Journal de l`IMQ

Transcription

Journal de l`IMQ
JOURNAL
IMQ
N°37
LA REVUE DES TECHNOLOGIES ET APPLICATIONS DE CONTRÔLES POUR LES LABORATOIRES ET L’INDUSTRIE
LE JOURNAL IMQ
by Toulon Var Technologies
L’UNION
FAIT LA FORCE
ÉDITO
Chers adhérents,
chers partenaires,
D’abord « École de la Qualité » qui a fait naître de nombreux responsables qualité
en Provence Alpes Côte
d’Azur, l’IMQ est devenu
depuis 26 ans un centre technologique équipé des meilleurs moyens de mesure de France. En venant chercher une
expertise dans notre centre, en y réalisant des étalonnages, des
contrôles ou des formations, en participant à nos événements,
en lisant nos « Journaux » ou « Dossiers » et surtout, en y adhérant, vous avez grandement contribué à son rayonnement.
En 2011, à la demande de ses partenaires publics, l’IMQ s’est
entièrement consacré à sa mission de soutien aux industriels
dans le management de leur métrologie/qualité, confiant l’exploitation commerciale de son laboratoire à A+ Métrologie.
En conservant un lien privilégié avec A+ Métrologie, avec de
nombreux fabricants de moyens de mesure ainsi qu’avec l’ensemble de ses membres de tous secteurs (DCNS, CNIM, Trescal,
Oreca, ECA Robotics, etc.), l’IMQ a axé ses missions sur la diffusion d’information, les démonstrations technologiques et les
échanges autour des problématiques liées à la mesure et au
contrôle de production. Membre actif du Collège français de
métrologie, de Métrologie Grand Sud, de la plateforme technologique Inovsys et également impliqué dans les pôles de compétitivité, l’IMQ dispose d’une position stratégique pour
réaliser sa mission de transfert de connaissances.
L’année 2014 a été marquée par une longue réflexion. C’est aujourd’hui officiel, l’Institut Méditerranéen de la Qualité et Toulon Var Technologies ne font plus qu’un. Rassurez-vous, il s’agit
bien d’une fusion-absorption et non d’une disparition !
Si vous lisez ces lignes, vous connaissez l’IMQ. Mais TVT, ces
3 lettres qui résonnent souvent en PACA, c’est quoi ?
« Cette fusion est la suite logique d'un
partenariat qui a toujours été
complémentaire et elle enrichit l'offre de
soutien aux entreprises. Nous serons donc
plus forts pour accompagner vos projets
innovants! » Bernard Sans
En matière de développement de l’Innovation, TVT dispose
d’une palette d’outils incontournables pour aider les porteurs
de projets et favoriser le développement économique du territoire. Ce rapprochement donne donc un sens précis à la nouvelle offre que nous vous proposerons. Nous avons d’ailleurs
créé un groupe de travail auquel nous vous convierons pour
construire les actions issues de vos besoins. Grâce à notre
équipe pluridisciplinaire, nous pourrons offrir des réponses
techniques ou financières à vos projets et vous serez accompagné à chaque étape pour passer de l’idée au concret.
Concernant vos questions métrologie/qualité : rien n’a changé !
Car même si la forme change, le fond reste.
Bonne lecture ●
Patrice BLIN, Président de l’IMQ
Bernard SANS, Président de TVT
SUPPLÉMENT PACA N°8 > JANVIER 2015 > LE JOURNAL IMQ BY TVT
ACTUALITÉS
PRODUITS & MARCHÉ
QUOI DE NEUF • INFORMATION PRATIQUE • INNOVATION TECHNOLOGIQUE
INFORMATION PRATIQUE
Bernard Sans,
moteur de l’Innovation
À la fois ingénieur, ancien directeur de DCNS Toulon et ancien
président du Pôle Mer Méditerranée, Bernard Sans est aujourd’hui
le président de TVT Innovation. Il succède à Daniel Colin.
Son credo : contribuer au développement économique du Var
et de la Région par l’innovation.
Quelle est la raison d’être de Toulon Var
Technologies Innovation ?
Bernard Sans : TVT Innovation est née
d’une volonté politique à la fin des
années 1980. L’idée était que pour que
renforcée par des compétences extérieures (consultants privés, CCI du Var…),
met à la disposition du porteur de projet
tous les moyens lui permettant de le réaliser : couveuses, incubateurs, pépinières,
résidences d’entreprises, Innovation Lab,
Fab Lab, espace de coworking… Mais également du conseil en stratégie et ingénierie financière. En effet,TVT Innovation
anime le club varois de Business Angels. Le
porteur de projet peut aussi trouver des
partenaires et renforcer sa visibilité grâce
au travail en réseau avec les entreprises,
les laboratoires de recherche, les universités et les pôles de compétitivité. Des
partenariats noués aux niveaux européen et international offrent enfin la possibilité aux entrepreneurs de sortir des
frontières, en toute confiance.
l’économie change, il fallait donner aux
entreprises un environnement de meilleure qualité. Plus de 25 ans après, la philosophie reste identique. Avec le soutien
financier des collectivités publiques
(Europe, État, région, département, Toulon Provence Méditerranée),TVT crée les
conditions propices à la création et au
développement d’entreprises innovantes
dans le Var. Car l’innovation représente
un élément clé de différenciation pour
l’entreprise. Aujourd’hui,TVT Innovation
est reconnu sur le territoire comme un
facilitateur et un accélérateur du développement économique local par l’innovation.
Pouvez-vous expliquer à un néophyte, ce
que recouvre TVT Innovation ?
Bernard Sans : TVT est une association
loi 1901 qui constitue ce que l’on appelle
un écosystème… On parlait avant de
technopôle. Réunissant des entrepreneurs, des universitaires, des scientifiques, des élus de collectivités locales,
TVT anime dans le Var une véritable
chaîne de l’innovation au service des
entreprises et des territoires. TVT est
une sorte de creuset où chacun a la
volonté de travailler ensemble, motivés
par des intérêts communs.TVT héberge
notamment le Pôle Mer Méditerranée,
l’IMQ et 43117, un réseau d’entreprises
du numérique.
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Bernard Sans, président de TVT.
Concrètement, quels sont les services
proposés aux porteurs de projets innovants ?
Bernard Sans : TVT Innovation accompagne les entrepreneurs dans toutes les
étapes clés de leurs projets, de l’idée
jusqu’aux phases de développement.
TVT s’adresse à tous les porteurs de projets innovants, quel que soit le domaine,
même si une majorité des 120 projets
que nous suivons chaque année relèvent
des filières maritime et numérique. Il
s’agit d’innovation au sens large. Ce peut
être la création d’une activité nouvelle ou
d’un nouveau service, mais aussi d’une
nouvelle technologie dans une entreprise déjà existante.
TVT propose toute une gamme d’outils
et de services. Notre équipe pluridisciplinaire d’une douzaine de personnes,
Quelles sont les priorités à court terme
de votre mandat ?
Bernard Sans : Au sein de la région PACA,
le Var n’a pas à rougir, car sa capacité
d’innovation est arrivée à maturité.
En témoigne, la présence de DCNS, de
grandes écoles (ISEN, Kedge Business
School, UFR Ingémédia…), d’un pôle universitaire, du futur Technopôle de la
Mer… Ou encore d’entreprises innovantes comme Optis, Metycea, Ennovia,
Systemic, Berceau Magique, pour ne citer
qu’elles. Mais l’image d’innovation du
Var n’émerge pas encore suffisamment.
