L`ACCÈS AUX SOINS

en Ille-et-Vilaine
L’ACCÈS
AUX SOINS
Vivre Ensemble
Septembre 2014
N°82
Sommaire
Editorial
Editorial
La santé est un atout considérable car elle est
la clé de l’aboutissement de nos projets en nous
permettant de les mener efficacement. La valorisation de nos capacités nous est possible en
étant, notamment, en bonne santé.
Edito......................................2
Vie du mouvement................4
Dossier..................................7
Vie des établissements........14
Proposer un article
Vous souhaitez proposer un article, des correspondants
sont là pour recueillir vos idées, écrits, photos, etc.
Territoire de Redon :
M. Racapé, animateur aux foyers d’hébergement de
Redon : [email protected]
M. Raigner, Chef de service du foyer de vie Argoat :
[email protected]
Territoire de Rennes :
M. Assenat, animateur Foyer de Vie Les Estuaires,
Thorigné-Fouillard : [email protected]
Mme Baune, Directrice du Centre d’Habitat Gwalarn,
Rennes : [email protected]
Territoire de Saint-Malo:
M. Allain, Directeur de l’ESAT de Belle Lande,
Dol de Bretagne: [email protected]
Pour les autres territoires :
Stéphanie Guitton
service Vie associative-communication de l’Association
02 99 86 17 41 – [email protected]
LE SITE INTERNET
www.adapei35.com
Adapei Les Papillons Blancs d’Ille-et-Vilaine
Association Loi 1901
Siège social : 17 rue Kerautret Botmel CS 74428
35044 RENNES CEDEX
Tél.: 02.99.22.77.10 - [email protected]
www.adapei35.com
Directeur de la publication : Président de l’Adapei 35
Création-graphisme : Photext – 1 rue des Goélands
56000 VANNES
Impression : Edicolor – Rue de l’Oseraie – BP 31595
35515 CESSON SEVIGNE
Date de déclaration : 7 mars 1964 N° ISSN 1251-2001
Encore faut-il que nous puissions tous avoir
un parcours de santé de qualité sans inégalité. Ce volet de la citoyenneté est le moins bien acquis et le plus éloigné des personnes
handicapées mentales.
Il est pourtant bien connu que celles-ci ont deux fois et demi plus
besoin de soins que la population générale (source : UNAPEI 2013).
Si des progrès ont pu être réalisés, il existe encore de grandes difficultés pour leur permettre d’accéder à un parcours de santé de
qualité et pour privilégier leur participation aux actions de santé
les concernant. Il s’agit pourtant des éléments fondamentaux de
reconnaissance de leur pleine citoyenneté.
Les questions médicales prennent pour les personnes handicapées mentales une place de plus en plus importante, en particulier
en raison de l’allongement de leur durée de vie, des retards de soins
et des sur-handicaps qui en découlent.
Les ruptures dans le parcours de santé sont fréquentes, en raison
d’une offre de soins souvent inaccessible, aggravées par le manque
de liens entre les acteurs de la santé (sanitaires et médico-sociaux)
et par leur méconnaissance des différentes structures.
La signature d’une convention spécifique entre le CHU de RENNES
et l’ ADAPEI d’Ille et Vilaine constitue les bases de l’amélioration
des modalités de prise en charge des résidents de l’ ADAPEI au
CHU dans le respect des droits de la personne handicapée tels que
définis dans les Codes de la Santé Publique et de l’Action Sociale
et des Familles.
Cette convention repose sur des engagements réciproques et
des intérêts partagés entre les deux partenaires afin, entre autres,
de faire bénéficier les résidents de bilans de santé, de leur éviter les
structures d’urgence, de leur garantir des hospitalisations personnalisées et ciblées et des retours au domicile accompagnés.
Elle permet également d’officialiser le partenariat déjà engagé
entre notre association et l’équipe mobile d’accompagnement et
de soins palliatifs du CHU de Rennes dans les structures d’hébergement de l’ADAPEI.
Ce type de convention est un début de partenariat entre le sanitaire et le médico-social et elle devra, dans l’avenir, se généraliser
afin que l’accès à des soins efficients pour les personnes handicapées mentales soit un droit sur l’ensemble des départements, des
régions, de la France et de l’Europe.
La construction d’un partenariat fort entre le secteur sanitaire
et médico-social est indispensable afin d’apporter des réponses
adaptées à l’ensemble des besoins de santé, physiques ou psychiques, des personnes handicapées intellectuelles et ainsi permettre une véritable possibilité d’accéder à des soins de qualité
pour ces citoyens bien souvent mis de côté.
Isabelle Toxé
Présidente
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Le Bureau 2014-2015
Isabelle TOXÉ
Présidente
Catherine LECHEVALLIER
Maman de François
accueilli à l’IME
Le Triskell - Bruz
Maman de Guillaume accueilli
en Foyer d’Accueil Médicalisé
Michel HAUVESPRE
Jean-Claude BENASSIS
Loïc LETERTRE
Trésorier
Trésorier Adjoint
Vice-Président
délégué territoire
Bain de Bretagne
Papa de Laure accueillie
à La Grande Maison et
ouvrière à l’ESAT Armor
St Malo
Papa de Nicolas accueilli
à la Résidence Les Lilas
Vitré
Présidente Adjointe
Secrétaire
Papa de Sandra accueillie
au CAT Notre Avenir
Bain de Bretagne
Guy GRANGÉRÉ
Annick GUYOT
Serge DENIS
Secrétaire Adjoint
Vice-présidente
déléguée territoire Redon
Vice-président
délégué territoire
Rennes
Beau-père de Caroline
accueillie au Foyer
La Poterie
Rennes
Maman de Pascal accueilli
à l’ESAT Le Pâtis – Redon
Francis ROBERT
Jean-Luc GENIN
Vice-président
délégué territoire
St Malo
Vice-président
délégué territoire Vitré
Papa de Virginie accueillie à l’ESAT Belle Lande
Dol de Bretagne
Papa de Anne-Cécile
accueillie à l’ESAT d’Apigné
St Jacques de la Lande
Papa de François
accueilli à l’IME
La Baratière - Vitré
Autres membres du Conseil d’administration 2014-2015
Christophe
AMBROSI
Marie
AVIGNON
Dominique
BARBOTIN
Gilles
BOSSÉ
Louis
CADIEU
Papa de Maxime
accueilli à l’IME
Le Triskell- Bruz
Maman de Emilie
accueillie
à l’ESAT La Hautière
L’Hermitage
Papa de Martin
accueilli
à la Résidence
Le Clos Breton
St Père Marc en Poulet
Papa de Tiphaine
Papa de Mathias
accueilli au SAJ
Le Vallon
Vitré
Thierry
DAGUIN
Jack
MEUNIER
Dominique
SEGERS
François
PRÉVOST
Michel
ROSSIGNOL
Frère de Véronique
accueillie àl’ESAT
de Bourgchevreuil
Cesson Sévigné
Papa d’Axel accueilli
à l’ESAT
de Bourgchevreuil
Cesson Sévigné
Maman de Guillaume
accueilli à
’IME Le Baudrier
Saint-Sulpice la Forêt
Ami
Papa de Frédéric
accueilli
au SAJ Le Vallon
Vitré
Colette
LEROUX
Maman de Lucie
et
Sophie-Emmanuelle
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Vie du mouvement
Le Rapport d’orientation 2015
Le rapport d’orientation de 2015 a été présenté lors de l’Assemblée Générale de notre association, qui a eu
lieu le 21 juin dernier, au complexe La Passagère à Saint-Malo. Il nous permet de mettre en avant nos volontés, nos objectifs et nos projets pour l’année à venir. Celui-ci s’inscrit dans la continuité de ce qui vous a été
présenté, les années précédentes. Ce rapport s’articule autour de cinq points principaux. Se tourner
vers l’avenir
Notre environnement est en perpétuelle évolution, c’est pourquoi, il
faut continuer de nous tourner vers
l’avenir et évoluer pour garantir la
pérennité de l’Adapei et la continuité
de ses actions.
