Revue de presse - Comédie de Paris

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Revue de presse - Comédie de Paris
 ‐ Revue de presse ‐ A visionner en suivant ce lien : http://www.bfmtv.com/l‐humoriste‐constance‐joue‐les‐prolongations‐actu26575.html Date : 10/05/2012
Pays : FRANCE
Page(s) : 17
Rubrique : Culture
Diffusion : 396932
Périodicité : Quotidien
HUMOUR
MI-ANGE
MI-DÉMON
En une heure. Constance est
toutes les femmes à la fois.
Mère au foyer, petite fille, infirmière,
maîtresse ou grand-mère, la comé
diennen'épargneaucunmembrede la
gent féminine.Avecun humouren per
manencesur le fil du rasoir,Lesmères
de famille se cachentpour mourir,son
deuxièmeone-womanshow,offre une
visioncaustiquedu monde.Qu'elle soit
en burkaou en peignoir,le public,dont
l'indulgencedoit beaucoupau joli mi
noisde lacomédienne,
est hilaremalgré
cetteinsolencehorsnorme.Avis à tous
lesfansd'humour borderline.»
Constance,jusqu'au 12 juillet, à la
Comédie de Paris,42, rue PierreFontaine, Paris 9e(01 42 81 00 11).
Tous droits de reproduction réservés
LA PROVENCE – DIMANCHE 15 JANVIER 2012 Programmes
du 19 au
25 mai 2012
!
l
1
1
Constance·
!
Les mères de famille
se.~~ent pour mourir ~
Deùxième one-wornan show pour
la révélation d'On n'demande qu'à
en rire, l'émission de Laurent Ruquier.
On retrouve tout le mordant, .le
cynisme et l'insolence de Constance.
À travers une galerie de portraits, elle
poseun regard acéré sur les femmes,
avec un(l""capaCitéà dire parfois des
horreùrs. Elle est tour à tour une
psy<::hethérapeute qui parle à son
ver solitaire, une prof de musique
névrosée, une mère de famille qui
fantasme sur LesFeux de l'amour ...
Gonflé etdrôle,
Éva Roque
Comédiè de Paris, du mardi .
au samedi, jusqu'au 12 juillet.
À Avignon les 13 et 14 juillet.
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Constance, entre crises -,
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lle change de
de sensibilisation
névrose corndans un collège,elle
me de robe.
selâche:«l.esfilles,
VIrtuose de l'imitapourvotre première
tion, Constance infois, vous avez une
came une galerie de
question à vous
personnages fémiposer : êtes-vous
nins sur la scène de
prêtes? Etes-vous
la Comédie de Paris
bien épilée? Etes(Paris IXe). « Les
vous certaine que
mères de famille se
personne ne passe
cachent
pour
à cette heure-Ià sur
mourir
», son
leparlàng?»
deuxième specConstanceserévèle
tacle, est une variairrésistible en protion humoristique
fesseur de musique
sur le thème de.
','
dépressive, en psy
l'hystérie.
PA,RIS (Dr). Constance.(lP/H. GRANDVAllET.) fêlée qui affiche sa
La jeune humoriste
,
solitude pathétique
révélée par l'émission de Laurent Ru- , surIes plateaux télé ou en filletteperquier,«Onn'demandequ'àenrire»Silr'
verse.En1rechaquesketch;elIeseméFrance 2,débarque sur lesplanches en
tamorphose : perruques de toutes les
pleurs. Elle ôte sa robe de chambre et
couleurs,robes bariolées,mimiques et
revêtles habits d'une mère de famille
accessoires ... Elle est méconnaisBCBGs'échinantàconsoleruneamie
sable en jeune mère defàmille du
dépressive tout en dressant son trouquart-monde, botgneetvulgaire, etdépeau de marmots .« Tu as envie de te
clenche l'hilaritésans mot dire. Entre
suicider?Eh bien, tu as beaucoup de
chaque sketch; quelques secondes
chance d'avoirletemps de faire des, d'intennèdespennetteritàl'humoriste
. projetsd'avenir!»
'
de se changer A la fin du spectacle,
'.
