Une maison 100 % PIL
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Une maison 100 % PIL
N° 8 - Janvier -Février 2012 Le magazine de l’Industrie Martiniquaise www.industriemartinique.com Une maison 100 % PIL Histoire de l’industrie : Chocolat Elot Les accords collectifs de progrès nutritionnel Nouveauté Leromur® u n m u r e s t h é t i q u e e t f a c i l e à m o n t e r. SAPEB lance LEROMUR®, un procédé breveté qui consiste à réaliser des murs modulaires à partir de blocs entièrement constitués de béton, essentiellement utilisé pour la réalisation de murs de soutènement (bordure rivière, mer et terre) mais aussi de clôture de terrain. Depuis 2 ans, Sapeb fabrique localement ces blocs et les commercialise. LEROMUR® présente de nombreux avantages techniques et économiques. Il ne craint pas l’eau car il est réalisé sans armatures métalliques, altérables (sauf dans la semelle). Il est totalement adapté à nos conditions climatiques et sismiques. Monté à sec, ce mur d’une grande souplesse est fait pour durer dans le temps, résistant à des chocs forts et à de lourdes charges. De plus, Le LEROMUR® ne demande pas d’entretien particulier puisque la végétation ne peut y pousser. Si on compare avec un mur traditionnel en béton de 5 ou 6 mètre de hauteur, c’est 20% de gain de temps et à peu prés la même chose pour les coûts. LEROMUR® demande à l’entrepreneur moins de main d’œuvre, moins de matériaux et moins d’engins pour la réalisation de son ouvrage. Avant l’achat, un suivi technique est réalisé sur le futur chantier par nos spécialistes. Sa commercialisation est assurée par les distributeurs locaux de matériaux de construction (Laguarigue, Batir, Point Mat, Cottrell,…) Depuis son lancement, les retours sur LEROMUR® sont extrêmement positifs tant de la part des particuliers que des professionnels. Le Président Pierre MARIE-JOSEPH Edit Publicommuniqué N° 8 Edito P4-7 Nouveaux adhérents Faisons de 2012 l'Année du PIL 2011 s’est achevée sur fond de crise économique pour laisser place à une année 2012 empreinte d’incertitudes. Or, l’économie s’accommode mal du manque de visibilité qui impacte négativement l’investissement, la consommation et les dépenses publiques. Il va pourtant falloir faire front car il est fort probable que les turbulences actuelles n’ont pas encore produit tous leurs effets dans nos régions ultramarines. Notre chance : la Martinique est un microcosme. Ce qui fait nos faiblesses en temps normal (éloignement, étroitesse du territoire…) peut se révéler une opportunité si l’interconnexion de nos réseaux et la fluidité qui en résulte nous incite à anticiper, ensemble, la tornade qui se prépare au niveau local. Pour répondre à ce défi, l’une des solutions défendues désormais unanimement au niveau national par les plus hautes personnalités politiques est le « patriotisme économique », et plus particulièrement le « patriotisme industriel ». Ce discours s’éloigne de la référence à la « concurrence libre et non faussée », jusque-là érigée en dogme. Au-delà du slogan électoraliste, on peut s’interroger sur le caractère non faussé d’une concurrence qui met en parallèle nos produits avec ceux issus de pays qui bénéficient d’économies d’échelles et d’une proximité avec leur marché que nous n’avons pas ou encore ceux issus d’économies où le droit du travail et social est quasi-inexistant, quand d’autres, dont nous sommes, s’astreignent à respecter les règles. Si la pertinence des règles peut être discutée, le fait est qu’elles existent. Dans ce contexte, faire un acte citoyen de consommation locale, c’est aussi investir dans nos emplois. Cette idée, l’AMPI la défend depuis des années et nous sommes heureux de constater qu’elle résonne aujourd’hui au plus haut niveau de l’Etat. Reste que l’enjeu pour les responsables politiques est de créer les conditions favorables à la population et à la production locale qui permettent d’enclencher cette dynamique. 2012 s’annonce d’ores et déjà comme une année charnière. Année électorale, elle sera l’occasion pour les industriels de se faire entendre. C’est aussi l’année anniversaire des 40 ans de l'AMPI, l’âge de la maturité, des bilans et des perspectives. En 2012, ainsi qu’elle l’a toujours fait, l’AMPI devra anticiper la fin de programmes majeurs pour le développement de notre industrie : PO 20072013, qui donne accès aux fonds européens, et aide au fret, puis en 2014 le régime d’exonération de l’octroi de mer pour la production des DOM. Sur tous ces sujets, nous ferons preuve de la combativité dont n’avons jamais manqué ! L’industrie locale vous souhaite à tous une année 2012 pleine de succès, un défi lancé à la crise ! LeS avantageS : MiSe en œuvre : - Assemblage à sec (sauf semelle) - Possibilité de plusieurs angles par rapport à la verticale - Possibilité de réaliser des chantiers dans des sites inaccessibles à des engins motorisés. - Outils nécessaires : chevron, maillet, cordeau, règle, niveau. - Esthétique du mur - Economique - Facile à monter (bloc sécable et manuportable) - Resistance sismique et climatique - Jusqu’à 25m de hauteur Sommaire Idéa : le géant du ferraillage Quartz Caraïbes : le quartz sur-mesure P8-13 Actualité du secteur La taxe sur les boissons sucrées La Fedom et Eurodom montent au front L'affichage environnemental des produits : l'Ademe s'engage P14-22 Dossier PIL & Habitat Votre maison 100 % PIL, c'est ce qu'il vous faut ! Construire avec les produits de l'industrie locale P24-29 Quoi de neuf Délices Locales : an lo ti délis' ! Brioche Big’In : le pain de mie 0 % Trois Rivières : à la recherche de l'excellence Denel : objectif 100 % fruits de la Martinique Socacom : la villa modulaire Veolia Propreté Caraibes : haro sur les déchets P32-41 Info AMPI Les Martiniquais face au PIL A la découverte du Comité Directeur de l’AMPI Mission "Economies d'énergie" dans les MPI Les actions de l’Association L'agenda du Président P42 Engagement citoyen La JCE Martinique : une année bien remplie ! P44-47 Démarche QHSE Pil, le Magazine de l’Industrie Martiniquaise n° 8 Pil, le Magazine de l’Industrie Martiniquaise est une publication gratuite de l’Association Martiniquaise pour la Promotion de l’Industrie Tél : 0596 50 74 00 - Fax : 0596 50 74 37 - Email : [email protected] Site internet : www.industriemartinique.com Directeur de publication : Pierre Marie-Joseph Rédacteur en chef : Richard Crestor Coordinatrice : Taha François Rédaction : Taha François, Youly Agasta / 0696 277907 Maquette et réalisation : Yannick de Rozan / AMPI Photos : Henri Salomon Impression : Caraib Ediprint Régie publicitaire : Kiwidom - Ronan Trillon - GSM 0696 450538 Numéro ISSN : 1961-7941 / Tirage : 15 000 exemplaires ADEM : 4e édition du Mois de la Qualité Martinique Aviculture : bon kalité zé ! CGSS : organisation des chantiers du BTP Prévention des risques à Générale de Menuiserie P48-51 Dossier Les accords collectifs de progrès nutritionnel P52-55 Histoire de l’industrie martiniquaise Chocolat Elot : 100 ans de gourmandise Contact : Tél.: 0596 51 41 00 - Fax : 0596 51 43 00 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P3 Nouveaux adhérents Idea : Le géant du ferraillage P4 Dans la commune du Gros-Morne, au quartier Dessaint Petite Lézarde, se situe l’entreprise de fabrication d’armatures béton de Léon Piéjos, tout nouvel adhérent de l'AMPI. Il nous présente sa structure… M. Léon Piéjos 19 ans d’implantation au Gros Morne… En armatures métalliques, Léon Piejos s’y connaît ! Fort de 30 ans de métier, il a débuté en 1981 à Ideca. Après un licenciement dans les années 90, il décide de monter sa propre structure. C’est à la force du poignet, avec beaucoup de courage, de pugnacité en travaillant nuit et jour 7j/7, aidé par ses enfants et son frère Philippe Piejos, qu’il monte Idea, entreprise implantée au GrosMorne depuis maintenant 19 ans. L’entreprise est spécialisée en ferraillages pour la construction des maisons. Elle travaille en partenariat avec les BET (Bureaux d'Etudes Techniques), les artisans, les particuliers, les collectivités, les quincailleries et réalise tout pour la construction, des murs de soutènement en passant par les fondations jusqu’aux couvertures. « Nous avons fait un gros investissement en machines, nous nous sommes lourdement endettés pour être performants sur le marché » nous livre Léon Piejos conscient de l’enjeu que constitue la performance dans un milieu concurrentiel. Il existe une dizaine d’entreprises qui évoluent dans ce secteur sur l’ensemble du territoire et avec ses 23 salariés, sans compter les sous-traitants, Idea a su tirer son épingle du jeu grâce à la qualité et à l’efficacité de son travail reconnu et apprécié de ses clients : respect des délais, sérieux et savoir-faire font aujourd’hui sa renommée. Idea, entreprise à vocation sociale… De par sa forte implication dans la vie associative du Gros-Morne, Léon Piejos bénéficie de beaucoup de contacts avec les jeunes et, dans un souci d’insertion, il a eu à cœur d’embaucher plusieurs de ces jeunes dans sa structure afin de les insérer de manière pérenne dans le monde du travail et qu’ils puissent ainsi avoir des perspectives d’avenir durables. Idea se compose de 3 pôles : - un service technique, composé de trois personnes, qui traitent vos commandes et « décortiquent » vos plans afin de vous proposer un ferraillage de qualité sur mesure adapté à vos besoins. Ils planifient et organisent vos livraisons afin de vous satisfaire au mieux. - un atelier, composé de façonneurs machinistes, de soudeurs par point qualifiés et de manœuvres, - un service administratif et comptable. l’essor et se retrouve un peu à l’étroit. Léon Piejos envisage donc, dans les meilleurs délais, de déménager afin d’accueillir ses clients dans des conditions optimales. Manager en permanence à l’écoute, Léon Piejos tient à toujours régler rapidement les problèmes qui pourraient survenir, et pour conclure, il nous confie : « Je considère cette société comme une vraie famille !!! ». Toute l’équipe d’Idea Sarl tient à remercier les artisans et tous ceux qui leur font confiance depuis près de 20 ans. Idea, enjeux et perspectives « Les effets de la grève de 2009 ne se IDEA propose, da sont pas fait ressentir tout de suite, mais ns des délais imbattables, les ar environ 6 mois après, et même aujourd’hui matures soudées par point ou à l’attach encore nous subissons ses conséquences. e: • Semelles filantes Cependant, grâce à la qualité de sur mesure pour notre travail et notre accueil dans les vos murs de soutène ment • Armatures métalliq bureaux ainsi qu’un personnel sérieux ues et présent à l’atelier, la fidélité de notre parasismiques pour vos maisons clientèle nous permet de tenir le cap » individuelles sur me sure • Semelles isolées nous raconte Léon Piejos. (45x45, 60x60, Idea se fournit auprès de fournisseurs 75x75, 90x90) locaux ainsi qu’en France et • Poutres standard de 6ML (PPA l’ensemble de la matière première 09x09, 09x14) utilisée est garantie par les Normes • Epingles standard de 6ML (CHA Européennes. 04x09, 04x14) Aujourd’hui, l’entreprise prend de PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P5 Nouveaux adhérents Quartz Caraïbes : Le quartz sur-mesure P6 Le quartz,vous connaissez ? La société Quartz Caraïbes en a fait sa spécialité et vous propose depuis 1993 ce qui se fait de mieux en la matière pour tous vos plans de travail, sols, halls d’exposition et salles de bain. Petite visite guidée… Perspectives de développement La société a réalisé un gros investissement de 200 000 € de machines à commande numérique et des travaux seront entrepris pour moderniser l’atelier. Un déménagement à plus long terme est prévu dans une nouvelle zone artisanale dans l’optique de construire une nouvelle usine et ainsi avoir un atelier « sur mesure ». L’objectif de la société est de développer la partie " Sols ". Il faut savoir que les sols de tous les aéroports d’Europe sont en quartz. Cela est onéreux, mais le rendu est splendide, les plus grands carreaux font 1,20 m x 1,20 m. Le marché de la salle de bain sur-mesure avec la réalisation de douches à l’italienne, bac à douche, murs fait également partie des projets. M. Laurent Goueffon Stone Italiana : la référence en quartz ! Quartz Caraïbes est le représentant local de la société Stone Italiana. C’est de leurs usines que sont sorties les premières plaques de quartz au début des années 80. Ils sont à la pointe du progrès, innovent et lancent les tendances. « Il y a 7 ans, ils ont lancé une gamme métallisée qui a gagné tous les « Prix de design » et leurs concurrents ont eu beaucoup de mal à atteindre le même niveau » nous raconte Laurent Goueffon, le gérant. Les plans Stone Italiana sont 40 % plus lisses que les plans concurrents, cela grâce à l’expérience du patron qui travaillait avant chez Breton, le leader mondial du polissage de pierres. Le quartz de Stone Italiana est utilisé pour la réalisation de nombreux halls d’exposition, de boutiques de luxe et de concessions tels que BMW, Armani, Mont Blanc, Lancel, Lancôme… Excellent rapport qualité/prix Les qualités du quartz en font un matériau de choix pour les plans de cuisine : antirayures, non poreux donc anti-bactérien, très résistant. Il offre un grand choix de couleurs chatoyantes puisqu’il peut être teinté, ce qui est impossible avec les matériaux naturels. La politique tarifaire mise en place est très avantageuse pour les clients. Les gammes 1 sont légèrement plus chères qu’un stratifié avec une qualité incomparable, mais sachant que cette gamme est vendue moins cher en Martinique qu’en Métropole, le choix est vite fait. Les différentes gammes de produits sont représentées chez les principaux cuisinistes de l‘île. Le cœur de marché est celui de la cuisine, mais la société travaille également avec les sociétés d’agencement, qui représentent 90 % du chiffre d’affaires réalisé par Quartz Caraïbes. « Nous travaillons avec les constructeurs d’immeubles, cela permet de démocratiser le matériau et de donner une vraie valeur ajoutée à l’appartement ». Il La réactivité est le maître mot à Quartz Caraïbes. Une fois la cuisine posée, un relevé de mesures est effectué chez le client, la plaque est fabriquée le lendemain et posée le surlendemain. le leader du plan de travail au service des professionnels 63 rue du Professeur Raymond Garcin - Didier 97200 FORT DE FRANCE Tél : 0596 63 15 05 - Fax : 0596 71 95 16 Email : [email protected] Octroi de mer A un moment donné, la question de la classification du quartz s’est posée pour les impôts et les services de Douanes. Une étude a donc été réalisée auprès des services de Douanes à Montreuil afin d’établir un « Régime Tarifaire Contraignant », c’est-à-dire que le produit est expédié, analysé, classé dans une catégorie et numéroté. Il s’avère que le quartz relève du code "pierres artificielles" non assujetti à l’octroi de mer et non assujetti à la TVA. Deux ans 1/2 après cette étude, la Douane les informe que leur code n’est pas le bon. Estimant que le produit reçu est bien de la pierre artificielle, mais qu’une fois transformé, il devient pierre naturelle, la Douane veut donc lui attribuer un autre code. « J’ai sollicité M. Crestor sur ce sujet. Il a pu nous donner des informations que personne d’autre n’avait. Il nous a fait un courrier et nous a vraiment fourni une aide significative. Dans un cas comme celui-là, être affilié à un organisme comme l’AMPI est une vraie opportunité car l’union fait la force ! Le dossier est parti au Ministère des Finances avec le soutien de la FEDOM et nous avons eu gain de cause en fin décembre 2011 » nous explique Laurent Goueffon qui reste optimiste en toutes circonstances. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P7 Actu secteur P8 ACTUS LOCALES... ... ET DANS LE MONDE Choco-Choisy : bientôt une nouvelle zone d’activité économique CNRS : 1 000 familles de brevets à disposition des PME-PMI Un groupement, constitué de la SEMAVIL et la SEMSAMAR, a été retenu par la CACEM pour la réalisation d’une nouvelle zone d’activités économiques sur la commune de Saint-Joseph : Choco-Choisy. Ce parc, d’une superficie de 8 hectares, a vocation à accueillir des activités agroindustrielles, artisanales et commerciales. Sa livraison est prévue pour la fin du premier semestre 2012. La commercialisation est d’ores et déjà lancée. Les prix de vente sont ciblés par secteur dans une fourchette de 90 € à 120 € HT/ m². Le CNRS lance le programme PR2 (Partenariat Renforcé PME-Recherche), destiné à faciliter l’innovation dans les PME-PMI. Le centre de recherches a en effet décidé de mettre à leur disposition 1 000 familles de brevets, parmi ses plus matures, à moindre frais. Ce type de partenariat devrait permettre de rééquilibrer le chiffre des licences concédées aux entreprises, puisqu’à ce jour 60 % concerne les grandes entreprises, 30 % les start-up et seulement 10 % les PMEPMI. Faites le « PARI » des compétences avec l’UAG S’inspirant du principe des imprimantes 3D chères aux bureaux, des chercheurs de l’Université d’Exeter en Angleterre ont mis au point la première machine à «imprimer» des « gourmandises » au chocolat. En effet, à la place des plastiques, poudres de métaux ou sables classiquement utilisés, ce sont désormais des couches successives de chocolat qui seront déversées par cette nouvelle machine pour obtenir une forme préalablement définie par un logiciel mis au point par l’éditeur Delcam. Reste à savoir si l’on pourra décliner des têtes d’impression selon les préférences (noir, blanc ou au lait…). Affaire à suivre ! L’Université des Antilles et de la Guyane a inauguré le 16 novembre un nouveau site entièrement dédié à l’insertion professionnelle : http://pari.univ-ag.fr. Cette plateforme vise à mettre en relation efficacement les diplômés ou aspirants diplômés en contact avec les entreprises dans leur recherche de stages et/ou d’emplois grâce à une interface simple, conviviale et mise à jour en temps réel. Ce projet a été porté par le Bureau d’Aide à l’Insertion Professionnelle (BAIP). Une plateforme à visiter absolument par les entreprises en recherche de compétences. Quand la rigueur se conjugue Outre-mer La Loi de finances 2012, adoptée à l’Assemblée le 21 décembre dernier, n’épargne pas l’Outre-mer dans ce contexte de rigueur. Le plafonnement global des niches fiscales a été durci pour la 3e année consécutive (18 000 € + 4 % des revenus des ménages, contre 6 % précédemment) et un nouveau coup de rabot de 15 % a été appliqué. Ce budget prévoit également la fin de l’abattement d'un tiers sur le bénéfice imposable, accordé jusque là aux entreprises ultramarines. Ce sont 250 millions d’euros que le Gouvernement espère tirer de ces deux mesures. L'exonération de charges de la " prime de vie chère " prorogée d’un an La même Loi de finances a prorogé d’un an l'exonération de charges sociales sur les bonus et primes de vie chère résultant des accords de 2009. Dans l'industrie, les entreprises pourront donc continuer à verser la prime de 30 € par mois, exonérée de toutes charges. Imprimez vos gourmandises au chocolat ! Le plastique devient malléable à l’envie Une équipe de chimistes du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), menée par Ludwik Leibler, est parvenu à créer une matière plastique pouvant être façonnée et réutilisée à volonté, propriété jusque-là réservée au verre. Ce nouveau polymère, fabriqué à partir de composants déjà utilisés dans l’industrie (résine époxy, acides gras, catalyseur…), conserve les caractéristiques des thermodurcisseurs classiques qui deviennent rigides sous l’effet de la chaleur. Toutefois, cette rigidité est réversible au-delà d’un certain point. Légère, peu coûteuse et facile à fabriquer, cette avancée constitue une révolution dans le secteur de l’industrie où elle peut trouver de multiples applications, notamment dans le secteur du bâtiment, constamment à la recherche de substituts à l’acier ou autres métaux. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012 P9 Actu secteur Taxe sur les boissons sucrées La FEDOM et EURODOM montent au front L’article 26 du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS 2012) a institué une nouvelle taxe sur les boissons sucrées applicable au 1er janvier 2012. La défense des intérêts des entreprises ultramarines s'apparente plus que jamais à une lutte, dans un ensemble européen dominé par la crise. C'est en résumé le message qui ressort des deux assemblées générales de la Fédération des Entreprises d'Outre-Mer (FEDOM) et Eurodom qui se sont tenues en fin d'année. Conclusion : nous devons tous rester attentifs ! Les boissons concernées sont celles qui relèvent du code douanier 20 09 (jus de fruits) et 22 02 (sodas) et qui contiennent des sucres ajoutés. L’article 27 du même texte étend la taxe également aux boissons contenant des édulcorants de synthèse. Le montant de la taxe (autrement dénommée «contribution» dans le texte de loi) est fixé à 7,16 €/hectolitre, ce montant devant être actualisé chaque année en fonction de l’évolution de l’indice des prix à la consommation. La taxe doit être acquittée par l’entreprise auprès de l’Administration des Douanes dans les mêmes conditions que les droits spécifiques définis à l’article 520 A du Code Général des Impôts. Actu secteur Article 26 du PLFSS 2012 P10 La section 3 du chapitre II du titre III de la deuxième partie du livre Ier du même code est ainsi modifiée : 1° À l’intitulé, les mots : « Contribution perçue » sont remplacés par les mots : « Contributions perçues » ; 2° Il est ajouté un article 1613 ter ainsi rédigé : Art. 1613 ter. – I. – Il est institué une contribution perçue sur les boissons et préparations liquides pour boissons destinées à la consommation humaine : 1° Relevant des codes NC 2009 et NC 2202 du tarif des douanes ; 2° Contenant des sucres ajoutés ; 3° Conditionnées dans des récipients destinés à la vente au détail soit directement, soit par l’intermédiaire d’un professionnel ; 4° Dont le titre alcoométrique n’excède pas 1,2 % vol. ou, dans le cas des bières au sens de l’article 520 A, 0,5 % vol. Sont exclus du périmètre de cette contribution les laits infantiles premier et deuxième âges, les laits de croissance et les produits de nutrition entérale pour les personnes malades. II – Le montant de la contribution est fixé à 7,16 € par hectolitre. Ce montant est relevé au 1er janvier de chaque année à compter du 1er janvier 2013, dans une proportion égale au taux de croissance de l’indice des prix à la consommation hors tabac de l’avant-dernière année. Ce montant est exprimé avec deux chiffres après la virgule, le deuxième chiffre étant augmenté d’une unité si le chiffre suivant est égal ou supérieur à cinq. Il est constaté par arrêté du ministre chargé du budget, publié au Journal officiel. III – 1. La contribution est due à raison des boissons mentionnées au I par leurs fabricants établis en France, leurs importateurs et les personnes qui réalisent en France des acquisitions intracommunautaires, sur toutes les quantités livrées à titre onéreux ou gratuit. 