festival - Province de Namur

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festival - Province de Namur
FRANCE - ALLEMAGNE - BELGIQUE
En avant spectacle, Les Marches de l ’ Entre Sambre & Meuse
I
FEST VAL
INTERNAT ONAL
DE
MUSIQUES
MILITA RES DE NAMUR
I
PROGRAMME
CITADELLE DE NAMUR - 18H30
20 MAI 2016
Introduction
police fédérale belgeMarine )
Festival de musiques militaires, le tattoo a une origine très lointaine, qui
remonterait au XVIIe siècle. Actuellement, le tattoo est un festival de musiques
militaires de plus en plus élaboré auquel participent les meilleures formations
musicales des armées. Certains tattoos sont devenus de véritables shows
avec mise en scène et jeux de lumière. En Belgique, le festival annuel des
musiques militaires le plus connu est celui de Mons qui se déroule lors du
week-end du Doudou. Namur a renoué avec la tradition en 2014, dans le cadre
des manifestations de commémoration de la Grande Guerre. À cette occasion,
et pour marquer le bicentenaire de la naissance du dinantais Adolphe Sax, le
génial inventeur du saxophone - qui fut aussi à l’origine du développement des
musiques militaires - a été mis à l’honneur.
L’initiative de ce tattoo émanait d’une volonté conjointe de la Province, du
Commandement militaire de la province et de la Ville de Namur. L’événement
ayant réuni plus de 2 000 personnes, il n’y avait aucune raison de ne pas réitérer
l’expérience. Pour cette deuxième édition, ce sont les marches de l’Entre-Sambreet-Meuse qui sont mises à l’honneur et le fil conducteur de la soirée, bien
d’actualité, sera l’exode, vécu aujourd’hui, chez nous, avec l’arrivée massive de
migrants. Histoire de rappeler cette triste réalité qu’on connue nos aïeux durant
la seconde guerre mondiale et d’appeler les participants au tattoo – spectacle
offert gratuitement à la population.
Musique militaire, tattoo, taptoe ... !
BELGIQUE ( Force aérienne et de la Marine )
Le terme tattoo, employé dans le registre de la musique militaire, fait
référence, à l’origine, à une prestation de tambours militaires. Désormais,
ce terme désigne les festivals de musiques militaires internationaux, qui ne
sont plus de simples prestations musicales, mais font l’objet d’une véritable
mise en scène avec des jeux de lumière recherchés, du mouvement... selon
les lieux et les organisateurs.
Au XVIIe siècle, alors que l’armée britannique combattait en Europe, en
Belgique comme aux Pays-Bas, les tambours étaient envoyés dans les rues
des villes de garnison, à partir de 21 h 30 et jusqu’à 22 heures, moment
du couvre-feu, afin de signifier aux soldats qu’il était l’heure de rentrer au
cantonnement. Ce procédé, appelé alors Doe den tap toe, signalait aussi aux
différents tenanciers de bars qu’il était l’heure de fermer les portes de leurs
établissements. Dans les villages hollandais du XVIIe siècle, les batteurs de
tambour parcouraient les rues en tapant la mesure, avertissant les soldats
dans les auberges, appelant le retour à leurs quarts de rassemblement de
fin de soirée. Ce mot était aussi associé au bruit causé par le maillet en
réinsérant les bouchons des barils de bière. Il sonnait tel un tambour. Par la
suite, le mot fut repris pour nommer le «dernier appel militaire» au moment
des couvre-feux.
Tattoo est donc l’usage anglais d’un mot d’origine néerlandaise taptoe et
composé de tap + toe littéralement «tap fermé».
Les tattoos étaient fréquents vers la fin des années 1800 dans de
nombreuses villes de garnison, incluant des prestations pouvant se
dérouler tard dans les nuits d’été. Le désir de garder ce terme et l’évolution
de son utilisation ont fait de cette expression, l’annonce des prestations
militaires de masse, offertes comme divertissement de soirée aux
populations.
Au fil des années, l’événement est devenu une fête. Les musiques,
orchestres et troupes de démonstration ont transformé cette coutume
martiale en un show avec projecteurs et jeux de lumière. Aujourd’hui,
certains tattoos sont des événements, soutenus par des formations
militaires en marche, regroupant des centaines de musiciens, incluant
des concours d’habileté militaire, des démonstrations artistiques, des
performances musicales et des chorégraphies, selon les cas. De nos jours,
l’un des festivals les plus renommés est l’Edinburgh Military Tattoo. Celuici se déroule sur l’esplanade devant le château d’Édimbourg (Écosse) au
mois de juillet. Ceux de Berlin et de Québec le sont tout autant.
