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JOURNAL IMQ N°37 LA REVUE DES TECHNOLOGIES ET APPLICATIONS DE CONTRÔLES POUR LES LABORATOIRES ET L’INDUSTRIE LE JOURNAL IMQ by Toulon Var Technologies L’UNION FAIT LA FORCE ÉDITO Chers adhérents, chers partenaires, D’abord « École de la Qualité » qui a fait naître de nombreux responsables qualité en Provence Alpes Côte d’Azur, l’IMQ est devenu depuis 26 ans un centre technologique équipé des meilleurs moyens de mesure de France. En venant chercher une expertise dans notre centre, en y réalisant des étalonnages, des contrôles ou des formations, en participant à nos événements, en lisant nos « Journaux » ou « Dossiers » et surtout, en y adhérant, vous avez grandement contribué à son rayonnement. En 2011, à la demande de ses partenaires publics, l’IMQ s’est entièrement consacré à sa mission de soutien aux industriels dans le management de leur métrologie/qualité, confiant l’exploitation commerciale de son laboratoire à A+ Métrologie. En conservant un lien privilégié avec A+ Métrologie, avec de nombreux fabricants de moyens de mesure ainsi qu’avec l’ensemble de ses membres de tous secteurs (DCNS, CNIM, Trescal, Oreca, ECA Robotics, etc.), l’IMQ a axé ses missions sur la diffusion d’information, les démonstrations technologiques et les échanges autour des problématiques liées à la mesure et au contrôle de production. Membre actif du Collège français de métrologie, de Métrologie Grand Sud, de la plateforme technologique Inovsys et également impliqué dans les pôles de compétitivité, l’IMQ dispose d’une position stratégique pour réaliser sa mission de transfert de connaissances. L’année 2014 a été marquée par une longue réflexion. C’est aujourd’hui officiel, l’Institut Méditerranéen de la Qualité et Toulon Var Technologies ne font plus qu’un. Rassurez-vous, il s’agit bien d’une fusion-absorption et non d’une disparition ! Si vous lisez ces lignes, vous connaissez l’IMQ. Mais TVT, ces 3 lettres qui résonnent souvent en PACA, c’est quoi ? « Cette fusion est la suite logique d'un partenariat qui a toujours été complémentaire et elle enrichit l'offre de soutien aux entreprises. Nous serons donc plus forts pour accompagner vos projets innovants! » Bernard Sans En matière de développement de l’Innovation, TVT dispose d’une palette d’outils incontournables pour aider les porteurs de projets et favoriser le développement économique du territoire. Ce rapprochement donne donc un sens précis à la nouvelle offre que nous vous proposerons. Nous avons d’ailleurs créé un groupe de travail auquel nous vous convierons pour construire les actions issues de vos besoins. Grâce à notre équipe pluridisciplinaire, nous pourrons offrir des réponses techniques ou financières à vos projets et vous serez accompagné à chaque étape pour passer de l’idée au concret. Concernant vos questions métrologie/qualité : rien n’a changé ! Car même si la forme change, le fond reste. Bonne lecture ● Patrice BLIN, Président de l’IMQ Bernard SANS, Président de TVT SUPPLÉMENT PACA N°8 > JANVIER 2015 > LE JOURNAL IMQ BY TVT ACTUALITÉS PRODUITS & MARCHÉ QUOI DE NEUF • INFORMATION PRATIQUE • INNOVATION TECHNOLOGIQUE INFORMATION PRATIQUE Bernard Sans, moteur de l’Innovation À la fois ingénieur, ancien directeur de DCNS Toulon et ancien président du Pôle Mer Méditerranée, Bernard Sans est aujourd’hui le président de TVT Innovation. Il succède à Daniel Colin. Son credo : contribuer au développement économique du Var et de la Région par l’innovation. Quelle est la raison d’être de Toulon Var Technologies Innovation ? Bernard Sans : TVT Innovation est née d’une volonté politique à la fin des années 1980. L’idée était que pour que renforcée par des compétences extérieures (consultants privés, CCI du Var…), met à la disposition du porteur de projet tous les moyens lui permettant de le réaliser : couveuses, incubateurs, pépinières, résidences d’entreprises, Innovation Lab, Fab Lab, espace de coworking… Mais également du conseil en stratégie et ingénierie financière. En effet,TVT Innovation anime le club varois de Business Angels. Le porteur de projet peut aussi trouver des partenaires et renforcer sa visibilité grâce au travail en réseau avec les entreprises, les laboratoires de recherche, les universités et les pôles de compétitivité. Des partenariats noués aux niveaux européen et international offrent enfin la possibilité aux entrepreneurs de sortir des frontières, en toute confiance. l’économie change, il fallait donner aux entreprises un environnement de meilleure qualité. Plus de 25 ans après, la philosophie reste identique. Avec le soutien financier des collectivités publiques (Europe, État, région, département, Toulon Provence Méditerranée),TVT crée les conditions propices à la création et au développement d’entreprises innovantes dans le Var. Car l’innovation représente un élément clé de différenciation pour l’entreprise. Aujourd’hui,TVT Innovation est reconnu sur le territoire comme un facilitateur et un accélérateur du développement économique local par l’innovation. Pouvez-vous expliquer à un néophyte, ce que recouvre TVT Innovation ? Bernard Sans : TVT est une association loi 1901 qui constitue ce que l’on appelle un écosystème… On parlait avant de technopôle. Réunissant des entrepreneurs, des universitaires, des scientifiques, des élus de collectivités locales, TVT anime dans le Var une véritable chaîne de l’innovation au service des entreprises et des territoires. TVT est une sorte de creuset où chacun a la volonté de travailler ensemble, motivés par des intérêts communs.TVT héberge notamment le Pôle Mer Méditerranée, l’IMQ et 43117, un réseau d’entreprises du numérique. PAGE 2 Bernard Sans, président de TVT. Concrètement, quels sont les services proposés aux porteurs de projets innovants ? Bernard Sans : TVT Innovation accompagne les entrepreneurs dans toutes les étapes clés de leurs projets, de l’idée jusqu’aux phases de développement. TVT s’adresse à tous les porteurs de projets innovants, quel que soit le domaine, même si une majorité des 120 projets que nous suivons chaque année relèvent des filières maritime et numérique. Il s’agit d’innovation au sens large. Ce peut être la création d’une activité nouvelle ou d’un nouveau service, mais aussi d’une nouvelle technologie dans une entreprise déjà existante. TVT propose toute une gamme d’outils et de services. Notre équipe pluridisciplinaire d’une douzaine de personnes, Quelles sont les priorités à court terme de votre mandat ? Bernard Sans : Au sein de la région PACA, le Var n’a pas à rougir, car sa capacité d’innovation est arrivée à maturité. En témoigne, la présence de DCNS, de grandes écoles (ISEN, Kedge Business School, UFR Ingémédia…), d’un pôle universitaire, du futur Technopôle de la Mer… Ou encore d’entreprises innovantes comme Optis, Metycea, Ennovia, Systemic, Berceau Magique, pour ne citer qu’elles. Mais l’image d’innovation du Var n’émerge pas encore suffisamment. Je souhaite donc positionner l’agglomération toulonnaise dans le monde français du numérique. La candidature de TPM à la labellisation « Métropole French Tech », qui vise à asseoir un pole numérique en plein cœur de ville y contribue. Mon autre dossier majeur est d’attirer des start-ups innovantes dans le Var. Un défi loin d’être insurmontable au regard des atouts varois : qualité de vie, espaces