Contact : Céline Carpentier Céline Carpentier

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Contact : Céline Carpentier Céline Carpentier
2013 – 2014
Contact :
Céline Carpentier | [email protected] | 02 32 83 21 71
Mardi 8 octobre 2013 à 20h30
Cirque chorégraphique
1
ère
/ Term.
PASSION SIMPLE
Cie L’éolienne | d’après Annie Ernaux
« A partir du mois de septembre de l’année dernière, je n’ai plus rien fait
d’autre qu’attendre un homme : qu’il m’appelle ou qu’il vienne chez moi. »
Annie Ernaux
Quelque part à la lisière entre cirque et danse, les créations de Florence Caillon
convoquent plusieurs techniques pour se situer à la naissance même du
mouvement. Loin des prouesses circassiennes, elle se tourne vers d’autres
formes de sollicitation des corps, où la fragilité et le déséquilibre ont toute leur
place.
Passion simple explore les mécanismes de la passion, point de friction le plus
intense de la relation à l’autre et à soi-même. Pendant que la voix de Florence
Caillon nous fait entendre les mots d’Annie Ernaux, texte à la fois intime et
saisissant pas son universalité, quatre corps féminins traversent les états de la
passion. Entre attente et extase, entre sensualité et désespoir, le récit ne cache
rien de sa furie dévastatrice, et les danseuses sont bousculées par son énergie,
oscillent sur le trapèze, chutent sur la corde, s’emballent sur le mât…
La beauté des corps et la grâce de la danse sont tour à tour sublimées par
l’intensité de l’amour et déchirées par une absence envahissante.
Samedi 12 octobre 2013 à 20h30
Flamenco
Tous niveaux
DANZA 220V
Estévez | Paños | Ruz
220 Volts… de quoi envoyer un sérieux électrochoc aux clichés du genre !
Danza 220V est une exploration au cœur du monde du flamenco, un monde
fait de rythmes, de sons, de danse et d’improvisation. Ce spectacle réunit
Rafael Estévez et Valeriano Paños, danseurs et chorégraphes rompus à la
tradition, un danseur contemporain (Antonio Ruz, interprète notamment pour
Sacha Watlz), une chanteuse et la musique électro minimale du groupe
Artomático. Le rythme du flamenco, cette respiration unique, se transmet
dans les corps, dans la voix brûlante de Sandra Carrasco, dans les sons des
pieds sur le sol, des mains sur les poitrines et dans la musique produite par les
machines. S’appuyant sur l’héritage de la tradition espagnole, les trois
hommes qui dansent en magnifient l’énergie, la tension brute entre silence et
mouvement, danse et musique, ancrage au sol et envolées aériennes. Le
flamenco qu’ils expérimentent est contemporain, libre et puissant, à la fois
sombre et d’une éclatante pureté.
Une plongée en eaux profondes…
Mercredi 13 novembre 2013 à 20h30
Jeudi 14 novembre 2013 à 20h30
Danse | cirque
à partir de la 3
ème
P.P.P.
Phia Ménard
Phia Ménard, tempête poétique accueillie en 2012 au Hangar 23 avec Vortex et
L’après-midi d’un foehn, est de retour avec une de ses pièces antérieure : la
jongleuse se frotte cette fois à l’élément glace.
Pour Phia Ménard, jongler c’est tenter de rester en équilibre. Equilibre
précaire ici, dans un univers fait de congélateurs inquiétants, de blocs et balles
de glace qui tombent, glissent, fondent. Equilibre à trouver, également, entre
un corps né homme et devenu femme. Proche de la limite et de la chute (risque
de se retrouver en Position Parallèle au Plancher, P.P.P), Phia Ménard nous
raconte l’épopée de la transformation. La matière gelée, indomptable, lui brûle
les doigts, coule, et éclate comme du verre pilé. Entre les congélateurs qui
livrent peu à peu leurs secrets et des balles de glace qui chutent du plafond
pour se briser au sol, un personnage construit son parcours à la recherche de
son identité. Tour à tour emmitouflée et décolletée, Phia Ménard vacille sans
flancher dans cet univers hostile et instable, fait valser les boules de gelées et
dessine son itinéraire dans la glace pilée.
