Piranha poursuit la Ville

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Le Journal de Québec
KATHRYNE LAMONTAGNE
Le Journal de
Québec
Piranha poursuit la Ville
L’agence de marketing Piranha passe de la parole aux actes et intente une poursuite de 168 900 $
contre la Ville de Québec pour la perte d’un contrat avec Expo Québec.
Le 7 juin dernier, l’agence tactique faisait parvenir une mise en demeure à la Ville de Québec pour
ne pas avoir été retenue pour un contrat avec ExpoCité, malgré la promesse du contraire.
C’est qu’en décembre dernier, l’organisation était à la recherche d’une firme spécialisée pour
réaliser un projet de «réalité augmentée » - qui consiste à superposer des images 3D sur des édifices –
pour les années 2013 à 2015 d’Expo Québec. En février, la défenderesse émettait un devis d’exécution
en ce sens, après quoi elle signait officiellement une entente avec ExpoCité
«Il faut noter que bien avant la signature de l’entente, la demanderesse s’était mise à la tâche pour
la production de ce qui était requis, car elle avait reçu l’assurance verbale que la signature du contrat
n’était qu’une formalité», peut-on lire dans la requête introductive d’instance déposée hier au palais de
justice de Québec.
D’autres poursuites
En avril der nier, toutefois, l’agence Piranha était informée qu’il n’était plus possible de donner suite
à l’entente, puisqu’il aurait fallu procéder par appel d’offres. Le contrat a été attribué à Monumental
Technologies inc. pour la somme de 211 575 $, tandis que Piranha est arrivée deuxième avec une
soumission de 346 529 $.
Le directeur d’ExpoCité, Pierre Gignac, a été congédié en juillet dernier, à la suite des déclarations
publiques faites par Piranha. Le président de l’agence, Dominic Gagnon, n’exclut pas la possibilité que
d’autres poursuites s’ajoutent pour ce même dossier. C’est qu’Expo Québec aurait «volé» l’ensemble
des idées et concepts de l’agence tactique pour leur plus récente édition.
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Le Soleil
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OLIVIER PARENT [email protected]
Piranha poursuit la Ville pour
170 000 $
Le congédiement du directeur général d’ExpoCité continue de faire des vagues. La
firme Piranha Agence Tactique veut être dédommagée de 168 900 $ par la Ville de
Québec pour la perte du contrat à l’origine de la controverse.
En juillet, la Ville de Québec a congédié le dg d’ExpoCité, Pierre Gignac, pour avoir
octroyé un contrat d’activité de «réalité augmentée» à Expo Québec sans respecter la
procédure d’appel d’offres. M. Gignac, qui comptait 20 ans de service à la Ville, avait
aussi omis d’informer ses supérieurs qu’un contrat avait déjà été signé de gré à gré avec
la firme Piranha.
Le dossier avait auparavant été transmis à l’Unité permanente anticorruption (UPAC).
L’agence Piranha dit avoir signé en février un contrat de trois ans pour l’installation
de deux écrans géants qui auraient permis aux spectateurs de visiter virtuellement, en
3D, le futur amphithéâtre de Québec. L’entreprise veut aujourd’hui obtenir réparation
pour les travaux qu’elle a accomplis sans être payée.
Une mise en demeure envoyée en juin à la Ville est restée lettre morte. La firme a
donc déposé une requête introductive d’instance, mardi, au palais de justice de Québec.
Piranha réclame à la Ville la somme de 168 900 $ en plus des intérêts afin de payer
le processus de création qui a été entamé en février avant d’être interrompu deux mois
plus tard.
Durant cette période, les représentants d’ExpoCité auraient exercé une «pression
presque quotidienne» pour que l’agence livre les engagements du contrat malgré le
premier versement de 80 000 $ qui se faisait attendre, allègue la requête.