.
après avoir fait le tour des névroses et '
IrreSIstIble
des inteidits fëminins, Constance déL'humout noir est un des atouts de la
barque sur scène en burqa. Elle se
comédienne aux allures d'éternelle
cache pourfinir;
LUCAS BRETONNIER
chipie. le contraste entre sajuvénile
_ Constance.«tes mèresdefamillese
apparence et les obscénités qu'elle
cachentpourmourin>;dumardiau
profère déclenche des riresgênés mais " ,samedi à 21 h 30 à la Comédiede Patis
généreux. Lorsqu'elle incame unein(ParisIXe)jusqu'au28 avril.RéselVation
finnière nymphomane en campagne
au01.42.8100.11. Tarif:30 €.
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Date : 18/04/2012
Pays : FRANCE
Page(s) : 32
Rubrique : Culture
Périodicité : Hebdomadaire
COHSIHICE
/^ya galeriede portraits de temmes
\ névrosées, psychopathes, souKJ mises, qui court desannées 1950
à nos jours, déclenche le sourire,
sinon le rire, de bout en bout. Car
Constance, humoriste passée parla
case Ruquier, n'a vraiment peur de
rien. Ni des vannes, ni des gestes, ni
des situations. Mais derrière leshor
reurs débitées, c'est un regard lucide
et éclairé qui pointe. On n'avait pas
vu un tel petit théâtre de la cruauté
depuis au moinsValérieLemercier.CM.
LESMÈRES
DEFAMILLE
SECACHENT
POURMOURIR.
ComédiedeParis,Paris(IXe).
Jusqu'au28 avril.Reprisele10mai.
Tous droits de reproduction réservés
Pariscope
[humour]
© Nicolas Lartigue
CONSTANCE
Avec son premier spectacle, « Je suis une
princesse, bordel ! », la jeune artiste avait montré
qu’elle avait tout d’une future grande. Avec
le second, « Les mères de famille se cachent pour
mourir », elle le prouve. Ce dernier est, en réalité,
une version retravaillée du premier. Elle a cette
fois-ci un metteur en scène à la barre, Nicolas
Lartigue, et, à la co-écriture, le caustique Jérémy
Ferrari. En abandonnant le thème de la jeune
fille à la recherche de l’homme de sa vie, elle a
trouvé le bon ton. Du coup, ses portraits de
femmes au bord de la crise de nerfs dressent un
« désespérant » tableau de la condition féminine,
de la maison au travail. Alliant le charme
et la pertinence, s’appuyant sur un jeu très juste,
elle peut se permettre un style grinçant et
mordant. n
Marie-Céline Nivière
Comédie de Paris
Renseignements page 24.
© Benoîte Fanton / Wikispectacle
COCORICO
[comédie]
A l’annonce de la reprise, on a crié « Cocorico ! »,
tant ce spectacle visuel burlesque est un feu
d’artifice de trouvailles, de gags, de poésie…
Patrice Thibaud est un magicien qui fait ressortir
du plus profond de nous un rire venu de l’enfance.
L’artiste a imaginé la rencontre de deux êtres
improbables qui se débattent avec les choses de
la vie. Du Tour de France au Far West américain,
les saynètes se promènent du côté des souvenirs.
Patrice Thibaud et son comparse Philippe
Leygnac sont très doués dans cet art subtil de tout
raconter avec leurs corps. Philippe Leygnac
arrive même à entrer dans une valise, c’est dire !
Et Patrice Thibaud a tout du garnement
qui enchaîne les bêtises à la manière d’un gosse
des rues cher à Doisneau. A la mise en scène,
on trouve Michèle Guigon et Suzy Firth. Sachant
mettre au pas la créativité débordante des
garçons, elles ont fort bien réglé ces moments
de délire. Du bonheur ! n
M-C.N.
Rond-Point
Renseignements page 40.
Pariscope
Philippe Leygnac (sur les épaules) et Patrice Thibaud
Date : 05/04/2012
Pays : FRANCE
Page(s) : 34
Rubrique : Les gens de match
Diffusion : (728834)
Périodicité : Hebdomadaire
VOIRCONSTANCE
ETMOURIRDERIRE
Elle est névrosée, elle est dingue... sur les planches, du moins. Cette humoriste compiégnoise
de 26 ans s'est fait connaître du grand public sur le plateau de Laurent Ruquier. Elle cartonne
(à la Comédie de Paris).
dans son spectacle « Les mères de famille se cachent pour mourir»
Antécédents.
Premier spectacle en 2011 « Je suis
une princesse bordel ! »
Inspiration.
