Fêtes et loisirs de juin et juillet Le pont de l`île de Ré a 20 ans

Transcription

le Journal
des Propriétaires
N° 21
4,50 
de
l'île de Ré
Juin/Juillet 2008
Ile de Ré
La CdC change de têtes
Rivedoux-Plage
Stabilité des taux
d'imposition
Bimestriel - 27 /an
Le pont de l'île de Ré a 20 ans
Sainte-Marie-de-Ré
Budget de transition
La Flotte
Dragage du port
Le Bois-Plage
Hausse des taux
Saint-Martin-de-Ré
Priorité à la voirie
La Grande Traversée
de l'Atlantique
Fêtes et loisirs
de juin et juillet
La Couarde
Les impôts stables
Loix
Hausse de la fiscalité
Ars-en-Ré
1,6 ME pour la salle
des sports
Ars-en-Ré – Hélène et Bruno Derozier cultivent 400 variétés
de plantes adaptées au milieu ambiant, le bord de mer.
Saint-Martin-de-Ré – La plage du Vert-Clos, aujourd’hui
peu fréquentée, est la première plage aménagée
à Saint-Martin-de-Ré au cours du xixe siècle.
Elle reste aussi malheureusement associée
à une tragédie qui s’y est déroulée
il y a 70 ans.
Saint-Clémentdes-Baleines
Stationnement au
phare des Baleines
Les Portes-en-Ré
Des bornes mobiles
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 21 - Juin/Juil. 2008
1
2
Ile de Ré
Le pont de l’île de Ré a 20 ans
Entré en service le 19 mai 1988, le pont
de l’île de Ré est d’abord une réussite
technique : entre le début des travaux en
février 1987et l’ouverture à la circulation
de l’ouvrage, il ne s’est écoulé que quinze
mois. Cet ouvrage a été payé à 100% par
le Conseil général, sans un centime de
subventions. Pour financer le pont, il a
emprunté 91,5 millions d’euros, dont le
remboursement, assuré par les recettes du
péage, s’échelonne jusqu’au 31 décembre
2011. L’entreprise Bouygues, à qui le Département avait confié le chantier, a utilisé
cinquante mille mètres cubes de béton et
six mille tonnes d’acier pour dérouler ce
tablier de béton de 2 900 mètres de long
posé sur 28 piles qui le font culminer à
30 mètres au-dessus de la haute mer. Le
résultat est un bel ouvrage d’un point de vue
technique et esthétique. Le choix technique
de faire un pont en arc de cercle avec un
rayon de trois kilomètres est astucieux et
lui donne une élégance que n’aurait pas
eue un ouvrage rectiligne.
C’est le 25 avril 1974 que le Conseil
général décide la construction d’un pont
pour remplacer les bacs, saturés même en
hiver, qui infligeaient aux automobilistes,
à la belle saison, des attentes pouvant
aller jusqu’à six heures. Ont suivi quinze
années d’études et de polémiques, les défenseurs de l’environnement, avec à leur
tête le commandant Cousteau, craignant
l’invasion de l’île par les automobiles et
sa transformation en banlieue de La Rochelle. Le tribunal administratif de Poitiers
annulera d’ailleurs par deux fois la déclaration d’utilité publique de l’ouvrage, qui
conserve toujours des détracteurs. Ainsi
Léon Gendre, maire de La Flotte, qui
avait exprimé son opposition farouche à
l’époque, dans un ouvrage intitulé Mise à
mort d’une île : «Pour être franc, je suis
nostalgique des bacs, et mon sentiment
n’a pas varié. Je considère qu’il ne fallait
pas construire le pont mais au contraire
réduire la capacité d’accueil et faire,
comme à Belle Ile, avec un bateau qui
transporte un nombre limité de voitures.
Mais ne nous plaignons pas, nous avons
échappé au pire, à la sur-urbanisation,
mais on aurait pu faire mieux.» Le pont,
qui a vu passer près de 3 millions de
véhicules en 2006 soit 2,34% de plus
qu'en 2005, à comparer avec les 650 000
transportés par les bacs, n’a pas, en effet,
provoqué le désastre annoncé. Il faut dire
que son ouverture s’est accompagnée du
renforcement des mesures de protection
de l’environnement insulaire. Le pont a
pourtant eu un effet pervers, et de taille :
depuis sa construction, les prix de l’immobilier ont quadruplé, avec une accélération
sensible ces dernières années. Les mesures
de protection qui rendaient une grande partie des terrains inconstructibles ont sauvé
l’île mais ont accentué encore la flambée
des prix et aujourd’hui les habitants de
l’île rencontrent des difficultés pour se
loger. Ils sont en concurrence avec des
résidents secondaires prêts à engager des
sommes importantes. Le pont a pourtant
amélioré la vie quotidienne des Rétais,
qui bénéficient de la gratuité du passage
depuis décembre 2003 : se rendre sur le
continent, que ce soit pour étudier, se
soigner, se distraire ou travailler, n’est plus
synonyme de file d’attente. Et il a aussi
donné un coup d’accélérateur aux activités
économiques, le tourisme, mais aussi les
activités primaires, ostréiculture, viticulture, sel et pommes de terre primeurs. Une
incertitude pèse cependant sur l’avenir de
l’ouvrage : comment éviter, à partir de
2012, fin du péage, l’envahissement de
l’île par les automobiles. Depuis 1999,
une partie de la recette (16,50 euros en
été) est affectée à une écotaxe reversée
aux collectivités insulaires.
Après 2012, l’écotaxe sera pérennisée,
mais son montant est plafonné par la loi
à 3,05 euros, une somme que les élus
estiment insuffisamment dissuasive pour
éviter la ruée.
Editorial
Chers lecteurs,
Les municipalités se mettent en place. La
communauté de communes également,
sous la présidence de Lionel Quillet,
maire de Loix et conseiller général, le
nouvel homme fort de l'île en lieu et
place de Léon Gendre, le maire de La
Flotte. Ce qui annonce des changements
importants dans le gouvernement de cette
institution qui acquiert de plus en plus
de compétences au point qu'il ne restera
plus bientôt aux maires de communes
que le pouvoir d'inaugurer, chez eux, les
chrysanthèmes...
La montée en puissance de la
communauté de communes est logique
ici, plus qu'ailleurs, en raison de l'entité
que représente l'île où le développement
est obligatoirement solidaire. On le
voit notamment dans le domaine du
foncier : la flambée des prix a été telle
que les communes n'ont pas les moyens
individuellement d'acquérir des immeubles
ou des terrains. C'est, par exemple, le
cas de Saint-Martin qui ne peut acheter
les 11 000 m² de la maison de retraite
mise en vente à 4,3 millions d'euros. C'est
pourquoi Lionel Quillet fait actuellement
étudier la possibilité juridique pour la
communauté de communes de se doter
d'une nouvelle compétence qui pourrait
voir les communes lui déléguer leurs droits
de préemption. La CdC ferait alors appel à
des partenaires institutionnels pour acheter
les immeubles ou les terrains.
En attendant, Rivedoux, dont le maire,
Patrice Raffarin, devient le premier viceprésident de la CdC, a voté pour deux
millions d'euros d'acquisitions foncières.
On peut regretter que les maires
d'autrefois n'aient pas anticipé l'explosion
des prix – gouverner, c'est prévoir, dit-on –
et qu'on soit obligé aujourd'hui de payer le
prix fort. Mais mieux vaut tard que jamais.
Claude Fouchier
Infos
pratiques
Services de garde
Médecins : 15
Pharmaciens : 15 ou 17
Communauté de communes
5, rue Blanche - 17580 Le Bois-Plage
Tél. 05 46 09 00 97
Internet : http://www.cc-iledere.fr
Ile de Ré Tourisme
Tél. 05 46 09 00 55
Internet : http://www.iledere.fr
Pont
Direction d’exploitation des ponts
Avenue de la Repentie
17000 La Rochelle
Tél. 05 46 00 51 10
Transports
Ré Bus Tél. 05 46 09 20 15
Aéroport de La Rochelle-Laleu
Tél. 05 46 42 30 26
3
Ile de Ré
La CdC change de têtes
Sans véritable surprise, le
troisième tour des élections
municipales, le 17 avril dernier,
a vu Lionel Quillet succéder
à Léon Gendre à la tête de la
communauté de communes de
l’île de Ré qu’il présidait depuis
cinq ans.
Au moment du vote, Léon Gendre, après
avoir défendu son bilan, annonçait qu’il
n’était pas candidat, laissant à Patrice
Raffarin, le maire de Rivedoux, le soin de
présenter la candidature du maire de Loix.
Seul candidat, Lionel Quillet était élu par
13 voix et 7 bulletins blancs. Lionel Quillet,
qui préside la commission consacrée au
Scot (schéma de cohérence territoriale) et
à l’environnement, est entouré d’un bureau
qui compte six vice-présidents et quatre
élus délégués.
Patrice Raffarin, maire de Rivedoux, 1er
vice-président, prend en charge la commission pont, transport et communication ;
Patrick Rayton, maire de La Couarde, 2e
vice-président, les activités primaires et
les déchets ; Jean-Pierre Gaillard, maire
du Bois-Plage, 3e vice-président, le développement touristique ; Christian Bourgne,
maire des Portes, 4e vice-président, les
affaires sociales, éducatives, culturelles et
sportives ; Jean-Louis Olivier, maire d’Ars,
5e vice-président, le développement et les
activités économiques ; Gilles Duval, maire
de Saint-Clément, 6e vice-président, la
L 'îl e d' O lé ro
la gr an de sœ un,r
de l'î le de
es t en co re ab orRdaé,bl e. ..
N 'h és it ez
à no u s co nt acpatesr !
Henri Deuil
4
défense des côtes et le réseau hydraulique.
Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin,
préside la commission patrimoine ; Gisèle
Vergnon, maire de Sainte-Marie, la commission pistes cyclables. Léon Gendre,
également membre du bureau, a refusé
de présider la commission grands travaux,
qui est prise en charge par Didier Bouyer,
délégué de Rivedoux.
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Ile de Ré
Lionel Quillet : priorité au logement
«Le logement sera la priorité du nouveau
mandat», indique le nouveau président
de la CdC, Lionel Quillet, qui précise que
son équipe va travailler sur la possibilité
pour les communes de déléguer leur droit
de préemption à la communauté. «C’est
une petite révolution. Il s’agit pour la
CdC d’intervenir au coup par coup dans
le cadre de dossiers ciblés, à la demande
des communes, sur des projets structurants
qui dépassent leurs possibilités. Les prix
du foncier sont tels sur l’île qu’on ne peut
les laisser seules. Comme, par exemple, la
maison de retraite de Saint-Martin. A 4,3
millions d’euros, la commune ne peut pas
l’acheter sans aide. [Voir page 13]» Lionel
Quillet estime que la CdC doit s’entourer
de partenaires – Département, Région et
Etat – pour monter ce type de projets.
«Nous travaillons sur l’aspect juridique
et légal des choses. Peut-être faudra-t-il
se doter d’une nouvelle compétence, mais
peu importe la formule, il nous faut un
maximum de partenaires pour les projets
fonciers». Deuxième dossier prioritaire, le
transport. «Ce n’est pas une compétence de
la CdC, mais des évolutions sont possibles
avec le Conseil général. Nous avons la
volonté de lancer un nouveau mode de
transport transversal qui ne soit pas orienté
exclusivement nord-sud, et qui puisse
transporter les enfants et intervenir à la
demande hors saison, ainsi qu’un système
de navettes entre les communes en saison.
Nous lançons aussi une réflexion sur le
tourisme hors saison. Patrice Raffarin étudie la possibilité d’instaurer des systèmes
de passe à la journée, peut-être en liaison
avec La Rochelle.» Troisième priorité, le
social, l’éducation et la culture. «C’est
un dossier piloté par Christian Bourgne.