Ce rapport met en exergue un point
essentiel, le CPOM (contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens). Notre
souhait est avant tout de faire de ce
dernier, l’occasion de pouvoir entreprendre différents projets correspondant aux 32 objectifs que nous
avons fait valider par les financeurs,
à travers lesquels nous pourrons
mettre en pratique notre ambition et
nos volontés exprimées à travers le
projet associatif et stratégique.
Le but est d’engager un travail nécessaire pour améliorer les réponses
aux besoins des personnes en situation de handicap. Pour ce faire, nous
devons adapter les organisations,
les pratiques, mais aussi œuvrer
pour mettre en place de nouveaux
moyens dits complémentaires, tels
que la création de nouvelles places.
De plus, un groupe de travail réunissant des parents et des professionnels pluridisciplinaires a été créé
afin de travailler sur trois missions
validées par le CA, en mars dernier.
Ces dernières sont :
• Finaliser et rendre opérationnelle
la convention avec le CHU
de Rennes, et les autres
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centres hospitaliers de notre département.
• Accompagner la mise en œuvre
d’une fonction-cadre pour harmoniser les procédures de suivi
médical et conduire la mise en
place du dossier médical informatisé.
• Définir une fonction de direction
des soins qui sera créée dans le
cadre du CPOM, afin d’assurer
une meilleure transmission des
éléments médicaux et garantir
les meilleures conditions possible en cas de traitement médical.
La fin de cette année sera marquée
par l’évaluation externe dans les
établissements, rendue obligatoire
depuis l’adoption de la loi de 2002.
Celle-ci sera menée par l’organisme
MétaProject. Les résultats seront
transmis à l’ARS et au Conseil Général, qui statueront sur le renouvellement des agréments pour 5 ans.
• Agir pour innover et mieux répondre aux aspirations des familles
en nous appuyant sur les compétences des accompagnants,
• Agir pour préserver notre indépendance et maintenir intacte notre
capacité à militer pour le seul intérêt
des personnes handicapées.
Améliorer
la communication
• Agir pour apporter les réponses
adaptées aux besoins d’accompagnement des personnes handicapées.
Notre association étant sans cesse
en mouvement, la communication
est aujourd’hui un axe primordial
pour accompagner l’ensemble des
acteurs (résidents, familles, salariés,
partenaires et financeurs) aux divers
changements internes et mutations
de notre environnement. C’est pourquoi nous sommes tous déterminés
à développer la communication de
notre politique associative, en direction du plus grand nombre afin de
valoriser l’image des personnes en
situation de handicap, ainsi que nos
compétences.
• Agir pour gérer les changements
permanents qui s’imposent
Pour ce faire, il n’est plus envisageable que les informations soient
Entretenir et renforcer la
solidarité entre les familles
Malgré les incertitudes qui peuvent
nous entourer, nous voulons que
notre capacité à agir reste entière !
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diffusées à l’aide d’un seul et unique
canal de communication. Il faut donc
rendre accessible à tous l’ensemble
des informations essentielles, en
multipliant les modes de communication.
La commission communication
proposera avant la fin de l’année,
des solutions afin de pallier les manquements.
Collaborer et coopérer
avec d’autres pour assurer
les réponses les plus
complètes, aux besoins des
personnes en situation de
handicap
Des conventions ont été signées
avec le CHU de Rennes. Celles-ci
devront être complétées par la signature d’un protocole avec la Direction
des soins, qui prévoira les modalités
pratiques de collaboration.
Pour que l’Adapei 35 perdure, il est
impératif de nous ouvrir vers l’extérieur. Les attentes et les besoins des
personnes que nous accueillons au
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sein de nos établissements sont de
plus en plus diversifiés. C’est pourquoi la coopération avec les autres
est nécessaire afin de pouvoir offrir
les meilleurs services aux personnes
en situation de handicap, à l’instar
de notre collaboration avec l’HAD
35. La coopération est une source
de richesses et de partage. Elle nous
permettra également de nous allier
et de collaborer avec des partenaires
extérieurs, variés, dans l’objectif de
garantir l’inclusion et l’accessibilité
des personnes handicapées dans
différents domaines où elles ne sont
pas encore assez prises en considération, tels que la scolarisation, l’inclusion numérique, l’accessibilité du
cadre bâti, du transport, de l’accès
aux loisirs et à la culture…
Assurer notre mission
d’employeur responsable,
dans le respect de nos
valeurs
La gestion des établissements et
des services nous a amenés à assumer la fonction d’employeur. C’est
une lourde responsabilité, que l’on
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souhaite assurer au mieux, en respectant nos convictions :
• Développer des réponses adaptées aux besoins d’accompagnement des personnes en situation de
handicap.
• Entretenir la dimension non lucrative de notre association.
L’Association s’est également
engagée dans le recrutement de
40 jeunes sans-emploi et sans formation, dans le cadre du dispositif
emplois d’avenir.
L’objectif final est, cette année de
réécrire notre projet associatif,
en nous appuyant sur la participation des personnes en situation de
handicap. C’est-à-dire, en prenant
en compte leurs volontés et leurs
projets de vie, en nous appuyant sur
leurs témoignages. Afin que ce projet leur ressemble…
Si vous souhaitez lire ce document
dans son intégralité, il est consultable sur le site internet de l’association : www.adapei35.com
Les emplois d’avenir
Suite à l’adoption et à la mise en
œuvre de la loi du 1er mars 2013 portant la création du contrat de génération ayant pour objectif notamment
de faciliter l’insertion des jeunes
dans l’emploi, un accord a été signé
en octobre 2013 par la Présidente
de l’Adapei 35, Mme Toxé, et par
les organisations syndicales CFDT
et CGT. Cet accord, s’inscrit dans
cette même volonté de faire de l’accès à l’emploi, une priorité.
sance de travailleur handicapé) peu
ou pas qualifiés et rencontrant des
difficultés particulières d’insertion.
Le but poursuivi dans cet accord
génération est de permettre aux
jeunes d’acquérir pendant la durée
Par cet accord, l’association s’est
engagée à recruter sur une durée de
trois ans un minimum de 40 emplois
d’avenir.
Ces emplois d’avenir sont ouverts
à des candidats de moins de 26 ans
(ou moins de 30 ans si reconnais-
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de leur contrat une première expérience réussie dans des activités présentant un caractère d’utilité sociale
ou environnementale pour ensuite
les accompagner dans des formations qualifiantes et/ou diplômantes
(AMP, Aide-soignant(e), surveillant(e)
de nuit qualifié(e), maître(sse) de
maison, chauffeur (H/F)…). L’objectif
est de permettre à au moins 1/3 de
ces jeunes, si diplôme ou qualification obtenu, d’occuper des postes
libérés suite à départ en retraite ou
turn over naturel
Ces emplois d’avenir prennent la
forme d’un CDD de 36 mois et font
l’objet d’une aide octroyée par l’État
ou le Conseil Général.
Pour le lancement de ce dispositif, un partenariat a été mis en place
entre l’Adapei 35, UNIFAF (organisme paritaire collecteur agrée en
matière de formation professionnelle
pour notre branche médico-sociale),
Pôle Emploi, Cap Emploi et les missions locales de Rennes, Saint-Malo, Vitré et Redon.
Les emplois d’avenir se situent à
trois niveaux de réponses aux besoins des personnes en situation de
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handicap et de leur famille: auxiliaire
d’activités périscolaires, chauffeur et
auxiliaire accessibilité.
Le recrutement de ces jeunes
s’est déroulé selon la méthode de
recrutement par simulation (MRS)
crée et déployée par Pôle Emploi.
