Artisanat et production - Les Gaulois d`Acy-Romance

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Artisanat et production
Les productions artisanales reconnues dans le village d’AcyRomance sont traditionnelles et en l’absence de niveau de
sol conservé elles ne sont représentées que par des rejets
détritiques. Elles sont toutes issues des ressources locales,
agriculture et élevage, qui laissent des traces, à l’encontre
d’autres productions comme les remèdes, conserves, ou le travail
du bois. C’est ainsi que la tabletterie est représentée par des
chevilles osseuses sciées de cornes de bovidés, le tissage par
des poids de métier en grand nombre, des axes de dévidoirs
en argile, la meunerie par des meules rotatives. Les fourrures
d’animaux sauvages ont été traitées, peut-être assemblées. De
petits outils et des dés à jouer illustrent le travail commun de l’os.
Le travail de l’osier, commun dans la région et du noisetier pour
confectionner paniers, vans, et autres nasses à poissons fait
partie des réalisations traditionnelles.
La métallurgie consiste essentiellement en des travaux de forge
pour la confection d’outils à l’aide de barres de fer importées
et l’entretien ou le recyclage d’objets cassés. Des travaux de
dinanderie indiscutables ne subsistent que quelques morceaux
de tôles d’alliages cuivreux et de petits rivets coniques. Les
centaines de fers de lances miniatures balancées dans un puits,
les couteaux, haches, socs d’araires et autres ustensiles attestent
néanmoins d’une production qui ne devait pas être négligeable.
Collection Grands sites archéologiques http://www.grands-sites-archeologiques.culture.fr
éditée par le Ministère de la culture et de la communication (SG / SCPCI / DREST). Mél. : [email protected]
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Le vaisselier gaulois
Les silos transformés en dépotoirs ont livré une grande quantité
de fragments de vases permettant de connaître le mobilier
céramique utilisé pour la cuisine ou la conservation des
denrées. Le développement du tour rapide permet de diversifier
la production et de réaliser des vases aux parois fines, à la
finition esthétique. Les urnes, pots et autres écuelles servant à la
préparation et à la cuisson des mets, existent. Des écuelles, des
coupes, des terrines pour la consommation et des vases hauts
à ouverture étroite pour les boissons (eau, vin, bière) et autres
liquides sont également attestés. Les seaux à cerclages de fer ou
de bronze entrent, comme certains vases à piédouche, dans la
sphère du cultuel. Les grandes urnes et les dolia permettent de
stocker les grains et les pots à parois épaisses, à bord aménagé
pour recevoir un couvercle, sont utilisés pour les salaisons.
Brochettes et grills permettent de griller les viandes.
Le vaisselier varie vers 80 avant J .-C. avec l’apparition des
vases hauts, ovoïdes, à ouverture à bord rentrant, aux parois
peignées, utilisés pour bouillir les viandes. Dans les années 30
avant J.-C les vases en terre claire, pichets, cruches et assiettes
en terre rouge gallo-romains remplacent le vaisselier traditionnel
gaulois.
Collection Grands sites archéologiques http://www.grands-sites-archeologiques.culture.fr
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