école - Sdis
Transcription
école - Sdis
P int-Mag NUMÉRO L’e-magazine des personnels du SDIS du Rhône 04 D É C E M B R E 2 0 1 3 Reportages SUPPORT INFORMATIQUE La porte d’entrée du GSI PROTOCOLES INFIRMIERS Les protocoles infirmiers nouveaux arrivent ! ÉCOLE DÉPARTEMENTALE La formation des SP sur un plateau Jeudi 21 novembre Accident de la route Quai Jean MOULIN - Lyon 1er Édito Le SDIS du Rhône a su depuis 15 ans engager les réformes structurelles et organisationnelles nécessaires qui lui permettent aujourd’hui d’être reconnu comme un service public de qualité, tant au niveau départemental que national. Ses bases solides autorisent, dans un contexte financier contraint, à envisager l’avenir avec sérénité et sérieux. Une capacité opérationnelle disponible 24h/24 toute l’année, en tout point du territoire départemental ; elle s’appuie sur une structure de casernes de proximité presqu’entièrement renouvelée équipées de parc matériels et d’engins de dernière génération. Une force humaine basée sur l’indispensable complémentarité entre SPP et SPV, sur l’expertise de sa composante SSSM et ses filières de spécialistes, sur la reconnaissance du parcours de quelques 900 JSP et sur l’appui permanent des 350 personnels administratifs, techniques et spécialisés. Une politique de ressources humaines qui offre de réelles perspectives d’évolution et de reconnaissance des femmes et des hommes soutenue par un volet formation dont la nouvelle école départementale affiche l’ambition. Un budget maîtrisé en fonctionnement et un investissement stable qui permet de maintenir le niveau de performance actuel. Nous devons saisir cette opportunité pour consolider l’édifice. Il faut poursuivre le travail sur la voie de la qualité. Des choix ont été faits. Ils ancrent les sapeurs-pompiers du Rhône dans la sécurité civile de demain. J’adresse à vos familles et vous-même tous mes vœux de santé et de bonheur à l’occasion des fêtes de cette fin d’année 2013… 2014 sera une année à écrire, ensemble. Colonel Serge DELAIGUE Directeur départemental ‘ Sommaire 4 L’ACTU DU 18 7 BRÈVES 10 Service départemental d’incendie et de secours du Rhône Retour opérationnel Évènements et cérémonies ZOOM SPV : les conventions périscolaires REPORTAGES 12 Support informatique L’École Départementale sur un plateau Nouveaux protocoles infirmiers 18 SANTÉ - SÉCURITÉ 19 ESPRIT D’ÉQUIPE 20 LIGNE DE VIE Réseau santé et sécurité des SDIS Rhône-Alpes Les bienfaits de la course à pied l d’incendie et de secours du Rhône Service départementa ‘ Ligne de vie e votre carrièr des : au long de doit effectuer service tout GRAC et GGEC lorsque l’on solliciter : de la DRH ments à votre groupement groupements ents. Quel entre ces 2 deux groupe des renseignem la différence difficile de faire tout simplement obtenir leurs spécificités. ou Il est souvent vous expliquent administratives ? Les 2 entités démarches ou GGEC (emploi) OCCUPÉ GRAC (carrière) Exemples: ETRE un cadre EMPLOI POUVANT nommé dans territorial est GRADE équipe et fait carrière. le fonctionnaire chef d’agrès 1 lequel il progresse Petit rappel : 2 en grades, dans Sergent SPP de casernement Ressources Humaines, d’emplois, divisé adjoint au chef la Direction des : finances du Rhône et de leurs emplois Capitaine SPP administration Au sein du SDIS des agents et chef de bureau gèrent la carrière (PATS) groupements Attaché territorial Paie (GRAC) Accueil, Carrière, (GGEC) Le Groupement des grands principes et des Compétences l’emploi est l’un iers et les Gestion des Emplois grade et du grade et de séparation du Le Groupement dont les sapeurs-pomp Rhône La séparation principe de la pas du second. publique territoriale et spécialisés du SDIS du correspond au premier, mais de la Fonction nt ou Cette organisation , techniques est titulaire du puis éventuelleme fonctionnaire personnels administratifs de l’emploi : le occuper un emploi, un grade, il va partie. font Nommé dans la du maintien de plusieurs autres. l’agent une garantie pour la partie représente pour d’emploi, au moins Cette séparation en cas de changement publique). fonction la rémunération » (salaire dans fixe du « traitement ‘ GGEC et GRAC : l’Emploi et la Carrière GRAC des administratif et charge du suivi le parcours (en le GRAC est en . La carrière est Concrètement, administrative va effectuer actes liés à la carrière de grades) que le fonctionnairevoit attribuer et se terme d’échelons Le fonctionnaire ,à rémunération professionnelle. détermine sa lors de sa vie l’échelon, le grade (régime indemnitaire). un grade. Avec d’autres éléments laquelle s’ajoutent ‘ GGEC situations dans les différentes le il vous accompagne (le recrutement, Quant au GGEC, allez rencontrer d’emploi, la es que vous le changement professionnell de la ectation, la mobilité, et est garant changement d’aff une mise à disposition,…) après réintégration temps de travail. gestion de votre Organisation Temps partiel Gestion du temps Nomination enfants malades, décès Disponibilité, Gestion des avis Retraite ‘ 22 LE SAVIEZ-VOUS ? 23 CONSTRUIRE ENSEMBLE , détachement mise à disposition Mutation Mise à disposition 21 de travail Mobilité Maladie, accidents PEX : naissance, SDIS PRATIQUE ts des recrutemen Affectation tive t : gestion administra Arrêté de recrutemen de vacance de Paie Garant des postes Point-Mag n° 04 La rubrique Prévision de Point-Éclair poste re Régime indemnitai et des effectifs - Décembre 2013 20 Le DAAF, obligatoire avant 2015 ! Sites en travaux Point-Mag n°4 Directeur de la publication Colonel Serge DELAIGUE Chef de la publication Lt-Colonel Stéphane CLERC Animateur du réseau communication Commandant Christophe SERRE Graphisme Vincent MUSSARD Rédaction Les correspondants communication Lynda NIVOLLET Philippe LECOCQ Mélanie SABATIER Cdt BOURGIN (Ligne de vie p.22) Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 Photos SDIS69 Maxime JEGAT - Le Progrès (CEPARI p.16) Publication Décembre 2013 3 ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône L’actu du 18 Lundi 23 septembre Feu de motrice de TGV à la gare de la Part-Dieu Vers 17h, les sapeurs-pompiers interviennent en gare de Lyon PartDieu pour un feu dans une motrice centrale du TGV Marseille-Rennes, comportant 600 passagers. Ce sont des composants électriques d’un compartiment moteur qui brûlent. Ainsi, deux extincteurs CO2 et une lance poudre sont mis en œuvre pour l’extinction, en parallèle de l’évacuation des passagers sur les quais contigus. La rame est transférée vers le dépôt de Gerland pour vérifier l’extinction complète du feu. BIL AN 40 SP engagés Pas de propagation du sinistre aux wagons de passagers Jeudi 