« Jongler la glace est plus qu’un défi, c’est un dialogue avec une matière se
transformant à chaque instant. Du bloc congelé à la flaque d’eau, un parcours
qui finit toujours par vous ramener à la Position Parallèle au Plancher ! » Phia
Ménard
Vendredi 22 novembre 2013 à 20h30
Samedi 23 novembre 2013 à 20h30
Danse
à partir de la 2
nde
HOUSE
Sharon Eyal | Gai Behar
« J’ai adoré avoir la sensation de prendre un risque à être assis dans le public.
Comme si Eyal m’emmenait dans une ruelle un peu louche de la danse, où je
n’étais pas sûr d’être autorisé à entrer. »
Ori J. Lenkinski – journaliste
Formée par la mythique compagnie de danse israélienne Batesheva Dance
Compagny, Sharon Eyal s’associe avec le maître des nuits de Tel Aviv pour une
création chorégraphique explosive ! Les corps, en groupe ou en solo
langoureux, dégagent l’énergie pure d’une danse avant tout physique,
jouissive. Sexy, transgressif et parfois suggestif, ce spectacle navigue entre
l’univers du clubbing sur les prouesses musicales du DJ Gai Behar et une
inspiration très marquée par la danse moderne. Avec une liberté de ton totale,
Sharon Eyal présente des danseurs aux corps sculptés par leurs tenues
moulantes, elle exhibe le mouvement comme matière première de la danse,
une danse puissante et charnelle. La chorégraphe se met elle-même en scène,
ondulant dans sa combinaison de cuir noir, animale et insaisissable présence
dans cette foule de corps dansant.
Mardi 3 décembre 2013 à 20h30
Cabaret
tous niveaux
OPENING NIGHT – A VAUDEVILLE
Mark Tompkins
Boas et trucs en plumes sont de sortie pour ce cabaret burlesque : la vérité du
show, le mensonge de la vie… à moins que ce ne soit le contraire !
Derrière le rideau de strass fuchsia, deux personnages se voleraient bien la
vedette : Momma/Mister T. (allias Mark Tompkins), vieux routier accro à la
scène et dopé aux paillettes, et Junior (son complice Mathieu Grenier), jeune
loup surdoué du cabaret. Ils se livrent un duo-duel burlesque en enchaînant des
numéros de song and dance délirants et délurés. Hommage irrévérencieux à la
tradition du vaudeville américain, ce cabaret dérisoire complètement déjanté
voyage entre les danses populaires d’hier (claquettes et soft shoe) et le beat
box, traverse un siècle de tubes, d’Elvis à Beyonce.
Sur scène et en coulisses, les deux amoureux du show rivalisent de loufoquerie
et, peu à peu, la transmission s’opère de l’artiste vieillissant, entre glam et
cheveux blancs, au jeune homme débordant de talent tout aussi déraisonnable
que son aîné.
Dimanche 8 décembre 2013 à 16h
tous niveaux
Lundi 9 décembre 2013 à 10h et 14h (scolaire)
Mardi 10 décembre 2013 à 10h et 14h (scolaire)
LITTLE MATCHSELLER
PETITE MARCHANDE D’ALLUMETTES
Nicolas Liautard
Après une version très personnelle de Blanche neige, Nicolas Liautard éclaire
de ses images oniriques l’un des contes les plus fascinants d’Andersen, d’une
poésie lumineuse.
Le théâtre visuel de Nicolas Liautard épouse parfaitement la mystérieuse
noirceur de ce récit. Une petite fille pauvre meurt de faim et de froid un soir de
la Saint-Sylvestre. Au milieu des ombres de passants indifférents, elle craque
des allumettes et fait apparaître des images aussi belles que merveilleuses.
Chacune des trois allumettes réchauffe son imaginaire, et les rêveries de
l’enfant s’envolent toujours un peu plus loin dans le fantastique.
Sans parole, le théâtre de Nicolas Liautard est visuel et sonore. Il donne à voir
et à entendre les visions d’une enfant qui quitte le monde des hommes pour
rejoindre celui du rêve.
