Le soleil brille pour tout le monde
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Le soleil brille pour tout le monde
Le soleil brille pour tout le monde ? Textes de Jacques Prévert et musiques de Nevchehirlian musique actuelle • Grande salle • 1h30 jeudi 6 déc • 20h30 Frédéric Nevchehirlian musique, voix, guitare, sampling Julien Lefèvre violoncelle, guitare, toy-piano, chœur Gildas Etevenard batterie, xylophone, chœur Stéphane Paulin ingénieur son Olivier Duval régisseur lumières Mise en scène Frédéric Nevchehirlian avec la collaboration de Patrick Laffont et Christophe Mali co-production Agence Internexterne, Théâtre des Salins/scène nationale de Martigues. Tant d’années après sa mort, un pan de l’œuvre de Jacques Prévert, peut-être le plus fort, reste méconnu du grand public. C’est le Prévert insoumis, révolté, le Prévert qui décrit avec tant de vitalité son incompréhension du monde qui l’entoure. Plébiscité par le public, la critique et les médias, Frédéric Nevchehirlian revient aux Salins avec ce magnifique concert, créé, sur ce plateau en avril 2010, dans une première version. A l’occasion du documentaire «Jacques Prévert, Paroles d’un insoumis», réalisé par C. Clavel pour France 5, Nevchehirlian met en musique «Tentative de description d’un dîner de tête à Paris-France». C’est une révélation. La langue de Prévert trouve dans la voix de Frédéric un écho et une modernité insoupçonnés. Eugénie Bachelot-Prévert, petite fille du poète, ne s’y trompe pas, convaincue par l’interprétation et la mise en musique de Nevchehirlian, elle lui propose de poursuivre le travail en lui ouvrant le catalogue des textes qui n’avaient pas fait l’objet d’une orchestration, dont certains inédits. Un Prévert intime et engagé, insoumis et amoureux, mis en musique dans une veine folk et rock lo-fi. Du texte déclamé à la chanson, la langue de Prévert résonne dans la voix de Nevchehirlian avec une actualité provocante. Source dossier : Internexterne service éducatif - relations publiques • responsable Murielle Lluch 04 42 49 00 20 [email protected] • relations avec les écoles maternelles, élémentaires, visites du théâtre Roland Rondini 04 42 49 00 21 [email protected] • relations avec les collèges, lycées, l'enseignement supérieur, les associations Daphné Tréfeu 04 42 49 00 22 [email protected] • relations avec les C.E, les Maisons de quartiers, les associations Stéphanie de Cambourg 04 42 49 00 27 Sortie album 7 novembre 2011 Internexterne / L’Autre Distribution Contact Diffusion / Production Nevchehirlian [email protected] Tel : 06 84 21 12 57 www.internexterne.org Le soleil brille pour tout le monde ? Textes de Jacques Prévert et musiques de Nevchehirlian Direction Artistique Frédéric Nevchehirlian : musique, voix, guitare, sampling Nevchehirlian Live Julien Lefèvre : violoncelle, guitare, toy-piano, choeur Gildas Etevenard : batterie, xylophone, choeur Stéphane Paulin : ingénieur son Olivier Duval : régisseur lumières Mise en scène Frédéric Nevchehirlian avec la collaboration de Patrick Laffont et Christophe Mali Photo de Frédéric Nevchehirlian L’histoire de cette création Tant d’années après sa mort, un pan de l’œuvre de Jacques Prévert, peut-être le plus fort, reste méconnu du grand public. C’est le Prévert insoumis, révolté, le Prévert qui décrit avec tant de vitalité son incompréhension du monde qui l’entoure. A l’occasion du documentaire «Jacques Prévert, Paroles d’un insoumis», réalisé par C. Clavel pour France 5, Nevchehirlian met en musique «Tentative de description d’un dîner de tête à Paris-France». C’est une révélation. La langue de Prévert trouve dans la voix de Frédéric un écho et une modernité insoupçonnés. Eugénie Bachelot-Prévert, petite fille du poète, ne s’y trompe pas, convaincue par l’interprétation et la mise en musique de Nevchehirlian, elle lui propose de poursuivre le travail en lui ouvrant le catalogue des textes qui n’avaient pas fait l’objet d’une orchestration, dont certains inédits. Un Prévert intime et engagé, insoumis et amoureux, mis en musique dans une veine folk et rock lo-fi. Du texte déclamé à la chanson, la langue de Prévert résonne dans la voix de Nevchehirlian avec une actualité provoquante. Co-Productions Agence Internexterne, Théâtre des Salins Partenaires Editions FATRAS / Succession Jacques Prévert, Région Provence Alpes Côte d’Azur, CNV, Conseil Général 13 , les Francofolies de la Rochelle ILS SOUTIENNENT DEJA LE PROJET France Culture «Chansons boum» Hélène Hazéra RFI «La bande passante» Alain Pilot France Inter «Sous les étoiles exactement» Serge Levaillant France Inter «Les affranchis» Isabelle Giordano France Musique «Couleurs du monde» Françoise Degeorges France Musique «Un mardi idéal» Arièle Butaux France 2 Cd’aujourd’hui Sélection automnale de la Blogothèque Le soleil brille pour tout le monde ? Origines de la création Rock Folk Lo-Fi Après « Monde Nouveau Monde Ancien », un premier album remarqué comme un manifeste slam d’avant-garde, le groupe Nevchehirlian interroge dans ce nouveau spectacle