Piranha poursuit la Ville
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Journal de Québec en édition électronique - Le Journal de Québec - 30 août 2013 - Piran... Page 1 sur 1 Article précédent Classement de l'article Article suivant 30 août 2013 Le Journal de Québec KATHRYNE LAMONTAGNE Le Journal de Québec Piranha poursuit la Ville L’agence de marketing Piranha passe de la parole aux actes et intente une poursuite de 168 900 $ contre la Ville de Québec pour la perte d’un contrat avec Expo Québec. Le 7 juin dernier, l’agence tactique faisait parvenir une mise en demeure à la Ville de Québec pour ne pas avoir été retenue pour un contrat avec ExpoCité, malgré la promesse du contraire. C’est qu’en décembre dernier, l’organisation était à la recherche d’une firme spécialisée pour réaliser un projet de «réalité augmentée » - qui consiste à superposer des images 3D sur des édifices – pour les années 2013 à 2015 d’Expo Québec. En février, la défenderesse émettait un devis d’exécution en ce sens, après quoi elle signait officiellement une entente avec ExpoCité «Il faut noter que bien avant la signature de l’entente, la demanderesse s’était mise à la tâche pour la production de ce qui était requis, car elle avait reçu l’assurance verbale que la signature du contrat n’était qu’une formalité», peut-on lire dans la requête introductive d’instance déposée hier au palais de justice de Québec. D’autres poursuites En avril der nier, toutefois, l’agence Piranha était informée qu’il n’était plus possible de donner suite à l’entente, puisqu’il aurait fallu procéder par appel d’offres. Le contrat a été attribué à Monumental Technologies inc. pour la somme de 211 575 $, tandis que Piranha est arrivée deuxième avec une soumission de 346 529 $. Le directeur d’ExpoCité, Pierre Gignac, a été congédié en juillet dernier, à la suite des déclarations publiques faites par Piranha. Le président de l’agence, Dominic Gagnon, n’exclut pas la possibilité que d’autres poursuites s’ajoutent pour ce même dossier. C’est qu’Expo Québec aurait «volé» l’ensemble des idées et concepts de l’agence tactique pour leur plus récente édition. Printed and distributed by NewpaperDirect | www.newspaperdirect.com, US/Can: 1.877.980.4040, Intern: 800.6364.6364 | Copyright and protected by applicable law. Article précédent Article suivant http://edition-e.lejournaldequebec.com/epaper/showarticle.aspx?article=20c3430d-9535-... 2013-09-03 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - Piranha poursuit la Ville pour 170 0... Page 1 sur 2 Article précédent 30 août 2013 Le Soleil Article suivant OLIVIER PARENT [email protected] Piranha poursuit la Ville pour 170 000 $ Le congédiement du directeur général d’ExpoCité continue de faire des vagues. La firme Piranha Agence Tactique veut être dédommagée de 168 900 $ par la Ville de Québec pour la perte du contrat à l’origine de la controverse. En juillet, la Ville de Québec a congédié le dg d’ExpoCité, Pierre Gignac, pour avoir octroyé un contrat d’activité de «réalité augmentée» à Expo Québec sans respecter la procédure d’appel d’offres. M. Gignac, qui comptait 20 ans de service à la Ville, avait aussi omis d’informer ses supérieurs qu’un contrat avait déjà été signé de gré à gré avec la firme Piranha. Le dossier avait auparavant été transmis à l’Unité permanente anticorruption (UPAC). L’agence Piranha dit avoir signé en février un contrat de trois ans pour l’installation de deux écrans géants qui auraient permis aux spectateurs de visiter virtuellement, en 3D, le futur amphithéâtre de Québec. L’entreprise veut aujourd’hui obtenir réparation pour les travaux qu’elle a accomplis sans être payée. Une mise en demeure envoyée en juin à la Ville est restée lettre morte. La firme a donc déposé une requête introductive d’instance, mardi, au palais de justice de Québec. Piranha réclame à la Ville la somme de 168 900 $ en plus des intérêts afin de payer le processus de création qui a été entamé en février avant d’être interrompu deux mois plus tard. Durant cette période, les représentants d’ExpoCité auraient exercé une «pression presque quotidienne» pour que l’agence livre les engagements du contrat malgré le premier versement de 80 000 $ qui se faisait