APPEL D’OFFRES «ARRANGÉ»
À la fin avril, Pierre Gignac aurait rencontré le président de Piranha, Dominic Gagnon,
pour lui annoncer qu’ExpoCité aurait dû procéder par appel d’offres. Lors de cette même
rencontre, qui a été enregistrée selon la requête, M. Gignac aurait toutefois assuré à M.
Gagnon «qu’il ne devrait pas y avoir de problème puisque le processus d’appel d’offres
serait arrangé pour que le contrat soit accordé» à Piranha.
«Par son comportement, ses promesses, ses échanges, non seulement la
défenderesse [ExpoCité] a-t-elle écarté [Piranha] du contrat qu’elle lui avait octroyé
mais en plus, elle lui a causé un très grave préjudice » , peut- on lire dans la requête.
L’agence de marketing tient la Ville de Québec responsable des agissements de
l’équipe d’ExpoCité qui a piloté le dossier, puisqu’elle agit sous sa direction. Or, la Ville
nierait le lien contractuel survenu entre Piranha et ExpoCité, sous prétexte que l’agence
aurait dû savoir qu’elle ne pouvait contracter directement avec l’organisme municipal,
toujours selon la requête.
L’agence Piranha conclut en affirmant que la Ville et ses représentants «parlent des
deux côtés de la bouche » , puisque le maire Régis Labeaume et le conseiller
responsable d’ExpoCité Richard Côté ont affirmé lors d’une conférence de presse que
«tout le monde avait dans ce dossier travaillé de bonne foi » , tout en précisant « qu’il
s’agissait d’anomalies et d’irrégularités».
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«Anomalies» à ExpoCité: l'agence Piranha poursuit Québec pour 170 000 $ | Olivier Par... Page 1 sur 2
Publié le 29 août 2013 à 17h12 | Mis à jour le 29 août 2013 à 18h42
«Anomalies» à ExpoCité: l'agence Piranha poursuit
Québec pour 170 000 $
Olivier Parent
(Québec) Le congédiement du
directeur général d'ExpoCité
continue de faire des vagues. La
firme Piranha Agence Tactique veut
être dédommagée de 168 900 $ par
la Ville de Québec pour la perte du
contrat à l'origine de la controverse.
Le président-directeur général et fondateur de Piranha Agence Tactique,
Dominic Gagnon
Photothèque Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve
En juillet, la Ville de Québec a
congédié le dg d'ExpoCité, Pierre
Gignac, pour avoir octroyé un
contrat d'activité de «réalité
augmentée» à Expo Québec sans
respecter la procédure d'appel
d'offres. M. Gignac, qui comptait 20
ans de service à la Ville, avait aussi
omis d'informer ses supérieurs qu'un
contrat avait déjà été signé de gré à
gré avec la firme Piranha.
Le dossier avait auparavant été transmis à l'Unité permanente anticorruption (UPAC).
L'agence Piranha dit avoir signé en février un contrat de trois ans pour l'installation de deux écrans géants qui
auraient permis aux spectateurs de visiter virtuellement, en 3D, le futur amphithéâtre de Québec. L'entreprise
veut aujourd'hui obtenir réparation pour les travaux qu'elle a accomplis sans être payée.
Une mise en demeure envoyée en juin à la Ville est restée lettre morte. La firme a donc déposé une requête
introductive d'instance, mardi, au palais de justice de Québec.
Piranha réclame à la Ville la somme de 168 900 $ en plus des intérêts afin de payer le processus de création qui
a été entamé en février avant d'être interrompu deux mois plus tard. Durant cette période, les représentants
d'ExpoCité auraient exercé une «pression presque quotidienne» pour que l'agence livre les engagements du
contrat malgré le premier versement de 80 000 $ qui se faisait attendre, allègue la requête.
