Le catalogue de l`édition 2010 - Festival International de l`Image à
Transcription
Le catalogue de l`édition 2010 - Festival International de l`Image à
Bilan 2010 Sommaire L’année d’avant... Alors que vient de s’achever notre 49e édition, nous pouvons être optimistes et enthousiastes. Déjà parce que le diaporama semble ne s’être jamais mieux porté, revigoré par les continuelles avancées techniques qui lui permettent de demeurer un moyen d’expression simple dans son apprentissage mais illimité dans ses possibilités. Nous l’avons bien vu cette année encore avec les recherches artistiques de différents auteurs qui mêlent habilement images fixes et animées, ou qui s’inspirent de procédés cinématographiques pour réinventer la narration diaporamique. A titre plus personnel, nous nous réjouissons également de l’intêret que suscite notre manifestation dans les milieux diaporamiques de France et d’ailleurs. En effet, lors de cette édition 2010, nous avons reçu 149 oeuvres issues de 4 continents. Une diversité et une variété qui nous ont amené à proposer au final plus de douze heures de projection ! Une fois encore, l’amitié que nous font tant d’auteurs et de festivaliers en restant fidèles à Epinal, que ce soit en participant à la compétition de diaporamas ou en venant assister au Festival, fait chaud au coeur ! Et alors que commencent pour nous les préparatifs de notre 50e anniversaire, c’est une motivation supplémentaire pour imaginer une édition festive et joyeuse où se mêleront l’histoire du diaporama, son présent, et bien sûr son avenir. Au programme, de nombreuses projections, une grande soirée de gala et des surprises... C’est donc avec beaucoup d’impatience que nous vous donnons rendez-vous du 26 avril au 1er mai 2011 pour célébrer avec nous le 1er demi-siècle de notre manifestation ! Le comité Sommaire 2 Le jury.............................................................................................................................3 Les temps forts en images..................................................................................................6 Le palmarès....................................................................................................................11 Focus sur le programme...................................................................................................13 Les partenaires...............................................................................................................14 Le jury Pour mieux connaître les cinq jurés chargés de décerner la Coupe de l’Europe 2010, nous leur avions posé quelques questions avant le Festival. La consigne était simple : ne répondre qu’à ce qui leur semblait intéressant et ajouter tout ce qui leur paraissait important (ou amusant) de connaître sur eux. Se prêtant volontiers à l’exercice, ils ont livré d’étonnants petits auto-portraits... Coup de projecteur sur Paul-François Béziat Le Festival : Que faitesvous quand vous ne pensez pas au diaporama ? Paul-François Béziat : J’essaie de « prendre un congé sabbatique » et de ne pas penser immédiatement au prochain… En un mot, je continue de vivre ! LF : Pourquoi le diaporama (et pas la photo, la vidéo, le dessin… ou en plus de la photo, de la vidéo, du dessin…) ? PFB : Dans un diaporama, il y a de l’image et du son. Ce sont les deux supports de communication que j’aime. Coup de projecteur sur Le festival : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Yves Cleuvenot : Yves Cleuvenot, né le 14 Mars 1935. Autant que je me souvienne, j’ai toujours baigné dans l’image photographique : mon grand-père paternel, un des premiers membres du Photo-Club spinalien à sa création en 1906. Mon père, opticien et photographe amateur qui m’a initié dès l’âge de 10 ans. Moi-même, membre du Club Noir et Couleur depuis 1958. J’ai consacré une grande partie de ma vie professionnelle à la photo et à l’audiovisuel en tant que praticien et animateur-formateur. 