Actualités Editorial Carte blanche Vie chrétienne Association des

Transcription

Actualités Editorial Carte blanche Vie chrétienne Association des
sommaire
P. 2 -3
P. 5 à11
Editorial
Actualités
• Jean-François Bréchet
• Mickaël Chavand et Anne Massardier
• La Virade de l’espoir ou la fidélité à une parole donnée
• Les travaux de l’été 2015
P. 12-13
Carte blanche
• Entretien avec Barbara Vaux - Chef de projets
Fondation - Culture
P. 14-15
Vie chrétienne
• L’année jubilaire de la Miséricorde
P. 16-17
Le Bulletin des Lettres
• Le saint et le génie
P. 18-19
Association des parents d’élèves
• L’APEL « Les Chartreux » suspend provisoirement
son adhésion au mouvement national
P. 20-21
Anciens élèves
• Entretien avec Lise Pinhas et Théo Riera
P. 22 à 25
Histoire
• Petite histoire du bâtiment de l’Institution
P. 26 à 42
Vie de la Maison
• Les comptables rencontrent les experts !
• La Maîtrise des Chartreux
• Une rencontre sportive pour les CM2 des Chartreux
• Visite à la biennale d’art contemporain
• Temps spirituels - Année 2015
• Départ de la promotion - Bac 2015
• Séjour culturel à Milan des CPGE
P. 43 à 56
En bref
• Éphéméride culturelle 2015-2016
• Résultats session 2015
alendrier 2015-2016
•C
• L a maison d’accueil « Les Chartreux - Saint Irénée »
arnet - Départs en retraite
•C
• T axe d’apprentissage
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Editorial
Dans l’avion qui me ramenait l’autre jour de
Shanghaï, signature d’un deuxième jumelage
avec le jeune et déjà prestigieux lycée de Qibao
Dwight, j’ai lu un petit livre qui m’a procuré
autant de réconfort qu’il a hélas confirmé les
raisons de mon inquiétude.
« Monsieur le Président (de la République), je sais
que vous aimez l’Ecole d’un amour sincère… Alors
je vous en conjure, arrêtez le gâchis pendant qu’il est
encore temps. Vous êtes l’un des seuls, et sans doute le
seul à en avoir aujourd’hui le pouvoir. La réforme des
programmes peut bien attendre un peu. Ce serait même
une bonne chose ».
Jacques Julliard, auteur des Gauches françaises
(2012), directeur délégué de rédaction du Nouvel
Observateur et éditorialiste à Marianne, rassemble
ses chroniques dans un essai sur l’Ecole :
L’Ecole est finie. (Flammarion, sept 2015)
P. Jean-Bernard Plessy,
Supérieur du groupe
scolaire des Chartreux
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Venant de Julliard qu’il est difficile de taxer
de conservatisme, ce petit livre est à prendre
très au sérieux. Je passe sur le constat initial
qu’il établit, du divorce entre la gauche et
l’école. Il est cinglant. Je n’en retiens que les
causes, pour ce qui nous intéresse. Et ce qui
nous intéresse, c’est cette énième réforme
du collège, qui, certes, n’a pas été pensée ces
trois dernières années, mais qui cependant est
conduite par ceux qui nous gouvernent dans
l’absolu déni des remarques, des questions, des
interrogations de ceux-là même qui devraient
la mettre en œuvre.
Pire, on entend çà et là, dans les couloirs ou
les salles de réunions de chefs d’établissement,
des inspecteurs d’académie très zélés et
admirablement obéissants, annoncer qu’ils
« traqueront chaque établissement » pour voir
s’il ne s’y trouve pas cachée quelque filière
d’étude désormais proscrite ! (Je cite mot à
mot, et des témoins pourraient confirmer ces
sombres propos.) En 1904, Emile Combes,
pourtant élevé et instruit dans l’enseignement
Catholique, jusqu’au grand Séminaire où il
prit la soutane, avait néanmoins fermé 14000
établissements confessionnels. Etrange, en
entendant le fonctionnaire zélé, je n’arrive pas
à effacer cette soudaine réminiscence de mes
cours d’histoire de collégien.
Jacques Julliard dit signer un livre qui n’est pas
partisan, qui n’est ni de droite ni de gauche,
mais qui est « patriote » : façon de dire qu’il
porte l’espérance que le pays tout entier saura
soutenir le sursaut attendu, « dans toute son
étendue, dans toutes ses composantes, dans
toute sa profondeur ».
Revenons sur les causes de cette question
que Julliard se pose comme tant d’autres :
comment a-t-on pu en arriver là ? Pourquoi
cette réforme annoncée, et qui, hélas, prélude
inéluctablement à celle du lycée, porte-t-elle
plus que d’autres les signes les plus clairs de
la démission intellectuelle, de l’enfoncement ?
Premièrement : le mirage du pédagogisme,
devenu une science à part, au détriment du
savoir à enseigner. Julliard cite un article « à la
lucidité impitoyable, aux accents prophétiques
et crépusculaires » du philosophe Jacques
Muglioni qui diagnostiquait
en 1980 :
« sous l’effet de la pédagogie, une indifférence
croissante pour les contenus de l’éducation,
l’organisation des apprentissages selon le
modèle économique dominant et pour
finir, une guerre inexpiable contre le sens. »
Ce qu’Hannah Arendt appelle une sorte
d’affranchissement complet et pathétique de
la matière à enseigner est sans doute une des
explications des très piètres résultats de l’école
primaire, dans sa vocation à instituer les savoirs
fondamentaux de la lecture et du calcul. Autour
de la réforme des programmes, ornement
dérisoire, le délire des mystificateurs du verbe
que Julliard compare à « un accès de fièvre
jaune d’un linguiste échappé de l’asile ». Un
exemple un seul : hier l’élève apprenait à écrire.
Demain, « il apprendra à maîtriser le geste
graphomoteur, il automatisera progressivement
le tracé normé des lettres ». On ne parlera
plus de dictées mais « d’exercice de la vigilance
orthographique ». Les Précieuses Ridicules ont dû
en effet participer à la réflexion.
Deuxièmement : l’égalité des chances à
l’école. Parce que l’on ne peut rien faire contre
l’évidence selon laquelle tous n’ont pas les
mêmes capacités intellectuelles, il faut, au
mépris de la véritable excellence républicaine,
transformer cette dernière en une espèce de
seuil nivelé, aplani, abaissé, donc accessible
à tous, les fameux « attendus » du « socle
des acquisitions » permettant la gradualité à
l’intérieur des cycles : en voie d’acquisition, non
acquis, acquis etc. Jeu de dupes qui n’ose pas
appeler les choses par leur nom : l’économie
singulièrement importante du coût des
redoublements.
C’est cette logique faussement égalitaire qui
provoque l’hérésie de la suppression des
classes dites bilangue, dans lesquelles bien des
élèves ont trouvé à développer leurs aptitudes,
leurs compétences d’écoute, d’imitation et
de mimétisme. C’est cette logique-là qui
supprime l’accès à l’apprentissage des langues
anciennes, le grec, le latin, dont personne n’a
jamais prétendu qu’elles devaient être apprises
par tous, mais suivies librement et de manière
sérieuse (a minima trois heures par semaine)
par des enfants dont on constate tous les
jours la sensibilité à l’Histoire ancienne,
la compréhension de l’héritage antique, la
passion joueuse pour la sémantique ! Las !
Les « frères ignorantins de la pédagogie »
nous retournent la « mise en place » d’une
nouvelle discipline baptisée « latingrec-éveil à
la culture de l’Antiquité » : probablement une
concession provisoire aux « conservateurs ».
Grave erreur, écrit Julliard : « Qu’arrive-t-il
donc à la France pour que toutes les formes de
désidentification et d’étrangement à soi-même
y soient considérés comme les symboles de la
modernité et du progressisme ? » Que nous
3
Editorial
arrive-t-il, à l’heure où nous sommes invités à
chanter tout à la fois l’hymne de toute identité,
de toute appartenance, de toute culture, de
toute racine ? Athènes, Rome, Jérusalem
avions-nous il n’y a pas si longtemps comme
sujet de colle, en prépa. Encore un mot de trop
sans doute ! Les prépas finiront aussi par avoir
leur heure !
Apprentissage d’une deuxième langue vivante
dès la classe de cinquième : mais grand Dieu
non ! Il faut ne jamais avoir fréquenté une
salle de cours en collège pour savoir que c’est
déjà un pari pour certains élèves qui ont plus
de mal avec les fondamentaux des Lettres et
des Mathématiques, de commencer l’aventure
d’une seconde langue en 4e. Cette initiative
n’est ni plus ni moins qu’une nouvelle torsion
imprudente et malsaine pour faire passer « la
pilule » de la suppression des classes bilangue.
Laissez-nous faire, on connaît le métier.
Vous aurez peut-être entendu, comme moi, les
propos sur une radio nationale de ce chauffeur
de taxi du 9/3 parlant de sa fille, sortie d’une
classe bilangue dans un collège du 9/3, dont il
prenait plaisir à dire qu’elle était actuellement
en Khâgne à Henri IV. Ce chauffeur de taxi a
tout dit en trois mots. L’excellence républicaine
ne saurait se confondre avec la sélection
élitiste. Elle est la promotion des possibilités de
chacun. C’est tout et c’est assez dire.
Troisièmement et enfin. Il faut aller vite bien
sûr et renoncer ici à une analyse plus détaillée.
Mais il me semble que le pire de tout consiste
dans cette tentative d’habiller cette réforme du
leurre de l’autonomie, pire encore, de la liberté.
Deux heures 45 cette année, 3h00 dans un an
par classe, sont données au chef d’établissement
pour moduler, agencer, organiser dans le temps
scolaire ce qui convient à chaque classe. Deux
heures de liberté absolue. Sauf que ces deux
heures seront naturellement parmi les plus
surveillées, « archi-contrôlées ». On hésite ici
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entre la colère et l’humour. Chaque secrétaire
« vie scolaire et académique » sait précisément
comment toute heure est contrôlée. Des
dizaines de coup de téléphone, de va et vient
informatique avec le Rectorat pour une demiheure d’emploi. Que sera en réalité cette heure ?
Pourquoi l’attribuez-vous à tel professeur ? On
entend le discours de loin : « C’est positif !
l’autonomie » (le chant des Apel !). Il faut
savoir se contenir quand on a la responsabilité
d’une Maison. Ou prendre le parti d’en rire. La
blague du moment dans les réunions de chefs
d’établissement est celle qui, curieusement,
confère aux professeurs d’allemand une qualité
pédagogique hors du commun, infiniment
supérieure à celle de leurs collègues, qualité
d’écoute, de soutien, d’approfondissement,
au point qu’à l’évidence, ils mériteront
naturellement de se voir attribuer, à l’exclusion
de tous les autres, les heures d’autonomie, de
soutien et d’approfondissement ! Ils sont déjà
prêts à cette forme étrange et inaccoutumée de
reconnaissance. Minable de devoir composer ;
certes. Mais, nous serons probablement
traqués ! Les heures hors contrat semblent aller
gaiement dans les propositions. Et elle sera
évidemment là, l’inégalité.
La liberté du chef d’établissement conserve
bien son statut : une promesse de campagne
électorale.
« L’Ecole appartient tout entière à l’ordre
de la liberté. Toute contrainte, en dehors
du règlement intérieur qui lui permet de
fonctionner, est destructrice de l’acte éducatif »
écrit Julliard.
Merci Monsieur. Vous m’avez réconforté par
votre lucidité et votre détermination, même
si avec vous, je demeure inquiet. Cependant,
comme vous, je crois plus que jamais au
sursaut national. Il va devoir advenir si,
comme vous le dites, il faut sauver l’Ecole. Et
c’est maintenant.
Actualités
Jean-François Bréchet
P. Jean-Bernard Plessy,
Supérieur
Jean-François Bréchet
C’est une figure familière
et rassurante que l’on ne
verra plus arpenter la cour
d’Honneur et la cour du
collège, à longues enjambées, puis s’engouffrer
dans l’escalier en colimaçon de la chapelle pour
rejoindre les Bâtiments
Bérard et Babolat des
BTS.
Monsieur Jean-François Bréchet a présenté cet
été sa démission au Supérieur, 65 ans accomplis.
« Je m’y étais préparé, lui avait-il dit ; place aux
jeunes ! ». Sagesse de vie et de comportement,
longtemps puisée sans doute dans l’étude et
l’enseignement des langues anciennes et de la
littérature et philosophie antiques.
Comme directeur adjoint, chargé des classes
BTS et DCG, Jean-François Bréchet aura passé
15 ans. Mais il avait, depuis plusieurs années déjà
cette forme de responsabilité, de manière moins
autonome. Jean-François Bréchet a dans le même
temps mené une carrière d’enseignant de Lettres
Classiques, un peu dans tous les niveaux de classe,
passant du collège aux classes préparatoires où
il enseignait la contraction de texte et la culture
générale, avant que de se consacrer définitivement
à sa mission d’enseignant de Lettres en BTS et
DCG et de responsable de ces classes.
C’est avant tout comme élève que Jean-François
est entré aux Chartreux. En acceptant de
parrainer la toute dernière promotion des BTS
et du DCG qu’il a conduite aux concours, il a
suscité l’admiration en même temps qu’un peu
d’interrogation lorsqu’il a rappelé qu’il était
entré dans la Maison en 1961. Les étudiants de
20 ans qui formaient l’auditoire se sont livrés à des
calculs silencieux et immédiats pleins de respect.
Il était dès lors assez facile pour Jean-François
Bréchet de parler à ceux-ci de fidélité, de
persévérance dans l’effort et d’esprit de service.
Et c’est au fond ce que l’on retient avant tout
chez cet homme généreux et d’une rare constance
dans le travail. Je crois ne jamais l’avoir vu
absent une seule fois depuis que je le connais,
ces 20 dernières années. Cette constance dans
l’effort n’a pas été pour lui professionnellement
qu’une règle déontologique. Elle fut aussi
caractéristique d’un état d’esprit auprès d’élèves
et d’étudiants de l’Institution qui ne comptent
pas nécessairement parmi les plus favorisés
des élèves des Chartreux. C’est avec beaucoup
d’attention, de capacité d’écoute et de fermeté
bienveillante que Jean-François Bréchet est
la plupart du temps parvenu à les mettre au
travail, à leur communiquer une « culture »
de la confiance et de la réussite. Beaucoup de
parents d’élèves et d’étudiants ont su, j’en ai été le
témoin, lui manifester une vraie reconnaissance,
en disant simplement que, sans lui et sa
persévérance, tel ou tel étudiant, devenu expert
comptable ou chef d’entreprise, ne serait sans
doute pas allé jusqu’au bout.
Dans sa direction pédagogique, Jean-François
Bréchet a toujours considéré avec circonspection
les différentes réformes pédagogiques des classes
dont il avait la charge, se méfiant comme de la
peste des injonctions, des tocades brutales des
pédagogues en chef, optant pour tel ou tel outil
de travail, tel mode de configuration de la classe,
tel type ou tel type d’activité interactive etc…
« Tout passe, tout coule ! » disaient les Anciens.
Que reste-t-il, in fine, sinon cette relation de
confiance entre le maître et l’élève, entre l’un
que la passion du métier met en situation
perpétuelle de donner, et l’autre que la curiosité
d’esprit ou la passion d’apprendre dispose en
« disciple », attentif ?
Nihil novi sub sole.
Les Chartreux doivent beaucoup à Jean-François
Bréchet, comme ils doivent à tous ceux qui avant
lui, dans l’équipe de direction ou des professeurs,
ont su donner pendant de longues années le
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Actualités
meilleur d’eux-mêmes. Il en est d’autres, il en
sera d’autres, je l’espère, dont l’exercice du métier
saura s’alimenter à la même source. Celle qui
jaillit des profondeurs, qui se mêle aux pierres des
Maisons qui résistent au temps, qui voient passer
des générations d’élèves, deviennent l’espace de
leur maturité, et, finalement, le point de départ de
leur vie d’hommes et de femmes.
Devant ces maîtres, devant ces directeurs qui ont
su se nouer le tablier autour de la taille, et puis
le reposer au porte-manteau de la salle de classe,
sans tambour ni trompette, au moment où il le
fallait, monte une expression de respect et de
reconnaissance.
Aujourd’hui, elle est en particulier à l’intention de
Jean-François Bréchet.
Mickaël Chavand
et Anne Massardier
P. Jean-Bernard Plessy,
Supérieur
Anne Massardier
Mickaël Chavand
Trois têtes nouvelles au Conseil de direction qu’il
m’est agréable de présenter. En fait ni l’un ni
l’autre de ces deux visages ne sont inconnus du
Groupe Chartreux. Tous deux y exerçaient déjà
comme professeurs ou directrice de division.
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Madame Anne Massardier a été nommée cette
année directrice des classes de Troisième sur le
site de Lyon. Elle succède à Monsieur Bruno
Dupré à cette tâche, lequel est toujours directeur
des Secondes, et suppléant de Madame Michaux
pour la division des Premières.
Anne Massardier, comme Bruno Dupré, est
professeur de mathématiques. La fonction de
direction des classes de Troisième ne l’exige pas
pour autant ! Mais c’est une tâche qu’elle exerçait
déjà à Saint-Etienne depuis quelques années, peu
après son arrivée en provenance de l’Immaculée
Conception de Carpentras. Comme on dit dans le
milieu du football, il s’agit d’un « transfert », d’un
site à l’autre. Pour un transfert des Chartreux de
Saint-Etienne à Lyon, l’image ne manque pas de
piquant !
Nous sommes heureux d’accueillir Anne
Massardier à la Maison-mère ; nul doute qu’elle
s’est déjà adaptée aux aspects locaux de sa mission.
Et que professeurs et élèves de Troisième l’ont
déjà « adoptée » !
Monsieur Mickaël Chavand est, depuis 1999, professeur de comptabilité et de gestion en BTS et
DCG aux Chartreux. Il a accepté la charge de directeur de ces classes, succédant à Jean-François
Bréchet. Mickaël Chavand est un professeur
rigoureux et au caractère assez perfectionniste.
Il a l’estime de ses pairs qui se sont réjouis de sa
nomination.
Le premier gros dossier auquel il apporte une
coopération de taille est l’installation et les débuts
de notre nouvelle classe d’ATS, classe délivrant
une troisième année de licence (L3) et la possibilité
de préparer les concours tremplins et passerelles
aux écoles de commerce.
Nous souhaitons une belle et enthousiasmante
direction à Mickaël Chavand.
Madame Alexandra Chalayer succède à Anne Massardier à Saint-Etienne, comme directrice des 4e-3e.
Alexandra Chalayer est professeur d’Histoire-Géographie au collège des Chartreux-Sainte-Famille
depuis 2009.
Elle a accepté avec enthousiasme cette proposition de nomination et
saura mettre à profit ses
qualités pédagogiques
pour bien accompagner
les élèves de 4e-3e. Nous
lui souhaitons plein
succès.
Alexandra Chalayer
La Virade de l’espoir
ou la fidélité à une parole
donnée
Bruno Dupré,
Directeur des classes de 2nde et 1ère
Le lâcher de ballons
Au début de l’année scolaire 1986, Didier
Cottet, directeur des classes de seconde,
me demandait de l’accompagner courir un
dimanche matin pour participer à la Virade
de l’espoir. Devant mon étonnement et mon
ignorance, Didier Cottet m’expliquait qu’il
s’agissait de récolter des fonds pour lutter
contre une maladie appelée mucoviscidose,
maladie génétique dont souffrait une de nos
élèves de 2nde, Laurence Provost.
Le beau temps étant annoncé pour ce
dimanche, j’acceptai sa proposition de courir
quelques kilomètres en sa compagnie, pensant
bien à tort que cette démarche ne m’engageait
à rien.
29 ans plus tard, le dimanche 27 septembre
2015, près de 200 personnes, beaucoup
d’élèves, quelques professeurs et parents,
s’élançaient avec moi sous un beau soleil pour
soutenir cette action caritative.
Quel magnifique témoignage de la fidélité à une
parole donnée ! « Nous vous accompagnerons
jusqu’au bout du chemin. »
Laurence Provost nous a quittés peu de temps
après notre première participation. Cette
terrible maladie venait à bout de sa gaieté, de
sa soif de vivre, le jour du départ en vacances
de ses camarades de classe de 1ère. Notre
engagement prenait encore plus de sens. Nous
ne pouvions accepter l’inéluctable, rester sans
réagir.
Laurence nous a donné la force de continuer le
combat pour les autres élèves atteints par cette
maladie qui, au cours des années suivantes, ont
suivi leur scolarité à l’Institution des Chartreux.
Que de générosité durant ces 29 années !
Le groupe des Chartreux avant le départ
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Actualités
En 1990, les organisateurs de la Virade de
l’espoir remettaient à l’Institution des Chartreux
un blason en cuivre sur lequel se trouve écrit au
bas le texte suivant : « Depuis plusieurs années à
l’Institution des Chartreux, la mobilisation des
élèves et de leurs parents a valeur de symbole
dans la lutte contre la mucoviscidose, la plus
fréquente des maladies génétiques de l’enfance.
Aujourd’hui, le recherche médicale avance
à pas de géant aidée par les fonds recueillis à
la Virade de l’espoir. Grâce à votre esprit de
solidarité sans faille, les enfants atteints de la
mucoviscidose ont confiance en l’avenir. Merci
de nous accompagner sur la route de notre
espoir. Dans quelques années, quand nous
aurons vaincu la mucoviscidose, cette victoire
sera la vôtre. »
En 29 ans, la recherche médicale a permis que
l’espérance de vie d’un jeune atteint par cette
maladie passe de 15 à 45 ans.