À la fin avril, Pierre Gignac aurait rencontré le président de Piranha, Dominic Gagnon, pour lui annoncer
qu'ExpoCité aurait dû procéder par appel d'offres. Lors de cette même rencontre, qui a été enregistrée selon la
requête, M. Gignac aurait toutefois assuré à M. Gagnon «qu'il ne devrait pas y avoir de problème puisque le
processus d'appel d'offres serait arrangé pour que le contrat soit accordé» à Piranha.
«Par son comportement, ses promesses, ses échanges, non seulement la défenderesse [ExpoCité] a-t-elle
écarté [Piranha] du contrat qu'elle lui avait octroyé mais en plus, elle lui a causé un très grave préjudice», peut-on
lire dans la requête.
L'agence de marketing tient la Ville de Québec responsable des agissements de l'équipe d'ExpoCité qui a piloté
le dossier, puisqu'elle agit sous sa direction. Or, la Ville nierait le lien contractuel survenu entre Piranha et
ExpoCité, sous prétexte que l'agence aurait dû savoir qu'elle ne pouvait contracter directement avec l'organisme
municipal, toujours selon la requête.
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«Anomalies» à ExpoCité: l'agence Piranha poursuit Québec pour 170 000 $ | Olivier Par... Page 2 sur 2
L'agence Piranha conclut en affirmant que la Ville et ses représentants «parlent des deux côtés de la bouche»,
puisque le maire Régis Labeaume et le conseiller responsable d'ExpoCité Richard Côté ont affirmé lors d'une
conférence de presse que «tout le monde avait dans ce dossier travaillé de bonne foi», tout en précisant «qu'il
s'agissait d'anomalies et d'irrégularités».
http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201308/29/01-4684510-a... 2013-09-03
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30 août 2013
Le Journal de Québec
Marc-André Gagnon [email protected]
Un aumônier précieux
Le maire Labeaume tient à conserver les quelques traditions religieuses de la
Ville
Pas touche à l’aumônier de la Ville de Québec ni à la messe traditionnelle du 3 juillet, prévient Régis
Labeaume, qui s’inquiète de l’issue du débat qui s’élève autour du projet de charte de la laïcité.
« C’est bête, ça fait partie de la tradition, mais je suis un petit peu traditionaliste aussi», a déclaré
M. Labeaume, hier, aux côtés de Gérard Bouchard, avec qui il participait à une conférence de presse
dans le cadre du 75e anniversaire de la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval.
Même s’il juge «incontournable» le débat qui s’anime concernant cette charte des valeurs
québécoises, et même s’il souhaite se faire prudent d’ici sa rencontre avec le ministre mardi prochain,
le maire Labeaume en a profité hier pour mettre de l’avant quelques balises qu’il croit importantes.
« On veut conserver notre aumônier, a signalé le maire Labeaume. […] On va garder notre messe
du 3 juillet nous autres. La messe du 3 juillet, c’est pour commémorer la fête de la ville, la fondation de
la ville.»
La « calotte » des Giants
Son premier souci, a- t- il indiqué, est celui de s’assurer qu’une éventuelle réglementation ne
s’applique pas à autre chose qu’à l’administration.
«Parce que ça ne peut pas, à mon sens, déborder sur la vie des Québécois au quotidien dans la
ville, il y a des limites.»
Si des mesures s’appliquent à l’administration, le maire estime qu’il y a là aussi des limites à ne pas
franchir.
« Moi, un voile c’est non, a- t- il tranché. Mais quelqu’un qui a quelque chose sur la tête… Au
nombre de monde qui ont des “calottes” sur la tête à la Ville. Ça arrête où, ces affaires-là? Une calotte
des Giants, tsé… On va tomber là- dedans là. C’est là où j’avoue que moi, je suis un petit peu inquiet.»
Un atout précieux
Le président du syndicat des pompiers de Québec, Éric Gosselin, voit aussi l’aumônier de la Ville
comme un intouchable.
« L’aumônier est très apprécié chez nous, c’est une ressource qui va au- delà de la spiritualité et sur
laquelle nos pompiers peuvent compter.»
