Project Documentation - Studio Corps Electriques

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Project Documentation - Studio Corps Electriques
INSTALLATION CONTEMPLATIVE
La Turbulence du Papillon
> Florent Colautti
Conception, création, développement : Florent Colautti
Co-production : Fées d’hiver (http://feesdhiver.fr/)
Direction artistique : Florent Colautti / Fées d’hiver
Développement informatique & hardware : Emilien Ghomi
INSTALLATION CONTEMPLATIVE
La Turbulence du Papillon
> propos
“
Un anodin battement d’aile
de papillon peut provoquer un cyclone
à l’autre bout de la planète.
”
Cette idée puissante nous impose une réflexion sur le monde
phénoménal dont nous subissons les règles physiques. Cette
installation met en évidence l’invisible, l’imperceptible, l’indicible dans un équilibre fragile, précaire, sensible. A l’heure
où la conscience collective assimile l’équilibre fragile de
notre planète où chaque comportement provoque des réactions en chaîne, La Turbulence du Papillon vient à point pour
apporter un point vue artistique sur ce propos dans une
émouvante contemplation.
> dispositif
Des ballons gonflés à l’hélium et lestés pour un équilibre précaire occupe
un espace délimité par des filets.
Les visiteurs sont invités à contempler la vie de ces êtres qui subissent
les interactions de leur environnement : flux d’airs chauds et froids,
masses invisibles provoquent ascensions et collisions.
Chaque déplacement des ballons produit des sons pour mettre en
évidence chaque vie intérieure. L’interdépendance des phénomènes
physiques est alors mis en évidence dans un espace où chaque entrée
et sortie de visiteurs aura sans aucun doute une incidence dans l’équilibre précaire de l’environnement créé pour l’occasion. L’invitation à une
réflexion écologique devient évidente sous l’angle d’un artiste musicien
qui s’empare de ce prétexte pour offrir également une partition sonore
improbable.
> révéler l’invisible
La circulation des flux atmosphériques provoque une danse improbable
et délivre une partition sonore articulée par les mouvements des ballons.
Ici, l’installation vit au rythme des comportements physiques aléatoires
pour révéler l’existence du vivant, pour donner la parole à cette «mécanique des fluides». Imprévisible, dans un chaos invisible et permanent,
l’interaction de l’air génère des comportements uniques à chaque fois,
en perpétuelle mutation.
Cette absence du voir, du touché, convoque une poétique contemplative
des « dynamiques des fluides », invisible mais bien présente, vivante
autour de nous, fragile et instable, évolutive et précaire.
A l’image des ballons sondes qui servent pour récolter des informations
scientifiques, La turbulence du papillon sonde les variations atmosphériques révélées par le déplacement des ballons et génère une matière
sonore et lumineuse.
> rendre la technologie transparente
Au travers de technologies contemporaines, par un capteur de mouvement, La turbulence du papillon propose un dialogue imperceptible
à l’œil. Ces phénomènes que nous ne pouvons palper construisent un
récit, une partition qui propose de donner à entendre sous la forme d’un
chant fantasmé.
La musique et les ballons rendent visible sa mouvance, son instabilité,
ces petites choses que nous ne percevons pas mais qui sont bien présentes et construisent la vie.
Dans une expérience de l’art et de la science, Florent Colautti élabore un
paysage digital et permet son incarnation. Les technologies utilisées ne
sont mises en scène que pour servir et produire la réception et transmission d’émotions, donner à voir et entendre le spectacle occasionné.
> création sonore
La création musicale est modelée par l’intimité des mouvements des ballons. Elle soutient cette danse chaotique en créant une musique vivante
et tangible. A travers un programme interactif et dynamique, les déplacements des ballons sont l’écriture même des variations sonores.
La matière sonore souligne les tensions, détentes, formes et variations
des trajectoires, collisions et appuis. Une texture sensible et fragile
immerge le visiteur dans une enveloppe tactile, qui invite l’auditeur/
spectateur à lâcher prise face au temps et à la réalité, dans un parcours
émotionnel interne.
Cette matière tellurique et organique tend à prendre au corps, à édifier
une atmosphère spécifique qui plonge le visiteur dans une expérience
sans compromis. L’immersion du public se complète par un dispositif
quadriphonique, qui place le visiteur au centre de cet espace sonore.