l’actualité de la langue de Prévert, en restituant sa beauté, son engagement et sa dimension politique. A contre pied d’un premier album rock très brut, Nevchehirlian dépouille ici ses mélodies de leur violence formelle, égrenant les arrangements précieux et obsédants au travers d’un instrumentarium résolument Lo-Fi. Toy Piano, guitare acoustique et électrique, sampleur, violoncelle et batterie viennent tour à tour mâtiner une incarnation totale du texte qu’il soit déclamé, chanté, martelé ou chuchoté. Que font aujourd’hui de jeunes artistes issus des scènes slam, rock et jazz françaises avec un tel monument de poésie dont on a oublié la vigueur et dont il ne reste souvent dans les manuels scolaires qu’une vague référence à des écrits «engagés», ou «naïfs»? Dans les archives grandes ouvertes par l’héritière du poète, Nevchehirlian a assemblé un corpus de textes connus, obscurs ou inédits parmi ses plus engagés. La guerre, les conflits sociaux, la misère mais aussi l’amour nous apparaissent ainsi évoqués avec une irrévérence et une profondeur qu’un demi siècle d’oubli n’ont pas réussi à entamer. Bien au contraire. Bureau de Jacques Prévert / Cité Véron Le soleil brille pour tout le monde ? Textes Choisis Le Re-liftier (extrait du film «Le roi et l’oiseau», film d’animation français Travailleurs, attention (in Octobre) l Musique Frédéric Nevchehirlian ; réalisé par Paul Grimault sur des textes de Jacques Prévert.) I Musique Arrangements Frédéric Nevchehirlian, Christophe Rodomisto Frédéric Nevchehirlian ; Arrangements Tatiana Mladénovitch, Frédéric Il ne faut pas rire avec ces gens-là (in Octobre) l Musique Frédéric Nevchehirlian, Christophe Rodomisto Nevchehirlian J’ai grandi (in La pluie et le beau temps) I Musique Frédéric Nevchehirlian ; Arrangements: Julien Lefèvre, Tatiana Mladénovitch, Frédéric Nevchehirlian, Christophe Rodomisto Attendez-moi sous l’orme (in Soleil de nuit, déjà mis en musique par Louis Bessières) l Musique Frédéric Nevchehirlian Lettre à Janine (lettre inédite de Jacques Prévert à sa femme) l Musique Julien Lefèvre, Tatiana Mladénovitch, Frédéric Nevchehirlian, Christophe Rodomisto Citroën (in Octobre) l Musique Frédéric Nevchehirlian ; Arrangements Julien Lefèvre, Tatiana Mladénovitch, Frédéric Nevchehirlian, Christophe Rodomisto Le cancre (in Paroles) l Chanson de Prévert / Kosma déclamée sur une musique de Patrick Laffont et Frédéric Nevchehirlian. Le soleil brille pour tout le monde (extrait du poème «Tentative de description d’un dîner de tête à Paris-France» qui ouvre le recueil Paroles) I Musique Frédéric Nevchehirlian ; Arrangements Julien Lefèvre, Tatiana Mladénovitch, Frédéric Nevchehirlian, Christophe Rodomisto Familiale (in Paroles) Chanson de Prévert / Kosma déclamée a cappella Marche ou crève (in Octobre), déjà mis en musique par Louis Bessières l Musique Frédéric Nevchehirlian Confession publique (in Octobre) l Musique Frédéric Nevchehirlian Les clefs de la ville (in Histoires) l Musique Julien Lefèvre, Tatiana Mladénovitch, Frédéric Nevchehirlian, Christophe Rodomisto Le soleil brille pour tout le monde ? Frédéric Nevchehirlian – La Bio Autodidacte, né à Marseille, échappé d’une formation professionnelle pour gagner la fac de lettres sur le tard, Frédéric Nevchehirlian a commencé à captiver par ses prises de paroles incandescentes dans des soirées «micro ouvert» à l’aube du slam français. Puis dans les concerts de Vibrion, son groupe d’origine (découverte Printemps de Bourges 2005, FAIR 2008). Poésie pressée, sortant en rafales nerveuses, enchaînant les images qui claquent. Ecriture heurtée, psychédélique et joueuse. Il n’a de cesse de mettre la poésie dans tous les sens du rythme, seul, avec d’autres (Sanséverino, Marcel Kanche, Serge Teyssot-Gay (Noir désir), Mike Ladd, Bernard Heidsieck, Akosh S., Susan Buirge, Rodolphe Burger, Didier Levallet) ou avec son nouveau groupe «Nevchehirlian» dont vient de sortir le premier album intitulé Monde Nouveau Monde Ancien (Underdog records/Rue Stendhal). Douze plages de poésie rock mixées par Jean Lamoot, réalisateur de Bashung ou encore Salif Keïta. Frédéric est actuellement artiste associé au théâtre des Salins, scène nationale de Martigues. Et s’engage aussi bien dans des créations tranversales initiées par des festivals (Marsatac, Festival de Marseille, Francofolies de La Rochelle, Sons D’hiver) ou des compagnies (Piano et Cie, Cie Nine Spirit/Raphaël Imbert, Cirquons Flex), qu’auprès des publics pour des ateliers d’écriture, de musique et de poésie slam. Publications Frédéric Nevchehirlian a publié aux éditions Spoke, aux éditions Huguet, ainsi que dans diverses revues. Discographie - NEVCHEHIRLIAN « Monde Nouveau Monde Ancien» - (Underdog Record / Rue Stendhal – 2009) - MARCEL KANCHE « Vertige des lenteurs » co-écriture du texte de « Nos membres sont lourds » (Label Bleu janvier 2006). - VIBRION, « Vibrion » première signature chez Nocturne, sortie nationale (novembre 2005). - JOURS, album « Les Boucles Sauvages », autoproduit. Le titre « Excuse me » en programmation sur Fip, et les titres « Out of reach », « Life » et « I swear » inclus dans la fiction radiophonique « Une vie nouvelle » de Marguerite Château, texte de Mariannick Bellot (diffusé sur France Culture juin 2004). - VIBRION, « vibrion », album autoproduit, décembre 2003. - Les dits sont de là, compilation de poèmes, textes, chansons, produite par Frédéric Nevchehirlian, octobre 2002. Les dits sont de là n°2 (octobre 2004). - Frédéric Nevchehirlian a également contribué à diverses compilations (Maximum Boycott III en 2004, Les dits sont de là en 2002 et 2004...) Jacques Prévert 1 Jacques Prévert Jacques Prévert Jacques Prévert en 1961 dans le film Mon frère Jacques, de Pierre Prévert Données clés Activités Scénariste, poète Naissance 4 février 1900 Neuilly-sur-Seine, France Décès 11 avril 1977 (à 77 ) Omonville-la-Petite, France Langue d'écriture française Genres poésie Œuvres principales • Paroles (1946): Recueil de poèmes. Signature Jacques Prévert est un poète et scénariste français, né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine, et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite (Manche). Auteur d'un premier succès, un recueil de poèmes, Paroles, il devint un poète populaire grâce à son langage familier et ses jeux de mots. Ses poèmes sont depuis lors célèbres dans le monde francophone et massivement appris dans les écoles françaises. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma. Jacques Prévert Biographie Jacques Prévert naît au 19 de la rue de Chartres à Neuilly-sur-Seine (actuellement Hauts-de-Seine) le 4 février 1900. Il y passe son enfance. Son père André Prévert, fait divers métiers pour gagner sa vie et de la critique dramatique et cinématographique par plaisir. Il l'emmène souvent au théâtre et au cinéma. Suzanne, sa mère (née Catusse), l'initie à la lecture. Il s'ennuie à l'école, et dès 15 ans, après son certificat d'études, il la quitte. Il multiplie alors les petits travaux, notamment au grand magasin Le Bon Marché. D'abord mobilisé en 1917, son service militaire se poursuit à Saint-Nicolas-de-Port où il rencontre Yves Tanguy avant d'être envoyé à Istanbul où il fera la connaissance de Marcel Duhamel. En 1925, il participe au mouvement surréaliste, qui se regroupe au 54 de la rue du Château près de Montparnasse. C'est en fait un logement « collectif » où habitent Marcel Duhamel, Raymond Queneau et Yves Tanguy. C'est Prévert qui trouvera le terme de cadavre exquis pour définir le jeu littéraire auquel ses amis et lui se livrent. Prévert est toutefois trop indépendant d'esprit pour faire véritablement partie d'un groupe constitué, quel qu'il soit. Il supporte mal les exigences d'André Breton, et la rupture est consommée en 1930. En 1932, il écrit les textes pour le groupe Octobre et il participera aux Olympiades du théâtre à Moscou. Toute sa vie, Jacques Prévert témoignera d'un engagement politique sincère, et cet engagement sera à l'origine de ses plus belles réussites et de nombre de ses déboires. Le groupe Octobre, par lequel il se fit remarquer, était une troupe de théâtre itinérante qui allait jouer dans les usines en grève. Renoir, compagnon de route du Parti Communiste Français, travaille tout naturellement avec lui, en particulier sur Le Crime de Monsieur Lange, qui est l'un des deux seuls films parlant du Front Populaire du cinéma français (400 films par an), Lumière d'été de Jean Grémillon met en scène la lutte des classes et le renversement du tyran, et Les Visiteurs du soir s'achève, après que le diable a transformé en statues de pierre les amoureux qui lui résistaient, par un battement sourd et cette réplique, que tous les français comprirent : « Ce cœur qui bat, qui bat...». Il est le scénariste et dialoguiste de grands films français des années 1935-1945, notamment Drôle de drame, Le Quai des brumes, Le jour se lève, Les Visiteurs du soir, Les Enfants du paradis et Les Portes de la nuit de Marcel Carné, Le Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir, Remorques et Lumière d'été de Jean Grémillon. Il a, à deux reprises, adapté des contes de Hans Christian Andersen, d'abord La Bergère et le Ramoneur devenu Le Roi et l'Oiseau, film d'animation de Paul Grimault en 1957, puis en 1964, Grand Claus et Petit Claus, autre conte d'Andersen, à la télévision, Le Petit Claus et le Grand Claus de son frère Pierre Prévert. Pendant la guerre, il protégera son ami musicien et juif, Joseph Kosma [1], à qui il permettra de poursuivre son travail de musicien, et il aidera également le décorateur Alexandre Trauner, recherché par les allemands à se cacher. Ses poèmes sont mis en musique par Joseph Kosma dès 1935 (À la belle étoile) : ses interprètes seront entre autres Agnès Capri, Juliette Gréco, Les Frères Jacques, Yves Montand. Son recueil Paroles, publié en 1946, obtient un vif succès. Il écrit des pièces de théâtre. Son anticléricalisme, parfois violent, est souvent occulté par le public, au profit de ses thèmes sur l'enfance et la nature. Sa fille Michèle naît en 1946. Il