Samedi 14 décembre 2013 à 20h30
tous niveaux
MAPUTO MOZAMBIQUE
Thomas Guérideau
Des hommes jonglent, et leurs balles frappent des tambours : le son du jonglage
ou la chorégraphie de la musique. Les frontières éclatent et entraînent Thomas
Guérineau à la rencontre d’artistes mozambicains.
Thomas Guérineau est un jongleur atypique, flirtant aux confins de la danse et
de la musique. Il crée des instruments de jonglage musical, compose avec les
corps et les objets manipulés la partition d’un ballet défiant la gravité.
Pour cette nouvelle création ancrée dans les influences africaines, il réunit six
comédiens, musiciens, artistes de cirque et danseurs mozambicains. A travers
des expériences brutes et épurées de manipulation d’objets, danses et
improvisations vocales, Thomas Guérineau et ses interprètes développent et
détournent la technique : jonglage sur percussions, jonglage de sacs plastiques,
jonglage de balles roulées au sol…. Les rites mozambicains, et l’inspiration plus
contemporaine des artistes guident la mise en scène et imprègnent
l’atmosphère du spectacle.
Les corps sur scène, les objets manipulés et les sons qu’ils produisent se
fondent et se répondent dans un spectacle où la magie du jonglage dialogue
avec l’énergie de la culture mozambicaine.
Vendredi 24 janvier 2014 à 20h30
à partir de la 4
ème
SOUS LEURS PIEDS LE PARADIS
Radhouane El Meddeb
« Ma danse se veut un hommage aux héroïnes, à nos mères, à nos sœurs...
C’est un signe vers les femmes qui m’entourent et m’ont entouré, mais aussi
vers la femme qui est en moi, vers ma propre féminité. En la dévoilant, je
dévoile ma fragilité, ma perception de la sensualité et du courage dans le
même temps. »
Radhouane El Meddeb
Radhouane El Meddeb, seul, danse sur Al Atlal. Chanté pour la première fois
par Oum Kalthoum en 1966 au Caire devant une foule en délire, ce texte
sublime est une des plus belles (et des plus populaires) chansons d’amour de la
poésie arabe. Amoureux du corps et de la sensualité, le danseur se laisse
envahir par les cinquante-cinq minutes de cette œuvre pour explorer la figure
maternelle et celle des femmes au pluriel. Puisant dans la tradition
prophétique selon laquelle « le Paradis est sous les pieds des mères », il incarne
les femmes sans travestissement et, avec subtilité, replonge dans ses racines
sous l’œil complice de Thomas Lebrun qui signe avec lui la chorégraphie de ce
solo.
Deux hommes pour danser les femmes.
Jeudi 6 février 2014 à 20h30
Vendredi 7 février 2014 à 20h30
tous niveaux
PANORAMA
Philippe Decouflé
Des Jeux Olympiques d’Albertville à ses petites formes chorégraphiques,
Philippe Decouflé revisite avec allégresse 30 ans de création.
Depuis 1983, Philippe Decouflé a arpenté et défriché des territoires
chorégraphiques très différents, naviguant entre poésie burlesque et
inspiration graphique. Avec Panorama, il entraîne sept jeunes danseurs dans
une aventure de recréation en picorant dans ses spectacles précédents.
Ensemble, ils revisitent, retricotent et réinventent les pièces récentes et les
œuvres de jeunesse qui n’ont rien perdu de leur saveur décalée. Variation
autour d’un répertoire bien vivant, ce spectacle rebat les cartes et entremêle
les éléments qui font la chorégraphie de Philippe Decouflé : l’ombre portée d’un
Sombrero se découpe sur un extrait de Triton, dansé dans un costume inspiré
de Shazam !.
Une plongée délicieuse dans l’univers d’un chorégraphe à l’intarissable
inventivité.
Mardi 15 février 2014 à 20h30
à partir de la 5
ème
M/W OU LE MAÎTRE ET MARGUERITE
Cie la Magouille d’après M. Boulgakov
« S’il prenait à un écrivain de démontrer qu’il n’a nul besoin de la liberté
d’expression, il ressemblerait à un poisson qui voudrait convaincre les gens
qu’il peut se passer d’eau. »
M. Boulgakov, lettre à Staline, 1923
Le diable décide un jour de rendre visite aux moscovites. Il est ébahi de
constater que, dans la Russie des années 20, il n’est plus personne pour croire
ni en Dieu ni en Diable. Il prendra alors un malin plaisir à montrer aux
hommes que les forces du Mal n’ont pas dit leur dernier mot.
