit et dédié
à Isis, épouse d’Osiris, dieu qui avait enseigné aux égyptiens les arts de
l’agriculture, la fabrication des outils, la connaissance des plantes et la maîtrise de
l’eau du Nil. Il leur avait aussi appris à faire le pain, le vin et la bière.
Connaissant déjà la submersion partielle pendant 8 mois de l’année, le Haut Barrage
aurait menacé le site d’une submersion totale et permanente. Une vaste entreprise
internationale a permis de sauver ce site pharaonique en le transportant sur l’île voisine
d’Agilkya et en le reconstruisant à l’identique.
Ces édifices sont quasiment intacts. Le pavillon avec des colonnes coiffées de chapiteaux
floraux surmontés de visage de femmes avec des oreilles de vache, les 2 lions de granit
qui montent la garde devant le premier pylône, les 3 temples (Horus, Isis et Hather) et
un kiosque, en autres, sont magnifiques.
 Visite de l ‘Institut d’Etat « Raghab Papyrus Institute d’Assouan » ou une
démonstration du procédé antique de la fabrication du papyrus a été proposée.
Les feuilles de papyrus sont peintes à la main en petit ou grand format.
 L’Egypte profonde – Découverte d’Assouan - (1ère partie)
La fin d’après midi a permis de réaliser la première partie
de cette excursion
complémentaire proposée par les guides.
 A l’hôtel Le Vieux Cataracte, surplombant la 1ère cataracte, et en contrebas
sur les rives du Nil, on peut admirer une des plus belles vues d’Assouan. Une
troupe de nubiens avec danses et musiques locales nous fût présentée. Enfin,
de la terrasse de l’hôtel, on a pu jouir d’un magnifique coucher de soleil.
 La ballade dans le souk d’Assouan dans lequel le mélange d’épices, de
pierres semi-précieuses et d’objets en cuir fait plus songer à l’Afrique profonde
plutôt qu’à l’Orient.
Mercredi 17 septembre
DIRECTION LE SUD
Après un vol de 25 minutes, l’avion nous a amené à Abou Simbel.
 Découvertes des temples de Ramsès II
Ces deux temples furent construits au niveau de la 2éme cataracte par Ramsès II.
 Le plus grand, gigantesque, celui réservé à Ramsès II, est haut de 31 m
et large de 35 m. Sa façade, taillée dans le roc, a la forme trapézoïdale d’un
pylône précédé de 4 statues monumentales de 20 m de haut figurant Ramsès
II assis, sa femme Néfertari, sa mère Tout et ses deux filles étant positionnées
entre ses jambes .
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L’intérieur, creusé à une profondeur de 47 m, ou se trouve une grande et petite salle
hypostyle, des salles latérales, un vestibule et un sanctuaire. Les parois présentent les
traditionnelles scènes d’offrandes.
Ce temple était dédié au dieu solaire à tête d’épervier Rê-Horakhty, au dieu Amon-Rê et
au dieu Ptah.
 Non loin, Ramsès II a fait creusé un petit temple, réservé à la reine
Néfertari, épouse préférée de Ramsès II. Sa façade est ornée de six statues
monumentales de 10 m de haut (2 de Ramsès II, 2 du roi divin et 2 de
Néfertari).
Il est dédié à la déesse Hathor
 Sauvetage des monuments
Menacé de disparition avec la mise en eau du lac Nasser après la construction du Haut
Barrage, les égyptiens et les soudanais lancèrent une campagne internationale de
sauvegarde et de protection sous l’égide de l’Unesco.
Ces temples furent découpés et ré-assemblés 64 m au dessus du site d’origine. Le
fabuleux héritage de l’ère pharaonique fût ainsi préservé pour la postérité.
RETOUR A ASSOUAN
 Visite d’une fabrique de senteurs
 Visite du jardin botanique de Lord Kitchener
Dès 18 h, le bateau a levé l’ancre en direction de Louqsor.
Jeudi 18 septembre
RETOUR A LOUQSOR
Trois heures plus tard, le bateau jetait l’ancre à Louqsor.
