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 LES BATIMENTS DIGITEOLABS Le programme immobilier DigiteoLabs accompagne le projet scientifique du « parc de recherche » Digiteo en Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication (STIC) du plateau de Saclay. L’objectif du projet est de faire de Saclay un lieu de référence internationale en STIC principalement pour la conception, le développement et la vérification des systèmes à dominante logicielle.  3 bâtiments ~ 22 000 m² (SHON) Lieu m² Maître d’ouvrage Moulon (terrain Université) 8160
CNRS Palaiseau (terrain Polytechnique)
6630
INRIA Saclay (terrain CEA) 9100
CEA Effectifs : de l’ordre de 900 personnes au total actuellement  Architecte (BEHNISCH) choisi en décembre 2006 pour l’ensemble des trois bâtiments.  Coût TDC : 64 M€  Financement : ‐ Collectivités : Région Ile‐de‐France + CG 91 + CAPS : 39 M€ ‐ Etablissements (CNRS/INRIA/CEA/ECOLE POLYTECHNIQUE/PSUD) : 25 M€ Les activités scientifiques au sein des bâtiments DigiteolabS Bâtiment Moulon Le bâtiment Moulon rassemble des équipes du CEA, du CNRS, de l’Université Paris‐Sud et d’Inria. Les thèmes de recherche comprennent : ‐la robotique (cobots, exosquelette, autonomie des véhicules) ‐les méthodes de visualisation pour appréhender les masses de données ‐les interfaces homme‐machine ‐l’optimisation et l’apprentissage ‐les réseaux de communication ‐la réalité virtuelle (plate‐forme en cours de réalisation) Bâtiment Palaiseau (bâtiment Alan Turing) ‐Le bâtiment de Palaiseau, sur le site de l’Ecole polytechnique comprend l’implantation principale du Centre Inria Saclay‐ile de France, le LIX (laboratoire d’informatique de l’Ecole polytechnique‐unité mixte CNRS/EP), et le laboratoire commun Inria‐Microsoft Research. Les thèmes de recherche comprennent : ‐sécurité et fiabilité, vérification et certification des logiciels ‐biologie computationnelle ‐compréhension des données, apprentissage ‐architectures de calcul ‐réseaux de communication ‐Algorithmique, automatique algébrique, combinatoire ‐vision par ordinateur et imagerie médicale Bâtiment Saclay Le bâtiment Saclay abrite des équipes des départements DISC (Département Imagerie et Simulation pour le Contrôle) et DM2I (Département Métrologie, Instrumentation et Information) du CEA‐LIST et la Maison de la simulation (opération conjointe CEA‐CNRS‐ Inria). Les thèmes de recherche représentés comprennent : ‐Les systèmes de contrôle non‐destructif, tomographie ‐ la modélisation et simulation des systèmes physiques ‐Les capteurs et le traitement du signal ‐Le calcul haute performance ‐ le traitement des données massives et les systèmes d’intelligence artificielle Les laboratoires visités lors de l’inauguration le jeudi 12 septembre 2013 La plate‐forme Amadeo [2011], développée par l’équipe ACCIS, équipe de recherche de l'IEF (Université Paris‐Sud, CNRS) dans le cadre d’un projet Digiteo mis en oeuvre avec le LIMSI (UPR CNRS), soutenu par la Région Ile de France, est constitué d’un véhicule autonome équipé de capteurs (caméras, lidar, odomètres), d'actionneurs (Direction, propulsion, frein de parking, frein de route) et de systèmes informatiques embarqués (Ordinateur, noeuds