portrait | reportage | corporate | evenementiel

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BOOK
PORTRAIT | REPORTAGE | CORPORATE | EVENEMENTIEL
PORTRAIT
Emeka Okereke
Photographe nigérian
Paris, octobre 2009
Gastineau Massamba
Artiste congolais
Brazzaville, février 2011
Joffrey
pour le magazine Têtu
Paris, août 2011
Steve
pour le magazine Têtu
Metz, octobre 2011
Michel Ohayon
pour le magazine Têtu
Paris, février 2012
Sith
pour le magazine Têtu
Paris, février 2012
Philippe
pour le magazine Têtu
Marseille, mars 2012
Mike
pour le magazine Têtu
Nice, avril 2012
Les Robins du Bois
Menuisiers
Paris, mars 2012
Jeanne
Paris, Mars 2012
Jeanne
PHPA 2012
Paris, février 2012
Mara Um
pour le magazine Têtu
Bruxelles, aout 2012
Abdellah Karroum
Chercheur et curator indépendant
Paris, septembre 2012
Bikers
Membre de Skulls Of Sahara
Rabat, novembre 2012
Jeanne
Mehdia, novembre 2012
CORPORATE
LGV
Suivi des travaux - Journée Presse - Viaduc de Sebou
LE SOIR ECHOS
Impression du quotidien marocain francophone Le Soir Echos - Casablanca
ARCHIVES NATIONALES
Rabat
Série
JE VOUS écris de turquie
[2011]
Turquie août 2011 |stop| bien arrivé Istanbul |stop| chaleur harassante |stop| gens se baignent admirent vue |stop| direction sud |stop| ai observé voitures - champs - plage - paysages - mosquée
- prieur - chien allongé - encore champs |stop| ville - fontaine - décor cinéma - amoureux en bateau stade - jetée gens jouent - pêchent |stop| prend bateau |stop| de retour |stop|
La photographie de Baptiste de Ville d’Avray s’inscrit dans une recherche à la fois esthétique et documentaire à la frontière du reportage, avec une attention particulière donnée aux territoires qui nous
entourent et aux hommes qui l’habitent. Il utilise une palette de couleurs pour magnifi er les personnes
qu’il rencontre et les paysages qu’il sillonne.
La série Je vous écris de Turquie, est une balade quasi musicale, une correspondance où il retranscrit
ces impressions d’un pays, La Turquie.
Ces photographies sont comme des aller-retour, des lettres en images qui révèlent l’intimité d’une
attente et d’une errance sans but. Le photographe observe et déambule sur une route non tracée, des
rencontres, des lieux, des paysages, une radiographie d’un nouveau territoire.
Les personnages semblent poser et nous attendre. Les paysages ou architectures sont comme immobiles.
Ils nous renvoient à un imaginaire familier du voyage, presque un déjà vu, un souvenir. Le photographe
les sublime et les présente comme une galerie de tableau à l’image des peintures de Magritte où il
pointe des détails alliant humour, douceur et décalage.
Cette série a été exposé en 2012 au Festival Itinéraires des Photographes Voyageurs.
A l’horizon, les témoins...
[2011]
RADIOGRAPHIE D’UNE ANGOISSE TRANQUILLE.
Nous avons tous suivi, avec intérêt, étonnement, espoir, angoisse, les événements qui secouent en ce
moment le Moyen-Orient et qui ont été appelés, prenant exemple sur la Tunisie, les révolutions du
jasmin. Mais quels que soient la joie que nous avons éprouver à l’écoute des nouvelles qui nous parvenaient de cet ailleurs si présent, la peur que les choses retombent dans un statuquo qui renverrait à une
stagnation, ou pire, à un retour vers des situations auxquelles nous avons assisté ici et là, bref, que ces
signes d’espoir ne se transforment en un avortement douloureux ne nous a jamais quittés.