Louqsor, appelé historiquement Thèbes, est situé à 675 km au sud du Caire. Lorsque
Thèbes devint le siège du pouvoir, Amon, simple dieu fût assimilé à Rê, dieu soleil
d’Héliopolis.
Louqsor est au carrefour de toutes les richesses de la civilisation pharaonique. Toute la
splendeur du Nouvel Empire est exprimée avec notamment les temples de Karnak, de
Louqsor et d’Hapsesout (énormes complexes construits de la même manière en l’honneur
du dieu Amon Rê, de sa femme Mout et de son fils Khonsou), la vallée des Rois, le
Ramesseum, etc…
L’avenue principale longe d’un coté le Nil, avec sa multitude d’appontements de bateaux
croisières, et est bordée de l’autre coté par le temple de Louqsor.
 Le temple d’Amon Rê à Karnak
Le site de Karnak, bâti par Akhénaton, représente un immense assemblage appartenant
à de multiples époques. L’enceinte de 25 ha ne contient pas moins de 20 temples et
chapelles, y compris le temple de Karnak et un immense lac appelé Lac Salé (120 m x 77
m).
On y pénètre par un pylône précédé d’une allée de sphinxs à tête de bélier, animal sacré
d’Amon. Puis on trouve une grande cour, un second pylône et une grande salle
hypostyle. C’est la partie la plus impressionnante de l’ensemble. Une véritable forêt de
134 colonnes dont les 12 plus élevées forment une nef centrale de 22 m de haut et sont
terminées par des chapiteaux.
Au sud du temple, on peut admirer le lac Salé à coté duquel on voit un gigantesque
scarabée de granit qui promet chance et réussite pour tous ceux qui en font le tour à
plusieurs reprises.
 Le temple de Louqsor
Commencé par Aménophis III, il fût agrandi par Toutankhamon et Ramsès II. Assez
étroit, il se développe tout en longueur sur environ 230 m et est parallèle au Nil. Une
allée ornée de sphinxs à tête humaine reliait sur 3 kilomètres les temples de Louxor et
Karnak. En avant du pylône, l’entrée était ornée de 6 statues gigantesques représentant
Ramsès II. Deux obélisques appuyaient cette entrée, l’un d’eux a été offert au roi LouisPhilippe par Méhémet-Ali et se dresse depuis 1831 sur la place de la Concorde à Paris.
Vendredi 19 septembre
 La Vallée des Rois
Cette vallée se trouve à 4 km de Louqsor sur la rive ouest du Nil dans le massif de
calcaire qui la surplombe. Elle est très riche en monuments et tombes.
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Après avoir été embaumés et momifiés, les pharaons du Nouvel Empire étaient
transportés jusqu’à la Vallée des Rois. Somptueusement parés de bijoux , entourés de
trésors et d’objets, ils étaient enterrés dans des tombes creusées dans la montagne.
Il a été découvert à ce jour 62 tombes, mais peu sont ouvertes au public. Notre circuit ne
comprenait que la visite de 3 tombeaux. Pour ce qui me concerne :
• Le tombeau de Sethnakht, quoique de petites dimensions, est l’un
des mieux conservés et des plus représentatifs des tombes des hauts
fonctionnaires, Natkht étant un scribe de la XV ème dynastie. Les
scènes de semailles, de moissons, de banquets, de chasse et de
pêche sont célèbres pour la minutie de leur exécution et la richesse
de leurs couleurs.
• Le tombeau de Seti 1er, pharaon du Nouvel Empire, est le plus
grand et le plus remarquable de toutes les tombeaux royaux. Il se
distingue, notamment, par la chambre du sarcophage au plafond
astronomique noir et or.
• Le tombeau de Thoutmosis III est situé au fond d’une étroite
anfractuosité et accessible par un escalier de fer. La salle qui
contenait la momie royale a la forme d’un cartouche. Les murs sont
recouverts d’hiéroglyphes comme un gigantesque papyrus déroulé.
