Le forum des étudiants de l`Inalco Langues
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Le forum des étudiants de l`Inalco Langues
Le forum des étudiants de l’Inalco Langues : Les noms russes 2 Politique : Démocratie Japonaise Entrée de la Roumanie et de la Bulgarie en Europe 4 Odyssée : juillet au Liban 6 Musique : Traditions coréennes 8 Arts plastiques : Icônes de l’Art Nouveau 9 L’horoscope pour les nuls 10 3 5 Page des assos, annonces 11 Et voilà, les partiels sont passés, les vacances sont terminées. On regrette déjà cette période de grasses matinées, même si au vu des premiers résultats, on en éprouve quelques remords ! La routine s’est à nouveau installée dans nos vies… Heureusement, par-ci, parlà, de petits rebondissements viennent égayer tout ça ! Des évolutions, des rencontres, des nouveautés, petits ou grands évènements qui indiquent que nous ne sommes qu’au douzième de cette année 2007 et qu’il nous reste encore bien des choses à accomplir, à construire ! Parmi ces bonnes nouvelles, on peut noter la création d’une nouvelle association étudiante à l’Inalco… Oui, vous avez bien lu, une asso toute pimpante qui souhaite animer notre vie d’étudiant(e)s et qui nous propose d’aller plus loin. Et pour cause, elle s’appelle l’Orient Express ! Comme quoi ça bouge à l’Inalco ! Véro Le forum des étudiants de l’Inalco Des questions administratives concernant l’Inalco ? Besoin d’aide pour des examens imminents ? Envie d’être au courant de l’actualité des associations ? Ou simplement de discuter de la pluie et du beau temps avec d’autres étudiants ? Le forum des étudiants de l’Inalco pourrait vous intéresser... acquis son autonomie vis-à-vis de l’association. Elle accueille ainsi dans son équipe d’administrateurs et de modérateurs des membres d’autres associations, ainsi que de simples volontaires sans étiquette associative. http://www.assoplo.com/forum La première version de ce forum internet a été mise en ligne en février 2004 à l’initiative de l’association Planète Langues O’ – au nom souvent réduit à son acronyme, PLO. Une nouvelle version, plus esthétique et plus fonctionnelle, est lancée un an et demi plus tard, en juin 2006, qui conserve toutefois le même découpage en sous-forums (ou sections, ou rubriques). On en compte essentiellement trois types : d’abord 11 sous-forums consacrés aux départements de langues, plus un douzième pour les filières professionnelles de l’Inalco (CPEI, HEI, FLE, TAL, CRIM) ; trois sous-forums généraux, “Vie publique étudiante”, “Expression libre” et “Petites annonces” ; enfin, des sousforums destinés à chacune des associations étudiantes actives à l’Inalco. Son but déclaré est de suppléer à une communication souvent déficiente entre les étudiants, de rassembler en un même espace virtuel, un établissement concrètement éclaté. Or l’accomplissement de tels objectifs est proportionnel à la participation des principaux intéressés, à savoir les étudiants actuels ! C’est par l’ajout du grain de sel de chacun, par la rencontre de tous vos horizons, que le forum vivra et pourra se vanter de faire honneur à sa raison d’être. Le forum est consultable librement, mais pour pouvoir y participer, l’enregistrement en tant qu’utilisateur est exigé... N’oubliez pas d’activer votre compte en cliquant sur le lien qui vous sera ensuite envoyé dans un e-mail ! Quoiqu’encore hébergé sur le site de Planète Langues O’, le forum a désormais Jeanne Corvellec Les élections des représentants étudiants ont eu lieu les 16 et 17 janvier derniers... En voici les résultats : Élus étudiants au Conseil d’Administration : 1ère année de 1er cycle : Frank Schaber (arabe littéral), [email protected] 3ème cycle : Franck Ackerer (japonais) Autres étudiants : pas de liste élue Des élections partielles devraient être organisées courant mars afin de pourvoir aux 6 sièges manquants. Avis aux volontaires... Élus étudiants aux Conseils de Département : Département Asie du Sud : liste “Mousson” Département Asie du Sud-Est, Haute-Asie, Pacifique : liste “Asie du Sud-Est” Département Chine : liste “Les douze mandarins”, [email protected] (tête de liste) Département Europe centrale et orientale : liste “Permafrost”, [email protected] Département Japon : liste “Origami” Département d’études hébraïques et juives : liste “Energie”, [email protected] (tête de liste) Département Russie : pas de représentants étudiants (département sous tutelle de la Commission des Etudes) Département Afrique, département Eurasie, département d’études arabes : pas de liste élue 2 Un peu d’étymologie... breux Malachie (Малахей,Малафей), signifiant : “Mon messager”. La Russie vous paraît lointaine ? Les noms évocateurs d’Irkoutsk, de Vladivostok ou d’Okhotsk ont pour vous un parfum de Far East ? Les performances sportives du grand cycliste de nationalité kazakhe Alexandre Vinokourov (Александр Винокуров) contrastent terriblement avec l’étymologie de son nom de famille, puisqu’il s’agit d’une variante du terme vinodel (винодел ) soit œnologue. Et