de communication, bus Can). Le véhicule est autonome ou téléopéré à partir d’un dispositif externe. C'est un concept‐car dont la partie mécanique a été réalisée par la société INDUCT. Il dispose d’une autonomie intrinsèque sur quelques secondes et bénéficie d’une autonomie augmentée grâce à un humain situé dans le dispositif immersif du LIMSI qui observe la scène à distance. Les concepts étudiés ont porté sur : ‐le prototypage du système autonome embarqué sur le véhicule, le système de Réalité Virtuelle considérant le véhicule comme une brique ; ‐ les mécanismes de contrôle à différentes échelles de temps gérant l'autonomie ; ‐ les briques logicielles de vision pré‐attentionnelle ; ‐ les mécanismes de restitution des indicateurs de pré‐attention auprès de l’humain dans le dispositif immersif. Aujourd’hui ce véhicule sert de plateforme à l’acquisition de jeux de données et à la mise en place des concepts sur l’autonomie augmentée basée vision et décision par fusion d’information. Cette plate‐forme est utilisée pour le test de d'algorithmes de type SLAM par vision (Simultaneous Localisation And Mapping). LA ROBOTIQUE DANS DIGITEO | PLATEFORME ROBOTEO Roboteo est une plateforme ouverte de recherche qui fédère les spécialistes de différents domaines complémentaires au sein de Digiteo. Roboteo vise à fournir des équipements robotisés permettant aux laboratoires de mener des recherches dans deux domaines principaux : 
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La collaboration homme‐robot, et plus précisément les trois aspects que sont la manipulation (anthropomorphe), la télémanipulation (ou manipulation à distance) et la co‐manipulation (ou interaction homme‐robot). © C.Dupont/CEA
Les véhicules autonomes. Pour acquérir le matériel nécessaire au projet, les six membres fondateurs de Digiteo ont fait appel à un financement SESAME1 (2010‐2013). La plateforme met aujourd’hui à la disposition de 1 Le dispositif régional « Soutien aux équipes scientifiques pour l’acquisition de moyens expérimentaux » (SESAME) a été créé en 1994
par la Région Ile-de-France. Il permet de soutenir en cofinancement les projets de recherche novateurs portés par des équipes
franciliennes.
ses partenaires : 
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un bras maître pour la téléopération2 et l’assistance au geste, un exosquelette qui longe le bras et permet d’interagir avec une simulation de réalité virtuelle, un robot collaboratif qui amplifie en effort les gestes d’une personne, un bras de robot industriel collaboratif, un véhicule électrique autonome. © Rb3D
A ce jour, les avancées scientifiques de la plate‐forme s’illustrent notamment par les travaux de 4 thèses co‐
encadrées et co‐financées par Digiteo. Les deux premières thèses en automatique, aujourd’hui achevées, ont déjà permis d’approfondir les questions de la compensation des retards liés au temps de communication entre deux robots et de la compensation des flexibilités des structures d’actionnement d’un robot. 2 Les bras de téléopération permettent à un opérateur d’agir à distance à partir d’un bras « maître », un bras « esclave » reproduisant le
geste dans la zone d’intervention.
