Le catalogue de l`édition 2010 - Festival International de l`Image à

Transcription

Le catalogue de l`édition 2010 - Festival International de l`Image à
Bilan 2010
Sommaire
L’année d’avant...
Alors que vient de s’achever notre 49e édition, nous pouvons être optimistes et enthousiastes. Déjà
parce que le diaporama semble ne s’être jamais mieux porté, revigoré par les continuelles avancées
techniques qui lui permettent de demeurer un moyen d’expression simple dans son apprentissage
mais illimité dans ses possibilités. Nous l’avons bien vu cette année encore avec les recherches artistiques de différents auteurs qui mêlent habilement images fixes et animées, ou qui s’inspirent de procédés cinématographiques pour réinventer la narration diaporamique.
A titre plus personnel, nous nous réjouissons également de l’intêret que suscite notre manifestation
dans les milieux diaporamiques de France et d’ailleurs. En effet, lors de cette édition 2010, nous avons
reçu 149 oeuvres issues de 4 continents. Une diversité et une variété qui nous ont amené à proposer
au final plus de douze heures de projection ! Une fois encore, l’amitié que nous font tant d’auteurs et
de festivaliers en restant fidèles à Epinal, que ce soit en participant à la compétition de diaporamas
ou en venant assister au Festival, fait chaud au coeur !
Et alors que commencent pour nous les préparatifs de notre 50e anniversaire, c’est une motivation
supplémentaire pour imaginer une édition festive et joyeuse où se mêleront l’histoire du diaporama,
son présent, et bien sûr son avenir. Au programme, de nombreuses projections, une grande soirée de
gala et des surprises...
C’est donc avec beaucoup d’impatience que nous vous donnons rendez-vous du 26 avril au 1er mai
2011 pour célébrer avec nous le 1er demi-siècle de notre manifestation !
Le comité
Sommaire
2
Le jury.............................................................................................................................3
Les temps forts en images..................................................................................................6
Le palmarès....................................................................................................................11
Focus sur le programme...................................................................................................13
Les partenaires...............................................................................................................14
Le jury
Pour mieux connaître les cinq jurés chargés de décerner la Coupe de l’Europe 2010, nous
leur avions posé quelques questions avant le Festival. La consigne était simple : ne
répondre qu’à ce qui leur semblait intéressant et ajouter tout ce qui leur paraissait important
(ou amusant) de connaître sur eux. Se prêtant volontiers à l’exercice, ils ont livré d’étonnants petits auto-portraits...
Coup de projecteur sur
Paul-François Béziat
Le Festival :
Que
faitesvous quand
vous ne pensez pas au
diaporama ?
Paul-François
Béziat : J’essaie de « prendre un congé
sabbatique »
et de ne pas penser immédiatement au
prochain… En un mot, je continue de
vivre !
LF : Pourquoi le diaporama (et pas
la photo, la vidéo, le dessin… ou en
plus de la photo, de la vidéo, du
dessin…) ?
PFB : Dans un diaporama, il y a de
l’image et du son. Ce sont les deux supports de communication que j’aime.
Coup de projecteur sur
Le festival : Pouvez-vous
vous
présenter
en
quelques mots ?
Yves Cleuvenot :
Yves
Cleuvenot,
né le 14 Mars
1935. Autant que
je me souvienne,
j’ai toujours baigné dans l’image
photographique : mon grand-père paternel, un des premiers membres du
Photo-Club spinalien à sa création en
1906. Mon père, opticien et photographe amateur qui m’a initié dès l’âge
de 10 ans.
Moi-même, membre du Club Noir et
Couleur depuis 1958. J’ai consacré une
grande partie de ma vie professionnelle
à la photo et à l’audiovisuel en tant que
praticien et animateur-formateur.
3
LF : Comment appréhendez-vous le
rôle de juré dans un festival et à
quoi serez-vous plus particulièrement attentif en regardant les œuvres en compétition ?
C’est pour moi le meilleur moyen d’expression qui permet de joindre les deux
et de créer tout en suggérant.