26 septembre Feu de locomotive diesel à Saint-Romain-de-Popey Les sapeurs-pompiers interviennent de nouveau sur le réseau SNCF. En début de soirée, une locomotive d’un train express régional prend feu en gare de St-Romain-de-Popey. Les flammes sont éteintes avant propagation au reste du convoi au moyen d’une lance à poudre. BIL AN 1 groupe INC 1 groupe SAP 4 Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône L’actu du 18 Mardi 24 septembre Un avion s’écrase à l’aérodrome de Lyon-Bron Vers 10h40, le CTA CODIS reçoit une demande d’intervention suite au crash d’un avion de tourisme de type Cessna. L’appareil s’est écrasé après son décollage à l’intérieur de l’enceinte de l’aérodrome. Les services de secours de l’aérodrome, immédiatement sur les lieux, ont procédé à l’extinction de l’avion en feu ; les 4 personnes se trouvant à bord sont décédées. BIL AN Départ type déclenché : 1 groupe CDT 1 groupe INC 2 groupes SAP Dimanche 3 novembre Incendie d’un magasin à Vaulx-en-Velin Vers 4h50, les sapeurs-pompiers sont confrontés à un violent feu dans une supérette à Vaulx-en-Velin : l’incendie concerne 1500 m². Le risque de propagation aux commerces voisins est important. Un groupe commandement et deux groupes incendie soit près de 45 sapeurspompiers sont déployés. Après plus de deux heures de lutte le feu est maîtrisé puis éteint vers 9h30. BIL AN 4 lances dont 2 sur échelle Réserve et commerces attenants sauvegardés Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 5 ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône L’actu du 18 Mardi 12 novembre Feu d’incinérateur à Rillieux-la-Pape Vers 13h, le SDIS du Rhône engage un important dispositif pour un feu d’incinérateur sur la commune de Rillieux-la-Pape. L’incendie s’est déclaré au niveau des locaux de traitements des fumées. Une trentaine de personnes du site a été rapidement évacué. Aux alentours de 15h, les sapeurs-pompiers sont maîtres du feu, l’opération s’est terminée à 21h30. BIL AN 70 SP et 24 véhicules au plus fort de l’intervention Aucun blessé à déplorer Dimanche 1er décembre Feu dans une entreprise de traitement de métaux Vers 14h00, les sapeurs-pompiers sont alertés pour un feu dans une entreprise de traitement de métaux, sur la commune de Genas. Le feu concerne un bain de cuivre et un stockage de KCN (cyanure de potassium), son extinction est effectuée au moyen d’une lance à mousse. L’intervention a été organisée en 3 secteurs : incendie, mesure de la pollution, contrôle et lavage du personnel. BIL AN Intervention de longue durée : 46h Présence de produits toxiques Engagement minimum sous protection respiratoire 6 Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 Brèves Service départemental d’incendie et de secours du Rhône Vendredi 20 septembre Mercredi 16 octobre ‘ Inauguration de la caserne de GIVORS L’extension du bâtiment existant de l’Avenue Flemming permet désormais de porter la surface opérationnelle à 1 000 m2. L’effectif et l’école des jeunes sapeurs-pompiers bénéficient ainsi de conditions de travail et d’entrainement optimum. Près de 2 500 interventions 107 sapeurs-pompiers de Givors. annuelles mobilisent les Rencontres de la sécurité au Carré de la soie, à Vaulx-en-Velin Les « Rencontres de la sécurité » ont lieu dans chaque département, du 16 au 19 octobre 2013. Elles sont l’occasion pour les français de rencontrer les femmes et les hommes chargés d’assurer leur sécurité, au quotidien comme dans les situations exceptionnelles : Sécurité intérieure, lutte contre la délinquance, aide aux victimes, Sécurité civile, lutte contre les incendies et catastrophes, premiers secours, sécurité routière .... L’axe de communication de la manifestation est la sécurité routière. Pour le SDIS du Rhône, cela s’articule autour d’une présentation des métiers, des matériels et des démonstrations dynamiques. Le 16 octobre, 2 manœuvres de secours routier, à 13 et 15 heures, ont ainsi été réalisées, en présence du Préfet délégué pour la défense et la sécurité. Samedi 28 septembre Inauguration du site état-major de Villefranche-sur-Saône Autorités locales, civiles et militaires, et représentants de l’Etat ont, par leur présence, souligné l’importance de cet événement. Le site comprend 3 secteurs : l’entité territoriale, qui regroupe le Groupement Nord et le Centre d’Incendie et de Secours (CIS) de Villefranche-sur-Saône, assurant la couverture opérationnelle du secteur ; l’entité formation, base avancée disposant d’un parcours d’entraînement au port de l’appareil respiratoire isolant et dispensant la formation déconcentrée des personnels du groupement Nord ; l’entité logistique, mutualisée avec le conseil général du Rhône, chargée de l’entretien des véhicules et de la livraison des matériels sur le secteur du nord du département. Deux ans de travaux ont été nécessaires pour ce site de 1,5 hectare. Plus de 150 sapeurs-pompiers professionnels et volontaires disposent aujourd’hui d’un outil modernisé parfaitement adapté aux quelques 4 620 sorties d’engins. De plus, la construction présente aujourd’hui une esthétique moderne marquant l’entrée sud de la capitale du Beaujolais. Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 7 ‘ Brèves Service départemental d’incendie et de secours du Rhône Mercredi 13 novembre 2013 Commémoration de la catastrophe de Saint-Jean La 83e commémoration de la catastrophe de St-Jean s’est déroulée en milieu d’après-midi, rue Tramassac, dans le 5e arrondissement. Dans le respect de la tradition, un détachement de sapeurs-pompiers des casernes de Lyon-Rochat, Lyon-Confluence et du groupement sud-est accompagnait le drapeau du corps départemental et sa garde. Une délégation de la direction départementale de la sécurité publique représentait les victimes de la Police. Les noms des habitants décédés, des policiers et des sapeurs-pompiers victimes du devoir, ont été énoncés en souvenir de cette terrible nuit de l’automne 1930 qui a vu une partie de la colline de Fourvière s’effondrer. Samedi 16 novembre Samedi 30 novembre Inauguration et passation de commandement de la caserne de SAINT-LAGER/CERCIÉ Le public des deux communes était venu nombreux assister à l’inauguration de l’extension de la caserne, livrée en mars aux 24 sapeurs-pompiers volontaires du centre. Au cours de la cérémonie, le capitaine Jean-Michel CHARRION, promu commandant honoraire, a cédé sa place de chef de centre après 37 ans de service à l’adjudantchef Patrick PONCET, son adjoint depuis 2 ans. 8 Passation de commandement de la caserne de TARARE En préambule de la Sainte-Barbe, devant une assistance composée de familles et d’anciens sapeurs-pompiers, l’effectif