Jacqueline Maillan, Jim Carrey, et
nous tous. «Je passe mon temps à observer
les gens. A tel point que j'ai parfois
l'impression d'être une extraterrestre. »
Marque de fabrique. Un physique
de fée, une petite voix démoniaque
et un penchant pour les sujets
sombres. « Le théâtre, c'est la
,
permission d'être schizophrène
J'aime faire de l'humour à
propos de choses tristes. »
Réaction du public. Fous
rires nerveux, incontrôlés,
presque coupables.
Constance bouscule ses
spectateurs, et ils en redemandent.
forte tête. A d'abord refusé de
Attention,
participer à l'émission « On n demande qu'à
en rire », présentée par Laurent Ruquier sur
France 2. «Je n'aime pas être jugée par des
gens que je n'admire pas forcément. » Mais
c'était un bon tremplin.
Ce qui la booste. La musique de Philippe
Katerine et Brigitte Fontaine.
Féministe? «Complètement!
On me
demande si mon humour trash ne choque
pas mon petit ami, mais pourquoi les filles
devraient-elles faire plus attention ? »
Victoire de LaMAISONNEUVE
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3 questions à...
Constance
EST-IL VRAI QUE VOUS AVEZ D'ABORD
REFUSÉ DE PARTICIPER À L'ÉMISSION
«ON N'DEMANDE QU'À EN RIRE»?
Oui, je n'aimais pas le format télé-crochet et
je jouais mon premier spectacle Je suis une
vraie princesse, bordel! Et puis, je me suis laissé
convaincre ... Je tournais depuis cinq ans,
j'avais des salles remplies, mais avec la télévision, on passe à la vitesse supérieure. Le petit
écran est un accélérateur de carrière, et c'est
une bonne école. On en prend plein la tête. Le
plus dur, c'est d'accepter qu'il y ait aussi des
gens qui ne vous aiment pas.
EN 2003, À 18 ANS, VOUS DÉCIDEZ
DE QUITTER LE CONSERVATOIRE •••
Au conservatoire de Lille,
j'ai appris des bases classiques, mais je m'ennuyais.
J'avais envie d'autre chose,
de rire, de me sentir libre.
J'ai alors fait l'Ecole du
one-man-show, au théâtre
Le Bout, à Paris. J'ai également beaucoup appris en
regardant les c~gues que
j'aime ~Jacquêlirïè' Maillan,
Benoît Poelvoorde, Albert Dupontel. .. et aussi
Jim Carrey, il peut' être aussi trist~ que drble~ 1
toujours sur le fil du rasoir, j'adore . ça, .
VOTRE SPECTACLE REPREND DES
PERSONNAGES DÉJÀ VUS CHEZ RUQUlER?
Un seul, qui était déjà dans mon précédent
spectacle. Le reste, c'est de l'inédit, créé avec
mon coauteur Jérémy Ferrari. Il aime l'humour noir et moi l'humour trash. A nous deux,
le résultat est assez décapant!
« Les mères de famille se cachent pour mourir»,
à partir du 19 janvier, à la Comédie de Paris,
www.princesseconstance.fr.
')
..
