Voyage « in London » des 4e - Institut Saint

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Voyage « in London » des 4e - Institut Saint
Voyage « in London » des 4e
Sous un regard masculin
Du jeudi 13 au samedi 16 mai de cette année, les élèves de 4e sont
partis pour un voyage exotique dans la capitale des îles britanniques. Après
une matinée de car, avec notre super chauffeur Dédé, nous avons embarqué
nos malles dans la malle afin de traverser la Manche. Certains élèves faisaient
des jeux électroniques tandis que d’autres essayaient de faire passer leurs
désagréables nausées dues au tangage du paquebot... Après deux petites
heures, nos estomacs pouvaient enfin être soulagés car nous arrivions auprès
des côtes de Douvres (que nous voyions se rapprocher depuis le départ du «
Pride of Calais — Dover » => en Français ça donne « la fierté de Calais —
Douvres » ). Ensuite encore deux autres heures de car et nous sommes enfin
arrivés dans la banlieue de la « city » où nous avons pu découvrir « The Royal
Observatory of Greenwich », lieu précis où l’on peut passer d’une heure à
l’autre en une fraction de seconde (et pour les habiles, on arrive à se placer
sur l’heure H). Ensuite nous avons pu visiter le Musée national de la marine;
un endroit rempli de vieilles coques entassées... (non c’est un musée bien
mieux entretenu que notre musée du cinquantenaire, du moins c’est ce que je
pense...). Après toutes ces émotions, encore un p’tit peu de car et on arrive
aux zones de largage.
=> je vais tenter de parler à l’anglaise... Comparer à ce que l’on
craignait, les familles étaient bien gentilles (c’est juste pour la rime...), la
nourriture fut délectable et les chambrées mouvementées... Cette populace a
une manière impressionnante de recevoir les gens (pour nous, nous avons vu
le fils trois secondes, le temps qu’il frappe à notre porte pour nous dire de
manger...). Et le lendemain, nous étions repartis, un lunch dans la main, les
chaussures lacées et une folle envie de retrouver les autres pour les visites du
vendredi. Au programme, the madame Tussauds museum et du shopping
dans Oxford street, Picadilly Circus... Pour résumer cette journée, nous avons
pu poser avec des stars de tout bord. Puis, rebelotte, dispersion dans les
familles (plus qu’un dodo et on retrouve papa, maman et bibi...). Donc le
samedi matin, la grasse mat’ étant supprimée, nous nous sommes retrouvés
dans notre magnifique véhicule climatisé...
Comme vous êtes des p’tits veinards, je vais vous dire ce que nous
avons fait la journée de samedi ; visite du titanesque British museum (avec
son immense bibliothèque) et puis petit temps libre dans Covent Garden,
rendez-vous des artistes et des troubadours... Afler a little balade in London,
nous sommes repartis, la tête pleine de souvenirs vers le pays de la bière et
des frites...
Voilà ce petit article afin de vous montrer les résultats de ce séjour...
]°Ü°Åç f¢v{x{tçx
Sous un regard féminin
Quelques habits de rechange, des victuailles bien belges, des
années d’anglais pour la plupart d’entre nous et nous voilà READY TO GO !
Après quelques heures de car avec notre pote André le chauffeur,
nous partons en mer, à nous l’Angleterre ! Les petits élèves et professeurs de
St-Berthuin débarquent à Douvres une heure de tangage plus tard.
On nous avait dit qu’il pleuvait tout le temps en Grande-Bretagne,
mais le soleil anglais nous accueille chaleureusement à notre première visite :
« the Old Royal Observatory », à Greenwich. Nous voilà baignés dans le
décalage : l’heure, la langue, le sens de circulation, la place du conducteur...
dépaysement garanti !
Deuxième musée : « the National Maritime Museum », où chacun
tente de répondre au fameux questionnaire du voyage. On interpelle les
guides avec un charabia pas toujours digne d’être appelé « l’Anglais »,
résultant d’un mélange d’anglais, de français et parfois même de
néerlandais... mais finalement, on s’en sort plutôt pas mal ! Hein, William !
Pendant que certains acharnés retournent le musée de fond en comble pour
ce questionnaire, d’autres découvrent une facette différente du plaisir d’être à
un musée : les voilà couchés dans une (évidemment !) magnifique pelouse, à
se dorer au soleil, tout en discutant de l’architecture du musée (hum, hum !)...
Une faim se fait ressentir. C’est l’heure de gagner nos familles
(courageuses !) d’accueil. Chaque groupe attend sa famille. L’impatience
envahit le car. Vanessa et Hélène aperçoivent un charmant jeune homme
dans les trois secondes, toutes les têtes des filles collées au carreau du car et
« Maxime et Jean-Christophe votre famille est là » Argggghhh... Monsieur
Gérard, annonciateur de mauvaise nouvelle ! Bien que les filles soient un peu
frustrées, tout le monde est, à la fin, satisfait de sa famille.