2. Sont également redevables de la contribution De la Loi de Finances 2012... C’est dans un contexte marqué par la rigueur, le projet de Loi de Finances (PLF) 2012 et un rapport défavorable de l’IGF (Inspection Générale des Finances) sur les « niches fiscales » outremer que M. Jean-Pierre Philibert, Président de la FEDOM, s’est rendu aux Antilles-Guyane du 23 au 27 septembre 2011. Son objectif : peser autant que possible sur les débats en concertation avec les acteurs des économies ultramarines. les personnes qui, dans le cadre de leur activité commerciale, fournissent à titre onéreux ou gratuit à leurs clients des boissons consommables en l’état mentionnées au I dont elles ont préalablement assemblé les différents composants présentés dans des récipients non destinés à la vente au détail. IV – Les expéditions vers un autre État membre de l’Union européenne ou un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ainsi que les exportations vers un pays tiers sont exonérées de la contribution lorsqu’elles sont réalisées directement par les personnes mentionnées au 1 du III. Les personnes qui acquièrent auprès d’un redevable de la contribution des boissons et préparations mentionnées au I qu’elles destinent à une livraison vers un autre État membre de l’Union européenne ou un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou à une exportation vers un pays tiers acquièrent ces boissons et préparations en franchise de la contribution. Pour bénéficier des dispositions du deuxième alinéa du présent IV, les intéressés doivent adresser au fournisseur, lorsqu’il est situé en France, et dans tous les cas au service des douanes dont ils dépendent une attestation certifiant que les boissons et préparations sont destinées à faire l’objet d’une livraison ou d’une exportation mentionnée au même deuxième alinéa. Cette attestation comporte l’engagement d’acquitter la contribution au cas où la boisson ou la préparation ne recevrait pas la destination qui a motivé la franchise. Une copie de l’attestation est conservée à l’appui de la comptabilité des intéressés. V – La contribution mentionnée au I du présent article est acquittée auprès de l’administration des douanes. Elle est recouvrée et contrôlée selon les règles, sanctions, garanties et privilèges applicables au droit spécifique mentionné à l’article 520 A. Le droit de reprise de l’administration s’exerce dans les mêmes délais. VI – Le produit de la contribution régie par le présent article est affecté pour moitié à la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés. » PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 M. Jean-Pierre Philibert et M. Pierre Marie-Joseph Lors de sa visite en Martinique, il a rencontré le Préfet, le Président du Conseil Régional, la Présidente du Conseil Général, le Sénateur Serge Larcher et le Député Alfred Marie-Jeanne. Il a également pu échanger, le 24 septembre, avec des responsables économiques locaux lors d’une réunion co-organisée par l’AMPI et le MEDEF Martinique à l’Hôtel Valmenière. Le 7 décembre, l’Assemblée Générale de la FEDOM, qui s’est tenue à la Maison des Polytechniciens, a été l’occasion de débattre ces sujets, au moment où le PLF 2012 était en discussion chez nos Parlementaires. Au cours de cette journée, la FEDOM a reçu à déjeuner le Député Dominique Perben, ancien Ministre de l’Outremer et actuellement Conseiller politique de l’UMP en charge de la préparation du projet présidentiel pour l’Outremer. Dans l’après-midi, c’est M. Marc Vizy, Conseiller spécial au Cabinet du Député Victorin Lurel, et par ailleurs son adjoint pour la campagne de M. François Hollande, qui est intervenu pour des échanges autour de la « Vision d’avenir pour les Outremer ». Enfin, la journée de travail s’est achevée par l’intervention de M.Olivier Magnaval, Directeur de Cabinet de Mme Marie-Luce Penchard. Depuis, le vote définitif de la Loi de Finances est intervenu le 21 décembre. M. Philibert a déploré le nouveau coup de rabot sur les niches fiscales et la suppression de l’abattement d’un tiers de l’impôt sur les sociétés en Outremer. Barnier, Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services. Cette assemblée a notamment été l’occasion de présenter le calendrier de travail de l’unité RUP 2012 dont l’objet est d’améliorer la visibilité et la compétitivité des Régions Ultra Périphériques (RUP). Cette unité met des axes en avant comme l’investissement dans des domaines à fort potentiel de croissance et la relance de la compétitivité des PME par la modernisation et la diversification de leur activité. Parmi les interventions significatives, nous en retiendrons trois : 1) M. Michel Barnier a souligné l’importance du rapport de M. Pedro Solbes Mira sur la place des RUP dans le marché intérieur. Il a rappelé que le temps qui vient est « un temps où il va falloir convaincre, argumenter et être très présent à Bruxelles pour la défense des intérêts des RUP ». Dans ces temps de crise, il plaide donc pour un « dialogue constructif et sans complaisance avec les différents acteurs de la construction européenne ». 2) M. Nuno Teixeira, Député européen, prépare un rapport d’initiative au Parlement Européen sur le rôle de la politique de cohésion dans les RUP dans le cadre de la stratégie « Europe 2020 ». Il a rappelé que le rôle de la politique de cohésion européenne consiste à encourager la réduction des écarts entre les niveaux de développement des diverses régions. A ce titre, il soutient un traitement différencié et commun pour les RUP pour prendre dûment en compte leurs spécificités dans le cadre des politiques de l’Union Européenne. Il souhaiterait par ailleurs la mise en place de nouveaux programmes semblables au POSEI dans d’autres secteurs, notamment l’énergie renouvelable. Il espère en résumé que le Parlement pourra devenir un vrai interlocuteur « à vive voix » pour les RUP. 3) M. Jean-Noël Ladois, Conseiller RUP & TOM et représentant permanent de la France à l'Union Européenne, rappelle que 2012 est une année charnière pour les RUP. Il a souligné la difficulté de défendre les intérêts ultramarins à Bruxelles dans le contexte d’une Europe élargie à 27 Etats membres. Il convient, selon lui, de s’assurer de la bonne prise en compte des RUP dans le cadre du prochain programme financier pluri-annuel (2014-2020) et dans la révision des politiques de l’Union. C'est aussi le moment de lancer les négociations relatives à l’octroi de mer et à la fiscalité du rhum. ... à la défense des RUP L’Assemblée Générale d’EURODOM, s’est tenue à Bruxelles le 18 novembre 2011 avec, en ouverture, une intervention vidéo de M. Michel M. Michel Barnier,Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P11 Actu secteur Affichage environnemental des produits : l’Ademe Martinique s’engage Actu secteur Entériné à l’occasion du Grenelle de l’Environnement, l’affichage environnemental des produits de grande consommation a pour objectif de sensibiliser les consommateurs aux impacts environnementaux des produits qu’ils choisissent. A l’heure où se préparent les décrets d’application, l’Ademe Martinique souhaite faire entendre la voix de l’Outremer afin que soient prises en compte les spécificités de nos régions face à cette nouvelle obligation. Depuis 2008, une plateforme nationale de normalisation travaille, sous la présidence de l’Ademe, à l’établissement des règles pour l’affichage. Organisée autour de seize groupes de travail sectoriels et trois groupes transversaux, elle a produit : • Un référentiel transversal des bonnes pratiques : BP X30323 « Principes généraux pour l’affichage environnemental » • Des guides sectoriels pour certains produits comme le « papier toilette », le « shampoing » • Un projet de construction d’une base de données pour quantifier les impacts produits de manière normalisée. Depuis le 1er juillet 2011, sous l'égide du Ministère de l'Ecologie, une expérimentation nationale d’un an est conduite Projet pour une adaptation locale Quels impacts pour l’industrie martiniquaise ? Le 15 décembre 2011, l’Ademe Martinique a organisé un séminaire destiné à lancer un projet d’adaptation du référentiel "Affichage environnemental" au cas de la Martinique. Elle est appuyée dans cette démarche par le cabinet-conseil H3C Caraïbes. Lors de cette première rencontre, il s’est agi principalement d’informer les acteurs de l’industrie et de la distribution, d’échanger sur les risques potentiels pour l’industrie locale et sur les adaptations nécessaires à la méthodologie développée au niveau national. Certains produits exportés vers l’Europe, comme la banane et le rhum, pourraient d’ailleurs très vite se voir confrontés à cette exigence d’affichage environnemental. Un nouveau savoir-faire devra être acquis par les fabricants de produits de grande distribution afin qu’ils soient en mesure de calculer l’empreinte environnementale de leurs produits pour la communiquer aux distributeurs et aux consommateurs. Par rapport aux référentiels nationaux qui seront édités, il convient également de s’interroger sur les données normalisées qui seront proposées aux entreprises pour faciliter leurs calculs. La mission de H3C Caraïbes est donc de produire, d’ici avril 2012, un rapport tenant compte des spécificités locales afin que celles-ci puissent être prises en compte à l'échelle nationale. Quelques points se sont dégagés des premiers échanges : auprès de 160 entreprises, tous secteurs confondus, afin de tester l’affichage environnemental sur plusieurs aspects : • Affichage multi-impacts (empreinte carbone et autres…) • Test de plusieurs formes (échelles de valeur, note unique, graphique…) • Diversité des supports d’affichage (internet, produit, emballage, application mobile, catalogue…) Ces tests devraient permettre, entre autres, de trancher des questions d’importance comme le mode d’affichage (sur le produit, sur l’emballage, sur l’étiquette de prix distributeur…), le type de données affichées, le responsable du calcul et le contrôle de ce calcul. points positifs • les produits importés vont avoir une empreinte environnementale renchérie par le transport maritime ou aérien (le calcul doit donc être adapté aux DOM) • l’impact de la distribution est allégé par la petite taille du territoire points négatifs • l’importation des matières premières alourdit l’empreinte environnementale des produits locaux • la production du kWh à partir d’électricité thermique est 9 fois plus génératrice de CO2 que le kWh « nucléarisé » • un impact majoré des filières de fin de vie du fait de l’absence de recyclage ou du renvoi sur le continent • une chaîne de froid plus difficile à tenir, avec un impact augmenté pour les produits congelés Dans le cadre du projet, la société H3C Caraïbes va réaliser un test sur trois produits fabriqués localement. Ce travail a déjà commencé avec la société Prochimie sur le « papier toilette » pour lequel un référentiel national existe déjà. Exemples d'affichage multi-supports Qu’est-ce que l’affichage environnemental ? Il renseigne sur les impacts environnementaux générés par un produit tout au long de son cycle de vie. Il porte sur le couple produit/emballage et est basé sur une approche multi-critères. Contrairement à d’autres pays comme le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou le Japon, focalisés essentiellement sur le contenu CO2 des produits, la France est pionnière de cette approche qui englobe essentiellement les données suivantes : Données d'impacts sur l'ensemble du cycle de vie Planning du projet d'adaptation locale P12 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P13 Habitat La construction d’une maison est bien souvent la concrétisation du rêve de toute une vie. Bâtie pour abriter des générations de famille, sa réalisation se doit d’être confiée à des professionnels qui garantissent les meilleures conditions de sécurité et répondent aux exigences de qualités à un tarif raisonnable. C’est ce challenge que s’impose chaque jour les industries « PIL » de la Martinique. L’industrie martiniquaise est récente, si l’on occulte la naissance de l’industrie sucrière qui s’est structurée au milieu du XIXe siècle. En effet, c’est à la fin des années 1960 que le secteur s’est développé, puis dynamisé à la fin des années 1980, sous l’impulsion des lois de défiscalisation. Longtemps cantonné au pôle agroalimentaire, le secteur s’est progressivement diversifié pour répondre à la nécessité de fabriquer sur place des produits jusque là importés. En moins de 50 ans, l’industrie s’est fortement structurée et positionnée comme un secteur essentiel de l’économie locale. Elle compte environ 200 entreprises qui emploient plus de 4 500 personnes et réalisent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 1,5 milliards d’euros. Le secteur industriel des produits de la construction constitue la parfaite illustration du dynamisme et de la pluralité de l’industrie en Martinique : aujourd’hui, il est possible de construire, aménager, meubler et rénover sa maison grâce aux produits de l’industrie locale. Le secteur de l’industrie des produits pour la construction Par définition, ce secteur regroupe l’ensemble des entreprises qui fabriquent des produits et matériaux destinés à la construction, à l’aménagement et à l’équipement de la maison. Ces entreprises peuvent être réparties en quatre grandes familles : Pourquoi acheter PIL dans la construction ? Aujourd’hui, les industries de ce secteur sont dotées d’équipements productifs modernes et compétitifs, assurant une qualité de production comparable aux industries européennes. Beaucoup d’exigences concouren t à maintenir la qualité des produits PIL : la modernisation des organisations et des procédés, le dialogue social, le respect de l’environnement et bien sûr, le savoir-faire et la formation des hommes et des femmes qui fabriquent ces produits localement. Ce principe d’exigence génère un coût pour l’entreprise qu’elle doit intégrer dans son prix tout en demeurant la plus compétitive possible. Découvrez dans ce dossier une sélection de produits PIL entrant dans la construction de nos maisons. Ecoutez les industriels en parler. Soyez-en sûr, la maison PIL, c’est PIL ce qu’il vous faut ! artisanale haut de gamme très typique et en proposant de nouveaux produits. Les entreprises de ce secteur ont fait du design une priorité en intégrant, pour certaines, des bureaux d’études à leur procédés de fabrication et en utilisant les compétences de designers. Pour faire face à la concurrence des produits importés, elles misent aussi sur le capital humain en développant une stratégie basée sur la formation et sur la recherche de productivité. Ce secteur regroupe les activités telles que la fabrication de meubles et d'agencements (cuisines, salles de bains, placards), la fabrication de stores et d'articles de literie (matelas). Miroiterie Vitrerie Menuiseries aluminium & PVC Quel poids pour l’industrie des produits et matériaux pour la construction en Martinique ? En 2011, sur les 139 membres que comptent l’AMPI, 58 entreprises relèvent de ce secteur DILLON route pont de Ca liforn ie Station Service e onn piét e u R Effectif % effectif sur total industrie (hors énergie) CA (en millions €) % CA sur total industrie (hors énergie) Matériaux de construction 18 375 11 % 135 19 % Travail des métaux 23 445 14 % 91 12 % Chimie & matières plastiques 9 127 4% 27 4% Ameublement et bois 10 88 3% 20 3% TOTAL 60 1 035 LaPoste ici Nouvelle adresse RIVIÈRE-ROCHE pont de la Meyna Tél : 05 96rd50 00 Auto22 ro DILLON Fax : 05 96 50 68 16 ute E-Mailnn:e [email protected] Station Service Rue to pié 273 SAMIR Rivière Roche Z. I. La Jambette Source : enquête annuelle AMPI 2009-2010 P14 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 Heures d’ouvertures : Lundi au vendredi de 7h30 à 16h30 Z. I. La Jambette CACEM Unité de traitement Entreprises AMPI Auto Rivière Roche Monographie de l'industrie de la construction PIL en 2010 Sous-secteur A vos mesures pont de la Meynard ie - Matériaux de construction : englobe la fabrication de produits liés aux BTP (ciments, briques, béton) et les produits issus des activités extractives. Ce secteur génère le deuxième chiffre d’affaires de l’industrie, après l’agro-alimentaire. Un essor qui se justifie notamment par la croissance de l’activité d’extraction, liée à celle des carrières actives de la Martinique. - Travail des métaux : il regroupe des produits principalement destinés à la construction et à l’amélioration de l’habitat (menuiseries et fermetures métalliques, armatures et constructions métalliques, équipements industriels, gouttières, recyclage des métaux, tôles). Adaptés à l’environnement local et donc aux spécificités climatiques, ces produits répondent à la nécessité, grandissante dans notre société, de protection des habitations. - Chimie & matières plastiques : concerne principalement les peintures, produits d’entretien et panneaux en mousse de polyuréthane. Très dynamique, ce secteur en pleine croissance met en œuvre des procédés de fabrication très modernes. Le souci constant de qualité et d’adaptation des produits au marché local, préside à la fabrication, un atout majeur face aux importations. Elles sont de plus sensibilisées, dans leur démarche qualité, à la protection de l’environnement. - Ameublement & bois : s’appuyant sur une forte tradition artisanale, ce secteur s’est diversifié dès le milieu des années 1980, en offrant une alternative à la production Les produits PIL dans la construction Ab ad Dossier PIL & Habitat Votre maison 100 % PIL, c’est PIL ce qu’il vous faut ! Vite à Rivière-Roche ! Abadie CACEM Abadie LaPoste ici pont de Ca liforn ie NOUVEAUTÉ Menuiserie PVC PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012 P15 Dossier PIL & Habitat Construire avec les Produits de l'Industrie Locale P16 Flexibles de protection en PVC Couronne rouge : protection réseau électrique / Couronne bleue : protection réseau eau potable / Couronne verte : protection réseau Télécom PIL & Habitat Menuiserie aluminium (portes, fenêtres, garde-corps, volets roulants...), vitrerie, miroiterie Ciments aux normes NF à usages multiples Leromur : mur de soutènement esthétique capable de monter jusqu'à 25 m de haut. Il allie de hautes performances techniques à un aspect pierre éclatée personnalisable Couvre-sol MULCH COLOR ® : copeaux de bois obtenus par le recyclage de palettes et emballages en bois broyés Cuisines, bains, rangements, agencements (bureaux, magasins....) Matériaux de carrière (sables, gravillons...) POTERIE des TROIS ILETS Stores, rideaux, panneaux, chapiteaux, films solaires POTERIE Toi tur e et Sol Produits d'assainissement (tuyaux, regards, caniveaux...) en béton respectant la règlementation NF & CE Gravier, béton prêt à l'emploi Brique rouge 20x28x43 - produit vert conforme aux nouvelles réglementations de la construction RTAA DOM et Guide CP-MI / Eurocode 8 sur le plan thermique, acoustique et parasismique ! Lambris en PVC pour réalisation de plafonds et vérandas - Fabriqué localement Garantie qualité, anti-UV et classé M1 (non inflammable) Eléments en béton (briques, claustras...) certifié CE & NF Panneaux isothermes pour l'isolation thermique et phonique Constructions modulaires (villas, bureaux, écoles...) PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P17 Construire avec les Produits de l'Industrie Locale Dossier PIL & Habitat Depuis 2005, la société Fabricom Stores s’est largement diversifiée afin de proposer plus de 20 références en stores intérieurs et extérieurs. Présentez-nous un produit PIL FABRICOM entrant dans la construction d’une maison En ce moment, nous proposons un tout nouveau produit à notre clientèle : la Pergola. Nous proposons deux modèles : la bioclimatique est composée en aluminium 1ère fusion et entièrement automatisée tandis que la tendostructure résulte de l’alliage d’une structure en fer forgé et d’une couverture en toile PVC haute qualité. Nos pergolas sont toutes équipées d’un système de récupération de l’eau. De plus, nous sommes les seuls en Martinique, voire dans la Caraïbe, à PROCAP Depuis 1996, l'entreprise Procap distribue et fabrique une gamme de 40 références dans les domaines de l'assainissement et du stockage de l'eau, parfaitement adaptées aux particularités géologiques et météorologiques des Caraïbes. Présentez-nous un produit PIL PROCAP entrant dans la construction d’une maison En effet, en fabrication, nous proposons 2 familles de produits destinées au traitement des eaux usées et à la récupération d’eau de pluie. S’agissant de l’assainissement autonome d’une villa (traitement des eaux usées), nous sommes en mesure de proposer une filière de traitement complète composée d’une fosse toutes eaux (norme CE obligatoire et ce jusqu’à 22 m3) ainsi qu’une série d’équipements rentrant dans la réalisation de filtres à sable et tranchées d’épandage. Néanmoins, en sortie d’une fosse, l’innovation reste l’Epurfix à copeaux de coco qui permet d’obtenir une filière compacte, sans apport électrique, biologique et 100 % recyclage. En ce qui concerne la récupération d’eau de pluie, nous fabriquons une gamme de citernes monoblocs allant de 275 à 40 000 litres destinées à des usages domestiques, agricoles, mais aussi pour des besoins de Epurfix à copeaux de coco P18 Pourquoi faire le choix d’un produit PIL dans l'habitat ? Pour la réactivité de l’équipe commerciale et du service aprèsvente et pour la qualité du produit ; mais aussi pour participer, tout simplement, au renforcement de l’économie locale. En effet, si notre matière première est importée, elle est