attendre, allègue la requête. APPEL D’OFFRES «ARRANGÉ» À la fin avril, Pierre Gignac aurait rencontré le président de Piranha, Dominic Gagnon, pour lui annoncer qu’ExpoCité aurait dû procéder par appel d’offres. Lors de cette même rencontre, qui a été enregistrée selon la requête, M. Gignac aurait toutefois assuré à M. Gagnon «qu’il ne devrait pas y avoir de problème puisque le processus d’appel d’offres serait arrangé pour que le contrat soit accordé» à Piranha. «Par son comportement, ses promesses, ses échanges, non seulement la défenderesse [ExpoCité] a-t-elle écarté [Piranha] du contrat qu’elle lui avait octroyé mais en plus, elle lui a causé un très grave préjudice » , peut- on lire dans la requête. L’agence de marketing tient la Ville de Québec responsable des agissements de l’équipe d’ExpoCité qui a piloté le dossier, puisqu’elle agit sous sa direction. Or, la Ville nierait le lien contractuel survenu entre Piranha et ExpoCité, sous prétexte que l’agence aurait dû savoir qu’elle ne pouvait contracter directement avec l’organisme municipal, toujours selon la requête. L’agence Piranha conclut en affirmant que la Ville et ses représentants «parlent des deux côtés de la bouche » , puisque le maire Régis Labeaume et le conseiller responsable d’ExpoCité Richard Côté ont affirmé lors d’une conférence de presse que «tout le monde avait dans ce dossier travaillé de bonne foi » , tout en précisant « qu’il s’agissait d’anomalies et d’irrégularités». http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/showarticle.aspx?article=d6300db0-f00c-4100... 2013-09-03 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - Piranha poursuit la Ville pour 170 0... Page 2 sur 2 Printed and distributed by NewpaperDirect | www.newspaperdirect.com, US/Can: 1.877.980.4040, Intern: 800.6364.6364 | Copyright and protected by applicable law. Article précédent Article suivant http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/showarticle.aspx?article=d6300db0-f00c-4100... 2013-09-03 «Anomalies» à ExpoCité: l'agence Piranha poursuit Québec pour 170 000 $ | Olivier Par... Page 1 sur 2 Publié le 29 août 2013 à 17h12 | Mis à jour le 29 août 2013 à 18h42 «Anomalies» à ExpoCité: l'agence Piranha poursuit Québec pour 170 000 $ Olivier Parent (Québec) Le congédiement du directeur général d'ExpoCité continue de faire des vagues. La firme Piranha Agence Tactique veut être dédommagée de 168 900 $ par la Ville de Québec pour la perte du contrat à l'origine de la controverse. Le président-directeur général et fondateur de Piranha Agence Tactique, Dominic Gagnon Photothèque Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve En juillet, la Ville de Québec a congédié le dg d'ExpoCité, Pierre Gignac, pour avoir octroyé un contrat d'activité de «réalité augmentée» à Expo Québec sans respecter la procédure d'appel d'offres. M. Gignac, qui comptait 20 ans de service à la Ville, avait aussi omis d'informer ses supérieurs qu'un contrat avait déjà été signé de gré à gré avec la firme Piranha. Le dossier avait auparavant été transmis à l'Unité permanente anticorruption (UPAC). L'agence Piranha dit avoir signé en février un contrat de trois ans pour l'installation de deux écrans géants qui auraient permis aux spectateurs de visiter virtuellement, en 3D, le futur amphithéâtre de Québec. L'entreprise veut aujourd'hui obtenir réparation pour les travaux qu'elle a accomplis sans être payée. Une mise en demeure envoyée en juin à la Ville est restée lettre morte. La firme a donc déposé une requête introductive d'instance, mardi, au palais de justice de Québec. Piranha réclame à la Ville la somme de 168 900 $ en plus des intérêts afin de payer le processus de création qui a été entamé en février avant d'être interrompu deux mois plus tard. Durant cette période, les représentants d'ExpoCité auraient exercé une «pression presque quotidienne» pour que l'agence livre les engagements du contrat malgré le premier versement de 80 000 $ qui se faisait attendre, allègue la requête. À la fin avril, Pierre Gignac aurait rencontré le président de Piranha, Dominic Gagnon, pour lui annoncer qu'ExpoCité aurait dû procéder par appel d'offres. Lors de cette même rencontre, qui a été enregistrée selon la requête, M. Gignac