Nous devons augmenter les réponses à la
demande sociale, et envisager une structure
supplémentaire destinée à l’enfance dans
le canton nord. Il faut aussi une meilleure
coordination des services existants en
matière d’aide sociale et de services à la
personne, et mutualiser nos moyens.»
Lionel Quillet veut aussi mener une action
forte sur les déchets, avec le lancement
du futur centre de transfert et la mise en
service de nouvelles bornes de collecte.
En matière économique, la CdC va travailler sur les activités primaires et les
problèmes de transmission des entreprises, avec comme objectif le maintien des
activités permanentes. «Nous allons aussi
intervenir fortement sur le logement des
saisonniers», ajoute-t-il. La communauté
de communes va également se pencher sur
l’accueil touristique, avec deux pistes de
travail, un meilleur maillage des offices de
tourisme communaux, et la mise en place
d’un accueil intercommunal à l’entrée de
l’île. La protection du littoral est une autre
priorité, avec le lancement d’actions sur
le réseau hydraulique du Fier d’Ars, et la
protection de l’estran renforcée par une
information en direction des pratiquants
de pêche à pied, et le recrutement de six
écogardes affectés à cette mission.
Lionel Quillet s’est réservé le dossier de
l’environnement et du Scot (schéma de
cohérence territoriale). «Nous allons délibérer dès la fin juin sur le Scot, et continuer
la réflexion sur le pont et l’après péage.
Il faut que l’île de Ré démontre qu’elle se
prend en charge en ce qui concerne l’aménagement du territoire et la protection de
l’environnement, pour pouvoir demander
le déplafonnement de l’écotaxe à 15 ou 16
euros en 2012. Nous devons montrer qu’il
s’agit de protéger notre territoire et non
de le fermer.»
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Le journal
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Les informations pratiques
Tous les renseignements pratiques concernant l'île de Ré sont détaillés ainsi qu'une
liste de liens vers des sites Internet ayant pour sujet l'île.
Les loisirs
Le calendrier des évènements à venir est consultable.
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manifestations.
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Ile de Ré
budget de la cdc
La piscine absorbe 50%
des investissements
Les taux d'imposition augmentent de 25%
et 3 millions d'euros sont empruntés pour financer
la piscine intercommunale.
Pour la seconde année consécutive, les taux d'imposition de la
fiscalité intercommunale enregistrent une hausse de 25%, ce qui
donne un taux de 3,26 % pour la taxe d'habitation (2,61% en
2007), 5,95 % pour la taxe sur le foncier bâti (4,46 %), 14,93%
pour la taxe sur le foncier non bâti (11,94 %), et 4,88% pour la
taxe professionnelle (3,90%).
Le budget de fonctionnement s'élève à 10 553 021 euros
(5 380 842 E en 2007). Un accroissement des dépenses en trompel'œil qui s'explique par l'intégration, pour des raisons de présentation
statistique, au budget principal de la CdC de 4,778 millions d'euros
perçus via la taxe d'enlèvement des ordures ménagères et aussitôt
reversés au budget annexe des ordures ménagères. 1,68 million
d'euros sont versés en direction de la partie investissement du
budget (2,49 millions en 2007). Ce recul de l'autofinancement est
compensé par le recours à l'emprunt : 3 millions d'euros d'emprunts
sont inscrits au budget 2008 pour le financement de la piscine.
Les investissements totalisent 12 283 658 euros (15 124 262 E
en 2007). Comme l'an passé, la piscine représente le principal
chapitre de dépenses, avec 6 045 547 E, dont 2 295 779 E reportés
du budget 2007. Le second poste d'investissements est, là encore
comme en 2007, représenté par l'aménagement du siège de la
CdC à Saint-Martin, pour un total de 1 561 729 E, dont un report
de 1,3 million de 2007. Le centre multi-accueil pour l'enfance de
Rivedoux, la troisième réalisation de ce type de la communauté
de communes, émarge à 576 000 euros et les travaux de restauration et d'entretien du Fier d'Ars à 514 000 euros. Ce budget, voté
avant les élections, devrait faire l'objet d'une décision modificative
à l'automne.
La piscine représente le principal chapitre de dépenses de la CdC.
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Fêtes et loisirs
Les programmes et les dates des manifestations peuvent être susceptibles de
changement. Vous pouvez les vérifier
auprès des offices de tourisme dont
les numéros de téléphone sont dans
les colonnes pratiques de chaque
commune.
10 juin
La Couarde Spectacle de danse,
19h, La Maline, 5 , gratuit pour
les – de 16 ans
12 juin
Rivedoux Soirée vidéo, 18h, salle
des fêtes
14 juin
Ars-en-Ré Fête de la SaintJean. 19h30, concert de la
philharmonie ; 20h30, repas
dansant ; vers 22h30 feu de la
Saint-Jean, place de l’Eglise
14 et 15 juin
La Couarde Raid des baleines,
régates de catamarans. Arrivée
des bateaux le samedi en fin
d’après-midi. Reprise des régates
le dimanche à 10h30
Spectacle de danse, 20h30 le
samedi et 14h le dimanche, centre
culturel de La Maline
16 juin
Rivedoux Balade nature, formation
botanique pour apprendre à
reconnaître et à utiliser les plantes
du littoral, place de la République.
Rens. 06 82 41 43 61
18 juin
Ars-en-Ré Son et lumière, 22h30,
place de l’Eglise et autour du
clocher
20 juin
Saint-Martin-de-Ré Conférence
Chantier et fortifications, les
manières de fortifier, musée
Ernest-Cognacq
La Couarde Théâtre «Tu m’aimes
tu», 21h, La Maline
21 juin
Le Bois-plage Fête de la musique,
21h, salle polyvalente
Rivedoux Fête de la musique,
sur le port
Sainte-Marie-de-Ré Fête de
la musique, en soirée, place de
l’Eglise
La Flotte Fête de la musique,
sur le port
24 juin
La Couarde Feux de la Saint-Jean,
20h, place du marché d’été
Sainte-Marie-de-Ré L’heure du
conte, pour les 0 à 3 ans, 10h30,
médiathèque
S a i n t- M a r t i n - d e - R é F e u x
de la Saint-Jean, place de la
République
28 juin
Saint-Martin-de-Ré Théâtre
Thélième, cour de l’Hôtel de
Clerjotte
Du 1er juil. au 31 août
La Couarde Découverte du
nautisme (baptêmes gratuits
d’initiation en planche à voile,
catamaran et optimist), tous les
dimanches de 16h à 18h, plage
Nord
4 juillet
La Couarde Festival de la guitare,
21h30, La Maline
5 juillet
Ars-en-Ré Fête de la sardine et
du port, sur le port
6 juillet
Rivedoux Festival Riv ’jazz,
boulodrome. Marché des arts,
marché couvert
8 juillet
Saint-Martin-de-Ré Le cristal
de Vauban, découverte des
fortifications pour les 4–12 ans
pour trouver le trésor de Vauban.
Inscription auprès de l’office de
tourisme 05 46 09 74 54
9 juillet
Le Bois-Plage Soirée folklorique,
Saint-Martin-de-Ré Spectacle
jeune public, salle des fêtes. 5 
10 juillet
Sainte-Marie-de-Ré Marché
rétais, de 9h à 13h, place des
Tilleuls
11 juillet
La Couarde Spectacle Les
princesses, 21h30, La Maline
13 juillet
La Couarde Bal populaire et
retraite aux flambeaux
Sainte-Marie-de-Ré Fête
nationale, place d’Antioche
Ars-en-Ré Retraite aux flambeaux
(22h, place Carnot jusqu’à la base
nautique) et feu d’artifice (22h40
sur le port)
La Flotte Tournoi de golf, chemin
des Pouzereaux. Renseignements
et inscriptions 06 65 53 59 74
14 juillet
La Flotte Fête nationale. Retraite
aux flambeaux (départ devant la
mairie), 21h30. Feu d’artifice et
concert, sur le port
La Couarde Fête nationale.
12h15, défilé jusqu’au monument
aux morts ; 21h30 concert au
kiosque à musique ; 23h, feu
d’artifice sur la plage du Peu
Ragot
Sainte-Marie-de-Ré Retraite aux
flambeaux, place des Tilleuls ; feu
d’artifice, sur le stade
Saint-Martin- de -Ré Feu
d’artifice, 22h45, sur le port
Loix Fête nationale avec bal
populaire et feu d’artifice, place
du Marché et sur le port
15 juillet
La Couarde Spectacle jeune
public «Zélie des histoires», 11h, La
Maline. Marché de nuit, de 19h à
minuit, dans les rues du village
16 et 17 juillet
Saint-Martin-de-Ré Célébration
du label Unesco, dans les rues
Ile de Ré
Expositions
Saint-Martin-de-Ré
Jusqu’au 31 novembre, exposition «Vauban, ingénieur du
soleil», musée Ernest-Cognacq
Du 19 juin au 18 septembre, les jeudis des peintres, place
Anatole-France
Sainte-Marie-de-Ré
Jusqu’au 25 juin, exposition sur le Japon, médiathèque de
la Pléiade
Du 21 juin au 6 juillet, exposition «Ile, arts et culture», salle
de la mairie, cours des Jarrières
Du 27 juin au 8 juillet, expositions des peintures d’Emmanuel
Delplanque et de Mme Hollensett-Grugier, salle des Tilleuls
Du 26 juillet au 10 août, exposition de Lhomme Villasse,
salle des Tilleuls
La Couarde-sur-Mer
Jusqu’au 6 juillet, exposition de photographies d’Ousman
Fall, centre culturel de La Maline
Du 13 au 20 juin, exposition de peintures de Delphine Drapier,
salle à côté de l’office de tourisme
Du 20 juin au 4 juillet, exposition de peintures, salle à côté
de l’office de tourisme
Du 4 au 11 juillet, exposition de peintures de Chantal Gousseau,
office de tourisme
Du 18 au 25 juillet, exposition photographique de Marc Hatot,
rue Pasteur
Du 25 juillet au 1er août, exposition de Véronique KohlmannRivière et Anncik Sauzet, office de tourisme
Rivedoux
Du 4 au 30 juillet, exposition «La naissance de la Nouvelle
France», bibliothèque
Du 11 au 15 juillet, exposition de peintures, salle des
associations
Du 15 au 25 juillet, stage-exposition Casimir Ferrer, de 10h à
13h et de 14h à 17h. 18h, conférence autour de l’art
Les Portes-en-Ré
Du 25 juillet au 6 août, exposition des peintres amateurs,
salle polyvalente
Du 27 juillet au 3 août, exposition artisanale locale, salle
des fêtes
La Flotte
Du 29 au 31 juillet, exposition-vente aux enchères (art, marines,
voyage), salle de la base nautique
16 juillet
Les Portes - en-Ré Concert
Divertimento, 21h, église
Rivedoux Marché nocturne,
à partir de 19h, place de la
République
18 juillet
La Couarde Concert Glory Gospel
Singers, 21h30, La Maline
La Flotte Spectacle de danse, 21h,
salle des fêtes
19 et 20 juillet
Ars-en-Ré Djinn’s cup, quai de la
Chabossière
19 juillet
Saint-Martin-de-Ré 15 km
de la mer. Inscriptions (12 )
06 78 13 97 81
Le Bois-Plage Soirée folklorique,
La Couarde Concert de l’harmonie municipale, 21h30, kiosque
à musique
20 juillet
La Flotte Journée des peintres,
de 10h30 à 18h30, sur le port et
les rues adjacentes. Inscriptions
à la librairie Vents des Isles
05 46 09 01 07
21 juillet
La Flotte Eurochestries, 21h,
église Sainte-Catherine
22 juillet
Saint-Martin-de-Ré Cinesites Le
Nouveau Monde, 22h30, portes
des Campani dans les fortifications
Vauban
La Couarde Spectacle jeune
public Contes d’Afrique, 11h, La
Maline
23 juillet
Loix Défilé de mode et marché
nocturne, dès 18h, place du
Marché
Saint-Martin-de-Ré Spectacle
jeune public «Poids plume», à 11h
et 19h, salle des fêtes. 5 
Sainte-Marie-de-Ré Veillée à
la médiathèque, 21h, rue de la
République
24 juillet
Saint-Clément Concert Marshmallow, 21h, salle polyvalente
Sainte-Marie-de-Ré Marché
nocturne, à partir de 18h, place
d’Antioche
Rivedoux Rallye vélo, boucle de 30
km parsemée d’énigmes, départ à
9h30 devant l’office de tourisme.