Le Maroc, royaume où l’avènement d’un roi jeune avait suscité tant d’espoir n’échappe pas aux questionnements que provoque la région. Les régimes autocrates ont la vie dure, comme en témoigne le
spectacle des répressions au Yémen, Bahreïn ou en Syrie. Nous vivons comme dans une faille spatiotemporelle au sortir de laquelle personne ne peut prédire l’avenir. Il y a comme une attente latente,
partout dans les pays de la Méditerranée, et c’est cette attente, à la fois tranquille et pleine de tension,
que l’oeil de Baptiste de Ville d’Avray a su figer.
Ces photographies montrent la contradiction entre un mouvement perpétuel et une immobilité des corps
et même des animaux qui tous, les yeux tournés vers l’avenir, semblent s’interdire de trop rêver. Le dialogue entre les espaces vides, les espaces en chantier et les jolies maisons et les hommes et les femmes
qui vaquent à leurs occupations quotidiennes, les adolescents qui contemplent la mer sans trop vouloir
en abolir les limites, tout semble figé dans l’attente d’un miracle qui, soudain, redonnerait au cours de
la vie son flot naturel.
Sans doute, les signes avant-coureurs sont-ils y découvrir ici. Comme un ciel avant l’orage, comme une
prière sourde adressée à un Dieu sourd inabordable. La force du travail de Baptiste de Ville d’Avray est
d’être parvenu à nous révéler, sans exotisme racoleur, ce que James Baldwin avait nommé : l’évidence
des choses que l’on ne voit pas.
Mieux que des foules en colère, ces images nous livrent une radiographie d’un état intérieur qu’il est
bien plus difficile de capturer, mais qui n’en détient pas moins, dans ses cadrages et le choix de ses sujets, les éléments d’une étrange prémonition. La pièce de monnaie est sur la tranche. Et chacun attend,
avec une angoisse tranquille, de savoir de quel côté elle va retomber.
Paris 30 juin 2011
Simon Njami, écrivain, critique et commissaire d’exposition
Cette série sera exposé en 2013 au festival Circulation(s).
L’envers du décor
[2006]
Mon travail photographique pointe le faux semblant, la mise en scène dans la ville et les périphéries.
Questionnant la temporalité, chaque photo de cette série se répond, clin d’oeil, miroir, images dans
l’image.
Voir les villes ou les paysages périphériques comme un décor de cinéma…
Imaginer cette voiture sortie d’un western moderne ou ce parasol d’une nouvelle version des Vacances
de Monsieur Hulot….
Tomber par hasard sur un décor éphémère que le temps fera disparaître. Sublimer les détails de ces
décors, devenir l’accessoiriste de mes photos : cette rose fanée
posée près des poissons morts... Pointer un décalage.
Les couleurs saturées tranchent avec des tons doux, passés. Le blanc souvent présent comme un mur
de studio, un décor peint retient les traces du passé. Empreintes du temps, éclaboussures de peintures,
délabrement qui ajoutent une dimension de mise en scène à mes photographies. Une porte s’ouvre et
amène notre regard sur un autre décor…
Cette série a été exposé en 2007 lors des Rencontres Photographiques du Xème puis en 2008 lors des
Rencontres International de la Photographie de Fès.
DIVERS
REPORTAGE
Playtime, Paris, Janvier 2012
Beaubourg, Metz, Mai 2011
Beaubourg, Metz, Mai 2011
New York, USA, Septembre 2010
Corse, Avril 2012
Oudayas, Rabat, Mars 2010
Porto Novo, Bénin, Aout 2012
Cotonou, Bénin, Aout 2012
Corse, Juillet 2011
Ouidah, Bénin, Aout 2012
Rabat, pour Le Monde, Novembre 2012
Bir Jdid, Maroc Pour Le Monde, Novembre 2012
Mediah, Novembre 2012
Mosquée Hassan II, Casablanca, décembre 2012
Asilah, Décembre 2012
Haut Atlas, Novembre 2012
Mdiq, janvier 2013
Mdiq, janvier 2013