LF : Pour lequel de vos diaporamas
avez-vous un faible ?
PFB : Comme beaucoup de réalisateurs,
toujours pour le dernier.
LF : Quel est le premier diaporama
que vous avez vu et où l'avez-vous
vu ?
PFB
:
Un
montage
de
photos macro, dans les années 1970,
fait par un copain de montagne/escalade avec une bande son extraite de
Bartok (Musique pour cordes, percussions et célesta).
Un régal de synchronisation images/son
que j’ai vu d’abord en projection
privée avant de le déguster dans ce qui
est devenu la salle Nougaro à Tou-
louse !!!
LF : A votre avis, comment sera le
diaporama en 2061 (l’année de
notre 100e anniversaire) ?
PFB : Je n’aime pas les prophètes et me
garderai bien de pronostiquer un quelconque avenir au diaporama.
En tous cas, j’espère qu’il sera toujours
là en tant que moyen d’expression spécifique et que « la troupe fraîche des cadets [qui] au coin du bois nous attendait
pour nous envoyer à Bicêtre » aura pris
le relais (merci Georges) !!!
Paul François-Béziat est diaporamiste
(Réelle matinée de cochon, Parkrama au
Tamil Nadu, N.T.B.R...) Il a notamment
remporté la Coupe de l’Europe en 2009
avec Bihotza, mon cœur.
Yves Cleuvenot
YC : Je m’attacherai à être correct, honnête et humble. En appréhendant une
œuvre en compétition, je serai tout spécialement attentif à la qualité, certes,
mais pas seulement et heureusement.
Je m’attacherai à saisir quelle est l’intention de l’auteur et quelle est son adéquation avec ce que je vois et entends.
LF : Que faites-vous quand vous ne
pensez pas au diaporama ?
YC : Quand je ne pense pas au diaporama, je pense à tout et… aux diaporamas que je n’ai jamais faits !
LF : Pourquoi le diaporama (et pas,
ou en plus de, la photo, la peinture,
la littéra-ture) ?
YC : Je suis curieux. J’apprécie toute
forme d’expression artistique. J’apprécie
et aime l’IMAGE. Alors le diaporama. At-on vraiment besoin d’une image qui
bouge ? Rassurez-vous j’aime beaucoup
le cinéma. Mais souvent, les images qui
bougent, je les trouve trop démonstratives, trop expressives, trop figées (quel
paradoxe !) Par rapport à ma propre
sensibilité, ma propre interprétation.
Une image fixe non liée au temps plus
un son dépendant du temps, et voici le
diaporama qui me permet de mettre en
jeu toutes mes facultés d’interprétation.
Suggérer est tellement plus fort que
montrer...
LF : Quel est le premier diaporama
que vous avez vu et où l'avez-vous
vu ?
YC : C’était en 1958 : L’épopée de
Jeanne d’Arc de Domrémy à Rouen, réalisé par Léon Falquet de la société
Kodak. Je fus absolument fasciné, moi
petit photographe amateur à l’époque.
Peu de temps après, André Argant, le
maire d’Epinal, homme de culture et
souhaitant mettre en valeur l’image
contemporaine (photographie) dans la
cité des Images « commanda » au Club
Noir et Couleur l’organisation d’un Festival International de montages photographiques sonorisées (comme on disait
à l’époque), placé sous le patronage des
communautés européennes.
Le jury
Coup de projecteur sur
Le festival : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Wafa Ghermani
WG : Je lis et je me balade et je repense
au cinéma.
Wafa Ghermani : Je suis étudiante en
thèse d'histoire du cinéma.
Je travaille sur le cinéma taiwanais de
ses origines à nos jours en m'interrogeant sur les problèmes d'identité nationale.
Je suis aussi consultante pour le Festival
des Cinémas d'Asie de Vesoul.
LF : Subjectivement, citez un film
qui vous paraît au-dessus de tous
les autres.
WG : Comme ça sans hésiter : Chantons sous la Pluie de Stanley Donen et
Gene Kelly et A Brighter Summer Day
d’Edward Yang.