Dans M/W l’art de la marionnette offre une relecture du roman que Boulgakov
écrivit dans la terreur de la censure stalinienne. Cri de révolte et exutoire
fantastique, Le Maître et Marguerite est incarné par trois comédiens
marionnettistes et un musicien. Du grotesque au merveilleux, les différentes
manipulations explorent les jeux de pouvoirs, le trouble des identités et
conduisent les spectateurs au cœur de la folie qui contamine petit à petit le
récit.
« Notre travail s’attache à la satire politique autant qu’au drame humain et
artistique. Plusieurs fils sont tendus, il ne s’agira pas de le démêler mais d’en
montrer le délicat enchevêtrement et l’intelligente imbrication. » Angèle
Gilliard, metteure en scène.
Jeudi 13 mars 2014 à 10h et 14h (scolaires) tous niveaux
Vendredi 14 mars 2014 à 14h (scolaire) et à 19h30
TÊTE HAUTE
Collectif MxM
« L’enfant dessina la carte du monde tel qu’il lui semblait l’avoir traversé. Il la
peupla de monstres, ogres et autres fées, d’animaux sauvages de châteaux, de
cabanes et de chaumières, et quand il eût terminé il comprit que ce labyrinthe
était son autoportrait. »
Joël Jouanneau
Une petite fille connaît tous les mots de la terre mais ignore leur signification.
Elle se lance alors dans un grand voyage à la recherche du sens des mots. Dans
sa quête, elle traverse une immense forêt, visite une ville étrange peuplée de
chiffres, rencontre un roi déchu et comprend le sens du mot « peur ».
Cette création réunit une nouvelle fois Cyril Teste et Joël Jouanneau à la
recherche de l’enfance. Une enfance d’aujourd’hui, traversée par les contes
traditionnels et les jeux vidéo, bercée par les mots et les nouvelles
technologies. Cyril Teste orchestre une partition où la vidéo dialogue avec le
texte dans une scénographie qui immerge le spectateur au cœur des mondes
de l’imaginaire. Entre réel et onirisme, la spontanéité de l’enfant peut tout
faire basculer très vite, de la peur à la joie, de l’émerveillement à l’étonnement.
Du Lundi 17 au vendredi 21 mars 2014 6
ème
seulement
EN CLASSE
Association d’Individus en Mouvements Engagés
Un spectacle dont les élèves sont les héros ! Guidés par une danseuse et un
technicien du spectacle, les enfants mettent leur imaginaire en marche pour
créer une représentation unique et éphémère dans leur classe.
Non seulement le spectacle s’invite à l’école, mais il la transforme en
laboratoire de création. Grâce à des consignes chuchotées au creux de chaque
oreille ou expérimentées collectivement, les enfants se glissent dans la peau
d’un danseur, d’un musicien, d’un éclairagiste… tout en restant spectateurs du
processus qui se met en œuvre.
Julie Nioche, comme beaucoup d’enfants, a fabriqué des spectacles dans sa
chambre. Maintenant, elle est grande, elle est chorégraphe et danseuse et
voudrait faire partager son expérience à d’autres enfants. « J’ai vécu la
pratique de la danse comme un pouvoir magique pouvant transformer la
réalité et me permettre de croire en mon imaginaire ».
Jouer le jeu En classe, c’est partir d’un territoire connu, des habitudes et des
rôles de chacun pour expérimenter la possibilité de bouger autrement, de
changer son regard sur les autres, de se sentir différemment…
Renversement total des rôles...Guet-apens amusant ...
Prêt ? Alors action !
ème
Pour accueillir ce spectacle dans votre collège (pour
sur
(pour 3 classes de 6
une journée),
journée ), contactez Céline Carpentier au 02 32 83 21 73 ou
[email protected].
Vendredi 21 mars 2014 à 20h30
tous niveaux
LA TÊTE à L’ENVERS
Collectif X-press d’après Zaza Disdier
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la danse hip hop… sans jamais
oser le demander !