«À Lac-Mégantic cet été, a souligné M. Gosselin, notre aumônier René Roy a eu une présence très
importante pour les citoyens là- bas, mais aussi pour nos pompiers qui intervenaient sur place.»
L’aumônier de la Ville de Québec travaille aussi auprès des policiers de Québec. Il a d’ailleurs joué
un rôle important lors des funérailles du défunt chef de police Serge Bélisle, au printemps dernier.
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30 août 2013
Le Soleil
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VALÉRIE GAUDREAU
Le symbole d’une tradition
d’entraide
Les propos du maire Régis Labeaume sur sa volonté de garder un aumônier à la Ville
de Québec mettent en lumière ce poste méconnu, symbole d’une tradition ancrée depuis
plus d’un siècle.
Alors qu’elle en a déjà compté deux, la Ville de Québec n’a depuis 1998 qu’un seul
aumônier. Officiellement rattaché au service de pompiers, l’actuel aumônier, l’abbé René
Roy, est entré en poste le 1er janvier 1995. Il a remplacé l’abbé Louis Paré, qui a été
aumônier pendant 32 ans pour les pompiers avant de remplacer aussi, à partir de 1998,
l’abbé Marc-Verchères Poiré, qui occupait ce poste pour le reste de la Ville depuis 25 ans.
L’abbé Roy, 52 ans, soutient les employés de la Ville de toutes confessions et il
intervient tout particulièrement dans des moments difficiles, comme des catastrophes,
des accidents, des incendies ou des deuils. Il a, par exemple, récemment donné son
soutien à la famille de l’animateur sportif et conseiller municipal Marc Simoneau, décédé
en mai, confie l’attaché de presse du maire Régis Labeaume, PaulChristian Nolin. Même
chose pour les proches de l’ex-chef de police Serge Bélisle. «Il est souvent sur les lieux
d’une catastrophe pour soutenir autant les employés que la population», explique M.
Nolin.
IMPLIQUÉ À LAC-MÉGANTIC
L’abbé Roy a aussi été très impliqué cet été auprès des victimes de la tragédie
ferroviaire de Lac-Mégantic, où il a mis en place un centre de coordination de la vie
paroissiale.
« Il fait un grand bien » , relate M. Nolin à propos de cet homme qui « ne compte pas
son temps supplémentaire».
Il n’a pas été possible hier de connaître le salaire de l’abbé Roy, mais selon l’échelle
salariale des employés municipaux en date du 1er janvier 2013, un aumônier est payé
entre 50 776 $ et 87 872 $.
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30 août 2013
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VALÉRIE GAUDREAU [email protected]
Le maire tient à l’aumônier et à
la messe
À la fête de Québec le 3 juillet, quand je suis dans le banc d’en avant à la cathédrale, pour moi,
c’est l’émotion, car je continue une tradition à la Ville de Québec
Un voile, c’est non. Mais quelqu’un qui a quelque chose sur la tête, ça arrête où? Au nombre de
personnes qui ont des calottes sur la tête. Une calotte des Giants, on va tomber là-dedans... C’est là
que j’avoue que je suis un peu inquiet
— Régis Labeaume
Même s’il croit fermement en une fonction publique laïque, Régis Labeaume veut que
la Ville de Québec conserve des traditions religieuses comme l’embauche d’un aumônier
et la messe du 3 juillet. Et il espère avant tout qu’un débat sur la délicate question des
signes religieux se fasse «dans la sérénité». « À la fête de Québec le 3 juillet, quand je
suis dans le banc d’en avant à la cathédrale, pour moi, c’est l’émotion, car je continue
une tradition à la Ville de Québec. Peu importe notre niveau de foi, c’est une grande
fierté et c’est le patrimoine de la ville», a commenté M. Labeaume en marge d’une
conférence de presse annonçant une soirée-bénéfice pour les 75 ans de la Faculté des
sciences sociales de l’Université Laval.