épouse Janine Tricotet en 1947. Le 12 octobre 1948, à Paris, il tombe d'une porte-fenêtre et reste plusieurs jours dans le coma. Le hasard a voulu que Pierre Bergé en ait été témoin, le jour même où celui-ci venait d'arriver pour la toute première fois dans la capitale[2] alors qu'il se promenait sur les Champs-Élysées. Son domicile parisien est situé dans le quartier de Montmartre, au fond d'une petite impasse derrière le Moulin Rouge, sur le même palier que Boris Vian. Son domicile secondaire est à Antibes, mais, à la suite de la résiliation de son bail par le propriétaire qui souhaitait récupérer l'appartement des remparts et n'ayant pu obtenir le soutien du maire pour le garder, il doit quitter Antibes. Sur les conseils du décorateur Alexandre Trauner, il achète alors une maison en 1971 à Omonville-la-Petite, dans la Manche. Le 11 avril 1977, il y meurt des suites d'un cancer du poumon, lui qui avait toujours la cigarette à la bouche. 2 Jacques Prévert 3 Il avait 77 ans. Aux côtés de sa femme, de sa fille et d'Alexandre Trauner, il est enterré au cimetière d'Omonville-la-Petite, où l'on peut également visiter sa maison. Non loin de là, à Saint-Germain-des-Vaux, ses amis ont aménagé un jardin dédié au poète. Style Prévert fait éclater le caractère conventionnel du discours par les jeux de mots. Sa poésie est constamment faite de jeux sur le langage (calembours, inventions burlesques, néologismes, lapsus volontaires…) dont le poète tire des effets comiques inattendus (un humour parfois noir), des significations doubles ou encore des images insolites. De même ses poèmes fourmillent de jeux de sons, de combinaisons pour l'oreille (allitérations, rimes et rythmes variés) qui paraissent faciles mais dont Prévert fait un usage savant. Enfin, il ne faut pas Autographe de Jacques Prévert à Alassio négliger, comme l'a fait remarquer Danièle Gasiglia-Laster dans son introduction aux Œuvres Complètes de Prévert dans la Bibliothèque de la Pléiade, les apports du surréalisme dont on retrouve les traces : inventaires, énumérations hétéroclites d'objets et d'individus, additions de substantifs ou d'adjectifs, etc. Il est friand des procédés de l'image, de la métaphore et de la personnification (animal, objet, humain). Prévert s'en prend aux stéréotypes du langage, à tout ce qui est figé, imposé : « Les expressions stéréotypées, les citations célèbres, les proverbes, permettent toutes les mystifications possibles. Quand certains êtres en oppriment d'autres, ils tentent en effet de leur faire croire que ce qui se dit ou s'écrit reflète l'ordre naturel des choses : "A tout seigneur tout honneur", "Qui aime bien châtie bien", etc. Aussi Prévert va-t-il détourner de leur sens ces "messages du mensonge", les subvertir au profit de ceux qu'ils desservaient : "Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage à demain, si on ne vous paie pas le salaire d'aujourd'hui" [...], ou bien inventera à son tour des aphorismes qui insinueront d'autres rapports de force et surtout une autre conception de la société : "Quand les éboueurs font grève, les orduriers sont indignés" [...]. Quand il utilise des clichés, non pas pour les mettre dans la bouche de personnages sans consistance mais pour son propre compte, il leur fait subir une cure de jouvence, le plus souvent en les prenant à leur premier degré de signification. Ainsi, le monde de "Lanterne magique de Picasso" est-il "beau comme tout", comme la totalité de l'univers et de ses parcelles. Bousculer les automatismes se révèle en définitive vital, car à trop se contenter d'utiliser le langage tel qu'il nous est donné, avec les mêmes immuables associations, on risque de pétrifier les êtres et les choses.» explique Danièle Gasiglia-Laster (Introduction au tome 1 des Œuvres complètes de Prévert, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard). « Jacques Prévert est très attaché à la langue. Il est un gourmet des mots qui éprouve un vrai plaisir en jouant avec eux. Et cette jouissance du verbe, il la communique à ses lecteurs. Dès que les mots jaillissent, il les attrape et s’amuse : il les associe, les oppose, les détourne, les fait sonner les uns avec les autres, joue avec leurs différents sens… Il part de mots simples, « des mots de tous les jours » comme les nomme Garance/Arletty dans Les Enfants du paradis (Marcel Carné, 1945). Et, grâce à un travail d’orfèvre, il leur donne une force et une vivacité teintées d’humour – parfois noir et féroce – qui constituent sa patte. L’humour est capital. N’oublions pas que Prévert a été élevé à la distinction de Satrape du Collège de Pataphysique en qualité de fabricants de Petits Plats dans les Grands pour la définition qu’il en avait donné dans La Nef (01/1951) : " Depuis trop longtemps on prenait l’humour à la légère, il s’agit maintenant de le prendre à la lourde " » écrit Carole Aurouet dans Jacques Prévert Paris la belle. Catalogue d'exposition. Ses principaux jeux de mots Jacques Prévert • jeu de cortège : développement descriptif, énumération