Une conférencière, peut-être plus loufoque que son tailleur ne le laisse paraître,
ajuste ses lunettes avant de commencer son intervention sur l’histoire du hip
hop. Pour notre bonheur, pas de diaporama mais des danseurs en chair, en os
et en talent sont là pour illustrer ses propos. La conférence dansée La tête à
l’envers a été créée en 2001 par Zaza Disdier, formée à la danse classique et
chorégraphe contemporaine fascinée par la puissance gonflée à bloc de la
danse urbaine. Abderzak Houmi, jeune chorégraphe entré dans la danse par la
porte du hip hop, reprend aujourd’hui cette pièce drôle et généreuse. Il en
conserve le texte, l’esprit décalé et didactique à la fois, et retravaille la
chorégraphie au regard de l’évolution esthétique de ces dernières années.
Un véritable voyage au cœur du mouvement hip hop, une conférence dansée
pour se remettre, avec humour et précision, les idées à l’endroit !
Mardi 23 mars 2014 à 20h30
tous niveaux
BARBE NEIGE ET LES 7 PETITS COCHONS AU BOIS
DORMANT
Laura Scozzi
Une pièce délirante qui marie les univers, entre hip hop, danse classique, et
contes sur une musique de Paganini.
Au coin du feu, dans les livres ou au cinéma, les contes s’inventent, s’écrivent
et s’imaginent à chaque fois qu’ils sont racontés. Echappés de leur univers
merveilleux, les personnages des contes sont convoqués sur scène pour une
variation hip hop. Avec légèreté et une dose d’irrévérence, Laura Scozzi crée
une farce imprévisible où les héros de notre enfance s’incarnent dans une
danse urbaine pleine d’humour. Sous le regard de la chorégraphe, le loup du
Petit Chaperon Rouge peut finir en animal de compagnie et les trois petits
cochons sur pointes se révéler plus sexy que prévu !
Avec un redoutable sens de l’extravagance, Laura Scozzi combine danse, chant
et théâtre dans une création qui déborde les frontières entre les genres. Elle
explore tous les styles de danse et embarque avec elle sept interprètes hip hop
dans un spectacle décalé, surprenant et irrésistiblement drôle.
Mardi 27 mars 2014 à 20h30
à partir de la 4
ème
ZH
Bintou Dembélé – Cie Rualité
« Nous sommes tous le sauvage de quelqu’un. Une fois que l’on en a pris
conscience, la déconstruction de cette invention peut commencer. » Bintou
Dembélé
Z.H., (initiales de zoos humains), revient sur une page de notre histoire
coloniale, où des hommes, des femmes et des enfants jugés « exotiques » étaient
exposés au regard des curieux. Enfermés dans leur enclos et enchaînés dans
les clichés de l’imagerie coloniale, ces corps exhibés ont laissé des traces,
invisibles mais profondes, dans notre inconscient collectif.
Par une danse hip hop engagée et inventive, Bintou Dembélé tente de se
défaire des stigmates de l’histoire et des stéréotypes toujours vivants, du bon
sauvage au sauvageon. Avec elle, les danseurs fouillent au plus profond de leur
corps et questionnent leur identité. Ils plongent aux sources des danses
tribales, guerrières, mais aussi contemporaines, tout en gardant intacte
l’énergie du hip hop et la puissance de l’école de la rue, dont Bintou Dembélé
est une pionnière. Sa danse est personnelle, construite en ruptures et en
intuitions, d’une sensibilité à fleur de peau. Cinq siècles de construction du
racisme la contemple, mais Bintou Dembélé n’est pas du genre à se laisser
impressionner et prend le sujet à bras le corps.
er
Mardi 1 avril 2014 à 20h30
à partir de la 2nde
TRAGéDIE
Olivier Dubois
Dix-huit danseurs. Neuf hommes et neuf femmes, nus. Une heure trente pour
donner à voir l’humanité.
D’abord un, puis deux, puis trois, puis tous… Des corps nus jaillissent de
l’ombre, s’avancent sur scène puis repartent. Mouvement organique, pulsation
de vie chorégraphiée au métronome, ce mouvement de sac et de ressac est
rythmé par le battement lancinant de percussions. Le chœur en marche de
cette Tragédie obsessionnelle, presque hypnotique, connaîtra d’infimes ratés,
des chutes, jusqu’à se dérégler complètement. Les corps nus se rencontrent
alors, se fondent, se perdent dans une transe commune.