de travail disponibles, synergies existantes. Seule tâche à réaliser : rappeler aux entrepreneurs que le Var n’est pas qu’une destination touristique et que l’on peut tout aussi bien y développer ses marchés à l’international… ● + SUR LE WEB www.tvt.fr SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT ACTUALITÉS QUOI DE NEUF • INFORMATION PRATIQUE • INNOVATION TECHNOLOGIQUE QUOI DE NEUF Parlons productivité chez Intech M2I Il y a des objectifs qui parlent aux industriels. L’un d’eux, essentiel, est la productivité. Autrement dit, la capacité à produire en conjuguant deux critères : les délais et la qualité. C’est le thème que nous avons retenu pour animer une journée IMQ passionnante chez Intech M2I le 2 octobre dernier. Membre actif de l’IMQ, cette entreprise, modèle de production, est un des leaders européens dans la fabrication d’instruments et d’implants orthopédiques. Du côté des participants, on comptera notamment Oreca, TMH-Tools, Weir Power, la Direccte Paca, la Chambre de commerce et surtout la présence remarquée de Daniel Sfecci, président de l’Appim (l’Association des partenaires pour la promotion de l’industrie méditerranéenne). Nous avons donc réuni chez Intech une trentaine d’industriels pour découvrir leur activité exemplaire, à travers les propos imagés de Michaël Candela, responsable contrôle qualité du site. Pour Michaël, il y a deux éléments sur lesquels reposent les décisions qui engagent l’activité de l’entreprise : la qualité de lecture des plans et la qualité des mesures. Et ça, c’est l’affaire de tout le monde. Mais comment produire 10 000 pièces par mois ? Les carnets de commandes sont remplis et pour assouvir la demande d’un marché très gourmand, il faut encore acheter des machines, embaucher des opérateurs, les former continuellement et surtout exploiter les outils de production de manière optimale ! Concernant ce dernier point, Intech M2I bénéficie d’une vraie intelligence. En plus d’avoir modernisé et rendu innovant leur parc machine, la société a axé sa stratégie sur l’exploitation des heures creuses. « Un opérateur doit utiliser davantage sa tête que ses mains, s’il se passe le contraire, c’est qu’il y a un problème », d’après Eugenio Dolci, directeur technique du site. Plus simplement, on règle le jour, on produit la nuit, et que ce soit pour les hommes ou les robots, on ne garde que la valeur ajoutée. Ainsi, les investissements en robotisation ont permis de gagner 400 h de production par semaine. Et ce n’est pas la SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT PRODUITS & MARCHÉ seule astuce. Chez Intech, le temps de travail des opérateurs est précieux et chacun d’eux doit se sentir responsable des séries qu’il produit (séries moyennes de 15 à 20 pièces). C’est pour cela que l’entreprise n’a pas hésité à investir en masse dans des moyens de contrôle conventionnels (pieds à coulisse, micromètres, boîte de cales, etc.), et chaque opérateur a les siens ! Du coup, inutile de traverser l’usine pour se procurer “LA” cale nécessaire, mais surtout, on observe une extraordinaire implication du personnel dans la validation des produits, car chaque opérateur « sait » qu’il a le pouvoir de détecter une nonconformité avant le contrôle final. On reconnaît là une silhouette familière : le lean. Mais pourquoi changer une équipe qui gagne ? La matinée se terminera par une visite des plus intéressantes et l’après-midi sera consacrée a des présentations de tout nouveaux dispositifs de contrôle dimensionnel permettant, eux aussi, de gagner en productivité. On remerciera d’ailleurs Mitutoyo, Keyence et MicroVu, ces fabricants de renom, membres de l’IMQ qui ont permis une fois de plus aux participants de s’essayer aux “formules 1” de la mesure et qui ne manquent pas une occasion de rappeler aux industriels que la métrologie porte sur elle le lourd poids de la conformité des produits ● Fahd BOUDAOUINE PAGE 3 ACTUALITÉS PRODUITS & MARCHÉ QUOI DE NEUF • INFORMATION PRATIQUE • INNOVATION TECHNOLOGIQUE APPLICATIONS RX PORTABLES La dernière-née de Comet : la série PXS EVO Cegelec NDT-PES et Comet lancent la nouvelle série PXS EVO : une nouvelle ère s’annonce pour les applications RX portables. Dans les domaines de l'aéronautique, du nucléaire, de l'automobile, tout est inspecté quotidiennement afin de garantir la sécurité. Cependant, le développement des systèmes d’inspection RX portables stagnait depuis des années et la communauté CND réclamait de plus en plus fortement une technologie plus moderne. C’est ainsi qu’est né le projet PXS EVO. Le système intègre de l’inspection RX avec des technologies avancées et représente un énorme bond en avant, assurant haute performance et rendant l’inspection plus intelligente et notre environnement plus sûr. Hans Rysgaard, directeur général, explique : « La technologie RX génère les meilleurs résultats en comparaison des autres technologies CND. Le challenge de notre équi- pement RX portable PXS EVO, était d’être à la fois assez petit pour permettre une manipulation agile sur site, tout en étant capable de pénétrer des matériaux d’épaisseur significative. C’était un challenge décisif et nous l’avons relevé haut la main avec le développement de la nouvelle série PXS EVO. » Conçu pour durer La série PXS EVO est fabriquée au Danemark sur la base de spécifications rigoureuses et de composants de la plus haute qualité. Les appareils sont conçus pour durer et fonctionner de façon précise et durable dans les environnements les plus durs. La combinaison des nouveaux générateurs PXS EVO et du pupitre de commande EVO est la clé d’une capacité de travail significativement améliorée. En effet, les appareils sont plus légers, plus « Le challenge de notre équipement RX portable PXS EVO, était d’être à la fois assez petit pour permettre une manipulation agile sur site, tout en étant capable de pénétrer des matériaux d’épaisseur significative. » rapides à manipuler et à repositionner. La technologie tension constante et la puissance optimisée impliquent des temps d’exposition réduits et une meilleure qualité d’image. L’innovant système de guides laser assure une grande précision et permet la réduction des chevauchements, d’où des économies conséquentes en terme de temps et de consommables. Le nouveau pupitre de commande EVO ne pourrait être plus simple. Facile à connecter, il dispose d’une interface intuitive qui intègre le calcul des temps d’exposition en fonction des matériaux radiographiés. Son design ergonomique le rend facile à manipuler. Il est conçu pour durer et peut supporter une manipulation un peu rude inhérente à son utilisation sur le terrain. Tous les appareils sont fabriqués pour répondre aux normes de sécurité internationales les plus exigeantes : chaque unité est testée et mesurée individuellement pour s’assurer de sa sûreté et de sa précision. Ils sont également conçus pour supporter un usage quotidien sur le terrain. Une enveloppe techniquement améliorée protège maintenant le tube RX métal céramique et toutes les autres parties essentielles. Le système de refroidissement air est désormais intégré pour plus de protection. Les petits détails tels que le nouveau connecteur métallique et les lampes de signalisation LED, rendent cette nouvelle gamme encore mieux conçue pour durer. Une large gamme de températures de fonctionnement rend le PXS EVO fiable et assure des