de la caserne de Tarare a pu assister à la succession du capitaine Alain GIRAUD, qui cessait ses fonctions pour prendre poste au groupement nord, par le capitaine Nicolas REYNARD, en provenance du CTA-CODIS. Point-Mag n° 04 - Décembre04 2013 Zoom Service départemental d’incendie et de secours du Rhône ‘ Conventions périscolaires Temps périscolaire, temps de disponibilité ! Assurer des missions de service public de qualité signifie pour les sapeurs-pompiers un juste départ des secours, des quatre coins du département. Pour cela, la disponibilité des volontaires s’avère un facteur déterminant, notamment pendant les journées de semaine. Afin de la favoriser, le SDIS du Rhône met en œuvre de nombreux dispositifs, dont les conventions relatives aux disponibilités pendant les temps périscolaires. La volonté d’améliorer la disponibilité des sapeurs-pompiers s’inscrit dans une démarche nationale. Dans le Rhône, diverses actions ont ainsi déjà été menées. Les employeurs publics et privés de sapeurs-pompiers volontaires ont par exemple la possibilité de signer des conventions de disponibilité. Mais le GDV (Groupement Développement du Volontariat) va désormais encore plus loin en proposant de nouvelles conventions. Tout part d’un constat : lorsque l’on est SPV (sapeurs-pompiers volontaire) et que ses enfants sont à l’école, il est souvent difficile de se rendre disponible en « journée semaine » à la fin des cours, aussi bien lors de la pause méridienne que le soir après la classe. Passées entre le SDIS du Rhône, les communes et les associations concernées, ces nouvelles conventions visent ainsi à permettre la prise en charge des enfants scolarisés de SPV, alertés pour une mission de secours sur le temps périscolaire. Prenons un exemple : Si un SPV amène son enfant à l’école à 8h30 et doit revenir le chercher à 11h30, il se rend disponible dès 8h30, mais jusqu’à 9h30/10h00 seulement, afin d’être sûr de rentrer à temps. Désormais, si une convention est signée avec la commune, le SPV reste disponible toute la matinée et en cas de départ en intervention à 11h00, il contacte l’école qui gardera son enfant et l’amènera à la cantine alors qu’il n’était pas prévu à déjeuner. De la même manière, l’élève pourra rester à la garderie le soir après 16h30, dans des conditions de départ en intervention identiques. Cet exemple illustre bien la plus-value de ces conventions dans la disponibilité des SPV en journées de semaine. + Plus d’explications… Les casernes souhaitant utiliser ce type de convention doivent prendre contact avec le Groupement Développement du Volontariat ou avec les correspondants CIS/GDV de leur secteur. Groupement développement du volontariat : 04 72 60 51 49 - [email protected] Point-Mag n° 04 - Décembre04 2013 9 Reportage Service départemental d’incendie et de secours du Rhône ‘ Support informatique La porte d’entrée du GSI De l’assistance aux utilisateurs à la gestion de projets, le rôle du Support est multiple. Point-Mag vous présente les missions de cet organe du GSI (Groupement des Systèmes d’Information). Le Support est installé dans les locaux du GSI, sur le site État-Major de la Croix-Rousse. Cette équipe de 6 personnes exerce sa mission dans le cadre d’un marché conclu avec la société OSIATIS. Michel COLLIN est responsable du compte, Aurélien PIERY est son adjoint. Matthieu CHEMIN et Matthieu SOUCHAIRE sont affectés au SDIS en permanence ; Florian MACCIO et Loïc PANALIER interviennent en renfort ou pour assurer la continuité de service en cas de congés. Le Support est le point d’entrée pour tous les utilisateurs d’informatique, de téléphonie ou de transmissions en heures ouvrables.« Lors d’un appel utilisateur, nous qualifions son besoin afin de répondre au mieux à ses attentes», explique Michel COLLIN. Il peut s’agir d’une demande de service (de matériels, de logiciels, de droits d’accès,…) ou du signalement d’un dysfonctionnement (sur un matériel, un logiciel, le réseau,…). Dans la mesure du possible, nous assurons directement la réponse à la demande ou la résolution de l’incident. Dans d’autres cas, qui dépassent nos qualifications ou nos attributions, nous relayons le sujet aux équipes spécialisées du GSI, à l’US, à l’UA ou à l’UT. Nous intervenons dans le cadre d’un engagement de service avec résultats. 10 Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 ‘ Le Support en chiffres Par an : 10 000 appels sortants 9 700 appels entrants 8 800 incidents enregistrés 7 100 incidents résolus 5 500 demandes de services Pour contacter le Support informatique : 8h - 12h30 13h30 - 17h30 36 99 ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône Support informatique Les missions du Support se découpent en 5 grandes parties : Le « Front Office » correspond à la prise en compte des sollicitations utilisateurs, qui nous arrivent par téléphone, email, fax, Gima, etc. Pendant les 252 jours ouvrés de l’année, de 8h à 12h30 et de 13h30 à 17h30, les collaborateurs du Support répondent ; Le « Back Office »prend la main lorsqu’une demande ou un incident nécessite une recherche ou un travail technique plus important, voire un déplacement vers l’utilisateur ; La gestion de projets techniques permet d’analyser un besoin plus complexe, et de proposer la réponse la plus appropriée, dans le cadre de questions spécifiques, comme par exemple le paramétrage d’applications techniques pour l’utilisation d’appareils médicaux, ou le calibrage d’un ordinateur utilisant un logiciel très spécialisé ; Le pilotage du compte garantit en permanence au SDIS le respect des engagements contractuels de la société OSIATIS. Ce rôle est particulièrement critique quand il s’agit de l’organisation de déménagements importants, comme l’Ecole Départementale de Saint-Priest. Une coordination avec les différents services impactés est indispensable à chaque étape. La gestion continue d’un parc de plusieurs dizaines de milliers de matériels, logiciels et consommables assure une traçabilité optimale. ‘ « Les conditions de travail des sapeurs-pompiers sont stressantes, et le niveau d’exigence attendu nécessite de notre part une attention permanente pour prioriser les urgences », confie Michel COLLIN. « Nous pratiquons une gestion transversale afin de tenir compte des problématiques de chaque service concerné dans un projet. C’est un travail en constante interactionavec les utilisateurs et l’ensemble du GSI. L’équipe du Support s’implique au maximum, la qualité du service est aujourd’hui reconnue et nous apprécions cette reconnaissance », conclue-t-il. Luc EMPEREUR-MOT chef du Groupement des Systèmes d’Information « Le GSI est toujours au