 Le temple d’Aménophis III – Les colosses de Memnon
Lors de notre parcours en direction de la Vallée des Rois, un arrêt fut observé sur le site
des temples funéraires. Seules subsistent aujourd’hui les ruines des temples
d’Hatchepsout, de Séti 1er et de Ramsès II et III.
Du gigantesque ensemble bâti par Aménophis III, il ne reste pratiquement que deux
statues solidaires monumentales dans un immense pré : les colosses de Memnon. Ces
statues marquèrent jadis l’entrée du temple funéraire d’Aménophis III.
 L’Egypte profonde – Découverte de Louqsor et de ses environs - 2éme
phase
L’après-midi a été consacré à une ballade en calèche de 2 heures dans Louqsor et ses
environs (bords du Nil, souk, campagne et villages de l’agglomération).
Louqsor a été la capitale du pays pendant le nouvel empire (1550 – 1069 avant JC).
L’activité touristique se trouve prés des bords du Nil et aux alentours des sites des
temples de Louqsor et de Karnak.
Le souk de Louqsor offre un véritable festival de couleurs et de folklore. Il est vivant,
touristique et chatoyant avec des ruelles étroites ou beaucoup de vendeurs grouillent
dans diverses activités.
La campagne permet de découvrir qu’autour de Louqsor, différentes cultures se
développent, en particulier le blé, le maïs, le riz, le coton, les plantes fourragères et les
céréales d’hiver.
La classe urbaine de cette région est pauvre mais est animée d’un esprit traditionaliste
certainement par conviction, qui commence à se tourner vers l’occident par nécessité
surtout.
 Son et lumière au temple de Karnak
Cette journée s’est terminée par le son et lumière du temple de Karnak qui est, semblt’il, l’un des meilleurs au monde. L’ensemble de ce son et lumière dure 1 heure30.
Une`première partie se déroule à pieds en empruntant l’allée centrale du temple, ou une
merveilleuse illumination permet de découvrir l’allée processionnelle bordée de sphinx
royaux, la mosquée d’Abou El-Haggag construite dans la cour ou encore la colonnade
monumentale décorée par Toutankhamon.
La deuxième partie, assise, présente l’histoire du temple.
Samedi 20 septembre
DEBUT DU SEJOUR DETENTE
Après 4 h de car, nous sommes arrivés à El Gouna, ville proche de Hurghada sur les
bords de la Mer Rouge. El Gouna, station balnéaire, offre un antidote idéal à un excès de
visites de monuments des 5 premiers jours.
L’hôtel Aréna Inn à El Gouna a été notre point de chute. Construit sous forme de
croissant, ce lieu paradisiaque propose piscine privée, lagon, bar, solarium et transats.
Après le déjeuner, a suivi un après midi détente avant d’aller visiter El Gouna et son
casino.
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Dimanche 21 septembre
DECOUVERTE DES FONDS MARINS
La matinée a été consacrée à une promenade en bateau à fond plat de verre afin de
découvrir les bancs de coraux et les fonds regorgeant d’une extraordinaire collection de
faune et de flore.
Au retour, un arrêt sur un banc de sable a permis d’apprécier une baignade dans une eau
tiède et délicieuse.
Lundi 22 septembre
LE RAID DANS LE DESERT
Après une matinée de détente (piscine, transat, bar, etc…), l’après midi a été réservée à
un raid en 4x4 dans le désert oriental. Ce convoi d’une douzaine de véhicules
accompagnés de voitures avec des preneurs d’images, a roulé une quarantaine de
kilomètres dans le sable, quelque fois à grande allure. Nous sommes arrivés au pied d’un
massif granitique et calcaire ou se trouve un village de bédouins.
Après avoir absorbé un thé et visité leurs habitations, nous avons profité des chameaux
disponibles pour effectuer nos premières montes.
Enfin, un magnifique coucher de soleil en plein désert sur les chaînes de montagne, d’une
beauté extraordinaire, a précédé le repas servi sous un abri léger et préparé par les
bédouins.