performances optimum dans les environnements les plus extrêmes. Étant donné la robustesse et la durée de vie reconnue des produits Comet, un seul pupitre de commande EVO permet de travailler avec tous les générateurs de la gamme. Il est donc possible de tirer le maximum de son équipement existant lors d’une montée en gamme ● + SUR LE WEB www.cegelec-ndt-pes.com PAGE 4 SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT ACTUALITÉS QUOI DE NEUF • INFORMATION PRATIQUE • INNOVATION TECHNOLOGIQUE PRODUITS & MARCHÉ 1ers pas vers l'ISO 9001:2015 MINIATURISATION Les capteurs de déplacements diminuent en taille Déjà certifié ISO 9001, ou en projet pourledevenir,vous avez eu connaissance du projet de révision de la norme qualité ISO 9001 ? Voussouhaitezavoir un premier niveau d’information sur la future version de la norme2015quiconstitueunerévisiontechniqueetintroduitunenouvellestructure,de nouveaux principes de management et de nouveaux concepts ? + SUR LE WEB Les plus petits capteurs à courants de Foucault d’un diamètre de 2 mm sont utilisés dans les moteurs à différents endroits Les capteurs laser figurent parmi ceux les plus souvent utilisés. Leur électronique intégrée permet de les fabriquer de façon très compacte. Pour procéder à la mesure de déplacements, il existe de nombreuses possibilités faisant appel à des principes de mesure physiques différents. Si la taille des boîtiers des capteurs de déplacements était encore relativement grande du fait de leur partie électronique séparée il y a quelques années, de nombreux capteurs sont de nos jours miniaturisés et se composent en partie d’une partie électronique intégrée. À cela s’ajoutent de nouvelles technologies ainsi que de nouvelles possibilités de fabrication. La société MicroEpsilon basée à Ortenburg fait figure de précurseur dans ce domaine. Ses ingénieurs ont reconnu cette tendance depuis de nombreuses années déjà et sont parvenus à en faire des produits commercialisables. Dans le domaine de la construction mécanique, la demande en capteurs de taille particulièrement réduite est toujours grande lorsque l’espace de montage disponible est restreint ou le capteur doit être particulièrement léger. On observe la même chose lorsqu’il s’agit d’intégrer davantage d’éléments électroniques et d’intelligence dans le capteur. En d’autres termes, les capteurs qui effectuent un conditionnement des signaux directement dans le capteur et permettent ainsi de se passer d’autres composants et nécessitent des temps de mesure plus réduits sont de plus en plus souvent utilisés. Les capteurs de mesure capacitive comptent parmi les procédés les plus précis. Les nouvelles parties électroniques permettent d’atteindre des résolutions de l’ordre du picomètre. Les capteurs à triangulation laser font figure d’exemples en matière de miniaturisation via l’augmentation de l’intelligence au sein du capteur même. Le procédé de mesure confocale à codage chromatique permet des résolutions extrêmement élevées. Un échantillonnage important sur une plage plus courte permet d’atteindre une résolution de l’ordre du nanomètre. Étant donné que la couleur focalisée est utilisée pour l'information de distance, les capteurs confocaux possèdent un spot de mesure de très petite taille permettant également de réaliser des mesures sur des objets particulièrement petits. Ils permettent même de mesurer en toute fiabilité les rayures les plus fines sur les surfaces. La tendance actuelle visant à la miniaturisation est loin de s’atténuer. D’autres développements dans ce domaine se résument à intégrer la partie électronique dans le capteur et à mettre au point des capteurs plus intelligents intégrant déjà différentes fonctions. Micro-Epsilon promet d'ores et déjà de présenter sous peu sa toute dernière innovation révolutionnaire. La date en reste à ce jour inconnue ● www.lespratiquesdelaperformance.fr L'instrument portable de mesure dimensionnelle qui augmente le volume de traitement Tenant dans le creux de la main, le CSN110 ScanTape, nouvel instrument portable de mesure dimensionnelle de Mettler Toledo, permet de mesurer rapidement et facilement les palettes et colis en tout lieu et à tout moment. L'enregistrement de données programmable et le transfert Bluetooth réduisent les risques d'erreur humaine et augmentent ainsi les économies de temps et d'argent. + SUR LE WEB www.mt.com Un contrôle fiable des surfaces Stemmer Imaging propose un contrôle fiable des surfaces avec trevista Multiline qui complète les produits CVS trevista Surface et CVS trevista Cylinder actuels en leur ajoutant une possibilité intéressante pour l'inspection de composants en mouvement de rotation ou de translation. Le système convient particulièrement bien pour l'inspection de surfaces complexes assurant à 100 % la sécurité des processus avec une qualité d'image inégalée jusqu'ici et une excellente rentabilité. + SUR LE WEB www.micro-epsilon.fr SUPPLÉMENT PACA N°8 • DÉCEMBRE 2014 • LE JOURNAL DE L'IMQ + SUR LE WEB www.stemmer-imaging.fr PAGE 5 ACTUALITÉS PRODUITS & MARCHÉ QUOI DE NEUF • INFORMATION PRATIQUE • INNOVATION TECHNOLOGIQUE CONJONCTURE Indicateur Symop La demande s'est globalement stabilisée depuis plusieurs mois et n'évolue plus. Les entrées de commandes sont poussives dans un contexte économique à faible visibilité. Les projets d'investissement existent, mais ne se concrétisent pas. Déjà les premiers retours de l'activité en mai sont décevants et mettent en évidence l’atonie d’un secteur manufacturier qui peine à trouver l’élan nécessaire à une véritable reprise ● NANOTECHNOLOGIES Nouvel hexapode nanométrique Symétrie vient de lancer NanoPos, un hexapode de positionnement à résolution nanométrique développé pour les applications les plus exigeantes, telles que l'optique ou les nanotechnologies. Il possède des caractéristiques exceptionnelles grâce à l'intégration de tables piézoélectriques extrêmement compactes de Micronix USA, d'articulations de haute qualité et de pièces mécaniques légères et sans frottements. NanoPos permet de positionner une charge pesant jusqu'à 1 kg selon les six degrés de liberté avec une résolution de 10 nm pour seulement 65 mm de hauteur. Sa commande en boucle fermée à l'aide de codeurs optiques linéaires lui permet d'atteindre ces performances de très haute précision ● MESURE DE FORME ET DE RUGOSITÉ L’InfiniteFocus passe au G5 Le lancement du nouvel InfiniteFocusG5, réalisé lors du Salon Control 2014 à Stuttgart, marque une nouvelle étape dans l’optimisation de la technologie de variation focale. Alicona renouvelle avec ce nouveau système le haut de sa gamme de produits grâce à un appareil encore plus rapide, ergonomique et performant. Le nouveau G5 est un système de métrologie 3D optique extrêmement rapide, précis, répétable et ergonomique. Le PAGE 6 + SUR LE WEB www.symetrie.fr même appareil permet de réaliser des mesures tridimensionnelles sur les microgéométries, ainsi que des mesures de rugosité et d’état de surface. Il comporte également un double système d’éclairage coaxial et annulaire. L’éclairage annulaire a été optimisé afin de permettre la mesure de quasiment tous les types de surfaces. Les mesures hauterésolution ainsi réalisées sont raccordées au système international et extrêmement répétables ● + SUR LE WEB www.alicona.com SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT AVIS D’EXPERTS | MÉTROLOGIE Hautes puissances pulsées UNE ALTERNATIVE AUX PROCÉDÉS CONVENTIONNELS DE FORMAGE ET ASSEMBLAGE Les procédés basés sur les hautes puissances pulsées sont des procédés mettant en œuvre de très grandes vitesses de déplacement et de déformation de la matière. Ils reposent sur des décharges électriques très rapides et cycliques de générateurs préalablement chargés suivant plusieurs niveaux de condensation. Par ce principe, le générateur consomme une faible énergie et délivre une forte puissance. Ils offrent la possibilité de former, découper, sertir ou souder en lieu et place des technologies traditionnelles. Ils permettent de mettre en œuvre de nouveaux matériaux hautes performances en autorisant ainsi des gains de masse tout en garantissant une performance mécanique améliorée. Il existe deux déploiements industriels de cette technologie : - l’impulsion magnétique : la décharge du générateur s’opère dans une bobine, créant ainsi des champs magnétiques ; - l’électro hydroformage : la décharge s’opère dans des électrodes plongées dans l’eau, créant ainsi des ondes ce choc. procédé robuste, procédé green, réduction de masse, esthétique. Les spécificités L’impulsion magnétique génère des vitesses de déplacement supérieures. De ce fait, la soudure, nécessitant de grandes vitesses, fera généralement appel à l’impulsion magnétique, alors que le formage de formes complexes lui, nécessitant des vitesses plus faibles pour permettre l’avalement, fera plutôt appel à l’électro hydroformage. Du point de vue de la mise en œuvre, l’impulsion magnétique est plus simple sous réserve de l’accessibilité pour positionner une bobine et s’applique à des pièces de plus petite dimension. Les problématiques principales de cette application sont la précision de positionnement notamment au moment de l’effort associé à l’impact ainsi que la détermination de la forme de l’inducteur. La vitesse d’impact est adaptée selon l’application recherchée, de 100 m/s pour du formage à 800 m/s pour du soudage. La vitesse est atteinte en jouant sur deux types de paramètres : - les paramètres opérationnels : tension, nombre de modules de génération électrique et type de transformateur ; - les paramètres physiques : distances entre les pièces ou entre la pièce et l’outillage et angle de collision résultant. Pour ce qui concerne l’électro hydroformage, la problématique principale est la gestion de l’avalement et de l’étanchéité avec la matrice pour les emboutis profonds. La taille des pièces est aussi une problématique commune aux deux mises en œuvre, une piste pour étendre le domaine d’application est l’approche incrémentale, mais elle sera gérée de façon différente dans les deux cas : - pour l’impulsion magnétique, la voie la plus prometteuse est la robotisation du procédé ; - pour l’électro hydroformage, la voie se trouve dans l’optimisation de la chambre de décharge avec, si besoin, des décharges par zone. Les apports Les bénéfices Ils permettent d’apporter des bénéfices de 5 types par rapport aux procédés conventionnels : réduction des coûts jusqu’à 40 %, Les mécanismes métallurgiques mis en œuvre lors du formage par HPP sont différents de ceux mis en œuvre par les procédés SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT conventionnels. Les grandes vitesses de déplacement lors du formage permettent d’atteindre des allongements supérieurs à ceux obtenus à faible vitesse et l’amincissement de la pièce est plus homogène. De plus, la quasi-suppression du retour élastique permet de fabriquer des matrices au théorique. Par ailleurs le procédé HPP permet de supprimer tout ou partie des traitements thermiques parfois indispensables pour les formages de certains alliages. Il permet aussi de former à froid des matériaux formables uniquement à chaud par les procédés à faible vitesse, comme le magnésium ou le titane allié (structure hexagonale centrée). L’assemblage par HPP est un assemblage à froid (sans fusion) qui ne modifie pas la micro structure des matériaux en présence : pas de ZAT et l’épaisseur du joint est inférieure à 10 µm. Ceci se traduit, au niveau des propriétés mécaniques de l’assemblage, par une absence d’abattement en statique et une durée de vie en fatigue multipliée par 4 par rapport à une liaison collée rivée. La santé de la liaison est bien meilleure que dans le cas d’un assemblage par fusion, générateur de défauts et de contraintes (ZAT). L’assemblage par HPP permet des liaisons entre matériaux dissemblables, même non soudables par fusion. Le niveau de maturité Le procédé HPP se décline en diverses applications, le niveau de maturité dépend de chaque application, ainsi que des matériaux et dimensions mis en œuvre. Des travaux sont en cours pour étendre les usages ● + SUR LE WEB www.inovsys.fr www.cemef.mines-paristech.fr PAGE 7 ACTUALITÉS COLLÈGE FRANÇAIS DE MÉTROLOGIE COMPTE RENDU DES JOURNÉES TECHNIQUES DU CFM Mesure 3D : comment choisir son équipement ? Les évolutions de la mesure 3D ont permis aux machines à mesurer de se diversifier et d’optimiser leur potentiel technique. Fixes, portatives, avec ou sans contact... on trouve aujourd’hui des typologies de machines correspondant à chaque besoin. Ces outils paraissent de plus en plus faciles à utiliser, mais demandent en réalité une extrême vigilance et une formation rigoureuse des utilisateurs. Comment faire et sur quoi s’appuyer pour acheter un outil respectant le cahier des charges d’utilisation, tout en conjuguant performance, qualité et prix ? C’est la question qui a réuni 32 personnes à cette journée technique du CFM coorganisée et animée par l’IMQ. L’histoire a vu trois grandes révolutions industrielles : la mécanisation avec la machine à vapeur ; l’industrialisation avec le pétrole et l’électricité ; l’automatisation avec les robots et les machines. À l’heure actuelle, la quatrième révolution industrielle est en cours grâce à la communication avec l’interconnectivité des systèmes. L’état de la demande actuelle est comme dans tous les secteurs, toujours plus précis, plus rapide, plus connecté et bien sûr moins coûteux, comme l’explique Jean-Jacques Balaguer de la société Hexagon Metrology. Le futur de la métrologie s’appuie sur la demande des industriels, les besoins ayant beaucoup avancé. Par exemple, les incertitudes de mesure sont réduites d’un facteur 10 tous les 15 ans. Les industriels ont des problématiques différentes de nos jours. C’est pourquoi les fabricants proposent des systèmes plus portables et plus flexibles. Des évolutions sont en cours, telles que l’automatisation et le contrôle en ligne de fabrication, l’intégration des systèmes communicants, le management global des systèmes… Les premiers pas de la machine à mesurer se sont faits dans les années 1960. Les années 1970 verront la naissance des premières MMT à commande numérique et palpeurs universels. Il faudra attendre le début des années 1990 pour commencer à parler d’incertitude de mesure. Thierry Coorevits de l’ENSAM de Lille, développe les principes du mécanisme d’une machine 3D, les problématiques de guidage et les problématiques de lecture des déplacements… Il existe différentes typologies de machine 3D, à portique, à bras “sortant”, à “table mobile”, à pont… Qualité de la mesure, volume des pièces, contraintes liées à l’atelier, chaque MMT correspond à un besoin spécifique des industriels. Les machines à mesurer