Une maison 100 % PIL

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Une maison 100 % PIL
N° 8 - Janvier -Février 2012
Le magazine de
l’Industrie Martiniquaise
www.industriemartinique.com
Une maison 100 % PIL
Histoire de l’industrie :
Chocolat Elot
Les accords collectifs
de progrès nutritionnel
Nouveauté Leromur®
u n m u r e s t h é t i q u e e t f a c i l e à m o n t e r.
SAPEB
lance LEROMUR®, un procédé
breveté qui consiste à réaliser
des murs modulaires à partir
de blocs entièrement constitués
de béton, essentiellement utilisé
pour la réalisation de murs de
soutènement (bordure rivière,
mer et terre) mais aussi de
clôture de terrain. Depuis 2 ans,
Sapeb fabrique localement ces
blocs et les commercialise.
LEROMUR® présente de nombreux
avantages techniques et économiques.
Il ne craint pas l’eau car il est réalisé
sans armatures métalliques, altérables
(sauf dans la semelle). Il est totalement
adapté à nos conditions climatiques et
sismiques. Monté à sec, ce mur d’une
grande souplesse est fait pour durer
dans le temps, résistant à des chocs
forts et à de lourdes charges. De plus,
Le LEROMUR® ne demande pas d’entretien particulier puisque la végétation ne
peut y pousser.
Si on compare avec un mur traditionnel
en béton de 5 ou 6 mètre de hauteur,
c’est 20% de gain de temps et à peu
prés la même chose pour les coûts.
LEROMUR® demande à l’entrepreneur
moins de main d’œuvre, moins de
matériaux et moins d’engins pour la
réalisation de son ouvrage.
Avant l’achat, un suivi technique est
réalisé sur le futur chantier par nos
spécialistes.
Sa commercialisation est assurée par
les distributeurs locaux de matériaux
de construction (Laguarigue, Batir, Point
Mat, Cottrell,…)
Depuis son lancement, les retours sur
LEROMUR® sont extrêmement positifs
tant de la part des particuliers que des
professionnels.
Le Président
Pierre
MARIE-JOSEPH
Edit
Publicommuniqué
N° 8
Edito
P4-7 Nouveaux adhérents
Faisons de 2012 l'Année du PIL
2011 s’est achevée sur fond de crise économique pour laisser place à une année
2012 empreinte d’incertitudes. Or, l’économie s’accommode mal du manque de
visibilité qui impacte négativement l’investissement, la consommation et les
dépenses publiques. Il va pourtant falloir faire front car il est fort probable que
les turbulences actuelles n’ont pas encore produit tous leurs effets dans nos
régions ultramarines. Notre chance : la Martinique est un microcosme. Ce qui
fait nos faiblesses en temps normal (éloignement, étroitesse du territoire…) peut
se révéler une opportunité si l’interconnexion de nos réseaux et la fluidité qui en
résulte nous incite à anticiper, ensemble, la tornade qui se prépare au niveau
local.
Pour répondre à ce défi, l’une des solutions défendues désormais unanimement
au niveau national par les plus hautes personnalités politiques est le « patriotisme
économique », et plus particulièrement le « patriotisme industriel ». Ce discours
s’éloigne de la référence à la « concurrence libre et non faussée », jusque-là
érigée en dogme. Au-delà du slogan électoraliste, on peut s’interroger sur le
caractère non faussé d’une concurrence qui met en parallèle nos produits avec
ceux issus de pays qui bénéficient d’économies d’échelles et d’une proximité
avec leur marché que nous n’avons pas ou encore ceux issus d’économies
où le droit du travail et social est quasi-inexistant, quand d’autres, dont nous
sommes, s’astreignent à respecter les règles. Si la pertinence des règles peut
être discutée, le fait est qu’elles existent. Dans ce contexte, faire un acte citoyen
de consommation locale, c’est aussi investir dans nos emplois. Cette idée,
l’AMPI la défend depuis des années et nous sommes heureux de constater
qu’elle résonne aujourd’hui au plus haut niveau de l’Etat. Reste que l’enjeu pour
les responsables politiques est de créer les conditions favorables à la population
et à la production locale qui permettent d’enclencher cette dynamique.
2012 s’annonce d’ores et déjà comme une année charnière. Année électorale,
elle sera l’occasion pour les industriels de se faire entendre. C’est aussi l’année
anniversaire des 40 ans de l'AMPI, l’âge de la maturité, des bilans et des
perspectives. En 2012, ainsi qu’elle l’a toujours fait, l’AMPI devra anticiper la fin
de programmes majeurs pour le développement de notre industrie : PO 20072013, qui donne accès aux fonds européens, et aide au fret, puis en 2014 le
régime d’exonération de l’octroi de mer pour la production des DOM. Sur tous
ces sujets, nous ferons preuve de la combativité dont n’avons jamais manqué !
L’industrie locale vous souhaite à tous une année 2012 pleine de succès, un défi
lancé à la crise !
LeS avantageS :
MiSe en œuvre :
- Assemblage à sec (sauf semelle)
- Possibilité de plusieurs angles par rapport à la verticale
- Possibilité de réaliser des chantiers dans des sites
inaccessibles à des engins motorisés.
- Outils nécessaires : chevron, maillet, cordeau,
règle, niveau.
- Esthétique du mur
- Economique
- Facile à monter
(bloc sécable et manuportable)
- Resistance sismique et climatique
- Jusqu’à 25m de hauteur
Sommaire
Idéa : le géant du ferraillage
Quartz Caraïbes : le quartz sur-mesure
P8-13 Actualité du secteur
La taxe sur les boissons sucrées
La Fedom et Eurodom montent au front
L'affichage environnemental des produits : l'Ademe s'engage
P14-22 Dossier PIL & Habitat
Votre maison 100 % PIL, c'est ce qu'il vous faut !
Construire avec les produits de l'industrie locale
P24-29 Quoi de neuf
Délices Locales : an lo ti délis' !
Brioche Big’In : le pain de mie 0 %
Trois Rivières : à la recherche de l'excellence
Denel : objectif 100 % fruits de la Martinique
Socacom : la villa modulaire
Veolia Propreté Caraibes : haro sur les déchets
P32-41 Info AMPI
Les Martiniquais face au PIL
A la découverte du Comité Directeur de l’AMPI
Mission "Economies d'énergie" dans les MPI
Les actions de l’Association
L'agenda du Président
P42 Engagement citoyen
La JCE Martinique : une année bien remplie !
P44-47 Démarche QHSE
Pil, le Magazine de l’Industrie Martiniquaise n° 8
Pil, le Magazine de l’Industrie Martiniquaise est une publication gratuite de l’Association
Martiniquaise pour la Promotion de l’Industrie
Tél : 0596 50 74 00 - Fax : 0596 50 74 37 - Email : [email protected]
Site internet : www.industriemartinique.com
Directeur de publication : Pierre Marie-Joseph
Rédacteur en chef : Richard Crestor
Coordinatrice : Taha François
Rédaction : Taha François, Youly Agasta / 0696 277907
Maquette et réalisation : Yannick de Rozan / AMPI
Photos : Henri Salomon
Impression : Caraib Ediprint
Régie publicitaire : Kiwidom - Ronan Trillon - GSM 0696 450538
Numéro ISSN : 1961-7941 / Tirage : 15 000 exemplaires
ADEM : 4e édition du Mois de la Qualité
Martinique Aviculture : bon kalité zé !
CGSS : organisation des chantiers du BTP
Prévention des risques à Générale de Menuiserie
P48-51 Dossier
Les accords collectifs de progrès nutritionnel
P52-55 Histoire de l’industrie martiniquaise
Chocolat Elot : 100 ans de gourmandise
Contact :
Tél.: 0596 51 41 00 - Fax : 0596 51 43 00
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P3
Nouveaux adhérents
Idea : Le géant du ferraillage
P4
Dans la commune du Gros-Morne, au quartier Dessaint Petite
Lézarde, se situe l’entreprise de fabrication d’armatures
béton de Léon Piéjos, tout nouvel adhérent de l'AMPI. Il nous
présente sa structure…
M. Léon Piéjos
19 ans d’implantation au Gros Morne…
En armatures métalliques, Léon Piejos s’y
connaît ! Fort de 30 ans de métier, il a débuté
en 1981 à Ideca. Après un licenciement
dans les années 90, il décide de monter sa
propre structure. C’est à la force du poignet,
avec beaucoup de courage, de pugnacité
en travaillant nuit et jour 7j/7, aidé par ses
enfants et son frère Philippe Piejos, qu’il
monte Idea, entreprise implantée au GrosMorne depuis maintenant 19 ans.
L’entreprise est spécialisée en ferraillages
pour la construction des maisons. Elle
travaille en partenariat avec les BET
(Bureaux d'Etudes Techniques), les
artisans, les particuliers, les collectivités,
les quincailleries et réalise tout pour la
construction, des murs de soutènement
en passant par les fondations jusqu’aux
couvertures.
« Nous avons fait un gros investissement en
machines, nous nous sommes lourdement
endettés pour être performants sur le
marché » nous livre Léon Piejos conscient
de l’enjeu que constitue la performance
dans un milieu concurrentiel.
Il existe une dizaine d’entreprises qui
évoluent dans ce secteur sur l’ensemble
du territoire et avec ses 23 salariés, sans
compter les sous-traitants, Idea a su tirer
son épingle du jeu grâce à la qualité et
à l’efficacité de son travail reconnu et
apprécié de ses clients : respect des délais,
sérieux et savoir-faire font aujourd’hui sa
renommée.
Idea, entreprise à vocation sociale…
De par sa forte implication dans la vie
associative du Gros-Morne, Léon Piejos
bénéficie de beaucoup de contacts avec
les jeunes et, dans un souci d’insertion, il
a eu à cœur d’embaucher plusieurs de ces
jeunes dans sa structure afin de les insérer
de manière pérenne dans le monde du
travail et qu’ils puissent ainsi avoir des
perspectives d’avenir durables.
Idea se compose de 3 pôles :
- un service technique, composé de trois
personnes, qui traitent vos commandes et
« décortiquent » vos plans afin de vous
proposer un ferraillage de qualité sur
mesure adapté à vos besoins. Ils planifient
et organisent vos livraisons afin de vous
satisfaire au mieux.
- un atelier, composé de façonneurs
machinistes, de soudeurs par point qualifiés
et de manœuvres,
- un service administratif et comptable.
l’essor et se retrouve un peu à l’étroit. Léon
Piejos envisage donc, dans les meilleurs
délais, de déménager afin d’accueillir ses
clients dans des conditions optimales.
Manager en permanence à l’écoute, Léon
Piejos tient à toujours régler rapidement les
problèmes qui pourraient survenir, et pour
conclure, il nous confie : « Je considère
cette société comme une vraie famille !!! ».
Toute l’équipe d’Idea Sarl tient à remercier
les artisans et tous ceux qui leur font
confiance depuis près de 20 ans.
Idea, enjeux et perspectives
« Les effets de la grève de 2009 ne se
IDEA propose, da
sont pas fait ressentir tout de suite, mais
ns des délais
imbattables, les ar
environ 6 mois après, et même aujourd’hui
matures soudées
par point ou à l’attach
encore nous subissons ses conséquences.
e:
• Semelles filantes
Cependant, grâce à la qualité de
sur mesure pour
notre travail et notre accueil dans les
vos murs de soutène
ment
• Armatures métalliq
bureaux ainsi qu’un personnel sérieux
ues
et présent à l’atelier, la fidélité de notre
parasismiques pour
vos maisons
clientèle nous permet de tenir le cap »
individuelles sur me
sure
• Semelles isolées
nous raconte Léon Piejos.
(45x45, 60x60,
Idea se fournit auprès de fournisseurs
75x75, 90x90)
locaux ainsi qu’en France et • Poutres standard de
6ML (PPA
l’ensemble de la matière première
09x09, 09x14)
utilisée est garantie par les Normes • Epingles standard de
6ML (CHA
Européennes.
04x09, 04x14)
Aujourd’hui, l’entreprise prend de
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P5
Nouveaux adhérents
Quartz Caraïbes :
Le quartz sur-mesure
P6
Le quartz,vous connaissez ? La société Quartz Caraïbes
en a fait sa spécialité et vous propose depuis 1993 ce
qui se fait de mieux en la matière pour tous vos plans de
travail, sols, halls d’exposition et salles de bain. Petite visite
guidée…
Perspectives de développement
La société a réalisé un gros investissement de 200 000 € de machines à
commande numérique et des travaux seront entrepris pour moderniser
l’atelier. Un déménagement à plus long terme est prévu dans une nouvelle
zone artisanale dans l’optique de construire une nouvelle usine et ainsi avoir
un atelier « sur mesure ».
L’objectif de la société est de développer la partie " Sols ". Il faut savoir que
les sols de tous les aéroports d’Europe sont en quartz. Cela est onéreux,
mais le rendu est splendide, les plus grands carreaux font 1,20 m x 1,20 m.
Le marché de la salle de bain sur-mesure avec la réalisation de douches à
l’italienne, bac à douche, murs fait également partie des projets.
M. Laurent Goueffon
Stone Italiana : la référence en quartz !
Quartz Caraïbes est le représentant local
de la société Stone Italiana. C’est de leurs
usines que sont sorties les premières
plaques de quartz au début des années
80. Ils sont à la pointe du progrès, innovent
et lancent les tendances. « Il y a 7 ans,
ils ont lancé une gamme métallisée qui a
gagné tous les « Prix de design » et leurs
concurrents ont eu beaucoup de mal à
atteindre le même niveau » nous raconte
Laurent Goueffon, le gérant.
Les plans Stone Italiana sont 40 % plus
lisses que les plans concurrents, cela grâce
à l’expérience du patron qui travaillait avant
chez Breton, le leader mondial du polissage
de pierres.
Le quartz de Stone Italiana est utilisé pour la
réalisation de nombreux halls d’exposition,
de boutiques de luxe et de concessions
tels que BMW, Armani, Mont Blanc, Lancel,
Lancôme…
Excellent rapport qualité/prix
Les qualités du quartz en font un matériau
de choix pour les plans de cuisine : antirayures, non poreux donc anti-bactérien,
très résistant. Il offre un grand choix de
couleurs chatoyantes puisqu’il peut être
teinté, ce qui est impossible avec les
matériaux naturels.
La politique tarifaire mise en place est très
avantageuse pour les clients. Les gammes
1 sont légèrement plus chères qu’un
stratifié avec une qualité incomparable,
mais sachant que cette gamme est vendue
moins cher en Martinique qu’en Métropole,
le choix est vite fait.
Les différentes gammes de produits
sont représentées chez les principaux
cuisinistes de l‘île. Le cœur de marché est
celui de la cuisine, mais la société travaille
également avec les sociétés d’agencement,
qui représentent 90 % du chiffre d’affaires
réalisé par Quartz Caraïbes. « Nous
travaillons avec les constructeurs
d’immeubles, cela permet de démocratiser
le matériau et de donner une vraie valeur
ajoutée à l’appartement ». Il
La réactivité est le maître mot à Quartz
Caraïbes. Une fois la cuisine posée, un
relevé de mesures est effectué chez le
client, la plaque est fabriquée le lendemain
et posée le surlendemain.
le leader du plan de travail
au service des professionnels
63 rue du Professeur Raymond Garcin - Didier
97200 FORT DE FRANCE
Tél : 0596 63 15 05 - Fax : 0596 71 95 16
Email : [email protected]
Octroi de mer
A un moment donné, la question de la classification
du quartz s’est posée pour les impôts et les services de
Douanes. Une étude a donc été réalisée auprès des
services de Douanes à Montreuil afin d’établir un « Régime
Tarifaire Contraignant », c’est-à-dire que le produit est
expédié, analysé, classé dans une catégorie et numéroté.
Il s’avère que le quartz relève du code "pierres artificielles"
non assujetti à l’octroi de mer et non assujetti à la TVA.
Deux ans 1/2 après cette étude, la Douane les informe
que leur code n’est pas le bon. Estimant que le produit
reçu est bien de la pierre artificielle, mais qu’une fois
transformé, il devient pierre naturelle, la Douane veut
donc lui attribuer un autre code.
« J’ai sollicité M. Crestor sur ce sujet. Il a pu nous donner des
informations que personne d’autre n’avait. Il nous a fait un
courrier et nous a vraiment fourni une aide significative.
Dans un cas comme celui-là, être affilié à un organisme
comme l’AMPI est une vraie opportunité car l’union fait la
force ! Le dossier est parti au Ministère des Finances avec
le soutien de la FEDOM et nous avons eu gain de cause
en fin décembre 2011 » nous explique Laurent Goueffon
qui reste optimiste en toutes circonstances.
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P7
Actu secteur
P8
ACTUS LOCALES...
... ET DANS LE MONDE
Choco-Choisy : bientôt une nouvelle zone d’activité
économique
CNRS : 1 000 familles de brevets à disposition des
PME-PMI
Un groupement, constitué de la SEMAVIL et la SEMSAMAR,
a été retenu par la CACEM pour la réalisation d’une
nouvelle zone d’activités économiques sur la commune de
Saint-Joseph : Choco-Choisy. Ce parc, d’une superficie
de 8 hectares, a vocation à accueillir des activités agroindustrielles, artisanales et commerciales. Sa livraison
est prévue pour la fin du premier semestre 2012. La
commercialisation est d’ores et déjà lancée. Les prix de
vente sont ciblés par secteur dans une fourchette de 90 €
à 120 € HT/ m².
Le CNRS lance le programme PR2 (Partenariat Renforcé
PME-Recherche), destiné à faciliter l’innovation dans les
PME-PMI. Le centre de recherches a en effet décidé de
mettre à leur disposition 1 000 familles de brevets, parmi ses
plus matures, à moindre frais. Ce type de partenariat devrait
permettre de rééquilibrer le chiffre des licences concédées
aux entreprises, puisqu’à ce jour 60 % concerne les grandes
entreprises, 30 % les start-up et seulement 10 % les PMEPMI.
Faites le « PARI » des compétences avec l’UAG
S’inspirant du principe des imprimantes 3D chères aux
bureaux, des chercheurs de l’Université d’Exeter en
Angleterre ont mis au point la première machine à «imprimer»
des « gourmandises » au chocolat. En effet, à la place des
plastiques, poudres de métaux ou sables classiquement
utilisés, ce sont désormais des couches successives de
chocolat qui seront déversées par
cette nouvelle machine pour obtenir
une forme préalablement définie par
un logiciel mis au point par l’éditeur
Delcam. Reste à savoir si l’on pourra
décliner des têtes d’impression
selon les préférences (noir, blanc ou
au lait…). Affaire à suivre !
L’Université des Antilles et de la Guyane a inauguré le
16 novembre un nouveau site entièrement dédié à l’insertion
professionnelle : http://pari.univ-ag.fr. Cette plateforme vise
à mettre en relation efficacement les diplômés ou aspirants
diplômés en contact avec les entreprises dans leur recherche
de stages et/ou d’emplois grâce à une interface simple,
conviviale et mise à jour en temps réel. Ce projet a été porté
par le Bureau d’Aide à l’Insertion Professionnelle (BAIP).
Une plateforme à visiter absolument par les entreprises en
recherche de compétences.
Quand la rigueur se conjugue Outre-mer
La Loi de finances 2012, adoptée à l’Assemblée le 21 décembre dernier, n’épargne pas l’Outre-mer dans ce contexte
de rigueur. Le plafonnement global des niches fiscales
a été durci pour la 3e année consécutive (18 000 € + 4 %
des revenus des ménages, contre 6 % précédemment)
et un nouveau coup de rabot de 15 % a été appliqué.
Ce budget prévoit également la fin de l’abattement d'un
tiers sur le bénéfice imposable, accordé jusque là aux
entreprises ultramarines. Ce sont 250 millions d’euros que le
Gouvernement espère tirer de ces deux mesures.
L'exonération de charges de la " prime de vie
chère " prorogée d’un an
La même Loi de finances a prorogé d’un an l'exonération
de charges sociales sur les bonus et primes de vie chère
résultant des accords de 2009. Dans l'industrie, les
entreprises pourront donc continuer à verser la prime de
30 € par mois, exonérée de toutes charges.
Imprimez vos gourmandises au chocolat !
Le plastique devient malléable à l’envie
Une équipe de chimistes du CNRS (Centre National de
la Recherche Scientifique), menée par Ludwik Leibler,
est parvenu à créer une matière plastique pouvant être
façonnée et réutilisée à volonté, propriété jusque-là
réservée au verre. Ce nouveau polymère, fabriqué à partir
de composants déjà utilisés dans l’industrie (résine époxy,
acides gras, catalyseur…), conserve les caractéristiques des
thermodurcisseurs classiques qui deviennent rigides sous
l’effet de la chaleur. Toutefois, cette rigidité est réversible
au-delà d’un certain point. Légère, peu coûteuse et facile
à fabriquer, cette avancée constitue une révolution dans
le secteur de l’industrie où elle peut trouver de multiples
applications, notamment dans le secteur du bâtiment,
constamment à la recherche de substituts à l’acier ou autres
métaux.
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012
P9
Actu secteur
Taxe sur les boissons sucrées
La FEDOM et EURODOM montent au front
L’article 26 du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS 2012) a institué une
nouvelle taxe sur les boissons sucrées applicable au 1er janvier 2012.
La défense des intérêts des entreprises ultramarines s'apparente plus que jamais à une lutte, dans un ensemble
européen dominé par la crise. C'est en résumé le message qui ressort des deux assemblées générales de la
Fédération des Entreprises d'Outre-Mer (FEDOM) et Eurodom qui se sont tenues en fin d'année. Conclusion : nous
devons tous rester attentifs !
Les boissons concernées sont celles qui relèvent du
code douanier 20 09 (jus de fruits) et 22 02 (sodas) et
qui contiennent des sucres ajoutés. L’article 27 du même
texte étend la taxe également aux boissons contenant des
édulcorants de synthèse.
Le montant de la taxe (autrement dénommée «contribution»
dans le texte de loi) est fixé à 7,16 €/hectolitre, ce montant
devant être actualisé chaque année en fonction de
l’évolution de l’indice des prix à la consommation. La taxe
doit être acquittée par l’entreprise auprès de l’Administration
des Douanes dans les mêmes conditions que les droits
spécifiques définis à l’article 520 A du Code Général des
Impôts.
Actu secteur
Article 26 du PLFSS 2012
P10
La section 3 du chapitre II du titre III de la deuxième partie
du livre Ier du même code est ainsi modifiée :
1° À l’intitulé, les mots : « Contribution perçue » sont
remplacés par les mots : « Contributions perçues » ;
2° Il est ajouté un article 1613 ter ainsi rédigé :
Art. 1613 ter. – I. – Il est institué une contribution perçue
sur les boissons et préparations liquides pour boissons
destinées à la consommation humaine :
1° Relevant des codes NC 2009 et NC 2202 du tarif des
douanes ;
2° Contenant des sucres ajoutés ;
3° Conditionnées dans des récipients destinés à la vente
au détail soit directement, soit par l’intermédiaire d’un
professionnel ;
4° Dont le titre alcoométrique n’excède pas 1,2 % vol. ou,
dans le cas des bières au sens de l’article 520 A, 0,5 % vol.