pourtant les patronymes russes vous environnent, déferlent sur vous au quotidien, accompagnent vos gestes les plus anodins : qu’il s’agisse de mettre la radio, d’allumer la télévision ou même de tapoter sur votre moteur de recherche préféré, Poutine, Litvinenko et Tolstoï ne sont qu’à un clic, une ligne, voire une boîte aux lettres de vous ! Quoi donc de plus frustrant pour “l’hétérocentrique” que vous êtes et de plus excitant pour votre curiosité naturelle que de ne même pas pouvoir prononcer sans l’écorcher le nom de famille de votre voisine de palier ? Les noms de certains hommes politiques soviétiques n’ont pas échappé à l’analyse des linguistes, qui évoquent par exemple plusieurs origines probables de “Khrouchtchev” (Хрущёв). Celui-ci viendrait probablement de khrouchtch (хрущ), un hanneton, insecte nuisible aux semailles et destructeur de forêts. Cependant, dans certains patois comme dans ceux de Kazan ou de Koursk, le mot khrouchtch désigne plus généralement le dégât, le dommage. Eltsine (Ельцин) n’a rien à envier à son prédécesseur quant aux hypothèses concernant la signification du nom de ses ancêtres dès lors qu’il serait à mettre en relation avec le mot iéliétz (елец), synonyme de “fainéant” dans certaines oblast, ou de “personne leste”, dans d’autres. Leonid Brejnev (Леонид Брежнев) a lui hérité d’un patronyme plus flatteur, voulant dire “économe, attentionné” tandis que Gorbatchev (Горбачёв) “courbé, torve” confirme à nouveau la tendance. Voici donc pour combler quelque peu cette lacune, non pas - à votre grande déception sans aucun doute - un rappel des règles élémentaires de la phonétique, mais bien des précisions sur l’origine et la signification (parfois hypothétique) de noms propres russes célèbres. Si le monde lui doit des œuvres telles que Les Frères Karamazov, l’Idiot, ou encore le colossal ouvrage Crime et Châtiment, le moscovite Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski (Достоевский, Фёдор Михайлович) lui, doit au village biélorusse de Dostoevo (oblast de Brest), propriété de ses ancêtres, d’une part son nom, et d’autre part une impressionnante statue à son effigie. Mériadek Darcel Malakov (Малахов), était la célèbre tour de fortification de Sébastopol qui tomba aux mains des Français le 8 septembre 1855 pendant la Guerre de Crimée. En mémoire de cette prise décisive, on baptisa deux stations de la ligne 13 du métro parisien. C’est également le patronyme de l’un des meilleurs joueurs d’échecs au monde, Vladimir Malakhov (dont la transcription diffère un peu ici) et qui serait alors une forme russisée du prénom hé- La Tour Malakoff http://www.euratlas.net/eon/malakoff.htm 3 Le Japon, une démocratie hors normes ? a su dynamiser la modernisation du pays, elle n’a cependant pas réussi à éviter les survivances de valeurs sociales qui rendent originales la démocratie japonaise. Selon Olivier Duhamel, “la démocratie japonaise contemporaine est largement une façade, qui coexiste avec une paradoxale modernité féodale”. Une façade, car si le régime politique japonais repose bien sur le modèle démocratique, cette démocratie est avant tout un projet qui reste lettre morte du fait de ses structures et de ses institutions. Aussi l’idée se dégage-t-elle que le Japon est une démocratie laissant apparaître de profondes anormalités, ce qui ferait d’elle une démocratie hors normes. La vie politique japonaise est sous contrôle et dominée par la grande formation conservatrice, le Parti libéral-démocrate (PLD) qui règne sans partage sur le pays depuis 1948. Le PLD est divisé en factions rivales liées à des groupes de pression économiques, voire pour certaines à la mafia japonaise. Cela le rend très vulnérable à la corruption et aux scandales financiers comme celui de Tanaka Kakuei, ancien premier ministre de 1972 à 1974. La permanence de structures traditionnelles et le poids des coutumes empêchent le développement d’un syndicalisme national, pourtant vital dans une démocratie, limitant le jeu syndical à un dialogue quasi exclusif entre la direction et le syndicat des employés de chaque firme. De plus, le droit de grève est très encadré et soumis à de nombreuses restrictions au Japon. L’harmonie qui donne un sens aux rapports entre les personnes, serait peut-être une explication à ces normes comportementales. C’est la société qui compte, le groupe, la famille et non pas l’individu. De même, la société fait place aux organisations criminelles, telles les yakusa, structurées et imbriquées dans les milieux politiques et économiques. A côté de cela, il faut ajouter les exclusions et marginalisations des femmes, des étrangers et des handicapés physiques et mentaux dans la société. En 1946, les Etats-Unis, puissance victorieuse de la seconde guerre mondiale, impose au Japon une Constitution, dite Mac Arthur, qui va tenter de respecter les traditions japonaises et d’ancrer définitivement le Japon dans la démocratie. L’Empereur n’a plus qu’un rôle de symbole de l’Etat. La doctrine de la souveraineté