front, le Support en est la porte d’entrée » « Une mission essentielle du GSI est d’assurer la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle des matériels et logiciels nécessaires à la bonne marche du SDIS. Concrètement, nous garantissons le fonctionnement des systèmes informatiques, téléphoniques et de transmissions pour plus de 6000 utilisateurs. Cet enjeu mobilise 23 agents titulaires et une moyenne de 12 prestataires extérieurs environ à l’année, à travers trois unités. utilisateurs les moyens informatiques pour travailler : postes de travail, téléphones, logiciels standards, copieurs, etc… Durant les heures ouvrables, c’est le Support du GSI, rattaché à cette unité, qui prend en charge les demandes et incidents venant des utilisateurs et assure leur traçabilité. En dehors des heures ouvrables, une astreinte informatique et une astreinte transmissions répondent aux urgences opérationnelles du CTA et des casernes. L’Unité Télécommunications (UT) garantit la disponibilité des réseaux et moyens de communication opérationnels et fonctionnels entre l’Etat-Major, le CTA, les casernes et les pompiers : réseaux fibre optique, radio, satellitaires, téléphoniques, équipements d’alerte individuels, en casernes et dans les véhicules opérationnels. En 2009 par exemple, le SDIS a assuré pendant 2 mois la direction de 18 centres de vaccination (contre le virus de la grippe H1N1) dans le département, sur lesquels nous avons dû effectuer en quelques jours seulement un déploiement de ressources informatiques permettant la remontée d’informations sensibles au ministère ! L’Unité Applications et projets fonctionnels (UA) aide les directions (maîtres d’ouvrages) à traduire leurs besoins en projets, et à concevoir les solutions, puis elle réalise la partie logiciel de ces solutions, et en assure sur le long terme la maintenance et l’évolution. Le Support donne à l’utilisateur une garantie de traçabilité. Sur les 1000 sollicitations qu’il reçoit par mois (60% de demandes et 40% d’incidents), il assure en propre la résolution du plus grand nombre, et fait le lien avec les équipes expertes internes du GSI pour les questions les plus complexes. L’Unité Systèmes et services aux utilisateurs (US) assure l’hébergement et la disponibilité des données et des applications du SDIS (opérationnelles comme fonctionnelles), dans les serveurs des salles informatiques de Rabelais et Croix Rousse (datacenters). Cette unité fournit également aux Ces professionnels du métier d’assistance informatique sont très appréciés des utilisateurs pour leur sens aigu du service, leur capacité à démythifier l’informatique et à faire le lien entre le monde informatique et l’agent devant son écran. » Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 11 Reportage Service départemental d’incendie et de secours du Rhône ‘ École Départementale La formation des sapeurs-pompiers sur un plateau Le plateau technique sur le site du GFOR, à Saint-Priest, offre aux sapeurs-pompiers la possibilité de se former conformément aux nouvelles exigences des référentiels. Point-Mag a choisi de vous présenter 3 outils réalistes en termes de mise en situation opérationnelle : la maison à feux, le CEPARI (centre d’entraînement au port de l’appareil respiratoire isolant) et le mur SSI (système de sécurité incendie). Les arrêtés du 8 août et du 30 septembre 2013 ont donné un nouvel élan à la formation des sapeurs-pompiers volontaires et professionnels, jusqu’ici basée sur une approche empirique. L’outil principal, le GNR*, visait en effet à enseigner des savoirs, sous forme de contenus. Désormais, l’évolution réglementaire de la formation privilégie une approche permettant l’acquisition et l’entretien des compétences opérationnelles, administratives et techniques nécessaires à l’accomplissement des missions des sapeurs-pompiers. Les « référentiels »** de tronc commun, auquel sont annexés des référentiels de formation et d’évaluation, remplacent ainsi le GNR. Dans cette volonté de « construire l’agent par l’action », ils mettent l’accent sur la mise en situation des stagiaires au plus proche des conditions réelles d’intervention. 2 1 3 4 5 16 6 Dans ce cadre, le GFOR (groupement formation et École départementale), s’est doté d’outils pédagogiques optimisés. Situé 13-15 Avenue de l’Europe, il fait partie de l’État-major site Saint-Priest (avec la Logistique départementale mutualisée et le Service de santé et de secours médical) établi sur un terrain de 10 hectares (caserne de Saint-Priest comprise). Investie dès janvier 2013, l’École départementale propose aux stagiaires qu’elle accueille (agents SDIS du Rhône et extérieurs, personnels interservices dans le cadre du centre d’entraînement zonal NRBCe (CEZ)) un plateau technique composé de divers ateliers réalistes en termes de mise en situation opérationnelle. 7 8 15 9 10 13 * guide national de référence ** référentiel d’activités et de compétences pour les SPV, référentiel d’emplois, d’activités et de compétences pour les SPP 12 14 1. Parc de stationnement souterrain Image © 2013 DigitalGlobe 7. Aire technologique 13. Aire de feux extérieurs 14. Aire autoroute 2. Aire toiture 8. Maison sauvetage et déblaiement 3. Atelier secours routier 9. Plateforme tramway 4-5. Ateliers ERDF et GDF (en projet) 10. Maison à feux 6. Aire de manœuvre 12 11 11. Station de métro 12. Galeries souterraines Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 Hors plateau technique : 15. CEPARI 16. Mur SSI pédagogique ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône École Départementale La Maison à Feux (MAF) et l’Aire de Feux Extérieurs (AFE) Chaque formation incendie dispensée au GFOR peut accueillir 24 stagiaires, répartis en 4 groupes, devant chacun réaliser 4 manœuvres : Une au CEPARI (Centre d’Entrainement au Port de l’Appareil Respiratoire Isolant) Une sur l’AFE (Aire de Feux Extérieurs) Deux dans la MAF (Maison A Feu) L’ensemble des stagiaires est familiarisé avec le matériel incendie (port des EPI et de l’ARI, utilisation d’une lance …) ainsi qu’aux règles de sécurité incendie (ligne de vie, …) avant de commencer les exercices. Tous les étages de la MAF peuvent être le cadre de simulations de secours à personnes (SAP) et d’opérations diverses (DIV). Le sous-sol, le rez-dechaussée, les 2è, 3è et 4è étages permettent quant à eux d’effectuer des manœuvres incendie. L’ensemble représente 1000 m² dans lesquels les sapeurs-pompiers peuvent affronter 10 points feu, actionnés et sécurisés par le formateur à l’aide d’une commande déportée. La progression des équipes est suivie par un opérateur depuis son ordinateur et un système de