tridimensionnelles sont dotées de palpeurs. Il y a trois grandes catégories : le palpeur à déclenchement, le mesurant passif et le scanning actif. Jean-Louis Grzesiak, de la société Renishaw, développe les aspects techniques de chaque type de palpeurs avec ses avantages et ses inconvénients. Par exemple, un palpeur à déclenchement mécanique aura une variation de force en fonction de l’endroit où le palpeur touche la pièce. Cela engendrera une erreur de forme. Le palpeur mesurant passif a, lui, une dynamique en contact très importante (10 fois supérieure aux autres types de palpeurs). Le contrôle de la force de palpage peut être actif ou non et le gain peut être optimisé avec le positionnement du capteur juste derrière la bille (tip sensing). La naissance récente des têtes actives 5 axes donnent aussi de nouvelles perspectives à l’accessibilité des pièces. Du côté des palpeurs sans contact, les évolutions récentes ont marqué de nouveaux modes d’utilisation. Outre leur rapidité, Stéphane Roussel de la société Carl Zeiss nous rappelle que leurs avantages majeurs se trouvent dans la possibilité PAGE 8 SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT ACTUALITÉS COLLÈGE FRANÇAIS DE MÉTROLOGIE intrinsèque du robot ou la mesure absolue basée sur l’exactitude d’un système de mesure de suivi externe. Ces solutions ont notamment fait leurs preuves dans l’automobile et prendront une place de plus en plus grande dans l’industrie. de mesurer des pièces souples ou déformables. Mais il y a aussi quelques inconvénients, l’éclairage environnant peut influer sur le résultat, ainsi que l’état de surface de la pièce. Pour choisir un capteur, plusieurs critères rentrent en compte : la taille de la pièce, l’environnement, le matériau, la vitesse de contrôle, etc. Les MMT conventionnelles intègrent de plus en plus des capteurs sans contact. On parle alors de machines multisensors. Pour Pierre Carreaud de la société Sites, les mesures 3D sont principalement réalisées en extérieur. Mesures de barrages, de ponts, réacteurs nucléaires, voies ferrées ou autres ouvrages, les mesures dites de longues portées peuvent être réalisées avec un théodolite, un tachéomètre, un laser de poursuite ou encore par photogrammétrie. Ces mesures très exposées imposent de prendre en compte différents facteurs d’influence : temps, distance, vent, poussière, vibrations, humidité, rayonnements, etc. Bien maîtrisés, ces moyens de mesures peuvent mesurer un barrage avec une incertitude de l’ordre du cm. Les industriels se tournent de plus en plus vers le contrôle sur ligne de production. Cet objectif demande de disposer d’outils spécifiques dédiés. Offrant une grande cadence de mesures et pouvant relever une quantité de données, les robots peuvent répondre à cet objectif. Mohamed Damak de la société Geomnia nous expose les contraintes liées à la mesure robotisée. En effet, malgré le gain en productivité, les robots manquent encore de sensibilité vis-à-vis de la nature de la pièce et de sa géométrie. Cependant la méthode convient à des lignes multiproduits et sa flexibilité autorise la mesure de pièce de différents volumes. On retiendra qu’il existe trois modes de mesure robotisée : la mesure relative, la mesure absolue basée sur l’exactitude SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT Après avoir choisi son moyen de mesure, il faut avoir un logiciel d’acquisition qui corresponde aux besoins. C’est pour cela que Stéphane Raynaud d’Insavalor, nous dévoile ses critères de choix pour un logiciel de contrôle 3D. Un logiciel doit avoir certaines qualités fonctionnelles : - ergonomie, interface et convivialité, présentation des résultats, outils constructeurs MMT, etc. ; - éléments géométriques et surfaciques, méthodes d’associations pour calculer ces éléments, choix des systèmes de référence, ainsi que la prise en compte des exigences telles que l’enveloppe ou le maximum matière… Cette journée a été riche en informations. Toutes les grandes familles d’appareil de mesure 3D ont été balayées. Le CFM sortira un guide technique sur ce sujet courant 2015 ● Fahd BOUDAOUINE Responsable projets IMQ-TVT Marine ESCUILLIÉ Secrétaire technique du CFM + SUR LE WEB www.cfmetrologie.com [email protected] PAGE 9 LA PAROLE AUX ADHÉRENTS DE L'IMQ CYXPLUS RENCONTRE phie X n’était guère utilisée dans le domaine du contrôle non destructif il y a encore plusieurs années. L’entreprise qui apporte un “plus” aux CND CyXplus, membre de l’IMQ, est un spécialiste des solutions en contrôle non destructif mettant en œuvre des technologies telles que les rayons X, la vision ou le laser. CyXplus est reconnue pour son expertise dans le contrôle automatique de produits manufacturés tels que : pièces pour l’industrie automobile, pneumatiques, dispositifs médicaux, tubes et flexibles pour l’oil & gas... Depuis 2012, CyXplus fait partie du groupe français d’ingénierie Technip. Elle réalise des équipements standards et adaptés aux besoins de ses clients, et propose également des prestations de contrôle sur ses propres équipements de radiographie et tomographie X. Contexte Le contrôle non destructif par rayons X, est aujourd’hui largement utilisé dans toutes les industries : aéronautique, nucléaire, oil & gas, automobile... Avant l’émergence du numérique, les radiographies étaient réalisées avec la méthode des films argentiques. Néanmoins, depuis plusieurs années, une évolution majeure dans la radiographie a consisté à remplacer le film argentique par des capteurs numériques, moins contraignants de par l’absence de chimie de développement, un temps d’inspection réduit et une simplification de l’archivage. Grâce à ces capteurs matriciels ou linéaires, l’image radiographique est directement obtenue et exploitable sur PC. Essentiellement cantonnée au contrôle production, par exemple des pièces de fonderie, l’arrivée de la radiographie numérique a permis son utilisation au sein des laboratoires, notamment pour la mise au point et la validation des prototypes. Néanmoins que ce soit en contrôle qualité ou en R&D, une limitation importante de la radiographie réside dans l’obtention d’une image 2D d’un objet volumique, entraînant par effet de projection une superposition des informations, et donc l’impossibilité de réaliser certains contrôles ou de détecter certains défauts pouvant de fait se retrouver masqués. La tomographie X Largement employée dans le domaine médical, sous la forme de scanner dans lequel le patient est installé, la tomogra- Cette méthode consiste à réaliser un ensemble de clichés radiographiques sous différents angles, et à reconstituer grâce à des algorithmes, le volume de la pièce. Celle-ci devient alors inspectable sous tous les angles directement dans un logiciel, comme on le ferait avec un logiciel de CAO, à la différence près qu’il s’agit de la pièce réelle et non de son modèle nominal. On peut alors réaliser un contrôle dimensionnel des structures internes sans détruire la pièce, ou encore réaliser un contrôle santé-matière poussé en caractérisant les défauts et en les positionnant précisément. Aujourd‘hui, la tomographie X a largement investi les laboratoires publics et privés, que ce soit en mise au point d’un nouveau produit, en validation de prototypes ou encore en expertise ponctuelle lors de retours garantie par exemple. Néanmoins, un problème se pose lorsque les industriels