populaire est adoptée. Le pacifisme total est affirmé. Les droits et les libertés sont définitivement garantis. De plus, la Constitution repose sur la stricte séparation des pouvoirs exécutif, dominé par le Cabinet du Premier Ministre, législatif, appartenant à la Diète, et judiciaire. La Constitution de 1946 a ainsi su dynamiser la modernisation de l’institution impériale japonaise. Le concept de la monarchie-symbole, où l’empereur n’a plus qu’un rôle représentatif, règne. Assiste-t-on alors à une démonarchisation du Japon ? Certains parlent de République couronnée. Néanmoins les conservateurs n’ont cessé de revendiquer une revalorisation du principe monarchique dans les institutions, que ce soit par conviction idéologique ou pour inscrire leur politique dans les pas des oligarques du début de l’ère Meiji. L’extrêmedroite fait régner un véritable tabou terroriste, notamment sur l’expression de toute “opinion irrespectueuse” à l’égard de l’institution impériale, en recourant aux pires violences. Dans le même esprit, la censure touche les manuels scolaires et toute l’information concernant le Tennô et sa famille est scrupuleusement filtrée. Cette atteinte à la liberté d’expression constitue assurément une faiblesse de la démocratie japonaise. Par ailleurs, la montée de l’ultranationalisme a culminé dans une paralysie psychologique, laissant le champ ouvert à tous les excès, paralysie dans laquelle le Parti libéral démocrate (PLD) joue un rôle incontournable. Aussi, si la Constitution de 1946 Oé Kenzaburo, écrivain japonais récompensé du Prix Nobel de littérature 1994, exprime son inquiétude et son désarroi concernant son pays qui traverse, selon lui, une crise profonde de la démocratie. Il tente d’expliquer cette crise par le fait que le Japon est déchiré entre deux pôles d’ambiguïté. En effet, si la modernisation japonaise a eu pour objectif l’imitation de l’occident, les Japonais ont préservé jalousement leur culture traditionnelle. Parallèlement, la culture japonaise moderne, qui aurait dû rester entièrement ouverte à l’Occident, a maintenu une part d’ombre pour toujours incompréhensible ou du moins difficile à toute compréhension de la part des Occidentaux. La démocratie japonaise, en s’attachant à préserver ses valeurs traditionnelles tout en acceptant la modernité, ne serait-elle donc pas vécue comme une religion nationale ? An Nguyen 4 Sofia et Bucarest dans l’Union européenne Chine ou en Corée, pays dont les coûts salariaux sont tels, que les sociétés bulgares ne sont pas compétitives.” Enfin, c’est en riant que Sergueï Stanishev répondra à la quelque peu maladroite interrogation du journaliste “Que peut apprendre la Bulgarie à l’UE ? Que savezvous que les autres ignorent ?” par cette phrase : “Notre fromage est unique, notre vin et notre eau de vie aussi ! [...] Et chacun d’oublier la formidable culture de notre pays : les chanteurs d’opéra connus dans le monde entier, les champions d’échecs et de patinage qui viennent tous de Bulgarie. Sans parler de l’incroyable dynamique de la société bulgare et de la croissance de notre économie, que la plupart des pays de l’UE peuvent nous envier”. Le 1er janvier 2007 fut accueilli avec allégresse par les habitants de Bulgarie et de Roumanie, les deux nouveaux pays accédants à l’Union Européenne, qui compte désormais 27 membres. L’événement, considéré comme historique par les états en question, a été célébré avec la même joie à Sofia et à Bucarest, où la nuit fut agrémentée de gigantesques lâchers de ballons marqués de façon symbolique “WELCOME EUROPE”, des traditionnelles danses en file appelées horo (хоро), d’impressionnants concerts poprock et autres spectacles musicaux. Le premier ministre a omis de mentionner que les institutions de l’Union s’enrichissaient aussi à l’occasion d’un nouveau système d’écriture, l’alphabet cyrillique dont aucun des pays de langue slave adhérents jusqu’à présent ne se sert. Et pourtant, dès leur arrivée dans l’Union, les représentants de la Bulgarie, patrie du légendaire Orphée, se sont vus mitraillés de questions de la part des journalistes européens, concernant notamment la position de leur pays au sujet des craintes que soulevaient son adhésion, craintes qui ont émané des autres pays membres au cours des dernières semaines. Sur ce, Честита нова година ! La mulţi ani ! Bonne année à tous ! C’est dans une interview au journal allemand Bild, que Sergueï Dmitriévitch Stanishev, premier ministre et leader du parti socialiste bulgare, répond aux inquiétudes majeures des voisins européens. Il fait tout d’abord part de son étonnement à l’égard de cette méfiance en faisant référence au “scepticisme de la Communauté Economique Européenne [...] lors de l’adhésion de l’Espagne dans les années 80”, Espagne, qui pour Stanishev est aujourd’hui “l’un des pays les plus stables et les plus riches d’Europe.” Mériadek Darcel Sur le thème de la délocalisation, question centrale des préoccupations de l’Allemagne, le ministre se contentera de déclarer “qu’il ne date pas du projet d’adhésion de la Bulgarie à l’UE“ et que “les firmes allemandes ont déjà la possibilité de transférer leurs productions en Théatre de Sofia http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Nationaltheatre-bulgaria.JPG 5 Mon mois de juillet au Liban Début juillet 2006, 2:00 du matin, mon avion atterrit sur l’aéroport de Beyrouth après 8 heures de vol. Je suis impatiente de découvrir le Liban et surtout ma mission : animer des activités dans un foyer pour enfants orphelins. Je récupère ma valise et tente de trouver la personne qui doit m’accueillir. Elle m’attend déjà et sans plus tarder, nous montons dans un minibus prévu pour onze personnes. En fait, nous sommes treize plus les bagages ! Je m’inquiète des possibles sanctions si les gendarmes nous arrêtaient, mais il faut savoir qu’ici il y en a partout, même s’ils n’arrêtent visiblement pas les voitures. D’ailleurs, il n’y a pas vraiment de code de la route… jouent dans les rues sans se soucier des voitures. Avec tout ça mon estomac crie famine. Je me rends compte que je vois très souvent de quoi manger ici : les manouchés (sorte de pâte à pizza roulée avec seulement du fromage et du thym). Après un court trajet épique (j’ai cru que nous allions tous mourir !) nous arrivons enfin à la pension de famille où je dois dormir. L’air est très lourd, il n’y a pas de ventilation et la salle de bain semble ne pas avoir servi depuis dix ans : tout est noir ! Pour ce soir-là, je me passerai de douche et je finis par m’endormir avec la fenêtre ouverte en espérant ainsi avoir moins chaud. Cependant je la referme bien vite : j’ignorais que Beyrouth était aussi vivant la nuit que le jour ! Le trafic est incessant, les passants parlent fort et chantent, dans le bar en face la musique joue au maximum… première nuit difficile! Mon après-midi est très touristique, je découvre le quartier “chic” de Beyrouth. Les magasins sont les mêmes qu’en France. On croise beaucoup de Syriens en vacances (les femmes syriennes sont voilées alors que les Libanaises non). Ce quartier est magnifique, car il a été reconstruit. Nous passons devant le parlement dont les alentours sont très contrôlés par les gardes. Le contraste est impressionnant. Ici tout est beau mais les immeubles sont inhabités, car trop chers. Seuls les rez-dechaussée sont occupés par les magasins. Les Beyrouthins habitent surtout le vieux Beyrouth, plus délabré mais aux loyers plus abordables. A 10:00 le lendemain matin, je paye ma nuit “d’hôtel” (nous étions cinq dans la chambre). Commencent alors les premières incompréhensions ! La directrice ne parle qu’arabe et veut que je paie en Livres libanaises alors que je n’ai que des dollars. Après discussion (moi en français et elle en arabe), elle accepte mes dollars. Le tarif n’est pas trop élevé : 6$, mais ça ne mérite pas plus ! Pour me rendre à l’orphelinat je dois prendre un taxi. Nous montons ainsi à cinq dans la voiture pour ne payer que 1500 livres chacun (soit 0,75€). Le trajet se révèle aussi dangereux que celui de l’aéroport à l’hôtel : il faut que je m’habitue ! La vie est très bruyante et les klaxons vont bon train. Pourquoi ? Pour montrer qu’on arrive à ne pas provoquer de collision, ou encore pour montrer son appartenance politique : tel parti c’est deux coups, tel autre c’est un très long… Un vrai concert ! J’ai deux jours pour visiter Beyrouth. Je me rends donc rapidement sur la promenade le long de la mer. Le soleil brille au zénith et la mer est magnifique. Les Beyrouthins se baladent et pêchent. Tous les enfants 6 J’ai encore deux jours de repos. J’en profite pour visiter Byblos, un des plus anciens ports du monde, et pour me baigner sur une des seules plages libanaises gratuites ! Pour les autres, il faut payer autour de 5$ la journée, mais il y a musique et transats, et parfois même une boîte de nuit pour le soir… En revanche les plages gratuites sont très souvent polluées avec le sable parsemé de détritus (une habitude ici puisque chacun se dit que de toute façon quelqu’un le ramassera bien un jour !). A part ça, la mer est délicieuse : minimum à 30°C ! Le 12 juillet l’aéroport de Beyrouth est bombardé, ainsi que le Sud Liban. On me rassure en me disant que ça arrive tous les dix ans, voire plus fréquemment. Même genre d’informations le lendemain et les jours qui suivent, et là c’est l’inquiétude qui monte. Certains font déjà des réserves de riz en prévision de la guerre. Les Français commencent à parler de rapatriement, mais l’aéroport n’est plus opérationnel et les routes pour la Syrie sont coupées. Je suis déplacée un peu plus au nord pour être plus en sécurité, où j’attends avec des Libanais de mon âge. Ils ont l’habitude de la guerre et sont inquiets pour leur famille et leur avenir. Ils aimeraient que cela change. La politique est très souvent présente dans les conversations, tout vient de là. Le sens politique est d’ailleurs tellement présent, que chaque couleur de vêtement correspond à un parti. Je commence à prendre