Le retour à l’hôtel en pleine nuit et en plein désert a été héroïque et grandiose.
Une cassette vidéo a été réalisée sur cette journée merveilleuse.
Mardi 23 septembre
DERNIERE JOURNEE DE DETENTE
Piscine, transat, bar, etc…ont été les faits majeurs de ce jour.
Enfin d’après midi, nous sommes allés visiter la ville d’Hurghada, proche de El Gouna.
Auparavant étendue de sable, Hurghada, alors modeste village de pêcheurs, est
aujourd’hui devenu un grand centre touristique très en vogue en Egypte.
Hurghada, à 1 heure d’avion du Caire, est la principale station balnéaire de la cote de la
Mer Rouge. Outre la plongée, on peut y faire des sports nautiques tels que voile, planche
à voile, bateaux, etc…Les innombrables îles voisines se prêtent merveilleusement à ces
activités.
Mercredi 24 septembre
RETOUR A L’EGYPTE ANTIQUE ET D’AUJOURD’HUI
• Le Canal de Suez
Après 5 heures de route, nous sommes arrivés à l’entrée du canal de Suez.
Ce canal fut construit en 10 ans par 25 000 ouvriers. Il va du golfe de Suez à la Mer
Méditerranée et mesure 160 km. Il a été inauguré le 17 novembre 1869 et nationalisé en
1956 par Nasser pour financer la construction du haut Barrage d’Assouan.
Cinq guerres ont traversé l’histoire du canal. Dans l’ordre : les deux guerres mondiales
de 1914-1918 et 1939-1945, en 1967 Israël attaque l’Egypte et occupe le Sinaï, la
guerre des 6 jours et la guerre du Kippour en 1973 .
Depuis cette voie a été élargie et accueille aujourd’hui des navires de 150 000 tonnes en
charge.
• Le quartier copte
La visite du quartier copte au sud du Caire s’est imposée avant d’arriver à l’hôtel.
Le mot copte signifie « égyptien chrétien » et est incarné par l’église copte orthodoxe,
seconde religion du pays, la première étant l’islam. Toutefois les principales confessions
judéo-chrétiennes y sont représentées. Deux monuments fascinants, en partie en
réfection, furent visités.
 L’église de la Vierge, construite au 4éme siècle et plus ancienne église
d’Egypte, a été le siège du patriarcat copte pendant des siècles. On y
trouve, entres autres de magnifiques fresques, de superbes iconostases et
de remarquables boiseries.
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La synagogue Ben Ezra, l’une des 29 du Caire, conserve également ses
trésors et rappelle le rôle de l’Egypte comme foyer du judaïsme autochtone
mais aussi comme terre d’accueil des juifs.
Ces deux monuments sont en actuellement en restauration.
Après le déjeuner, nous nous sommes installés dans l’hôtel « Cataract Pyramids Resort »
au sud du Caire. Immense et grandiose, ce complexe se compose de plusieurs bâtiments
de 2 niveaux présentant environ 300 chambres et entourant une magnifique piscine de
1500 m2.
L’après midi a été réservé à l’installation puis au repos, à la détente et à la piscine
(transat, bar, etc…)
 Son et lumière
Après le dîner, la digestion s’est faite sur le plateau de Gizeh aux pieds des pyramides de
Kheops, de Khephren , de Mykérinos et du Sphinx ou un très beau spectacle de son et
lumière d’environ une heure fût présenté.
Jeudi 25 septembre
DESTINATION LA CITADELLE
La construction de la citadelle a commencé en 1176 et, très vite, devint la résidence et le
siège du gouvernement de tous les maîtres d’Egypte. Ceci jusqu’au milieu du 19ème
siècle ou a été construit le palais Abdine, réservé au gouvernement.
Ses murailles entourent les musées de la police, des calèches et militaire, le palais
Gaoucharab, les mosquées Mohammed Ali et El Nasser Mohammed Ali et un immense
parking.