sécurité bloque le mécanisme en cas de dysfonctionnement. ‘ 8 4è étage 10 Points de feu 7 3è étage 4è étage 6 8. Point de feu de terrasse 3è étage 7. Point de feu de canapé 6. Point de feu de cuisine 2è étage 5 2è étage 5. Point de feu chambre (lit, fenêtre et flash over) Rez-de-chaussée 4. Flash-over dans une boutique 4 Rdc Sous-sol 3. Point de feu de chaufferie 2. Point de feu de cave (étagère) 1. Point de feu de voiture Sous-sol Aire de feux extérieurs 2 9. Point de feu de voiture 10. Point de feu de car 1 3 10 9 Aire de feux extérieurs Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 13 ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône École Départementale Le Centre d’Entraînement au Port de l’Appareil Respiratoire Isolant (CEPARI) Au sud du bâtiment école, le CEPARI est le seul lieu d’entraînement situé en-dehors du plateau technique. Il s’agit d’un local totalement enfumable* et dépourvu de lumière, parsemé de trappes, tuyaux et divers obstacles. Il permet aux stagiaires de s’exercer au port de l’appareil respiratoire isolant (ARI), dans un contexte recréant des situations pouvant être rencontrées sur intervention. Les contraintes liées au port de l’ARI (poids, difficultés de communication, augmentation de la consommation d’air durant l’exercice, …) peuvent ici être pleinement expérimentées La préparation des stagiaires Avant d’entrer dans le CEPARI, les sapeurs-pompiers revêtent leur EPI et leur ARI, puis suivent une préparation physique préalable en effectuant un exercice de cardiologie et de musculation des membres supérieurs. © Maxime JEGAT - Le Progrès Le local d’exercice Ici, des grilles ont été aménagées afin de créer 3 parcours de longueurs différentes, complétés par un appartement témoin. Durant les exercices, ce local est en permanence enfumé, éteint (sauf en cas d’urgence) et placé sous la surveillance d’un responsable PC qui contrôle le bon déroulement de la manœuvre, grâce à divers dispositifs (caméra thermique, …). *Les fumées utilisées ne sont pas nocives pour la santé. © Maxime JEGAT - Le Progrès © Maxime JEGAT - Le Progrès 14 © Maxime JEGAT - Le Progrès Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône École Départementale Le Système de Sécurité Incendie (SSI) pédagogique Après deux années d’un partenariat original entre le SDIS du Rhône et les entreprises SIEMENS, PROMAT, ALDES, COOPER, ABLOY et ATEIS), spécialisées chacune dans un domaine particulier des systèmes de SSI (systèmes de sécurité incendie), le système de sécurité incendie pédagogique a été réceptionné à l’École départementale mardi 1er octobre 2013. Maquette d’hôtel Conçu par les entreprises partenaires, le groupement formation et le groupement prévention, cet outil offre toutes les fonctionnalités des systèmes de sécurité incendie équipant les ERP : détection, alarme, compartimentage désenfumage, signalétique et sonorisation. Il apporte une réelle plus-value technique et pratique dans la formation des sapeurs-pompiers sur la connaissance des SSI, à des fins opérationnelles et de prévention. La conception et la fourniture du matériel ont été faites à titre gracieux par les entreprises partenaires. La seule contre-partie prévue par la convention de partenariat, est que les entreprises pourront bénéficier de l’installation 4 jours par an. ‘ Maquette d’hôpital Descriptif de l’installation SSI de catégorie A entièrement fonctionnel qui permet de simuler, à travers la maquette d’un hôtel (O/5°) et un hôpital (U/3°), toutes les fonctionnalités suivantes : Détection : tous les types de détecteurs existant sur le marché sont présents Alarme : restreinte, générale et sélective Compartimentage : clapet coupe feu et porte coupe feu (ventouse) Désenfumage : mécanique (2 gaines, 2 moteurs) Complémentaires : interphonie, éclairage de sécurité, sonorisation, unité de gestion des issues de secours + Pour en savoir plus... Textes officiels, calendrier et plan de formation, référentiels, support pédagogiques, préparation aux concours, etc. Point-Éclair > Onglet Formation Arrêté du 8 août 2013 relatif aux formations des sapeurs-pompiers volontaires : http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027860595&categorieLien=id Arrêté du 30 septembre 2013 relatif aux formations des sapeurs-pompiers professionnels : http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028035284&categorieLien=id Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 15 Reportage Service départemental d’incendie et de secours du Rhône ‘ Protocoles infirmiers Les protocoles infirmiers nouveaux arrivent ! La réalisation d’actes de soins ou l’administration de thérapeutiques sont réservées à certaines professions. Ainsi, pour les infirmiers de sapeurs-pompiers, la réalisation d’actes médicaux ne peut se faire que dans un cadre réglementaire : les « protocoles infirmiers de soins d’urgence » (PISU) sont appliqués depuis 2005 au SSSM du SDIS du Rhône. Revus en 2008, ils font l’objet d’une nouvelle mise à jour pour janvier 2014. Les protocoles infirmiers sont des procédures, équivalentes à une prescription médicale, incluant l’administration de médicaments en vue de pallier une situation d’urgence et dans l’attente d’un relais médical. Leur rédaction fait l’objet d’un travail d’équipe, incluant des médecins et des infirmiers. Ils sont ensuite analysés par un groupe de relecture composé des mêmes corps de métiers, extérieurs à l’équipe initiale, afin de valider leur conformité avec les données actuelles de la science. Le médecin-chef, responsable médical du SSSM, valide in fine les protocoles et devient alors le prescripteur. Un protocole : Quand ? La mise en œuvre de protocoles ne peut être appliquée que par un infirmier ayant obtenu l’habilitation « à la réalisation de protocoles infirmiers de soins d’urgence ». Il faut pour cela suivre une formation départementale certificative mêlant théorie et pratique, avec une période d’application auprès d’un infirmier « tuteur » habilité. L’infirmier en formation découvre ainsi sur le terrain comment se mettent concrètement en œuvre les protocoles et teste sa capacité à « s’articuler » avec l’équipage VSAV et le SMUR. Dès que l’infirmier est validé, il signe son habilitation et reçoit le matériel pour réaliser les actes prescrits. L’Engagement opérationnel Conformément au référentiel SAP-AMU de juin 2008, les infirmiers de sapeurspompiers sont engagés automatiquement sur les situations de détresses vitales. Mais l’officier santé de garde au CTA (centre de traitement de l’alerte) peut proposer au chef CTA/CODIS un infirmier lors du départ initial d’un équipage. A son arrivée sur les lieux, l’infirmier se présente au COS (commandant des opérations de secours) et fait le point de la situation. Il prend en compte les actions préalablement réalisées par les secouristes et établit un bilan infirmier, spécifique et complémentaire. L’entrée ou non dans un protocole est déterminée à son issue. Ensuite, l’infirmier suit un logigramme fonctionnant sur le principe Données, Actions, Evaluation. Le retour d’expérience de près de dix ans de mise en œuvre des protocoles, cumulé aux évolutions des connaissances médicales, permet d’ajuster les protocoles ou d’en créer de nouveaux. 