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Les élèves, année après année, promotion
après promotion, ont contribué à cette avancée
en remettant à l’association « Vaincre la
mucoviscidose » une somme dont le montant
avoisine les 300 000 €. Cette année encore,
nous avons remis un chèque proche de
10 000 €.
J’écrivais aux élèves au lendemain de ce
27 septembre 2015 : « Merci à vous élèves, qui
avez su écouter votre coeur et donner de votre
souffle ce dimanche matin. Vous n’aurez pas
sans doute les honneurs de la presse régionale,
ni ceux de l’Institution des Chartreux, mais
sachez que par votre générosité vous montrez,
encore une fois, que la jeunesse est toujours
belle et généreuse. »
Merci également à vous tous, élèves de ces
29 dernières années, qui avez permis à d’autres
jeunes de garder confiance en l’avenir.
Le groupe s’élance
Les travaux de l’été 2015
P. Jean-Bernard Plessy,
Supérieur
Les passerelles du site de Saint-Etienne
Photos à l’appui, c’est une rubrique que,
paraît-il, nos lecteurs apprécient. Cela peut
d’ailleurs se comprendre. On tient à savoir ce
que deviennent les lieux dans lesquels on a
passé une partie de sa vie, de sa jeunesse ou
de son métier, quelles transformations ont
été faites, quelles adaptations ont parfois été
rendues nécessaires et selon quelle logique les
bâtiments, les Maisons du Groupe sont tour à
tour entretenues ? A ces campagnes estivales
d’entretien permanent, viennent s’ajouter les
décisions d’investissement, acquisitions ou
créations, qui sont évidemment autant de paris
sur l’avenir, et en même temps manière de
répondre aux besoins immédiats.
C’est ainsi par exemple que cette année 2015
restera celle de la double acquisition du site de
Saint-Just à Lyon et de celui de Saint-Etienne.
Le site de Saint-Just dans le 5e arrondissement
de Lyon, dans lequel se trouvent depuis 1972
nos classes préparatoires scientifiques, était
propriété de la « Catho ». Dans cet ensemble
qui comprend notamment ce qui fut à deux
reprises le Séminaire Universitaire de Lyon, la
« Catho » a progressivement loué l’ensemble
des bâtiments aux Chartreux. Il y a trente
ans, ceux-ci avaient d’ailleurs bénéficié d’un
bail à construction pour élargir leur espace de
laboratoires scientifiques, de salles de classe
et d’espace étudiant. Au début du mois de
septembre, parce que l’Institut Catholique de
Lyon émigrait sur son nouveau campus de la
Confluence et cherchait de ce fait à vendre ses
biens, l’acquisition de ce site a conclu deux
années de réflexion de notre part qui ont abouti
à considérer qu’il était préférable de rester
sur place, quitte, dans le temps, à adapter aux
besoins spécifiques de ces classes des bâtiments
qui ne sont pas toujours très commodes. C’est
donc fait. Depuis trois mois, nous sommes
en nos murs. Dans cette décision a aussi
naturellement pesé la proximité de la Maison
Saint-Irénée à Debrousse, ancienne Maison
générale des Sœurs de la Sainte Famille de
Lyon, que nous avions rachetée il y a quelques
années pour en faire précisément l’internat des
classes préparatoires de Saint-Just.
Autre importante acquisition en cours qui
est aussi un gage de cohérence : le collège
de la Sainte Famille à Saint-Etienne.
Plusieurs bâtiments composent l’ensemble
scolaire qui accueille l’école et le collège.
Le bâtiment principal est propriété d’une
association civile immobilière à laquelle,
autrefois, les sœurs de la Sainte Famille
avaient cédé leurs biens. Les autres bâtiments
sont propriété de l’OGEC stéphanois des
Chartreux. Il était important là encore
d’unifier l’ensemble de la propriété. La
Maison mère à Lyon a donc décidé, par le
biais du Fonds de dotation, d’aider SaintEtienne à acquérir le bâtiment principal.
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Actualités
L’internat des filles de Terminale
A terme, Saint-Etienne, comme Organisme de
Propriété et de Gestion, cédera l’ensemble du
patrimoine immobilier au Fonds de Dotation
des Chartreux. Dans ce sens, il est noté que
l’organisme de gestion stéphanois sera, ainsi
que cela s’est fait pour les autres écoles et
collèges des Chartreux, intégré dans le Conseil
d’Administration des Chartreux.
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C’est bien précisément sur ce site de SaintEtienne que s’est tenu l’un des deux gros
chantiers de l’été. Sous la direction toujours
vive et efficace du cabinet Boucharlat, la
deuxième tranche de la restauration de la
Maison des sœurs a été menée à bien. D’une
manière assez géniale, Yves Boucharlat,
notre architecte, a pensé la liaison des trois
bâtiments par des passerelles jetées entre eux,
sur les trois étages. Le gain énorme est celui
d’une toute nouvelle circulation à l’intérieur
des bâtiments, qui « décongestionne » un peu
les flux. Il est surtout celui d’une utilisation
optimale des trois maisons dans lesquelles
chacun a bien sa place et se sent à son aise.
C’est un chantier considérable que, comme
d’habitude, il faut comprimer en deux mois
à peine, dans les 8 semaines d’été. Cela
ne laisse aucune place à la fantaisie ou à
l’improvisation.
Pas plus d’ailleurs que sur l’autre gros chantier
de l’été, qui s’est tenu à la Croix-Rousse, de
manière multiforme. Ou, devrais-je dire, de la
cave au grenier ! Changement de chaudières
dans les sous-sols. Réfection de l’internat
U200, internat des demoiselles de terminale,
toutes réunies dans un même secteur à
la couleur vive d’un rouge vermillon que
vient border le fameux « gris chartreux ».
Secteur devenu beau et nettement plus
fonctionnel. Réfection de l’étage des salles de
classe de Terminales qui clôt ainsi la réfection
complète du lycée ; un vrai bonheur de
pouvoir maintenant promener sans vergogne
nos futurs élèves et leurs parents, lors des
Portes Ouvertes. Achevée aussi, la réfection
des classes de l’école primaire : la dernière qui
méritait vraiment d’être restaurée et qui donne
à l’école, à défaut d’une vraie fonctionnalité,
son charme propre.
Terminée aussi, la réfection de l’étage des
Troisièmes dans le bâtiment N. Belle frayeur que
celle provoquée par cet ouvrier zélé qui, tenant
à être dans les délais, s’est mis avec une grande
ardeur au travail pour détruire méthodiquement
les plafonds de la division des 4e, en dessous.
Erreur d’étage, qui a naturellement donné droit
à un couplet d’une intensité rare de la part de
notre architecte. La scène est connue.
Troisième
chantier
proportionnellement
important aussi pour l’école des ChartreuxSainte-Blandine à Saint-Cyr au Mont d’Or :
renouvellement d’une classe de Cours Moyens
à l’effectif plus important : donc création d’une
issue de secours sous la forme d’un escalier
hélicoïdal qui se fond bien dans le décor.
Aménagement de sanitaires à proximité. Cette
« petite » école a quasiment triplé ses effectifs
en 4 ans. Il était nécessaire de donner plus
d’espace. Notre architecte Thierry Binachon
a tenu remarquablement les délais. C’est une
école agrandie que les enfants ont trouvée à la
rentrée.
Chaque année, selon un plan d’entretien que
nous essayons de tenir de manière cohérente,
dans le temps et selon un échéancier qui prend
en compte l’ensemble des sites, nous essayons
de faire le mieux possible, pour que notre
« outil », où qu’il soit, demeure performant.
C’est le bien-être des enfants, c’est au fond la
seule pédagogie véritable en sa genèse que celle
qu’offre un lieu où l’on a envie d’apprendre.
A réaliser dans un si court délai, cela prend
vraiment la forme d’un pari. Mais pari tenu !
C’est l’occasion ici de témoigner toute notre
reconnaissance à tous les corps de métier,
présents sur les différents sites, à nos entreprises
partenaires, à nos architectes pour la maîtrise
d’œuvre, ainsi qu’à nos propres personnels qui
ont très souvent été fort sollicités.
L’année 2016 réservera d’autres surprises.
Le nouveau plateau des Terminales
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Carte blanche
Entretien avec Barbara Vaux,
Chef de projets
Fondation - Culture
Barbara Vaux
Madame Vaux, vous venez de rejoindre
l’Institution des Chartreux. Pouvez-vous
présenter votre mission au sein de la
Maison ?
12
Avec grand plaisir. L’Institution des Chartreux
dispose d’un patrimoine exceptionnel : celuici est avant tout éducatif - le savoir-faire
pédagogique incarné par ses professeurs et
ses éducateurs, et le fait de penser l’éducation
comme un enrichissement de toute la personne
humaine - mais il est également culturel - une
tradition théâtrale et musicale forte, des cycles
de conférences de haut niveau, de nombreuses
propositions de découvertes culturelles et
artistiques - et enfin immobilier - l’ensemble
des bâtiments, parfois classés, répartis dans le
Grand Lyon et à Saint-Étienne. Un premier
aspect de mon travail consiste donc à imaginer
ou à coordonner les nombreux projets qui
visent à préserver, enrichir et valoriser tous
ces patrimoines au service des élèves, des
professeurs et du rayonnement de l’Institution.
L’ensemble de ces actions pourrait en effet
constituer les prémices d’une future fondation,
dont la vocation serait de développer des
échanges entre les champs pédagogique,
culturel et professionnel.
Un autre aspect de ma mission, directement
lié au premier, concerne la dynamisation du
formidable réseau des Chartreux-Saint-Irénée.
Comment comptez-vous dynamiser
ce réseau ?
Il s’agit de révéler le potentiel immense
que recèle chaque promotion passée par
l’Institution. Tout d’abord les anciens élèves des
écoles, collèges ou lycée, mais également ceux
des différentes prépas, sans oublier les étudiants
des filières comptabilité-gestion. Ensemble,
ils constituent un premier cercle auquel
proposer de rester en lien avec la Maison. Leur
attachement à ce qu’ils y ont vécu au cours de
leurs années de formation est souvent très fort,
et beaucoup demandent à revenir sur le site
qui les a vus grandir pour retrouver camarades
et professeurs. Ces professeurs, éducateurs et
personnels qui constituent un second cercle
riche d’expérience et de savoir-faire, qu’il faut
bien entendu intégrer et valoriser au sein de ce
réseau. Et il y a enfin tous les parents, amis,
institutions et entreprises partenaires, dont
le lien avec les Chartreux est fondé sur une
vision partagée, l’attachement à une formation
intégrant le corps, le cœur et l’âme tout autant
que l’intelligence, le désir de participer à ce
projet éducatif et sociétal.
Nous souhaitons leur proposer une plateforme ouverte aux échanges et qui favorise
les liens, l’entraide, la naissance de projets
communs dans l’esprit Chartreux. Nous
espérons que chacun puisse y trouver
l’accueil et les ressources qu’il cherche dans
une perspective de développement spirituel,
culturel et professionnel vivifié par la foi
chrétienne. Nous y présenterons également les
actions portées par l’Institution — recherche
pédagogique intégrant à la fois la culture
et la rencontre des entreprises, bourses de
formation, collaborations internationales…
et proposerons aux personnes intéressées d’y
contribuer mais aussi de pouvoir en bénéficier.
Vous-même, êtres-vous ancienne de la
Maison ? Quel est votre parcours ?
Non, car je n’ai pas grandi à Lyon… J’ai été
formée au Centre Madeleine Daniélou, en
région parisienne, puis j’ai suivi des études
de biologie qui m’ont menée à un Master
d’information et communication sur les
sciences et les techniques ; je souhaitais
travailler les questions bioéthiques, mais
celles-ci étaient encore très peu étudiées à
l’époque. C’est pourquoi j’ai intégré Sciences
Po Paris pour me former à la recherche en
sciences sociales, et plus particulièrement en
histoire culturelle. J’ai débuté mon parcours
professionnel en enseignant la formation
humaine en écoles et en entreprise à Paris,
Lille et Bruxelles. Puis le diplôme de l’École du
Patrimoine d’Avignon m’a permis d’intervenir
dans des bâtiments classés Monuments
Historiques pour les valoriser et leur permettre
une vie contemporaine. Enfin j’ai travaillé à
l’intégration d’œuvres d’art dans les entreprises
comme dans l’espace public, en accompagnant
les acteurs politiques, économiques et
artistiques dans leur collaboration et en vue de
développer un mieux-vivre dans la Cité. Je suis
donc heureuse de rejoindre une Institution qui
allie tous ces domaines !
Qu’en retirez-vous pour votre mission aux
Chartreux ?
Ces expériences ont ancré en moi la conviction
que l’art et la culture sont une source
irremplaçable à la fois de la constitution de
l’identité de chacun et de son ouverture à
l’altérité, et par là-même à sa croissance en
humanité. En effet, à travers la stimulation
des sens, ils participent de l’enrichissement de
toute la personne : vie émotionnelle, croissance
intellectuelle, mais également apprentissage
relationnel par la confrontation pacifique à
l’expression d’une personne qui m’est peutêtre totalement étrangère. C’est pourquoi l’art
et la culture sont systématiquement contrôlés
dans toutes les formes de radicalisme ! Aussi
me paraît-il plus que jamais indispensable
d’intégrer leur approche dans une éducation
visant à faire grandir dans la liberté et dans
la responsabilité, à tout âge et pour tous les
parcours.
Par ailleurs j’ai pu vivre les difficultés mais
également les joies des projets transversaux
et multipartenariaux. Je crois dans la force
des synergies, dans la richesse inégalée
voire inattendue des projets dans lesquels
chacun a l’occasion de déployer ses qualités,
ses compétences, son expérience. J’espère
pouvoir y contribuer au sein des Chartreux en
permettant à la future fondation de porter des
projets innovants issus de la rencontre entre
les pédagogues, les artistes et les entreprises,
au service de tous et notamment de ceux qui
en ont le plus besoin. Tout cela demandera du
temps pour prendre corps, bien entendu, mais
quelle perspective passionnante !
Quelles sont alors, concrètement, les
priorités de ce travail de longue haleine ?
Ma première priorité est de rencontrer et de
réunir toutes les personnes intéressées par les
projets que je viens d’évoquer. Je lance donc un
appel : si ces sujets vous inspirent, n’hésitez pas
à me contacter pour contribuer à la réflexion
que nous menons. Quels que soient votre âge
et votre profil, vos idées et votre bonne volonté
sont les bienvenues.
La seconde est encore plus simple mais tout
aussi essentielle : nous cherchons à reconstituer
une base de données qui soit la plus complète
possible, afin de développer le réseau numérique
des Chartreux. Anciens élèves, éducateurs,
amis, partenaires, vous êtes tous invités à
indiquer vos coordonnées sur le lien suivant :
http://reseau.leschartreux.net. Vous pourrez
ainsi bénéficier de toutes les informations sur
l’avancée de ce réseau. Et, surtout, n’hésitez
pas à transmettre cette proposition autour de
vous. Merci !
13
Vie chrétienne
L’année jubilaire
de la Miséricorde
Cependant, dans l’esprit de cet évêque
d’Amérique du Sud devenu pape, on sent
plus encore combien le ministère du pardon,
fondé sur une compréhension sans réserves ni
calculs de la personne, prend une importance
capitale. La conviction comme la prédication
du pape tiennent tout entières en ce mot qui est
d’ailleurs sa devise pontificale : miserando atque
eligendo. Le génie de la langue dit en trois mots
toute la théologie sacramentelle du pardon. Il
est difficile de traduire cette expression de saint
Bède le Vénérable, commentant l’appel de
saint Matthieu, que le pape François a retenue
pour l’inscrire sous ses armes pontificales :
littéralement, Dieu exerce envers moi sa miséricorde
dans le fait même ou cependant qu’il me choisit.
P. Jean-Bernard Plessy,
Supérieur
Armes du pape François
Le 14 novembre dernier, tous les professeurs
et catéchistes des Chartreux qui le voulaient et
le pouvaient ont participé, à Ars, à la retraite
annuelle organisée à leur intention. Il leur fut
proposé de travailler la Bulle d’indiction du pape
François indiquant l’entrée de toute l’Eglise
dans l’année du Jubilé de la Miséricorde.
Le Souverain Pontife a en effet décidé que
l’année 2015 serait marquée par un Jubilé
extraordinaire de la Miséricorde. Les chrétiens
du monde entier comprennent peu à peu que
chez ce pape, chez le pape François, le pardon,
la miséricorde sont une réalité essentielle de la
foi chrétienne.
Cela ne veut pas dire que ses prédécesseurs
l’aient ignoré ou mal compris. Les pontificats
de Jean-Paul II et Benoît XVI ont été en
leur temps marqués eux aussi par cet aspect
essentiel du mystère chrétien qui puise dans
l’Ecriture Sainte, cette nécessité du pardon et
de la miséricorde.
14
Bulle d’indiction : qu’est-ce à dire ? Manière
« antique » et romaine de parler pour signifier
qu’un écrit pontifical signé du sceau « bulle »
annonce de manière officielle et prescriptive,
« indiction » que 2015 sera une année de
miséricorde.
Mais là n’est pas le plus important. Il l’est
davantage de nous réapproprier ce terme de
miséricorde qui paraît désuet, vieillot, et d’en
retrouver la portée spirituelle.
Il est formé de deux mots latins : miser et
cor. La pauvreté (matérielle ou spirituelle,
intellectuelle), et le cœur. Pauvreté et cœur :
difficile. Il faut comprendre que la miséricorde
est le propre de celui dont le cœur, (les
entrailles) le pape François dira « viscéral »
est tordu par la pauvreté, la misère de l’autre,
du prochain, de tout autre. Porté à son degré
absolu, c’est donc « l’attitude » de Dieu dont
le cœur est brisé par la misère, par toutes les
misères, par toutes les pauvretés de l’homme.
Si toute l’Ecriture Sainte ne cesse de le répéter,
le raccourci le plus immédiat est le mystère de
la Croix. La foi chrétienne en effet indique,
montre la Croix pour révéler la miséricorde de
Dieu vis-à-vis du pécheur.
Mais voilà ce que le pape en dit lui-même :
Jésus-Christ est le visage de la miséricorde du Père.
Le mystère de la foi chrétienne est là tout entier.
Devenue vivante et visible, elle atteint son sommet en
Jésus de Nazareth. Le Père, « riche en miséricorde »
(Ep 2, 4) après avoir révélé son nom à Moïse comme
« Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein
d’amour et de vérité » (Ex 34, 6), n’a pas cessé de faire
connaître sa nature divine de différentes manières et en
de nombreux moments. Lorsqu’est venue la « plénitude
des temps » (Ga 4, 4), quand tout fut disposé selon son
dessein de salut, il envoya son Fils né de la Vierge Marie
pour nous révéler de façon définitive son amour. Qui le
voit a vu le Père (cf. Jn 14, 9). A travers sa parole, ses
gestes, et toute sa personne, Jésus de Nazareth révèle la
miséricorde de Dieu.
Nous avons toujours besoin de contempler le mystère de
la miséricorde. Elle est source de joie, de sérénité et de
paix. Elle est la condition de notre salut. Miséricorde
est le mot qui révèle le mystère de la Sainte Trinité.
La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel
Dieu vient à notre rencontre. La miséricorde, c’est la
loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il
jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le
chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui
unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à
l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites
de notre péché.
En fait le pape, dans ce texte qui annonce cette
année jubilaire, montre que, précisément, la
grandeur de Dieu ne peut paradoxalement se
comprendre que dans la manière inouïe dont il
s’abaisse, dont il « s’affaiblit » devant l’homme
pécheur. Il se rend faible pour se mettre à portée
de ce qui est faible par nature. Il descend pour
monter, pour remonter avec l’homme.
La miséricorde est le propre de Dieu dont la toutepuissance consiste justement à faire miséricorde. Ces
paroles de saint Thomas d’Aquin montrent que la
miséricorde n’est pas un signe de faiblesse, mais bien
l’expression de la toute-puissance de Dieu. C’est
pourquoi une des plus antiques collectes de la liturgie
nous fait prier ainsi : « Dieu qui donne la preuve
suprême de ta puissance lorsque tu patientes et prends
pitié ». Dieu sera toujours dans l’histoire de l’humanité
comme celui qui est présent, proche, prévenant, saint et
miséricordieux.
“Patient et miséricordieux”, tel est le binôme qui
parcourt l’Ancien Testament pour exprimer la nature
de Dieu. Sa miséricorde se manifeste concrètement à
l’intérieur de tant d’événements de l’histoire du salut où
sa bonté prend le pas sur la punition ou la destruction.
D’une façon particulière, les Psaumes font apparaître
cette grandeur de l’agir divin : « Car il pardonne toutes
tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie
à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse » (Ps
102, 3-4). D’une façon encore plus explicite, un autre
Psaume énonce les signes concrets de la miséricorde :
« Il fait justice aux opprimés ; aux affamés, il donne le
pain ; le Seigneur délie les enchaînés. Le Seigneur ouvre
les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le
Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger. Il
soutient la veuve et l’orphelin, il égare les pas du méchant »
(Ps 145, 7-9). Voici enfin une autre expression du
psalmiste : « [Le Seigneur] guérit les cœurs brisés et
soigne leurs blessures… Le Seigneur élève les humbles
et rabaisse jusqu’à terre les impies » (Ps 146, 3.6). En
bref, la miséricorde de Dieu n’est pas une idée abstraite,
mais une réalité concrète à travers laquelle Il révèle
son amour comme celui d’un père et d’une mère qui
se laissent émouvoir au plus profond d’eux-mêmes par
leur fils. Il est juste de parler d’un amour « viscéral ».