Sont exclus du périmètre de cette contribution les laits
infantiles premier et deuxième âges, les laits de croissance
et les produits de nutrition entérale pour les personnes
malades.
II – Le montant de la contribution est fixé à 7,16 € par
hectolitre. Ce montant est relevé au 1er janvier de chaque
année à compter du 1er janvier 2013, dans une proportion
égale au taux de croissance de l’indice des prix à la
consommation hors tabac de l’avant-dernière année. Ce
montant est exprimé avec deux chiffres après la virgule,
le deuxième chiffre étant augmenté d’une unité si le chiffre
suivant est égal ou supérieur à cinq. Il est constaté par
arrêté du ministre chargé du budget, publié au Journal
officiel.
III – 1. La contribution est due à raison des boissons
mentionnées au I par leurs fabricants établis en France,
leurs importateurs et les personnes qui réalisent en
France des acquisitions intracommunautaires, sur toutes
les quantités livrées à titre onéreux ou gratuit.
2. Sont également redevables de la contribution
De la Loi de Finances 2012...
C’est dans un contexte marqué par la rigueur, le projet de Loi de
Finances (PLF) 2012 et un rapport défavorable de l’IGF (Inspection
Générale des Finances) sur les « niches fiscales » outremer que
M. Jean-Pierre Philibert, Président de la FEDOM, s’est rendu aux
Antilles-Guyane du 23 au 27 septembre 2011. Son objectif : peser
autant que possible sur les débats en concertation avec les acteurs
des économies ultramarines.
les personnes qui, dans le cadre de leur activité
commerciale, fournissent à titre onéreux ou gratuit à leurs
clients des boissons consommables en l’état mentionnées
au I dont elles ont préalablement assemblé les différents
composants présentés dans des récipients non destinés à
la vente au détail.
IV – Les expéditions vers un autre État membre de l’Union
européenne ou un autre État partie à l’accord sur l’Espace
économique européen ainsi que les exportations vers un
pays tiers sont exonérées de la contribution lorsqu’elles
sont réalisées directement par les personnes mentionnées
au 1 du III.
Les personnes qui acquièrent auprès d’un redevable de
la contribution des boissons et préparations mentionnées
au I qu’elles destinent à une livraison vers un autre État
membre de l’Union européenne ou un autre État partie
à l’accord sur l’Espace économique européen ou à une
exportation vers un pays tiers acquièrent ces boissons et
préparations en franchise de la contribution.
Pour bénéficier des dispositions du deuxième alinéa du
présent IV, les intéressés doivent adresser au fournisseur,
lorsqu’il est situé en France, et dans tous les cas au service
des douanes dont ils dépendent une attestation certifiant
que les boissons et préparations sont destinées à faire
l’objet d’une livraison ou d’une exportation mentionnée
au même deuxième alinéa. Cette attestation comporte
l’engagement d’acquitter la contribution au cas où la
boisson ou la préparation ne recevrait pas la destination
qui a motivé la franchise. Une copie de l’attestation est
conservée à l’appui de la comptabilité des intéressés.
V – La contribution mentionnée au I du présent article est
acquittée auprès de l’administration des douanes. Elle
est recouvrée et contrôlée selon les règles, sanctions,
garanties et privilèges applicables au droit spécifique
mentionné à l’article 520 A. Le droit de reprise de
l’administration s’exerce dans les mêmes délais.
VI – Le produit de la contribution régie par le présent
article est affecté pour moitié à la Caisse nationale de
l’assurance maladie des travailleurs salariés. »
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
M. Jean-Pierre Philibert et M. Pierre Marie-Joseph
Lors de sa visite en Martinique, il a rencontré le Préfet, le Président du
Conseil Régional, la Présidente du Conseil Général, le Sénateur Serge
Larcher et le Député Alfred Marie-Jeanne. Il a également pu échanger,
le 24 septembre, avec des responsables économiques locaux lors
d’une réunion co-organisée par l’AMPI et le MEDEF Martinique à
l’Hôtel Valmenière.
Le 7 décembre, l’Assemblée Générale de la FEDOM, qui s’est tenue à
la Maison des Polytechniciens, a été l’occasion de débattre ces sujets,
au moment où le PLF 2012 était en discussion chez nos Parlementaires.
Au cours de cette journée, la FEDOM a reçu à déjeuner le Député
Dominique Perben, ancien Ministre de l’Outremer et actuellement
Conseiller politique de l’UMP en charge de la préparation du projet
présidentiel pour l’Outremer.
Dans l’après-midi, c’est M. Marc Vizy, Conseiller spécial au Cabinet du
Député Victorin Lurel, et par ailleurs son adjoint pour la campagne de
M. François Hollande, qui est intervenu pour des échanges autour de
la « Vision d’avenir pour les Outremer ».
Enfin, la journée de travail s’est achevée par l’intervention de M.Olivier
Magnaval, Directeur de Cabinet de Mme Marie-Luce Penchard. Depuis,
le vote définitif de la Loi de Finances est intervenu le 21 décembre.
M. Philibert a déploré le nouveau coup de rabot sur les niches fiscales
et la suppression de l’abattement d’un tiers de l’impôt sur les sociétés
en Outremer.
Barnier, Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services.
Cette assemblée a notamment été l’occasion de présenter le calendrier
de travail de l’unité RUP 2012 dont l’objet est d’améliorer la visibilité
et la compétitivité des Régions Ultra Périphériques (RUP). Cette unité
met des axes en avant comme l’investissement dans des domaines à
fort potentiel de croissance et la relance de la compétitivité des PME
par la modernisation et la diversification de leur activité.
Parmi les interventions significatives, nous en retiendrons trois :
1) M. Michel Barnier a souligné l’importance du rapport de M. Pedro
Solbes Mira sur la place des RUP dans le marché intérieur. Il a rappelé
que le temps qui vient est « un temps où il va falloir convaincre,
argumenter et être très présent à Bruxelles pour la défense des intérêts
des RUP ». Dans ces temps de crise, il plaide donc pour un « dialogue
constructif et sans complaisance avec les différents acteurs de la
construction européenne ».
2) M. Nuno Teixeira, Député européen, prépare un rapport d’initiative
au Parlement Européen sur le rôle de la politique de cohésion dans les
RUP dans le cadre de la stratégie « Europe 2020 ». Il a rappelé que le
rôle de la politique de cohésion européenne consiste à encourager la
réduction des écarts entre les niveaux de développement des diverses
régions. A ce titre, il soutient un traitement différencié et commun pour
les RUP pour prendre dûment en compte leurs spécificités dans le
cadre des politiques de l’Union Européenne. Il souhaiterait par ailleurs
la mise en place de nouveaux programmes semblables au POSEI
dans d’autres secteurs, notamment l’énergie renouvelable. Il espère en
résumé que le Parlement pourra devenir un vrai interlocuteur « à vive
voix » pour les RUP.
3) M. Jean-Noël Ladois, Conseiller RUP & TOM et représentant
permanent de la France à l'Union Européenne, rappelle que 2012 est
une année charnière pour les RUP. Il a souligné la difficulté de défendre
les intérêts ultramarins à Bruxelles dans le contexte d’une Europe
élargie à 27 Etats membres. Il convient, selon lui, de s’assurer de la
bonne prise en compte des RUP dans le cadre du prochain programme
financier pluri-annuel (2014-2020) et dans la révision des politiques de
l’Union. C'est aussi le moment de lancer les négociations relatives à
l’octroi de mer et à la fiscalité du rhum.
... à la défense des RUP
L’Assemblée Générale d’EURODOM, s’est tenue à Bruxelles le 18 novembre 2011 avec, en ouverture, une intervention vidéo de M. Michel
M. Michel Barnier,Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P11
Actu secteur
Affichage environnemental des produits :
l’Ademe Martinique s’engage
Actu secteur
Entériné à l’occasion du Grenelle de l’Environnement, l’affichage environnemental des produits
de grande consommation a pour objectif de sensibiliser les consommateurs aux impacts
environnementaux des produits qu’ils choisissent. A l’heure où se préparent les décrets d’application,
l’Ademe Martinique souhaite faire entendre la voix de l’Outremer afin que soient prises en compte
les spécificités de nos régions face à cette nouvelle obligation.
Depuis 2008, une plateforme nationale de normalisation
travaille, sous la présidence de l’Ademe, à l’établissement
des règles pour l’affichage. Organisée autour de seize
groupes de travail sectoriels et trois groupes transversaux,
elle a produit :
• Un référentiel transversal des bonnes pratiques : BP X30323 « Principes généraux pour l’affichage environnemental »
• Des guides sectoriels pour certains produits comme le
« papier toilette », le « shampoing »
• Un projet de construction d’une base de données pour
quantifier les impacts produits de manière normalisée.
Depuis le 1er juillet 2011, sous l'égide du Ministère de
l'Ecologie, une expérimentation nationale d’un an est conduite
Projet pour une adaptation locale
Quels impacts pour l’industrie martiniquaise ?
Le 15 décembre 2011, l’Ademe Martinique a organisé un séminaire
destiné à lancer un projet d’adaptation du référentiel "Affichage
environnemental" au cas de la Martinique.
Elle est appuyée dans cette démarche par le cabinet-conseil H3C
Caraïbes. Lors de cette première rencontre, il s’est agi principalement
d’informer les acteurs de l’industrie et de la distribution, d’échanger
sur les risques potentiels pour l’industrie locale et sur les adaptations
nécessaires à la méthodologie développée au niveau national.
Certains produits exportés vers l’Europe, comme la banane et le
rhum, pourraient d’ailleurs très vite se voir confrontés à cette exigence
d’affichage environnemental.
Un nouveau savoir-faire devra être acquis par les fabricants de
produits de grande distribution afin qu’ils soient en mesure de calculer
l’empreinte environnementale de leurs produits pour la communiquer
aux distributeurs et aux consommateurs. Par rapport aux référentiels
nationaux qui seront édités, il convient également de s’interroger sur
les données normalisées qui seront proposées aux entreprises pour
faciliter leurs calculs.
La mission de H3C Caraïbes est donc de produire, d’ici avril 2012,
un rapport tenant compte des spécificités locales afin que celles-ci
puissent être prises en compte à l'échelle nationale. Quelques points
se sont dégagés des premiers échanges :
auprès de 160 entreprises, tous secteurs confondus, afin de
tester l’affichage environnemental sur plusieurs aspects :
• Affichage multi-impacts (empreinte carbone et autres…)
• Test de plusieurs formes (échelles de valeur, note unique,
graphique…)
• Diversité des supports d’affichage (internet, produit,
emballage, application mobile, catalogue…)
Ces tests devraient permettre, entre autres, de trancher des
questions d’importance comme le mode d’affichage (sur le
produit, sur l’emballage, sur l’étiquette de prix distributeur…),
le type de données affichées, le responsable du calcul et le
contrôle de ce calcul.
points positifs
• les produits importés vont avoir une empreinte environnementale
renchérie par le transport maritime ou aérien (le calcul doit donc
être adapté aux DOM)
• l’impact de la distribution est allégé par la petite taille du
territoire
points négatifs
• l’importation des matières premières alourdit l’empreinte
environnementale des produits locaux
• la production du kWh à partir d’électricité thermique est 9 fois
plus génératrice de CO2 que le kWh « nucléarisé »
• un impact majoré des filières de fin de vie du fait de l’absence
de recyclage ou du renvoi sur le continent
• une chaîne de froid plus difficile à tenir, avec un impact
augmenté pour les produits congelés
Dans le cadre du projet, la société H3C Caraïbes va réaliser un test sur
trois produits fabriqués localement. Ce travail a déjà commencé avec
la société Prochimie sur le « papier toilette » pour lequel un référentiel
national existe déjà.
Exemples d'affichage multi-supports
Qu’est-ce que l’affichage environnemental ?
Il renseigne sur les impacts environnementaux générés
par un produit tout au long de son cycle de vie. Il porte
sur le couple produit/emballage et est basé sur une
approche multi-critères.
Contrairement à d’autres pays comme le Royaume-Uni,
les Etats-Unis ou le Japon, focalisés essentiellement sur
le contenu CO2 des produits, la France est pionnière de
cette approche qui englobe essentiellement les données
suivantes :
Données d'impacts sur l'ensemble du cycle de vie
Planning du projet d'adaptation locale
P12
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P13
Habitat
La construction d’une maison est bien souvent la concrétisation du rêve de toute une vie. Bâtie
pour abriter des générations de famille, sa réalisation se doit d’être confiée à des professionnels qui
garantissent les meilleures conditions de sécurité et répondent aux exigences de qualités à un tarif
raisonnable. C’est ce challenge que s’impose chaque jour les industries « PIL » de la Martinique.
L’industrie martiniquaise est récente, si
l’on occulte la naissance de l’industrie
sucrière qui s’est structurée au milieu
du XIXe siècle. En effet, c’est à la fin
des années 1960 que le secteur s’est
développé, puis dynamisé à la fin des
années 1980, sous l’impulsion des lois
de défiscalisation. Longtemps cantonné
au pôle agroalimentaire, le secteur s’est
progressivement diversifié pour répondre
à la nécessité de fabriquer sur place des
produits jusque là importés. En moins de
50 ans, l’industrie s’est fortement structurée
et positionnée comme un secteur essentiel
de l’économie locale. Elle compte environ
200 entreprises qui emploient plus de
4 500 personnes et réalisent un chiffre
d’affaires annuel supérieur à 1,5 milliards
d’euros. Le secteur industriel des produits
de la construction constitue la parfaite
illustration du dynamisme et de la pluralité
de l’industrie en Martinique : aujourd’hui,
il est possible de construire, aménager,
meubler et rénover sa maison grâce aux
produits de l’industrie locale.
Le secteur de l’industrie des
produits pour la construction
Par définition, ce secteur regroupe
l’ensemble des entreprises qui fabriquent
des produits et matériaux destinés à
la construction, à l’aménagement et à
l’équipement de la maison. Ces entreprises
peuvent être réparties en quatre grandes
familles :
Pourquoi acheter PIL dans
la construction ?
Aujourd’hui, les industries de ce secteur sont
dotées d’équipements productifs modernes
et compétitifs, assurant une qualité de
production comparable aux industries européennes. Beaucoup d’exigences concouren
t
à maintenir la qualité des produits PIL :
la
modernisation des organisations et des
procédés, le dialogue social, le respect de
l’environnement et bien sûr, le savoir-faire
et
la formation des hommes et des femmes qui
fabriquent ces produits localement.
Ce principe d’exigence génère un coût pour
l’entreprise qu’elle doit intégrer dans son
prix tout en demeurant la plus compétitive
possible. Découvrez dans ce dossier une
sélection de produits PIL entrant dans
la
construction de nos maisons. Ecoutez les
industriels en parler. Soyez-en sûr, la maison
PIL, c’est PIL ce qu’il vous faut !
artisanale
haut de gamme très typique et en
proposant de nouveaux produits. Les
entreprises de ce secteur ont fait du
design une priorité en intégrant, pour
certaines, des bureaux d’études à leur
procédés de fabrication et en utilisant
les compétences de designers. Pour
faire face à la concurrence des produits
importés, elles misent aussi sur le capital
humain en développant une stratégie
basée sur la formation et sur la recherche
de productivité. Ce secteur regroupe
les activités telles que la fabrication de
meubles et d'agencements (cuisines,
salles de bains, placards), la fabrication de
stores et d'articles de literie (matelas).
Miroiterie
Vitrerie
Menuiseries
aluminium & PVC
Quel poids pour l’industrie des produits et matériaux pour la construction en Martinique ?
En 2011, sur les 139 membres que comptent l’AMPI, 58 entreprises relèvent de ce secteur
DILLON
route
pont
de Ca
liforn
ie
Station Service
e
onn
piét
e
u
R
Effectif
% effectif
sur total industrie
(hors énergie)
CA
(en millions €)
% CA sur total
industrie
(hors énergie)
Matériaux de construction
18
375
11 %
135
19 %
Travail des métaux
23
445
14 %
91
12 %
Chimie & matières plastiques
9
127
4%
27
4%
Ameublement et bois
10
88
3%
20
3%
TOTAL
60
1 035
LaPoste
ici
Nouvelle adresse
RIVIÈRE-ROCHE
pont de la Meyna
Tél : 05 96rd50 00
Auto22
ro
DILLON
Fax : 05 96 50 68 16 ute
E-Mailnn:e [email protected]
Station Service
Rue
to
pié
273
SAMIR
Rivière
Roche
Z. I.
La Jambette
Source : enquête annuelle AMPI 2009-2010
P14
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
Heures d’ouvertures :
Lundi au vendredi de 7h30 à 16h30
Z. I.
La Jambette
CACEM
Unité de traitement
Entreprises
AMPI
Auto
Rivière
Roche
Monographie de l'industrie de la construction PIL en 2010
Sous-secteur
A vos mesures
pont de la Meynard
ie
- Matériaux de construction : englobe
la fabrication de produits liés aux BTP
(ciments, briques, béton) et les produits
issus des activités extractives. Ce secteur
génère le deuxième chiffre d’affaires de
l’industrie, après l’agro-alimentaire. Un
essor qui se justifie notamment par la
croissance de l’activité d’extraction, liée à
celle des carrières actives de la Martinique.
- Travail des métaux : il regroupe des
produits principalement destinés à la
construction et à l’amélioration de l’habitat
(menuiseries et fermetures métalliques,
armatures et constructions métalliques,
équipements industriels, gouttières,
recyclage des métaux, tôles). Adaptés
à l’environnement local et donc aux
spécificités climatiques, ces produits
répondent à la nécessité, grandissante
dans notre société, de protection des
habitations.
- Chimie & matières plastiques :
concerne principalement les peintures,
produits d’entretien et panneaux en
mousse de polyuréthane. Très dynamique,
ce secteur en pleine croissance met en
œuvre des procédés de fabrication très
modernes. Le souci constant de qualité et
d’adaptation des produits au marché local,
préside à la fabrication, un atout majeur
face aux importations. Elles sont de plus
sensibilisées, dans leur démarche qualité,
à la protection de l’environnement.
- Ameublement & bois : s’appuyant sur
une forte tradition artisanale, ce secteur s’est
diversifié dès le milieu des années 1980,
en offrant une alternative à la production
Les produits PIL dans la
construction
Ab
ad
Dossier PIL & Habitat
Votre maison 100 % PIL, c’est PIL ce qu’il vous faut !
Vite à Rivière-Roche !
Abadie
CACEM
Abadie
LaPoste
ici
pont
de Ca
liforn
ie
NOUVEAUTÉ
Menuiserie PVC
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012
P15
Dossier PIL & Habitat
Construire avec les
Produits de l'Industrie Locale
P16
Flexibles de protection en PVC
Couronne rouge : protection réseau électrique / Couronne bleue : protection réseau
eau potable / Couronne verte : protection
réseau Télécom
PIL & Habitat
Menuiserie aluminium (portes, fenêtres,
garde-corps, volets roulants...),
vitrerie, miroiterie
Ciments aux normes NF
à usages multiples
Leromur : mur de soutènement esthétique
capable de monter jusqu'à 25 m de haut. Il allie
de hautes performances techniques à un aspect
pierre éclatée personnalisable
Couvre-sol MULCH COLOR ® : copeaux de
bois obtenus par le recyclage de palettes et
emballages en bois broyés
Cuisines, bains, rangements,
agencements (bureaux, magasins....)
Matériaux de carrière
(sables, gravillons...)
POTERIE
des
TROIS ILETS
Stores, rideaux, panneaux, chapiteaux,
films solaires
POTERIE
Toi tur e et Sol
Produits d'assainissement (tuyaux,
regards, caniveaux...) en béton
respectant la règlementation NF &
CE
Gravier,
béton prêt à l'emploi
Brique rouge 20x28x43 - produit vert
conforme aux nouvelles réglementations
de la construction RTAA DOM et Guide
CP-MI / Eurocode 8 sur le plan thermique,
acoustique et parasismique !
Lambris en PVC pour réalisation de plafonds
et vérandas - Fabriqué localement Garantie
qualité, anti-UV et classé M1 (non inflammable)
Eléments en béton (briques, claustras...)
certifié CE & NF
Panneaux isothermes
pour l'isolation thermique et phonique
Constructions modulaires
(villas, bureaux, écoles...)
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P17
Construire avec les
Produits de l'Industrie Locale
Dossier PIL & Habitat
Depuis 2005, la société Fabricom Stores s’est largement
diversifiée afin de proposer plus de 20 références en stores
intérieurs et extérieurs.
Présentez-nous un produit PIL FABRICOM entrant dans la
construction d’une maison
En ce moment, nous proposons un tout nouveau produit à
notre clientèle : la Pergola. Nous proposons deux modèles : la
bioclimatique est composée en aluminium 1ère fusion et entièrement
automatisée tandis
que la tendostructure
résulte de l’alliage
d’une structure en
fer forgé et d’une
couverture en toile
PVC haute qualité.
Nos pergolas sont
toutes
équipées
d’un système de
récupération
de
l’eau. De plus, nous
sommes les seuls
en Martinique, voire
dans la Caraïbe, à
PROCAP
Depuis 1996, l'entreprise Procap distribue et fabrique une gamme
de 40 références dans les domaines de l'assainissement et du
stockage de l'eau, parfaitement adaptées aux particularités
géologiques et météorologiques des Caraïbes.
Présentez-nous un produit PIL PROCAP entrant dans la
construction d’une maison
En effet, en fabrication, nous proposons 2 familles de produits
destinées au traitement des eaux usées et à la récupération d’eau
de pluie.
S’agissant de l’assainissement autonome d’une villa (traitement
des eaux usées), nous sommes en mesure de proposer une
filière de traitement complète composée d’une fosse toutes
eaux (norme CE obligatoire et ce jusqu’à 22 m3) ainsi qu’une
série d’équipements rentrant dans la réalisation de filtres à sable
et tranchées d’épandage. Néanmoins, en sortie d’une fosse,
l’innovation reste l’Epurfix à copeaux de coco qui permet d’obtenir
une filière compacte, sans apport électrique, biologique et 100 %
recyclage.
En ce qui concerne la
récupération d’eau de pluie,
nous fabriquons une gamme
de citernes monoblocs
allant de 275 à 40 000 litres
destinées à des usages
domestiques, agricoles, mais
aussi pour des besoins de
Epurfix à copeaux de coco
P18
Pourquoi faire le choix d’un produit PIL dans l'habitat ?
Pour la réactivité de l’équipe commerciale et du service aprèsvente et pour la qualité du produit ; mais aussi pour participer,
tout simplement, au renforcement de l’économie locale. En effet,
si notre matière première est importée, elle est transformée,
assemblée et posée en Martinique.
Qu'en est-il du prix, critère toujours déterminant dans le
choix du client ?
Bien que je le comprenne, le prix ne doit pas être le premier critère
du choix. Il faut se référer au rapport qualité-prix. C’est ce que
nous vendons à nos clients en nous appuyant sur la performance
de notre équipement technique, la qualification de notre main
d’œuvre et l’expertise des bureaux d’étude qui nous suivent. Nous
négocierons toujours au mieux avec
nos clients la solution le plus adaptée
à leur situation.