Je souhaite donc positionner l’agglomération toulonnaise dans le monde français du numérique. La candidature de
TPM à la labellisation « Métropole French
Tech », qui vise à asseoir un pole numérique en plein cœur de ville y contribue.
Mon autre dossier majeur est d’attirer
des start-ups innovantes dans le Var. Un
défi loin d’être insurmontable au regard
des atouts varois : qualité de vie, espaces
de travail disponibles, synergies existantes. Seule tâche à réaliser : rappeler
aux entrepreneurs que le Var n’est pas
qu’une destination touristique et que
l’on peut tout aussi bien y développer
ses marchés à l’international… ●
+ SUR LE WEB
www.tvt.fr
SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT
ACTUALITÉS
QUOI DE NEUF • INFORMATION PRATIQUE • INNOVATION TECHNOLOGIQUE
QUOI DE NEUF
Parlons productivité
chez Intech M2I
Il y a des objectifs qui parlent aux industriels. L’un d’eux, essentiel,
est la productivité. Autrement dit, la capacité à produire en
conjuguant deux critères : les délais et la qualité. C’est le thème
que nous avons retenu pour animer une journée IMQ
passionnante chez Intech M2I le 2 octobre dernier.
Membre actif de l’IMQ, cette entreprise,
modèle de production, est un des leaders
européens dans la fabrication d’instruments et d’implants orthopédiques.
Du côté des participants, on comptera
notamment Oreca, TMH-Tools, Weir
Power, la Direccte Paca, la Chambre de
commerce et surtout la présence remarquée de Daniel Sfecci, président de
l’Appim (l’Association des partenaires
pour la promotion de l’industrie méditerranéenne).
Nous avons donc réuni chez Intech une
trentaine d’industriels pour découvrir leur
activité exemplaire, à travers les propos
imagés de Michaël Candela, responsable
contrôle qualité du site. Pour Michaël, il y
a deux éléments sur lesquels reposent
les décisions qui engagent l’activité de
l’entreprise : la qualité de lecture des plans
et la qualité des mesures. Et ça, c’est l’affaire de tout le monde.
Mais comment produire 10 000 pièces par
mois ? Les carnets de commandes sont
remplis et pour assouvir la demande d’un
marché très gourmand, il faut encore
acheter des machines, embaucher des
opérateurs, les former continuellement
et surtout exploiter les outils de production de manière optimale !
Concernant ce dernier point, Intech M2I
bénéficie d’une vraie intelligence. En plus
d’avoir modernisé et rendu innovant leur
parc machine, la société a axé sa stratégie sur l’exploitation des heures creuses.
« Un opérateur doit utiliser davantage sa tête
que ses mains, s’il se passe le contraire, c’est
qu’il y a un problème », d’après Eugenio
Dolci, directeur technique du site. Plus
simplement, on règle le jour, on produit la
nuit, et que ce soit pour les hommes ou
les robots, on ne garde que la valeur ajoutée. Ainsi, les investissements en robotisation ont permis de gagner 400 h de production par semaine. Et ce n’est pas la
SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT
PRODUITS & MARCHÉ
seule astuce. Chez Intech, le temps de travail des opérateurs est précieux et chacun
d’eux doit se sentir responsable des séries
qu’il produit (séries moyennes de 15 à
20 pièces). C’est pour cela que l’entreprise
n’a pas hésité à investir en masse dans des
moyens de contrôle conventionnels (pieds
à coulisse, micromètres, boîte de cales,
etc.), et chaque opérateur a les siens ! Du
coup, inutile de traverser l’usine pour se
procurer “LA” cale nécessaire, mais surtout, on observe une extraordinaire implication du personnel dans la validation
des produits, car chaque opérateur « sait »
qu’il a le pouvoir de détecter une nonconformité avant le contrôle final. On
reconnaît là une silhouette familière : le
lean. Mais pourquoi changer une équipe
qui gagne ?
La matinée se terminera par une visite
des plus intéressantes et l’après-midi sera
consacrée a des présentations de tout
nouveaux dispositifs de contrôle dimensionnel permettant, eux aussi, de gagner
en productivité. On remerciera d’ailleurs
Mitutoyo, Keyence et MicroVu, ces fabricants de renom, membres de l’IMQ qui ont
permis une fois de plus aux participants
de s’essayer aux “formules 1” de la mesure
et qui ne manquent pas une occasion de
rappeler aux industriels que la métrologie porte sur elle le lourd poids de la
conformité des produits ●
Fahd BOUDAOUINE
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ACTUALITÉS
PRODUITS & MARCHÉ
QUOI DE NEUF • INFORMATION PRATIQUE • INNOVATION TECHNOLOGIQUE
APPLICATIONS RX PORTABLES
La dernière-née de Comet :
la série PXS EVO
Cegelec NDT-PES et Comet lancent la nouvelle série PXS EVO :
une nouvelle ère s’annonce pour les applications RX portables.
Dans les domaines de l'aéronautique, du
nucléaire, de l'automobile, tout est inspecté quotidiennement afin de garantir
la sécurité. Cependant, le développement
des systèmes d’inspection RX portables
stagnait depuis des années et la communauté CND réclamait de plus en plus
fortement une technologie plus moderne.
C’est ainsi qu’est né le projet PXS EVO. Le
système intègre de l’inspection RX avec
des technologies avancées et représente
un énorme bond en avant, assurant
haute performance et rendant l’inspection plus intelligente et notre environnement plus sûr.
Hans Rysgaard, directeur général,
explique : « La technologie RX génère les
meilleurs résultats en comparaison des autres
technologies CND. Le challenge de notre équi-
pement RX portable PXS EVO, était d’être à
la fois assez petit pour permettre une manipulation agile sur site, tout en étant capable
de pénétrer des matériaux d’épaisseur significative. C’était un challenge décisif et nous
l’avons relevé haut la main avec le développement de la nouvelle série PXS EVO. »
Conçu pour durer
La série PXS EVO est fabriquée au Danemark sur la base de spécifications rigoureuses et de composants de la plus haute
qualité. Les appareils sont conçus pour
durer et fonctionner de façon précise et
durable dans les environnements les plus
durs. La combinaison des nouveaux générateurs PXS EVO et du pupitre de commande EVO est la clé d’une capacité de
travail significativement améliorée. En
effet, les appareils sont plus légers, plus
« Le challenge de notre
équipement RX portable
PXS EVO, était d’être à la
fois assez petit pour permettre une manipulation
agile sur site, tout en étant
capable de pénétrer des
matériaux d’épaisseur
significative. »
rapides à manipuler et à repositionner. La
technologie tension constante et la puissance optimisée impliquent des temps
d’exposition réduits et une meilleure qualité d’image. L’innovant système de guides
laser assure une grande précision et permet la réduction des chevauchements,
d’où des économies conséquentes en
terme de temps et de consommables.
Le nouveau pupitre de commande EVO
ne pourrait être plus simple. Facile à
connecter, il dispose d’une interface
intuitive qui intègre le calcul des temps
d’exposition en fonction des matériaux
radiographiés. Son design ergonomique
le rend facile à manipuler. Il est conçu
pour durer et peut supporter une manipulation un peu rude inhérente à son
utilisation sur le terrain.
Tous les appareils sont fabriqués pour
répondre aux normes de sécurité internationales les plus exigeantes : chaque
unité est testée et mesurée individuellement pour s’assurer de sa sûreté et de sa
précision. Ils sont également conçus pour
supporter un usage quotidien sur le terrain. Une enveloppe techniquement
améliorée protège maintenant le tube
RX métal céramique et toutes les autres
parties essentielles. Le système de refroidissement air est désormais intégré pour
plus de protection. Les petits détails tels
que le nouveau connecteur métallique et
les lampes de signalisation LED, rendent
cette nouvelle gamme encore mieux
conçue pour durer. Une large gamme de
températures de fonctionnement rend
le PXS EVO fiable et assure des performances optimum dans les environnements les plus extrêmes.