FEVRIER 2012 Constance Dans « Les mères se cachent pour mourir » Communiqué : Macha Binot Dans son One Woman show, la seule marque de tristesse sera dans son entrée en scène, expression vite effacée par un humour décapant qui conquit le public dès les premières minutes. Son spectacle, des portraits de femmes, comme une analyse sociologique de notre Société mais avec sa propre grille de lecture. Elles sont mal dans leurs peaux, coincées dans leurs rôles de femmes d’intérieur, de mère. Elles sont loin des vies qu’elles ont rêvées et de l’affection dont elles ont pourtant besoin. Constance sait traiter des vrais problèmes de fond avec cet humour opiniâtre, cette drôlerie caustique qui vous amène à réfléchir, mais le sourire aux lèvres… et vous en conviendrez cela amène des conversations beaucoup plus constructives ! Elle met le doigt sur des idées reçues, sur un machisme sociétal qui dessert le quotidien de chacun de ses personnages. Elles ont toutes des attendes, des névroses et des envies qui ne sont pas si folles, qui ont du mordant ou de la détresse dans leurs contenu mais dont Constance a su extrait toute l’ironie pour que nous, spectateurs, nous puissions passer un moment d’ivresse humoristique. Constance, ce n’est pas la première fois qu’elle nous régale dans ses spectacles, vous l’avez certainement vu sur les planches pour « Je suis une vraie princesse Bordel ! ». Issue d’une formation classique, puisque Constance a débuté par le conservatoire de Lille, elle est vite entrée par la suite à l’école du one man show, au théâtre Le Bout à Paris , préférant se fendre de rire sur scène. Elle enchaîne de belles expériences dont une de ces dernières, le tremplin télé de Ruquier « on ne demande qu’à en rire » vivier de belles créations et de talentueux créatifs ! Son metteur en scène n’est pas en reste. Nicolas Lartigue, lui manie théâtre, cinéma, écriture, télévision, photographie ! Autant vous dire que la mise en espace est quali ! A l’affiche depuis le 19 janvier à la Comédie de Paris, ce spectacle est misogyne et féministe. Et nous, on vous recommande vivement ! Constance dans « Les mères se cachent pour mourir » A la Comédie de Paris, 42 RUE PIERRE FONTAINE – Paris 9 Metro Blanche Réservation : 01 42 81 00 11 ou www .comediedeparis.com Date : 05/05/2012
Pays : FRANCE
Page(s) : 1
Diffusion : 65033
Périodicité : Quotidien
Mots : 741
Constance veut « faire rire et aussi faire réfléchir »
HUMOUR
Jolie blonde souriante, originaire de Vieux-Moulin, Constance manie les mots comme
d'autres le couteau. Mais c'est pour la bonne cause.
Une robe de chambre à fleurs
ridicule, une blouse d'infirmière
ultra-sexy, les cheveux gras.
Constance
multiplie
les
déguisements pour taper là où ça fait
mal. Sur les clichés, mais surtout sur
le manque de liberté des unes et des
autres. Chacun(e) en prend donc
pour
son
grade.
Flingueuse
professionnelle à la scène, cette
ex-acolyte de Ruquier assure
pourtant d'une toute petite voix qu'à
la ville, elle est « normale ». On rit
beaucoup dans votre spectacle «
Les Mères de famille se cachent
pour mourir », c'est souvent très
cru
! Oui, l'humour noir ou trash, c'est
un parti pris. Moi j'ai choisi d'en
rire. De manière générale de toute
façon, je trouve que la vie est très
violente. Le trash, c'est aussi une
manière de prendre du recul par
rapport à ce qui existe. Dès le
début, vous donnez le ton : « Je
chie des roses sans les épines et je
sais parfaitement m'occuper d'une
pine ». La salle se tord de rire.
Le but, c'est de faire rire bien sûr,
mais aussi de faire réfléchir. Il y a
toujours un fond, une vérité derrière
ce que je dis. La formule est
peut-être trash, elle signifie que la
femme parfaite n'existe pas, qu'il
faut arrêter avec cette pression qu'on
met sur elle ! Les hommes ne sont
même pas attirés par ces femmes-là.
Certains passages gênent le public
parfois ?
Chacun voit ce qu'il veut y voir,
mais il se trouve que le spectacle est
féministe, c'est une réflexion sur la
liberté. Et sur l'emprisonnement.
Tant mieux si ça ne plaît pas à tout
le monde, c'est un joli sentiment la
colère. Les choses qui mettent en
colère sont des choses importantes.
Ça veut dire qu'on a appuyé là où ça
fait mal. Même les gens qui sont en
colère vous donnent quelque chose.
C'est drôle d'ailleurs de se rendre
compte qu'on peut mettre les gens
dans tous
leurs états. Vos
personnages sont féminins et
malheureux.
Vous
entrez
d'ailleurs sur scène en pleurant...
Oui, ils sont tous profondément
déprimés et mettent de l'énergie
jusqu'à ce que les papiers peints se
décollent complètement, que ça
n'aille plus du tout. Mais c'est de
leur faute, ils sont les seuls à
pouvoir s'en sortir, ils se sont
emprisonnés eux-mêmes. À la base,
je les ai tous un peu en moi, on est
multiples, mais après on choisit de
prendre tel ou tel chemin. Je ne dis
pas que c'est facile, mais je pense
que rien n'est irréversible. L'une de
ces femmes est Picarde d'ailleurs
? Comme moi oui. Le personnage de
Mylène est picard, elle a l'accent
Mais dans toutes les villes, il y a des
femmes comme ça : avec une crotte
sur la tête, une blouse colorée, de
grosses lunettes... C'est un mélange
de personnages rencontrés. Vous
n'êtes pas gênée de l'image que
vous renvoyez ?