aurait toutefois assuré à M. Gagnon «qu'il ne devrait pas y avoir de problème puisque le processus d'appel d'offres serait arrangé pour que le contrat soit accordé» à Piranha. «Par son comportement, ses promesses, ses échanges, non seulement la défenderesse [ExpoCité] a-t-elle écarté [Piranha] du contrat qu'elle lui avait octroyé mais en plus, elle lui a causé un très grave préjudice», peut-on lire dans la requête. L'agence de marketing tient la Ville de Québec responsable des agissements de l'équipe d'ExpoCité qui a piloté le dossier, puisqu'elle agit sous sa direction. Or, la Ville nierait le lien contractuel survenu entre Piranha et ExpoCité, sous prétexte que l'agence aurait dû savoir qu'elle ne pouvait contracter directement avec l'organisme municipal, toujours selon la requête. http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201308/29/01-4684510-a... 2013-09-03 «Anomalies» à ExpoCité: l'agence Piranha poursuit Québec pour 170 000 $ | Olivier Par... Page 2 sur 2 L'agence Piranha conclut en affirmant que la Ville et ses représentants «parlent des deux côtés de la bouche», puisque le maire Régis Labeaume et le conseiller responsable d'ExpoCité Richard Côté ont affirmé lors d'une conférence de presse que «tout le monde avait dans ce dossier travaillé de bonne foi», tout en précisant «qu'il s'agissait d'anomalies et d'irrégularités». http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201308/29/01-4684510-a... 2013-09-03 Journal de Québec en édition électronique - Le Journal de Québec - 30 août 2013 - Un a... Article précédent Classement de l'article Page 1 sur 1 Article suivant 30 août 2013 Le Journal de Québec Marc-André Gagnon [email protected] Un aumônier précieux Le maire Labeaume tient à conserver les quelques traditions religieuses de la Ville Pas touche à l’aumônier de la Ville de Québec ni à la messe traditionnelle du 3 juillet, prévient Régis Labeaume, qui s’inquiète de l’issue du débat qui s’élève autour du projet de charte de la laïcité. « C’est bête, ça fait partie de la tradition, mais je suis un petit peu traditionaliste aussi», a déclaré M. Labeaume, hier, aux côtés de Gérard Bouchard, avec qui il participait à une conférence de presse dans le cadre du 75e anniversaire de la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval. Même s’il juge «incontournable» le débat qui s’anime concernant cette charte des valeurs québécoises, et même s’il souhaite se faire prudent d’ici sa rencontre avec le ministre mardi prochain, le maire Labeaume en a profité hier pour mettre de l’avant quelques balises qu’il croit importantes. « On veut conserver notre aumônier, a signalé le maire Labeaume. […] On va garder notre messe du 3 juillet nous autres. La messe du 3 juillet, c’est pour commémorer la fête de la ville, la fondation de la ville.» La « calotte » des Giants Son premier souci, a- t- il indiqué, est celui de s’assurer qu’une éventuelle réglementation ne s’applique pas à autre chose qu’à l’administration. «Parce que ça ne peut pas, à mon sens, déborder sur la vie des Québécois au quotidien dans la ville, il y a des limites.» Si des mesures s’appliquent à l’administration, le maire estime qu’il y a là aussi des limites à ne pas franchir. « Moi, un voile c’est non, a- t- il tranché. Mais quelqu’un qui a quelque chose sur la tête… Au nombre de monde qui ont des “calottes” sur la tête à la Ville. Ça arrête où, ces affaires-là? Une calotte des Giants, tsé… On va tomber là- dedans là. C’est là où j’avoue que moi, je suis un petit peu inquiet.» Un atout précieux Le président du syndicat des pompiers de Québec, Éric Gosselin, voit aussi l’aumônier de la Ville comme un intouchable. « L’aumônier est très apprécié chez nous, c’est une ressource qui va au- delà de la spiritualité et sur laquelle nos pompiers peuvent compter.» «À Lac-Mégantic cet été, a souligné M. Gosselin, notre aumônier René Roy a eu une présence très importante pour les citoyens là- bas, mais aussi pour nos pompiers qui intervenaient sur place.» L’aumônier de la Ville de Québec travaille aussi auprès des policiers de Québec. Il a d’ailleurs joué un rôle important lors des funérailles du défunt chef de police Serge Bélisle, au printemps dernier. Printed and distributed by NewpaperDirect | www.newspaperdirect.com, US/Can: 1.877.980.4040, Intern: 800.6364.6364 | Copyright and protected by applicable law. Article précédent Article suivant http://edition-e.lejournaldequebec.com/epaper/showarticle.aspx?article=12d887ec-c983-4... 