Inscriptions et renseignements au
05 46 09 80 62
Du 25 au 27 juillet
Les Francofolies de La Rochelle
La 24 édition des Francofolies
de La Rochelle se tiendra du
11 au 16 juillet prochains. ça
démarre en fanfare le vendredi
11 avec, sur la grande scène de
l’esplanade Saint-Jean-d’Acre,
Alain Bashung, Dionysos et
Cali, pendant que la Coursive,
la maison de la culture de La
Rochelle, programme un hommage à Nino Ferrer, qui nous a
quittés il y a dix ans, et la chanteuse israélienne Yael Naim.
Le mercredi 16, la soirée de
clôture aura des allures de feu
d’artifice, avec Dom Tom Folies,
9 artistes des 9 territoires français d’outre-mer, la bretonne
déjantée Yelle et la révélation
musicale internationale de
l’année, Mika. Dans l’intervalle,
la grande scène accueillera
Tiken Jah Fakoly et Bernard
Lavilliers (le 12), les adieux de
Matmatah et une soirée exceptionnelle d’hommage à Claude
François (le 13) pour marquer
le 30e anniversaire de sa mort,
Thomas Dutronc, Christophe
Willem et Vanessa Paradis (le
14), et Catherine Ringer qui fera
revivre Rita Mitsouko le 15. Sur
les autres scènes, on peut citer
pêle-mêle Stephan Eicher, les
français Moriarty qui chantent
en anglais, l’américaine Stacy
Kent qui chantera en français,
e
Daniel Darc, les Têtes Raides qui
fêteront leur 20e anniversaire
et Pauline Croze. Plus toutes
les stars de demain, souvent
issues du chantier des Francos, la structure de formation
artistique issue des Francofolies. En tout 116 concerts sur
7 scènes.
«Les Francos 2008 restent fidèles à l’esprit de leur créateur
Jean-Louis Foulquier, note le
responsable du festival Gérard
Pont. Toutes les têtes d’affiches
de l’année sont là, Lavilliers,
Vanessa Paradis, Mika, Bashung ou Thomas Dutronc, avec
aussi des gens qu’on n’a pas
vu depuis longtemps comme
Stéphan Eicher, et aussi les
vedettes de demain comme
Yael Naim, Moriarty et Barbara
Carlotti, la chanson populaire
et les artistes plus pointus. Chaque année, on essaie d’innover,
en proposant des événements
qu’on ne verra pas ailleurs.
Ainsi pour la soirée d’hommage à Claude François, nous
allons reconstituer à la lettre
son dernier concert enregistré
en 1978, avec une douzaine
d’artistes d’aujourd’hui qui
l’interpréteront à leur manière.
Voir Saint-Jean-d’Acre reprendre Alexandrie Alexandra, ça
me fait kiffer.»
7
Ile de Ré
Brocantes et vide-greniers
15 juin
La Flotte, Cours Félix-Faure
sur le port
22 juin
Sainte-Marie-de-Ré, de 9h à
19h, sur la place des Tilleuls
et sur le cours de la Jarrières
à la Noue
29 juin
La Flotte, quai de Sénac. Réservation auprès de l’office de
tourisme 05 46 09 60 38
Ars-en-Ré, au port. Inscription
auprès de l’office de tourisme.
4,50  le m2
6 juillet
Les Portes-en-Ré, parking de la
salle polyvalente, de 8h à 19h.
Inscriptions auprès de l’office de
tourisme 05 46 29 52 71
14 juillet
Rivedoux, place Jules-Ferry et
parking de la Poste
16 juillet
Sainte-Marie-de-Ré, de 9h à
19h, sur la place et dans la salle
d’Antioche
20 juillet
La Couarde-sur-Mer, toute
la journée, dans les rues du
village
22 juillet
La Couarde-sur-Mer, braderie
commerciale, dans le centre du
village. Inscriptions à l’office de
tourisme 05 46 29 82 93
24 juillet
La Flotte, braderie commerciale,
de 9h à 18h, cours Félix-Faure,
rues piétonnes et sur le port
Visites guidées à Saint-Martin-de-Ré
Sur les pas de Vauban
17 juin, 2 et 18 juillet, 8 et 29
août. Départ depuis l’office de
tourisme de Saint-Martin-deRé, à 10h30 (durée de la visite,
1h30). Visite des fortifications.
Adulte 6 , enfant 2,50  (de
4 à 12 ans)
Sur les pas des bagnards
11 et 30 juillet et 13 août.
Départ depuis l’office de tourisme de Saint-Martin-de-Ré,
à 10h. Partez à la découverte
du chemin emprunté par les
condamnés qui arrivaient à
Saint-Martin pour attendre
leur départ vers leur lieu de
déportation. Adulte 6 , enfant
4,50  (de 4 à 12 ans)
Saint-Martin-de-Ré insolite
20 juin, 4 et 23 juillet, 6 et
20 août. Visite des puits, des
venelles, des ruelles et de
l'architecture du xviie siècle en
compagnie d'un guide. Départ
de l'office de tourisme en matinée (durée de la visite 1h30).
4 à 12 ans).
La balade de Crépin
4 juillet. Départ depuis l'office de
tourisme de Saint-Martin-de-Ré
à 10h30. A partir d'énigmes
simples, partez à la découvertre
du Saint-Martin historique.
La balade de Piggy
24 juin, 16 juillet, 1er et 27
août. Départ depuis l'office
de tourisme de Saint-Martin
en matinée (durée de la
viste 1h30).Promenade avec un
guide dans la partie haute de
la commune tout en se faisant
conter l'histoire des personnages célèbres dont la vie est liée
à celle de la ville.
4 à 12 ans).
Le Bois-Plage Teen beach tour
2008, initiation au beach volley,
plage des Gollandières
25 juillet
La Couarde Spectacle Courtmiracles, 21h30, La Maline
26 juillet
La Flotte Concert Musique en Ré,
de 18h à 20h, cours Félix-Faure
La Couarde Concert de l’harmonie
municipale, 21h, kiosque à
musique
27 juillet
La Couarde Concert de musique
classique, 21h30, église
Sainte-Marie-de-Ré Fête des
écluses, parc de Montamer à la
Noue
28 juillet
La Couarde Concert de Las Ondas
8
Marteles, 21h30, La Maline
Saint-Clément-des-Baleines
Concert Musique en Ré, 21h30,
église
29 et 30 juillet
Ars-en-Ré Musique en Ré, 21h30,
église
30 juillet
La Couarde Concert Percu-baba,
21h30, La Maline
Saint-Martin-de-Ré Musique en
Ré, église
31 juillet
Ars-en-Ré Championnat du
monde des cazavants, quai de la
Chabossière
Saint-Martin-de-Ré Musique en
Ré, cour du musée Ernest-Cognacq
Le Bois-plage Soirée folklorique,
Saint-Martin-de-Ré en calèche
10, 17, 24 et 31 juillet, 7, 14,
21 et 28 août. Départ en matinée (durée de la visite 1h15),
depuis le parking Vauban.
Promenade en calèche vers
les lieux chargés d'hisoire de
la commune.
Adulte 8,50 , enfant 5  (de
4 à 12 ans).
Ombre et lumière
27 juin, 9 et 25 juillet, 22
août. Départ en matinée,
parking Vauban. Promenade
de la citadelle à l'exposition
du musée Ernest-Cognacq
«Vauban, ingénieur du soleil».
Adulte 6, enfant 4,50  (de
6 à 18 ans)
Taton et Job, les nocturnes
de Saint-Martin
10, 17, 24 et 31 juillet, 15, 21
et 28 août. Départ en soirée du
bastion. Promenade à la lueur
des flambeaux à travers le bastion et sur le front de mer.
Adulte 8,50 , enfant 3  (de
4 à 12 ans).
Le cristal de Vauban
8 et 22 juillet, 5 et 19 août.
Départ en matinée de l'office
de tourisme. Rallye découverte
des fortifications à la recherhce
du cristal de Vauban...
4 à 12 ans).
A la poursuite de Nicolas
15 et 29 juillet, 12 et 26 août.
Départ en matinée depuis
l'office de tourisme. En famille,
partez sur les traces du capitaine Baudin à la recherche
d'indices...
4 à 12 ans).
Pour toutes ces visites, inscriptions obligatoires la veille du départ à l'office de tourisme
Rivedoux-Plage
Stabilité des taux d’imposition
Lors du vote du budget
communal, la municipalité
a décidé d'investir plus de
deux millions d’euros dans les
acquisitions foncières.
Les taux d’imposition ne changent pas en
2008 à Rivedoux. La taxe d’habitation reste
fixée à 10,76 %, la taxe sur le foncier bâti
à 20,58%, celle sur le foncier non bâti à
50,80 % et la taxe professionnelle à 8,99 %.
«Notre politique de taux inchangés sans
suivi de l’inflation s’appuie d’une part sur
le constat que notre fiscalité est déjà suffisamment élevée, explique le maire Patrice
Raffarin, mais aussi sur le fait que la communauté de communes prend de nouvelles
compétences, comme la petite enfance, ce
qui se traduira par des économies pour
la commune. Il est donc logique que nous
répercutions ces économies dans notre
budget, d’autant que la fiscalité de la CdC
est en forte augmentation cette année.»
La partie fonctionnement du budget communal pour 2008 totalise 2 017 619 euros,
(1 910 925  en 2007). «Nos dépenses de
fonctionnement sont largement maîtrisées,
et augmentent très peu. Comme nos recettes sont meilleures, cela nous permet de
dégager un excédent de fonctionnement
de 470 000 euros pour l’autofinancement
de nos investissements.»
Les investissements de la commune se
montent à 4 656 174  (3 238 860  en
2007). «Notre politique d’investissements
repose sur quatre axes forts, souligne le
maire, des acquisitions foncières pour
le logement, l’amélioration de la voirie
communale, d’autres achats fonciers
destinés à des projets structurants, et enfin
la protection des côtes et l’aménagement
du littoral.»
La commune a ainsi acquis pour 1,1 million
d’euros de terrains destinés à la construction de logements locatifs à loyer modéré.
«Avoir la volonté de faire des logements
c’est bien, s’en donner les moyens, c’est
mieux. Le problème de Rivedoux était le
manque de foncier, aujourd’hui on achète
beaucoup pour avoir une vraie politique
de logements.»
Les travaux de voirie émargent pour près
d’un million d’euros dans le budget, dont
400 000  pour la réhabilitation de la
rue de la Fontaine, et 115 000  pour la
poursuite de l’aménagement de la RD 735
dans la traversée du bourg. Les acquisitions foncières destinées à la ZAD (zone
d’aménagement différé) du quartier du
Château représentent 1,1 million d’euros.
«La ZAD est un véritable projet structurant,
fondamental pour la commune, souligne
Patrice Raffarin. Pour cette somme nous
avons acheté deux magnifiques terrains
de 7000 m2. Il s’agit là d’investissements
actifs, qui seront générateurs d’activités,
de logements, ce qui se traduira aussi pour
la commune par des recettes fiscales. Une
partie des terrains du quartier du Château
seront probablement revendus dans le
cadre d’un programme d’accession à la
propriété.»
