La splendide ordination de Mgr Macaire La Pentecôte P 13
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La splendide ordination de Mgr Macaire La Pentecôte P 13
P 4-5 P 12 P 13-14 X La splendide ordination de Mgr Macaire X La Pentecôte X Le denier de l’Eglise Sommaire “Vivante Eglise aux Antilles“ ............... 3 La splendide ordination de Mgr Macaire................................. 4-5 Belle célébration à St Martin ............... 6 Vocations ............................................... 7 Mai, mois de Marie .............................. 8 Liturgie et spiritualité ........................... 9 Fondation d’Auteuil à St Jean Bosco ...................................10 Assemblée des Evêques de la Caraïbe en Jamaïque du 19 au 24 Avril 2015 Le Mémorial’Acte................................11 La Pentecôte .......................................12 Le denier de l’Eglise .....................13-14 A la rencontre de nos prêtres ............15 Brèves .......................................... 16-17 D eux discours ont introduit les échanges et le travail des évêques : le président de la conférence épiscopale, Mgr Pinder, des Bahamas, a donné les différents thèmes de cette assemblée annuelle et le nonce, Mgr Girasoli a invité les évêques à s’ouvrir aux autres pays. Durant ces journées de travail, de nombreux thèmes ont été abordés par les évêques notamment ceux concernant les jeunes et les vocations. En effet, mi juillet, cinq cents antillais de la région seront rassemblés à Antigua accompagnés par les responsables pastoraux mais aussi par les directeurs diocésains des vocations. Deux importantes déclarations sont aussi en préparation et seront publiées prochainement sur la violence et sur l’écologie. Année de la Vie Consacrée ..........18-19 Paroles entendues ..............................20 La Mamie de Marie-Galante ..............21 Médias et Calendrier de Mgr Riocreux ...........................22-23 Bimensuel fondé en 1967 Numéro de CPPAP : 0516 G 88298 EVECHE : place Saint-François 97100 BASSE-TERRE Tél. : 0590 81 36 69 Directeur de la publication et de la rédaction : Mgr Jean-Yves RIOCREUX Rédacteur en chef : Jean-Marie GAUTHIER [email protected] Déléguée Episcopale à l’Information : Laetitia PENAVA [email protected] Equipe de rédaction : Père Yves GILLOT, Pascal GBIKPI, Jérémiah CARLTON, Micheline TISBA, Félix DARIN, Annick PATCHÉ, Marcella BROCHANT Secrétaire maquettiste : Marie COLEAU-JULIEN Réalisation/Impression : IDC : 0590 93 78 28 www.guadeloupe.catholique.fr 2 Q Eglise N°950 MAI 2015 “Les grandes questions de la conférence e” épiscopale de la Caraïb er Feront l’objet d’un dossi glise d’E ro complet dans le numé n. Jui de e up en Guadelo “Vivante Eglise aux Antilles” D urant ce mois d’avril, l’Eglise catholique dans notre région a vécu deux événements montrant la vitalité des diocèses dans la Caraïbe. Tout d’abord par la magnifique ordination épiscopale de Mgr David Macaire en Martinique. Nous pressentions un événement important, comme tout accueil d’un nouveau pasteur. Ce fut au delà de ce nous pouvions imaginer par l’ampleur de la célébration, la ferveur de la foule immense et la beauté de la liturgie ... en y ajoutant la joie du nouvel archevêque et celle de son peuple. « Eglise en Guadeloupe » se devait de revenir sur cette célébration par les textes et les photos. Cela permettra à tous de garder le souvenir d’une journée inoubliable, heureux de savoir que notre diocèse de Basse Terre était bien représenté ce jour-là au stade Dillon de Fort-de-France. LLes diocèses des Antilles-Guyane constituent une provvince ecclésiastique. Notre nouvel archevêque souhaite une collaboration entre nos trois diocèses francoh phones. Mgr Macaire, Mgr Lafont et moi-même avons p déjà eu l’occasion de travailler ensemble à Montego d Bay en Jamaïque. B EEn effet, à l’occasion de notre réunion annuelle de la cconférence épiscopale des Antilles qui s’est déroulée du 19 au 24 avril, nous avons pu ouvrir de nombreux d dossiers communs à nos trois diocèses : prêtres, vod ccations, jeunes, famille, accompagnement des personnes en diffi difficulté, aumônerie Antilles en France... Dans le futur, un travail comlté communication, i ti ô mun permettra à tous de découvrir la vitalité de nos Églises dans la région. Lecteurs fidèles de notre revue diocésaine, vous apprécierez cette ouverture, comme nous l’avons vécue le 12 avril dernier par la retransmission radio et TV de la messe d’ordination. La vitalité de l’Eglise dans la Caraïbe s’est manifestée aussi lors de la messe d’ouverture de notre assemblée des 21 évêques dans la région le dimanche 19 avril. La cathédrale de Montego Bay, ville touristique de la Jamaïque a vibré avec les chants et l’enthousiasme de l’assemblée. Ce diocèse ne compte que 3% de catholiques, mais notre Eglise rayonne par ses écoles catholiques et ses différentes œuvres, ainsi que l’a souligné le ministre du gouvernement jamaïcain présent à cette messe. La joie était grande pour tous : les nombreux prêtres et diacres venus de tout le pays, le cardinal antillais Kelvin Félix, les évêques et la foule constituée de chrétiens de différentes églises. Nos travaux durant la semaine nous ont permis de riches échanges sur nos réalités pastorales. Auparavant, nous avons vécu une journée de prière et de méditation avec enseignement sur les Actes des Apôtres, des lectio divina sur la Parole de Dieu, et une belle conférence sur la prédication, comme le souhaite le pape Francois dans l’exhortation apostolique «La joie de l’Evangile ». Lors de nos échanges durant ces riches journées, nous avons pu mesurer les différences entre nos origines et nos diocèses mais aussi cette belle unité réalisée par le Christ. En effet, évêques originaires de différents pays : Caraïbe, Trinidad, Antilles, mais aussi USA, Italie, France, nous partageons la même mission dans l’unique Eglise. C’est une joie pour moi de vous donner ces échos de notre vivante Eglise dans les Antilles. En vous souhaitant une bonne lecture de notre revue du diocèse. + Jean-Yves RIOCREUX 3 La splendide ordination de Mgr Macaire L e dimanche 12 Avril, dans le grand stade Dillon de Fort de France, l’Eglise de Martinique a vécu l’évènement magnifique de la consécration de son 12ème évêque. Tout contribuait à rendre splendide cette célébration. La foule impressionnante (16.000 personnes) la présence de deux cardinaux et neuf évêques, la beauté de la liturgie – chants et ornements –, la joie rayonnante de Mgr David Macaire, dominicain et enfant du pays, l’enthousiasme de tous dont de nombreux jeunes, le recueillement… Cet instant historique fut beau et inoubliable. Nommé le 7 Mars dernier par le pape François, et venu aux Antilles pour une semaine dès sa nomination, David Macaire avait préparé avec tout le diocèse… qu’il connaît bien. En effet, venant régulièrement dans la région pour l’animation de retraites, il pouvait ainsi rencontrer sa famille, les prêtres, religieuses et ses nombreux amis. Aussi, contrairement à l’habitude lors d’une ordination épiscopale, il n’y eut pas de présentation du diocèse et du nouvel évêque. Le diocèse connaissait déjà son nouveau pasteur et David Macaire connaissait bien la Martinique… et beaucoup d’Antillais l’ont connu par ses prédications à la télévision. De suite, en cette fête de la Miséricorde, l’assemblée écouta attentivement les mots d’accueil du nonce apostolique Mgr Girasoli et du cardinal haïtien Chibly Langlois. Celui-ci donna une belle méditation sur la mission de l’évêque avec cette phrase d’un père de l’Eglise : « Là où est l’évêque, là est l’Eglise ». A la fin de la célébration, Mgr Macaire souligna avec humour sa mission en parlant de la calotte qu’il portait désormais, signe de sa mission à laquelle il associe tout le monde. La liturgie d’ordination elle-même fut vécue avec ferveur : litanie des saints en créole chantée par deux prêtres, imposition des mains par les évêques, onction – abondante !- de la tête avec le saint chrême et enfin la remise de l’anneau, la mitre et la crosse avec le chant « Laudate Dominum ». L’assemblée recueillie jusqu’alors laisse éclater sa joie plus intense encore au terme de la célébration lors du tour de stade du nouvel archevêque ! Pour ma part, j’ai suivi avec beaucoup d’émotion le déroulement liturgique, touché à la fois par la ferveur et la spontanéité de Mgr Macaire. Avec Mgr Lafont de Guyane, nous étions les deux derniers à lui imposer les mains. Avec l’évêque de Cayenne, nous, les deux évêques de la région avons accompagné notre archevêque dans ce moment inouï. En effet, Mgr Macaire a sillonné le stade en bénissant son peuple et en faisant chanter la foule. Quelle joie de voir l’enthousiasme de tous dans l’accueil de son archevêque ! « C’est énorme », m’a glissé le doyen des prêtres, père Gaston Jean-Michel, 103 ans. Celui-ci ainsi que ses parents et des religieuses dominicaines voyaient leur fils devenir le père de ce peuple de Dieu en Martinique. + Jean-Yves RIOCREUX 4 Q Eglise N°950 MAI 2015 Le Denier de l’Eglise Premières paroles de Mgr MACAIRE e à la suite de sa nomi n rentrant en Martiniqu com Macaire a dit : « J’ai nation épiscopale, Mgr é erv tionnel qui m’a été rés pris que l’accueil excep age. rsonne ou mon personn dépassait ma simple pe e ard i regarde Jésus, qui reg Il s’agit d’une attente qu les s évêque, ses prêtres et tou l’Eglise tout entière, son ur jeunes, il a ajouté : « Po fidèles ». Concernant les e cèr sin faut les aimer et être évangéliser les jeunes, il ez Pri r les adultes aussi !). (d’ailleurs pour évangélise la qualités ». Et à propos de pour que je dispose de ces é, iét ille, c’est détruire la soc famille : « Détruire la fam du mi On voit bien que l’enne c’est détruire l’homme. re contre la famille ». genre humain est à l’œuv E 5 Belle célébration à Saint Martin avec deux évêques L orsque, la semaine dernière, le curé de la paroisse, Père Samson Dorival, nous a annoncé que le nouvel archevêque de Martinique, David Macaire, nous rendrait visite en compagnie de notre évêque, Jean-Yves Riocreux, et qu’ils célébreraient la messe le vendredi soir, je ne m’attendais pas à vivre un tel moment de bonheur. Mgr Macaire a fait son entrée dans une église pleine à craquer, comme chaque fois que se présente un événement particulier, souriant, un regard pour chacun, détendu, simple… Il a dit être surpris de cet accueil mais, que voulez-vous, c’est la “friendly Island”. De son homélie j’ai retenu ces quelques mots qui me poussent à réfléchir : Là où il y a l’Esprit-Saint il y a la vie ; et la vie, c’est la fécondité, l’espoir. Si l’on plante une graine d’avocat sous du béton, il n’y aura pas d’arbre. En revanche, si on la met dans une terre fertile, il y aura un bel arbre avec de bons fruits. Les cailloux, les billets même de 100 euros ne poussent pas ! jour. Après la cérémonie, pendant un long moment, Mgr David Macaire s’est montré disponible pour tous ceux qui souhaitaient, qui un selfie, une bénédiction, un petit mot… Pendant tout le dîner, chacun a pu échanger, faire des photos (encore), discuter, chanter avec lui. Un grand moment de convivialité de plus de deux heures. Toutes les bonnes choses ayant une fin, nos deux invités ont dû partir se reposer car, le lendemain matin, ils devaient se réveiller aux aurores afin d’atteindre la Jamaïque où se déroulait cette année la rencontre des Evêques de la Caraïbe. Alors mille mercis à tous ceux qui ont permis à ce berger bien de chez nous de rencontrer des brebis qui sont un peu les siennes et de leur offrir ces moments de bonheur qui, je pense, devraient rester longtemps gravés dans la mémoire de chacun. Merci à ses parents de nous avoir fait ce magnifique cadeau en nous offrant leur fils. Merci à notre évêque, Mgr Riocreux, d’avoir eu l’excellente idée de venir nous le présenter. Je suis ravie d’avoir eu le privilège de participer à la première messe qu’il a célébrée hors de Martinique en tant qu’évêque. Nadia AGAPÉ, infirmière à l’hôpital de St Martin Une cérémonie à son image : pétillante, légère, grâce aux chants (merci la chorale…), aux textes choisis. Je pense que, grâce à cette nouvelle génération de pasteurs, notre église se remplira à nouveau et de nouvelles vocations verront le Mgr Gaston JEAN-MICHEL a rejoint la Maison du Père M gr Jean-Michel, grande figure de l’Eglise en Martinique a rejoint la maison du Père au m matin du mardi 21 avril. Ainsi ce prêtre d de 103 ans connu dans tout le diocèse d de Fort-de-France, (notamment par le livre écrit par frère David Macaire et frère Gilles Danroc) est parti dix jours seulement après l’ordination du nouvel archevêque. Ce jour là, comme le vieillard Siméon, Mgr Jean-Michel a pu dire son «Nunc Dimittis» dans la joie d’avoir vu frère David devenir le pasteur de l’Eglise en Martinique. En effet, le jeune David avait connu le