Julien Kruz
Responsable commercial
www.fabricomstores.fr
stockage d’entreprises tous secteurs confondus. Nous proposons
aussi un ensemble d’équipements périphériques à l’installation
d’une citerne tels les filtres en descente de gouttière, les
surpresseurs et gestionnaires d’eau, de même que des filtres de
désinfection. Il faut savoir que la récupération d’eau de pluie est
régie par un arrêté qui restreint son utilisation afin de protéger le
réseau d’eau potable.
Pourquoi faire le choix d’un produit PIL dans l'habitat ?
Je vois trois raisons principales : la disponibilité immédiate du
produit, la rapidité d’intervention du service après-vente et le fait
de faire travailler une industrie locale.
Qu'en est-il du prix, critère toujours déterminant dans le
choix du client ?
A qualité égale, les produits Procap sont moins chers que
certaines cuves importées du fait des frais d’approche. Nos
tarifs peuvent donc être plus compétitifs que ceux de certains
produits concurrents importés. De plus, nous proposons des
citernes avec traitement anti-UV et des fosses monoblocs, c’est
plus de garantie de longévité vu les contraintes climatiques et
géologiques de notre région. La proximité est un atout important
car elle nous permet, en temps réel, d’apporter une assistance
et des préconisations parfaitement
adaptées aux réalités locales.
Joël Choux
Directeur commercial
www.procap.fr
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
SIAPOC
Siapoc est implantée aux Antilles-Guyane depuis plus de 45 ans. Cette
antériorité et sa grande expérience en milieu tropical lui confèrent une autorité
unique dans le bassin caribéen, pour proposer des peintures particulièrement
adaptés aux conditions climatiques sévères de nos régions.
Pourquoi utiliser le produit PIL SIAPOC dans la construction d’une
maison ?
La stratégie de Siapoc a toujours été d’appuyer sa communication sur un
savoir faire technique (« Siapoc les Peintures Tropicales ») qui garantit au
consommateur une parfaite adéquation entre son besoin et le produit Siapoc.
Cela est-il vrai pour toute la gamme ou pour seulement quelques
peintures ?
Cela est vrai pour toute la gamme, car toutes les formules mises au point le
sont par nos laboratoires, et sont le résultat d’une étude en climat tropical,
avec des tests appropriés. Ce ne sont pas des formules de produits existants
déjà ailleurs, plus ou moins adaptées ou « tropicalisées » ! Chaque nouvelle
peinture élaborée est le fruit d’un questionnement : « sera-t-elle performante
techniquement dans notre environnement ? ».
Ainsi, cette année, nous avons commercialisé une nouvelle gamme de
peintures à l’eau Elite, déclinée en trois produits : Elite Mat, Elite Satin, Elite
Brillant. Ces peintures, de très grande qualité (pouvoir couvrant, blancheur,
résistance à l’humidité et aux champignons) sont destinées à remplacer
les peintures dites « à l’huile » encore utilisées, malheureusement, pour
peindre cuisines, salles de
bain, portes… Elles sont aussi
performantes et résistantes que
les peintures à l’huile, avec en
plus un confort d’utilisation, dans le
respect de l’environnement et des
réglementations européennes.
Qu’en est-il du prix, critère
toujours déterminant dans le
choix du client ?
Plutôt que de parler de prix, je
crois qu’il faut parler de rapport
qualité-prix, ou efficacité-prix. Dans le cas de notre nouvelle gamme Elite, les
peintures sont vendues au même prix que les peintures à l’huile classiques,
mais ne nécessitent plus l’achat de diluant White Spirit. De plus, elles sont
sans odeur, sèchent beaucoup plus vite, réduisant considérablement le temps
d’application. La gamme à l’eau Elite est au final bien plus avantageuse que
ses concurrentes. Sachez qu’à ce
jour, Siapoc est le seul fabricant de
peinture, aux Antilles, certifié H.Q.E.
(Qualité, Environnement, Sécurité),
suivant les référentiels ISO 9001,
14001 et OHSAS 18001.
Bruno Mencé
Directeur Général
Avec vous hier, aujourd’hui
et demain.
Crédit photos : Thinkstock - Denis Guyenon - Lafarge Ciments Antilles.
FABRICOM STORES
posséder la soudeuse à impulsion électrique capable de souder à
froid la toile PVC et la toile DRALON, donc sans brûler les fibres
du tissu. Cela nous permet d’afficher une qualité irréprochable
pour nos toiles de store.
PIL & Habitat
Depuis 40 ans, Lafarge Ciments Antillais s’engage dans le développement local en participant à
de nombreux projets au profit de la jeunesse, de la culture et de la préservation du patrimoine
historique et naturel.
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Presse Mart. 200x136mm.indd 1
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
08/12/11 11:10
P19
Construire avec les
Produits de l'Industrie Locale
Dossier PIL & Habitat
PRONOVA
P20
La société Pronova est spécialisée dans la fabrication de
panneaux isothermes destinés à la construction et la rénovation.
Elle propose une gamme complète de produits étudiés pour
répondre aux besoins de confort thermique et phonique.
Présentez-nous un produit PIL PRONOVA entrant dans la
construction d’une maison
Nous fabriquons, parmi d’autres produits, le Modulo. Il se décline
en deux variantes : Le Modulo qui est une plaque de plâtre avec
un isolant thermique et phonique directement intégré dessus. Il
est utilisé en doublage intérieur ou en faux plafonds. Le Modulo+,
composé de deux plaques de plâtre entre lesquelles sont mises
ce même isolant. Il
est utilisé en cloison
intérieure. Il présente 4
avantages : une isolation
maximale grâce à
l’utilisation de la mousse
polyuréthane, meilleur
isolant du marché, une
cloison beaucoup plus
solide car la mousse est
ultra rigide, un gain de temps considérable sur la pose par rapport
à une pose séparée des trois éléments (ossature, plaques de
plâtre et isolation) et par conséquent, un coût réduit.
Pourquoi faire le choix d’un produit PIL dans l'habitat ?
La première raison est la qualité des produits PIL. Ils sont conçus
pour être parfaitement adaptés à nos régions et à leurs contraintes
(climat, air marin…). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous
privilégions les sociétés locales comme fournisseurs, puisque
chacun d’entre nous développe une compétence martiniquaise
liée à notre connaissance du terrain. La deuxième raison est
citoyenne puisque l’industrie est génératrice d’emploi et de valeur
ajoutée dans nos régions. Enfin, les délais de fabrication et
d’approvisionnement sont réduits ce qui permet d’être très réactif
sur les chantiers.
SAMIR INDUSTRIE
Créée en 1981, Samir s’est spécialisée dans les travaux de
menuiserie aluminium, miroiterie et vitrerie. Elle propose un
travail sur mesure répondant aux exigences des clients.
Présentez-nous un produit PIL SAMIR entrant dans la
construction d'une maison
Tout d’abord, Samir est une
industrie locale forte de 42 années
d’expérience. Nous fabriquons
des menuiseries extérieures
en aluminium et en PVC. Nous
proposons une large gamme de
produits offrant toutes les solutions
pour l’habitat : ouverture battante,
coulissante, châssis fixe ou à
lames ventilantes, et aussi des
produits de protection tels le volet
roulant ou le « sliding ».
Pourquoi faire le choix d’un produit PIL dans l'habitat ?
En premier lieu pour la qualité des produits PIL. A Samir, nous
faisons de la qualité de nos produits un objectif quotidien. Notre
équipe de production est formée de techniciens expérimentés
qui s’attèlent à respecter les process de fabrication. D’importants
investissements sont réalisés chaque année afin de moderniser
l’outil de production. Ceci permet l’amélioration de la qualité et de
la performance. De plus, nous tenons à jour un stock de pièces
d’usure et assurons par conséquent le SAV de nos différents
produits. Ensuite, il faut savoir que dans notre domaine, nos
produits sont soumis à une réglementation précise et doivent
répondre aux normes Antilles sur la résistance aux vents
cycloniques, à l’étanchéité à l’air et à l’eau. Qu’en est-il des
produits importés sur ces points ? Et bien entendu, favoriser les
produits PIL, c’est soutenir l’activité industrielle et contribuer au
dynamisme de notre économie endogène.
Qu'en est-il du prix, critère toujours déterminant dans le choix
du client ?
Il faut avant tout être conscient de l’étroitesse du marché qui
augmente nos coûts de production et nos coûts de stockage,
nécessaire pour pallier aux aléas d’approvisionnement. Dans
mon cas, si le Modulo peut sembler plus cher à l’achat, il fait
la différence sur son prix global (fourniture + pose) puisque le
coût de la pose est considérablement réduit du fait qu’une
seule intervention est requise là où trois seraient nécessaires.
Le Modulo est de plus certifié et
bénéficie des primes isolations
EDF Isol’Eko permettant de réduire
son prix posé de 4 à 8 €/m2.
Qu’en est-il du prix, critère toujours déterminant dans le
choix du client ?
Cela fait 42 ans que Samir fabrique et commercialise des produits
de qualité au « juste prix ». La qualité est un critère tout aussi
déterminant que Samir s’engage à maintenir, tout en offrant
des prix adaptés à la situation économique. La concurrence
est un puissant stimulant qui nous permet tous les jours de
nous remettre en question. D’ailleurs, depuis 2010, nous avons
développé une gamme de menuiseries PVC permettant d’offrir
une gamme plus économique à nos consommateurs. Etant
donnés les surcoûts liés à l’éloignement et à notre insularité, la
recherche de compétitivité demeure un objectif quotidien de nos
équipes. Nous avons toujours su
offrir le meilleur rapport qualité/prix
et nous remercions nos clients pour
leur fidélité et leur confiance.
Ladislas Hayot
Gérant
www.pronova.fr
Christophe Marraud Des Grottes
Directeur
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012
P21
Construire avec les
Produits de l'Industrie Locale
Dossier PIL & Habitat
GROUPE
LE VILLAIN MARTINIQUE
P22
Implantée depuis près de 30 ans, le Groupe Le Villain Martinique
est au cœur des métiers de la construction : constructeur de
charpentes industrielles, constructeur de maisons individuelles
(CMI) avec Maison Delta et Maison Karésol et opérateur social
pour la réalisation de Logements Evolutifs Sociaux (LES) et
d’Amélioration à l’Habitat (AAH) en secteur diffus.
Présentez-nous un produit PIL GLM entrant dans la
construction d’une maison
Nous développons en ce moment un tout nouveau concept : sur
la base d’un plan proposé par le client, nous réalisons la fourniture
et la pose d’un kit comprenant l’ossature des murs avec parepluie et bardage extérieur, la charpente et la structure de galerie,
la couverture, les volets dans des pré-cadres en bois exotiques,
les faux-plafonds extérieurs, constituant un ensemble "hors
d’eau, hors d’air".
L’ensemble de cette structure est étudiée pour résister aux
cyclones et aux séismes. Le propriétaire pourra ensuite réaliser
lui-même ou passer par des artisans pour réaliser le reste
des travaux non prévus à savoir : cloisonnement intérieurs
(placo), plomberie, électricité, carrelages, faïences, menuiseries
intérieures.
Cette idée est née du constat qu’une bonne partie de la population
qui souhaite accéder à la propriété est prise en étau entre les
voies d’accès classiques : un budget insuffisant pour avoir
recours aux CMI (environ 250 000 € de budget terrain + maison)
ou des revenus trop élevés pour un accès aux logements de
type sociaux (moins de 80 000 € pour la maison seule, le terrain
appartenant dans ce cas à l’attributaire). Cette population a donc
souvent recours aux « coup de main » ou l’auto-construction.
Nous pensons qu’en proposant une structure offrant toutes les
garanties, et notamment la garantie « décennale fabricant »sur
le kit d’ossature, nous apportons une garantie minimum à ce
type de projet ; ce que ne garantissent pas les vendeurs de kits
en provenance du Brésil. De plus, nous sommes en mesure de
fournir gratuitement à nos clients les notes de calculs justificatives
des structures posées et nous sommes les seuls à le proposer.
Pourquoi faire le choix d’un produit PIL dans l'habitat ?
Acheter PIL, c’est faire travailler l’industrie locale. Dans un
contexte marqué par un fort taux de chômage, c’est la possibilité
donnée à un Martiniquais de trouver du travail.
Permettre aux entreprises locales de continuer à vivre et à
d’autres de créer leur outil de production est une démarche de
sauvegarde indispensable pour l’économie.
Nous nous inscrivons dans cette démarche, en travaillant autant
que possible avec d’autres entreprises ou artisans martiniquais.
Il ne faut pas oublier que 40 % de la valeur d’une maison revient
aux sous-traitants pour le travail de mise en œuvre.
Qu'en est-il du prix, critère toujours déterminant dans le
choix du client ?
Dans PIL, il y a « industrie ». Aussi, on parle de sociétés
structurées qui doivent en conséquence supporter toutes les
charges et taxes afférentes.
De plus, nos produits doivent être conformes aux normes en
vigueur (nous sommes soumis aux normes CE pour la charpente
industrielle et la réalisation des murs à ossature bois). Cela
suppose que nous devons par exemple utiliser dans notre
processus de fabrication que des bois traités en autoclaves et
classés « machine »par rapport au nombre de nœuds admis et le
contre-fil du bois par exemple. Les sections des bois doivent être
conformes à celles proposées par les notes de calcul.
C’est aussi le choix d’une main-d’œuvre qualifiée et de machines
de qualité. Aujourd’hui, nous comptons une vingtaine de salariés
qui travaillent sur 3 presses et 2 scies à commandes numériques
dans un atelier de 2.000 m² le tout sur un terrain de 11 000 m2.
Tout cela représente un coût non négligeable.
Aussi, il est difficile pour des entreprises comme la nôtre d’aligner
ses tarifs sur ceux proposés par d’autres qui font le choix de
contourner les règles. En conformité avec le projet soumis par
le client, nous recherchons toujours à lui proposer un juste prix.
D’un autre côté, je ne peux pas croire que quelqu’un puisse
prendre des risques sur la qualité dans la réalisation du projet
de sa vie : construire sa maison. On ne parle pas de produits de
consommation courante ! Il s’agit donc de trouver le bon équilibre
entre la garantie de qualité et un
souci financier légitime.
Michel Airola
PDG Gpe Le Villain Martinique
www.glm-martinique.com
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012
P23
Quoi de neuf chez les industriels
Délices Locales : An lo ti délis’ !
Quoi de neuf
Depuis deux mois, la gamme s’est étoffée de nouvelles saveurs. Celles-ci s’inscrivent dans une
dynamique d’innovation, instaurée par M. Alex Edmond, Gérant, mais reflète aussi son but de
remettre au goût du jour d’anciennes recettes et de perpétuer une tradition culinaire ancestrale.
P24
La famille s’agrandit…
La société Délices Locales a décidé de
mettre à l’honneur des plats authentiques,
motivée par sa volonté de ne pas les
laisser cantonnés aux cuisines de nos
grands-mères et afin que ces recettes
puissent être valorisées et connues du plus
grand nombre.
Le " Velouté de giraumon " était fortement
demandé par la clientèle qui voit son
vœu exaucé avec cette délicieuse soupe
conditionnée en bouteille en verre de 1L.
« Tripes à l’Antillaise » et « Lapo Senyen »
font partie de ces recettes incontournables
d’antan qui ont disparu de nos tables et que
de nombreuses générations ne connaissent
pas. Cette gamme de plats cuisinés
est complétée par de la salade de riz
accompagnée de morue ou de hareng saur,
présentée en barquettes au rayon traiteur et
dont la durée de vie est d’environ 15 jours.
Parmi les innovations marquantes, la
gamme « Ti’ Délices » en conditionnement
de 200 g avec une date limite de
consommation de 2 ans. Il s’agit de la
même gamme que l’on trouve au frais
mais qui, cette fois, est disponible au
rayon sec. On peut ainsi partir pour la
journée (plage, pique-nique…) en toute
tranquillité avec un produit d’appoint qui
après ouverture se conservera 8 jours au
frais. A tout cela s’ajoute la nouvelle gamme
« condiments » : pâte à colombo, sauces
(chien, antillaise douce, antillaise forte et
gingembre).
Pour être exhaustif sur les nouveautés, il
convient de signaler la refonte complète
du packaging. En effet, testés sur des mar-
nouveaux produits sont donc en attente
de référencement auprès des GMS.
L’autre problème évoqué par Micheline
Magdeleine concerne la rentabilité.
"Nous subissons une hausse du coût des
matières premières de l’ordre de plus de
50 %. Les surcoûts que cela entraîne
freinent considérablement notre rentabilité".
chés à l’export via Ubifrance, les produits
Délices Locales se heurtaient à une image
insuffisamment valorisée, ne reflétant pas
la qualité que lui confère la charte et le process mis en place au sein de l’entreprise :
de la traçabilité de la qualité des matières
premières utilisées jusqu’à la mise à disposition des produits finis. Le packaging des
gammes existantes a donc été retravaillé
pour une meilleure adéquation entre image
et qualité du produit.
« L’ensemble de nos produits sont garantis
sans conservateurs, sans colorants
et sans OGM et grâce au process de
fabrication leur durée de vie est de deux
ans » nous livre Micheline Magdeleine,
adjointe à la Direction. L’élaboration de
toutes ces recettes répond à un process
très précis et une équipe est dédiée à la
recherche et au développement. Une fois
le process entièrement mis en place et la
recette validée, la production se charge
de les mettre en œuvre. La chaîne n’est
utilisée qu’à 70 % de sa capacité, il existe
donc un potentiel de développement non
négligeable.
Cependant, malgré toute
sa bonne volonté, Délices
Locales se heurte à
quelques freins qui nuisent
au bon développement
de la structure. En effet,
le contexte économique
difficile
provoque
des
réticences au référencement
de tout nouveau produit.
Une partie de ces
Perspectives et développement…
« Lors de nos participations aux salons
internationaux, nos produits plaisent et
les retombées sont positives avec des
distributeurs qui sont prêts à travailler avec
nous, ce qui laisse augurer des perspectives
nouvelles et encourageantes » nous confie
Micheline Magdeleine qui reste confiante.
La Caraïbes et l’Hexagone représentent
aujourd’hui 13 % du chiffre d’affaires
de Délices Locales d’où la nécessité de
grappiller de nouvelles parts de marché à
l’export pour insuffler un nouveau souffle
à la structure avec le développement de
marché comme la France qui connait, ces
dernières années, une légère progression.
La mise en place d’une démarche à
l’export n’est pas toujours chose aisée,
mais elle devrait être facilitée avec
le soutien de la Région, l’AFD/OSEO
et la CCIM (Ubifrance….), etc... Ces
organismes ont, en effet, des dispositifs
d’accompagnements ou signé une
convention MOM (Ministère de l’Outremer)
afin de garantir et financer les entreprises
d’Outremer qui innovent, exportent, sont en
croissance ou connaissent des difficultés
liées à la crise.
Recettes innovantes…
Les produits Délices Locales sont
consommés essentiellement sous forme
de sandwiches. Lors des journées « Portes
ouvertes », d’autres utilisations possibles
sont proposées à la clientèle pour varier
la présentation et les plaisirs. Ils peuvent,
en effet, être consommés sous forme de
friands, quiches, tartes, pizzas, allumettes,
verrines, mousses, pâté en croute (poulet,
lambis….), etc... et il est ainsi possible
d’imaginer des recettes à l’infini…
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
Brioche Big In : le pain de mie "0 %"
La société Brioche Big In est spécialisée dans la fabrication locale de produits de panification, viennoiseries et de
pâtisserie pré-emballée. Leader sur son marché, la société fait partie du groupe Aubéry et bénéficie du partenariat
technologique de Brioche Buton Atlantique, 3e fabricant français de viennoiseries pré-emballées.
Chez Brioche Big In, le process de fabrication
est complet, du pétrissage à la mise en sachets
en atelier de conditionnement sous atmosphère
contrôlée. Tout cela assuré par une équipe de
37 salariés, composée de 15 femmes et de
22 hommes. La gamme des produits fabriqués
comprend les viennoiseries pré-emballées à durée
de vie de 2 à 3 semaines (pains de mie, brioches
tranchées, pains au lait, buns) et les produits de
pâtisserie d’une durée de vie de 8 à 10 semaines
(madeleines, étoiles et barres pâtissières). Ils
sont principalement commercialisés en GMS en
Martinique et en Guadeloupe.
Avec le lancement du pain de mie 0 %, la société
Brioche Big In innove sur le marché local du
pain de mie, répondant à une forte attente des
consommateurs à la recherche de produits moins
gras et moins sucrés. En effet, cette nouvelle
gamme est fabriquée sans sucre ajouté, ni matière
grasse ajoutée. Plus léger qu’un pain de mie
classique, les pains de mie 0 % ne contiennent
que les sucres et lipides issus naturellement des
céréales nécessaires à leur fabrication. La gamme
se décline en deux références (450 g, nature et
complet) et est présente dans les linéaires depuis
le mois d’août.
Avec un packaging moderne et attractif, il s’adresse
à une clientèle très large, de la femme active
soucieuse de sa ligne à la personne âgée souhaitant
limiter sa consommation de graisse et de sucre.
« C’est le fruit d’une année de travail des équipes de
production et qualité pour arriver à développer une
recette sans ajout de sucre et de matière grasse,
tout en conservant les qualités organoleptiques
appréciées du consommateur. Cela a nécessité
de nombreux tests et représentait à la fois un vrai
challenge et un formidable défi technique » nous
livre Marie-Aude Sellier, Directrice de Production.
Pari réussi puisque moelleux et fondant en bouche,
le 0 % de Brioche Big In a d’ores et déjà ravi les
gourmands soucieux de leur ligne, et a reçu un
accueil très favorable des consommateurs qui
l’apprécient tant pour ses qualités gustatives que
pour son packaging.
" En tant que leader du marché sur le pain de mie,
c’est à nous d’impulser une dynamique d’innovation
et de répondre aux attentes des consommateurs,
c’est aujourd’hui chose faite avec le pain de
mie 0 % " conclut Marie-Claude Rome, Directrice
Générale de Brioche Big In.
Trois Rivières : à la recherche de l’excellence…
L’évolution des tendances a poussé les rhums Trois Rivières à mener une étude sur le packaging de ses rhums
vieux avec comme objectifs une meilleure valorisation de leur style unique et de leur élégance, mais aussi une
volonté de mieux exprimer les valeurs d’authenticité et de distinction de la marque.
Packaging neuf pour rhums vieux…
Au final, l’ensemble du packaging a été retravaillé
(bouteille, habillage, étui) en préservant les codes
forts de la marque : le moulin, le bleu. Cette
nouvelle identité renforce l’image de Trois Rivières
dans un esprit plus classique et haut de gamme
et conforte son image de marque résolument
contemporaine. La marque se dote ainsi de sérieux
atouts pour séduire l’œil et le palais des nouveaux
consommateurs de rhums.
Les rhums Trois Rivières sont aujourd’hui distribués
dans plus de 20 pays, parmi lesquels l’Italie,
l’Angleterre et le Japon, où la nouvelle gamme
est particulièrement attendue. Et c’est fière de
son nouveau visage que la marque s’apprête à
conquérir de nouveaux marchés.