Il vient du coeur comme un sentiment profond, naturel,
fait de tendresse et de compassion, d’indulgence et de
pardon.
Le pape François indique, en pasteur qu’il est,
les différentes manières laissées à l’initiative de
chaque chrétien pour entrer dans cette année
de la Miséricorde.
Dans les temps qui sont les nôtres, il apparaît
comme essentiel d’entrer dans ce dynamisme
du pardon et de la grandeur d’âme qui saisit que
la haine, sous toutes ses formes, est mortifère,
quand seuls, le regard du relèvement, le regard
du pardon et de la confiance retrouvée portent
en eux-mêmes des germes d’éternité.
15
Le Bulletin des Lettres
Le saint et le génie
Michel FEUILLET,
Desclée de Brouwer , 2015,
160 p., 25 x25 cm,
24,90 €
Voir aussi du même auteur :
Les visages de François d’Assise. L’iconographie
franciscaine des origines 1226 – 1282, 160 p.,
21 x 28 cm., 260 Frs, Desclée de Brouwer, 1997
Célébration de la Pauvreté, regards sur François d’Assise
(en collaboration avec Xavier Emmanuelli),
96 p., Albin Michel, 2000
Petite vie de François d’Assise, Desclée de Brouwer,
1992
16
Bernard Plessy
Assise vers l’an 1200. François, fils d’un riche
marchand, renonce publiquement aux biens
de son père, jusqu’à la nudité, pour épouser la
Pauvreté. On imagine mal le choc que ce put
être dans la chrétienté de l’époque. Le Sermon
aux oiseaux, le Cantique des créatures, les fioretti,
traits de Légende dorée, ont fait oublier ce qui fut
d’abord sainte violence – celle peut-être du verset
un peu mystérieux de saint Matthieu (11, 12) :
Le Royaume souffre violence, et des violents s’en emparent.
Violence de la rupture, douceur de l’abandon :
François est le saint des extrêmes. Héritage
difficile pour ses premiers compagnons.
Comment être pauvre ? Dénuement total ou
usus pauper, pauvre mais avec l’usage des biens
nécessaires comme prêtés ? Spirituels dans
leurs ermitages, conventuels dans les villes ?
Cette fracture, très vite conflictuelle, traverse
l’histoire de l’Église, de la société (Molière…
« Il faut, parmi le monde, une vertu traitable »),
de l’art : richesse et pauvreté en art, quel sujet !
Ce conflit, commencé du vivant de François,
marque rudement les premières décennies
des Frères mineurs. Pour le (re)découvrir (il
est tellement riche d’enseignements), il y a
les historiens. Mais voici que Michel Feuillet
propose une voie autrement séduisante : l’étude
de la première iconographie franciscaine.
Agrégé d’italien, Michel Feuillet a fait sa
thèse sur Les Annonciations dans l’art italien de
l’an 1000 à l’an 1500. Professeur émérite des
Universités (Lyon III), il poursuit ses travaux
sur l’iconographie religieuse primitive, en
particulier sur Fra Angelico et Giotto.
Mort en 1226, canonisé en 1228, le poverello fut
aussitôt abondamment représenté. Or Michel
Feuillet a bientôt vu que ces images (portraits,
retables, fresques…) n’étaient pas «innocentes»,
comme on dit sottement pour dire naïves :
elles expriment, parfois ouvertement, plus
souvent subtilement, de quelle obédience elles
relèvent : spirituelle ou conventuelle, selon le
pape qui règne, le ministre général de l’ordre,
le commanditaire. Un peintre alors était soumis
à nombre de contraintes et son programme lui
était prescrit (par exemple, pour François, par la
Legenda maior de saint Bonaventure, 1263).
D’où le travail d’investigation de Michel Feuillet,
entrepris dans un précédent livre, Les Visages de
François d’Assise, étude d’une quinzaine d’œuvres
qui jalonnent le XIIIe siècle (1226 – 1282). La
première de couverture porte le bouleversant
visage de saint François dû à l’« Anonyme
d’Orte », que l’on peut voir au Musée diocésain
de la petite cité d’Orte au nord du Latium. Le
livre s’achève avec « le chef d’œuvre absolu »
de Cimabue, portrait « œcuménique » de
François, en ce qu’il peut réconcilier spirituels et
conventuels, tant le visage, empreint des terribles
exigences du saint, respire son infinie bonté. Le
nouveau livre, que je veux présenter ici, François
d’Assise selon Giotto, prend le relais. Différence
notable, le corpus est consacré au seul Giotto :
fresques de la basilique supérieure d’Assise,
retable du Louvre, Allégories franciscaines de la
basilique inférieure d’Assise (giottesques plutôt
que de Giotto), fresques de la chapelle Bardi
dans l’église Santa Croce à Florence. Difficile
à dater avec précision (et même, en certains
cas, à attribuer avec certitude), cet ensemble
iconographique, commencé à Assise vers
1297, s’achève à Florence entre 1317 et 1328.
L’évolution du peintre sur ces vingt et quelques
années n’est pas indifférente, non plus que la
diversité des techniques et des supports.
Ces images, au premier abord, on a le sentiment
de les avoir vues et revues. Or voici soudain
qu’elles sont nouvelles. En quatre pages,
M. Feuillet pose les questions de fond : « Quel
François d’Assise apparaît sur les peintures de
Giotto ? Quelles orientations sont privilégiées ?
Giotto a-t-il été sensible à l’essentiel du message
du poverello ? » À peine entré dans l’analyse de
l’œuvre, on sent que par la précision de son
savoir et par la clarté de sa plume, Michel Feuillet
maîtrise tous les aspects du propos. Il commente
l’épisode biographique et l’inscrit en temps et
lieu, montre la signification «testamentaire» de
son choix, fait apparaître dans la construction
de la scène et les détails retenus la position de
l’artiste face aux enjeux de l’époque. Artiste
soumis ? Non. Certes Giotto «négocie» les
contraintes de la commande, d’autant plus
aisément qu’il s’accommode sans doute de la
vision conventuelle et tempérée des autorités
qui le couvrent. Mais ce que Michel Feuillet
rend manifeste, c’est que Giotto se libère des
directives étroites et partisanes pour restituer
le rayonnement du saint tel qu’il le ressent luimême. François d’Assise selon Giotto. Quelques
lignes de la lumineuse conclusion :
« Dans ce contexte pluriel, le génie de Giotto
est à l’œuvre, capable de satisfaire, mais
aussi d’outrepasser, les prescriptions de ses
commanditaires. Il est sensible à l’authenticité et
à la proximité de l’aventure franciscaine. Porté
par la figure même du poverello, Giotto conquiert
le réel. Si le maître accomplit des pas décisifs
dans l’histoire de l’art occidental, au point d’en
être l’inventeur, il le doit en grande partie à la
familiarité entretenue régulièrement avec le
saint d’Assise. (…) Giotto a suivi François pas
à pas. Ses avancées en termes de réalisme, de
maîtrise du temps et de l’espace, sont les fruits
de la leçon du saint d’Assise, qui a su réconcilier
l’ici-bas et l’au-delà. »
Le saint et le génie. Au sommet de l’humanité.
Voilà ce que nous offre Michel Feuillet en son
nouveau livre – dont la qualité esthétique (mise
en page, choix et fidélité des reproductions) est
en tous points à la hauteur du sujet.
17
Association des parents d’élèves
L’Apel « Les Chartreux »
suspend provisoirement
son adhésion au mouvement
national.
Georges Sayar,
Président
Notre association de parents d’élèves, « Apel
Les Chartreux », est composée de l’ensemble
des familles, comme membres actifs; elle a
pour objet de rendre possible l’implication
des parents dans la vie de l’école et de
donner corps à toutes les actions bénévoles
au profit de l’ensemble des élèves sans
distinction. Convaincue du bien-fondé de nos
actions, l’Institution nous donne une place
prépondérante. En subventionnant notre
association, l’école nous permet d’assurer à
notre tour un rôle positif de solidarité entre
parents au bénéfice de nos enfants.
L’AGE du 7 novembre 2015, par une
suspension provisoire avec 353 voix pour,
2 voix contre et 5 abstentions, a pleinement
démontré l’engagement de notre association,
à la fois envers les élèves et envers notre
Institution. Cette suspension provisoire est
une manière claire de vouloir enfin se faire
entendre, les autres tentatives n’ayant jusquelà pas abouti. Rappelons que l’indifférence
manifestée jusqu’à présent par l’Apel Nationale
face aux mécontentements des parents d’élèves
voire à leurs inquiétudes n’est tout simplement
pas admissible.
La réforme du collège, soutenue par l’Apel
nationale et celle du Rhône, est passée en force
par décret le 12 mai 2015, inquiétant à juste
titre les parents.
18
L’article L 122-1-1 du Code de l’Éducation stipule
que « les éléments » du « socle commun et les
modalités de son acquisition sont » désormais
« fixés par décret, après avis du Conseil
Supérieur des Programmes ».
Le décret garantit 80% du temps
d’enseignement du socle commun ; les
20% d’EPI (Enseignements pratiques
interdisciplinaires) et Aide personnalisée sont
pris sur le temps d’enseignement des matières,
d’où les réductions horaires...
Les sections bilangues, bilingues et européennes
sont supprimées à la rentrée 2016.
Le latin et le grec disparaissent aussi des
programmes d’enseignement.
La réforme vise clairement à faire des
économies, au détriment de la qualité de
l’enseignement.
Le rôle des parents est de contribuer avec
notre Institution au développement de la
personnalité humaine, morale et spirituelle de
l’enfant. Il n’est pas de soutenir des réformes
d’où qu’elles viennent, et qui tirent un peu plus,
à chaque fois, les enfants vers le bas.
L’engagement de notre association se traduit
par un soutien sans faille à tous les projets
pédagogiques ou extra-pédagogiques élaborés
et conduits par l’école. Ce soutien allège le
poids financier des familles pour que tous les
enfants participent aux activités proposées.
Notre participation la plus significative réside
dans le soutien financier, aux côtés de l’école,
pour les bourses d’étude.
J’ai été ravi et enthousiasmé de rencontrer des
parents conscients que c’est dans le bonheur
de nos enfants et non dans la contrainte que se
vivent le civisme, la fraternité et l’amour. C’est
cette liberté que tous les parents ont exprimée
par leur présence à nos côtés.
Aujourd’hui, plus que jamais, l’unité et la
solidarité avec notre école nous offrent la
possibilité de lever nos interrogations et de
calmer nos inquiétudes.
Nos enfants nous donnent envie d’être
responsables, de regorger de vie pour eux. Nos
enfants inspirent la force, la volonté, la bonté,
ils incarnent toute la beauté de l’humanité. Avec
nos enfants nous renaissons tous les jours, et
toute la société renaît aussi.
encore plus engagées; notre liberté retrouvée
nous la mettrons au service de nos enfants pour
que leurs rêves et leurs envies ne soient plus
étouffés. Et pour que nous, parents, retrouvions
la joie d’éduquer, d’aimer et d’accompagner nos
enfants sur le chemin de la vie.
Je suis heureux et fier du travail accompli depuis
plus de trois ans maintenant; la pleine réussite de
notre AGE nous ouvre le champ pour des actions
Merci à toutes et à tous de votre soutien, de
cette étroite collaboration qui nous fait avancer
ensemble.
Les parents d’élèves lors de l’Assemblée générale
19
Anciens élèves
Entretien avec Lise Pinhas
(promo Prépa ECS 2014)
et Théo Riera (promo Prépa
ECS 2015)
Barbara Vaux,
chef de projets Fondation - Culture
Bonjour Lise, bonjour Théo, pouvez-vous nous dire en quelques
mots quel a été votre parcours à l’Institution des Chartreux ?
Lise : J’ai intégré la classe préparatoire ECS de
l’Institution des Chartreux en 2012 sans même
connaître l’établissement… Heureux hasard !
Grenobloise d’origine, je recherchais alors une classe
préparatoire lyonnaise de bon niveau et proposant
Italien en LV2. Perle rare difficile à trouver.
J’ai ainsi passé deux très belles années au sein de
l’Institution, avant de « cuber » c’est-à-dire effectuer
une troisième année, à Saint Jean de Douai.
Théo : Pour ma part, je suis arrivé en 2013 aux
Chartreux pour y passer deux ans en tant que
préparationnaire aux grandes écoles de commerce.
Si mes années au sein de l’Institution ont été des
années de dur travail, j’y ai tout de même connu un
réel plaisir, tant pour l’intérêt de la prépa elle-même
que du fait de les avoir passées dans un lieu tel que
les Chartreux.
En dépit de ce passage assez court dans les murs de cette
Maison, vous semblez éprouver un réel attachement pour elle.
Qu’est-ce qui vous y a marqués ?
Lise : C’est vrai, cette période peut paraître courte au
regard d’une scolarité complète, mais aucune de mes
autres expériences de formation n’a été aussi intense
que ces deux années passées au sein de l’Institution.
Choisir d’intégrer une classe préparatoire c’est
faire le choix d’un investissement constant et d’un
travail souvent laborieux. Mais c’est un merveilleux
tremplin : les cours dispensés aux Chartreux ne
visent pas seulement la préparation aux concours,
ils nous poussent également à la réflexion et nous
aident à grandir. Je ne m’en cache pas, il y a eu des
périodes difficiles… mais n’est-ce pas le cas pour
20
tous les préparationnaires ? Et c’est précisément dans
ces moments-là que l’on découvre l’importance de la
« Maison » : la vie d’interne, les amis, les professeurs,
les moments de joie passés sur la terrasse, l’allée des
marronniers... En passant les grilles de l’Institution
j’avais l’étrange impression de rentrer « chez moi ».
Théo : Il est vrai que, contrairement à certains
élèves qui y ont passé de nombreuses années, je
n’ai connu les Chartreux que pendant deux ans.
Et pourtant, il est vrai que j’y suis très attaché !
La classe préparatoire nécessairement est en ellemême créatrice de souvenirs forts et de moments
précieux que j’aurais du mal à oublier. Cependant,
il est vrai que les Chartreux m’ont profondément
marqué. Ce sont tout d’abord des lieux, certes, mais
aussi une atmosphère et des valeurs. Je n’y ai jamais
senti la volonté de la part des professeurs de nous
faire craquer, mais j’ai toujours vu une volonté de
nous mener au plus loin de nos capacités. La prépa
s’apparente souvent à des années de travail acharné
et de bourrage de crâne, et pourtant j’ai pu y ressentir
une réelle volonté de la part de l’équipe pédagogique
de nous laisser grandir et nous épanouir sur tous les
plans, humain et spirituel y compris.
Et aujourd’hui, où faites-vous vos études ? Quels sont vos
projets professionnels ?
Lise : J’ai intégré cette année l’EDHEC et son
campus lillois. Après trois années studieuses, je
découvre enfin les opportunités qu’offre l’école
de commerce et la vie animée de Lille. Malgré les
idées reçues, nous continuons à travailler en école,
mais d’une tout autre manière ! J’ai abandonné
mes cahiers et mes fiches de mathématiques pour
m’investir dans l’une des nombreuses associations
proposées : le Raid EDHEC. Cela nous permet de
faire nos premier pas dans la « vie professionnelle »
et de découvrir le monde de l’entreprise. En tant
que responsable du pôle environnement et relations
entreprises, j’apprends par exemple à gérer des
contrats, négocier des partenariats avec les entreprises
ou les collectivités locales… un excellent passage du
théorique à la pratique !
Par la suite j’aimerais obtenir un double diplôme
avec l’Université Commerciale Luigi Bocconi,
à Milan. Cela me permettrait de me spécialiser
dans l’agro-alimentaire et, qui sait, me lancer dans
l’entrepreneuriat.
Théo : Pour ma part j’ai intégré cette année l’ESCP
Europe à Paris. Le changement par rapport à la classe
préparatoire est radical, tant dans l’organisation des
journées que dans le contenu des cours ; j’y découvre
en effet des enseignements résolument pratiques,
à mettre en lien avec mon travail associatif. En
effet, j’ai intégré au sein de l’école trois associations
étudiantes qui me permettent d’approcher le
monde de l’entreprise : démarchages, missions pour
les entreprises et partenariats sont devenus mes
principales occupations.
L’ESCP Europe nous offre la possibilité d’étudier
sur ses 5 campus européens, j’aimerais donc
étudier sur les campus de Londres et de Madrid, et
spécialiser mes compétences en lien avec le domaine
de l’hôtellerie et de la restauration.
Vous êtes donc extrêmement occupés ! Au milieu de toutes vos
nouvelles activités et obligations, gardez-vous des liens avec des
professeurs ou des élèves des Chartreux ?
Lise : Bien sûr ! L’ « épreuve » de la classe préparatoire
crée des liens forts entre les élèves. On s’y fait
ses meilleurs amis et certainement ses meilleurs
souvenirs. Quant à l’internat, c’est un peu la famille.
Nous continuons donc à nous voir régulièrement,
que ce soit à Paris, à Lille ou à Grenoble. Mais rien
ne vaut le plaisir de se retrouver dans les locaux
de l’Institution, sur la terrasse des Chartreux. Il
est également difficile de ne pas mentionner les
professeurs qui nous ont tant apporté pendant ces
deux années, scolairement et humainement. Certains
nous ont profondément marqués et c’est toujours
une grande joie de les revoir.
La « Maison » ce sont les amis, les professeurs, mais
également les personnes qui font vivre l’internat
et l’Institution : le préfet d’internat, les maîtres et
maîtresses d’internat que l’on a côtoyés pendant deux
ans, le chef cuistot toujours là pour vous remonter
le moral… autant de personnes avec lesquels on
conserve des liens.
Théo : Je reviens en effet régulièrement sur le site
de l’Institution pour y retrouver professeurs et élèves.
C’est important pour moi de pouvoir échanger avec
les professeurs pour leur apporter mon ressenti
quant à mes années de prépa, au concours, mais aussi
pour les informer du déroulement de la vie en école.
Néanmoins, il m’importe encore plus de pouvoir
discuter avec les actuels préparationnaires afin de les
conseiller, les informer, les motiver et comprendre
leur état d’esprit. Il est donc pour moi inimaginable
de couper tout lien avec l’Institution.
Vous souhaitez justement tous deux contribuer à relier
et rassembler les anciens préparationnaires en proposant
« Flèche ». En quoi cela vous paraît-il important ? Et quel type
d’actions imaginez-vous mener ?
Lise : Le souhait de relancer le réseau des anciens
préparationnaires vient tout d’abord de l’envie de
se retrouver et de retourner l’aide qui nous a été
apportée durant ces deux belles années. L’idée de ce
réseau, qui porte le nom de « Flèche », est d’aider les
élèves actuels à « viser juste » dans leur préparation aux
concours. Il se constitue autour de trois « flèches » :
nous entraider, nous retrouver lors d’évènements
conviviaux et développer notre réseau. Nous
invitons donc tous les anciens de classe préparatoire
à rejoindre ce compte en recherchant « réseau flèche »
sur le moteur Facebook.
Théo : En effet, nous avons décidé de relancer
ensemble le réseau des anciens préparationnaires
afin de lui donner une réelle activité, d’en faire
profiter au maximum de personnes et qu’il ait
de multiples dimensions. Afin de lui conférer un
intérêt pédagogique, nous voulons qu’il soit une
plateforme active d’entraide entre les anciens et les
actuels préparationnaires. Les anciens sont en effet
de très bonne aide lorsqu’il s’agit de méthodologie
ou d’organisation ! Pour compléter cette dimension
pédagogique, nous avons pour but d’organiser des
événements conviviaux, que ce soit au sein des
locaux de l’Institution ou en dehors, pour que les
différentes générations de préparationnaires puissent
se retrouver et se rencontrer. Nous souhaitons aussi
pouvoir partager nos souvenirs avec ceux qui font
vivre chaque jour l’Institution des Chartreux.
Lise, Théo, merci pour votre témoignage et pour
votre action en faveur des tous les préparationnaires
Chartreux. Nous vous souhaitons beaucoup de
réussite dans vos études et dans vos projets.
21
Histoire
Petite histoire du bâtiment
de l’Institution
P. Bruno Martin,
Supérieur de la Maison des Chartreux
La cour d’Honneur
22
Un éclairage approprié met particulièrement
en valeur, depuis la rentrée, la cour d’honneur
et le bâtiment principal de l’Institution, dont
la statue de la Vierge, au fronton, porte la
maquette sur un bras. Tel que nous le voyons,
ce bâtiment date des années 1847-1849 ; mais
certaines de ses parties sont bien plus anciennes
et remontent à l’ancienne chartreuse. Tentons
d’en suivre les traces et de remonter toute
l’histoire de ces lieux.
Le cellier des Chartreux
Le domaine de l’ancienne chartreuse, on le sait,
descendait jusqu’à la Saône et était pour une
très grande partie couvert de vignes, qui ne
devaient pas donner un vin bien fameux mais
dont la vente assurait un revenu au religieux.