les habitudes du pays. Tout se fait lentement. Si on a un rendez-vous, on arrive toujours avec trente minutes ou une heure de retard. On parle un mélange de français, d’arabe et d’anglais, ce qui est très rigolo ! Enfin je commence ma mission. Je vis à l’orphelinat. Les enfants sont adorables même si les conditions de vie sont un peu dures. Il n’y a pas de réseau d’eau. C’est donc un camion citerne qui vient nous approvisionner. Chaque soir les enfants prennent un semblant de douche à l’eau froide (pieds, mains, visage). Les dortoirs sont très grands. Les réserves de nourriture se réduisent tandis que les magasins augmentent leurs prix. Il ne leur reste que peu de marchandise. Deux semaines plus tard, je suis convoquée à l’ambassade et j’embarque sur un bateau grec en direction de Chypre. Je ne réalise qu’un peu plus tard que je viens de quitter le Liban ; ce pays que j’ai tant apprécié pour l’accueil toujours chaleureux des familles, où il y a toujours un café prêt à être servi à un visiteur, pour son mélange de cultures, de langues, pour le soleil et les paysages magnifiques… Pour moi c’est une immersion totale, je vis 24h sur 24 avec eux. Le matin je fais des activités avec eux. J’ai parfois un peu de mal à gérer mon petit groupe ! Les enfants parlent tous arabe, plus anglais ou français. J’arrive à me faire comprendre assez facilement en français, mais bien entendu, dès que je me fâche un peu, ils font semblant de ne pas me comprendre !! Claire Voilà déjà une semaine et demie que je suis au Liban. J’ai réussi à prendre le rythme. Je reste patiente même lorsque le soutien scolaire commence à 16:00 au lieu de 15:00 ! Rien n’est jamais prêt à l’avance, mais on m’explique qu’ici tout peut changer d’une minute à l’autre… ce dont je me rends compte très rapidement. 7 Traditions coréennes une multitude de tambours (janggu, jwago), des gongs, des hautbois (hyangpiri), et un engin qui m’a semblé d’une complexité tendant au sadisme : le gayageum, sorte de longue cithare d’1,60m à 12 cordes, très présent dans la musique populaire improvisée. Voir une musicienne interpréter un solo de gayageum est particulièrement impressionnant ; guidée par le rythme du tambour janggu de son partenaire, qui ajoute des cris et des onomatopées, elle accélère progressivement pour arriver à un mouvement quasi frénétique. Nos oreilles s’ouvriraient-elles ? Alors que dans nos hypermarchés résonnent en masse des musiques en plastique ou de la pop dégoulinante, beaucoup d’entre nous tournent leurs organes auditifs vers des univers plus authentiques, et peut-être plus riches... Mais si les musiques traditionnelles africaines, arabes ou encore d’Europe de l’Est nous sont de plus en plus familières, les sons venus d’Extrême Orient sont encore pour beaucoup une terra incognita. Et parmi ceux-ci, la musique traditionnelle de Corée n’est certainement pas la plus médiatisée... Difficile d’imaginer un CD compilation, comme on en voit fleurir par dizaines ces derniers temps – souvent affublés de titres assez clichés comme “Les mystères de l’Inde” ou encore “L’énergie du Djembé” – qui serait consacré à la musique coréenne. Pourquoi pas “Le chant gracieux du lotus” ? Non, vraiment... Dans un autre style, la danse populaire Gangangsuwollae n’a pas d’hypnotisant que le nom... sur une musique entraînante et répétitive où une meneuse lance des phrases reprises en chœur par les autres danseuses, une vingtaine de jeunes filles exécutent des rondes et des farandoles autour d’un feu. Cette danse tire son origine des invasions japonaises de la fin du XVIe siècle, lorsque les femmes des villages côtiers du sud tentaient de dissuader l’ennemi de débarquer en allumant de grands brasiers sur les collines. Et comme il fallait bien tuer le temps et l’angoisse... Après cet épisode, le spectacle s’est terminé sur une danse extrêmement réjouissante, le Pungmullori, qui accompagne encore les fêtes villageoises de nos jours. Imaginez un orchestre composé essentiellement de percussions et d’une sorte de hautbois aigrelet, et dont les musiciens portent une coiffe terminée par de longs rubans blancs qu’ils font tournoyer avec leur tête... Mais l’euphorie est à son comble quand apparaît un danseur muni du même attirail de rubans, dont la chorégraphie hallucinante n’a rien à envier aux spécialistes du Breakdance, avec acrobaties au sol et enchaînements de sauts, le tout sans lâcher son tambour ! Pourtant, la vénérable Salle Pleyel, quelques mois seulement après sa réouverture, a présenté en décembre un spectacle consacré aux “Traditions millénaires de Corée”. La troupe de l’Institut national de musique et de danse traditionnelles a offert un aperçu de musique de cour, qui servait à accompagner les cérémonies royales, et dont certaines pièces remontent au début du Xe siècle, de musique religieuse, encore plus ancienne, destinée à accompagner les cérémonies bouddhiques (de mon point de vue beaucoup moins rébarbative que ce qui se faisait en Occident au même moment, période