Étant donné la robustesse et la durée de
vie reconnue des produits Comet, un seul
pupitre de commande EVO permet de
travailler avec tous les générateurs de la
gamme. Il est donc possible de tirer le
maximum de son équipement existant
lors d’une montée en gamme ●
+ SUR LE WEB
www.cegelec-ndt-pes.com
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SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT
ACTUALITÉS
QUOI DE NEUF • INFORMATION PRATIQUE • INNOVATION TECHNOLOGIQUE
PRODUITS & MARCHÉ
1ers pas vers l'ISO 9001:2015
MINIATURISATION
Les capteurs de déplacements
diminuent en taille
Déjà certifié ISO
9001, ou en projet
pourledevenir,vous
avez eu connaissance du projet de
révision de la norme
qualité ISO 9001 ?
Voussouhaitezavoir
un premier niveau
d’information sur la future version de la
norme2015quiconstitueunerévisiontechniqueetintroduitunenouvellestructure,de
nouveaux principes de management et de
nouveaux concepts ?
+ SUR LE WEB
Les plus petits capteurs à courants de Foucault
d’un diamètre de 2 mm sont utilisés dans les
moteurs à différents endroits
Les capteurs laser figurent parmi ceux les plus
souvent utilisés. Leur électronique intégrée
permet de les fabriquer de façon très compacte.
Pour procéder à la mesure de déplacements, il existe de nombreuses possibilités faisant appel à des principes de
mesure physiques différents. Si la taille
des boîtiers des capteurs de déplacements
était encore relativement grande du fait
de leur partie électronique séparée il y a
quelques années, de nombreux capteurs
sont de nos jours miniaturisés et se composent en partie d’une partie électronique
intégrée. À cela s’ajoutent de nouvelles
technologies ainsi que de nouvelles possibilités de fabrication. La société MicroEpsilon basée à Ortenburg fait figure de
précurseur dans ce domaine. Ses ingénieurs ont reconnu cette tendance depuis
de nombreuses années déjà et sont parvenus à en faire des produits commercialisables.
Dans le domaine de la construction mécanique, la demande en capteurs de taille
particulièrement réduite est toujours
grande lorsque l’espace de montage disponible est restreint ou le capteur doit
être particulièrement léger. On observe la
même chose lorsqu’il s’agit d’intégrer
davantage d’éléments électroniques et
d’intelligence dans le capteur. En d’autres
termes, les capteurs qui effectuent un
conditionnement des signaux directement dans le capteur et permettent ainsi
de se passer d’autres composants et
nécessitent des temps de mesure plus
réduits sont de plus en plus souvent utilisés. Les capteurs de mesure capacitive
comptent parmi les procédés les plus
précis. Les nouvelles parties électroniques permettent d’atteindre des résolutions de l’ordre du picomètre.
Les capteurs à triangulation laser font
figure d’exemples en matière de miniaturisation via l’augmentation de l’intelligence au sein du capteur même.
Le procédé de mesure confocale à codage
chromatique permet des résolutions
extrêmement élevées. Un échantillonnage important sur une plage plus courte
permet d’atteindre une résolution de l’ordre du nanomètre. Étant donné que la
couleur focalisée est utilisée pour l'information de distance, les capteurs confocaux possèdent un spot de mesure de très
petite taille permettant également de réaliser des mesures sur des objets particulièrement petits. Ils permettent même de
mesurer en toute fiabilité les rayures les
plus fines sur les surfaces.
La tendance actuelle visant à la miniaturisation est loin de s’atténuer. D’autres développements dans ce domaine se
résument à intégrer la partie électronique dans le capteur et à mettre au point
des capteurs plus intelligents intégrant
déjà différentes fonctions. Micro-Epsilon
promet d'ores et déjà de présenter sous
peu sa toute dernière innovation révolutionnaire. La date en reste à ce jour
inconnue ●
www.lespratiquesdelaperformance.fr
L'instrument portable
de mesure dimensionnelle
qui augmente le volume de
traitement
Tenant dans le creux de la main, le CSN110
ScanTape, nouvel instrument portable de
mesure dimensionnelle de Mettler Toledo,
permet de mesurer rapidement et facilement les palettes et colis en tout lieu et à
tout moment. L'enregistrement de données programmable et le transfert Bluetooth réduisent les risques d'erreur
humaine et augmentent ainsi les économies de temps et d'argent.
+ SUR LE WEB
www.mt.com
Un contrôle fiable des surfaces
Stemmer Imaging propose un contrôle
fiable des surfaces avec trevista Multiline
qui complète les produits CVS trevista
Surface et CVS trevista Cylinder actuels
en leur ajoutant une possibilité intéressante pour l'inspection de composants en
mouvement de rotation ou de translation.
Le système convient particulièrement
bien pour l'inspection de surfaces complexes assurant à 100 % la sécurité des processus avec une qualité d'image inégalée
jusqu'ici et une excellente rentabilité.
+ SUR LE WEB
www.micro-epsilon.fr
SUPPLÉMENT PACA N°8 • DÉCEMBRE 2014 • LE JOURNAL DE L'IMQ
+ SUR LE WEB
www.stemmer-imaging.fr
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ACTUALITÉS
PRODUITS & MARCHÉ
QUOI DE NEUF • INFORMATION PRATIQUE • INNOVATION TECHNOLOGIQUE
CONJONCTURE
Indicateur
Symop
La demande s'est globalement stabilisée
depuis plusieurs mois et n'évolue plus.
Les entrées de commandes sont poussives dans un contexte économique à
faible visibilité. Les projets d'investissement existent, mais ne se concrétisent
pas. Déjà les premiers retours de l'activité en mai sont décevants et mettent
en évidence l’atonie d’un secteur manufacturier qui peine à trouver l’élan nécessaire à une véritable reprise ●
NANOTECHNOLOGIES
Nouvel hexapode
nanométrique
Symétrie vient de lancer NanoPos, un
hexapode de positionnement à résolution nanométrique développé pour les
applications les plus exigeantes, telles
que l'optique ou les nanotechnologies. Il
possède des caractéristiques exceptionnelles grâce à l'intégration de tables piézoélectriques extrêmement compactes
de Micronix USA, d'articulations de haute
qualité et de pièces mécaniques légères
et sans frottements. NanoPos permet de
positionner une charge pesant jusqu'à
1 kg selon les six degrés de liberté avec
une résolution de 10 nm pour seulement
65 mm de hauteur. Sa commande en boucle fermée à l'aide de codeurs optiques
linéaires lui permet d'atteindre ces performances de très haute précision ●
MESURE DE FORME ET DE RUGOSITÉ
L’InfiniteFocus passe au G5
Le lancement du nouvel InfiniteFocusG5,
réalisé lors du Salon Control 2014 à Stuttgart, marque une nouvelle étape dans
l’optimisation de la technologie de variation focale. Alicona renouvelle avec ce
nouveau système le haut de sa gamme de
produits grâce à un appareil encore plus
rapide, ergonomique et performant.