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Même chose pour le poste d’aumônier de la Ville. «On a un aumônier à la Ville et on
va le garder», a-t-il dit à propos de l’abbé René Roy, aumônier des pompiers (lire l’autre
texte). «Il y en a qui ont un psychologue, nous, on a un aumônier qui s’occupe des
âmes», a-t-il illustré.
DÉBAT DANS LE CALME
Pressé de questions, le maire de Québec a aussi formulé un souhait hier : si un débat
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sur les signes religieux doit se faire dans les municipalités, il espère que ce sera dans
le calme.
«Notre responsabilité est la paix sociale. Ce qui nous importe, si tant est que c’est
possible, est que ces discussions se fassent avec un peu de sérénité. Ce qui devra baser
notre réflexion est laïcité, égalité et sérénité.»
Mais avoir un débat nuancé et posé sur une question aussi potentiellement
déchirante risque d’être ardu, reconnaît-il. «Je vous dirais qu’à première vue, ça frise
l’utopisme. C’est là que ça m’inquiète.»
Mais avant tout débat, M. Labeaume a répété hier, comme il l’a fait la veille, qu’il
attendra de voir les détails du projet de loi de la Charte des valeurs québécoises avant
de se prononcer.
Le Soleil révélait mercredi la volonté du gouvernement Marois d’élargir l’interdiction
des signes religieux aux fonctionnaires municipaux.
Le maire de Québec rencontrera mardi le ministre Bernard Drainville sur le sujet.
Visiblement prudent devant ce début de débat, Régis Labeaume a aussi réitéré hier
que sur le plan des signes religieux, Québec est loin
de Montréal et, dit-il, aucun cas de signes religieux ayant fait problème n’a été
répertorié dans le passé.
Faux problème, donc? «Comme dirait Victor Hugo : “If it ain’t broke, don’t fix it” », a
ironisé le maire en insinuant qu’il est inutile de tenter de réparer quelque chose qui n’est
pas brisé. «Moi, je dis que ce n’est pas nécessaire à Québec, mais ça me semble
logiquement incontournable», reconnaît-il en avançant la nécessité de bannir tout «
signe d’avilissement de la femme». Mais encore là, la ligne est parfois mince. «Un voile,
c’est non, tranche M. Labeaume. Mais quelqu’un qui a quelque chose sur la tête, ça
arrête où? Au nombre de personnes qui ont des calottes sur la tête. Une calotte des
Giants, on va tomber là- dedans... C’est là que j’avoue que je suis un peu inquiet.»
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Signes religieux: Labeaume tient à l'aumônier et à la messe du 3 juillet | Valérie Gaudrea... Page 1 sur 2
Publié le 29 août 2013 à 11h26 | Mis à jour le 30 août 2013 à 09h02
Signes religieux: Labeaume tient à l'aumônier et à la
messe du 3 juillet
Valérie Gaudreau
Le Soleil
(Québec) Même s'il croit fermement
en une fonction publique laïque,
Régis Labeaume veut que la Ville de
Québec conserve des traditions
religieuses comme l'embauche d'un
aumônier et la messe du 3 juillet. Et
il espère avant tout qu'un débat sur
la délicate question des signes
religieux se fasse «dans la
sérénité».
«À la fête de Québec le 3 juillet,
quand je suis dans le banc d'en
Le maire Régis Labeaume
avant à la cathédrale, pour moi c'est
Le Soleil, Erick Labbé
l'émotion, car je continue une
tradition à la Ville de Québec. Peu
importe notre niveau de foi, c'est
une grande fierté et c'est le patrimoine de la ville», a commenté M. Labeaume en marge d'une conférence de
presse annonçant une soirée-bénéfice pour les 75 ans de la Faculté des sciences sociales de l'Université Laval.