Digiteo, qui sommes‐nous ? DIGITEO : le projet du Campus de Saclay en Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication (STIC) L’objectif de Digiteo est de faire du site du plateau de Saclay le cœur d’un réseau qui soit un lieu de référence dans la compétition internationale en STIC, à la fois par l’excellence scientifique et l’impact économique. Informations clefs : Date de création : 2007 Structure juridique : Fondation de Coopération Scientifique Campus Paris Saclay Les établissements membres ‐ Les fondateurs : CEA, CNRS, Ecole Polytechnique, Inria, Supélec, Université Paris‐Sud ‐ Les partenaires associés : Ecole Centrale Paris, Ensta ParisTech, Institut Mines Telecom, Mines ParisTech, Université Versailles St Quentin‐en‐Yvelines, Ecole Normale Supérieure de Cachan, Les chiffres‐clés ‐ 23 laboratoires ‐ 2600 scientifiques dont plus de 1000 doctorants ‐ 300 post‐docs ‐ Depuis 2007 plus de180 projets de recherche ont été lancés (dont 11 chaires) ‐ 160 scientifiques invités de tous les continents depuis 2007 ‐ 23 OMTE ‐ 30 entreprises issues des laboratoires du réseau depuis 2007 Le périmètre comprend toutes les questions scientifiques et technologiques concernant la conception, le développement et la vérification des systèmes complexes « à dominante logicielle » depuis les systèmes sur puce jusqu’aux codes de calcul haute performance et aux grandes infrastructures logicielles en passant par les systèmes embarqués et les robots. Les membres de Digiteo ont construit une vision scientifique partagée traduite dans un programme (document téléchargeable sur le site http://www.digiteo.fr) régulièrement révisé. Ce programme a été au cœur au « Domaine d’intérêt majeur Logiciel et systèmes complexes » (DIM LSC, 2007‐2011), dispositif de soutien à la recherche de la Région Ile de France dont cette dernière a confié l’animation à Digiteo. Le potentiel scientifique est considérable : 23 laboratoires comprenant 2600 scientifiques dont plus de 1000 doctorants, soit plus des deux tiers de la recherche publique d’Ile de France en STIC. Partenaire privilégié de Systematic‐Paris‐Région, ses laboratoires sont présents dans 80% des projets du pôle. Le soutien de l’Etat et des collectivités territoriales, et l’engagement des membres Digiteo bénéficie d’une dotation des fondateurs (7,8 M€) et de l’Etat (17 M€). Les partenaires associés qui ont rejoint le réseau à partir de 2008 apportent également chacun une contribution. Les Collectivités territoriales (Région Ile‐de‐France, Département de l’Essonne, Communauté d’agglomération du plateau de Saclay) ont soutenu le projet dès l’étape Digiteolabs en finançant la majorité du coût des infrastructures destinées à regrouper une partie des laboratoires. La Région apporte de plus un financement aux projets de recherche dans le cadre du DIM LSC. Une structure opérationnelle gouverne le réseau : l’exécutif est le comité de pilotage composé de représentants des fondateurs et des partenaires associés. Il s’appuie d’une part, sur le comité des programmes chargé de proposer le programme scientifique et les actions scientifiques communes et d’autre part sur le comité de valorisation chargé de proposer les actions de valorisation mutualisées. La Fondation de coopération scientifique du Campus Paris‐Saclay (www.campus‐paris‐saclay.fr) est la structure juridique des deux RTRA Digiteo et Triangle de la physique et s’est étendue pour porter « l’Idex Paris‐Saclay » labellisée dans le cadre du programme « Investissements d’avenir ». Les actions communes Une panoplie d’actions communes a été mise en place pour développer la dynamique scientifique entre les acteurs : créer les conditions pour que les équipes travaillent ensemble sur les thématiques prioritaires du réseau, encourager les idées innovantes et donner les moyens de les faire aboutir. Cette panoplie comprend des projets communs de recherche, des plateformes destinées à capitaliser et à partager des outils, des chaires d’excellence pour attirer des scientifiques de talent, un programme d’invitations de chercheurs , des manifestations scientifiques, séminaires … ainsi qu’un volet valorisation qui, à coté des opérations