Le nouveau G5 est un système de métrologie 3D optique extrêmement rapide,
précis, répétable et ergonomique. Le
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+ SUR LE WEB
www.symetrie.fr
même appareil permet de réaliser des
mesures tridimensionnelles sur les
microgéométries, ainsi que des mesures
de rugosité et d’état de surface. Il comporte également un double système
d’éclairage coaxial et annulaire. L’éclairage annulaire a été optimisé afin de permettre la mesure de quasiment tous les
types de surfaces. Les mesures hauterésolution ainsi réalisées sont raccordées
au système international et extrêmement
répétables ●
+ SUR LE WEB
www.alicona.com
SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT
AVIS D’EXPERTS | MÉTROLOGIE
Hautes puissances pulsées
UNE ALTERNATIVE AUX PROCÉDÉS
CONVENTIONNELS
DE FORMAGE ET ASSEMBLAGE
Les procédés basés sur les hautes puissances
pulsées sont des procédés mettant en œuvre
de très grandes vitesses de déplacement et de
déformation de la matière. Ils reposent sur des
décharges électriques très rapides et cycliques
de générateurs préalablement chargés suivant plusieurs niveaux de condensation. Par
ce principe, le générateur consomme une faible énergie et délivre une forte puissance.
Ils offrent la possibilité de former, découper,
sertir ou souder en lieu et place des technologies traditionnelles.
Ils permettent de mettre en œuvre de nouveaux matériaux hautes performances en
autorisant ainsi des gains de masse tout en
garantissant une performance mécanique
améliorée.
Il existe deux déploiements industriels de
cette technologie :
- l’impulsion magnétique : la décharge du
générateur s’opère dans une bobine, créant
ainsi des champs magnétiques ;
- l’électro hydroformage : la décharge s’opère
dans des électrodes plongées dans l’eau,
créant ainsi des ondes ce choc.
procédé robuste, procédé green, réduction de
masse, esthétique.
Les spécificités
L’impulsion magnétique génère des vitesses
de déplacement supérieures. De ce fait, la
soudure, nécessitant de grandes vitesses, fera
généralement appel à l’impulsion magnétique, alors que le formage de formes complexes lui, nécessitant des vitesses plus faibles pour permettre l’avalement, fera plutôt
appel à l’électro hydroformage.
Du point de vue de la mise en œuvre, l’impulsion magnétique est plus simple sous
réserve de l’accessibilité pour positionner
une bobine et s’applique à des pièces de plus
petite dimension. Les problématiques principales de cette application sont la précision
de positionnement notamment au moment
de l’effort associé à l’impact ainsi que la détermination de la forme de l’inducteur.
La vitesse d’impact est adaptée selon l’application recherchée, de 100 m/s pour du formage à 800 m/s pour du soudage. La vitesse
est atteinte en jouant sur deux types de paramètres :
- les paramètres opérationnels : tension, nombre de modules de génération électrique et
type de transformateur ;
- les paramètres physiques : distances entre
les pièces ou entre la pièce et l’outillage et
angle de collision résultant.
Pour ce qui concerne l’électro hydroformage,
la problématique principale est la gestion de
l’avalement et de l’étanchéité avec la matrice
pour les emboutis profonds.
La taille des pièces est aussi une problématique
commune aux deux mises en œuvre, une piste
pour étendre le domaine d’application est l’approche incrémentale, mais elle sera gérée de
façon différente dans les deux cas :
- pour l’impulsion magnétique, la voie la plus
prometteuse est la robotisation du procédé ;
- pour l’électro hydroformage, la voie se
trouve dans l’optimisation de la chambre de
décharge avec, si besoin, des décharges par
zone.
Les apports
Les bénéfices
Ils permettent d’apporter des bénéfices de
5 types par rapport aux procédés conventionnels : réduction des coûts jusqu’à 40 %,
Les mécanismes métallurgiques mis en
œuvre lors du formage par HPP sont différents de ceux mis en œuvre par les procédés
SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT
conventionnels. Les grandes vitesses de
déplacement lors du formage permettent
d’atteindre des allongements supérieurs à
ceux obtenus à faible vitesse et l’amincissement de la pièce est plus homogène. De plus,
la quasi-suppression du retour élastique permet de fabriquer des matrices au théorique.
Par ailleurs le procédé HPP permet de supprimer tout ou partie des traitements thermiques parfois indispensables pour les formages de certains alliages. Il permet aussi
de former à froid des matériaux formables
uniquement à chaud par les procédés à faible vitesse, comme le magnésium ou le titane
allié (structure hexagonale centrée).
L’assemblage par HPP est un assemblage à
froid (sans fusion) qui ne modifie pas la micro
structure des matériaux en présence : pas de
ZAT et l’épaisseur du joint est inférieure à
10 µm. Ceci se traduit, au niveau des propriétés mécaniques de l’assemblage, par une
absence d’abattement en statique et une
durée de vie en fatigue multipliée par 4 par
rapport à une liaison collée rivée. La santé
de la liaison est bien meilleure que dans le cas
d’un assemblage par fusion, générateur de
défauts et de contraintes (ZAT).
L’assemblage par HPP permet des liaisons
entre matériaux dissemblables, même non
soudables par fusion.
Le niveau de maturité
Le procédé HPP se décline en diverses applications, le niveau de maturité dépend de
chaque application, ainsi que des matériaux
et dimensions mis en œuvre. Des travaux
sont en cours pour étendre les usages ●
+ SUR LE WEB
www.inovsys.fr
www.cemef.mines-paristech.fr
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ACTUALITÉS
COLLÈGE FRANÇAIS DE MÉTROLOGIE
COMPTE RENDU DES JOURNÉES TECHNIQUES DU CFM
Mesure 3D :
comment choisir
son équipement ?
Les évolutions de la mesure 3D ont permis aux machines à
mesurer de se diversifier et d’optimiser leur potentiel technique.
Fixes, portatives, avec ou sans contact... on trouve aujourd’hui
des typologies de machines correspondant à chaque besoin.
Ces outils paraissent de plus en plus faciles à utiliser, mais
demandent en réalité une extrême vigilance et une formation
rigoureuse des utilisateurs. Comment faire et sur quoi s’appuyer
pour acheter un outil respectant le cahier des charges
d’utilisation, tout en conjuguant performance, qualité et prix ?
C’est la question qui a réuni 32 personnes à cette journée
technique du CFM coorganisée et animée par l’IMQ.
L’histoire a vu trois grandes révolutions
industrielles : la mécanisation avec la
machine à vapeur ; l’industrialisation avec
le pétrole et l’électricité ; l’automatisation
avec les robots et les machines. À l’heure
actuelle, la quatrième révolution industrielle est en cours grâce à la communication avec l’interconnectivité des systèmes. L’état de la demande actuelle est
comme dans tous les secteurs, toujours
plus précis, plus rapide, plus connecté et
bien sûr moins coûteux, comme l’explique
Jean-Jacques Balaguer de la société Hexagon Metrology. Le futur de la métrologie
s’appuie sur la demande des industriels,
les besoins ayant beaucoup avancé. Par
exemple, les incertitudes de mesure sont
réduites d’un facteur 10 tous les 15 ans.
Les industriels ont des problématiques
différentes de nos jours. C’est pourquoi les
fabricants proposent des systèmes plus
portables et plus flexibles.
Des évolutions sont en cours, telles que
l’automatisation et le contrôle en ligne
de fabrication, l’intégration des systèmes
communicants, le management global
des systèmes…
Les premiers pas de la machine à mesurer se sont faits dans les années 1960.
Les années 1970 verront la naissance des
premières MMT à commande numérique
et palpeurs universels. Il faudra attendre le début des années 1990 pour commencer à parler d’incertitude de mesure.