LF : Quel rapport entretenez-vous
avec le monde audiovisuel / le
monde de l'image en général ?
LF : Quel est le premier film que
vous avez vu et où l'avez-vous vu ?
WG : Un rapport addictif.
LF : Comment appréhendez-vous le
rôle de juré dans un festival et à
quoi serez-vous plus particulièrement attentive en regardant les œuvres en compétition ?
WG : C'est la première fois que je serai
juré, je n'ai pas encore vraiment réfléchi
à une manière de voir les œuvres.
LF : Que faites-vous quand vous ne
pensez pas au cinéma ?
Coup de projecteur sur
4
WG : Peut-être pas le premier, mais le
plus marquant de mon enfance : L’Emigrant de Charlie Chaplin au ciné-club du
dimanche de ma ville.
LF : Pourquoi le cinéma (et pas la
photo, la peinture, la littérature…
ou en plus de la photo, la peinture,
la littérature…) ?
WG : Le cinéma est une manière de me
distinguer du reste de ma famille qui
compte déjà des fous de peinture,
LF : Quelle vision avez-vous du diaporama ?
WG : Hum, en fait je n'en ai vu que
deux: La Jetée de Chris Marker et
Soeurs, Saintes et Sybilles de Nan Goldin. C'est une autre manière de projeter
le monde que je suis très curieuse de
découvrir.
Armelle Moindrot
Le festival :
Pouvez-vous
vous présenter
en
quelques
mots ?
Armelle Moindrot : Institutrice
dans une école de
campagne aimant
la nature, les
grands espaces,
les amis et… le
LF : Comment appréhendez-vous le
rôle de juré dans un festival et à
quoi serez-vous plus particulièrement attentive en regardant les œuvres en compétition ?
AM : J’appréhende… tout court ! Mais je
suis ravie de vivre cette aventure.
Les nombreux diaporamas présentés
étant tous de bons montages (donc présentant les qualités requises), je pense
que je serai sensible à l’originalité dans
le choix du sujet et dans la façon de le
traiter. J’aime être surprise.
LF : Quel rapport entretenez-vous
avec le monde audiovisuel / le
monde de l'image en général ?
AM : Pas pour autant grande technicienne, je fais de la photo depuis l’âge
de 10 ans.
J’aime beaucoup le cinéma avec un intérêt tout particulier pour le cinéma
asiatique et le cinéma russe.
J’ai découvert le Diaporama il y a deux
ans suite à l’achat d’un appareil photo
numérique alors que je cherchais à mettre en valeur mes images autrement
que par tirage sur papier.
LF : Que faites-vous quand vous ne
pensez pas au diaporama ?
AM : Je travaille (Ben oui ! Quand même
! ). Et je vais sur Diaporam@Forum !!!
Les autres pensées sont secrètes.
temps élastique !
photo, théâtre et littérature. Mais bon
tout est lié, le cinéma c'est ce qui reste
le plus englobant.
LF : Pourquoi le diaporama (et pas
la photo, la peinture, la littérature…
ou en plus de la photo, la peinture,
la littérature…) ?
AM : Pourquoi la photo et pas la vidéo ?
Parce que j’aime saisir des instants
uniques et fugaces.
Même dans les situations de mouvement, je n’ai pas le réflexe vidéo.
Je suis venue au diaporama pour mettre
en valeur des photos et partager des
instants forts mais je sais maintenant
que cela peut être bien plus que ça.
LF : Pour lequel de vos diaporamas
avez-vous un faible ?
AM : J’ai un faible certain pour mon premier et unique diaporama,
Mustang,
malgré ses défauts de jeunesse.
LF : Quel est le premier diaporama
que vous avez vu et où l'avez-vous
vu ?
AM : Je ne sais plus si c’était L’école du
désert de Jean-Charles Pizolatto ou Nementcha-Algérie 1958 de Jean-Marie
Coupriaux. Enfin, dans les deux cas ça
commençait bien ! C’était sur Diaporam@Forum.