1ère entreprise martiniquaise à obtenir la
norme HACCP+
En 2010, une étude HACCP+ pour la maîtrise de
la production a été lancée. Conçue pour répondre
aux attentes et aux exigences de la filière
agroalimentaire, l’évaluation HACCP+ combine
la méthode HACCP classique avec les principes
de l’ISO 22000. Elle est la preuve objective que
le produit dispose des caractéristiques définies
dans une norme ou un référentiel, et qu’il fait
régulièrement l’objet de contrôles. Toutes les étapes
du processus de fabrication sont concernées,
de la culture de la canne à l’élaboration et au
conditionnement des rhums. Cette procédure a
demandé l’adhésion de l’ensemble du personnel
qui, conscient de l’enjeu, s’est engagé à mettre
en place et respecter des procédures strictes.
"Validée par l’AFNOR au terme d’un audit réalisé
en mai 2011, cette norme internationale, associée
aux nombreuses médailles régulièrement obtenues
lors des grands concours internationaux, nous
permet de prospecter des marchés auxquels seuls
les produits certifiés peuvent prétendre. C’est une
grande fierté pour l’équipe Trois Rivières, et une
garantie supplémentaire pour nos consommateurs"
nous livre Virginie Poupeville, Responsable Qualité.
Nouveaux horizons de dégustation…
Avec sa dernière campagne : « Certains l’aiment
autrement », Trois Rivières souhaite doter son
rhum d’une image résolument moderne, festive et
inciter le consommateur à plus de créativité.
En partenariat avec des barmen de l’île, Trois
Rivières développe de nouveaux modes de
consommations et ouvre ainsi de nouveaux
horizons gustatifs à ses consommateurs.
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P25
Denel : Objectif 100 % fruits
de la Martinique
Aujourd’hui, l’usine Denel traite 1 500 tonnes de fruits/an
contre 80 tonnes il y a une dizaine d’années. Les volumes
ont été multipliés de manière exponentielle et il a fallu
adapter l’outil de production pour pallier cette hausse
fulgurante.
Quoi de neuf
M. Philippe Vourch
P26
« Il ne suffit pas de dire : il y a des fruits en
abondance en Martinique ! Encore faut-il
organiser une vraie filière de production de
fruits. Il a fallu passer du constat à l’action.
Tout s’est d’abord articulé autour de la
goyave car il était important d’avoir un fruit
sur lequel s’appuyer et de pouvoir greffer
les autres fruits autour. Mon prédécesseur,
André Talmann, a initié une démarche de
mise en plantation de plusieurs vergers. Il a
créé un groupement composé de quelques
planteurs du Gros-Morne et de ses environs.
Ce dernier a pris de l’essor et compte
aujourd’hui une vingtaine d’exploitations
agricoles. Celles-ci se sont structurées en
organisation de producteurs au même titre
qu’Ananas Martinique, le GIE MHMH ou
la Socopma. Ce groupement a pris le nom
d’"Association des Vergers et Jardins
Tropicaux" et c’est lui qui fournit toute la
ressource en goyaves de l’usine Denel.
Nous leur garantissons un tonnage et des
prix réguliers et eux nous approvisionnent
avec régularité en fruits de qualité » nous
explique Philippe Vourch, Directeur de Denel,
qui espère reproduire ce même schéma sur
d’autres fruits dans le futur. Au fil des années,
une véritable activité de transformation de
fruits est née et il a fallu l’outil adéquat pour
faire face au développement continu des
volumes.
martiniquais à fournir Denel en fruits.
Pour extraire de la pulpe de fruits, le
processus est toujours le même : réception,
pesage, lavage, puis séparation des graines,
pépins, coques, noyaux… pour récupérer la
partie du fruit qui sera utilisée par la suite.
La contrainte est que chaque séparation doit
être réalisée de manière spécifique à chaque
fruit, il a donc fallu imaginer et créer un outil
industriel avec une ligne fixe et lui greffer
des équipements modulables permettant
de s’adapter à chaque fruit (broyage pour
la goyave, pressage pour la prune de
cythère…).
Nouvelle unité de traitement de fruits
« Il y a 2 ans, nous avons décidé de construire
un nouvel atelier, adossé à l’usine existante
de production de jus et de confitures,
pour transformer de manière totalement
industrielle cette goyave nécessaire pour
Royal (jus et confiture), Mont Pelé et Caresse
Antillaise que nous fournissons également ».
L’idée était de ne pas s’arrêter à la goyave,
mais d’avoir une unité multi-fonctions capable
de traiter une large palette de fruits au fur et
à mesure de la capacité des producteurs
Un vrai partenariat producteurs de fruits
et transformateur de ces fruits
Il manque aujourd’hui le fruit qui est à l’origine
de Royal : l’ananas ! L’outil nécessaire pour
le transformer a été installé dans le nouvel
atelier, mais l’approvisionnement en fruits
est difficile. Des ananas ont été plantés,
dont certains à proximité de l’usine, et
Denel espère pouvoir être approvisionné
d’ici la fin de l’année 2012.
A plus long terme, il y a en ligne de mire
d’autres fruits comme le maracudja ou la
Une équation simple : des fruits locaux
pour des produits fabriqués localement
Grâce à cet atelier, l’usine Denel a pu
supprimer l’importation d’environ 80 containers de purées de fruits importées par an
et renforcer ses approvisionnements auprès
d’acteurs locaux, qui représentent aujourd’hui
plus de 70 % des achats de matières
premières de l’entreprise.
Du Morne-Rouge au François, l’usine achète
et transforme une douzaine de fruits tropicaux
(goyave, prune de cythère, banane, citron
vert, canne, kumquat, gingembre, mamey,
carambole, patate douce, groseille, piments
doux) et souhaite continuer à étendre la
palette de fruits.
mangue. Tout cela se fera étape par étape en
fonction des capacités d’approvisionnement
en fruits et de l’intérêt économique pour les
différents acteurs.
L’unité de transformation de fruits de Denel
permet aux producteurs d’avoir une visibilité
sur les débouchés de leurs produits. Ils
peuvent dès lors s’engager dans un long
processus de production en sachant leur
production valorisée. Et c’est sur cette base
que la filière de transformation de fruits est en
train de se développer en Martinique.
Moins de sucre
Grâce à l’unité de transformation de fruits,
Denel a pu sélectionner et transformer
spécifiquement des fruits adaptés à des
recettes mises au point pour proposer des
produits moins sucrés aux consommateurs.
Denel a développé des desserts à base de
fruits du terroir (purée de goyave, purée de
banane) dont la teneur en sucre est quasiment
identique à celle de compotes allégées. Ces
produits ont été proposés dans les cantines
scolaires au cours du dernier trimestre
2011. Bien sûr, d’autres projets sont en
cours pour l’année 2012, le développement
« endogène » étant écologique (moins de
transport maritime coûteux et polluant),
pourvoyeur d’emplois locaux et adapté à la
nouvelle philosophie qui semble se dessiner
pour sortir de la crise : retrouver le goût et le
plaisir du « fait local ».
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P27
Quoi de neuf chez les industriels
Socacom : La villa modulaire
Veolia Propreté Caraibes :
Haro sur les déchets !
Quoi de neuf
Socacom fabrique, assemble et commercialise des constructions
modulaires à vocation professionnelle : bureaux, écoles,
réfectoires, etc. Depuis quelques mois elle propose la maison
modulaire, une construction fiable pour vous permettre de réaliser
votre rêve de devenir propriétaire à moindre coût.
P28
L’ensemble du territoire martiniquais devrait compter 21 déchèteries d’ici
2015, mais n’en compte que 6 pour le moment. Le « Moving’ Tri » est un
système innovant de déchèterie mobile qui se positionne comme un excellent
moyen de pallier ce manque.
M. Raymond Huyghues-Despointes
M. Stefan Ducene
Une construction modulaire est une petite
structure en acier galvanisée habillée
avec des panneaux sandwichs avec
laquelle on peut tout faire (usine, cantine,
écoles, hôpitaux…), dont l’intérêt est
avant tout son coût, mais aussi le gain
de place considérable dans les dépôts
notamment.
Depuis 1995 Socacom fabrique des
modulaires pour des clients variés :
mairies, collectivités, hôpitaux, écoles
maternelles, industries (Coca Cola,
Brasserie Lorraine…) et quelques
clients privés. Il n’y a aucune limitation
en termes de surface. Ainsi, 900 m² de
classes ont été réalisés au Robert et
l’école du Cap au Marin a été entièrement
construite en modulaires. Seul fabricant
local, avec un effectif de 19 employés,
le chiffre d’affaires a évolué jusqu’en
2009. Depuis, trois salariés ont quitté
l’entreprise et n’ont pas été remplacé. «
Je vais bientôt être obligé de licencier des
pères de familles franciscains, ducossais
et foyalais, si de nouveaux marchés ne
nous sont pas confiés. Cela me désole,
mais je n’ai pas d’autre alternative »
nous livre Raymond Despointes, gérant
de la structure. Il souligne l’importance
des entreprises PIL dans la création
d’emplois, concluant : « La dimension
sociale et économique est plus que
jamais importante à intégrer dans nos
choix de consommation ».
Tout est fait pour réduire le coût des
constructions modulaires et les meilleurs
fournisseurs sont recherchés pour
l’importation des matières premières.
Mais, malgré tous les efforts consentis, le
chiffre d’affaires a été divisé par 2,5 entre
2008 et aujourd’hui. Il était donc impératif
pour Socacom de réagir et de trouver
de nouveaux créneaux porteurs dans
un souci d’évolution et de diversification.
C’est dans ce contexte que l’idée de la
maison modulaire est née…
Le Plan Départemental d’Elimination des
Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA)
s’est fixé comme objectifs de réduire de 15 %
la quantité des déchets ménagers et assimilés
(DMA) stockés d’ici 2012, et d’augmenter le
taux de valorisation à 45 % pour les DMA et à
75 % pour les emballages recyclables à l’horizon
2015. Or, l’implantation de déchèteries fixes
se heurte à plusieurs freins : d’une part, un
manque de foncier disponible et compatible
et d’autre part, un coût important, à savoir un
million d’euros minimum pour la construction,
auquels s’ajoutent 250 000 €/an répartis entre
les frais de personnel et l’entretien du site. De
plus, les procédures administratives liées au
Code des marchés publics sont longues.
Une villa pour les petits budgets
Il faut compter environ 1 800 €/m²
pour la réalisation d’une construction
traditionnelle, alors que la villa modulaire
vous reviendra en moyenne 1 000 €/m².
Avec ce budget, votre villa modulaire,
anticyclonique et parasismique, vous
sera livrée " clés en main " en un mois
et demi avec cuisine aménagée (plaque
et four), revêtement de sol, chambres
climatisées, sanitaires et deck, et bien
sûr la garantie décennale. Elle est
conçue par l’assemblage de modules
dans lesquels sont recréées les pièces.
Le modèle d’exposition comprend deux
modules de 20 m², soit 40 m² habitable et
une véranda de 28 m² avec une avancée
en deck. Le premier client a été livré le
6 décembre dernier ; il avait signé son
bon de commande le 26 octobre.
Là encore, aucune limitation en
termes de surface. La villa modulaire
pourra atteindre 250 m² ou plus et la
personnalisation extérieure en termes
de couleurs est également possible.
Cette maison peut être posée chez tout
client possédant le financement et un
terrain avec son permis de construire,
puisque la maison est montée sur des
fondations. Aussi, la maison modulaire
offre la possibilité de se loger, avec tout le
confort, à un tarif raisonnable. Le délai de
livraison étant considérablement réduit,
cela permet aussi de réduire à la fois le
coût et le délai de remboursement du
crédit.
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
L’atout « Moving’ Tri »
Le « Moving’ tri » est une déchèterie mobile
composée d'un camion portant une benne de
30 m3, qui tracte une remorque équipée de
5 bennes de 6 m3. Ces 6 bennes permettent
de recueillir de façon sélective 6 familles
de déchets et matériaux. Le « Moving’ Tri »
nécessite la présence d’un seul salarié pour
la conduite, le déploiement et l’aide apportée
aux utilisateurs lors du tri des déchets dans
les bennes. Temps d’installation général :
40 minutes, idem pour le temps de repli.
Emprise au sol : 20 m x 10 m, soit 200 m².
Pour les Collectivités, l’intérêt des
déchèteries est de permettre la réduction
des dépôts sauvages dans les quartiers, une
sensibilisation accrue de la population aux
gestes de tri et à la réduction à la source de
la production de déchets, une augmentation
du taux de valorisation des déchets et, par
conséquent, une baisse de la quantité de
déchets collectée et stockée. De plus, elles
peuvent bénéficier d’une augmentation des
subventions Eco-Emballages en raison de
l’augmentation du taux de valorisation des
déchets et d’une baisse du coût global de
gestion des déchets, avec moins de déchets
stockés, compte tenu de la TGAP (taxe
générale sur les activités polluantes) élevée
des centres de stockage. C’est aussi une
solution compatible avec les aides Ademe et
FEDER. Aucun achat, ni aménagement de
terrain à prévoir car l’installation est possible
sur n’importe quel site public ou privé, avec la
possibilité de partager une même déchèterie
sur plusieurs sites. En tant que solution
brevetée, la déchèterie « Moving’ Tri » s’achète
par bon de commande.
Une « éco-politique » globale
Pour Stefan Ducene, Directeur Régional
de Veolia Propreté Caraibes, « Dans une
optique de développement durable, notre
philosophie consiste à toujours nous
associer à des entreprises locales car il est
primordial pour nous de prendre en compte
les enjeux économiques locaux ». C’est dans
cette optique que Veolia a mis en place un
partenariat avec les Entreprises Belliard, via la
société Clean Garden, pour le développement
des déchèteries mobiles sur l’ensemble du
territoire.
« Ayant pu constater les qualités du concept
lors d’un déplacement à Madrid en Espagne,
je suis convaincu de l’intérêt d’un tel dispositif
pour la Martinique. L’accueil est très favorable,
les élus sont réceptifs, conscients que c’est un
produit d’avenir qui va dans le même sens
que leurs préoccupations : réduction des
déchets et des coûts » nous livre Eric Zaïre,
Directeur de Clean Garden, qui intervient en
tant que prestataire de service
auprès des communes et des
collectivités.
(papier-carton) collectés auprès des ménages
dans ces deux départements.
En 2011, près de 800 tonnes de papier-carton
provenant du tri sélectif ont ainsi été expédiées
depuis la Martinique et la Guadeloupe par
Veolia Propreté Caraibes, pour retrouver une
nouvelle vie.
L’enlèvement des déchets dangereux
Veolia Propreté Caraibes propose également
des solutions aux entreprises et aux
collectivités de Martinique qui cherchent à
éliminer leurs déchets dangereux au meilleur
coût et dans le respect de la réglementation
en vigueur (produits toxiques, corrosifs,
inflammables, aérosols vides…). En effet,
beaucoup
d’entreprises
martiniquaises
possèdent un stock de produits dangereux
qu’elles souhaitent éliminer. Cette élimination
est souvent problématique : réglementation
mal connue, absence de filière locale, coûts
de traitement élevés…
Véritable expert de l’élimination des déchets
dangereux, Veolia réalise une étude
personnalisée, sur simple demande, pour
l’enlèvement d’un stock, même de taille
réduite, comme pour la mise en place d’une
prestation d’élimination régulière. Du simple
conseil à une prestation « clés en main »,
elle accompagne l’entreprise tout au long
de l’opération en fonction de ses besoins et
capacités.
La reprise des emballages
ménagers papier-carton
Implantée aux Antilles depuis
2002, Veolia Propreté Caraibes
a signé un contrat de reprise
avec Eco-Emballages, en 2008
en Martinique et en 2010 en
Guadeloupe, pour la reprise
de la totalité des Emballages
Ménagers Recyclables (EMR)
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P29
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Les Martiniquais face au PIL
Selon l’étude Omnibus Express© (1) réalisée par Ipsos Antilles en juillet 2011, les produits PIL
bénéficient d’un bon capital sympathie auprès de la population martiniquaise, mais leur notoriété et
leur attractivité gagneraient à être encore améliorées.
Premier enseignement issu de cette étude Au-delà de leur notoriété générale, les
IPSOS Antilles : deux tiers des Martiniquais Produits de l’Industrie Locale bénéficient
interrogés déclare spontanément connaître d’un bon capital sympathie, s’agissant
le sigle PIL. Leur profil correspond tout au moins des produits de grande
majoritairement à des personnes de plus consommation. En effet, 85 % des
de 50 ans et qui sont un peu plus souvent Martiniquais, âgés de 15 ans et plus,
déclarent en avoir globalement une bonne
des hommes que des femmes.
Toutefois, des efforts de communication image (67 % « plutôt bonne » et 18 %
restent certainement à poursuivre pour « très bonne »).
renforcer la visibilité et la connaissance Au niveau fonctionnel, les Martiniquais leur
des produits qui portent le logo PIL, et reconnaissent moins nettement un aspect
innovation et les trouvent plutôt chers
notamment auprès de cette cible.
En effet, parmi les 67 % de Martiniquais (58 %) et pas si faciles à repérer en magasin
qui déclarent connaître le sigle PIL, seuls (50 %).
6 sur 10 peuvent en donner correctement En revanche, la perception des produits
PIL est celle de produits de bonne qualité
la signification.
En définitive, ils sont 41 % à en avoir une (69 %), que l’on peut consommer en toute
vision très précise (connaissance correcte confiance (69 %) et que l’on trouve dans
de la définition du sigle et du principe des toutes les grandes surfaces (63 %).
produits PIL). Chez ces "connaisseurs", Plus globalement, les Martiniquais
on retrouve surtout des femmes, des n’hésitent pas à porter un jugement critique
dusurproduit
PIL: seuls 48 % des
personnes âgées Définition
de 35 à 49 ans et très
la production locale
Martiniquais interrogés pensent que les
majoritairement actives.
Etude réalisée sur un échantillon représentatif de
500 Martiniquais âgés de 15 ans et plus
(1)
Q : « Pour vous qu’est-ce qu’un produit PIL ? »
82%
48%
17%
15%
Un produit de
l'industrie locale
12%
6%
2%
35-44
ans
Image globale des produits PIL
Un produit fabriqué Un produit fabriqué
en Martinique
localement
Citations de
produits PIL
Autres / confusions
15-24
Inactif ans
Ne sait pas
« Globalement, diriez-vous que vous avez une image très bonne, plutôt
bonne,
mauvaise ou très
Base
500plutôt
Martiniquais
demauvaise
15 ans
des produits de l'industrie locale, les PIL …? »
Q : « Globalement diriez-vous que vous avez
une image très bonne, plutôt bonne, plutôt
mauvaise ou très mauvaise des produits de
l’industrie locale, les PIL… ? »
45-59
ans
18%
Très bonne
Actif
Plutôt bonne
Plutôt mauvaise
BONNE
IMAGE
67%
Etude d’opinion des Martiniquais sur les produits PIL – Août 2011
Ne sait pas
Actifs
-4%
3%
MAUVAISE
IMAGE
Base : 335 martiniquais de 15 ans et plus déclarant connaître, ne serait-ce que de nom, le sigle "PIL".
Très mauvaise
85%
et +
3%
1%
12%+60
ans
Inactif
-1%
8
+4%
Base 500 Martiniquais de 15 ans et +
P32
: 500 martiniquais de 15 ans et plus. - Janvier-Février 2012
PIL, le magazine de l’industrieBasemartiniquaise
Etude d’opinion des Martiniquais sur les produits PIL – Août 2011
© 2011 Ipsos
Actif
© 2011 Ipsos
Info AMPI
« Pour vous, qu'est ce qu'un produit PIL ? »
entreprises qui fabriquent les produits PIL
sont soucieuses de l’environnement et ils
sont 46 % à dire qu’elles sont à l’écoute de
leurs clients.
Parallèlement, un a priori positif subsiste
puisqu’ils se déclarent fiers de consommer
les produits PIL (74 %). Par ailleurs, ils
reconnaissent volontiers que c’est un
moyen de perpétuer le savoir-faire local
(70 %) et de préserver des emplois (69 %).
Cependant, malgré la fierté à consommer
PIL, seuls 51 % des Martiniquais expriment
un attachement à ces produits, preuve que
le lien avec l’industrie locale est encore à
conforter.
Enfin, l’étude a également permis de mieux
définir les attentes de la population vis-à-vis
des PIL. Elle souhaite essentiellement plus
de choix, avec des gammes de produits
plus larges, et davantage d’opérations
promotionnelles en magasin.
13
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012
P33
Info AMPI
A la découverte
du Comité Directeur de l’AMPI
Depuis bientôt 40 ans, l'AMPI œuvre pour la défense des intérêts de l’industrie martiniquaise.
A ses débuts, elle comptait une trentaine de membres, un nombre multiplié par cinq depuis. Au cœur
de ses actions, le Comité Directeur, qui propose, valide et appuie les orientations de l’Association.
L’Association des Moyennes et Petites Industrie de la Martinique a
été créée en 1972 à l’initiative de M. Bernard Hayot. Régie par la loi
de 1901, elle est par définition à but non lucratif.
C’est en 1999 que l’Assemblée Générale votera l’appellation
"Association Martiniquaise pour la Promotion de l’Industrie", afin de
faire connaître et de valoriser le tissu industriel martiniquais, les
hommes et le savoir-faire qui le composent.
Il peut faire toute délégation de pouvoirs pour une question
déterminée et un temps limité.
Pour une plus grande efficacité, ses membres ont structuré la
réflexion autour de Commissions de travail. Ils assurent également
des représentations dans les organismes extérieurs, suppléés dans
cette tâche par le Secrétaire Général.
La tenue des séances
Qu’est-ce que le Comité Directeur ?
Dès ses statuts constitutifs, l’AMPI prévoit que l’association est
administrée par un Comité Directeur dont les membres sont
désignés par l’Assemblée Générale, à bulletin secret. Ceux-ci sont
élus pour trois ans, renouvelable par tiers tous les
ans. C’est ce Comité Directeur qui élit, chaque année,
le Président et le Bureau. Il est important de rappeler
que les membres du Comité Directeur ne peuvent
recevoir de rétribution à raison des fonctions qui leur
sont conférées. Celles-ci sont donc exercées à titre
bénévole.
Si les statuts prévoient que le Comité se réunit au minimum chaque
trimestre, actuellement la fréquence des rencontres est plutôt
mensuelle. Il peut par ailleurs être convoqué par son Président
ou sur demande du quart de ses membres. La présence de la
Info AMPI
Le rôle du Comité
P34
La principale mission du Comité Directeur est de fixer
les grandes orientations stratégiques de l’association
afin de défendre au mieux les intérêts du secteur.
Le Comité Directeur est investi des pouvoirs les plus
étendus pour autoriser tous actes qui ne sont pas
réservés à l’Assemblée Générale.