Suite à une réunion d’information
collective organisée avec les candidats potentiellement éligibles aux
emplois d’avenir (présentation de
notre association, des principaux
métiers, des contenus des postes à
pourvoir), ceux-ci ont été placés, par
les conseillers de Pôle Emploi dans
des situations concrètes de travail
par le biais d’exercices adaptés.
La sélection définitive, parmi les
candidats ayant satisfait à ces différents exercices, s’est faite lors d’entretiens individuels avec des directeurs d’établissements.
Grâce au financement de Pôle
Emploi et d’UNIFAF, ces jeunes ont
bénéficié, avant leur recrutement
effectif d’une préparation opérationnelle à l’emploi collectif (POEC) de 3
semaines de formation avec l’organisme ASKORIA pour leur permettre
d’acquérir des prérequis exigés.
28 jeunes ont d’ores et déjà été
recrutés (1er groupe le 03 juin- 2ème
groupe le 25 août). Ils se répartissent
en 16 auxiliaires d’accessibilité au
sein des ESAT et des Centres d’Habitat et de 12 auxiliaires périscolaires
au sein des IME.
Ces 28 nouveaux arrivants répartis sur l’ensemble du département
sont accompagnés par des tuteurs
volontaires qui eux-mêmes suivront
une formation afin de les aider dans
leur intégration et leur parcours de
formation.
Une journée d’accueil s’est déroulée le 2 septembre. Elle a été
l’occasion de présenter aux jeunes,
l’association et ses actions. Puis, un
temps d’échange a permis de faire
le point sur leur intégration ainsi, que
sur l’avancement de leur réflexion
concernant leur parcours de formation.
Les emplois d’avenir sont un point
essentiel de notre rapport d’orientation de 2015. Ce projet s’inscrit
dans le prolongement des valeurs
de notre association : soutenir et
accompagner les personnes en
difficultés d’insertion, au sein de la
société.
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Dossier
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Septembre 2014 - N°
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Avec nos remerciements à :
C. BAUNE, M. AVIGNON et C. LAURENT
pour leurs contributions.
L’accès aux soins
La santé des personnes handicapées : l’accès aux soins, notre priorité
Le droit à la santé est un droit fondamental, individuel,
inaliénable, indissociable et interdépendant. Il a été affirmé par l’ONU et reconnu dans de nombreux traités
internationaux, dans la Charte sociale européenne et
dans de multiples Constitutions nationales.
On assiste ces dernières années à une réelle prise
de conscience des lacunes en matière de santé des
personnes handicapées. L’accès aux soins pour les
personnes en situation de handicap est devenu, une
priorité. Nous sommes témoins de la dynamique qui
s’engage et d’une volonté de changement. De nombreux travaux et réflexions sont menés sur ce thème.
L’objectif est, d’assurer l’égalité de droits avec les
autres citoyens.
En France, l’accès aux soins est un droit inscrit dans
le préambule de la Constitution de 1946. Il est réglementé par le Code de la Santé Publique de 1953. Au
fil des années la législation a pris en compte la réalité
des manques à combler. La santé est l’affaire de tous.
La loi de février 2005 est la plus symbolique de cette
volonté. Le décret de mars 2009, la loi Hôpital Patient
Santé Territoire de 2009 et dernièrement le Rapport
Jacob publié en 2013, témoignent de la dynamique en
cours pour améliorer l’accès aux soins des personnes
handicapées.
L’ensemble de ces écrits met en exergue les conditions à créer et les orientations à mettre en place pour
améliorer l’accès aux soins des personnes handicapées. Celles-ci ne seront efficaces qu’à la condition
que l’ensemble des acteurs se coordonnent et col-
« Tant que l’on ne
me dit pas ce que
l’on va me faire, je ne
m’allongerais pas »
« […]
les personnes
handicapées comme moi,
en ont marre de faire peur, en ont marre
de ne pas pouvoir avoir accès aux soins
comme tout le monde, en ont marre
de se faire refouler
devant les cabinets médicaux »
Adrien,
extrait du témoignage d’Adrien,
publié dans le Rapport Jacob,
juin 2013
laborent. La santé est un droit, et nous devons tous
œuvrer (soignants, parents, professionnels…) pour le
rendre accessible aux personnes handicapées.
Notre mouvement associatif est également à
l’origine de nombreux projets militant pour cette
cause qui nous tient particulièrement à cœur.
L’UNAPEI a rédigé son livre blanc intitulé « Pour une
santé accessible aux personnes handicapées mentales », présenté lors du Congrès annuel de Marseille du
23 au 25 mai 2013. Il propose des actions à engager
pour améliorer l’accès à la santé de ces personnes :
former les professionnels des secteurs sanitaires et
« Je remplirai mes devoirs
de médecin envers tous les
patients avec conscience,
loyauté et intégrité »
Extrait du Serment
d’Hippocrate
Emilie A.
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médico-sociaux, faire participer la personne handicapée, mettre en place des outils de communication pour
faciliter les échanges entre patients et professionnels de
santé, ainsi que cerner leurs besoins et leurs attentes.
Lors de la remise des prix du concours national « Les
Victoires de l’accessibilité 2013 », la Commission Santé
du Maine-et-Loire a été primée pour son projet novateur. Le Passeport Santé qu’ils ont réalisé, a reçu le label
des Droits des usagers de la santé qui lui a été décerné
Un médecin
me demande :
«Comment arrivez-vous à communiquer
avec votre fille qui est aphasique
et tétraplégique ? »
La réponse du papa :
« C’est dans son regard, ses expressions,
ses mimiques, son sourire et ses quelques gestes »
Ce médecin le regarda
droit dans les yeux, puis lui dit :
« Je me suis toujours posé la question »
Il avait l’air de se dire : Le pauvre papa
il devrait se faire soigner.
Monsieur L.
« Je donnerai aux
patients les informations
pertinentes et je
respecterai ses droits
et son autonomie »
Extrait du Serment
d’Hippocrate
par l’ARS Pays de Loire. Ce passeport a pour objectif
d’aider les utilisateurs à accéder plus simplement et de
manière plus autonome aux soins. Il permet également
de faciliter la communication avec le corps médical car
il contient diverses informations sur le patient.
Au sein de notre association ADAPEI 35, un groupe
de travail « accès aux soins des PSH » a été mis en
place. Composé à la fois de professionnels pluridisciplinaires et de bénévoles, il a pour but d’élaborer et
de proposer des réponses qui participent à combler
les nombreuses carences existantes. L’accès aux soins
est une des quatre priorités retenues dans le cadre du
dossier réalisé sur les besoins d’accompagnement
des personnes handicapées mentales, en amont des
travaux du CPOM (Contrat Pluriannuel d’Objectifs et
de Moyens) qui doit être prochainement signé entre
l’Adapei 35, l’ARS et le Conseil Général.
Organisation du parcours de soin dans les
établissements médico-sociaux de l’Adapei35
L’organisation du soin dans les établissements varie en fonction du type
de service ; externat ou internat.
Quatre champs de soin sont identifiés : le quotidien, l’urgence, les rendezvous programmés et les soins de prévention.
Pour le quotidien :
Tout acte fait l’objet d’une prescription médicale délivrée par un médecin
ou relève de l’activité quotidienne du soignant.
Les traitements sont préparés par les infirmières et distribués par le personnel soignant ou éducatif par délégation.
Les rendez-vous médicaux sont pris par les infirmières ou peuvent être
gérés par les familles. L’accompagnement se fait soit par les infirmières, soit
par les personnels éducatifs ou les familles.
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Les consultations de médecins généralistes, de professionnels paramédicaux (kiné, orthophoniste, pédicure…) peuvent se faire au cabinet du professionnel
libéral, seul ou accompagné ou dans l’établissement.
Tout acte ou soin dispensé est consigné par écrit et
retransmis aux familles et aux équipes.