On nous avait aussi répété que les anglais sont assez coincés et
« snobs », mais voilà qu’en entrant dans la maison, le jeune de la famille sort
de sa « bathroom » dégoulinant de partout et n’ayant qu’une minable serviette
autour de la taille. Il nous adresse, tout en rentrant dans son salon, un « hello
» décontracté.
On nous avait prévenu que les anglais sont mauvais en cuisine, et
bien pour certains d’entre eux, c’est même un compliment. Et oui, ils peuvent
être carrément pitoyables : poulet frit démuni du goût de poulet, frites molles,
pizzas avec frites, gélatine, deux feuilles de salade non assaisonnées pour les
chanceux ou un vingtième de tomate ! Le thé est devenu de l’eau kaki
calcareuse et le chocolat chaud de l’eau chaude brune. Mais STOP aux
généralités, certains (mais peu quand même !) ont relativement bien mangé.
On a aussi entendu que les Anglais sont plus maniaques que nous,
mais dans beaucoup de maisons « every thing is broken », de la chasse d’eau
à la télévision. Londres est par contre nickel ! Propreté assurée !
Après une première « good night » pleine de rêves gélatineux, on se
fait beaux et belles pour notre rendez-vous avec les stars ! Cire Brad Pitt, Cire
Jean-Paul Gaultier ou même Cire Gandhi nous attendent chez Madame
Tussaud. Ca scintille, ça pétille, et flash sur flash on immortalise ces secondes
dans le showbiz. C’est le moment de ressortir ses complexes et de se
comparer à ce qu’on devrait ressembler : « Elle a quand- même un bon
popotin la Jennifer Lopez ! », « Qu’est-ce qu’elle est petite Kylie Minogue !…
Et Penelope Cruz alors !!! », « Britney Spears, elle… heu… elle… Ho, puis je
parie qu’elle a de plus grosses cuisses en réalité ! ». Après moult discussions
artistiques avec Van Gogh et politiques avec Hitler, Bush et Arafat, ce que
certains attendent le plus : le shopping ! Chacun vaque à ses occupations
personnelles : un petit tour au musée de Sherlock Holmes, achat des teeshirts « super man », admiration des agents de la sécurité de l’immense Zara.
Troisième et dernier jour, le soleil encore et toujours là pour nous,
let’s go to the British Museum ! Le paradis sur terre pour certains (dont Florence, notre incontestable égyptologue !), un démange-jambes pour d’autres.
Tout le monde avouera quand même que « c’est pas n’importe quoi » ! On admire les sculptures (Et les gars, il est encore temps de se comparer aux
beautés idéales !), les temples, on déchiffre non sans peine les écriteaux
anglais... On passe de civilisation en civilisation, on dépasse et repasse le
temps, on court après le monde…
Direction Covent Garden, la notion du temps à la poubelle, « carpe
diem » ! On n’a pas fini de faire le tour du monde, ce grand marché grouille de
touristes, d’artistes et de londoniens originaires du monde entier ! Libres, on
se faufile, on écoute, on observe les artistes de rue et surtout on se marre ! On
rencontre même des clochards-clowns (à qui on donne nos « lunchpakkets
»… parce que plutôt mourir dans la Tamise que de les ingurgiter !)
Et c’est la larme à l’œil que nous rejoignons « our dear » Dédé qui
nous ramène en Belgique. On dit souvent que les anglais sont froids… peutêtre qu’ils se sont décongelés avec le soleil, ou que, nous, on est trop chauds
pour le remarquer, mais on n’a rencontré que du people accueillant !
En bref, voyage exceptionnel où même les trajets en car étaient
agréables (sans doute aussi grâce aux potins qui circulaient dans l’air
(conditionné) !) qui nous a donné l’envie d’y retourner… Merci donc à nos trois
profs et à Mr Kivits de nous avoir concocté ce super voyage, de nous avoir
supportés, nos réflexions et nos jeux remarquablement débiles parfois et l’âme
de paparazzi de certaines d’entre nous... Merci à tout le groupe et sans oublier
Mout’s qui nous a suivi jusque là-bas grâce à Jeff son créateur !
TÇÇx@fÉÑ{|x eÉÅt|Çä|ÄÄx GV
‘L’espoir’
Sors de ton image,
Redeviens toi,
Reviens-moi
Pourquoi tu es mirage ?
Un bout de papier sans reliefs...
Sans teint blême,
Ni malice,
Je t’aime,
Sans avarice.
Repêcher les astres un à un,
Les glorifier, les brandir
Comme des éternels trophées.
J’ai creusé vers toi
Jongler les yeux fermés
Chanter faussement juste
Et le long chemin de terre
Devient bohême...
Un sentier de gitans
Un harmonica dans un morceau de bois
Une flûte à l’ombre d’un peuplier
Un accordéon au marron
Un joli morceau à l’eau de fruit
Les danses s’affolent, rien ne règne
Tout est au ciel
Laisse juste la mélodie
Envahir ton cœur
Au grand soleil
Nuage de fumée m’apparaît
La fièvre m’est montée
Danser partout sans mes souliers
Mais c’est insensé !