COMITE
Président
1er Vice-Président
2e Vice-Président
3e Vice-Président
Secrétaire
Trésorier
Membre
Membre
Membre
Membre
Membre
Membre
Membre
D I R E C T E U R
Pierre Marie-Joseph
Charles Larcher
Hervé Toussay
Alain M. Des Grottes
Michel Bellemare
Henri Roche
Stéphane Abramovici
Alex Bilas
Josiane Capron
Alex Dormoy
Marilyn Exelis
Jean-Baptiste J. De Waubert
Edouard Klein
2 0 11
-
2 0 1 2
GENERALE DE MENUISERIE / VER ALU
H. CLEMENT / RHUM JM / GIRARD
LA TIVOLIENNE
Groupe DESPOINTES
BIOMETAL
SARA
SABLIERES DE FOND CANONVILLE
COMIA
SACHERIE CAPRON
PROCHIMIE INDUSTRIE / SAMIR INDUSTRIE
ARTI SERIGRAPHIE
ABADIE
SCIC MARTINIQUE
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
Adhérer à l'AMPI
Adhérer à l’AMPI, c’est bénéficier de la force de propositions, de
la dynamique d’impulsion et de l’appui d’un groupe attaché à
la défense des intérêts d’un secteur générateur de richesses pour
la Martinique : « Sé ansanm nou pli fô ! ».
Les demandes d’adhésion sont examinées pour approbation par
le Comité Directeur.
Toute personne morale peut adhérer à l’Association à condition
d’exercer en Martinique une activité à caractère industriel.
Les critères d’adhésion sont les suivants :
• Code NAF industriel
• 5 emplois minimum en production,
• Investissements nets en matériel de production ≥ 150 000 €
M. Pierre Marie-Joseph
M. Charles Larcher
Les Commissions de travail
M. Hervé Toussay
M. Alain Des Grottes
LOGISTIQUE : Elle compte 7 membres et traite principalement des questions
suivantes : fret, port, aéroport, marché régional. Elle est présidée par Alain M.
Des Grottes, secondé par Jean-Baptiste Janique De Waubert.
SOCIO-ECONOMIQUE : Elle compte 9 membres et traite principalement
des questions suivantes : octroi de mer, défiscalisation, financement, taxe
professionnelle, programmes opérationnels, marchés publics. Elle est présidée
par Hervé Toussay, secondé par Pierre Marie-Joseph.
COMMUNICATION : Elle compte 7 membres et traite principalement des
actions de communication. Elle est présidée par Charles Larcher, secondé par
Marylin Exelis.
AGRO-ALIMENTAIRE : Elle compte 5 membres et traite principalement des
questions suivantes : Grande Distribution, POSEI, FEADER, export. Elle est
présidée par Alex Bilas, secondé par Hervé Toussay.
M. Michel Bellemare
M. Henri Roche
Les dossiers d’adhésion sont disponibles à l’AMPI ou sur le site
internet : www.industriemartinique.com
moitié des membres du Comité Directeur est nécessaire pour la validité des
délibérations. Les décisions sont prises à la majorité absolue et, en cas de
partage, la voix du Président est prépondérante.
Pour la période 2011 – 2012, le Comité Directeur a été renouvelé lors de
l’Assemblée Générale du 8 juin 2011. Ce Comité a élu le nouveau Bureau
le 1er juillet 2011.
Le magazine PIL, c’est le média des industries martiniquaises
Un outil qui donne la parole et se met au service de la production locale
BULLETIN D’ABONNEMENT (à remplir en caractères d’imprimerie)
□ Je souhaite m’abonner gratuitement au magazine « PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise »
Entreprise : ...................................................................................................................................................................................................
Nom : ……………………....……………………………............................ Prénom : ………………………………………………......................
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Code Postal : ………...……....… Ville : ………………............…………………
Tel : ……………...……................. Fax : ………………………. E-mail : …………………………………………………................................
Merci de nous transmettre votre bulletin d'abonnement par l’une des voies suivantes :
Email : [email protected] / Fax : 0596 50 74 37 / Courrier : A.M.P.I. - BP 1042 - 97209 Fort de France Cédex
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P35
Info AMPI
Mission "Economies d’énergies" dans les MPI
La Maîtrise de l’Energie (MDE) est plus que jamais l’un des enjeux majeurs de ce 21 e siècle.
Hormis son impact positif évident sur l’environnement, elle est aussi un outil stratégique pour les
entreprises désireuses d’optimiser leur consommation propre d’énergie, et donc d’en réduire le
coût.
Un engagement citoyen et rentable
Info AMPI
En Martinique, l’industrie consomme 6 % de l’énergie globale(1) et
15 % de l’énergie électrique (2). Trois secteurs d’activités pèsent
à eux seuls 85 % de la consommation électrique : Industrie AgroAlimentaire (54 %), Produits minéraux (20 %) et Chimie-CaoutchoucPlastiques (9 %) (3).
C’est dans ce contexte que l’AMPI et l’Ademe Martinique ont
signé un accord-cadre le 18/06/09 afin de lancer trois opérations
complémentaires : -10% (Déchets), -20 % (Energie), +30 % (Certification).
Si l’intérêt des chefs d’entreprises
pour le sujet s’est confirmé
lors des premiers retours
d’expérience de ces opérations,
ils ont aussi mis en exergue que
le diagnostic, la mise en œuvre et
le suivi des solutions appropriées
s’avèrent bien plus compliqués.
Aussi, l’AMPI et l’Ademe
Martinique sont convenues de
prolonger leur partenariat en
proposant un accompagnement
aux entreprises par le biais d’un
Chargé de mission, dédié à ces
questions.
P36
Source : Ademe - Zoom industrie Explicit 2007
Zoom sur… Gilles Nosibor,
Chargé de Mission Energie à l’AMPI
Issu de la filière universitaire "Science de la Matière", Gilles Nosibor, s’est
spécialisé dans les Ressources Energétiques en Milieu Intertropical. Il a rejoint
l’AMPI pour mener le projet Maîtrise de l'Energie (MDE) à son terme.
M. Gilles Nosibor
Quels sont les objectifs de votre mission ?
Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Dans le cadre de la relance de la politique de maîtrise de l’énergie, l’AMPI et
l’ADEME ont souhaité inciter les entreprises adhérentes à intensifier leur effort
en matière d’utilisation rationnelle de l’énergie. Il s’agit d’aider les entreprises
à identifier les gisements d’économie d’énergie et à mettre en œuvre
rapidement des actions de maîtrise des consommations d’énergie rentables
économiquement.
En cas de fort potentiel d’économie d’énergie, un accompagnement sera
proposé pour :
• La démarche de demande d’aides à l’ADEME pour le financement de l’audit
(diagnostic énergétique)
• La rédaction du cahier des charges de l’audit ciblé à mener selon les pistes
d’amélioration déterminées lors du pré-diagnostic énergétique.
• Le choix de BET expérimenté
• Le suivi de la réalisation des audits pour s’assurer de leur qualité, analyse
et synthèse des rapports
Un premier questionnaire a été envoyé à tous les adhérents. La synthèse
des données reçues (consommations électriques et thermiques, différents
process utilisés, gestion des déchets...) m'a permis de mettre en place un
début de base de données qui devrait refléter, à terme, l'essentiel du tissu
industriel martiniquais en ce domaine. 80 industries sur 142 ont retourné leur
questionnaire. Après une seconde relance, je suis en attente des questionnaires
non renvoyés.
Sur ces 80 industries, 62 ont accepté le principe du pré-diagnostic énergétique,
alors que nous étions partis initialement sur une base de 30 visites à réaliser.
Après une quinzaine de visites, je sens une réelle motivation de la part de nos
industriels pour réduire leur facture énergétique.
Reste à souhaiter que ce sera la tendance générale et que, d'ici la fin de ma
mission, de sérieuses économies auront été réalisées.
Un Partenaire d’Excellence
Une mission dédiée
Le 1er septembre 2011, l’AMPI a donc recruté, avec le soutien
financier de l’Ademe Martinique et du FEDER, un Chargé de mission
Energie pour une durée d’un an.
Cette mission doit se dérouler en trois étapes principales :
• Diagnostic des usages et des consommations d’énergie dans les
entreprises industrielles
• Visite des entreprises retenues par le programme en vue d’un
accompagnement personnalisé
• Accompagnement pour la mise en place d’un plan d’actions
d’amélioration et suivi avec un cabinet spécialisé (service facturé à
l’entreprise).
A l’issue de chacune de ces étapes, le Chargé de mission produira un
rapport d’avancement et final de ces travaux.
(1) Principales sources d'énergie utilisées en Martinique : électrique, fossile,
renouvelable - (2) Etude Explicit – 2005 - (3) Zoom Industrie Explicit – 2007
Faire du déchet
une RESSOURCE
Source : Ademe - PCEM 2009
Une norme dédiée : EN 16001 / ISO 50001 – Economisez entre 5 et 22% d’énergie
La certification européenne EN 16001 « Système de management de l’énergie » a été mise en place en 2009
pour aider les entreprises au pilotage de la performance énergétique et ainsi réduire leurs coûts. Investissement
très vite rentabilisé, elle permet par ailleurs à celles-ci d’afficher l’image d’un acteur responsable en matière
d’économie d’énergie et de protection de l’environnement. Depuis juin 2011, la norme internationale ISO 50001
vient renforcer, au niveau mondial, la démarche initiée par l’Europe.
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
Service aux entreprises et collectivités
dans le domaine de l'Environnement
Traitement des déchets OM /DIB
Traitement des déchets dangereux.
Recyclage et Valorisation des papiers-cartons.
Déchèterie mobile.
Broyage des déchets verts.
28, Av. des Arawaks -Châteaubœuf
97200 Fort-de France
Tél: 0596 700 600
www.veolia-proprete.fr
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P37
Les actions de l’Association
L’AMPI s’engage sur le front de
l’insertion des jeunes
Proposition de loi Lurel : oui à la
charte, non à la loi !
Les jeunes Martiniquais sont particulièrement touchés
par les taux de chômage records enregistrés dans notre
région. L’AMPI entend donc renforcer son action en
faveur de l’insertion des jeunes.
C’est dans ce contexte que le Comité Directeur
de l’AMPI a reçu Mme Catherine Conconne, viceprésidente du Conseil Régional, le 29 novembre 2011.
Par ailleurs deux conventions de partenariat devraient
être signées, début 2012, avec deux acteurs majeurs de
l’insertion des jeunes.
La première avec la Mission locale de l’Espace Sud :
son nouveau directeur général, M. Patrick Flériag, a
sollicité l’AMPI, notamment pour les aider à constituer
un réseau de nos adhérents prêts à recevoir les jeunes
de leurs territoires.
La seconde avec l’UAG, suite au lancement de la
plateforme PARI, interface web entre les étudiants et
le monde des entreprises gérée par le BAIP (Bureau
d’Aide à l’Insertion Professionnelle).
Début octobre 2011, l’AMPI a officiellement pris position
contre la proposition de loi Lurel visant à interdire
« la distribution dans les régions d’Outremer de
denrées alimentaires dont la concentration en
sucre est supérieure à celle des mêmes produits de
mêmes marques vendus en France hexagonale » et
à « fixer une teneur maximale en sucre » pour les
produits exclusifs. Par la voix de son Président,
l’association, tout en approuvant la nécessité de
la lutte contre l’obésité, a fait connaître par voie de
presse sa préférence pour l’élaboration d’une charte
d’engagement volontaire de progrès nutritionnel, en
collaboration avec les services de l’Etat, de préférence
à une loi. Le 11 octobre 2011, l’Assemblée nationale a
rejeté par 199 voix contre 190, cette proposition de loi.
Depuis, une première réunion de concertation avec
les industriels a été organisée à l’ARS le 17 octobre
sur ce thème, suivie de deux réunions à la DAAF les
19 octobre et 28 novembre 2011. Une commission
dédiée a été créée à l’AMPI pour faire avancer
rapidement ce dossier, tenant compte notamment
du projet de décret du Premier Ministre à paraître en
début 2012 (voir dossier p. 48).
17 Conférence des Présidents des RUP
Info AMPI
E
P38
La 17e Conférence des Présidents des Régions Ultra
Périphériques s'est tenue les 3 et 4 novembre 2011 au
Palais des Congrès de Madiana, sous la présidence
de Serge Letchimy, Président de la Région Martinique.
L'AMPI a offert, grâce aux dons de ses adhérents,
un panier de produits PIL à plus d'une centaine de
personnalités composant les différentes délégations
présentes.
Cette conférence a été dominée par l'inquiétude, dans un
contexte dominé par la crise européenne. Selon les mots
du Président Letchimy, les RUP craignent la " dilution
politique de l'article 349 du Traité de fonctionnement de
l'Union Européenne ", garant de la reconnaissance de
leurs handicaps permanents. En ligne de mire, le montant
des aides attribuées aux RUP. Le Commissaire européen
délégué à la Politique régionale, Johannes Hahn, ne s'est
guère montré rassurant sur ce sujet, indiquant que les
besoins indéniables des RUP entraient en " concurrence
avec d'autres priorités ". Concrètement, il est envisagé
une diminution de plus de 40 % de l'allocation spécifique
versée au RUP dans le cadre de la politique de cohésion,
voire un retrait pur et simple.
A noter que la Martinique est particulièrement concernée
par les discussions en cours, puisqu'elle devrait
sortir du programme Convergence en 2014, du fait
d'un PIB supérieur à la limite de 75 % de la moyenne
communautaire. Le Président Letchimy milite pour que
d'autres critères (comme le taux de chômage) soient pris
en compte.
A l'issue de cette 17e Conférence, la présidence est
dévolue à M. Carlos César, Président des Açores.
POSEI 2012 – Régime Spécifique
d’Approvisionnement : l’AMPI obtient deux lignes
de produits supplémentaires pour la Martinique
Le Régime Spécifique d’Approvisionnement (RSA) constitue
un des volets du programme POSEI (Programme d’Options
Spécifiques à l’Eloignement et l’Insularité) institué depuis
plusieurs années par l’Union Européenne en faveur des filières
agricoles et agroalimentaires des DOM et plus généralement des
RUP.
Le RSA permet aux opérateurs intervenant dans les secteurs
de l’agriculture, de l’élevage et de l’industrie agroalimentaire
d’importer à moindre coût leurs matières premières agricoles, soit
en bénéficiant d’une aide à la tonne si la matière première est
d’origine communautaire, soit en bénéficiant d’une exonération
de droits de douanes si la matière première est originaire des
pays tiers.
La liste et les quantités de matières premières admises à
bénéficier du RSA figurent au bilan d’approvisionnement élaboré
chaque année par l’Etat et validé par la Commission Européenne.
L’AMPI a obtenu que soient inscrites au bilan d’approvisionnement
2012 pour la Martinique deux lignes supplémentaires de matières
premières agricoles importées par ses adhérents en provenance
de pays tiers : il s’agit du riz décortiqué cargo d'une part, et de la
morue et du hareng d'autre part.
Les entreprises transformant ces matières premières en Martinique
peuvent donc bénéficier dès cette année 2012 d’une exonération
des droits de douanes à l’importation de ces marchandises.
L’AMPI remercie la DAAF Martinique, l’ODEADOM, les Ministères
concerrnés et la Commission Européenne pour l’aboutissement
de cette demande. Plus d’informations sur : www.posei-france.fr
An balan ba Jénérasyon Jaycees
Matinik
L’AMPI a soutenu ces derniers mois, plusieurs actions
de la Jeune Chambre Economique de la Martinique
(JCEM). Une convention d’un an a été signée
pour appuyer la Commission SURETTE (Stratégie
d’Utilisation Rationnelle de l’Energie pour le Territoire
et son Tissu Economique).
Elle prévoit de mettre à disposition des professionnels
et des particuliers un site internet qui permettra de
faire un diagnostic simplifié de la situation énergétique
d’une construction et de mettre en relation les
utilisateurs avec les professionnels concernés en
fonction des résultats de ce diagnostic.
L’AMPI a également soutenu la JCEM lors de son
déplacement au Congrès Mondial JCI qui s’est déroulé
du 1er au 5 novembre 2011 à Bruxelles en Belgique,
puis au Congrès National de la Jeune Chambre
Économique Française qui a eu lieu à Lyon du 11 au
12 novembre 2011.
Lors de ce dernier, la JCEM s’est brillamment
distinguée puisqu’elle est arrivée 1ère ex-æquo avec la
Jeune Chambre Économique de Lyon au prestigieux
concours du "Club de l'Excellence", sur plus de 140
Jeunes Chambres Économiques Locales. Elle a ainsi
été récompensée ainsi pour ses actions remarquables
au cours de l’année 2011.
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
meilleurs vieux
pour 2012
l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. à consommer avec modération
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PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P39
30/11/11 10:50
Agenda du Président
Le 25/10/11 : Conférence sur l'Aide au Fret
La visite en Martinique de M. Jean-Pierre Philibert, Président
de la FEDOM, a été l'occasion d'une rencontre avec le
Président de Région, M. Serge Letchimy, sur la situation
économique locale (cf Actu secteur p. 11).
Suite à une première rencontre organisée par
M. Bernard Lange, Responsable du Département Europe de
la Préfecture, en présence de M. Jean-Max Charlery-Adèle,
Responsable du département "Développement économique,
de l'Emploi et des Territoires" à la DIECCTE, il a été organisé
une conférence d’information sur l’aide au fret qui s’est
déroulé à l’auditorium de la CCIM. Cette réunion, qui a
rencontré un vif succès, a permis de faire le bilan de cette
mesure à fin 2011 et d’évoquer les moyens d’améliorer la
procédure d’instruction des dossiers et de règlements de la
subvention.
Le 30/11/11 : Prix Inter-Entreprises du Manager AntillesGuyane 2011
La finale Martinique du Prix Inter-Entreprises du manager AntillesGuyane 2011 s’est déroulée à Madiana. Elle a couronné M. José
Jacques-Gustave, PDG de G2J.com, succès qui s’est confirmé le
2 décembre lors de la finale interrégionale qui s’est tenue à Cayenne.
Il a devancé Mme Maud Lurel, gérante de l’Eleveur Cochon Pays et
lauréate de Guadeloupe, suivi de M. Franck Ho Wen Szé, gérant de
Sélite et lauréat de Guyane.
Le 1/12/11 : Visite de Mme Nadine Morano
Le Président a déjeuné avec Mme Nadine Morano, Ministre
chargée de l'Apprentissage et de
la Formation professionnelle, et le
Colonel Heinzelmeier au RSMA de
la Martinique. Au menu : l’insertion
des jeunes. Deux angles principaux
ont été abordés : la promotion de
l’apprentissage et de l’alternance
dans ce contexte marqué par un
fort chômage des jeunes ainsi que
la confirmation du partenariat entre
l’AMPI et le RSMA.
Le 26/10/11 : Energie thermique des mers
Le 10/10/11 : Rentrée à l'UAG
En réponse à l’invitation de l’Université des Antilles-Guyane,
le Président a assisté à la cérémonie de rentrée officielle.
Les participants y réaffirment leur volonté de favoriser un
rapprochement plus opérationnel entre le monde universitaire
et celui de l’entreprise.
Info AMPI
Le 12/10/11 : FIP « GenCap Outremer »
P40
Réunion de présentation du fonds d’investissement de
proximité Outremer « FIP GenCap Outremer » dont l’objet
est d’inciter les épargnants ultramarins à investir au profit
des PME des Départements et Collectivités d’Outremer.
Il intéresse tous les contribuables assujettis à l’impôt
sur le revenu qui peuvent investir annuellement jusqu’à
12 000 € pour un célibataire et 24 000 € pour un couple.
Le 4/11/11 : Conférence des Présidents des Régions
Ultra-Périphériques
Le Président de l’AMPI a assisté à la 17e Conférence des
Présidents des Régions Ultra Périphériques (RUP) qui
s’est tenue au Palais des Congrès de Madiana les 3 et
4 novembre, sous la présidence de M. Serge Letchimy,
Président de la Région Martinique. Il a notamment participé
au petit déjeuner organisé par le Président de Région, en
présence du Commissaire européen à la Politique Régionale,
M. Johannes Hahn.
Le 7/12/11 : Assemblée Générale de la FEDOM
Le Président et le Secrétaire Général de l’AMPI ont représenté
l’association à l’Assemblée Générale de la FEDOM qui s’est tenue à la
Maison des Polytechniciens à Paris. Elle a été marquée notamment par
l’intervention de M. Dominique Perben et M. Marc Vizy (représentant
Le 8/12/11 : Rencontres au Ministère de l’Outremer
Dans la foulée de l’Assemblée Générale de la FEDOM, le Président
et le Secrétaire Général ont été reçus par le Directeur de cabinet de
la Ministre de l’Outremer, M. Olivier Magnaval, en présence de Mme
Isabelle Richard, conseiller au cabinet. Ils ont également rencontré à
cette occasion M. Benoît Lajudie et Mme Marie Guigueno, en charge de
l’octroi de mer et du suivi du rapport Lengrand, et M. Alain Blogowski,
chargé de mission au Ministère, responsable notamment du dossier
"Alimention et Nutrition Outremer".
Le 16/12/11 : Comité de Suivi et Observatoire des Activités
Portuaires (CSOP)
Suite à la mise en place le 23 novembre du Conseil d’Administration
du CSOP, présidé par le Président de Région, M. Serge Letchimy,
un Conseil d'Orientation été officiellement constitué le 16 décembre.
Il regroupe 3 collèges : les institutionnels, les partenaires sociaux
(employeurs et salariés) et les opérateurs économiques (dont l’AMPI).
Pour cette première année, la présidence tournante est dévolue à
M. Serge Caboste du collège des salariés.
C'est ce Conseil d'Orientation qui assurera la gouvernance
opérationnelle du Comité, en s’appuyant sur trois commissions
thématiques :
• Emploi, formation, travail, sécurité
• Gouvernance du grand port maritime et évolution de la manutention
• Grands projets du port au service du développement de la Martinique
Pantone 185
Quadri : M 100
Y 100
MM. Jock, Marie-Joseph, Letchimy et Philibert
Le Président de l’AMPI a assisté le 28/09 à une réunion de
présentation du programme maritime pour le développement
de l’énergie thermique des mers. A la demande du Comité
Directeur, M. Gilles Nosibor, Chargé de mission Energie à
l’AMPI, a représenté l’AMPI lors de la première réunion de
travail sur le programme maritime pour le développement
de l’énergie thermique des mers, un dossier soutenu par le
Conseil Régional.
de M. Victorin Lurel), chargés respectivement de l’écriture du projet
Outremer dans la perspective des élections présidentielles pour l’UMP
et le PS (cf Actu secteur p. 11).
Photo : Henri Salomon
Le 24/09/11 : le Président de la FEDOM en Martinique
Le 13/10/11 : Rencontre CMA-CGM
Le Président, le Secrétaire Général et M. Alain Des Grottes,
Président de la Commission logistique à l’AMPI, ont
rencontré M. Xavier Eiglier, Directeur de la ligne CMA-CGM
Antilles-Guyane, en compagnie de M. Jean-Charles Cren,
Directeur Martinique de la CMA-CGM. Ce fut l’occasion
de faire le point sur l’évolution des taux de fret locaux et
internationaux, l’implication de la CMA-CGM dans le projet
d’extension du port de Fort-de-France et d’évoquer la
question de la réorganisation des flux susceptibles d’être
occasionnés par l’ouverture d’ici 2014 de la troisième écluse
du canal de Panama.
Le 18/11/11 : Assemblée Générale d’EURODOM
Pierre Marie-Joseph, Président de l'AMPI, et par ailleurs
président d'EURODOM pour la Martinique, a participé
à l'assemblée générale d'EURODOM qui s'est tenue à
Bruxelles. Elle a été dominée par la question de la place des
RUP dans la prochaine programmation financière de l'Union
Européenne (2014-2020) (cf Actu secteur p. 11).