300 000  vont au quatrième volet des
investissements communaux, la protection et l’aménagement du littoral. Dans
ce total, 27 000  sont consacrés à une
étude pour l’aménagement futur du port,
et 97 000  à la première des cinq annuités qui représentent la participation de la
commune à la restauration de la cale et
de la jetée. L’aménagement des plages
totalise 80 000 , dont 27 000  pour la
construction d’une cale en bois à la base
nautique. «Il y a beaucoup de choses sur
la plage sud, précise le maire, avec un
parking à bateaux, des parcs à vélos, de
la signalétique et des poubelles, mais
un aménagement beaucoup plus léger,
quelques poubelles et des panneaux, sur
la plage nord, à laquelle nous voulons
conserver son caractère sauvage.» Le
programme de défense des côtes du secteur
du Défend représente quant à lui 70 000 .
«C’est un budget très sain qui reflète
notre volonté politique et nous permet
d’avoir les moyens de nos ambitions, se
félicite le maire. Notre commune est très
peu endettée, ce qui nous met en bonne
position pour recourir à l’emprunt.» La
commune a souscrit un emprunt de 1,55
million d’euros pour financer ses acquisitions foncières.
■ Aménagements à la pointe de Sablanceaux
La commune va travailler avec le département pour revoir l’aménagement du
parking de Sablanceaux. «Les voitures
stationnent n’importe comment et les gens
traversent les dunes n’importe où, constate
le maire. Cela devient dramatique, les voitures roulent sur les dunes pour stationner
au plus près de la plage. J’ai même vu,
un jour de bouchon à Rivedoux, un 4 x 4
descendre sur le sable derrière l’école et
prendre toute la longueur de la plage pour
aller jusqu’au pont.»
Des caillebotis devraient être posés d’ici
la saison pour marquer les cheminements,
et des bornes en bois seront plantées dans
le sol pour empêcher les stationnements
anarchiques et pour interdire l’accès aux
plages.
MAIRIE 05 46 09 39 39
Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 13h30
à 16h30. Le samedi de 10h à 12h
OFFICE DE TOURISME 05 46 09 45 66
Du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h
à 17h
la Poste 05 46 09 80 82
Du lundi au vendredi de 9h à 12h15 et de
14h à 16h. Le samedi de 9h à 12h
Marché
Mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche
Bibliothèque
Lundi et mardi de 16h30 à 18h, mercredi de
14h à 16h, vendredi de 11h à 12h, samedi
de 10h à 12h
ORDURES MéNAGèRES
Lundi et vendredi soir à partir de 19h
Tri mercredi soir
Déchèterie de Sainte-Marie-de-Ré
Tous les jours sauf les dimanches et jours fériés
de 9h à 12h et de 14h à 17h30
9
Sainte-Marie-de-Ré
Un budget de transition
Conformément à leurs promesses de campagne, les élus ont décidé
de ne pas augmenter les taux d'imposition de la commune.
850 000 euros seront consacrés à des travaux de voirie.
Le 14 avril dernier, les élus ont voté le
budget communal. Ils ont décidé, conformément à leurs promesses de campagne,
de ne pas augmenter les taux d’imposition.
La taxe d’habitation reste donc à 9,67 %,
le foncier bâti à 11,69 %, le foncier non
bâti à 37,81% et la taxe professionnelle
à 12,82 %.
La section de fonctionnement s’équilibre à 2 788 930 , alors que la section
d’investissement présente un total de
3 871 555  incluant la reprise des restes
à réaliser au 31 décembre dernier. «Ce
n’est ni une année d’investissement, ni
de modification, explique Gisèle Vergnon,
le maire. Il ne s’agit pas de notre budget
mais de celui de nos prédécesseurs. Nous
avons été obligés, dès notre arrivée, de
recourir à un emprunt de 500 000 
pour couvrir certains engagements pris
par l’ancienne municipalité. Ainsi, dans
ce budget, nous retrouvons l’achat, pour
35 000 , d’aquariums pour la maison du
Magayant. Nous n’avons pas pu annuler
cette acquisition à laquelle il conviendra
d’ajouter des frais de fonctionnement.»
Au chapitre des autres dépenses, 800 000 
seront consacrés à divers travaux de voirie. A noter que la commune compte pas
moins de 62 kilomètres de routes. «Il
s’agit là d’un engagement sérieux au vu
du nombre de kilomètres, reprend l’élue. Il
faudra finir les divers enfouissements des
réseaux d’eau potable, d’assainissement
ou encore de France Télécom, et refaire
ensuite les enrobés.» Des travaux ont
commencé dans différentes rues comme,
par exemple, la rue du Mur Augé, la rue
de la Grange… Des travaux d’assainissement vont être réalisés, en urgence, dans
la rue des Chênes et celle des Tonnelles.
Travaux déjà programmés par l’ancienne
équipe municipale.
Un investissement de 355 000  est
prévu pour l’achat de terrains au lieu-dit
Fosses des sables. Il s’agit de réaliser 17
logements sociaux.
«Le budget de mars 2009 prendra en
compte, souligne le maire, nos propres
décisions et nos propres choix, notamment
l’aménagement, depuis la route départementale, de la voie principale qui donne
accès aux rues du Belvédère, du 8-Mai, du
14-Juillet, du 11-Novembre, de la Cailletière, jusqu’au cours des Ecoles. L’idée est
que cette route devienne un trait d’union
entre les différents quartiers du village.
Nous travaillons actuellement avec la
Caue 17 et la direction des infrastructures du Département pour réfléchir à un
projet cohérent, paysager et harmonieux.
De la même façon, nous voulons faire en
sorte que la place d’Antioche soit plus
vivante avec l’apport d’un petit marché
couvert.»
Les élus vont lancer, en septembre, un audit
sur le bilan énergétique de la commune.
La globalité des bâtiments communaux
sera prise en compte. «Dans le cadre de
la préservation de l’environnement, nous
■ Pistes cyclables
Gisèle Vergnon, le maire, est responsable
des pistes cyclables au sein de la communauté de communes. Les usagers peuvent
donner leurs avis et leurs remarques par
e-mail : [email protected]
d’accord pour cultiver 35 hectares principalement en pommes de terre, maréchage,
pépinières et agriculture bio.» Le projet
initial porte sur 60 hectares. La création
de jardins familiaux pourrait également
être envisagée.
■ Remise en culture des friches
La commune, en partenariat avec la Direction départementale de l’agriculture et
la Chambre de l’agriculture, va reprendre
le projet de remise en culture des friches.
Début juin, la commune va réunir les
propriétaires de terrains et les exploitants
intéressés pour connaître la pertinence de
ce projet. «Pour l’instant, explique Gisèle
Vergnon, le maire, les agriculteurs sont
■ Journal municipal
A la mi-juin, devrait sortir le premier Petit
journal de Sainte-Marie. Tout en couleurs,
ce 4 pages, grand format, devrait être un
lien entre la commune et les administrés.
«Nous voulons une information très interactive, très vivante. Ce petit journal sortira
5 à 6 fois par an», explique le maire. Il
est prévu, notamment, une tribune libre
avec des débats contradictoires, la parole
10
Un petit marché couvert sur la place d'Antioche.
travaillons également avec les associations pour l’utilisation d’un désherbage
thermique et nous réfléchissons, avec la
Dde et le Conseil général, à la création
d’un sentier pédestre et cycliste le long de
notre littoral jusqu’à Rivedoux.»
MAIRIE 05 46 30 21 24
Du lundi au vendredi de 9h à 11h et de
14h à 16h
Pompiers 05 46 30 26 27
office de tourisme 05 46 30 22 92
Du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de
15h à 17h
MEDIAthèque 05 46 43 91 80
Le mardi de 14h à 18h, mercredi de 10h à 12h
et de 14h à 18h, vendredi de 10h à 12h et de
16h30 à 18h30, samedi de 10h à 13h30
La Poste 05 46 30 24 53
Du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de
14h à 16h30, le samedi de 9h à 12h
Ordures ménagères
Jeudi et dimanche soir Tri mercredi soir
Déchèterie
Tous les jours sauf les dimanches et les jours
fériés de 9h à 12h et de 14h30 à 17h30
donnée aux anciens, aux adolescents et
aux enfants.
■ Contrat de travail
La commune a passé une convention
de travail avec l’association d’insertion
La Verdinière qui effectue des travaux
de nettoyage de sentiers piétonniers, de
bordures de voies, de plages et de remise
en état de sites protégés, et d'élagage de
chemins ruraux. Les heures effectuées par
cette association sont en partie prises en
charge par le budget communautaire dans
le cadre de l’écotaxe et pour partie par le
budget communal. Les interventions sont
facturées 8,35  de l’heure. La convention
de travail porte sur 1 800 heures.
La Flotte
Moins d'investissements
La commune investit 900 000 euros dans la rénovation de la voirie
et acquiert la promenade du front de mer.
Pour la troisième année consécutive, les
taux d'imposition n'augmentent pas à La
Flotte, et restent donc fixés à 10,56 % pour
la taxe d'habitation, 15,27 % pour la taxe
sur le foncier bâti, à 39,55 % pour la taxe
sur le foncier non bâti, et à 13,42 % pour
la taxe professionnelle. «Nous avions décidé il y trois ans de ne pas les augmenter
jusqu'à la fin du mandat», souligne Léon
Gendre.
La partie fonctionnement du budget totalise 5 415 362 euros (3 906 029 E en
2007), dont 2 520 279 E virés en direction des investissements. Les dépenses
d'investissement se montent à 4 854 755
euros (5 514 560 E en 2007), dont un report
de 1,635 million du budget 2007. «Nos
dépenses d'investissement sont en baisse
sensible, note le maire, ce qui est logique
dans la mesure ou nous avions dépensé
1,87 million l'an dernier pour les salles
culturelles et sportives, qui ont été achevées
en début d'année, et pour lesquelles nous
n'avons engagé que 420 000 euros au
budget 2008. Nous avons voté le budget
avant les élections, et on n'engage pas de
grands projets en période électorale. C'est
un budget de transition, le temps que la
commune se refasse la cerise.» Cette année,
le principal investissement de la commune,
avec 895 693 euros, est représenté par les
travaux de voirie, avec la restructuration
d'une quinzaine de rues, ruelles et placettes. La commune consacre cette année
498 567 euros à des achats de terrains et
d'immeubles, dont la salle Jeanne-d'Arc,
qui sera rétrocédée pour moitié à la société
d'HLM Atlantique aménagement qui y
construira 4 logements. L'autre partie de
la salle sera revendue à un riverain qui
utilisera l'espace pour agrandir sa propriété.
Au chapitre des achats de terrains, la commune acquiert pour 7 000 euros toute la
promenade du front de mer. «7 000 m² à un
euro le mètre, c'est une bonne affaire, sourit
Léon Gendre. La promenade faisait partie
du domaine public maritime, et l'Etat était
vendeur. De toute façon, il nous laissait
prendre en charge l'entretien et le revêtement depuis des années. Il y a longtemps
qu'il aurait dû nous céder ce terrain.» La
commune, une fois propriétaire, pourra
rentabiliser son investissement en percevant les redevances des terrasses installées
sur la promenade. Une autre acquisition
permet à la commune d'acheter un petit
morceau de l'histoire de l'île. Il s'agit d'un
terrain de 2 000 m² au lieudit l'Ecluse aux
Moines, près du fort de la Prée, vendu
là aussi au prix symbolique d'un euro le
mètre. «Ce terrain appartenait au Syndicat
des eaux, explique Léon Gendre. C'est là
qu'arrivaient les deux conduites d'eau qui
alimentaient l'île avant la construction du
pont et qui étaient désaffectées depuis,
le tablier du pont abritant les nouvelles
conduites d'eau.»
MAIRIE 05 46 09 60 13
Les lundi et jeudi de 10h à 12h. Mardi de10h
à12h et de 13h30 à17h. Mercredi et vendredi
de 10h à 12h et de 13h30 à15h
Du lundi au samedi de10h à 12h30 et de
14h à 17h
Bibliothèque
Lundi de 16h à 18h. Mercredi et samedi de
10h à 12h et de 16h à 18h
Gendarmerie 05 46 09 21 17
Pompiers 05 46 09 50 34
Poste 05 46 09 62 16
Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h
à 16h30. Samedi de 9h à 12h
Port 05 46 09 67 66
MArché couvert
Tous les jours, de 8h à 13h
ORDURES MéNAGèRES
Jeudi et dimanche soir Tri mardi soir
Déchèterie des Hautes Turpines
Le lundi de 8h à 12h et de 14h à 18h, du
mardi au vendredi de 8h à 12h et de 14h
à 17h30
11
Le Bois-Plage-en-Ré
Hausse des taux pour suivre l’inflation
Les chantiers de la garderie et des ateliers municipaux sont les
principaux travaux lancés cette année. Les impôts locaux ont subi
une augmentation.