3 LF : Comment appréhendez-vous le rôle de juré dans un festival et à quoi serez-vous plus particulièrement attentif en regardant les œuvres en compétition ? C’est pour moi le meilleur moyen d’expression qui permet de joindre les deux et de créer tout en suggérant. LF : Pour lequel de vos diaporamas avez-vous un faible ? PFB : Comme beaucoup de réalisateurs, toujours pour le dernier. LF : Quel est le premier diaporama que vous avez vu et où l'avez-vous vu ? PFB : Un montage de photos macro, dans les années 1970, fait par un copain de montagne/escalade avec une bande son extraite de Bartok (Musique pour cordes, percussions et célesta). Un régal de synchronisation images/son que j’ai vu d’abord en projection privée avant de le déguster dans ce qui est devenu la salle Nougaro à Tou- louse !!! LF : A votre avis, comment sera le diaporama en 2061 (l’année de notre 100e anniversaire) ? PFB : Je n’aime pas les prophètes et me garderai bien de pronostiquer un quelconque avenir au diaporama. En tous cas, j’espère qu’il sera toujours là en tant que moyen d’expression spécifique et que « la troupe fraîche des cadets [qui] au coin du bois nous attendait pour nous envoyer à Bicêtre » aura pris le relais (merci Georges) !!! Paul François-Béziat est diaporamiste (Réelle matinée de cochon, Parkrama au Tamil Nadu, N.T.B.R...) Il a notamment remporté la Coupe de l’Europe en 2009 avec Bihotza, mon cœur. Yves Cleuvenot YC : Je m’attacherai à être correct, honnête et humble. En appréhendant une œuvre en compétition, je serai tout spécialement attentif à la qualité, certes, mais pas seulement et heureusement. Je m’attacherai à saisir quelle est l’intention de l’auteur et quelle est son adéquation avec ce que je vois et entends. LF : Que faites-vous quand vous ne pensez pas au diaporama ? YC : Quand je ne pense pas au diaporama, je pense à tout et… aux diaporamas que je n’ai jamais faits ! LF : Pourquoi le diaporama (et pas, ou en plus de, la photo, la peinture, la littéra-ture) ? YC : Je suis curieux. J’apprécie toute forme d’expression artistique. J’apprécie et aime l’IMAGE. Alors le diaporama. At-on vraiment besoin d’une image qui bouge ? Rassurez-vous j’aime beaucoup le cinéma. Mais souvent, les images qui bougent, je les trouve trop démonstratives, trop expressives, trop figées (quel paradoxe !) Par rapport à ma propre sensibilité, ma propre interprétation. Une image fixe non liée au temps plus un son dépendant du temps, et voici le diaporama qui me permet de mettre en jeu toutes mes facultés d’interprétation. Suggérer est tellement plus fort que montrer... LF : Quel est le premier diaporama que vous avez vu et où l'avez-vous vu ? YC : C’était en 1958 : L’épopée de Jeanne d’Arc de Domrémy à Rouen, réalisé par Léon Falquet de la société Kodak. Je fus absolument fasciné, moi petit photographe amateur à l’époque. Peu de temps après, André Argant, le maire d’Epinal, homme de culture et souhaitant mettre en valeur l’image contemporaine (photographie) dans la cité des Images « commanda » au Club Noir et Couleur l’organisation d’un Festival International de montages photographiques sonorisées (comme on disait à l’époque), placé sous le patronage des communautés européennes. Le jury Coup de projecteur sur Le festival : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Wafa Ghermani WG : Je lis et je me balade et je repense au cinéma. Wafa Ghermani : Je suis étudiante en thèse d'histoire du cinéma. Je travaille sur le cinéma taiwanais de ses origines à nos jours en m'interrogeant sur les problèmes d'identité nationale. Je suis aussi consultante pour le Festival des Cinémas d'Asie de Vesoul. LF : Subjectivement, citez un film qui vous paraît au-dessus de tous les autres. WG : Comme ça sans hésiter : Chantons sous la Pluie de Stanley Donen et Gene Kelly et A Brighter Summer Day d’Edward Yang. LF : Quel rapport entretenez-vous avec le monde audiovisuel / le monde de l'image en général ? LF : Quel est le premier film que vous avez vu et où l'avez-vous vu ? WG : Un rapport addictif. LF : Comment appréhendez-vous le rôle de juré dans un festival et à quoi serez-vous plus particulièrement attentive en regardant les œuvres en compétition ? WG : C'est la première fois que je serai juré, je n'ai pas encore vraiment réfléchi à une manière de voir les œuvres. LF : Que faites-vous quand vous ne pensez pas au cinéma ? Coup de projecteur sur 4 WG : Peut-être pas le premier, mais le plus marquant de mon enfance : L’Emigrant de Charlie Chaplin au ciné-club du dimanche de ma ville. LF : Pourquoi le cinéma (et pas la photo, la peinture, la