Des protocoles médicaux validés par les médecins
sont élaborés pour les résidents : épilepsie, distribution
des médicaments, régime …
Les infirmières coordonnent et font le lien avec les
différents intervenants extérieurs (médecins, orthophoniste, pédicure, HAD, soins palliatifs, CHU, pharmacies,
prestataires de matériel médical)
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Les données médicales synthétiques sont transmises
au service compétent par des fiches de liaison et la copie du suivi médical mis à jour régulièrement.
Les résidents peuvent être accompagnés par un
membre de l’établissement.
Les infirmières apportent les premiers secours grâce à
du matériel d’urgence présent dans les structures (oxygène, défibrillateur).
Les rendez-vous programmés :
Les infirmières des établissements programment régulièrement des rendez-vous avec le secteur sanitaire
(neurologie, endocrinologie, rééducation …).
Les rendez-vous peuvent être accompagnés par les
professionnels et/ou les familles.
L’urgence :
Les soins de prévention :
En cas d’urgence, les infirmières font appel au médecin généraliste s’il est présent ou ont recours au Samu
et à l’hospitalisation si nécessaire. Le tuteur et/ou la
famille est prévenue.
Ces soins permettent un suivi régulier et évitent des
interventions d’urgence (dentiste…)
Chaque résident a un récapitulatif annuel établi par les
infirmières.
Les ressources au service des personnes
Structures
Ressources humaines
Vacations/prestations
Les ESAT
Principalement des infirmières salariées ou libérales, des psychologues.
Certains ESAT ont encore des
temps de médecin dans leur organigramme.
Le suivi psychologique peut être accompagné en lien avec les Centres
médico-psychologiques locaux.
Les IME
Médecin généraliste, médecin rééducation fonctionnelle, psychiatre,
neuropsychiatre, neuro-pédiatre,
psychologue, infirmière, kiné, ergothérapeute, orthophoniste, psychomotricien.
Selon les services, les personnels
médicaux et paramédicaux sont
salariés ou interviennent en prestation.
Les Centres d’Habitat
Médecin généraliste, médecin rééducation fonctionnelle, psychiatre,
psychologue, infirmière, kiné, ergothérapeute, orthophoniste, psychomotricien.
Selon les services, les personnels
médicaux et paramédicaux sont
salariés ou interviennent en prestation.
Globalement les ressources sont très différentes au sein des services.
Des départs à la retraite de personnels médicaux et paramédicaux ont et vont avoir lieu dans les temps à venir
sans parfois de perspective de remplacement notamment pour les postes de médecin, psychiatres, kiné…
Un rapprochement avec le secteur sanitaire est nécessaire pour avoir des réponses adaptées aux besoins et
trouver les ressources pour couvrir l’ensemble du territoire.
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Les conventions
Le décret signé en mars 2009, portant sur les obligations des établissements et services
accueillant ou bien accompagnant des personnes en situation de handicap, nous a conduits à
réfléchir sur la démarche à suivre afin de pallier les manquements liés à l’accès aux soins. Ce
décret nous a donc amené à signer des conventions avec différents acteurs du secteur sanitaire
dans le but de répondre au mieux aux besoins des personnes handicapées.
C’est fort de cette volonté associative de garantir aux personnes un
parcours de soins de qualité, que
nous avons participé au Forum des
Associations organisé par le CHU
de Rennes. Nous avons rencontré la Direction Qualité et Relations
avec les Usagers et le Directeur du
CHU, M. Fritz.
Notre objectif était tout d’abord de
faire connaître les difficultés rencontrées par les personnes en situation
de handicap, les familles et les professionnels lors d’une hospitalisation
ou d’une consultation. Ainsi que de
faire reconnaître que les personnes
handicapées ont des besoins ordinaires et spécifiques qui nécessitent une approche particulière, du
temps, des compétences interdisciplinaires, une bonne connaissance
du handicap et de ses difficultés.
Les conventions, rédigées avec le
CHU de Rennes ont été signées en
préfecture en 2011 et début 2014.
Elles contractualisent nos engagements respectifs et encadrent notre
collaboration. Dans les mois à venir,
nous examinerons avec la Direction des Soins du CHU la mise en
œuvre concrète (protocoles) dans
les services — dont les urgences.
L’objectif est d’organiser et améliorer la coordination entre le CHU et
nos établissements et services.
Un des points essentiels de la
convention de partenariat concerne
les modalités de transmission des
informations médicales qui seront
à terme informatisées et
sécurisées ainsi que des in10
formations relatives aux précautions
à prendre, aux soins quotidiens, les
aides techniques, les habitudes de
vie, les modes de relation et communication de la personne.
Si le dossier médical partagé est
incontournable, le dialogue, l’accompagnement de la personne par
les aidants familiaux, les professionnels restent indispensables et
recommandés.
La convention de 2014 met d’ores
et déjà l’accent sur les modalités
d’admission et de sortie :
• Bien être accueilli, en préparant une consultation ou une hospitalisation programmée en précisant
les besoins spécifiques de la personne.
• Bien être accompagné, en
favorisant les bonnes pratiques de
part et d’autre afin d’éviter si possible la redondance des examens,
les hospitalisations en urgence parfois inutiles.
• Bien préparer la sortie, afin
d’éviter des retours inadaptés pour
la personne et l’entourage.
La continuité des soins nécessite là aussi, à la sortie, un certain
nombre de documents (courrier
médical au médecin traitant, ordonnances, soins infirmiers…). Les protocoles en feront mention et lorsque
ces derniers seront effectifs, il nous
appartiendra de rester vigilants.
Ces mêmes conventions sont à
l’étude avec le Centre Hospitalier de
Saint Malo et à terme avec les principaux Centres Hospitaliers.
INTERVENTION HAD
Toujours dans un souci de qualité
du parcours de soins et d’accès au
droit commun, une convention a été
signée début 2014 entre l’HAD35 et
l’Adapei35.
L’hospitalisation à Domicile
(HAD35) est un établissement de
santé géré par une association
loi 1901. Sa mission est définie par
le Code de la Santé. L’HAD est autorisée à intervenir au sein de nos
hébergements, qu’ils soient médicalisés ou non. Cela permet d’assurer, là où vit la personne, des soins
médicaux et paramédicaux continus et coordonnés (CHU, médecin
traitant, patient, famille, hébergement), des sorties d’hospitalisation
avec suivi médical et paramédical
sans pour autant se substituer aux
prestations sanitaires et médico-sociales dispensées par l’établissement du résident.
L’HAD 35 est intervenue principalement au sein de la MAS de
Chavagne. Ce partenariat a permis
d‘apporter des soins spécifiques
aux personnes tout en favorisant
une connaissance mutuelle des
équipes Adapei et HAD. Notre collaboration avec l’HAD sera amenée
à s’étendre sur l’ensemble de nos
territoires prochainement.
Dans le même esprit (apporter des réponses, au plus près de
la personne, dans son lieu de vie)
une convention a été signée avec
l’équipe mobile de l’Unité de Soins
palliatifs du CHU de Rennes en
2013. Son rôle est défini par un
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le
cadre législatif précis. Elle assiste et
conseille les personnes, les familles,
les équipes qui en font la demande ;
elle intervient dans une approche
globale de la personne atteinte
d’une maladie grave évolutive. Le
but est de coordonner les soins visant à soulager le plus tôt possible
la douleur, à prendre en compte la
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-
Septembre 2014 - N°
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souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne et à
soutenir son entourage.
soins des personnes handicapées,
des réponses plus adaptées. Tout le
monde en ressort renforcé.
L’attention et les compétences
des professionnels de santé de
l’HAD, de l’équipe mobile de soins
palliatifs comme celles de nos
équipes favorisent les échanges,
une connaissance partagée des be-
Des formations réunissant les différentes structures seront mises en
œuvre afin de consolider cet enrichissement mutuel et développer la
prévention.