La fiscalité communale augmente de 2,8%
en 2008. «C’est une décision votée par
la précédente municipalité peu avant les
élections, commente le maire Jean-Pierre
Gaillard. Cette hausse correspond à la
progression du coût de la vie en 2007, il
ne s’agit donc que d’un ajustement, et pas
d’une hausse réelle.» Le taux de la taxe
d’habitation est donc de 9,91% (9,64 % en
2007), celui de la taxe sur le foncier bâti
10,97% (10,67 %), la taxe sur le foncier non
bâti est fixée à 28,05% (27,29 %), et la taxe
professionnelle à 11,49% (11,18 %).
Le budget 2008 est celui que l’ancienne
équipe a voté. «Nous l’avons laissé en
l’état, commente le maire, et nous n’envisageons pas de décision modificative. Nous
ne modifions pas ce qui est engagé, la commune est bien gérée, et il n’est pas question
de déséquilibrer les finances communales.»
La partie fonctionnement du budget s’élève
à 3 197 000  (3 748 807  en 2007). «La
baisse n’est qu’apparente, le budget de
fonctionnement effectivement réalisé en
2007 était de 2 945 000 . Nous restons
dans les mêmes lignes, avec un fonctionnement qui représente environ 40% du budget
total de la commune.» Les investissements
se montent à 4 685 000 , dont 943 000 
pour la construction de la nouvelle garderie. «C’est le coût global de l’opération,
précise Jean-Pierre Gaillard, tout ne sera
probablement pas payé cette année, mais
l’opération est inscrite au budget 2008 dans
sa totalité» La construction des nouveaux
ateliers municipaux, de la même façon, est
inscrite en totalité au budget 2008 pour
800 000 . La voirie est le troisième grand
chapitre des investissements communaux,
avec 537 000 , pour financer des travaux
rue des Fosses, impasse des Clairais, rue
du Petit-Sergent, rue des Jardins, rue de
l’Abbaye, impasse de l’Amandier, rue de
la Caillette et grande rue de Rochefort,
rue du Courseau. «Ce sont des opérations
programmées par l’ancienne municipalité
et déjà lancées, qui seront évidemment
menées à leur terme.» Toujours en matière
de voirie, la nouvelle équipe municipale a
décidé de dresser un état des lieux. «Nous
voulons faire le point sur notre réseau de
voies dans l’ensemble de la commune,
tous quartiers confondus, explique l’élu.
Il s’agit de mener un programme de rénovation légère ou d’entretien, partout
où des difficultés se posent : panneaux
cassés, trottoirs écornés, trous dans le
revêtement. Nous voulons parer au plus
urgent, en dehors des programmes lourds.
Ce sont souvent des petites choses, mais il
y a une réelle attente des habitants, et nous
espérons pouvoir réaliser ces travaux en
fin d’année, ou au début de 2009».
Les travaux de rénovation de la salle
polyvalente, club house, vestiaires, sanitaires, sont inscrits pour 470 000 
au budget. Là encore, une grande partie
des dépenses ont déjà été engagées l’an
passé, et la charge résiduelle pour ce budget se monte effectivement à 90 000 .
200 000  sont consacrés à l’opération
de rénovation et d’extension du centre de
première intervention des pompiers. Les
travaux de réhabilitation des logements
sociaux du Clos Marin émargent à hauteur
de 80 000 .
Le chantier de construction des ateliers
municipaux dans la zone artisanale démarre début juin. Une année de travail est
programmée, et si tout se passe bien, les
personnels devraient prendre possession de
leurs nouveaux locaux à la fin 2009.
Le travaux de la garderie débutent à
l’automne, pour une mise en service envisagée fin 2009 ou au plus tard début 2010.
MAIRIE
05 46 09 23 11
Du lundi au jeudi de 8h30 à 12h, vendredi
de 9h à 15h30, samedi de 10h à 12h
OFFICE DE TOURISME
05 46 09 23 26
Du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h
à 17h30
La Poste 05 46 09 35 51
à 16h30. Samedi de 9h à12h
Bibliothèque 05 46 00 37 65
Mardi et jeudi de 10h à 11h30, mercredi de
16 h à 18h30, samedi de 14h30 à 18h30
ORDURES MéNAGèRES
Jeudi et dimanche soir
Tri Mardi soir
Déchèterie du Morinand
05 46 09 14 04
■ Améliorer l’accueil visuel du village
«Nous avons conscience que l’entrée du
village, en venant de Sainte-Marie, pêche
par son aspect visuel, et mérite d’être améliorée, note le maire. C’est pourquoi, nous
allons évacuer les matériaux entreposés
sur l’aire de stationnement au rond-point
du Gros jonc. Nous allons aussi réfléchir
avec les entreprises pour améliorer l’aspect
de la zone artisanale.» D’ici la saison, une
verrue devrait disparaître du paysage. La
station de pompage désaffectée de la Pierre
qui vire, qui appartient à la SAUR, sera
démolie par son propriétaire. «Ce bâtiment,
abondamment tagué, représentait une
pollution visuelle importante. Le terrain
sera remis en zone naturelle.»
12
Saint-Martin-de-Ré
Saint-Martin-de-Ré
Priorité à la voirie
Les élus ont voté le budget d'investissement qui se chiffre à plus
de 3,5 M dont 630 000  pour deux programmes de voirie.
Les impôts locaux ont été augmentés.
Lors du vote du budget, en avril, les élus
ont décidé d’augmenter les taux des quatre
taxes locales. La taxe d’habitation passe à
8,91 % contre 8,78 % en 2007, le fonicer
bâti à 12,22 % contre 12,04 % en 2007, le
foncier non bâti est à 38,65 % contre 38,08
l’année dernière. La taxe professionnelle
passe elle à 11,96 % contre 11,78 %. Le
produit escompté de ces impôts locaux
se monte à 1 320 800 . Le budget de
fonctionnement est chiffré à 3 312 000 .
La masse salariale représentant 43 % de ce
budget. Le budget communal d’investissement est de 3 465 000  (2 790 000  sans
les remboursements d’emprunt). Parmi les
investissements les plus significatifs on
trouve 630 000  pour deux programmes
de voirie, notamment dans les vieilles rues
de la commune. 270 000  supplémentaires seront consacrés à la poursuite du
programme de restauration de venelles.
Une enveloppe de 75 000  est prévue
pour la restauration de remparts situés
vers le camping, alors que 360 000 
sont budgétisés pour la restauration du
musoir du petit port du bagne (photo çidessous) et la restauration du Trophée de
la porte de la citadelle. La rénovation de
l’aile ancienne du musée Ernest-Cognac
est actuellement à l’étude. Un budget de
720 000  est d’ores et déjà provisionné
pour ce projet. La réhabilitation de la
Maison des associations est terminée, un
reste à réaliser sur le chantier de l'année
dernière a été enregistré pour 77 000 .
Enfin, 440 000  ont été provisionnés
pour l’entretien courant des différents
bâtiments communaux dont la réfection
des toitures de l’ancienne gare routière
et de la mairie.
Les investissements du budget annexe
du port sont chiffrés à 1 493 000 . Ils
consistent, entre autres, à la reprise des
parements du quai Daniel-Rivaille pour
53 000 , mais aussi au projet de creusement de la cale avec une rampe de mise à
l’eau et l’aménagement de pontons pour
750 000 . Les études de sous-sols ont
été réalisées, les appels d’offres devraient
être lancés prochainement. 54 000  sont
prévus pour la mise en place de pontons
avec des bornes électriques dans le bassin d’échouage, alors que le dragage de
l’avant-port est chiffré à 130 000 . Enfin
une somme de 160 000  est prévue pour
l’achat de matériel de levage et 130 000 
sont provisionnés pour la construction
d’un hangar sur le port dont le projet est
à l’étude.
Les investissements du budget annexe
du camping sont chiffrés à 243 000 
avec la réfection complète de la toiture.
Les travaux, estimés à 13 400 , ont été
stoppés suite à un imprévu sur le chantier.
Ils devraient reprendre à l’automne. On en
profitera pour revoir la toiture, mais aussi
le plancher et l’isolation. Une réflexion a
été lancée pour l’achat (12 000 ) d’un
mobile home adapté aux personnes à
mobilité réduite ainsi que pour la réalisation d’un coin nursery (3 000 ). Les
investissements du budget annexe «aire de
stationnement» sont chiffrés à 187 000 
dont 111 000  pour la réalisation de
places de stationnement dans la rue Suzanne-Cothonneau.
MAIRIE
05 46 09 38 90
www.saint-martin-de-re.fr
Du lundi au jeudi de 10h à 12h et de 14h à
17h, vendredi de 10h à 12h et de 14h à 16h,
samedi de 10h à 12h
OFFICE DE TOURISME
05 46 09 20 06
En juin, du lundi au samedi de 10h à 13h et
de 14h à 18h. Le dimanche de 10h à 13h
En juillet, du lundi au samedi de 10h à 19h.
Dimanche et jours fériés, de 10h à 13h et
de 15h à 17h
marchés
Tous les jours. En juillet et août, marchés
nocturnes sur le port
La Poste
05 46 09 38 20
à 16h30, samedi de 9h à 12h
Gendarmerie
05 46 09 21 17
pompiers
05 46 09 43 25
Bibliothèque
05 46 35 21 81
Les lundi, jeudi et vendredi de 16h à 18h, le
mercredi de 10h à 12h et de 16h à 18h, le
ORDURES MéNAGèRES
Jeudi et dimanche soir
Tri (Sacs jaunes) mardi soir
Déchèterie
05 46 09 14 04
Port de plaisance
05 46 09 26 69
Capitainerie, ouverture du lundi au vendredi
de 8h à12h et de14h à18h
11 000
m2 à vendre
La maison de retraite, d’une superficie de
11 000 m2, est à vendre et forcément une
telle surface constructible sur la commune
attire les convoitises des promoteurs immobiliers.
La municipalité souhaiterait, elle, y voir se
construire des logements sociaux pour permettre à de jeunes couples de s’installer sur
place et assurer ainsi la survie des écoles.
«La mise en vente, à hauteur de 4,3 M,
confirme Patrice Déchelette, le maire, doit
permettre à l’hôpital de mener à bien ses
projets de restructuration. L’idéal serait de
réaliser de la location et de l’accession à
la propriété avec des garde-fous contre la
spéculation. Aujourd’hui, tout le monde se
sent concerné, même et surtout la mairie,
mais la somme est trop importante pour les
seules finances communales. Nous avons
adressé des courriers à la préfecture, aux
présidents des Conseil général et Conseil
régional, à la communuaté de communes
mais, à notre niveau, nous ne pouvons pas
aller au-delà.»
13
Saint-Martin-de-Ré
La plage du Vert-Clos
La plage du Vert-Clos, aujourd’hui peu fréquentée, est la première
plage aménagée à Saint-Martin-de-Ré au cours du xixe siècle.
Elle restera la seule jusqu’en 1924, date de l’aménagement d’une
nouvelle plage à la Cible. Elle reste aussi malheureusement associée
à une tragédie qui s’y est déroulée il y a 70 ans.
par Christophe Bertaud
La mode des bains de mer venue d’Angleterre se développe en France sous la
Restauration. Dans la première partie du
xixe siècle les établissements de bains de
mer voient le jour. A La Rochelle est fondée
la Société des bains de mer Marie-Thérèse
à la place de l’actuel casino. Ces bains de
mer ont pour le corps médical des vertus
thérapeutiques et les classes aisées vont
l’été prendre les bains. Les premières villes balnéaires se développent, telle Royan
dès 1820.