Tapis parfumé de poupées
Ma toxique fée, tu t’es envolée.
C’est
avec
beaucoup de joie et de
fierté que nous avons
appris
que
Claire
e
Romignon, de 5 année,
a été primée lors du
Concours
de
Poésie
organisé par le Kiwanis
Club de Namur. Le jury
a choisi 45 textes dont 8
sont primés. Celui de
Claire est parmi ceuxlà !
Toutes
nos
félicitations à Claire,
notre poétesse !
VÄt|Üx eÉÅ|zÇÉÇ? Hx tÇÇ°x
Îles de paix 2004
Générosité, voici le mot qui illustre le mieux l’action
pour les « îles de paix » menée par les élèves de 1e, 2e et 3e années.
Sensibilisés par un animateur membre de cette fondation du Père
Pire, tous se sont mobilisés au mois de janvier afin de vendre cartes et
modules pour une somme totale de 3000 euros.
Nous pouvons être fiers de cet élan de solidarité qui montre encore
une fois le grand cœur de nos jeunes étudiants et étudiantes.
Merci à tous.
UxÜÇtwxààx c|ÜtÜw
An inspector calls
À Saint-Berthuin, on a l’habitude de faire
du théâtre, tout le monde le sait… Mais lorsque le
texte est joué en anglais, le piment est bien
différent ! Vous lisez bien, les élèves du cours
d’anglais de Mme Delaive en rhéto ont interprété
devant leurs condisciples la pièce An inspector
calls de Priestley, en anglais.
Le texte met en scène une famille
« standard » qui se trouve confrontée à un inspecteur de police venant lui demander des comptes à
propos du suicide d’une jeune fille. Au départ, personne ne se sent concerné,
ou même ne semble connaître celle-ci. Puis, petit à petit, une intrigue se tisse
où l’on se rend compte que tous connaissaient la jeune fille – ou une jeune fille
similaire – et
que tous portent une part
de responsabilité dans ce
décès,
comme
si
l’inspecteur
n’était en fin
de
compte
que
leur
conscience
incarnée qui
vient les tarauder.
Le
s élèves ont
donc joué. Il
s’agissait en
fait d’une mise en espace avec lecture du texte (entrecoupée aussi de danses
!) Bien préparé, le spectacle a ravi le public présent – qui a par ailleurs été
amené à répondre à des questions proposées dans un livret, dans un but
interactif et pédagogique –, et ce fut une expérience enrichissante pour les
élèves de pouvoir pratiquer l’anglais dans ce contexte motivant.
Mme Delaive « enquêtera »-t-elle encore l’an prochain ? On
l’espère.
hÇx Ñxà|àx áÉâÜ|á áÑxvàtàÜ|vx
Journée ‘terrain’ en 2e année
Mardi 30 mars, 8h45, 3 cars quittent la cour Saint-Berthuin. A leur bord, 124 élèves de 2e
et 6 professeurs qui partent à la découverte du patrimoine industriel du Hainaut et du génie
technologique actuel. En effet, dans le cadre du cours d’étude du milieu, deux visites ont été
programmées pour cette journée sur le terrain : l’ancien charbonnage de Bois-du-Luc et l’ascenseur de
Strépy-Thieu.
Fermé depuis 1973, laissé à l’abandon au début, le site minier de
Bois-du-Luc a été progressivement revalorisé et transformé en éco-musée.
Les anciens « carrés » ou maisons ouvrières ont même été réhabilités en
logements
sociaux.
Des bureaux de l’entreprise aux ateliers en passant par les carrés et
des montages audio-visuels, les élèves ont pu très concrètement appréhender
les conditions de vie et de travail des hommes, des femmes et des enfants au
XIXe siècle. Un guide hyper intéressant et au sens pédagogique aigu les a
pilotés dans ce monde particulier qu’était la société minière.
À midi, tout le monde s’est retrouvé dans le parc du charbonnage
pour dévorer, sous le soleil, un casse-croûte bien mérité.
Ensuite, après avoir parcouru, en car, la dizaine de kilomètres
séparant le passé du présent quelque peu « futuriste », le groupe s’est
retrouvé au pied de l’ascenseur de Strépy-Thieu. Merveille de génie et de
technologie, cette construction gigantesque permet aux bateaux de 1350
tonnes de franchir d’un coup une dénivellation de 73m ! L’ouvrage comprend 2
bacs mesurant chacun 112m et dans lesquels entrent les péniches. Grâce à
un système de contrepoids et de moteurs électriques, les bacs montent ou
descendent.
Après avoir découvert, grâce à un film, la chronologie des travaux,
les étudiants ont pu admirer, depuis la tour panorama du 5e étage, le fameux
pont canal de 170m de long qui enjambe un nœud autoroutier et qui complète
l’ascenseur.
Riches des découvertes de la journée et de quelques bons moments
passés ensemble, professeurs et élèves ont repris le chemin de Malonne où le
retour était prévu vers 17h.
Pour terminer, il serait dommage de passer sous silence les
félicitations reçues pour le comportement et l’intérêt de nos élèves.
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