16 Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône Protocoles infirmiers Protocoles infirmiers de soins d’urgence du SDIS du Rhône (Version JANVIER 2014) 13 PISU Adultes 10 PISU Enfants 01A : Arrêt cardio-respiratoire 02A : Troubles de conscience 03A : Détresses respiratoires aigües 04A : Détresses respiratoires aigües - Intoxications aux fumées d’incendie 05A : Détresse circulatoire aigües hypovolémique ou infectieuse 06A : Convulsions 07A : Réaction allergique 08A : Douleur aigüe 09A : Brûlure 10A : Douleur thoracique non traumatique 01E : Arrêt cardio-respiratoire 02E : Troubles de conscience 03E-a : Détresses respiratoires aigües – Dyspnée laryngée 03E-b : Détresses respiratoires aigües – Sifflements expiratoires 04E : Détresses respiratoires aigües - Intoxications aux fumées d’incendie 06E : Convulsions 07E : Réaction allergique 08E : Douleur aigüe 09E : Brûlure 11E : Accouchement - Soins au nouveau-né sans détresse vitale 11A : Accouchement - Soins à la mère 12A : Coup de chaleur 13A : Nausées et vomissements 2 PISU Adultes et enfants 14 : Voie veineuse périphérique (protocole adulte et enfant) 15 : Médicaments non injectables pour soutien sanitaire pour SP ou JSP > 10 ans Les nouveautés Des changements notables vont faire leur apparition début 2014 avec la création de nouveaux protocoles : Pour améliorer la prise en charge des enfants, Pour la prise en charge de la douleur, qui intègre notamment l’utilisation d’un gaz antalgique appelé MEOPA (Mélange Equimolaire Oxygène Protoxyde d’Azote), administré par le biais d’une bouteille et d’un dispositif d’administration spécifique. Chaque centre disposant d’un ou plusieurs infirmiers ou médecins opérationnels en sera doté. Son utilisation et son administration restant bien spécifiques, elles sont réservées aux officiers du service de santé habilités. Les interventions font l’objet d’un suivi en temps réel via l’officier santé du CTA/CODIS. Chaque fiche bilan est ainsi vérifiée a posteriori par un cadre de santé et, le cas échéant, par l’infirmier en chef et/ou un médecin du SSSM. Le médecin-chef valide finalement l’ensemble de ces rapports d’intervention. Les situations problématiques peuvent faire l’objet d’une perte immédiate de l’habilitation ou de retour ciblé en vue d’améliorer la pratique de chaque infirmier. Dans le cadre de l’obligation d’Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) des infirmiers en général, une étude sur le contrôle et l’évaluation de la réalisation des protocoles directement sur intervention a été initiée. Enfin, pour prendre en compte la dynamique nationale de transferts de certains actes médicaux vers les infirmiers, le SSSM du SDIS du Rhône envisage d’expérimenter la création de protocoles spécifiques pour certains ISP. Exemple de logigramme pour le PISU 01 A : Arrêt cardio respiratoire de l’adulte ‘ Quels actes un infirmier de sapeurs-pompiers peut-il réaliser ? Actes du rôle propre : un certain nombre d’actes peuvent être réalisés à l’initiative de l’infirmier (glycémie capillaire …) Actes sur prescription : ils sont réalisés sur prescription médicale qui, sauf urgence, doit être écrite, datée et signée. Elle ne dispense pas l’infirmier de l’analyse nécessaire à la bonne administration des thérapeutiques médicamenteuses (pas de médicament délétère pour le patient). Actes sur protocoles : l’infirmier peut être habilité à reconnaitre une situation d’urgence et à mettre en œuvre un ou des protocoles de soins d’urgence. Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 17 ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône Santé - Sécurité Le Réseau Santé Sécurité des SDIS de la région Rhône-Alpes : la mutualisation en hygiène et sécurité Depuis 2006, les SDIS de l’Ain, de l’Ardèche, de la Drôme, de l’Isère, de la Loire, du Rhône, de la Savoie et de la Haute-Savoie s’associent dans une démarche d’évaluation des risques pour préserver la sécurité et la santé de leurs agents. Les 8 SDIS de la région ont décidé de se réunir au sein d’un réseau afin de progresser plus rapidement dans leur démarche Hygiène et Sécurité. Ce partage d’information a permis depuis 7 ans de développer le domaine de la santé et de la sécurité et de porter plusieurs projets, comme le logiciel HYGIE (élaboration du document unique), mis à disposition gracieusement pour toute collectivité qui en fait la demande (34 SDIS concernés actuellement). Animé entre 2010 et 2012 par le SDIS du Rhône, le pilotage du réseau est assuré depuis 2013 jusqu’en 2014 par le SDIS de l’Isère. Plusieurs réalisations ont pu voir le jour : ‘ Chiffres 2011 33 541 agents (SPP, SPV, PATS) 377 000 interventions 500 000 sorties d’engins 1 511 accidents du travail (avec et sans arrêt) Formation et Auto-test sur les addictions Point-Éclair > Hygiène et sécurité > Les addictions Formations ACMO en commun (Agent Chargé de la Mise en Œuvre des règles d’hygiène et de sécurité) Conception d’un livret et d’un film sur les 9 principes de prévention Conception et réalisation du logiciel HYGIE d’évaluation des risques professionnels (Document Unique) livret disponible sur : Point-Éclair > Hygiène et sécurité > Supports de communication film disponible sur : (Voir en bas de page) Conception d’affiches de sensibilisation aux addictions et d’un support de formation (affiche disponible sur point-éclair : Point-Éclair > Hygiène et sécurité > Supports de communication + Conception de supports de formation sur la recherche des situations professionnelles à risques des agents des SDIS Risque routier : un des premiers risques mortels pour les SP En 2013, le Réseau Santé Sécurité des SDIS de la région Rhône-Alpes a décidé de mener une campagne de prévention face au risque routier, qui représente depuis 10 ans, 37% des décès des sapeurs-pompiers en France. Cette action s’est déclinée sous la forme de la réalisation de deux affiches ainsi que d’un film vidéo illustré par des témoignages de sapeurs-pompiers accidentés des SDIS de la région Rhône-Alpes. Colonel Serge DELAIGUE Directeur départemental des services d’incendie