Je passe de la bimbo au cageot, mais
je ne me pose pas de questions. Mon
corps est un outil au service de ses
personnages. Si on se regarde, c'est
foutu. Ce n'est pas moi qui suis
moche, je deviens quelqu'un de
différent sur scène. Vous dites
d'ailleurs que la scène est le
dernier espace de liberté ?
Ces dernières années c'est vrai, je
trouve qu'à la télé, au cinéma, c'est
beaucoup de politiquement correct,
mais c'est dans la vie de manière
générale. Il y a des radars sur la
route, il ne faut pas trop boire, pas
respirer comme ça... La scène et la
radio restent vraiment des endroits
très libres. Si on regarde la télé dans
les années 1970-1980, c'est dément
tout ce qu'ils se permettaient. Je ne
pense pas que pour que les gens
soient raisonnables, il faille fixer des
limites. C'est pour ça que vous
avez arrêté « On n'demande qu'à
en rire », l'émission de Laurent
Ruquier ?
La télé, c'est un exercice très usant,
il faut savoir prendre ce qu'il y a à
prendre. Je suis restée dans cette
émission tant que je prenais du
plaisir. Ça m'a apporté beaucoup, ça
a été un tremplin, mais je ne me
sens pas chroniqueuse. Mais c'est
vrai que j'ai envie de théâtre, envie
d'écrire, envie de cinéma, où
quelques
belles
propositions
commencent à arriver... Propos
recueillis par
ÉLISE PINSSON
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Date : 05/05/2012
Pays : FRANCE
Page(s) : 1
Diffusion : 65033
Périodicité : Quotidien
Mots : 88
CONSTANCE Elle manie les mots comme
CONSTANCE Elle manie les mots
comme d'autres le couteau dans son
dernier spectacle. Originaire de
Vieux-Moulin, près de Compiègne,
âgée de 26 ans, l'humoriste
Constance a gagné en visibilité
grâce à l'émission On n'demande
qu'à en rire de Laurent Ruquier. Elle
donne actuellement dans la capitale
Les mères de famille se cachent
pour mourir, un spectacle à l'humour
cinglant et trash, dans lequel se
glissent des références à sa région
natale. Elle est prolongée à la
Comédie de Paris jusqu'au 12 juillet.
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Tant qu'ça pendule
Dimanche 22 janvier 2012
Une princesse, bordel ! Une mère de famille ? Mortel !
Un olibrius qui se plante devant vous et qui vous parle, c'est troublant. Constance s'inscrit
dans cette tradition. Le goût du grimage et le don de la métamorphose. Souvenez-vous d'Elie
Kakou, sa perruque et son manteau de fourrure. Un châle et un coussin sous la robe, et en
avant les répliques! Bien sûr, l'habit ne fait pas le sketch, mais on imagine sans peine une
petite fille déjà comédienne et avec de la suite dans les idées, qui avec les années n'a jamais
perdu ses fondamentaux: c'est plus rigolo quand on se déguise. Aujourd'hui devenue
excellente comédienne, elle offre à chacun de ses personnages non seulement un costume
mais un corps, une voix, une histoire. Et ne nous le cachons pas, elle aime les névrosées. Rien
ne semble plus l'inspirer que la dépression, le mal être et le dégoût de soi, surtout quand ils
sont féminins.
Nous sommes bien loin des humoristes qui nous disent que les filles sont rigolotes quand elles
mangent du chocolat en cachette, regardent Secret Story ou sont complexées par leur cellulite.
Chez Constance, les travers de la femme ne sont pas attendrissants, ils flirtent plutôt avec le
trash, et au diable la condescendance! Flash-back. Nous sommes en 2011 et à la Comédie de
Paris se joue "Je suis une princesse, bordel!", premier spectacle écrit et interprété par
Constance. Je suis surprise d'être à ce point séduite par un spectacle aux protagonistes si
pathétiques. Bluffée par cette comédienne qui débite des monologues puissants et efficaces
car assumés, qui jamais ne désamorce une réplique un peu violente, une situation
embarrassante, ou alors par un léger éclair de connivence dans les yeux. Une humoriste qui
enfin, va au bout des choses, et ne s'excuse pas d'y aller. Elle nous fait rire sur scène avec ce
qui dans la vie nous met mal à l'aise, avec toutes les obscénités qu'on ne voit plus. Chaque
nouvelle phrase de son texte en rajoute une couche. Une couche de pathétique, de bêtise, de
vulgarité, de folies et d'excès de toutes sortes. Elle maitrise comme personne l'art du costume
kitsch et du langage fleuri grâce auxquels elle s'autorise quelques virées dans l'inquiétant, sans
jamais tomber dans le glauque.