 La mosquée Mohammed Ali
Conçue par un architecte grec, elle fût achevée en 1857. Elle a été bâtie en albâtre.
L’intérieur de sa coupole est majestueux, très haut et resplendissement. Elle s’accorde à
l’art ottoman et emprunte à l’Egypte que ses matériaux ainsi que quelques éléments
décoratifs pharaoniques et mamelouks.
L’horloge de la cour a été offerte par le roi Louis Philippe, en échange tardif, contre
l’obélisque qui se trouve à Paris. La mosquée se distingue par ses 4 minarets effilés.
C’est l’un des édifices les plus remarquables du Caire.
 La mosquée El Nasser Mohammed Ali
Construite en 1318, dépouillée de ses somptueux marbres par les ottomans après 1517,
elle est dotée d’un unique minaret revêtu de faïence verte. On retrouve sur les colonnes
un inventaire des styles architecturaux de l’Egypte (pharaonique, grec, romain et copte).
 Le site de Memphis
Avant Le Caire, Memphis était la ville la plus importante de la région. Le site se trouve à
25 km du caire. Les ruines de Memphis sont au milieu d’une palmeraie. Peu de choses
restent à voir, à l’exception d’un des deux colosses de Ramsès II,(allongé dans un
hangar-musé), l’autre étant sur la place de la gare centrale du Caire, et un très beau
sphinx en albâtre de la 18éme dynastie.
 Le site de Séqqara
S’étendant sur plus de 8 km, il est dominé par la pyramide à degrés, monument construit
par l’architecte Imhotep pour son roi Djoser (fondateur de la 3éme dynastie) vers 2630
avant J.C. et agrandi à plusieurs reprises pour atteindre sa forme définitive à sept
gradins. Elle atteint une hauteur d’environ 62 m. Il s’agit d’un vaste complexe funéraire
Son originalité a été de bâtir ce monument en pierre de taille, première exécution au
monde et innovante car les matériaux jusqu’à là employés étaient légers et périssables
(briques, bois, roseau).
 La fabrique de tapis
Pour terminer cette matinée, les ateliers de Wina Wassef, célèbres pour leurs tapisseries
furent visités. A l’origine Ramsès Wina Wassef, architecte copte, a souhaité enseigner
aux enfants la technique du tissage tout en les laissant libres d’exercer leur imagination.
Les motifs étaient souvent inspirés de scènes de la vie des campagnes.
 L’Egypte profonde – découverte du Caire - 3éme phase
Cette 3éme phase consistait à découvrir le Caire et ses quartiers marchands et
commerciaux
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Paradoxalement, Le Caire présente deux visages très différents. L’un, situé à la
périphérie de la ville présente tristesse et pauvreté. L’autre, visible en ville, abonde
d’immeubles de style (déco, nouveau ou rococo). Dans les deux cas, un grand nombre
d’immeubles, principalement dans le vieux Le Caire, ne sont pas terminés. Il manque les
toitures.
Le Caire est une ville pittoresque et pleine de contrastes. Le cœur de la ville, moderne,
est envahi par de grandes artères et des places géantes ou se développe une circulation
pittoresque. On peut découvrir les belles façades des immeubles inspirés du style
haussmannien, les cinémas de pur style art déco, les hôtels, les grands magasins et les
bâtiments officiels (ministères, musées, etc…).De l’autre coté du fleuve, l’Ile Gézina est
dominée par la Tour du Caire en forme de fleur de lotus.
Le vieux Le Caire comporte des églises fascinantes, un monastère, le musée copte et un
lacis de centaines de ruelles bordées d’échoppes et d’ateliers qui vendent de tout : bijoux
en or et en argent, cuivres, parfums et antiquités.
Au sommet de la ville, se trouve l’ensemble médiéval de la citadelle.
Tous ses quartiers sont envahis d’une importante population, grouillante et multicolore
empêchant la circulation normale des véhicules. Les cafés, endroits tout simples,
regroupent que des hommes qui laissent filer les heures en tirant sur leur chicha ou
narguilé (pipe à eau).