d'objets et/ou d'individus. • équivoque : jeux sur la double signification d'un mot, au sens propre et au sens figuré, sens courant ou sens argotique. Exemple: le titre du poème Petite tête sans cervelle, pris au figuré, prend plus tard le sens propre : • • • • • • • • • l'enfant distrait sera renversé par un train. zeugma : procédé qui rattache grammaticalement des termes qui ne se rapportent pas logiquement l'un à l'autre. Exemple de l'auteur: "Napoléon prit du ventre et beaucoup de pays." calembours : fondé sur une similitude de sons ou de sens. néologisme : création de nouveaux mots. mots pris à la lettre : jeux sur le sens premier des mots. logique de l'absurde : tout ce qui est contraire à la raison. allitération : répétition de consonnes. rime et rythme : intérieur et extérieur. aphorismes de fantaisie : maximes et proverbes de son imagination. La syllepse est la figure de style qu'il utilise avec prédilection : elle consiste à opérer des glissements entre le sens propre et le sens figuré des mots. Par exemple, dans un texte de Paroles, intitulé « La Lessive », Prévert joue avec une expression populaire « laver son linge sale en famille » (qui désigne le fait de garder dans le cercle familial les éventuels « secrets honteux » qu'on peut avoir à cacher) et s'amuse à la prendre au pied de la lettre, en représentant la famille autour d'un baquet, en train de récurer la fille de la maison qui a commis une faute qui sème la zizanie dans le cercle familial. Citations « Le titre du recueil Paroles, notent Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster, sonne comme un défi, un refus de se soumettre à la tradition qui privilégie l'écrit et l'imprimé ; ce que confirment les propos de Prévert rapportés par un journaliste : "Il n'est pas vrai que les écrits restent. Ce sont les paroles". Propos qui font écho, en plus provocateurs, à ceux qu'il avait déjà mis dans la bouche d'un facteur - homme de lettres à sa manière, un confrère en somme : « les écrits s'envolent, les paroles restent » [Drôle d'immeuble, La Pluie et le Beau Temps]. Donne-t-il par là raison à un critique de Paroles qui se demandera - sans penser particulièrement au titre - s'il ne s'agirait pas « sous couleur de désinvolture d'une démarche poétique particulièrement ambitieuse ? » Il est permis de le soutenir, même si Prévert vise moins à substituer une hiérarchie à une autre qu'à suggérer, à la faveur d'un renversement, l'égale valeur de tous les modes d'expression[3]. » Carole Aurouet en fait le commentaire suivant : « Outre les thèmes abordés, Paroles est également novateur, atypique et détonant, par sa forme et son style. C’est un recueil placé sous le signe de l’éclectisme dans lequel on trouve aussi bien des textes courts que des chansons, des histoires, des instantanés et des inventaires. Prévert y mélange les genres. Il ne s’inscrit dans aucune taxinomie poétique. Par ailleurs, il tord le cou aux règles de versification classique, tant au niveau du rythme que de la disposition ou de la ponctuation. Prévert a notamment gardé de son passage par le surréalisme une façon singulière de détruire les clichés langagiers et les lieux communs. Il attire, par exemple, l’attention de ses lecteurs sur l’arbitraire du signe. Il use avec brio des contrepèteries, des calembours, des équivoques et des allégories. Il rend hommage en quelque sorte au langage populaire[4]. » Danièle Gasiglia-Laster précise, dans son analyse sur Paroles parue dans la collection Foliothèque de Gallimard : « Que le poète sache manier l'extrême concision ne fait pas de doute, mais il excelle aussi dans les grands textes foisonnants où il met alors en scène de multiples personnages qui évoluent dans des environnements variés[5]. » 4 Jacques Prévert 5 Il entre alors au Collège de 'Pataphysique dont il devient Transcendant Satrape en 1953. « Le Collège ne prenant pas en compte des transformations aussi peu importantes que le décès, il y demeure président mémorial de la Sous-Commission des Paraphrases[6]. » La maison Jacques Prévert à Omonville-la-Petite Jacques Prévert a écrit beaucoup mais alors BEAUCOUP de citations quelques fois amusante comme: "dieu est un petit homme sans queue qui fume sa pipe au coin du feu" "dans une église il y a toujours quelque chose qui cloche" "notre père qui est aux cieux rester-y" "il n'y a pas de probleme il y a que des professeurs" Scénariste Prévert reste, ne serait-ce qu'à cause du film Les Enfants du paradis, réalisé en 1945, le plus grand scénariste français. La tombe de Prévert, aux côtés de celle d'Alexandre Trauner Jardin en hommage à Jacques Prévert à Saint-Germain-des-Vaux Ici, comme ailleurs, il donne un sens particulier au mot scénariste. Les réalisateurs avec qui il a travaillé lui accordaient un grand crédit de confiance sur l'histoire, et il était considéré comme l'auteur de l'histoire du film (ce qui n'est que rarement le cas aujourd'hui). Nombre de réalisateurs de moindre importance, ont réalisé leur plus grand film avec lui, ou du moins le plus