littérature… ou en plus de la photo, la peinture, la littérature…) ? WG : Le cinéma est une manière de me distinguer du reste de ma famille qui compte déjà des fous de peinture, LF : Quelle vision avez-vous du diaporama ? WG : Hum, en fait je n'en ai vu que deux: La Jetée de Chris Marker et Soeurs, Saintes et Sybilles de Nan Goldin. C'est une autre manière de projeter le monde que je suis très curieuse de découvrir. Armelle Moindrot Le festival : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Armelle Moindrot : Institutrice dans une école de campagne aimant la nature, les grands espaces, les amis et… le LF : Comment appréhendez-vous le rôle de juré dans un festival et à quoi serez-vous plus particulièrement attentive en regardant les œuvres en compétition ? AM : J’appréhende… tout court ! Mais je suis ravie de vivre cette aventure. Les nombreux diaporamas présentés étant tous de bons montages (donc présentant les qualités requises), je pense que je serai sensible à l’originalité dans le choix du sujet et dans la façon de le traiter. J’aime être surprise. LF : Quel rapport entretenez-vous avec le monde audiovisuel / le monde de l'image en général ? AM : Pas pour autant grande technicienne, je fais de la photo depuis l’âge de 10 ans. J’aime beaucoup le cinéma avec un intérêt tout particulier pour le cinéma asiatique et le cinéma russe. J’ai découvert le Diaporama il y a deux ans suite à l’achat d’un appareil photo numérique alors que je cherchais à mettre en valeur mes images autrement que par tirage sur papier. LF : Que faites-vous quand vous ne pensez pas au diaporama ? AM : Je travaille (Ben oui ! Quand même ! ). Et je vais sur Diaporam@Forum !!! Les autres pensées sont secrètes. temps élastique ! photo, théâtre et littérature. Mais bon tout est lié, le cinéma c'est ce qui reste le plus englobant. LF : Pourquoi le diaporama (et pas la photo, la peinture, la littérature… ou en plus de la photo, la peinture, la littérature…) ? AM : Pourquoi la photo et pas la vidéo ? Parce que j’aime saisir des instants uniques et fugaces. Même dans les situations de mouvement, je n’ai pas le réflexe vidéo. Je suis venue au diaporama pour mettre en valeur des photos et partager des instants forts mais je sais maintenant que cela peut être bien plus que ça. LF : Pour lequel de vos diaporamas avez-vous un faible ? AM : J’ai un faible certain pour mon premier et unique diaporama, Mustang, malgré ses défauts de jeunesse. LF : Quel est le premier diaporama que vous avez vu et où l'avez-vous vu ? AM : Je ne sais plus si c’était L’école du désert de Jean-Charles Pizolatto ou Nementcha-Algérie 1958 de Jean-Marie Coupriaux. Enfin, dans les deux cas ça commençait bien ! C’était sur Diaporam@Forum. LF : A votre avis, comment sera le diaporama en 2061 (l’année de notre 100e anniversaire) ? AM : Les logiciels, en perpétuelle évolution donnent au diaporamiste une plus grande liberté. Il n’y aura sans doute plus de frein à la créativité. Le jury Coup de projecteur sur Le Festival : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Marcel Ramakers : Je m'appelle Marcel Ramakers. Je suis Wallon, et aussi Belge, mais peut-être plus pour longtemps. Je suis enseignant de formation. J'ai commencé à produire des diaporamas en 1987, d'abord seul, mais aussi en collaboration avec des auteurs qui me sollicitaient comme scénariste. Pour des raisons professionnelles, j'ai abandonné cette activité à la fin du XXe siècle après avoir réalisé une vingtaine de montages dont certains ont eu quelque succès. Aujourd'hui, j'y reviens avec modestie mais aussi, avec l'envie de continuer à émouvoir, à surprendre, voire à choquer, en tout cas avec l'objectif de ne pas laisser indifférent. LF : Quel rapport entretenez-vous avec le monde audiovisuel / le monde de l'image en général ? MR : Pour un enseignant, l'intérêt et l'étude de l'audiovisuel sont indispensables aujourd'hui, car l'audiovisuel prend de plus en plus la place de l'écrit. Or son apprentissage est loin d'être organisé comme celui de la lecture-écriture. Il est temps que l'école se penche sur le problème. On doit apprendre à décoder 5 Marcel Ramakers l'audiovisuel comme on le fait pour la littérature. Une image ne donne rien à savoir par elle-même. Elle produit des