transformée, assemblée et posée en Martinique. Qu'en est-il du prix, critère toujours déterminant dans le choix du client ? Bien que je le comprenne, le prix ne doit pas être le premier critère du choix. Il faut se référer au rapport qualité-prix. C’est ce que nous vendons à nos clients en nous appuyant sur la performance de notre équipement technique, la qualification de notre main d’œuvre et l’expertise des bureaux d’étude qui nous suivent. Nous négocierons toujours au mieux avec nos clients la solution le plus adaptée à leur situation. Julien Kruz Responsable commercial www.fabricomstores.fr stockage d’entreprises tous secteurs confondus. Nous proposons aussi un ensemble d’équipements périphériques à l’installation d’une citerne tels les filtres en descente de gouttière, les surpresseurs et gestionnaires d’eau, de même que des filtres de désinfection. Il faut savoir que la récupération d’eau de pluie est régie par un arrêté qui restreint son utilisation afin de protéger le réseau d’eau potable. Pourquoi faire le choix d’un produit PIL dans l'habitat ? Je vois trois raisons principales : la disponibilité immédiate du produit, la rapidité d’intervention du service après-vente et le fait de faire travailler une industrie locale. Qu'en est-il du prix, critère toujours déterminant dans le choix du client ? A qualité égale, les produits Procap sont moins chers que certaines cuves importées du fait des frais d’approche. Nos tarifs peuvent donc être plus compétitifs que ceux de certains produits concurrents importés. De plus, nous proposons des citernes avec traitement anti-UV et des fosses monoblocs, c’est plus de garantie de longévité vu les contraintes climatiques et géologiques de notre région. La proximité est un atout important car elle nous permet, en temps réel, d’apporter une assistance et des préconisations parfaitement adaptées aux réalités locales. Joël Choux Directeur commercial www.procap.fr PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 SIAPOC Siapoc est implantée aux Antilles-Guyane depuis plus de 45 ans. Cette antériorité et sa grande expérience en milieu tropical lui confèrent une autorité unique dans le bassin caribéen, pour proposer des peintures particulièrement adaptés aux conditions climatiques sévères de nos régions. Pourquoi utiliser le produit PIL SIAPOC dans la construction d’une maison ? La stratégie de Siapoc a toujours été d’appuyer sa communication sur un savoir faire technique (« Siapoc les Peintures Tropicales ») qui garantit au consommateur une parfaite adéquation entre son besoin et le produit Siapoc. Cela est-il vrai pour toute la gamme ou pour seulement quelques peintures ? Cela est vrai pour toute la gamme, car toutes les formules mises au point le sont par nos laboratoires, et sont le résultat d’une étude en climat tropical, avec des tests appropriés. Ce ne sont pas des formules de produits existants déjà ailleurs, plus ou moins adaptées ou « tropicalisées » ! Chaque nouvelle peinture élaborée est le fruit d’un questionnement : « sera-t-elle performante techniquement dans notre environnement ? ». Ainsi, cette année, nous avons commercialisé une nouvelle gamme de peintures à l’eau Elite, déclinée en trois produits : Elite Mat, Elite Satin, Elite Brillant. Ces peintures, de très grande qualité (pouvoir couvrant, blancheur, résistance à l’humidité et aux champignons) sont destinées à remplacer les peintures dites « à l’huile » encore utilisées, malheureusement, pour peindre cuisines, salles de bain, portes… Elles sont aussi performantes et résistantes que les peintures à l’huile, avec en plus un confort d’utilisation, dans le respect de l’environnement et des réglementations européennes. Qu’en est-il du prix, critère toujours déterminant dans le choix du client ? Plutôt que de parler de prix, je crois qu’il faut parler de rapport qualité-prix, ou efficacité-prix. Dans le cas de notre nouvelle gamme Elite, les peintures sont vendues au même prix que les peintures à l’huile classiques, mais ne nécessitent plus l’achat de diluant White Spirit. De plus, elles sont sans odeur, sèchent beaucoup plus vite, réduisant considérablement le temps d’application. La gamme à l’eau Elite est au final bien plus avantageuse que ses concurrentes. Sachez qu’à ce jour, Siapoc est le seul fabricant de peinture, aux Antilles, certifié H.Q.E. (Qualité, Environnement, Sécurité), suivant les référentiels ISO 9001, 14001 et OHSAS 18001. Bruno Mencé Directeur Général Avec vous hier, aujourd’hui et demain. Crédit photos : Thinkstock - Denis Guyenon - Lafarge Ciments Antilles. FABRICOM STORES posséder la soudeuse à impulsion électrique capable de souder à froid la toile PVC et la toile DRALON, donc sans brûler les fibres du tissu. Cela nous permet d’afficher une qualité irréprochable pour nos toiles de store. PIL & Habitat Depuis 40 ans, Lafarge Ciments Antillais s’engage dans le développement local en participant à de nombreux projets au profit de la jeunesse, de la culture et de la préservation du patrimoine historique et naturel. w w w. l a f a r g e - a n t i l l e s . c o m Presse Mart. 200x136mm.indd 1 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 08/12/11 11:10 P19 Construire avec les Produits de l'Industrie Locale Dossier PIL & Habitat PRONOVA P20 La société Pronova est spécialisée dans la fabrication de panneaux isothermes destinés à la construction et la rénovation. Elle propose une gamme complète de produits étudiés pour répondre aux besoins de confort thermique et phonique. Présentez-nous un produit PIL PRONOVA entrant dans la construction d’une maison Nous fabriquons, parmi d’autres produits, le Modulo. Il se décline en deux variantes : Le Modulo qui est une plaque de plâtre avec un isolant thermique et phonique directement intégré dessus. Il est utilisé en doublage intérieur ou en faux plafonds. Le Modulo+, composé de deux plaques de plâtre entre lesquelles sont mises ce même isolant. Il est utilisé en cloison intérieure. Il présente 4 avantages : une isolation maximale grâce à l’utilisation de la mousse polyuréthane, meilleur isolant du marché, une cloison beaucoup plus solide car la mousse est ultra rigide, un gain de temps considérable sur la pose par rapport à une pose séparée des trois éléments (ossature, plaques de plâtre et isolation) et par conséquent, un coût réduit. Pourquoi faire le choix d’un produit PIL dans l'habitat ? La première raison est la qualité des produits PIL. Ils sont conçus pour être parfaitement adaptés à nos régions et à leurs contraintes (climat, air marin…). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous privilégions les sociétés locales comme fournisseurs, puisque chacun d’entre nous développe une compétence martiniquaise liée à notre connaissance du terrain. La deuxième raison est citoyenne puisque l’industrie est génératrice d’emploi et de valeur ajoutée dans nos régions. Enfin, les délais de fabrication et d’approvisionnement sont réduits ce qui permet d’être très réactif sur les chantiers. SAMIR INDUSTRIE Créée en 1981, Samir s’est spécialisée dans les travaux de menuiserie aluminium, miroiterie et vitrerie. Elle propose un travail sur mesure répondant aux exigences des clients. Présentez-nous un produit PIL SAMIR entrant dans la construction d'une maison Tout d’abord, Samir est une industrie locale forte de 42 années d’expérience. Nous fabriquons des menuiseries extérieures en aluminium et en PVC. Nous proposons une large gamme de produits offrant toutes les solutions pour l’habitat : ouverture battante, coulissante, châssis fixe ou à lames ventilantes, et aussi des produits de protection tels le volet roulant ou le « sliding ». Pourquoi faire le choix d’un produit PIL dans l'habitat ? En premier lieu pour la qualité des produits PIL. A Samir, nous faisons de la qualité de nos produits un objectif quotidien. Notre équipe de production est formée de techniciens expérimentés qui s’attèlent à respecter les process de fabrication. D’importants investissements sont réalisés chaque année afin de moderniser l’outil de production. Ceci permet l’amélioration de la qualité et de la performance. De plus, nous tenons à jour un stock de pièces d’usure et assurons par conséquent le SAV de nos différents produits. Ensuite, il faut savoir que dans notre domaine, nos produits sont soumis à une réglementation précise et doivent répondre aux normes Antilles sur la résistance aux vents cycloniques, à l’étanchéité à l’air et à l’eau. Qu’en est-il des produits importés sur ces points ? Et bien entendu, favoriser les produits PIL, c’est soutenir l’activité industrielle et contribuer au dynamisme de notre économie endogène. Qu'en est-il du prix, critère toujours déterminant dans le choix du client ? Il faut avant tout être conscient de l’étroitesse du marché qui augmente nos coûts de production et nos coûts de stockage, nécessaire pour pallier aux aléas d’approvisionnement. Dans mon cas, si le Modulo peut sembler plus cher à l’achat, il fait la différence sur son prix global (fourniture + pose) puisque le coût de la pose est considérablement réduit du fait qu’une seule intervention est requise là où trois seraient nécessaires. Le Modulo est de plus certifié et bénéficie des primes isolations EDF Isol’Eko permettant de réduire son prix posé de 4 à 8 €/m2. Qu’en est-il du prix, critère toujours déterminant dans le choix du client ? Cela fait 42 ans que Samir fabrique et commercialise des produits de qualité au « juste prix ». La qualité est un critère tout aussi déterminant que Samir s’engage à maintenir, tout en offrant des prix adaptés à la situation économique. La concurrence est un puissant stimulant qui nous permet tous les jours de nous remettre en question. D’ailleurs, depuis 2010, nous avons développé une gamme de menuiseries PVC permettant d’offrir une gamme plus économique à nos consommateurs. Etant donnés les surcoûts liés à l’éloignement et à notre insularité, la recherche de compétitivité demeure un objectif quotidien de nos équipes. Nous avons toujours su offrir le meilleur rapport qualité/prix et nous remercions nos clients pour leur fidélité et leur confiance. Ladislas Hayot Gérant www.pronova.fr Christophe Marraud Des Grottes Directeur PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012 P21 Construire avec les Produits de l'Industrie Locale Dossier PIL & Habitat GROUPE LE VILLAIN MARTINIQUE P22 Implantée depuis près de 30 ans, le Groupe Le Villain Martinique est au cœur des métiers de la construction : constructeur de charpentes industrielles, constructeur de maisons individuelles (CMI) avec Maison Delta et Maison Karésol et opérateur social pour la réalisation de Logements Evolutifs Sociaux (LES) et d’Amélioration à l’Habitat (AAH) en secteur diffus. Présentez-nous un produit PIL GLM entrant dans la construction d’une maison Nous développons en ce moment un tout nouveau concept : sur la base d’un plan proposé par le client, nous réalisons la fourniture et la pose d’un kit comprenant l’ossature des murs avec parepluie et bardage extérieur, la charpente et la structure de galerie, la couverture, les volets dans des pré-cadres en bois exotiques, les faux-plafonds extérieurs, constituant un ensemble "hors d’eau, hors d’air". L’ensemble de cette structure est étudiée pour résister aux cyclones et aux séismes. Le propriétaire pourra ensuite réaliser lui-même ou passer par des artisans pour réaliser le reste des travaux non prévus à savoir : cloisonnement intérieurs (placo), plomberie, électricité, carrelages, faïences, menuiseries intérieures. Cette idée est née du constat qu’une bonne partie de la population qui souhaite accéder à la propriété est prise en étau entre les voies d’accès classiques : un budget insuffisant pour avoir recours aux CMI (environ 250 000 € de budget terrain + maison) ou des revenus trop élevés pour un accès aux logements de type sociaux (moins de 80 000 € pour la maison seule, le terrain appartenant dans ce cas à l’attributaire). Cette population a donc souvent recours aux « coup de main » ou l’auto-construction. Nous pensons qu’en proposant une structure offrant toutes les garanties, et notamment la garantie « décennale fabricant »sur le kit d’ossature, nous apportons une garantie minimum à ce type de projet ; ce que ne garantissent pas les vendeurs de kits en provenance du Brésil. De plus, nous sommes en mesure de fournir gratuitement à nos clients les notes de calculs justificatives des structures posées et nous sommes les seuls à le proposer. Pourquoi faire le choix d’un produit PIL dans l'habitat ? Acheter PIL, c’est faire travailler l’industrie locale. Dans un contexte marqué par un fort taux de chômage, c’est la possibilité donnée à un Martiniquais de trouver du travail. Permettre aux entreprises locales de continuer à vivre et à d’autres de créer leur outil de production est une démarche de sauvegarde indispensable pour l’économie. Nous nous inscrivons dans cette démarche, en travaillant autant que possible avec d’autres entreprises ou artisans martiniquais. Il ne faut pas oublier que 40 % de la valeur d’une maison revient aux sous-traitants pour le travail de mise en œuvre. Qu'en est-il du prix, critère toujours déterminant dans le choix du client ? Dans PIL, il y a « industrie ». Aussi, on parle de sociétés structurées qui doivent en conséquence supporter toutes les charges et taxes afférentes. De plus, nos produits doivent être conformes aux normes en vigueur (nous sommes soumis aux normes CE pour la charpente industrielle et la réalisation des murs à ossature bois). Cela suppose que nous devons par exemple utiliser dans notre processus de fabrication que des bois traités en autoclaves et classés « machine »par rapport au nombre de nœuds admis et le contre-fil du bois par exemple. Les sections des bois doivent être conformes à celles proposées par les notes de calcul. C’est aussi le choix d’une main-d’œuvre qualifiée et de machines de qualité. Aujourd’hui, nous comptons une vingtaine de salariés qui travaillent sur 3 presses et 2 scies à commandes numériques dans un atelier de 2.000 m² le tout sur un terrain de 11 000 m2. Tout cela représente un coût non négligeable. Aussi, il est difficile pour des entreprises comme la nôtre d’aligner ses tarifs sur ceux proposés par d’autres qui font le choix de contourner les règles. En conformité avec le projet soumis par le client, nous recherchons toujours à lui proposer un juste prix. D’un autre côté, je ne peux pas croire que quelqu’un puisse prendre des risques sur la qualité dans la réalisation du projet de sa vie : construire sa maison. On ne parle pas de produits de consommation courante ! Il s’agit donc de trouver le bon équilibre entre la garantie de qualité et un souci financier légitime. Michel Airola PDG Gpe Le Villain Martinique www.glm-martinique.com PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012 P23 Quoi de neuf chez les industriels Délices Locales : An lo ti délis’ ! Quoi de neuf Depuis deux mois, la gamme s’est étoffée de nouvelles saveurs. Celles-ci s’inscrivent dans une dynamique d’innovation, instaurée par M. Alex Edmond, Gérant, mais reflète aussi son but de remettre au goût du jour d’anciennes recettes et de perpétuer une tradition culinaire ancestrale. P24 La famille s’agrandit… La société Délices Locales a décidé de mettre à l’honneur des plats authentiques, motivée par sa volonté de ne pas les laisser cantonnés aux cuisines de nos grands-mères et afin que ces recettes puissent être valorisées et connues du plus grand nombre. Le " Velouté de giraumon " était fortement demandé par la clientèle qui voit son vœu exaucé avec cette délicieuse soupe conditionnée en bouteille en verre de 1L. « Tripes à l’Antillaise » et « Lapo Senyen » font partie de ces recettes incontournables d’antan qui ont disparu de nos tables et que de nombreuses générations ne connaissent pas. Cette gamme de plats cuisinés est complétée par de la salade de riz accompagnée de morue ou de hareng saur, présentée en barquettes au rayon traiteur et dont la durée de vie est d’environ 15 jours. Parmi les innovations marquantes, la gamme « Ti’ Délices » en conditionnement de 200 g avec une date limite de consommation de 2 ans. Il s’agit de la même gamme que l’on trouve au frais mais qui, cette fois, est disponible au rayon sec. On peut ainsi partir pour la journée (plage, pique-nique…) en toute tranquillité avec un produit d’appoint qui après ouverture se conservera 8 jours au frais. A tout cela s’ajoute la nouvelle gamme « condiments » : pâte à colombo, sauces (chien, antillaise douce, antillaise forte et gingembre). Pour être exhaustif sur les nouveautés, il convient de signaler la refonte complète du packaging. En effet, testés sur des mar- nouveaux produits sont donc en attente de référencement auprès des GMS. L’autre problème évoqué par Micheline Magdeleine concerne la rentabilité. "Nous subissons une hausse du coût des matières premières de l’ordre de plus de 50 %. Les surcoûts que cela entraîne freinent considérablement notre rentabilité". chés à l’export via Ubifrance, les produits Délices Locales se heurtaient à une image insuffisamment valorisée, ne reflétant pas la qualité que lui confère la charte et le process mis en place au sein de l’entreprise : de la traçabilité de la qualité des matières premières utilisées jusqu’à la mise à disposition des produits finis. Le packaging des gammes existantes a donc été retravaillé pour une meilleure adéquation entre image et qualité du produit. « L’ensemble de nos produits sont garantis sans conservateurs, sans colorants et sans OGM et grâce au process de fabrication leur durée de vie est de deux ans » nous livre Micheline Magdeleine, adjointe à la Direction. L’élaboration de toutes ces recettes répond à un process très précis et une équipe est dédiée à la recherche et au développement. Une fois le process entièrement mis en place et la recette validée, la production se charge de les mettre en œuvre. La chaîne n’est utilisée qu’à 70 % de sa capacité, il existe donc un potentiel de développement non négligeable. Cependant, malgré toute sa bonne volonté, Délices Locales se heurte à quelques freins qui nuisent au bon développement de la structure. En effet, le contexte économique difficile provoque des réticences au référencement de tout nouveau produit. Une partie de ces Perspectives et développement… « Lors de nos participations aux salons internationaux, nos produits plaisent et les retombées sont positives avec des distributeurs qui sont prêts à travailler avec nous, ce qui laisse augurer des perspectives nouvelles et encourageantes » nous confie Micheline Magdeleine qui reste confiante. La Caraïbes et l’Hexagone représentent aujourd’hui 13 % du chiffre d’affaires de Délices Locales d’où la nécessité de grappiller de nouvelles parts de marché à l’export pour insuffler un nouveau souffle à la structure avec le développement de marché comme la France qui connait, ces dernières années, une légère progression. La mise en place d’une démarche à l’export n’est pas toujours chose aisée, mais elle devrait être facilitée avec le soutien de la Région, l’AFD/OSEO et la CCIM (Ubifrance….), etc... Ces organismes ont, en effet, des dispositifs d’accompagnements ou signé une convention MOM (Ministère de l’Outremer) afin de garantir et financer les entreprises d’Outremer qui innovent, exportent, sont en croissance ou connaissent des difficultés liées à la crise. Recettes innovantes… Les produits Délices Locales sont consommés essentiellement sous forme de sandwiches. Lors des journées « Portes ouvertes », d’autres utilisations possibles sont proposées à la clientèle pour varier la présentation et les plaisirs. Ils peuvent, en effet, être consommés sous forme de friands, quiches, tartes, pizzas, allumettes, verrines, mousses, pâté en croute (poulet, lambis….), etc... et il est ainsi possible d’imaginer des recettes à l’infini… PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 Brioche Big In : le pain de mie "0 %" La société Brioche Big In est spécialisée dans la fabrication locale de produits de panification, viennoiseries et de pâtisserie pré-emballée. Leader sur son marché, la société fait partie du groupe Aubéry et bénéficie du partenariat technologique de Brioche Buton Atlantique, 3e fabricant français de viennoiseries pré-emballées. Chez Brioche Big In, le process de fabrication est complet, du pétrissage à la mise en sachets en atelier de conditionnement sous atmosphère contrôlée. Tout cela assuré par une équipe de 37 salariés, composée de 15 femmes et de 22 hommes. La gamme des produits fabriqués comprend les viennoiseries pré-emballées à durée de vie de 2 à 3 semaines (pains de mie, brioches tranchées, pains au lait, buns) et les produits de pâtisserie d’une durée de vie de 8 à 10 semaines (madeleines, étoiles et barres pâtissières). Ils sont principalement commercialisés en GMS en Martinique et en Guadeloupe. Avec le lancement du pain de mie 0 %, la société Brioche Big In innove sur le marché local du pain de mie, répondant à une forte attente des consommateurs à la recherche de produits moins gras et moins sucrés. En effet, cette nouvelle gamme est fabriquée sans sucre ajouté, ni matière grasse ajoutée. Plus léger qu’un pain de mie classique, les pains de mie 0 % ne contiennent que les sucres et lipides issus naturellement des céréales nécessaires à leur fabrication. La gamme se décline en deux références (450 g, nature et complet) et est présente dans les linéaires depuis le mois d’août. Avec un packaging moderne et attractif, il s’adresse à une clientèle très large, de la femme active soucieuse de sa ligne à la personne âgée souhaitant limiter sa consommation de graisse et de sucre. « C’est le fruit d’une année de travail des équipes de production et qualité pour arriver à développer une recette sans ajout de sucre et de matière grasse, tout en conservant les qualités organoleptiques appréciées du consommateur. Cela a nécessité de nombreux tests et représentait à la fois un vrai challenge et un formidable défi technique » nous livre Marie-Aude Sellier, Directrice de Production. Pari réussi puisque moelleux et fondant en bouche, le 0 % de Brioche Big In a d’ores et déjà ravi les gourmands soucieux de leur ligne, et a reçu un accueil très favorable des consommateurs qui l’apprécient tant pour ses qualités gustatives que pour son packaging. " En tant que leader du marché sur le pain de mie, c’est à nous d’impulser une dynamique d’innovation et de répondre aux attentes des consommateurs, c’est aujourd’hui chose faite avec le pain de mie 0 % " conclut Marie-Claude Rome, Directrice Générale de Brioche Big In. Trois Rivières : à la recherche de l’excellence… L’évolution des tendances a poussé les rhums Trois Rivières à mener une étude sur le packaging de ses rhums vieux avec comme objectifs une meilleure valorisation de leur style unique et de leur élégance, mais aussi une volonté de mieux exprimer les valeurs d’authenticité et de distinction de la marque. Packaging neuf pour rhums vieux… Au final, l’ensemble du packaging a été retravaillé (bouteille, habillage, étui) en préservant les codes forts de la marque : le moulin, le bleu. Cette nouvelle identité renforce l’image de Trois Rivières dans un esprit plus classique et haut de gamme et conforte son image de marque résolument contemporaine. La marque se dote ainsi de sérieux atouts pour séduire l’œil et le palais des nouveaux consommateurs de rhums. Les rhums Trois Rivières sont aujourd’hui distribués dans plus de 20 pays, parmi lesquels l’Italie, l’Angleterre et le Japon, où la nouvelle gamme est particulièrement attendue. Et c’est fière de son nouveau visage que la marque s’apprête à conquérir de nouveaux marchés. 