Peu d'humoristes actuels ont l'ambition de faire exister leurs guignols indépendamment d'euxmêmes. En sortant de ce spectacle, ce n'est pas une comédienne qu'on a dans la tête, c'est tout
une galerie de désaxés qu'on aimerait bien retrouver à l'occasion, dans d'autres sketchs, dans
d'autres situations. Cette prise d'indépendance des personnages témoigne d'une grande
maturité de jeu et d'écriture, certainement acquise au sein des troupes de théâtre qu'elle a
fréquenté avant de se lancer dans l'élaboration de ce spectacle pauvre en grosses vannes mais
dont on ressort avec tout une imagerie dans la tête.
Pour « Les mères de famille se cachent pour mourir », elle a trouvé en Jérémy Ferrari, adepte
d'humour noir et de textes ciselés, un complice d'écriture. Ensemble, ils continuent cette minicomédie humaine par le sketch et éclairent à leur façon une dizaine de scènes de vie. On
retrouve une Constance multifacette, dans des portraits de femmes de tous âges et de toutes
conditions. Elle accorde encore un peu plus son arc pour taper dans le mille, certains
personnages donnant une dimension de plus à son répertoire, Constance s'étoffe et déploie ses
ailes. Car si l'on ressortait de « Je suis une princesse, Bordel! », certes hilares, mais en se
demandant un peu où elle avait caché l'espoir, l'incitation à prendre son envol fait subtilement
acte de présence tout au long de ce nouveau spectacle, sans jamais être clairement formulée.
Des textes crus et sans concessions, des personnages fantasques et frustrés, une comédienne
époustouflante de vérité, le tout rythmé par une mise en scène de qualité et un sélection
musicale on ne peut plus appropriée (Brigitte Fontaine nous sauvera toutes!). A tous ceux qui
pensent que le rire, ce n'est pas seulement une vanne bien placée, mais que c'est aussi un
choix et une musique des mots, une imagerie de personnages foutraques et poétiques, un pied
de nez au réel qui souvent est bien pire, sachez que vous trouverez en Constance une héritière
des Deschiens, de Valérie Lemercier, d'Elie Kakou et même, allons-y franchement, de
Coluche.
Une question subsiste. Tous ces personnages sont-ils inspirés de femmes bien réelles? Bien
évidemment, puisque nous les avons déjà rencontrées nous-mêmes. Il serait intéressant de
savoir si Constance a de la sympathie pour elles. Si tel est le cas, l'amour est décidément très
très vache!
Date : 01/04/2012
Pays : FRANCE
Page(s) : 45
Rubrique : Sortir
Périodicité : Mensuel
Les mères de famille se cachent pour mourir
Constance, la révélation d'On
n'demandequ'àen rirc\ l'émission
de Laurent Ruquier, revient sur
scène, après Je su/s une princesse
bordel !, dans son one woman
show Les mères de famille se
cachentpour mourir.
Démoniaque et sexy,Constance
n'a pas la langue dans sa poche.
Certes elle aime les femmes,
mais elle n'hésite pas à chahu
ter la condition féminine avec
audace et un humour grinçant.
De la ménagère dépressive à la
petite fille sadique, en passant
par la grand-mère fortunée et
aigrie, toutes les générations y
passent ! Femme sans répit,
femme calculatrice, femme en
manque d'amour et morte d'en
nui, femme qui gère enfants per
turbés, mari absent, balai brosse
et serpillère, femme seule au
bord de la crise de nerfs, les por
traits qu'elle dresse sont cin
glants. Le tout est servi par une
comédienne énergique et talen
tueuse et par une écriture
aiguisée.