LF : A votre avis, comment sera le
diaporama en 2061 (l’année de
notre 100e anniversaire) ?
AM : Les logiciels, en perpétuelle évolution donnent au diaporamiste une plus
grande liberté. Il n’y aura sans doute
plus de frein à la créativité.
Le jury
Coup de projecteur sur
Le Festival :
Pouvez-vous
vous présenter
en
quelques
mots ?
Marcel Ramakers : Je
m'appelle
Marcel Ramakers. Je suis
Wallon, et aussi Belge, mais peut-être
plus pour longtemps. Je suis enseignant
de formation.
J'ai commencé à produire des diaporamas en 1987, d'abord seul, mais aussi
en collaboration avec des auteurs qui
me sollicitaient comme scénariste. Pour
des raisons professionnelles, j'ai abandonné cette activité à la fin du XXe siècle après avoir réalisé une vingtaine de
montages dont certains ont eu quelque
succès. Aujourd'hui, j'y reviens avec
modestie mais aussi, avec l'envie de
continuer à émouvoir, à surprendre,
voire à choquer, en tout cas avec l'objectif de ne pas laisser indifférent.
LF : Quel rapport entretenez-vous
avec le monde audiovisuel / le
monde de l'image en général ?
MR : Pour un enseignant, l'intérêt et
l'étude de l'audiovisuel sont indispensables aujourd'hui, car l'audiovisuel prend
de plus en plus la place de l'écrit. Or son
apprentissage est loin d'être organisé
comme celui de la lecture-écriture. Il est
temps que l'école se penche sur le problème. On doit apprendre à décoder
5
Marcel Ramakers
l'audiovisuel comme on le fait pour la littérature.
Une image ne donne rien à savoir par
elle-même. Elle produit des effets émotionnels contradictoires et ne prouve
rien : ni la réalité brute des faits dont
elle n’est qu’une image possible, ni la
vérité substantielle d’un sens. Il faut en
fait que ceux qui la reçoivent en
construisent un sens.
LF : Pourquoi le diaporama (et pas
la photo, la vidéo, le dessin… ou en
plus de la photo, de la vidéo, du
dessin…) ?
MR : Parce qu'il permet, sans de trop
longues formations, de concevoir un
médium efficace téléchargeable sur internet ("YouTube") et visible par le
monde entier, s'il réunit les trois conditions évoquées au point 3...
La compréhension d’une image est exposée soit à la liberté de celui qui en
construit le sens, soit à la dictature de
celui qui en impose la lecture.
C'est un sujet d'étude passionnant.
LF : Pour lequel de vos diaporamas
avez-vous un faible ?
MR : L'Enfant Fou. Parce que j'ai réussi
à réaliser un diaporama de propagande
politique sans que cela ne me soit jamais ouvertement reproché. Ou peutêtre sans que personne ne s'en soit
rendu compte...
LF : Comment appréhendez-vous le
rôle de juré dans un festival et à
quoi serez-vous plus particulièrement attentif en regardant les œuvres en compétition ?
MR : Le rôle d'un juré est de désigner
les meilleurs ! Mais comment identifier
les meilleurs ? Sur quelles bases ? Personnellement, je serai attentif à trois
éléments :
- l'efficacité du diaporama (parce qu'il
s'agit de communiquer),
- la qualité du contenu (parce qu'on n'a
plus de temps à perdre)
- l'originalité (parce qu'il faut se distinguer de la masse).
LF : Que faites-vous quand vous ne
pensez pas au diaporama ?
MR : Je fais l'amour, je suis l'itinéraire
de mon fils, je lis, je vais au cinéma et
au théâtre, j'écoute le rock et le blues,
puis je m'ennuie...
LF : Quel est le premier diaporama
que vous avez vu et où l'avez-vous
vu ?
Cela devait être en 1986 à une projection de gala du club "Diafocam" d'Esneux, près de Liège. Le diaporama qui
m'a donné l'envie d'en produire moimême est : Breendonk de Jacques Van
De Weerdt.
LF : A votre avis, comment sera le
diaporama en 2061 (l’année de
notre 100e anniversaire) ?