1ère entreprise martiniquaise à obtenir la norme HACCP+ En 2010, une étude HACCP+ pour la maîtrise de la production a été lancée. Conçue pour répondre aux attentes et aux exigences de la filière agroalimentaire, l’évaluation HACCP+ combine la méthode HACCP classique avec les principes de l’ISO 22000. Elle est la preuve objective que le produit dispose des caractéristiques définies dans une norme ou un référentiel, et qu’il fait régulièrement l’objet de contrôles. Toutes les étapes du processus de fabrication sont concernées, de la culture de la canne à l’élaboration et au conditionnement des rhums. Cette procédure a demandé l’adhésion de l’ensemble du personnel qui, conscient de l’enjeu, s’est engagé à mettre en place et respecter des procédures strictes. "Validée par l’AFNOR au terme d’un audit réalisé en mai 2011, cette norme internationale, associée aux nombreuses médailles régulièrement obtenues lors des grands concours internationaux, nous permet de prospecter des marchés auxquels seuls les produits certifiés peuvent prétendre. C’est une grande fierté pour l’équipe Trois Rivières, et une garantie supplémentaire pour nos consommateurs" nous livre Virginie Poupeville, Responsable Qualité. Nouveaux horizons de dégustation… Avec sa dernière campagne : « Certains l’aiment autrement », Trois Rivières souhaite doter son rhum d’une image résolument moderne, festive et inciter le consommateur à plus de créativité. En partenariat avec des barmen de l’île, Trois Rivières développe de nouveaux modes de consommations et ouvre ainsi de nouveaux horizons gustatifs à ses consommateurs. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P25 Denel : Objectif 100 % fruits de la Martinique Aujourd’hui, l’usine Denel traite 1 500 tonnes de fruits/an contre 80 tonnes il y a une dizaine d’années. Les volumes ont été multipliés de manière exponentielle et il a fallu adapter l’outil de production pour pallier cette hausse fulgurante. Quoi de neuf M. Philippe Vourch P26 « Il ne suffit pas de dire : il y a des fruits en abondance en Martinique ! Encore faut-il organiser une vraie filière de production de fruits. Il a fallu passer du constat à l’action. Tout s’est d’abord articulé autour de la goyave car il était important d’avoir un fruit sur lequel s’appuyer et de pouvoir greffer les autres fruits autour. Mon prédécesseur, André Talmann, a initié une démarche de mise en plantation de plusieurs vergers. Il a créé un groupement composé de quelques planteurs du Gros-Morne et de ses environs. Ce dernier a pris de l’essor et compte aujourd’hui une vingtaine d’exploitations agricoles. Celles-ci se sont structurées en organisation de producteurs au même titre qu’Ananas Martinique, le GIE MHMH ou la Socopma. Ce groupement a pris le nom d’"Association des Vergers et Jardins Tropicaux" et c’est lui qui fournit toute la ressource en goyaves de l’usine Denel. Nous leur garantissons un tonnage et des prix réguliers et eux nous approvisionnent avec régularité en fruits de qualité » nous explique Philippe Vourch, Directeur de Denel, qui espère reproduire ce même schéma sur d’autres fruits dans le futur. Au fil des années, une véritable activité de transformation de fruits est née et il a fallu l’outil adéquat pour faire face au développement continu des volumes. martiniquais à fournir Denel en fruits. Pour extraire de la pulpe de fruits, le processus est toujours le même : réception, pesage, lavage, puis séparation des graines, pépins, coques, noyaux… pour récupérer la partie du fruit qui sera utilisée par la suite. La contrainte est que chaque séparation doit être réalisée de manière spécifique à chaque fruit, il a donc fallu imaginer et créer un outil industriel avec une ligne fixe et lui greffer des équipements modulables permettant de s’adapter à chaque fruit (broyage pour la goyave, pressage pour la prune de cythère…). Nouvelle unité de traitement de fruits « Il y a 2 ans, nous avons décidé de construire un nouvel atelier, adossé à l’usine existante de production de jus et de confitures, pour transformer de manière totalement industrielle cette goyave nécessaire pour Royal (jus et confiture), Mont Pelé et Caresse Antillaise que nous fournissons également ». L’idée était de ne pas s’arrêter à la goyave, mais d’avoir une unité multi-fonctions capable de traiter une large palette de fruits au fur et à mesure de la capacité des producteurs Un vrai partenariat producteurs de fruits et transformateur de ces fruits Il manque aujourd’hui le fruit qui est à l’origine de Royal : l’ananas ! L’outil nécessaire pour le transformer a été installé dans le nouvel atelier, mais l’approvisionnement en fruits est difficile. Des ananas ont été plantés, dont certains à proximité de l’usine, et Denel espère pouvoir être approvisionné d’ici la fin de l’année 2012. A plus long terme, il y a en ligne de mire d’autres fruits comme le maracudja ou la Une équation simple : des fruits locaux pour des produits fabriqués localement Grâce à cet atelier, l’usine Denel a pu supprimer l’importation d’environ 80 containers de purées de fruits importées par an et renforcer ses approvisionnements auprès d’acteurs locaux, qui représentent aujourd’hui plus de 70 % des achats de matières premières de l’entreprise. Du Morne-Rouge au François, l’usine achète et transforme une douzaine de fruits tropicaux (goyave, prune de cythère, banane, citron vert, canne, kumquat, gingembre, mamey, carambole, patate douce, groseille, piments doux) et souhaite continuer à étendre la palette de fruits. mangue. Tout cela se fera étape par étape en fonction des capacités d’approvisionnement en fruits et de l’intérêt économique pour les différents acteurs. L’unité de transformation de fruits de Denel permet aux producteurs d’avoir une visibilité sur les débouchés de leurs produits. Ils peuvent dès lors s’engager dans un long processus de production en sachant leur production valorisée. Et c’est sur cette base que la filière de transformation de fruits est en train de se développer en Martinique. Moins de sucre Grâce à l’unité de transformation de fruits, Denel a pu sélectionner et transformer spécifiquement des fruits adaptés à des recettes mises au point pour proposer des produits moins sucrés aux consommateurs. Denel a développé des desserts à base de fruits du terroir (purée de goyave, purée de banane) dont la teneur en sucre est quasiment identique à celle de compotes allégées. Ces produits ont été proposés dans les cantines scolaires au cours du dernier trimestre 2011. Bien sûr, d’autres projets sont en cours pour l’année 2012, le développement « endogène » étant écologique (moins de transport maritime coûteux et polluant), pourvoyeur d’emplois locaux et adapté à la nouvelle philosophie qui semble se dessiner pour sortir de la crise : retrouver le goût et le plaisir du « fait local ». PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P27 Quoi de neuf chez les industriels Socacom : La villa modulaire Veolia Propreté Caraibes : Haro sur les déchets ! Quoi de neuf Socacom fabrique, assemble et commercialise des constructions modulaires à vocation professionnelle : bureaux, écoles, réfectoires, etc. Depuis quelques mois elle propose la maison modulaire, une construction fiable pour vous permettre de réaliser votre rêve de devenir propriétaire à moindre coût. P28 L’ensemble du territoire martiniquais devrait compter 21 déchèteries d’ici 2015, mais n’en compte que 6 pour le moment. Le « Moving’ Tri » est un système innovant de déchèterie mobile qui se positionne comme un excellent moyen de pallier ce manque. M. Raymond Huyghues-Despointes M. Stefan Ducene Une construction modulaire est une petite structure en acier galvanisée habillée avec des panneaux sandwichs avec laquelle on peut tout faire (usine, cantine, écoles, hôpitaux…), dont l’intérêt est avant tout son coût, mais aussi le gain de place considérable dans les dépôts notamment. Depuis 1995 Socacom fabrique des modulaires pour des clients variés : mairies, collectivités, hôpitaux, écoles maternelles, industries (Coca Cola, Brasserie Lorraine…) et quelques clients privés. Il n’y a aucune limitation en termes de surface. Ainsi, 900 m² de classes ont été réalisés au Robert et l’école du Cap au Marin a été entièrement construite en modulaires. Seul fabricant local, avec un effectif de 19 employés, le chiffre d’affaires a évolué jusqu’en 2009. Depuis, trois salariés ont quitté l’entreprise et n’ont pas été remplacé. « Je vais bientôt être obligé de licencier des pères de familles franciscains, ducossais et foyalais, si de nouveaux marchés ne nous sont pas confiés. Cela me désole, mais je n’ai pas d’autre alternative » nous livre Raymond Despointes, gérant de la structure. Il souligne l’importance des entreprises PIL dans la création d’emplois, concluant : « La dimension sociale et économique est plus que jamais importante à intégrer dans nos choix de consommation ». Tout est fait pour réduire le coût des constructions modulaires et les meilleurs fournisseurs sont recherchés pour l’importation des matières premières. Mais, malgré tous les efforts consentis, le chiffre d’affaires a été divisé par 2,5 entre 2008 et aujourd’hui. Il était donc impératif pour Socacom de réagir et de trouver de nouveaux créneaux porteurs dans un souci d’évolution et de diversification. C’est dans ce contexte que l’idée de la maison modulaire est née… Le Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) s’est fixé comme objectifs de réduire de 15 % la quantité des déchets ménagers et assimilés (DMA) stockés d’ici 2012, et d’augmenter le taux de valorisation à 45 % pour les DMA et à 75 % pour les emballages recyclables à l’horizon 2015. Or, l’implantation de déchèteries fixes se heurte à plusieurs freins : d’une part, un manque de foncier disponible et compatible et d’autre part, un coût important, à savoir un million d’euros minimum pour la construction, auquels s’ajoutent 250 000 €/an répartis entre les frais de personnel et l’entretien du site. De plus, les procédures administratives liées au Code des marchés publics sont longues. Une villa pour les petits budgets Il faut compter environ 1 800 €/m² pour la réalisation d’une construction traditionnelle, alors que la villa modulaire vous reviendra en moyenne 1 000 €/m². Avec ce budget, votre villa modulaire, anticyclonique et parasismique, vous sera livrée " clés en main " en un mois et demi avec cuisine aménagée (plaque et four), revêtement de sol, chambres climatisées, sanitaires et deck, et bien sûr la garantie décennale. Elle est conçue par l’assemblage de modules dans lesquels sont recréées les pièces. Le modèle d’exposition comprend deux modules de 20 m², soit 40 m² habitable et une véranda de 28 m² avec une avancée en deck. Le premier client a été livré le 6 décembre dernier ; il avait signé son bon de commande le 26 octobre. Là encore, aucune limitation en termes de surface. La villa modulaire pourra atteindre 250 m² ou plus et la personnalisation extérieure en termes de couleurs est également possible. Cette maison peut être posée chez tout client possédant le financement et un terrain avec son permis de construire, puisque la maison est montée sur des fondations. Aussi, la maison modulaire offre la possibilité de se loger, avec tout le confort, à un tarif raisonnable. Le délai de livraison étant considérablement réduit, cela permet aussi de réduire à la fois le coût et le délai de remboursement du crédit. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 L’atout « Moving’ Tri » Le « Moving’ tri » est une déchèterie mobile composée d'un camion portant une benne de 30 m3, qui tracte une remorque équipée de 5 bennes de 6 m3. Ces 6 bennes permettent de recueillir de façon sélective 6 familles de déchets et matériaux. Le « Moving’ Tri » nécessite la présence d’un seul salarié pour la conduite, le déploiement et l’aide apportée aux utilisateurs lors du tri des déchets dans les bennes. Temps d’installation général : 40 minutes, idem pour le temps de repli. Emprise au sol : 20 m x 10 m, soit 200 m². Pour les Collectivités, l’intérêt des déchèteries est de permettre la réduction des dépôts sauvages dans les quartiers, une sensibilisation accrue de la population aux gestes de tri et à la réduction à la source de la production de déchets, une augmentation du taux de valorisation des déchets et, par conséquent, une baisse de la quantité de déchets collectée et stockée. De plus, elles peuvent bénéficier d’une augmentation des subventions Eco-Emballages en raison de l’augmentation du taux de valorisation des déchets et d’une baisse du coût global de gestion des déchets, avec moins de déchets stockés, compte tenu de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) élevée des centres de stockage. C’est aussi une solution compatible avec les aides Ademe et FEDER. Aucun achat, ni aménagement de terrain à prévoir car l’installation est possible sur n’importe quel site public ou privé, avec la possibilité de partager une même déchèterie sur plusieurs sites. En tant que solution brevetée, la déchèterie « Moving’ Tri » s’achète par bon de commande. Une « éco-politique » globale Pour Stefan Ducene, Directeur Régional de Veolia Propreté Caraibes, « Dans une optique de développement durable, notre philosophie consiste à toujours nous associer à des entreprises locales car il est primordial pour nous de prendre en compte les enjeux économiques locaux ». C’est dans cette optique que Veolia a mis en place un partenariat avec les Entreprises Belliard, via la société Clean Garden, pour le développement des déchèteries mobiles sur l’ensemble du territoire. « Ayant pu constater les qualités du concept lors d’un déplacement à Madrid en Espagne, je suis convaincu de l’intérêt d’un tel dispositif pour la Martinique. L’accueil est très favorable, les élus sont réceptifs, conscients que c’est un produit d’avenir qui va dans le même sens que leurs préoccupations : réduction des déchets et des coûts » nous livre Eric Zaïre, Directeur de Clean Garden, qui intervient en tant que prestataire de service auprès des communes et des collectivités. (papier-carton) collectés auprès des ménages dans ces deux départements. En 2011, près de 800 tonnes de papier-carton provenant du tri sélectif ont ainsi été expédiées depuis la Martinique et la Guadeloupe par Veolia Propreté Caraibes, pour retrouver une nouvelle vie. L’enlèvement des déchets dangereux Veolia Propreté Caraibes propose également des solutions aux entreprises et aux collectivités de Martinique qui cherchent à éliminer leurs déchets dangereux au meilleur coût et dans le respect de la réglementation en vigueur (produits toxiques, corrosifs, inflammables, aérosols vides…). En effet, beaucoup d’entreprises martiniquaises possèdent un stock de produits dangereux qu’elles souhaitent éliminer. Cette élimination est souvent problématique : réglementation mal connue, absence de filière locale, coûts de traitement élevés… Véritable expert de l’élimination des déchets dangereux, Veolia réalise une étude personnalisée, sur simple demande, pour l’enlèvement d’un stock, même de taille réduite, comme pour la mise en place d’une prestation d’élimination régulière. Du simple conseil à une prestation « clés en main », elle accompagne l’entreprise tout au long de l’opération en fonction de ses besoins et capacités. La reprise des emballages ménagers papier-carton Implantée aux Antilles depuis 2002, Veolia Propreté Caraibes a signé un contrat de reprise avec Eco-Emballages, en 2008 en Martinique et en 2010 en Guadeloupe, pour la reprise de la totalité des Emballages Ménagers Recyclables (EMR) PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P29 Photo : Ryther 5% d’élasticité sur tous les diamètres… Pour la protection parasismique la plus musclée du marché. Armatures, barres, treillis... Tous nos aciers à béton sont certifiés NF en qualité B500B et B500A, la garantie de la meilleure protection parasismique du marché. CON F I A N CE TOTA LE www.biometal.com Les Martiniquais face au PIL Selon l’étude Omnibus Express© (1) réalisée par Ipsos Antilles en juillet 2011, les produits PIL bénéficient d’un bon capital sympathie auprès de la population martiniquaise, mais leur notoriété et leur attractivité gagneraient à être encore améliorées. Premier enseignement issu de cette étude Au-delà de leur notoriété générale, les IPSOS Antilles : deux tiers des Martiniquais Produits de l’Industrie Locale bénéficient interrogés déclare spontanément connaître d’un bon capital sympathie, s’agissant le sigle PIL. Leur profil correspond tout au moins des produits de grande majoritairement à des personnes de plus consommation. En effet, 85 % des de 50 ans et qui sont un peu plus souvent Martiniquais, âgés de 15 ans et plus, déclarent en avoir globalement une bonne des hommes que des femmes. Toutefois, des efforts de communication image (67 % « plutôt bonne » et 18 % restent certainement à poursuivre pour « très bonne »). renforcer la visibilité et la connaissance Au niveau fonctionnel, les Martiniquais leur des produits qui portent le logo PIL, et reconnaissent moins nettement un aspect innovation et les trouvent plutôt chers notamment auprès de cette cible. En effet, parmi les 67 % de Martiniquais (58 %) et pas si faciles à repérer en magasin qui déclarent connaître le sigle PIL, seuls (50 %). 6 sur 10 peuvent en donner correctement En revanche, la perception des produits PIL est celle de produits de bonne qualité la signification. En définitive, ils sont 41 % à en avoir une (69 %), que l’on peut consommer en toute vision très précise (connaissance correcte confiance (69 %) et que l’on trouve dans de la définition du sigle et du principe des toutes les grandes surfaces (63 %). produits PIL). Chez ces "connaisseurs", Plus globalement, les Martiniquais on retrouve surtout des femmes, des n’hésitent pas à porter un jugement critique dusurproduit PIL: seuls 48 % des personnes âgées Définition de 35 à 49 ans et très la production locale Martiniquais interrogés pensent que les majoritairement actives. Etude réalisée sur un échantillon représentatif de 500 Martiniquais âgés de 15 ans et plus (1) Q : « Pour vous qu’est-ce qu’un produit PIL ? » 82% 48% 17% 15% Un produit de l'industrie locale 12% 6% 2% 35-44 ans Image globale des produits PIL Un produit fabriqué Un produit fabriqué en Martinique localement Citations de produits PIL Autres / confusions 15-24 Inactif ans Ne sait pas « Globalement, diriez-vous que vous avez une image très bonne, plutôt bonne, mauvaise ou très Base 500plutôt Martiniquais demauvaise 15 ans des produits de l'industrie locale, les PIL …? » Q : « Globalement diriez-vous que vous avez une image très bonne, plutôt bonne, plutôt mauvaise ou très mauvaise des produits de l’industrie locale, les PIL… ? » 45-59 ans 18% Très bonne Actif Plutôt bonne Plutôt mauvaise BONNE IMAGE 67% Etude d’opinion des Martiniquais sur les produits PIL – Août 2011 Ne sait pas Actifs -4% 3% MAUVAISE IMAGE Base : 335 martiniquais de 15 ans et plus déclarant connaître, ne serait-ce que de nom, le sigle "PIL". Très mauvaise 85% et + 3% 1% 12%+60 ans Inactif -1% 8 +4% Base 500 Martiniquais de 15 ans et + P32 : 500 martiniquais de 15 ans et plus. - Janvier-Février 2012 PIL, le magazine de l’industrieBasemartiniquaise Etude d’opinion des Martiniquais sur les produits PIL – Août 2011 © 2011 Ipsos Actif © 2011 Ipsos Info AMPI « Pour vous, qu'est ce qu'un produit PIL ? » entreprises qui fabriquent les produits PIL sont soucieuses de l’environnement et ils sont 46 % à dire qu’elles sont à l’écoute de leurs clients. Parallèlement, un a priori positif subsiste puisqu’ils se déclarent fiers de consommer les produits PIL (74 %). Par ailleurs, ils reconnaissent volontiers que c’est un moyen de perpétuer le savoir-faire local (70 %) et de préserver des emplois (69 %). Cependant, malgré la fierté à consommer PIL, seuls 51 % des Martiniquais expriment un attachement à ces produits, preuve que le lien avec l’industrie locale est encore à conforter. Enfin, l’étude a également permis de mieux définir les attentes de la population vis-à-vis des PIL. Elle souhaite essentiellement plus de choix, avec des gammes de produits plus larges, et davantage d’opérations promotionnelles en magasin. 