Si vous ne connaissez pas
encore Constance, il est encore
temps de découvrir son univers
loufoque. Audace, insolence et
féminité s'allient pour nous
offrir un spectacle désopilant.
jusqu'au 28 avril à la Comé
die de Paris, 42, rue Pierre Fon
IX1'
taine, Paris
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Les mères de familles se cachent pour mourir
1 sur 1
http://www.neuillyjournal.com/sortir/spectacles/item/2084-les-meres-d...
mots clés...
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Constance, la jolie blonde de l'émission de Laurent Ruquier, “On n'demande
qu'à en rire” illumine la scène de la Comédie de Paris, jusqu'au 28 avril, pour
son nouveau spectacle.
Signature de l'ouvrage Le
cancer maux à mots
Je suis une princesse, bordel !, le premier spectacle de la talentuense Constance avait
fait l'unanimité et connu bien des succès à Paris et en province. Comme de tout ce qui
est bon, il ne faut pas se priver, Constance récidive avec Les mères de famille se
cachent pour mourir, son deuxième spectacle, coécrit avec Jeremy Ferrari.
Voici à peu près le pitch de ce one-woman-show frais et aiguisé : Constance s’ennuie
quand elle est toute seule, alors elle fait payer des gens pour venir l’écouter. Et comme
vous êtes des voyeurs, vous vous précipiterez pour découvrir l’expression de son
déséquilibre mental. Sa force, c’est qu’elle est toutes les femmes à la fois. En
permanence sur le fil du rasoir, elle ne bascule jamais.
Comme la comédienne le définit elle-même, attendez-vous à voir le premier spectacle
“féministe et misogyne” jamais écrit.
Les mères de famille se cachent pour mourir, à la Comédie de Paris
Jusqu'au 28 avril 2012
Du mardi au samedi à 21h30
Page facebook de constance
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14/02/2012 12:17
Critique spectacle Constance dans « Les
mères de famille se cachent pour mourir ! »
31 jan
–
Catégorie : One Woman Show
Durée du spectacle : 1h
En ce moment : Jusqu’au 28 Avril 2012 à la Comédie de Paris (42 rue Fontaine, 75009) à
21h30
–
–
Constance est pétillante et irrésistible, elle fait un tabac dans l’émission « On n’demande qu’à
en rire » et nous présente en ce moment son tout nouveau spectacle « Les mères de famille se
cachent pour mourir ! ».
Ce que nous en pensons :
Ambiance intimiste, avec des personnages aussi fou les uns que les autres. Constance nous
fait mourir de rire. Elle interprète une mère de famille débordée entre son mari, ses enfants,
son amie déprimée et sa belle-mère pour être une femme parfaite. On retrouve bien
évidemment son personnage “Melle Kresselle” une prof de musique qui essaie de faire
participer avec difficultés ses élèves. Le seul point négatif : on regrette que le spectacle ne
dure pas plus longtemps. Il faut bien l’avouer elle nous a fait oublier ou plutôt rire de nos
problèmes du quotidien pendant une bonne heure.
Ce que le public en pense :
« Nous avons passé un super moment, un spectacle sans coup de mou et plein de rires !!!
Grand plaisir à voir et revoir certains personnages déjà vus chez Ruquier ! »
« Formidable comédienne ! Spectacle hilarant ! Elle a le don de nous faire rire avec des
obscénités (qui sorties de sa bouche n’en sont pas et nous font mourir de rire !). Ses
personnages sont plus fous les uns que les autres ! On rit du début à la fin ! Tout est bien
rythmé, le temps passe trop vite ! Très proche de son public, très gentille, voir timide quand
on a la chance de discuter avec elle à la sortie du spectacle. Elle offre un peu de son temps
pour discuter avec ses fans ! Je l’en remercie ! Encore BRAVO ! »
« Venus à 4, nous avons passé une super soirée ! Constance est une comédienne formidable
qui nous fait rire à chacun des personnages qu’elle nous présente. Humour parfois trash,
avec un peu d’émotion, des échanges avec le public… Artiste, très drôle et sympathique !
[Cependant, son spectacle n'est pas à laisser à portée des jeunes enfants...] »
« A mourir de rire !!! Très frais, dynamique et très drôle !!!!! 1h de pur bonheur à faire et
refaire … Elle est excellente ! »
Talent confirmé de la nouvelle génération d’artistes comiques, Constance plait à tout
ceux quoi ont eu la chance de la voir et nous offre une performance d’une qualité rare.