Enfin, on compte plus de 800 mosquées au Caire ou certaines ne reçoivent que des
musulmans.
La visite s’est terminée par un arrêt sur le site des tombes du soldat inconnu et du
Président Anouar El Sadate, assassiné le 6 octobre 1981 lors de la 8éme commémoration
de la traversée du Canal de Suez par l'armée égyptienne, qui prit à revers les troupes
israéliennes stationnant dans le Sinaï depuis leur victoire triomphale de juin 1967.
Vendredi 26 septembre
LE PLATEAU DE GIZEH
Le plateau de Gizeh, appelé aussi nécropole de Gizeh, est situé à l’ouest du caire. Sur ce
plateau s’élève l’ensemble architectural le plus prestigieux du monde. Ses trois
pyramides (Kheops, Khephren et Mykérinos), ou se trouvent les sépultures de ces trois
pharaons de la 4éme dynastie, étaient considérées dans l’antiquité comme une des sept
merveilles du monde. Elles ont environ 4500 ans.
 La pyramide de Kheops
La pyramide de Kheops la plus haute (originale à 147 m mais 137 m aujourd’hui) est la
plus ancienne pyramide. L’intérieur, que l’on peut visiter, est impressionnant, en
particulier la grande galerie longue de 47m et haute de 8,50 m, d’une admirable
architecture exceptionnelle, qui mène à la chambre du roi Kheops.
Tout près sont construites trois petites pyramides appartenant aux épouses ou aux
membres de sa famille.
 La pyramide de Khephren (2589 – 2566 avant JC)
Bâtie sur des dimensions comparables à celle de son père Kheops, elle mesure 143 m de
haut et a été revêtue de calcaire de belle qualité. Elle très peu conservé son revêtement
sur sa partie supérieure.
 La pyramide de Mykérinos (2548 - 2530 avant JC)
C’est la plus petite des trois pyramides. Elle n’atteint que 62 m de haut et est
reconnaissable aux assises inférieures de son revêtement en garnit rouge d’Assouan non
poli autour de l’entrée.
 Le Sphinx
Dans le complexe funéraire de Khephren se trouve également le Sphinx, situé juste à
coté de la pyramide Khephren. Lion assis à tête humaine, son visage serait celui de
Khephren. Taillé dans un grand bloc de calcaire blanc jaunâtre. Il est long de 72 m et
haut de 20 m.
 Le musée national du Caire
Le musée national archéologique du Caire abrite plus de 250 000 pièces dont le fameux
trésor de Toutankhamon, pharaon de la 18éme dynastie et d’Hetephères, mère de
Kheops.
Conçu par l’architecte français Marcel Dourgon, il a ouvert ses portes en 1902. Etant le
dépositaire prioritaire de tout objet trouvé sur le sol égyptien, il n’est plus en mesure
aujourd’hui d’accueillir les nouvelles découvertes qui ne cessent d’enrichir ses collections.
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Samedi 27 septembre
LA DERNIERE JOURNEE
La détente a été la principale activité de cette journée. A quelques uns , nous sommes
allés nous balader au Caire atteint après une marche d’environ 5 km. Ceci nous a permis
de découvrir le boulevard de la banlieue sud du Caire, environnement pauvre mais habité
par des gens agréables, sociables et très polis. Après avoir pris quelques forces dans le
premier bar rencontré, un ancien taxi «504 Peugeot break» a ramené notre groupe,
composé de 8 personnes, à l’hôtel. C’est aussi ça l’Egypte.
Je souligne que cette journée complémentaire nous a été accordée en remplacement de
la journée perdue en début de séjour.
Dimanche 28 septembre
LE RETOUR
Lever : 2 h 30 – Ramassage des valises : 2 h 45 – Départ pour l’aéroport : 3 h 30.
Après un peu plus de 4 h 30 de vol, nous atterrissions à Paris Orly à 11 h 30.
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Que de souvenirs, de photos, de films, d’amitiés.
Jean-Claude Agosti
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