L’Agence Régionale de Santé : un acteur primordial
Les Agences Régionales de santé (ARS) sont issues de la loi HPST de juillet 2009, portant
la réforme de l’hôpital, relative aux patients, à la santé et aux territoires. Son projet est de
permettre la mise en place d’une offre de soins de qualité, accessible à tous et répondant à
l’ensemble des besoins de santé. Les ARS forment aujourd’hui la pierre angulaire de la réforme
du système de santé.
Elles interviennent dans l’ensemble des domaines de la santé publique : la prévention, la
promotion de la santé, la veille et sécurité sanitaire, l’organisation de l’offre de soins en ville, en
établissements de santé et dans les structures médico-sociales.
Les ARS représentent trois
changements :
• Un service public de santé régional, unifié et simplifié (regroupement de plusieurs organismes en
une seule entité : DRASS, DDASS,
ARH, GRSP, Urcam, MRS et le
volet hospitalier des Cram)
• Une approche plus globale de la
santé
• Des politiques de santé ancrées
sur un territoire.
Elles assurent deux grandes
missions essentielles :
1 - Le pilotage de la politique de
santé à l’échelon régional avec trois
champs d’intervention :
• La veille et la sécurité sanitaires
•
La définition, le financement et
l’évaluation des actions de pré-
vention et de promotion de la
santé
• L’anticipation, la préparation et la
gestion des crises sanitaires, en
lien avec le Préfet.
2 - La régulation de l’offre de santé
sur les territoires afin d’apporter de
meilleures réponses aux besoins et
garantir l’efficacité du système de
santé. Elle porte sur les secteurs :
• ambulatoire (médecine de ville)
• médico-social (aide et accompagnement des personnes âgées et
handicapées)
• hospitalier.
Pour les personnes en situation de handicap et les personnes
âgées, cette mission s’exerce en
complémentarité avec les Conseils
Généraux.
L’ARS de Bretagne a été créé
en avril 2010. Elle est sous la responsabilité d’un Directeur Général,
M. Alain GAUTRON, nommé en
Conseil des Ministres. La nouveauté
réside dans l’intégration du secteur
médico-social au secteur du soin et
de la prévention.
Notre mouvement associatif est
représenté dans diverses composantes de l’ARS à l’instar de la
CRSA où M. Claude LAURENT et
Mme Isabelle TOXÉ (Présidente de
l’Adapei 35) occupent respectivement des fonctions de représentant
des usagers et de représentant des
gestionnaires.
La création de l’ARS a modifié
de façon importante les modes de
fonctionnement de notre secteur
médico-social. En effet, l’ARS et
les Conseils Généraux ont dû apprendre à se concerter et à travailler
en commun.
Les besoins des personnes en
situation de handicap sont bien
connus de nos associations mais
ces nouveaux interlocuteurs souhaitent revoir les
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approches d’identification des besoins. En conséquence, cela occasionne des retards importants dans
les réponses pouvant être apportées.
La procédure d’appel à projet
mise en place par cette loi HPST a
retiré aux associations leurs prérogatives dans le dépôt de nouveaux
projets de création d’établissements
ou de services. Il est maintenant du
seul ressort de l’ARS de lancer les
appels à projets selon les priorités
définies dans le Projet Régional de
santé (PRS) mais aussi en fonction
des budgets possibles.
Les associations représentatives
des personnes handicapées ont
dû apprendre à travailler ensemble
pour se faire connaître, reconnaître
et porter haut les besoins des personnes. Même si cela reste encore
trop long pour les personnes qui
attendent des réponses.
Les personnes en situation de
handicap sont avant tout des personnes.
On ne devrait donc pas se poser
la question de leur accès aux soins,
qui est censé être le même que
pour tout autre citoyen.
Le Projet Régional de santé de
Bretagne porté par l’ARS, ne porte
t-il pas en exergue la devise « Agir
pour la santé des Bretons » ??
Organisation et domaines d’interventions des ARS
Ministère chargées des
personnes âgées
Conférence
Nationale de Santé
Ministère chargé de
la santé
Ministère chargé de
l’assurance maladie
CNSA
Conseil National de Pilotage (CNP)
Présidence : ministres chargés de la santé, de l’assurance maladie, des personnes âgées et des personnes handicapées.
Missions: met en œuvre la politique nationale de santé, coordonne l’action des directions et des caisses dans leurs échanges avec les ARS.
Conférence Régionale de santé et
de l’autonomie (CRSA)
Organisme consultatif
-peut faire toute proposition au DGARS sur la politique de santé
-émet un avis sur le plan stratégique
-évalue les conditions d’application
des droits des malades
-organise le débat public
Deux commissions tripartites
-Service de l’Etat, collectivités
territoriales et organismes de sécurité
sociale
-Missions : assurent la cohérence et
la complémentarité des actions dans
le domaine de la prévention et du
médico-social
ARS = Etablissement public de l’Etat , se substitue aux services de l’Etat (fusion DDASS, DRASS, ARH, GRSP, Urcam, MRS, volet
hospitalier des Cram)
Missions : définir et mettre en œuvre la politique nationale de santé afin de répondre aux besoins de santé de la populationen servant les
principes de l’action sociale et médico-sociale et les principes fondamentaux de la sécu.
Directeur général (nommé par décret en Conseil des
ministres, avis CNP)
Conseil de surveillance (CS)
Arrête le projet régional de santé.
Conclut des conventions avec les collectivités territoriales.
Verse les subventions aux organismes (actions de santé
publique).
Autorise la création, la conversion et le regroupement de
toutes les activités de soins et l’installation des équipements
lourds.
Nomme les directeurs des centres hospitaliers.
Présidé par le préfet de région.
Membres: représentants de l’Etat, des collectivités territoriales, des
usagers et personnes qualifiées, des administrateurs de caisses
d’assurance maladie.
Vote le budget de l’ARS.
Emet un avis sur le plan stratégique régional de santé, le cpom, les
résultats de l’ARS.
Champ de compétences
Met en œuvre de la politique régionale de santé publique en lien avec santé au travail, scolaire et PMI
Met en place des délégations territoriales dans chaque département et de conférences de territoires
Régule, oriente et organise l’offre de services en santé afin de répondre aux besoins en soins et en services médico-sociaux
Autorise la création, la transformation et l’extension après avis de la commission d’appel à projet par des établissements ou services
médico-sociaux faisant appel à des fonds de l’assurance maladie.
Inspecte et contrôle les établissements et services médico-sociaux
Délégations territoriales
Conférences de territoires (consultatives)
déclinent la politique régionale, accompagnent
les acteurs locaux.
Participent à identifier les besoins locaux et les
réponses
Médico-social
Soins de ville
Document inspiré d’une publication de l’Espace
social européen
12
Etablissements de
santé
Sroms
(Programme
Interdépartemental
d’accompagnement des handicaps et de la perte
d’autonomie), Cpom, contrats d’amélioration de la
qualité et de la coordination des soins financés
par le Fiqcs ( Fonds d’intervention pour la qualité
et la coordination des soins)
Autorisation de création, de transformation et
d’extension après avis de la commission d’appel
à projet des établissements ou services médicosociaux faisant appel à fonds de l’AM.
Inspections et contrôles
Santé publique
Uncam
CNAM – MSA
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Préconisations issues de travaux menés dans le cadre
de la CRSA, du CSSI Bretagne et du Collectif Handicap 35
Le vendredi 16 mai 2014, la CRSA
Bretagne, le CSSI Bretagne et le Collectif Handicap 35 se sont réunis afin
d’échanger sur le thème de l’accès
aux soins des personnes handicapées. Cette rencontre a permis de
dégager huit préconisations sur ce
sujet, découlant des échanges entre
les divers acteurs de la journée,
mais aussi des nombreux travaux de
groupe mis en place par la CRSA Bretagne, fin 2013 et ainsi que de la récente publication du Rapport Jacob.