Thierry Coorevits de l’ENSAM de Lille,
développe les principes du mécanisme
d’une machine 3D, les problématiques
de guidage et les problématiques de lecture des déplacements… Il existe différentes typologies de machine 3D, à portique, à bras “sortant”, à “table mobile”,
à pont… Qualité de la mesure, volume
des pièces, contraintes liées à l’atelier,
chaque MMT correspond à un besoin
spécifique des industriels.
Les machines à mesurer tridimensionnelles sont dotées de palpeurs. Il y a trois
grandes catégories : le palpeur à déclenchement, le mesurant passif et le scanning
actif. Jean-Louis Grzesiak, de la société
Renishaw, développe les aspects techniques de chaque type de palpeurs avec
ses avantages et ses inconvénients. Par
exemple, un palpeur à déclenchement
mécanique aura une variation de force en
fonction de l’endroit où le palpeur touche
la pièce. Cela engendrera une erreur de
forme. Le palpeur mesurant passif a, lui,
une dynamique en contact très importante (10 fois supérieure aux autres types
de palpeurs). Le contrôle de la force de
palpage peut être actif ou non et le gain
peut être optimisé avec le positionnement
du capteur juste derrière la bille (tip sensing). La naissance récente des têtes
actives 5 axes donnent aussi de nouvelles
perspectives à l’accessibilité des pièces.
Du côté des palpeurs sans contact, les évolutions récentes ont marqué de nouveaux
modes d’utilisation. Outre leur rapidité,
Stéphane Roussel de la société Carl
Zeiss nous rappelle que leurs avantages
majeurs se trouvent dans la possibilité
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SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT
ACTUALITÉS
COLLÈGE FRANÇAIS DE MÉTROLOGIE
intrinsèque du robot ou la mesure absolue basée sur l’exactitude d’un système
de mesure de suivi externe. Ces solutions
ont notamment fait leurs preuves dans
l’automobile et prendront une place de
plus en plus grande dans l’industrie.
de mesurer des pièces souples ou déformables. Mais il y a aussi quelques inconvénients, l’éclairage environnant peut
influer sur le résultat, ainsi que l’état de
surface de la pièce. Pour choisir un capteur,
plusieurs critères rentrent en compte : la
taille de la pièce, l’environnement, le
matériau, la vitesse de contrôle, etc. Les
MMT conventionnelles intègrent de plus
en plus des capteurs sans contact. On
parle alors de machines multisensors.
Pour Pierre Carreaud de la société Sites,
les mesures 3D sont principalement réalisées en extérieur. Mesures de barrages,
de ponts, réacteurs nucléaires, voies ferrées ou autres ouvrages, les mesures dites
de longues portées peuvent être réalisées avec un théodolite, un tachéomètre,
un laser de poursuite ou encore par photogrammétrie. Ces mesures très exposées imposent de prendre en compte différents facteurs d’influence : temps,
distance, vent, poussière, vibrations,
humidité, rayonnements, etc. Bien maîtrisés, ces moyens de mesures peuvent
mesurer un barrage avec une incertitude
de l’ordre du cm.
Les industriels se tournent de plus en
plus vers le contrôle sur ligne de production. Cet objectif demande de disposer
d’outils spécifiques dédiés. Offrant une
grande cadence de mesures et pouvant
relever une quantité de données, les
robots peuvent répondre à cet objectif.
Mohamed Damak de la société Geomnia
nous expose les contraintes liées à la
mesure robotisée. En effet, malgré le gain
en productivité, les robots manquent
encore de sensibilité vis-à-vis de la nature
de la pièce et de sa géométrie. Cependant la méthode convient à des lignes
multiproduits et sa flexibilité autorise la
mesure de pièce de différents volumes.
On retiendra qu’il existe trois modes de
mesure robotisée : la mesure relative, la
mesure absolue basée sur l’exactitude
SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT
Après avoir choisi son moyen de mesure,
il faut avoir un logiciel d’acquisition qui
corresponde aux besoins. C’est pour cela
que Stéphane Raynaud d’Insavalor, nous
dévoile ses critères de choix pour un logiciel de contrôle 3D. Un logiciel doit avoir
certaines qualités fonctionnelles :
- ergonomie, interface et convivialité, présentation des résultats, outils constructeurs MMT, etc. ;
- éléments géométriques et surfaciques,
méthodes d’associations pour calculer
ces éléments, choix des systèmes de
référence, ainsi que la prise en compte
des exigences telles que l’enveloppe ou
le maximum matière…
Cette journée a été riche en informations. Toutes les grandes familles d’appareil de mesure 3D ont été balayées. Le
CFM sortira un guide technique sur ce
sujet courant 2015 ●
Fahd BOUDAOUINE
Responsable projets IMQ-TVT
Marine ESCUILLIÉ
Secrétaire technique du CFM
+ SUR LE WEB
www.cfmetrologie.com
[email protected]
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LA PAROLE AUX ADHÉRENTS DE L'IMQ
CYXPLUS
RENCONTRE
phie X n’était guère utilisée dans le
domaine du contrôle non destructif il y
a encore plusieurs années.
L’entreprise qui apporte
un “plus” aux CND
CyXplus, membre de l’IMQ, est un spécialiste des solutions en contrôle non
destructif mettant en œuvre des technologies telles que les rayons X, la vision
ou le laser.
CyXplus est reconnue pour son expertise dans le contrôle automatique de produits manufacturés tels que : pièces pour
l’industrie automobile, pneumatiques,
dispositifs médicaux, tubes et flexibles
pour l’oil & gas...
Depuis 2012, CyXplus fait partie du
groupe français d’ingénierie Technip. Elle
réalise des équipements standards et
adaptés aux besoins de ses clients, et
propose également des prestations de
contrôle sur ses propres équipements de
radiographie et tomographie X.
Contexte
Le contrôle non destructif par rayons X,
est aujourd’hui largement utilisé dans
toutes les industries : aéronautique,
nucléaire, oil & gas, automobile...
Avant l’émergence du numérique, les
radiographies étaient réalisées avec la
méthode des films argentiques. Néanmoins, depuis plusieurs années, une évolution majeure dans la radiographie a
consisté à remplacer le film argentique
par des capteurs numériques, moins
contraignants de par l’absence de chimie
de développement, un temps d’inspection réduit et une simplification de l’archivage. Grâce à ces capteurs matriciels ou
linéaires, l’image radiographique est directement obtenue et exploitable sur PC.
Essentiellement cantonnée au contrôle
production, par exemple des pièces de fonderie, l’arrivée de la radiographie numérique a permis son utilisation au sein des
laboratoires, notamment pour la mise au
point et la validation des prototypes.
Néanmoins que ce soit en contrôle qualité ou en R&D, une limitation importante de la radiographie réside dans l’obtention d’une image 2D d’un objet
volumique, entraînant par effet de projection une superposition des informations, et donc l’impossibilité de réaliser
certains contrôles ou de détecter certains défauts pouvant de fait se retrouver masqués.
La tomographie X
Largement employée dans le domaine
médical, sous la forme de scanner dans
lequel le patient est installé, la tomogra-
Cette méthode consiste à réaliser un
ensemble de clichés radiographiques
sous différents angles, et à reconstituer
grâce à des algorithmes, le volume de la
pièce. Celle-ci devient alors inspectable
sous tous les angles directement dans
un logiciel, comme on le ferait avec un
logiciel de CAO, à la différence près qu’il
s’agit de la pièce réelle et non de son
modèle nominal. On peut alors réaliser
un contrôle dimensionnel des structures
internes sans détruire la pièce, ou encore
réaliser un contrôle santé-matière poussé
en caractérisant les défauts et en les positionnant précisément.
