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Portfolio - février 2016 Léa Habourdin Biographie Née dans le nord de la France (1985), Léa Habourdin a ensuite étudié l’estampe à l’Ecole supérieure d’arts et industries graphiques ESTIENNE à Paris, puis la photographie à l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles. Elle observe la condition humaine par le prisme d’une approche scientifique mélée à l’observation de l’intime. En 2011, sa série “Cahier de doléances”, exposée lors des rencontres d’Arles, a reçu le prix du jury des Boutographies et la Bourse du talent à la BnF. Elle a par la suite été présentée dans divers festivals de photographie comme celui de Phnom Penh ou Kaunas (Lituanie) et exposée par les galeries Le Magasin de jouet (Arles), AK* (Luxembourg), Immix (Paris). En 2013, c’est “Preuves Objectives 1: Notes sur l’attraction” qui est présentée pour la première fois en Chine lors d’une exposition au festival de Lianzhou. L’année 2014 s’est ouverte avec un article dans Artpress, une exposition personnelle à la galerie EXP12 à Berlin, sa nomination comme lauréate, en binôme avec Thibault Brunet, de la Carte Blanche PMU et prix du jury du festival Maison Blanche de Marseille. Les premiers mois de 2015 ont inauguré une exposition au BAL, une publication chez Filigranes et le lancement de sa première monographie, “Les Chiens de fusils”, publiée avec le festival photographie Maison Blanche et les éditions le Bec en l’air, ce corpus fait d’ailleurs l’objet d’un cycle d’exposition avec l’Institut Français de Lituanie courant 2016. Par ailleurs, cette année verra la publication d’un nouvel ouvrage consacré à son dernier travail photographique: Survivalists. De gauche à droite et de bas en haut: Cahier de doléances, EXP12 gallery, Berlin, solo show // Notes sur l’attraction, Lianzhou photography festival, China, solo show // Les Chiens de fusil, galerie MAD, Marseille, group show // Les Immobiles, le BAL, carte blanche PMU Thibault Brunet - Léa Habourdin. Expositions personnelles: www.leahabourdin.com - [email protected] Cité Internationale des Arts, 18, rue de l’Hôtel de ville 75004 Paris - 0033623121871 2016 / 2013 Parcours: Parutions: École nationale supérieure de la photographie Arles, 2007 - 2010 Survivalists Léa Habourdin, à paraïtre courant 2016 Fiuego Books. Bourse d’étude à la Universidad Complutense Madrid, 2008 École Supérieure des arts et industries graphiques ESTIENNE Paris, 2004 - 2007 Prix: Prix Rock your dummy Award #3 Lauréate Carte Blanche PMU #4 Prix du festival Maison Blanche #4 Coup de coeur de la Bourse du talent #49 Coup de coeur l’Express Style #1 Prix du jury des Boutographies #5 Institut Français - Les Chiens de fusil, Vilnius, printemps 2016 Musée de Leipalingis - Les Chiens de fusil, Leipalingis, Lituanie, printemps 2016 Galerie L’OISEAU - Les Chiens de fusil, Paris, mars 2016 Le BAL - Les Immobiles, Les Immobiles Léa Habourdin - Thibault Brunet, texte: Agnès Desarthes Collection carte blanche PMU - le BAL Filigranes, janvier 2015. Paris, janvier 2015, en binôme avec T. Brunet Les Chiens de fusil, Léa Habourdin texte: Étienne Hatt Collection Maison Blanche Le bec en l’air, janvier 2015. Lianzhou foto festival - Farewell to experience, Galerie MAD - Les Chiens de fusils, Marseille, janvier 2015 EXP12 gallery - Cahier de doléances, Berlin, mars 2014 Lianzhou - Chine, novembre 2013 Expositions collectives: Qu’avez-vous fait de la photographie? Catalogue anniversaire des 30 ans de l’ENSP Actes Sud, mars 2012. 2016 / 2013 Festival des Boutographies, Catalogue Grain d’image, mai 2011. Marseille, octobre 2014 Rencontres de la photographie, Catalogue Actes Sud, juillet 2010 Collections: Presse (sélection): Franklin Furnace artists’book foundation (NY), BnF, Fonds photographiques de Montpellier. Connaissances des arts, France Culture, Artpress, L’oeil de la photographie, Der Greif, Chroniques - magazine de la BnF, Télérama sortir, Gares connection. 2012 / 2011 Maison Blanche Les chiens de fusil, Galerie Le Magasin de Jouet Bazar Kunsthalle The Smell of dust, BnF Bourse du talent, Sao Paulo, juin 2014 Paris, décembre-février 2012 Immix galerie Échos visuels, Les Boutographies Paris, mars 2013 Manifest’o ouverture du festival, Toulouse, septembre 2013 Biennale de Mulhouse The flood wall Mulhouse, juin 2013 Arles, juillet 2012 Montpellier, mai 2011 Photo Phnom Penh Cahier de doléances, Phnom Penh, novembre 2011 Galerie AK* Artgentik New Blood Luxembourg, mars - avril 2011 2010 Rencontres de la Photographie - Une attention particulière, Arles, juillet - août 2010 Les Chiens de fusil 27 photographies noir et blanc et couleur 50 planches reproduites Papier fine art Hanhemuhle - contrecollé et/ou encadré formats variables - numérotés sur 7 Jouant du facsimile et de l’archivage des images, ce corpus a fait l’objet d’une monographie parue en janvier 2015. On y retrouve des questionnements autour de l’origine, de l’être, des mondes animaux. Cette reproduction est aussi une volonté de montrer l’atelier comme oeuvre, la collection comme démarche. “L’artiste appartient, en effet, à une génération pour laquelle le documentaire, après avoir été trop souvent