ont besoin de contrôler de manière plus poussée la qualité de leur production, que ce soit sur des pièces sensibles ou à forte valeur ajoutée. La radiographie ne permet pas d’aller dans les détails, et la tomographie X requiert soit un temps de contrôle trop élevé et donc incompatible avec le cycle de production, soit une mise en œuvre inadaptée et nécessitant une optimisation. De l’objet réel à la comparaison à son modèle CAO. PAGE 10 SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT LA PAROLE AUX ADHÉRENTS DE L'IMQ CYXPLUS Du laboratoire vers la production : une adaptation inéluctable C’est précisément pour répondre à cette problématique que CyXplus propose ses solutions de tomographie X. Fortement impliquée depuis de nombreuses années dans le contrôle automatisé par radiographie en zone de production, CyXplus développe ses machines d’inspection en adaptant cette technologie afin de répondre aux objectifs spécifiques du contrôle en zone de production. Différents algorithmes pour différentes applications. En effet, le développement de la tomographie en production nécessite : - l’implantation du moyen de contrôle dans un environnement de production ; - la prise en compte de la géométrie de la pièce, qui n’est pas un “simple” échantillon ; - le respect des contraintes de temps de cycle : rapidité d’acquisition et de reconstruction ; - automatisation du traitement du volume reconstruit ; - l’archivage et la traçabilité des données ; - l’utilisation par des opérateurs. Les travaux réalisés par CyXplus ont notamment consisté à réaliser : - une parallélisation de l’acquisition et de la reconstruction ; - une optimisation des algorithmes de reconstruction ; - l’automatisation du traitement : détection automatique de défaut, sanction automatique... Amélioration de la qualité de l’image et du temps de cycle par l’utilisation de la connaissance a priori. Système de tomographie X CyXCT+225. CyXplus met à disposition ses équipements pour vos besoins de prestations de contrôle RX. Pour aller plus loin La reconstruction à la volée Cette méthode consiste à reconstruire le volume 3D au fil de l’acquisition des radiographies. Grâce à ce procédé, le logiciel de reconstruction de CyXplus CyX-CT est capable de fournir le volume reconstruit à la dernière radiographie acquise. Cela permet de diminuer drastiquement le temps de cycle, qui se réduit alors au temps d’acquisition des images, puisque même la détection automatique des défauts est réalisée en parallèle de l’acquisition de la pièce suivante. La connaissance a priori : une mise à profit de la connaissance du produit Il existe différents types d’algorithmes de reconstruction, selon qu’ils soient analytiques ou itératifs. Chacun a ses avantages et ses inconvénients, et chacun peut être préférentiellement mis en œuvre selon l’application. Par exemple, on peut “injecter” dans certains algorithmes des paramètres issus de la connaissance de la pièce à inspecter (géométrie, matériaux...). Cela va per- SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT mettre d’améliorer la qualité de la reconstruction, tout en réduisant le nombre de projections, le temps de contrôle et en simplifiant la mise en œuvre de la tomographie X ● + SUR LE WEB www.cyxplus.fr PAGE 11 LA PAROLE AUX ADHÉRENTS DE L'IMQ MITUTOYO ANNIVERSAIRE 80 ans au service de la métrologie dimensionnelle Mitutoyo, membre de l’IMQ, créé en 1934, est devenu grâce à sa dynamique de recherche et développement associée à un outil de production performant, le spécialiste mondial de la métrologie dimensionnelle. Le groupe propose un très large savoirfaire en conception et fabrication de produits de métrologie dimensionnelle dans les gammes suivantes : Instruments à main (micromètres, pieds à coulisse, comparateurs…), machines de mesure tridimensionnelle, machines de mesure par vision, microscopes et projecteurs de profil, testeurs de dureté, mesure de défauts de forme et de rugosité, règles de mesure optoélectroniques, cales étalons, micromètres laser. Mitutoyo propose une gamme très complète de solutions dont elle reste entièrement maîtresse d’œuvre. Mitutoyo France existe depuis 1986 et dispose, en dehors du siège de Roissy CDG, de quatre agences situées à Lyon, Strasbourg,Toulouse et Cluses. Mitutoyo offre ainsi un éventail complet de supports à partir de ces centres de compétences : support à la vente, sous-traitance de mesure, démonstration, réalisation d’applications, formation et service après-vente… Les 26 et 27 novembre derniers, l’agence de Lyon a célébré son 25e anniversaire, marquant sa présence dans la région depuis 1989, en conviant ses clients et partenaires. Autour d’animations festives, l’équipe de l’agence de Saint-Priest proposait à ses clients de découvrir l’ensemble de sa gamme de produits disponibles en permanence dans sa salle de démonstration : machine de mesure tridimensionnelle, machine d ’ a n a ly s e d’image, machine de mesure de forme et l’ensemble des produits d’instrumentation. PAGE 12 En outre, une machine de mesure tridimensionnelle Crysta-Apex S était présentée avec trois technologies de mesure : - un capteur SurfaceMeasure sans contact à ligne laser qui s'adapte automatiquement aux caractéristiques de surface de la pièce et améliore de manière significative les performances de mesure ; - un capteur SurfProbe 310 qui dote la machine d'une fonction de mesure de l'état de surface et limite ainsi l’utilisation d’autres systèmes ; - un palpeur SP 25 qui propose une mesure point par point. Une des dernières nouveautés était aussi présentée : la machine Mach Ko-Ga-Me. Un modèle de MMT ultra rapide et entièrement automatisé destiné à deux applications distinctes : être intégré comme un sous-ensemble assurant la fonction contrôle dimensionnel dans un processus continu de production ou être utilisé en poste de contrôle autonome et entièrement flexible en bord de ligne de production (type multicotes flexible). L’association de la dynamique de Mach Ko-Ga-Me (vitesse de 340mm/s - accélération jusqu’à 6750mm/s²) et de règles de mesure de résolution 0,02 µm lui permet d’obtenir une précision de (2+0,5L/100) µm avec des vitesses d’exécution très élevées. Sa conception compacte et robuste rend possible le contrôle des pièces les plus exigeantes tout en respectant les contraintes imposées par les environnements de production. Son emprise au sol extrêmement réduite assure une intégration facile au plus près de la production et sa facilité de programmation et d’interconnexion lui permet de communiquer très simplement avec son environnement (automates, robots et machines-outils) ● + SUR LE WEB www.mitutoyo.fr SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT LA PAROLE AUX ADHÉRENTS DE L'IMQ ORECA RENCONTRE Un petit tour en voiture… Oreca, fleuron de la compétition automobile, est un symbole de l’industrie varoise. Cette année a été particulièrement réussie pour le constructeur de voitures de sport. Champion du monde et d’Europe dans sa catégorie en endurance. Mais derrière la performance sur le circuit, se cachent beaucoup d’hommes qui ont un savoir-faire rare. Rencontre avec Cyrille Faure, responsable achats et production... avoir un retour terrain en se confrontant à des références telles que Audi et Porsche. Au côté de Toyota, nous avons d’ailleurs gagné le Championnat du monde d’endurance en 2014 face à ces