Face à ce nouvel engouement et à son
développement, le préfet de la CharenteInférieure signe un arrêté en 1857 sur la
police des bains publics, ceux-ci devaient
s’exercer dans le double intérêt de la sûreté
des personnes et du respect des mœurs. Le
premier article stipule qu’«il est interdit à
toute personne de se baigner, les hommes
sans être couverts d’un caleçon, et les
femmes d’un peignoir, sur le rivage de la
mer à moins de 500 mètres des maisons
habitées et des promenades ou autres lieux
fréquentés par le public». Les maires sont
chargés de désigner les emplacements qui
devront être spécialement affectés à l’usage
des bains publics.
Cet attrait des bains n’échappe pas non
plus à la petite bourgeoisie et aux classes
aisées vivant à Saint-Martin-de-Ré qui
commencent à fréquenter la plage. L’installation de cabanes mobiles de baigneurs
sur les plages se généralise. Devant ce
phénomène et l’occupation sauvage du
domaine public, un arrêté de juillet 1873
sur les établissements à créer sur les plages
et conches de la Charente-Inférieure pour
l’usage des baigneurs règle la question.
Les demandes sont formulées à l’administration des travaux publics qui accorde,
contre une redevance d’occupation de
la plage, l’autorisation d’y installer les
cabanes mobiles.
Dès l’arrêté paru, une pétition est faite par
plusieurs personnalités de Saint-Martinde-Ré – M. Bernard, le percepteur, M.
Atgier, le receveur des domaines, le curé
de la paroisse Manseau, M. Emile Souchet,
négociant, l’ancien notaire Foucault et la
demoiselle Bourat – par laquelle ils demandent l’autorisation de placer des cabanes de
baigneurs sur la plage du Vert-Clos située
au nord-ouest de Saint-Martin. Il s’agit
somme toute pour certains de régulariser
une situation déjà existante. Ces premières
demandes sont acceptées et «toutes les
cabanes de baigneurs telles qu’elles sont
placées sur le plan précis fourni par les
pétitionnaires reposent sur des galets ap-
Baigneurs dans leurs tenues de bains à marée haute sur la plage du Vert-Clos dans les années 1910. La
plage du Vert-Clos attire toujours quelques baigneurs comme le souligne cet extrait d’une carte postale du
17 août d’un couple de Guéret qui passe leurs vacances à Saint-Martin de Ré dans une correspondance
avec leur fils « je crois que tu vas trouver Jean changé car il est plaisir de le voir aller au bain comme à
table. A mon retour je te parlerai de nos excursions. » (Coll. privée C. Bertaud)
14
Plan de la partie de la plage du Vert-Clos à concéder lors de la première demande de la mairie de
Saint-Martin-de-Ré en 1874 au service des Ponts
et Chaussées. (Archives départementales de la
Charente-Maritime S3871)
portés par la mer», note l’administration.
L’année suivante, le maire de Saint-Martin
demande l’adjudication de la plage du VertClos. L’ingénieur en chef du service des
Ports de commerce fait remarquer que cela
est impossible pour 1874 mais que «rien
ne s’oppose à ce que cette adjudication se
passe en 1875. Je crois même que dans ce
cas particulier ce qu’il y aurait de mieux
serait que la commune de Saint-Martin
obtint la concession de cette plage que le
maire organiserait et administrerait ensuite
au mieux des intérêts de la ville de SaintMartin.» En 1876, la mairie demande alors
qu’une partie d’une longueur de 100 mètres
soit réservée sur la plage du Vert-Clos
pour les propriétaires de cabanes. Cette
longueur de 100 m est mesurée à partir du
mur des fortifications, au pied de la rampe
d’Ormeau, en se dirigeant au nord-ouest.
Les 300 mètres suivants sont mis en adjudication. Le maire propose «que la partie
de la plage qui vient à la suite forme une
longueur de 400 mètres qui sera mise à la
disposition des indigents et des baigneurs
qui ne se servent que de caleçons de bains».
Les demandes de particuliers pour établir
une cabane de bains sur la plage du VertClos continuent. Vers 1880, on peut estimer
qu’il existe une quinzaine de cabanes. La
population aisée martinaise se doit d’être
à la mode et avoir sa cabane sur la plage
en est un signe. Dame Capdeville, supérieure des sœurs de Saint-Vincent de Paul
à Saint-Martin-de-Ré, fait quant à elle sa
Saint-Martin-de-Ré
demande en 1887. Voici ce qu’on peut lire
en 1899 sur cette plage dans l’ouvrage sur
les Bains de Mer de l’Etat dans la collection
des guides-Joanne, l’ancêtre du guide du
routard. Pour s’y rendre, il faut sortir de
la ville par «la porte des Campani, sortie
de Saint-Martin vers l’ouest. Le premier
chemin qui se détache à droite de la route,
en dehors des remparts, conduit en 6 à 8
minutes, après avoir longé à gauche les
murs d’une grande ferme, au pied d’une falaise, à la plage (quelques cabanes), laide,
couverte de pierrailles et de varech, mais
offrant une jolie vue à droite sur l’entrée
du port de Saint-Martin, à gauche sur la
côte et sur le Fosse de Loix jusqu’au fort
du Grouin.» Cette plage du Vert-Clos tient
son nom d’une petite maison rurale à étage
avec pigeonnier dans un clos contenant un
cellier, construite à la fin du xviie siècle
et qui est entourée de vignes en cette fin
du xixe siècle. Au tournant du siècle, les
demandes de cabanes de la part de Martinais se font aussi au profit des plages de
sable de la côte sud notamment celles des
communes du Bois et de La Couarde. En
mai 1904, deux conseillers municipaux font
une proposition pour «l’amélioration de la
plage de Saint-Martin en vue d’attirer ou
de retenir dans notre ville pendant la saison
balnéaire un certain nombre d’étrangers».
Une subvention est accordée pour «l’achat
de sable qui sera employé en expériences à
faire sur les effets des courants ou marées
sur le point de la plage dont il s’agit au
Vert-Clos». L’année suivante, la commune du Bois demande une subvention
à Saint-Martin-de-Ré pour les travaux de
reconstruction du chemin d’accès à la plage
de Gros Jonc «en raison des facilités que
trouveraient désormais un certain nombre
de personnes de Saint-Martin ou leurs
hôtes pendant l’été pour se rendre à la mer
sauvage». Saint-Martin offre les pensions
et les facilités de logement mais point de
belles plages de sable comme toute la côte
sud de l’île semble ajouter la commune du
Bois. La municipalité de Saint-Martin ne
donne pas suite à cette demande car d’une
part elle fait des efforts pour la plage du
Vert-Clos et d’autre part elle estime que la
plage de Gros Jonc est «encore très éloignée
de la ville de Saint-Martin».
Les opinions changent rapidement car,
dès 1912, la commune prête son concours
financier à un entrepreneur de transport de
baigneurs de Saint-Martin aux plages du
littoral sud (Gros Jonc, la Golandière ou la
Couarde) car «le service entrepris par lui
ne peut qu’avantager Saint-Martin parce
qu’un certain nombre de baigneurs seront
portés à s’y loger de préférence pendant la
saison estivale y trouvant plus de facilités
qu’ailleurs pour l’approvisionnement».
Les intérêts touristiques sont davantage
pris en compte par la commune comme
en témoigne la création d’une commission
balnéaire après les élections communales
de 1912.
Une nouvelle plage
près de la citadelle
Après la première guerre mondiale, en août
1923, le maire préconise la création d’un
syndicat d’initiative «pouvant servir d’intermédiaire entre les baigneurs touristes ou
excursionnistes et les loueurs d’appartements, hôteliers et commerçants». La plage
du Vert-Clos ne semble plus suffisamment
adaptée aux besoins des baigneurs. Un nouveau projet de création et d’aménagement
d’une petite plage dans le voisinage de la
Barbette, avec la construction d’un escalier
pour y donner accès, est d’actualité en novembre 1923. La nouvelle plage s’installe
désormais à la Cible, du nom du lieu où
les militaires faisaient leurs exercices de
tir. Elle prend alors le nom de CitadellePlage. L’accès à la plage par le passage de
la citadelle est enfin accessible en 1925
pour les baigneurs tandis que des travaux
d’ensablement commencent. L’année suivante, une partie de l’ancienne passerelle
du sas du bassin de La Pallice est acquise
pour être placée sur le fossé extérieur de
la fortification de la citadelle pour donner
Enfants du préventorium Louise de Bettignies en train de ramasser des coquillages sur la plage du Vert-Clos
dans les années 30. (Coll. privée C. Bertaud)
l’accès direct à la plage. Néanmoins, les
«baigneurs», forme exclusive de touristes
de plage, sont toutefois limités en nombre.
Ils ont tous un visage humain. Les journaux
locaux annoncent régulièrement la liste
des baigneurs présents sur les plages de
l’île de Ré. Les baigneurs ne sont pour
l’été 1927 guère plus de quelques milliers
sur l’île de Ré auxquels il faut ajouter les
1 120 enfants des 11 colonies de vacances
éparses sur Ré.
Noyade tragique de six filles
Les efforts de la municipalité se portent
désormais sur la nouvelle plage qui prendra plus tard le terme définitif de plage de
la Cible. Quant à la plage du Vert-Clos,
elle n’est pas pour autant complètement
abandonnée car les enfants du préventorium Louise de Bettignies, créé en 1927,
et certaines colonies de vacances, prennent
l’habitude de s’y promener et d’y rechercher des coquillages, la plage se situant
à côté de quelques terrains achetés par le
préventorium. Malheureusement, la plage
du Vert-Clos fait parler tristement d’elle
pendant l’été 1938. Saint-Martin-de-Ré
va connaître une des ses plus douloureuses histoires. Cinq fillettes ainsi que
leur surveillante disparaissent lors d’une
promenade sur la plage au lieu-dit l’Ormeau. Le mardi 2 août, quatorze jeunes
filles d’une colonie de vacances détachée
au préventorium Louise de Bettignies
effectuent une promenade sur la plage du
Vert-Clos. Les jeunes filles étaient à la
recherche de coquillages et avaient de l’eau
à peine au niveau des genoux lorsqu’une
d’entre elles tombe dans une sorte de fosse.
Ses camarades une à une tombent dans le
même piège en voulant lui porter secours.
Leur surveillante au contact de l’eau coule
immédiatement, victime d’une congestion.
Les six victimes moururent noyées, victimes de la mer. Le drame aurait pu être pire
si une des surveillantes qui savait nager
n’avait pas sauvé deux autres enfants. Les
fillettes étaient originaires de Paris, des
Vosges et des Deux-Sèvres. Cette tragédie
a ému profondément l’île entière et les
nombreuses colonies d’enfants présentes.
Le président du préventorium et député,
Pierre Taittinger, rappelait le caractère
exceptionnel du drame car «ayant accueilli
près de 6 000 jeunes gens depuis 1927,
nous n’avons eu en tout et pour tout que
quelques bras cassés».
Le journal local Le Rhétais rappelle à
l’occasion une formule toujours malheureusement d’actualité : «Méfiez-vous de la
mer, c’est une charmeuse mais c’est aussi
une voleuse.»
15
Saint-Martin-de-Ré
La Grande Traversée de l’Atlantique
La commune, par le biais du bateau le Kukulcan, participe à la Grande Traversée de l'Atlantique dans le
cadre des célébrations du 400e anniversaire de la fondation de Québec.
La Grande Traversée de l’Atlantique est l’un
des événements majeurs des célébrations du
400e anniversaire de la fondation de Québec.
Le 8 mai dernier, le célèbre Belem et une
flotte de plusieurs dizaines de bateaux se
sont élancés du port de La Rochelle afin
de rallier, en trois étapes, la ville de Québec où l’arrivée est prévue le 24 juin. La
Grande Traversée de l'Atlantique n'est pas
une course, il s'agit de retracer l'itinéraire
emprunté par Champlain en 1608.