et de secours du Rhône pilote du Réseau Santé Sécurité des SDIS de la région Rhône-Alpes (2010-2012) sapeur François RAMALHO – 40 ans sapeur Geoffroy LECHLEITER – 20 ans Nous tenons à remercier en particulier les deux SP du SDIS du Rhône qui ont bien voulu témoigner. Vous pouvez retrouver le film sur SPIRAL : Point-Éclair > SPIRAL > GAIHS > Film de présentation des risques professionnels 18 Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône Esprit d’équipe Course à pied, course au bien-être ! Pratiqué à intensité modérée, le footing procure de nombreux bienfaits. Le Bureau des Sports vous les présente, point par point. Améliorer votre santé Mincir Votre cœur se renforce Votre circulation sanguine est plus efficace Votre système immunitaire s’améliore Ressentir du bien-être Vos os sont plus solides Pendant la course à pied, la libèration d’endorphines entraîne plusieurs actions bénéfiques : Votre niveau d’énergie est décuplé Le jogging sur des surfaces irrégulières (type trail) permet de prévenir les entorses en renforçant les tendons de la cheville ‘ Courir régulièrement et à faible intensité vous fait perdre du poids. Mobilisation et renforcement des masses musculaires du corps : jambes, bras, abdominaux Détente Aide à réduire le stress Améliore la qualité du sommeil Entraînez-vous toute l’année lors des cross départementaux ! Quels avantages pour le sapeur-pompier ? Le sapeur-pompier peut utiliser la course à pied à intensité importante afin d’augmenter sa puissance aérobie (utilisation de l’oxygène pour fabriquer l’énergie nécessaire à l’effort physique). Cela donne à l’organisme la possibilité de mieux supporter les variations d’efforts lors de certaines interventions. Ce n’est pas tout ! Courir à 90% de sa fréquence cardiaque maximale permettra au sapeur-pompier : d’être plus efficace lors des opérations sollicitant une puissance importante (tirer le dévidoir, établir une lance dans les étages, effectuer un sauvetage, etc.) de mieux supporter les accélérations cardiaques lors d’interventions difficiles (stress, efforts physiques importants, départ de nuit, ...). Cet entraînement améliorera également la force des muscles des membres inférieurs et de la ceinture pelvienne, ce qui constitue une prévention efficace du mal de dos. S’entraîner ? Travailler progressivement en intensité 2 séances par semaine sont suffisantes pour améliorer et maintenir les performance ! Pendant les gardes L’intensité de l’entraînement pendant les gardes doit être adapté à la capacité opérationnelle individuelle. + Les autres avantages du footing Faible coût : une paire de running, un maillot et un short suffisent Pas besoin d’être inscrit à un club Rencontrer des personnes ayant le même but : échanges, entrainements, compétitions… Possibilité de courir n’importe où et sur n’importe quel terrain Courir au profit d’associations caritatives Découverte d’endroits inconnus. Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 19 ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône Ligne de vie GRAC et GGEC : deux groupements à votre service tout au long de votre carrière Il est souvent difficile de faire la différence entre ces 2 groupements de la DRH lorsque l’on doit effectuer des démarches administratives ou tout simplement obtenir des renseignements. Quel groupement solliciter : GRAC (carrière) ou GGEC (emploi) ? Les 2 entités vous expliquent leurs spécificités. Petit rappel : le fonctionnaire territorial est nommé dans un cadre d’emplois, divisé en grades, dans lequel il progresse et fait carrière. Exemples: GRADE Au sein du SDIS du Rhône et de la Direction des Ressources Humaines, 2 groupements gèrent la carrière des agents et leurs emplois : Sergent SPP chef d’agrès 1 équipe Capitaine SPP adjoint au chef de casernement Attaché territorial (PATS) chef de bureau administration finances Le Groupement Accueil, Carrière, Paie (GRAC) Le Groupement Gestion des Emplois et des Compétences (GGEC) Cette organisation correspond au principe de la séparation du grade et de l’emploi : le fonctionnaire est titulaire du premier, mais pas du second. Nommé dans un grade, il va occuper un emploi, puis éventuellement ou plusieurs autres. Cette séparation représente pour l’agent une garantie du maintien de la rémunération en cas de changement d’emploi, au moins pour la partie fixe du « traitement » (salaire dans la fonction publique). ‘ GRAC Concrètement, le GRAC est en charge du suivi administratif et des actes liés à la carrière administrative. La carrière est le parcours (en terme d’échelons et de grades) que le fonctionnaire va effectuer lors de sa vie professionnelle. Le fonctionnaire se voit attribuer un grade. Avec l’échelon, le grade détermine sa rémunération, à laquelle s’ajoutent d’autres éléments (régime indemnitaire). EMPLOI POUVANT ETRE OCCUPÉ La séparation du grade et de l’emploi est l’un des grands principes de la Fonction publique territoriale dont les sapeurs-pompiers et les personnels administratifs, techniques et spécialisés du SDIS du Rhône font partie. ‘ GGEC Quant au GGEC, il vous accompagne dans les différentes situations professionnelles que vous allez rencontrer (le recrutement, le changement d’affectation, la mobilité, le changement d’emploi, la réintégration après une mise à disposition,…) et est garant de la gestion de votre temps de travail. Temps partiel Organisation des recrutements Arrêté de recrutement : gestion administrative Affectation Nomination Gestion du temps de travail Maladie, accidents Mobilité PEX : naissance, enfants malades, décès Disponibilité, mise à disposition entrante et sortante, détachement Fin de mise à disposition Retraite Mutation Gestion des avis de vacance de poste Paie Régime indemnitaire Garant des postes et des effectifs 20 Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône Sdis pratique La rubrique « Prévision » de Point-Éclair dans les grandes lignes Une partie de la documentation opérationnelle produite par le GACR (Groupement analyse et couverture des risques) est disponible sur l’intranet du SDIS du Rhône : il suffit de cliquer dans l’onglet « Opérationnel » puis dans « Prévision » afin d’accéder à l’inventaire des plans d’urgence, la cartothèque et les formulaires. La cartothèque Le bureau Géomatique du GACR réalise, pour les services du SDIS, un grand nombre de cartes tout à la fois documents opérationnels ou de travail, produites sur la base d’informations générales (collectées à l’extérieur) et internes. Les plus générales sont diffusées dans la rubrique Cartothèque et sont classées soit parmi les cartes concernant l’ensemble du département, soit parmi les