Aujourd‘hui, la tomographie X a largement investi les laboratoires publics et
privés, que ce soit en mise au point d’un
nouveau produit, en validation de prototypes ou encore en expertise ponctuelle
lors de retours garantie par exemple.
Néanmoins, un problème se pose lorsque
les industriels ont besoin de contrôler
de manière plus poussée la qualité de
leur production, que ce soit sur des pièces
sensibles ou à forte valeur ajoutée. La
radiographie ne permet pas d’aller dans
les détails, et la tomographie X requiert
soit un temps de contrôle trop élevé et
donc incompatible avec le cycle de production, soit une mise en œuvre inadaptée et nécessitant une optimisation.
De l’objet réel à la comparaison à son modèle CAO.
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SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT
LA PAROLE AUX ADHÉRENTS DE L'IMQ
CYXPLUS
Du laboratoire vers la production : une adaptation inéluctable
C’est précisément pour répondre à cette
problématique que CyXplus propose ses
solutions de tomographie X. Fortement
impliquée depuis de nombreuses années
dans le contrôle automatisé par radiographie en zone de production, CyXplus
développe ses machines d’inspection en
adaptant cette technologie afin de répondre aux objectifs spécifiques du contrôle
en zone de production.
Différents algorithmes pour différentes applications.
En effet, le développement de la tomographie en production nécessite :
- l’implantation du moyen de contrôle
dans un environnement de production ;
- la prise en compte de la géométrie de
la pièce, qui n’est pas un “simple”
échantillon ;
- le respect des contraintes de temps de
cycle : rapidité d’acquisition et de
reconstruction ;
- automatisation du traitement du
volume reconstruit ;
- l’archivage et la traçabilité des données ;
- l’utilisation par des opérateurs.
Les travaux réalisés par CyXplus ont
notamment consisté à réaliser :
- une parallélisation de l’acquisition et
de la reconstruction ;
- une optimisation des algorithmes de
reconstruction ;
- l’automatisation du traitement : détection automatique de défaut, sanction
automatique...
Amélioration de la qualité de l’image et du temps de cycle par l’utilisation de la connaissance a priori.
Système de tomographie X CyXCT+225. CyXplus
met à disposition ses équipements pour vos
besoins de prestations de contrôle RX.
Pour aller plus loin
La reconstruction à la volée
Cette méthode consiste à reconstruire le
volume 3D au fil de l’acquisition des
radiographies. Grâce à ce procédé, le logiciel de reconstruction de CyXplus CyX-CT
est capable de fournir le volume reconstruit à la dernière radiographie acquise.
Cela permet de diminuer drastiquement
le temps de cycle, qui se réduit alors au
temps d’acquisition des images, puisque
même la détection automatique des
défauts est réalisée en parallèle de l’acquisition de la pièce suivante.
La connaissance a priori : une mise à
profit de la connaissance du produit
Il existe différents types d’algorithmes de
reconstruction, selon qu’ils soient analytiques ou itératifs.
Chacun a ses avantages et ses inconvénients, et chacun peut être préférentiellement mis en œuvre selon l’application.
Par exemple, on peut “injecter” dans certains algorithmes des paramètres issus
de la connaissance de la pièce à inspecter (géométrie, matériaux...). Cela va per-
SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT
mettre d’améliorer la qualité de la
reconstruction, tout en réduisant le nombre de projections, le temps de contrôle
et en simplifiant la mise en œuvre de la
tomographie X ●
+ SUR LE WEB
www.cyxplus.fr
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LA PAROLE AUX ADHÉRENTS DE L'IMQ
MITUTOYO
ANNIVERSAIRE
80 ans au service de
la métrologie dimensionnelle
Mitutoyo, membre de l’IMQ, créé en 1934,
est devenu grâce à sa dynamique de
recherche et développement associée à
un outil de production performant, le
spécialiste mondial de la métrologie
dimensionnelle.
Le groupe propose un très large savoirfaire en conception et fabrication de produits de métrologie dimensionnelle dans
les gammes suivantes :
Instruments à main (micromètres, pieds
à coulisse, comparateurs…), machines
de mesure tridimensionnelle, machines
de mesure par vision, microscopes et
projecteurs de profil, testeurs de dureté,
mesure de défauts de forme et de rugosité, règles de mesure optoélectroniques,
cales étalons, micromètres laser.
Mitutoyo propose une gamme très complète de solutions dont elle reste entièrement maîtresse d’œuvre.
Mitutoyo France existe depuis 1986 et
dispose, en dehors du siège de Roissy
CDG, de quatre agences situées à Lyon,
Strasbourg,Toulouse et Cluses. Mitutoyo offre ainsi un éventail complet
de supports à partir de ces centres
de compétences : support à la
vente, sous-traitance de mesure,
démonstration, réalisation d’applications, formation et service
après-vente…
Les 26 et 27 novembre derniers, l’agence de Lyon a
célébré son 25e anniversaire, marquant sa présence dans la région depuis
1989, en conviant ses clients
et partenaires.
Autour d’animations festives, l’équipe
de l’agence de Saint-Priest proposait à ses
clients de découvrir l’ensemble de sa
gamme de produits disponibles en
permanence dans sa salle de
démonstration : machine de mesure
tridimensionnelle, machine
d ’ a n a ly s e
d’image, machine
de mesure de forme et l’ensemble
des produits d’instrumentation.
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En outre, une machine de mesure tridimensionnelle Crysta-Apex S était présentée avec trois technologies de
mesure :
- un capteur SurfaceMeasure sans
contact à ligne laser qui s'adapte automatiquement aux caractéristiques de
surface de la pièce et améliore de
manière significative les performances
de mesure ;
- un capteur SurfProbe 310 qui dote la
machine d'une fonction de mesure de
l'état de surface et limite ainsi l’utilisation d’autres systèmes ;
- un palpeur SP 25 qui propose une
mesure point par point.
Une des dernières nouveautés était aussi
présentée : la machine Mach Ko-Ga-Me.
Un modèle de MMT ultra rapide et entièrement automatisé destiné à deux applications distinctes : être intégré comme
un sous-ensemble assurant la fonction
contrôle dimensionnel dans un processus continu de production ou être utilisé
en poste de contrôle autonome et entièrement flexible en bord de ligne de production (type multicotes flexible).
L’association de la dynamique de Mach
Ko-Ga-Me (vitesse de 340mm/s - accélération jusqu’à 6750mm/s²) et de règles
de mesure de résolution 0,02 µm lui permet d’obtenir une précision de
(2+0,5L/100) µm avec des vitesses d’exécution très élevées. Sa conception compacte et robuste rend possible le contrôle
des pièces les plus exigeantes tout en
respectant les contraintes imposées par
les environnements de production. Son
emprise au sol extrêmement réduite
assure une intégration facile au plus
près de la production et sa facilité de
programmation et d’interconnexion lui
permet de communiquer très simplement avec son environnement (automates, robots et machines-outils) ●
+ SUR LE WEB
www.mitutoyo.fr
SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT
LA PAROLE AUX ADHÉRENTS DE L'IMQ
ORECA
RENCONTRE
Un petit tour en voiture…
Oreca, fleuron de la compétition automobile, est un symbole de
l’industrie varoise. Cette année a été particulièrement réussie
pour le constructeur de voitures de sport. Champion du monde et
d’Europe dans sa catégorie en endurance. Mais derrière la
performance sur le circuit, se cachent beaucoup d’hommes qui
ont un savoir-faire rare. Rencontre avec Cyrille Faure, responsable
achats et production...
avoir un retour terrain en se confrontant
à des références telles que Audi et Porsche. Au côté de Toyota, nous avons d’ailleurs gagné le Championnat du monde
d’endurance en 2014 face à ces dernières.