effets émotionnels contradictoires et ne prouve rien : ni la réalité brute des faits dont elle n’est qu’une image possible, ni la vérité substantielle d’un sens. Il faut en fait que ceux qui la reçoivent en construisent un sens. LF : Pourquoi le diaporama (et pas la photo, la vidéo, le dessin… ou en plus de la photo, de la vidéo, du dessin…) ? MR : Parce qu'il permet, sans de trop longues formations, de concevoir un médium efficace téléchargeable sur internet ("YouTube") et visible par le monde entier, s'il réunit les trois conditions évoquées au point 3... La compréhension d’une image est exposée soit à la liberté de celui qui en construit le sens, soit à la dictature de celui qui en impose la lecture. C'est un sujet d'étude passionnant. LF : Pour lequel de vos diaporamas avez-vous un faible ? MR : L'Enfant Fou. Parce que j'ai réussi à réaliser un diaporama de propagande politique sans que cela ne me soit jamais ouvertement reproché. Ou peutêtre sans que personne ne s'en soit rendu compte... LF : Comment appréhendez-vous le rôle de juré dans un festival et à quoi serez-vous plus particulièrement attentif en regardant les œuvres en compétition ? MR : Le rôle d'un juré est de désigner les meilleurs ! Mais comment identifier les meilleurs ? Sur quelles bases ? Personnellement, je serai attentif à trois éléments : - l'efficacité du diaporama (parce qu'il s'agit de communiquer), - la qualité du contenu (parce qu'on n'a plus de temps à perdre) - l'originalité (parce qu'il faut se distinguer de la masse). LF : Que faites-vous quand vous ne pensez pas au diaporama ? MR : Je fais l'amour, je suis l'itinéraire de mon fils, je lis, je vais au cinéma et au théâtre, j'écoute le rock et le blues, puis je m'ennuie... LF : Quel est le premier diaporama que vous avez vu et où l'avez-vous vu ? Cela devait être en 1986 à une projection de gala du club "Diafocam" d'Esneux, près de Liège. Le diaporama qui m'a donné l'envie d'en produire moimême est : Breendonk de Jacques Van De Weerdt. LF : A votre avis, comment sera le diaporama en 2061 (l’année de notre 100e anniversaire) ? MR : Il n'existera plus comme tel. On aura abandonné l'image fixe la plupart du temps de projection. On sera passé à la vidéo. Les technologies actuelles le permettent déjà en partie au départ de l'image fixe (travelling, zoom, etc.) Aujourd'hui, le diaporama n'est déjà plus vraiment de l'image fixe. Les TEMPS FORTS Le jury sur scène et au travail. Jacques van de Weerdt et Denys Quélever Lorenzo di Francesco, Directeur du service audiovisuel de la FIAP, Christine Mathon, Ricardo Zarate 6 Ron Davies, Julie England, Willem van den Berg, Claude Aubertin et à gauche Jean-Paul Guibal, commissaire national audiovisuel de la FPF Les TEMPS FORTS Les festivaliers sont au rendez-vous. Jacques Thouvenot lors de la Soirée thématique « le jour d’avant » La table des prix Le moment tant attendu (et redouté) de l’annonce du palmarès. Le jury revient sur cette compétition très disputée. 7 Les TEMPS FORTS Les lauréats (ou leurs représentants) viennent recevoir leurs prix, avant la traditionnelle « photo de famille ». Jean-Louis Terrienne bien entouré sur la scène Alessandro Benedetti Jacques Thouvenot interroge Grazia Gamba Paul-François Béziat montre le prix Moine sous l’oeil amusé de Marcel Ramakers 8 Julie England et Ron Davies répondent à Wafa Ghermani Alessandro Benedetti reçoit le prix du public des mains d’un spectateur Les TEMPS FORTS Jacques Thouvenot et Denys Quélever brandissent le prix du Jour d’avant Autre prix du public pour Danièle et Alain Pruvot, toujours remis par un spectateur Jean-Paul Guibal et Jean-Paul Petit Jacques Thouvenot et Alain Pruvot Les primés et le jury sur scène 9 Les TEMPS FORTS C’est maintenant l’heure de se détendre ! Le cocktail dinatoire et le coup de l’étrier qui suivent sont l’occasion idéale pour échanger ses impressions sur le palmarès... Repas offert par le Festival après la remise des prix Champagne et petits fours, : c’est le célèbre « Coup de l’étrier » orchestré par la Présidente 10 Le palmares COUPE de L’EUROPE du DIAPORAMA (Coupe en cristal de Baccarat) Strange Fruit de Pierre-Marie Artaux - France Grand Prix de la Ville d’Epinal (200 Euros) Je suis née pour danser de Jean-Marie Lafon Delpit - France