marquée par les vocalises soporifiques du chant grégorien...) et de tradition populaire, qui associe souvent musique et danse. On a pu y découvrir de nombreux instruments traditionnels, plusieurs variétés de flûtes en bois (sogeum, daegeum), des instruments à cordes semblables à des vielles (haegeum), On l’aura compris, la tradition musicale coréenne gagne à être découverte. Parce qu’il y a une vie en dehors du karaoké... Si vous voulez en savoir plus, allez donc faire un tour sur : http://www.sallepleyel.fr/francais/images/ pdf/notes_programme/061216_coree.pdf Olena Powichrowski 8 Icônes de l’Art Nouveau leur époque. Ils n’hésitent pas à exploiter les nouveaux matériaux industriels tels que le fer et le verre, ou le support moderne par excellence, l’affiche, alors en plein essor. Mais surtout, ils touchent à tout, s’attaquent à toutes les facettes de la vie quotidienne qui leur tombent sous la main, des objets décoratifs au mobilier, en passant par les services de vaisselle. Loin de l’abstraction élitiste et de la provocation vaine de l’art contemporain, c’est l’Art Nouveau qui, à côté du style manga, fait aujourd’hui fureur dans l’illustration. L’Art Nouveau, c’est par exemple les bouches du métro parisien d’Hector Guimard, leurs yeux rouges et leurs métalliques excroissances végétales. L’Art Nouveau, c’est aussi, étonnamment, un Tchèque : Alfons Mucha, dont les images imprègnent l’inconscient collectif comme autant de symboles de toute une époque... Alfons Mucha, né en 1860 en Moravie, n’échappe pas à la tendance. Après des études à Munich, il gagne Paris en 1887 et commence à travailler dans une maison d’édition, illustrant également pour la presse. Sa chance sera de rencontrer en 1894 la comédienne Sarah Bernhardt, dont il deviendra par la suite l’affichiste officiel. À partir de là il se fait connaître ; les commandes pour des publicités, des affiches d’expositions, des cartes postales ou encore des créations de bijoux se succèdent. Dominées par la beauté et la sensualité florales et féminines, ses images déploient une débauche de chevelures et de drapés qui, quoique stylisés, demeurent scrupuleusement figuratifs. Nous sommes dans les années 1890, à la fin du siècle de la Révolution Industrielle et de la notion induite de “progrès”. À l’heure des bilans, le positivisme des décennies précédentes laisse un goût de naïve escroquerie. De fait, davantage qu’une société plus riche et plus évoluée, c’est une société déshumanisée et en perte de valeurs que la nouvelle génération voit émerger de la modernité. Sa réaction sera la rupture : Art Nouveau en France, Sécession à Vienne avec Gustav Klimt, Style Moderne en Angleterre et aux États-Unis, Modernisme en Espagne avec Antoni Gaudí, autant d’appellations pour autant de courants nationaux qui se font écho. En parallèle de ces activités lucratives, Mucha n’a toutefois jamais cessé de dessiner et de peindre. En 1910, il entreprend l’exécution d’un projet qui tient depuis longtemps à cœur à ce fervent patriote : l’Épopée Slave, une série de vingt tableaux monumentaux (6x8m). Ceux-ci reproduisent, dans des atmosphères oniriques tour à tour idylliques et dramatiques, des scènes mythologiques (Les Slaves dans leur patrie d’origine), historiques (La Bataille de Grunwald) ou allégoriques (L’Apothéose des Slaves). Une telle œuvre témoigne avec emphase du panslavisme ambiant qui régnait au début du 20ème siècle et mènera en 1918 à la création d’États pluri-nationaux comme la Tchécoslovaquie ou la Yougoslavie. Inspirés par le Symbolisme littéraire et sa branche cadette, la Décadence, ces mouvements essentiellement graphiques et architecturaux se livrent à une sorte de folie ornementale. Cette artificialité que peut évoquer la fantaisie, voire le fantastique des formes, prétend pourtant renouer avec la nature, avec l’humain. Débarrassés de leur aspect biologique, il en reste en effet les formes courbes, et de façon plus décisive encore, l’asymétrie. Assymétrie dont l’adoption en Europe, selon Klimt, est d’ailleurs due aux Japonais : avec l’avènement de l’ère Meiji, qui après des siècles d’isolation ouvre l’archipel au monde, l’art japonais pénètre soudain en Occident et y connaît un vif succès. Les estampes de cette période, notamment, auront un grand impact sur la façon européenne d’envisager la représentation figurative. Jeanne Corvellec L’objectif des artistes de l’Art Nouveau pourrait être sommairement résumé ainsi : introduire la modernité dans l’art, et l’art dans la modernité. Car, s’ils réclament une réorientation esthétique de la vie et de la création, c’est précisément parce qu’ils assument Mucha - Crépuscule 9 L’horoscope pour les nuls Madame Soleil n’étant plus, je me suis dévoué à la lourde charge qu’est celle de vous prédire votre avenir. Que vous réservent vos profs pour les partiels ? Allez-vous serrer cet été ? Aurezvous pour votre anniversaire le dernier album de Zazie ? Et bien, pour savoir tout ça, repassez un autre jour, car mon jeu de cartes n’est pas de