Cette année comme il y a deux ans, Arlon, Saint-Trond, Namur et Mons
organisent l’événement. Plus de 200 musiciens sont chargés de vous en
mettre plein les yeux et les oreilles.
BELGIQUE
LES MARCHEURS DE L’ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSE
Défilé des marcheurs en ouverture de la soirée
Pour ouvrir ce Tattoo 2016, deuxième édition, une dizaines de sociétés ont
répondu à l’appel de l’association royale des marches folkloriques de L’EntreSambre-et-Meuse pour faire montre de leur tradition séculaire.
Plusieurs formations ont déjà confirmé leur participation au Tattoo : la
fanfare d’Hanzinne, la compagnie St-Feuillen d’Haut-Vent, la compagnie
des Mamelucks, la Batterie et les Canonniers de Cerfontaine, le Bataillon
d’Austerlitz et la Marche St-Pierre de Vitrival, la compagnie royale des
Congolais, la compagnie des Turcos de Floreffe, les compagnies des Zouaves
de Fosse-la-Ville et Malonne et la Marche St-Feuillen de Fosses-la-Ville.
Les marches de l’Entre-Sambre-et Meuse, un peu d’histoire...
Après le carnaval de Binche, les Géants d’Ath ou encore le Doudou, une
quinzaine de marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse ont été intégrées par
l’Unesco, en 2011, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité...
Mais qu’est-ce qu’une marche de l’ESEM ? Tout d’abord, ce n’est pas une
marche napoléonienne. L’origine des marches de l’ESEM est bien antérieure
au passage de l’empereur sur nos terres, même si, dans les années 60,
certaines marches ont commencé à utiliser des costumes de l’Empire,
d’où la confusion ! Une marche, ce sont plusieurs compagnies de soldats
qui participent à un événement solennel, le plus souvent une procession
religieuse en l’honneur d’un saint ou d’une sainte qui s’est vu attribuer une
protection miraculeuse. Les marcheurs sont donc censés entourer les
membres de la procession, constituer son escorte. Les première marchesprocessions remontent au VIIIe siècle. Un édit de Joseph II en 1786 et la
Révolution française mettent fin aux processions et escortes armées mais
les coutumes reprennent bien vire, en 1802, après le Concordat signé entre
Napoléon Bonaparte et Pie VII concernant les pratiques religieuses.
Ces marches, ces «sorties» se déroulent généralement sur trois jours
avec des retrouvailles, un réveil aux tambours, une messe en l’honneur
du Saint patron, une remise des médailles, une sortie des reliques et une
procession qui poursuit un parcours immuable dans le village, s’arrêtant à
chaque chapelle et halte programmée. Le tout se clôture parfois par une
retraite aux flambeaux. La procession ne se met jamais en route sans une
batterie accompagnée d’un ou deux fifres et est parfois accompagnée d’une
harmonie (ou fanfare), ce qui constitue un plus indéniable pour le public qui
se déplace en masse à l’occasion de ces marches.
Pour en savoir plus : http://www.amfesm.be/calendrier.php
La cornemuse
Appel des spectateurs
Après les magnifiques prestations assurées par différentes sociétés
de marcheurs de l’Entre-Sambre-et-Meuse, c’est au son émouvant de la
cornemuse que les spectateurs namurois sont invités à assister au tattoo
2016, festival international de musiques militaires.
Cette année, c’est Guido Smeyers, citoyen namurois de Gesves, qui est
chargé de faire chanter la pierre et vibrer les cœurs grâce au son féérique
de la cornemuse des Highlands.
Né en 1952 à l’ombre de l’abbaye du Mont César de Louvain, le jeune
choriste entame sa formation à la musique grégorienne auprès du moine
bénédictin Dom Joseph Kreps. Un divin cadeau pour lui car c’est là que nait
son attrait pour le piano. Plus tard, au conservatoire de Louvain, cet intérêt
se mue en véritable “passion pour la vie”. Une passion qu’il partage sans
relâche avec les autres. Par la suite, son idée de mettre gracieusement
à la disposition des jeunes la musique de “Pierre et le loup” de Prokofiev
lui procure l’appui de la Défense et le projet connait un franc succès. C’est
donc avec plaisir qu’il a accepté d’assurer l’ouverture de cette deuxième
édition du Tattoo namurois.