de sensibilisation/formation et du partage d’outils, a surtout établi un dispositif original de « maturation ». De 2007à 2012, plus de 150 projets ont été lancés. Ils ont été sélectionnés dans le cadre d’un appel à projet, commun au DIM LSC et à Digiteo jusqu‘en 2011, avec une seule procédure d’évaluation reposant sur des experts choisis exclusivement hors Ile de France Ces projets sont assez bien répartis entre les différents thèmes de Digiteo. Les plateformes s’organisent pour la plupart autour d’équipements partagés et concernent également des sujets variés : diagnostic de systèmes embarqués, réalité virtuelle collaborative, interface cerveau‐machine, tomographie 3D, robotique, mur d’image interactif… Chaires Les chaires Digiteo sont maintenant au nombre de 11. Elles permettent d’associer à Digiteo des personnalités scientifiques très confirmées (chaires « senior ») ou d’attirer de jeunes chercheurs prometteur avec, dans plusieurs cas, la perspective d’un recrutement permanent facilité par le « package » de la chaire. (cf. fiche « chaires ») Valorisation Les « opérations de maturation technico‐économique » (OMTE) constituent le cœur de l’investissement du réseau en valorisation. Elles reposent sur l’idée que, dans beaucoup de cas, les obstacles au transfert viennent de l’absence de prototype ou de démonstrateur probant faute de moyen ad hoc, de l’absence d’étude marketing, d’un manque d’examen de la situation en propriété intellectuelle … Des moyens sont affectés à des projets sélectionnés pour pallier ces manques. Depuis 2007, 23 OMTE ont ainsi été lancées dont la plupart ont donné lieu à un transfert vers un industriel ou à la création d’une entreprise. La demande des laboratoires est en forte augmentation dans ce domaine et ce dispositif sera repris et amplifié par la SATT Paris‐Saclay. (cf. fiches « OMTE ») Projets européens Dès sa création, Digiteo a été impliqué dans des actions européennes. D’abord dans des études de scénarios d’organisation de projets associant enseignement, recherche, et innovation, puis dans le partage des « bonnes pratiques » de valorisation ; sur ce dernier point , le projet FITT (« Fostering Inter‐regional Exchange in ICT Technology Transfert) associe Digiteo à 6 institutions de l’union Européenne. Plus récemment, l’Institut Européen d’Innovation et de Technologie (plus connu sous le sigle EIT) a sélectionné 3 « KIC », communautés d’innovation et de connaissances, dans trois domaines différents dont une en STIC, dénommée ICTlabs (http://www.eitictlabs.eu/). Formé de 5 « nœuds », Berlin, Eindhoven, Helsinki, Paris/Saclay et Stockholm, ICTlabs rassemble des institutions prestigieuses et des entreprises de premier plan avec l’objectif de faire de l’Europe un leader dans l’innovation en STIC. Le « nœud français » est conduit par l’INRIA et Alcatel‐Lucent et comprend notamment l’UPSud, l’Institut Minse‐Telecom et le CEA; Digiteo et quatre pôles de compétitivité dont Systematic figurent parmi les partenaires du projet. Il s’agit d’un programme de long terme dans lequel les partenaires doivent intégrer enseignement, recherche et innovation à l’échelle européenne avec un niveau d’ambition inédit. Le futur: l’Université Paris‐Saclay 21 établissements et organismes sont rassemblés dans l’Idex Paris‐Saclay (http://www.campus‐paris‐
saclay.fr/) qui prépare l’Université Paris‐Saclay. Plusieurs établissements vont s’installer sur le plateau de Saclay dans les années qui viennent, en particulier des membres de Digiteo : ECP, ENS Cachan, Institut Mines‐Telecom. L’ENSTA‐ParisTech s’est installée en 2012. Dans le cadre des « Investissements d’avenir », la communauté Digiteo a donné naissance à l’Equipex Digiscope, plate‐forme distribuée de visualisation interactive, (www.digiscope.fr, voir fiche Digiscope) et au Labex DigiCosme (www.digicosme.lri.fr, voir fiche DigiCosme) et les laboratoires membres du réseau sont impliqués dans les projets Idex « Institut de la Société Numérique» et NanoDesign, en particulier. Le réseau Digiteo se transformera en département STIC de l’Université Paris‐Saclay. La valorisation, en particulier les opérations de maturation technico‐économique