dernières. La métrologie joue donc un rôle essentiel et stratégique, à la fois pour garantir la qualité des pièces que nous réalisons en interne, mais aussi pour la majorité des pièces que nous sommes amenés à soustraiter. Concernant la sous-traitance, nous avons développé un panel fournisseurs et partenaires pour mieux maîtriser la qualité de la production et ainsi minimiser les non-conformités. Le cas échéant, toutes les non-conformités sont analysées en étroite collaboration entre le service métrologie et le bureau d’études. Pour les pièces dites complexes, nous sélectionnons des fournisseurs dotés d’un savoir-faire pointu. Cependant, et malgré une sélection rigoureuse de notre panel de fournisseurs, notre parti-pris est de contrôler toutes les pièces issues des fournisseurs même si ces derniers ont déjà effectué un contrôle préalable. C’est un gage de sécurité pour nous. Oreca possède également un département moteur à Magny-Cours, qui regroupe une cinquantaine de personnes. Il y est surtout question de retrofiting d’éléments pour les updater et accroître leurs performances. De nombreux constructeurs font appel à notre savoirfaire, à l’image de Skoda, Lada ou Renault. Le département est d’ailleurs capable de concevoir un moteur à partir d’une feuille blanche. La sous-traitance est fortement représentée, car nos productions sont assez cycliques. Nous avons des périodes de charge très intenses, notamment pour les 24H du Mans. C’est LA course la plus prestigieuse et c’est celle à laquelle le plus grand nombre de nos clients participent. Nous devons donc adapter notre capacité de production durant cette période en faisant appel à la sous-traitance sans jamais négliger la qualité. Quelle place accorde-t-on à la métrologie ? Cyrille Faure : Oreca est un constructeur reconnu pour la fiabilité de ces produits Comment se situe Oreca par rapport à d’autres concurrents ? Cyrille Faure : Nous sommes très exigeants dans la conception et la fabrication Quel est le rôle d’Oreca Signes ? Est-ce la seule entité Oreca en France ? Concernant le site Varois, quel effectif ? Quels sont les différents pôles ? Cyrille Faure : À Signes, Oreca regroupe aujourd’hui quatre grands pôles d’activités et 160 personnes. Oreca Store est le leader français et l’un des acteurs majeurs au niveau européen, dans la distribution de pièces et accessoires liés à l’automobile. Cette activité comprend un showroom et une boutique à proximité du Circuit Paul Ricard. Oreca Events est devenue au fil des années une agence événementielle de référence, capable d’organiser des évènements autour de l’automobile en général, des championnats tels que le Championnat de France des circuits par exemple ou des driving expériences pour le compte de grands constructeurs comme Audi. Oreca Technology dispose d’un bureau d’études qui conçoit tous les prototypes de compétition, qui peut aussi répondre à des demandes externes, et un département achat et production qui réalise les véhicules. Oreca Racing, département historique, qui est composé d’une équipe d’ingénieurs et de techniciens spécialisée dans l’exploitation de prototype de course. Depuis 2013, Oreca est notamment partenaire du Team Toyota LMP1. Cette équipe de course est indispensable pour et donc intrinsèquement pour la qualité de fabrication de ses prototypes. Cette fiabilité associée à la performance, nous a permis de constamment développer nos parts de marchés sur tous les championnats d’endurance (européens et mondiaux) et de devenir un constructeur incontournable dans ces disciplines : sur les trois dernières années, nous avons construit plus de vingt prototypes de type « LM P2 » et une trentaine de Formula Le Mans depuis 2009. Cyrille Faure, responsable achats et production SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT PAGE 13 LA PAROLE AUX ADHÉRENTS DE L'IMQ ORECA de chaque pièce ainsi que dans leur contrôle. La relation et l’accompagnement des clients font partie de notre ADN. D’un point de vue métrologie, nous évaluons en permanence quelles nouvelles méthodes appliquer pour gagner en performance sur le contrôle de nos pièces et nous ne manquons pas de faire appel à l’IMQ pour nous améliorer. Nous évaluons donc régulièrement nos moyens de mesure et les comparons aux outils les plus récents pour juger du retour sur investissement potentiel en cas de modernisation de nos machines. Cela nous assure aussi de rester à la pointe en terme de moyens de contrôle. Oreca utilise de plus en plus son expertise de la compétition automobile pour s’orienter vers de nouveaux marchés, quelles sont ses expertises ? Cyrille Faure : Nous travaillons en effet à la diversification de notre activité et l’élargissons à d’autres secteurs. Nous avons les compétences et les outils pour cela. C’est d’ailleurs pour partie déjà le cas. En particulier, nous avons des atouts à faire valoir dans les domaines du composite et de la mécanique des fluides (aérodynamisme). Cette diversification est aussi pour nous un bon moyen de justifier de nouveaux investissements et ainsi rester à la pointe de ces technologies. Nous mettons l’accent sur le développement du composite, qui est stratégique pour Oreca. Un grand nombre de pièces composites à forte valeur ajoutée équipe nos prototypes telles que : les pièces de structures (châssis, crashbox, aileron, splitter) et les pièces de carrosserie. Notre but est d’obtenir les voitures les plus légères possible tout en assurant une très bonne tenue structurelle. Nous utilisons donc principalement du carbone afin de gagner en poids et optimiser la performance des produits. Nous disposons d’un atelier dimensionné en conséquence qui nous permet d’internaliser une grande partie de la fabrication des pièces composites et de maîtriser nos coûts de revient. Ce secteur d’activi- PAGE 14 tés est en plein développement et nous nous équipons dans cette optique. Ainsi, nous avons fait l’acquisition d’une table de découpe automatisée, et surtout d’un autoclave de grande dimension (5,5 m de long par 2,9 m de diamètre) permettant de cuire nos pièces en carbone préimprégné jusqu’à une pression de 7 bars et une température de 200°C. En parallèle, la CFD, (Computational Fluid Dynamics) ou mécanique des fluides numériques, est l’un de nos principaux savoir-faire permettant une diversification dans des secteurs tels que le nautisme, l’aéronautique et la sécurité. Nous avons d’ailleurs régulièrement des demandes. En France, combien y a-t-il d’écuries ? Cyrille Faure : Dans le domaine de l’endurance où nous avons développé notre savoir-faire et pour les 24 h du Mans en catégorie « Le Mans Prototype » LMP2, il y a une quinzaine de voitures qui prend le départ chaque année. Plus de la moitié de la flotte LMP2 est équipée de châssis et moteurs Oreca. Quand vous parlez de « production », comment est-elle gérée sur le site ? Cyrille Faure : La production chez Oreca regroupe un département composites, un département mécanique (usinage et chaudronnerie), un département faisceau électrique, un département montage, et un département métrologie. Au niveau de la gestion de la production, nous avons besoin d’une organisation fiable et performante. Nous avons donc mis en place dans tous nos ateliers une GPAO (gestion de la production assistée par ordinateur) grâce à laquelle sont gérés tous les ordres de fabrication. La DSI (direction des