13 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012 P33 Info AMPI A la découverte du Comité Directeur de l’AMPI Depuis bientôt 40 ans, l'AMPI œuvre pour la défense des intérêts de l’industrie martiniquaise. A ses débuts, elle comptait une trentaine de membres, un nombre multiplié par cinq depuis. Au cœur de ses actions, le Comité Directeur, qui propose, valide et appuie les orientations de l’Association. L’Association des Moyennes et Petites Industrie de la Martinique a été créée en 1972 à l’initiative de M. Bernard Hayot. Régie par la loi de 1901, elle est par définition à but non lucratif. C’est en 1999 que l’Assemblée Générale votera l’appellation "Association Martiniquaise pour la Promotion de l’Industrie", afin de faire connaître et de valoriser le tissu industriel martiniquais, les hommes et le savoir-faire qui le composent. Il peut faire toute délégation de pouvoirs pour une question déterminée et un temps limité. Pour une plus grande efficacité, ses membres ont structuré la réflexion autour de Commissions de travail. Ils assurent également des représentations dans les organismes extérieurs, suppléés dans cette tâche par le Secrétaire Général. La tenue des séances Qu’est-ce que le Comité Directeur ? Dès ses statuts constitutifs, l’AMPI prévoit que l’association est administrée par un Comité Directeur dont les membres sont désignés par l’Assemblée Générale, à bulletin secret. Ceux-ci sont élus pour trois ans, renouvelable par tiers tous les ans. C’est ce Comité Directeur qui élit, chaque année, le Président et le Bureau. Il est important de rappeler que les membres du Comité Directeur ne peuvent recevoir de rétribution à raison des fonctions qui leur sont conférées. Celles-ci sont donc exercées à titre bénévole. Si les statuts prévoient que le Comité se réunit au minimum chaque trimestre, actuellement la fréquence des rencontres est plutôt mensuelle. Il peut par ailleurs être convoqué par son Président ou sur demande du quart de ses membres. La présence de la Info AMPI Le rôle du Comité P34 La principale mission du Comité Directeur est de fixer les grandes orientations stratégiques de l’association afin de défendre au mieux les intérêts du secteur. Le Comité Directeur est investi des pouvoirs les plus étendus pour autoriser tous actes qui ne sont pas réservés à l’Assemblée Générale. COMITE Président 1er Vice-Président 2e Vice-Président 3e Vice-Président Secrétaire Trésorier Membre Membre Membre Membre Membre Membre Membre D I R E C T E U R Pierre Marie-Joseph Charles Larcher Hervé Toussay Alain M. Des Grottes Michel Bellemare Henri Roche Stéphane Abramovici Alex Bilas Josiane Capron Alex Dormoy Marilyn Exelis Jean-Baptiste J. De Waubert Edouard Klein 2 0 11 - 2 0 1 2 GENERALE DE MENUISERIE / VER ALU H. CLEMENT / RHUM JM / GIRARD LA TIVOLIENNE Groupe DESPOINTES BIOMETAL SARA SABLIERES DE FOND CANONVILLE COMIA SACHERIE CAPRON PROCHIMIE INDUSTRIE / SAMIR INDUSTRIE ARTI SERIGRAPHIE ABADIE SCIC MARTINIQUE PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 Adhérer à l'AMPI Adhérer à l’AMPI, c’est bénéficier de la force de propositions, de la dynamique d’impulsion et de l’appui d’un groupe attaché à la défense des intérêts d’un secteur générateur de richesses pour la Martinique : « Sé ansanm nou pli fô ! ». Les demandes d’adhésion sont examinées pour approbation par le Comité Directeur. Toute personne morale peut adhérer à l’Association à condition d’exercer en Martinique une activité à caractère industriel. Les critères d’adhésion sont les suivants : • Code NAF industriel • 5 emplois minimum en production, • Investissements nets en matériel de production ≥ 150 000 € M. Pierre Marie-Joseph M. Charles Larcher Les Commissions de travail M. Hervé Toussay M. Alain Des Grottes LOGISTIQUE : Elle compte 7 membres et traite principalement des questions suivantes : fret, port, aéroport, marché régional. Elle est présidée par Alain M. Des Grottes, secondé par Jean-Baptiste Janique De Waubert. SOCIO-ECONOMIQUE : Elle compte 9 membres et traite principalement des questions suivantes : octroi de mer, défiscalisation, financement, taxe professionnelle, programmes opérationnels, marchés publics. Elle est présidée par Hervé Toussay, secondé par Pierre Marie-Joseph. COMMUNICATION : Elle compte 7 membres et traite principalement des actions de communication. Elle est présidée par Charles Larcher, secondé par Marylin Exelis. AGRO-ALIMENTAIRE : Elle compte 5 membres et traite principalement des questions suivantes : Grande Distribution, POSEI, FEADER, export. Elle est présidée par Alex Bilas, secondé par Hervé Toussay. M. Michel Bellemare M. Henri Roche Les dossiers d’adhésion sont disponibles à l’AMPI ou sur le site internet : www.industriemartinique.com moitié des membres du Comité Directeur est nécessaire pour la validité des délibérations. Les décisions sont prises à la majorité absolue et, en cas de partage, la voix du Président est prépondérante. Pour la période 2011 – 2012, le Comité Directeur a été renouvelé lors de l’Assemblée Générale du 8 juin 2011. Ce Comité a élu le nouveau Bureau le 1er juillet 2011. Le magazine PIL, c’est le média des industries martiniquaises Un outil qui donne la parole et se met au service de la production locale BULLETIN D’ABONNEMENT (à remplir en caractères d’imprimerie) □ Je souhaite m’abonner gratuitement au magazine « PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise » Entreprise : ................................................................................................................................................................................................... Nom : ……………………....……………………………............................ Prénom : ………………………………………………...................... Adresse : ………………………………………………..................................................................................................................................... Code Postal : ………...……....… Ville : ………………............………………… Tel : ……………...……................. Fax : ………………………. E-mail : …………………………………………………................................ Merci de nous transmettre votre bulletin d'abonnement par l’une des voies suivantes : Email : [email protected] / Fax : 0596 50 74 37 / Courrier : A.M.P.I. - BP 1042 - 97209 Fort de France Cédex PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P35 Info AMPI Mission "Economies d’énergies" dans les MPI La Maîtrise de l’Energie (MDE) est plus que jamais l’un des enjeux majeurs de ce 21 e siècle. Hormis son impact positif évident sur l’environnement, elle est aussi un outil stratégique pour les entreprises désireuses d’optimiser leur consommation propre d’énergie, et donc d’en réduire le coût. Un engagement citoyen et rentable Info AMPI En Martinique, l’industrie consomme 6 % de l’énergie globale(1) et 15 % de l’énergie électrique (2). Trois secteurs d’activités pèsent à eux seuls 85 % de la consommation électrique : Industrie AgroAlimentaire (54 %), Produits minéraux (20 %) et Chimie-CaoutchoucPlastiques (9 %) (3). C’est dans ce contexte que l’AMPI et l’Ademe Martinique ont signé un accord-cadre le 18/06/09 afin de lancer trois opérations complémentaires : -10% (Déchets), -20 % (Energie), +30 % (Certification). Si l’intérêt des chefs d’entreprises pour le sujet s’est confirmé lors des premiers retours d’expérience de ces opérations, ils ont aussi mis en exergue que le diagnostic, la mise en œuvre et le suivi des solutions appropriées s’avèrent bien plus compliqués. Aussi, l’AMPI et l’Ademe Martinique sont convenues de prolonger leur partenariat en proposant un accompagnement aux entreprises par le biais d’un Chargé de mission, dédié à ces questions. P36 Source : Ademe - Zoom industrie Explicit 2007 Zoom sur… Gilles Nosibor, Chargé de Mission Energie à l’AMPI Issu de la filière universitaire "Science de la Matière", Gilles Nosibor, s’est spécialisé dans les Ressources Energétiques en Milieu Intertropical. Il a rejoint l’AMPI pour mener le projet Maîtrise de l'Energie (MDE) à son terme. M. Gilles Nosibor Quels sont les objectifs de votre mission ? Où en êtes-vous aujourd’hui ? Dans le cadre de la relance de la politique de maîtrise de l’énergie, l’AMPI et l’ADEME ont souhaité inciter les entreprises adhérentes à intensifier leur effort en matière d’utilisation rationnelle de l’énergie. Il s’agit d’aider les entreprises à identifier les gisements d’économie d’énergie et à mettre en œuvre rapidement des actions de maîtrise des consommations d’énergie rentables économiquement. En cas de fort potentiel d’économie d’énergie, un accompagnement sera proposé pour : • La démarche de demande d’aides à l’ADEME pour le financement de l’audit (diagnostic énergétique) • La rédaction du cahier des charges de l’audit ciblé à mener selon les pistes d’amélioration déterminées lors du pré-diagnostic énergétique. • Le choix de BET expérimenté • Le suivi de la réalisation des audits pour s’assurer de leur qualité, analyse et synthèse des rapports Un premier questionnaire a été envoyé à tous les adhérents. La synthèse des données reçues (consommations électriques et thermiques, différents process utilisés, gestion des déchets...) m'a permis de mettre en place un début de base de données qui devrait refléter, à terme, l'essentiel du tissu industriel martiniquais en ce domaine. 80 industries sur 142 ont retourné leur questionnaire. Après une seconde relance, je suis en attente des questionnaires non renvoyés. Sur ces 80 industries, 62 ont accepté le principe du pré-diagnostic énergétique, alors que nous étions partis initialement sur une base de 30 visites à réaliser. Après une quinzaine de visites, je sens une réelle motivation de la part de nos industriels pour réduire leur facture énergétique. Reste à souhaiter que ce sera la tendance générale et que, d'ici la fin de ma mission, de sérieuses économies auront été réalisées. Un Partenaire d’Excellence Une mission dédiée Le 1er septembre 2011, l’AMPI a donc recruté, avec le soutien financier de l’Ademe Martinique et du FEDER, un Chargé de mission Energie pour une durée d’un an. Cette mission doit se dérouler en trois étapes principales : • Diagnostic des usages et des consommations d’énergie dans les entreprises industrielles • Visite des entreprises retenues par le programme en vue d’un accompagnement personnalisé • Accompagnement pour la mise en place d’un plan d’actions d’amélioration et suivi avec un cabinet spécialisé (service facturé à l’entreprise). A l’issue de chacune de ces étapes, le Chargé de mission produira un rapport d’avancement et final de ces travaux. (1) Principales sources d'énergie utilisées en Martinique : électrique, fossile, renouvelable - (2) Etude Explicit – 2005 - (3) Zoom Industrie Explicit – 2007 Faire du déchet une RESSOURCE Source : Ademe - PCEM 2009 Une norme dédiée : EN 16001 / ISO 50001 – Economisez entre 5 et 22% d’énergie La certification européenne EN 16001 « Système de management de l’énergie » a été mise en place en 2009 pour aider les entreprises au pilotage de la performance énergétique et ainsi réduire leurs coûts. Investissement très vite rentabilisé, elle permet par ailleurs à celles-ci d’afficher l’image d’un acteur responsable en matière d’économie d’énergie et de protection de l’environnement. Depuis juin 2011, la norme internationale ISO 50001 vient renforcer, au niveau mondial, la démarche initiée par l’Europe. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 Service aux entreprises et collectivités dans le domaine de l'Environnement Traitement des déchets OM /DIB Traitement des déchets dangereux. Recyclage et Valorisation des papiers-cartons. Déchèterie mobile. Broyage des déchets verts. 28, Av. des Arawaks -Châteaubœuf 97200 Fort-de France Tél: 0596 700 600 www.veolia-proprete.fr PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P37 Les actions de l’Association L’AMPI s’engage sur le front de l’insertion des jeunes Proposition de loi Lurel : oui à la charte, non à la loi ! Les jeunes Martiniquais sont particulièrement touchés par les taux de chômage records enregistrés dans notre région. L’AMPI entend donc renforcer son action en faveur de l’insertion des jeunes. C’est dans ce contexte que le Comité Directeur de l’AMPI a reçu Mme Catherine Conconne, viceprésidente du Conseil Régional, le 29 novembre 2011. Par ailleurs deux conventions de partenariat devraient être signées, début 2012, avec deux acteurs majeurs de l’insertion des jeunes. La première avec la Mission locale de l’Espace Sud : son nouveau directeur général, M. Patrick Flériag, a sollicité l’AMPI, notamment pour les aider à constituer un réseau de nos adhérents prêts à recevoir les jeunes de leurs territoires. La seconde avec l’UAG, suite au lancement de la plateforme PARI, interface web entre les étudiants et le monde des entreprises gérée par le BAIP (Bureau d’Aide à l’Insertion Professionnelle). Début octobre 2011, l’AMPI a officiellement pris position contre la proposition de loi Lurel visant à interdire « la distribution dans les régions d’Outremer de denrées alimentaires dont la concentration en sucre est supérieure à celle des mêmes produits de mêmes marques vendus en France hexagonale » et à « fixer une teneur maximale en sucre » pour les produits exclusifs. Par la voix de son Président, l’association, tout en approuvant la nécessité de la lutte contre l’obésité, a fait connaître par voie de presse sa préférence pour l’élaboration d’une charte d’engagement volontaire de progrès nutritionnel, en collaboration avec les services de l’Etat, de préférence à une loi. Le 11 octobre 2011, l’Assemblée nationale a rejeté par 199 voix contre 190, cette proposition de loi. Depuis, une première réunion de concertation avec les industriels a été organisée à l’ARS le 17 octobre sur ce thème, suivie de deux réunions à la DAAF les 19 octobre et 28 novembre 2011. Une commission dédiée a été créée à l’AMPI pour faire avancer rapidement ce dossier, tenant compte notamment du projet de décret du Premier Ministre à paraître en début 2012 (voir dossier p. 48). 17 Conférence des Présidents des RUP Info AMPI E P38 La 17e Conférence des Présidents des Régions Ultra Périphériques s'est tenue les 3 et 4 novembre 2011 au Palais des Congrès de Madiana, sous la présidence de Serge Letchimy, Président de la Région Martinique. L'AMPI a offert, grâce aux dons de ses adhérents, un panier de produits PIL à plus d'une centaine de personnalités composant les différentes délégations présentes. Cette conférence a été dominée par l'inquiétude, dans un contexte dominé par la crise européenne. Selon les mots du Président Letchimy, les RUP craignent la " dilution politique de l'article 349 du Traité de fonctionnement de l'Union Européenne ", garant de la reconnaissance de leurs handicaps permanents. En ligne de mire, le montant des aides attribuées aux RUP. Le Commissaire européen délégué à la Politique régionale, Johannes Hahn, ne s'est guère montré rassurant sur ce sujet, indiquant que les besoins indéniables des RUP entraient en " concurrence avec d'autres priorités ". Concrètement, il est envisagé une diminution de plus de 40 % de l'allocation spécifique versée au RUP dans le cadre de la politique de cohésion, voire un retrait pur et simple. A noter que la Martinique est particulièrement concernée par les discussions en cours, puisqu'elle devrait sortir du programme Convergence en 2014, du fait d'un PIB supérieur à la limite de 75 % de la moyenne communautaire. Le Président Letchimy milite pour que d'autres critères (comme le taux de chômage) soient pris en compte. A l'issue de cette 17e Conférence, la présidence est dévolue à M. Carlos César, Président des Açores. POSEI 2012 – Régime Spécifique d’Approvisionnement : l’AMPI obtient deux lignes de produits supplémentaires pour la Martinique Le Régime Spécifique d’Approvisionnement (RSA) constitue un des volets du programme POSEI (Programme d’Options Spécifiques à l’Eloignement et l’Insularité) institué depuis plusieurs années par l’Union Européenne en faveur des filières agricoles et agroalimentaires des DOM et plus généralement des RUP. Le RSA permet aux opérateurs intervenant dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de l’industrie agroalimentaire d’importer à moindre coût leurs matières premières agricoles, soit en bénéficiant d’une aide à la tonne si la matière première est d’origine communautaire, soit en bénéficiant d’une exonération de droits de douanes si la matière première est originaire des pays tiers. La liste et les quantités de matières premières admises à bénéficier du RSA figurent au bilan d’approvisionnement élaboré chaque année par l’Etat et validé par la Commission Européenne. L’AMPI a obtenu que soient inscrites au bilan d’approvisionnement 2012 pour la Martinique deux lignes supplémentaires de matières premières agricoles importées par ses adhérents en provenance de pays tiers : il s’agit du riz décortiqué cargo d'une part, et de la morue et du hareng d'autre part. Les entreprises transformant ces matières premières en Martinique peuvent donc bénéficier dès cette année 2012 d’une exonération des droits de douanes à l’importation de ces marchandises. L’AMPI remercie la DAAF Martinique, l’ODEADOM, les Ministères concerrnés et la Commission Européenne pour l’aboutissement de cette demande. Plus d’informations sur : www.posei-france.fr An balan ba Jénérasyon Jaycees Matinik L’AMPI a soutenu ces derniers mois, plusieurs actions de la Jeune Chambre Economique de la Martinique (JCEM). Une convention d’un an a été signée pour appuyer la Commission SURETTE (Stratégie d’Utilisation Rationnelle de l’Energie pour le Territoire et son Tissu Economique). Elle prévoit de mettre à disposition des professionnels et des particuliers un site internet qui permettra de faire un diagnostic simplifié de la situation énergétique d’une construction et de mettre en relation les utilisateurs avec les professionnels concernés en fonction des résultats de ce diagnostic. L’AMPI a également soutenu la JCEM lors de son déplacement au Congrès Mondial JCI qui s’est déroulé du 1er au 5 novembre 2011 à Bruxelles en Belgique, puis au Congrès National de la Jeune Chambre Économique Française qui a eu lieu à Lyon du 11 au 12 novembre 2011. Lors de ce dernier, la JCEM s’est brillamment distinguée puisqu’elle est arrivée 1ère ex-æquo avec la Jeune Chambre Économique de Lyon au prestigieux concours du "Club de l'Excellence", sur plus de 140 Jeunes Chambres Économiques Locales. Elle a ainsi été récompensée ainsi pour ses actions remarquables au cours de l’année 2011. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 meilleurs vieux pour 2012 l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. à consommer avec modération 3R_rhum vieux_la fusée 200x136.indd 11 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P39 30/11/11 10:50 Agenda du Président Le 25/10/11 : Conférence sur l'Aide au Fret La visite en Martinique de M. Jean-Pierre Philibert, Président de la FEDOM, a été l'occasion d'une rencontre avec le Président de Région, M. Serge Letchimy, sur la situation économique locale (cf Actu secteur p. 11). Suite à une première rencontre organisée par M. Bernard Lange, Responsable du Département Europe de la Préfecture, en présence de M. Jean-Max Charlery-Adèle, Responsable du département "Développement économique, de l'Emploi et des Territoires" à la DIECCTE, il a été organisé une conférence d’information sur l’aide au fret qui s’est déroulé à l’auditorium de la CCIM. Cette réunion, qui a rencontré un vif succès, a permis de faire le bilan de cette mesure à fin 2011 et d’évoquer les moyens d’améliorer la procédure d’instruction des dossiers et de règlements de la subvention. Le 30/11/11 : Prix Inter-Entreprises du Manager AntillesGuyane 2011 La finale Martinique du Prix Inter-Entreprises du manager AntillesGuyane 2011 s’est déroulée à Madiana. Elle a couronné M. José Jacques-Gustave, PDG de G2J.com, succès qui s’est confirmé le 2 décembre lors de la finale interrégionale qui s’est tenue à Cayenne. Il a devancé Mme Maud Lurel, gérante de l’Eleveur Cochon Pays et lauréate de Guadeloupe, suivi de M. Franck Ho Wen Szé, gérant de Sélite et lauréat de Guyane. Le 1/12/11 : Visite de Mme Nadine Morano Le Président a déjeuné avec Mme Nadine Morano, Ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, et le Colonel Heinzelmeier au RSMA de la Martinique. Au menu : l’insertion des jeunes. Deux angles principaux ont été abordés : la promotion de l’apprentissage et de l’alternance dans ce contexte marqué par un fort chômage des jeunes ainsi que la confirmation du partenariat entre l’AMPI et le RSMA. Le 26/10/11 : Energie thermique des mers Le 10/10/11 : Rentrée à l'UAG En réponse à l’invitation de l’Université des Antilles-Guyane, le Président a assisté à la cérémonie de rentrée officielle. Les participants y réaffirment leur volonté de favoriser un rapprochement plus opérationnel entre le monde universitaire et celui de l’entreprise. Info AMPI Le 12/10/11 : FIP « GenCap Outremer » P40 Réunion de présentation du fonds d’investissement de proximité Outremer « FIP GenCap Outremer » dont l’objet est d’inciter les épargnants ultramarins à investir au profit des PME des Départements et Collectivités d’Outremer. Il intéresse tous les contribuables assujettis à l’impôt sur le revenu qui peuvent investir annuellement jusqu’à 12 000 € pour un célibataire et 24 000 € pour un couple. Le 4/11/11 : Conférence des Présidents des Régions Ultra-Périphériques Le Président de l’AMPI a assisté à la 17e Conférence des Présidents des Régions Ultra Périphériques (RUP) qui s’est tenue au Palais des Congrès de Madiana les 3 et 4 novembre, sous la présidence de M. Serge Letchimy, Président de la Région Martinique. Il a notamment participé au petit déjeuner organisé par le Président de Région, en présence du Commissaire européen à la Politique Régionale, M. Johannes Hahn. Le 7/12/11 : Assemblée Générale de la FEDOM Le Président et le Secrétaire Général de l’AMPI ont représenté l’association à l’Assemblée Générale de la FEDOM qui s’est tenue à la Maison des Polytechniciens à Paris. Elle a été marquée notamment par l’intervention de M. Dominique Perben et M. Marc Vizy (représentant Le 8/12/11 : Rencontres au Ministère de l’Outremer Dans la foulée de l’Assemblée Générale de la FEDOM, le Président et le Secrétaire Général ont été reçus par le Directeur de cabinet de la Ministre de l’Outremer, M. Olivier Magnaval, en présence de Mme Isabelle Richard, conseiller au cabinet. Ils ont également rencontré à cette occasion M. Benoît Lajudie et Mme Marie Guigueno, en charge de l’octroi de mer et du suivi du rapport Lengrand, et M. Alain Blogowski, chargé de mission au Ministère, responsable notamment du dossier "Alimention et Nutrition Outremer". Le 16/12/11 : Comité de Suivi et Observatoire des Activités Portuaires (CSOP) Suite à la mise en place le 23 novembre du Conseil d’Administration du CSOP, présidé par le Président de Région, M. Serge Letchimy, un Conseil d'Orientation été officiellement constitué le 16 décembre. Il regroupe 3 collèges : les institutionnels, les partenaires sociaux (employeurs et salariés) et les opérateurs économiques (dont l’AMPI). Pour cette première année, la présidence tournante est dévolue à M. Serge Caboste du collège des salariés. C'est ce Conseil d'Orientation qui assurera la gouvernance opérationnelle du Comité, en s’appuyant sur trois commissions thématiques : • Emploi, formation, travail, sécurité • Gouvernance du grand port maritime et évolution de la manutention • Grands projets du port au service du développement de la Martinique Pantone 185 Quadri : M 100 Y 100 MM. Jock, Marie-Joseph, Letchimy et Philibert Le Président de l’AMPI a assisté le 28/09 à une réunion de présentation du programme maritime pour le développement de l’énergie thermique des mers. A la demande du Comité Directeur, M. Gilles Nosibor, Chargé de mission Energie à l’AMPI, a représenté l’AMPI lors de la première réunion de travail sur le programme maritime pour le développement de l’énergie thermique des mers, un dossier soutenu par le Conseil Régional. de M. Victorin Lurel), chargés respectivement de l’écriture du projet Outremer dans la perspective des élections présidentielles pour l’UMP et le PS (cf Actu secteur p. 11). Photo : Henri Salomon Le 24/09/11 : le Président de la FEDOM en Martinique Le 13/10/11 : Rencontre CMA-CGM Le Président, le Secrétaire Général et M. Alain Des Grottes, Président de la Commission logistique à l’AMPI, ont rencontré M. Xavier Eiglier, Directeur de la ligne CMA-CGM Antilles-Guyane, en compagnie de M. Jean-Charles Cren, Directeur Martinique de la CMA-CGM. Ce fut l’occasion de faire le point sur l’évolution des taux de fret locaux et internationaux, l’implication de la CMA-CGM dans le projet d’extension du port de Fort-de-France et d’évoquer la question de la réorganisation des flux susceptibles d’être occasionnés par l’ouverture d’ici 2014 de la troisième écluse du canal de Panama. Le 18/11/11 : Assemblée Générale d’EURODOM Pierre Marie-Joseph, Président de l'AMPI, et par ailleurs président d'EURODOM pour la Martinique, a participé à l'assemblée générale d'EURODOM qui s'est tenue à Bruxelles. Elle a été dominée par la question de la place des RUP dans la prochaine programmation financière de l'Union Européenne (2014-2020) (cf Actu secteur p. 11). Le 26/11/11 : Journées Portes Ouvertes à EDF En réponse à l’invitation d’EDF Martinique, le Président s’est rendu sur le site de la Pointe des Carrières à Fort-deFrance afin de découvrir les installations du site, au cœur des moyens de production d’électricité de l’île. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P O U R V O T R E S A N T É , P R A T I Q U E Z U N E A C T I V I T É P H Y S I Q U E R É G U L I È R E . W W W. M A N G E R B O U G E R . F R PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P41 Engagement citoyen La Jeune Chambre Economique de la Martinique : Une année bien remplie ! P42 Gilles Joseph-Alexandre, Président 2011, revient avec nous sur une année riche de rencontres, de temps forts au cours de laquelle la JCE Martinique a vu son dynamisme et son implication dans la vie de la cité récompensée. Nos PIL à Bruxelles Fleurs, rhums, chocolat, banane, terrines, souskay, jus, eau… La plupart des produits phares de notre industrie locale étaient présents sur le stand de la JCE Martinique au congrès mondial de Bruxelles qui se déroulait du 1er au 5 novembre 2011. Pas moins de 20 délégations avaient fait le déplacement pour ce rendez-vous annuel qui a permis à près de 5 000 membres Jeune Chambre de tous horizons de se rencontrer et de faire un bilan des actions réalisées durant l’année. Sur la trentaine de stands que comptait la partie « Trade Show », celui de la Martinique a connu un immense succès. « Les bananes proposées le matin et les jus de fruits l’après-midi ont été très appréciés, un importateur algérien était même intéressé par notre eau et nos jus de fruits. C’est lors de manifestations comme celle-là que l’on prend conscience des trésors de notre industrie. Ce congrès fut une formidable opportunité de promotion pour la Martinique » se réjouit Gilles Joseph-Alexandre. La JCE Martinique, 1ère au Club de l’Excellence A l’issue de ce périple européen, il y a eu le congrès national JCE à Lyon, sorte de « mini championnat » entre Jeunes Chambres appelé "Club de l’Excellence". C’est le classement des 10 premières JCE évaluées sur leur fonctionnement et leur dynamisme à travers une cinquantaine de critères (nombre de membres, cotisations, actions menées, recrutement, déplacement lors des évènements nationaux et internationaux, réunions d’information…). La JCE Martinique s’est classée 1ère ex-aequo avec la JCE de Lyon. « C’est une grande fierté pour nous, en sachant que, depuis une dizaine d’années, nous sommes régulièrement dans le Top Ten du Club de l’Excellence. Au-delà du prestige de la première place, c’est surtout la reconnaissance du Conseil d’Administration de la JCE Française et de l’ensemble des JCE (plus de 140) qui récompense le travail réalisé au niveau de notre île avec 31 membres face à des JCE plus importantes que nous. Cela prouve notre dynamisme et celle de nos citoyens ». Bilan du Président En 2011, le slogan était "Ensemble, engageons nous". De nombreux temps forts ont marqué cette année de présidence parmi lesquels : • le DDTHLON Il s’agit d’une action de sensibilisation du grand public aux fondamentaux du Développement Durable en alliant l’éducatif et le ludique. Répartis en équipes, les participants ont dû répondre à des énigmes, mais également réaliser des épreuves sur l’environnement. Une centaine de participants, parmi lesquels beaucoup d’enfants, ont relevé le challenge, le tout dans la convivialité et la bonne humeur ! Le rallye s’est déroulé à Saint-Pierre pendant les Journées du Patrimoine en septembre 2011. • Les débats nationaux de la JCEF Afin d’être une véritable force de proposition, la Jeune Chambre Economique Française incite l’ensemble de ses Jeunes Chambres à participer à deux débats nationaux. Le premier a eu lieu le 24 mars 2011 sur le thème « les Jeunes et l’Emploi », l’accent a été mis sur la problématique de l’adéquation entre les diplômes et la demande du marché. Le second, le 22 septembre 2011, sur le thème de « l’Homme et l’Entreprise ». « M. Pierre Marie-Joseph y a participé et a été très intéressé par l’exposé sur le thème de la génération Y (jeunes diplômés arrivant sur le marché de l’emploi, convaincus de « tout connaître », experts en TIC et autres réseaux sociaux) ». A l’issue de chaque débat, la Jeune Chambre Economique Locale transmet son compte-rendu à la Jeune Chambre Economique Française qui en fait une synthèse qui sera transmise sous forme de livre blanc aux parlementaires de l’Assemblée Nationale et du Sénat, mais également aux candidats à l’élection présidentielle de 2012. Nouvelle Présidente pour 2012 C’est le samedi 17 décembre 2011, à la Mairie du Lamentin, que Gilles Joseph-Alexandre a passé le flambeau à Florence Padra qui a été élue Présidente 2012 de la JCE Martinique avec un programme intitulé "les 3A (Agir, Activer, Accroître), Osons Agir". « Tous les jeunes dynamiques de bonne volonté sont invités à rejoindre la JCE Martinique. Les deux critères à retenir : être âgé de 18 à 40 ans et s’impliquer pour améliorer le quotidien de la Cité ». PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012 P43 Démarche QHSE ADEM : 4e édition du « Mois de la Qualité » Martinique Aviculture : Bon kalité zé ! Le " Mois de la Qualité " est une manifestation biennale organisée par l’Agence pour le Développement Economique de la Martinique (ADEM) avec le concours du Conseil Régional et d'autres partenaires, parmi les principaux acteurs économiques de l’île. Son objectif est de promouvoir la Qualité sur l’ensemble du territoire martiniquais dans tous les secteurs du tissu économique. Mme Bérangère Bonnetête Leader sur son marché, Martinique Aviculture produit chaque jour environ 120 000 œufs. Depuis 25 ans, la société est le plus gros producteur d’œufs de la Martinique. Il y a encore 15 ans, la Martinique ne produisait que 15 % de ses besoins en œufs. Aujourd’hui, les 2 producteurs locaux couvrent la totalité de la consommation. Il y a donc eu un développement considérable de cette production. Les œufs sont commercialisés sous deux marques : Bonnaire et Mavic. « Cela permet d’offrir deux gammes aux consommateurs, Bonnaire pour les œufs en boîtes de gros calibres et Mavic pour les œufs en plateaux de plus petits calibres ». « Les atouts de cette entreprise reposent sur la qualité de son personnel, la qualité de la production qui obéit à un cahier des charges draconien, la fraîcheur des œufs proposés puisqu’ils sont le plus souvent dans les rayons dès le lendemain de la ponte » indique Bérangère Bonnetête, co-directrice de la structure. commercialisés) sont utilisés pour faire du compost qui sera ensuite utilisé par les planteurs de bananes, les agriculteurs et les particuliers. Pour limiter les déchets, les alvéoles carton utilisées pour récupérer les œufs ont été remplacées par des alvéoles plastiques qui peuvent être lavées et réutilisées. Les œufs sont quant à eux conditionnés dans du carton biodégradable à la place des emballages plastiques. La société a également investi en automatisant tous les postes pour réduire la pénibilité du travail. Qualité de l’environnement et des équipements Les sites sont en autorisation d’exploiter, c’est à dire qu’ils respectent les normes environnementales, avec des bâtiments qui s’intègrent dans leur environnement et un entretien rigoureux des sites afin qu’ils soient en permanence propres et agréables. Pour exemple, le passage d’un site à un autre exige dans certain cas l’obligation de la douche et du change. La valorisation des déchets est une priorité. Ainsi, toutes les fientes ainsi que les œufs déclassés (qui ne peuvent pas être Qualité sanitaire du produit L’ensemble des bâtiments est isolé et ventilé afin d’obtenir la température idéale qui doit être de 25° pour assurer le bien-être de la poule. Les poussins, reçus par avion, sont élevés jusqu’à 6 mois avec la mise en place d’un programme de vaccination important pour avoir des poules saines, naturellement protégées. Un suivi sanitaire très strict est réalisé sur les cages. La structure bénéficie de la présence d’un vétérinaire-conseil spécialisé en pondeuse. Cette 4 édition du "Mois de la Qualité" a eu lieu du 16 novembre au 16 décembre 2011. A cette occasion, plusieurs manifestations – de type séminaires, tables rondes, visites d’entreprise, conférences et formations, etc... – ont été organisées. Ces manifestations ont été sélectionnées en fonction de la pertinence des solutions apportées aux problématiques des entreprises martiniquaises. Une quarantaine d’actions se sont déroulées autour de quatre thématiques principales : • industrie, bâtiment, • agriculture, pêche, artisanat, • services, commerces et tourisme, • social et santé. Démarche QHSE e P44 Près de 1 050 participants se sont mobilisés au cours du Mois, preuve s’il en est besoin, que les Martiniquais sont de plus en plus sensibles à ce sujet. Le résultat de l'enquête de satisfaction renforce aussi le bilan positif de cette manifestation qui, au-delà d’une campagne de communication efficace, est un véritable succès grâce à l’implication de l’ensemble des partenaires. Pour plus d’informations sur le concept du Mois de la Qualité et des actions réalisées durant cette 4e édition : • www.moisqualitemartinique.fr • Adem : 0596 731976 ou 0596 731708 La contribution de l’AMPI Dans le cadre du Mois de la Qualité, deux de nos adhérents ont reçu une trentaine d’étudiants de la Licence professionnelle « Management de la Qualité » de l’UAG afin de les sensibiliser aux enjeux et aspects pratiques de la démarche Qualité en entreprise. Un grand merci à Snembg et Lafarge Ciments Antilles qui ont mobilisé, en très peu de temps, leurs équipes afin de proposer à ces étudiants un accueil de qualité ! PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 Qualité du produit et du service Le gage d’un œuf de bonne qualité repose sur la qualité de la nourriture de la poule. En effet, elle intègre dans l’œuf tout ce qu’elle a ingéré du fait de sa digestion très rapide. Les pondeuses reçoivent donc une alimentation exclusivement végétale et minérale (blé, maïs, calcium, phosphore…). Le Responsable Qualité vérifie les boîtes, les marquages pour s’assurer de la qualité et de la traçabilité des œufs livrés. La société dispose de ses propres camions afin d’assurer directement la livraison de ses clients et de pouvoir faire preuve de réactivité en cas de manque. Nouveautés et diversification Il y a 5 ans, Martinique Aviculture avait commencé sa diversification en proposant des œufs entiers pasteurisés liquides vendus en poches aluminium dotées d’un bec verseur. Ce produit, destiné aux métiers de bouche (boulangers, pâtissiers, restaurateurs, traiteurs, etc...) et aux collectivités (écoles, hôpitaux, maisons de retraites, etc…) a reçu un très bon accueil de ces professionnels et continue à enregistrer de belles progressions. Cette année, Martinique Aviculture poursuit sa diversification et se lance dans une nouvelle aventure : les crêpes fraîches industrielles. Pour cela, la société s’est dotée d’un outil performant d’une capacité de 500 crêpes/ heure. Ces crêpes seront vendues sous vide, natures dans un premier temps, puis fourrées au chocolat, à la vanille, etc… Les consommateurs les trouveront prochainement dans les rayons sous la même marque que les œufs : Bonnaire. « Si ce lancement est un succès, nous élargirons la gamme avec des blinis et des pancakes » conclut Bérangère Bonnetête. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P45 Démarche QHSE Organisation des chantiers du BTP : Une nécessité dans une activité à hauts risques Démarche QHSE Le secteur de la construction constitue une part importante de l’activité économique de la Martinique. Ce secteur, aux spécificités très marquées, demeure une activité à hauts risques : 16 % des accidents du travail avec arrêt et 26 % des accidents graves laissant des séquelles aux victimes. Zoom sur le risque de chutes de hauteur, qui continue à faire de nombreuses victimes sur nos chantiers, même si des progrès indéniables ont été accomplis au cours des dernières décennies. P46 A l’instar du risque routier, le risque lié au travail en hauteur est encore, trop souvent, banalisé. Le couvreur juché sur un toit et côtoyant le vide sans protection, l’installateur d’antennes intervenant en terrasse, en l’absence de garde-corps, restent des scènes courantes. Une prise de risque qui s’explique notamment par la sous-estimation du danger. Le BTP n’est pas seul concerné, mais il reste le secteur le plus touché Le travail en hauteur concerne de nombreux secteurs d’activité. Les professions du bâtiment, notamment les charpentiers et les couvreurs, sont bien entendu les plus touchées. Mais, les métiers qui exigent des interventions ponctuelles : travaux de maintenance, installateurs d’antennes, électriciens, nettoyeurs de vitres, élagueurs… sont également particulièrement exposés. L’accident peut survenir pendant le déplacement à proximité du vide ou pendant l’intervention de l’opérateur sur le site : toit, charpente, passerelle, poteau, arbre, fosse, remorque, etc. L’accident peut aussi être lié à l’utilisation inappropriée d’équipements de travail en hauteur : échelles, escabeaux, plates-formes élévatrices, nacelles, échafaudages. La chute avec dénivellation, dont les conséquences sont souvent fatales, est marquée par une grande variété de situations de travail, correspondant à des métiers très divers. La lutte contre ces chutes repose sur deux fondements. L’un est de nature réglementaire, l’autre relève principalement de la technique et de l’organisation du travail. Au-delà du respect des règles, les efforts réalisés sur les chantiers comme dans les entreprises montrent que les solutions de prévention passent par l’organisation du travail en amont pour garantir aux opérateurs des plates-formes sûres. Organiser en amont la mise en œuvre des protections collectives Les chutes de hauteur résultent généralement de l’absence ou de la discontinuité des protections collectives sur un chantier. Afin de prévenir ces chutes, il est nécessaire de définir une organisation de chantier permettant d’assurer la continuité des protections collectives dans l’espace et dans le temps. Il est également demandé au maître d’ouvrage de privilégier la mise en commun de moyens de protection collective en décidant par exemple de créer un lot particulier « Echafaudage de pied à utilisation partagée ». Cela dans l’objectif d’assurer la protection de l’ensemble des intervenants en façade et/ou en toiture : maçonnerie, couverture, ravalement, serrurerie, descentes d’eaux pluviales, pose de volets… Un tel échafaudage réduit le nombre d’opérations de montage/démontage et de transport des échafaudages qui seraient nécessaires à chaque entreprise. Il permet à tous les intervenants d’un chantier d’utiliser du matériel récent et bien entretenu. Il présente le principal avantage d’offrir une sécurité optimale pour tous. Il nécessite une bonne organisation de chantier (gestion des approvisionnements, des accès…), ce qui est aussi un gage de la prise en compte de la prévention en amont. En outre, la mise en commun des moyens de protection collective est source d’économies financières à l’échelle des chantiers. Les maîtres d’ouvrage : acteurs essentiels qui restent à convaincre Ce type d’organisation reste pour l’instant encore limité sur les chantiers du BTP en Martinique, mais il tend à se développer suite aux Recommandations de la Direction des Risques Professionnels (DRP) de la CGSS. « On rencontre pour l’heure des résistances au niveau des maîtres d’ouvrage, qui préfèrent confier la responsabilité de la sécurité à chaque entreprise intervenante au lieu de la prendre en charge et de la coordonner » explique David Herthe, Contrôleur de Sécurité à la DRP de la CGSS. Toutefois, s’il reste du chemin à faire, des maîtres d’ouvrage à convaincre et des habitudes à modifier, ça avance sur le terrain, notamment grâce au concours de la DRP de la CGSS. Cette dernière s’est engagée dans une démarche volontaire pour sensibiliser tous les acteurs aux risques de chutes de hauteur dans le BTP, mais aussi à la mise en place d’une démarche logistique sur les chantiers, afin de prévenir les risques liés à une mauvaise organisation des approvisionnements et des évacuations de déchets, aux conditions de manutention des matériaux et des matériels, à la nécessité de mettre en œuvre des moyens communs de manutention et de levage pour éviter les déplacements manuels de charges, etc. Des aides financières sont également proposées par la DRP de la CGSS (cf tableau page ci-contre) afin d’inciter les entreprises du BTP à investir dans la prévention et la formation de leur personnel. Les principaux bénéficiaires d’une meilleure logistique sont les artisans et les petites entreprises qui ne peuvent intervenir individuellement sur l’organisation générale d’un chantier. Par ailleurs, la mise en œuvre d’une telle organisation ne peut que contribuer à une amélioration sensible de la qualité de la construction. Pour plus de renseignements : Direction des Risques Professionnels/CGSS tel : 0596 66 51 31 [email protected] www.cgss-martinique.fr PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 AIDES FINANCIERES SIMPLIFIEES " BTP " : MESURES DE PREVENTION SUBVENTIONNEES RISQUE DE CHUTES DE HAUTEUR REDUCTION DES MANUTENTIONS MANUELLES Echafaudages de pied MDS (Montage et Démontage en Sécurité) Monte-matériaux ou monte-charges (capacité 200 kg) Garde-corps à pinces ou enfichables Pinces ou crochets de manutention pour regards, tuyaux et bordures Plateformes élévatrices de personnes (PEMP), tractées ou sur porteurs Remorque avec rack / conteneur pour échafaudage MDS Formation des salariés au montage-démontage et à l’utilisation Formation des salariés au PRAP (Prévention des Risques liés à d’échaufaudages selon la Recommandation R408 par des organismes l’Activité Physique) dans les activités du BTP par des organismes conventionnés par la CGSS Martinique conventionnés par la CGSS Martinique Et tout autre dispositif permettant de prévenir les chutes de hauteur AMELIORATION DE L’HYGIENE Et tout autre dispositif permettant de réduire les manutentions manuelles PREVENTION DES RISQUES D’ENSEVELISSEMENT Bungalow de chantier à usage de vestiaire, réfectoire et sanitaires Dispositifs de blindage de fouilles en tranchée, garantissant la (mobile ou non) sécurité des salariés Prévention des risques à Générale de Menuiserie A la Générale de Menuiserie, l’évaluation des risques est l’affaire de tous. C’est une procédure obligatoire certes, mais aussi un excellent moyen de fédérer les équipes autour d’un projet commun. Explications avec le Directeur Général, Kevin Marie-Joseph… Cadre législatif du document unique L’obligation pour l’employeur d’évaluer les risques est régit par la loi du 31 décembre 1991, applicable depuis le 31 décembre 1992. Il s’agit de la transposition d’une directive-cadre européenne définissant les principes fondamentaux de la protection des travailleurs. Le décret du 5 novembre 2001 complète la transposition de la directive-cadre sous un angle juridique. Il introduit 2 dispositions règlementaires dans le Code du travail : - la première oblige l’employeur à transcrire et mettre à jour dans un document appelé "Document Unique", les résultats de l’évaluation des risques professionnels identifiés dans chaque unité de travail de l’entreprise ; - la seconde porte sur les sanctions pénales prévues en cas de défaut de transcription ou de mise à jour du Document Unique. Le fait de ne pas mettre à jour les résultats de cette évaluation des risques est puni d’une amende de 1 500 € et 3 000 € en cas de récidive. Une démarche qui implique et valorise le salarié La mise en œuvre de cette démarche se fait avec l’appui d’une consultante, Mme Suzy CharlesNicolas, de l’IRSEC Martinique (organisme de formation agréé CNPP expert en prévention et maîtrise des risques) qui