2013-09-03 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - Le symbole d’une tradition d’entraide Page 1 sur 1 Article précédent 30 août 2013 Le Soleil Article suivant VALÉRIE GAUDREAU Le symbole d’une tradition d’entraide Les propos du maire Régis Labeaume sur sa volonté de garder un aumônier à la Ville de Québec mettent en lumière ce poste méconnu, symbole d’une tradition ancrée depuis plus d’un siècle. Alors qu’elle en a déjà compté deux, la Ville de Québec n’a depuis 1998 qu’un seul aumônier. Officiellement rattaché au service de pompiers, l’actuel aumônier, l’abbé René Roy, est entré en poste le 1er janvier 1995. Il a remplacé l’abbé Louis Paré, qui a été aumônier pendant 32 ans pour les pompiers avant de remplacer aussi, à partir de 1998, l’abbé Marc-Verchères Poiré, qui occupait ce poste pour le reste de la Ville depuis 25 ans. L’abbé Roy, 52 ans, soutient les employés de la Ville de toutes confessions et il intervient tout particulièrement dans des moments difficiles, comme des catastrophes, des accidents, des incendies ou des deuils. Il a, par exemple, récemment donné son soutien à la famille de l’animateur sportif et conseiller municipal Marc Simoneau, décédé en mai, confie l’attaché de presse du maire Régis Labeaume, PaulChristian Nolin. Même chose pour les proches de l’ex-chef de police Serge Bélisle. «Il est souvent sur les lieux d’une catastrophe pour soutenir autant les employés que la population», explique M. Nolin. IMPLIQUÉ À LAC-MÉGANTIC L’abbé Roy a aussi été très impliqué cet été auprès des victimes de la tragédie ferroviaire de Lac-Mégantic, où il a mis en place un centre de coordination de la vie paroissiale. « Il fait un grand bien » , relate M. Nolin à propos de cet homme qui « ne compte pas son temps supplémentaire». Il n’a pas été possible hier de connaître le salaire de l’abbé Roy, mais selon l’échelle salariale des employés municipaux en date du 1er janvier 2013, un aumônier est payé entre 50 776 $ et 87 872 $. Printed and distributed by NewpaperDirect | www.newspaperdirect.com, US/Can: 1.877.980.4040, Intern: 800.6364.6364 | Copyright and protected by applicable law. Article précédent Article suivant http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/showarticle.aspx?article=b0db6b38-1719-418... 2013-09-03 Journal de Québec en édition électronique - L’AUMÔNIER DE LA VILLE - 30 août 20... Page 1 sur 1 http://edition-e.lejournaldequebec.com/epaper/services/PrintArticle.ashx?issue=2572201... 2013-09-03 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - Le maire tient à l’aumônier et à la m... Page 1 sur 3 Article précédent 30 août 2013 Le Soleil Article suivant VALÉRIE GAUDREAU [email protected] Le maire tient à l’aumônier et à la messe À la fête de Québec le 3 juillet, quand je suis dans le banc d’en avant à la cathédrale, pour moi, c’est l’émotion, car je continue une tradition à la Ville de Québec Un voile, c’est non. Mais quelqu’un qui a quelque chose sur la tête, ça arrête où? Au nombre de personnes qui ont des calottes sur la tête. Une calotte des Giants, on va tomber là-dedans... C’est là que j’avoue que je suis un peu inquiet — Régis Labeaume Même s’il croit fermement en une fonction publique laïque, Régis Labeaume veut que la Ville de Québec conserve des traditions religieuses comme l’embauche d’un aumônier et la messe du 3 juillet. Et il espère avant tout qu’un débat sur la délicate question des signes religieux se fasse «dans la sérénité». « À la fête de Québec le 3 juillet, quand je suis dans le banc d’en avant à la cathédrale, pour moi, c’est l’émotion, car je continue une tradition à la Ville de Québec. Peu importe notre niveau de foi, c’est une grande fierté et c’est le patrimoine de la ville», a commenté M. Labeaume en marge d’une conférence de presse annonçant une soirée-bénéfice pour les 75 ans de la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval. http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/showarticle.aspx?article=97bfd53b-1739-4e5d... 