MR : Il n'existera plus comme tel. On
aura abandonné l'image fixe la plupart
du temps de projection. On sera passé
à la vidéo. Les technologies actuelles le
permettent déjà en partie au départ de
l'image fixe (travelling, zoom, etc.)
Aujourd'hui, le diaporama n'est déjà
plus vraiment de l'image fixe.
Les TEMPS FORTS
Le jury sur scène et au travail.
Jacques van de Weerdt et
Denys Quélever
Lorenzo di Francesco, Directeur
du service audiovisuel de la FIAP,
Christine Mathon, Ricardo Zarate
6
Ron
Davies,
Julie
England,
Willem van
den Berg,
Claude
Aubertin
et à
gauche
Jean-Paul
Guibal,
commissaire
national
audiovisuel
de la FPF
Les TEMPS FORTS
Les festivaliers sont au rendez-vous.
Jacques Thouvenot lors de
la Soirée thématique
« le jour d’avant »
La table des prix
Le moment tant attendu
(et redouté) de l’annonce du
palmarès. Le jury revient sur
cette compétition très disputée.
7
Les TEMPS FORTS
Les lauréats (ou leurs représentants) viennent recevoir leurs prix, avant la traditionnelle
« photo de famille ».
Jean-Louis Terrienne bien
entouré sur la scène
Alessandro Benedetti
Jacques Thouvenot interroge
Grazia Gamba
Paul-François Béziat montre le prix Moine
sous l’oeil amusé de Marcel Ramakers
8
Julie England et Ron Davies répondent à
Wafa Ghermani
Alessandro Benedetti reçoit
le prix du public des mains d’un
spectateur
Les TEMPS FORTS
Jacques Thouvenot et Denys
Quélever brandissent le prix du
Jour d’avant
Autre prix du public pour
Danièle et Alain Pruvot, toujours
remis par un spectateur
Jean-Paul Guibal et
Jean-Paul Petit
Jacques Thouvenot
et Alain Pruvot
Les primés et
le jury sur scène
9
Les TEMPS FORTS
C’est maintenant l’heure de se détendre ! Le cocktail dinatoire et le coup de l’étrier qui
suivent sont l’occasion idéale pour échanger ses impressions sur le palmarès...
Repas offert par
le Festival après la
remise des prix
Champagne et petits fours, : c’est
le célèbre « Coup de l’étrier » orchestré
par la Présidente
10
Le palmares
COUPE de L’EUROPE du DIAPORAMA (Coupe en cristal de Baccarat)
Strange Fruit de Pierre-Marie Artaux - France
Grand Prix de la Ville d’Epinal (200 Euros)
Je suis née pour danser de Jean-Marie Lafon Delpit - France
Prix du Conseil Général des Vosges (150 Euros + médaille)
Descartes et Marilyn de Frédéric Michel - France
Grand Prix FujiFilm (lot de papiers photo)
L’aide familiale de Jacques van de Weerdt - Belgique
Prix Moine (panier gourmand)
Sur la route de Corentin Le Gall - France
Médaille OR - FIAP
Esprits solitaires de Giacomo CICCIOTTI - Italie
Trophée de la Fédération Photographique de France
Le Poinçonneur des Lilas de Jean-Paul Petit - France
Médaille ARGENT – FIAP
Retour au désert de Jean-Marie Beziat - France
Médaille BRONZE - FIAP
Le cavalier de cimes d’André Malet - France
2ème Prix FUJIFILM (lot de papiers photo)
Sorti de l’ombre de Jean-Paul Caudron - France
3ème Prix FUJIFILM
Rapa Nui de Julie England et Ron Davies - Royaume-Uni
Prix Pierre MARCHAL
(objet d’art)
Les soleils du maréchal de Danièle et Alain Pruvot - France
Prix VOSGES MATIN
(Image d’Epinal encadrée)
Dans les yeux des femmes de Maurice Guidicelli - France
Prix de l’Imagerie (Image d’Epinal)
Niños ? de Lino Martinettti et Mario Linares - Italie
Prix LORRAINE PHOTO (Livre d’art)
Le don d’Emile de Jean-Louis Terrienne - France
Prix Noir et Couleur (Livre d’art)
Mythologie de Claudine et Jean-Pierre Durand - France