Le 26/11/11 : Journées Portes Ouvertes à EDF
En réponse à l’invitation d’EDF Martinique, le Président
s’est rendu sur le site de la Pointe des Carrières à Fort-deFrance afin de découvrir les installations du site, au cœur
des moyens de production d’électricité de l’île.
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P O U R V O T R E S A N T É , P R A T I Q U E Z U N E A C T I V I T É P H Y S I Q U E R É G U L I È R E . W W W. M A N G E R B O U G E R . F R
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P41
Engagement citoyen
La Jeune Chambre Economique de la
Martinique : Une année bien remplie !
P42
Gilles Joseph-Alexandre, Président 2011, revient avec nous sur une année riche de rencontres, de
temps forts au cours de laquelle la JCE Martinique a vu son dynamisme et son implication dans la
vie de la cité récompensée.
Nos PIL à Bruxelles
Fleurs, rhums, chocolat, banane,
terrines, souskay, jus, eau… La plupart
des produits phares de notre industrie
locale étaient présents sur le stand de
la JCE Martinique au congrès mondial
de Bruxelles qui se déroulait du 1er au
5 novembre 2011. Pas moins de 20
délégations avaient fait le déplacement
pour ce rendez-vous annuel qui a
permis à près de 5 000 membres
Jeune Chambre de tous horizons de
se rencontrer et de faire un bilan des
actions réalisées durant l’année.
Sur la trentaine de stands que comptait
la partie « Trade Show », celui de
la Martinique a connu un immense
succès. « Les bananes proposées le
matin et les jus de fruits l’après-midi
ont été très appréciés, un importateur
algérien était même intéressé par notre
eau et nos jus de fruits. C’est lors de
manifestations comme celle-là que
l’on prend conscience des trésors de
notre industrie. Ce congrès fut une
formidable opportunité de promotion
pour la Martinique » se réjouit Gilles
Joseph-Alexandre.
La JCE Martinique, 1ère au Club de
l’Excellence
A l’issue de ce périple européen, il y
a eu le congrès national JCE à Lyon,
sorte de « mini championnat » entre
Jeunes Chambres appelé "Club de
l’Excellence". C’est le classement des
10 premières JCE évaluées sur leur
fonctionnement et leur dynamisme à
travers une cinquantaine de critères
(nombre de membres, cotisations,
actions menées, recrutement,
déplacement lors des évènements
nationaux et internationaux,
réunions d’information…).
La JCE Martinique s’est classée
1ère ex-aequo avec la JCE de
Lyon. « C’est une grande fierté
pour nous, en sachant que,
depuis une dizaine d’années,
nous sommes régulièrement
dans le Top Ten du Club
de l’Excellence. Au-delà du
prestige de la première place, c’est
surtout la reconnaissance du Conseil
d’Administration de la JCE Française
et de l’ensemble des JCE (plus de 140)
qui récompense le travail réalisé au
niveau de notre île avec 31 membres
face à des JCE plus importantes que
nous. Cela prouve notre dynamisme et
celle de nos citoyens ».
Bilan du Président
En 2011, le slogan était "Ensemble,
engageons nous". De nombreux
temps forts ont marqué cette année de
présidence parmi lesquels :
• le DDTHLON
Il s’agit d’une action de sensibilisation
du grand public aux fondamentaux
du Développement Durable en alliant
l’éducatif et le ludique. Répartis
en équipes, les participants ont
dû répondre à des énigmes, mais
également réaliser des épreuves sur
l’environnement. Une centaine de
participants, parmi lesquels beaucoup
d’enfants, ont relevé le challenge, le
tout dans la convivialité et la bonne
humeur ! Le rallye s’est déroulé à
Saint-Pierre pendant les Journées du
Patrimoine en septembre 2011.
• Les débats nationaux de la JCEF
Afin d’être une véritable force de
proposition, la Jeune Chambre
Economique
Française
incite
l’ensemble de ses Jeunes Chambres
à participer à deux débats nationaux.
Le premier a eu lieu le 24 mars 2011
sur le thème « les Jeunes et l’Emploi »,
l’accent a été mis sur la problématique
de l’adéquation entre les diplômes et
la demande du marché. Le second, le
22 septembre 2011, sur le thème de
« l’Homme et l’Entreprise ». « M. Pierre
Marie-Joseph y a participé et a été très
intéressé par l’exposé sur le thème de la
génération Y (jeunes diplômés arrivant
sur le marché de l’emploi, convaincus
de « tout connaître », experts en TIC et
autres réseaux sociaux) ».
A l’issue de chaque débat, la Jeune
Chambre Economique Locale transmet
son compte-rendu à la Jeune Chambre
Economique Française qui en fait une
synthèse qui sera transmise sous
forme de livre blanc aux parlementaires
de l’Assemblée Nationale et du Sénat,
mais également aux candidats à
l’élection présidentielle de 2012.
Nouvelle Présidente pour 2012
C’est le samedi 17 décembre 2011,
à la Mairie du Lamentin, que Gilles
Joseph-Alexandre a passé le flambeau
à Florence Padra qui a été élue
Présidente 2012 de la JCE Martinique
avec un programme intitulé "les 3A
(Agir, Activer, Accroître), Osons Agir".
« Tous les jeunes dynamiques de
bonne volonté sont invités à rejoindre
la JCE Martinique. Les deux critères
à retenir : être âgé de 18 à 40 ans et
s’impliquer pour améliorer le quotidien
de la Cité ».
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012
P43
Démarche QHSE
ADEM :
4e édition du « Mois de la Qualité »
Martinique Aviculture :
Bon kalité zé !
Le " Mois de la Qualité " est une manifestation biennale organisée par l’Agence pour le Développement
Economique de la Martinique (ADEM) avec le concours du Conseil Régional et d'autres partenaires,
parmi les principaux acteurs économiques de l’île. Son objectif est de promouvoir la Qualité sur
l’ensemble du territoire martiniquais dans tous les secteurs du tissu économique.
Mme Bérangère Bonnetête
Leader sur son marché, Martinique Aviculture produit chaque jour environ
120 000 œufs. Depuis 25 ans, la société est le plus gros producteur d’œufs
de la Martinique. Il y a encore 15 ans, la Martinique ne produisait que 15 %
de ses besoins en œufs. Aujourd’hui, les 2 producteurs locaux couvrent la
totalité de la consommation. Il y a donc eu un développement considérable
de cette production.
Les œufs sont commercialisés sous deux
marques : Bonnaire et Mavic. « Cela permet
d’offrir deux gammes aux consommateurs,
Bonnaire pour les œufs en boîtes de gros
calibres et Mavic pour les œufs en plateaux
de plus petits calibres ».
« Les atouts de cette entreprise reposent sur
la qualité de son personnel, la qualité de la
production qui obéit à un cahier des charges
draconien, la fraîcheur des œufs proposés
puisqu’ils sont le plus souvent dans les
rayons dès le lendemain de la ponte » indique
Bérangère Bonnetête, co-directrice de la
structure.
commercialisés) sont utilisés pour faire
du compost qui sera ensuite utilisé
par les planteurs de bananes, les
agriculteurs et les particuliers. Pour
limiter les déchets, les alvéoles carton
utilisées pour récupérer les œufs ont été
remplacées par des alvéoles plastiques
qui peuvent être lavées et réutilisées.
Les œufs sont quant à eux conditionnés
dans du carton biodégradable à la place
des emballages plastiques.
La société a également investi en
automatisant tous les postes pour
réduire la pénibilité du travail.
Qualité de l’environnement et des
équipements
Les sites sont en autorisation d’exploiter,
c’est à dire qu’ils respectent les normes
environnementales, avec des bâtiments qui
s’intègrent dans leur environnement et un
entretien rigoureux des sites afin qu’ils soient
en permanence propres et agréables. Pour
exemple, le passage d’un site à un autre exige
dans certain cas l’obligation de la douche et
du change.
La valorisation des déchets est une priorité.
Ainsi, toutes les fientes ainsi que les
œufs déclassés (qui ne peuvent pas être
Qualité sanitaire du produit
L’ensemble des bâtiments est isolé et ventilé
afin d’obtenir la température idéale qui doit
être de 25° pour assurer le bien-être de la
poule. Les poussins, reçus par avion, sont
élevés jusqu’à 6 mois avec la mise en place
d’un programme de vaccination important
pour avoir des poules saines, naturellement
protégées.
Un suivi sanitaire très strict est réalisé sur
les cages. La structure bénéficie de la
présence d’un vétérinaire-conseil spécialisé
en pondeuse.
Cette 4 édition du "Mois de la Qualité"
a eu lieu du 16 novembre au 16 décembre 2011. A cette occasion, plusieurs
manifestations – de type séminaires, tables
rondes, visites d’entreprise, conférences
et formations, etc... – ont été organisées.
Ces manifestations ont été sélectionnées
en fonction de la pertinence des solutions
apportées aux problématiques des
entreprises martiniquaises. Une quarantaine
d’actions se sont déroulées autour de quatre
thématiques principales :
• industrie, bâtiment,
• agriculture, pêche, artisanat,
• services, commerces et tourisme,
• social et santé.
Démarche QHSE
e
P44
Près de 1 050 participants se sont mobilisés
au cours du Mois, preuve s’il en est besoin,
que les Martiniquais sont de plus en plus
sensibles à ce sujet.
Le résultat de l'enquête de satisfaction
renforce aussi le bilan positif de cette
manifestation qui, au-delà d’une campagne
de communication efficace, est un véritable
succès grâce à l’implication de l’ensemble
des partenaires.
Pour plus d’informations sur le concept du
Mois de la Qualité et des actions réalisées
durant cette 4e édition :
• www.moisqualitemartinique.fr
• Adem : 0596 731976 ou 0596 731708
La contribution de l’AMPI
Dans le cadre du Mois de la Qualité,
deux de nos adhérents ont reçu une
trentaine d’étudiants de la Licence
professionnelle « Management de
la Qualité » de l’UAG afin de les
sensibiliser aux enjeux et aspects
pratiques de la démarche Qualité en
entreprise. Un grand merci à Snembg
et Lafarge Ciments Antilles qui ont
mobilisé, en très peu de temps,
leurs équipes afin de proposer à ces
étudiants un accueil de qualité !
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
Qualité du produit et du service
Le gage d’un œuf de bonne
qualité repose sur la qualité de
la nourriture de la poule. En
effet, elle intègre dans l’œuf
tout ce qu’elle a ingéré du fait
de sa digestion très rapide. Les
pondeuses reçoivent donc une
alimentation
exclusivement
végétale et minérale (blé, maïs,
calcium, phosphore…).
Le Responsable Qualité vérifie
les boîtes, les marquages pour
s’assurer de la qualité et de la
traçabilité des œufs livrés.
La société dispose de ses propres camions
afin d’assurer directement la livraison de ses
clients et de pouvoir faire preuve de réactivité
en cas de manque.
Nouveautés et diversification
Il y a 5 ans, Martinique Aviculture avait
commencé sa diversification en proposant
des œufs entiers pasteurisés liquides vendus
en poches aluminium dotées d’un bec
verseur. Ce produit, destiné aux métiers de
bouche (boulangers, pâtissiers, restaurateurs,
traiteurs, etc...) et aux collectivités (écoles,
hôpitaux, maisons de retraites, etc…) a reçu
un très bon accueil de ces professionnels et
continue à enregistrer de belles progressions.
Cette année, Martinique Aviculture poursuit sa
diversification et se lance dans une nouvelle
aventure : les crêpes fraîches industrielles.
Pour cela, la société s’est dotée d’un outil
performant d’une capacité de 500 crêpes/
heure. Ces crêpes seront vendues sous vide,
natures dans un premier temps, puis fourrées
au chocolat, à la vanille, etc…
Les
consommateurs
les
trouveront
prochainement dans les rayons sous la
même marque que les œufs : Bonnaire. « Si
ce lancement est un succès, nous élargirons
la gamme avec des blinis et des pancakes »
conclut Bérangère Bonnetête.
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P45
Démarche QHSE
Organisation des chantiers du BTP :
Une nécessité dans une activité à hauts risques
Démarche QHSE
Le secteur de la construction constitue une part importante de l’activité économique de la Martinique.
Ce secteur, aux spécificités très marquées, demeure une activité à hauts risques : 16 % des
accidents du travail avec arrêt et 26 % des accidents graves laissant des séquelles aux victimes.
Zoom sur le risque de chutes de hauteur, qui continue à faire de nombreuses victimes sur nos
chantiers, même si des progrès indéniables ont été accomplis au cours des dernières décennies.
P46
A l’instar du risque routier, le risque lié
au travail en hauteur est encore, trop
souvent, banalisé. Le couvreur juché sur
un toit et côtoyant le vide sans protection,
l’installateur d’antennes intervenant en
terrasse, en l’absence de garde-corps,
restent des scènes courantes. Une prise
de risque qui s’explique notamment par la
sous-estimation du danger.
Le BTP n’est pas seul concerné, mais il
reste le secteur le plus touché
Le travail en hauteur concerne de nombreux
secteurs d’activité. Les professions du
bâtiment, notamment les charpentiers et
les couvreurs, sont bien entendu les plus
touchées.
Mais, les métiers qui exigent des interventions
ponctuelles : travaux de maintenance,
installateurs d’antennes, électriciens,
nettoyeurs de vitres, élagueurs… sont
également particulièrement exposés.
L’accident peut survenir pendant le
déplacement à proximité du vide ou pendant
l’intervention de l’opérateur sur le site : toit,
charpente, passerelle, poteau, arbre, fosse,
remorque, etc. L’accident peut aussi être lié
à l’utilisation inappropriée d’équipements
de travail en hauteur : échelles, escabeaux,
plates-formes
élévatrices,
nacelles,
échafaudages.
La chute avec dénivellation, dont les
conséquences sont souvent fatales,
est marquée par une grande variété de
situations de travail, correspondant à des
métiers très divers. La lutte contre ces
chutes repose sur deux fondements. L’un
est de nature réglementaire, l’autre relève
principalement de la technique et de
l’organisation du travail.
Au-delà du respect des règles, les efforts
réalisés sur les chantiers comme dans
les entreprises montrent que les solutions
de prévention passent par l’organisation
du travail en amont pour garantir aux
opérateurs des plates-formes sûres.
Organiser en amont la mise en œuvre
des protections collectives
Les chutes de hauteur résultent
généralement de l’absence ou de la
discontinuité des protections collectives sur
un chantier.
Afin de prévenir ces chutes, il est
nécessaire de définir une organisation de
chantier permettant d’assurer la continuité
des protections collectives dans l’espace et
dans le temps.
Il est également demandé au maître
d’ouvrage de privilégier la mise en commun
de moyens de protection collective en
décidant par exemple de créer un lot
particulier « Echafaudage de pied à
utilisation partagée ».
Cela dans l’objectif d’assurer la protection
de l’ensemble des intervenants en façade
et/ou en toiture : maçonnerie, couverture,
ravalement, serrurerie, descentes d’eaux
pluviales, pose de volets…
Un tel échafaudage réduit le nombre
d’opérations de montage/démontage
et de transport des échafaudages qui
seraient nécessaires à chaque entreprise.
Il permet à tous les intervenants d’un
chantier d’utiliser du matériel récent et bien
entretenu. Il présente le principal avantage
d’offrir une sécurité optimale pour tous.
Il nécessite une bonne organisation de
chantier (gestion des approvisionnements,
des accès…), ce qui est aussi un gage
de la prise en compte de la prévention en
amont. En outre, la mise en commun des
moyens de protection collective est source
d’économies financières à l’échelle des
chantiers.
Les maîtres d’ouvrage : acteurs
essentiels qui restent à convaincre
Ce type d’organisation reste pour
l’instant encore limité sur les chantiers
du BTP en Martinique, mais il tend à se
développer suite aux Recommandations
de la Direction des Risques Professionnels
(DRP) de la CGSS. « On rencontre pour
l’heure des résistances au niveau des
maîtres d’ouvrage, qui préfèrent confier
la responsabilité de la sécurité à chaque
entreprise intervenante au lieu de la prendre
en charge et de la coordonner » explique
David Herthe, Contrôleur de Sécurité à la
DRP de la CGSS.
Toutefois, s’il reste du chemin à faire, des
maîtres d’ouvrage à convaincre et des
habitudes à modifier, ça avance sur le
terrain, notamment grâce au concours de
la DRP de la CGSS. Cette dernière s’est
engagée dans une démarche volontaire
pour sensibiliser tous les acteurs aux
risques de chutes de hauteur dans le
BTP, mais aussi à la mise en place d’une
démarche logistique sur les chantiers, afin
de prévenir les risques liés à une mauvaise
organisation des approvisionnements et
des évacuations de déchets, aux conditions
de manutention des matériaux et des
matériels, à la nécessité de mettre en œuvre
des moyens communs de manutention et
de levage pour éviter les déplacements
manuels de charges, etc.
Des aides financières sont également
proposées par la DRP de la CGSS (cf
tableau page ci-contre) afin d’inciter les
entreprises du BTP à investir dans la
prévention et la formation de leur personnel.
Les principaux bénéficiaires d’une meilleure
logistique sont les artisans et les petites
entreprises qui ne peuvent intervenir
individuellement sur l’organisation générale
d’un chantier. Par ailleurs, la mise en
œuvre d’une telle organisation ne peut que
contribuer à une amélioration sensible de la
qualité de la construction.
Pour plus de renseignements :
Direction des Risques Professionnels/CGSS
tel : 0596 66 51 31
[email protected]
www.cgss-martinique.fr
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
AIDES FINANCIERES SIMPLIFIEES " BTP " :
MESURES DE PREVENTION SUBVENTIONNEES
RISQUE DE CHUTES DE HAUTEUR
REDUCTION DES MANUTENTIONS MANUELLES
Echafaudages de pied MDS (Montage et Démontage en Sécurité)
Monte-matériaux ou monte-charges (capacité 200 kg)
Garde-corps à pinces ou enfichables
Pinces ou crochets de manutention pour regards, tuyaux et bordures
Plateformes élévatrices de personnes (PEMP), tractées ou sur porteurs Remorque avec rack / conteneur pour échafaudage MDS
Formation des salariés au montage-démontage et à l’utilisation Formation des salariés au PRAP (Prévention des Risques liés à
d’échaufaudages selon la Recommandation R408 par des organismes l’Activité Physique) dans les activités du BTP par des organismes
conventionnés par la CGSS Martinique
conventionnés par la CGSS Martinique
Et tout autre dispositif permettant de prévenir les chutes de hauteur
AMELIORATION DE L’HYGIENE
Et tout autre dispositif permettant de réduire les manutentions
manuelles
PREVENTION DES RISQUES D’ENSEVELISSEMENT
Bungalow de chantier à usage de vestiaire, réfectoire et sanitaires Dispositifs de blindage de fouilles en tranchée, garantissant la
(mobile ou non)
sécurité des salariés
Prévention des risques à Générale de Menuiserie
A la Générale de Menuiserie, l’évaluation des risques est l’affaire de tous. C’est une procédure obligatoire certes,
mais aussi un excellent moyen de fédérer les équipes autour d’un projet commun. Explications avec le Directeur
Général, Kevin Marie-Joseph…
Cadre législatif du document unique
L’obligation pour l’employeur d’évaluer les
risques est régit par la loi du 31 décembre 1991,
applicable depuis le 31 décembre 1992. Il s’agit de
la transposition d’une directive-cadre européenne
définissant les principes fondamentaux de la
protection des travailleurs.
Le décret du 5 novembre 2001 complète la
transposition de la directive-cadre sous un angle
juridique. Il introduit 2 dispositions règlementaires
dans le Code du travail :
- la première oblige l’employeur à transcrire et
mettre à jour dans un document appelé "Document
Unique", les résultats de l’évaluation des risques
professionnels identifiés dans chaque unité de
travail de l’entreprise ;
- la seconde porte sur les sanctions pénales
prévues en cas de défaut de transcription ou
de mise à jour du Document Unique. Le fait
de ne pas mettre à jour les résultats de cette
évaluation des risques est puni d’une amende de
1 500 € et 3 000 € en cas de récidive.
Une démarche qui implique et valorise le salarié
La mise en œuvre de cette démarche se fait avec
l’appui d’une consultante, Mme Suzy CharlesNicolas, de l’IRSEC Martinique (organisme de
formation agréé CNPP expert en prévention et
maîtrise des risques) qui assure le suivi et la mise
en place du Document Unique.
Cette procédure vise à répondre à des objectifs
précis :
•Diminuer les coûts liés à l’absentéisme, aux
arrêts de travail pour maladie
•Préserver la santé des salariés afin de garantir
le maintien de l’emploi de tous et permettre à
chacun un déroulement de carrière complet dans
de bonnes conditions
•Améliorer l’attractivité du secteur de l’industrie du
meuble réputé difficile
• Faciliter la mobilité et les reconversions
professionnelles
« Notre secteur d’activité est directement concerné
car il s’agit d’évaluer les risques liés à la sécurité et
à la santé des travailleurs, y compris dans le choix
des procédés de fabrication, des équipements de
travail, des substances ou préparations chimiques,
dans l’aménagement ou le réaménagement des
lieux de travail ou des installations et dans la
définition des postes de travail ». Une démarche
qui ne se réduit pas à un relevé de données
puisqu’il s’agit d’identifier les dangers et d’analyser
les risques.
Depuis 2 mois, un comité de pilotage a été
formé, composé des personnes occupant un
poste clé dans l’entreprise (directeur, délégué
du personnel, chef des ventes…). Ce comité a
en charge de réaliser une analyse de l’activité
sur les différentes branches de l’entreprises
(commerciale, administrative, ouvrière), puis
de mettre en place des ateliers de travail. Mme
Charles-Nicolas procède aux interviews et aux
analyses pour évaluer le risque lié à chaque poste
(manuel, administratif…). Il y a tout d’abord une
hiérarchisation des risques par salarié puis un bilan
avec mise en place d’actions d’améliorations en
collaboration avec le délégué du personnel pour
pouvoir intégrer tout cela au règlement intérieur.
L’inventaire des risques se fait sur l’analyse du
travail effectué par le salarié sur son poste de
travail en situation réelle. D’où l’importance de
faire participer les salariés dans cette démarche
d’évaluation des risques car ce sont eux qui
connaissent les situations dangereuses de leur
poste.
« Les salariés ont bien accueilli le projet et se
sont montrés très enthousiastes. Cela permet de
fédérer l’équipe autour d’un projet et de permettre
à chacun de se sentir intégré, valorisé, et reconnu
au sein de l’entreprise ». C’est aussi l’occasion de
renforcer le rapport de confiance entre les salariés
et la direction dans une optique d’amélioration
permanente du dialogue social.
La démarche d’évaluation des risques permet une
réflexion de fond sur la sécurité et la santé des
salariés au travail tout en assurant un suivi des
actions dans le temps. « Chaque année une mise à
jour du Document sera effectuée afin de pérenniser
le suivi de la démarche et que l’ensemble de nos
salariés travaille dans des conditions optimales ».