2013-09-03 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - Le maire tient à l’aumônier et à la m... Page 2 sur 3 Même chose pour le poste d’aumônier de la Ville. «On a un aumônier à la Ville et on va le garder», a-t-il dit à propos de l’abbé René Roy, aumônier des pompiers (lire l’autre texte). «Il y en a qui ont un psychologue, nous, on a un aumônier qui s’occupe des âmes», a-t-il illustré. DÉBAT DANS LE CALME Pressé de questions, le maire de Québec a aussi formulé un souhait hier : si un débat http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/showarticle.aspx?article=97bfd53b-1739-4e5d... 2013-09-03 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - Le maire tient à l’aumônier et à la m... Page 3 sur 3 sur les signes religieux doit se faire dans les municipalités, il espère que ce sera dans le calme. «Notre responsabilité est la paix sociale. Ce qui nous importe, si tant est que c’est possible, est que ces discussions se fassent avec un peu de sérénité. Ce qui devra baser notre réflexion est laïcité, égalité et sérénité.» Mais avoir un débat nuancé et posé sur une question aussi potentiellement déchirante risque d’être ardu, reconnaît-il. «Je vous dirais qu’à première vue, ça frise l’utopisme. C’est là que ça m’inquiète.» Mais avant tout débat, M. Labeaume a répété hier, comme il l’a fait la veille, qu’il attendra de voir les détails du projet de loi de la Charte des valeurs québécoises avant de se prononcer. Le Soleil révélait mercredi la volonté du gouvernement Marois d’élargir l’interdiction des signes religieux aux fonctionnaires municipaux. Le maire de Québec rencontrera mardi le ministre Bernard Drainville sur le sujet. Visiblement prudent devant ce début de débat, Régis Labeaume a aussi réitéré hier que sur le plan des signes religieux, Québec est loin de Montréal et, dit-il, aucun cas de signes religieux ayant fait problème n’a été répertorié dans le passé. Faux problème, donc? «Comme dirait Victor Hugo : “If it ain’t broke, don’t fix it” », a ironisé le maire en insinuant qu’il est inutile de tenter de réparer quelque chose qui n’est pas brisé. «Moi, je dis que ce n’est pas nécessaire à Québec, mais ça me semble logiquement incontournable», reconnaît-il en avançant la nécessité de bannir tout « signe d’avilissement de la femme». Mais encore là, la ligne est parfois mince. «Un voile, c’est non, tranche M. Labeaume. Mais quelqu’un qui a quelque chose sur la tête, ça arrête où? Au nombre de personnes qui ont des calottes sur la tête. Une calotte des Giants, on va tomber là- dedans... C’est là que j’avoue que je suis un peu inquiet.» Printed and distributed by NewpaperDirect | www.newspaperdirect.com, US/Can: 1.877.980.4040, Intern: 800.6364.6364 | Copyright and protected by applicable law. Article précédent Article suivant http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/showarticle.aspx?article=97bfd53b-1739-4e5d... 2013-09-03 Signes religieux: Labeaume tient à l'aumônier et à la messe du 3 juillet | Valérie Gaudrea... Page 1 sur 2 Publié le 29 août 2013 à 11h26 | Mis à jour le 30 août 2013 à 09h02 Signes religieux: Labeaume tient à l'aumônier et à la messe du 3 juillet Valérie Gaudreau Le Soleil (Québec) Même s'il croit fermement en une fonction publique laïque, Régis Labeaume veut que la Ville de Québec conserve des traditions religieuses comme l'embauche d'un aumônier et la messe du 3 juillet. Et il espère avant tout qu'un débat sur la délicate question des signes religieux se fasse «dans la sérénité». «À la fête de Québec le 3 juillet, quand je suis dans le banc d'en Le maire Régis Labeaume avant à la cathédrale, pour moi c'est Le Soleil, Erick Labbé l'émotion, car je continue une tradition à la Ville de Québec. Peu importe notre niveau de foi, c'est une grande fierté et c'est le patrimoine de la ville», a commenté M. Labeaume en marge d'une conférence de presse annonçant une soirée-bénéfice pour les 75 ans de la Faculté des sciences sociales de l'Université Laval. Même chose pour le poste d'aumônier de la Ville. «On a un aumônier à la Ville et on va le garder», a-t-il dit à propos de l'abbé René Roy, aumônier des pompiers (voir autre texte). «Il y en a qui ont un psychologue, nous, on a un