Que ce soit Seirei no Moribito, Full Metal Alchemist ou

Transcription

Que ce soit Seirei no Moribito, Full Metal Alchemist ou
anime
Que ce soit Seirei no Moribito, Full Metal Alchemist ou Sumomo Momomo, les
manga qui sortent dans le magazine très en vogue de Square-Enix rencontrent
un franc succès au Japon, grâce notamment à la grande expérience dont jouit
la boîte phare des Final Fantasy. Ce qui est sympathique, c‛est que les séries qui cartonnent dans cet hebdomadaire sont facilement exportables dans
notre beau pays, vu que Square-Enix est maintenant un grand habitué des
coups commerciaux hors Japon. C‛est avec un grand plaisir que nous découvrons Soul Eater, nouvelle série montante grâce à un univers des plus original.
Trois étudiants rêvent de devenir des « death scythe », sorte de chasseur de niveau supérieur, pour
des raisons plus au moins justifiées. Afin de les
aider dans ces taches plus qu’ardues, nos trois
compères doivent collaborer avec un binôme,
qui est en réalité un humain pouvant se transformer en arme à sa guise, ayant des formes et des
capacités différentes pour chacun d’entre eux.
Pour devenir une « death scythe » et être reconnu
comme tel à l’université à laquelle ils sont rattachés, il faut préalablement faire manger 99 âmes
humaines et aussi celle d’une sorcière à leur arme
vivante. C’est dans ce but que nos chères petites graines font la chasse aux âmes qui tendent
souvent un peu trop leur cœur aux cotés obscurs.
Nous avons tout d’abord Maka Alban, jeune fille modèle aux allures de sorcière se battant avec son binôme
Soul qui peut prendre l’apparence d’une faux géante.
Viens ensuite le très excité Black Star, assassin très
prometteur mais qui a souvent la fâcheuse tendance
à trop foncer dans le tas, aux grands regrets de son
arme Tsubaki et enfin le très perfectionniste Kidd et
les sœurs Thompson qui peuvent lui prêter main forte
dans les pires situations en se changeant en flingue.
Notre premier couple va enfin réussir à absorber les
99 âmes requises ce qui n’est pas étonnant vu le professionnalisme dont fait preuve Maka mais une fois
la sorcière battue (avec un peu de mal cette fois) et
une fois son âme dans le ventre de Eater, celui-ci se
rend compte que ce n’était pas une sorcière qu’il a
ingurgité, mais un chat (plutôt sexy pour un animal)
ce qui implique que les 99 âmes sont annulés et qu’il
faut recommencer
depuis le début. Pour
Black Star, ce n’est
pas aussi déprimant
que pour Maka mais
compte tenu de sa
malheureuse capacité à courir tête baissée, notre téméraire
aura bien du mal à
mener ses missions
à bien malgré le
potentiel dont il fait
preuve et pour Kidd, il est très fort et réussi même à
maîtriser deux armes (ce qui l’oblige à collecter 198
âmes), mais son fanatisme pour la symétrie le pousse parfois à des folies, quitte à abandonner les deux
sœurs Thomson ou à se laisser blesser par son ennemi.
L’univers de Soul Eater reste dans un esprit très gothique, se mélangeant habillement entre le style «
halloween » et « kawai » tout en restant très pur dans
les décors. Il est d’ailleurs très intéressant de voir
que le monde développé dans la série reste d’une
originalité très frappante grâce notamment à des visuels très recherchés dans les moindres détails sans
pour autant tomber dans le style trop sérieux, et c’est
justement ce qui fait la force de cet anime (petit clin
d’œil à la lune et au soleil). Les décors restent dans
un esprit de « mort » mais jamais très gore puisque
le sang n’est pas vraiment là pour couler à flot. Les
protagonistes sont tous aussi recherchés et les 7
personnages du groupe restent très différents dans
leurs manières de faire et dans leurs pensées. Nous
avons l’élève modèle qui rêve de devenir aussi forte
que sa mère, le mec cool avec quelques petites
pensées perverses de temps en temps, l’excité de
service supposé être calme comme la rivière, le
mec perfectionniste qui recherche sans relâche
la symétrie parfaite dans les décors… Ils sont
tous aussi attachants les uns que les autres et il
est facile de trouver son préféré dans toute cette
palette de personnages proposée dans cette série.
Quant à la musique, elle reste d’un punch assez entraînant grâce notamment à des musiques rock, hip hop ou même symphonique qui
s’accorde parfaitement aux scènes de combat
( 1er opening T.M revolution ~Resonance).
L’animation n’est pas en reste, et le tout bouge
assez bien dans un mouvement fluide et une
mention spéciale aux angles de vue qui mérite une attention exemplaire de vos rétines.
Soul Eater mérite amplement son succès au Japon
compte tenu de sa qualité indéniable et c’est avec
un grand plaisir que cette série atterrit en France,
puisque Korukowa a acheté les droits de diffusion du manga et Kaze pour les animes (informations confirmées à Japan Expo). Gageons que le
succès sera aussi au rendez-vous en France pour
cette série dont la popularité ne cesse de monter.
Shade