C’est pourquoi, après avoir franchi l’entrée du
monastère (qui se faisait par la cour actuelle de
l’église Saint-Bruno), on trouvait, au bout d’une
grande allée qui n’était pas encore plantée de
marronniers, une construction qualifiée de
« bâtiments des domestiques ou vignerons ».
C’est l’emplacement même de l’Institution.
La grande cour du lycée était un jardin, avec
sa « boutasse » pour l’arrosage : elle était là où
se trouve aujourd’hui le portail, au milieu de
l’allée. La cour de la chapelle et tout le terrain
en contrebas (pratiquement jusqu’au bas de
l’impasse Flesselles actuelle) constituaient une
des parcelles de la vigne des Chartreux. Le
tout, terrain et bâtiment agricole, formait le
5ème lot de la vente du domaine comme bien
national, et fut acquis le 9 septembre 1791 pour
35 000 livres par trois co-acquéreurs, dont un
certain Nivet, marchand de tabac. Le cardinal
Fesch, qui venait de racheter la Maison des
missionnaires et l’église en 1806 et 1812, acheta
en juillet 1813 l’ensemble du lot à ce même
sieur Nivet, pour la somme de 70 000 francs,
ce qui représentait pour ce dernier une belle
affaire. Le cardinal voulait surtout agrandir son
parc et créer une large allée qui descendrait en
ville (c’est l’actuelle impasse Flesselles ; il faut
se rappeler que le cours général Giraud, alors
cours des Chartreux, n’existe que depuis 1848) ;
les bâtiments l’intéressaient peu et restèrent
en l’état. Ils se composaient d’une cave voûtée
(qui est l’actuel CDI), d’un rez-de-chaussée
où étaient cuves et pressoirs (il en subsiste
plusieurs pièces, voûtées elles aussi, dont la
bibliothèque et l’actuel économat), et d’un
étage qui était le logement des domestiques.
De l’autre côté d’une cour fermée qui couvrait
à peu près l’emplacement de la cour d’honneur
se trouvaient un autre petit bâtiment et des
hangars, un peu plus en avant que l’actuel
standard ; un haut mur, depuis la grande grille
d’entrée, séparait totalement cet ensemble de la
Maison des missionnaires. Lorsque le cardinal,
partant pour l’exil après Waterloo, abandonna
l’ensemble de sa propriété pour la fondation
de « ses » missionnaires des Chartreux,
M. Bochard, vicaire général, trouva expédient
de louer ces bâtiments sans emploi aux
religieuses
de
Sainte-Élisabeth,
dites
« Colinettes », qui venaient de reconstituer leur
communauté, pendant que les prêtres de SaintIrénée s’installaient dans l’ancienne hôtellerie
des Chartreux (1816).
L’occupation militaire et ses
conséquences
En 1825, le curé de Saint-Bruno, M. Pousset,
fondait « l’école cléricale de Jésus adolescent »,
embryon de la future Institution. Elle se situait
de l’autre côté de la Maison des missionnaires,
dans l’ancienne cellule du prieur (là où est
aujourd’hui la « bibliothèque des missionnaires »),
emplacement qui allait se révéler rapidement
trop exigu. Mais entre-temps était survenu
un évènement de conséquence. La première
révolte des canuts, aux cris de « vivre en
travaillant ou mourir en combattant », avait éclaté en
1831. L’administration militaire réquisitionna
alors la Maison des missionnaires pour y
loger 800 hommes de troupe, pendant que
les Pères s’entassaient à la cure et dans l’étage
au-dessus du grand réfectoire. Les Pères et la
troupe firent semble-t-il bon ménage, mais
la présence bruyante des soldats, qui de plus
venaient faire leurs ablutions dans l’allée des
Marronniers, indisposa rapidement les sœurs
de Sainte-Élisabeth, qui quittèrent la place dans
l’été 1832. Les Pères chassés de leur Maison se
transportèrent alors sur les locaux abandonnés
par les sœurs ; dans l’été 1833, on surhaussa
le bâtiment de deux étages (les 2ème et 3ème
étages du bâtiment central) que les solides
voûtes du temps des Chartreux pouvaient
aisément porter. On employa pour financer ces
travaux l’indemnité d’occupation que versait
l’administration militaire, occupation qui
redoubla avec la reprise de la révolte en 1834
(c’est à ce moment que se place l’épisode du
P. Pousset implorant à genoux le capitaine de
ne pas tirer au canon, depuis la terrasse, sur
les ouvriers révoltés, en réplique à quelques
coups de feu partis en contrebas). Les soldats
ne quittèrent la Maison qu’en janvier 1837. Les
missionnaires réintégrèrent alors leurs anciens
locaux, laissant libre le bâtiment tout neuf : le P.
François Hyvrier, qui avait pris la direction de
l’école en février 1836, y transporta ses élèves,
qui n’étaient alors guère plus d’une quarantaine.
La transplantation dans des locaux plus vastes
eut pour effet d’accroître en proportion le
nombre des candidats ; le bâtiment agrandi en
1833 fut bientôt trop petit, et il fallut envisager
un nouvel agrandissement. Le conseil de la
Maison donna son aval en 1846, et les travaux
commencèrent, « pour des sommes énormes et sans
aucun secours de l’archevêché », notait, réaliste, le
P. Hyvrier.
La construction des bâtiments
actuels
L’architecte Desjardins établit plans et devis,
vite dépassés, dans un projet qui laissait
subsister les parties existantes en les unifiant
dans un nouvel ensemble. Deux ailes venaient
prolonger le bâtiment central de chaque côté,
des mansardes et le fronton qui abrite la statue
de la Vierge couronnaient le bâtiment de
1833, et une gracieuse galerie venait donner
des allures de petit cloître à la façade. Pour
permettre la création d’une vaste salle d’un seul
tenant, sans piliers ni murs de refend (l’actuelle
salle Hyvrier), l’architecte avait eu l’idée de
23
Histoire
suspendre les planchers de tous les niveaux
supérieurs à la charpente, par un système de
tirants métalliques (que l’on aperçoit encore
dans les classes ou les dortoirs), état des choses
qui a tenu sans problème pendant près d’un
siècle et demi, jusqu’aux travaux de rénovation
de la salle Hyvrier, en 1995. L’ancien cellier des
Chartreux (le CDI) devint la chapelle : il en
subsiste la belle porte en bois sculpté, et une
partie de l’actuel économat servait de sacristie,
d’où l’on descendait par le bel escalier à double
volée. L’autre partie de l’économat abritait,
plus prosaïquement, une salle de bains, dont
on faisait, à l’époque, un usage assez modéré :
c’était déjà bien beau que l’on en ait prévu
une ! L’autre vestige du temps des Chartreux,
l’actuelle bibliothèque voûtée, abritait la cuisine,
d’où les plats étaient transmis, par un montecharge, jusqu’au réfectoire qui se trouvait juste
au-dessus, au premier étage (il en subsista une
partie, à l’usage des professeurs, jusqu’au début
24
des années 1970). Le reste du premier étage
était occupé par des classes, un oratoire et le
bureau du Supérieur ; classes, chambres des
professeurs et bibliothèque (la salle M. Achard)
occupaient le 2ème étage, les dortoirs des élèves
le 3ème. Le nombre des élèves, à l’ouverture de
ces nouveaux locaux était de l’ordre de 120.
Dix ans plus tard, il atteignait le double, et il
fallait à nouveau se mettre en quête de locaux.
C’est à ce moment (septembre 1859) que se
prit la décision de construire une chapelle,
afin de récupérer comme réfectoire l’ancien
cellier monastique : la cuisine restant au même
endroit, les plats n’avaient qu’à descendre au
lieu de monter. Comme ces agrandissements
ont toujours, sur le moment, un caractère
d’urgence absolue, et que l’on voulait installer
au plus vite le réfectoire à son nouvel
emplacement, on bâtit une chapelle provisoire,
en bois, à peu près à l’angle de la cour actuelle,
du côté de la sacristie, pendant que le P. Hyvrier
Les arcades de la cour d’Honneur
s’employait à convaincre le conseil de la Maison
de la nécessité d’une construction nouvelle. J’ai
raconté par ailleurs le chantier de construction
de la chapelle, dont le coût dépassa toutes
les prévisions ; la consécration eut lieu le 11
juin 1864, nous en avons fêté amplement, l’an
dernier, les 150 ans.
On a peine à imaginer que pendant tout ce
temps le bel ensemble de la cour d’honneur
butait sur le haut mur qui séparait l’Institution
du jardin et de la terrasse des Missionnaires. Ce
mur, en effet, s’élevait dans le prolongement
de la grille du temps des Chartreux, et contre
lui s’étaient longtemps adossé ces hangars
agricoles qui avaient depuis servi un peu à
tout, de parloirs et même un temps de chapelle
(avant 1833). Ce n’est qu’en 1895 que le conseil
de la Maison consentit à laisser le collège
empiéter sur le « jardin anglais » du cardinal ;
on recula le mur, on le baissa, donnant à la cour
d’honneur l’aspect actuel, et l’on construisit là
où s’élevait l’ancien mur une loge de concierge
– le standard actuel ; une deuxième grille,
qui subsista longtemps, fermait la cour à cet
endroit. J’arrête ici mon histoire, ne pouvant
suivre tous les changements d’affectation qui
ont, depuis un siècle, marqué nos bâtiments :
il serait amusant de répertorier, lieu par lieu,
les différentes fonctions qui s’y sont succédé.
La palme en reviendrait au doyen de tous
les locaux de l’Institution, l’ancien cellier des
moines, devenu tour à tour chapelle, réfectoire,
salle d’étude, CDI… Tous ces changements
témoignent de la très grande faculté
d’adaptation aux besoins nouveaux de ceux qui,
au fil du temps, ont eu à porter les destinées
de l’établissement. On pourrait d’ailleurs faire
une histoire de l’Institution des Chartreux, des
origines à nos jours, qui s’intitulerait : Comment
répondre à la question : où trouver de la place ?
PS. Relisant pour les besoins de la cause l’ouvrage
du P. Odin, Les Chartreux de Lyon, j’y suis tombé
sur les réflexions désabusées de celui qui était alors
Supérieur de l’Institution sur la « conjuration » des
« ennemis présents des études classiques » (en 1937 !) Ces
paroles reprenant ces temps-ci un regain d’actualité,
je me suis consolé en découvrant, sous la même
plume, quelques paragraphes plus loin et sans lien
apparent avec ce qui précédait, cette citation d’un
exemple de la grammaire latine qui prend valeur de
prophétie encourageante : Male parta male dilabuntur,
« les choses mal enfantées finissent par s’effondrer
misérablement ».
25
Vie de la Maison
Les comptables rencontrent
les experts !
Mickaël Chavand,
Directeur des classe Prépa ATS,
BTS et DCG
Le 24 septembre 2015, l’Ordre des ExpertsComptables a organisé la manifestation
Stud’Expert. Les étudiants de BTS CG
(Comptabilité et Gestion) 1ère année ont pu
découvrir les métiers du chiffre. Cette journée
était organisée en deux temps. Le matin les
étudiants ont pu assister à une présentation
du travail concret et quotidien d’un expertcomptable puis, dans un second temps, les
différentes voies d’accès leur ont été indiquées.
L’après-midi était organisé un forum stages/
emploi afin qu’ils puissent être confrontés aux
difficultés d’une recherche de stage.
Autour de quatre experts-comptables très
différents (M. Sylvain Boccon-Gibod,
M. Jérémy Renchy, Mme Julie Roussel,
Mme Agathe Treseler-Corgie), exerçant leur
métier dans des structures variées, les étudiants
se sont rendu compte de toutes les facettes de
ce métier passionnant.
Les intervenants ont évoqué la différence entre
un expert-comptable et un commissaire aux
comptes, les qualités d’un expert-comptable,
ainsi que les mutations dans l’exercice de leur
métier.
Selon eux, un expert-comptable est le médecin
généraliste de l’entreprise. Il est là pour
accompagner le chef d’entreprise, seul face à
des décisions stratégiques. Dans le cadre d’une
relation de confiance, qu’il faut développer au
quotidien, il lui expose ses doutes éventuels.
Organisé, manager et ayant un bon relationnel,
l’expert-comptable exerce souvent sous
26
la forme de profession libérale. Le temps
de travail est variable sur l’année. Souvent
plus de 10 heures par jour mais avec une
diversité, une liberté dans la façon de faire,
d’organiser sa journée qui oscille entre travail
sur le terrain, travail au cabinet, travail autour
de manifestations culturelles, sportives (par
exemple, le Salon de l’automobile de Lyon).
Aujourd’hui, l’expert-comptable est hyper
connecté. Il travaille plus sur son téléphone
portable que sur son ordinateur. Les éditeurs
de logiciels l’ont beaucoup aidé dans le travail
fastidieux de saisie puisque maintenant les
données sont intégrées automatiquement.
Aussi les experts-comptables développent-ils
des missions de conseil.
Ils ont insisté sur les langues étrangères qui
sont des axes de développement permettant
d’accéder à des marchés de « niches ».
Ils attendent des collaborateurs formés aux
outils numériques. Les formations ne sont
pas plus simples aujourd’hui mais simplement
différentes. Les réformes des diplômes suivent
cette évolution.
Enfin, pour clore cette partie, les expertscomptables ont dévoilé leur rémunération.
De presque rien pour l’expert-comptable qui
vient d’ouvrir son cabinet à plus de 10 000 €
par mois en passant par 4 000 € avec voiture
de fonction. Toutes les stratégies existent. Une
rémunération forte dans les grands cabinets
pour attirer des collaborateurs compétents.
Un salaire faible mais une capitalisation sur le
fonds de commerce pour les cabinets de taille
moyenne. Une très petite structure, un salaire
très moyen mais une volonté de bien-être et du
temps pour sa famille. De façon générale, un
expert-comptable débutant est embauché au
salaire moyen de 60 k€.
Puis, avec les mêmes intervenants, les accès à
l’emploi et à la formation ont été évoqués.
Les profils actuellement recherchés sont : les
titulaires de DCG (Diplôme de Comptabilité
et Gestion), DSCG (Diplôme Supérieur de
Comptabilité et Gestion), les gestionnaires
de paie, les collaborateurs débutants, junior,
confirmés. Certains cabinets font passer des
tests techniques, d’autres considèrent que le
diplôme validé est suffisant. Ils attendent des
candidats respectueux, correctement habillés
et bien élevés. Les canaux de recrutement
sont en premier lieu les stages, puis viennent
les candidatures spontanées, les cabinets de
recrutement, les prises de contacts lors de
forums et aussi le fait de « frapper à la porte ».
La meilleure voie pour atteindre le DEC
(Diplôme d’Expert Comptable) est le DCG
– DSCG. Le BTS CG permet une bonne
préparation au DCG, même si l’entrée ne se fait
qu’en 2ème année. Il permet surtout d’élargir les
compétences du futur diplômé en développant
des savoirs technologiques. La formation par
alternance n’est pas plébiscitée par les cabinets.
Ils la trouvent trop coûteuse eu égard aux
services rendus et mal adaptée aux missions
d’audit. De toute évidence, le BTS ne suffit
pas. Selon une étude américaine, d’ici 30 ans
les métiers d’auditeur et de comptable auront
disparu.
un maximum de compétences pour valider les
UE qui ne peuvent être compensées par aucun
autre diplôme. Le DCG-DSCG garde donc
son avantage concurrentiel sur les masters
et notamment le master CCA (Comptabilité
Contrôle Audit).
Après la pose déjeuner, les étudiants ont pu
participer à un Forum Stage/Emploi. Auprès
de 22 cabinets d’experts-comptables et d’audit,
ils ont passé des entretiens « express ». Ils ont
été confrontés à la concurrence qui existe sur
le « marché » des stages et sur le marché de
l’emploi. Je suis convaincu qu’ils ne sont pas
retournés en classe dans le même état d’esprit
que celui dans lequel ils étaient avant de
participer à cette journée.
Enfin, les intervenants ont fait part de leur
parcours académique. Il est symptomatique
de noter les spécificités au moins aussi
nombreuses que leurs manières d’exercer
le métier. Une personne a suivi la voie
classique, une autre est passée par une Ecole
de Commerce et l’Université. Une autre a
commencé par Math Sup, puis a été admise
dans une École de Commerce, a rejoint la
direction financière d’une grande entreprise
française de renommée internationale
pour entrer en stage du DEC par choix.
En conclusion, le DCG et le DSCG sont
véritablement les deux diplômes d’Etat
permettant d’accéder au DEC rapidement avec
27
Vie de la Maison
La Maîtrise des Chartreux
Robert Hillebrand,
Chef de chœur
La Maîtrise des Chartreux, chœur exclusivement
composé de garçons (actuellement du CE2 à
la 5ème), répète quotidiennement : formation
musicale et vocale, éducation spirituelle et
humaine sont les points forts de la pédagogie
transmise aux garçons. Le travail, sous la direction
de Robert Hillebrand, ancien chef de chœur du
Tölzer Knabenchor, des Petits Chanteurs de
Lyon et de la Maîtrise de la Cathédrale de Rennes,
est basé sur son expérience et sur la pédagogie
utilisée par les chœurs le plus renommés
28
du monde : Wiener Sängerknaben, Tölzer
Knabenchor, Regensburger Domspatzen,
Oxford New College Choir…
La Maîtrise des Chartreux propose aux jeunes
garçons un projet scolaire et musical unique, qui
leur permet de découvrir la vie grâce au chant
choral. Cela apprend aux Maîtrisiens la vie en
groupe, les règles de vie et le respect de l’un et
l’autre. Cette activité, partiellement intégrée dans
l’emploi du temps scolaire, requiert des enfants
l’amour du chant.
Répétitions, concerts, tournées nationales et
internationales, cérémonies religieuses et stages
occupent la vie de ces garçons depuis quelques
mois.
La Maîtrise des Chartreux est membre de la
Fédération des Pueri Cantores, qui rassemble
Parc de la mairie à Bordeaux
En concert à l’église Notre-Dame de Bordeaux
l’ensemble des chœurs d’enfants du monde
entier. Le chœur a participé du 17 au 21 octobre
2015 au rassemblement national des chœurs de
garçons à Bordeaux. Messe et concert à l’église
Notre-Dame dans le centre-ville de Bordeaux,
Concert de Gala à la Cathédrale Saint-André
et messe de clôture du rassemblement présidée
par Mgr Ricard. Malgré ce programme chargé il
restait du temps pour le foot, des « olympiades »,
des visites…
Du 27 décembre 2015 au 2 janvier 2016 la
Maîtrise participe au congrès international de la
Fédération des Pueri Cantores (Petits Chanteurs)
à Rome. Ouverture de l’année du jubilé, concert
à Saint-Louis-des-Français, audience avec le pape
François et messe télévisée du 1er janvier à la
Basilique Saint-Pierre devront encore marquer
les jeunes.
La Maîtrise des Chartreux donne en collaboration
avec l’Association des Anciens Petits Chanteurs
de Lyon (voix d’hommes), le 9 avril 2016, un
concert à la Grande Chapelle des Chartreux. Au
programme : le « Requiem » de Gabriel Fauré.
La Maîtrise travaille aussi sur son grand projet
de la tournée d’été aux Etats-Unis et au Canada
à la fin d’année scolaire. Les garçons chanteront
à Québec, Ottawa, Montréal, Toronto, dans
l’Albany et le Vermont pour finir à New York
et Washington.
La Maîtrise recrute tout au long de l’année et
vous remercie d’avance du soutien que vous
pouvez lui apporter.
29
Vie de la Maison
Parc de la mairie à Bordeaux
30
La maîtrise en répétition
À l’école
Une rencontre sportive
pour les CM2 des écoles
des Chartreux
Capucine et Olympe,
élèves de CM2
Lundi 12 octobre, toutes les classes de CM2
des écoles des Chartreux se sont réunies au
stade des Combes de Saint-Cyr au Mont d’Or
pour une après-midi sportive.
Nous, les élèves de Saint-Cyr, nous sommes
descendus à pied et nous avons attendu
avec impatience les autres élèves qui nous
rejoignaient en car.
A leur arrivée, nous avons tous pique-niqué
ensemble. Des équipes mixtes inter-écoles
ont été formées et nous avons participé aux
différents ateliers proposés : balle au capitaine,
relais-frisbee et quizz sportif.
Après toutes ces épreuves sportives, les
maîtresses nous ont récompensés avec des
barres chocolatées. Nous sommes ensuite tous
repartis vers nos écoles respectives.
Cette belle journée a été l’occasion de
faire connaissance avec d’autres élèves des
Chartreux que nous retrouverons l’année
prochaine en sixième. Nous nous sommes
bien amusés !
Cette journée a été organisée par le professeur
de sport, Maryline Real, et Yoann Valla que
nous tenons à remercier !
Une marée de globes lumineux
31
Vie de la Maison
Visite à la Biennale d’art
contemporain
Les élèves de CE2, CM1 et CM2
Nous sommes allés voir deux œuvres de la
Biennale d’art contemporain et avons vu le
chat blanc en tenue de boxeur avec ses yeux
qui tournaient. Nous avons aussi admiré une
marée de globes lumineux posés sur le sol. Une
médiatrice nous a aidés à mieux comprendre
ces œuvres. Quel plaisir d’avoir pu visiter cette
exposition d’art !
32
Le chat blanc en tenue de boxeur
AUX CHARTREUX SAINTE-FAMILLE
Temps spirituels - Année 2015
Sœur Marie Jean
Cette année, les destinations des journées
spirituelles ont été un peu modifiées.