aumônier qui s'occupe des âmes», a-t-il illustré. Pressé de questions, le maire de Québec a aussi formulé un souhait jeudi: si un débat sur les signes religieux doit se faire dans les municipalités, il espère que ce sera dans le calme. «Notre responsabilité est la paix sociale. Ce qui nous importe, si tant est que c'est possible, est que ces discussions se fassent avec un peu de sérénité. Ce qui devra baser notre réflexion est laïcité, égalité et sérénité.» Mais avoir un débat nuancé et posé sur une question aussi potentiellement déchirante risque d'être ardu, reconnaît-il. «Je vous dirais qu'à première vue, ça frise l'utopisme. C'est là que ça m'inquiète.» Mais avant tout débat, M. Labeaume a répété jeudi, comme il l'a fait la veille, qu'il attendra de voir les détails du projet de loi de la Charte des valeurs québécoises avant de se prononcer. Le Soleil révélait mercredi la volonté du gouvernement Marois d'élargir l'interdiction des signes religieux aux fonctionnaires municipaux. Le maire de Québec rencontrera mardi le ministre Bernard Drainville sur le sujet. Visiblement prudent devant ce début de débat, Régis Labeaume a aussi réitéré jeudi que sur le plan des signes religieux, Québec est loin de Montréal et, dit-il, aucun cas de signes religieux ayant fait problème n'a été répertorié dans le passé. Faux problème, donc? «Comme dirait Victor Hugo: "If it ain't broke, don't fix it"», a ironisé le maire en insinuant qu'il est inutile de tenter de réparer quelque chose qui n'est pas brisé. «Moi, je dis que ce n'est pas nécessaire à http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201308/29/01-4684385-signes-relig... 2013-09-03 Signes religieux: Labeaume tient à l'aumônier et à la messe du 3 juillet | Valérie Gaudrea... Page 2 sur 2 Québec, mais ça me semble logiquement incontournable», reconnaît-il en avançant la nécessité de bannir tout «signe d'avilissement de la femme». Mais encore là, la ligne est parfois mince. «Un voile, c'est non, tranche M. Labeaume. Mais quelqu'un qui a quelque chose sur la tête, ça arrête où? Au nombre de personnes qui ont des calottes sur la tête. Une calotte des Giants, on va tomber là-dedans... C'est là que j'avoue que je suis un peu inquiet.» http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201308/29/01-4684385-signes-relig... 2013-09-03 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - «Le feu n’est pas pris», dit Lemelin Article précédent 30 août 2013 Le Soleil Page 1 sur 1 Article suivant VALÉRIE GAUDREAU «Le feu n’est pas pris», dit Lemelin Le chef de Démocratie Québec et candidat à la mairie David Lemelin ne voit aucune urgence de parler d’interdiction des signes religieux à Québec. «Le feu n’est pas pris», at-il illustré. Au point où son parti n’a même pas encore réfléchi à une position officielle sur la question. «On n’a pas eu de débats internes là- dessus au parti » , a réagi David Lemelin lorsque questionné sur la volonté du gouvernement Marois d’élargir l’interdiction des signes religieux aux fonctionnaires municipaux. «C’est très récent dans l’actualité alors je ne vais pas décréter sur un coup de tête ce que mon parti pense», a poursuivi M. Lemelin, prudent. Mais sur le plan personnel, le jeune chef ne cache pas qu’il se demande dans quelle mesure ce débat touche réellement Québec. «Ça reste une question de société qui touche le Québec, donc on n’est pas exclu de la réflexion, mais c’est sûr que je ne sens pas de problématique intense pour le moment.» PAS «INUTILE» Mais le débat ne sera pas «inutile», concède-t-il. Et Démocratie Québec devra tôt ou tard s’y pencher, ajoute M. Lemelin. «Éventuellement, on va sûrement en discuter, mais à l’heure actuelle, ça ne concerne pas la position du parti.» Le maire Régis Labeaume a dit hier qu’il attendra de voir les détails du projet de Charte des valeurs québécoises avant d’exprimer la position de la Ville. Mais il a tout de même avancé tenir à certaines traditions, comme la présence d’un aumônier des pompiers ou la messe du 3 juillet. Cette tradition est lourde de sens, estime David Lemelin. «Ce n’est pas banal comme symbole, alors qu’on puisse réfléchir à ça n’est pas inutile, dit-il. Mais disons que je ne me sens pas pressé. Il n’y a pas péril en la demeure.» Printed and distributed by NewpaperDirect | www.newspaperdirect.com, US/Can: 1.877.980.4040, Intern: 800.6364.6364 | Copyright and protected by applicable law. Article précédent Article suivant http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/showarticle.aspx?article=a81d9537-5aed-452... 