territoriales, zoomées sur des emprises particulières. On peut ainsi, par exemple, consulter en ligne sur PointEclair les cartes de la population des communes du Rhône, des unités territoriales du SDIS, des risques aquatiques courants, de la présentation administrative de chaque CIS… Toutes ces cartes sont mises à jour à chaque changement important. Elles sont consultables, téléchargeables et imprimables directement en cliquant sur le logo rouge PDF. La rubrique Formulaires C comme Consultation A comme Accessibilité L’inventaire des plans d’urgence L’une des missions du bureau planification du GACR est d’étudier les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et d’émettre des prescriptions, sur la défense incendie et l’accessibilité du site (en lien avec le GDECI). Certaines ICPE sont classées à «hauts risque» : les industries «Seveso seuil haut», disposant d’un plan d’opération interne (POI) et d’un plan de secours préfectoral, appelé plan ORSEC* PPI. R comme Référentiel On compte dans le Rhône 23 sites «Seveso seuil haut», représentant 16 plans ORSEC PPI. Ces derniers sont réalisés au sein du bureau planification du GACR et sont testés tous les 3 ans, à travers des exercices dits de Sécurité civile, et les années intermédiaires dans le cadre d’exercices départementaux de sapeurs-pompiers. H comme Habitude 10 établissements non classé « seveso seuil haut » se sont vus prescrire un plan ORSEC* par le Préfet. U comme Urgences L’inventaire de ces plans d’urgence, géré par le bureau planification du GACR, est en ligne dans la rubrique Prévision. Ils sont classés sous 3 dossiers : plans d’urgence gérés par le SDIS plans d’urgences gérés par le SIDPC T comme Territorial O comme Opérationnel T comme Thématique E comme Echelle Q comme Qualité E comme Ensemble de cartes Celle-ci recense différents documents informatifs (chartes graphiques des atlas – la charte graphique des ETARE** sera mise en ligne ultérieurement) et destinées aux acteurs sur le terrain afin qu’ils fassent des remontées d’informations au GACR (Fiches de demande de mise à jour pour un atlas ou canevas de visite d’un ETARE). plans d’urgence hors département La consultation de ces plans est aussi possible depuis le RADO (sauf plan classé confidentiel défense), dans la rubrique « Documents privés » puis « Plans d’urgence ». + * ORSEC : Organisation de la Réponse de SEcurité Civile La rubrique Conventions Dès décembre 2013, une rubrique « convention » permettra de retrouver en ligne les conventions interdépartementales, autoroutes et celles liant le SDIS avec un partenaire privé ou public. ** ETARE : ETAblissement REpertorié En savoir plus... Ces rubriques étant mises à jour régulièrement, n’hésitez pas à les consulter régulièrement pour connaître les nouveautés. Point-Éclair > Onglet Opérationnel > Prévision : Inventaire des plans d’urgence / Cartothèque / Formulaires / Conventions Pour toute question, vous pouvez contacter le GACR : 04 72 84 37 82 - [email protected] Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 21 ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône Le saviez-vous ? Le DAAF, obligatoire avant 2015 ! Près de 800 personnes périssent dans l’incendie de leur habitation chaque année en France. Des vies qui pourraient être préservées, notamment avec l’installation de DAAF, Détecteurs Autonomes Avertisseurs de Fumée, rendue obligatoire par la loi du 9 mars 2010 et le décret du 10 janvier 2011. Attention, tout occupant de logement, locataire comme propriétaire, est désormais tenu d’installer un DAAF dans son habitation avant le 8 mars 2015 ! Pour être efficace, le dispositif doit être installé au bon emplacement (dans ou près des chambres ou dans le couloir menant aux chambres, à distance des sources de vapeur ou de fumée comme les salles de bains et les cuisines) et dans une position adéquate (au plafond ou, à défaut, en partie haute de la paroi verticale). Ce boitier simple et indépendant, équipé d’un bouton de test et d’un témoin sonore de fin de charge, émet une alarme sonore de 85 décibels lorsqu’il détecte des fumées, permettant ainsi d’adopter les bons réflexes en cas d’incendie. ! Ne pas confondre DAAF et DAI Le Détecteur Automatique d’Incendie (DAI) fait partie intégrante d’un système complexe appelé SSI (Système Sécurité Incendie) que l’on retrouve plutôt dans les ERP (Établissements Recevant du Public). Déconseillé Conseillé Indispensable Cuisine Chambre Chambre fumeur Salle de bains Salle de Séjour Hall Garage Bureau Couloir/Escalier Chaufferie Cave/Cellier ‘ À savoir Le DAAF doit être certifié à la norme NF DAAF créée en 1999 Coût : une quinzaine d’euros Pose facile Pas de contrat d’entretien obligatoire 855 D Db b + Piles à changer tous les 3 à 5 ans (piles carrées de 9 V) Plus d’informations Pour en savoir plus sur le sujet, consultez le guide « Détecteurs de fumée - mode d’emploi », en ligne sur le site du ministère de l’égalité des territoires et du logement : http://www.territoires.gouv.fr/IMG/pdf/guide-detecteur-fumee.pdf 22 04 Point-Mag n° 04 - Décembre 2013 ‘ Service départemental d’incendie et de secours du Rhône Construire ensemble Visualisez Vi li l’l’ensemble bl d des travaux : h http://suivi-travaux.sdis69.fr/Pages // i i di 69 f /P ((accès è réservés) é é) Croix-Rousse La zone incluant le nouveau parking du a été mise à disposition en novembre, offrant 62 places destinées au personnel travaillant sur le site. Cette zone prévoit également les espaces nécessaires à la construction de la tour d’exercice et du terrain de sport, ces deux constructions devant être achevées d’ici l’été prochain. Corneille L’aile Molière du bâtiment Corneille a été terminée en septembre et mise à disposition du SDIS le 1er octobre. Au rez-de-chaussée, deux nouvelles cases de départ ont été créées, augmentant d’autant la capacité de remisage des engins opérationnels de la caserne. Les 5 étages supérieurs, dont le SDIS n’avait pas l’usage, ont été confiés par convention aux services du Département du Rhône, qui bénéficie d’une entrée spécifique. État-Major Saint-Priest Les voiries de l’entrée du site côté rue du Dauphiné, ainsi que celles entourant les côtés Nord et Ouest de l’atelier mécanique n°1 ont reçu leurs fondations et leur première couche d’enrobé. La fonctionnalité du site est ainsi grandement améliorée, environ 2/3 des voiries étant maintenant traitées. Point-Mag n° 04 - Décembre04 2013 23 Vendredi 29 novembre Evacuation d’un blessé en terrain difficile Rue des Fantasques - Croix Rousse SDIS du Rhône 17 rue Rabelais - 69421 LYON CEDEX 03 - tél. : 04 72 84 37 18 - mail : [email protected] - site : www.sdis69.fr