Les CM2 sont retournés au Rosey, près de
Marlhes, pour découvrir la vie de Marcellin
Champagnat, un saint qui n’a pas quitté
la terre ligérienne. En effet, il est passé de
Marlhes à La Valla, près de Saint-Chamond,
pour y fonder l’Institut des Petits Frères de
Marie (les Maristes) qui auront pour vocation
d’instruire la jeunesse.
Les 6èmes sont allés, comme chaque année,
découvrir la vie monastique près des moines
de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de
Randol.
Les 5èmes ont entendu parler du Curé d’Ars, ils
ont pu voir le monument de la rencontre avec
Antoine Givre, petit berger qui lui a montré le
village d’Ars, le presbytère où il a vécu, l’église
où il a passé tant d’heures.
Les 4èmes, eux, ont rejoint les 4èmes des Chartreux
Lyon à Chateauneuf-de-Galaure. La vie de
Marthe Robin les a beaucoup interrogés.
Les uns sont restés sceptiques, d’autres ont
approché, un peu, le mystère de cet appel
du Seigneur. Il est vrai qu’il n’est pas facile
d’admettre la vie si particulière de Marthe
sans un regard profondément spirituel. Sa vie,
calquée sur celle du Christ crucifié, est une vie
donnée pour l’humanité.
Les mains du curé d’Ars, statue de Cabuchet
33
Vie de la Maison
Les 3èmes, quant à eux, sont allés découvrir La
Chaise Dieu. Les Pères de la Communauté
Saint-Jean ont conduit la visite de l’abbatiale
construite par le pape Clément VI (alors
en Avignon) pour abriter sa sépulture. Les
travaux étaient pratiquement achevés au
moment de son décès, en 1352. La danse
macabre, véritable catéchèse pour les pèlerins
et pour nous aujourd’hui, rappelle à chacun
la réalité de sa destinée. Les tapisseries
étant en réfection, c’est à partir d’une vidéo
qu’un Père les a présentées. Un bon rappel
de l’Instruction Religieuse de 5ème : l’Ancien
Testament annonce le Nouveau et le Nouveau
explique l’Ancien. Et pour terminer la journée,
les élèves ont entendu un bel enseignement
du Père Plessy sur l’évangile du jeune homme
riche. Nul doute que chacun l’entendra
autrement et pourra se l’approprier.
Un beau début d’année pour tous les niveaux !
34
Fresque : danse macabre - Chaise-Dieu
Les 6èmes à l’abbaye Notre-Dame de Randol
Messe des 4èmes à Chateauneuf
Journée des CM2 de Saint-Etienne à Marlhes, sur les pas de Marcellin Champagnat
35
Vie de la Maison
Départ de la promotion
Bac 2015
Le rituel n’est pas si ancien. Quelque 5 ou 6 ans
tout au plus. Il semble néanmoins déjà établi.
Le départ des élèves de Terminale avant les
révisions du baccalauréat a pris, au fil du temps,
une certaine épaisseur. S’il a certes toujours
été un moment très cordial, chaleureux de
célébration du temps passé aux Chartreux,
une heure souvent émouvante de séparation,
l’heure où l’on se rend déjà compte de ce que
l’on a reçu et dont on se sentira longtemps
débiteur, il est devenu, depuis quelque temps,
ce moment merveilleux durant lequel les élèves
se produisent devant leurs camarades, jouant
de tel ou tel instrument, chantant, révélant des
talents cachés ou passés au second plan dans le
temps des études. Toute la promotion sortante
se rend dans l’amphi Hyvrier, professeurs en
tête, et commence alors un récital qui est la
plupart du temps de haute tenue. On découvre
alors des premiers prix de conservatoire, des
voix étonnantes.
Le rituel comporte aussi un, deux ou trois
discours, pensés et écrits par des élèves de la
promotion à qui cette dernière fait confiance.
S’ils sont variés les uns par rapport aux autres,
il n’en demeure pas moins qu’ils sont tous
marqués par une certaine profondeur, signe
de ce que sont les élèves dans l’intime de leur
personnalité, signe aussi de la manière dont
ils ont reçu, à l’intérieur de ce qu’ils appellent
la Maison, la formation humaine, morale,
intellectuelle et spirituelle qui les a pétris.
Mais voici, précisément, quelques extraits du
« cru » 2015.
P. Jean-Bernard Plessy
36
Chers professeurs, chers amis,
Vous n’êtes pas sans savoir qu’il s’agit pour
nous, élèves de Terminale, de notre dernière
messe et de notre dernière semaine complète
aux Chartreux. Il serait facile de jeter un regard
déjà nostalgique sur tout ce que nous avons
vécu ici, sur toutes les joies qui ont été les nôtres,
sur toutes les amitiés qui se sont formées, et il
est sûr que tous ici, nous aurons un pincement
au coeur en quittant ces murs. Le temps qui a
été le nôtre dans cette Institution a de fait été
déterminant pour la formation d’êtres libres,
conscients d’eux-mêmes et des devoirs qu’ils ont
envers la société. Mais le temps de la jeunesse
n’est pas un temps fait pour la nostalgie. La
jeunesse est faite pour le rêve, pour l’idéalisme
et pour l’action concrète dans le monde. La
jeunesse est faite pour être libre de se faire être,
c’est-à-dire de faire des choix qui soient le reflet
de sa personnalité profonde. Nous ne sommes
pas, à seize, dix-sept, dix-huit ans, des créatures
du monde; nous nous devons de ne pas céder
aux forces normatives qui nous enjoignent de
nous conformer à un modèle que nous n’avons
pas choisi. En tant qu’hommes en devenir, nous
sommes déjà des êtres qui avons pour propriété
la plus précieuse une liberté qui s’assume
comme double, à la fois collective et individuelle.
Collective parce que nous ne sommes libres
qu’en tant que citoyens, capables de prendre
part à la constitution d’une volonté qui puisse
mener à un bien public. Nous ne serons pas
de ceux qui n’iront pas voter, parce que nous
sommes conscients de la chance qui est la nôtre
de pouvoir prendre part au progrès de notre
société. Et individuelle parce que, notamment
grâce à l’enseignement qui nous a été donné ici,
nous ne sommes plus ignorants quant à la réalité
de notre condition, et donc capables de traduire
en actes notre nature profonde. Le temps aux
Chartreux a ainsi été non seulement un temps
d’apprentissage de choses aussi passionnantes
que le métamorphisme des roches granitiques
ou le comportement des bédouins marocains
pendant la saison des pluies, mais aussi un
temps d’apprentissage de notre liberté. Cette
liberté, il s’agit maintenant pour nous de la
mettre en pratique, comme nous avons pu le
faire dans nos choix d’orientation, et comme
nous continuerons à le faire au quotidien, en
refusant de céder à un modèle consumériste,
hédoniste et profane. Nous serons de ceux qui,
libres, se mettront en chemin pour un monde
plus beau, et qui n’auront pas peur d’assumer
leurs divergences avec la norme sociale. Il faut
sans doute considérer les Chartreux comme
une pépinière de réflexions, dans le sens où
toutes les occasions nous sont offertes de nous
nourrir de la foi pour grandir spirituellement.
Nous avons appris ici l’humanité telle que le
message du Christ veut la faire valoir. Nous
avons ainsi pu comprendre à quel point nous
avions le droit d’espérer en l’homme, en sa
capacité à progresser, parce qu’il est transcendé
par une force divine qui le pousse vers le bien.
Nous savons être capables de tout, même du
meilleur. Le regard que nous jetons aujourd’hui
vers l’avenir, malgré toutes les contradictions du
monde actuel, ne peut donc être qu’un regard
optimiste.
Monsieur le Supérieur, mesdames et messieurs
les professeurs, chers amis. Nous avons
pleinement conscience du cap que nous
franchissons aujourd’hui. C’est une page qui se
tourne, sur laquelle nous avons écrit toutes les
joies, toutes les découvertes, tous les progrès
que nous avons pu faire ici. Mais notre plume
ne nous a pas échappé de la main, et aujourd’hui
peut-être encore plus qu’hier, nous voulons en
faire usage pour écrire par nous-mêmes l’histoire
de notre vie. Nous voulons écrire que nous ne
sommes pas étrangers au monde. Nous sommes
dans ce monde, et nous revendiquons notre
appartenance à une entité qui nous transcende
tous, l’humanité. Cette appartenance nous rend
concernés par son passé, par son présent aussi
bien que par son devenir. Nous n’avons pas le
choix : parce que nous sommes des hommes,
parce que nous sommes conscients, nous
devons tout mettre en oeuvre pour tâcher de
comprendre ce qui nous entoure et préparer ce
qui nous attend. Nous voulons écrire que nous
avons pour plus grand désir de nous engager.
Nous engager dans la lutte, qui ne se finit pas,
pour une société plus juste, plus vraie et plus
libre. L’insouciance et l’inaction ne sont pas,
contrairement à ce qu’on voudrait parfois nous
faire croire, le propre de la jeunesse. A notre
âge, nous avons en nous une flamme qui est
surprenante de vitalité, et cette flamme est celle
de la foi en des idéaux. Nous ne pouvons pas la
laisser se consumer sans essayer de faire profiter
la société de la lumière qu’elle peut émettre.
Nous voulons écrire que nous avons faim.
Nous avons faim de savoir plus, de comprendre
mieux, de vivre en vérité. Nous avons faim de
liberté, d’égalité, et plus que jamais, de fraternité.
Nous ne sommes pas des révoltés, mais nous
aspirons à toujours plus, parce que nous aurons
pleine conscience de notre finitude. Nous ne
voulons pas détruire, nous voulons continuer
à construire. Dans le conte des trois petits
cochons, dont l’évocation n’est pour nous pas
si lointaine, nous serons le troisième, celui qui
bâtit sur des fondations solides, et pour nous,
ces fondations, ce sont celles qui nous ont été
données par notre éducation, en particulier au
sein de cette Institution. Ici ont été posées les
premières briques, il est maintenant de notre
ressort que de continuer à ériger le bâtiment
de notre réussite. Nous voulons enfin écrire
que nous continuerons à nous étonner, à être
les taons de ce monde, ceux qui ne laissent
jamais reposer les grandes questions, les grands
débats. Nous avons réalisé ici que le monde
pouvait être compris, qu’il n’était pas un mirage
qui nous échappait sans cesse. Forts de cette
certitude, nous quittons ce que nous appelons
de droit la Maison avec la volonté farouche de
nous engager pleinement dans le monde.
Damien de La Rocque
37
Vie de la Maison
Cher Père, Mesdames et Messieurs les
professeurs, mes chers amis, enfin, chère
famille des Chartreux.
Mais aussi chère Madame Michaux, à qui
vont nos pensées et nos soutiens,
à qui ce discours qui est celui de la promo
2015 s’adresse aussi, sachant ce qu’elle lui doit
de rigueur et de volonté. Absente, vous avez
pourtant été présente pour nous tous. Revenez
vite dans la Maison.
Promo 2015, c’est à nous.
Qu’attendez vous de moi, en me demandant de
me tenir ici aujourd’hui ?
Que veut entendre la promo 2015 ? Je dois la
représenter, parler pour elle mais aussi parler
d’elle. Je dois témoigner. Pas simplement de la
fraîcheur des classes ou de l’intrigante odeur qui
est celle des bâtiments des cuisines. Une odeur
qui sera, j’en ai peur, une de nos madeleines.
En fait je dois faire l’eschatologie de la promo
2015. Pour les quelques réfractaires du vocabulaire
qui subsisteraient malgré tout dans cette salle,
l’eschatologie c’est la science des fins. Je vais donc
faire ici l’oraison funèbre de notre promo, qui
aura cela de particulier qu’elle annonce une fin et
un lendemain. Et pas des plus laids, à en croire la
nuée qui se tient, se pavane, devant moi.
Les Chartreux, c’est le lieu de la parole. Celle,
douce et grave de sens du Père Plessy ou de nos
professeurs notamment. Mais aussi celles, plus
intempestives, de ceux qui ne trouvent pas dans
la profondeur des enseignements de l’éducation
nationale, que nos chers maitres rendent ô
combien intéressants malgré tout, les refuges
naturels et l’opportunité unique qu’ils devraient y
découvrir. Les Chartreux, c’est aussi le lieu de la
parole liturgique, qui résonne dans cette chapelle
dont le bicentenaire approche.
38
Les Chartreux, c’est le lieu de la parole consacrée.
Ne voyez pas là le début d’une homélie, mais celui
d’une exégèse de ce que sont véritablement les
Chartreux pour chacun d’entre nous, ou plutôt, il
va falloir s’y faire, de ce qu’ils ont été.
Ce lycée, cette Maison, c’est le lieu de la parole qui
nous est consacrée, à nous élèves, à nous femmes
et hommes de demain. Une parole féconde, qui
fait germer en nous les armes de la pensée et
les outils de la culture, nous accompagnant du
collège au lycée dans l’ordre de l’apprentissage
vers notre liberté d’individu pensant. Oulaa.
Oulalala… Certains vacillent, chancellent. Mais
qu’est-ce qu’il nous fait ? Allons, permettezmoi l’audace du sérieux, le père Plessy a encore
confiance en nous. Ah oui, j’oubliais une parole
qui nous marquera tous au plus profond de notre
chair : la douce et paisible voix de notre maîtresse
d’externat, qui tout au long de cette année nous a
ramenés sur le droit chemin, sans fléchir.
Ainsi donc les Chartreux nous ont enseigné et
nous ont donné une certaine éthique.
Cette éthique commence au portail, avec notre
gardien dont la bonne humeur et la gentillesse est
si constante qu’elle en est troublante. Peut-être
vient-elle du fait qu’il ne fait que rester devant
sans jamais entrer, voyant nos faces concentrées,
euphémisme de mal réveillées. Il est comme le
gardien devant la porte de la loi, un personnage
kafkaïen, mais qui nous laisse passer, lui, à
condition de ne pas être mal apprêté pour l’étude.
Le cartusien est donc un animal sérieux et
instruit, un animal consciencieux et réfléchi. De
cette étable donc, qu’est notre promo, les profs,
les maîtres et les pères ont fait le retable qui se
tient devant nous.
De quoi nous souviendrons-nous quand nous
penserons à cette année de Terminale ? Mis à
part bien sûr ce discours et le fait que le lycée
ce n’était pas si mal en fait. D’abord la fébrilité
du premier jour. On s’est fait beau, on a vu nos
nouvelles classes, et très rapidement on a pris, on
a dérouillé. Il y a eu le premier, puis le deuxième
trimestre, qui furent le lieu d’un intense travail et
de la préparation de notre avenir. Et puis il y a eu
le troisième, assidu je n’en doute pas.
Au milieu, Mokattam, cette mise en ébullition
géante de la générosité de chacun d’entre nous
pour tenter, avec les moyens qui sont les nôtres,
de permettre à des enfants le bonheur et la grâce
qui sont ceux du savoir. Comme pour nous,
l’école est leur porte de la liberté.
Mais ne nous voilons pas la face, Mokattam
recouvre aussi le nom de ce fabuleux événement
sportif : le tournoi de foot, qui s’est, pour le
bonheur de tous, ouvert aux filles. A croire que
ce sport a du bon.
Il y a eu le bal de promo qui était en tout point
mémorable, et nous a donné à voir notre
meilleur jour. Ainsi je recommande au père
Plessy l’instauration de la tenue de soirée comme
uniforme, qui confère une image de frivole
intelligence à tout un chacun.
Aussi, tout au long de l’année s’est manifesté
l’esprit de franche camaraderie aussi sympathique
que suspect des internes, des êtres qui nous
paraissent toujours, au bout d’un an voire plus,
aussi étranges.
Et puis aujourd’hui est survenu. Savez-vous
comme il est dur de parler avant la fin ? Mais
comme il est réjouissant de parler aux prémisses
d’un temps nouveau. Une période se clôt pour
nous, mais celle qui s’annonce est à n’en point
douter des plus grandioses. Je vous souhaite,
mes amis pour qui le vertige ne fait encore que
poindre, de vous lancer avec ferveur et allégresse
dans ce qui vous attend, fiers que nous sommes
d’avoir partagé ce début.
Je vous remercie.
Thomas Belaich
La promo Bac 2015 avec les élèves de 6ème
39
Vie de la Maison
Séjour culturel à Milan
des CPGE
Nous étions allés à Rome par deux fois,
à Florence, à Venise. Nous pensions que,
nécessairement, nous retournerions dans l’une
de ces villes, où l’art est comme un produit du
sol. L’actualité nous envoya à Milan, il y avait làbas une exposition universelle, immanquable.
Ainsi, ils étaient 81 étudiants de deuxième
année, des khâgneux et des préparationnaires
HEC à participer à ce voyage.
s’ensuivit pour arriver dans cette ville
nouvelle, une allée de 2 km de long avec, de
chaque côté, les pavillons de tous les pays
du monde. Nous avions identifié les plus
spectaculaires, le Japon, les pays du Golfe, la
Chine, mais dès l’ouverture, ils affichaient
plusieurs heures de queue... Nous croisions
des étudiants dans les interminables serpentins
humains. Ils attendaient tranquillement ; ils
avaient déjà visité quelques pavillons, certains
impressionnants, mais partout ce sentiment de
foire internationale, d’une vitrine touristique,
nivelée selon des standards internationaux pour
plaire au plus grand nombre. On y mangea
bien mais il n’y avait pas d’âme. C’était un peu
comme un « 8 décembre lyonnais », où l’on
ne rentre pas dans une église ; des prouesses
techniques, un commerce florissant, et une ville
qui étouffe de ses artères bouchées.
Le vendredi matin, à 9 heures, nous étions
dans les « starting-blocks » de l’exposition
universelle. Au milieu d’une foule immense,
nous attendions le départ. Une ruée incroyable
Nous n’avions prévu qu’une journée à
l’exposition et redoutions que cela ne soit pas
suffisant. Les étudiants avaient rendez-vous au
Teatro alla Scala à 19 h. Ils étaient tous là.
du 15 au 18 octobre 2015
Olivier Sennès,
Directeur des CPGE
40
Les étudiants devant la Scala
Il est impossible de faire des réservations de
groupe de plus de 15 personnes pour cette
scène mythique. La centrale de réservation de
la Scala se souviendra longtemps de Madame
Angelina Bidar, professeur de l’Institution des
Chartreux, qui a réussi à faire rentrer un groupe
de 87 personnes. Nous avions rendez-vous ce
soir-là avec Verdi et son opéra-bouffe Falstaff.
Sir John Falstaff et Miss Quickly nous ont
offert un moment exceptionnel dans un cadre
grandiose.
Nos étudiants passent leurs concours dans 7
mois. Ils sont des préparationnaires qui
travaillent dur et à qui nous demandons
beaucoup durant ces deux années de CPGE ;
nourris d’une belle ambition, ils veulent
intégrer l’ENS ou les plus grandes écoles
de commerce. Nous ne sommes pas dans le
registre d’une activité immédiatement rentable
pour les concours, mais voir cette belle jeunesse
captivée et envoûtée par un opéra – le premier
pour la grande majorité – fut un bel instant ;
et c’est une belle promesse de les voir ainsi
s’étonner et s’émerveiller d’une telle beauté.
Cette promesse fut renouvelée à chaque
instant. Monsieur Marc Labussière avait
présenté la Cene de Leonard de Vinci dans la
salle Hyvrier de l’Institution. C’est une œuvre
majeure de la renaissance italienne mais ,
bien que restaurée, elle peut paraître difficile
d’accès car très abîmée. Nous n’avions réussi
à obtenir que 75 places pour la contempler au
couvent Santa Maria delle Grazié, mais nous
pensions qu’avec la concurrence du match de
rugby France – Nouvelle-Zélande, tous les
volontaires pourraient admirer l’oeuvre. Ils ne
purent malheureusement pas tous rentrer.
Monsieur Labussière, à nouveau, devait passer
5 heures dans la Pinacothèque de Brera, pour
commenter la très belle collection de ce musée,
en s’attachant à donner les clés de lecture des
différentes œuvres. Les étudiants pouvaient
ainsi admirer Le Mariage de la Vierge, de Raphaël,
La Conversation sacrée, de Piero della Francesca,
La Lamentation sur le Christ, de Mantegna,
Le Baiser, de Francesco Hayez et tant d’autres…
Ils prenaient des notes avec enthousiasme.
Ils ont à nouveau suivi leurs professeurs,
Mesdames Lidia Zuliani et Angelina Bidar,
Messieurs Marc Labussière et François
Bouteille, un samedi matin, dans les rues de
Milan, à la recherche de l’église San Satiro et
son fameux trompe-l’oeil de Bramante, de la
basilique Saint-Ambroise ou de la Pinacothèque
Ambrosienne.
Nous les pensions rassasiés, et certainement
curieux de se balader dans Milan le samedi
après-midi. Nous leur avons tout de même
conseillé la galerie d’art moderne, le Musée du
Novecento ; ils y étaient !
Monsieur François Bouteille venait à Milan
avec l’espoir de pouvoir assister à une messe
en rite ambrosien. Par chance, le dimanche
matin était célébrée la messe de la dédicace du
Duomo et nous eûmes une très belle liturgie
dans la cathédrale de Milan.
Nous avons terminé notre séjour par une
dernière visite tout à fait spectaculaire, les
terrasses du toit du Duomo.