2013-09-03 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - Quatre personnes avec Labeaume en... Page 1 sur 1 Article précédent 30 août 2013 Le Soleil Article suivant VALÉRIE GAUDREAU Quatre personnes avec Labeaume en Californie Régis Labeaume sera accompagné de quatre personnes lors de son voyage en Californie du 17 au 20 septembre. On savait déjà que l’attaché de presse du maire, PaulChristian Nolin, et le directeur du Service du développement économique, Bernard Auger, seraient de la délégation de Québec. Mais le comité exécutif de la Ville a aussi entériné mercredi les sommes couvrant le voyage de Marie Albertson, attachée politique au cabinet du maire, et de Marie-Claude Jean, commissaire à l’entreprise au Service du développement économique. Les montants de 3000 $ chacun ont été octroyés pour le transport aérien, l’hébergement et les repas des quatre accompagnateurs du maire. Coordonnée par Québec International, cette mission technologique et économique dans la Silicon Valley, près de San Francisco, vise à en apprendre davantage sur «les meilleures pratiques» en vue de la création d’un accélérateur d’entreprises technologiques à Québec. Le maire accompagnera une vingtaine de représentants d’entreprises comme Ubisoft, Frima et TeraXion. Printed and distributed by NewpaperDirect | www.newspaperdirect.com, US/Can: 1.877.980.4040, Intern: 800.6364.6364 | Copyright and protected by applicable law. Article précédent Article suivant http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/showarticle.aspx?article=d7e3e0b6-1119-4e7... 2013-09-03 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - Sentier des Grèves : une facture de 3... Page 1 sur 2 Article précédent 30 août 2013 Le Soleil Article suivant SIMON BOIVIN Sentier des Grèves : une facture de 309 000 $ L’ajustement des garde-fous non conformes de deux escaliers dans le tout nouveau sentier des Grèves de la promenade Samuel- De Champlain gonfle la facture du projet de 309 000 $. PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, PASCAL RATTHÉ Depuis ce matin, le parcours piétonnier d’un kilomètre, qui donne notamment accès au fleuve et à la plage Gagnon, est bel et bien ouvert au public. Il était fermé depuis le 1er mai, malgré son inauguration en juin 2012. Il y a deux semaines, Le Soleil a révélé que la Commission de la capitale nationale (CCNQ) a été contrainte à repousser l’ouverture. L’organisme public a appris que les garde-fous de deux escaliers flambant neufs ne respectaient pas les normes. La CCNQ a indiqué que les travaux qui ont dû être effectués cet été ont été confiés à l’entrepreneur responsable du chantier, Tecno- Métal. «On est restés avec l’entrepreneur pour une question de garantie et le fait qu’il avait en main toutes les données, les plans et les mesures, et limiter les coûts», indique Anne- Marie Gauthier, de la CCNQ. Ceci étant, la Commission étudie toujours « ses options» en ce qui a trait à la http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/showarticle.aspx?article=d702a059-f370-4f60... 2013-09-03 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - Sentier des Grèves : une facture de 3... Page 2 sur 2 responsabilité de la faute, que ce soit dans la conception ou la réalisation du projet. L’appel d’offres de 1,7 million $ pour les travaux d’aménagement du sentier des Grèves a été remporté par Les Constructions Be- Con. Le volet architecture, architecture du paysage et ingénierie a été octroyé pour presque 1 million $ au Regroupement Daniel Arbour et Associés. Le sentier des Grèves comporte sept escaliers qui permettent de se rendre de la plage Jacques- Cartier et au Domaine des retraités du CN. Cette portion de la phase II de la promenade Samuel-De Champlain offre aussi deux passerelles et deux belvédères. Printed and distributed by NewpaperDirect | www.newspaperdirect.com, US/Can: 1.877.980.4040, Intern: 800.6364.6364 | Copyright and protected by applicable law. Article précédent Article suivant http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/showarticle.aspx?article=d702a059-f370-4f60... 