première qualité, donc impossible d’y lire un truc intéressant, mais pour tout le reste, il marche bien ! Sagittaire : Pour 2007 faites attention en traversant les passages cloutés et respectez bien les feux de signalisation. Pour les célibataires, bah pas de chance... une autre fois peut-être ? Capricorne : C’était bon les chocolats, les petits fours au foie gras, etc... ? Bah c’est fini, car pour pouvoir rentrer dans la 5ème maison de Vénus, il va falloir faire une petite séance d’abdo-fessiers. Au lieu de vous lamenter, éliminez ! Verseau : Pour bien démarrer l’année, bougez sur les rythmes endiablés de Donna Summer dès l’aube. Et pour vous attirer les bonnes grâces astrales, dansez comme Shakira sur le dernier album de la Star Ac’ tous les lundis matin de Mai. Poisson : Marée noire au premier décan, n’oubliez pas de déconner au second semestre. Pour Juin, je prédis une bonne pêche aux EP ! Scorpion : Habituellement attiré par le sexe et l’argent, vous profitez de ce vent de renouveau pour laissez votre côté sentimental et poète vagabonder. Mais gare aux déceptions les derniers mois de l’année. Illustrations : http://www.grognon.com/bobelbobel 10 Taureau : Ne vous laissez pas castrer par votre entourage et prenez la place qui vous est due dans l’arène. Attention tout de même à ne pas piétiner vos amis. Cancer : Le tabac c’est tabou on en viendra tous à bout. Ce début d’année va vous fragiliser, donc gare à votre santé. Ne sortez pas sans votre écharpe, et portez des dessous satinés (c’est pas moi c’est les cartes). Gémeaux : Les cartes ne m’ont rien dit sur vous, donc j’ai dû essayer la prédiction sur marc de café... Et bien c’est pas terrible du tout, en plus j’aime pas le café ! Sinon votre année 2007 sera comme 2006. Lion : Allez vous couper les cheveux en mars. Ne dépensez pas trop en avril, et pour ceux du deuxième décan qui cherchent un pare-choc de Laguna en quasi-bon état, contactez moi svp. Vierge : Comme c’est mon signe, ce qui va m’arriver ne vous regarde pas. Non mais, déjà que je suis bien gentil de lire votre avenir dans les cartes, il faudrait en plus que je vous dévoile ma vie privée ? Et puis quoi encore !!! Balance : Côté cœur, prenez soin de votre conjoint(e) et écoutez-le(la) presque tout le temps ! De Septembre à Novembre, donnez une petite pièce aux SDF dans le métro pour avoir de la réussite dans vos études. Bélier : A force d’être têtu comme un bouc, vous allez devenir la brebis galeuse. La voix de vos proches est parfois la voie de la sagesse. Albert L’orient Express sayer d’unifier l’Institut). L’association souhaite par ailleurs bénéficier de l’expérience et de l’influence des autres associations existantes pour organiser conjointement des événements. L’association Orient Express, qui édite votre journal Langues zOne, a décidé d’élargir ses objectifs. Elle veut d’une part promouvoir les Langues O’ au travers de multiples moyens comme des expositions, des conférences-débats, une revue de presse spécialisée par pays, l’organisation de rencontres autour de thèmes, de jeux ou autres et d’autre part, permettre aux étudiants de s’exprimer aussi bien artistiquement (pièces de théâtre, articles, bandes dessinées…) que dans le cadre des études (relations avec les anciens étudiants, questions sur les aides aux voyages, guides pratiques sur les voyages, …). D’ici la fin de l’année, elle va se concentrer sur la création d’un édito bihebdomadaire qui reprendra sommairement l’actualité du Japon, de la Corée et de la Chine (politique, artistique, météo, …), accompagné de petits jeux (mots fléchés, bandes dessinées), l’organisation au moins une fois par mois de rencontres ou événements, et des conférences avec quelques professeurs ou intervenants qui viendront débattre sur un sujet. Elle cherche donc pour commencer des rédacteurs pour un petit travail régulier à fournir (l’affaire de 30 min toutes les 2 semaines), au moins un dessinateur, des thèmes autour desquels rassembler les étudiants d’un même ou de différents départements. L’association a ainsi pour but de tisser des liens entre les différents départements et entre les élèves, de créer un espace qui puisse répondre à certains besoins ou intérêts des étudiants et enfin de tenter d’animer un peu plus la vie étudiante à l’Inalco. A l’avenir, si tout se passe bien, nous chercherons à monter des pièces de théâtre (pour l’année prochaine) et si possible des concerts de groupes langues’ociens ou autres. Pour plus d’informations vous pouvez nous contacter par courriel : De ce fait, les membres de l’association sont très largement ouverts à toute aide, à tout nouveau membre motivé par les mêmes principes (c’est-à-dire faire bouger l’Inalco, es- [email protected] Dario et Véro Du 13 au 20 février 2007 se tiendra la 13ème édition du Festival du film asiatique de Vesoul. A l’honneur cette année : les réalisateurs Wu Tianming et Shohei Imamura, mais aussi le cinéma indien et le thème “Interdits et Tabous”, représenté par 30 films dont certains inédits. Les