Je dois remercier Monsieur Le Cour
Grandmaison, préfet de l’internat des CPGE,
pour l’organisation de ce voyage. Nous n’avions
jamais emmené autant d’étudiants et ce ne fut
pas un mince exploit que d’arriver à loger tout le
monde en pleine exposition universelle. Merci
aux professeurs qui ont préparé les visites, je
crois que nos étudiants seront maintenant
toujours déçus par les audioguides.
Les étudiants vont maintenant se tourner
pleinement vers leurs concours, ils vont le faire
ensemble, par des liens renforcés par ce séjour
et avec nous qui avons partagé ces instants
précieux pour des enseignants.
41
Vie de la Maison
Dimanche matin : le Duomo
42
La Scala : nos étudiants aux 2ème, 3ème et 4ème balcons
En bref
Ephéméride culturelle 2015-2016
« Talents »
Alain Gérente,
directeur des affaires culturelles
Nos élèves nous apprennent… à apprendre !
Donnons-leur la parole !
Journées européennes du patrimoine, le
samedi 19 septembre, quatre élèves de 1ère L
formés par François Bouteille, agrégé d’histoire,
font visiter la chapelle de l’Institution.
Le vendredi 16 octobre Marine de Préneuf
(née Chassaing, promotion 1997) a effectué
une lecture de l’encyclique Laudato si du pape
François : François et le “fumier du diable“.
Marine est professeur de philosophie au lycée
Jacques Brel de Vénissieux et enseigne l’histoire
de la philosophie au séminaire de l’archidiocèse
de Lyon. Elle reviendra sur ce thème le jeudi 31
mars devant les parents d’élèves.
Le mardi 1er décembre, Xavier Duportet
(promotion 2004) présente son association
Osons la France. Biologiste reconnu malgré
son jeune âge (il est en train de révolutionner
les antibiotiques), il faisait la couverture de
« Challenges » : « Les 100 qui changent le
monde ». Profitons de sa venue aux Chartreux
qu’il fréquenta du jardin d’enfant à la classe
terminale.
Nous attendons également Barbabé Anglade
(promotion 2004) le mardi 15 décembre.
Ancien élève d’HEC, Barnabé crée des jeux
vidéos. Sa conférence ? “Le premier produit
culturel du monde : les jeux vidéos !” Ce qui
n’est pas sans laisser de surprendre les tenants
de la culture humaniste…
Le mardi 19 janvier Thomas Morfin (élève de
5ème à 1ère, de 1988 à 1993), ancien élève de l’Ecole
supérieure du journalisme (Lille), actuellement
adjoint au service des informations à l’AFP,
propose une réflexion sur son métier : Les chiens
écrasés n’ont rien à dire (A quoi bon les journalistes ?).
De quoi faire réfléchir les aspirants à ce métier
si tendance…
Le mercredi 9 mars Pauline Picot (promotion
2008), ancienne élève de l’Ecole normale
supérieure de Lyon, s’intéresse aux différents
courants du théâtre contemporain. Auteur
de textes publiés et joués, sa conférence Des
quartiers de viande d’André Antoine au google-mapping
de Robert Lepage nous permet d’affiner le regard
que nous portons sur le théâtre, aujourd’hui.
Le mardi 15 mars, Antoine Mouton
(promotion 1998), jeune écrivain (il publie
son cinquième texte, Le metteur en scène polonais,
chez Christian Bourgois) nous met au cœur du
processus d’écriture, partant de création.
Nous attendons également Antoine Bosio
(promotion 1996) et Stéphane Guibaud
(promotion 1995), tous deux anciens élèves de
l’Ecole normale supérieure de Paris (Ulm) et
tous deux économistes : Stéphane a enseigné à
la London School of Economics et maintenant
à Sciences-Po Paris, Antoine, élève de Thomas
Piketty, enseigne à l’Ecole d’Économie de Paris.
Les dates ne sont pas encore « calées ».
Enfin, c’est un ancien élève, Vincent
Rockenstrockly (promotion 1981), journaliste
économique, qui dialogue avec le cardinal
Barbarin et René Ricol à propos de la doctrine
sociale de l’Eglise, le mardi 29 mars.
Ainsi nos élèves, futurs jeunes anciens,
rencontrent leur grands anciens qui témoignent
de leur expérience, passent le relais et partagent
leurs talents.
Je remercie vivement les anciennes et les
anciens qui ont répondu à mon appel : ils sont
les pierres vivantes de notre Institution.
43
En bref
CULTURE ET VOUS ?
Résultats aux examens 2015
BREVET DES COLLÈGES
Institution des Chartreux :
Jean-Pierre Siméon présente son essai La Poésie
sauvera le monde le mardi 3 novembre.
Avec la Villa Gillet, nous recevons le mardi 17
novembre Barkey/Germain/Girard/Lasseur :
Tolérance religieuse et espace urbain.
Floriane Bozon, professeur d’anglais, reçoit
Clifford Armion le mercredi 18 novembre :
American transcendentalism.
Avec le TNP, partenaire de l’option théâtre,
nous recevons Christian Schiaretti, le vendredi
29 janvier.
Avec la librairie Passages , nous recevons
Yasmina Khadra, le mardi 1er mars.
CULTUREZ-VOUS !
44
En Troisième A, ont été reçus :
BARBAROUX Jean (B), BITTON Samuel (B),
BORGNAT Mathilde (B), BOSC Baudouin (B), BRETON
Ivana (B), CHAPOT Cédulie (B), CLEON Jean (TB),
CREMILLIEU Marie (TB), DRAILLARD Edouard
(AB), DUFRESNE D’AMICO Matéo (B), DURAND
Guilhem (B), GONNARD Augustin (B), ILIOU Capucine
(AB), JUGNET Bertille (B), KONIG Hugues-Albert (B),
LABORET Agathe (B), LAMARCHE Constance (TB),
LANGUILLE Diane (AB), LELU Grégoire (B), MAROT
Edouard (B), MARTIN Ludivine (AB), MARTIN Mattéo
(AB), MECKING Christian (B), PERRIN Emeline (B),
PEYREFITTE Enguerrand (TB), PONZETTO Romain
(B), PREGNON-HADDAD May-Line (TB), ROCHE Léa
(AB), RUDELLE Josselin (AB), SAPPEY-MARINIER
Edgar (B), SEBASTIEN Perrine (B), SUGY Jean-Benoît
(TB), TAESCH Alexandre (B), TAFFOREAU Paul (B).
En Troisième B, ont été reçus :
ARMINJON Barthélémy (B), ARTRU Gautier (TB),
BARBIER Alexandre (TB), BAVEREY Cécile (TB),
BAYLAC Guillemette (TB), BEUCHER--PINGEON
Alexandre (TB), BOREL Adélaïde (TB), BOUTRAND
Alycia (B), CHAMALY Ostiane (TB), COLLIN Hélène
(B), DE VILLARD Lucile (TB), DE VRIES Zoé (TB),
DUMONT-MIRAKIAN Raphaël (B), FLAMAND
Thomas (B), GLOAGUEN Thibaud (TB), GOUDEAU
Alexandra (TB), HAAB Inès (TB), HABAULT Audrey (B),
HAESEBROUCK Camille (TB), HARTMANN Marie (B),
JACQUES Olivier (B), LASSUS Pierre (B), MORISSONCASTAGNET Camille (B), MOUCHET Quentin (B),
NOUVEL Julia (AB), OSWALT Louis (B), PAUTOT
Garance (TB), RAMEAU Léo (B), ROSTAING Bérénice
(B), TESTU Olivier (B), TONNELIER Juliette (B), WORST
LOBO Liliane (B).
En Troisième C, ont été reçus :
BOUVEAU Augustin (B), CACHEUR Théo (B), CAMILLI
Léo (TB), CARENCOTTE Rémi (TB), COUTURIER
Valentin (AB), CUSIN Albane (B), DELPORTE Margaux
(B), DUSSEUX Grégoire (B), DUVILLARD Emma
(AB), FAURITE Adrien (AB), FERNANDEZ Axel (B),
FORQUET Flavie (B), GIORGI Manon (AB), GONTARD
César (AB), GRAND Matthias (B), GUICHARD
Clarisse (B), JAMAIN Constance (B), MARTIN Eloi (B),
MOURIER Pierre-Emmanuel (AB), MOURIERAS Thaïs
(AB), REBILLARD Karen (B), ROGER-DALBERT Côme
(B), RUTZ Shirley), SAUZIER Julie (B), VERCHERE Clara
(B), WILLIATTE Oscar (AB).
En Troisième D, ont été reçus :
BARBIER Augustin (AB), BELLEMERE Constance (B),
BERCHET Anne-Sophie (B), BERJA Antoine), BEUQUE
Marie (B), BOUHADJAR Bilal (B), CHARBON Marguerite
(B), DAMIANO-BOULLAND Charlotte (B), DE
RAMBUTEAU Amalric (B), DEL PINO Nathanaël (AB),
ENIONA Eric (B), FEUILLAS Emma (AB), LECLERRE
Maxime (AB), LONGARINI Thomas (B), LOUIS-ITTY
Célian (TB), MARCHAL Esther (B), MASTROIANNI
Carla (AB), MOLARD Baptiste (AB), PANIGOT Romane
(B), PAQUIEN Anaïs (AB), PEYTAVIN Agathe (AB),
RONTEIX Alice (B), SAUZE Oscar (AB), SUCROT Alban
(B).
En Troisième E, ont été reçus :
ARMINJON Lucie (AB), BONNARD Clément (AB),
BROUE Lou), CARBONARE Joris (B), CONVERS
Clémentine (AB), DE BAZELAIRE Diane (B), DE
FENOYL Bruno (TB), DE WIDERSPACH Gaspard
(AB), FILI Jacinthe (B), FREREJEAN Clément (B),
GARDE Léa (B), ISAAC Gabriel (AB), ISOUX Violette
(AB), MAISON-LEDUC Coralie (B), MALKA Axel (B),
PICANO Nicolas), PONT Elie (TB), POULET Albane
(B), POUSSIN Kristell (B), PROBST Héloïse), PUTHON
Héloïse-Marie (B), RASSAERT Laszlo (TB), RENAUD
Charlotte (B), RICHARD Manon (AB), ROLLET Aloïs
(B), STCHERBANIOFF Clara (B), TISSIER Apolline (AB),
VALLENET Margaux (AB), WALEHIANE Mélissa (TB).
En Troisième F, ont été reçus :
ALLARD Martin (B), ARDUIN Victor (B), BARRANGER
Victoria (AB), BARRE Mathilde (TB), BARRY Diego
(AB), BOURGEAT Pauline (TB), BURATTI Ambre (AB),
CHABERT Elodie (B), COURTOIS Marie-Christine (AB),
FERNANDEZ Bastien (B), FORSTER Jéromine (TB),
FREZAL Quentin (B), HERVE Sabrine (B), LAFAY Antoine
(AB), LAPORTE Laure (AB), LASCOMBES Marine (TB),
LHEUREUX Calypso (AB), MARCHE Alexandre (AB),
MENES Alexandre (AB), MICHON Alexandre (AB),
MION Charles (B), OLIVIER Antonin (AB), PERROUD
Hugo (B), PICARD Capucine (B), REINERT Basile (AB),
TALIEU Marie (TB), TOUVET Amélie (TB), WITT
Manuel (B).
Collège Les Chartreux – Saint Charles :
En Troisième A, ont été reçus :
BESSIN Côme (AB), BOISSEL Timothé (B), CABIROU
Arnaud (B), CASSIGNOL Juliette (B), CORZANI Emma
(B), DARID Aminah (AB), DAUBERCIES Madeleine
(AB), DELORME Léna (B), DEVOUARD Agathe (AB),
FOURNERON Rose (B), GELIN Florian (AB), GINOT
Caroline (AB), GIVELET Pauline (B), JALLET Camille
(TB), MOAL Hugo (B), PELISSIER Pierre (AB), RAY
Ombeline (B), RHIM Zakariya (AB), ROBERT Anthony
(AB), SALVIGNOL Emilie (B), SANGALLI Antonin (AB),
SCAUX Clémentine (B), VARTANIAN Amandine (TB),
VAZEILLE Adèle (AB).
En Troisième B, ont été reçus :
AGUIRAUD Côme (TB), ALLOUARD Chloé (B),
ARNAUD Ambre (B), BERNARD Paul (B), BOISTARD-LAVENIR Chloé (B), CEDOZ Tanguy (B), CERVERA Inès
(B), COURJARET Héloise (TB), DI RUSCIO Lona (TB),
DJAFAR Wissem (TB), DUFOUR Sophia (B), ENGEL
Léana (AB), FONTAUMARD Oriane (B), GALY Chloé
(B), GARCIA Eva (TB), GONTIER Eve (B), LELIEVRE
Maxime (B), LELIEVRE Thibault (B), LITAUDON Louis
(TB), MASSE Mathilde (B), MODICA Clémentine (AB),
MORIN Yann (TB), MOSNIER Belén (AB), PEREZ Sasha
(TB), PONCELAS Samuel (B), RAVIX Clémence (AB),
RICHARD Inès (TB), VAGANAY Amaury (B), VAGANAY
Brieuc (B).
En Troisième C, ont été reçus :
BOURGEOIS Alexis (TB), DAMOUR Julien (AB),
DEBADIER Clémence (B), ENGOUE N ZEELE JeanMartinien (B), FALLION Nina (B), GLAIRON-MONDET
Héloise (B), GUILHEM Louis (B), GUILLEMINET Edith
(TB), HERISSON Lola (TB), IMBERT Lola (B), LACOUR
Mathilde (TB), MATHA Gaspard (B), MOUEDDEB
Florence (B), PRIVAT Claire (TB), RICHARD Brune (TB),
STEPHAN Timothée (AB), THIERRY D’ARGENLIEU
Eléonore (TB), TOLEUBAYEV Alua (B), WALLISCH
Christophe (B).
Collège Les Chartreux – Sainte Famille :
BEAL Nicolas (B), BEL HADJ MANSOUR Haythem (AB),
BELLET Marie (TB), BERTACHE Samir (TB), BOUCHEGRUET Ludwig (B), CHEJFEC Louis (B), CHEVRIER
Kyllian (B), DARD Emma (B), DE MONTGOLFIER
Isaure (B), DEAL Emma (B), DESTREBECQ Fanny (B),
EL LAGHZZAOUI Hibatta (AB), EL MOUSSAOUI
Emma (B), ERRARD Samy (TB), FOLLIERO Marie (B),
FOUILLOUX Romane, FOURNIER Alexia (B), FRAPPA
Estelle (B), GEISSLER Romain (B), GOUTORBE Antoine
(B), GUIBERT Charles (B), HUBERT Pierre (TB), KHALDI
Mathieu (AB), LARAVOIRE Malo (B), LE BOURHIS—
ROCHE Louise (B), LICATA CARUSO—TORNAMBE
Franck, MACHURON Théo (TB), MALZIEU Anaïs
(AB), MANSOURI Elias (AB), MARINE Alexandre
(B), MASSARDIER Arthur (B), MASSARDIER Manon
(B), MEUNIER Tom (TB), MONDON Audrey (TB),
MORET Théo (TB), MOURIER Léa (B), PAUL Ludovic
(B), PELLET Harold (AB), POCHON Prudence (AB),
SEMACHE Sonia (AB), SEVE Raphaël (TB), TEMEY
Arnaud (AB), THEVENIN Tristan (B), THIBOUD
Capucine (TB), VERNEY-CARRON Juliette, VEY Justine
(B), VIDAL Alexandre (B), VINCENT Etienne (B), WANG
Florent (AB).
BACCALAURÉAT
En Terminale L, ont été admis :
AUGE Vincent (AB), BADARD Marine (AB), BORG Alessia
(TB), BOULAY Tristan (B), BRENNER Clara (B), BRETON
Alizée (B), CHETAILLE Gabrielle (TB), CIAMOUS
Hector (B), DE FOURNOUX LA CHAZE Domitille (TB),
DEMATONS Romy (TB), DESCHATRETTE MarieDaria (B), ENIONA Rachel (B), GIAMMARILE Alice
(AB), GRIMAUD Raphaelle (B), GUARATO Jeanne (AB),
JAVELLE Marie-Clémentine (TB), JOB Elsy (B), LAFFAY
Marine (TB), MICHEL Alice (B), PILOT Louise (TB),
RIVIERE Marie-Charlotte (B), VARENNE Madeleine (AB),
VARENNE-SATRE Clémence (AB).
45
En bref
46
En Terminale ES1, ont été admis :
BAU Balthasar (TB), BEUCHER-PINGEON Apolline
(B), BOBAND Pauline (B), BOUCHUT Benjamin (AB),
CHARRIN Clara (TB), CHASSAGNON Oscar (TB),
CHEVALLIER-CHANTEPIE Briac (TB), COLOMB
Camille), DALLOZ Edgar (B), DUBREUIL Pierre-André
(B), FONTANILLE Faustine (B), GAUDEL Mado-Luna
(TB), GERMAIN Rémi (AB), GUERREIRO Mathis
(B), HAMEURELAINE Asma (TB), KEKAYAS Eloise
(B), MALERBA Carla (TB), MARTEL Camille (TB),
MOUCHET Arthur (B), NAOURI Clara (B), PATUREL
Marie-Eugénie (B), PERESSINI Marin (TB), REYNAUD
Alice (TB), ROCHE Jean-Baptiste (TB), SALUT Noémie
(TB), WION Maximin (TB).
En Terminale ES2, ont été admis :
BALLANDRAS Clémence (B), BARGAS Gabrielle (TB),
BARRAL Damien (AB), BERTHELON Camille (B),
BESSON Flobert (TB), BOUBEE DE GRAMONT
Bérangère (B), CALDAIROU Thaïs (B), CASSE Margot
(AB), DE LA ROQUE Priscille (AB), DE MONTGOLFIER
Laure (TB), DERAGNE Alfred (TB), DUCASSE Jeanne
(B), GRAND Mathilde (TB), JAKOB Claire (TB),
LAVIGNE Thomas (B), MOREL-FOURRIER Constance
(B), POMMIER Camille (AB), POUZET Clémentine (B),
REBSOMEN Floriane (B), REYX Valentin (B), ROBERT
Ségolène (B), SILVESTRE DE SACY Ombeline (TB),
TAFFOREAU Gaspard (TB), TAVERNIER Romy (AB),
THOMAS Edouard (B).
En Terminale ES3, ont été admis :
BAHEZRE DE LANLAY Louis (TB), BARDECABUCON Thibault (TB), BARLET Paul-Louis), BASSI
Antoine (TB), BOISSEL Coralie (B), BOURREAU Thomas
(TB), BOUTEILLE Joséphine (AB), CORRON Antoine
(B), COUDER Léo (AB), DE SOLAGES Etienne),
DOSDA Oriane (AB), FELTER Franck (AB), FOUQUIER
D’HEROUEL Quitterie (B), FROSCHAUER Antoine
(B), JUREDIEU Camille (AB), LATOUR Eléonore (B),
LECLERC Paul), MICHON Antoine (TB), MORGANTINI
Antoine (AB), MOUREY Mathilde (AB), NIRENNOLD
Lony (TB), PAOLINI Camille (AB), PERROUD Maxime
(AB), RICHARD Maxence (AB), RINKER Mathilde (B),
SENUT Astrid), VALVEKENS Art), VERNET Marie (AB),
WARSMANN Gabrielle (B).
En Terminale S1, ont été admis :
AL HAKIM Alexandre (B), ALLYNDREE Mathilde (TB),
BARBIER Thomas (B), BARRE Guillaume (TB), BELAICH
Thomas (TB)), BRUEL Blanche (TB), CROUIGNEAU
Constance (TB), DE LA ROCHEFOUCAULD Tugdual
(AB), DE MONTAIGNE DE PONCINS Félix (TB),
DONGUY Pierre (B), DUMORTIER Clothilde (B),
DUQUESNE Hugo (B), FILI Charles-Georges (TB),
FLOURENS Martin (TB), FONDER Océane (TB), FORAY
Marine (AB), GABILLY François (TB), GOURDAIN
Geoffroy (TB), HOUSSARD Adrien (B), LAURENT
Marion (TB), LETESSIER Alix (TB), MASSOT Gaetan
(B), MILLET Estelle (TB), MONNERET Mathieu (AB),
MOREAU Florent (TB), MOSTRAS Provence (B), MURRIS
Thibault (TB), PASQUALE Valentin (AB), RUSPIL Marie
(B), SIGALAT Alison (B), VERCHERE Justine (TB).
En Terminale S2, ont été admis :
BARRY Bianca (TB), BAZUS Pierre (B), BLACHE
Manon (TB), BOILLOT Paul (TB), BONNARD Florian
(B), BRAZIER Magali (TB), CARENCOTTE Emilie
(TB), CHARTOIS Matthieu (TB), DE LA ROCQUE
DE SEVERAC Damien (TB), DELATTRE Sophie (TB),
FARAH Elise (B), GAILLETON Romain (AB), GALOTTI
Lise (B), GLOAGUEN Tanguy (B), HADDAD Elsa (AB),
HOTTINGER Mathilde (TB), LAVIER Louis-Marie (B),
MARTINEZ DE HOZ Antoine (TB), MATHET Daphné
(B), MEIGNAN Albane (TB), MOLLE Elise (AB),
PELISSIER Paul (TB), PERES Joanne (TB), PLANCHE
Romain (TB), POLVERELLI Sarah (B), REY Maëlle
(B), RON Lauréane (B), SALICHON Pierre-Olivier
(AB), TEISSIER Amaury (TB), THOMAS Aurore (B),
VINARNIC Léa (B), YOPA NGASSA Paul-Henry (TB),
ZANETTACCI-STEPHANOPOLI Pierre (B).