2013-09-03 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - Juppé à Québec pour fêter le vin Article précédent 30 août 2013 Le Soleil Page 1 sur 3 Article suivant MARIE-PIER DUPLESSIS [email protected] Juppé à Québec pour fêter le vin Présent sur les quais du VieuxPort pour le coup d’envoi de Bordeaux fête le vin, le maire bordelais, Alain Juppé, a affirmé être à Québec pour fêter et, surtout, prendre une bonne dose de confiance en l’avenir, «un truc dans lequel on est encore en déficit en France en ce moment». — PHOTO LE SOLEIL, JEAN-MARIE VILLENEUVE Régis Labeaume a dégusté un rouge hier en compagnie du maire bordelais, Alain Juppé, lors du coup d’envoi de Bordeaux fête le vin sur les quais du VieuxPort de Québec. Heureux de se retrouver de nouveau aux côtés de son homologue québécois Régis Labeaume, M. Juppé n’a pas voulu «s’immiscer dans le débat» sur la Charte des valeurs http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/showarticle.aspx?article=4deccf7c-e3dc-4ae1-... 2013-09-03 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 30 août 2013 - Juppé à Québec pour fêter le vin Page 2 sur 3 québécoises, malgré le fait que la question de l’identité nationale soit également d’actualité en France. «Je laisse ça aux Québécois, je ne veux pas me mêler de leurs affaires.» L’ancien premier ministre de la République française, qui a déjà affirmé que «tout ce qui peut dresser les communautés les unes contre les autres est détestable», croit toutefois que les Québécois ont intérêt à «délibérer [sur la] question». «Je ne veux pas m’immiscer dans les débats internes, mais il y a une valeur en France à laquelle nous sommes très attachés, c’est la laïcité, c’est-à-dire que chacun est libre de pratiquer sa religion, mais, dans le domaine public, une certaine neutralité s’impose», a-t-il partagé. Alain Juppé a entre autres exposé son admiration envers les Québécois, un peuple qu’il décrit à la fois comme étant «attaché à ses racines» et «ouvert sur le monde». C’est notamment ce à quoi il faisait référence en déclarant vouloir faire le plein de confiance en l’avenir avant de retourner chez lui. «Vous savez, mes compatriotes n’ont pas le moral. Ils sont pessimistes, ils ont un peu peur de tout, notamment de la mondialisation, et ce que j’admire ici, c’est au contraire cette façon d’envisager l’avenir avec confiance, créativité et sens de l’innovation. On n’a pas peur de la globalisation. On est attaché à ses racines, au Québec, mais, en même temps, on est ouverts au monde, alors c’est ce message de confiance que j’aimerais rapporter chez moi.» «TRADITION» INSTALLÉE Le maire, qui prendra part à des élections en mars, a profité de sa tribune au lancement officiel de Bordeaux fête le vin pour inviter à nouveau la Ville de Québec et son maire à participer à l’événement original et bisannuel dont la prochaine présentation se déroulera sur les quais bordelais en 2014. Au dire de Régis Labeaume, il semblerait qu’une nouvelle «tradition» entre les deux villes jumelles se soit déjà installée. Si tout va bien, la formule retenue sera de présenter l’événement en alternance, à Bordeaux les années paires et à Québec les années impaires. Quelque 40 000 personnes avaient pris part à la première présentation de Bordeaux fête le vin à Québec l’an dernier. Selon Philippe Lapeyrie, porte-parole de l’événement, l’affluence devrait être encore plus imposante en fin de semaine. «Le buzz est encore plus fort cette année. Je pense que les gens ont compris que même s’il y avait le mot Bordeaux dans notre événement, ce n’est pas juste réservé aux connaisseurs.» L’événement se tient dans le Vieux-Port de Québec, près de l’Espace 400e, jusqu’à dimanche. Le passeport, au coût de 35 $, donne droit à un ensemble de dégustation comprenant, notamment, un verre et huit coupons à échanger auprès des quelque 70 exposants. Printed and distributed by NewpaperDirect | www.newspaperdirect.com, US/Can: 1.877.980.4040, Intern: 800.6364.6364 | Copyright and protected by applicable law. 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