original. Nombre de ses répliques ( « —T'as de beaux yeux, tu sais ? — Embrassez-moi.») (« — François, y a plus de François ! ») ( « Paris est tout petit pour ceux qui s’aime comme nous d’un aussi grand amour.») (« Vous êtes riche et vous voudriez être aimé comme un pauvre. Et les pauvres on ne peut quand même pas tout leur prendre aux pauvres ! ») sont plus connues que ses poèmes. Et Prévert qui travaillait sur les films jusqu'au mot FIN [7] est souvent qualifié d'auteur sans que des réalisateurs aussi talentueux que Renoir, Carné ou Grémillon en prennent ombrage. Il travaillera près de trente ans avec Paul Grimault sur Le roi et l'oiseau, et, alors que Paul Grimault avait enfin trouvé les moyens de finir son film, et que Prévert était à l'article de la mort, il travaillera sur les dialogues jusqu'à son dernier souffle. La veille de sa mort, il envoie un télégramme à Paul Grimault avec ces mots : « Et s'il n'en reste qu'un, nous serons ces deux-là.»[8] Le roi et l'oiseau s'achève sur la libération d'un oiseau enfermé dans sa cage par le robot destructeur, libéré lui aussi, et qui, dès que l'oiseau s'envole, écrase la cage d'un coup de poing : tout Prévert résumé en un plan. Dans le cinéma, son nom est attaché aux très grandes œuvres de la grande période du cinéma français qui va de 1935 à 1945. Après guerre, l'insuccès commercial du film Les portes de la nuit sera le prétexte aux productions de cinéma pour ne plus travailler avec cet auteur trop engagé, et trop indépendant pour se soumettre à leurs ordres. Il continuera comme scénariste, mais c'est l'époque où il se consacre plus pleinement à son œuvre de poète. Jacques Prévert Sa relation avec la musique classique Prévert a écrit un certain nombre de poèmes en hommage à des œuvres musicales qu'il appréciait. Cette relation du poète à la musique classique est assez méconnue car il s'exprimait peu sur le sujet. Il a néanmoins, en 1974, participé, à la demande d'Arnaud Laster, à une émission diffusée sur France Musique, L'Antenne de France-Musique est à Jacques Prévert[9]. Dans cet entretien avec A. Laster, enregistré dans la maison qu'il habitait alors avec sa femme Janine à Omonville-la-Petite, il parle de son goût pour des musiciens aussi divers que Alban Berg, Georges Bizet, Igor Stravinsky, Antonio Vivaldi, Erik Satie, Haendel, Carl Orff... C'est le peintre Autrichien Lucas Suppin[10]qui a mis en relation Jacques Prévert avec Carl Orff. Nous apprenons également dans ces lettres de Suppin que Orff, Suppin et Prévert avaient un projet commun autour d'un livre (probablement autour du thème d'Œdipe) mais celui-ci ne s'est jamais réalisé. Prévert entretenait avec Carl Orff une proximité amicale comme en témoignent ses dédicaces régulières, dont une datée de 1959 : « à Carl Orff, à sa musique - Jacques Rêve-vert »[11]. Un poème publié dans Choses et autres, Carmina Burana (titre d'une cantate scénique de Carl Orff : Carmina Burana) rend hommage à ces chants profanes. Ce poème sera repris dans l'ouvrage "Carmina Burana" (Manus Press 1965 ) illustré de partitions de Carl Orff et de dessins de Hap Grieshaber [12]. Prévert entend dans la musique de Carl Orff, écrit Arnaud Laster, « un hymne à la beauté et à l'amour » et « une revendication du bonheur qui rejoint la sienne »[13]. Notons enfin, coïncidence ou pas, que l'un et l'autre ont travaillé l'histoire d'Agnès Bernauer: Die Bernauerin pour Carl Orff en 1947 et Agnès Bernauer pour Prévert en 1961 dans le film Les Amours célèbres de Michel Boisrond. Œuvres • 1946 : Paroles[14] • 1946 : Histoires • 1947 : Les enfants qui s'aiment • • • • • • • • • 1951 : Spectacle 1955 : La Pluie et le beau temps 1955 : Lumières d’homme 1963 : Histoires et d'autres histoires 1966 : Fatras 1970 : Imaginaires Choses et autres 1980 : Soleil de nuit, recueil posthume, édition préparée par Arnaud Laster avec le concours de Janine Prévert. 1984 : La Cinquième Saison, recueil posthume, édition préparée par Arnaud Laster et Danièle Gasiglia-Laster avec le concours de Janine Prévert. • Œuvres complètes, édition établie, présentée et annotée par Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, t. I, 1992 [réimpression la plus récente : 2008], t. II, 1996 [réimpression la plus récente : 2004] Théâtre • Octobre Entretiens • Hebdromadaires (avec André Pozner) Livres d'art et collages • • • • • 1951 : Grand Bal du printemps, avec le photographe Izis 1952 : Charmes de Londres, avec le photographe Izis Durnes, avec Pablo Picasso et le photographe André Villers Couleur de Paris, avec le photographe Peter Cornelius Le Cirque d'Izis, avec Marc Chagall et Izis 6 Jacques Prévert • • • • • • Les Chiens ont soif, avec Max Ernst Varengeville, avec Georges Braque Fêtes, avec Alexander Calder 1973 : Eaux-fortes (avec Marcel Jean) Adonides, avec Joan Miró 1976 : Arbres (gravures de Georges Ribemont-Dessaignes) Livres pour enfants Si plusieurs livres pour la jeunesse sont parus après la mort de Jacques Prévert sous sa signature, Prévert n'y est pour rien. Ces volumes post mortem ont été