L’élaboration et signature
d’une charte sur l’accès
aux soins des personnes
handicapées en Région
Bretagne
Ayant conscience que l’accès aux
soins pour les personnes en situation
de handicap est le parcours du combattant, que les soins prodigués ne
sont pas toujours satisfaisants, il faut
impérativement nous ouvrir vers l’extérieur. C’est pour cela que la CRSA
Bretagne propose une contractualisation entre l’ensemble des acteurs
permettant d’améliorer cette situation. Une charte sur l’accès aux soins
des personnes handicapées a déjà
été créée et signée dans certaines
régions. Sa déclinaison en région Bretagne semble envisageable.
La prévention
1 - Agir tôt - Prévention
et diagnostic
Trop de pertes de temps sont
constatées pour diagnostiquer le handicap, informer et former les familles.
Il faut donc assurer les formations
dans les différents corps médicaux
(pédiatres, médecins généralistes...)
qui sont confrontés aux diverses interrogations des familles.
2 - Prévention et dépistage
La prévention passe d’abord par le
fait de considérer que les personnes
en situation de handicap sont des
individus ayant les mêmes droits que
les autres. Il est grand temps de les
intégrer dans l’ensemble des dispositifs de dépistages. Pour y parvenir,
de nombreux moyens spécifiques devront être mis en place, par exemple
rendre possibles les mammographies
assises. De plus, les campagnes de
prévention nationales doivent évoluer
et prendre en compte les personnes
handicapées.
La formation
Le cursus de formation des professionnels de santé n’intègre pas les
connaissances sur le handicap et ses
formes diverses. Il est nécessaire de
rendre obligatoire un stage sur des
lieux de vie de personnes en situation
de handicap, au sein des modules de
formation. Ces stages doivent être
destinés à l’ensemble des professionnels, également ceux du secteur
paramédical, sans oublier les aidants.
Les réseaux des associations ou
organismes des personnes handicapées sont disponibles pour appuyer
ce dispositif.
Ne pas tout réinventer :
dupliquons !
De nombreuses actions sont menées de manière isolée, nous n’en
prenons connaissance que lors de
réunions ou bien encore de congrès…
Un inventaire au niveau national, régional ainsi que local est nécessaire afin
de connaitre l’ensemble des dispositifs
mis en place. Ce qui nous permettra
de nous inspirer de nombreux travaux
déjà existants et mis en fonctionnement, à l’instar du réseau HANDIDENT.
Ce dernier existe sur 14 secteurs en
France : pourquoi pas en Bretagne ?
Le temps du SOIN pour les
personnes en situation de
handicap
Beaucoup de généralistes refusent
le soin aux personnes porteuses d’un
handicap et les envoient consulter
dans un centre hospitalier. Ceci n’est
plus concevable. C’est pourquoi
nous préconisons une tarification
spécifique concernant les personnes
handicapées. Ainsi, les professionnels de santé seront rémunérés en
fonction du temps qu’ils ont accordé
à la personne.
Recours à l’HAD
Les personnes étant lourdement
handicapées subissent un stress
qui s’ajoute à la maladie quand elles
doivent être déplacées vers un autre
milieu extérieur, comme l’hôpital, alors
qu’il n’est pas toujours nécessaire de
les y conduire. Dans ce cas, il suffit
d’avoir recours à l’Hospitalisation
à Domicile. De plus, dans certains
ESMS, mais également à domicile,
il est aujourd’hui possible d’utiliser la
télémédecine afin d’éviter les déplacements vers un établissement hospitalier.
Mise en place des livrets
médicaux adaptés
Les personnes ayant un handicap
cognitif ont du mal à exprimer leurs
douleurs, leur vécu et expliquer leurs
traitements. Pour les aider à mieux
communiquer, nous devons nous
inspirer du carnet de santé qui a été
doté d’une labellisation sur les droits
aux usagers en 2012.
En conclusion, l’accès à la santé est une préoccupation majeure
pour tous. L’accès à des soins de
qualité et adaptés aux spécificités des personnes en situation de
handicap est la préoccupation de
l’Adapei 35. La question de la prévention est essentielle et dans un
prochain numéro spécial de Vivre
Ensemble, seront abordés la place
faite aux personnes en situation de
handicap dans les différentes Campagnes nationales et les difficultés
les plus récurrentes rencontrées
par les personnes et leur famille.
Des rencontres autour du thème
de la santé seront proposées ultérieurement aux personnes en situation de handicap et à leurs familles
dans chaque territoire.
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Vie des établissements
Victoire de deux résidents
du foyer d’hébergement Le Grand Châtel,
lors du championnat interdépartemental de canoë-kayak
Morbihan/Ille-et-Vilaine de canoë et
de kayak.
La base nautique du Pays de Ploërmel accueillait le dimanche 26 janvier
le championnat interdépartemental
Anthony Gicquel et Nicolas Gauthier
(résidents au foyer d’hébergement
du grand Chatel à Redon) s’y sont
illustrés avec le club de canoé-Kayak
de Redon puisqu’ils ont fini respectivement champion et vice-champion
d’Ille-et-Vilaine dans la catégorie « k1
homme Para LTA2 ».
Voici les réactions des deux vainqueurs de cette catégorie :
Nicolas Gauthier : « C’était une
course physique et un peu dure. Il
pleuvait, il y avait du vent et il faisait
froid ».
Anthony Gicquel : « Ca m’a bien plu.
Cela fait 4 ans que je fais du Kayak
mais c’était ma première course.
J’ai été qualifié pour le championnat
inter-régions qui a eu lieu au mois de
mars. »
Le foyer La Vaunoise
Le foyer de vie « La Vaunoise » de L’Hermitage à ouvert
ses portes le lundi 17 mars 2014. Voila 5 mois que nous
vivons ensemble.
Nous sommes 12 résidents au foyer dont 6 femmes et
6 hommes.
Le week-end nous rentrons en famille et parfois on fait
le choix de rester au foyer pour faire des sorties avec les
copains.
Il y a 6 aides médico-psychologiques, 1 éducatrice coordinatrice, une maitresse de maison et une chef de service.
« On mange bien, on se douche seul, on regarde plus
belle la vie, la nuit on dort dans notre chambre. C’est bien
ici, c’est cool le foyer, la vie est belle ! On fait des photos ».
Nous avons fêté notre crémaillère avec les parents le
vendredi 25 juillet 2014, c’était la fête.
Au foyer après avoir pris notre petit déjeuner, nous partons en activité, au programme ; esthétique (bien-être et
mise en beauté), jardinage (fleurs et herbes aromatiques),
vélo, soirées à thèmes, sports (randonnée), piques niques,
sorties au stade Rennais voir l’entrainement des footballeurs, atelier cuisine, courses, peinture pour redé14 corer le foyer, etc…
Témoignages de résidents :
Pierre qui était à l’IME le Baudrier : « le foyer de vie c’est
différent, ici on est des adultes, je vais acheter le journal
tout seul et je prends le bus seul pour aller chez mes parents, c’est l’autonomie ».
Yannig qui était au SAJ de la Vaunoise : « Je ne rentre
plus chez mes parents le soir ».
Charles qui vient d’un autre foyer : « mieux ici, j’aime bien
le foyer ».
Les résidents du FDV
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L’IME « Le Triskell » a organisé pour ses usagers,
deux grands temps forts : la Journée du Cœur et l’action Petit-déjeuner
- sauter haut - sauter loin
- course d’obstacles
- lancer d’adresse
Après, nous sommes allés manger.
Karine et Geneviève avaient préparé
un repas très équilibré : 5 crudités, du
poisson, une purée de pois cassés et
un produit laitier.
La Journée du Cœur
Vendredi 4 avril, tout l’IME a participé à la journée nationale du cœur.
Cette journée nous a appris à prendre
soin de notre cœur pour être en
bonne santé.
Anne la professeure de sport et
Claudine, l’infirmière ont organisé
toute la journée. Le matin tous les
jeunes et les adultes se sont échauffés dans le gymnase.