Même chose pour le poste d'aumônier de la Ville. «On a un aumônier à la Ville et on va le garder», a-t-il dit à
propos de l'abbé René Roy, aumônier des pompiers (voir autre texte). «Il y en a qui ont un psychologue, nous, on
a un aumônier qui s'occupe des âmes», a-t-il illustré.
Pressé de questions, le maire de Québec a aussi formulé un souhait jeudi: si un débat sur les signes religieux doit
se faire dans les municipalités, il espère que ce sera dans le calme.
«Notre responsabilité est la paix sociale. Ce qui nous importe, si tant est que c'est possible, est que ces
discussions se fassent avec un peu de sérénité. Ce qui devra baser notre réflexion est laïcité, égalité et sérénité.»
Mais avoir un débat nuancé et posé sur une question aussi potentiellement déchirante risque d'être ardu,
reconnaît-il. «Je vous dirais qu'à première vue, ça frise l'utopisme. C'est là que ça m'inquiète.»
Mais avant tout débat, M. Labeaume a répété jeudi, comme il l'a fait la veille, qu'il attendra de voir les détails du
projet de loi de la Charte des valeurs québécoises avant de se prononcer.
Le Soleil révélait mercredi la volonté du gouvernement Marois d'élargir l'interdiction des signes religieux aux
fonctionnaires municipaux.
Le maire de Québec rencontrera mardi le ministre Bernard Drainville sur le sujet.
Visiblement prudent devant ce début de débat, Régis Labeaume a aussi réitéré jeudi que sur le plan des signes
religieux, Québec est loin de Montréal et, dit-il, aucun cas de signes religieux ayant fait problème n'a été
répertorié dans le passé.
Faux problème, donc? «Comme dirait Victor Hugo: "If it ain't broke, don't fix it"», a ironisé le maire en insinuant
qu'il est inutile de tenter de réparer quelque chose qui n'est pas brisé. «Moi, je dis que ce n'est pas nécessaire à
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Signes religieux: Labeaume tient à l'aumônier et à la messe du 3 juillet | Valérie Gaudrea... Page 2 sur 2
Québec, mais ça me semble logiquement incontournable», reconnaît-il en avançant la nécessité de bannir tout
«signe d'avilissement de la femme». Mais encore là, la ligne est parfois mince. «Un voile, c'est non, tranche M.
Labeaume. Mais quelqu'un qui a quelque chose sur la tête, ça arrête où? Au nombre de personnes qui ont des
calottes sur la tête. Une calotte des Giants, on va tomber là-dedans... C'est là que j'avoue que je suis un peu
inquiet.»
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LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - «Le feu n’est pas pris», dit Lemelin
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30 août 2013
Le Soleil
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VALÉRIE GAUDREAU
«Le feu n’est pas pris», dit
Lemelin
Le chef de Démocratie Québec et candidat à la mairie David Lemelin ne voit aucune
urgence de parler d’interdiction des signes religieux à Québec. «Le feu n’est pas pris», at-il illustré. Au point où son parti n’a même pas encore réfléchi à une position officielle
sur la question.
«On n’a pas eu de débats internes là- dessus au parti » , a réagi David Lemelin
lorsque questionné sur la volonté du gouvernement Marois d’élargir l’interdiction des
signes religieux aux fonctionnaires municipaux.
«C’est très récent dans l’actualité alors je ne vais pas décréter sur un coup de tête ce
que mon parti pense», a poursuivi M. Lemelin, prudent.
Mais sur le plan personnel, le jeune chef ne cache pas qu’il se demande dans quelle
mesure ce débat touche réellement Québec. «Ça reste une question de société qui
touche le Québec, donc on n’est pas exclu de la réflexion, mais c’est sûr que je ne sens
pas de problématique intense pour le moment.»