L’un de ces bateaux, le Kukulcan (dieu
Soleil dans la civilisation Maya), symbolise
les liens historiques étroits qui unissent l’île
de Ré à la Belle Province. L’île de Ré, en
effet, a vu partir plus de 110 Rhétais vers
la Nouvelle-France au xviie siècle. Ces
migrants ont rejoint le Québec au départ
du port de Saint-Martin-de-Ré, capitale
historique de l’île de Ré, place forte gigantesque érigée par Sébastien le Prestre de
Vauban, ingénieur militaire de Louis xiv.
Le travail de Vauban a notamment inspiré la
construction des fortifications de Québec,
Louisbourg et Montréal.
Dans le cadre de ces célébrations, les
membres d’équipage du Kukulcan, et leur
skipper Jacques Lemoine, représenteront
Saint-Martin-de-Ré lors des festivités
organisées à Québec entre le 23 juin et le
6 juillet. Le retour de cette traversée est
prévue le 24 août à La Rochelle.
A noter que c’est entre le 8 et le 10 juillet,
à Québec, que le comité du Patrimoine
mondial rendra sa décision pour l’inscription de l'œuvre de Vauban sur la liste du
Patrimoine mondial de l’Unesco. L’œuvre
de Vauban regroupe 14 sites, dont SaintMartin-de-Ré, réunis au sein du Réseau
des sites majeurs de Vauban. Ils illustrent
16
le génie architectural du célèbre ingénieur
militaire de Louis xiv, dont l’influence
se retrouve notamment en Amérique du
Nord avec l’enceinte urbaine de Montréal, et la citadelle et l’enceinte urbaine
de Québec.
La Couarde-sur-Mer
Les impôts n’augmentent pas
La commune poursuit son désendettement alors que le chantier de
l’école absorbe la majeure partie des investissements.
La fiscalité couardaise, comme les années
précédentes, n’augmente pas en 2008.
Les taux d’imposition restent donc fixés à
9,51 % pour la taxe d’habitation, 14,48 %
pour la taxe sur le foncier bâti, 21,65 %
pour la taxe sur le foncier non bâti et 9,72 %
en ce qui concerne la taxe professionnelle.
«Nous n’avons pas la volonté d’accroître
la fiscalité, commente le nouveau maire
Patrick Rayton. Par rapport à nos projets,
nous équilibrons notre budget sans avoir
à mettre un coup de pouce à la fiscalité,
d’autant que la commune est en phase
de désendettement et retrouvera des possibilités d’emprunter à partir de 2009.
Même s’il y a continuité dans la gestion
municipale, avec dix élus de l’ancienne
équipe sur quinze, il s’agit d’un budget de
transition, les grands projets seront pour
les prochains exercices.»
Les élus couardais ont voté 1 773 000 
pour la partie fonctionnement (2 200 710 
en 2007), dont 423 128  virés à la partie
Littoral
investissement, ce qui représente l’autofinancement des projets communaux. Les
investissements se montent à 2,8 millions
d’euros, en baisse sensible par rapport à 2007
(3,7 millions). «C’est normal, explique le
maire Patrick Rayton, nous avons terminé le
chantier de réhabilitation du centre bourg,
qui représentait à lui seul 700 000  dans le
budget de l’an passé. Il y a d’ailleurs encore
dans ce budget un report de 440 000 
à ce titre. Cette année, le gros morceau
sera l’école, avec la deuxième tranche des
travaux qui émarge pour 875 000 . Un
chantier qui a pris du retard, car l’entreprise
chargée de l’électricité est en liquidation
judiciaire. Du coup, tout a été bloqué
pendant deux mois, et le temps de relancer
la consultation pour trouver une nouvelle
entreprise, les travaux n’ont pu reprendre
qu’à la mi-mai. Le bâtiment, qui aurait dû
être livré pour les vacances de printemps, ne
sera achevé qu’à la Toussaint.» Le chantier
en cours concerne l’aménagement de trois
classes, de l’accueil, d’un bloc de sanitaires
et d’ateliers pédagogiques. La réhabilitation
de la maternelle sera lancée à la rentrée.
«Les travaux de l’école sont globalement
subventionnés à plus de 50 %, précise le
maire, le solde étant financé par un emprunt
de 400 000 .»
L’autre grand chapitre des investissements
reste la voirie, avec 30 000  destinés
aux voiries d’accès et à un parking de 25
places pour les futurs logement sociaux,
et 85 000  pour un chantier d'entretien
dans la zone des Brardes. 150 000  sont
allés à la rénovation des rues de liaison,
rue de Basse-Bretagne et rue des Terroirs,
un chantier réalisé au premier trimestre.
«Là aussi, nous bénéficions d’un montant
de subventions appréciable, rappelle
Patrick Rayton, avec 83 000  pour les
logements sociaux, 27 000  sur les Brardes et 32 000  sur les rues de liaison.»
62 000  sont consacrés à la Maline, pour
des travaux de sécurisation et d’accès à la
salle, avec notamment la pose d’une verrière destinée à abriter l’entrée. Fin mai,
les élus ont voté une décision modificative
de 20 000 , consacrés en partie à l’équipement des bureaux du maire et des élus
en ordinateurs.
et marais sous surveillance
A la demande du Département, la commune a entamé un
état des lieux du linéaire de côte. «Nous avons commencé
un relevé photographique, en particulier sur les points
qui posent problème», souligne le maire.
Un des points sensibles du littoral couardais reste la digue
du Boutillon (ci-contre). «Nous avons des inquiétudes sur
sa solidité, même si son aspect extérieur ne le laisse pas
supposer. En fait, elle est attaquée par l’intérieur, et cette fois
il faudra dépasser le stade des simples réparations.»
L’état des lieux concerne aussi le marais. «Beaucoup
de prises d’eau et d’aménagements hydrauliques sont
vétustes, les propriétaires privés sont nombreux, et nous
voulons recenser les utilisateurs, et savoir qui fait quoi,
ce qui n’a pas été fait depuis longtemps.»
Etude sur le commerce en juillet
12 000 euros, dont la moitié prise en charge par
la Chambre de commerce et d'industrie, vont être
consacrés à une étude sur les comportements
d’achat et de consommation de la population
qui sera menée en juillet par la Chambre de
commerce de La Rochelle. Des questionnaires
seront distribués dans les boîtes aux lettres,
et des entretiens individuels auront lieu avec
tous les commerçants. «Cette étude concerne
les résidents permanents comme les résidents
secondaires, note Patrick Rayton. En fait, nous
voulons toucher tous ceux qui passent à La
Couarde.» Tous les aspects de la vie commerciale
de la commune sont concernés, qu’il s’agisse de
la proximité des commerces, de leur pérennité sur
l’année, ou du fonctionnement des marchés. Les
conclusions de cette étude devraient être livrées
d’ici la fin de l’année. Dans le même temps, la
commune réfléchit sur l’utilité de se doter d’un
droit de préemption sur les fonds de commerce
et d’artisanat et sur les baux commerciaux. «Il ne
s’agit pour l’instant que d’une réflexion, sachant
que dans ce cadre la commune doit travailler en
liaison étroite avec les chambres de commerce et
des métiers, et doit rétrocéder les biens préemptés
à des commerçants ou à des artisans dans un
délai d’un an, précise le maire. L’étude de la CCI
sera déterminante pour notre décision.»
MAIRIE
05 46 29 82 89
Du lundi au vendredi de 10h
à 12h et de 13h30 à 17h, le
OFFICE DE TOURISME
05 46 29 82 93
Du lundi au samedi de 10h à
12h30 et de 14h à 18h
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Du lundi au vendredi de 9h à
12h et de 14h à 17h, samedi
de 9h à 12h
Bibliothèque
Mardi de 15h30 à 18h, jeudi
de 14h à 15h30 et samedi de
11h à 12h
La Maline
05 46 29 93 53
Marché
Mercredi, jeudi, samedi, dimanche
ORDURES MéNAGèRES
Lundi et vendredi soir
Tri mercredi soir
Déchèterie
05 46 09 14 04
Courrier des lecteurs
par e-mail :
[email protected]
17
Loix
Ars-en-Ré
Hausse de la fiscalité
Les taux d’imposition de
la commune n’avaient pas
bougé à Loix depuis 2002.
Cette année, les élus se
sont résolus à augmenter la
taxe sur le foncier bâti, les
autres taux restant inchangés. «Ce qui justifie cette
augmentation, explique le
maire Lionel Quillet, ce
sont les nouveaux chantiers,
comme celui de l’église,
qui ne "rapportent" rien à
la commune. D’habitude, nous arrivions à
absorber l’inflation avec la réévaluation
des bases, mais cette année on n’y arrive
plus, notamment en raison de l’envol du
coût des matériaux.» Les taux d’imposition
pour 2008 restent donc fixés à 7,98 % pour
la taxe d’habitation, 32,41 % pour la taxe sur
le foncier non bâti et 10 % pour la taxe professionnelle, alors que la taxe sur le foncier
bâti passe de 11,25 % à 13,64 %. «Nos taux
d’imposition étaient dans la moyenne basse
par rapport aux autres communes, ajoute
le maire, et l’augmentation du foncier bâti
est ce qui sera du meilleur rapport pour
la commune sans pénaliser ni les activités
professionnelles ni les locataires.»
La partie fonctionnement du budget 2008
de la commune est stable, avec 840 000
euros ( 844 000 euros en 2007), tout comme
l’investissement qui s’élève cette année à
925 000 euros (1 029 000 euros en 2007),
dont 284 000 euros pour les travaux de voirie
et de rénovation des réseaux. Les travaux de
restauration de la façade et de la toiture de
l’église (photo) représentent 250 000 euros.
Les travaux devraient être lancés d’ici la fin
de l’année, selon un calendrier qui reste à
définir en fonction du montage du plan de
financement et de la possibilité d’obtenir
des subventions. Le budget annexe de la
zone d’activités du Corps de
Garde représente de son côté
un montant d’investissement
de 1 491 000 euros, dont 334
000 euros seront consacrés aux
travaux de viabilisation de la
seconde tranche. La quasi-totalité des lots de cette seconde
tranche ont été attribués, et les
premiers permis de construire
sont en cours d’instruction.
Courant mai, les deux derniers
des douze lots étaient en voie
de trouver un acquéreur.
La commune a enfin consacré 20 000 euros
à l’a construction d’un columbarium et à
l’aménagement d’un jardin du souvenir dans
un terrain jouxtant le cimetière et acquis
auprès de l’associaiton diocésaine.
MAIRIE
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à 16h30, le samedi de 10h à 12h
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de 13h30 à 17h
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Lundi et jeudi de 9h30 à 12h30, mardi et
mercredi de 9h30 à12h30 et de 14h30 à16h,
vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30
à16h30, samedi de 9h30 à 12h
Bibliothèque
Les mardi et samedi de 10h30 à 12h et le
mercredi de 17h à 18h
Marché
Mardi, jeudi, vendredi et samedi
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à 16h. Samedi de 10h à 12h
Du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de
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BIBLIOTHèQUE Le mercredi de 10h30 à
12h, le vendredi de 18h à 19h et le samedi
de 14h à 15h
La Poste 05 46 29 40 84
Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h
à 16h30, dernière levée à 15h15. Samedi de
9h à 12h, dernière levée 11h30
Marché Mardi et vendredi
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Lundi et vendredi soir Tri mercredi soir
Déchèterie
Port de plaisance 05 46 29 25 10
Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de
14h à 17h30
■ Rectification d'alignement
En décembre 2007, le conseil municipal
a engagé une procédure de rectification
d’alignement d’une partie des chemins
de l’Ardiller et du Pré Guiot. Une enquête
publique s’est déroulée en février dernier.
Les conclusions du commissaire enquêteur
ont été favorables au projet.