assure le suivi et la mise en place du Document Unique. Cette procédure vise à répondre à des objectifs précis : •Diminuer les coûts liés à l’absentéisme, aux arrêts de travail pour maladie •Préserver la santé des salariés afin de garantir le maintien de l’emploi de tous et permettre à chacun un déroulement de carrière complet dans de bonnes conditions •Améliorer l’attractivité du secteur de l’industrie du meuble réputé difficile • Faciliter la mobilité et les reconversions professionnelles « Notre secteur d’activité est directement concerné car il s’agit d’évaluer les risques liés à la sécurité et à la santé des travailleurs, y compris dans le choix des procédés de fabrication, des équipements de travail, des substances ou préparations chimiques, dans l’aménagement ou le réaménagement des lieux de travail ou des installations et dans la définition des postes de travail ». Une démarche qui ne se réduit pas à un relevé de données puisqu’il s’agit d’identifier les dangers et d’analyser les risques. Depuis 2 mois, un comité de pilotage a été formé, composé des personnes occupant un poste clé dans l’entreprise (directeur, délégué du personnel, chef des ventes…). Ce comité a en charge de réaliser une analyse de l’activité sur les différentes branches de l’entreprises (commerciale, administrative, ouvrière), puis de mettre en place des ateliers de travail. Mme Charles-Nicolas procède aux interviews et aux analyses pour évaluer le risque lié à chaque poste (manuel, administratif…). Il y a tout d’abord une hiérarchisation des risques par salarié puis un bilan avec mise en place d’actions d’améliorations en collaboration avec le délégué du personnel pour pouvoir intégrer tout cela au règlement intérieur. L’inventaire des risques se fait sur l’analyse du travail effectué par le salarié sur son poste de travail en situation réelle. D’où l’importance de faire participer les salariés dans cette démarche d’évaluation des risques car ce sont eux qui connaissent les situations dangereuses de leur poste. « Les salariés ont bien accueilli le projet et se sont montrés très enthousiastes. Cela permet de fédérer l’équipe autour d’un projet et de permettre à chacun de se sentir intégré, valorisé, et reconnu au sein de l’entreprise ». C’est aussi l’occasion de renforcer le rapport de confiance entre les salariés et la direction dans une optique d’amélioration permanente du dialogue social. La démarche d’évaluation des risques permet une réflexion de fond sur la sécurité et la santé des salariés au travail tout en assurant un suivi des actions dans le temps. « Chaque année une mise à jour du Document sera effectuée afin de pérenniser le suivi de la démarche et que l’ensemble de nos salariés travaille dans des conditions optimales ». PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P47 Accords collectifs de progrès nutritionnel Les industriels de l’agroalimentaire prêts à s’engager sur la baisse des taux de sucre et de matières grasses des produits locaux Les industriels martiniquais du secteur agroalimentaire, regroupés au sein de l’AMPI, sont prêts à présenter en 2012, une demande de reconnaissance d’un accord collectif comportant des engagements sur la réduction de la teneur en glucides et en lipides des produits alimentaires fabriqués en Martinique. Le projet de Décret du Premier Ministre Un projet de décret du Premier Ministre, dont la publication devrait intervenir dans les premiers mois de cette année 2012, prévoit de donner la possibilité au Ministre chargé de l’Agriculture et de l’Alimentation, de reconnaître des accords collectifs visant à améliorer la qualité nutritionnelle des produits agricoles et agroalimentaires. Ces accords collectifs peuvent être proposés par des organisations interprofessionnelles, des associations d’entreprises, des fédérations professionnelles ou des syndicats professionnels représentant des entreprises de la production, de la transformation ou de la distribution d’une famille de produits agricoles ou agroalimentaire, où, le cas échéant, des regroupements d’entreprises qui justifient d’un impact significatif, en termes de production, pour une famille de produit. Le projet de décret précise que, pour les départements et régions d’Outremer, les opérateurs du secteur agroalimentaire présentent une demande de reconnaissance d’accords collectifs comportant des engagements sur la réduction de la teneur en glucides et en lipides regroupant plusieurs familles de produits. Le décret du Premier Ministre constitue donc une alternative à la proposition de loi présentée en novembre dernier par le Député Victorin Lurel, rejetée par l’Assemblée Nationale, qui visait à la réduction des taux de sucres dans certains produits agroalimentaires fabriqués dans les DOM. A l’objectif de réduction des taux de sucres, le projet de décret ajoute donc l’objectif de la réduction des teneurs en matières grasses des produits agroalimentaires fabriqué Outremer. Dossier Les familles de produits agroalimentaires de Martinique concernées par l’accord collectif P48 La Brasserie Lorraine lance le nouvel Amigo moins sucré (déc. 2011) Dans l’esprit du décret, il s’agit, dans les régions d’Outremer, de contribuer prioritairement à l’effort de lutte contre l’obésité, qui constitue une préoccupation de santé publique au niveau national, mais davantage encore dans nos régions où l’obésité constitue un véritable fléau. L’accord collectif à présenter à l’agrément du Ministère de l’Alimentation en 2012 concerne donc prioritairement les productions agroalimentaires de Martinique pour lesquels des engagements de réduction de taux de sucres (glucides) et de taux de matières grasses (lipides) peuvent être envisagés. Il s’agit des familles de produits locaux suivantes : • Boissons sucrées (glucides) • Jus de fruits (glucides) • Confitures (glucides) • Yaourts, desserts lactés (glucides et lipides) • Glaces et sorbets (glucides et lipides) • Pâtisseries industrielles (glucides et lipides) • Chocolaterie (glucides et lipides) • Salaisons, charcuteries (lipides) • Préparations à base de poissons (lipides) PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 PROJET DE DECRET DU PREMIER MINISTRE ARTICLE 1 Après la section 3 du chapitre préliminaire du Titre III du Livre II du code rural et de la pêche maritime, il est ajouté une section 4 ainsi rédigée : Section 4 - Accords collectifs prévus à l’article L. 230-4 Article R. 230-27 Les organisations interprofessionnelles reconnues en application de l’article R. 632-4, les associations d’entreprises, les fédérations professionnelles, les syndicats professionnels représentants des entreprises de la production, de la transformation ou de la distribution d’une famille de produits agricoles ou alimentaires, ou le cas échéant les regroupements d’entreprises qui justifient d’un impact significatif sur une famille de produits, peuvent demander au ministre chargé de l’alimentation la reconnaissance d’accords collectifs dans lesquels ils s’engagent, par la fixation d’objectifs quantifiés, à l’amélioration de la qualité nutritionnelle et à la promotion des modes de production, de transformation et de distribution durables. Les engagements sur la qualité nutritionnelle peuvent porter sur : - l’augmentation de la teneur en fruits et légumes - la réduction de la teneur en sel - la réduction de la teneurs en lipides notamment lipides totaux et acides gras saturés - l’augmentation de la teneur en glucides complexes et en fibres - la réduction de la teneur en glucides simples L’augmentation de la qualité nutritionnelle des denrées n’obère pas leur qualité gustative. Les engagements sur la promotion de modes de production, de transformation ou de distribution durable peuvent porter sur : - la sélection de produits agricoles ou agroalimentaires composant la denrée issus de modes de production, de transformation ou de distribution durables, - la réduction du gaspillage alimentaire à tous les stades de la chaîne alimentaire et la préservation des ressources naturelles, - la promotion du patrimoine alimentaire et culinaire. Pour les départements et régions d’Outremer, les opérateurs du secteur agroalimentaire présentent une demande de reconnaissance d’accords collectifs comportant des engagements sur la réduction de la teneur en glucides et en lipides regroupant plusieurs familles de produits. Article R. 230-28 Ces accords précisent : 1°) la liste des entreprises ou des groupements signataires et leur représentant désigné qui pourra être modifiée par avenant à l’accord ; 2°) la famille de produits visée ; 3°) les objectifs quantitatifs et qualitatifs ; 4°) les délais de réalisation des objectifs ; 5°) les actions envisagées ; 6°) les critères permettant de mesurer le respect de ces engagements et l’impact des actions selon des échéances définies dans l’accord collectif et au terme de cet accord ; 7°) les modalités de transmission à l’observatoire des éléments visant à assurer le suivi de ces accords ; 8°) les modalités proposées de valorisation des termes de l’accord. Article R. 230-29 Les accords sont reconnus par le ministre chargé de l’alimentation selon des modalités fixées par arrêté conjoint du ministre chargé de l’alimentation, du ministre chargé de la santé et du ministre chargé de la consommation sur la base d’avis d’experts. Ces experts sont nommés par arrêté conjoint du ministre chargé de l’alimentation, du ministre chargé de la santé et du ministre chargé de la consommation. Article R. 230-30 La mise en oeuvre de ces accords fait l’objet de rapports adressé à l’Observatoire de l’alimentation mentionné à l’article L. 230-3 par les cocontractants. Ces rapports rappellent les objectifs des accords, les actions mises en oeuvre, le degré de réalisation de ces actions et les difficultés éventuelles. L’Observatoire de l’alimentation rend compte annuellement au ministre chargé de l’alimentation du contenu de ces rapports. Il évalue l’impact des actions mises en oeuvre au regard de l’ensemble des données dont il dispose pour l’exercice de ses missions. Le ministre chargé de l’alimentation peut, sur la base du compte rendu de l’Observatoire, en cas de constatation du non-respect du contenu de l’accord, et après avoir entendu les représentants du groupement qui ont conclu l’accord, décider du retrait de la reconnaissance. ARTICLE 2 Les dispositions du présent décret entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2012. Feuilles de Stevia Rebaudiana Les extraits de feuilles de Stevia, tout en ayant une faible teneur en glucides, ont un pouvoir sucrant 300 fois supérieur à celui du sucre ordinaire. L'utilisation de la Stevia, autorisée en France depuis janvier 2010, pourrait ainsi constituer, dans les années à venir, une alternative sérieuse à l'utilisation du saccharose dans la fabrication des produits agroalimentaires sucrés pauvres en glucides. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P49 Accords collectifs de progrès nutritionnel Ne pas confondre « le sucre » et « les sucres » Le sucre désigne l’aliment au goût sucré cristallisé extrait de la canne à sucre ou de la betterave sucrière et dont l’appellation biochimique est « saccharose ». Le sucre fait partie d’une large famille de molécules organiques naturelles appelées « glucides » dont certaines (mais pas toutes) ont un goût sucré, d’où l’appellation de « sucres » couramment utilisée pour ces glucides, ce qui souvent prête à confusion avec le sucre-aliment lui-même. Aussi, quand on fait référence à un « taux de sucre » contenu dans un aliment sucré, il ne faut pas confondre le taux de sucre (saccharose) et le taux de sucres (au pluriel) qui constitue en fait le taux de glucides. De même, il ne faut pas confondre « taux de sucres » et « goût sucré », certains glucides comme l’amidon par exemple étant insipides. Ainsi, le traditionnel « bol de toloman » est riche en sucres (amidon encore appelée « fécule ») sans être sucré. Glucides et nutrition Les glucides constituent, au même titre que les lipides (matières grasses) et les protéines, des constituants essentiels des êtres vivants et de leur nutrition car ils sont un des principaux intermédiaires biologiques de stockage et de production d’énergie pour l’organisme. Les glucides sont donc, tout comme les autres nutriments, indispensables à l’équilibre alimentaire, mais, tout comme les autres nutriments, ils ne doivent pas être consommés avec excès. Autrement dit, les apports énergétiques amenés par les aliments riches en sucres, sur une période donnée, doivent compenser, ni plus ni moins, les dépenses énergétiques totales de l’organisme sur la même période, tenant compte notamment de l’activité physique. Le surpoids et l’obésité peuvent donc tout autant résulter d’une alimentation trop riches en sucres (ou en lipides) que de la sédentarité ou de l’insuffisance d’activité physique. Dossier Les Français, de sucre ? gros consommateurs P50 re en nsommation de suc Depuis 1990, la co par an r pa kg 35 e à France s’est stabilisé 65. 19 en dépassé les 45 kg habitant, après avoir à re eu éri sup de sucre bien Une consommation . kg 20 les ine ois e, qui av la moyenne mondial été tonnes de sucre ont de ns llio mi 3 , En 2007 nt : utilisées en France do , re de bouche (15 %) suc le •450 000 T pour %), (53 res tai en industries alim •1 590 000 T pour les et e iqu im ch s rie indust •180 000 T pour les %), (6 ue tiq eu ac arm ph . ol et l’éthanol (26 %) lco l’a •780 000 T pour te en rés rep he uc re de bo Jusqu’en 1960, le suc but dé Au e. nc Fra en sucre 50 % des ventes de puis à passe à environ 45 %, on , 70 19 es né an s de ent, llem tue Ac nées 1980. 40 % au début des an s. nte ve s de % 20 plus de il représente à peine nt rtie pa ap on ati mm conso Mais le record de r pa kg ,7 gapour, avec 84 aux habitants de Sin sta Co le nt va Bien loin de an par personne ! lande , ou la Nouvelle-Zé kg ,9 60 Rica et ses avec 51,5 kg. Par ailleurs, le taux de sucres d’un produit alimentaire ne suffit pas à lui seul à mesurer l’impact plus ou moins important de ce produit en matière d’apport énergétique, si on ne tient pas compte en même temps de sa fréquence de consommation sur une période donnée. En d’autres termes, l’évaluation des risques de surpoids ou d’obésité pouvant résulter de la consommation de tel aliment sucré ne peut se départir de l’analyse des habitudes de consommation de la population vis-à-vis de l’aliment considéré. En somme, ce n’est pas le taux de sucres de l’aliment qui doit être observé, mais la quantité de sucres consommée sur une période donnée, c’est-à dire le produit du taux par la quantité d’aliment concerné consommée sur la période. Les sucres ou glucides les plus courants PRODUITS ALIMENTAIRES SUCRES IMPORTES EN MARTINIQUE DE 2001 A 2010 (en KG) Les quantités de produits agroalimentaires sucrés importés à la Martinique au cours des dix dernières années sont en baisse pour la plupart de ces produits. Les importations du sucre lui-même (de canne ou de betterave) sont plutôt stables (9 520 tonnes en 2010 contre 9 355 tonnes en 2002) après avoir légèrement dépassé les 10 000 tonnes en 2005 et 2006. (*) les chiffres entre parenthèses, dans les titres de graphiques, correspondent au code douanier du produit Chocolats (18063100 à 18069050) 450000 300000 250000 om PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 Richard Crestor ■ 1000000 350000 300000 800000 250000 150000 600000 200000 100000 400000 150000 100000 50000 200000 50000 0 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 10 2 3 4 5 6 7 8 9 10 8 9 10 Biscuits sucrés (190531) Pruneaux (08132000) Chewing gum, bonbons, nougats (1704) 2500000 450000 1000000 900000 800000 700000 600000 500000 400000 300000 200000 100000 0 2000000 400000 350000 1500000 300000 250000 200000 1000000 150000 100000 500000 50000 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 10 1 2 3 4 5 6 7 Consommation de sucre en Martinique de 2001 à 2010 (en tonnes) La consommation moyenne de sucre par habitant en Martinique n’est pas supérieure à celle de la France hexagonale. Le graphique (p 49) présente l’évolution de la consommation totale de sucre en Martinique sur dix ans, de 2001 à 2010. Cette consommation est calculée en ajoutant à la production de la sucrerie du Galion, le tonnage de sucre importé et en soustrayant le tonnage exporté. On mesure donc ici la somme de la consommation tant des particuliers que des professionnels et industriels agroalimentaires de Martinique. On constate ainsi une certaine stabilité de la consommation de sucre à la Martinique depuis 10 ans qui s’établit à environ 14 000 tonnes/an, soit une consommation moyenne de 35 kg/habitant/an en comptant une population en Martinique de 404 000 habitants. Cette consommation moyenne par habitant en Martinique est identique à celle de la France hexagonale (voir statistiques des consommations de sucre en France, en encadré). 1200000 400000 200000 La famille des glucides regroupe une assez grande diversité de molécules de taille et de structure biochimique très diverses. On distingue assez généralement les glucides simples à une seule molécule (monosaccharides) ou à deux molécules (disaccharides) et les glucides complexes (polysaccharides) constitués d’une chaîne plus ou moins longue de plusieurs molécules. Seuls les sucres monosaccharides et disaccharides ont un pouvoir sucrant. Parmi les glucides simples les plus connus du public, on peut citer : - Monosaccharides : le glucose, le fructose, le galactose. - Disaccharides : • Le saccharose (sucre de canne ou de betterave), constitué d’une molécule de glucose et d’une molécule de fructose • Le lactose • Le maltose Parmi les glucides complexes (polysaccharides), on peut citer : • L’amidon • La cellulose • Le glycogène On notera qu’en termes d’engagements sur la qualité nutritionnelle des aliments, le projet de décret préconise autant la réduction de la teneur en glucides simples que l’augmentation de la teneur en glucides complexes et en fibres (les fibres alimentaires étant ellesmêmes, en grande partie, constituées de polysaccharides, comme la cellulose par exemple). Source : www.planetoscope.c Pâtes à tartiner au chocolat (18069060) Glucose (170230 & 170240) 16 000 14 000 12 000 10 000 Consommation totale 8 000 Tonnes 6 000 Importations 4 000 Exportations Production 2 000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 La consommation de sucre en Martinique (Production - Exportations + Importations) a peu varié de 2001 à 2010, autour de 14 000 tonnes/an, soit en moyenne 35 kg/habitant/an. Cette moyenne de consommation de sucre par habitant en Martinique est identique à celle de la France. (Sources : Saem Le Galion / Douanes) PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P51 Histoire de l’industrie Histoire de l’industrie P52 Chocolat ELOT : 100 ans de gourmandise 1911-2011 : voilà déjà un siècle que le chocolat Elot régale toutes les générations avec une recette originale inchangée au fil des ans. C’est une marque dynamique qui, dès le début, a compris l’importance du marketing. Elle a également toujours su innover et évoluer avec son temps… à l’époque, il n’existait pas de système de refroidissement. La quantité de beurre de cacao incorporée est faible (2 fois moins qu’un chocolat noir classique). De ce fait, le produit résiste bien mieux à la chaleur. Il est à noter qu’en Martinique, on consomme 5 fois moins de chocolat que dans l’Hexagone, du fait des conditions climatiques. 5. Le " grain " du chocolat Elot. Lorsque l’on mange une barre de notre chocolat, on peut sentir la granulosité sous la langue, due aux particules de cacao et de sucre de canne. A ses débuts, le chocolat Elot était un produit ayant une finesse très typée, différente des chocolats importés. Les consommateurs sont habitués à cette sensation en bouche et y sont attachés. C’est ce qui contribue à faire d’Elot un chocolat si particulier. M. Jean-Paul Ouze, Maître Chocolatier L'HISTOIRE D'ELOT Marque incontournable et appréciée de tous En un siècle de présence dans nos linéaires, Elot est l’une des marques alimentaires martiniquaises à avoir acquis le plus de notoriété puisqu’elle se classe parmi les 4 à 5 marques préférées des Martiniquais. Il est important de le souligner car dans le domaine alimentaire seules les marques de rhum atteignent cet âge « canonique » ! C’est une marque qui décloisonne. Elle est multi générationnelle, tout le monde apprécie une barre de chocolat Elot, que cela soit avec le café, à l’heure du goûter ou pour combler un petit creux. Bien sûr, les habitudes de consommation varient en fonction de l’âge. Les enfants vont davantage apprécier la pâte à tartiner ou le chocolat instantané, mais ce sont les parents qui les amènent à la marque. Il y a une logique de transmission intergénérationnelle, et c’est en cela que la marque s’inscrit dans une logique de patrimoine. spécial. C’est le seul chocolat martiniquais qui a su perdurer dans le temps. Il est fabriqué à partir de sucre de canne du Galion et de fèves locales, ce qui lui donne ce goût unique. 1. Les fèves utilisées proviennent de la Martinique, de la Caraïbe et d’Afrique. Cela créé un équilibre particulier car nos fèves locales sont des plus parfumées. 2. La torréfaction se fait à l’américaine (courte et très chaude), ce qui permet de développer des arômes de café, de brûlé qui confèrent au chocolat Elot son côté fort et corsé. 3. Le sucre du Galion. C’est le seul chocolat au sucre de canne, tous les autres étant au sucre de betterave. Ce sucre roux non purifié, dont tous les composants interviennent au niveau du goût, permet d’obtenir un chocolat original à la dégustation. 