La métrologie joue donc un rôle essentiel
et stratégique, à la fois pour garantir la
qualité des pièces que nous réalisons en
interne, mais aussi pour la majorité des
pièces que nous sommes amenés à soustraiter.
Concernant la sous-traitance, nous avons
développé un panel fournisseurs et partenaires pour mieux maîtriser la qualité
de la production et ainsi minimiser les
non-conformités. Le cas échéant, toutes
les non-conformités sont analysées en
étroite collaboration entre le service
métrologie et le bureau d’études.
Pour les pièces dites complexes, nous
sélectionnons des fournisseurs dotés
d’un savoir-faire pointu.
Cependant, et malgré une sélection
rigoureuse de notre panel de fournisseurs, notre parti-pris est de contrôler
toutes les pièces issues des fournisseurs
même si ces derniers ont déjà effectué un
contrôle préalable. C’est un gage de sécurité pour nous.
Oreca possède également un département moteur à Magny-Cours, qui
regroupe une cinquantaine de personnes.
Il y est surtout question de retrofiting
d’éléments pour les updater et accroître
leurs performances. De nombreux
constructeurs font appel à notre savoirfaire, à l’image de Skoda, Lada ou Renault.
Le département est d’ailleurs capable de
concevoir un moteur à partir d’une feuille
blanche.
La sous-traitance est fortement représentée, car nos productions sont assez
cycliques. Nous avons des périodes de
charge très intenses, notamment pour
les 24H du Mans. C’est LA course la plus
prestigieuse et c’est celle à laquelle le
plus grand nombre de nos clients participent. Nous devons donc adapter notre
capacité de production durant cette
période en faisant appel à la sous-traitance sans jamais négliger la qualité.
Quelle place accorde-t-on à la métrologie ?
Cyrille Faure : Oreca est un constructeur
reconnu pour la fiabilité de ces produits
Comment se situe Oreca par rapport à
d’autres concurrents ?
Cyrille Faure : Nous sommes très exigeants dans la conception et la fabrication
Quel est le rôle d’Oreca Signes ? Est-ce
la seule entité Oreca en France ?
Concernant le site Varois, quel effectif ?
Quels sont les différents pôles ?
Cyrille Faure : À Signes, Oreca regroupe
aujourd’hui quatre grands pôles d’activités et 160 personnes.
Oreca Store est le leader français et l’un
des acteurs majeurs au niveau européen,
dans la distribution de pièces et accessoires liés à l’automobile. Cette activité
comprend un showroom et une boutique
à proximité du Circuit Paul Ricard.
Oreca Events est devenue au fil des
années une agence événementielle de
référence, capable d’organiser des évènements autour de l’automobile en général, des championnats tels que le Championnat de France des circuits par
exemple ou des driving expériences pour
le compte de grands constructeurs
comme Audi.
Oreca Technology dispose d’un bureau
d’études qui conçoit tous les prototypes
de compétition, qui peut aussi répondre
à des demandes externes, et un département achat et production qui réalise les
véhicules.
Oreca Racing, département historique,
qui est composé d’une équipe d’ingénieurs et de techniciens spécialisée dans
l’exploitation de prototype de course.
Depuis 2013, Oreca est notamment partenaire du Team Toyota LMP1. Cette
équipe de course est indispensable pour
et donc intrinsèquement pour la qualité
de fabrication de ses prototypes. Cette
fiabilité associée à la performance, nous
a permis de constamment développer
nos parts de marchés sur tous les championnats d’endurance (européens et
mondiaux) et de devenir un constructeur incontournable dans ces disciplines
: sur les trois dernières années, nous
avons construit plus de vingt prototypes
de type « LM P2 » et une trentaine de Formula Le Mans depuis 2009.
Cyrille Faure, responsable achats et production
SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT
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LA PAROLE AUX ADHÉRENTS DE L'IMQ
ORECA
de chaque pièce ainsi que dans leur
contrôle. La relation et l’accompagnement des clients font partie de notre
ADN.
D’un point de vue métrologie, nous évaluons en permanence quelles nouvelles
méthodes appliquer pour gagner en performance sur le contrôle de nos pièces et
nous ne manquons pas de faire appel à
l’IMQ pour nous améliorer.
Nous évaluons donc régulièrement nos
moyens de mesure et les comparons aux
outils les plus récents pour juger du
retour sur investissement potentiel en
cas de modernisation de nos machines.
Cela nous assure aussi de rester à la
pointe en terme de moyens de contrôle.
Oreca utilise de plus en plus son expertise de la compétition automobile pour
s’orienter vers de nouveaux marchés,
quelles sont ses expertises ?
Cyrille Faure : Nous travaillons en effet à
la diversification de notre activité et l’élargissons à d’autres secteurs. Nous avons
les compétences et les outils pour cela.
C’est d’ailleurs pour partie déjà le cas. En
particulier, nous avons des atouts à faire
valoir dans les domaines du composite et
de la mécanique des fluides (aérodynamisme). Cette diversification est aussi
pour nous un bon moyen de justifier de
nouveaux investissements et ainsi rester
à la pointe de ces technologies.
Nous mettons l’accent sur le développement du composite, qui est stratégique
pour Oreca. Un grand nombre de pièces
composites à forte valeur ajoutée équipe
nos prototypes telles que : les pièces de
structures (châssis, crashbox, aileron,
splitter) et les pièces de carrosserie. Notre
but est d’obtenir les voitures les plus
légères possible tout en assurant une
très bonne tenue structurelle.
Nous utilisons donc principalement du
carbone afin de gagner en poids et optimiser la performance des produits. Nous
disposons d’un atelier dimensionné en
conséquence qui nous permet d’internaliser une grande partie de la fabrication
des pièces composites et de maîtriser
nos coûts de revient. Ce secteur d’activi-
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tés est en plein développement et nous
nous équipons dans cette optique.
Ainsi, nous avons fait l’acquisition d’une
table de découpe automatisée, et surtout
d’un autoclave de grande dimension
(5,5 m de long par 2,9 m de diamètre)
permettant de cuire nos pièces en carbone préimprégné jusqu’à une pression
de 7 bars et une température de 200°C.
En parallèle, la CFD, (Computational Fluid
Dynamics) ou mécanique des fluides
numériques, est l’un de nos principaux
savoir-faire permettant une diversification dans des secteurs tels que le nautisme, l’aéronautique et la sécurité. Nous
avons d’ailleurs régulièrement des
demandes.
En France, combien y a-t-il d’écuries ?
Cyrille Faure : Dans le domaine de l’endurance où nous avons développé notre
savoir-faire et pour les 24 h du Mans en
catégorie « Le Mans Prototype » LMP2, il
y a une quinzaine de voitures qui prend
le départ chaque année. Plus de la moitié de la flotte LMP2 est équipée de châssis et moteurs Oreca.
Quand vous parlez de « production »,
comment est-elle gérée sur le site ?
Cyrille Faure : La production chez Oreca
regroupe un département composites,
un département mécanique (usinage et
chaudronnerie), un département faisceau électrique, un département montage, et un département métrologie.
Au niveau de la gestion de la production, nous avons besoin d’une organisation fiable et performante. Nous avons
donc mis en place dans tous nos ateliers une GPAO (gestion de la production
assistée par ordinateur) grâce à laquelle
sont gérés tous les ordres de fabrication.