seront traitées et étendues à d’autres domaines dans la SATT Paris‐Saclay en cours de labellisation. L’Institut de recherche technologique(IRT) SystemX (www.irt‐systemx.fr), dédié à l’ingénierie numérique des systèmes futurs, a commencé à développer des programmes à long terme associant (en particulier) des entreprises de Systematic et des laboratoires de Digiteo. Save the date ! Forum STIC Paris‐Saclay, le rdv de la communauté STIC du plateau organisé par DigiCosme, Digiteo et l’IRT SystemX, le 13 novembre 2013 à l’ENSTA‐ParisTech Bref historique Lors de la préparation du contrat de plan Etat‐Région 2000‐2006, la nécessité d’une coordination des projets des différents établissements d’enseignement supérieur et de recherche du plateau de Saclay était déjà mise en évidence, notamment dans le domaine des STIC. L’intérêt commun de ces établissements s’est traduit d’abord par la création du Pôle Commun de Recherche en Informatique fédérant des laboratoires de l’INRIA (INRIA ‐ Futurs), du CNRS et de l’École Polytechnique (LIX), du CNRS et de l’Université Paris‐Sud (LRI) et de Num@tec porté par le CNRS et le CEA. Puis, en 2004, six établissements, le CEA, le CNRS, l’Ecole Polytechnique (X), l’Ecole Supérieure d’Electricité (Supélec), l’INRIA et l’Université Paris‐Sud 11 créent « Digiteolabs » avec l’ambition de construire, sur le plateau de Saclay, le premier « parc de recherche » français dans le domaine des STIC. Parallèlement, la politique partenariale entre recherche industrielle et recherche publique est dotée d’un nouvel outil avec la labellisation (en 2005) du pôle de compétitivité SYSTEMATIC Paris‐Région, où Digiteo Labs joue un rôle central au côté des industriels. En 2006, les collectivités territoriales acceptent de soutenir le projet en finançant une grande partie d’un programme immobilier destiné à faciliter le regroupement des équipes et permettre leur croissance, en particulier à proximité des lieux d’enseignement. Toutes les conditions étaient réunies pour proposer la création d’une entité de recherche de premier plan sous la forme d’un réseau thématique de recherche (RTRA): Digiteo sera ainsi sélectionné par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche fin 2006 et fera l’objet d’une fondation de coopération scientifique en 2007, conformément à la loi sur la recherche créant les RTRA. Comme prévu initialement, l’Ecole Centrale de Paris, l’ENS de Cachan et l’Université de Versailles‐
Saint‐Quentin sont devenues partenaires associés en 2008. Plus récemment l’Institut Telecom a également rejoint le réseau suivi (fin 2010) par ENSTA‐ParisTech et Mines‐ParisTech. Pour aller plus loin : DIGISCOPE Le développement des moyens de calcul et de stockage permet de traiter des masses de données de plus en plus grandes et de modéliser et simuler des phénomènes et des systèmes de plus en plus complexes. Pour appréhender ces données et les résultats de ces calculs, il est indispensable de développer des outils puissants permettant aux utilisateurs de les visualiser et d’interagir avec eux de façon collaborative. DIGISCOPE est une infrastructure de visualisation haute performance pour l'interaction collaborative avec des données et des calculs massifs. L’objectif est de déployer un ensemble de plateformes de type murs d’images interactifs et salles de réalité virtuelle immersive interconnectées par des réseaux à haut débit et des moyens de téléprésence (vidéoconférence immersive) permettant la collaboration à distance. DIGISCOPE sera également interconnecté avec les moyens de calcul haute performance de Teratec, du méso‐centre de l’Ecole Centrale et de celui de la Maison de la Simulation. DIGISCOPE sera utilisé :  Par les chercheurs en interaction, en visualisation, en simulation et en modélisation afin de développer de nouvelles techniques de visualisation interactive et collaborative de données et calculs massifs  Par les chercheurs de toutes disciplines (physique, astrophysique, sciences de la vie, sciences de l’ingénierie, etc.) pour leurs besoins d’analyse de données expérimentales et de simulations ;  Par les entreprises, grands groupes et PME, pour leurs besoins de conception