PAS «INUTILE»
Mais le débat ne sera pas «inutile», concède-t-il. Et Démocratie Québec devra tôt ou
tard s’y pencher, ajoute M. Lemelin. «Éventuellement, on va sûrement en discuter, mais
à l’heure actuelle, ça ne concerne pas la position du parti.»
Le maire Régis Labeaume a dit hier qu’il attendra de voir les détails du projet de
Charte des valeurs québécoises avant d’exprimer la position de la Ville. Mais il a tout de
même avancé tenir à certaines traditions, comme la présence d’un aumônier des
pompiers ou la messe du 3 juillet. Cette tradition est lourde de sens, estime David
Lemelin. «Ce n’est pas banal comme symbole, alors qu’on puisse réfléchir à ça n’est pas
inutile, dit-il. Mais disons que je ne me sens pas pressé. Il n’y a pas péril en la
demeure.»
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LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - Quatre personnes avec Labeaume en... Page 1 sur 1
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30 août 2013
Le Soleil
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VALÉRIE GAUDREAU
Quatre personnes avec
Labeaume en Californie
Régis Labeaume sera accompagné de quatre personnes lors de son voyage en
Californie du 17 au 20 septembre. On savait déjà que l’attaché de presse du maire, PaulChristian Nolin, et le directeur du Service du développement économique, Bernard
Auger, seraient de la délégation de Québec. Mais le comité exécutif de la Ville a aussi
entériné mercredi les sommes couvrant le voyage de Marie Albertson, attachée politique
au cabinet du maire, et de Marie-Claude Jean, commissaire à l’entreprise au Service du
développement économique. Les montants de 3000 $ chacun ont été octroyés pour le
transport aérien, l’hébergement et les repas des quatre accompagnateurs du maire.
Coordonnée par Québec International, cette mission technologique et économique dans
la Silicon Valley, près de San Francisco, vise à en apprendre davantage sur «les
meilleures pratiques» en vue de la création d’un accélérateur d’entreprises
technologiques à Québec. Le maire accompagnera une vingtaine de représentants
d’entreprises comme Ubisoft, Frima et TeraXion.
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30 août 2013
Le Soleil
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SIMON BOIVIN
Sentier des Grèves : une
facture de 309 000 $
L’ajustement des garde-fous non conformes de deux escaliers dans le tout nouveau
sentier des Grèves de la promenade Samuel- De Champlain gonfle la facture du projet
de 309 000 $.
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, PASCAL RATTHÉ
Depuis ce matin, le parcours piétonnier d’un kilomètre, qui donne notamment accès
au fleuve et à la plage Gagnon, est bel et bien ouvert au public. Il était fermé depuis le
1er mai, malgré son inauguration en juin 2012.
Il y a deux semaines, Le Soleil a révélé que la Commission de la capitale nationale
(CCNQ) a été contrainte à repousser l’ouverture. L’organisme public a appris que les
garde-fous de deux escaliers flambant neufs ne respectaient pas les normes.
La CCNQ a indiqué que les travaux qui ont dû être effectués cet été ont été confiés à
l’entrepreneur responsable du chantier, Tecno- Métal. «On est restés avec l’entrepreneur
pour une question de garantie et le fait qu’il avait en main toutes les données, les plans
et les mesures, et limiter les coûts», indique Anne- Marie Gauthier, de la CCNQ.
Ceci étant, la Commission étudie toujours « ses options» en ce qui a trait à la
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responsabilité de la faute, que ce soit dans la conception ou la réalisation du projet.
L’appel d’offres de 1,7 million $ pour les travaux d’aménagement du sentier des Grèves
a été remporté par Les Constructions Be- Con. Le volet architecture, architecture du
paysage et ingénierie a été octroyé pour presque 1 million $ au Regroupement Daniel
Arbour et Associés.
Le sentier des Grèves comporte sept escaliers qui permettent de se rendre de la
plage Jacques- Cartier et au Domaine des retraités du CN. Cette portion de la phase II
de la promenade Samuel-De Champlain offre aussi deux passerelles et deux belvédères.