Avec Tragédie, pièce très remarquée lors de sa création au Festival d’Avignon
2012, Olivier Dubois engage le spectateur dans un moment de danse unique :
ne plus distinguer les corps pour que des masses en mouvement émerge un
élan archaïque ; faire l’expérience d’une humanité aveuglante, éblouissante,
assourdissante.
Mardi 6 mai 2014 à 20h30
tous niveaux
JOURS éTRANGES
Dominique Bagouet
Reprise d’Anne-Karine Lescop et Catherine Legrand
Vingt et un ans après sa création, une recréation de Jours étranges, de
Dominique Bagouet : la turbulence de la jeunesse, l’exubérance et la fragilité
sont intactes.
Sur la musique envoûtante des Doors, Jours étranges est une pièce atypique de
Dominique Bagouet. Evocation de sa propre jeunesse, entre Mai 68 et
l’émergence d’une génération rock, elle est marquée par une recherche de la
fraîcheur, de l’énergie d’un mouvement plus brut. Mais aussi par les
réminiscences de fragilités, de questionnements, « d’obscurs désirs mal définis
de révolte contre les normes et les codes établis ».
A l’initiative du Triangle – cité de la danse, Catherine Legrand, assistante de
Dominique Bagouet à la création, et Anne-Karine Lescop, danseuse pour Odile
Duboc notamment, ont souhaité reprendre la pièce au cœur de sa thématique :
l’adolescence. Les dix danseurs qu’elles mettent en scène devant un mur
d’enceintes incarnent, avec sincérité et passion, le vertige de la jeunesse. Ils
chahutent, se frôlent, se découvrent. Ils passent de moments de solitude, de
rêverie, à des instants de tumulte où le groupe devient l’exubérance ou le
trouble.
Strange days, un regard, nostalgique et profond, sur le bouleversement de
l’adolescence au-delà des générations.
Mardi 27 mai 2014 à 20h30
Mercredi 28 mai 2014 à 20h30
tous niveaux
CABARET MAGIQUE
Cie 14:20
Une soirée concoctée sur mesure par la Compagnie 14:20. Plongez dans un
univers où le réel n’est peut-être pas celui que l’on croit.
Manipulateur de cigarettes, jongleur défiant les lois de la gravité, dresseur de
tuyau, créateur d’ombres aux doigts féériques… la Compagnie 14:20 s’est
entourée de la fine fleur de la magie nouvelle pour composer une soirée cabaret
à couper le souffle. Les artistes réunis autour de différentes techniques de la
magie partagent une certaine idée de cet art, où la prouesse s’efface devant la
poésie d’une manipulation ou d’un tour de passe-passe. Chacun à sa manière
évolue sur le fil tendu de l’impossible…
Pas le temps pour le spectateur de se demander où est le truc : les intermèdes
musicaux et les numéros s’enchaînent, dévoilant la puissance des univers
imaginés par chaque artiste : burlesque, onirique ou en apesanteur. Ils se sont
tous ligués pour brouiller nos repères, multiplier les fausses pistes, fricoter
avec l’invisible et nous inviter dans un monde où réel et imaginaire gouvernent
à tour de rôle.
Informations pratiques
S'informer
L'équipe de relations publiques du Hangar 23 est à votre disposition pour vous informer sur la
programmation et les actions culturelles autour des spectacles.
Céline CARPENTIER
02.32.83.21.73 [email protected]
Les tarifs
8€ : collège, lycée, groupes de cette même classe d'âge
Les places des accompagnateurs sont offertes à raison d'un accompagnateur pour 10 élèves.
Les modes de règlement
Bon de commande, chèque, CB, Carte Région, Pass Culture 76, Carte Culture
Se rendre au Hangar 23
quai Rive droite au pied du pont Flaubert sur la presqu'île Waddington
•
•
A vélo : Station Cyclic' Docks 76
Accessible en TEOR 1, 2 ou 3 à l'arrêt Mont Riboudet

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