de produits nouveaux, de gestion de cycle de vie, d’aide à la décision ;  Par les enseignants et formateurs pour intégrer ces nouveaux outils à leur enseignements et pour sensibiliser et familiariser les étudiants et les élèves à leur usage. La gouvernance de DIGISCOPE est constituée d'un Comité de pilotage, d'un Comité des projets, d'un Service opérationnel, d'un Conseil scientifique et d'un Club des partenaires. Ce dernier permettra aux industriels et autres partenaires extérieurs d’accéder aux infrastructures, en s’appuyant notamment sur les pôles de compétitivité Systematic et Cap Digital. Les nœuds du réseau DIGISCOPE seront déployés sur les sites suivants et tous reliés par un système de video‐téléprésence haut de gamme : 
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Bâtiment PCRI au Moulon : mur d’image ultra‐haute résolution WILD (UPS‐INRIA‐CNRS) Bâtiment du LIMSI : salle immersive EVE (CNRS) 
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Bâtiment Digiteo‐Moulon : salle immersive (CEA), mur d’image ultra‐haute résolution WILDER (UPS‐INRIA‐CNRS) Chatenay‐Malabry (Ecole Centrale) : mur d’image multitactile reconfigurable Paris ‐ Place d’Italie (Institut Telecom) : mur d’image multitactile Maison de la Simulation (CEA/CNRS) : mur d’image 3D + terminaux Université Versailles–Saint‐Quentin(OVSQ) : mur d’image multitactile Institut Farman (ENS Cacha) : mur d’image 3D DIGISCOPE concerne un thème majeur de Digiteo et de la proposition de Laboratoire d’excellence en préparation dans le cadre de Digiteo. Par son aspect pluridisciplinaire il constituera un élément structurant du campus de Saclay. Cette infrastructure sera unique au monde par la performance, la diversité et la concentration géographique des plateformes, mais aussi par les capacités de travail collaboratif à distance. DIGISCOPE pourra à terme être connecté à d’autres plateformes existantes ou en projet, en France et à l’étranger. L’évolution technologique permet aussi d’envisager, en lien avec la future SATT, des actions de transfert, voire la création d’une start‐up destinée à commercialiser les technologies développées dans le projet. A propos des établissements impliqués dans Digiteo Labs
‐ L'Université Paris‐Sud est l'une des plus prestigieuses universités en Europe sur le plan de la recherche. Classée parmi les premiers établissements d'enseignement supérieur français et 39ème mondial au classement de Shanghai 2013, elle est un acteur majeur de la création de l’Université Paris‐Saclay qui devrait voir le jour en 2014. Pluridisciplinaire et à forte dominante scientifique et de santé, l'excellence de sa recherche est marquée par de nombreux prix internationaux, notamment dans le domaine des mathématiques (quatre médailles Fields entre 1994 et 2010) et de la physique (trois prix Nobel). L’Université Paris‐Sud est constituée de 5 Unités de Formation et de Recherche (UFR), de 3 Instituts Universitaires de Technologie (IUT) et d’une école d’ingénieurs (Polytech Paris‐Sud). Elle rassemble plus de 100 laboratoires reconnus internationalement. L’établissement accueille 27 600 étudiants dont 2500 doctorants, compte 2500 enseignants‐
chercheurs et chercheurs, et 2700 personnels ingénieurs, techniques et administratifs. L’Université Paris‐Sud dispose du plus grand campus de France avec 2 700 000 m² de patrimoine environnemental intégré dans un cadre exceptionnel. ‐ Inria, créé en 1967, est le seul institut public de recherche entièrement dédié aux sciences du numérique. A l’interface des sciences informatiques et des mathématiques, les 3500 chercheurs d’Inria inventent les technologies numériques de demain. Issus des plus grandes universités internationales, ils croisent avec créativité recherche fondamentale et recherche appliquée. Ils se consacrent à des problèmes concrets, collaborent avec les acteurs de la recherche publique et privée en France et à l’étranger, et transfèrent le fruit de leurs travaux vers les entreprises innovantes. Les chercheurs des équipes Inria ont publié plus de 4450 articles en 2012. Ils sont à l'origine de plus de 250 brevets actifs et de 112 start‐ups. Les 180 équipes‐projets Inria sont