Exceptionnelle comédienne, elle incarne et vit chaque personnage qu’elle invente pour
notre plus grand plaisir. Elle est loufoque, décalée, drôle et pour résumer simplement : à
aller voir !
Les mères de famille …
janvier 26th, 2012 → 8:59 @ Mathieu
Constance est actuellement sur la scène de La Comédie de Paris pour présenter déjà son
deuxième spectacle Les mères de famille se cachent pour mourir.
Constance s’ennuie quand elle est toute seule alors elle fait payer des gens pour venir
l’écouter. Et comme vous êtes des voyeurs vous vous précipiterez pour découvrir l’expression
de son déséquilibre mental.
Côté écriture, l’humoriste que l’on aime beaucoup à la télévision s’est associée à Jérémy
Ferrari, connu pour son humour noir. A n’en pas douter, Les mères de famille se cachent
pour mourir est le premier spectacle à la fois féministe et misogyne.
La mise en scène a été confiée à Nicolas Lartigue, assisté de Tiphaine Rondenay.
Les mères de famille se cache pour mourir, Comédie de Paris (Paris 9ème), du mardi au
samedi à 21h30, durée 1h20.
mots-clefs: affiche, humour, spectacle
CONSTANCE, ce sont encore ses fans qui en parlent le mieux…
Lettre d’une spectatrice à Constance :
« Bonjour Constance,
Un ami m'a montré l'un de vos sketchs d' « On ne demande qu'à en rire » il y a environ
deux mois, certain que je serais conquise. Il n'imaginait pas à quel point il avait raison
puisqu'il a dû parcourir presque trois-cents kilomètres pour m'accompagner jusqu'à la
Comédie de Paris ! C'est ainsi que nous avons eu le plaisir de vous voir sur scène mardi soir.
Si je m'attendais à rire, je n'imaginais pas sortir de la salle avec autant de crampes dans les
joues ni à me réveiller en pleine nuit et sourire encore en pensant au spectacle. La fraicheur et
la bonne humeur que vous dégagez permettent d'oublier pendant un moment la vie de tous les
jours en nous transportant dans le monde de vos personnages. Je me dis alors que vous faîtes
vraiment un beau métier et, qu'en plus, vous le faîtes particulièrement bien. En effet, après
l'instant magique où l'on se rend compte que vous êtes bien en chair et en os face à nous, on
vous oublie peu à peu pour pénétrer sans brutalité dans l'univers que vous créez.
Étant d'une timidité excessive et d'un naturel plutôt calme, on s'est parfois étonné de me
voir apprécier autant un humour noir un et un peu trash. Pourtant, je crois que, justement, il
peut faire tomber les barrières dont on s'entoure et peut-être même donner envie de reprendre
le théâtre pour éviter de sombrer dans le silence. Bref, j'adore la folie de tous vos personnages
avec un coup de cœur certain pour Mlle Kresselle et sa chanson du goéland ( même si elle est
plutôt effrayante pour quelqu'un qui veut devenir prof et qui a déjà son poisson rouge ! ).
En plus d'être une excellente comédienne, vous possédez une force dans l'écriture assez
impressionnante. La première chose qui m'a interpelée en écoutant vos sketchs, c'est votre
plume à la fois drôle et incisive mais aussi ce petit quelque chose de poétique qui ne laisse pas
indifférent. J'aime cette façon charmante de jouer avec les mots dans l'élégance des figures de
styles, c'est très beau. Vous défendez une cause et vous bâtissez sur un fond grave une œuvre
hilarante à chaque instant. C'est pourquoi il me semble que vous pouvez tout vous permettre
et dépasser des limites qu'un artiste ne devrait même plus s'imposer à notre époque. On a
accusé Rabelais de vulgarité, Baudelaire s'est montré provocateur mais, après tout, on se
souvient plus d'eux que de leurs détracteurs. Avec votre talent, l'insolence apparente tient du
génie, de l'humour intelligent capable de bousculer les esprits pour les porter à réfléchir.
Voilà, tout ça pour dire que j'ai énormément aimé Les mères de famille se cachent pour
mourir et que je complote déjà pour revenir au plus vite.
J'espère qu'un jour j'aurai le plaisir de pouvoir assister à votre spectacle dans un théâtre de
ma Normandie.
Un immense merci pour nous avoir fait autant rire, vous méritez vraiment un succès
fulgurant !
Plein de bonheur et de réussite ! »
Morgane

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