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LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - Juppé à Québec pour fêter le vin
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30 août 2013
Le Soleil
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MARIE-PIER DUPLESSIS [email protected]
Juppé à Québec pour fêter le
vin
Présent sur les quais du VieuxPort pour le coup d’envoi de Bordeaux fête le vin, le
maire bordelais, Alain Juppé, a affirmé être à Québec pour fêter et, surtout, prendre une
bonne dose de confiance en l’avenir, «un truc dans lequel on est encore en déficit en
France en ce moment».
— PHOTO LE SOLEIL, JEAN-MARIE VILLENEUVE
Régis Labeaume a dégusté un rouge hier en compagnie du maire bordelais,
Alain Juppé, lors du coup d’envoi de Bordeaux fête le vin sur les quais du VieuxPort de Québec.
Heureux de se retrouver de nouveau aux côtés de son homologue québécois Régis
Labeaume, M. Juppé n’a pas voulu «s’immiscer dans le débat» sur la Charte des valeurs
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québécoises, malgré le fait que la question de l’identité nationale soit également
d’actualité en France. «Je laisse ça aux Québécois, je ne veux pas me mêler de leurs
affaires.»
L’ancien premier ministre de la République française, qui a déjà affirmé que «tout ce
qui peut dresser les communautés les unes contre les autres est détestable», croit
toutefois que les Québécois ont intérêt à «délibérer [sur la] question». «Je ne veux pas
m’immiscer dans les débats internes, mais il y a une valeur en France à laquelle nous
sommes très attachés, c’est la laïcité, c’est-à-dire que chacun est libre de pratiquer sa
religion, mais, dans le domaine public, une certaine neutralité s’impose», a-t-il partagé.
Alain Juppé a entre autres exposé son admiration envers les Québécois, un peuple
qu’il décrit à la fois comme étant «attaché à ses racines» et «ouvert sur le monde». C’est
notamment ce à quoi il faisait référence en déclarant vouloir faire le plein de confiance
en l’avenir avant de retourner chez lui.
«Vous savez, mes compatriotes n’ont pas le moral. Ils sont pessimistes, ils ont un
peu peur de tout, notamment de la mondialisation, et ce que j’admire ici, c’est au
contraire cette façon d’envisager l’avenir avec confiance, créativité et sens de
l’innovation. On n’a pas peur de la globalisation. On est attaché à ses racines, au
Québec, mais, en même temps, on est ouverts au monde, alors c’est ce message de
confiance que j’aimerais rapporter chez moi.»
«TRADITION» INSTALLÉE
Le maire, qui prendra part à des élections en mars, a profité de sa tribune au
lancement officiel de Bordeaux fête le vin pour inviter à nouveau la Ville de Québec et
son maire à participer à l’événement original et bisannuel dont la prochaine présentation
se déroulera sur les quais bordelais en 2014.
Au dire de Régis Labeaume, il semblerait qu’une nouvelle «tradition» entre les deux
villes jumelles se soit déjà installée. Si tout va bien, la formule retenue sera de présenter
l’événement en alternance, à Bordeaux les années paires et à Québec les années
impaires.
Quelque 40 000 personnes avaient pris part à la première présentation de Bordeaux
fête le vin à Québec l’an dernier. Selon Philippe Lapeyrie, porte-parole de l’événement,
l’affluence devrait être encore plus imposante en fin de semaine. «Le buzz est encore
plus fort cette année. Je pense que les gens ont compris que même s’il y avait le mot
Bordeaux dans notre événement, ce n’est pas juste réservé aux connaisseurs.»
L’événement se tient dans le Vieux-Port de Québec, près de l’Espace 400e, jusqu’à
dimanche. Le passeport, au coût de 35 $, donne droit à un ensemble de dégustation
comprenant, notamment, un verre et huit coupons à échanger auprès des quelque 70
exposants.
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