En Terminale S3, ont été admis :
AOUIFI Anaïs (TB), BERNAILLE Arnaud (B), BORGNAT
Hugo (B), BOSC Maximilien (TB), BOURBONNAIS Eve
(TB), BUFFAZ Louise (TB), CHARLOT--WAUQUIER
Titouan (B), DUMAREST Gabrielle (TB), DUPIN JeanMichel (TB), GESTAT DE GARAMBE Clémence (TB),
GIROUD Eloise (B), HUTEAU Clotilde (B), JAN Brieuc
(B), KOEGLER François (B), LABOURIER Elvira (AB), LE
BIHAN Brice (TB), MALKA Julien (TB), MESTRALLET
Agathe (B), MONTJOTIN Antoine (TB), NAYRAND
Eugénie (AB), PEREZ Léo (B), SCHUSSLER Pauline (B),
VIRIEUX Benoit (AB).
En Terminale S4, ont été admis :
AGBAHOUNDJO Nathanael (B), BAYARDON Laurène
(B), BELLEMERE Marie-Caroline (AB), BOSS Louise
(B), CHANAL Maxime (AB), CLERC Martin, CORNEAU
Hadrien (AB), CUDENNEC Camille (AB), DE LA SELLE
Théotime (TB), DUFAURE DE LAJARTE Albéric (TB),
DURAND Fabien (AB), FATTON Paola (B), FEUILLAS
Antoine (AB), FEUVRIER Pierre-Marie (B), GAILLARD
Aubane (AB), GAY Alice (B), GOUPIL Pierre-Antoine
(B), GREPT Lauriane), GUICHON Priscille (B), HAAS
Salomé (TB), HEINTZ Anne-Sophie (AB), LAGARDE
Nicolas (TB), LAURENCEAU Delphine (AB), ORTOLO
Valentin (TB), POIZAT Jérôme (AB), RIVET Adélaïde
(TB), ROSSIGNOL Hugo (TB), SEVE Marine (B), ULLOA
CASTRO Pablo Roberto (B), VERWAERDE Alice (B).
PRIX DES LYCÉENS 2015
Les bacheliers ont reçu leur diplôme au cours d’une
cérémonie qui s’est déroulée le samedi 14 novembre 2015.
Le prix des lycéens 2015 a été remis à Domitille de Fournoux
la Chaze (série L), Jean-Baptiste Roche et Gabrielle Bargas
(série ES), Thomas Belaich, Damien de la Rocque de Severac
et Clémence Gestat de Garambe (série S).
BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR
En classe de BTS Comptabilité et gestion 2, ont été reçus :
ATUYER Simon, BELLON Damien, BENSAFI Yassine,
DEBRUYERE Marc, DESHAYES Romain, DUFFNER
Pauline, DUPRUILH Marie, GEZE Tanneguy, GHAROU
Anaïs (2ème Académie), GUICHERD Victor, HISSOUSSI
Farah, JACQUEMET Caroline, JUVANTENY Eloi, LE
MONTREER Célia, MARCHAL Victor, MURARD
Quentin, PATTEET Olivier, SANDRIN Thibaut, SAYAR
Marie, STEVENON Virgile, TODARELLO Quentin,
VALOT Guillaume.
En classe de BTS Comptabilité et gestion 4, ont été reçus :
ALVADO Quentin, ALZIAN Mounir, ARGOUD Erwan,
BOUQUET Clémentine, CHARBONNET Vincent,
CHOQUARD Cédric, DI NATALE Camille, FLOQUET
Mavric, GUICHARD
Guillaume, MONTAGNER
Chloé, NDIAYE Abdoulahi, NEUMANN Claire,
PEROUSE Guillaume, PUTHET Louis-Simon, RUIZ
Julie, SALMERON Morgane, SAURIDE Marie-Sophie,
TERRIER Louis, TETE Clémence, VAN HILLE PierreEloi, WATTINNE Thomas.
En classe de BTS Informatique de gestion, ont été reçus :
Option SLAM :
DESCHIETERE Constant (1er Académie), NOVELLO
Giacomo (2ème Académie)), BESSON Rémy, COLSON
Thomas, CRESPIN François, GUIFFRAY Killian, LOPEZ
Cédrik, MARTIN Ludovic, MARTINEZ-PAT Matthias,
PREHER Quentin, PURSEED Sunny, RENAUD Vincent,
ROCHON Nicolas, SECHI Alexandre, TRAPEAU Ludovic.
Option SISR :
BARROSO
Alexandre,
BOLLECKER
Morgane,
CHELLOUFI Farès, CHUZEL-MARMOT Maxime,
DEBILLY Quentin, LEVEQUE Damien, MOUNARD
Mathieu, MYC Alexis, RUIVO Jérémy, TABAS Julien,
EXAMENS DE CAMBRIDGE (section bilingue)
Ont obtenu le “First Certificate in English” (session
décembre 2014) :
BERNARD-CUISINIER Tristan, DE SAINT VICTOR
Blanche, ELLEDGE Dimitri, FARMAN Solenne,
GRAH Marine, LISEE Marianne, MATHIAN Léonie,
RANDRIANAMBININTSOA Yannick, TARDY Ombeline.
Elèves de 2nde : 100 % de réussite (9 élèves sur 9).
Ont obtenu le “First Certificate in English” (session juin
2015) :
ARMINJON Barthélémy, ARTRU Gautier, BARBIER
Alexandre, BAVEREY Cécile, BAYLAC Guillemette,
BEUCHER--PINGEON Alexandre, BOREL Adélaïde,
BOUTRAND Alycia, CHAMALY Ostiane, COLLIN
Hélène, DE VILLARD Lucile, DE VRIES Zoé,
DUMONT-MIRAKIAN Raphaël, GLOAGUEN Thibaud,
GOUDEAU Alexandra, HAAB Inès, HABAULT Audrey,
HAESEBROUCK Camille, HARTMANN Marie, JACQUES
Olivier, LASSUS Pierre, MORISSON-CASTAGNET
Camille, MOUCHET Quentin, NOUVEL Julia, OSWALT
Louis, PAUTOT Garance, RAMEAU Léo, ROSTAING
Bérénice, TONNELIER Juliette, WORST LOBO Liliane.
Elèves de 3ème B : 96,8 % de réussite (30 élèves sur 31).
BARBIER Héloïse, BARDONNET Damony, BAULE-
REYMOND Louise, BERERD Mats, BERTRAND Louis,
BLANC Laura, BRINON Victoria, CABOURG LouAnne, CACHEUR Louis, CAREL Hippolyte, DAMBO
David, DAMIAN Yann, DAMIANO-BOULLAND
Camille, D’AUBIGNY Clémence, DE BEAUCORPS
Roxane, DE METZ Antoine, DE PARSCAU DU PLESSIX
Marine, DERLIQUE Matthieu, DESCHATRETTE Léna,
DEVYS Baudouin, DOGNIN Alexis, FIEVET Arthur,
GALLIOT Inès, GARCIA-CECCARELLI Fanny, GAS
Capucine, GERGELY Emma, GHO Camille, GLAZIOU
Héloïse, GLOAGUEN Emma, GMAR CHEBLI Aymen,
GRANDPRE Valentin, HERMENTIER Fanny, HERVE
Rim, LECERF Claire, LEMRANI ALAOUI Dounia,
LEVERT Lucas, MAGNIN Aurianne, MILLANT Salomé,
MULSANT Jehan-Sixte, NICOLETTI Lucas, PAGAN
Etienne, PANZA Maëlle, PERES Baptiste, PERROT Claire,
POLVERELLI Hanna, PUJADE Alexandre, RAPPILLARD
Maëlys, RENIVIDAUD Albéric, RESMOND Tangui, REY
Marceau, RHIM Ayoub, RIVET Jade, ROUSSANNES Alix,
SCHWEBACH Camille, SEI Erine-Christy, SPENGLER
Oscar, TALIEU Camille, TOURNEBIZE-SLIMANI Amel,
VINCENT Vanille, VOLKMAR Noémi, VUAILLAT
Manon, WEINGAND Emma, WELSCH Romane.
Elèves de 1ère : 90 % de réussite (40 élèves sur 46).
Ont obtenu le “Certificate in Advanced English”
(session juin 2015) :
BERNARD-CUISINIER Tristan, BOUCHER Lucie,
BOUCHET Clémence, CALEMARD--DU GARDIN
Aurélie, CHARRIN Andréa, DANANCHER Edouard,
DE LIEDEKERKE DE PAILHE Christian, DE SAINT
VICTOR Blanche, DE SEYSSEL Brieuc, DE TURCKEIM
Marie, ELLEDGE Dimitri, FARMAN Solenne, GRAH
Marine, HARTMANN Chloé, JOURDAIN Augustin,
KARRER Valentine, LISEE Marianne, MAGNAN Héloïse,
MATHIAN Léonie, MOLIN Jean, MONNET Zoé,
QUENEAU Hélène, RAVIER Lucas, REYNAUD Mathilde,
SAYAR Matthieu, TARDY Ombeline, THIROUIN Margot,
TOROSSIAN Alix, TREMEAU Théophile, DUBARD
Thomas.
Elèves de 2nde : 86,1 % de réussite (31 élèves sur 36).
COQUELLE Pierre, GIBOT Fabien, HADDAD Eve,
INSIXIENGMAY Kevin, LEGRAND Adrien, LITAUDON
Chloé, SORLIN Edgar, TESTU Olivier, THIERRY
D’ARGENLIEU Nicolas, VIDEAU JUDITH, YENGUE
YENGUE Cédric, CHAMALY Guillaume, DESOMBRE
Constance, EYRAL Victor, GUTTY Philipine, SHIMONY
Lauren, STAMBOUL Hippolyte.
Elèves de 1ère : 80,9 % de réussite (17 élèves sur 21).
Ont obtenu le “Certificate of Proficiency in English”
(session décembre 2014) :
BEUCHER-PINGEON Apolline, BOILLOT Paul,
CHARRIN Clara, CHEVALLIER-CHANTEPIE Briac, DE
FOURNOUX LA CHAZE Domitille, DE MONTGOLFIER
Laure, DERAGNE Alfred, DUMORTIER Clothilde,
ENIONA Rachel, KEKAYAS Eloise, MEIGNAN Albane,
MOUCHET Arthur, ROSSIGNOL Hugo.
86,7 % de réussite (13 élèves sur 15).
47
En bref
Résultats du DCG 2015
Mickaël Chavand,
Directeur des classes Prépa ATS, BTS et DCG
Globalement, avec 29 admis sur 30, les résultats du DCG 2015 sont très bons. Il faut rappeler qu’il s’agit d’un diplôme
d’Etat exigeant et difficile avec présence de notes éliminatoires.
Dans le détail, les résultats sont équivalents aux années antérieures en 2ème et 3ème année. En 1ère année, nous avons
constaté un changement de comportement des étudiants face au travail et aux difficultés. Cette analyse s’est confirmée par
une baisse significative du nombre d’Unité d’Enseignement validé notamment en Economie et en Comptabilité. Aussi,
à compter de cette année, nous avons mis en place des « colles » en Economie, Droit et Comptabilité afin d’enrayer ce
phénomène. Nous espérons qu’une stimulation au plus près des étudiants par ces moments privilégiés en tête à tête avec
les enseignants permettra au plus grand nombre de trouver une dynamique de travail, un objectif commun. Enfin, il nous
faut revenir sur la personne qui a échoué suite à une note éliminatoire à son rapport de stage. Malheureusement, elle n’a pas
suivi les conseils avisés de ces enseignants. Les épreuves ne sont pas à prendre à la légère. Les thèmes présentés doivent être
maîtrisés. C’est aussi vrai de la partie épreuve de connaissance de la « communication ». Il faut donc apprendre son cours.
Merci à l’ensemble du corps professoral du DCG pour le travail accompli et les résultats obtenus. Merci aussi au corps
professoral du BTS, car nombre d’étudiants passent d’abord le BTS, puis s’orientent vers le DCG. Enfin, merci à l’ensemble des étudiants qui nous font confiance.
Résultats obtenus au Diplôme de Comptabilité et Gestion (DCG)
Session 2015
V
B
E
V
B
E
V
B
E
V
B
E
V
B
DCG L 1 (23 étudiants)
Chartreux
Académie
UE 1 - Intro au droit
19/23
82,6%
V
38,22%
4/23
17,4%
B
E
UE 5 - Économie
14/23
60,9%
V
34,55%
5/23
21,7%
B
4/23
17,4%
E
UE 8 - Système d’information
20/23
87,0%
V
54,41%
3/23
13,0%
B
E
UE 9 - Introduction à la comptabilité
13/23
56,5%
V
55,78%
9/23
39,1%
B
1/23
4,3%
E
UE 14 : Epreuve facultative
2/5
40,0%
V
72,45%
3/5
60,0%
B
DCG L2 (37 étudiants)
Chartreux
Académie
UE 2 - Droit des sociétés
32/37
86,5%
V
46,07%
5/37
13,5%
B
V
B
E
E
UE 4 - Droit fiscal
36/37
97,3%
V
62,62%
1/37
2,7%
B
E
UE 6 - Finances d’entreprise
25/34
73,5%
V
38,27%
9/34
26,5%
B
V
B
E
V
B
E
V
B
E
V
B
E
UE 10 - Comptabilité approfondie
32/37
86,5%
V
44,51%
3/37
8,1%
B
2/37
5,4%
E
UE 12 - Anglais
27/34
79,4%
V
53,03%
7/34
20,6%
B
RÉSULTATS
UE2 : meilleure note de l’académie : BELMONDO Clara avec 17,25/20
UE3 : meilleure note de l’académie : LE GUYADER Sarah avec 17,50/20
48
Légende :
V note égale ou supérieure à 10
B note comprise entre 6 et 9,75, possiblement conservée pour les sessions suivantes
E note éliminatoire, inférieure à 6
V
B
E
V
B
E
V
B
E
DCG L3 (30 étudiants)
Chartreux
Académie
UE 3 Droit Social
24/30
80,0%
V
32,31%
6/30
20,0%
B
E
UE 7 Management
24/30
80,0%
V
6/30
20,0%
B
E
UE 11 Contrôle de Gestion
29/30
96,7%
V
1/30
3,3%
B
40,55%
43,16%
E
UE 13 Relat. Prof.
V
16/23
69,6%
V
63,57%
B
6/23
26,1%
B
E
1/23
4,3%
E
UE 14 Épreuve facultative
V
2/2
100%
V
72,45%
B
B
29/30 soit 96,67%
269/1 486 soit
de réussite
18,10%
Classe préparatoire économique et commerciale
Option scientifique / Session 2015
Nom
Prénom
HEC 2 (Option Scientifique)
Intégration
Nom
Prénom
ALLOUARD
Clément
ESCP Europe
HILICO
Thomas
Cube
ALVAREZ
Antoine
Cube
JOURNET
Tristan
ESSEC
AUVADE
Alexandre
Prépa ATS
JUHUE
Lucie
ESCP Europe
ESCP Europe
Intégration
BEAUCHENE
Jacques
EM Lyon
KASDI
Alexandre
BROCHETTE
Antoine
GRENOBLE
LUSTENBERGER
Nicolas
Cube
CATEL-GUIHOMAT
Julie
EM Lyon
NICOL
Hector
TOULOUSE
CHARRA
Léo-Pol
EDHEC
PAOUR
Lauriane
ESSEC
CHATEL
Hugo
Cube
PETIOT
Clément
EM Lyon
CHOPLIN
Laurine
EDHEC
PLENECASSAGNE
Arthur
SKEMA
DE BONO
Sophie
SKEMA
RAULT
Matthieu
ESSEC
DE SAINT-LAURENT
Tiphaine
AUDENCIA
RICHARD
Hugues
EDHEC
DUFAY
Baudouin
ESSEC
RICHERD
Jean-Alexis
EDHEC
FERNANDEZ
Hugo
ESSEC
ROQUE
Guillaume
GRENOBLE
FORCE
François
EDHEC
SOBAS
Marine
ESSEC
GAZEL
Alexandra
AUDENCIA
SOUILLET-DESERT
Mélie
EM Lyon
GUIGNARD
Cécile
ESSEC
VENET
Duncan
ISG
TOP 3 : 32% - TOP 5 : 60% - TOP 10 : 82% - CUBES : 18%
Classe préparatoire économique et commerciale
Option économique / Session 2015
Nom
Prénom
HEC 4 (Option Économique)
Intégration
Nom
ARNAUDON
AYMARD
BACULARD
BENHAIM
BROS
CAIGNAULT
CELLARD DU SORDET
CHABBAT
COLLET
COLLET
CRUCK
DEBOST
DELACOUX DES ROSEAUX
ENRICO
FIEVET
GIBAUD
GRANDJEAN
GULLON
Pauline
Léa
Jules
Vanessa
Valentin
Mathilde
Diane
Maëlle
Eléonore
Lucille
Odran
Valentine
Simon
AnaÏs
Thaïs
Louis
Alexandre
Mathis
GRENOBLE
EM Lyon
HEC
GRENOBLE
AUDENCIA
EM Lyon
EM Lyon
Prépa ATS
ESCP Europe
HEC
GRENOBLE
EDHEC
EM Lyon
ESSEC
ESCP Europe
GRENOBLE
EM Lyon
ESSEC
HURBIN
ISOARD
JOSEPH
LANCIEN
LE COSSEC
LOUET
MANCHON
MATHELIN
MOUTON
NICOLI
PACORET DE SAINT-BON
PELISSON
PETRIS
RIERA
SALOMEZ
THIVENT
VIELLIARD
Prénom
Intégration
Claire
Arthur
Roxanne
Anaïs
Mathieu
Marc
Thibault
Renaud
Brice
Quentin
Hubert
Elea
Antoine
Théo
Manon
Louis
Victor
EM Lyon
TOULOUSE
EDHEC
NEOMA BS Rouen
GRENOBLE
GRENOBLE
EDHEC
GRENOBLE
GRENOBLE
Cube
Cube
KEDGE
EM Lyon
ESCP Europe
GRENOBLE
ESSEC
AUDENCIA
TOP 3 : 23% - TOP 5 : 52% - TOP 10 : 92% - CUBES : 8%
49
En bref
Classe préparatoire Lettres et sciences sociales (KhBL) - Session 2015
Nom
Prénom
Intégration
Nom
Prénom
Intégration
BABINET
Clément
GRENOBLE
FOULIARD
Jérémy
BASTIA
Carla-Julie
ESCP Europe
GRANJON-ROSA
Agathe
BELIGNI
BOTTERO
BOUF
DAUBRESSE
DEGRET
DELAFON
DESFONTAINES
DREYFUS
FARNIER
Emma
Cécile
Marie
Amélie
Agathe
Thibault
Violaine
Anatole
Eva
TOULOUSE
ESSEC
EM Lyon
Dauphine (LSSE)
Cube
ESSEC
ESSEC
Cube
LAPEYRIE
LETTERMANN
MEROUEH
MINERBE
PLEE
RICHARD
ROUHBAN
SUGY
Louis
Charles
Saskia
Agathe
Théophile
Eléonore
Etienne
Paul
ENS Cachan
Droit administratif
(P1 ou P2)
Dauphine (LISS)
GRENOBLE
Diplôme ENS ULM
IEP Bordeaux
ENS Cachan
EDHEC
ENS ULM
Taux d’intégration : ENS : 12% - ENS+HEC+ESSEC : 34%
Intégrations classe préparatoire Sciences Politiques - Session 2015
Nom
Prénom
Intégration
Nom
Prénom
Intégration
ASTOR
BARALLON-ALEXANDRE
BAYET
BLEL
BOUCHAYER
BOURGUIGNON
BOUTITIE
CHAPELLE
COSTE
DE BODMAN
DE LA TORRE
DELATTRE
FERNANDES
GAUBERT
GAUTHIER
GIRARD
GIRARD
GIRARDOT
GIRAUD
Baptiste
Baptiste
GONON
Morgane
BAC +1
Camille
Camille
GREMILLARD
Gaylord
BAC +1
Camille
Sophie
Julie
Maxence
Sonia
Philippine
Romane
Ombline
Jean-Baptiste
Maud
Meggie
Valentin
Philippe
Clément
Margaux
Josephine
Jérémy
Camille
Sophie
Julie
Maxence
Sonia
Philippine
Romane
Ombline
Jean-Baptiste
Maud
Meggie
Valentin
Philippe
Clément
Margaux
Josephine
Jérémy
JAMEN
LAURENCIN
LECHOUX
LEJEUNE
MAKHLOUF
MALARA
NÉGRA
NEYROUD
OTTIN-PECCHIO
POTTIER
RENDA--RUELLE
RENEAUX
SAVEREUX
TARDY
VILBOUX
VUITTON
Dimitri
Eva
Adrien
Clément
Lora
Julien
Lily
Célestin
Domitille
Louis
Joshua
Theo
Clara
Etienne
Solenn
Nicolas
BAC 0
IEP Grenoble
BAC 0
BAC +1
BAC 0
IEP Grenoble
X
IEP Grenoble
BAC 0
BAC +1
BAC 0
BAC 0 (Toulouse)
Lille Filière
BAC 0 (Toulouse)
Bordeaux Filière
IEP Grenoble
Taux d’intégration dans un IEP : 90%
Intégrations Sciences-Po Paris (module Sciences-Po Terminale 2015)
Nom
Prénom
Nom
Prénom
Camille
Admis :
50
BELAICH
Thomas
MARTEL
DE FOURNOUX LA CHAZE
Domitille
MICHON
Antoine
DE LA ROQUE
Priscille
WION
Maximin
FONTANILLE
Faustine
Calendrier 2015-2016
RENCONTRES PARENTS-PROFESSEURS
Institution des Chartreux :
• Samedi 9 janvier de 9h à 12h : rencontre
parents/enseignantes de l’école Les Chartreux
- Croix Rousse
• Samedi 30 janvier : journée rencontre
parents-professeurs pour les 6ème, 5ème, 4ème,
2nde (Croix-Rousse)
• Vendredi 5 février à 18h : pour les terminales
• Jeudi 31 mars à 18h : pour les troisièmes
(professeur principaux)
• Vendredi 1er avril à 18h : pour les premières
(professeurs principaux)
• Mardi 3 mai à 18h : pour les secondes
(professeurs principaux)
Collège Les Chartreux – Saint Charles :
• Jeudi 11 février à 17h30 : pour les sixièmes,
cinquièmes et quatrièmes
• Jeudi 31 mars à 17h30 : pour les troisièmes
(professeurs principaux)
École Les Chartreux – Sainte Blandine :
• Jeudi 14 janvier à 17h : rencontre parents/
enseignantes de l’école
École Les Chartreux – Saint Romain :
• Vendredi 15 janvier à 17h : rencontre
parents/enseignantes de l’école
PRÉSENTATION DES CLASSES POST-BAC
CROIX-ROUSSE POUR LES TERMINALES
:• Mardi 12 janvier à 18h
SALON DE L’ETUDIANT
(Halle Tony Garnier)
• Du vendredi 15 janvier au dimanche 17
janvier
JOURNÉES DE L’ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR
• Mercredi 27 janvier : présentation des
classes post-bac Chartreux de 9h à 12h et de
13h à 16h au Parloir de l’Institution.