LE CHEF D’ORCHESTRE
L’adjudant-Major Bjorn Verschoore
Né en 1979 à Izegem en Flandre occidentale, Bjorn Verschoore a étudié le
saxophone à Izegem avant d’entrer au Conservatoire royal de Bruxelles où il
obtient, en 2002, le diplôme de maître de musique avec grande distinction.
Entretemps, il avait étudié au Real conservatorio superior de musica de
Madrid et suivi plusieurs master class en Belgique et à l’étranger. Actif
dans la musique classique, le jazz et la musique du monde légère, il a joué
avec l’orchestre symphonique de Flandre, le Brussels philharmonic, la
Philharmonie, la Marinierskapel ou encore la Monnaie. Depuis 2000, il est
saxophoniste auprès de la Musique royale de la marine. Il réussit, en 2006,
les épreuves de premier soliste; en 2009, il devient maître de musique
adjoint et, en 2010, maître de musique.
ALLEMAGNE
Le band Neubrandenburg de l’armée allemandeCorps
Cette musique militaire a été créée en 1991 en Poméranie sous le nom de
Musique militaire 80 et c’est en 2013 qu’elle a pris son nom actuel suite à la
réorganisation de la Bundeswehr (armée allemande) et de ses formations
musicales.
Sa réputation dépasse de loin les frontières de la région, assurant des
prestations de Rüen à Berlin et de Hambourg à la frontière polonaise.
Depuis juin 2014, la formation est dirigée par le lieutenant-colonel
Christian Prchal qui a eu l’occasion de l’emmener au tattoo combien
réputé d’Edimbourg et qui a assuré la fonction de directeur musical et de
producteur au festival international de musique militaire de Bavière et au
GaPa Tattoo à Garmisch Partenkirschen en 2010, 2012 et 2014
Cette musique peut répondre à toutes les demandes en matière de
musique militaire. L’éventail de ses interventions va d’une prestation lors
d’une cérémonie d’adieu lors du retrait de service d’une corvette aux vœux
solennel, en passant par des prestations protocolaires demandées par
le ministère fédéral de la Défense à Berlin. Elle participe également à
des concerts de charité dans toute la région nord-est de l’Allemagne. La
majorité de ses membres sont des militaires d’active ou temporaires qui
ont étudié la musique, mais ne sont pas repris comme musiciens militaires.
Sur le plan international, la musique de l’armée répond toujours présente,
notamment pour le grand tattoo Festival International de musiques
militaires de Québec, mais aussi pour les festivals de Lourdes et de Bremen.
Le Heeresmusikkorps Neubrandenburg est très polyvalent. En plus de la
musique militaire typique et du big band, différents ensembles musicaux
ont été formés pour chaque occasion envisageable. En plus du quintettes
de cordes et vents ont été créés un Dixieland band, un Egerländer-cast et
un combo
FRANCE
La Musique des Forces terrestres de Lille
Héritière de la Musique du 43e régiment d’Infanterie, le Brass Band du 43,
la Musique des Forces terrestres a vu le jour, ou plus précisément pris cette
nouvelle appellation, en 2011, suite à la réforme de l’armée de terre en France.
Cette formation connaît un essor particulier et ses interventions ne cessent
de se multiplier, tant pour rehausser des cérémonies civiles que militaires.
Quelque 120 prestations sont ainsi effectuées chaque année par cette musique
des Forces terrestres, dont une vingtaine de concerts. Pièces classiques, rock,
jazz... la musique des Forces terrestres ne rejette aucun style et c’est sans doute
ce qui en fait une parfaite vitrine de l’armée professionnelle, étant en outre
l’unique formation de ce type au sein des forces armées françaises. Une de ses
spécificités est qu’elle peut répondre sans délai aux exigences les plus diverses
(musique militaire ou légère, marches américaines, variété, hymnes nationaux,
quintette de cuivres, etc.). La formation est aussi régulièrement appelée à
accompagner des solistes de renom.
La Musique des Forces terrestres de Lille s’est déjà produits en Allemagne, au
Maroc, en Géorgie, au Mexique, au Québec ou encore en Allemagne.
Son chef de musique est le lieutenant-colonel Maurice Marc, clarinettiste
de formation, lauréat du concours de chef de musique en 1992, Il dirige cet
ensemble musical depuis 2007.
BELGIQUE
Musique royale de la Marine belge
La Musique royale de la Marine a vu officiellement le jour à Ostende le 1er
juillet 1947. Avec leurs talents et compétences respectifs, chacun de ses
chefs lui a apporté sa touche personnelle et un style particulier.