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P47
Accords collectifs de progrès nutritionnel
Les industriels de l’agroalimentaire prêts à s’engager
sur la baisse des taux de sucre et
de matières grasses des produits locaux
Les industriels martiniquais du secteur agroalimentaire, regroupés au sein de l’AMPI, sont prêts
à présenter en 2012, une demande de reconnaissance d’un accord collectif comportant des
engagements sur la réduction de la teneur en glucides et en lipides des produits alimentaires
fabriqués en Martinique.
Le projet de Décret du Premier Ministre
Un projet de décret du Premier Ministre, dont la publication devrait
intervenir dans les premiers mois de cette année 2012, prévoit
de donner la possibilité au Ministre chargé de l’Agriculture et
de l’Alimentation, de reconnaître des accords collectifs visant
à améliorer la qualité nutritionnelle des produits agricoles et
agroalimentaires.
Ces accords collectifs peuvent être proposés par des organisations
interprofessionnelles, des associations d’entreprises, des
fédérations professionnelles ou des syndicats professionnels
représentant des entreprises de la production, de la transformation
ou de la distribution d’une famille de produits agricoles ou
agroalimentaire, où, le cas échéant, des regroupements
d’entreprises qui justifient d’un impact significatif, en termes de
production, pour une famille de produit.
Le projet de décret précise que, pour les départements et
régions d’Outremer, les opérateurs du secteur agroalimentaire
présentent une demande de reconnaissance d’accords
collectifs comportant des engagements sur la réduction de la
teneur en glucides et en lipides regroupant plusieurs familles
de produits.
Le décret du Premier Ministre constitue donc une alternative à la
proposition de loi présentée en novembre dernier par le
Député Victorin Lurel, rejetée par l’Assemblée Nationale,
qui visait à la réduction des taux de sucres dans certains
produits agroalimentaires fabriqués dans les DOM.
A l’objectif de réduction des taux de sucres, le projet de
décret ajoute donc l’objectif de la réduction des teneurs en
matières grasses des produits agroalimentaires fabriqué
Outremer.
Dossier
Les familles de produits agroalimentaires de
Martinique concernées par l’accord collectif
P48
La Brasserie Lorraine lance le nouvel Amigo moins sucré (déc. 2011)
Dans l’esprit du décret, il s’agit, dans les régions
d’Outremer, de contribuer prioritairement à l’effort de lutte
contre l’obésité, qui constitue une préoccupation de santé
publique au niveau national, mais davantage encore dans
nos régions où l’obésité constitue un véritable fléau.
L’accord collectif à présenter à l’agrément du Ministère de
l’Alimentation en 2012 concerne donc prioritairement les
productions agroalimentaires de Martinique pour lesquels
des engagements de réduction de taux de sucres (glucides)
et de taux de matières grasses (lipides) peuvent être
envisagés.
Il s’agit des familles de produits locaux suivantes :
• Boissons sucrées (glucides)
• Jus de fruits (glucides)
• Confitures (glucides)
• Yaourts, desserts lactés (glucides et lipides)
• Glaces et sorbets (glucides et lipides)
• Pâtisseries industrielles (glucides et lipides)
• Chocolaterie (glucides et lipides)
• Salaisons, charcuteries (lipides)
• Préparations à base de poissons (lipides)
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
PROJET DE DECRET DU PREMIER MINISTRE
ARTICLE 1
Après la section 3 du chapitre préliminaire du Titre III du Livre II du
code rural et de la pêche maritime, il est ajouté une section 4 ainsi
rédigée :
Section 4 - Accords collectifs prévus à l’article L. 230-4
Article R. 230-27
Les organisations interprofessionnelles reconnues en application
de l’article R. 632-4, les associations d’entreprises, les fédérations
professionnelles, les syndicats professionnels représentants
des entreprises de la production, de la transformation ou de la
distribution d’une famille de produits agricoles ou alimentaires,
ou le cas échéant les regroupements d’entreprises qui justifient
d’un impact significatif sur une famille de produits, peuvent
demander au ministre chargé de l’alimentation la reconnaissance
d’accords collectifs dans lesquels ils s’engagent, par la fixation
d’objectifs quantifiés, à l’amélioration de la qualité nutritionnelle et
à la promotion des modes de production, de transformation et de
distribution durables.
Les engagements sur la qualité nutritionnelle peuvent porter sur :
- l’augmentation de la teneur en fruits et légumes
- la réduction de la teneur en sel
- la réduction de la teneurs en lipides notamment lipides totaux et
acides gras saturés
- l’augmentation de la teneur en glucides complexes et en fibres
- la réduction de la teneur en glucides simples
L’augmentation de la qualité nutritionnelle des denrées n’obère pas
leur qualité gustative.
Les engagements sur la promotion de modes de production, de
transformation ou de distribution durable peuvent porter sur :
- la sélection de produits agricoles ou agroalimentaires composant
la denrée issus de modes de production, de transformation ou de
distribution durables,
- la réduction du gaspillage alimentaire à tous les stades de la
chaîne alimentaire et la préservation des ressources naturelles,
- la promotion du patrimoine alimentaire et culinaire.
Pour les départements et régions d’Outremer, les opérateurs
du secteur agroalimentaire présentent une demande de
reconnaissance d’accords collectifs comportant des
engagements sur la réduction de la teneur en glucides et en
lipides regroupant plusieurs familles de produits.
Article R. 230-28
Ces accords précisent :
1°) la liste des entreprises ou des groupements signataires et
leur représentant désigné qui pourra être modifiée par avenant à
l’accord ;
2°) la famille de produits visée ;
3°) les objectifs quantitatifs et qualitatifs ;
4°) les délais de réalisation des objectifs ;
5°) les actions envisagées ;
6°) les critères permettant de mesurer le respect de ces engagements
et l’impact des actions selon des échéances définies dans l’accord
collectif et au terme de cet accord ;
7°) les modalités de transmission à l’observatoire des éléments
visant à assurer le suivi de ces accords ;
8°) les modalités proposées de valorisation des termes de l’accord.
Article R. 230-29
Les accords sont reconnus par le ministre chargé de l’alimentation
selon des modalités fixées par arrêté conjoint du ministre chargé de
l’alimentation, du ministre chargé de la santé et du ministre chargé
de la consommation sur la base d’avis d’experts.
Ces experts sont nommés par arrêté conjoint du ministre chargé de
l’alimentation, du ministre chargé de la santé et du ministre chargé
de la consommation.
Article R. 230-30
La mise en oeuvre de ces accords fait l’objet de rapports adressé
à l’Observatoire de l’alimentation mentionné à l’article L. 230-3 par
les cocontractants.
Ces rapports rappellent les objectifs des accords, les actions mises
en oeuvre, le degré de réalisation de ces actions et les difficultés
éventuelles.
L’Observatoire de l’alimentation rend compte annuellement au
ministre chargé de l’alimentation du contenu de ces rapports. Il
évalue l’impact des actions mises en oeuvre au regard de l’ensemble
des données dont il dispose pour l’exercice de ses missions. Le
ministre chargé de l’alimentation peut, sur la base du compte rendu
de l’Observatoire, en cas de constatation du non-respect du contenu
de l’accord, et après avoir entendu les représentants du groupement
qui ont conclu l’accord, décider du retrait de la reconnaissance.
ARTICLE 2
Les dispositions du présent décret entrent en vigueur à compter du
1er janvier 2012.
Feuilles de Stevia Rebaudiana
Les extraits de feuilles de Stevia, tout en ayant une faible teneur en glucides,
ont un pouvoir sucrant 300 fois supérieur à celui du sucre ordinaire. L'utilisation
de la Stevia, autorisée en France depuis janvier 2010, pourrait ainsi constituer,
dans les années à venir, une alternative sérieuse à l'utilisation du saccharose
dans la fabrication des produits agroalimentaires sucrés pauvres en glucides.
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P49
Accords collectifs de progrès nutritionnel
Ne pas confondre « le sucre » et « les sucres »
Le sucre désigne l’aliment au goût sucré cristallisé extrait de la
canne à sucre ou de la betterave sucrière et dont l’appellation
biochimique est « saccharose ». Le sucre fait partie d’une large
famille de molécules organiques naturelles appelées « glucides »
dont certaines (mais pas toutes) ont un goût sucré, d’où l’appellation
de « sucres » couramment utilisée pour ces glucides, ce qui souvent
prête à confusion avec le sucre-aliment lui-même.
Aussi, quand on fait référence à un « taux de sucre » contenu
dans un aliment sucré, il ne faut pas confondre le taux de sucre
(saccharose) et le taux de sucres (au pluriel) qui constitue en fait
le taux de glucides. De même, il ne faut pas confondre « taux de
sucres » et « goût sucré », certains glucides comme l’amidon par
exemple étant insipides. Ainsi, le traditionnel « bol de toloman » est
riche en sucres (amidon encore appelée « fécule ») sans être sucré.
Glucides et nutrition
Les glucides constituent, au même titre que les lipides (matières
grasses) et les protéines, des constituants essentiels des
êtres vivants et de leur nutrition car ils sont un des principaux
intermédiaires biologiques de stockage et de production d’énergie
pour l’organisme.
Les glucides sont donc, tout comme les autres nutriments,
indispensables à l’équilibre alimentaire, mais, tout comme les
autres nutriments, ils ne doivent pas être consommés avec excès.
Autrement dit, les apports énergétiques amenés par les aliments
riches en sucres, sur une période donnée, doivent compenser, ni
plus ni moins, les dépenses énergétiques totales de l’organisme
sur la même période, tenant compte notamment de l’activité
physique. Le surpoids et l’obésité peuvent donc tout autant résulter
d’une alimentation trop riches en sucres (ou en lipides) que de la
sédentarité ou de l’insuffisance d’activité physique.
Dossier
Les Français,
de sucre ?
gros consommateurs
P50
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avec 51,5 kg.
Par ailleurs, le taux de sucres d’un produit alimentaire ne suffit
pas à lui seul à mesurer l’impact plus ou moins important de ce
produit en matière d’apport énergétique, si on ne tient pas compte
en même temps de sa fréquence de consommation sur une période
donnée. En d’autres termes, l’évaluation des risques de surpoids ou
d’obésité pouvant résulter de la consommation de tel aliment sucré
ne peut se départir de l’analyse des habitudes de consommation
de la population vis-à-vis de l’aliment considéré. En somme, ce
n’est pas le taux de sucres de l’aliment qui doit être observé,
mais la quantité de sucres consommée sur une période donnée,
c’est-à dire le produit du taux par la quantité d’aliment concerné
consommée sur la période.
Les sucres ou glucides les plus courants
PRODUITS ALIMENTAIRES SUCRES IMPORTES EN MARTINIQUE DE 2001 A 2010 (en KG)
Les quantités de produits agroalimentaires sucrés importés à la Martinique au cours des dix dernières années sont en baisse pour la plupart de
ces produits. Les importations du sucre lui-même (de canne ou de betterave) sont plutôt stables (9 520 tonnes en 2010 contre 9 355 tonnes en
2002) après avoir légèrement dépassé les 10 000 tonnes en 2005 et 2006.
(*) les chiffres entre parenthèses, dans les titres de graphiques, correspondent au code douanier du produit
Chocolats (18063100 à 18069050)
450000
300000
250000
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PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
Richard Crestor ■
1000000
350000
300000
800000
250000
150000
600000
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100000
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3
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2
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10
Biscuits sucrés (190531)
Pruneaux (08132000)
Chewing gum, bonbons, nougats (1704)
2500000
450000
1000000
900000
800000
700000
600000
500000
400000
300000
200000
100000
0
2000000
400000
350000
1500000
300000
250000
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50000
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1
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9
0
10
1
2
3
4
5
6
7
Consommation de sucre en Martinique de 2001 à 2010 (en tonnes)
La consommation moyenne de sucre par habitant en
Martinique n’est pas supérieure à celle de la France
hexagonale.
Le graphique (p 49) présente l’évolution de la consommation totale
de sucre en Martinique sur dix ans, de 2001 à 2010.
Cette consommation est calculée en ajoutant à la production
de la sucrerie du Galion, le tonnage de sucre importé et en
soustrayant le tonnage exporté. On mesure donc ici la somme de
la consommation tant des particuliers que des professionnels et
industriels agroalimentaires de Martinique.
On constate ainsi une certaine stabilité de la consommation de
sucre à la Martinique depuis 10 ans qui s’établit à environ 14 000
tonnes/an, soit une consommation moyenne de 35 kg/habitant/an
en comptant une population en Martinique de 404 000 habitants.
Cette consommation moyenne par habitant en Martinique est
identique à celle de la France hexagonale (voir statistiques des
consommations de sucre en France, en encadré).
1200000
400000
200000
La famille des glucides regroupe une assez grande diversité de
molécules de taille et de structure biochimique très diverses.
On distingue assez généralement les glucides simples à une seule
molécule (monosaccharides) ou à deux molécules (disaccharides)
et les glucides complexes (polysaccharides) constitués d’une
chaîne plus ou moins longue de plusieurs molécules. Seuls les
sucres monosaccharides et disaccharides ont un pouvoir sucrant.
Parmi les glucides simples les plus connus du public, on peut citer :
- Monosaccharides : le glucose, le fructose, le galactose.
- Disaccharides :
• Le saccharose (sucre de canne ou de betterave), constitué
d’une molécule de glucose et d’une molécule de fructose
• Le lactose
• Le maltose
Parmi les glucides complexes (polysaccharides), on peut citer :
• L’amidon
• La cellulose
• Le glycogène
On notera qu’en termes d’engagements sur la qualité nutritionnelle
des aliments, le projet de décret préconise autant la réduction de
la teneur en glucides simples que l’augmentation de la teneur en
glucides complexes et en fibres (les fibres alimentaires étant ellesmêmes, en grande partie, constituées de polysaccharides, comme
la cellulose par exemple).
Source : www.planetoscope.c
Pâtes à tartiner au chocolat (18069060)
Glucose (170230 & 170240)
16 000
14 000
12 000
10 000
Consommation totale
8 000
Tonnes
6 000
Importations
4 000
Exportations
Production
2 000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
La consommation de sucre en Martinique (Production - Exportations + Importations) a peu varié de 2001 à 2010, autour de 14 000 tonnes/an, soit en moyenne 35 kg/habitant/an.
Cette moyenne de consommation de sucre par habitant en Martinique est identique à celle de la France. (Sources : Saem Le Galion / Douanes)
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P51
Histoire de l’industrie
Histoire de l’industrie
P52
Chocolat ELOT : 100 ans de gourmandise
1911-2011 : voilà déjà un siècle que le chocolat Elot régale toutes les générations avec une recette
originale inchangée au fil des ans. C’est une marque dynamique qui, dès le début, a compris
l’importance du marketing. Elle a également toujours su innover et évoluer avec son temps…
à l’époque, il n’existait pas de système de
refroidissement. La quantité de beurre de cacao
incorporée est faible (2 fois moins qu’un chocolat
noir classique). De ce fait, le produit résiste bien
mieux à la chaleur.
Il est à noter qu’en Martinique, on consomme 5 fois
moins de chocolat que dans l’Hexagone, du fait des
conditions climatiques.
5. Le " grain " du chocolat Elot. Lorsque l’on
mange une barre de notre chocolat, on peut sentir
la granulosité sous la langue, due aux particules de
cacao et de sucre de canne.
A ses débuts, le chocolat Elot était un produit ayant
une finesse très typée, différente des chocolats
importés. Les consommateurs sont habitués à cette
sensation en bouche et y sont attachés. C’est ce
qui contribue à faire d’Elot un chocolat si particulier.
M. Jean-Paul Ouze, Maître Chocolatier
L'HISTOIRE D'ELOT
Marque incontournable et appréciée de
tous
En un siècle de présence dans nos linéaires,
Elot est l’une des marques alimentaires
martiniquaises à avoir acquis le plus de
notoriété puisqu’elle se classe parmi les 4 à
5 marques préférées des Martiniquais.
Il est important de le souligner car dans le
domaine alimentaire seules les marques de
rhum atteignent cet âge « canonique » !
C’est une marque qui décloisonne. Elle
est multi générationnelle, tout le monde
apprécie une barre de chocolat Elot, que
cela soit avec le café, à l’heure du goûter
ou pour combler un petit creux.
Bien sûr, les habitudes de consommation
varient en fonction de l’âge. Les enfants
vont davantage apprécier la pâte à tartiner
ou le chocolat instantané, mais ce sont
les parents qui les amènent à la marque.
Il y a une logique de transmission intergénérationnelle, et c’est en cela que la
marque s’inscrit dans une logique de
patrimoine.
spécial. C’est le seul chocolat martiniquais
qui a su perdurer dans le temps. Il est
fabriqué à partir de sucre de canne du
Galion et de fèves locales, ce qui lui donne
ce goût unique.
1. Les fèves utilisées proviennent de la
Martinique, de la Caraïbe et d’Afrique.
Cela créé un équilibre particulier car nos
fèves locales sont des plus parfumées.
2. La torréfaction se fait à l’américaine
(courte et très chaude), ce qui permet de
développer des arômes de café, de brûlé
qui confèrent au chocolat Elot son côté fort
et corsé.
3. Le sucre du Galion. C’est le seul
chocolat au sucre de canne, tous les
autres étant au sucre de betterave. Ce
sucre roux non purifié, dont tous les
composants interviennent au niveau du
goût, permet d’obtenir un chocolat original
à la dégustation.
4. La recette est très ancienne et,
Un goût unique…
L’appropriation très forte du produit est
due à plusieurs paramètres liés à son goût
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
Auguste Elot est né le 21 novembre 1871 à Saint-Claude en Guadeloupe. Son
père, Alcide Elot, est Martiniquais. I-l est gérant d’une habitation de café-cacao
pour la famille Cholet à Vieux-Habitants (Guadeloupe). Sa mère Marie-Anne
Louise Siméon est Guadeloupéenne. Auguste est l’aîné d’une famille de 9 enfants.
Il poursuit de brillantes études au lycée de Basse-Terre, puis entre à l’École
Nationale d’Agriculture de Plaisir Grignon. Il en sort diplômé en 1895. Auguste
Alexandre Elot sort 6e d’une promotion de 50 élèves, après avoir rédigé un mémoire
de fin d’études intitulé « Le cacao, sa culture, son industrie ».
Après quelques années à Paris, il retourne en Guadeloupe.
De 1895 à 1905, il est Directeur du Laboratoire agricole de Basse-Terre situé à
Saint-Claude. Il se fait remarquer lors d’une mission d’étude du cacao à Trinidad,
confiée par la Chambre d’Agriculture de Guadeloupe. Le rapport intitulé « Culture
et préparation du cacao à Trinidad » devient la référence sur le sujet.
En 1902, il s’intéresse à la maladie vernaculaire des caféiers à la Martinique et à la
Guadeloupe. Deux ans plus tard, il est fait Chevalier de l’Ordre du Mérite Agricole.
Création de la Chocolaterie ELOT
Mais le jeune Auguste n’avait jamais souhaité embrasser une carrière de
fonctionnaire, il rêvait plutôt de création d’entreprise. Il quitte donc l’Administration
et séjourne à Paris. Entre 1907 et 1909, on le retrouve sur l’Hacienda El Recreo de
Guayaquil, grande région cacaoyère de l’Équateur.
De retour à la Guadeloupe, il se met à la recherche de capitaux pour créer une
chocolaterie qui pourrait utiliser les excellentes fèves de cacao antillais reconnues
comme les « Criollos » et les « Forasteros ». Ses recherches ayant été vaines en
Guadeloupe, il se tourne vers le pays d’origine de son père, la Martinique.
Auguste Elot crée en novembre 1911, à la Martinique, la société " Auguste Elot
& Compagnie ", société en commandite simple avec comme actionnaire Gaston
Ernoult, ayant pour objet la fabrication de pâtes alimentaires.
Quelques années plus tard, il achève l’installation de ses usines : manufacture
de pâtes alimentaires et fabrique de chocolat préparé sur place avec les produits
du pays : cacao, sucre de canne et vanille, présentant toutes les garanties
d’authenticité.
Atteint d’une maladie aux yeux, il cède ses parts et quitte la Martinique en 1924
pour se faire soigner à Paris. Après 10 ans, il retourne aux Antilles. Il s’éteint à
Basse-Terre le 10 juin 1942.
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P53
Histoire de l’industrie
Histoire de l’industrie
P54
Elot, la marque...
La création de l’entreprise et de la marque
datent de 1911, le début du fonctionnement
de la chocolaterie de 1912. A l’époque, les
créateurs avaient déjà compris l’importance
du marketing, le passage de la comète
de Halley en 1911 ayant été associé au
lancement de leur marque. Ce rappel figure
encore sur les supports actuels, la comète
de Halley étant devenue un des attributs de
la marque Elot.
Durant la première partie du 20e siècle, Elot
avait pour concurrents d’autres chocolats
locaux tels le " Chocolat Gros Didier " et le
" Chocolat de l’Impératrice ", mais seul Elot
a subsisté.
Ce produit a été créé par un
Guadeloupéen…
Les frères Elot ont été les fondateurs et ont
baptisé le chocolat de leur nom. Malgré les
différents rachats, ce nom est resté. Les
propriétaires successifs se sont toujours
effacés au profit du nom Elot, que ce soit
la famille Ernoult, Girard ou Groupe GBH.
« Elot est un nom et une marque qui
s’imposent à tout le monde ! ». La famille
Elot est présente en Guadeloupe et dans
l’Hexagone, aucun membre de la famille
Elot ne réside en Martinique aujourd'hui.
Un succès qui se confirme au fil des
années…
« Nous sommes en présence d’un produit
très typé qui résiste bien au temps. Nous
réalisons en 2011 notre meilleure année en
terme de chiffre d’affaires. Cela s’explique,
entre autres, par le travail réalisé par notre
Quelques dates clés...
1910 : Auguste Elot ouvre une fabrique de pâtes alimentaires et de chocolat sans
apprêt (13 rue Garnier Pagès à Fort-de-France).
28 novembre 1911 : Création d’une société en commandite simple entre Auguste
Elot et Gaston Ernoult.
1920 : Léon Elot, un des frères cadets d’Auguste vient renforcer l’équipe et devient
directeur administratif et commercial.
1924 : Auguste, malade, cède ses parts à la fille de Gaston Ernoult, épouse
Jacques Vauzanges qui devient gérant de la société. Léon se retire.
1936 : La Chocolaterie obtient le diplôme d’honneur de la catégorie Commerce
Général 2e section pour l’exposition organisée à Fort-de-France de décembre
1935 à mars 1936 pour le Tricentenaire.
Novembre 1937 : Léon Elot redevient directeur commercial de la société Elot.
1942-1943 : Madeleine Ernoult, divorcée, épouse Roland Seriot (ex-commandant
de marine sur l’Émile Bertin). Madame Seriot est gérante de la Chocolaterie.
1949 : Guy Vauzanges est présent à la chocolaterie aux côtés de sa mère
Madeleine et de Léon Elot.
Dans les années 50 : La chocolaterie et la vermicellerie sont vendues à Roger
Girard qui garde les enseignes Elot pour le chocolat et Sagittaire pour les
vermicelles. Il crée les biscuits et biscottes Girard.
1973 : Le groupe GBH achète l’entreprise Girard.