père Jean-Michel par radio saint Louis dont il était le fondateur. Depuis plus de 25 ans, ce prêtre très engagé dans l’action catholique 6 Q Eglise N°950 MAI 2015 retrouvait avec bonheur le jeune dominicain. Le 12 avril dernier, au stade Dillon, la foule avait salué avec enthousiasme le baiser de paix entre Mgr David Macaire et Mgr Gaston Jean-Michel ce grand serviteur de l’Eglise. Que le Seigneur l’accueille dans la Paix. Ses funérailles ont eu lieu le samedi 25 avril, Mgr Macaire devant rentrer de la Jamaïque précipitamment. Au nom du diocèse de Basseterre, je présente nos condoléances et l’assurance de nos prières à l’Eglise catholique en Martinique. + Jean-Yves RIOCREUX Vocations Appelés à aimer J eudi 8 avril 2015, avant la fin des vacances de Pâques, une trentaine de jeunes de douze à seize ans, des paroisses de « Bouillante, Vieux Habitants, Baillif et Trois Rivières », accompagnés de quelques adultes, du père Gérard FOUCAN (Curé de Vieux Habitants) et de Sr Jeanne sont accueillis par les Petits Frères de l’Incarnation sur leur lieu d’implantation au Centre Saint Jean Bosco pour vivre une aventure spirituelle autour du thème : « Appelés à aimer ». « Venez chantons notre Dieu », « Le Christ est Vivant », ces chants mettent une bonne ambiance et contribuent à faire prendre la pâte. Après une présentation mutuelle, et le témoignage d’un petit frère sur son engagement, le groupe a pu commencer un bon travail de réflexion. Une bonne ambiance facilite le travail. Sept groupes se sont constitués, dont un groupe de délégués des vocations et un groupe de parents. Tous ont réfléchi sur la question de l’amour, à savoir : sa définition et sa réalité, dans le quotidien de la vie. Un film de Denis Sonet : « Les cinq rêves de l’amour » ont aidé ce groupe à mieux prendre conscience de la profondeur de l’amour. J’ai été surprise de la profondeur des réflexions des jeunes. Ils faisaient nettement la distinction entre l’amour charnel, l’amour où l’on prend son plaisir et l’amour de Dieu pour nous et ré- ciproquement, l’amour que nous avons pour lui. Je cite quelques réflexions des jeunes : « L’amour consiste à accepter les autres tels qu’ils sont, à les faire grandir, à pardonner… », « L’amour que l’on porte à quelqu’un, peut le transformer, même s’il est mauvais ». « Tant que l’on pardonne, l’amour sera toujours « allumé ». « L’amour n’est pas une poubelle où on jette les infidélités de l’amour qu’on donne ». « Il faut faire du bien autour de soi pour que la violence puisse reculer. La valeur de l’amour est oubliée aujourd’hui ». Ces jeunes m’ont vraiment impressionnée, on discernait une maturité spirituelle chez certains. Maturité qui les pousse à vouloir aider leurs compagnons en difficulté. La messe à l’oratoire Charles de Foucauld célébrée par P. Gérard a conforté la prière de tous ! « Jésus dans nos vies » comme disait un jeune. Ces jeunes sont l’espérance de l’Eglise de demain. A nous de les aider à grandir. Sœur Jeanne BALAGNE, osb. Les Jeunes s’investissent à Anse-Bertrand U n vent nouveau souffle sur la paroisse Saint DENIS d’ANSEBERTRAND, la pastorale des jeunes prend naissance ce samedi soir au cours de la messe. Les jeunes du Nord Grande-Terre des paroisses de Morne-à-L’eau ; PortLouis ; et Anse-Bertrand ont réellement enflammé l’église ce samedi par leur dévouement et leur participation à la célébration Eucharistique, d’action de grâce pour le week-end passé à Marie-Galante. Oui chers amis, depuis bien longtemps nos jeunes étaient dans l’ombre et délaissaient l’église pour le monde, eh bien ce samedi soir, les jeunes du Nord Grande -Terre ont démontré leur ambition et confirmé le OUI à Dieu par des chants, et leur sérieux dans la prière, bien sur tout cela sous l’encadrement des séniors qui veillaient sur le bon grain. Le curé de la paroisse, Père Roland Kinkouni, était en joie et au travers de son homélie demandait de l’Amour dans la communauté car nous formons l’Eglise et tous ceux qui travaillent à l’Eglise doivent donner l’exemple d’une vie saine et spirituelle. Tous ensembles, jeunes et vieux forment cette Eglise que Jésus-Christ a mis en place par sa mort et sa résurrection ; Donc nous ne formons qu’un seul corps, celui du Christ ressuscité ! C’est l’Amour qui a triomphé. Il a aussi dans son homélie cité l’exhortation apostolique du Pape François : “LA JOIE DE L’EVANGILE” (que nous conseillons de lire) : « La joie de l’évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus Christ la joie naît et renaît toujours ». Ces jeunes gens et jeunes filles, poussés par une force se sentent portés à chercher le bien du prochain, et désirer le bonheur des autres, ne serait-ce pas là, un élan missionnaire ? Alors mettons tout en œuvre pour les aider, les encadrer et leur montrer notre Amour fraternel. Ce temps était suivi d’un partage amical au presbytère paroissial. Merci à tous ceux qui ont mis en place cette célébration d’action de grâce avec nos jeunes L. MACHIRE 7 “Marie, Mère de l’Eglise” Notre Dame de la Belle Verrière Cathédrale de Chartres D epuis que Jésus, sur la Croix, a confié sa mère à Jean, Marie est devenue la mère de tous les hommes. Au Concile d’Ephèse, en 431, après de longues discussions, Marie est reconnue officiellement, la Théotokos : la Mère de Dieu. C’est à la fermeture du Concile Vatican II, le 8 décembre 1965 (50 ans cette année), que les Pères conciliaires donnent à Marie le nom de Mère de l’Église, sous le Pontificat de Paul VI (C’est lui aussi qui demandera que Marie, Mère de Dieu, soit célébrée le 1er janvier). En promulguant la constitution dogmatique «Lumen Gentium» lors du concile Vatican II, le 21 novembre 1964, le pape Paul VI a déclaré la Vierge Marie «Mère de l’Eglise». : « C’est donc à la gloire de la bienheureuse Vierge et à notre réconfort que Nous proclamons Marie très sainte, Mère de l’Eglise, c’est-à-dire de tout le peuple de Dieu, aussi bien des fidèles que des pasteurs, qui l’appellent Mère très aimante, et Nous voulons que, dorénavant, avec un tel titre très doux la Vierge soit encore plus honorée et invoquée par tout le peuple chrétien ».(§30) Proclamer Marie, Mère de Dieu et Marie, mère de l’Eglise est la reconnaissance de sa mission confiée par Dieu lui-même au moment de l’Annonciation. En acceptant de devenir la mère du Fils de Dieu, Marie devient la mèredisciple par excellence qui ouvre le S chemin à tout le peuple de celles et ceux qui adhèrent à la Foi au Christ : « Elle est la Mère, explique Paul VI, de celui qui dès le premier instant de l’Incarnation dans son sein virginal, s’est uni en tant que Chef à son corps mystique qui est l’Eglise. Marie, donc, en tant que Mère du Christ est Mère aussi de tous les pasteurs et fidèles, c’est-à-dire de l’Eglise ». Marie est partie prenante de l’accomplissement du salut pour tous les hommes. De même qu’elle participait à la prière des apôtres (Actes des Apôtres 1/14), après la résurrection, elle continue de présenter notre prière à son Fils, et prie pour nous qui sommes en chemin vers la Vie. A ce titre, nous affirmons qu’elle est notre meilleure interprète auprès de son Fils Jésus, notre Sauveur. La discrétion évangélique de Marie n’a d’égale que sa confiance totale en Dieu, dont elle se dit la « servante ». Par son cœur de Mère et par son intercession si efficace, elle participe à l’expansion de l’Eglise dans le monde et aux progrès de l’œuvre d’évangélisation. P. Serge CYRILLE, Vicaire Général Saint Joseph, « le beau-père de Dieu » t Joseph est prié par les chrétiens comme patron de l’Eglise universelle (Pie IX, 1870) ou encore comme patron des ouvriers (Benoît XV, 1920) ou encore invoqué comme patron de la bonne mort. M moi, je préfère prier St Joseph comme « patron des beau pères » car Mais ili était aussi le « beau-père » de Jésus. Et nous savons que cela n’est pas t toujours simple d’être beau père. Souvent aujourd’hui les beaux-pères sont m vus, dépréciés. J’ai moi même deux fils et je suis le beau père de trois mal grandes filles et croyez moi l’exemple et le soutien d de St Joseph m’aident à élever mes enfants dans la foi et l’amour. J’admire son adhésion au projet si déconcertant de Dieu. «Pour être à la hauteur de l’âme de la Vierge Marie son épouse, sa chérie, Joseph devait être le plus pur, le plus chaste des hommes en virginité, le plus profond en humilité, le plus ardent en amour de Dieu et en charité fraternel, le plus contemplatif.» d’après le «Sermon» de St Bernardin de Sienne. Merci à notre curé, le père Gérard pour cette belle messe du jeudi 19 mars, fête de St Joseph. Les autres prêtres du doyenné ont répondu à son invitation et nous avions six prêtres pour prier et fêter avec nous. Les membres de la municipalité ont aussi tenu à répondre à son invitation, des chrétiens des paroisses voisines sont aussi venus. Du coup, l’église était plus remplie qu’un dimanche et la ferveur y régnait. Appel à tous et surtout aux beau-pères, alors pourquoi ne pas faire le 19 mars prochain, un petit pèlerinage à la paroisse St Joseph de Vieux-Habitants, vous recevrez surement des grâces et partagerez avec nous un bon pot de l’amitié après la messe ! Luc L. 8 Q Eglise N°950 MAI 2015 Liturgie & Spiritualité Nos aînés, les saints Joseph St patron des travailleurs E our ce mois de Mai, comme chaque mois, il n’est pas possible de nommer tous les saints du calendrier. Le choix fait chaque mois est assez subjectif. Mais au milieu des saints connus, d’autres méritent de faire partie de nos modèles de foi. C’est avec st Joseph que nous commençons le mois, reconnu comme le saint patron des travailleurs. Egalement le 1er, Jérémie le prophète, au 6ème siècle avant Jésus Christ. Le 2, Athanase, l’un des quatre grands docteurs de l’Eglise d’Orient, il Lutta contre l’arianisme. Le 4, Grégoire, au 4ème siècle. Appelé « l’illuminateur » par les arméniens, car il les guida vers la connaissance du Christ. Le 5, Hilaire, Abbé de Lérins au 5è siècle. Le 9, Solange et Estelle. Vierges martyres. Le 10, Jean d’Avila, prêtre espagnol, confident de la Grande Ste Thérèse au 16ème siècle. Le 11, Pierre le Vénérable, fit traduire le Coran en latin au 12ème siècle. Dernier Abbé de Cluny. Le 12, Pancrace, néophyte de 14 ans, martyrisé au début du 4ème siècle. Germain, au 8ème siècle. Patriarche de Constantinople, apôtre ardent du culte de la Vierge Marie. Le 14, Mathias, choisi pour devenir le 12ème apôtre, après la Résurrection de Jésus. Le 16, Honoré, au 7ème siècle, Evêque d’Amiens. Patron des boulanger/pâtissiers. Le 17, Pascal Baylon, au 16ème siècle, adorateur du St Sacrement, proclamé par Léon XIII, patron des Congrès et Œuvres eucharistiques. Le 20, Bernardin de Sienne, au 15ème siècle, est à l’origine des initiales JHS (Jésus sauveur des hommes), grand prédicateur. Le 21, Eugène de Mazenod, au 19ème siècle, fondateur des missionnaires de Provence. Constructeur de la Basilique N.D de la Garde à Marseille. Le 22, Julie, martyre, patronne de la Corse. Le 25, Madeleine-Sophie Barat, au 19ème siècle, fondatrice des religieuses du Sacré Cœur. Le 26, Philippe Néri, au 16ème siècle, fondateur de l’Oratoire. Reconnu comme le saint de la joie. Le 28, Bernard de Menthon, au 11ème siècle, fondateur de l’hospice du Grand St Bernard en Suisse. Le 30, Ferdinand, au 13ème siècle, Roi de Castille. Et aussi Jeanne d’Arc, brûlée vive à 19 ans. P. Serge CYRILLE L e 17 Mai 2015, à Rome, canonisation de la Bienheureuse Marie de Jésus crucifié, carmélite, fondatrice des carmels de Bethléem et de Nazareth, reconnue comme soutien particulier des chrétiens d’Orient et également la Bienheureuse Marie-Alphonsine, fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Rosaire en Terre Sainte. Gestes et attitudes dans la liturgie « Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits » Ps 94,6 L a liturgie, quelle qu’elle soit (Eucharistie, baptême, mariage, funérailles ou autre) donne une place aux attitudes et gestes qui veulent signifier la participation de tous. La dimension corporelle est bien soulignée dans la Bible, car le corps participe à la dignité de l’ «image de Dieu ». Ainsi donc, dans la liturgie, notre corps, uni à notre esprit, nous permet de vivre une communion intense avec Dieu et avec la communauté rassemblée. Nous ne pouvons pas vivre la liturgie sans manifester, dignement, ce que nous présentons à Dieu. Chaque geste signifie notre adhésion à l’acte liturgique. Se tenir debout, s’agenouiller, s’incliner, s’asseoir, sont autant d’attitudes qui traduisent la profondeur de ce que nous vivons intérieurement. Chaque attitude se doit d’être signe de notre cohésion ecclésiale, car nous ne devons pas oublier que c’est toute l’Eglise, dont nous sommes les pierres vivantes, qui célèbre et qui prie. Refuser de faire un avec l’assemblée, c’est dénaturer le caractère propre de la liturgie. Nos attitudes et nos gestes veulent traduire la richesse de notre prière. Faire le signe de la Croix, sans précipitation, porter les offrandes, lever les mains au moment du Notre Père, se donner la paix, sincèrement, sans que ce soit la récréation, présenter la langue ou la main au moment de la communion, sont autant de gestes qui ne doivent jamais être banalisés ni faits mécaniquement. Chaque liturgie est un moment unique pour accueillir la Parole, pour prier, pour se laisser habiter par la force d’amour du Christ. Puissent nos gestes contribuer à nous faire vivre la rencontre avec le Seigneur, dans une communion avec nos frères et sœurs. Répondre aux prières, chanter, écouter la Parole, avoir des attitudes et des gestes parlants, sont pour nous une manière de dire et de proclamer notre foi. P. Serge CYRILLE 9 Fondation d’Auteuil Les Apprentis d’Auteuil mettent leur expérience au service de nos jeunes A la demande de Mgr Riocreux, Apprentis d’Auteuil vient en soutien du site de Saint Jean Bosco, des établissements scolaires de Gourbeyre et des jeunes en difficulté de Guadeloupe. L’arrivée d’Apprentis d’Auteuil en Guadeloupe à Pâques 2015 est le fruit d’une relation étroite et d’une réflexion qui se sont construites avec le Diocèse depuis de nombreux mois. Face aux difficultés d’APE, propriétaire du site de St Jean Bosco, qui risquaient de mettre en péril la pérennité des établissements scolaires qui y sont implantés, le Diocèse et Apprentis d’Auteuil ont mis en commun leurs moyens pour préserver le site et engager une démarche de dynamisation du l’activité. Comme l’a confié François Content, Directeur général d’Apprentis d’Auteuil : « Notre présence en Guadeloupe a du sens à plusieurs titres. D’une part, les Spiritains, communauté de tutelle d’Apprentis d’Auteuil depuis 1923, ont participé directement à la création des établissements scolaires de Gourbeyre. D’autre part, nous intervenons à la demande de l’Eglise. Enfin et surtout, les enfants et les adolescents qui y sont accueillis doivent faire l’objet d’une attention et d’un accompagnement renforcé : Nous sommes donc 10 Q Eglise N°950 MAI 2015 heureux de mettre notre expérience et nos compétences au service du site de Saint Jean Bosco et de la jeunesse de Guadeloupe ». Cet accompagnement renforcé et personnalisé, c’est ce qu’Apprentis d’Auteuil propose aujourd’hui aux jeunes qui lui sont confiés et à leurs familles, en prenant en compte chacun de ces jeunes dans toutes leurs dimensions, affectives, intellectuelles et spirituelles, et en leur donnant des repères éducatifs. La fondation partage avec le Diocèse de Guadeloupe la même vision des projets éducatifs pour l’accueil, l’éducation, la formation de ces jeunes et la dynamisation de l’activité du site au profit des populations les plus fragiles. Apprentis d’Auteuil apportera donc son savoir-faire, ses moyens et ses valeurs, tout en respectant l’identité propre de chacun des trois établissements : l’école primaire Jeanne d’Arc, le CFA Jean Belloc, et le Lycée Professionnel de Blanchet. A cette fin, la fondation va créer avec le Diocèse et les trois établissements une association (association Saint Jean Bosco) facilitant la mise en commun des compétences et de l’expérience de chacun dans le champ de l’enseignement, de la formation, l’éducation et l’insertion des jeunes en difficulté de Guadeloupe. Parmi les objectifs du projet, il est prévu la mutualisation et le développement des deux plateaux techniques de formation professionnelle du Lycée et du CFA (notamment dans les secteurs de l’industrie, du BTP, du maritime et de l’aérien), en s’appuyant sur les compétences de tous les partenaires. Par ailleurs, Apprentis d’Auteuil soutiendra l’école Jeanne d’Arc dans son projet, notamment pour lui permettre de poursuivre la prise en charge d’un certain nombre d’enfants ayant des difficultés cognitives ou présentant un handicap. Enfin, en lien avec les partenaires institutionnels, nous chercherons ensemble à déployer sur ce site Saint Jean Bosco divers dispositifs de prise en charge et de formation de jeunes en difficulté, avec l’ambition de permettre à ces jeunes de trouver progressivement leur chemin dans la vie et leur place dans la société. Après des années d’incertitude, le site de Saint Jean Bosco va donc retrouver sérénité et perspectives, dans le respect de son histoire et de sa vocation. Merci d’avance du soutien que vous réserverez à ce projet. Nous aurons en effet besoin du soutien de toutes les bonnes volontés : ceux qui sont attachés à ce site, à son histoire, et au beau travail éducatif qui s’y est réalisé, et ceux qui sont prêts à s’engager à nos côtés aujourd’hui : bénévoles, chefs d’entreprises, décideurs… sans oublier ceux qui pourront nous accomJ.-M. G. pagner par leurs prières ! Vous pouvez retrouver des informations complémentaires sur Apprentis d’Auteuil sur son site : www.apprentis-auteuil.org ation Apprentis d’Auteuil est une Fond . lique pub ilité d’ut catholique, reconnue la de et on enti prév la de Acteur engagé e en protection de l’enfance, elle développ mes ram prog France et à l’international des et n atio form de ion, d’accueil, d’éducat et es jeun aux r nne redo r pou d’insertion que man leur aux familles fragilisés ce qui le plus : la confiance. qui acC’est un opérateur direct en France, dans illes fam et es jeun 000 27 e pagn com lui es jeun Ces ts. plus de 200 établissemen e l’Aid par ou ille fam leur sont confiés par ense disp n atio fond La . ance l’enf à sociale dans 19 80 formations professionnelles filières. teuil a A l’international, Apprentis d’Au e des mèn choisi d’agir en partenariat. Elle s de côté aux pays 50 actions dans plus de ée, ann ue Chaq ux. loca res enai ses 195 part monde le s dan illes fam et es jeun 000 20 bénéficient de ces programmes. Notre Histoire Le Mémorial’ACTe L e Président de la République François Hollande sera en Guadeloupe le 10 mai pour l’inauguration du Mémorial ACTe, le futur centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage. Situé sur le site de l’ancienne usine de Darboussier à Pointe à Pitre, ce lieu de connaissance et de diffusion des savoirs d’envergure internationale est un édifice imposant de 2500 m² dont 1700 m² d’exposition permanente, 700 m² d’exposition temporaire, un espace de recherches généalogiques, une salle de congrès, une médiathèque et un restaurant gastronomique. Caractérisé par une architecture audacieuse, l’édifice se présente sous la forme de racines d’argent sur une boîte noire. Cette dernière qui abritera l’exposition permanente représente le socle renfermant la richesse que constitue la connaissance du passé et sur lequel se construit en partie la mémoire collective. Un deuxième bâtiment, lié au premier par une arche métallique qui marque la place de la commémoration, constitue l’espace Congrès et Arts vivants. Le Mémorial ACTe irrigue le front de mer urbain de loisirs avec un jardin-panorama parc public de 9000 m² qui le surplombe : le Morne Mémoire. La maîtrise d’œuvre de l’ensemble est assurée par des cabinets d’architecture guadeloupéens, l’atelier Berthelot/ Mocka-Célestine (BMC), la SARL Doré/ Marton, l’Atelier Colorado et l’Agence TER. La scéno-muséographie en a été réalisée par François Confino et la coordination scientifique par l’anthropologue Thierry L’Etang. Au cœur de ce projet voulu par le Président de Région, Victorin Lurel, il y a la volonté de sensibiliser à une responsabilité et à une mémoire collectives de la souffrance d’une partie de la population française noire ou d’origine africaine, mais aussi de montrer la participation pleine et entière de cette population au monde, au progrès de la nation. Il s’agit de présenter la forme ultime du racisme pour mieux en dénoncer les formes contemporaines, de mettre en exergue l’impossible asservissement de l’être humain. L’homme ne peut cesser de penser, de concevoir et de projeter sa liberté… Car au-delà du fait de se recueillir et de commémorer, il s’agit de participer à la création d’un nouvel humanisme, de conduire à de nouvelles formes de solidarité. Le Mémorial’ACTe est un centre d’interprétation, pas un musée ; d’où le choix de croiser les regards en s’appuyant sur l’histoire, la sociologie politique, l’ethnologie, l’anthropologie sociale et l’histoire de l’art. Une quarantaine de thèmes appelés « îles » y sont regroupés en six périodes historiques appelées « archipels » : Les Amériques, Vers l’esclavage et la traite négrière, Le temps de l’esclavage, le temps de l’abolition, Post-abolition et ségrégation et Aujourd’hui. Supports médiatiques divers, œuvres artistiques, pièces patrimoniales acquises à travers le monde constituent les temps forts de la scéno-muséographie. L’aspect religieux n’en est pas absent puisque l’une des « îles » est consacrée à la miraculeuse Vierge Noire d’Estrémadure vénérée par les Rois Catholiques à laquelle Colomb dédie en novembre 1493 l’île de Caroucaéra, devenue la Guadeloupe. Une autre évoque le rôle exercé par l’Eglise en ces temps d’esclavage : caution d’un système comme voie de la rédemption des idosi lutte lâtres, mais aussi uscontre les injusotices. Les promoteurs misent surr 50.000 visiteurs par an, hors fréquentation quo-e tidienne du site pour les loisirs ett la promenade. René BELENUS, membre du Comité Scientifique du Mémorial ACTe 11 La Pentecôte Esprit Saint, Lumière iè de d Dieu, i tendresse d du Père nuages, ni brouillards… Le Saint Esprit a pris soin de l’enfance du monde et l’a guidé dans sa bouillante jeunesse et le prépare aussi à recevoir le Sauveur, la lumière véritable et le salut… Quand le Saint Esprit trouve des âmes capables d’entrer dans cette union avec Dieu, il s’en empare pour les élever jusqu’à Dieu lui-même… Quand le Saint Esprit p trouve Bienheureux Antoine Chevrier, fondateur du PRADO I “ l faut Dieu sans cesse à côté de vous. Qu’est-ce que le reste ? Il faut savoir s’agiter avec calme pour lui, se reposer dans le mouvement, dans l’action faite en Notre Seigneur. Pour voler, l’oiseau doit toujours battre de l’aile. De même nous : si nous voulons nous élever au-dessus des choses terrestres, il faut continuellement le secours du Saint Esprit… Plus l’âme s’élève au-dessus des choses terrestres, plus elle découvre les beautés de Dieu, ses perfections infinies. Il faut habiter les régions supérieures. Là il n’y a ni Bx Père Antoine CHEVRIER (livret prières à l’Esprit Saint) à l’Eglise de notre diocèse Donne lumière et forasce lancé l’Eglise vers tous les peuples, ecôte, Esprit Saint, Toi qui au jour de Pent notre diocèse. de se l’Egli à force et ère lumi e Donn forme nos cœurs trans e, chos toute es Toi qui renouvell le Christ et qu’en Lui e ntag Pour que nous découvrions dava unions. comm elles nouv de ter susci ions Nous sach e-nous de mieux écouter les besoins donn mes, hom des nd Toi qui agis au plus profo nt eux de l’amour de Jésus. deva r igne De nos frères et de savoir mieux témo bre de notre Eglise onises les fonctions, aide chaque mem Toi qui inspires les charismes et harm n et collaboration. unio comm leure nsabilités dans une meil A tenir sa place et à prendre ses respo servir les frères, de et Père au acrer cons se de le désir Toi qui mets au cœur des hommes de prêtres, de diacres, Suscite en notre Eglise les vocations a besoin. de ministres et de consacrés dont elle charité du Christ, la de se l’Egli de cœur le Toi qui animes se sentent diocèse, nous n’oublions pas ceux qui notre de ation fais que dans cette transform ger. laissés de côté ou peu habiles à chan cet amour unique amour, communique-nous Toi qui unis le Père et le Fils dans un yée. envo et Une e Eglis cette it Saint” P. 15 Pour que nous devenions vraiment Prière tirée du livret “prières à l’Espr Grande G d confirmation fi ti à Gosier G i le 24 mai pour les nouveaux baptisés L des âmes dans lesquelles il pourra faire naître le Verbe, le reproduire en quelque manière que ce soit ou par les pensées ou par les actions, il sera content. Alors il agira, il remplira ce devoir avec bonheur et contentement ; il glorifiera le Père et le Fils ». e dimanche 24 mai 2015, ce sera la solennité de la Pentecôte, fête de la Venue de l’Esprit Saint sur les Apôtres, fête de l’Eglise Universelle. “Le A Jour de la Pentecôte, les amis de Jésus Jo ont expérimenté cette force de l’Esprit on Saint” (Actes des Apôtres 2, 1-4). Sai Pour notre Eglise diocésaine, cette fête de Pentecôte marquera le 40ème anniversaire de la présence des Renouveaux Charismatiques en Guadeloupe. Suivi de trois jours de louange par tous les adhérents du Renouveau, cet évènement sera célébré au Palais des Sports du Gosier, le dimanche de la Pentecôte. Ce grand rassemblement d’anniversaire sera clôturé par une eucharistie présidé par Mgr Riocreux, évêque du diocèse. Au cours de cette célébration eucharistique nous accueillerons tous les néophytes et les recommençants du diocèse de la Guadeloupe (environ 150) pour leur confirmation. Avant tout, il faut se rappeler, dans le baptême, Dieu dit “Viens” ; tandis que, dans la confirmation, Dieu dit “Vas” ! Car, la confirmation donne aux baptisés sa pleine carrure de chrétien, sa place et sa responsabilité dans l’Eglise dont l’évêque a la charge. Comme il est demandé par le rituel de la Confirmation, chaque confirmand doit écrire une lettre à l’évêque pour lui exprimer officiellement sa demande. Cette lettre est très utile à l’évêque pour mieux connaître la personne, mais elle est aussi important à celui ou celle qui l’écrit. Pour une meilleure organisation, l’équipe diocésaine de la Catéchèse et du Catéchuménat qui accompagne le Père Jean-Gary EDUME dans sa mission, ainsi que certaines catéchistes de la Paroisse St-Louis du Gosier seront présents à partir de 14 h, au Palais des sports, pour les accueillir avec leur parrain et marraine. Pour de plus amples informations, les concernés peuvent toujours s’adresser à leur curé ou aux responsables de la catéchèse de leur paroisse respective. En cas d’urgence, ils peuvent aussi appeler à la paroisse St-Louis du Gosier (Port. 0690 95 53 48) où réside le Père Jean-Gary. Soyez rassurés, chers confirmands, et surtout soyez à l’heure indiquée ; nous ferons tout notre mieux pour que vous soyez heureux de vivre cet évènement diocésain et de toute l’Eglise Universelle sous la mouvance de l’Esprit Saint. P. Jean-Gary EDUME, Cssp, Responsable diocésain de la Catéchèse et du Catéchuménat T émoignage : « Après mon baptême dans la nuit de Pâques cette année, je veux continuer de marcher à la suite du Christ, et dans l’Eglise témoigner de ma foi même si je ne sais pas tout et que j’ai encore beaucoup à apprendre (les Petits Frères de l’Incarnation m’ont bien dit que la formation chrétienne durait toute la vie !). Le sacrement de confirmation que je recevrai à la Pentecôte au stade de Gosier, avec ma mère qui a décidé de se remettre en route et a repris goût au Seigneur, sera une occasion de resserrer les liens en famille, de m’éloigner de tout climat négatif de violence, de préparer mon avenir afin de donner un sens à ma vie (je veux être mécanicien auto) ; pour le moment nous nous sommes engagés ma mère et moi dans le groupe chrétien&sida pour lutter contre ce fléau et pour aider les autres… tout un programme allez-vous me dire ! Vais-je y arriver ? mais je compte sur l’Esprit Saint et vos prières pour y parvenir et redresser les bosses de mon chemin… » Blaise JOHN (17 ans) Aumônerie Dom Helder Camara 12 Q EEglise li N°950 MAI 2015 Le Denier de l’Eglise L’Eglise c’est nous, nous devons l’aider et marcher avec elle ! … Pour aider notre réflexion et… notre générosité ! C’était à la fin de la célébration d’une messe dominicale. Je venais en effet de parler aux fidèles de leurs responsabilités et de leurs solidarités envers l’Eglise d’une façon générale. Mais plus particulièrement j’avais insisté sur leur devoir envers l’Eglise diocésaine pour ce qui concerne notamment le « Denier de l’Eglise ». Cette contribution financière annuelle, chaque chrétien en âge de travailler (et qui effectivement travaille) doit la verser à l’Eglise. Or, à la sortie de la messe, j’entendais deux personnes âgées, qui s’entretenaient amicalement sur ce sujet, et notamment sur le fait de savoir pourquoi on dit maintenant « Denier de l’Eglise » et non pas comme autrefois « Denier du culte ». Elles m’ont interpellé pour que je leur apporte quelques précisions. Ce que j’ai fait. J’ai commencé par les féliciter d’abord : « vous me donnez une véritable joie, leur ai-je dit, la joie de constater que nos paroles ne tombent pas dans un désert, et plus encore que vous cherchez à les comprendre. Je ne vais pas maintenant, ai-je ajouté, vous faire un cours d’histoire ou de droit canonique, sur cette question. Mais je me propose de faire le point dans « Eglise en Guadeloupe ». Ce que voici. Qu’est-ce que le « Denier » ? Le Denier était une monnaie romaine. On en parle dans les Evangiles (Mat. 22, 19 – Jean 6,7). Rappelez-vous aussi dans St Marc 6, 37 à l’occasion du miracle de la multiplication des pains. « Faut-il acheter pour deux cents deniers de pains et leur donner à manger ? » Un denier représente le salaire d’une journée de travail d’un ouvrier agricole selon Mat. 20, 2 ; selon la Mischna, la ration journalière de pain pour une personne coûte le douzième d’un denier. A l’époque de l’occupation romaine en Palestine on se servait de la monnaie romaine pour l’impôt. Mais le peuple était assujetti au versement d’une contribution particulière à la Synagogue, pour le culte qu’on appelait « la dîme ». On en parle plus de trente fois dans la Bible. La dîme a eu une pratique assez longue dans l’histoire de l’Eglise. Même dans les pays concordataires, la dîme était jadis versée symboliquement par les chrétiens comme une « offrande prélevée sur les biens que tu nous donnes ». A quoi cela sert-il ? Après la révolution française, les biens de l’Eglise avaient été saisis par l’Etat. L’Eglise s’est trouvée alors quelque peu dépouillée et en difficulté pour entretenir le clergé ainsi que les lieux de culte. C’est à cette époque donc, plus précisément par la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat (loi de 1905) que le Denier du culte a été relancé pour subvenir aux nombreux besoins des églises. Perdant ainsi leur salaire, leurs assurances sociales, parfois même leur logement, les prêtres dépendant de la générosité des fidèles. « La Personne de l’Eglise » et le personnel de l’Eglise. Il faut distinguer en effet « la Personne de l’Eglise » et le « personnel de l’Eglise ». A l’instar de toute entité juridique, l’Eglise est une « personne morale ». Les association religieuses catholiques reconnues par l’Etat depuis la Révolution française, assurent l’exercice du culte. C’est là sa première mission. Telle est la raison sans doute pour laquelle on a utilisé le terme de « denier du culte ». Mais l’Eglise ne « fait » pas que le Culte. Elle doit aussi gérer les bâtiments du culte, les biens immobiliers « grevés d’une affectation charitable ou d’une toute autre affectation étrangère à l’exercice du culte (comme les hôpitaux, les écoles…), les réparations de toute nature, les frais d’assurance et autres charges afférentes aux édifices et aux meubles les garnissant ». L’Association Diocésaine de Guadeloupe, par exemple, a à sa charge non seulement le logement, la protection sociale des ministres du culte, mais également la formation des séminaristes appelés à devenir prêtres ainsi que les prêtres âgés. Il ne faut pas oublier non plus les frais du « personnel de l’Eglise », qui travaille comme salarié dans la pastorale. Trop souvent en effet, les gens ne perçoivent pas la quantité d’activités pastorales concrètes, autres que la OUI, je soutiens l’action de ma paroisse et de l’Eglise Catholique de Guadeloupe ATTENTION ! pôt, Pour bénéficier de la réduction d’im re emb déc retournez ce bon avant le 31 T Je verse………………… € T Par chèque bancaire à l’ordre de l’Association Diocésaine de Guadeloupe T En espèces, date……………………… T Je choisis le prélèvement automatique et je remplis la demande de prélèvement au verso. Nom de ma paroisse……………………………………………… T Je souhaite recevoir un reçu fiscal Pour cela renseigner le formulaire ci-contre. T Je souhaite recevoir une information sur la possibilité de léguer une partie de mes biens ou de faire un don à l’Eglise à renvoyer à : Association Diocésaine de Guadeloupe 1, place Saint-François, 97110 BASSE-TERRE ou à votre paroisse, accompagné de votre don. N° de Donateur Mes coordonnées : TCivilité TMme TMlle TM. Nom : ........................................................................................ Prénom : ................................................................................... Année de naissance : ............................................................... Adresse : ................................................................................... ................................................................................................... Code postal : ................. Ville :.............................................. 13 E-mail : ...................................................................................... Légliz sé nou, nou dwèt rédé-y é maché évé-y ! Messe, (catéchèse, sacrements, visite de malades…), pour lesquelles les ministres ne sollicitent des fidèles aucune rémunération. Et alors pour cette raison même, parce que l’activité de l’Eglise ne se résume pas uniquement à l’exercice du culte, on a préféré remplacer l’expression « Denier du Culte » par « Denier de l’Eglise ». tère) vient au secours de très nombreux diocèses de par le monde. C’est une question de solidarité. En effet les offrandes dont les chrétiens catholiques, du monde entier, gratifient l’Eglise de Rome, (le diocèse du Pape) font l’objet d’un partage avec des diocèses pauvres (en Afrique, ou aux Antilles…). Que donne le Vatican ? Qui est assujetti au denier de l’Eglise ? Derrière cette question, il y a souvent une critique ou un reproche, comme si on voulait dire : « le Vatican est riche, il n’a qu’à vous aider ». J’ai eu l’occasion (dans notre revue même d’Eglise en Guadeloupe) d’éclaircir et d’expliquer ce qu’il faut entendre par la richesse du Vatican. Oui, certaine Congrégation de l’Eglise, (entendez par là certain minis- Chaque baptisé en âge de travailler (et qui travaille effectivement). Il est appelé à donner sa dîme annuelle correspondant au montant d’une journée de travail. Il est toujours très délicat de parler de questions d’argent. Mais l’Eglise comme toute société ne peut vivre sans cette solidarité de ses propres membres, riches ou moins riches. Mal- L ’Eglise catholique en Guadeloupe ne vit que de vos dons. Le Denier de l’Eglise est une ressource importante pour tous les diocèses et particulièrement pour notre Diocèse de Guadeloupe puisqu’il représente environ 20% des recettes. Les Catholiques sont responsables et solidaires du financement des actions pastorales lancées par leur Eglise. L’Eglise est là, présente chaque jour et de multiples manières. Les prêtres consacrent leur vie aux autres, sans eux les mariages, baptêmes, funérailles ne pourraient être célébrés. Aujourd’hui ces prêtres ont besoin de votre don pour poursuivre leur mission… Plusieurs moyens sont à votre disposition, le Prélèvement, le don en ligne via notre site web http://www.guadeloupe.catholique.fr, le paiement par chèque ou le paiement en espèces. Nous encourageons les fidèles à opter pour le prélèvement automatique mensuel, trimestriel ou semestriel, en effet c’est une solution qui est adoptée par un nombre croissant de donateurs avec les trois avantages suivants : La périodicité • La régularité • La facilité. heureusement tout le monde ne remplit pas ce devoir de solidarité et de justice. Dans certains pays où les gens sont pauvres, l’argent rare, les missionnaires demandaient autrefois au chrétien qui était concerné de donner une journée de son travail comme maçon, charpentier, plombier… D’autres donnaient aux missionnaires une partie des produits de leur jardin (prélevés sur le bien que Tu nous donnes) pour employer cette parole de la liturgie. Dans les diocèses, l’argent ainsi récolté est comptabilisé dans les formes requises par le droit et font l’objet d’une expertise par un expert comptable et un commissaire aux comptes. Ces quelques notes, j’en conviens, ne sont pas complètes et mériteraient sans aucun doute beaucoup d’autres précisions. P. Yves Gillot, chancelier LES AVANTAGES POUR VOTRE PAROISSE Le meilleur des choix Avec le Denier régulier en prélèvement automatique : Vous permettez à l’Église de mieux prévoir ses ressources et de mieux planifier ses actions. Vous l’aidez à entretenir son patrimoine. Vous manifestez clairement votre engagement, votre fidélité et votre responsabilité de baptisé. vous pourrez Si vous êtes imposable en France, e don votr de t tan mon déduire 66 % du nu reve le sur ôt de votre imp nu (dans la limite de 20 % de votre reve net imposable). Un reçu fiscal vous sera envoyé. ER : QUELQUES REPÈRES POUR VOUS AID séminariste 1 400 € = un mois de formation d’un es en maison de retraite prêtr nos pour vie de 2 700 € = un mois mission pastorale 945 € = un mois pour un prêtre en MANDAT DE PRÉLÈVEMENT È SEPA Référence Unique de Mandat (RUM)* : Nom et prénom : .................................................................................................... ............................................................................................................. Adresse : ................................................................................................................. *maximum 35 caractères (partie réservée à ADG) En signant ce formulaire de mandat, vous autorisez l’Association Diocésaine de Guadeloupe à envoyer des instructions à votre banque pour débiter votre compte conformément aux instructions de l’Association Diocésaine de Guadeloupe. Vous bénéficiez du droit de remboursement par votre banque selon les conditions décrites dans la convention que vous avez passée avec elle. Une demande de remboursement doit être présentée dans les 8 semaines suivant la date de débit de votre compte pour un prélèvement autorisé. ................................................................................................................................. Code postal : .............................. Ville : .............................................................. E-mail : .................................................................................................................... Année de naissance : ............................................................................................. Numéro de donateur :............................................................................................ J’autorise l’Association Diocésaine à prélever sur mon compte : Nom et prénom du titulaire de compte / Débiteur : ........................................... T Chaque mois la somme de ................................................................................................................................. T 20€ T 30€ T 40€ T 50€ T 100€ T Autre : ....................€ Banque : .................................................................................................................. T Chaque trimestre la somme de : Adresse de la banque : .......................................................................................... T 50€ T 80€ T 100€ T 150€ T Autre : ....................€ T En une seule fois la somme de : ....................... € ----------------------------------------------------------------------------------------Nom du créancier : ASSOCIATION DIOCESAINE DE GUADELOUPE N° d’Identifiant Créancier SEPA (ICS) : FR38ZZZ458233 Adresse du créancier : N°950 MAI 2015 1, place Saint-François - 97100 BASSE-TERRE - GUADELOUPE - France 14 Q Eglise Code BIC de la banque : ......................................................................................... IBAN du débiteur : .................................................................................................. Merci de joindre votre RIB Lieu : ................................................................ Date : ............................................................... Signature : La Vie du Diocèse A la rencontre de nos prêtres… Père Rodel FRANÇOIS, Curé de la paroisse du Moule Père Rodel François ? J e suis le benjamin d’une famille de cinq enfants, trois garçons et deux filles, je suis né le 10 décembre 1971 à Port-àPiment (PaP) en Haïti, une ville située sur la cote sud. C’est là que j’ai grandi et fait ma scolarité, à l’école nationale des garçons au primaire puis au collège StellaMaris, un collège congréganiste dirigé par les sœurs de Sainte Anne où j’ai fait une partie de mes études secondaires, de la 6e à la 4e et au collège Saint Jean des Cayes dirigé par les Oblats de Marie Immaculée (OMI), une congrégation cléricale catholique fondée en 1816 à Aix-en-Provence, où j’ai terminé mon cursus, de la 3ème à la Philo. Un parcours scolaire synonyme de vocation ? Je pense que ma vocation vient de là, déjà chez les sœurs, j’avais été remarqué par le Père Thomas François qui, par coïncidence portait le même nom que moi, m’a toujours dit qu’il voyait un prêtre en moi. Ensuite, après mes études de philo, j’ai rencontré un ami qui m’a fortement conseillé de me rapprocher des Salésiens et là encore, j’ai tapé dans l’œil d’un frère, Maître Sannon, qui m’a dit la même chose, à savoir, qu’il voyait en moi un prêtre et que si j’étais intéressé, il m’enverrait à Port au Prince, où est basée sa congrégation, pour continuer mon cheminement. J’ai accepté et j’ai fait quatre ans, deux ans de pré-noviciat et de noviciat et deux ans de philosophie, c’est là que j’ai rencontré le Père Chery, mon professeur de philosophie à l’époque, qui m’a introduit chez les Spiritains et c’est au sein de cette congrégation que j’ai été ordonné prêtre en 2006. Parlez-nous un peu de votre ministère ? J’ai commencé mon ministère en Guadeloupe, il faut savoir que chez les Spiritains, on choisit trois destinations lors des vœux et la Guadeloupe faisait partie de mon désidérata. J’ai été accueilli à mon arrivée par le groupe des Spiritains sur place, avec comme supérieur le père François Xavier Roussel, qui m’a introduit auprès de l’évêque. J’ai commencé à Gosier, aux côtés du Père Charly Grégoire, ensuite à Massabielle et enfin au Moule où je suis actuellement. Du point de vue géographique, c’est une grosse paroisse avec trois lieux de cultes, Fatima, Néron et le bourg. Une paroisse que je partage avec le père Juste et bien sûr avec l’aide de toute la communauté, c’est important de le dire, parce que, sans elle, je n’aurais pas pu mener à bien ma mission d’évangélisation. Les laïcs font un travail considérable et je profite de l’occasion pour le faire savoir. L’Eglise attache une grande importance à la famille, quel est votre sentiment sur ce sujet ? Je pense que, une famille ayant comme boussole la Parole, est une famille en bonne santé, elle suit la Sainte famille, à savoir, Jésus, Marie et Joseph. Quand on voit la configuration de nos églises le dimanche, c’est la famille toute entière qui est représentée. La famille guadeloupéenne est croyante et catholique, la célébration des différents sacrements, comme la première communion, la confirmation, montre bien que c’est le fruit d’un travail effectué au sein de la famille. Dieu nous accueille le jour de notre baptême et nous envoie en mission lors de notre confirmation, il ne nous envoie pas seul, mais accompagné par la force de l’Esprit Saint et la famille elle aussi prend une grande part dans ce travail d’évangélisation. La Journée Mondiale de Prière pour les vocations et la conférence épiscopale des Antilles, deux mots sur ces deux évènements qui marquent l’actualité dans notre diocèse ? Vocation, c’est “appeler” et celui qui prend l’initiative d’appeler, c’est Dieu, c’est pour cela qu’en matière de vocation, il y a ce que l’on appelle médiation, c’est tout ce qu’il y a autour pour sensibiliser la personne, pour l’interpeler en ce sens. Une journée pour les vocations, c’est extraordinaire, elle permet aux prêtres, aux laïcs voire aux évêques, de mieux faire ce travail de sensibilisation, de mieux faire savoir aux jeunes qu’ils sont tous appelés. On a tendance à dire, assez souvent, qu’en Guadeloupe, il n’y a pas ou peu de vocations (prêtres, religieux...), je pense qu’il faudrait nuancer cette affirmation. Il y a bien sur, la hiérarchie, ceux qui donnent le ton, mais il y a aussi, des vocations dans d’autres domaines, comme par exemple, les laïcs engagés au sein de notre église. N’oublions pas, que Vatican II dit que, l’Eglise c’est le peuple de Dieu en marche, ce peuple n’est pas composé que de prêtres et de religieux, les laïcs eux aussi, jouent un rôle extrêmement important dans l’Eglise. En ce qui concerne la conférence des évêques, notamment celle qui se tient dans la Caraïbe, elle revêt une importance capitale pour l’Eglise aux Antilles Guyane, elle permet d’harmoniser et faire ressortir les spécificités de chaque diocèse, tout en respectant les valeurs de l’Eglise universelle. Deux mots sur la mobilité ? Je me sens bien au Moule, comme je l’étais à Massabielle ou encore au Gosier. Avant tout, je suis Spiritain, j’étais en Haïti, maintenant je suis en Guadeloupe, demain je ne sais pas où je serai. Le missionnaire est comme un soldat, il est à l’écoute de ses supérieurs hiérarchiques. Si à la fin de l’année, mon supérieur et l’évêque me demandent de plier bagages pour aller dans une autre paroisse ou ailleurs, je le ferais sans sourciller, parce que je dois obéissance à ma hiérarchie. Jeremiah CARLTON 15 Rencontre à l’Ecole Notre Dame de Grâces E n ce vendredi 17 avril, Mgr Riocreux a été accueilli chaleureusement à l’école primaire Notre Dame de Grâces à PetitP Pérou, près du CPSO. Cette première visite de l’ l’évêque avait été préparée par toute la comm munauté éducative : directrice, soeurs dominic caines, enseignants, personnel et surtout les e enfants. Ceux ci avaient préparé des panneaux de bienvenue en différentes langues et la chorale avec 50 enfants de la chorale. Ceux ci ont interprété un magnifique Ave Verum de Mozart. Cinéma à la pastorale des jeunes de St Anne L e Vendredi 10 avril, nous jeunes de la pastorale de sainte Anne, accompagnés du père Kaze avons organisé une soirée cinéma dans le but de faire vivre à notre paroisse les temps forts de la vie de Jésus. Grâce à l’équipe ciné woulé nous avons pu visionner le film « le fils de Dieu». Ce dernier met en exergue la passion du Christ jusqu’à la crucifixion. Trois jours après sa mort, Jésus ressuscite, quitte le tombeau et part 40 jours dans le désert pour prodiguer son enseignement à ses apôtres. Afin de rendre ce moment convivial, nous avons repris le concept du cinéma puisque nous av avions prévu un bar payant. Ravis du bon déroulement Ra de notre soirée, nous envisag geons de renouveler cet évènement de façon à préserver n la fraternité de notre paroisse. Elodie PLAISANCE Administratrice de la page Facebook de la paroisse de Sainte-Anne « Kilomètre Soleil » avec le Secours Catholique et la paroisse de St François C haque année, le Secours Catholique et le kiwanis Club Kahouane (partenaire de l’action depuis 2014), en lien avec les enfants et les catéchistes de la paroisse de St François, organisent une journée « Kilomètre Soleil ». L’objectif est de récolter des fonds pour permettre à des enfants défavorisés de partir en vacances en famille d’accueil. Le moyen est « aider les enfants par les enfants ». Le thème du jour était d’apprendre à bien manger, en exprimant que le bien manger- sainement et en quantité suffisante- est un droit pour tous. Après la messe de ce dimanche 19 avril, les enfants et leurs catéchistes ont animé des stands, avec affichage et explication alimentaire ; vente de fruits et légumes à prix réduits, plantes médicinales etc… Ce fut une réussite et beaucoup repartirent avec des paniers garnis de nourritures saines et multicolores. Merci à La présidente du Secours Catholique Marcelle Balagne et à la responsable de la section St François, Aliette JeanNoel, qui ont œuvré pour la réussite de cette journée. L. P. 16 Q Eglise N°950 MAI 2015 S Chanson du groupe C& paroles et Musique P. André Dénécy Tout mou sé moun Fó nou konprann sa Ki ou séropozitif Ki ou ni sida Kèlkèswa maladi-la Arété èsklizyon Arété méprizé Arété kondané (bis)) Arété, arété, arété… Le CD sortira bientôt ! Brèves L C Rencontre R enconttre d des es groupes Pak 86, 86 J.E.C et Jeunesse Mariale e dimanche 19, la Chapelle de Sainte Thérèse du bas du bourg de Basse-Terre, a connu une grande effervescence. En effet, des anciens membres de mouvement de jeunes de la Basse-Terre, se sont donnés rendez-vous pour animer et partager l’Eucharistie ensemble. Il s’agissait des groupes : Pak 86, initié par le prêtre de l’époque, Père Georges EZELIS, après un temps fort du Carême en 1986 ; la J.E.C (Jeunesse Etudiante Chrétienne), qui a été suivie par le Père Robert Blanchard ; la Jeunesse Mariale, qui a été accompagnée par Sœur Thérésa de la Communauté de Saint Paul de Chartres. Ils ont reçu un accueil chaleureux du Père Yves DEAT, présent aussi à l’époque du mouvement de ces groupes, de la Chorale de Sainte Thérèse et de la Communauté paroissiale. A l’issue de cette messe, ils se sont retrouvés à la salle paroissiale de Basse-Terre, un lieu rempli de souvenirs et d’émotions. Ce fût aussi, l’occasion pour tous, de partager sur leur cheminement et leur engagement aujourd’hui, au sein de leurs paroisses respectives. La famille qui avait elle aussi été conviée, a été présentée aux camarades frères. La joie des retrouvailles était bien présente dans tous les cœurs. Ils sont rassurés de la transmission de la Foi, où la nouvelle génération est prête à prendre la relève sur les traces de leurs parents. Avant de se quitter, les groupes ont décidé de se retrouver à nouveau, afin de ressouder les liens, et de décider ensemble, de nouvelles orientations à donner, afin de continuer à rester sur les pas Lydia VARIN de Jésus Amour. Fabuleux congrès des écrivains de la Caraïbe Du 15 au 18 avril 2015 à Gosier a foule s’est déplacée, une soixantaine d’écrivains de tous les pays de la Caraïbe étaient là ! Un rendez-vous foisonnant et passionnant dont le thème était « Voyages, migrations, diasporas dans les littératures caribéennes ». Francophones, anglophones, hispanophones, créolophones… se sont croisés et sont intervenus pour valoriser l’écrit, la lecture et la littérature sur notre continent. Une grande sensibilité et un humanisme qui a fait du bien à tout le monde ! « Comment réapprendre la lecture à nos jeunes, ils en manquent tellement… on ne veut plus s’arrêter pour lire, feuilleter un livre, et la lecture d’un bouquin avec la tablette multimédia est si peu à la portée de tous, me disait Hector Poullet au détour d’un couloir ». « Si on veut cultiver la paix autour de soi et à travers le monde, il faut privilégier la culture et lire » me disait Mireille Nicolas dont l’Anthologie de la littérature antillaise en quatre tomes fait aujourd’hui référence partout. Pascal Gbikpi a constitué un petit dossier sur ce parcours du congrès des écrivains qui vaut le détour, ne nous en privons pas ! Il est disponible sur le site du diocèse et peut être partagé avec ses enfants, ses élèves ! Merci Pascal ! J.-M. G Une semaine pour changer les choses Du 16 au 24 mai, quête nationale de la Croix-Rouge française A fin de continuer sa mission et financer ses actions sociales, d’urgence, de secourisme et de formation, la Croix-Rouge française en Guadeloupe a besoin de la générosité de tous. Sans don, pas d’action ! La crise économiq économique et financière mais aussi sociale fait chaque jour apparaître de nouveaux visages dans les délégations de la Croix-Rouge française. Témoins de cette nouvelle réalité, les bénévoles de Guadeloupe doivent faire face à une demande croissante due à l’augmentation constante de la précarité et de l’exclusion. Dans ce contexte de crise, la quête nationale est un rendez-vous crucial pour l’association qui doit pouvoir continuer à venir en aide aux personnes en difficulté. Du samedi 16 au dimanche 24 mai 2015, les 350 bénévoles-quêteurs guadeloupéens se mobiliseront et viendront à votre rencontre. La Croix-Rouge Délégation de Guadeloupe compte plus que jamais sur votre soutien. Témoigner de votre générosité lors de ces journées, c’est nous permettre de poursuivre nos actions de proximité auprès des personnes les plus vulnérables sur le territoire de La Guadeloupe et de ses dépendances. Les dons récoltés permettent aux bénévoles de continuer à mener à bien leurs actions sur le terrain. Pour réussir ces actions humanitaires, alors même que les financements publics baissent, la Croix-Rouge dépend de plus en plus de fonds privés. Grâce à vos dons, nous agissons. La Délégation compte également sur tous ceux qui souhaitent s’associer à ce grand rendez-vous et devenir bénévole d’un jour. Quel que soit le temps dont vous disposez, rejoignez-nous ! Pour cela, contactez nous au 0690 50 12 73 / 0690 25 76 43 – [email protected] ou rejoignez-nous sur Facebook. 17 Les Foyers de Charité S Communautés de laïcs engagés autour d’un Père de Foyer e ur le l chemin h i de d cette Année de Grâces dédiée à la vie consacrée, contemplons avec les Amis des Foyers de Charité, les merveilles de Dieu au sein de ces Communautés ! Les Foyers de Charité sont une Œuvre catholique internationale qui participe à la nouvelle évangélisation par la prédication de retraites spirituelles de formation chrétienne, ouvertes à tous, croyants ou non. « Il faut 6 jours de retraite en silence pour transformer une âme… » L’œuvre des Foyers de Charité naît en 1936 à Châteauneuf de Galaure dans la Drôme (France). C’est la fécondité de l’offrande de deux vies : - le «OUI » de Marthe ROBIN –laïque- à l’Appel du Seigneur sur son lit de malade qu’elle n’a jamais quitté jusqu’à sa mort le 6 Février 1981 : « Cette œuvre sera un Foyer éclatant de lumière, de charité, d’amour, l’oasis vivifiante aux âmes de bonne volonté, aux âmes anxieuses et découragées, la maison de mon cœur ouvert à tous ». (Mission confiée par Jésus à MartheExtrait texte fondateur) - La disponibilité du Père Georges FINET pour rentrer dans ce Projet de Dieu qui bouscule sa vie de Prêtre ! «Les Foyers de Charité regroupent des baptisés, hommes et femmes vivant en communauté, réunis autour d’un prêtre, le père du Foyer, témoin de la paternité de Dieu. Répondant à l’appel de Dieu, les membres du Foyer de Charité s’engagent à vie pour l’annonce de l’Evangile et partagent une vie de famille, de prière et de travail liée à l’accueil des retraitants » (Extrait texte fondateur) L’Œuvre est maintenant répartie dans le monde entier : 76 communautés implantées dans une quarantaine de pays. Dans la Caraïbes, le Foyer St Joseph à Trinité-Martinique et 2 Foyers en Haïti (Port-au-Prince et aux Cayes). En Guadeloupe, dès d l d 1960, des d retraites et récollections sont organisées. Puis, l’Association « Les Amis des Foyers de Charité en Guadeloupe » voit le jour le 31 Mai 1977 avec la présence effective de Monseigneur Siméon OUALLI. Des laïcs, (à l’initiative de Mr et Mme Christian et Odile HAYOT, qui ont rencontré Marthe Robin), des prêtres-(Père Joseph FINCK) ont mis en commun leurs « talents », ceux dont nous parle l’Evangile, pour : 1) Favoriser l’organisation des retraites de chrétienté en Guadeloupe. 2) Aider à la création d’un Foyer de Charité en Guadeloupe qui sera affilié à la Fondation des Foyers de Charité, reconnue d’utilité publique en Février 1972. Ce projet de création d’un Foyer est porté dans la prière en se rappelant les paroles mêmes de Marthe : « un Foyer naît d’abord dans le cœur d’un prêtre et de deux ou trois membres ». Nous vivons la grâce de compter parmi les amis de l’Association, un membre en formation à la Martinique, actuellement en stage à Châteauneuf de Galaure. Dans l’attente, nous confions à la Providence tant les lieux d’accueil que les 18 Q Eglise N°950 MAI 2015 prédicateurs pour organiser ces temps-forts de ressourcement que sont les retraites et récollections nourris par des nuits d’Adoration eucharistique. Au cœur de notre engagement se trouve le désir de : 1) L’Annonce de l’Evangile dans une rencontre personnelle et transformante avec le Christ. 2) L’Appel à approfondir la Foi en notre Dieu-Trinitaire, et à en vivre dans l’unité de l’Eglise. 3) L’encouragement pour les retraitants à vivre l’Evangile dans leur quotidien : mettre en pratique la Parole de Dieu Paroles de Père de Foyer Père Emmanuel AINE – Père du Foyer de Trinité – MARTINIQUE « A l’origine du charisme des Foyers de charité il y a le lien spirituel voulu de façon très claire par Dieu entre Marthe Robinune laïque- et le Père Georges Finet »… « Marthe a découvert que la paternité de Dieu est manifestée en particulier par les prêtres. Ainsi sont associés étroitement le Père et les membres laïcs, le sacerdoce ministériel et le sacerdoce baptismal. C’est pourquoi dans la communauté, le Père n’est pas de passage comme un aumônier, il n’est pas extérieur, mais vit en permanence dans le Foyer. Pour lui, c’est une vocation particulière dans sa vocation sacerdotale. Le Père annonce la Parole, communique les sacrements mais il est porté par la prière et l’offrande de toute la communauté ». Votre vocation au quotidien ? Père Emmanuel AINE nous rappelle cette de parole de Marthe ROBIN : « Et tandis que nous peinons, que nous travaillons, que nous prions, que nous souffrons, que nous nous offrons à Dieu en holocauste, les âmes s’orientent vers Lui, l’aiment, le comprennent et le goûtent. » Un couple engagé, Isabelle et Jean François BREAUD résume bien la vie dans un Foyer de Charité : « Au quotidien, nous vivons au rythme de chaque retraite. Le matin nous avons la messe avec les retraitants, puis quelques uns d’entre nous servent le petit déjeuner, pendant que d’autres préparent le repas, font le ménage, assurent le secrétariat, accueillent les gens de passage, font l’entretien et les réparations, tout cela dans un climat de prière et d’offrande pour les retraitants. Diverses prières ponctuent la journée, le chapelet a une place très importante, car la Vierge Marie a une place centrale dans notre vocation. Marthe disait d’elle, c’est « la maman. » Elle veille sur nous et nous faisons tout sous son regard. D’ailleurs nous commençons toutes nos journées en nous confiant à Elle en priant la Consécration de St Louis Marie Grignion de Montfort. » Vos difficultés ? Pour Monique: « Il ne faut pas penser que tout est parfait c’est comme dans une vie normale, de couple, dans une équipe, dans une vie de travail,… on a besoin de se laisser sanctifier par Dieu. C’est là qu’on arrive à lutter contre nos faiblesses, nos propres péchés et aussi ceux des autres. Notre vocation est belle parce qu’on se consacre à Jésus par Marie tous les jours, c’est nos pensées, c’est notre travail, c’est notre prière, c’est toute notre relation aux autres et même à la nature, au matériel, c’est tout par notre consécration, on prend tout, pour tout offrir au Seigneur. Puisque tout nous est donné par Dieu donc tout doit remonter à Dieu ». Vos joies ? Comme beaucoup de membres, Jean François & Isabelle confirment : « nos joies c’est de voir les premiers fruits sur les visages lumineux des participants à la fin des retraites. La reconnaissance est grande chez les retraitants. On le voit au moment des témoignages, mais aussi plusieurs mois après quand ils nous écrivent et nous partagent comment ils ont vécu leur engagement dans leur quotidien, en fidélité à ce qu’ils ont reçu pendant la retraite. » Vos conseils à quelqu’un qui souhaiterait s‘engager ? « Nous lui dirions : « Viens et vois. » Ce ne sont pas des discours qui attireront, mais un vécu. C’est aussi un appel pour nous à grandir toujours plus dans notre vocation qui nous appelle comme aimait le dire Marthe, à être des saints. » Jean-François & Isabelle Une parole de Marthe Robin qui vous accompagne ? Père Emmanuel FRANCOIS : « La mémoire du cœur, comme c’est important ! Ne laissez jamais dans l’oubli quelqu’un qui vous a demandé votre assistance… ». Et chaque fois que je rencontrais Marthe pour un problème, elle ne donnait jamais de solutions mais disait : « Nous allons bien prier ! » Monique : « cette parole de Marthe m’a saisie : « La pire des souffrances est de ne pas connaître Dieu » Isabelle et Jean-François : « Mon adorable Jésus, vous qui vivez en moi, faites que toutes les personnes qui m’approchent me quittent consolées quand elles pleurent, relevées quand elles sont accablées, heureuses pour des jours par le souvenir d’une parole, d’un regard, d’un sourire. Donner, me donner en aimant. » Marthe disait aux membres de Foyers de Charité : « Je veux que tous les membres de l’œuvre soient des saints : qu’ils rayonnent par l’exemple d’une vie profondément surnaturelle, par l’exercice incessant de la charité, leur dévouement à toute épreuve…et enfin par le don de soi à chacun et à tous dans un don total à Dieu…» (1933) Année de la Vie Consacrée Congrégation des Sœurs de St Paul de Chartres N ous sommes une Congrégation missionnaire, fondée en 1696, par le Père Louis Chauvet, Curé de Levesville-la-Chenard, un petit village de Beauce (dans le diocèse de Chartres), situé à environ 80 kilomètres au sud-ouest de Paris. Le Fondateur : Père Chauvet 1664-1710 Le Père Louis Chauvet a reçu un charisme de charité, don gratuit de Dieu pour fonder notre Congrégation. Son projet put se réaliser, en partie grâce à Marie Anne de Tilly, notre co-fondatrice. L’Evêque de Chartres, Mgr Paul Godet des Marais, reconnut et approuva la Communauté : il lui donna comme patron Saint Paul, le grand apôtre missionnaire ; d’où notre appellation « Sœurs de St Paul de Chartres ». Aujourd’hui, c’est une Congrégation missionnaire de 4000 Sœurs qui poursuivent son œuvre, sur les cinq continents depuis plus de trois cents ans et toujours animées par le même esprit des origines : esprit de charité, de simplicité et de service. Charisme Notre charisme aujourd’hui s’enracine dans celui des origines comme nous en faisons mémoire régulièrement dans notre prière : « Accorde-nous la fidélité au charisme de nos fondateurs. Que nous n’oublions jamais la pauvreté de nos premières Sœurs et leur zèle apostolique pour l’annonce de l’Évangile. » Nous vivons un charisme de charité à travers notre mission qui est de travailler à élever le niveau hu- m main et spirituel par l’éducation, les soins et l’évangélisation. P Présence r des Sœurs dans la province d des e Antilles-Guyane Le Les communautés, unités de base de la Province restent en lien par des renco contres intercommunautaires, par notre re revue « LE LIEN » et toutes autres activité tés ponctuelles. EEn Guyane depuis 1727 - En Martinique d depuis 1818 – L’année 1820 marque l’arrivée i é de d nos communautés dans les hôpitaux de la Guadeloupe, notamment dans le service de la léproserie à la Désirade qui, heureusement n’existe plus… Après la laïcisation des hôpitaux de Guadeloupe, les Sœurs se sont engagées dans la catéchèse puis elles ont initié les écoles privées. Aujourd’hui, dans l’Eglise en Guadeloupe, nous sommes engagées dans : L’Education : Ecole St Paul de Bouillon à Basse-Terre – Ecole Notre-Dame à Marie-Galante ; les Activités paroissiales : St Barthélémy, Désirade, Pointe-à-Pitre, St Martin ; la Pastorale de la santé : Hôpital de St Martin Espérance des Sœurs de St Paul pour demain Nous adapter nous-mêmes, comme aussi notre ministère, aux besoins de notre temps, face aux grands défis de la mission : évangéliser au-delà de nos rassemblements ecclésiaux. La meilleure façon d’annoncer l’Evangile c’est le témoignage audacieux de notre vie communautaire dans la force de l’Esprit. Inspirées par ces paroles de vie : « Se donner à Dieu, au bien de l’Eglise et à l’utilité du prochain » (Marie-Anne de Tilly, cofondatrice) ». Sœurs Hospitalières de N.-D. de Compassion T oute vie est appel. « C’est toi qui m’as créé,tissé dès le sein de ma mère » ps 138...Tout appe pel suscite une écoute...Toute écoute, m murie, nourrie de la Parole de Dieu, d devient choix de vie « je te conduira rai au désert et là... » (Os.2,16) Et tu t’ t’entendras dire : « tu as la vocation o ou Jésus a besoin de toi » et de ta petite tit barque b tu t seras libre de ramer à contre-courant ou de te laisser conduire par l’Esprit-Saint. Car suivre le CHRIST c’est accepter de se mettre à l’école du lâcher prise. « Jésus est le seul maître à bord » comme le dit si justement le pasteur dans le dernier numéro d’Egl. en Guad. ...Fais confiance ! Voilà le « design » d’une naissance de vocation religieuse en son for intérieur ; ce cheminement peut nous ouvrir les portes d’une congrégation : Aujourd’hui ce sera celle des Soeurs Hospitalières bien connues sous le pseudo « soeurs de Boissard au coeur du ghetto ». Notre Charisme « CHRISTO IN PAUPERIBUS » se traduit AU CHRIST DANS LES PAUVRES. Il est donc clair que la soeur Hospitalière est donnée au Christ avec toute sa fragilité humaine. Notre congrégation est un don que l’Esprit-Saint fait à son Eglise. Nos fondateurs : un couple de laïcs chrétiens attentifs aux signes des temps, fonde et érige un lieu d’accueil où coha- bitent le CHRIST Eucharistique et le moribond... « Adorer et servir le Christ »; La soeur Hospitalière encore aujourd’hui même en nombre restreint comme en Guadeloupe continue là où elle est à servir le Christ dans le corps douloureux de son humanité. Les soeurs ne se cantonnent plus dans leurs bâtiments : Jésus se rencontre au centre commercial, à la zone industrielle, etc. Oh oui il a raison notre pape François « Jésus nous attend aux périphéries ! » (Ecoute, partage, confidences, et j’en passe) « j’ai entendu la plainte de mon peuple et je t’envoie vers lui », nous sommes reconnues comme appartenant au Christ car nous portons son signe. La soeur hospitalière se doit d’être discrète, laisser toute la place au Maître, laisser voir Jésus tant oublié, tant mis de côté, le désigner, et surtout, « s’asseoir longuement devant Lui pour se laisser aimer pour lui dire notre amour. » st Jean-Paul II ; voilà notre espérance chrétienne : que tous Le connaissent et fassent partie de Sa famille ! Veux-tu vivre ? alors choisis JESUS avec lui ça pétille ! Les vocations aujourd’hui ! et Demain ! Quelle crise ? en Christ peut-il y avoir de crise ! Il est le même hier, aujourd’hui, et demain. Lui l’immuable, le béni ! Certes il y a d’autres formes d’engagements ; ne nous trompons pas le « viens suis-moi » retentit encore ; mais les élus, nous, cherchons-nous encore la face du Créateur ? Continuons à témoigner qu’Il est ressuscité, Lui le Christ, seul Maître à bord ! Ne crains pas… avance ! Sr Michéle HP 19 Paroles entendues I “Mots sur maux” l arrive qu’on emploie des expressions, des mots, pour masquer ou cacher (volontairement ou involonta tairement, a je n’en sais rien) des réalité tés és qui ne sont pas pour autant moins perv perverses. v Quelqu’un me faisait remarquer, p par exemple et à juste titre, que la « sédation profonde » administrée à un malade en fin de vie, dont a parlé la dernière loi n’est pas moins une façon de masquer « l’euthanasie. » Est-ce que, en fin de compte, dit-il, ce n’est pas donner la mort ? Il en est de même de l’I.V.G qui veut masquer également cette pratique cruelle de l’avortement. Est-ce que ce n’est pas tuer injustement un être sans défense dans le ventre de sa mère, et qui n’a pas demandé à être là ? Il en est de même aussi de l’expression « plaisir partagé » qu’on entend de plus en plus et qui tend à occulter l’adultère comme un exercice légitime. Le fait de critiquer ces tendances n’est pas une volonté d’entrer en guerre contre toute forme d’évolution de la société ou de la pratique d’une langue. Il n’est pas question de cela, comme par exemple de dire ou ne pas dire « Mme F la Ministre au lieu de Mme le Ministre. » Mais davantage de nommer comme on dit un « chat, un chat. » Nous ne pouvons pas, (même si par ailleurs on tient fermement que Dieu est amour et qu’il pardonne tous nos péchés) déclarer bien ce qui est mal, ou masquer le mal pour faire comprendre que c’est bien. Le commandement biblique que nous connaissons « Tu ne tueras pas ! » ne pourra jamais justifier la guerre. Il ne peut y avoir par conséquent de guerre sainte, même si elle est faite au nom de Dieu. Cette hypocrisie a fait l’objet d’une condamnation dans la bouche même de Jésus dans Mt.15 : 4. « Dieu a dit en effet : « Honore ton père et ta mère. Mais vous, vous dites : « quiconque dit à son père ou à sa mère : le secours que tu devais recevoir de moi est offrande sacrée, celui-là n’aura pas à honorer son père. Et ainsi vous avez annulé la parole de Dieu au nom de votre tradition ». Cette pratique hypocrite donc juridicoreligieuse autorisait des gens à consacrer à Dieu des biens qui auraient pu servir au soutien de parents âgés ou démunis. Ces quelques paroles entendues mériteraient sans doute encore d’autres réflexions. Père Yves GILLOT Sacrement de Mariage : récollection des couples in mars, de nombreux couples du diocèse se sont donnés rendez-vous au Centre Pastoral Siméon Oualli (CPSO) pour la récollection de carême des CPM (centre de préparation au mariage). La grande salle du CPSO nous a paru bien petite pour accueillir les nombreux participants qui s’étaient déplacés pour ce moment de réflexion et de partage. Comment vivre Dieu dans la famille ? Ce thème qui aurait pu paraître évident pour certains, trop simple ou trop complexe pour d’autres, a été traité avec brio, humour et enthousiasme par le Père Mathieu Malonga qui a su nous tenir en haleine jusqu’à la fin. Après un temps de louange le Père Malonga nous a plongés tout de suite dans le vif du sujet. Nous retenons quelques idées fortes de son enseignement : « Parler de la famille c’est parler de Dieu lui-même. Sur la terre, tout est alliance, tout est relation, tout est famille. Dieu est auteur compositeur et sa plus belle composition c’est l’homme et la femme. Il les appelle à être en harmonie avec lui. La première démarche d’harmonisation de Dieu avec l’homme c’est le baptême. Pour harmoniser la famille il a institué le ma- 20 Q Eglise N°950 MAI 2015 riage. Dieu est la source de vie, de joie, de pardon, de paix, d’amour. Dieu c’est le Père qui donne de repères. Il veut que nous soyons ses collaborateurs. Et pour cela nous devons l’écouter. « Ecoute… ». Sa parole est la lampe sur notre route. Quand nous prenons conscience que nous sommes des enfants de Dieu, et que nous ne sommes rien sans lui, alors nous pouvons tout recevoir de lui. Dieu veut que nous soyons rassasiés. Dans le couple, dans la famille, il faut sans cesse équilibrer la connaissance et l’amour. S’il n’y a que l’amour nous vivons dans l’émotivité et l’affectivité, s’il n’y a que la connaissance, nous vivons dans la froideur, la rigidité. Mieux on s’aime, mieux on se connaît ; mieux on se connaît, mieux on s’aime… Dieu nous appelle à vivre un grand bonheur. Nous devons maximiser notre vie. Nous sommes faits pour le bien, le beau et le vrai. Dieu est présent dans tout : il est dans notre manière de vivre, de manger, d’accueillir, de regarder, d’écouter, d’éduquer … Il est dans notre manière d’être. Par notre baptême Dieu nous donne des forces physiques, morales et spirituelles pour nous aider à vivre ; c’est son Esprit Saint. Nous devons être conscients de cette force positive en nous, qui nous permet de prendre autorité sur les forces négatives qui nous guettent (la peur, la colère, l’infidélité, le doute, la violence…). Le chrétien est celui qui est fort parce qu’il tient le Christ, il tient au Christ, il tient par le Christ, il tient avec le Christ. Dieu nous donne les moyens d’entretenir cette force par sa Parole ; la prière, le chapelet, les sacrements (la confession, l’eucharistie…) le jeûne, les vertus… Vivre Dieu en famille c’est gérer une entreprise sainte qui travaille avec le capital Amour. Une entreprise qui fait de l’importexport de l’Amour de Dieu (j’importe l’Amour de Dieu que j’exporte vers les autres). Une entreprise qui prend aussi le temps de s’arrêter pour faire son bilan, son inventaire (qu’est-ce qui nous encombre ? Qu’est ce qui nous mate ? …). Le chef de l’entreprise c’est le Christ ; nous faisons tout avec lui et pour lui. » Un temps de carrefour avec des questions portant entre autres sur l’organisation spirituelle dans notre famille, la gestion des forces positives en nous… nous était proposé. Temps de partage riche, vivant, où tout un chacun a pu s’exprimer. La question « en quoi et pourquoi l’autre est un cadeau pour moi ? » a suscité des témoignages émouvants dans les groupes. A 18 heures nous avons été accueillis par la communauté de St Michel du Raizet pour célébrer l’Eucharistie. Le Père Malonga a invité les couples mariés à renouveler leur engagement devant une communauté très émue et joyeuse. Annick et Roland MANCLIERE Nouvelles La Mamie de Marie-Galante Mots croisés No 13 (solution) S Mots croisés No 14 HORIZONTALEMENT 1 - Gwada Boy 2 - Parfois en ciel. Patriarche. Peut-être de cœur 3 - A lui. Partie d’un tout 4 - Peut-être de cœur aussi. Ordre de marche (inversé) 5 - Spirituelle 6 - Prénom masculin. Secourir (phonétique) 7 - Apparu. Tentative 8 - Goût de la défaite. Démonstratif 9 - Allez (outre Manche). Mis en terre. Etat américain 10 - Sous influence VERTICALEMENT 1 - Gâchis 2 - Canton suisse. Pronom. A moi 3 - Coup rapide au tennis. Ça passe comme le vent 4 - Parti politique français. Au Brésil 5 - Là. Sans voix 6 - Lambeau. Canonisé 7 - Travaille. Trois fois 8 - Desséchée. Note 9 - Décorée. A lui 10 - Existe. Fleurs 11 - Article arabe. Validé. 12 - Européens (Solution dans le prochain numéro) P. CHERY (Chapitre 14) outenue par les deux voisines venues à sa rencontre, Man Philo traîna volontairement les pieds pour ne pas arriver trop vite chez elle, car la crainte de faire face à cette réalité brutale de la mort subite d’un proche dont elle ignore encore l’identité la mit dans un état d’esprit à peine descriptible. En la voyant arrivée quelques femmes poussèrent de grands cris, étouffés immédiatement par des «shuuuutttt...» de Dieuveut, ancien sacristain, autoproclamé Conducteur de prières dans les veillées mortuaires. Dès que la nouvelle est parvenue à ses oreilles, il pointa son nez en direction de la case de Saint-Estèphe, avec son chapeau noir, sa conque à lambi et son inséparable « L’Ange conducteur » qui contient des prières en latin et en français pour toutes les circonstances de la vie. Avec sa conque, Dieuveut envoya dans l’air trois sons successifs qui annonçaient un décès dans le secteur. C’était le signal funèbre que tous les habitants de l’île connaissaient. A son déclenchement, on entendait les cris des pleureuses que le vent dispersait au-dessus des champs de canne. Man Philo paraissait étrangère à tout ce spectacle. Sa pensée était ailleurs, cherchant à deviner l’identité du défunt ou de la défunte. Elle n’osa même pas poser la question. D’ailleurs, lorsqu’un enfant meurt, c’est l’enfance qui se cache dans tout adulte qui est fortement secouée. Dieuveut entonna un chant funèbre populaire « Libera me domine » que la majorité des anciens reprirent sur des tons différents. Man Philo ne trouva aucune énergie pour leur demander de se taire et de lui dire qui est mort. N’empêche qu’elle était tiraillée par une double envie : faire face à la réalité telle quelle, d’une part ; et, d’autre part, retarder son dévoilement le plus tard possible. Au cœur de ce tiraillement, il y a un mince espoir d’imaginer que tout cela n’était qu’un vilain cauchemar. Une fois évaporé, la fin de celui-ci procure toujours une joie immense de constater que ce n’était qu’illusion. Cependant, Man Philo savait que ce n’était pas le cas. A un moment ou à un autre, il lui faudra se rendre à l’évidence de la perte de l’un des siens. Pendant qu’une voisine frictionnait Man Philo avec des feuilles d’aloès, elle fut interrompue par la nommée Jeannette, maîtresse supposée de Saint-Estèphe, qui, les larmes aux yeux, se pencha sur Man Philo pour lui dire à l’oreille : — Tu sais, il n’y a pas de rivalité devant la mort. Lorsqu’une femme perd un proche, ce sont toutes les femmes qui pleurent avec elle. Et comme tu le vois, je pleure même plus que toi ! Puis, ne pouvant plus tenir debout, elle vacilla en laissant éclater sa douleur : — « Aie, aie... Saint-Estèphe ! Tu es parti trop tôt ! Qu’allons-nous devenir sans toi ? Père Pierre CHERY A suivre 21 Pendant le mois de Mai, pour mieux vous servir à l’occasion des communions, votre libraire SILOË est ouvert en journée continue le jeudi et le vendredi, soit de 8h à 17h. NOS CONTACTS : 23, rue Léonie MELAS - Pointe-à-Pitre Boîte Postale 607 - 97168 Pointe-à-Pitre cedex Tél : 0590 832 521 • Fax : 0590 834 86 e-mail : [email protected] Rue Hincelin - 97110 Pointe-à-Pitre Tél. : 0590 83 10 45 RAPPEL : Le site diocésain s’est renouvelé ! Beaucoup n’ont pas accès au site, car ils cliquent sur l’ancienne adresse. Retrouvez de nombreuses informations dans « Agenda », vos horaires de messe, et de nombreux articles sur la vie des paroisses, du diocèse et du monde. Supprimer vos anciens « liens » et enregistrez : www.guadeloupe.catholique.fr Horaires de diffusion : Session Lection Divina du jeudi 14 mai à 15 heures jusqu’au dimanche 17 mai à 16 h à Pigeon Bouillante. Merci de contacter Sr Jeanne Balagne : 0690 1198 10. le dimanche à 6h46 Dimanche 3 mai : Nouvelle-Calédonie, vers un destin commun ? Après les affrontements des années 80 et les accords de Matignon, comment la population de Nouvelle-Calédonie construit-elle ce destin commun qui doit leur permettre, quelle que soit l’issue du processus institutionnel, de construire une société multiethnique apaisée. Comment l’Église participe-t-elle à ce processus qui passe par un sujet qui lui est cher : le pardon ? Dimanche 10 mai : Y a-t-il un tourisme religieux Outre-mer ? Y-a-t-il un tourisme religieux outre-mer et quel est-il ? Au-delà des plages et des montagnes, que vont chercher les touristes dans ces lieux ? Églises, mosquées, temples et pagodes, quelles sont les richesses des édifices religieux outre-mer ? Dimanche 17 mai : En attente du communiqué Dimanche 24 mai : En attente du communiqué Dimanche 31 mai : En attente du communiqué Adoration avec les Amis des Foyers de Charité «Tous mes actes, je les veux rayonnants, divins, parce que longuement mûris dans le face à face avec Dieu.» Cette parole lumineuse de Marthe Robin oriente l’engagement des Amis des Foyers de charité dans leur mission de service d’évangélisation. (organisation des retraites, recollections, temps d’adoration....) Pour l’adoration, deux rendez-vous mensuels à ne pas manquer : Être à l’écoute du Maître tous les : - 1er jeudi de 20h à 6h à St Jean bosco-Gourbeyre, avec les petits frères de l’Incarnation à l’oratoire Charles de Foucauld. - 1er vendredi de 18h à 22h à Bethanie - (l’écluse) Le Moule. « avec les soeurs de St Joseph de cluny ». Venons déposer nos situations de vie et laissons-nous traverser par chacun de ces Fleuves ! Commune-union de prière avec l’équipe d’animation des Amis des Foyers de charité. Association des Centres de Préparation au Mariage Catholique (A.C.P.M.C.) L’ACPMC, associée aux autres mouvements de la Pastorale familiale (Equipe Notre-Dame, Cana, Vie et Partage, Communauté de l’Emmanuel…) invite les couples du Diocèse à un temps de réflexion et de partage sur le thème : « Se marier pour s’aimer : une promesse qui enchaîne ou qui libère » Le vendredi 08 mai 2015 à l’externat St Joseph de Cluny, La Jaille Baie-Mahault de 8h à 13h. (le goûter est tiré du sac) Retraite Fondamentale Du Lundi 6 au dimanche 12 Juillet 2015 animée par le Père Alain ROUEL du Foyer de charité de La Part Dieu (Poissy). Thème : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang aura la vie éternelle » Jn 6, 54 Lieu : Soeurs St-Joseph de Cluny à Versailles- Basse-Terre - Participation : 260 euros. Contacts : Emilienne 0590 91 56 35 - M. Lisiane. 0690 76 64 15 - E-mail : [email protected] Pensez à la Recollection mensuelle du 7 juin ! Voir programme COMMENT S’ABONNER • Tarifs • L’ L’abonnement est annuel et il peut se contracter à tout moment dans l’année. GUADELOUPE : 31 euros • AUTRES TERRITOIRES FRANÇAIS : 37 euros • CARAIBE : 37 euros • AUTRES PAYS : 46 euros. G En dehors de la Guadeloupe, toutes les expéditions sont faites PAR AVION. Il va de soi que ces tarifs sont ceux de l’abonnement « ordinaire » et que tout abonnement DE SOUTIEN est le bienvenu et sans limite de montant ! MERCI. — Bulletin d’abonnement — Nom : (M., Mme, Mlle) : .............................................................................................................................................................. Prénom : ....................................................................................................................................................................................... Adresse :........................................................................................................................................................................................ S’abonne / Se réabonne pour un an. Ci-joint paiement à l’ordre de : Association Diocésaine de Guadeloupe – BP 634 – 97168 Pointe-à-Pitre Cedex - CCP 200 50 S Basse-Terre 22 Q Eglise N°950 MAI 2015 OFFICIEL CALENDRIER DE MONSEIGNEUR Mercredi 1er Mai Samedi 16 Mai • Messe à Vieux-Habitants • Confirmation en l’église Saint Luc de Baimbridge Dimanche 3 Mai • 9 H 30 Confirmation des jeunes du Pensionnat de Versailles à la cathédrale de Basse-Terre Mardi 5 Mai Dimanche 17 Mai • Confirmation aux Saintes Vendredi 22 et Samedi 23 Mai • Rassemblement diocésain du Renouveau charismatique au Palais des sports à Gosier • Réunion des Doyens Samedi 9 Mai • Confirmation en l’église Saint Louis de Marie Galante Dimanche 10 Mai • 7 H 30 Confirmation à Petit Bourg • Inauguration du Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre, en présence de chefs d’Etat de la France, d’Afrique et de la Caraïbe Mardi 12 Mai Dimanche 24 Mai • Pentecôte • Rencontre avec les Baptisés Néophytes et les Recommençants, puis Messe de Confirmation des adultes au Palais des Sports à Gosier Lundi 25 Mai • Messe du 8ème centenaire de la fondation de la famille dominicaine en l’église St Dominique de Baillif • Conseil Episcopal Mercredi 13 Mai Mardi 26 Mai • Confirmation des jeunes du lycée de la Jaille • Conseil presbytéral Jeudi 14 Mai • Messe de l’Ascension à Saint Pierre St Paul à Pointe-àPitre Samedi 30 Mai • Confirmation des jeunes du lycée Massabielle • Economat M. Nicolas Sènes, économe diocésain depuis février 2013 a présenté sa démission à Monseigneur Riocreux. L’intérim à l’économat est assuré par M. Dimitri Bajazet, économe-adjoint en binôme avec Mme Danièle Jacob, bénévole au service du diocèse. • Association Saint Jean Bosco Le 13 Avril, le diocèse de Basse-Terre et la Fondation d’Auteuil ont créé officiellement « l’Association St Jean Bosco » pour la formation, l’enseignement, l’éducation et l’insertion de jeunes en difficulté. Cette association travaillera avec trois établissements catholiques : le CFA Jean Belloc, le Lycée professionnel Blanchet et l’école primaire Jeanne d’Arc. Un conseil d’administration a été constitué avec 9 membres. Président : M. Matthieu Bergot (de l’œuvre d’Auteuil) ; Trésorier : M. Dimitri Bajazet ; Secrétaire : M. Jean-Marie Gauthier. M. Nicolas Sènes a été nommé Directeur de cette « Association Saint Jean Bosco » de Guadeloupe. LE PAPE FRANÇOIS EN AMÉRIQUE DU SUD EN JUILLET L’annonce officielle de la visite du pape en Amérique latine en juillet prochain a été faite le 17 Avril dernier. Ainsi, après le séjour au Brésil en juillet 2013 pour les JMJ, son premier voyage international, le pape a choisi l’Equateur (du 6 au 8 juillet), la Bolivie (du 8 au 10) et le Paraguay (du 10 au 12). Evènement important pour l’Eglise dans notre région qui permettra au pape argentin de venir dans ces pays qu’il connaît puisqu’il a souvent participé à des réunions dans le cadre du CELAM (Conférences Episcopales d’Amérique latine) qu’il a présidé. Durant son séjour, il visitera une prison de haute sécurité en Bolivie et rendra hommage aux missionnaires qui ont évangélisé dans les missions jésuites entre 1609 et 1767 sur les territoires du Brésil, de l’Argentine et du Paraguay. En 1986, un très beau film retraçait l’histoire de ces missions jésuites. DU VENDREDI 22 AU DIMANCHE 24 MAI DE 8H À 20H Le Renouveau Charismatique fête 40 ans de présence dans la vie de l’Eglise en Guadeloupe. A cet effet le Congrès Annuel habituel est prévu au Palais des Sports du Gosier. Nous aurons cette année le bonheur de partager ce temps avec les nouveaux confirmands de notre Diocèse. Pensons pour cette occasion de prier très fortement la neuvaine qui nous est proposée : dans les différents groupes et à la procure Catholique. Nos défunts Sœur Bernard VERDOT, s’en est retournée vers la Maison du Père E n ce Mercredi saint 1er avril 2015, après un long repos bien mérité dans notre maison de Sœurs aînées, où elle venait d’avoir 90 ans le 18 mars dernier. Sr. Bernard, fait profession le 12 septembre 1946 à Paris. Pa Elle partira très vite vers les missions lointaines. On pourrait dire qu’elle qu a été préparée par le Seigneur car le métier de son père lui donne de voir le jour au Maroc. Après Apr sa Profession, dès le mois de janvier 1947, elle est à PAPEETE comme enseignante enseig où elle y passe 7 ans, puis elle est nommée en FRANCE de 1955 à 1961. En 1962, elle part pour le PORTUGAl, puis en ANGOLA de 1965 à 1975. En 1976, Sr. Bernard est nommée à FORT DE FRANCE, puis de nouveau en Afrique, cette fois-ci au SENEGAL. En 1989, elle revient dans notre région : tout d’abord à TRINIDAD, à la Nonciature et c’est en Guyane qu’elle termine une vie missionnaire bien remplie. Sœur Bernard, en ces différents lieux de mission tu as donné le meilleur de toi-même avec un sens particulier du travail bien fait. Sensible au monde des animaux, tu les défendais en toute circonstance. Pendant ces quatorze années à la communauté de Béthanie, tu as creusé le sillon en compagnie de Jésus. Laurent Farrugia, professeur de philosophie et artiste peintre vient de décéder. Nous prions pour lui et sa famille. Charles Julien, père de Marie Coleau-Julien, maquettiste de notre revue diocésaine, est décédé le 3 Avril en métropole. Qu’elle soit assurée de notre amitié et de nos prières. 23 A la Pentecôte Marie et les Apôtres Icône au sanctuaire de la Médaille Miraculeuse En ce mois de d Mai, nous marchons h avec Marie qui était dans d l’attente l’ de d la l Venue de d l’Esprit l’ au milieu des Apôtres. Cette année, nous célébrerons la Pentecôte durant ce mois de mai, avec la grande confirmation des baptisés de la nuit de Pâques et des « recommençants » ; à travers ces prières devenons de plus en plus des disciples-missionnaires pour notre temps. Père Cyrille, vicaire général Prière à l’Esprit Saint (avant la lecture de la Bible) Prière adressée à Marie s e entre toutes les femme Ô Vierge Immaculée, élu èle fid le Sauveur, servante pour donner au monde de mption, donnez-nous du mystère de la Réde r le Jésus et de le suivre su répondre à l’appel de nduit au Père. chemin de la vie qui co hez-nous au péché, trans Vierge toute sainte, arrac formez nos cœurs. es ! tes de nous des apôtr Reine des apôtres, fai des ns nio pures nous deve Qu’en vos mains toutes de r aimants pour acheve instruments dociles et notre monde pécheur. purifier et de sanctifier tre ve souci qui pèse sur vo Partagez en nous le gra votre vivre espérance : cœur maternel, et aussi it perdu. qu’aucun homme ne so re puisse avec vous, Ô Mè Que la création entière la rer l’Esprit Saint, céléb de Dieu, tendresse de e et de l’Amour Infini. louange de la Miséricord (18 Saint Maximilien Kolbe O Dieu, Père des lumières, la vrai e lumière vient de toi : c’est le Christ, Lumière du monde que tu as envoyé ici-bas pour illuminer nos vies. Envoie maintenant cette Lumière dans nos âmes, afin que nous te connaissions, qu’en te con naissant nous t’aimions, et que par ton amour nou s parvenions à ta béatitude. Esprit de sagesse, viens en nous et conduis-nous à la perfection. Toi qui attestes à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu, fais -nous expérimenter les richesses de sa grâce, afin que nous en acquérions le goût et que par là nous trouvions la vraie joie spirituelle. Toi qui son des les abîmes de la divinité, donne-nous une con naissance intime des profondeurs de Dieu, afin que nous nous attachions à lui de tout notre cœur et que nous devenions un même esprit avec Lui. Am en. 94-1941) 3 789561 703007