La suppression du service militaire en 1993 provoque la disparition du
célèbre corps de tambours. Deux ans plus tard, la Force navale est rebaptisée
Marine, ce qui entraîne le changement de nom de sa musique. A l’occasion de
son 50e anniversaire, elle reçoit l’attribut de «royale».
Dans la foulée des récentes réformes au sein de la Défense, une réorientation
de l’orchestre s’est imposée : plus petit,
il devient plus flexible, plus efficace et plus polyvalent. Malgré tout, la perte
du corps de trompettes a compliqué la préservation des traditions militaires.
Un défi que la Musique royale de la Marine tient à relever sans plus attendre.
Avec cette refonte, l’orchestre s’oriente de plus en plus vers la musique dite
«légère». L’encadrement de solistes instrumentistes de jazz et de vocalistes,
de représentations sous forme de Big Band, combos et d’autres formations
plus restreintes font désormais partie du quotidien de la Musique royale de
la Marine. C’est un orchestre d’une grande souplesse qui, dans le cadre des
traditions militaires, parvient à fusionner antécédents culturels, prestige,
délassement et spectacle en un nouveau concept. Par leur talent, ses 35
musiciens professionnels transforment la Musique royale de la Marine belge
en ambassadeur national de premier plan aux quatre coins du globe.
Depuis 2010, la fonction de chef de musique est assurée par l’adjudantmajor Bjorn Verschoore, assisté des maîtres-principaux Kurt Callebert et
Erik Jonghmans, tous deux chefs de pupitre, ainsi que du tambour-major
Hans Moreels.
Faisant preuve de souplesse et de diversité, la Musique royale de la Marine
se veut une unité de premier rang au service de la Défense afin de contribuer
à diffuser une image positive de la Nation. En réalisant des productions
musicales de haute qualité, liées à de nobles valeurs telles que l’esprit de
corps de la Marine et l’élégance de l’uniforme, elle incarne l’ouverture pour
mieux promouvoir les objectifs de la Défense.
BELGIQUE
Musique royale de la Force aérienne belge
La Musique royale de la Force aérienne a vu le jour en 1946 sous le nom de
«Musique de Bruxelles», elle fut reconnue officiellement comme «Musique de
la Force aérienne» l’année suivante.
Le compositeur de la marche officielle, Henri Mestrez fut le premier chef de
musique. Se sont ensuite succédé Jean Redouté, Gaston Devenijs, Arthur
Heldenberg, André Vergauwen, Roger Verspeeten, Alain Crepin, Eddy Geeraerts,
Jean-Luc Bertel, Maurice Dubois et Guido De Ranter.
Depuis le 4 Janvier 2010, la Musique de la Force aérienne est dirigée par
le capitaine chef de musique Matty Cilissen, assisté dans sa fonction par
l’adjudant-major sous-chef de musique Dominique Lecomte, ainsi que par les
adjudants-chefs Luc De Vis et Olivier Zbona.
Cette musique royale se compose d’un orchestre d’harmonie de soixante
musiciens. Sa fonction principale est d’agrémenter de nombreuses cérémonies
militaires ainsi que de donner des concerts au profit d’organismes, tant civils
que militaires. Son répertoire musical est très étendu et particulièrement varié.
Il comporte de nombreuses œuvres classiques et contemporaines ainsi
que de multiples adaptations de musiques de films. La Musique royale de la
Force aérienne participe également régulièrement à des tattoos et festivals
internationaux.
Des solistes de renom tels que Franciso Martinez (Espagne), Tom de Vette
(Pays-Bas), Sylvie Hue (France), Eugène Rousseau (USA), et, pour la Belgique,
François Daneels, Jean-Claude Van den Eynde, Jean «Toots» Thielemans et
très récemment Jan Smets eurent l’occasion de faire montre de leur talent,
accompagnés par cet orchestre d’harmonie.
Depuis 1995, c’est en qualité d’ambassadeur de la Force aérienne que la
musique porte la fourragère de l’Ordre de Léopold. Et depuis octobre 1996, à l’
occasion des fastes de la Force aérienne, Sa Majesté le Roi Albert II lui a octroyé
le titre de Musique royale.
THÈME
Fanfare Bereden Wapens de Vught
Les thèmes retenus pour cette édition dans le cadre du centenaire des
commémorations de la première guerre mondiale :
- l’Exode
- Les 70 ans de la Marine royale belge
- Les 70 ans de la Force aérienne royale belge
I
FEST VAL
INTERNAT ONAL
DE
MUSIQUES
MILITA RES DE NAMUR
Conception : Imprimerie provinciale de Namur
Editeur responsable : Province de Namur - Place Saint-Aubain 2 - 5000 Namur

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