constitués à partir de textes extraits de ses recueils et ont été ornementés. De son vivant, il n'avait conçu et publié que six livres pour les enfants. • • • • • • 1947 : Contes pour enfants pas sages 1947 : Le Petit Lion, avec des photographies d'Ylla 1950 : Des bêtes, avec des photographies d'Ylla 1952 : Lettre des îles Baladar, avec des illustrations de André François 1952 : Guignol, avec des peintures de Elsa Henriquez 1953 : L’Opéra de la lune, avec des illustrations de Jacqueline Duhême Deux films pour enfants dont Jacques Prévert est le coauteur ont fait l'objet d'une version livresque : • 1952 : Bim, le petit âne, de Jacques Prévert et Albert Lamorisse • 1980 : Le Roi et l'Oiseau, de Jacques Prévert et Paul Grimault Autres ouvrages • 1946 : Le Cheval de Trois • 1951 : Vignettes pour les vignerons • 1953 : Tour de chant Poèmes et textes mis en chanson • 1959 : Récital 1958 au Théâtre de L'Étoile (2 titres) • 1962 : Yves Montand chante Jacques Prévert (album de 15 titres) Anthologie • Jacques Prévert, un poète, textes choisis et présentés par Arnaud Laster, Folio junior en poésie, Gallimard, 1980 [nouvelle édition : 1993] Filmographie • • • • • • • • • • • • • • 1932 : Baleydier de Jean Mamy adaptation et dialogues 1932 : Comme une carpe de Claude Heymann, scénario, adaptation et histoire 1932 : L'affaire est dans le sac de Pierre Prévert, scénario et dialogues 1933 : Ciboulette de Claude Autant-Lara, adaptation et dialogues 1933 : Si j'étais le patron de Richard Pottier, scénario 1934 : Le Taxi de minuit de Albert Valentin 1934 : L'Hôtel du libre échange de Marc Allégret 1935 : Un oiseau rare de Richard Pottier 1936 : Moutonnet de René Sti, adaptation et dialogues 1936 : Jenny de Marcel Carné 1936 : Le Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir, adaptation et dialogues 1937 : 27 rue de la Paix de Richard Pottier, adaptation 1937 : Drôle de drame de Marcel Carné, adaptation et dialogues 1937 : L'Affaire du courrier de Lyon de Claude Autant-Lara et Maurice Lehmann, dialogues 7 Jacques Prévert • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 1938 : Ernest le rebelle de Christian-Jaque, dialogues 1938 : Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque, dialogues (non crédité) 1938 : Le Quai des brumes de Marcel Carné, scénario and dialogues 1939 : The Mysterious Mr. Davis de Claude Autant-Lara 1939 : Le jour se lève de Marcel Carné 1941 : Remorques de Jean Grémillon, adaptation et dialogues 1941 : Une femme dans la nuit de Edmond T. Gréville, adaptation et dialogues (non crédité) 1941 : Le Soleil a toujours raison de Pierre Billon, adaptation et dialogues 1942 : Les Visiteurs du soir de Marcel Carné 1943 : Lumière d'été de Jean Grémillon, scénario et dialogues 1943 : Adieu Léonard de Pierre Prévert, scénario et dialogues 1945 : Les Enfants du paradis de Marcel Carné 1945 : Sortilèges de Christian-Jaque, adaptation et dialogues 1946 : Aubervilliers de Éli Lotar, commentaires 1946 : Les Portes de la nuit de Marcel Carné 1946 : Voyage surprise de Pierre Prévert, scénario et dialogues 1947 : L'Arche de Noé de Henry Jacques, adaptation et dialogues 1947 : Le Petit soldat de Paul Grimault 1947 : La Fleur de l'âge de Marcel Carné, film inachevé 1949 : Les Amants de Vérone de André Cayatte, dialogues 1950 : Souvenirs perdus de Christian-Jaque 1950 : Bim le petit âne de Albert Lamorisse, écriture et commentaire 1950 : La Marie du port de Marcel Carné, dialogues (non crédité) 1953 : La Bergère et le ramoneur de Paul Grimault, scénario, adaptation et dialogues 1956 : Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy 1958 : La Seine a rencontré Paris de Joris Ivens 1959 : Paris la belle de Pierre Prévert, voix 1961 : Amours célèbres de Michel Boisrond, adaptation et dialogues 1964 : Le Petit Claus et le Grand Claus de Pierre Prévert d'après le conte d'Hans Christian Andersen 1966 : À la belle étoile de Pierre Prévert, adaptation 1970 : Le Diamant de Paul Grimault 1980 : Le Roi et l'Oiseau de Paul Grimault, scénario, adaptation et dialogues Notes et références Notes [1] http:/ / www. musicologie. org/ Biographies/ k/ kosma_joseph. html [2] Source : entretien de Pierre Bergé avec Emmanuelle Duverger et Robert Ménard, publié sous le titre « Pierre Bergé : l’esthète du journalisme (http:/ / www. infos-des-medias. net/ media-la-revue/ 2007/ 09/ pierre-berge-leshete-du-journalisme. php) », dans le no 14 de la revue Médias, et reproduit le 20 septembre 2007 sur le site www.infos-des-medias.net. [3] Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster, Notice sur Paroles au tome I de l'édition des œuvres complètes de Prévert, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1992, p. 982 [4] Carole Aurouet, Prévert, portrait d'une vie, Ramsay, 2007, p. 126 [5] Danièle Gasiglia-Laster commente Paroles de Jacques Prévert , Foliothèque, Gallimard,1993, p. 45 [6] Lucien Logette, in La Quinzaine littéraire, n° 945 du 1er mai 2007, p. 16 [7] entretien avec Alexandre Trauner (http:/ / www. marcel-carne. com/ la-bande-a-carne/ jacques-prevert/ 1965-entretien-dalexandre-trauner-sur-prevert-image-et-son/ ) sur marcel-carne.com [8] Citation de Paul Grimault lui-même, dans une conférence en 1984 à Toulouse [9] Enregistrement que l'on peut écouter à l'Inathèque 8 Jacques Prévert [10] Des courriers de Suppin à Orff lui parlant de Prévert et lui donnant son adresse à Paris sont archivés au Orff Zentrum de Munich (http:/ / www. orff-zentrum. de/ index_fr. asp) [11] Les ouvrages dédicacés par Prévert à Orff sont archivés au Orff Zentrum de Munich (http:/ / www. orff-zentrum. de/ index_fr. asp) [12] http:/ / de. wikipedia. org/ wiki/ HAP_Grieshaber [13] Arnaud Laster, Jacques Prévert auditeur libre des musiciens (http:/ / orff. fr/ index. php/ article/ jacques-prevert-auditeur-libre-des-musiciens-arnaud-laster), dans Jacques Prévert Paris la belle, direction d'Eugénie Bachelot Prévert et N. T. Binh, Flammarion, 2008. [14] « La première édition de Paroles sort en librairie le 10 mai 1946. » – Prévert Jacques, Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, 1992, t. i, p. 981. Références Voir aussi Bibliographie • Petit Jacques deviendra Prévert, texte de Carole Aurouet, illustrations de Bruno Heitz, Editions Rue du Monde, 2011, 48 p. • Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster, Appareil critique des Œuvres de Jacques Prévert dans la Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2 volumes, 1992 et 1996 : Introduction de 28 pages, chronologie détaillée, analyses et présentations des recueils et notes ( 459 pages dans le tome 1 ; 553 pages dans le tome 2). • Danièle Gasiglia-Laster commente Paroles de Jacques Prévert, Foliothèque, Gallimard, 1993, 214p. • Danièle Gasiglia-Laster, Jacques Prévert, « celui qui rouge de cœur » , biographie, Séguier, 1994, 320 p. • Jean-Claude Lamy, Prévert, les frères amis, Albin Michel, 1997. • Arnaud Laster, Paroles (1945-1947) / Jacques Prévert, Profil d'une œuvre, Hatier, réimpression la plus récente : 2000. • Danièle Gasiglia-Laster, Jacques Prévert, portfolio pour l'ADPF (éditeur du Ministère des Affaires étrangères), 2001, 16 fiches thématiques, Repères biographiques, Filmographie, Bibliographie sélective ; également versions espagnole et anglaise. • Haramila Jolly, « Le groupe Octobre et le communisme. Une mémoire reconstruite » dans la Revue Française d'Histoire des Idées Politiques, Paris, no8, 1998, pp. 339-354. • Bernard Chardère, Le cinéma de Jacques Prévert (avec une lettre inédite de Marcel Pagnol et la conclusion à 23 contributions par Gérard Mordillat), Le Castor Astral, Bordeaux, 2001, 297 p. (ISBN 2-85920-390-7) • Carole Aurouet (Dir.), Jacques Prévert qui êtes aux cieux, CinémAction, 2001, 176 p. • Carole Aurouet, Daniel Compère, Danièle Gasiglia-Laster et Arnaud Laster, Prévert, frontières effacées, L’Age d’homme, 2003, 216 p. • Carole Aurouet, Les Scénarios détournés de Jacques Prévert, Dreamland, 2003, 256 p. (Préface de Nelly Kaplan) • Carole Aurouet, Jacques Prévert, l'humour de l'art, Naïve, 218 p. (Préface de Jacqueline Duhême) • Carole Aurouet, Prévert, portrait d'une vie, Ramsay, 2007, 239 p. (Préface de Bernard Chardère) • Carole Aurouet, Jacques Prévert, Paris la belle. Le catalogue Jeunesse Flammarion, Paris, 2008, 64p (catalogue enfants de l'exposition à l'Hôtel de ville de Paris du 24 octobre 2008 au 28 février 2009). • Eugénie Bachelot-Prévert, N.T. Binh [dir.], Jacques Prévert, Paris la belle, Flammarion, 2008, 271 p. Avec des contributions de Bertrand Delanoë, Dominique Rabourdin, André Heinrich, Jacqueline Laurent, Michèle Morgan, Juliette Gréco, Carole Aurouet, Jacqueline Duhême, André Pozner, Arnaud Laster, Bernard Chardère, André Villers, Danièle Gasiglia-Laster, Gérard Fromanger, Anne Moeglin Delcroix et Françoise Woimant (catalogue de l'exposition à l'Hôtel de ville de Paris du 24 octobre 2008 au 28 février 2009) 9 Jacques Prévert Articles connexes • Maison Jacques Prévert • Groupe Octobre • Alexandre Trauner Liens externes • L'Ouest en mémoire (Ina) - Jacques prévert et Brest (http://www.ina.fr/fresques/ouest-en-memoire/video/ Region00342/jacques-prevert-et-brest) • Actualites34 (http://actualites34.blog.lemonde.fr) Un site consacré à Prévert, rédigé par une universitaire, avec de nombreuses analyses. • Jacques Prévert (http://www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/prevert/prevertSF.htm) par Danièle Gasiglia-Laster sur culturesfrance.com. • Exposition Jacques Prévert, Paris la Belle (http://www.prevert.paris.fr/) • Vidéo, entretien avec Jacques Prévert, 1961 (http://archives.tsr.ch/player/personnalite-prevert) sur le site de la TSR • Blog sur Jacques Prévert (http://jacquesprevert.wordpress.com/2008/12/30/ 7-rue-du-vieux-colombier-prevert-a-12-ans/) par Carole Aurouet et Philippe Morisson • Site du coffret Mon frère Jacques par Pierre Prévert (http://www.prevert-pierre-et-jacques.com) • [vidéo] Portrait de Jacques Prévert en vidéos (http://www.ina.fr/playlist/art-et-culture/ jacques-prevert-1900-1977-portrait.302652.I00016111.oui.fr.html) sur ina.fr 10