Prix du Conseil Général des Vosges (150 Euros + médaille) Descartes et Marilyn de Frédéric Michel - France Grand Prix FujiFilm (lot de papiers photo) L’aide familiale de Jacques van de Weerdt - Belgique Prix Moine (panier gourmand) Sur la route de Corentin Le Gall - France Médaille OR - FIAP Esprits solitaires de Giacomo CICCIOTTI - Italie Trophée de la Fédération Photographique de France Le Poinçonneur des Lilas de Jean-Paul Petit - France Médaille ARGENT – FIAP Retour au désert de Jean-Marie Beziat - France Médaille BRONZE - FIAP Le cavalier de cimes d’André Malet - France 2ème Prix FUJIFILM (lot de papiers photo) Sorti de l’ombre de Jean-Paul Caudron - France 3ème Prix FUJIFILM Rapa Nui de Julie England et Ron Davies - Royaume-Uni Prix Pierre MARCHAL (objet d’art) Les soleils du maréchal de Danièle et Alain Pruvot - France Prix VOSGES MATIN (Image d’Epinal encadrée) Dans les yeux des femmes de Maurice Guidicelli - France Prix de l’Imagerie (Image d’Epinal) Niños ? de Lino Martinettti et Mario Linares - Italie Prix LORRAINE PHOTO (Livre d’art) Le don d’Emile de Jean-Louis Terrienne - France Prix Noir et Couleur (Livre d’art) Mythologie de Claudine et Jean-Pierre Durand - France Prix Cadeaux CERAM Epinal Des jonquilles à Noël de Michèle et Michel Paret - France Prix VOSGES MATIN (Image d’Epinal) Amour interdit de Piet Huijgens – Pays-Bas 11 Prix Vilair Scherr Crépissage d’Alessandro Benedetti - Italie Le palmares Prix spéciaux Coupe de l’humour Mangin-Eymonerie (clystère ancien) Les oiseaux du belvédère de Vincent Martin France 2ème prix de l’humour Le quadrifoliiste de Denis Gélin - France Prix Jacques Thouvenot du meilleur scénario (objet d’art) L’ermite du lac Powell de Christian Brion - France 2ème prix du scénario Paris, l’attente de Ricardo Zarate et Antoine Barranco - France 1er Prix mention spéciale du Jury Ce soir je serai toi de Denys Quelever - France 2ème Prix mention spéciale du Jury Pour réussir une lettre anonyme de Michel Mollaret - France Prix de l’encouragement Balle à blanc de Rachel Herman - France Prix meilleure bande son Qui de nous sera frappé ? de Jean-Marie Coupriaux - France Prix du documentaire Les indiens perdus de Patagonie de Jean-Pierre Simon - France Mentions FIAP La tombe du tisserand de Jean-Jack Abassin - France La magie des glaces de Patrick Lebée - France Passages de Thérèse Coursault - France Les exploits de l’homme-vent de Laure Gigou - France The mousehole cat de Martin Fry - Royaume-Uni Prix du public Crépissage de Alessandro Benedetti Italie Strange Fruit de Pierre-Marie Artaux France Les soleils du maréchal de Danièle et Alain Pruvot - France Prix de la compétition «Le jour d’avant» Le syndrôme du paniaque de Jacques Thouvenot - France 12 Focus sur le programme Fantaisies pour écran et projecteur Cette année, le samedi après-midi était consacré à un temps de détente et d'évasion. Afin d'offrir aux festivaliers l'occasion de découvrir des oeuvres atypiques ou venues d'autres horizons, nous avions tenté de bâtir un programme à la fois distrayant et enrichissant qui jetait un pont symbolique entre l’imaginaire de jeunes enfants d’Epinal et le regard d’un "à peine moins jeune" vivant plus loin, ailleurs, sous le soleil... La séance a donc commencé avec une série de diaporamas inédits réalisés à partir de dessins numériques créés par les enfants des écoles primaires d’Epinal (CM1 et CM2) dans le cadre d’un concours organisé par la Ville d'Epinal. Selon les thématiques imposées par le concours lui-même, les diaporamas étaient tantôt fantastiques (les enfants ayant joué à travailler numériquement leur propre portrait), tantôt humoristiques (invités à s’imaginer en héros, ils se représentent dans des situations romanesques et aventureuses), et montraient à la fois la liberté qu’offre l’outil numérique dès le plus jeune âge et l’immense créativité des participants. La seconde partie de la séance était une carte blanche à l'un de nos concurrents 2010 et à son "regard différent sur l'image" : Marwen Trabelsi. Ce jeune trentenaire tunisien est à la fois diaporamiste, photographe, cinéaste et poète, et présente la particularité d’avoir obtenu des récompenses dans chaque domaine. Au travers de quelques-unes de ses oeuvres, nous avons invité les spectateurs