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A ngoulême GRAND 8 Mercredi 6 juillet 2016 Isabelle Huppert, Karine Viard, Mélanie Laurent, Lambert Wilson, Romain Duris, Sophie Marceau, Michel Blanc... Quelques-unes des stars qui viendront ou reviendront à Angoulême. Repros CL et archives Renaud Joubert Une impressionnante brochette d’acteurs, des moments festifs et populaires Et le souci de proposer aussi des films exigeants Le Festival du film francophone a révélé son riche programme, hier, à Paris. Le FFA déroule son casting de stars Stéphane URBAJTEL [email protected] nvasion de stars à l’horizon. Hier, dans le cadre prestigieux de l’Institut du monde arabe, à Paris, les deux chef-opérateurs du Festival du film francophone, Marie-France Brière et Dominique Besnehard, ont dévoilé les noms des acteurs attendus du 23 au 28 août sur la Croisette angoumoisine. Aux côtés des habituées – Sophie Marceau et Nathalie Baye –, le casting de l’édition 2016 comprend, entre autres, Isabelle Hupert, Lambert Wilson – attendu pour la présentation, en ouverture du biopic sur le commandant Cousteau, L’Odyssée, de Jérôme Salle –, mais aussi Mélanie Laurent, Romain Duris, Karin Viard, Michel Blanc, Pierre Niney, Virginie Efira... «Audrey Tautou peut-être aussi, mais elle est en tournage aux ÉtatsUnis et doit encore confirmer», confie Dominique Besnehard. Les inconditionnels de Jean Dujardin, annoncé en avril pour une avant-première de Brice de Nice 3 à l’Espace Carat, vont être déçus. L’oscarisé ne vient plus. «Le film ne sera pas prêt dans les temps», explique Marie-France Brière. Le Valois s’habille en diamant I «Festival sans pression» Mais pour les strass et les paillettes, les festivaliers n’y perdront pas au change: à la place, au parc des expositions de L’Isle-d’Espagnac, ils auront droit à l’aréopage déjanté du Palmashow, Grégoire Ludig et David Marsais, devenus cultes sur internet puis sur la chaîne D8 avec leurs émissions à sketchs. Ils présenteront La folle histoire de Max et Léon avec Bernard Farci, Dominique Pinon, Christophe Lambert et... Dominique Besnehard. «Ce Paris, hier. Dominique Besnehard, Marie-France Brière et Gilles Jacob. Au premier plan, le «Valois de diamant». n’est pas parce que je suis dans le casting qu’on a choisi ce film», jure le producteur-acteur. «Je ne savais même pas qu’il jouait dedans», a assuré Marie-France Brière. La productrice promet un spectacle «pas vraiment intellectuel», plutôt «pour les adolescents». Le gala de gaffes de deux amis d’enfance fainéants et bringueurs, qui tentent par tous les moyens d’échapper à la Seconde Guerre mondiale, selon la bande-annonce diffusée hier. L’effervescence que va immanquablement susciter cette projection enchante par avance Dominique Besnehard. «Il faut que le FFA, ce soit la frénésie, la fête. C’est essentiel pour que l’événement soit une grande vitrine du cinéma.» ” Il faut que le FFA, ce soit la frénésie, la fête. C’est essentiel pour que l’événement soit une grande vitrine du cinéma. La légèreté, mais pas seulement. La preuve avec l’hommage au cinéma libanais proposé cette année, l’exigence que se sont imposé les réalisateurs dans leur sélection des films en compétition (1), le focus sur la réalisatrice Catherine Corsini et Lifting pour Marguerite de Valois. Les organisateurs du FFA ont dévoilé hier le nouveau trophée qui sera remis cette année aux artistes couronnés lors de la cérémonie de clôture. Le Valois d’or «ou plutôt le Valois de diamant», a insisté Marie-France Brière en présentant le prototype de la récompense. Réalisé par un joaillier d’exception: la maison Messika. «Rien n’aurait été possible sans le bijoutier d’Angoulême Michel Dollet, a admis la productrice. Il m’a présenté Valérie Messika et a permis la réalisation de cet objet magnifique.» La représentante du joaillier a décrit un trophée révélant «un corps de femme» dont les formes s’apparentent à des pellicules de films. L’objet sera agrémenté d’un diamant. Cette œuvre originale a demandé «sept mois de travail». Photo Renaud Joubert le choix assumé d’une pointure du septième art pour assurer la coprésidence: Gilles Jacob, délégué général du Festival de Cannes pendant un quart de siècle (2). «J’ai accepté par affection pour Marie-France Brière, par amitié pour Dominique Besnehard et parce que j’aime beaucoup Angoulême», a souligné le critique cinématographique hier, sur la scène de l’Institut du monde arabe. C’est une ville et un festival formidables. Parce qu’on y arrive sans pression, sans être soumis aux enjeux économiques des studios américains.» Et Gilles Jacob de promettre: «A Angoulême, on va voir de beaux films. On y sera entre amis quand on va arriver et j’espère qu’on le restera quand on partira.» (1) Les films en compétition pour la Valois annoncés hier sont: «Cigarettes et chocolat chaud» de Sophie Reine (France), «Hedi» de Mohamed Ben Attia (Tunisie, Belgique), «Les mauvaises herbes» de Louis Bélanger (Québec), «Ma vie de courgette», film d’animation de Claude Barras (Suisse, mais conçu en partie à Angoulême), «Mercenaire» de Sacha Wolff (France), «Souvenir» de Bavo Defurne (Luxembourg), «Voir du pays» de Delphine et Muriel Coulin (France), «Wulu» de Daouda Coulibaly (Mali, Sénégal). Un dixième pourrait s’ajouter à la liste. «Mais son réalisateur hésite encore entre venir à Angoulême et le présenter à Venise», confie Dominique Besnehard. (2) Pour la première fois, deux personnalités se partagent la présidence: Gilles Jacob, donc, et l’actrice d’origine belge Virginie Efira.