Prix Cadeaux CERAM Epinal
Des jonquilles à Noël de Michèle et Michel Paret - France
Prix VOSGES MATIN (Image d’Epinal)
Amour interdit de Piet Huijgens – Pays-Bas
11
Prix Vilair Scherr
Crépissage d’Alessandro Benedetti - Italie
Le palmares
Prix spéciaux
Coupe de l’humour Mangin-Eymonerie
(clystère ancien)
Les oiseaux du belvédère de Vincent Martin France
2ème prix de l’humour
Le quadrifoliiste de Denis Gélin - France
Prix Jacques Thouvenot du meilleur scénario (objet d’art)
L’ermite du lac Powell de Christian Brion - France
2ème prix du scénario
Paris, l’attente de Ricardo Zarate et Antoine Barranco - France
1er Prix mention spéciale du Jury
Ce soir je serai toi de Denys Quelever - France
2ème Prix mention spéciale du Jury
Pour réussir une lettre anonyme de Michel Mollaret - France
Prix de l’encouragement
Balle à blanc de Rachel Herman - France
Prix meilleure bande son
Qui de nous sera frappé ? de Jean-Marie Coupriaux - France
Prix du documentaire
Les indiens perdus de Patagonie de Jean-Pierre Simon - France
Mentions FIAP
La tombe du tisserand de Jean-Jack Abassin - France
La magie des glaces de Patrick Lebée - France
Passages de Thérèse Coursault - France
Les exploits de l’homme-vent de Laure Gigou - France
The mousehole cat de Martin Fry - Royaume-Uni
Prix du public
Crépissage de Alessandro Benedetti Italie
Strange Fruit de Pierre-Marie Artaux France
Les soleils du maréchal de Danièle et
Alain Pruvot - France
Prix de la compétition «Le jour
d’avant»
Le syndrôme du paniaque de Jacques
Thouvenot - France
12
Focus sur le programme
Fantaisies pour écran et projecteur
Cette année, le samedi après-midi était consacré à un temps de détente
et d'évasion. Afin d'offrir aux festivaliers l'occasion de découvrir des
oeuvres atypiques ou venues d'autres horizons, nous avions tenté de
bâtir un programme à la fois distrayant et enrichissant qui jetait un pont
symbolique entre l’imaginaire de jeunes enfants d’Epinal et le regard
d’un "à peine moins jeune" vivant plus loin, ailleurs, sous le soleil...
La séance a donc commencé avec une série de diaporamas inédits réalisés à partir de dessins numériques créés par les enfants des écoles
primaires d’Epinal (CM1 et CM2) dans le cadre d’un concours organisé
par la Ville d'Epinal.
Selon les thématiques imposées par le concours lui-même, les diaporamas étaient tantôt fantastiques (les enfants ayant joué à travailler
numériquement leur propre portrait), tantôt humoristiques (invités à
s’imaginer en héros, ils se représentent dans des situations romanesques et aventureuses), et montraient à la fois la liberté qu’offre l’outil numérique dès le plus jeune âge et l’immense créativité des
participants.
La seconde partie de la séance était une carte blanche à l'un de nos
concurrents 2010 et à son "regard différent sur l'image" : Marwen Trabelsi. Ce jeune trentenaire tunisien est à la fois diaporamiste, photographe, cinéaste et poète, et présente la particularité d’avoir obtenu
des récompenses dans chaque domaine. Au travers de quelques-unes
de ses oeuvres, nous avons invité les spectateurs à une plongée dans
son univers éclectique et personnel.
Soirée de prestige :
variations autour du "Jour d'avant"
A un an de notre 50e anniversaire, nous avons eu envie de nous pencher sur ces échéances qui jalonnent notre vie, ces "jours d'avant" dont
on ne prend parfois conscience qu'après l'événement qu'ils précédaient.