RÉUNIONS D’INFORMATION SUR
L’ORIENTATION
• Vendredi 22 janvier à 18h : pour les parents
des secondes
• Vendredi 29 janvier à 18h : pour les parents
de 3ème (Croix-Rousse et Saint Charles)
PORTES OUVERTES
• Samedi 12 décembre de 9h à 12h (site de
la Croix-Rousse) : pour une entrée en collège
à la rentrée de septembre 2016 et les élèves de
CM2 des Chartreux
• Samedi 6 février, de 10h à 12h30 et de 14h
à 16h30 : pour les futurs élèves de CPGE
• Samedi 6 février, de 9h à 16h : pour les
futurs élèves des classes de ATS, BTS et DCG
• Samedi 12 mars, de 9h à 12h : pour les
futurs élèves du lycée
EXAMENS BLANCS
• Brevet des Collèges blanc : mardi 26 janvier et mercredi 27 janvier
• Bac blanc (Terminale) : compréhension
orale : mardi 15 décembre (TES) et jeudi 17
décembre (TS)
Épreuves écrites : du lundi 8 février au jeudi
11 février
Oraux 1er tour : du lundi 4 janvier au vendredi
29 janvier
Oraux 2ème tour : du lundi 29 février au vendredi 4 mars
51
En bref
• Bac blanc (Première) :
Sciences : lundi 14 mars (L et ES)
Français : mardi 15 mars (L, ES et S)
• Bac blanc (Seconde) : français :
vendredi 1er avril
• BTS blanc SIO 1ère année : du lundi
14 décembre au vendredi 18 décembre ;
du lundi 2 mai au mercredi 4 mai
• BTS blanc SIO 2ème année :
du lundi 25 avril au vendredi 29 avril
• BTS blanc BTS CG 1ère année :
du lundi 11 janvier au vendredi 15 janvier ;
du lundi 2 mai au mercredi 4 mai
• BTS blanc BTS CG 2ème année :
du lundi 11 janvier au vendredi 15 janvier ;
du lundi 4 avril au vendredi 8 avril
• Concours blanc K/BL : du lundi 14
décembre au samedi 19 décembre ;
du lundi 29 février au samedi 5 mars
• Concours blanc Hk/BL :
du lundi 9 mai au samedi 14 mai
• Concours blanc HEC 1-3 : du mercredi
16 décembre au vendredi 18 décembre ;
du lundi 2 mai au mercredi 4 mai
• Concours blanc HEC 2-4 :
du lundi 29 février au samedi 5 mars
STAGES DES ÉLÈVES
• BTS SIO 1 : du lundi 6 juin au vendredi 1er juillet
• BTS SIO 2 : du lundi 15 février au vendredi 8 avril
• BTS CG 1 et 3 : du mardi 17 mai au
vendredi 1er juillet
• DCG L2 : du lundi 13 juin au vendredi 15 juillet
• Secondes : du lundi 6 au vendredi 10 juin
RETENUES
Samedis 9, 16 et 23 janvier, 6 février, 5 et 19
mars, 2 avril, 21 et 28 mai, 4, 11 et 18 juin
52
PASTORALE
• Première Communion : Dimanche 1er mai
à 9h30 et 11h (Croix-Rousse)
Dimanche 22 mai à 10h30 (Sainte-Blandine)
Retraite : mardi 26 avril à la Trappe des
Dombes
• Profession de Foi : Samedi 2 avril à 16h et 18h
Dimanche 3 avril à 9h et 11h
1er temps fort : samedi 5 décembre, de 9h à 12h
2ème temps fort : samedi 9 janvier, de 9h à 13h
Retraite : vendredi 1er avril, de 8h à 17h
Répétition : samedi 2 avril, de 9h à 12h
• Confirmation :
Samedi 28 mai à 10h (Fourvière)
1er temps fort : samedi 28 novembre, de 9h à 12h
Réunion de parents : mercredi 2 décembre à 20h
2ème temps fort : samedi 23 janvier, de 13h30 à
18h30 (rassemblement diocésain)
3ème temps fort : samedi 5 mars, de 9h à 12h
4ème temps fort : mercredi 27 avril de 14h à 18h
Rencontre avec Mgr Barbarin : mercredi 27
avril, de 16h à 18h
Retraite :
Mardi 24 mai et mercredi 25 mai (1er groupe)
Jeudi 26 mai et vendredi 27 mai (2ème groupe)
WEEK-ENDS PASTORAUX
• CPGE : du jeudi 14 janvier au samedi 16
janvier (Grand Saint-Bernard)
• Terminale : du jeudi 11 février au samedi
13 février (Ars)
• 3ème : au vendredi 18 mars et samedi 19 mars (Ars)
• Confirmés : du jeudi 28 avril au samedi 30
avril (La Salette)
DEMI-JOURNÉE SPIRITUELLE
• 4ème : mardi 3 mai, de 13h à 17h
PÉLERINAGES
• 6ème (Croix-Rousse et Saint-Charles) :
mardi 31 mai, de 8h à 14h (Fourvière)
• 2nde : du lundi 30 mai au samedi 4 juin (Lourdes)
VIE LITURGIQUE
• 6ème :
Mardi 1er mars à 8h : messe de Carême
Jeudi 24 mars à 8h : messe du Jeudi Saint
Vendredi 25 mars à 12h : chemin de Croix
Vendredi 25 mars à 16h : office du Vendredi Saint
• 5ème : jeudi 3 mars à 14h : messe de Carême
Jeudi 24 mars à 10h : messe du Jeudi Saint
Vendredi 25 mars à 12h : chemin de Croix
Vendredi 25 mars à 16h : office du Vendredi Saint
• 4ème à post-bac : mercredi 10 février à 11h :
messe des Cendres
Jeudi 24 mars à 16h : messe du Jeudi Saint
Vendredi 25 mars à 12h : chemin de Croix
Vendredi 25 mars à 16h : office du Vendredi Saint
OPÉRATION « MOKATTAM »
• Sensibilisation : du 7 au 11 mars
• Fête : samedi 19 mars
• Opération « Bol de riz » : vendredi 25 mars
LA MAÎTRISE DES CHARTREUX
• Requiem de Gabriel Fauré : samedi 9 avril
à 20h30
JUMELAGE CHARTREUX SAINT GEORGES DE ZALKA
• Soirée Liban : vendredi 20 mai à 19h30
VACANCES SCOLAIRES 2015-2016
• Noël : du vendredi 18 décembre après les
cours au lundi 4 janvier au matin
• Hiver : du vendredi 12 février après les
cours au lundi 29 février au matin
• Lundi de Pâques : lundi 28 mars (pas de cours)
• Printemps : du vendredi 8 avril après les
cours au lundi 25 avril au matin
• Pont de l’Ascension : du mercredi 4 mai
(mardi 3 mai pour les écoles) après les cours
au lundi 9 mai au matin
• Pentecôte : lundi 16 mai (pas de cours)
Les Chartreux - Saint-Irénée
La Maison d’accueil
« Les Chartreux - Saint-Irénée » :
un environnement riche et agréable
pour vos séjours, séminaires
et retraites estivales
Située en plein coeur de Lyon sur la colline de
Fourvière, à cinq minutes de la Gare Perrache
et de la Place Bellecour, à quelques pas du vieux
Lyon, la Maison Les Chartreux - Saint-Irénée,
appartenant à l’Institution des Chartreux, date
du XIXe siècle et s’étend sur un parc arboré de
plus d’un hectare, surplombant la ville.
Pour vous accueillir lors de vos séminaires,
séjours ou retraites estivales, la maison dispose d’une centaine de chambres, simples et
doubles, toutes équipées de leur salle de bain
individuelle, pour une capacité totale de 147
places pendant les mois de juillet et août.
Toutes les chambres bénéficient également de
prises Internet permettant de connecter vos
ordinateurs.
La salle de conférence, entièrement équipée,
offre 100 places assises et la bibliothèque offre
un bel espace de travail et de réunion. La Maison
dispose également d’une chapelle. Pour vous
restaurer, le réfectoire peut accueillir jusqu’à
cent personnes assises, pour des formules en
demi-pension ou pension complète, le petit
déjeuner étant compris dans la nuitée. Vous
trouverez également à votre disposition un salon avec télévision et coin cuisine tout équipé.
Pour tout renseignement, vous pouvez joindre :
M. Olivier Hautier,
Directeur du site Les Chartreux – Saint-Irénée
Tél. : 04 78 34 40 31
Fax : 04 78 34 59 15
Portable : 06 73 86 72 74
Mail : [email protected]
53
En bref
Carnet
MARIAGES - Se sont unis par le mariage :
• Edouard Raffin (promo Bac 2006) et Camille
Amans (promo Bac 2006), le 24 janvier 2015
•Marie-Astrid de Boissieu (promo Bac 2006) et
Bertrand Grenier, le 9 mai 2015
• Inès Guiomar (élève au collège de 2002 à 2007) et
Nicolas Chardiny, le 23 mai 2015
• Marie-Agnès Dubos (promo Bac 2001) et Philippe
Laporte, le 30 mai 2015
•Thomas Faugier (promo Prépa 2007) et Hélène
Payen, le 20 juin 2015
•Olivia Lancksweirt (promo Bac 2007 et Prépa
2009) et Gaël Vincelet, le 27 juin 2015
• Caroline Colombe (promo Bac 2006) et Léonard
Binet (promo Bac 2006), le 11 juillet 2015
• Pauline Taillandier (promo Bac 2007) et Frédéric
Merlin, le 13 juillet 2015
• Anne-Lise Poutrel (promo Bac 2008) et Mathieu
Vagner, le 18 juillet 2015
• Pauline Ascarino, surveillante, et Rudy Tessier, le
1er août 2015
• Solène Cabaud (promo BTS Comptabilité 2012)
et Justin François, le 29 août 2015
• Louis de Veron de la Combe (promo Bac 2007) et
Alix Rabourdin, le 29 août 2015
• Coralie Aubertin (promo Bac 2003 et Prépa HEC
2005) et Lionel Marin, le 5 septembre 2015
• Héloïse Mulsant (promo Bac 2008) et Timothée
Gautier, le 5 septembre 2015
•Alix Rudigoz (promo Bac 2004) et Laurent
Deveaux, le 19 septembre 2015
•Cyprien Lequerré (promo Bac 2009) et Solène
Liorzou, le 25 septembre 2015
•Charles Dubos (promo Bac 2002) et Marthe
Boyancé, le 17 octobre 2015
•Guillaume Dupuy (promo Bac 2007) et Anne
Szczurowski, le 17 octobre 2015
• Delphine Vitrolles (promo Bac 2000) et Nicolas
Rabin, le 7 novembre 2015
NAISSANCES
Nous avons la joie d’annoncer la venue
au monde de :
54
•Apolline, au foyer de Vincent et Lise Marie,
enseignante à l’école Les Chartreux – Sainte Famille,
le 26 mars 2015
•Clara, au foyer de Patrice de Francisi et Aurélie
Grand, secrétaire à l’Institution des Chartreux –
Sainte Famille, le 17 avril 2015
• Alban, 3ème enfant de Marie-Ange et Cédric Prieur
du Perray, le 27 avril 2015
• Paul-Singh Augert, 2ème enfant d’Anne-Véronique
et Benjamin Augert (promo Bac 1998 et Prépa
HEC 2000), le 3 mai 2015
• Emilie, 3ème enfant de Frédérique Alcaix, née
Viennois (promo Bac 1995), le 10 mai 2015
•Léa, au foyer de Stéphanie Accary, enseignante à
l’école Les Chartreux – Saint-Romain, le 20 mai 2015
•Marc, 2ème enfant de Pierre-Albéric MissolLegoux, professeur de lettres, le 25 mai 2015
•Paul, au foyer de Séverine Laurent, professeur
d’anglais, et Carlo Carlini, le 27 mai 2015
• Edouard, au foyer d’Emeric et Alexandrine Ruget,
née François (promo Bac 2003), le 3 juin 2015
•Juliette, 3ème enfant d’Aurélie Frappaz (promo
BTS 2003) et Edbert Gnansounou (promo BTS
2003 et DECF 2005), petite sœur de Victoire (PSM)
et Marine (CP), le 14 juin 2015
•Madeleine, 4ème enfant de Carine et Guillaume
Jolivet (promo Prépa 1998), le 29 juin 2015
• Juliette, au foyer de Yann et Audrey Zazoui, fille
de Dominique Colliard, directrice du collège Les
Chartreux - Saint Charles, le 15 juillet 2015
•Alix, 3ème enfant d’Andrew et Cécile Baldwin,
professeur de lettres, le 22 juillet 2015
• Achille et Lisette, au foyer de Laetitia Marconnet
Jouet, professeur d’arts plastiques, le 24 juillet 2015
• Sybille, 3ème enfant de Geoffrey et Marie Goërens,
ancienne enseignante à l’école Les Chartreux –
Croix-Rousse, le 24 juillet 2015
•Aristide, 2ème enfant d’Agathe et Henri Bailly
(promo Bac 2005), le 26 juillet 2015
• Loëvan, 2ème enfant de Grégory Bassoul et Laura
Watier, ancienne maîtresse d’externat, le 5 août 2015
•Manon, au foyer de Paul Drouet, professeur
d’histoire-géographie, le 12 août 2015
• Maxime, au foyer de Fannie Euvrard, professeur
de français, le 13 août 2015
• Clémence, au foyer de Benjamin et Blandine Tristan,
née Rodarie (promo Bac 2003), le 29 juillet 2015
•Maxime, 2ème enfant de Fannie Euvrard,
professeur de lettres, le 13 août 2015
•Valentin, 2ème enfant d’Alexandra et Nicolas
Michalon (promo Bac 1995), le 13 août 2015
•Gauthier, 3ème enfant de Fanny et Pierre-Éric
Roux(promo Bac 2000), le 25 août 2015
•Gaspard, au foyer de Marie Fustier-Boutignon
(promo Bac 2003), fille de Thierry Fustier (promo
Bac 1969), le 12 octobre 2015
• Hippolyte, au foyer d’Antoine (promo Bac 2002)
et Elise Camus, née Buffaud (promo Bac 2003), le
17 octobre 2015
• Cécile, 2ème enfant de Pauline Frébault, professeur
de lettres, le 27 octobre 2015
• Clémence, 2ème enfant de Laetitia Hugon,
professeur d’espagnol, le 3 novembre 2015
DÉCÈS - Nous ont quittés :
•Le père d’Alexandre (6ème A), Eve (CM1 A) et
Eden Armbruster (grande section de maternelle), le
1er mai 2015
• Franck Deperier (promo Bac 1993), époux d’Elodie,
née Battentier (promo Bac 1993), le 7 mai 2015
•La mère de Gauthier ( 4ème A Saint-Charles) et
Constance Lespinasse (1ère L), le 18 mai 2015
• Le père de Sophie (CE1/CE2), Mélodie (CP) et
Stéphanie Hamidi (PSM), scolarisées à l’école Les
Chartreux – Sainte Famille, le 20 mai 2015
• La mère de Jean-Paul Margirier, ancien professeur de
mathématiques à l’annexe Prépa CPE, le 19 mai 2015
• La mère de Clarissa (7ème A), Emilio (10ème A) et
Andres Cheval (10ème B), le 22 mai 2015
• Le père d’Aymen Bayoudh (5ème D), le 2 juin 2015
• La mère de Manon Gastaldin, élève de CE1 à l’école
Les Chartreux – Sainte Blandine, le 26 juin 2015
•La mère d’Edgar Dalloz (DCG L1), le 1er
septembre 2015
• Le père de Patrick Pellicer, le 3 septembre 2015
• La mère de Salima Bouadjar, personnel d’entretien,
le 18 septembre 2015
• Le père de Pierre-André Dubreuil, étudiant en
prépa HEC 3, le 7 octobre 2015
• Le père d’Angèle Jannot, étudiante en prépa KBL,
le 28 octobre 2015
•La mère de Christiane Martin, professeur
d’informatique, le 1er novembre 2015
• La mère d’Annick Balmont, professeur de lettres,
le 2 novembre 2015
• Le père de Caroline (promo Bac 1993) et Isabelle
Gravina (promo Bac 1996)
Départs en retraite
des professeurs
P. Jean-Bernard Plessy,
Supérieur du groupe scolaire Chartreux
Chaque année, il est normal que le corps
enseignant se renouvelle, en accueillant de
nouveaux professeurs, en voyant partir d’autres
qui aspirent légitimement à la retraite. Avec
la transformation des Chartreux en groupe,
il est normal que ce corps enseignant se soit
développé.
Les anciens élèves et professeurs apprécieront
certainement que leur soit indiqué le départ de
ceux dont ils gardent un souvenir parfois ému,
la plupart du temps heureux en tout cas.
Pour la fin de l’année scolaire 2014-2015, il
s’agit de :
• Marie-Thérèse Gallice et Catherine
Pinon, professeurs de Sciences de la Vie et de
la Terre,
• Jean-François Bréchet, directeur des
classes de BTS-DCG, professeur de Lettres,
• Alain Gérente, professeur de Lettres.
DISTINCTION
•Madame Dominique Colliard, directrice du
collège Les Chartreux – Saint-Charles, a été
nommée au grade de chevalier dans l’ordre des
Palmes académiques.
PRISE D’HABIT
• Alice
Humeau
(promo 2010), 4ème
année de médecine
militaire, est entrée
au
noviciat
des
bénédictines
du
Pesquié et a pris l’habit
sous le nom de sœur
Alice, le 7 octobre
dernier. Nous partageons son action de grâces et la
joie de ses parents, de ses frères et sœurs.
55
TAXE D’APPRENTISSAGE
La campagne de collecte de la Taxe d’apprentissage 2016 débute au mois de janvier pour se
terminer le 29 février prochain.
Nos formations d’enseignement supérieur tertiaire bénéficient chaque année, grâce aux
ressources de la Taxe, d’équipements et de logiciels adaptés. L’évolution permanente des
matériels et logiciels nous oblige à renouveler les outils pédagogiques pour nos classes de BTS
et de DCG.
L’Institution des Chartreux est habilitée à recevoir la Taxe d’apprentissage au titre du hors
quota, catégorie A+B ou B+C.
Après une année de collecte en retrait, difficile pour le secteur économique, nous cherchons
à élargir cette année le nombre de donateurs pour la collecte de la Taxe 2016. Décideurs,
prescripteurs auprès de votre entreprise ou des entreprises que vous conseillez, vous pouvez
nous aider en demandant le versement de tout ou partie de la Taxe d’apprentissage au profit de
l’Institution des Chartreux.
Votre soutien financier, par le versement de la Taxe, nous est indispensable pour mener à bien
nos investissements et permettre à nos étudiants des classes BTS et DCG de travailler sur un
matériel de pointe, en adéquation avec notre exigence de travail.
Madame Delahaye est à votre disposition pour vous renseigner ou vous envoyer les documents
« Taxe 2016». Elle est joignable au 04 72 00 75 50 ou par mail : [email protected]
Vous trouverez sur notre site Internet www.leschartreux.net, rubrique Taxe d’Apprentissage,
tous les renseignements utiles, dont une plaquette d’information à télécharger.
Directeur de la publication : Jean-Bernard Plessy
Rédacteur en chef : Patrice Moret
Secrétariat de rédaction : Christelle Tallaron
Photographies : Gérard Balayn - Gonzague de Sallmard - Myriam de Santis - Photos Georges
© P. Muradian - © Stéphane Nys ( Air Tech Photo ) - Jacqueline Salmon - Rédacteurs
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Documents pareils