La DSI (direction des systèmes d’information) nous accompagne dans le développement et la gestion au quotidien de
nos outils informatiques (GPAO, ERP, etc.).
Nous pouvons ainsi maîtriser parfaitement nos prix de revient de fabrication
et gérer des nomenclatures de production complexes. La GPAO est un outil
indispensable pour planifier et garantir
l’assemblage de nos prototypes composés de plus de 3000 références. Nous
pouvons nous assurer d’avoir toutes les
pièces en temps et en heure, et ce malgré des contraintes et délais toujours
très serrés.
De l’idée à la piste, quel est aujourd’hui
le délai de réalisation d’un véhicule ?
Cyrille Faure : Pour notre dernier projet,
la Rebellion R-ONE, entre le moment où
le projet a été acté et les premiers essais
sur piste, il nous a fallu exactement
363 jours ! C’est un exploit parce que cela
intègre la conception, la fabrication et
l’assemblage, mais aussi toute la phase
d’homologation. C’est un délai très court
par rapport à des constructeurs tels que
Porsche ou Audi qui travaillent sur des
programmes sur plusieurs années pour
mettre au point des véhicules équivalents. Nous avons la capacité à déployer
les moyens, l’énergie, et bien évidemment l’expérience en interne pour réussir de tels projets.
À partir du moment où les plans sont
validés « bon pour fab » par le bureau
d’études, la réalisation est relativement
rapide. Pour les éléments complexes du
véhicule à long délai d’approvisionnement, tels que les boîtes de vitesse par
exemple, nous traitons ces sujets plus
en amont, car leur fabrication met en
œuvre des procédés beaucoup plus longs
et un gros travail d’ingénierie réalisé en
partenariat avec nos fournisseurs. Les
dernières pièces conçues sortent du
SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT
LA PAROLE AUX ADHÉRENTS DE L'IMQ
ORECA
LMP1 La Rebellion R-One, conçue et construite par ORECA, 4e des 24 Heures du Mans et victorieuse du Trophée LMP1-L en Championnat du monde
d’Endurance
bureau d’études seulement 15 jours
avant la date de livraison de la voiture !
Le dernier mois est presque totalement
consacré à l’assemblage. À la fin du projet, nous devons livrer une voiture prête
à concourir à notre client pour une course
à une date fixe. Nous n’avons pas le droit
à l’erreur.
Concernant l’assemblage, avez-vous parfois des surprises ?
Cyrille Faure : Je mentirais si je disais
que tout est parfait au moment du montage. Il y a en effet des cas où il faut revoir
la conception de certaines pièces puis la
fabrication dans des délais resserrés. Ces
pièces représentent néanmoins un très
faible pourcentage par rapport au nombre total de pièces produites. Nos outils
de CAO sont très performants et globalement nous avons peu de surprises.
Dans une perspective d’ouverture à d’autres secteurs, quels atouts voudriez-vous
mettre en avant ?
Cyrille Faure : Sans hésitation et en premier lieu, la qualité des hommes de notre
entreprise. Aujourd’hui notre force première est la compétence des équipes.
Notre histoire avec le sport automobile
nous a toujours orientés vers l’excellence, la qualité, le service client. Notre
réactivité est aussi un atout considérable,
car nous sommes capables de réaliser
des produits d’excellente qualité dans
SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT
des délais très courts. En termes de développement commercial, hors sport auto,
nous pouvons valoriser deux compétences. La première concerne la mécanique des fluides numérique, ou CFD ; la
deuxième, les composites. Concernant
la mécanique des fluides, nos modèles
sont très fiables, les corrélations simulation/terrain effectuées l’ont confirmé
lors de chacun de nos projets.
Nous avons récemment utilisé cette compétence pour réaliser l’architecture de
bateaux participant au Vendée-globe ou
la Volvo Ocean Race. Pour les composites,
nos équipements (table de découpe et
autoclave) ont une capacité supérieure à
nos besoins et nous pourrions par exemple les mettre à disposition d’autres
entreprises au travers de prestations
incluant l’étude et la réalisation de
pièces ●
Propos recueillis par Fahd BOUDAOUINE
Mettez en avant votre activité :
[email protected]
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AGENDA
SOMMAIRE
SALONS
ACTUALITÉS
QUELQUES RENDEZ-VOUS IMPORTANTS
Information pratique : Bernard Sans,
moteur de l’innovation
2
PRODUITS & MARCHÉ
JANVIER
JET 2015
Journées européennes du tolérancement.
Annecy, Imperial Palace – Du 21 au 22 janvier
> www.cetim.fr
AGORA QUALITÉ
Compiègne, Centre Pierre Guillaumat 2 à L'UTC
Le 23 janvier
> www.agoraqualite.fr
ENOVA
Seul évènement BtoB dans la région grand
ouest à offrir une vision 306° de la chaîne
logistique.
Toulouse
Les 11 et 12 mars 2015
> www.enova-event.com
ANALYSE INDUSTRIELLE
Le salon des solutions en analyse industrielle.
CNIT Paris La Défense
Les 25 et 26 mars 2015
> www.analyse-industrielle.fr
MARS
JEC EUROPE 2015
Journées européennes du tolérancement.
Paris, porte de Versailles – Du 10 au 12 mars
> www.jeccomposites.com
Quoi de neuf : Parlons productivité
chez Intech M2I
3
Applications RX portables :
La dernière-née de Comet :
la série PXS EVO
4
Miniaturisation : Les capteurs de
déplacements diminuent de taille
5
Conjoncture : Indicateur Sympo
6
Nanotechnologies : Nouvel hexapode
nanométrique
6
Mesure de forme et de rugosité :
l’InfiniteFocus passe au G5
6
AVIS D’EXPERTS | MÉTROLOGIE
AVRIL
CFIA
Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire.
INDUSTRIE LYON
Industrie Lyon 2015 est consacré aux équipements, produits, consommables et services
nécessaires dans une usine de production
industrielle.
Rennes, Parc Expo Aéroport
Du 10 au 12 mars 2015
> www.cfiaexpo.com
Lyon
Du 7 au 10 avril 2015
> www.industrie-expo.com
Hautes puissances pulsées :
Une alternative aux procédés
conventionnels de formage
et assemblage
7
COLLÈGE FRANÇAIS
DE MÉTROLOGIE
Compte rendu des Journées
techniques du CFM :
Mesure 3D : comment choisir son
équipement ?
8
LA PAROLE AUX ADHÉRENTS
DE L’IMQ
JOURNÉES TECHNIQUES DU CFM
CYXPLUS
Rencontre : L’entreprise qui apporte
un “plus” aux CND
10
MITUTOYO
Anniversaire : 80 ans au service de la
métrologie dimensionnelle
12
5 février : les bonnes pratiques pour l’étalonnage des spectrophotomètres
10 mars : Incertitudes de mesure et pratique industrielle
ORECA
2 avril : Scanning, mesure 3D pour la rétroconception et le contrôle
> www.cfmetrologie.com
SITES UTILES
Rencontre :
Un petit tour en voiture...
13
Agenda
16
VERSION NUMÉRIQUE
> www.tvt.fr
> www.imq-fr.com
Directrice de la publication :
Hélène Drieu
Editocom
11, allée Jacques Decour | 93270 Sevran
Tél. : +33 (0)9 77 21 81 21
Fax : +33 (0)9 72 15 25 15
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Fahd Boudaouine
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Nicolas Gosse
Conception graphique et éditoriale
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PAGE 16
Éditeur :
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FR32524000635
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Dépôt légal : à parution
Imprimeur : Pixartprinting SARL
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SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT