La splendide ordination de Mgr Macaire La Pentecôte P 13

Transcription

La splendide ordination de Mgr Macaire La Pentecôte P 13
P 4-5
P 12
P 13-14
X La splendide ordination de Mgr Macaire
X La Pentecôte
X Le denier de l’Eglise
Sommaire
“Vivante Eglise aux Antilles“ ............... 3
La splendide ordination
de Mgr Macaire................................. 4-5
Belle célébration à St Martin ............... 6
Vocations ............................................... 7
Mai, mois de Marie .............................. 8
Liturgie et spiritualité ........................... 9
Fondation d’Auteuil
à St Jean Bosco ...................................10
Assemblée des Evêques de la Caraïbe
en Jamaïque
du 19 au 24 Avril 2015
Le Mémorial’Acte................................11
La Pentecôte .......................................12
Le denier de l’Eglise .....................13-14
A la rencontre de nos prêtres ............15
Brèves .......................................... 16-17
D
eux discours ont introduit les échanges et le travail des évêques : le président de la
conférence épiscopale, Mgr Pinder, des Bahamas, a donné les différents thèmes de
cette assemblée annuelle et le nonce, Mgr Girasoli a invité les évêques à s’ouvrir aux
autres pays. Durant ces journées de travail, de nombreux thèmes ont été abordés par les
évêques notamment ceux concernant les jeunes et les vocations. En effet, mi juillet, cinq
cents antillais de la région seront rassemblés à Antigua accompagnés par les responsables
pastoraux mais aussi par les directeurs diocésains des vocations.
Deux importantes déclarations sont aussi en préparation et seront publiées prochainement
sur la violence et sur l’écologie.
Année de la Vie Consacrée ..........18-19
Paroles entendues ..............................20
La Mamie de Marie-Galante ..............21
Médias et Calendrier
de Mgr Riocreux ...........................22-23
Bimensuel fondé en 1967
Numéro de CPPAP : 0516 G 88298
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2
Q Eglise N°950 MAI 2015
“Les grandes questions
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“Vivante Eglise aux Antilles”
D
urant ce mois d’avril, l’Eglise catholique dans notre région a vécu deux événements montrant la vitalité des diocèses dans la Caraïbe.
Tout d’abord par la magnifique ordination épiscopale de Mgr David Macaire en Martinique. Nous
pressentions un événement important, comme tout accueil d’un nouveau pasteur. Ce fut au delà
de ce nous pouvions imaginer par l’ampleur de la célébration, la ferveur de la foule immense et la
beauté de la liturgie ... en y ajoutant la joie du nouvel archevêque et celle de son peuple.
« Eglise en Guadeloupe » se devait de revenir sur cette célébration par les textes et les photos. Cela
permettra à tous de garder le souvenir d’une journée inoubliable, heureux de savoir que notre diocèse de Basse Terre était bien représenté ce jour-là au stade Dillon de Fort-de-France.
LLes diocèses des Antilles-Guyane constituent une provvince ecclésiastique. Notre nouvel archevêque souhaite une collaboration entre nos trois diocèses francoh
phones. Mgr Macaire, Mgr Lafont et moi-même avons
p
déjà eu l’occasion de travailler ensemble à Montego
d
Bay en Jamaïque.
B
EEn effet, à l’occasion de notre réunion annuelle de la
cconférence épiscopale des Antilles qui s’est déroulée
du 19 au 24 avril, nous avons pu ouvrir de nombreux
d
dossiers communs à nos trois diocèses : prêtres, vod
ccations, jeunes, famille, accompagnement des personnes en diffi
difficulté,
aumônerie
Antilles en France... Dans le futur, un travail comlté communication,
i ti
ô
mun permettra à tous de découvrir la vitalité de nos Églises dans la région. Lecteurs fidèles de notre
revue diocésaine, vous apprécierez cette ouverture, comme nous l’avons vécue le 12 avril dernier
par la retransmission radio et TV de la messe d’ordination.
La vitalité de l’Eglise dans la Caraïbe s’est manifestée aussi lors de la messe d’ouverture de notre
assemblée des 21 évêques dans la région le dimanche 19 avril. La cathédrale de Montego Bay, ville
touristique de la Jamaïque a vibré avec les chants et l’enthousiasme de l’assemblée. Ce diocèse ne
compte que 3% de catholiques, mais notre Eglise rayonne par ses écoles catholiques et ses différentes œuvres, ainsi que l’a souligné le ministre du gouvernement jamaïcain présent à cette messe.
La joie était grande pour tous : les nombreux prêtres et diacres venus de tout le pays, le cardinal
antillais Kelvin Félix, les évêques et la foule constituée de chrétiens de différentes églises.
Nos travaux durant la semaine nous ont permis de riches échanges sur nos réalités pastorales.
Auparavant, nous avons vécu une journée de prière et de méditation avec enseignement sur les
Actes des Apôtres, des lectio divina sur la Parole de Dieu, et une belle conférence sur la prédication,
comme le souhaite le pape Francois dans l’exhortation apostolique «La joie de l’Evangile ».
Lors de nos échanges durant ces riches journées, nous avons pu mesurer les différences entre nos
origines et nos diocèses mais aussi cette belle unité réalisée par le Christ. En effet, évêques originaires de différents pays : Caraïbe, Trinidad, Antilles, mais aussi USA, Italie, France, nous partageons
la même mission dans l’unique Eglise.
C’est une joie pour moi de vous donner ces échos de notre vivante Eglise dans les Antilles.
En vous souhaitant une bonne lecture de notre revue du diocèse.
+ Jean-Yves RIOCREUX
3
La splendide ordination
de Mgr Macaire
L
e dimanche 12 Avril, dans le grand stade Dillon de Fort
de France, l’Eglise de Martinique a vécu l’évènement
magnifique de la consécration de son 12ème évêque.
Tout contribuait à rendre splendide cette célébration. La
foule impressionnante (16.000 personnes) la présence de
deux cardinaux et neuf évêques, la beauté de la liturgie
– chants et ornements –, la joie rayonnante de Mgr David
Macaire, dominicain et enfant du pays, l’enthousiasme de
tous dont de nombreux jeunes, le recueillement… Cet instant historique fut beau et inoubliable.
Nommé le 7 Mars dernier par le pape François, et venu aux
Antilles pour une semaine dès sa nomination, David Macaire avait préparé avec tout le diocèse… qu’il connaît bien.
En effet, venant régulièrement dans la région pour l’animation de retraites, il pouvait ainsi rencontrer sa famille, les
prêtres, religieuses et ses nombreux amis. Aussi, contrairement à l’habitude lors d’une ordination épiscopale, il n’y eut
pas de présentation du diocèse et du nouvel évêque. Le diocèse connaissait déjà son nouveau pasteur et David Macaire
connaissait bien la Martinique… et beaucoup d’Antillais
l’ont connu par ses prédications à la télévision.
De suite, en cette fête de la Miséricorde, l’assemblée écouta
attentivement les mots d’accueil du nonce apostolique Mgr
Girasoli et du cardinal haïtien Chibly Langlois. Celui-ci donna
une belle méditation sur la mission de l’évêque avec cette
phrase d’un père de l’Eglise : « Là où est l’évêque, là est
l’Eglise ». A la fin de la célébration, Mgr Macaire souligna
avec humour sa mission en parlant de la calotte qu’il portait
désormais, signe de sa mission à laquelle il associe tout le
monde.
La liturgie d’ordination elle-même fut vécue avec ferveur :
litanie des saints en créole chantée par deux prêtres, imposition des mains par les évêques, onction – abondante !- de
la tête avec le saint chrême et enfin la remise de l’anneau,
la mitre et la crosse avec le chant « Laudate Dominum ».
L’assemblée recueillie jusqu’alors laisse éclater sa joie plus
intense encore au terme de la célébration lors du tour de
stade du nouvel archevêque !
Pour ma part, j’ai suivi avec beaucoup d’émotion le déroulement liturgique, touché à la fois par la ferveur et la
spontanéité de Mgr Macaire. Avec Mgr Lafont de Guyane,
nous étions les deux derniers à lui imposer les mains. Avec
l’évêque de Cayenne, nous, les deux évêques de la région
avons accompagné notre archevêque dans ce moment inouï.
En effet, Mgr Macaire a sillonné le stade en bénissant son
peuple et en faisant chanter la foule. Quelle joie de voir
l’enthousiasme de tous dans l’accueil de son archevêque !
« C’est énorme », m’a glissé le doyen des prêtres, père
Gaston Jean-Michel, 103 ans. Celui-ci ainsi que ses parents
et des religieuses dominicaines voyaient leur fils devenir le
père de ce peuple de Dieu en Martinique.
+ Jean-Yves RIOCREUX
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Q Eglise N°950 MAI 2015
Le Denier de l’Eglise
Premières paroles
de Mgr MACAIRE
e à la suite de sa nomi
n rentrant en Martiniqu
com
Macaire a dit : « J’ai
nation épiscopale, Mgr
é
erv
tionnel qui m’a été rés
pris que l’accueil excep
age.
rsonne ou mon personn
dépassait ma simple pe
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i regarde Jésus, qui reg
Il s’agit d’une attente qu
les
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évêque, ses prêtres et tou
l’Eglise tout entière, son
ur
jeunes, il a ajouté : « Po
fidèles ». Concernant les
e
cèr
sin
faut les aimer et être
évangéliser les jeunes, il
ez
Pri
r les adultes aussi !).
(d’ailleurs pour évangélise
la
qualités ». Et à propos de
pour que je dispose de ces
é,
iét
ille, c’est détruire la soc
famille : « Détruire la fam
du
mi
On voit bien que l’enne
c’est détruire l’homme.
re contre la famille ».
genre humain est à l’œuv
E
5
Belle célébration à Saint Martin
avec deux évêques
L
orsque, la semaine dernière, le curé de la paroisse,
Père Samson Dorival, nous a annoncé que le nouvel
archevêque de Martinique, David Macaire, nous rendrait visite en compagnie de notre évêque, Jean-Yves Riocreux, et qu’ils célébreraient la messe le vendredi soir, je
ne m’attendais pas à vivre un tel moment de bonheur. Mgr
Macaire a fait son entrée dans une église pleine à craquer,
comme chaque fois que se présente un événement particulier, souriant, un regard pour chacun, détendu, simple… Il a
dit être surpris de cet accueil mais, que voulez-vous, c’est la
“friendly Island”. De son homélie j’ai retenu ces quelques
mots qui me poussent à réfléchir : Là où il y a l’Esprit-Saint il
y a la vie ; et la vie, c’est la fécondité, l’espoir. Si l’on plante
une graine d’avocat sous du béton, il n’y aura pas d’arbre. En
revanche, si on la met dans une terre fertile, il y aura un bel
arbre avec de bons fruits. Les cailloux, les billets même de
100 euros ne poussent pas !
jour. Après la cérémonie, pendant un long moment, Mgr
David Macaire s’est montré disponible pour tous ceux qui
souhaitaient, qui un selfie, une bénédiction, un petit mot…
Pendant tout le dîner, chacun a pu échanger, faire des photos (encore), discuter, chanter avec lui. Un grand moment
de convivialité de plus de deux heures.
Toutes les bonnes choses ayant une fin, nos deux invités ont
dû partir se reposer car, le lendemain matin, ils devaient se
réveiller aux aurores afin d’atteindre la Jamaïque où se déroulait cette année la rencontre des Evêques de la Caraïbe.
Alors mille mercis à tous ceux qui ont permis à ce berger
bien de chez nous de rencontrer des brebis qui sont un peu
les siennes et de leur offrir ces moments de bonheur qui, je
pense, devraient rester longtemps gravés dans la mémoire
de chacun. Merci à ses parents de nous avoir fait ce magnifique cadeau en nous offrant leur fils. Merci à notre évêque,
Mgr Riocreux, d’avoir eu l’excellente idée de venir nous le
présenter. Je suis ravie d’avoir eu le privilège de participer
à la première messe qu’il a célébrée hors de Martinique en
tant qu’évêque.
Nadia AGAPÉ,
infirmière à l’hôpital de St Martin
Une cérémonie à son image : pétillante, légère, grâce aux
chants (merci la chorale…), aux textes choisis. Je pense que,
grâce à cette nouvelle génération de pasteurs, notre église
se remplira à nouveau et de nouvelles vocations verront le
Mgr Gaston JEAN-MICHEL a rejoint la Maison du Père
M
gr Jean-Michel, grande figure
de l’Eglise en Martinique a
rejoint la maison du Père au
m
matin du mardi 21 avril. Ainsi ce prêtre
d
de 103 ans connu dans tout le diocèse
d
de Fort-de-France, (notamment par le
livre écrit par frère David Macaire et frère Gilles Danroc)
est parti dix jours seulement après l’ordination du nouvel
archevêque.
Ce jour là, comme le vieillard Siméon, Mgr Jean-Michel a
pu dire son «Nunc Dimittis» dans la joie d’avoir vu frère
David devenir le pasteur de l’Eglise en Martinique.
En effet, le jeune David avait connu le père Jean-Michel
par radio saint Louis dont il était le fondateur. Depuis plus
de 25 ans, ce prêtre très engagé dans l’action catholique
6
Q Eglise N°950 MAI 2015
retrouvait avec bonheur le jeune dominicain. Le 12 avril
dernier, au stade Dillon, la foule avait salué avec enthousiasme le baiser de paix entre Mgr David Macaire et Mgr
Gaston Jean-Michel ce grand serviteur de l’Eglise. Que le
Seigneur l’accueille dans la Paix.
Ses funérailles ont eu lieu le
samedi 25 avril, Mgr Macaire
devant rentrer de la Jamaïque
précipitamment.
Au nom du diocèse de Basseterre, je présente nos condoléances et l’assurance de nos
prières à l’Eglise catholique en
Martinique.
+ Jean-Yves RIOCREUX
Vocations
Appelés à aimer
J
eudi 8 avril 2015, avant la fin des
vacances de Pâques, une trentaine
de jeunes de douze à seize ans,
des paroisses de « Bouillante, Vieux
Habitants, Baillif et Trois Rivières »,
accompagnés de quelques adultes, du
père Gérard FOUCAN (Curé de Vieux
Habitants) et de Sr Jeanne sont accueillis par les Petits Frères de l’Incarnation sur leur lieu d’implantation au
Centre Saint Jean Bosco pour vivre une
aventure spirituelle autour du thème :
« Appelés à aimer ».
« Venez chantons notre Dieu », « Le
Christ est Vivant », ces chants mettent
une bonne ambiance et contribuent à
faire prendre la pâte. Après une présentation mutuelle, et le témoignage
d’un petit frère sur son engagement,
le groupe a pu commencer un bon travail de réflexion.
Une bonne ambiance facilite le travail.
Sept groupes se sont constitués, dont
un groupe de délégués des vocations
et un groupe de parents. Tous ont
réfléchi sur la question de l’amour,
à savoir : sa définition et sa réalité,
dans le quotidien de la vie. Un film
de Denis Sonet : « Les cinq rêves de
l’amour » ont aidé ce groupe à mieux
prendre conscience de la profondeur
de l’amour.
J’ai été surprise de la profondeur des
réflexions des jeunes. Ils faisaient nettement la distinction entre l’amour
charnel, l’amour où l’on prend son plaisir et l’amour de Dieu pour nous et ré-
ciproquement, l’amour que nous avons
pour lui. Je cite quelques réflexions des
jeunes : « L’amour consiste à accepter
les autres tels qu’ils sont, à les faire
grandir, à pardonner… », « L’amour
que l’on porte à quelqu’un, peut le
transformer, même s’il est mauvais ».
« Tant que l’on pardonne, l’amour sera
toujours « allumé ». « L’amour n’est
pas une poubelle où on jette les infidélités de l’amour qu’on donne ». « Il faut
faire du bien autour de soi pour que
la violence puisse reculer. La valeur de
l’amour est oubliée aujourd’hui ».
Ces jeunes m’ont vraiment impressionnée, on discernait une maturité
spirituelle chez certains. Maturité qui
les pousse à vouloir aider leurs compagnons en difficulté. La messe à l’oratoire Charles de Foucauld célébrée par
P. Gérard a conforté la prière de tous !
« Jésus dans nos vies » comme disait
un jeune.
Ces jeunes sont l’espérance de l’Eglise
de demain. A nous de les aider à
grandir.
Sœur Jeanne BALAGNE, osb.
Les Jeunes s’investissent à Anse-Bertrand
U
n vent nouveau souffle sur la
paroisse Saint DENIS d’ANSEBERTRAND, la pastorale des
jeunes prend naissance ce samedi soir
au cours de la messe.
Les jeunes du Nord Grande-Terre des
paroisses de Morne-à-L’eau ; PortLouis ; et Anse-Bertrand ont réellement enflammé l’église ce samedi par
leur dévouement et leur participation
à la célébration Eucharistique, d’action
de grâce pour le week-end passé à
Marie-Galante.
Oui chers amis, depuis bien longtemps
nos jeunes étaient dans l’ombre et
délaissaient l’église pour le monde, eh
bien ce samedi soir, les jeunes du Nord
Grande -Terre ont démontré leur ambition et confirmé le OUI à Dieu par des
chants, et leur sérieux dans la prière,
bien sur tout cela sous l’encadrement
des séniors qui veillaient sur le bon
grain.
Le curé de la paroisse, Père Roland Kinkouni, était en joie et au travers de son
homélie demandait de l’Amour dans la
communauté car nous formons l’Eglise
et tous ceux qui travaillent à l’Eglise
doivent donner l’exemple d’une vie
saine et spirituelle.
Tous ensembles, jeunes et vieux forment cette Eglise que Jésus-Christ a
mis en place par sa mort et sa résurrection ; Donc nous ne formons qu’un
seul corps, celui du Christ ressuscité !
C’est l’Amour qui a triomphé.
Il a aussi dans son homélie cité l’exhortation apostolique du Pape François :
“LA JOIE DE L’EVANGILE” (que nous
conseillons de lire) :
« La joie de l’évangile remplit le cœur
et toute la vie de ceux qui rencontrent
Jésus. Ceux qui se laissent sauver par
lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement.
Avec Jésus Christ la joie naît et renaît
toujours ».
Ces jeunes gens et jeunes filles, poussés par une force se sentent portés à
chercher le bien du prochain, et désirer
le bonheur des autres, ne serait-ce pas
là, un élan missionnaire ?
Alors mettons tout en œuvre pour les
aider, les encadrer et leur montrer
notre Amour fraternel.
Ce temps était suivi d’un partage amical au presbytère paroissial.
Merci à tous ceux qui ont mis en place
cette célébration d’action de grâce
avec nos jeunes
L. MACHIRE
7
“Marie, Mère de l’Eglise”
Notre Dame de la Belle Verrière
Cathédrale de Chartres
D
epuis que Jésus, sur la Croix, a
confié sa mère à Jean, Marie
est devenue la mère de tous
les hommes. Au Concile d’Ephèse, en
431, après de longues discussions,
Marie est reconnue officiellement, la
Théotokos : la Mère de Dieu.
C’est à la fermeture du Concile Vatican II,
le 8 décembre 1965 (50 ans cette
année), que les Pères conciliaires
donnent à Marie le nom de Mère de
l’Église, sous le Pontificat de Paul VI
(C’est lui aussi qui demandera que
Marie, Mère de Dieu, soit célébrée le
1er janvier). En promulguant la constitution dogmatique «Lumen Gentium»
lors du concile Vatican II, le 21 novembre 1964, le pape Paul VI a déclaré la Vierge Marie «Mère de l’Eglise». :
« C’est donc à la gloire de la bienheureuse Vierge et à notre réconfort
que Nous proclamons Marie très
sainte, Mère de l’Eglise, c’est-à-dire
de tout le peuple de Dieu, aussi bien
des fidèles que des pasteurs, qui
l’appellent Mère très aimante, et
Nous voulons que, dorénavant, avec
un tel titre très doux la Vierge soit
encore plus honorée et invoquée
par tout le peuple chrétien ».(§30)
Proclamer Marie, Mère de Dieu et Marie, mère de l’Eglise est la reconnaissance de sa mission confiée par Dieu
lui-même au moment de l’Annonciation. En acceptant de devenir la mère
du Fils de Dieu, Marie devient la mèredisciple par excellence qui ouvre le
S
chemin à tout le peuple de celles et
ceux qui adhèrent à la Foi au Christ :
« Elle est la Mère, explique Paul VI,
de celui qui dès le premier instant
de l’Incarnation dans son sein virginal, s’est uni en tant que Chef à son
corps mystique qui est l’Eglise. Marie, donc, en tant que Mère du Christ
est Mère aussi de tous les pasteurs
et fidèles, c’est-à-dire de l’Eglise ».
Marie est partie prenante de l’accomplissement du salut pour tous les
hommes. De même qu’elle participait à la prière des apôtres (Actes
des Apôtres 1/14), après la résurrection, elle continue de présenter notre
prière à son Fils, et prie pour nous qui
sommes en chemin vers la Vie. A ce
titre, nous affirmons qu’elle est notre
meilleure interprète auprès de son
Fils Jésus, notre Sauveur. La discrétion
évangélique de Marie n’a d’égale que
sa confiance totale en Dieu, dont elle
se dit la « servante ». Par son cœur de
Mère et par son intercession si efficace, elle participe à l’expansion de
l’Eglise dans le monde et aux progrès
de l’œuvre d’évangélisation.
P. Serge CYRILLE,
Vicaire Général
Saint Joseph,
« le beau-père de Dieu »
t Joseph est prié par les chrétiens comme patron de l’Eglise universelle (Pie IX, 1870) ou encore comme patron des ouvriers (Benoît XV,
1920) ou encore invoqué comme patron de la bonne mort.
M moi, je préfère prier St Joseph comme « patron des beau pères » car
Mais
ili était aussi le « beau-père » de Jésus. Et nous savons que cela n’est pas
t
toujours
simple d’être beau père. Souvent aujourd’hui les beaux-pères sont
m vus, dépréciés. J’ai moi même deux fils et je suis le beau père de trois
mal
grandes filles et croyez moi l’exemple et le soutien d
de St Joseph m’aident à élever mes enfants dans la foi et l’amour. J’admire
son adhésion au projet si déconcertant de Dieu.
«Pour être à la hauteur de l’âme de la Vierge Marie son épouse, sa chérie, Joseph devait être le plus pur, le plus chaste des
hommes en virginité, le plus profond en humilité, le plus ardent en amour de Dieu et en charité fraternel, le plus contemplatif.»
d’après le «Sermon» de St Bernardin de Sienne.
Merci à notre curé, le père Gérard pour cette belle messe du jeudi 19 mars, fête de St
Joseph. Les autres prêtres du doyenné ont répondu à son invitation et nous avions six
prêtres pour prier et fêter avec nous. Les membres de la municipalité ont aussi tenu
à répondre à son invitation, des chrétiens des paroisses voisines sont aussi venus. Du
coup, l’église était plus remplie qu’un dimanche et la ferveur y régnait.
Appel à tous et surtout aux beau-pères, alors pourquoi ne pas faire le 19 mars prochain, un petit pèlerinage à la paroisse St Joseph de Vieux-Habitants, vous recevrez
surement des grâces et partagerez avec nous un bon pot de l’amitié après la messe !
Luc L.
8
Q Eglise N°950 MAI 2015
Liturgie & Spiritualité
Nos aînés, les saints
Joseph
St patron des travailleurs
E
our ce mois de Mai, comme
chaque mois, il n’est pas possible
de nommer tous les saints du
calendrier. Le choix fait chaque mois
est assez subjectif. Mais au milieu des
saints connus, d’autres méritent de
faire partie de nos modèles de foi.
C’est avec st Joseph que nous commençons le mois, reconnu comme le saint
patron des travailleurs. Egalement le
1er, Jérémie le prophète, au 6ème siècle
avant Jésus Christ. Le 2, Athanase, l’un
des quatre grands docteurs de l’Eglise
d’Orient, il Lutta contre l’arianisme.
Le 4, Grégoire, au 4ème siècle. Appelé
« l’illuminateur » par les arméniens,
car il les guida vers la connaissance
du Christ. Le 5, Hilaire, Abbé de Lérins
au 5è siècle. Le 9, Solange et Estelle.
Vierges martyres. Le 10, Jean d’Avila, prêtre espagnol, confident de la
Grande Ste Thérèse au 16ème siècle. Le
11, Pierre le Vénérable, fit traduire le
Coran en latin au 12ème siècle. Dernier
Abbé de Cluny. Le 12, Pancrace, néophyte de 14 ans, martyrisé au début
du 4ème siècle. Germain, au 8ème siècle.
Patriarche de Constantinople, apôtre
ardent du culte de la Vierge Marie.
Le 14, Mathias, choisi pour devenir le
12ème apôtre, après la Résurrection de
Jésus. Le 16, Honoré, au 7ème siècle,
Evêque d’Amiens. Patron des boulanger/pâtissiers. Le 17, Pascal Baylon,
au 16ème siècle, adorateur du St Sacrement, proclamé par Léon XIII, patron
des Congrès et Œuvres eucharistiques.
Le 20, Bernardin de Sienne, au 15ème
siècle, est à l’origine des initiales JHS
(Jésus sauveur des hommes), grand
prédicateur. Le 21, Eugène de Mazenod, au 19ème siècle, fondateur des missionnaires de Provence. Constructeur
de la Basilique N.D de la Garde à Marseille. Le 22, Julie, martyre, patronne
de la Corse. Le 25, Madeleine-Sophie
Barat, au 19ème siècle, fondatrice des
religieuses du Sacré Cœur. Le 26, Philippe Néri, au 16ème siècle, fondateur de
l’Oratoire. Reconnu comme le saint de
la joie. Le 28, Bernard de Menthon, au
11ème siècle, fondateur de l’hospice du
Grand St Bernard en Suisse. Le 30, Ferdinand, au 13ème siècle, Roi de Castille.
Et aussi Jeanne d’Arc, brûlée vive à
19 ans.
P. Serge CYRILLE
L
e 17 Mai 2015, à Rome, canonisation de la Bienheureuse
Marie de Jésus crucifié, carmélite, fondatrice des carmels de
Bethléem et de Nazareth, reconnue
comme soutien particulier des chrétiens d’Orient et également la Bienheureuse Marie-Alphonsine, fondatrice de la Congrégation des Sœurs
du Rosaire en Terre Sainte.
Gestes et attitudes dans la liturgie
« Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits » Ps 94,6
L
a liturgie, quelle qu’elle soit
(Eucharistie, baptême, mariage,
funérailles ou autre) donne
une place aux attitudes et gestes qui
veulent signifier la participation de
tous. La dimension corporelle est bien
soulignée dans la Bible, car le corps
participe à la dignité de l’ «image de
Dieu ». Ainsi donc, dans la liturgie,
notre corps, uni à notre esprit, nous
permet de vivre une communion
intense avec Dieu et avec la communauté rassemblée.
Nous ne pouvons pas vivre la liturgie sans manifester, dignement, ce
que nous présentons à Dieu. Chaque
geste signifie notre adhésion à
l’acte liturgique. Se tenir debout,
s’agenouiller, s’incliner, s’asseoir, sont
autant d’attitudes qui traduisent la
profondeur de ce que nous vivons
intérieurement. Chaque attitude se
doit d’être signe de notre cohésion
ecclésiale, car nous ne devons pas
oublier que c’est toute l’Eglise, dont
nous sommes les pierres vivantes, qui
célèbre et qui prie. Refuser de faire un
avec l’assemblée, c’est dénaturer le
caractère propre de la liturgie. Nos attitudes et nos gestes veulent traduire
la richesse de notre prière. Faire le
signe de la Croix, sans précipitation,
porter les offrandes, lever les mains
au moment du Notre Père, se donner
la paix, sincèrement, sans que ce soit
la récréation, présenter la langue ou
la main au moment de la communion, sont autant de gestes qui ne
doivent jamais être banalisés ni faits
mécaniquement. Chaque liturgie est
un moment unique pour accueillir
la Parole, pour prier, pour se laisser habiter par la force d’amour du
Christ. Puissent nos gestes contribuer
à nous faire vivre la rencontre avec le
Seigneur, dans une communion avec
nos frères et sœurs. Répondre aux
prières, chanter, écouter la Parole,
avoir des attitudes et des gestes parlants, sont pour nous une manière de
dire et de proclamer notre foi.
P. Serge CYRILLE
9
Fondation d’Auteuil
Les Apprentis d’Auteuil mettent leur
expérience au service de nos jeunes
A
la demande de Mgr
Riocreux, Apprentis
d’Auteuil vient en
soutien du site de Saint Jean
Bosco, des établissements
scolaires de Gourbeyre et des
jeunes en difficulté de Guadeloupe.
L’arrivée d’Apprentis d’Auteuil en Guadeloupe à Pâques 2015 est le fruit
d’une relation étroite et d’une réflexion
qui se sont construites avec le Diocèse
depuis de nombreux mois.
Face aux difficultés d’APE, propriétaire
du site de St Jean Bosco, qui risquaient
de mettre en péril la pérennité des
établissements scolaires qui y sont
implantés, le Diocèse et Apprentis
d’Auteuil ont mis en commun leurs
moyens pour préserver le site et engager une démarche de dynamisation du
l’activité.
Comme l’a confié François Content, Directeur général d’Apprentis d’Auteuil :
« Notre présence en Guadeloupe a
du sens à plusieurs titres. D’une part,
les Spiritains, communauté de tutelle
d’Apprentis d’Auteuil depuis 1923,
ont participé directement à la création
des établissements scolaires de Gourbeyre. D’autre part, nous intervenons
à la demande de l’Eglise. Enfin et surtout, les enfants et les adolescents qui
y sont accueillis doivent faire l’objet
d’une attention et d’un accompagnement renforcé : Nous sommes donc
10 Q Eglise N°950 MAI 2015
heureux de mettre notre expérience et
nos compétences au service du site de
Saint Jean Bosco et de la jeunesse de
Guadeloupe ».
Cet accompagnement renforcé et personnalisé, c’est ce qu’Apprentis d’Auteuil propose aujourd’hui aux jeunes
qui lui sont confiés et à leurs familles,
en prenant en compte chacun de ces
jeunes dans toutes leurs dimensions,
affectives, intellectuelles et spirituelles, et en leur donnant des repères
éducatifs. La fondation partage avec
le Diocèse de Guadeloupe la même
vision des projets éducatifs pour l’accueil, l’éducation, la formation de ces
jeunes et la dynamisation de l’activité du site au profit des populations
les plus fragiles. Apprentis d’Auteuil
apportera donc son savoir-faire, ses
moyens et ses valeurs, tout en respectant l’identité propre de chacun des
trois établissements : l’école primaire
Jeanne d’Arc, le CFA Jean Belloc, et
le Lycée Professionnel de Blanchet. A
cette fin, la fondation va créer avec le
Diocèse et les trois établissements une
association (association Saint Jean
Bosco) facilitant la mise en commun
des compétences et de l’expérience
de chacun dans le champ de l’enseignement, de la formation, l’éducation
et l’insertion des jeunes en difficulté
de Guadeloupe.
Parmi les objectifs du projet, il est prévu la mutualisation et le développement des deux plateaux techniques de
formation professionnelle du Lycée et
du CFA (notamment dans les secteurs
de l’industrie, du BTP, du maritime
et de l’aérien), en s’appuyant sur les
compétences de tous les partenaires.
Par ailleurs, Apprentis d’Auteuil soutiendra l’école Jeanne d’Arc dans son
projet, notamment pour lui permettre
de poursuivre la prise en charge d’un
certain nombre d’enfants ayant des
difficultés cognitives ou présentant un
handicap.
Enfin, en lien avec les partenaires
institutionnels,
nous chercherons
ensemble à déployer sur ce site
Saint Jean Bosco
divers dispositifs
de prise en charge et de formation de
jeunes en difficulté, avec l’ambition de
permettre à ces jeunes de trouver progressivement leur chemin dans la vie
et leur place dans la société. Après des
années d’incertitude, le site de Saint
Jean Bosco va donc retrouver sérénité
et perspectives, dans le respect de son
histoire et de sa vocation.
Merci d’avance du soutien que vous
réserverez à ce projet. Nous aurons
en effet besoin du soutien de toutes
les bonnes volontés : ceux qui sont
attachés à ce site, à son histoire, et au
beau travail éducatif qui s’y est réalisé, et ceux qui sont prêts à s’engager
à nos côtés aujourd’hui : bénévoles,
chefs d’entreprises, décideurs… sans
oublier ceux qui pourront nous accomJ.-M. G.
pagner par leurs prières !
Vous pouvez retrouver
des informations complémentaires
sur Apprentis d’Auteuil sur son site :
www.apprentis-auteuil.org
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Apprentis d’Auteuil est une Fond
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bénéficient de ces programmes.
Notre Histoire
Le Mémorial’ACTe
L
e Président de la République
François Hollande sera en Guadeloupe le 10 mai pour l’inauguration du Mémorial ACTe, le futur centre
caribéen d’expressions et de mémoire
de la traite et de l’esclavage. Situé sur
le site de l’ancienne usine de Darboussier à Pointe à Pitre, ce lieu de connaissance et de diffusion des savoirs d’envergure internationale est un édifice
imposant de 2500 m² dont 1700 m²
d’exposition permanente, 700 m²
d’exposition temporaire, un espace de
recherches généalogiques, une salle
de congrès, une médiathèque et un
restaurant gastronomique.
Caractérisé par une architecture audacieuse, l’édifice se présente sous
la forme de racines d’argent sur une
boîte noire. Cette dernière qui abritera
l’exposition permanente représente
le socle renfermant la richesse que
constitue la connaissance du passé
et sur lequel se construit en partie la
mémoire collective. Un deuxième bâtiment, lié au premier par une arche
métallique qui marque la place de la
commémoration, constitue l’espace
Congrès et Arts vivants. Le Mémorial
ACTe irrigue le front de mer urbain
de loisirs avec un jardin-panorama
parc public de 9000 m² qui le surplombe : le Morne Mémoire. La
maîtrise d’œuvre de l’ensemble est
assurée par des cabinets d’architecture
guadeloupéens, l’atelier Berthelot/
Mocka-Célestine (BMC), la SARL Doré/
Marton, l’Atelier Colorado et l’Agence
TER. La scéno-muséographie en a été
réalisée par François Confino et la
coordination scientifique par l’anthropologue Thierry L’Etang.
Au cœur de ce projet voulu par le Président de Région, Victorin Lurel, il y a
la volonté de sensibiliser à une responsabilité et à une mémoire collectives de la souffrance d’une partie de
la population française noire ou d’origine africaine, mais aussi de montrer
la participation pleine et entière de
cette population au monde, au progrès
de la nation. Il s’agit de présenter la
forme ultime du racisme pour mieux
en dénoncer les formes contemporaines, de mettre en exergue l’impossible asservissement de l’être humain.
L’homme ne peut cesser de penser, de
concevoir et de projeter sa liberté…
Car au-delà du fait de se recueillir et de
commémorer, il s’agit de participer à
la création d’un nouvel humanisme,
de conduire à de nouvelles formes
de solidarité. Le Mémorial’ACTe est
un centre d’interprétation, pas un
musée ; d’où le choix de croiser les
regards en s’appuyant sur l’histoire, la
sociologie politique, l’ethnologie, l’anthropologie sociale et l’histoire de l’art.
Une quarantaine de thèmes appelés
« îles » y sont regroupés en six périodes
historiques appelées « archipels » : Les
Amériques, Vers l’esclavage et la traite
négrière, Le temps de l’esclavage, le
temps de l’abolition, Post-abolition et
ségrégation et Aujourd’hui. Supports
médiatiques divers, œuvres artistiques,
pièces patrimoniales acquises à travers
le monde constituent les temps forts
de la scéno-muséographie. L’aspect
religieux n’en est pas absent puisque
l’une des « îles » est consacrée à la
miraculeuse Vierge Noire d’Estrémadure vénérée par les Rois Catholiques
à laquelle Colomb dédie en novembre
1493 l’île de Caroucaéra, devenue la
Guadeloupe. Une autre évoque le
rôle exercé par l’Eglise en ces temps
d’esclavage : caution d’un système
comme voie de la rédemption des idosi lutte
lâtres, mais aussi
uscontre les injusotices. Les promoteurs misent surr
50.000 visiteurs
par an, hors fréquentation quo-e
tidienne du site
pour les loisirs ett la
promenade.
René BELENUS,
membre du Comité Scientifique du Mémorial ACTe
11
La Pentecôte
Esprit Saint, Lumière
iè de
d Dieu,
i
tendresse
d
du Père
nuages, ni brouillards… Le Saint Esprit
a pris soin de l’enfance du monde et l’a
guidé dans sa bouillante jeunesse et le
prépare aussi à recevoir le Sauveur, la
lumière véritable et le salut… Quand le
Saint Esprit trouve des âmes capables
d’entrer dans cette union avec Dieu, il
s’en empare pour les élever jusqu’à Dieu
lui-même… Quand le Saint Esprit
p trouve
Bienheureux Antoine Chevrier, fondateur du PRADO
I
“
l faut Dieu sans cesse à côté de
vous. Qu’est-ce que le reste ? Il
faut savoir s’agiter avec calme
pour lui, se reposer dans le mouvement,
dans l’action faite en Notre Seigneur.
Pour voler, l’oiseau doit toujours battre
de l’aile. De même nous : si nous voulons nous élever au-dessus des choses
terrestres, il faut continuellement le
secours du Saint Esprit… Plus l’âme
s’élève au-dessus des choses terrestres,
plus elle découvre les beautés de Dieu,
ses perfections infinies. Il faut habiter
les régions supérieures. Là il n’y a ni
Bx Père Antoine CHEVRIER
(livret prières à l’Esprit Saint)
à l’Eglise de notre diocèse
Donne lumière et forasce
lancé l’Eglise vers tous les peuples,
ecôte,
Esprit Saint, Toi qui au jour de Pent
notre diocèse.
de
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l’Egli
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Toi qui agis au plus profo
nt eux de l’amour de Jésus.
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De nos frères et de savoir mieux témo
bre de notre Eglise
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Toi qui inspires les charismes et harm
n et collaboration.
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A tenir sa place et à prendre ses respo
servir les frères,
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Père
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le désir
Toi qui mets au cœur des hommes
de prêtres, de diacres,
Suscite en notre Eglise les vocations
a besoin.
de ministres et de consacrés dont elle
charité du Christ,
la
de
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l’Egli
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cœur
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Toi qui animes
se sentent
diocèse, nous n’oublions pas ceux qui
notre
de
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fais que dans cette transform
ger.
laissés de côté ou peu habiles à chan
cet amour
unique amour, communique-nous
Toi qui unis le Père et le Fils dans un
yée.
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Eglis
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it Saint” P. 15
Pour que nous devenions vraiment
Prière tirée du livret “prières à l’Espr
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d confirmation
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ti à Gosier
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le 24 mai pour les nouveaux baptisés
L
des âmes dans lesquelles il pourra
faire naître le Verbe, le reproduire en
quelque manière que ce soit ou par
les pensées ou par les actions, il sera
content. Alors il agira, il remplira ce devoir avec bonheur et contentement ; il
glorifiera le Père et le Fils ».
e dimanche 24 mai 2015, ce sera
la solennité de la Pentecôte, fête
de la Venue de l’Esprit Saint sur les
Apôtres, fête de l’Eglise Universelle. “Le
A
Jour de la Pentecôte, les amis de Jésus
Jo
ont expérimenté cette force de l’Esprit
on
Saint” (Actes des Apôtres 2, 1-4).
Sai
Pour notre Eglise diocésaine, cette fête de
Pentecôte marquera le 40ème anniversaire de la
présence des Renouveaux Charismatiques en Guadeloupe. Suivi de trois jours de louange par tous les adhérents du Renouveau, cet évènement sera célébré au
Palais des Sports du Gosier, le dimanche de la Pentecôte.
Ce grand rassemblement d’anniversaire sera clôturé par
une eucharistie présidé par Mgr Riocreux, évêque du diocèse. Au cours de cette célébration eucharistique nous
accueillerons tous les néophytes et les recommençants du
diocèse de la Guadeloupe (environ 150) pour leur confirmation. Avant tout, il faut se rappeler, dans le baptême,
Dieu dit “Viens” ; tandis que, dans la confirmation, Dieu dit
“Vas” ! Car, la confirmation donne aux baptisés sa pleine carrure de chrétien, sa place et sa responsabilité dans l’Eglise
dont l’évêque a la charge. Comme il est demandé par le
rituel de la Confirmation, chaque confirmand doit écrire
une lettre à l’évêque pour lui exprimer officiellement sa
demande. Cette lettre est très utile à l’évêque pour mieux
connaître la personne, mais elle est aussi important à celui
ou celle qui l’écrit. Pour une meilleure organisation, l’équipe
diocésaine de la Catéchèse et du Catéchuménat qui accompagne le Père Jean-Gary EDUME dans sa mission, ainsi que
certaines catéchistes de la Paroisse St-Louis du Gosier seront
présents à partir de 14 h, au Palais des sports, pour les accueillir avec leur parrain et marraine. Pour de plus amples
informations, les concernés peuvent toujours s’adresser à
leur curé ou aux responsables de la catéchèse de leur paroisse respective. En cas d’urgence, ils peuvent aussi appeler
à la paroisse St-Louis du Gosier (Port. 0690 95 53 48) où
réside le Père Jean-Gary. Soyez rassurés, chers confirmands,
et surtout soyez à l’heure indiquée ; nous ferons tout notre
mieux pour que vous soyez heureux de vivre cet évènement
diocésain et de toute l’Eglise Universelle sous la mouvance
de l’Esprit Saint.
P. Jean-Gary EDUME, Cssp,
Responsable diocésain de la Catéchèse et du Catéchuménat
T
émoignage : « Après mon baptême dans la nuit de Pâques cette année, je veux continuer de marcher à la suite
du Christ, et dans l’Eglise témoigner de ma foi même si je ne sais pas tout et que j’ai encore beaucoup à
apprendre (les Petits Frères de l’Incarnation m’ont bien dit que la formation chrétienne durait toute la
vie !). Le sacrement de confirmation que je recevrai à la Pentecôte au stade de Gosier, avec ma mère qui a décidé de
se remettre en route et a repris goût au Seigneur, sera une occasion de resserrer les liens en famille, de m’éloigner
de tout climat négatif de violence, de préparer mon avenir afin de donner un sens à ma vie (je veux être mécanicien
auto) ; pour le moment nous nous sommes engagés ma mère et moi dans le groupe chrétien&sida pour lutter contre
ce fléau et pour aider les autres… tout un programme allez-vous me dire ! Vais-je y arriver ? mais je compte sur l’Esprit
Saint et vos prières pour y parvenir et redresser les bosses de mon chemin… »
Blaise JOHN (17 ans)
Aumônerie Dom Helder Camara
12 Q EEglise
li
N°950 MAI 2015
Le Denier de l’Eglise
L’Eglise c’est nous,
nous devons l’aider et marcher avec elle !
… Pour aider notre réflexion
et… notre générosité !
C’était à la fin de la célébration d’une
messe dominicale. Je venais en effet
de parler aux fidèles de leurs responsabilités et de leurs solidarités envers
l’Eglise d’une façon générale. Mais
plus particulièrement j’avais insisté sur
leur devoir envers l’Eglise diocésaine
pour ce qui concerne notamment le
« Denier de l’Eglise ». Cette contribution
financière annuelle, chaque chrétien en
âge de travailler (et qui effectivement
travaille) doit la verser à l’Eglise. Or, à
la sortie de la messe, j’entendais deux
personnes âgées, qui s’entretenaient
amicalement sur ce sujet, et notamment sur le fait de savoir pourquoi on
dit maintenant « Denier de l’Eglise » et
non pas comme autrefois « Denier du
culte ». Elles m’ont interpellé pour que
je leur apporte quelques précisions. Ce
que j’ai fait. J’ai commencé par les féliciter d’abord : « vous me donnez une
véritable joie, leur ai-je dit, la joie de
constater que nos paroles ne tombent
pas dans un désert, et plus encore que
vous cherchez à les comprendre. Je ne
vais pas maintenant, ai-je ajouté, vous
faire un cours d’histoire ou de droit
canonique, sur cette question. Mais
je me propose de faire le point dans
« Eglise en Guadeloupe ». Ce que voici.
Qu’est-ce que le « Denier » ?
Le Denier était une monnaie romaine.
On en parle dans les Evangiles (Mat. 22,
19 – Jean 6,7). Rappelez-vous aussi dans
St Marc 6, 37 à l’occasion du miracle de la
multiplication des pains. « Faut-il acheter pour deux cents deniers de pains
et leur donner à manger ? » Un denier
représente le salaire d’une journée de
travail d’un ouvrier agricole selon Mat.
20, 2 ; selon la Mischna, la ration journalière de pain pour une personne coûte
le douzième d’un denier. A l’époque de
l’occupation romaine en Palestine on
se servait de la monnaie romaine pour
l’impôt. Mais le peuple était assujetti au
versement d’une contribution particulière à la Synagogue, pour le culte qu’on
appelait « la dîme ». On en parle plus
de trente fois dans la Bible. La dîme a
eu une pratique assez longue dans l’histoire de l’Eglise. Même dans les pays
concordataires, la dîme était jadis versée symboliquement par les chrétiens
comme une « offrande prélevée sur les
biens que tu nous donnes ».
A quoi cela sert-il ?
Après la révolution française, les biens
de l’Eglise avaient été saisis par l’Etat.
L’Eglise s’est trouvée alors quelque peu
dépouillée et en difficulté pour entretenir le clergé ainsi que les lieux de culte.
C’est à cette époque donc, plus précisément par la loi de séparation de l’Eglise
et de l’Etat (loi de 1905) que le Denier
du culte a été relancé pour subvenir
aux nombreux besoins des églises. Perdant ainsi leur salaire, leurs assurances
sociales, parfois même leur logement,
les prêtres dépendant de la générosité
des fidèles.
« La Personne de l’Eglise »
et le personnel de l’Eglise.
Il faut distinguer en effet « la Personne de
l’Eglise » et le « personnel de l’Eglise ».
A l’instar de toute entité juridique,
l’Eglise est une « personne morale ».
Les association religieuses catholiques
reconnues par l’Etat depuis la Révolution française, assurent l’exercice du
culte. C’est là sa première mission. Telle
est la raison sans doute pour laquelle
on a utilisé le terme de « denier du
culte ». Mais l’Eglise ne « fait » pas que
le Culte. Elle doit aussi gérer les bâtiments du culte, les biens immobiliers
« grevés d’une affectation charitable
ou d’une toute autre affectation étrangère à l’exercice du culte (comme les
hôpitaux, les écoles…), les réparations
de toute nature, les frais d’assurance et
autres charges afférentes aux édifices
et aux meubles les garnissant ». L’Association Diocésaine de Guadeloupe, par
exemple, a à sa charge non seulement
le logement, la protection sociale des
ministres du culte, mais également la
formation des séminaristes appelés
à devenir prêtres ainsi que les prêtres
âgés. Il ne faut pas oublier non plus les
frais du « personnel de l’Eglise », qui
travaille comme salarié dans la pastorale. Trop souvent en effet, les gens
ne perçoivent pas la quantité d’activités pastorales concrètes, autres que la
OUI, je soutiens l’action de ma paroisse et de l’Eglise Catholique de Guadeloupe
ATTENTION !
pôt,
Pour bénéficier de la réduction d’im
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emb
déc
retournez ce bon avant le 31
T
Je verse………………… €
T
Par chèque bancaire à l’ordre de l’Association
Diocésaine de Guadeloupe
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En espèces, date………………………
T
Je choisis le prélèvement automatique et je remplis
la demande de prélèvement au verso.
Nom de ma paroisse………………………………………………
T
Je souhaite recevoir un reçu fiscal
Pour cela renseigner le formulaire ci-contre.
T
Je souhaite recevoir une information
sur la possibilité de léguer une partie de mes biens
ou de faire un don à l’Eglise
à renvoyer à : Association Diocésaine de Guadeloupe
1, place Saint-François, 97110 BASSE-TERRE
ou à votre paroisse, accompagné de votre don.
N° de Donateur
Mes coordonnées : TCivilité TMme TMlle TM.
Nom : ........................................................................................
Prénom : ...................................................................................
Année de naissance : ...............................................................
Adresse : ...................................................................................
...................................................................................................
Code postal : ................. Ville :..............................................
13
E-mail : ......................................................................................
Légliz sé nou, nou dwèt rédé-y é maché évé-y !
Messe, (catéchèse, sacrements, visite
de malades…), pour lesquelles les ministres ne sollicitent des fidèles aucune
rémunération. Et alors pour cette raison
même, parce que l’activité de l’Eglise
ne se résume pas uniquement à l’exercice du culte, on a préféré remplacer
l’expression « Denier du Culte » par
« Denier de l’Eglise ».
tère) vient au secours de très nombreux
diocèses de par le monde. C’est une
question de solidarité. En effet les offrandes dont les chrétiens catholiques,
du monde entier, gratifient l’Eglise de
Rome, (le diocèse du Pape) font l’objet
d’un partage avec des diocèses pauvres
(en Afrique, ou aux Antilles…).
Que donne le Vatican ?
Qui est assujetti au denier
de l’Eglise ?
Derrière cette question, il y a souvent
une critique ou un reproche, comme si
on voulait dire : « le Vatican est riche, il
n’a qu’à vous aider ». J’ai eu l’occasion
(dans notre revue même d’Eglise en
Guadeloupe) d’éclaircir et d’expliquer
ce qu’il faut entendre par la richesse du
Vatican. Oui, certaine Congrégation de
l’Eglise, (entendez par là certain minis-
Chaque baptisé en âge de travailler
(et qui travaille effectivement). Il est
appelé à donner sa dîme annuelle correspondant au montant d’une journée
de travail. Il est toujours très délicat
de parler de questions d’argent. Mais
l’Eglise comme toute société ne peut
vivre sans cette solidarité de ses propres
membres, riches ou moins riches. Mal-
L
’Eglise catholique en Guadeloupe ne vit que de vos
dons. Le Denier de l’Eglise est une ressource importante pour tous les diocèses et particulièrement pour
notre Diocèse de Guadeloupe puisqu’il représente environ
20% des recettes. Les Catholiques sont responsables et solidaires du financement des actions pastorales lancées par leur
Eglise. L’Eglise est là, présente chaque jour et de multiples
manières. Les prêtres consacrent leur vie aux autres, sans
eux les mariages, baptêmes, funérailles ne pourraient être
célébrés. Aujourd’hui ces prêtres ont besoin de votre don
pour poursuivre leur mission… Plusieurs moyens sont à votre
disposition, le Prélèvement, le don en ligne via notre site
web http://www.guadeloupe.catholique.fr, le paiement
par chèque ou le paiement en espèces.
Nous encourageons les fidèles à opter pour le prélèvement automatique mensuel, trimestriel ou semestriel,
en effet c’est une solution qui est adoptée par un nombre
croissant de donateurs avec les trois avantages suivants :
La périodicité • La régularité • La facilité.
heureusement tout le monde ne remplit pas ce devoir de solidarité et de justice. Dans certains pays où les gens sont
pauvres, l’argent rare, les missionnaires
demandaient autrefois au chrétien qui
était concerné de donner une journée
de son travail comme maçon, charpentier, plombier… D’autres donnaient aux
missionnaires une partie des produits
de leur jardin (prélevés sur le bien que
Tu nous donnes) pour employer cette
parole de la liturgie. Dans les diocèses,
l’argent ainsi récolté est comptabilisé
dans les formes requises par le droit
et font l’objet d’une expertise par un
expert comptable et un commissaire
aux comptes. Ces quelques notes, j’en
conviens, ne sont pas complètes et mériteraient sans aucun doute beaucoup
d’autres précisions. P. Yves Gillot, chancelier
LES AVANTAGES POUR VOTRE PAROISSE
Le meilleur des choix
Avec le Denier régulier en prélèvement automatique :
Vous permettez à l’Église de mieux prévoir ses ressources
et de mieux planifier ses actions.
Vous l’aidez à entretenir son patrimoine.
Vous manifestez clairement votre engagement, votre
fidélité et votre responsabilité de baptisé.
vous pourrez
Si vous êtes imposable en France,
e don
votr
de
t
tan
mon
déduire 66 % du
nu
reve
le
sur
ôt
de votre imp
nu
(dans la limite de 20 % de votre reve
net imposable).
Un reçu fiscal vous sera envoyé.
ER :
QUELQUES REPÈRES POUR VOUS AID
séminariste
1 400 € = un mois de formation d’un
es en maison de retraite
prêtr
nos
pour
vie
de
2 700 € = un mois
mission pastorale
945 € = un mois pour un prêtre en
MANDAT DE PRÉLÈVEMENT
È
SEPA
Référence Unique de Mandat (RUM)* :
Nom et prénom : ....................................................................................................
.............................................................................................................
Adresse : .................................................................................................................
*maximum 35 caractères (partie réservée à ADG)
En signant ce formulaire de mandat, vous autorisez l’Association Diocésaine de Guadeloupe à envoyer des instructions à votre banque pour débiter votre compte conformément
aux instructions de l’Association Diocésaine de Guadeloupe.
Vous bénéficiez du droit de remboursement par votre banque selon les conditions décrites
dans la convention que vous avez passée avec elle.
Une demande de remboursement doit être présentée dans les 8 semaines suivant la date
de débit de votre compte pour un prélèvement autorisé.
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Code postal : ..............................
Ville : ..............................................................
E-mail : ....................................................................................................................
Année de naissance : .............................................................................................
Numéro de donateur :............................................................................................
J’autorise l’Association Diocésaine à prélever sur mon compte :
Nom et prénom du titulaire de compte / Débiteur : ...........................................
T Chaque mois la somme de
.................................................................................................................................
T 20€ T 30€ T 40€ T 50€ T 100€ T Autre : ....................€
Banque : ..................................................................................................................
T Chaque trimestre la somme de :
Adresse de la banque : ..........................................................................................
T 50€
T 80€
T 100€
T 150€
T Autre : ....................€
T En une seule fois la somme de : ....................... €
----------------------------------------------------------------------------------------Nom du créancier : ASSOCIATION DIOCESAINE DE GUADELOUPE
N° d’Identifiant Créancier SEPA (ICS) : FR38ZZZ458233
Adresse du créancier : N°950 MAI 2015
1, place Saint-François - 97100 BASSE-TERRE - GUADELOUPE - France
14 Q Eglise
Code BIC de la banque : .........................................................................................
IBAN du débiteur : ..................................................................................................
Merci de joindre votre RIB
Lieu : ................................................................
Date : ...............................................................
Signature :
La Vie du Diocèse
A la rencontre de nos prêtres…
Père Rodel FRANÇOIS,
Curé de la paroisse du Moule
Père Rodel François ?
J
e suis le benjamin d’une famille de cinq enfants, trois garçons et deux filles, je suis né le
10 décembre 1971 à Port-àPiment (PaP) en Haïti, une ville
située sur la cote sud. C’est là que
j’ai grandi et fait ma scolarité, à
l’école nationale des garçons au
primaire puis au collège StellaMaris, un collège congréganiste
dirigé par les sœurs de Sainte
Anne où j’ai fait une partie de mes études secondaires, de
la 6e à la 4e et au collège Saint Jean des Cayes dirigé par les
Oblats de Marie Immaculée (OMI), une congrégation cléricale catholique fondée en 1816 à Aix-en-Provence, où j’ai
terminé mon cursus, de la 3ème à la Philo.
Un parcours scolaire synonyme de vocation ?
Je pense que ma vocation vient de là, déjà chez les sœurs,
j’avais été remarqué par le Père Thomas François qui, par
coïncidence portait le même nom que moi, m’a toujours dit
qu’il voyait un prêtre en moi. Ensuite, après mes études de
philo, j’ai rencontré un ami qui m’a fortement conseillé de
me rapprocher des Salésiens et là encore, j’ai tapé dans l’œil
d’un frère, Maître Sannon, qui m’a dit la même chose, à savoir, qu’il voyait en moi un prêtre et que si j’étais intéressé,
il m’enverrait à Port au Prince, où est basée sa congrégation,
pour continuer mon cheminement. J’ai accepté et j’ai fait
quatre ans, deux ans de pré-noviciat et de noviciat et deux
ans de philosophie, c’est là que j’ai rencontré le Père Chery,
mon professeur de philosophie à l’époque, qui m’a introduit
chez les Spiritains et c’est au sein de cette congrégation que
j’ai été ordonné prêtre en 2006.
Parlez-nous un peu de votre ministère ?
J’ai commencé mon ministère en Guadeloupe, il faut savoir
que chez les Spiritains, on choisit trois destinations lors des
vœux et la Guadeloupe faisait partie de mon désidérata. J’ai
été accueilli à mon arrivée par le groupe des Spiritains sur
place, avec comme supérieur le père François Xavier Roussel, qui m’a introduit auprès de l’évêque. J’ai commencé à
Gosier, aux côtés du Père Charly Grégoire, ensuite à Massabielle et enfin au Moule où je suis actuellement. Du point
de vue géographique, c’est une grosse paroisse avec trois
lieux de cultes, Fatima, Néron et le bourg. Une paroisse que
je partage avec le père Juste et bien sûr avec l’aide de toute
la communauté, c’est important de le dire, parce que, sans
elle, je n’aurais pas pu mener à bien ma mission d’évangélisation. Les laïcs font un travail considérable et je profite de
l’occasion pour le faire savoir.
L’Eglise attache une grande importance à la famille,
quel est votre sentiment sur ce sujet ?
Je pense que, une famille ayant comme boussole la Parole,
est une famille en bonne santé, elle suit la Sainte famille, à
savoir, Jésus, Marie et Joseph. Quand on voit la configuration
de nos églises le dimanche, c’est la famille toute entière qui
est représentée. La famille guadeloupéenne est croyante et
catholique, la célébration des différents sacrements, comme
la première communion, la confirmation, montre bien que
c’est le fruit d’un travail effectué au sein de la famille. Dieu
nous accueille le jour de notre baptême et nous envoie en
mission lors de notre confirmation, il ne nous envoie pas seul,
mais accompagné par la force de l’Esprit Saint et la famille
elle aussi prend une grande part dans ce travail d’évangélisation.
La Journée Mondiale de Prière pour les vocations et la
conférence épiscopale des Antilles, deux mots sur ces
deux évènements qui marquent l’actualité dans notre
diocèse ?
Vocation, c’est “appeler” et celui qui prend l’initiative d’appeler, c’est Dieu, c’est pour cela qu’en matière de vocation,
il y a ce que l’on appelle médiation, c’est tout ce qu’il y a
autour pour sensibiliser la personne, pour l’interpeler en ce
sens. Une journée pour les vocations, c’est extraordinaire, elle
permet aux prêtres, aux laïcs voire aux évêques, de mieux
faire ce travail de sensibilisation, de mieux faire savoir aux
jeunes qu’ils sont tous appelés. On a tendance à dire, assez
souvent, qu’en Guadeloupe, il n’y a pas ou peu de vocations
(prêtres, religieux...), je pense qu’il faudrait nuancer cette
affirmation. Il y a bien sur, la hiérarchie, ceux qui donnent le
ton, mais il y a aussi, des vocations dans d’autres domaines,
comme par exemple, les laïcs engagés au sein de notre
église. N’oublions pas, que Vatican II dit que, l’Eglise c’est le
peuple de Dieu en marche, ce peuple n’est pas composé que
de prêtres et de religieux, les laïcs eux aussi, jouent un rôle
extrêmement important dans l’Eglise. En ce qui concerne la
conférence des évêques, notamment celle qui se tient dans
la Caraïbe, elle revêt une importance capitale pour l’Eglise
aux Antilles Guyane, elle permet d’harmoniser et faire ressortir les spécificités de chaque diocèse, tout en respectant les
valeurs de l’Eglise universelle.
Deux mots sur la mobilité ?
Je me sens bien au Moule, comme je l’étais à Massabielle
ou encore au Gosier. Avant tout, je suis Spiritain, j’étais en
Haïti, maintenant je suis en Guadeloupe, demain je ne sais
pas où je serai. Le missionnaire est comme un soldat, il est à
l’écoute de ses supérieurs hiérarchiques. Si à la fin de l’année,
mon supérieur et l’évêque me demandent de plier bagages
pour aller dans une autre paroisse ou ailleurs, je le ferais sans
sourciller, parce que je dois obéissance à ma hiérarchie.
Jeremiah CARLTON
15
Rencontre à l’Ecole Notre Dame de Grâces
E
n ce vendredi 17 avril, Mgr Riocreux a
été accueilli chaleureusement à l’école
primaire Notre Dame de Grâces à PetitP
Pérou, près du CPSO. Cette première visite de
l’
l’évêque avait été préparée par toute la comm
munauté
éducative : directrice, soeurs dominic
caines,
enseignants, personnel et surtout les
e
enfants.
Ceux ci avaient préparé des panneaux de bienvenue en différentes langues et la chorale avec 50 enfants de la chorale. Ceux ci ont interprété un
magnifique Ave Verum de Mozart.
Cinéma à la pastorale des jeunes de St Anne
L
e Vendredi 10 avril, nous jeunes de la pastorale de sainte Anne, accompagnés du père Kaze avons organisé une soirée cinéma dans le but de
faire vivre à notre paroisse les temps forts de la vie de Jésus. Grâce
à l’équipe ciné woulé nous avons pu visionner le film « le fils de Dieu». Ce
dernier met en exergue la passion du Christ jusqu’à la crucifixion. Trois jours
après sa mort, Jésus ressuscite, quitte le tombeau et part 40 jours dans le
désert pour prodiguer son enseignement à ses apôtres. Afin de rendre ce
moment convivial, nous avons repris le concept du cinéma puisque nous
av
avions prévu un bar payant.
Ravis du bon déroulement
Ra
de notre soirée, nous envisag
geons de renouveler cet évènement de façon à préserver
n
la fraternité de notre paroisse.
Elodie PLAISANCE
Administratrice de la page
Facebook de la paroisse
de Sainte-Anne
« Kilomètre Soleil »
avec le Secours Catholique
et la paroisse de St François
C
haque année, le Secours Catholique et le kiwanis Club Kahouane (partenaire de l’action depuis 2014), en lien avec
les enfants et les catéchistes de la paroisse de St François,
organisent une journée « Kilomètre Soleil ». L’objectif est de récolter des fonds pour permettre à des enfants défavorisés de partir
en vacances en famille d’accueil. Le moyen est « aider les enfants
par les enfants ». Le thème du jour était d’apprendre à bien manger, en exprimant que le bien manger- sainement et en quantité
suffisante- est un droit pour tous. Après la messe de ce dimanche
19 avril, les enfants et leurs catéchistes ont animé des stands, avec
affichage et explication alimentaire ; vente de fruits et légumes à
prix réduits, plantes médicinales etc… Ce fut une réussite et beaucoup repartirent avec des paniers garnis de nourritures saines et
multicolores. Merci à La présidente du Secours Catholique Marcelle
Balagne et à la responsable de la section St François, Aliette JeanNoel, qui ont œuvré pour la réussite de cette journée.
L. P.
16 Q Eglise N°950 MAI 2015
S
Chanson du groupe C&
paroles et Musique P.
André Dénécy
Tout mou sé moun
Fó nou konprann sa
Ki ou séropozitif
Ki ou ni sida
Kèlkèswa maladi-la
Arété èsklizyon
Arété méprizé
Arété kondané (bis))
Arété, arété, arété…
Le CD sortira bientôt !
Brèves
L
C
Rencontre
R
enconttre d
des
es groupes Pak 86,
86
J.E.C et Jeunesse Mariale
e dimanche 19, la Chapelle de Sainte Thérèse du bas du
bourg de Basse-Terre, a connu une grande effervescence. En
effet, des anciens membres de mouvement de jeunes de la
Basse-Terre, se sont donnés rendez-vous pour animer et partager
l’Eucharistie ensemble. Il s’agissait des groupes : Pak 86, initié par
le prêtre de l’époque, Père Georges EZELIS, après un temps fort du
Carême en 1986 ; la J.E.C (Jeunesse Etudiante Chrétienne), qui a
été suivie par le Père Robert Blanchard ; la Jeunesse Mariale, qui
a été accompagnée par Sœur Thérésa de la Communauté de Saint
Paul de Chartres.
Ils ont reçu un accueil chaleureux du Père Yves DEAT, présent
aussi à l’époque du mouvement de ces groupes, de la Chorale de
Sainte Thérèse et de la Communauté paroissiale. A l’issue de cette
messe, ils se sont retrouvés à la salle paroissiale de Basse-Terre,
un lieu rempli de souvenirs et d’émotions. Ce fût aussi, l’occasion
pour tous, de partager sur leur cheminement et leur engagement
aujourd’hui, au sein de leurs paroisses respectives. La famille qui
avait elle aussi été conviée, a été présentée aux camarades frères.
La joie des retrouvailles était bien présente dans tous les cœurs. Ils
sont rassurés de la transmission de la Foi, où la nouvelle génération
est prête à prendre la relève sur les traces de leurs parents.
Avant de se quitter, les groupes ont décidé de se retrouver à nouveau, afin de ressouder les liens, et de décider ensemble, de nouvelles orientations à donner, afin de continuer à rester sur les pas
Lydia VARIN
de Jésus Amour.
Fabuleux congrès
des écrivains de la Caraïbe
Du 15 au 18 avril 2015 à Gosier
a foule s’est déplacée, une soixantaine d’écrivains
de tous les pays de la
Caraïbe étaient là ! Un
rendez-vous foisonnant
et passionnant dont le
thème était « Voyages,
migrations, diasporas
dans les littératures
caribéennes ». Francophones,
anglophones,
hispanophones, créolophones… se sont croisés
et sont intervenus pour
valoriser l’écrit, la lecture
et la littérature sur notre
continent. Une grande
sensibilité et un humanisme qui a fait du bien
à tout le monde ! « Comment réapprendre la lecture à nos
jeunes, ils en manquent tellement… on ne veut plus s’arrêter
pour lire, feuilleter un livre, et la lecture d’un bouquin avec la
tablette multimédia est si peu à la portée de tous, me disait
Hector Poullet au détour d’un couloir ». « Si on veut cultiver la
paix autour de soi et à travers le monde, il faut privilégier la
culture et lire » me disait Mireille Nicolas dont l’Anthologie
de la littérature antillaise en quatre tomes fait aujourd’hui
référence partout. Pascal Gbikpi a constitué un petit dossier
sur ce parcours du congrès des écrivains qui vaut le détour, ne
nous en privons pas ! Il est disponible sur le site du diocèse et
peut être partagé avec ses enfants, ses élèves ! Merci Pascal !
J.-M. G
Une semaine pour changer les choses
Du 16 au 24 mai, quête nationale de la Croix-Rouge française
A
fin de continuer sa mission et financer ses actions sociales, d’urgence, de secourisme et de formation, la Croix-Rouge française en Guadeloupe a besoin
de la générosité de tous.
Sans don, pas d’action !
La crise économiq
économique et financière mais aussi sociale fait chaque jour apparaître de nouveaux visages
dans les délégations de la Croix-Rouge française. Témoins de cette nouvelle réalité, les bénévoles de
Guadeloupe doivent faire face à une demande croissante due à l’augmentation constante de la précarité et de l’exclusion. Dans ce contexte de crise, la quête nationale est un rendez-vous crucial pour
l’association qui doit pouvoir continuer à venir en aide aux personnes en difficulté.
Du samedi 16 au dimanche 24 mai 2015, les 350 bénévoles-quêteurs guadeloupéens se mobiliseront et viendront à votre rencontre.
La Croix-Rouge Délégation de Guadeloupe compte plus que jamais sur votre soutien. Témoigner de votre générosité lors de ces journées, c’est nous permettre de poursuivre nos actions de proximité auprès des personnes les plus vulnérables sur le territoire de La Guadeloupe et de ses dépendances. Les dons récoltés permettent aux bénévoles de continuer à mener à bien leurs actions sur le terrain.
Pour réussir ces actions humanitaires, alors même que les financements publics baissent, la Croix-Rouge dépend de plus en plus de
fonds privés. Grâce à vos dons, nous agissons.
La Délégation compte également sur tous ceux qui souhaitent s’associer à ce grand rendez-vous et devenir bénévole
d’un jour. Quel que soit le temps dont vous disposez, rejoignez-nous ! Pour cela, contactez nous au 0690 50 12 73 / 0690
25 76 43 – [email protected] ou rejoignez-nous sur Facebook.
17
Les Foyers de Charité
S
Communautés de laïcs
engagés autour d’un Père de Foyer
e
ur le
l chemin
h i de
d cette Année de
Grâces dédiée à la vie consacrée,
contemplons avec les Amis des
Foyers de Charité, les merveilles de Dieu
au sein de ces Communautés !
Les Foyers de Charité sont une Œuvre
catholique internationale qui participe à la
nouvelle évangélisation par la prédication de
retraites spirituelles de formation chrétienne,
ouvertes à tous, croyants ou non. « Il faut 6
jours de retraite en silence pour transformer
une âme… » L’œuvre des Foyers de Charité
naît en 1936 à Châteauneuf de Galaure dans
la Drôme (France). C’est la fécondité de l’offrande de deux vies : - le «OUI » de Marthe
ROBIN –laïque- à l’Appel du Seigneur sur son
lit de malade qu’elle n’a jamais quitté jusqu’à
sa mort le 6 Février 1981 : « Cette œuvre
sera un Foyer éclatant de lumière, de charité, d’amour, l’oasis vivifiante aux âmes de
bonne volonté, aux âmes anxieuses et découragées, la maison de mon cœur ouvert à
tous ». (Mission confiée par Jésus à MartheExtrait texte fondateur) - La disponibilité
du Père Georges FINET pour rentrer dans ce
Projet de Dieu qui bouscule sa vie de Prêtre
! «Les Foyers de Charité regroupent des baptisés, hommes et femmes vivant en communauté, réunis autour d’un prêtre, le père du
Foyer, témoin de la paternité de Dieu. Répondant à l’appel de Dieu, les membres du Foyer
de Charité s’engagent à vie pour l’annonce
de l’Evangile et partagent une vie de famille,
de prière et de travail liée à l’accueil des retraitants » (Extrait texte fondateur) L’Œuvre
est maintenant répartie dans le monde
entier : 76 communautés implantées dans
une quarantaine de pays. Dans la Caraïbes,
le Foyer St Joseph à Trinité-Martinique et 2
Foyers en Haïti (Port-au-Prince et aux Cayes).
En Guadeloupe,
dès
d l
d 1960, des
d retraites
et récollections sont organisées. Puis,
l’Association « Les Amis des Foyers de
Charité en Guadeloupe » voit le jour le 31
Mai 1977 avec la présence effective de
Monseigneur Siméon OUALLI. Des laïcs, (à
l’initiative de Mr et Mme Christian et Odile
HAYOT, qui ont rencontré Marthe Robin),
des prêtres-(Père Joseph FINCK) ont mis en
commun leurs « talents », ceux dont nous
parle l’Evangile, pour : 1) Favoriser l’organisation des retraites de chrétienté en Guadeloupe. 2) Aider à la création d’un Foyer
de Charité en Guadeloupe qui sera affilié
à la Fondation des Foyers de Charité, reconnue d’utilité publique en Février 1972.
Ce projet de création d’un Foyer est porté
dans la prière en se rappelant les paroles
mêmes de Marthe : « un Foyer naît d’abord
dans le cœur d’un prêtre et de deux ou
trois membres ». Nous vivons la grâce de
compter parmi les amis de l’Association,
un membre en formation à la Martinique,
actuellement en stage à Châteauneuf de
Galaure. Dans l’attente, nous confions à la
Providence tant les lieux d’accueil que les
18 Q Eglise N°950 MAI 2015
prédicateurs pour organiser ces temps-forts
de ressourcement que sont les retraites et
récollections nourris par des nuits d’Adoration eucharistique.
Au cœur de notre engagement se trouve
le désir de : 1) L’Annonce de l’Evangile
dans une rencontre personnelle et transformante avec le Christ. 2) L’Appel à approfondir la Foi en notre Dieu-Trinitaire, et
à en vivre dans l’unité de l’Eglise. 3) L’encouragement pour les retraitants à vivre
l’Evangile dans leur quotidien : mettre en
pratique la Parole de Dieu
Paroles de Père de Foyer
Père Emmanuel AINE – Père du Foyer de
Trinité – MARTINIQUE
« A l’origine du charisme des Foyers de
charité il y a le lien spirituel voulu de façon
très claire par Dieu entre Marthe Robinune laïque- et le Père Georges Finet »…
« Marthe a découvert que la paternité de
Dieu est manifestée en particulier par les
prêtres. Ainsi sont associés étroitement le
Père et les membres laïcs, le sacerdoce
ministériel et le sacerdoce baptismal.
C’est pourquoi dans la communauté, le
Père n’est pas de passage comme un aumônier, il n’est pas extérieur, mais vit en
permanence dans le Foyer. Pour lui, c’est
une vocation particulière dans sa vocation
sacerdotale. Le Père annonce la Parole,
communique les sacrements mais il est
porté par la prière et l’offrande de toute la
communauté ».
Votre vocation au quotidien ?
Père Emmanuel AINE nous rappelle cette
de parole de Marthe ROBIN : « Et tandis
que nous peinons, que nous travaillons,
que nous prions, que nous souffrons, que
nous nous offrons à Dieu en holocauste, les
âmes s’orientent vers Lui, l’aiment, le comprennent et le goûtent. »
Un couple engagé, Isabelle et Jean François
BREAUD résume bien la vie dans un Foyer
de Charité : « Au quotidien, nous vivons au
rythme de chaque retraite. Le matin nous
avons la messe avec les retraitants, puis
quelques uns d’entre nous servent le petit
déjeuner, pendant que d’autres préparent
le repas, font le ménage, assurent le secrétariat, accueillent les gens de passage, font
l’entretien et les réparations, tout cela dans
un climat de prière et d’offrande pour les
retraitants. Diverses prières ponctuent la
journée, le chapelet a une place très importante, car la Vierge Marie a une place
centrale dans notre vocation. Marthe disait
d’elle, c’est « la maman. » Elle veille sur
nous et nous faisons tout sous son regard.
D’ailleurs nous commençons toutes nos
journées en nous confiant à Elle en priant
la Consécration de St Louis Marie Grignion
de Montfort. »
Vos difficultés ?
Pour Monique: « Il ne faut pas penser que
tout est parfait c’est comme dans une vie
normale, de couple, dans une équipe, dans
une vie de travail,… on a besoin de se
laisser sanctifier par Dieu. C’est là qu’on
arrive à lutter contre nos faiblesses, nos
propres péchés et aussi ceux des autres.
Notre vocation est belle parce qu’on se
consacre à Jésus par Marie tous les jours,
c’est nos pensées, c’est notre travail, c’est
notre prière, c’est toute notre relation aux
autres et même à la nature, au matériel,
c’est tout par notre consécration, on prend
tout, pour tout offrir au Seigneur. Puisque
tout nous est donné par Dieu donc tout doit
remonter à Dieu ».
Vos joies ?
Comme beaucoup de membres, Jean François & Isabelle confirment : « nos joies c’est
de voir les premiers fruits sur les visages
lumineux des participants à la fin des retraites. La reconnaissance est grande chez
les retraitants. On le voit au moment des
témoignages, mais aussi plusieurs mois
après quand ils nous écrivent et nous partagent comment ils ont vécu leur engagement dans leur quotidien, en fidélité à ce
qu’ils ont reçu pendant la retraite. »
Vos conseils à quelqu’un qui
souhaiterait s‘engager ?
« Nous lui dirions : « Viens et vois. » Ce ne
sont pas des discours qui attireront, mais
un vécu. C’est aussi un appel pour nous à
grandir toujours plus dans notre vocation
qui nous appelle comme aimait le dire
Marthe, à être des saints. »
Jean-François & Isabelle
Une parole de Marthe Robin qui
vous accompagne ?
Père Emmanuel FRANCOIS : « La mémoire
du cœur, comme c’est important ! Ne laissez jamais dans l’oubli quelqu’un qui vous a
demandé votre assistance… ». Et chaque fois
que je rencontrais Marthe pour un problème,
elle ne donnait jamais de solutions mais disait : « Nous allons bien prier ! »
Monique : « cette parole de Marthe m’a saisie : « La pire des souffrances est de ne pas
connaître Dieu »
Isabelle et Jean-François : « Mon adorable Jésus, vous qui vivez en moi, faites que toutes
les personnes qui m’approchent me quittent
consolées quand elles pleurent, relevées
quand elles sont accablées, heureuses pour
des jours par le souvenir d’une parole, d’un
regard, d’un sourire. Donner, me donner en
aimant. »
Marthe disait aux membres de Foyers de
Charité : « Je veux que tous les membres de
l’œuvre soient des saints : qu’ils rayonnent
par l’exemple d’une vie profondément surnaturelle, par l’exercice incessant de la charité,
leur dévouement à toute épreuve…et enfin
par le don de soi à chacun et à tous dans un
don total à Dieu…» (1933)
Année de la Vie Consacrée
Congrégation des Sœurs de St Paul de Chartres
N
ous sommes une Congrégation missionnaire, fondée
en 1696, par le Père Louis
Chauvet, Curé de Levesville-la-Chenard, un petit village de Beauce
(dans le diocèse de Chartres), situé à
environ 80 kilomètres au sud-ouest
de Paris.
Le Fondateur : Père Chauvet
1664-1710
Le Père Louis Chauvet a reçu un charisme de charité, don gratuit de Dieu
pour
fonder notre Congrégation. Son projet put se réaliser, en
partie grâce à Marie Anne de Tilly, notre co-fondatrice.
L’Evêque de Chartres, Mgr Paul Godet des Marais, reconnut
et approuva la Communauté : il lui donna comme patron
Saint Paul, le grand apôtre missionnaire ; d’où notre appellation « Sœurs de St Paul de Chartres ». Aujourd’hui, c’est une
Congrégation missionnaire de 4000 Sœurs qui poursuivent
son œuvre, sur les cinq continents depuis plus de trois cents
ans et toujours animées par le même esprit des origines :
esprit de charité, de simplicité et de service.
Charisme
Notre charisme aujourd’hui s’enracine dans celui des origines comme nous en faisons mémoire régulièrement dans
notre prière : « Accorde-nous la fidélité au charisme de nos
fondateurs. Que nous n’oublions jamais la pauvreté de nos
premières Sœurs et leur zèle apostolique pour l’annonce de
l’Évangile. » Nous vivons un charisme de charité à travers
notre mission qui est de travailler à élever le niveau hu-
m
main et spirituel par l’éducation, les soins
et l’évangélisation.
P
Présence
r
des Sœurs dans la province
d
des
e Antilles-Guyane
Le
Les communautés, unités de base de
la Province restent en lien par des renco
contres intercommunautaires, par notre
re
revue « LE LIEN » et toutes autres activité
tés ponctuelles.
EEn Guyane depuis 1727 - En Martinique
d
depuis 1818 – L’année 1820 marque l’arrivée
i é de
d nos communautés dans les hôpitaux de la Guadeloupe, notamment dans le service de la léproserie à la Désirade qui, heureusement n’existe plus… Après la laïcisation
des hôpitaux de Guadeloupe, les Sœurs se sont engagées
dans la catéchèse puis elles ont initié les écoles privées.
Aujourd’hui, dans l’Eglise en Guadeloupe, nous sommes
engagées dans : L’Education : Ecole St Paul de Bouillon à
Basse-Terre – Ecole Notre-Dame à Marie-Galante ; les Activités paroissiales : St Barthélémy, Désirade, Pointe-à-Pitre, St
Martin ; la Pastorale de la santé : Hôpital de St Martin
Espérance des Sœurs de St Paul pour demain
Nous adapter nous-mêmes, comme aussi notre ministère,
aux besoins de notre temps, face aux grands défis de la
mission : évangéliser au-delà de nos rassemblements ecclésiaux. La meilleure façon d’annoncer l’Evangile c’est le
témoignage audacieux de notre vie communautaire dans
la force de l’Esprit. Inspirées par ces paroles de vie : « Se
donner à Dieu, au bien de l’Eglise et à l’utilité du prochain »
(Marie-Anne de Tilly, cofondatrice) ».
Sœurs Hospitalières de N.-D. de Compassion
T
oute vie est appel. « C’est toi
qui m’as créé,tissé dès le sein
de ma mère » ps 138...Tout appe
pel suscite une écoute...Toute écoute,
m
murie, nourrie de la Parole de Dieu,
d
devient choix de vie « je te conduira
rai au désert et là... » (Os.2,16) Et tu
t’
t’entendras dire : « tu as la vocation
o
ou Jésus a besoin de toi » et de ta
petite
tit barque
b
tu
t seras libre de ramer à contre-courant
ou de te laisser conduire par l’Esprit-Saint.
Car suivre le CHRIST c’est accepter de se mettre à l’école du
lâcher prise. « Jésus est le seul maître à bord » comme le
dit si justement le pasteur dans le dernier numéro d’Egl. en
Guad. ...Fais confiance ! Voilà le « design » d’une naissance de
vocation religieuse en son for intérieur ; ce cheminement peut
nous ouvrir les portes d’une congrégation : Aujourd’hui ce sera
celle des Soeurs Hospitalières bien connues sous le pseudo «
soeurs de Boissard au coeur du ghetto ».
Notre Charisme « CHRISTO IN PAUPERIBUS » se traduit AU
CHRIST DANS LES PAUVRES. Il est donc clair que la soeur Hospitalière est donnée au Christ avec toute sa fragilité humaine.
Notre congrégation est un don que l’Esprit-Saint fait à son
Eglise.
Nos fondateurs : un couple de laïcs chrétiens attentifs aux
signes des temps, fonde et érige un lieu d’accueil où coha-
bitent le CHRIST Eucharistique et le moribond... « Adorer et servir le Christ »; La soeur Hospitalière encore aujourd’hui même
en nombre restreint comme en Guadeloupe continue là où elle
est à servir le Christ dans le corps douloureux de son humanité.
Les soeurs ne se cantonnent plus dans leurs bâtiments : Jésus
se rencontre au centre commercial, à la zone industrielle, etc.
Oh oui il a raison notre pape François « Jésus nous attend aux
périphéries ! » (Ecoute, partage, confidences, et j’en passe)
« j’ai entendu la plainte de mon peuple et je t’envoie vers
lui », nous sommes reconnues comme appartenant au Christ
car nous portons son signe.
La soeur hospitalière se doit d’être discrète, laisser toute la
place au Maître, laisser voir Jésus tant oublié, tant mis de côté,
le désigner, et surtout, « s’asseoir longuement devant Lui pour
se laisser aimer pour lui dire notre amour. » st Jean-Paul II ;
voilà notre espérance chrétienne : que tous Le connaissent et
fassent partie de Sa famille !
Veux-tu vivre ? alors choisis JESUS avec lui ça pétille !
Les vocations aujourd’hui ! et Demain ! Quelle crise ? en Christ
peut-il y avoir de crise ! Il est le même hier, aujourd’hui, et
demain. Lui l’immuable, le béni !
Certes il y a d’autres formes d’engagements ; ne nous trompons pas le « viens suis-moi » retentit encore ; mais les élus,
nous, cherchons-nous encore la face du Créateur ?
Continuons à témoigner qu’Il est ressuscité, Lui le Christ, seul
Maître à bord ! Ne crains pas… avance !
Sr Michéle HP
19
Paroles entendues
I
“Mots sur maux”
l arrive qu’on emploie des expressions, des mots, pour masquer ou
cacher (volontairement ou involonta
tairement,
a
je n’en sais rien) des réalité
tés
és qui ne sont pas pour autant moins
perv
perverses.
v
Quelqu’un me faisait remarquer, p
par exemple et à juste titre, que la
« sédation profonde » administrée à un malade en fin de
vie, dont a parlé la dernière loi n’est pas moins une façon
de masquer « l’euthanasie. » Est-ce que, en fin de compte,
dit-il, ce n’est pas donner la mort ? Il en est de même de
l’I.V.G qui veut masquer également cette pratique cruelle de
l’avortement. Est-ce que ce n’est pas tuer injustement un
être sans défense dans le ventre de sa mère, et qui n’a pas
demandé à être là ? Il en est de même aussi de l’expression
« plaisir partagé » qu’on entend de plus en plus et qui
tend à occulter l’adultère comme un exercice légitime. Le
fait de critiquer ces tendances n’est pas une volonté d’entrer en guerre contre toute forme d’évolution de la société ou de la pratique d’une langue. Il n’est pas question de
cela, comme par exemple de dire ou ne pas dire « Mme
F
la Ministre au lieu de Mme le Ministre. » Mais davantage
de nommer comme on dit un « chat, un chat. » Nous ne
pouvons pas, (même si par ailleurs on tient fermement
que Dieu est amour et qu’il pardonne tous nos péchés)
déclarer bien ce qui est mal, ou masquer le mal pour faire
comprendre que c’est bien. Le commandement biblique
que nous connaissons « Tu ne tueras pas ! » ne pourra jamais justifier la guerre. Il ne peut y avoir par conséquent
de guerre sainte, même si elle est faite au nom de Dieu.
Cette hypocrisie a fait l’objet d’une condamnation dans
la bouche même de Jésus dans Mt.15 : 4. « Dieu a dit en
effet : « Honore ton père et ta mère. Mais vous, vous
dites : « quiconque dit à son père ou à sa mère : le
secours que tu devais recevoir de moi est offrande
sacrée, celui-là n’aura pas à honorer son père. Et
ainsi vous avez annulé la parole de Dieu au nom de
votre tradition ». Cette pratique hypocrite donc juridicoreligieuse autorisait des gens à consacrer à Dieu des biens
qui auraient pu servir au soutien de parents âgés ou démunis. Ces quelques paroles entendues mériteraient sans doute
encore d’autres réflexions.
Père Yves GILLOT
Sacrement de Mariage : récollection des couples
in mars, de nombreux couples du
diocèse se sont donnés rendez-vous
au Centre Pastoral Siméon Oualli
(CPSO) pour la récollection de carême des
CPM (centre de préparation au mariage).
La grande salle du CPSO nous a paru bien
petite pour accueillir les nombreux participants qui s’étaient déplacés pour ce moment de réflexion et de partage.
Comment vivre Dieu dans la famille ?
Ce thème qui aurait pu paraître évident
pour certains, trop simple ou trop complexe
pour d’autres, a été traité avec brio, humour
et enthousiasme par le Père Mathieu Malonga qui a su nous tenir en haleine jusqu’à
la fin. Après un temps de louange le Père
Malonga nous a plongés tout de suite dans
le vif du sujet. Nous retenons quelques
idées fortes de son enseignement :
« Parler de la famille c’est parler de Dieu
lui-même. Sur la terre, tout est alliance,
tout est relation, tout est famille. Dieu est
auteur compositeur et sa plus belle composition c’est l’homme et la femme. Il les
appelle à être en harmonie avec lui. La
première démarche d’harmonisation de
Dieu avec l’homme c’est le baptême. Pour
harmoniser la famille il a institué le ma-
20 Q Eglise N°950 MAI 2015
riage. Dieu est la source de vie, de joie,
de pardon, de paix, d’amour. Dieu c’est le
Père qui donne de repères. Il veut que nous
soyons ses collaborateurs. Et pour cela nous
devons l’écouter. « Ecoute… ». Sa parole
est la lampe sur notre route.
Quand nous prenons conscience que nous
sommes des enfants de Dieu, et que nous
ne sommes rien sans lui, alors nous pouvons tout recevoir de lui. Dieu veut que
nous soyons rassasiés. Dans le couple,
dans la famille, il faut sans cesse équilibrer
la connaissance et l’amour. S’il n’y a que
l’amour nous vivons dans l’émotivité et
l’affectivité, s’il n’y a que la connaissance,
nous vivons dans la froideur, la rigidité.
Mieux on s’aime, mieux on se connaît ;
mieux on se connaît, mieux on s’aime…
Dieu nous appelle à vivre un grand bonheur. Nous devons maximiser notre vie.
Nous sommes faits pour le bien, le beau
et le vrai. Dieu est présent dans tout : il est
dans notre manière de vivre, de manger,
d’accueillir, de regarder, d’écouter, d’éduquer … Il est dans notre manière d’être.
Par notre baptême Dieu nous donne des
forces physiques, morales et spirituelles
pour nous aider à vivre ; c’est son Esprit
Saint. Nous devons être conscients de cette
force positive en nous, qui nous permet de
prendre autorité sur les forces négatives
qui nous guettent (la peur, la colère, l’infidélité, le doute, la violence…). Le chrétien
est celui qui est fort parce qu’il tient le
Christ, il tient au Christ, il tient par le Christ,
il tient avec le Christ. Dieu nous donne les
moyens d’entretenir cette force par sa Parole ; la prière, le chapelet, les sacrements
(la confession, l’eucharistie…) le jeûne, les
vertus…
Vivre Dieu en famille c’est gérer une entreprise sainte qui travaille avec le capital
Amour. Une entreprise qui fait de l’importexport de l’Amour de Dieu (j’importe
l’Amour de Dieu que j’exporte vers les
autres). Une entreprise qui prend aussi le
temps de s’arrêter pour faire son bilan, son
inventaire (qu’est-ce qui nous encombre ?
Qu’est ce qui nous mate ? …). Le chef de
l’entreprise c’est le Christ ; nous faisons tout
avec lui et pour lui. »
Un temps de carrefour avec des questions
portant entre autres sur l’organisation spirituelle dans notre famille, la gestion des
forces positives en nous… nous était proposé. Temps de partage riche, vivant, où
tout un chacun a pu s’exprimer. La question
« en quoi et pourquoi l’autre est un cadeau
pour moi ? » a suscité des témoignages
émouvants dans les groupes.
A 18 heures nous avons été accueillis par
la communauté de St Michel du Raizet pour
célébrer l’Eucharistie. Le Père Malonga a
invité les couples mariés à renouveler leur
engagement devant une communauté très
émue et joyeuse.
Annick et Roland MANCLIERE
Nouvelles
La Mamie de
Marie-Galante
Mots croisés No 13 (solution)
S
Mots croisés No 14
HORIZONTALEMENT
1 - Gwada Boy
2 - Parfois en ciel. Patriarche. Peut-être de cœur
3 - A lui. Partie d’un tout
4 - Peut-être de cœur aussi. Ordre de marche (inversé)
5 - Spirituelle
6 - Prénom masculin. Secourir (phonétique)
7 - Apparu. Tentative
8 - Goût de la défaite. Démonstratif
9 - Allez (outre Manche). Mis en terre. Etat américain
10 - Sous influence
VERTICALEMENT
1 - Gâchis
2 - Canton suisse. Pronom. A moi
3 - Coup rapide au tennis. Ça passe comme le vent
4 - Parti politique français. Au Brésil
5 - Là. Sans voix
6 - Lambeau. Canonisé
7 - Travaille. Trois fois
8 - Desséchée. Note
9 - Décorée. A lui
10 - Existe. Fleurs
11 - Article arabe. Validé.
12 - Européens
(Solution dans le prochain numéro)
P. CHERY
(Chapitre 14)
outenue par les deux voisines venues à sa rencontre, Man Philo traîna volontairement les
pieds pour ne pas arriver trop vite chez elle, car
la crainte de faire face à cette réalité brutale de la mort
subite d’un proche dont elle ignore encore l’identité la
mit dans un état d’esprit à peine descriptible. En la
voyant arrivée quelques femmes poussèrent de grands
cris, étouffés immédiatement par des «shuuuutttt...»
de Dieuveut, ancien sacristain, autoproclamé Conducteur de prières dans les veillées mortuaires. Dès que
la nouvelle est parvenue à ses oreilles, il pointa son
nez en direction de la case de Saint-Estèphe, avec son
chapeau noir, sa conque à lambi et son inséparable
« L’Ange conducteur » qui contient des prières en latin
et en français pour toutes les circonstances de la vie.
Avec sa conque, Dieuveut envoya dans l’air trois sons
successifs qui annonçaient un décès dans le secteur.
C’était le signal funèbre que tous les habitants de l’île
connaissaient. A son déclenchement, on entendait les
cris des pleureuses que le vent dispersait au-dessus
des champs de canne. Man Philo paraissait étrangère
à tout ce spectacle. Sa pensée était ailleurs, cherchant
à deviner l’identité du défunt ou de la défunte. Elle
n’osa même pas poser la question. D’ailleurs, lorsqu’un
enfant meurt, c’est l’enfance qui se cache dans tout
adulte qui est fortement secouée.
Dieuveut entonna un chant funèbre populaire « Libera
me domine » que la majorité des anciens reprirent
sur des tons différents. Man Philo ne trouva aucune
énergie pour leur demander de se taire et de lui dire
qui est mort. N’empêche qu’elle était tiraillée par une
double envie : faire face à la réalité telle quelle, d’une
part ; et, d’autre part, retarder son dévoilement le
plus tard possible. Au cœur de ce tiraillement, il y a
un mince espoir d’imaginer que tout cela n’était qu’un
vilain cauchemar. Une fois évaporé, la fin de celui-ci
procure toujours une joie immense de constater que
ce n’était qu’illusion. Cependant, Man Philo savait que
ce n’était pas le cas. A un moment ou à un autre, il lui
faudra se rendre à l’évidence de la perte de l’un des
siens.
Pendant qu’une voisine frictionnait Man Philo avec des
feuilles d’aloès, elle fut interrompue par la nommée
Jeannette, maîtresse supposée de Saint-Estèphe, qui,
les larmes aux yeux, se pencha sur Man Philo pour lui
dire à l’oreille :
— Tu sais, il n’y a pas de rivalité devant la mort.
Lorsqu’une femme perd un proche, ce sont toutes les
femmes qui pleurent avec elle. Et comme tu le vois, je
pleure même plus que toi !
Puis, ne pouvant plus tenir debout, elle vacilla en laissant éclater sa douleur :
— « Aie, aie... Saint-Estèphe ! Tu es parti trop tôt !
Qu’allons-nous devenir sans toi ?
Père Pierre CHERY
A suivre
21
Pendant le mois de Mai, pour mieux vous servir à
l’occasion des communions, votre libraire SILOË est
ouvert en journée continue le jeudi et le vendredi, soit
de 8h à 17h.
NOS CONTACTS :
23, rue Léonie MELAS - Pointe-à-Pitre
Boîte Postale 607 - 97168 Pointe-à-Pitre cedex
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RAPPEL : Le site diocésain s’est renouvelé !
Beaucoup n’ont pas accès au site, car ils cliquent sur l’ancienne adresse.
Retrouvez de nombreuses informations dans « Agenda », vos horaires de messe,
et de nombreux articles sur la vie des paroisses, du diocèse et du monde.
Supprimer vos anciens « liens » et enregistrez :
www.guadeloupe.catholique.fr
Horaires de diffusion :
Session Lection Divina du jeudi 14 mai
à 15 heures jusqu’au dimanche 17 mai à 16 h à Pigeon Bouillante.
Merci de contacter Sr Jeanne Balagne : 0690 1198 10.
le dimanche à 6h46
Dimanche 3 mai :
Nouvelle-Calédonie, vers un destin commun ?
Après les affrontements des années 80 et les accords
de Matignon, comment la population de Nouvelle-Calédonie construit-elle ce destin commun qui doit leur
permettre, quelle que soit l’issue du processus institutionnel, de construire une société multiethnique apaisée. Comment l’Église participe-t-elle à ce processus
qui passe par un sujet qui lui est cher : le pardon ?
Dimanche 10 mai :
Y a-t-il un tourisme religieux Outre-mer ?
Y-a-t-il un tourisme religieux outre-mer et quel est-il ?
Au-delà des plages et des montagnes, que vont chercher les touristes dans ces lieux ? Églises, mosquées,
temples et pagodes, quelles sont les richesses des édifices religieux outre-mer ?
Dimanche 17 mai :
En attente du communiqué
Dimanche 24 mai :
En attente du communiqué
Dimanche 31 mai :
En attente du communiqué
Adoration avec les Amis des Foyers de Charité
«Tous mes actes, je les veux rayonnants, divins, parce que longuement
mûris dans le face à face avec Dieu.»
Cette parole lumineuse de Marthe Robin oriente l’engagement des Amis des
Foyers de charité dans leur mission de service d’évangélisation. (organisation
des retraites, recollections, temps d’adoration....)
Pour l’adoration, deux rendez-vous mensuels à ne pas manquer : Être à l’écoute
du Maître tous les :
- 1er jeudi de 20h à 6h à St Jean bosco-Gourbeyre, avec les petits frères de l’Incarnation à l’oratoire Charles de Foucauld.
- 1er vendredi de 18h à 22h à Bethanie - (l’écluse) Le Moule. « avec les soeurs
de St Joseph de cluny ».
Venons déposer nos situations de vie et laissons-nous traverser par chacun de ces Fleuves !
Commune-union de prière avec l’équipe d’animation des Amis des Foyers de charité.
Association des Centres de Préparation au Mariage
Catholique (A.C.P.M.C.)
L’ACPMC, associée aux autres mouvements de la Pastorale familiale (Equipe
Notre-Dame, Cana, Vie et Partage, Communauté de l’Emmanuel…) invite les
couples du Diocèse à un temps de réflexion et de partage sur le thème :
« Se marier pour s’aimer : une promesse qui enchaîne ou qui libère »
Le vendredi 08 mai 2015 à l’externat St Joseph de Cluny,
La Jaille Baie-Mahault de 8h à 13h. (le goûter est tiré du sac)
Retraite Fondamentale
Du Lundi 6 au dimanche 12 Juillet 2015 animée par le Père Alain ROUEL du Foyer de charité de La Part Dieu (Poissy).
Thème : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang aura la vie éternelle » Jn 6, 54
Lieu : Soeurs St-Joseph de Cluny à Versailles- Basse-Terre - Participation : 260 euros.
Contacts : Emilienne 0590 91 56 35 - M. Lisiane. 0690 76 64 15 - E-mail : [email protected]
Pensez à la Recollection mensuelle du 7 juin ! Voir programme
COMMENT S’ABONNER
• Tarifs •
L’
L’abonnement
est annuel et il peut se contracter à tout moment dans l’année.
GUADELOUPE : 31 euros • AUTRES TERRITOIRES FRANÇAIS : 37 euros • CARAIBE : 37 euros • AUTRES PAYS : 46 euros.
G
En dehors de la Guadeloupe, toutes les expéditions sont faites PAR AVION. Il va de soi que ces tarifs sont ceux de l’abonnement
« ordinaire » et que tout abonnement DE SOUTIEN est le bienvenu et sans limite de montant ! MERCI.
— Bulletin d’abonnement —
Nom : (M., Mme, Mlle) : ..............................................................................................................................................................
Prénom : .......................................................................................................................................................................................
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Ci-joint paiement à l’ordre de : Association Diocésaine de Guadeloupe – BP 634 – 97168 Pointe-à-Pitre Cedex - CCP 200 50 S Basse-Terre
22 Q Eglise N°950 MAI 2015
OFFICIEL
CALENDRIER DE MONSEIGNEUR
Mercredi 1er Mai
Samedi 16 Mai
• Messe à Vieux-Habitants
• Confirmation en l’église Saint Luc de Baimbridge
Dimanche 3 Mai
• 9 H 30 Confirmation des jeunes
du Pensionnat de Versailles à la
cathédrale de Basse-Terre
Mardi 5 Mai
Dimanche 17 Mai
• Confirmation aux Saintes
Vendredi 22 et Samedi 23 Mai
• Rassemblement diocésain du Renouveau charismatique
au Palais des sports à Gosier
• Réunion des Doyens
Samedi 9 Mai
• Confirmation en l’église Saint Louis de Marie Galante
Dimanche 10 Mai
• 7 H 30 Confirmation à Petit Bourg
• Inauguration du Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre, en
présence de chefs d’Etat de la France, d’Afrique et de la
Caraïbe
Mardi 12 Mai
Dimanche 24 Mai
• Pentecôte
• Rencontre avec les Baptisés Néophytes et les Recommençants, puis Messe de Confirmation des adultes au
Palais des Sports à Gosier
Lundi 25 Mai
• Messe du 8ème centenaire de la fondation de la famille
dominicaine en l’église St Dominique de Baillif
• Conseil Episcopal
Mercredi 13 Mai
Mardi 26 Mai
• Confirmation des jeunes du lycée de la Jaille
• Conseil presbytéral
Jeudi 14 Mai
• Messe de l’Ascension à Saint Pierre St Paul à Pointe-àPitre
Samedi 30 Mai
• Confirmation des jeunes du lycée Massabielle
• Economat
M. Nicolas Sènes, économe diocésain depuis février 2013 a présenté sa démission à Monseigneur Riocreux.
L’intérim à l’économat est assuré par M. Dimitri Bajazet, économe-adjoint en binôme avec Mme Danièle Jacob, bénévole au service du diocèse.
• Association Saint Jean Bosco
Le 13 Avril, le diocèse de Basse-Terre et la Fondation d’Auteuil ont créé officiellement « l’Association St Jean Bosco »
pour la formation, l’enseignement, l’éducation et l’insertion de jeunes en difficulté. Cette association travaillera avec
trois établissements catholiques : le CFA Jean Belloc, le Lycée professionnel Blanchet et l’école primaire Jeanne d’Arc.
Un conseil d’administration a été constitué avec 9 membres. Président : M. Matthieu Bergot (de l’œuvre d’Auteuil) ;
Trésorier : M. Dimitri Bajazet ; Secrétaire : M. Jean-Marie Gauthier.
M. Nicolas Sènes a été nommé Directeur de cette « Association Saint Jean Bosco » de Guadeloupe.
LE PAPE FRANÇOIS EN AMÉRIQUE DU SUD EN JUILLET
L’annonce officielle de la visite du pape en Amérique
latine en juillet prochain a été faite le 17 Avril dernier.
Ainsi, après le séjour au Brésil en juillet 2013 pour les
JMJ, son premier voyage international, le pape a choisi
l’Equateur (du 6 au 8 juillet), la Bolivie (du 8 au 10) et
le Paraguay (du 10 au 12). Evènement important pour
l’Eglise dans notre région qui permettra au pape argentin
de venir dans ces pays qu’il connaît puisqu’il a souvent
participé à des réunions dans le cadre du CELAM (Conférences Episcopales d’Amérique latine) qu’il a présidé.
Durant son séjour, il visitera une prison de haute sécurité
en Bolivie et rendra hommage aux missionnaires qui ont
évangélisé dans les missions jésuites entre 1609 et 1767
sur les territoires du Brésil, de l’Argentine et du Paraguay.
En 1986, un très beau film retraçait l’histoire de ces missions jésuites.
DU VENDREDI 22 AU DIMANCHE 24 MAI DE 8H À 20H
Le Renouveau Charismatique fête 40 ans de présence
dans la vie de l’Eglise en Guadeloupe. A cet effet le
Congrès Annuel habituel est prévu au Palais des Sports du
Gosier. Nous aurons cette année le bonheur de partager
ce temps avec les nouveaux confirmands de notre Diocèse. Pensons pour cette occasion de prier très fortement
la neuvaine qui nous est proposée : dans les différents
groupes et à la procure Catholique.
Nos défunts
Sœur Bernard VERDOT, s’en est retournée vers la Maison du Père
E
n ce Mercredi saint 1er avril 2015, après un long repos bien mérité
dans notre maison de Sœurs aînées, où elle venait d’avoir 90 ans le
18 mars dernier. Sr. Bernard, fait profession le 12 septembre 1946 à
Paris.
Pa Elle partira très vite vers les missions lointaines. On pourrait dire
qu’elle
qu
a été préparée par le Seigneur car le métier de son père lui donne
de voir le jour au Maroc.
Après
Apr sa Profession, dès le mois de janvier 1947, elle est à PAPEETE comme
enseignante
enseig
où elle y passe 7 ans, puis elle est nommée en FRANCE de 1955
à 1961. En 1962, elle part pour le PORTUGAl, puis en ANGOLA de 1965 à 1975. En 1976,
Sr. Bernard est nommée à FORT DE FRANCE, puis de nouveau en Afrique, cette fois-ci au
SENEGAL. En 1989, elle revient dans notre région : tout d’abord à TRINIDAD, à la Nonciature
et c’est en Guyane qu’elle termine une vie missionnaire bien remplie.
Sœur Bernard, en ces différents lieux de mission tu as donné le meilleur de toi-même avec
un sens particulier du travail bien fait. Sensible au monde des animaux, tu les défendais
en toute circonstance. Pendant ces quatorze années à la communauté de Béthanie, tu as
creusé le sillon en compagnie de Jésus.
Laurent Farrugia, professeur de philosophie et artiste peintre vient de décéder. Nous prions
pour lui et sa famille.
Charles Julien, père de Marie Coleau-Julien, maquettiste de notre revue diocésaine, est
décédé le 3 Avril en métropole. Qu’elle soit assurée de notre amitié et de nos prières.
23
A la Pentecôte Marie et les Apôtres
Icône au sanctuaire de la Médaille Miraculeuse
En ce mois de
d Mai, nous marchons
h
avec Marie qui était dans
d
l’attente
l’
de
d la
l Venue de
d l’Esprit
l’
au
milieu des Apôtres. Cette année, nous célébrerons la Pentecôte durant ce mois de mai, avec la
grande confirmation des baptisés de la nuit de Pâques et des « recommençants » ; à travers ces
prières devenons de plus en plus des disciples-missionnaires pour notre temps.
Père Cyrille,
vicaire général
Prière à l’Esprit Saint
(avant la lecture de la Bible)
Prière adressée à Marie
s
e entre toutes les femme
Ô Vierge Immaculée, élu
èle
fid
le Sauveur, servante
pour donner au monde
de
mption, donnez-nous
du mystère de la Réde
r le
Jésus et de le suivre su
répondre à l’appel de
nduit au Père.
chemin de la vie qui co
hez-nous au péché, trans
Vierge toute sainte, arrac
formez nos cœurs.
es !
tes de nous des apôtr
Reine des apôtres, fai
des
ns
nio
pures nous deve
Qu’en vos mains toutes
de
r
aimants pour acheve
instruments dociles et
notre monde pécheur.
purifier et de sanctifier
tre
ve souci qui pèse sur vo
Partagez en nous le gra
votre vivre espérance :
cœur maternel, et aussi
it perdu.
qu’aucun homme ne so
re
puisse avec vous, Ô Mè
Que la création entière
la
rer
l’Esprit Saint, céléb
de Dieu, tendresse de
e et de l’Amour Infini.
louange de la Miséricord
(18
Saint Maximilien Kolbe
O Dieu, Père des lumières, la vrai
e lumière vient
de toi : c’est le Christ, Lumière du
monde que tu
as envoyé ici-bas pour illuminer nos
vies. Envoie
maintenant cette Lumière dans nos
âmes, afin que
nous te connaissions, qu’en te con
naissant nous
t’aimions, et que par ton amour nou
s parvenions à
ta béatitude.
Esprit de sagesse, viens en nous
et conduis-nous
à la perfection. Toi qui attestes à
notre esprit, que
nous sommes enfants de Dieu, fais
-nous expérimenter les richesses de sa grâce, afin
que nous en
acquérions le goût et que par là
nous trouvions
la vraie joie spirituelle. Toi qui son
des les abîmes
de la divinité, donne-nous une con
naissance intime
des profondeurs de Dieu, afin que
nous nous attachions à lui de tout notre cœur et
que nous devenions un même esprit avec Lui. Am
en.
94-1941)
3 789561 703007