Ensuite, chaque groupe est allé aux
ateliers de sport. Il y avait six ateliers :
- courir vite - lancer loin
Après la récréation, certains jeunes
sont allés marcher et d’autres ont suivi un cours de secourisme avec des
bénévoles de la Croix rouge.
Nous avons fini la journée en nous
rassemblant pour répéter le flash mob
pour la fête des jeunes du 26 avril.
C’était une journée très chouette
parce que nous étions tous ensemble
et parce que les ateliers étaient très
bien organisés et très sympathiques.
En plus, il faisait beau, c’était agréable
d’être dehors.
Bravo et un grand merci à Claudine
et à Anne !
Le petit-déjeuner avec Anne
et Claudine
Deux vendredis matin du mois de
mai, les groupes du PA et de l’AVS1
sont allés à la cantine prendre un petit
déjeuner. Claudine et Anne, les infirmières de l’IME avaient tout préparé.
Elles ont commencé par nous poser
des questions sur nos habitudes de
petit déjeuner.
Elles nous ont expliqué comment
prendre un petit déjeuner équilibré :
il faut un produit laitier (lait, fromage,
yaourt…), un aliment à base de céréales (pain, biscottes, céréales…) et
un fruit ou un jus ou une compote.
Elles nous ont expliqué aussi
l’importance de déjeuner tous les
matins. Le lait sert à grandir et à solidifier les os. Les céréales servent à
donner de l’énergie et les fruits pour
les vitamines. Nous avons pu choisir ce que nous voulions et déjeuner
ensemble.
Remise du trophée de l’établissement le plus sportif
« Maintenant que nous avons gagné
le trophée, ce serait bien de le remporter à nouveau l’année prochaine,
bravo à vous tous ».
C’est sur cette phrase que Sandrine BIZEUL, Présidente du Conseil
de la Vie Sociale, a ponctué la très
chaleureuse remise du trophée de
l’établissement le plus sportif du challenge René Aubry 2014.
C’est en effet l’ESAT d’Apigné qui,
sur les 55 établissements participants
au challenge, a remporté ce trophée
tant convoité. Celui-ci orne maintenant et pour une année entière son
hall d’accueil.
L’établissement s’est notamment
distingué par son taux élevé de participation (130 participants sur ses 155
usagers). Ses sportifs se sont impo-
sés lors du tournoi de basket, dont
l’équipe masculine a brillamment
remporté la victoire.
Les supporters ont eu, eux aussi,
un rôle déterminant en encourageant
avec ferveur et fair-play leurs équipes.
Monsieur DENIS, vice Président
de l’Association, a rappelé que le
challenge René Aubry est unique en
France, dans sa conception.
Madame BAUSSON, élue de la
ville de Saint-Jacques de la Lande,
a quant à elle rappelé les vertus du
sport : le bien-être que sa pratique
procure, ainsi que les rencontres et
les liens, qu’il permet de créer.
L’ensemble des usagers et professionnels de l’ESAT d’Apigné ont été
mis à l’honneur lors de la remise du
trophée. Vu l’enthousiasme et la joie
que cela a provoqué, il est de source
de sportifs, qu’ils feront tout pour
conserver leur titre…
Rendez-vous en 2015, pour la 25e
édition du challenge René Aubry, qui
se tiendra probablement sur le territoire de Rennes…
En attendant tous à vos shorts et
baskets.
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La MAPAH fête ses 10 ans !
Le 7 juillet dernier la résidence du
Tertre était en fête. Les résidents,
leurs familles, des responsables de
l’Adapei, un représentant de la mairie de Redon, les professionnels de
la MAPAH ainsi que les partenaires
étaient conviés à fêter les 10 ans du
foyer.
En effet, la MAPAH, Maison d’Accueil pour Personnes Agées Handicapées, a ouvert ses portes en janvier 2004 pour 26 résidents.
Notre mission est d’accueillir les
résidents jusqu’à la fin de leur vie
si possible afin d’éviter les ruptures
dans leur cadre de vie et leurs relations ; pour nous aider dans cette
mission, 5 places ont été médicalisées en 2009.
Ces années ont été surtout marquées par UNE ADAPTATION
CONTINUELLE à l’évolution des
besoins des résidents et donc à leur
accompagnement :
- Plus de soutiens, d’interventions, d’aides humaines et techniques pour les personnes en perte
d’autonomie :
- La thématique du soin et du thérapeutique plus présente et à articuler
- Le handicap psychique qui demande de repenser les pratiques ;
- L’importance faite au travail de
préparation, de soutien aux deuils.
Ce qui signifie une adaptation
constante de notre fonctionnement,
une réflexion et une recherche
16
continue des modes d’accompagnement les plus pertinents
Les familles, les personnels, les
directions ont tous œuvré en harmonie dans ce sens.
LA FÊTE…
Les résidents ont préparé cette
fête durant plusieurs mois dans le
cadre des activités régulières ou
ponctuelles.
Le jour même, nous nous sommes
retrouvés autour d’un repas. Madame LECHEVALLIER (Présidente
Adjointe de l’Adapei 35), Madame
GUYOT (Vice-Présidente déléguée
du territoire de Redon) et Monsieur WATTEZ (Directeur Général
de l’Adapei 35) ainsi que des directeurs et anciens directeurs/directrices, nous ont fait le plaisir de se
joindre à nous.
Tout au long de la journée les résidents ont proposé des démonstrations (gymnastique, musique),
des photos ainsi que divers objets
décoratifs qui témoignent de tout
ce qu’ils vivent et font au foyer. Ils
ont pu chanter et danser avec les
invités.
A travers leurs mots et expressions, voici comment ils ont vécu
cette journée :
« La gym avec Marie-France »
Jacqueline
« J’ai chanté avec Elodie »
Jean-Claude
« C’était la fête, y a eu un gâteau
pour les 10 ans » Nourrédine
« Le repas. Ma sœur était là » Marcel
« La musique avec Gaëtan » Noël
« La fête. Le gâteau. Thierry,
Arlette… SUPER ! » Catherine
« Plein de chansons.
Il y avait du monde. » Liliane
« Un gâteau. Des bougies.
Des fleurs. Maman » Arlette
« C’était bien. Ma sœur et mon
frère sont venus » Jean-Paul
ET POUR L’AVENIR….
Ce moment de convivialité a été
l’occasion de rappeler la nécessité
de revoir les aménagements du
site. En effet, si le cadre du Tertre
est verdoyant et agréable, les bâtiments nécessitent d’être adaptés
aux besoins des résidents.
AR et AH
ONE TWO TRI-MARRANT
Le jeudi 24 juillet 2014, a eu lieu
la première journée festive autour
du projet Tri-Marrant, au Foyer Les
Estuaires, du Centre d’Habitat Les
Deux Rivières, à Thorigné-Fouillard.
Suite à leurs concertations sur le
thème de l’écologie, les professionnels et les résidents du foyer ont
eu l’idée de ce projet. Il a démarré
peu après l’ouverture du Foyer Les
Estuaires, en 2011. Son objectif est
de sensibiliser l’ensemble des personnes accueillies à la réduction de
l’empreinte écologique.
L’idée première de cet évènement, était de présenter ce qui est
fait avec les résidents, en y ajoutant
une pincée de convivialité autour
de 2 artistes musiciens : Mr Roux
et Alee. Les spectateurs, en clôture,
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le
ont pu profiter d’une démonstration
de Zumba par les résidents.
A cette journée, il y avait un stand
de démonstration de fabrication de
liquide vaisselle maison, avec Sylvain et Loïc, nos 2 démonstrateurs.
Nous avons en effet revu toute la
gamme des produits d’entretien
pour aller vers des produits moins
agressifs pour les mains et l’environnement, tout en respectant les
normes d’hygiène de collectivité.