> création lumineuse
Cherchant le « clair-obscur », le monde terrestre est plongé dans l’obscurité tandis que l’intrusion des ballons rend perceptible leurs volumes et
reliefs, reflets et couleurs. La douceur des lumières interroge et amplifie
l’état vibratoire en assemblant les couleurs, les ondes lumineuses, pour
composer des effets visuels, créer des spectres de formes. L’ensemble
propose une expérience visuelle et sensorielle.
L’abstraction lumineuse provoque la perte de la perception, révèle les
traces, augmente la réalité.
> fiche technique
Dispositif :
5 Ballons en Latex (Ø 1m) + Hélium -
5 capteurs sans fil (émetteurs) + 1 récepteur -
1 ordinateur (Mac) + carte son + programme personnel -
4 enceintes actives (~120 w) -
lumières (à définir suivant le lieux) + contrôleur DMX -
réseau électrique conforme Espace : Surface : minimum 40 m2 -
hauteur sous plafond : minimum 3 m -
l’espace de liberté des ballons est délimité par du fil de pêche. Une
signalétique informant le visiteur de cette limite sera à indiquer.
Le son devra causer une prise au corps, créer un ressenti physique et
tactile de la matière. (diffusion sonore assez présente sans toutefois être
agressive ou trop forte).
Pour un confort de réception de l’oeuvre, l’espace devra être isolé
d’éventuelles sources sonores et lumineuses.
Des chaises, chaises longues pourront être disposées dans l’espace.
Le visiteur ne rentre pas dans « l’espace de liberté » des ballons pour
garder l’effet de contemplation. Celui-ci ne manipule pas les ballons.
> biographie
Florent Colautti
Il évolue entre le son et les arts numériques, de la musique instrumentale/acoustique à la musique électronique en passant par l’installation
sonore. Toutes ces passerelles sont franchies grâce à une casquette
unique : celle d’un chercheur insatiable qui manipule aussi bien les logiciels de créations sonores que le fer à souder. Dans cet esprit, il développe depuis 2010 le e-String, instrument hybride électronique/acoustique de sa fabrication, qui l’amène à construire un projet Art/Science au
sein de l’université Bordeaux I en 2013.
Artiste protéiforme, il évolue dans un univers où se croisent danse,
théâtre, ensembles instrumentaux, live électronique et arts sonores. Il
a collaboré avec des centres de créations, compagnies, compositeurs et
musiciens. Il réalise des résidences à La muse en circuit, au SCRIME, à
Fées d’Hiver, au GRIM, au Landesmusikakademie Hessen (Allemagne).
Il reçoit un prix Sacem, un 1er prix au concours Vacances Percutantes
(quatuor de percussions), une bourse Hessen-Aquitaine.
Ses travaux ont été présenté en France et à l’étranger (Espagne, Canada, Belgique, US, Alle- magne, Italie).
Ses études ont commencé dès le plus jeune âge : accompagné de sa
mère professeur de solfège et de chant choral, il étudie la musique classique. Plus tard, après un diplôme en architecture et en restauration du
patrimoine ancien, il obtient un DEM de composition électroacoustique
et instrumentale au conservatoire de Bordeaux (Eloy, Havel, Bosseur). Il
migre ensuite en Île de France et continue son parcours auprès de P. Leroux, T. Blondeau, R.R. Larivière. Il complète sa formation lors de divers
stages en France et à l’étranger auprès de compositeurs et artistes de
renom (Manifeste 2013 & 2014/Ircam, centre d’art Orford/CA, Imal/BE,
Musique et recherche/ BE).
Edité sur les label : Les Potagers Natures, corps électriques. Aux éditions
Alfonse production et BabelScores.
“Son travail évolue entre composition et art numérique, de la musique
instrumentale à la musique électronique en passant par l’ins- tallation
sonore. Du geste au son, il utilise l’interactivité et les nouvelles technologies pour déployer une musique expressive, vivante et fragile, en mutation permanente, tel un paysage sonore abstrait, qui suggère un voyage
intime. Une forme de replis vers sa propre sensibilité. Il propose une
plongée dans la matière sonore, une musique où le bruit et la mélodie,
deviennent la création d’une sculpture vibrante, évolutive et précaire.
Dans cette recherche plastique et expérimentale, par la programmation
informatique et la construction d’instruments ou dispositifs « maison »
il propose une pratique singulière et invite l’écouteur à contempler des
textures sonores.”
> liens
http://florentcolautti.net/
http://corpselectriques.org/
http://feesdhiver.fr/LABO/ballons.htm
> contacts
Florent Colautti :
[email protected]
Fées d’hiver producteur délégué :
[email protected]
04 92 43 63 69