4. La recette est très ancienne et, Un goût unique… L’appropriation très forte du produit est due à plusieurs paramètres liés à son goût PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 Auguste Elot est né le 21 novembre 1871 à Saint-Claude en Guadeloupe. Son père, Alcide Elot, est Martiniquais. I-l est gérant d’une habitation de café-cacao pour la famille Cholet à Vieux-Habitants (Guadeloupe). Sa mère Marie-Anne Louise Siméon est Guadeloupéenne. Auguste est l’aîné d’une famille de 9 enfants. Il poursuit de brillantes études au lycée de Basse-Terre, puis entre à l’École Nationale d’Agriculture de Plaisir Grignon. Il en sort diplômé en 1895. Auguste Alexandre Elot sort 6e d’une promotion de 50 élèves, après avoir rédigé un mémoire de fin d’études intitulé « Le cacao, sa culture, son industrie ». Après quelques années à Paris, il retourne en Guadeloupe. De 1895 à 1905, il est Directeur du Laboratoire agricole de Basse-Terre situé à Saint-Claude. Il se fait remarquer lors d’une mission d’étude du cacao à Trinidad, confiée par la Chambre d’Agriculture de Guadeloupe. Le rapport intitulé « Culture et préparation du cacao à Trinidad » devient la référence sur le sujet. En 1902, il s’intéresse à la maladie vernaculaire des caféiers à la Martinique et à la Guadeloupe. Deux ans plus tard, il est fait Chevalier de l’Ordre du Mérite Agricole. Création de la Chocolaterie ELOT Mais le jeune Auguste n’avait jamais souhaité embrasser une carrière de fonctionnaire, il rêvait plutôt de création d’entreprise. Il quitte donc l’Administration et séjourne à Paris. Entre 1907 et 1909, on le retrouve sur l’Hacienda El Recreo de Guayaquil, grande région cacaoyère de l’Équateur. De retour à la Guadeloupe, il se met à la recherche de capitaux pour créer une chocolaterie qui pourrait utiliser les excellentes fèves de cacao antillais reconnues comme les « Criollos » et les « Forasteros ». Ses recherches ayant été vaines en Guadeloupe, il se tourne vers le pays d’origine de son père, la Martinique. Auguste Elot crée en novembre 1911, à la Martinique, la société " Auguste Elot & Compagnie ", société en commandite simple avec comme actionnaire Gaston Ernoult, ayant pour objet la fabrication de pâtes alimentaires. Quelques années plus tard, il achève l’installation de ses usines : manufacture de pâtes alimentaires et fabrique de chocolat préparé sur place avec les produits du pays : cacao, sucre de canne et vanille, présentant toutes les garanties d’authenticité. Atteint d’une maladie aux yeux, il cède ses parts et quitte la Martinique en 1924 pour se faire soigner à Paris. Après 10 ans, il retourne aux Antilles. Il s’éteint à Basse-Terre le 10 juin 1942. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P53 Histoire de l’industrie Histoire de l’industrie P54 Elot, la marque... La création de l’entreprise et de la marque datent de 1911, le début du fonctionnement de la chocolaterie de 1912. A l’époque, les créateurs avaient déjà compris l’importance du marketing, le passage de la comète de Halley en 1911 ayant été associé au lancement de leur marque. Ce rappel figure encore sur les supports actuels, la comète de Halley étant devenue un des attributs de la marque Elot. Durant la première partie du 20e siècle, Elot avait pour concurrents d’autres chocolats locaux tels le " Chocolat Gros Didier " et le " Chocolat de l’Impératrice ", mais seul Elot a subsisté. Ce produit a été créé par un Guadeloupéen… Les frères Elot ont été les fondateurs et ont baptisé le chocolat de leur nom. Malgré les différents rachats, ce nom est resté. Les propriétaires successifs se sont toujours effacés au profit du nom Elot, que ce soit la famille Ernoult, Girard ou Groupe GBH. « Elot est un nom et une marque qui s’imposent à tout le monde ! ». La famille Elot est présente en Guadeloupe et dans l’Hexagone, aucun membre de la famille Elot ne réside en Martinique aujourd'hui. Un succès qui se confirme au fil des années… « Nous sommes en présence d’un produit très typé qui résiste bien au temps. Nous réalisons en 2011 notre meilleure année en terme de chiffre d’affaires. Cela s’explique, entre autres, par le travail réalisé par notre Quelques dates clés... 1910 : Auguste Elot ouvre une fabrique de pâtes alimentaires et de chocolat sans apprêt (13 rue Garnier Pagès à Fort-de-France). 28 novembre 1911 : Création d’une société en commandite simple entre Auguste Elot et Gaston Ernoult. 1920 : Léon Elot, un des frères cadets d’Auguste vient renforcer l’équipe et devient directeur administratif et commercial. 1924 : Auguste, malade, cède ses parts à la fille de Gaston Ernoult, épouse Jacques Vauzanges qui devient gérant de la société. Léon se retire. 1936 : La Chocolaterie obtient le diplôme d’honneur de la catégorie Commerce Général 2e section pour l’exposition organisée à Fort-de-France de décembre 1935 à mars 1936 pour le Tricentenaire. Novembre 1937 : Léon Elot redevient directeur commercial de la société Elot. 1942-1943 : Madeleine Ernoult, divorcée, épouse Roland Seriot (ex-commandant de marine sur l’Émile Bertin). Madame Seriot est gérante de la Chocolaterie. 1949 : Guy Vauzanges est présent à la chocolaterie aux côtés de sa mère Madeleine et de Léon Elot. Dans les années 50 : La chocolaterie et la vermicellerie sont vendues à Roger Girard qui garde les enseignes Elot pour le chocolat et Sagittaire pour les vermicelles. Il crée les biscuits et biscottes Girard. 1973 : Le groupe GBH achète l’entreprise Girard. Entre 1995 et 2005 : Elot se modernise et innove en se lançant sur d’autres segments (chocolat en poudre, pâte à tartiner). La marque élargit sa gamme de produits en proposant les tablettes avec inclusions telles que ananas, citron, coco et plus récemment biscuité, café et amande. 2011 : Le chocolat Elot fête ses 100 ans. Décembre 2011 : Elot se lance sur le segment des chocolats de Noël. Chef de produit, Elodie Lodéon, depuis deux ans, mais aussi par la proximité de la marque avec les consommateurs. Les personnes que nous recevons ici ont la larme à l’œil lorsqu’elles évoquent le souvenir du chocolat Elot : cela leur rappelle leur enfance. Certains consomment une tablette par jour. Le chocolat Elot est véritablement un élément du patrimoine martiniquais » nous confie Charles Larcher, Directeur de la Chocolaterie Elot. "Nous considérons cette marque comme patrimoniale et nous souhaitons qu’elle reste une marque dynamique et innovante" poursuit-il. Un exemple de dynamisme, le lancement des chocolats de Noël en décembre 2011. Ce projet s’inscrit complètement dans cette optique de marque vivante, leader sur son marché. Elot est n° 1 du chocolat noir dans tous les hypermarchés. Quand son premier concurrent vend une tablette de chocolat noir, Elot en vend entre 3 et 10 selon la zone de chalandise. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 Elot s'inscrit dans la modernité C’est une marque qui se veut moderne et innovante. De nouveaux produits sont créés tous les deux ans et les « petits derniers » sont les chocolats de fin M. Charles Larcher d’année. L’idée est née d’un constat : chaque fin d’année, ce ne sont pas moins de 20 containers de chocolats qui sont importés avec les marques internationales. Dans les linéaires de Noël, on retrouvait les grandes marques de chocolat, seul Elot manquait à l’appel. Le premier test a été réalisé cette année. A moyen terme, Elot compte développer au mieux ses volumes. L’objectif final étant d’arriver dans trois ans maximum à une production 100 % locale. En effet, actuellement, Elot ne maîtrise pas le savoir-faire et n’a pas encore l’outil industriel pour fabriquer les bonbons de chocolat. On peut noter le partenariat avec la confiture La Tivolienne, les Rhums et le Shrubb Clément. Le processus de fabrication des bonbons de chocolat Tous les bonbons sont fabriqués pendant trois mois par une petite équipe, puis mis en boîte par autant de personnes qu’il y a de bonbons différents dans la boîte. Deux autres personnes sont placées en début et en fin de chaîne afin de contrôler le remplissage des boîtes. L’objectif est d’enrichir Elot d’un 3e axe après celui de la tablette et de la poudre, mais aussi de créer de l’emploi local. Lorsque vous achetez une boîte de chocolat, la moitié du coût est représentée par la main-d'oeuvre car le remplissage des boîtes est fait manuellement. Chocolat Elot se fixe d’atteindre 20 % du marché des chocolats de Noël, sachant qu’avec les tablettes, Elot réalise déjà 30 % de parts de marché du chocolat vendu en Martinique. « Prendre cette part de marché permettrait d’atteindre l'équivalent de 4 à 5 containers par an. Nous avons cette phase de transition qui est essentielle pour valider l’approche industrielle, mais dès que possible tout sera réalisé localement ». Un succès retentissant Pour les fêtes de fin d’année; six références étaient proposées : • Un assortiment de bonbons au chocolat présentés en 3 conditionnements (ballotin de 200 g, boîtes de 400 g et 800 g) • Des escargots au lait et au chocolat noir • Des rochers au lait Cet axe peut peser à terme autant que les tablettes, l’exportation pourra être envisagée. Les produits ont été très bien accueillis par les consommateurs puisqu’après seulement quinze jours de présence dans les linéaires, les trois références d'assortiments étaient déjà en rupture de stock. PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 P55 Liste des adhérents de l'AMPI RAISON SOCIALE RESPONSABLE AMEUBLEMENT Textiles FABRICOM STORES Matelas ABADIE SA Meubles et Agencement BOSS GROUPE (CUISINES TROPICALES) GENERALE DE MENUISERIE QUARTZ CARAIBES AGRO-ALIMENTAIRE Boissons BRASSERIE LORRAINE SEEMD FONTAINE DIDIER SNEMBG SOMES Cafés SODIVIC TIVOLIENNE (LA) Industrie des viandes et poissons ABATTOIR BOKAIL ANTILLES PROCESSING COMIA DELICES LOCALES KINI MARTINIQUE AVICULTURE MAN’ NICOL (SARL) SIMBI SOTRADEV Industrie des céréales BOULANGERIE PATISSERIE GALAP BRIOCHE BIG IN CHIPSO COLIBRI CHIPS DELI-EXPRESS ETS EMILE MUSSARD (ETS) FERME DE AUGRAIN (LA) GRANDS MOULINS DE LA CARAIBE MARTINIQUE NUTRITION ANIMALE MOULIN (LE) SMPA SOCARIZ Industrie des fruits et légumes CARRY'B DIET FOOD DENEL SALADININA SOCOPGEL Industrie du cacao GIRARD (CHOCOLAT ELOT) Produits laitiers SAPY SNYL SN SOPROGLACES STE MARTINIQUAISE YAOURT CITO Punch et liqueurs SOCARA PRODUCTION Rhums BBS LA MAUNY DISTILLERIE DILLON DISTILLERIE DU SIMON DISTILLERIE LA FAVORITE DISTILLERIE NEISSON HERITIERS JM HERITIERS H. CLEMENT SA HSE (RHUM ST ETIENNE) RHUMS MARTINIQUAIS SAINT-JAMES TROIS RIVIERES Sucrerie SAEM TRAVAIL DES METAUX Armatures et tôles ARCELORMITTAL CONST. MQUE ARMATURES DES ANTILLES ARMATURES MARTINIQUAISES ARMÉTAL BIOMETAL FABRIPRESS PRONOVA STAB Constructions métalliques ENTREPRISE NOUVELLE ANTILLAISE IDEA SAVE INDUSTRIE SOCACOM Gouttières CARAIBES GOUTTIERES Menuiseries métalliques ALU CONCEPT ALUMASTER ANTILLES MIROITERIE P56 ADRESSE TEL EMAIL M. ASSELIN BARTHELEMY IMM. SCIC/PTE DES CARRIERES/97200 FDF 0596 507817 [email protected] M. DE WAUBERT J-BAPTISTE ZAC RIVIERE ROCHE/97200 FORT DE FRANCE 0596 503747 [email protected] M. BOSSE LEO M. MARIE-JOSEPH PIERRE M. GOUEFFON LAURENT 43 RUE LEOPOLD BISSOL/97232 LAMENTIN ZA DE L’ESPERANCE/97215 RIVIERE-SALEE 63 RTE DU PROF. GARCIN/DIDIER/97200 FDF 0596 510709 [email protected] 0596 681415 [email protected] 0596 631505 [email protected] M. SAINTIGNY PHILIPPE M. GARCIN PATRICE M. WINSBACK JEAN-MARC M. CLERC BERTRAND QUARTIER UNION/97232 LAMENTIN 9 KM RTE DE DIDIER/97200 FDF ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN CHAMPFLORE/97260 MORNE-ROUGE 0596 511955 0596 640788 0596 511435 0596 525252 M. EVIN PIERRE-PHILIPPE M. TOUSSAY HERVE QUARTIER LOURDES/97224 DUCOS 20 RUE HENRI STEHLE TIVOLI/97200 FDF 0596 561382 [email protected] 0596 640593 [email protected] M. MARQUET FABRICE M. BRIAN ANATOLE M. BILAS ALEX M. EDMOND ALEX M. MARQUET FABRICE MME BONNETETE - M. DAUCHY MME WALTER - M. GABRIEL M. THEVENET JEAN-PAUL M. ANEXIME JEAN-FELIX CHEMIN GABOURIN N° 3/97240 FRANCOIS ZI SEMAIR//97231 ROBERT PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN 20 LOT. DILLON/RUE EUCHARIS/97200 FDF PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT HAB° BONNAIRE 97240 FRANCOIS SITE DE L’ABATTOIR/PL. ARMES/97232 LAMENTIN ZI PETITE COCOTTE/97224 DUCOS ZI PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN 0596 783762 0596 655583 0596 666162 0596 715643 0596 543561 0596 543561 0596 512370 0596 560303 0596 517009 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. GALAP GILLES MME ROME MARIE-CLAUDE MME LACHESNEZ-HEUDE L. M. CLERC BERTRAND M. AUDINAY ELIE M. LABAYE MARC M. TOUIN BERTRAND M. GARNIER FRANCIS M. SIRIEX ARNAUD M. EDOUARD SYLVAIN M. SOCIRAT XAVIER M. LEVALOIS OLIVIER 189 RTE DE RAVINE VILAINE/97200 FDF ZI PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN ZA SEMAIR LOT 3/97231 ROBERT CHAMPFLORE/97260 MORNE-ROUGE BASSE GONDEAU/97232 LAMENTIN ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN QUARTIER MONT VERT/97231 ROBERT PTE DES CARRIERES/97200 FDF ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT ZI PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT 0596 796181 0596 666707 0596 516165 0596 525660 0596 773747 0596 511820 0596 698328 0596 730068 0596 510738 0596 381575 0596 300014 0596 654656 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] MME CERLAND ISABELLE M. VOURCH PHILIPPE M. SOUNDOROM PHILIPPE M. CERALINE RODOLPHE ZONE ACTIVITES SEMAIR/97231 ROBERT USINE DENEL/97213 GROS-MORNE ZAC R. ROCHE BAT D6/97200 FDF ZI PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN 0696 216391 0596 675123 0696 225062 0596 510747 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. LARCHER CHARLES ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN 0596 666060 [email protected] M. TOUIN FRANCIS M. DESPOINTES LAURENT M. DE REYNAL JOEL M. GERMANICUS GERMAIN FONDS NICOLAS/97231 ROBERT HAB° DIRECTOIRE/VERT PRE/97231 ROBERT ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN 33 LOT. LA NORVILLE/RTE BALATA/97234 FDF 0596 652060 0596 659109 0596 512324 0596 643757 M. CHABROL NICOLAS AV. DES ARAWAKS/97200 FDF 0596 750404 [email protected] M. DE LAVIGNE FRANCOIS M. BARAT PASCAL M. SIMON ROLAND M. DORMOY PAUL MME N-VERNANT CLAUDINE M. DUCHAMP HUBERT M. LARCHER CHARLES M. HAYOT JOSÉ M. BENOIT JEAN-CLAUDE M. DE LAVIGNE FRANCOIS GENIPA/BP 35/97224 DUCOS 9 RTE CHATEAUBOEUF/97200 FDF USINE DU SIMON/97240 FRANCOIS RTE DU LAMENTIN/97200 FDF LE COIN/97221 CARBET FOND PREVILLE/97218 MACOUBA DOMAINE DE L’ACAJOU/97240 FRANCOIS HAB° ST ETIENNE/97213 GROS-MORNE USINE/97230 SAINTE-MARIE GENIPA/97224 DUCOS 0596 568282 0596 752020 0596 549255 0596 504732 0596 780370 0596 785340 0596 546207 0596 576268 0596 693002 0596 778080 M. ANDRE PHILIPPE USINE DU GALION/97220 TRINITE 0596 582065 [email protected] M. USUNIER PHILIPPE M. BERRUET PASCAL M. PORRY ALAIN M. BLONDEL JEAN-NOEL M. QUARANTA PIERRE M. DISER - M. MOQUET-TORCY M. HAYOT LADISLAS M. NONDIER ERIC ZI PTE DES GRIVES/97200 FDF PARC D’ACTIVITES/97231 ROBERT ZI PETITE COCOTTE/97224 DUCOS ZI LEZARDE/VOIE 1/97232 LAMENTIN USINE DU ROBERT/97231 ROBERT BOIS ROUGE/97224 DUCOS ZA SEMAIR/97221 ROBERT BOIS ROUGE/97224 DUCOS 0596 606000 0596 653979 0596 564658 0596 666030 0596 651444 0596 420101 0596 717406 0596 420101 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. GOMEZ GERARD M. PIEJOS LEON M. REBILLOUT ALAIN M. H-DESPOINTES RAYMOND BASSIN DE RADOUB/97200 FDF QUARTIER DESSAINT/97213 GROS-MORNE 1,2 KM RTE VERT PRE/97232 LAMENTIN BOIS ROUGE/97224 DUCOS 0596 726464 0596 678250 0596 572847 0596 420350 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. STRHOMENGER ERIC ZI PETITE COCOTTE/97224 DUCOS 0596 564813 [email protected] M. WAN-AJOUHU GILLES M. MASLIN THIERRY M. PLISSONNEAU DENIS C/O SERVIMAR/ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN 0596 420542 [email protected] RTE DE CHATEAUBOEUF N° 35/97200 FDF 0596 504343 [email protected] ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN 0596 514873 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012 P57 Liste des adhérents de l'AMPI RAISON SOCIALE Menuiseries métalliques FACE MAVM SAMIR INDUSTRIE SOCOMI VER ALU Recyclage des métaux SN METAL DOM ENERGIE Production et distribution d’électricité COMPAGNIE DE COGENERATION DU GALION EDF MARTINIQUE MARTINIQUAISE DE VALORISATION (LA) Produits pétroliers ANTILLES GAZ SARA CONSTRUCTION Produits béton BATIMAT BETON BATIMAT RECYCLAGE BETONORD BETON PLUS CENTRALE DES BETONS (LA) ENTP FRANCE BETON LAFARGE CIMENTS ANTILLES MACOBE INDUSTRIE SAPEB SDPI Carrières BLANCHARD SA CARRIERES GOUYER SA GRAVILLONORD SABLIERES FOND CANONVILLE SABLIERES MODERNES Briqueterie POTERIE DES 3 ILETS Charpentes en bois LE VILLAIN MQUE (SAS GPE ) CHIMIE Peintures et vernis AZUREL SEIGNEURIE MARTINIQUE (LA) SIAPOC Cosmétiques CARAIBES COSMETIQUES Bougies CLARTE DIVINE Recyclage E-COMPAGNIE MARTINIQUE RECYCLAGE Matières plastiques CABEX INDUSTRIE MATIÈRES PLASTIQUES MARTINIQUAISES POLYFORMS PROCAP SACHERIE CAPRON SACHERIE CLERY SAGIP MARTINIQUE SIMOP CARAIBES TUBULEX ANTILLES Engrais OUTRE-MER FERTILISANTS HOLDEX ENVIRONNEMENT SCIC MARTINIQUE SAS Gaz industriel SOMAL Détergents PROCHIMIE INDUSTRIE PAPIER BOIS Imprimerie ARTI SERIGRAPHIE BERGER BELLEPAGE IMPRIMERIE CARAIBES ROTO DIFFUSION CARAIBSCANN COULEURS D’ILES ÉTIK ANTILLES FRANCE ANTILLES MARTINIQUE IMPR. ANTILLAISE - CARAIB EDIPRINT LAURENT MARIE " TILO " SIMA Travail du bois FABRIBOIS MATBOIS SCIERIE PIVETEAU SOCAPAL ACCESSOIRES AUTO & BATEAUX Rechapage de pneus NOUVELLE SOMAREC P58 RESPONSABLE ADRESSE TEL EMAIL M. RICHARD GERARD M. AUBÉRY ANTOINE M. DORMOY ALEX M. PARFAIT STEEVE M. MARIE-JOSEPH PIERRE ZI LEZARDE/VOIE 1/97232 LAMENTIN 8 PARC DE LA CARAIBE 97231 ROBERT PALMISTE/97232 LAMENTIN ZI PL. D’ARMES/97232 LAMENTIN ZI LAUGIER/97215 R-SALEE 0596 666600 0596 655550 0596 500022 0596 515655 0596 681399 M. MONPLAISIR LIONEL ZIP PTE DES GRIVES/97200 FDF 0596 604404 [email protected] M. BARRIE JEAN-PIERRE MME GERMONT ELIANE M. DUCENE STEFAN USINE DU GALION/97220 TRINITE PTE DES CARRIERES/97200 FDF MORNE DILLON SUD/97200 FDF 0596 784030 [email protected] 0596 592012 [email protected] 0596 427580 [email protected] M. JAURREY PHILIPPE M. MARION DAVID CALIFORNIE/97232 LAMENTIN CALIFORNIE/97232 LAMENTIN 0596 503330 [email protected] 0596 501894 [email protected] M. ABRAMOVICI STEPHANE M. ABRAMOVICI STEPHANE M. JASON SEBASTIEN M. MORIN LOUIS M. DE CHASTAIGNE THIERRY M. ETILE NICOLAS M. MORIN LOUIS M. SALDANA STEPHANE M. JASON SEBASTIEN M. TURBET-DELOF PAUL M. SAINTE-ROSE PHILIBERT CARR. MORNE DORE/97232 LAMENTIN CARR. MORNE DORE/97232 LAMENTIN PTE DES NEGRES/97200 FDF HAB° MAREUIL/97215 R-SALEE LONG PRE/97232 LAMENTIN QUARTIER AUGRAIN/97231 ROBERT ZAC RIVIERE ROCHE/97200 FDF PTE DES CARRIERES/97200 FDF ZI PETITE COCOTTE/97224 DUCOS CARR. MORNE DORE/97232 LAMENTIN ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN 0596 669200 0596 669200 0596 616011 0596 682410 0596 501738 0596 583927 0596 427190 0596 728484 0596 561510 0596 513563 0596 512233 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. LORENZI FREDERIC M. POLENNE FREDERIC M. PERION J-ANDRE M. ABRAMOVICI STEPHANE M. MIRANDE JOSE CARR. CROIX-RIVAIL/97224 DUCOS PERINELLE/97250 ST-PIERRE CARR. PETIT GALION/97231 ROBERT RTE DU PRECHEUR/97250 ST-PIERRE QUARTIER DU FORT/97250 ST-PIERRE 0596 512010 0596 557557 0596 615615 0596 529259 0596 783232 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. MARIE JEAN-CLAUDE VILLAGE DE LA POTERIE/97229 T-ILETS 0596 680344 [email protected] M. AIROLA MICHEL PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT 0596 650169 [email protected] M. DE GENTILE H-PIERRE M. RASSEMUSSE J-PAUL M. MENCÉ BRUNO ZI JAMBETTE/97200 FDF ZAC RIVIERE ROCHE/97200 FDF ZONE CALIFORNIE/97232 LAMENTIN 0596 741000 [email protected] 0596 505620 [email protected] 0596 505414 [email protected] M. BELLEAU JOEL ZA LE TRIANON/97240 FRANCOIS 0596 542732 [email protected] M. SAINT-CYR JOSEPH ZA DEVILLE/97228 SAINTE-LUCE 0596 625502 [email protected] M. EDERIQUE MARIO MME BEYER AGNES ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN ZI COCOTTE CANAL/97224 DUCOS 0596 300403 [email protected] 0596 563793 [email protected] M. LANES PATRICK M. TORRES CHRISTIAN M. DESCAS GERMAIN M. LANES PATRICK MME CAPRON JOSIANE MME CLERY HELENE MME CHERBONNEL FLORENCE M. FEREY GUILLAUME M. LANES PATRICK ZA PELLETIER/97232 LAMENTIN ZI CHAMPIGNY/97224 DUCOS RTE VERT PRE/97232 LAMENTIN ZA PELLETIER/97232 LAMENTIN ZA DILLON/97200 FDF ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN ZI CALIFORNIE/97232 LAMENTIN HAB° RIV. LA MANCHE/97224 DUCOS ZA PELLETIER/97232 LAMENTIN 0596 571023 0596 771320 0596 423944 0596 571023 0596 751043 0596 500977 0596 502323 0596 563156 0596 571023 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. DE REYNAL PATRICE ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN M. BERNUS MIKE LIEUDIT LE SIMON/97240 FRANCOIS M. DE LAGUARIGUE NICOLAS PTE DES CARRIERES/97200 FDF 0596 393040 [email protected] 0696 344922 [email protected] 0596 605111 [email protected] MME PROST LUCIE CALIFORNIE/97232 LAMENTIN 0596 500596 [email protected] M. DORMOY ALEX PALMISTE/97232 LAMENTIN 0596 503282 [email protected] MME EXELIS MARILYN M. DES GROTTES F-XAVIER M. COMMEROT HUGUES MME HENNEVILLE MARIE M. MARRY NICOLAS MME NOGIG SYLVIE M. SIMON PIERRE-YVES M. DE REYNAL GAUTHIER M. MARIE LAURENT M. UDINO PIERRE ZA DE TRIANON/97240 FRANCOIS ZA DILLON/97200 FDF ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN ZI HAUTS CALIFORNIE/97232 LAMENTIN ZI COCOTTE CANAL/97224 DUCOS PLACE F. MITTERRAND/97200 FDF BOIS QUARRE/97232 LAMENTIN PELLETIER/97232 LAMENTIN PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT 059 546699 0596751415 0596 427846 0596 425282 0596 420979 0596 562849 0596 728800 0596 502828 0596 512525 0596 655055 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. DE POMPIGNAN VINCENT M. MERTINA OLIVIER M. LAFON AUDRY M. CATTIAUX MARTIAL ZA BOIS QUARRE/97232 LAMENTIN USINE LAREINTY/97232 LAMENTIN PAYS NOYE/97224 DUCOS RTE VERT PRE/97232 LAMENTIN 0596 398844 0596 300300 0596 770994 0596 518960 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] M. DE REYNAL TRISTAN AEROPORT/97232 LAMENTIN 0596 424424 [email protected] PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012 é t n Sa nce a y o v é r P ctives colle entreprise dynamique, Une c’est d’abord des salariés Chez AG2R Préci, nous proposons aux entreprises qui veulent prendre soin de leurs salariés et affronter plus sereinement de nouveaux défis, une gamme de solutions sur-mesure en Prévoyance et en Santé. En choisissant AG2R Préci, gagnez : En simplicité Des procédures simplifiées En souplesse Un large choix de formules modulables En qualité Des solutions performantes AG2R Préci, à vos côtés jour après jour ! pour nous contacter : Partenaire du groupe 05 96 55 61 35 Immeuble La Verrière 20 avenue des Arawaks 97200 Fort-de-France Tél. : 05 96 55 61 66 – Fax : 05 96 55 61 40 Photo : Varina Patel (Fotolia.com) en forme et protégés !