Entre 1995 et 2005 : Elot se modernise et innove en se lançant sur d’autres
segments (chocolat en poudre, pâte à tartiner). La marque élargit sa gamme de
produits en proposant les tablettes avec inclusions telles que ananas, citron, coco
et plus récemment biscuité, café et amande.
2011 : Le chocolat Elot fête ses 100 ans.
Décembre 2011 : Elot se lance sur le segment des chocolats de Noël.
Chef de produit, Elodie Lodéon, depuis
deux ans, mais aussi par la proximité de
la marque avec les consommateurs. Les
personnes que nous recevons ici ont la larme
à l’œil lorsqu’elles évoquent le souvenir
du chocolat Elot : cela leur rappelle leur
enfance. Certains consomment une tablette
par jour. Le chocolat Elot est véritablement
un élément du patrimoine martiniquais »
nous confie Charles Larcher, Directeur de
la Chocolaterie Elot. "Nous considérons
cette marque comme patrimoniale et
nous souhaitons qu’elle reste une marque
dynamique et innovante" poursuit-il.
Un exemple de dynamisme, le lancement
des chocolats de Noël en décembre 2011.
Ce projet s’inscrit complètement dans cette
optique de marque vivante, leader sur son
marché. Elot est n° 1 du chocolat noir dans
tous les hypermarchés. Quand son premier
concurrent vend une tablette de chocolat
noir, Elot en vend entre 3 et 10 selon la
zone de chalandise.
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
Elot s'inscrit dans la modernité
C’est une marque qui se veut moderne et innovante.
De nouveaux produits sont créés tous les deux ans
et les « petits derniers » sont les chocolats de fin
M. Charles Larcher
d’année. L’idée est née d’un constat : chaque fin
d’année, ce ne sont pas moins de 20 containers
de chocolats qui sont importés avec les marques
internationales. Dans les linéaires de Noël, on
retrouvait les grandes marques
de chocolat, seul Elot manquait à
l’appel.
Le premier test a été réalisé cette
année. A moyen terme, Elot compte
développer au mieux ses volumes.
L’objectif final étant d’arriver dans
trois ans maximum à une production
100 % locale.
En effet, actuellement, Elot ne
maîtrise pas le savoir-faire et n’a
pas encore l’outil industriel pour
fabriquer les bonbons de chocolat.
On peut noter le partenariat avec la
confiture La Tivolienne, les Rhums et
le Shrubb Clément.
Le processus de fabrication des
bonbons de chocolat
Tous les bonbons sont fabriqués
pendant trois mois par une petite
équipe, puis mis en boîte par autant
de personnes qu’il y a de bonbons
différents dans la boîte. Deux autres
personnes sont placées en début et
en fin de chaîne afin de contrôler le
remplissage des boîtes. L’objectif est d’enrichir Elot
d’un 3e axe après celui de la tablette et de la poudre,
mais aussi de créer de l’emploi local. Lorsque
vous achetez une boîte de chocolat, la moitié du
coût est représentée par la main-d'oeuvre car le
remplissage des boîtes est fait manuellement.
Chocolat Elot se fixe d’atteindre 20 % du marché
des chocolats de Noël, sachant qu’avec les
tablettes, Elot réalise déjà 30 % de parts de marché
du chocolat vendu en Martinique.
« Prendre cette part de marché permettrait
d’atteindre l'équivalent de 4 à 5 containers par
an. Nous avons cette phase de transition qui est
essentielle pour valider l’approche industrielle, mais
dès que possible tout sera réalisé localement ».
Un succès retentissant
Pour les fêtes de fin d’année; six références étaient
proposées :
• Un assortiment de bonbons au chocolat
présentés en 3 conditionnements (ballotin de
200 g, boîtes de 400 g et 800 g)
• Des escargots au lait et au chocolat noir
• Des rochers au lait
Cet axe peut peser à terme autant que les tablettes,
l’exportation pourra être envisagée. Les produits
ont été très bien accueillis par les consommateurs
puisqu’après seulement quinze jours de
présence dans les linéaires, les trois références
d'assortiments étaient déjà en rupture de stock.
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
P55
Liste des adhérents de l'AMPI
RAISON SOCIALE
RESPONSABLE
AMEUBLEMENT
Textiles
FABRICOM STORES
Matelas
ABADIE SA
Meubles et Agencement
BOSS GROUPE (CUISINES TROPICALES)
GENERALE DE MENUISERIE
QUARTZ CARAIBES
AGRO-ALIMENTAIRE
Boissons
BRASSERIE LORRAINE
SEEMD FONTAINE DIDIER
SNEMBG
SOMES
Cafés
SODIVIC
TIVOLIENNE (LA)
Industrie des viandes et poissons
ABATTOIR BOKAIL
ANTILLES PROCESSING
COMIA
DELICES LOCALES
KINI
MARTINIQUE AVICULTURE
MAN’ NICOL (SARL)
SIMBI
SOTRADEV
Industrie des céréales
BOULANGERIE PATISSERIE GALAP
BRIOCHE BIG IN
CHIPSO
COLIBRI CHIPS
DELI-EXPRESS
ETS EMILE MUSSARD (ETS)
FERME DE AUGRAIN (LA)
GRANDS MOULINS DE LA CARAIBE
MARTINIQUE NUTRITION ANIMALE
MOULIN (LE)
SMPA
SOCARIZ
Industrie des fruits et légumes
CARRY'B DIET FOOD
DENEL
SALADININA
SOCOPGEL
Industrie du cacao
GIRARD (CHOCOLAT ELOT)
Produits laitiers
SAPY
SNYL
SN SOPROGLACES
STE MARTINIQUAISE YAOURT CITO
Punch et liqueurs
SOCARA PRODUCTION
Rhums
BBS LA MAUNY
DISTILLERIE DILLON
DISTILLERIE DU SIMON
DISTILLERIE LA FAVORITE
DISTILLERIE NEISSON
HERITIERS JM
HERITIERS H. CLEMENT SA
HSE (RHUM ST ETIENNE)
RHUMS MARTINIQUAIS SAINT-JAMES
TROIS RIVIERES
Sucrerie
SAEM
TRAVAIL DES METAUX
Armatures et tôles
ARCELORMITTAL CONST. MQUE
ARMATURES DES ANTILLES
ARMATURES MARTINIQUAISES
ARMÉTAL
BIOMETAL
FABRIPRESS
PRONOVA
STAB
Constructions métalliques
ENTREPRISE NOUVELLE ANTILLAISE
IDEA
SAVE INDUSTRIE
SOCACOM
Gouttières
CARAIBES GOUTTIERES
Menuiseries métalliques
ALU CONCEPT
ALUMASTER
ANTILLES MIROITERIE
P56
ADRESSE
TEL
EMAIL
M. ASSELIN BARTHELEMY
IMM. SCIC/PTE DES CARRIERES/97200 FDF
0596 507817 [email protected]
M. DE WAUBERT J-BAPTISTE
ZAC RIVIERE ROCHE/97200 FORT DE FRANCE
0596 503747 [email protected]
M. BOSSE LEO
M. MARIE-JOSEPH PIERRE
M. GOUEFFON LAURENT
43 RUE LEOPOLD BISSOL/97232 LAMENTIN
ZA DE L’ESPERANCE/97215 RIVIERE-SALEE
63 RTE DU PROF. GARCIN/DIDIER/97200 FDF
0596 510709 [email protected]
0596 681415 [email protected]
0596 631505 [email protected]
M. SAINTIGNY PHILIPPE
M. GARCIN PATRICE
M. WINSBACK JEAN-MARC
M. CLERC BERTRAND
QUARTIER UNION/97232 LAMENTIN
9 KM RTE DE DIDIER/97200 FDF
ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN
CHAMPFLORE/97260 MORNE-ROUGE
0596 511955
0596 640788
0596 511435
0596 525252
M. EVIN PIERRE-PHILIPPE
M. TOUSSAY HERVE
QUARTIER LOURDES/97224 DUCOS
20 RUE HENRI STEHLE TIVOLI/97200 FDF
0596 561382 [email protected]
0596 640593 [email protected]
M. MARQUET FABRICE
M. BRIAN ANATOLE
M. BILAS ALEX
M. EDMOND ALEX
M. MARQUET FABRICE
MME BONNETETE - M. DAUCHY
MME WALTER - M. GABRIEL
M. THEVENET JEAN-PAUL
M. ANEXIME JEAN-FELIX
CHEMIN GABOURIN N° 3/97240 FRANCOIS
ZI SEMAIR//97231 ROBERT
PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN
20 LOT. DILLON/RUE EUCHARIS/97200 FDF
PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT
HAB° BONNAIRE 97240 FRANCOIS
SITE DE L’ABATTOIR/PL. ARMES/97232 LAMENTIN
ZI PETITE COCOTTE/97224 DUCOS
ZI PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN
0596 783762
0596 655583
0596 666162
0596 715643
0596 543561
0596 543561
0596 512370
0596 560303
0596 517009
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
M. GALAP GILLES
MME ROME MARIE-CLAUDE
MME LACHESNEZ-HEUDE L.
M. CLERC BERTRAND
M. AUDINAY ELIE
M. LABAYE MARC
M. TOUIN BERTRAND
M. GARNIER FRANCIS
M. SIRIEX ARNAUD
M. EDOUARD SYLVAIN
M. SOCIRAT XAVIER
M. LEVALOIS OLIVIER
189 RTE DE RAVINE VILAINE/97200 FDF
ZI PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN
ZA SEMAIR LOT 3/97231 ROBERT
CHAMPFLORE/97260 MORNE-ROUGE
BASSE GONDEAU/97232 LAMENTIN
ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN
QUARTIER MONT VERT/97231 ROBERT
PTE DES CARRIERES/97200 FDF
ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN
PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT
ZI PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN
PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT
0596 796181
0596 666707
0596 516165
0596 525660
0596 773747
0596 511820
0596 698328
0596 730068
0596 510738
0596 381575
0596 300014
0596 654656
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
MME CERLAND ISABELLE
M. VOURCH PHILIPPE
M. SOUNDOROM PHILIPPE
M. CERALINE RODOLPHE
ZONE ACTIVITES SEMAIR/97231 ROBERT
USINE DENEL/97213 GROS-MORNE
ZAC R. ROCHE BAT D6/97200 FDF
ZI PLACE D’ARMES/97232 LAMENTIN
0696 216391
0596 675123
0696 225062
0596 510747
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
M. LARCHER CHARLES
ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN
0596 666060 [email protected]
M. TOUIN FRANCIS
M. DESPOINTES LAURENT
M. DE REYNAL JOEL
M. GERMANICUS GERMAIN
FONDS NICOLAS/97231 ROBERT
HAB° DIRECTOIRE/VERT PRE/97231 ROBERT
ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN
33 LOT. LA NORVILLE/RTE BALATA/97234 FDF
0596 652060
0596 659109
0596 512324
0596 643757
M. CHABROL NICOLAS
AV. DES ARAWAKS/97200 FDF
0596 750404 [email protected]
M. DE LAVIGNE FRANCOIS
M. BARAT PASCAL
M. SIMON ROLAND
M. DORMOY PAUL
MME N-VERNANT CLAUDINE
M. DUCHAMP HUBERT
M. LARCHER CHARLES
M. HAYOT JOSÉ
M. BENOIT JEAN-CLAUDE
M. DE LAVIGNE FRANCOIS
GENIPA/BP 35/97224 DUCOS
9 RTE CHATEAUBOEUF/97200 FDF
USINE DU SIMON/97240 FRANCOIS
RTE DU LAMENTIN/97200 FDF
LE COIN/97221 CARBET
FOND PREVILLE/97218 MACOUBA
DOMAINE DE L’ACAJOU/97240 FRANCOIS
HAB° ST ETIENNE/97213 GROS-MORNE
USINE/97230 SAINTE-MARIE
GENIPA/97224 DUCOS
0596 568282
0596 752020
0596 549255
0596 504732
0596 780370
0596 785340
0596 546207
0596 576268
0596 693002
0596 778080
M. ANDRE PHILIPPE
USINE DU GALION/97220 TRINITE
0596 582065 [email protected]
M. USUNIER PHILIPPE
M. BERRUET PASCAL
M. PORRY ALAIN
M. BLONDEL JEAN-NOEL
M. QUARANTA PIERRE
M. DISER - M. MOQUET-TORCY
M. HAYOT LADISLAS
M. NONDIER ERIC
ZI PTE DES GRIVES/97200 FDF
PARC D’ACTIVITES/97231 ROBERT
ZI PETITE COCOTTE/97224 DUCOS
ZI LEZARDE/VOIE 1/97232 LAMENTIN
USINE DU ROBERT/97231 ROBERT
BOIS ROUGE/97224 DUCOS
ZA SEMAIR/97221 ROBERT
BOIS ROUGE/97224 DUCOS
0596 606000
0596 653979
0596 564658
0596 666030
0596 651444
0596 420101
0596 717406
0596 420101
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
M. GOMEZ GERARD
M. PIEJOS LEON
M. REBILLOUT ALAIN
M. H-DESPOINTES RAYMOND
BASSIN DE RADOUB/97200 FDF
QUARTIER DESSAINT/97213 GROS-MORNE
1,2 KM RTE VERT PRE/97232 LAMENTIN
BOIS ROUGE/97224 DUCOS
0596 726464
0596 678250
0596 572847
0596 420350
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
M. STRHOMENGER ERIC
ZI PETITE COCOTTE/97224 DUCOS
0596 564813 [email protected]
M. WAN-AJOUHU GILLES
M. MASLIN THIERRY
M. PLISSONNEAU DENIS
C/O SERVIMAR/ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN 0596 420542 [email protected]
RTE DE CHATEAUBOEUF N° 35/97200 FDF
0596 504343 [email protected]
ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN
0596 514873 [email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier 2012
P57
Liste des adhérents de l'AMPI
RAISON SOCIALE
Menuiseries métalliques
FACE
MAVM
SAMIR INDUSTRIE
SOCOMI
VER ALU
Recyclage des métaux
SN METAL DOM
ENERGIE
Production et distribution d’électricité
COMPAGNIE DE COGENERATION DU GALION
EDF MARTINIQUE
MARTINIQUAISE DE VALORISATION (LA)
Produits pétroliers
ANTILLES GAZ
SARA
CONSTRUCTION
Produits béton
BATIMAT BETON
BATIMAT RECYCLAGE
BETONORD
BETON PLUS
CENTRALE DES BETONS (LA)
ENTP
FRANCE BETON
LAFARGE CIMENTS ANTILLES
MACOBE INDUSTRIE
SAPEB
SDPI
Carrières
BLANCHARD SA
CARRIERES GOUYER SA
GRAVILLONORD
SABLIERES FOND CANONVILLE
SABLIERES MODERNES
Briqueterie
POTERIE DES 3 ILETS
Charpentes en bois
LE VILLAIN MQUE (SAS GPE )
CHIMIE
Peintures et vernis
AZUREL
SEIGNEURIE MARTINIQUE (LA)
SIAPOC
Cosmétiques
CARAIBES COSMETIQUES
Bougies
CLARTE DIVINE
Recyclage
E-COMPAGNIE
MARTINIQUE RECYCLAGE
Matières plastiques
CABEX INDUSTRIE
MATIÈRES PLASTIQUES MARTINIQUAISES
POLYFORMS
PROCAP
SACHERIE CAPRON
SACHERIE CLERY
SAGIP MARTINIQUE
SIMOP CARAIBES
TUBULEX ANTILLES
Engrais
OUTRE-MER FERTILISANTS
HOLDEX ENVIRONNEMENT
SCIC MARTINIQUE SAS
Gaz industriel
SOMAL
Détergents
PROCHIMIE INDUSTRIE
PAPIER BOIS
Imprimerie
ARTI SERIGRAPHIE
BERGER BELLEPAGE IMPRIMERIE
CARAIBES ROTO DIFFUSION
CARAIBSCANN
COULEURS D’ILES
ÉTIK ANTILLES
FRANCE ANTILLES MARTINIQUE
IMPR. ANTILLAISE - CARAIB EDIPRINT
LAURENT MARIE " TILO "
SIMA
Travail du bois
FABRIBOIS
MATBOIS
SCIERIE PIVETEAU
SOCAPAL
ACCESSOIRES AUTO & BATEAUX
Rechapage de pneus
NOUVELLE SOMAREC
P58
RESPONSABLE
ADRESSE
TEL
EMAIL
M. RICHARD GERARD
M. AUBÉRY ANTOINE
M. DORMOY ALEX
M. PARFAIT STEEVE
M. MARIE-JOSEPH PIERRE
ZI LEZARDE/VOIE 1/97232 LAMENTIN
8 PARC DE LA CARAIBE 97231 ROBERT
PALMISTE/97232 LAMENTIN
ZI PL. D’ARMES/97232 LAMENTIN
ZI LAUGIER/97215 R-SALEE
0596 666600
0596 655550
0596 500022
0596 515655
0596 681399
M. MONPLAISIR LIONEL
ZIP PTE DES GRIVES/97200 FDF
0596 604404 [email protected]
M. BARRIE JEAN-PIERRE
MME GERMONT ELIANE
M. DUCENE STEFAN
USINE DU GALION/97220 TRINITE
PTE DES CARRIERES/97200 FDF
MORNE DILLON SUD/97200 FDF
0596 784030 [email protected]
0596 592012 [email protected]
0596 427580 [email protected]
M. JAURREY PHILIPPE
M. MARION DAVID
CALIFORNIE/97232 LAMENTIN
CALIFORNIE/97232 LAMENTIN
0596 503330 [email protected]
0596 501894 [email protected]
M. ABRAMOVICI STEPHANE
M. ABRAMOVICI STEPHANE
M. JASON SEBASTIEN
M. MORIN LOUIS
M. DE CHASTAIGNE THIERRY
M. ETILE NICOLAS
M. MORIN LOUIS
M. SALDANA STEPHANE
M. JASON SEBASTIEN
M. TURBET-DELOF PAUL
M. SAINTE-ROSE PHILIBERT
CARR. MORNE DORE/97232 LAMENTIN
CARR. MORNE DORE/97232 LAMENTIN
PTE DES NEGRES/97200 FDF
HAB° MAREUIL/97215 R-SALEE
LONG PRE/97232 LAMENTIN
QUARTIER AUGRAIN/97231 ROBERT
ZAC RIVIERE ROCHE/97200 FDF
PTE DES CARRIERES/97200 FDF
ZI PETITE COCOTTE/97224 DUCOS
CARR. MORNE DORE/97232 LAMENTIN
ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN
0596 669200
0596 669200
0596 616011
0596 682410
0596 501738
0596 583927
0596 427190
0596 728484
0596 561510
0596 513563
0596 512233
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
M. LORENZI FREDERIC
M. POLENNE FREDERIC
M. PERION J-ANDRE
M. ABRAMOVICI STEPHANE
M. MIRANDE JOSE
CARR. CROIX-RIVAIL/97224 DUCOS
PERINELLE/97250 ST-PIERRE
CARR. PETIT GALION/97231 ROBERT
RTE DU PRECHEUR/97250 ST-PIERRE
QUARTIER DU FORT/97250 ST-PIERRE
0596 512010
0596 557557
0596 615615
0596 529259
0596 783232
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
M. MARIE JEAN-CLAUDE
VILLAGE DE LA POTERIE/97229 T-ILETS 0596 680344 [email protected]
M. AIROLA MICHEL
PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT
0596 650169 [email protected]
M. DE GENTILE H-PIERRE
M. RASSEMUSSE J-PAUL
M. MENCÉ BRUNO
ZI JAMBETTE/97200 FDF
ZAC RIVIERE ROCHE/97200 FDF
ZONE CALIFORNIE/97232 LAMENTIN
0596 741000 [email protected]
0596 505620 [email protected]
0596 505414 [email protected]
M. BELLEAU JOEL
ZA LE TRIANON/97240 FRANCOIS
0596 542732 [email protected]
M. SAINT-CYR JOSEPH
ZA DEVILLE/97228 SAINTE-LUCE
0596 625502 [email protected]
M. EDERIQUE MARIO
MME BEYER AGNES
ZI LEZARDE/97232 LAMENTIN
ZI COCOTTE CANAL/97224 DUCOS
0596 300403 [email protected]
0596 563793 [email protected]
M. LANES PATRICK
M. TORRES CHRISTIAN
M. DESCAS GERMAIN
M. LANES PATRICK
MME CAPRON JOSIANE
MME CLERY HELENE
MME CHERBONNEL FLORENCE
M. FEREY GUILLAUME
M. LANES PATRICK
ZA PELLETIER/97232 LAMENTIN
ZI CHAMPIGNY/97224 DUCOS
RTE VERT PRE/97232 LAMENTIN
ZA PELLETIER/97232 LAMENTIN
ZA DILLON/97200 FDF
ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN
ZI CALIFORNIE/97232 LAMENTIN
HAB° RIV. LA MANCHE/97224 DUCOS
ZA PELLETIER/97232 LAMENTIN
0596 571023
0596 771320
0596 423944
0596 571023
0596 751043
0596 500977
0596 502323
0596 563156
0596 571023
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
M. DE REYNAL PATRICE
ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN
M. BERNUS MIKE
LIEUDIT LE SIMON/97240 FRANCOIS
M. DE LAGUARIGUE NICOLAS PTE DES CARRIERES/97200 FDF
0596 393040 [email protected]
0696 344922 [email protected]
0596 605111 [email protected]
MME PROST LUCIE
CALIFORNIE/97232 LAMENTIN
0596 500596 [email protected]
M. DORMOY ALEX
PALMISTE/97232 LAMENTIN
0596 503282 [email protected]
MME EXELIS MARILYN
M. DES GROTTES F-XAVIER
M. COMMEROT HUGUES
MME HENNEVILLE MARIE
M. MARRY NICOLAS
MME NOGIG SYLVIE
M. SIMON PIERRE-YVES
M. DE REYNAL GAUTHIER
M. MARIE LAURENT
M. UDINO PIERRE
ZA DE TRIANON/97240 FRANCOIS
ZA DILLON/97200 FDF
ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN
ZI JAMBETTE/97232 LAMENTIN
ZI HAUTS CALIFORNIE/97232 LAMENTIN
ZI COCOTTE CANAL/97224 DUCOS
PLACE F. MITTERRAND/97200 FDF
BOIS QUARRE/97232 LAMENTIN
PELLETIER/97232 LAMENTIN
PARC DE LA SEMAIR/97231 ROBERT
059 546699
0596751415
0596 427846
0596 425282
0596 420979
0596 562849
0596 728800
0596 502828
0596 512525
0596 655055
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
M. DE POMPIGNAN VINCENT
M. MERTINA OLIVIER
M. LAFON AUDRY
M. CATTIAUX MARTIAL
ZA BOIS QUARRE/97232 LAMENTIN
USINE LAREINTY/97232 LAMENTIN
PAYS NOYE/97224 DUCOS
RTE VERT PRE/97232 LAMENTIN
0596 398844
0596 300300
0596 770994
0596 518960
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
M. DE REYNAL TRISTAN
AEROPORT/97232 LAMENTIN
0596 424424 [email protected]
PIL, le magazine de l’industrie martiniquaise - Janvier-Février 2012
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Sa nce
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