à une plongée dans son univers éclectique et personnel. Soirée de prestige : variations autour du "Jour d'avant" A un an de notre 50e anniversaire, nous avons eu envie de nous pencher sur ces échéances qui jalonnent notre vie, ces "jours d'avant" dont on ne prend parfois conscience qu'après l'événement qu'ils précédaient. C'est pourquoi nous avions demandé à une demi-douzaine de diaporamistes de travailler sur ce thème tout au long de l'année, et de nous livrer en avant-première le résultat de leur réflexion. Les spectateurs présents à la soirée de prestige du samedi ont ainsi pu découvrir les oeuvres inédites de Peter Coles, Corentin Le Gall, Marie-Pauline et Vincent Lepot-Mollaret, Michel Mollaret, Jean-Paul Petit et Jacques van de Weerdt, Denys Quéléver, Jean-Louis Terrienne et Jacques Thouvenot. Indéniablement, le challenge a inspiré les participants qui ont livré des oeuvres éclectiques, souvent drôles, parfois profondes, jamais banales. Preuve que l’exercice de style peut être un moteur de créativité et de fantaisie ! Jugez plutôt : un monde dans lequel le diaporama est soudain devenu le loisir à la mode, s’offrant des multiplexes rutilants en plein coeur de Paris. La chronique d’un jour de fête et de communion populaire bientôt entaché par l’annonce d’un plan social. Une histoire d’amour brisée en plein vol par l’irruption de la maladie et de la mort. Le souvenir d’un ancien bistrot parisien typique et chaleureux absorbé par la vie moderne. Une réflexion mystique sur la fin du monde. Une évocation de la maladie d’Alzheimer et de ses effets sur le fil de la mémoire. Une rêverie sur le cycle de la vie. Ou encore la dernière nuit d’un malheureux diaporamiste se mordant les doigts d’avoir accepté de participer à un challenge avec thème imposé. 13 Indéniablement une belle soirée, à la fois ludique et captivante, qui pourrait bien nous donner envie de renouveler l’expérience... Coup de projecteur sur Marwen Trabelsi Lorsque nous avons reçu les oeuvres de Marwen Trabelsi, nous avons tout de suite été frappés par l’univers qu’elles dégageaient. Un univers extêmement personnel, parfaitement maîtrisé et en même temps très mystérieux. Un pont sur lequel passent des silhouettes, un homme tentant de traverser une ouverture trop petite, un autre se livrant à un étrange rituel... Ses histoires sont toujours courtes et sans paroles, faisant la part belle à la musique. Ses effets, eux, sont souvent minimalistes (entêtant fondu au noir qui évoque l’éternel recommencement de l’existence dans Le pont de nos rêves, recour systématique au cut dans de nombreuses séquences), mais cela ne l’empêche pas d’utiliser à l’occasion la vidéo. Un travail à la fois expérimental et multi-disciplinaire, qui donne l’impression de revenir à l’essence du diaporama tout en se voulant relativement novateur. Mais qui est Marwen Trabelsi ? Agé d’à peine 30 ans, cet artiste tunisien peut s'enorgueillir d'un palmarès impressionnant. Lui qui se décrit comme un "contemplateur de la vie en image et en poésie" a en effet remporté de nombreux prix pour son travail dans les domaines de la photo, de la vidéo, de la peinture et du cinéma, dont le premier prix en Photographie à Festimed en 2008 et le premier prix de la meilleure image au Festival d'arts vidéo de Casablanca en 2009. "Ma vie artistique a germé depuis mon enfance en observant mon père artiste céramiste modeler ces formes et lui attribuer ces couleurs", explique-t-il. "Mon inspiration et ma sensibilité se sont développés par la présence courante de la nature dans ma vie (...) Je me suis laissé guider par mon instinct et avec mon esprit d’aventurier vers le continent de l’image. Petit à petit, l’image a pris vie et est passée du statique au dynamique. J’étais possédé par une nouvelle forme d’image qui ne nie pas la première mais qui la complète : le cinéma." Un auteur indéniablement atypique qui prouve que notre art se renouvelle sans cesse, et dont nous sommes impatients de suivre l'évolution. Nos Partenaires Patronnage FPF N°2010-27 14 Le 49e est mort... vive le 50e ! Pour revivre avec nous un demi-siecle de festival, restez connectés... Festival international de l’image BP 418 - 88010 Epinal cedex tél. 03 29 31 02 22 [email protected] http://diapimages.free.fr