réduit à un style apparemment neutre, n’implique en fait ni littéralité ni transparence et trouve même à s’épanouir dans l’artifice et la construction, qu’il s’agisse de la mise en scène, ou, comme chez Léa Habourdin, du montage. Ce dernier permet à l’artiste d’esquisser une éthologie empirique, une étude intuitive des comportements de ses congénères mais aussi d’elle-même. La manière d’observation participante à laquelle elle recourt donne à son travail un caractère autobiographique.” Étienne Hatt - postface des Chiens de fusil Les Immobiles Photographies noir et blanc et scanner 3D Papier harmann Hanhemuhle - contrecollé et encadré 110 x 160 cm // 220 x 160 cm Toutes les images ont été réalisées avec Thibault Brunet dans le cadre de la carte blanche PMU - le BAL Nous avons passé deux mois en immersion dans des bars PMU de petites villes du Pas-de-Calais. C’est ainsi que nous sommes devenus des habitués, des amis. Un jour, un éleveur de pigeons voyageurs nous a montré son pigeonnier, à quelques mètres du pmu, nous expliquant les compétitions, nous montrant ses meilleurs pigeons, des athlètes. Nous étions propulsés dans un monde de course, de vitesse, de précision. C’est dans cette brèche, ce lien ténu, fragile et tragique qui existe dans ce monde de courses, d’argent perdu, d’argent gagné, d’échanges avec l’ami de comptoir que nous nous sommes jetés. Montrant les pigeons de courses comme s’il s’agissait de chevaux, comme s’ils incarnaient, à eux seuls, la métaphore que nous cherchions. Les Immobiles est un projet mythologique, une danse entêtante. Les archers y sont comme des gardiens, les oiseaux comme des hommes libres et les turfistes comme des statues de chair évoluant au sein d’un espace qui se volatilise doucement. Un monde qui disparaît, qui dure, qui résiste, qui est là encore, qui se maintient à la surface du temps et des choses. Ce monde vulnérable, imperturbable, immobile, nous l’avons traversé, nous l’avons aimé. Survivalists 52 photographies noir et blanc et couleur 6 planches reproduites formats variables Il existe un groupe de gens, appelés Survivalistes, qui ne vivent que dans l’attente d’une catastrophe mondiale, nucléaire, martienne ou naturelle, qui nous retrancherait, nous, humains, à revenir à l’état d’être premier, chasseur-cueilleur, à n’être plus que dans des problématiques d’urgence: où dois-je manger, comment boire, comment me construire moi même mon refuge. Dans l’attente de ce bouleversement, ils accumulent denrées, eau potable, matériel de première nécessité allant parfois jusqu’à remplir complètement plusieurs pièces de leur maison. Je pense que la survie, lorsqu’on l’entend comme un retour au source, un renouement chaotique avec le sauvage, une attention particulière aux dangers écologiques, est un concept qui s’applique particulièrement à ma génération. Hyper connectée mais en constant questionnement de son rapport à la nature sauvage, laquelle n’existant quasiment plus mais étant surreprésentée, reconstruite dans les musées, décorant les zoos, promettant des millions d’entrée aux documentaires narratifs, nous sommes une génération d’ambivalents, composant entre une connexion facile et immédiate avec chaque personnes sur cette planète, et celle délicate, maladroite mais sincère, que beaucoup tente de créer avec le naturel. Ce livre regroupe des vues d’une nature apprivoisée, enfermée ou en déroute, des réminiscences d’une origine, d’une pré-histoire, et l’humain, contemplatif, désarçonné, seul, comme sorti d’un long sommeil. Les images s’amoncellent pages après pages, persistantes. Suivant l’exemple des Survivalistes qui accumulent réserves de nourriture et d’eau, ce livre accumule les signes. Ce travail fera l’objet d’une monographie aux éditions Fuego Books courant 2016. And everything becomes nothing again. Il y a deux ans, la Latvian fund of nature and Estonian ornithological society s’associaient pour mettre sur place l’Eagles cross border project. À la frontière des deux pays (l’Estonie et la Lettonie) les chercheurs ont posé une webcam qui observe 24/24 un nid de faucons. Le but premier était d’ordre scientifique, mais rapidement le projet connu un engouement sans précèdent auprès des particuliers. Pour la première fois il était possible de suivre, d’un point de vue interne, la vie d’un couple de rapaces sauvages, de la nidification à l’envol des petits. Cette expérience m’a d’abord fascinée en ce qu’elle permet, d’être l’observateur invisible, un voyeur qui ne dérange ni n’effraie en quelque sorte. Grâce à cette live-cam, j’ai suivi le quotidien de ce couple de faucons pendant trois mois, pensant parfois à la polémique des débuts du “loft”, aux débats que lancent la sur-abondance de caméra de surveillance, et finalement à ce sentiment très singulier qui nous prend lorsqu’on se place comme voyeur du monde sauvage. Installation Installation murale de cinq cents (variable selon l’espace) tirages 30 x 40 cm épinglés par les bords hauts. En regard d’une vitrine close présentant le livre. - 500 photographies noir et blanc - Tirages laser sur papier Fedrigoni 80gr - Épingles - Vitrine bois et verre - Livre 1000 pages Portfolio - 2016 Léa Habourdin