systèmes d’information) nous accompagne dans le développement et la gestion au quotidien de nos outils informatiques (GPAO, ERP, etc.). Nous pouvons ainsi maîtriser parfaitement nos prix de revient de fabrication et gérer des nomenclatures de production complexes. La GPAO est un outil indispensable pour planifier et garantir l’assemblage de nos prototypes composés de plus de 3000 références. Nous pouvons nous assurer d’avoir toutes les pièces en temps et en heure, et ce malgré des contraintes et délais toujours très serrés. De l’idée à la piste, quel est aujourd’hui le délai de réalisation d’un véhicule ? Cyrille Faure : Pour notre dernier projet, la Rebellion R-ONE, entre le moment où le projet a été acté et les premiers essais sur piste, il nous a fallu exactement 363 jours ! C’est un exploit parce que cela intègre la conception, la fabrication et l’assemblage, mais aussi toute la phase d’homologation. C’est un délai très court par rapport à des constructeurs tels que Porsche ou Audi qui travaillent sur des programmes sur plusieurs années pour mettre au point des véhicules équivalents. Nous avons la capacité à déployer les moyens, l’énergie, et bien évidemment l’expérience en interne pour réussir de tels projets. À partir du moment où les plans sont validés « bon pour fab » par le bureau d’études, la réalisation est relativement rapide. Pour les éléments complexes du véhicule à long délai d’approvisionnement, tels que les boîtes de vitesse par exemple, nous traitons ces sujets plus en amont, car leur fabrication met en œuvre des procédés beaucoup plus longs et un gros travail d’ingénierie réalisé en partenariat avec nos fournisseurs. Les dernières pièces conçues sortent du SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT LA PAROLE AUX ADHÉRENTS DE L'IMQ ORECA LMP1 La Rebellion R-One, conçue et construite par ORECA, 4e des 24 Heures du Mans et victorieuse du Trophée LMP1-L en Championnat du monde d’Endurance bureau d’études seulement 15 jours avant la date de livraison de la voiture ! Le dernier mois est presque totalement consacré à l’assemblage. À la fin du projet, nous devons livrer une voiture prête à concourir à notre client pour une course à une date fixe. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. Concernant l’assemblage, avez-vous parfois des surprises ? Cyrille Faure : Je mentirais si je disais que tout est parfait au moment du montage. Il y a en effet des cas où il faut revoir la conception de certaines pièces puis la fabrication dans des délais resserrés. Ces pièces représentent néanmoins un très faible pourcentage par rapport au nombre total de pièces produites. Nos outils de CAO sont très performants et globalement nous avons peu de surprises. Dans une perspective d’ouverture à d’autres secteurs, quels atouts voudriez-vous mettre en avant ? Cyrille Faure : Sans hésitation et en premier lieu, la qualité des hommes de notre entreprise. Aujourd’hui notre force première est la compétence des équipes. Notre histoire avec le sport automobile nous a toujours orientés vers l’excellence, la qualité, le service client. Notre réactivité est aussi un atout considérable, car nous sommes capables de réaliser des produits d’excellente qualité dans SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT des délais très courts. En termes de développement commercial, hors sport auto, nous pouvons valoriser deux compétences. La première concerne la mécanique des fluides numérique, ou CFD ; la deuxième, les composites. Concernant la mécanique des fluides, nos modèles sont très fiables, les corrélations simulation/terrain effectuées l’ont confirmé lors de chacun de nos projets. Nous avons récemment utilisé cette compétence pour réaliser l’architecture de bateaux participant au Vendée-globe ou la Volvo Ocean Race. Pour les composites, nos équipements (table de découpe et autoclave) ont une capacité supérieure à nos besoins et nous pourrions par exemple les mettre à disposition d’autres entreprises au travers de prestations incluant l’étude et la réalisation de pièces ● Propos recueillis par Fahd BOUDAOUINE Mettez en avant votre activité : [email protected] PAGE 15 AGENDA SOMMAIRE SALONS ACTUALITÉS QUELQUES RENDEZ-VOUS IMPORTANTS Information pratique : Bernard Sans, moteur de l’innovation 2 PRODUITS & MARCHÉ JANVIER JET 2015 Journées européennes du tolérancement. Annecy, Imperial Palace – Du 21 au 22 janvier > www.cetim.fr AGORA QUALITÉ Compiègne, Centre Pierre Guillaumat 2 à L'UTC Le 23 janvier > www.agoraqualite.fr ENOVA Seul évènement BtoB dans la région grand ouest à offrir une vision 306° de la chaîne logistique. Toulouse Les 11 et 12 mars 2015 > www.enova-event.com ANALYSE INDUSTRIELLE Le salon des solutions en analyse industrielle. CNIT Paris La Défense Les 25 et 26 mars 2015 > www.analyse-industrielle.fr MARS JEC EUROPE 2015 Journées européennes du tolérancement. Paris, porte de Versailles – Du 10 au 12 mars > www.jeccomposites.com Quoi de neuf : Parlons productivité chez Intech M2I 3 Applications RX portables : La dernière-née de Comet : la série PXS EVO 4 Miniaturisation : Les capteurs de déplacements diminuent de taille 5 Conjoncture : Indicateur Sympo 6 Nanotechnologies : Nouvel hexapode nanométrique 6 Mesure de forme et de rugosité : l’InfiniteFocus passe au G5 6 AVIS D’EXPERTS | MÉTROLOGIE AVRIL CFIA Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire. INDUSTRIE LYON Industrie Lyon 2015 est consacré aux équipements, produits, consommables et services nécessaires dans une usine de production industrielle. Rennes, Parc Expo Aéroport Du 10 au 12 mars 2015 > www.cfiaexpo.com Lyon Du 7 au 10 avril 2015 > www.industrie-expo.com Hautes puissances pulsées : Une alternative aux procédés conventionnels de formage et assemblage 7 COLLÈGE FRANÇAIS DE MÉTROLOGIE Compte rendu des Journées techniques du CFM : Mesure 3D : comment choisir son équipement ? 8 LA PAROLE AUX ADHÉRENTS DE L’IMQ JOURNÉES TECHNIQUES DU CFM CYXPLUS Rencontre : L’entreprise qui apporte un “plus” aux CND 10 MITUTOYO Anniversaire : 80 ans au service de la métrologie dimensionnelle 12 5 février : les bonnes pratiques pour l’étalonnage des spectrophotomètres 10 mars : Incertitudes de mesure et pratique industrielle ORECA 2 avril : Scanning, mesure 3D pour la rétroconception et le contrôle > www.cfmetrologie.com SITES UTILES Rencontre : Un petit tour en voiture... 13 Agenda 16 VERSION NUMÉRIQUE > www.tvt.fr > www.imq-fr.com Directrice de la publication : Hélène Drieu Editocom 11, allée Jacques Decour | 93270 Sevran Tél. : +33 (0)9 77 21 81 21 Fax : +33 (0)9 72 15 25 15 www.editocom.com www.offredecouverte.com Responsables éditoriaux : Fahd Boudaouine [email protected] Nicolas Gosse Conception graphique et éditoriale Lexitis communication Maquette : Graphaël (Paris) @revue_cem facebook.com/Controles.Essais.mesures PAGE 16 Éditeur : SAS au capital de 10 000 € 11, allée Jaques Decour - 93270 Sevran RCS Bobigny B 524 000 635 TVA Intracommunautaire : FR32524000635 N°ISSN : 2267-1188 Dépôt légal : à parution Imprimeur : Pixartprinting SARL 68, rue du Faubourg Saint Honoré, 75008 Paris Toute reproduction partielle ou totale est soumise à l'autorisation écrite préalable de l'éditeur. Retrouvez la version numérique de ce numéro sur : - internet : www.version-numerique.fr - iPad : http://cem.la/cemipad SUPPLÉMENT PACA N°8 • JANVIER 2015 • LE JOURNAL IMQ BY TVT