réparties dans huit centres de recherche implantés en région. ‐ Largement internationalisée, l’École polytechnique associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à dominante scientifique, ouverte dans une forte tradition humaniste. A travers ses trois cycles – ingénieur, master et doctorat – l’École Polytechnique forme des femmes et des hommes responsables, capables de mener des activités complexes et innovantes, pour répondre aux défis de la société du XXI° siècle. Avec ses 22 laboratoires, tous unités mixtes de recherche avec le CNRS , le centre de recherche de l’École Polytechnique travaille aux frontières de la connaissance, sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux. L’innovation et la valorisation technologique sont étroitement liées tant aux activités de recherche que de formation. Les relations avec les entreprises connaissent une forte intensification tant au niveau des contrats de recherche, que des partenariats de moyen terme ou de long terme avec la constitution d’équipes de recherche communes, telles qu’avec Total. L’École Polytechnique, est aussi l’un des moteurs du projet du campus de Saclay, qu’elle porte avec 22 autres partenaires académiques et scientifiques. Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est un organisme public de recherche qui intervient dans quatre grands domaines : les énergies bas carbone (nucléaire et renouvelables), les technologies pour l’information et les technologies pour la santé, les Très Grandes Infrastructures de Recherche (TGIR), la défense et la sécurité globale. S'appuyant sur une recherche fondamentale d'excellence et sur une capacité d'expertise reconnue, le CEA participe à la mise en place de projets de collaboration avec de nombreux partenaires académiques et industriels. Fort de ses 16 000 chercheurs et collaborateurs, il est un acteur majeur de l’espace européen de la recherche et exerce une présence croissante à l'international. L’institut CEA LIST focalise ses recherches sur les systèmes numériques intelligents : ses programmes de R&D sont centrés sur le manufacturing avancé (robotique et réalité virtuelle, contrôle non destructif, vision), les systèmes embarqués (architectures, ingénierie logicielle et systèmes), l’intelligence ambiante (capteurs, instrumentation, traitement de données). La qualité de sa recherche partenariale a valu au CEA LIST d’être labellisé Institut Carnot dès 2006. Plus d’informations sur www.cea.fr Le CNRS, Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche (Etablissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche). Il produit du savoir et met ce savoir au service de la société. Sa gouvernance est assurée par Alain Fuchs, président du CNRS. Avec près de 34 000 personnes (dont 25 300 statutaires ‐ 11 300 chercheurs et 14 000 ingénieurs, techniciens et administratifs), un budget pour 2013 de 3,415 milliards d'euros dont 802 millions d'euros de ressources propres, une implantation sur l'ensemble du territoire national, le CNRS exerce son activité dans tous les champs de la connaissance, en s'appuyant sur plus de 1100 unités de recherche et de service. Principal organisme de recherche à caractère pluridisciplinaire en France, le CNRS mène des recherches dans l'ensemble des domaines scientifiques, technologiques et sociétaux. Il couvre la totalité de la palette des champs scientifiques, qu'il s'agisse des mathématiques, de la physique, des sciences et technologies de l'information et de la communication, de la physique nucléaire et des hautes énergies, des sciences de la planète et de l'Univers, de la chimie, des sciences du vivant, des sciences humaines et sociales, des sciences de l'environnement ou des sciences de l'ingénierie. Le CNRS est présent dans toutes les disciplines majeures regroupées au sein de dix instituts dont trois sont nationaux. Le CNRS développe, de façon privilégiée, des collaborations entre spécialistes de différentes disciplines, et tout particulièrement avec l'université, ouvrant ainsi de nouveaux champs d'investigations qui permettent de répondre aux besoins de l'économie et de la société. 

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