C'est pourquoi nous avions demandé à une demi-douzaine de diaporamistes de travailler sur ce thème tout au long de l'année, et de nous livrer en avant-première le résultat de leur réflexion. Les spectateurs
présents à la soirée de prestige du samedi ont ainsi pu découvrir les
oeuvres inédites de Peter Coles, Corentin Le Gall, Marie-Pauline et Vincent Lepot-Mollaret, Michel Mollaret, Jean-Paul Petit et Jacques van de
Weerdt, Denys Quéléver, Jean-Louis Terrienne et Jacques Thouvenot.
Indéniablement, le challenge a inspiré les participants qui ont livré des
oeuvres éclectiques, souvent drôles, parfois profondes, jamais banales.
Preuve que l’exercice de style peut être un moteur de créativité et de
fantaisie !
Jugez plutôt : un monde dans lequel le diaporama est soudain devenu
le loisir à la mode, s’offrant des multiplexes rutilants en plein coeur de
Paris. La chronique d’un jour de fête et de communion populaire bientôt
entaché par l’annonce d’un plan social. Une histoire d’amour brisée en
plein vol par l’irruption de la maladie et de la mort. Le souvenir d’un
ancien bistrot parisien typique et chaleureux absorbé par la vie moderne. Une réflexion mystique sur la fin du monde. Une évocation de
la maladie d’Alzheimer et de ses effets sur le fil de la mémoire. Une rêverie sur le cycle de la vie. Ou encore la dernière nuit d’un malheureux
diaporamiste se mordant les doigts d’avoir accepté de participer à un
challenge avec thème imposé.
13
Indéniablement une belle soirée, à la fois ludique et captivante, qui
pourrait bien nous donner envie de renouveler l’expérience...
Coup de
projecteur
sur Marwen
Trabelsi
Lorsque nous avons
reçu les oeuvres de
Marwen
Trabelsi,
nous avons tout de
suite été frappés par
l’univers qu’elles dégageaient. Un univers extêmement personnel, parfaitement maîtrisé et en
même temps très mystérieux.
Un pont sur lequel passent des silhouettes, un homme tentant de traverser une ouverture trop petite, un autre
se livrant à un étrange rituel... Ses histoires sont toujours courtes et sans paroles, faisant la part belle à la musique.
Ses effets, eux, sont souvent minimalistes (entêtant fondu au noir qui évoque
l’éternel recommencement de l’existence
dans Le pont de nos rêves, recour systématique au cut dans de nombreuses séquences), mais cela ne l’empêche pas
d’utiliser à l’occasion la vidéo. Un travail
à la fois expérimental et multi-disciplinaire, qui donne l’impression de revenir
à l’essence du diaporama tout en se voulant relativement novateur.
Mais qui est Marwen Trabelsi ?
Agé d’à peine 30 ans, cet artiste tunisien
peut s'enorgueillir d'un palmarès impressionnant. Lui qui se décrit comme un
"contemplateur de la vie en image et en
poésie" a en effet remporté de nombreux
prix pour son travail dans les domaines
de la photo, de la vidéo, de la peinture et
du cinéma, dont le premier prix en Photographie à Festimed en 2008 et le premier prix de la meilleure image au
Festival d'arts vidéo de Casablanca en
2009.
"Ma vie artistique a germé depuis mon
enfance en observant mon père artiste
céramiste modeler ces formes et lui attribuer ces couleurs", explique-t-il. "Mon
inspiration et ma sensibilité se sont développés par la présence courante de la
nature dans ma vie (...) Je me suis laissé
guider par mon instinct et avec mon esprit d’aventurier vers le continent de
l’image. Petit à petit, l’image a pris vie et
est passée du statique au dynamique.
J’étais possédé par une nouvelle forme
d’image qui ne nie pas la première mais
qui la complète : le cinéma."
Un auteur indéniablement atypique qui
prouve que notre art se renouvelle sans
cesse, et dont nous sommes impatients
de suivre l'évolution.
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Patronnage FPF N°2010-27
14
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