œuvres, issues d’une aire s’étendant de la Turquie au Japon, sont sélectionnées dans un but de découverte et d’ouverture. Chaque année un jury (déjà constitué pour cette année) composé de professeurs et d’élèves des Langues O’ y est délégué pour décerner un prix. Cependant des représentants étudiants pourront être aussi présents (une partie des frais d’hébergement est prise en charge par l’Inalco). Que les intéressés fassent parvenir leurs coordonnées à pherv@ inalco.fr ! La Journée Portes Ouvertes – à laquelle on réfère familièrement en tant que JPO – 2007 se tiendra à la rue de Lille le samedi 24 mars. Les étudiants sont évidemment invités à participer à son organisation et à son animation, que ce soit pour y représenter une langue, une association ou pour apporter une aide logistique. Ça y est, l’Inalco a sa propre équipe de rugby ! C’est une petite nouveauté 2007 qui n’attend que votre soutien pour se développer et ainsi faire honneur à notre établissement. Le premier entraînement aura lieu le deuxième week-end de février et un match nous attend à la fin du mois. Seul manque à ces réjouissantes nouvelles... un financement suffisant pour aquérir de vrais maillots aux couleurs de l’Inalco ! Si l’enthousiasme du public est au rendezvous, cet obstacle ne saurait cependant rester longtemps dans les jambes de nos sportifs. Contact : [email protected] 11 L’INALCO a aussi ses entrepreneurs ! Lassés d’avoir à acquérir au prix fort les invitations touristiques (vouchers) nécessaires à l’obtention d’un visa pour les pays de l’Est et de la Russie, deux étudiants en première année de Russe à l’INALCO ont décidé de créer leur propre agence en ligne : www.anyvisa.net Si les deux étudiants-entrepreneurs espèrent bien évidemment connaître le succès grâce à cette initiative originale, ils souhaitent pour l’instant rendre service à leurs camarades. Pour preuve, leur programme de partenariat, permet à n’importe qui (étudiant de l’INALCO ou d’ailleurs) de devenir un partenaire “parrain” : chaque fois qu’une invitation est vendue grâce à son bouche-à-oreille, le parrain perçoit un pourcentage sur la vente pouvant aller jusqu’à 20 % des commandes générées grâce à lui (Inscription gratuite sur Espace Partenaire articuliers). Dans un pur état d’esprit de camaraderie, Dimitri et Gaëtan, les co-fondateurs du site, ont décidé de faire bénéficier les étudiants, les professeurs et le personnel de l’INALCO (toutes langues et tous départements confondus) d’une remise automatique de 10 % sur les 32 vouchers disponibles sur www.anyvisa.net (ainsi le voucher touristique russe vous est-il proposé à 22.41 € au lieu de 24.90 €). Destinations proposées : Azerbaïdjan, Bélarus, Géorgie, Kazakhstan, Kyrgyzstan, Moldavie, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan et Ukraine. Rendez-vous sur Anyvisa.net : http://www.anyvisa.net ! Dimitri Joannidès En partenariat avec Langues zOne, l’association Babel (centre Clichy) organise un concours de nouvelles ouvert à toute personne inscrite à l’Inalco. Le thème cette année est : la rencontre. Un jury étudiant décernera les prix aux meilleures œuvres, qui seront en outre publiées dans un hors-série de Langues zOne. A gagner : trois bons d’achat à la FNAC ! Vous avez jusqu’au 1er avril 2007 pour nous faire parvenir vos manuscrits. Règlement et conditions sur : www.langues-zone.com. Le site internet de Langues zOne est toujours à votre disposition ! Venez vite y retrouver tous les numéros au format PDF, les versions intégrales des articles, toutes les recettes, les illustrations et plus encore… A bientôt sur www.langues-zone.com ! Langues zOne est un projet participatif ouvert à tous ! Rédacteurs, illustrateurs, interviewers, photographes, graphistes, correcteurs... Nous vous invitons à nous rejoindre en écrivant à [email protected] Nous souhaitons créer une rubrique “Courrier des Lecteurs” qui soit un véritable espace d’expression libre et d’échange pour les étudiants... Envoyez-nous par écrit tous vos commentaires, réactions, questions, suggestions, courriers de fans à : [email protected] DIRECTRICE DE LA PUBLICATION Jeanne Corvellec REDACTION REDACTEUR EN CHEF Véronique Antoinette ONT COLLABORE (TEXTES) Véronique Antoinette, Dario Berrebi & Edouard Lagrue, Jeanne Corvellec, Mériadek Darcel, Albert Fréalle, Dimitri Joannidès, An Nguyen, Olena Powichrowski ONT ILLUSTRE (IMAGES) Véronique Antoinette, Claire Bagault, Jeanne Corvellec CORRECTION Frank Schaber, Louis Trécourt DIRECTION ARTISTIQUE GRAPHISTE/MAQUETTISTE Maël Gérard EDITEUR Langues zOne (association loi 1901) IMPRIMEUR Inalco, 2 rue de Lille, 75343 Paris cedex 07 D’après la loi de 1957, les textes et illustrations publiés engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. L’envoi de textes, photos ou documents implique leur libre utilisation par le journal. La reproduction des textes et dessins publiés est interdite. Ils sont la propriété exclusive de Langues zOne qui se réserve tous droits de reproduction. ISSN : 1774-0878 12