Serge Denis était présent avec un
stand de présentation de l’association Bouchons35, partenaire de TriMarrant. Le but de ce partenariat,
au-delà de récupérer des bouchons
dont la revente peut servir à financer des projets, est de permettre
aux résidents de découvrir toute
la chaine : recueil, transport, fabrication des contenants. A ce titre,
nous avons fabriqué cette année un
meuble sur-mesure pour notre point
collecte : piles, cartouches d’encre,
portables.
Autre partenaire, la Feuille d’Erable
était aussi présente. Elle proposait
un stand de sensibilisation sur le tri
des déchets et fabrication de pâte à
papier ; atelier qui a d’ailleurs connu
un certain succès. Cette participation s’est faite dans le cadre du
partenariat avec Rennes Métropole
avec qui nous avions débuté l’activité de Tri-Marrant avec la mise en
place de 3 sites de compostage.
Les visiteurs du jour ont d’ailleurs
pu en faire la visite. Ils l’ont conclue
par notre potager qui profite avec
bonheur des apports de compost
dans cette terre Fouillardaise très
argileuse.
Aux activités de Tri-Marrant décrites ici, s’ajoutent la fabrication de
boite en papier journal, la gestion
du papier (fournitures et recyclage),
les visites régulières au centre de
tri de Rennes, les affichages adaptés pour tout ce qui touche au tri,
l’amélioration du tri sélectif jusque
en Illeet-Vilaine
-
dans les salles de bain, etc. Des
réunions se tiennent environ tous
les 2 mois pour faire le point sur les
projets et les suivis des démarches
en cours. En moyenne, une dizaine
de résidents y participent. 7 professionnels, répartis sur les 3 services,
assurent le suivi des mises en place
tout au long de l’année.
Nous avons développé quelques
échanges sur ce sujet avec d’autres
services. Nous souhaitons, durant
l’année 2014/2015, organiser et
développer un réseau afin de se
réunir autour d’une sorte de boite à
idées où chacun pourrait y piocher
ce qui lui semble intéressant. Pour
cela, il s’agira de trouver un financement pour en assurer l’animation.
Avis aux bonnes idées !
Des bancs, des chapiteaux, une
buvette, crêpes-gâteaux, des jeux
géants…Joindre l’utile à l’agréable
est aussi un fondement du projet Tri-Marrant. Cette journée était
organisée pour permettre les
échanges et c’est une première
réussie ! Résident(e)s, familles,
professionnel(le)s,
partenaires
étaient présents et ont montré que
ces temps forts permettent aussi de
fabriquer du lien entre tous.
Nous remercions toutes les personnes qui nous ont aidées à organiser cette belle journée et à en faire
une réussite.
Un grand merci tout particulièrement, aux professionnels, qui se
sont énormément investis lors de
cette journée mais également lors
de la fête autour du diner champêtre, au FAM Logis La Poterie.
Commentaires de participants à
cette journée :
Sylvain Le Breton (résident à la Maison des Iles) :
« j’ai bien expliqué aux gens pour
leur apprendre comment préparer
le liquide vaisselle. J’ai préféré parler sans micro, naturel. C’était une
belle journée chaude et orageuse.
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Tout le monde a travaillé pour monter et démonter. On a fini un peu
plus tard, du coup. On a aussi expliqué aux gens comment on s’organise pour les composteurs. Il y en a
6. Chacun s’occupe des siens. Un
pour verser tous les jours, un pour
laisser mûrir. Pour que ça fasse du
terreau.»
Sylvain Bedel (AMP – foyer de vie) :
« A mon sens, cette journée a
été une réussite. Elle a permis aux
résidents de s’investir ensemble
autour d’une action commune. De
plus, elle a permis de les valoriser
et de mettre en lumière toutes leurs
capacités dans plusieurs domaines
et aussi plus particulièrement par le
biais des différentes pratiques éco
citoyennes qu’ils réalisent au quotidien. Enfin, c’est un support relationnel très appréciable tant avec
les collègues qu’avec les familles.
Elle permet à tous de se rencontrer, d’échanger avec convivialité et
de se découvrir dans un cadre plus
décontracté. »
Mme Le Maux (maman de Laurenn,
résidente à la Maison Marie-Galante) :
« (…) Merci pour cette très belle
journée très sympathique qui m’a
permis de découvrir Alee que j’ai
beaucoup aimé (je connaissais déjà
un peu Monsieur Roux). Laurenn
a beaucoup apprécié aussi. Merci
aussi pour la leçon d’écologie (mon
mari étrennera le liquide vaisselle ce
soir !). Vous faites de belles choses
avec les résidents, à chaque fois
nous leur découvrons des talents
cachés (Thomas et sa démonstration de hip-hop !) (…) »
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Vivre
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ensemble en Ille-et-Vilaine - S
Visite du site SANDEN pour les agents de l’ESAT
Le Halage de Betton
Cela fait plus de 20 ans que l’atelier conditionnement de l’ESAT Le
Halage, travaille pour l’entreprise
SANDEN en conditionnant des
roulements et pistons destinés à la
fabrication de compresseurs de climatiseurs pour voitures.
Par petits groupes de 5, les agents
ont été reçus par Mr Georgelin, responsable des achats à SANDEN,
afin de visiter la ligne de montage et
d’avoir un temps d’échange.
Sur la ligne de montage ils ont
observé les différentes phases de
fabrication d’un compresseur, les
points de contrôle qualité nécessaires. Ils ont été sensibilisés aux
règles de sécurité obligatoires dans
une usine (zone de passage, chaussures de sécurité, protection auditive…).
leur travail de chaque jour en atelier, l’utilité de ce qu’ils font et l’envie de renouveler cette expérience
pour mieux comprendre ce qui les
entoure et ainsi s’ouvrir au monde
ordinaire.
que l’on prépare à l’ESAT étaient
mis sur un charriot puis dans la
chaîne de montage. Ils assemblent
et ils vérifient si tout fonctionne.
Ceux qui ne sont pas bons sont mis
sur le côté.
Réactions des participants
suite à la visite du site
(Karine, Claude, PierreYves, Manon, Fabrice et
Briac) :
M. Georgelin a montré un film et
des photos sur le fonctionnement
du climatiseur.
Qu’est-ce qui vous a le plus
surpris ?
Il y a un gardien à l’entrée, il faut
montrer patte blanche.
Durant le temps d’échange avec
Mr Georgelin, les agents ont pu
découvrir, au moyen d’un compresseur coupé en 2, les différents mouvements des pièces pour que celuici puisse fonctionner ; avoir une vue
de l’intérieur du bloc leur a été un
bon support pour comprendre et
poser de multiples questions.
Leur intérêt s’est également porté
sur la vie et le rythme d’une grande
entreprise (nombre d’employés,
temps de travail, pauses…) et ainsi
pouvoir comparer avec l’accueil à
l’ESAT de Betton.
18
Cette visite leur a permis
de réaliser l’importance de
On a eu un carton « visiteur » et M.
Georgelin est venu nous chercher.
L’usine est grande, il y a beaucoup de personnes là-bas.
Il faut mettre des chaussures de
sécurité et des casques ; nous aussi pour la visite.
Les fenwicks sont bizarres, pas
comme les nôtres.
Qu’est-ce qui vous a le plus
intéressé ?
Le bloc en fer ce sont eux qui le
produisent à la fonderie.
J’ai été intéressé par les robots, il
y en a beaucoup. Tous les paniers
Les personnes n’ont pas toujours
le même poste, cela évite d’avoir
toujours les yeux sur le même truc
et il y a un système de miroirs et la
pièce tourne pour le contrôle.
Qu’avez-vous pensé de la visite
d’une manière générale?
Moi j’ai bien aimé, c’était intéressant. On a visité carrément l’atelier.
On a plaisanté aussi avec M. Georgelin « si je parle anglais, est-ce que
vous m’accepterez ? »
Par contre on n’a pas visité la
cantine.
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