■ Modification du POS
En octobre 2007, le conseil municipal a
engagé une procédure de modification
de son plan d’occupation des sols, pour,
notamment, effectuer des compléments
de mise en forme pour une meilleure
lecture du règlement du POS et préciser
certaines règles d’urbanisme pour faciliter l’instruction des dossiers, modifier
des zones à plan de masse en supprimant
celle du Clos de l’Ardiller et en validant
le plan de masse du Clos Deschezeau.
Elle permet également de modifier la liste
des emplacements réservés. A l’issue de
l’enquête publique, qui s’est déroulée
du 1er février au 4 mars, le commissaire
enquêteur a émis un avis favorable, assorti
de recommandations.
Patrice Taxi Martine
Taxi
nord
sud
06 07 45 07 00
06 03 07 88 66
Licence Loix-en-Ré 17111
Licence Saint-Martin-de-Ré 17410
Réservations souhaitables
E-mail : [email protected]
18
Ars-en-Ré
Des collectionneurs pépiniéristes
Quand Hélène et Bruno Derozier
parlent de leur pépinière, ils
disent «le jardin». Ce n’est pas
bien grand – tout juste 400 m2,
certains de leurs clients disent
en plaisantant que c’est la plus
petite pépinière de France – et
pourtant ils cultivent là 400
variétés de plantes adaptées au
milieu ambiant, le bord de mer.
par Maryline Bompard
Bruno est un collectionneur. Depuis 16
ans – il en a 42 –, il parcourt la France
pour trouver de nouvelles variétés de bord
de mer, des plantes qui ne nécessitent
qu’un minimum d’entretien, résistantes à
la sécheresse. Pratiquement un week-end
sur deux est consacré à cette recherche :
Bruno expose et échange des connaissances
avec ses confrères. Il fouine, déniche une
nouveauté… Au retour, avec Hélène, ils
la testent, la font grandir, bouturent. Si la
plante leur plaît, ils la reproduisent même
si cela ne marche pas à tous les coups…
Au fil du temps, ils ont créé une véritable
collection qu’ils mettent en culture.
Hélène est devenue pépiniériste par amour.
Ce qu’elle aime, c’est le commerce (son
premier métier), le contact avec les gens,
elle aime aussi gratter la terre (son origine
de Salers dans le Cantal sans doute), elle
répertorie les espèces, en fait un catalogue
et elle apprend en écoutant Bruno. «J’enregistre tout ce qu’il dit», dit-elle gentiment.
Sans être aussi passionnée que lui : «Je ne
parle pas que de cela nuit et jour, alors
que lui, oui, il faut le débrancher !» Mais
elle s’y connaît vraiment bien maintenant
depuis quatre ans qu’elle vit au milieu de
son jardin. Il faut la voir, assise dans la
serre faisant ses semis, replantant, coupant.
Elle connaît tous les noms des plantes pour
lesquelles elle recherche la bonne orthographe, l’origine, la résistance. Et elle les
prend en photo pour son «book».
On les surprend tous les deux en train de
toucher les plantes, les caresser...
Jusqu’à 26 ans, Bruno travaillait dans
la restauration et en avait assez de vivre
confiné. L’espace lui manquait, et il avait
envie d’un travail à l’air libre. «A part
quelques plantes d’appartement et un
petit bout de balcon, c’est tout ce que je
connaissais du jardin». Un jour, il a pu
acheter un terrain dans la zone artisanale
d’Ars, et là, le déclic ! Devenir propriétaire
d’une terre lui a donné l’envie de créer un
jardin. Pendant un an, il est donc retourné
sur les bancs de l’école pour une formation
«Jardins espaces verts avec une spécialité
dans la pépinière», dans le Lot-et-Garonne,
à Nérac. Changement de profession, découverte d’une passion. Il se rappelle le nom
de ses maîtres en horticulture qui l’ont
initié, lui ont inoculé le virus, Monsieur
Dubois, professeur de reconnaissance de
végétaux, et un paysagiste belge, Jean de
Kippler, «un monsieur fou de paysage, fou
de maçonnerie paysagère. S’engager à faire
une pépinière sur 400 m2, se souvient-il, ce
n’était pas gagné, si j’avais écouté tous mes
profs, ce n’était pas possible.» Mais Bruno
est têtu. Patiemment, il a d’abord répertorié
la végétation locale naturalisée sur l’île
(et ce n’est pas fini semble-t-il), et à partir
de là il a essayé de trouver des variétés à
caractère ornemental, le but du jeu étant de
créer des jardins avec ces plantes. «Je ne
cesse d’apprendre tous les jours, je n’aurai
pas assez d’une vie pour tout savoir.»
Hélène, au départ, de son propre aveu, ne
savait reconnaître que deux ou trois variétés
basiques : le genêt, la lavande… Elle apprécie les plantes quand elles sont petites
et aime les voir grandir. «Le soir, quand tu
les arroses, dit-elle avec humour, tu te dis,
ah qu’elles sont belles mes plantes, c’est le
moment que je préfère, elles sont contentes,
je leur donne de l’eau.» Aujourd’hui, elle
ne fait pas encore les boutures, car il faut
savoir tailler la plante, ce qu’elle apprend
au côté de Bruno. Mais elle aussi, qui a
fait dix ans de restauration, trouve que ce
métier est quand même moins fatiguant,
même si elle a eu, cet hiver, une grosse
tendinite au bras.
Ils ont du mal à l’avouer, mais ils ont des
chouchous, Hélène, c’est plutôt le Sempervivum, «en latin, ça veut dire qui vit
toujours, même s’il reste petit». Bruno, ce
sont les plantes à odeur, «parce que pour moi
l’odeur dans le jardin c’est important… tu
frottes, tu sens tes doigts. Mais, ajoute-t-il,
elles ont toutes de l’intérêt à mes yeux, soit
des intérêts de feuillage ou de floraison,
et entre autres de pouvoir se débrouiller
seules une fois qu’elles sont installées.»
Ils apprécient leur jardin été comme hiver,
comme ce sont des feuillages persistants,
«l’hiver avec un petit rayon de soleil, c’est
très beau». Leur collection est composée
d’euphorbes, d’absinthes, de santolines,
de cistes, d’hélichrysum… Une collection
de feuillage gris, résistant à la sécheresse.
Leur métier est complet et complémentaire :
création de jardins et production de plantes.
Bruno est le seul à l’île de Ré à faire ainsi.
«C’est une collection personnelle qu’on a
mise en culture !»
Que font Bruno et Hélène quand ils sont
en vacances ? Ils visitent des jardins botaniques ! Le dada de Bruno en ce moment :
le recyclage des produits de tailles – le
BRF en langage technique –, il lit, se documente…
Leur rêve à tous les deux : créer un jardin
botanique de bord de mer, sur l’île de Ré,
spécialisé évidemment dans les plantes de
bord de mer, résistantes à la sécheresse. Ils
cherchent un terrain agricole où ils pourront
un jour exposer leur passion, la faire partager, l’ouvrir au public. Une fois le terrain
trouvé, il leur faudra au minimum cinq ans
pour que les plantes soient à maturité.
Encore de beaux projets en perspective pour la Criste Marine !
La Criste Marine – Zone artisanale – 50, route de
la Prée à Ars-en-Ré au 05 46 29 28 48.
[email protected]
19
Ars-en-Ré
Fermeture d’une
«Si d’ici le mois de septembre nous
n’avons pas inscrit 8 à 9 enfants supplémentaires à l’école maternelle, une classe
fermera ses portes.» Pour Jean-Louis
Olivier, le maire, le défi est bien évidemment impossible à relever à moins qu’une
famille très nombreuse s’installe d’ici là
dans sa commune. «Cette situation est
franchement regrettable et crée un certain
émoi dans la population, reprend l’élu.
Nous n’allons conserver qu’une seule
classe maternelle à la rentrée. D’ici là,
nous allons rencontrer les responsables
de l’académie mais il est clair que dès
classe maternelle à la rentrée de septembre
lors que les règles sont applicables, nous
les subissons. Les maires de notre canton
vont également se réunir pour discuter
de ces fermetures, qui touchent plusieurs
communes sur l’île, et de l’avenir de nos
écoles. Nous referons une nouvelle réunion
en septembre entre élus pour voir, cette
fois, comment s’organiser pour maintenir
au mieux les effectifs.»
S’il est conscient que le problème du logement peut jouer sur cette situation, JeanLouis Olivier estime qu’il n’explique pas
tout. «Depuis la rentrée 2006, nous avons
perdu plus d’une dizaine d’enfants. Pour
certaines familles, il s’agit de départ vers
d’autres horizons professionnels alors
même qu’elles avaient un logement sur
l’île. Alors aujourd’hui, certains disent
que si les sept logements dans l'ancien
couvent avaient été terminés, peut-être
que le nombre d’enfants serait suffisant
pour maintenir la classe. Rien n’est certain dans un sens comme dans un autre.
A La Flotte, par exemple, une centaine
de logements sociaux ont été construits
et une classe va également fermer. Le
problème du logement n’explique pas
tout.»
Budget : 1,6 M pour la salle des sports
Le budget d'investissement,
voté en avril dernier, se chiffre
à 2 701 777 euros dont une
large partie consacrée à la fin
du chantier de la salle
des sports.
Le 10 avril dernier, les élus d’Ars-en-Ré ont
voté le budget communal ainsi que les taux
des impôts locaux. La taxe d’habitation
passe à 7,77 % contre 7,55 % en 2007, le
foncier bâti est à 13,43% contre 13,06 %
en 2007, le foncier non bâti à 48,63 %
contre 47,25 % l’année dernière. La taxe
professionnelle est inchangée à 13,02 %.
Le produit escompté de ces impôts locaux
est chiffré à 860 534 .
Le budget de fonctionnement s’équilibre
à 1 917 731  dont 516 191  pour les
charges à caractère général et 684 919 
pour les charges de personnel.
Les investissements communaux sont
chiffrés à 2 701 777  dont 1 621 614 
pour la construction de la salle des sports
qui devrait ouvrir ses portes à la rentrée
de septembre prochain. La réfection de
la toiture de l’église Saint-Etienne va se
poursuivre avec une enveloppe de 98 029 
(dont restes à réaliser 2007 pour la somme
de 91 182 ). Le chantier de réhabilitation
électrique de la salle des fêtes est estimé
à 44 000  et les travaux de voirie sont
chiffrés à 244 996  dont 8 938  de restes
à réaliser 2007. A noter que les travaux
de la rue Thiers sont reportés du fait de la
nécessité de remplacer les réseaux d’eau et
d’assainissement. «Les travaux de remplacement des réseaux, commente Jean-Louis
Olivier, le maire, devraient s'étaler de
20
septembre à décembre. La rénovation de
la voirie suivra de janvier à mars.»
De plus, la rénovation de la rue du Havre,
dans sa partie comprise entre la salle des
fêtes et l’accès aux futurs logements du couvent, devrait être réalisée à l’automne.
Les élus ont également voté les subventions
aux différentes associations. Une enveloppe financière de près de 24 000  leur a été
consacrée, avec notamment, 4 000  pour
l'école de voile-cercle nautique, 3 000 
pour l'école René-Brunet ou encore 2 000 
pour l'association Lecture et loisirs.
Les investissements du budget annexe du
port de plaisance s’élèvent à 992 266 
dont 362 375  pour les travaux d’aménagement de l’avant-port (dont 222 375 
de restes à réaliser 2007) et 480 067 
pour la municipalisation du port. «Nous
sommes toujours en attente du retour des
papiers du Conseil général sachant que
la municipalisation a été acceptée par
le conseil municipal. De plus, reprend le
maire, l’achat des bâtiments des concessions portuaires a été acté. Les travaux de
restructuration des infrastructures du port
sont également à l’étude et seront entrepris
avec l’aide du Conseil général, à hauteur
de 45 % du montant des travaux.» Il s’agit,
pour la majeure partie, de remise en état
d’ouvrages qui ont vieilli, l’entretien des
infrastructures n’étant pas subventionné de
la même façon. «Les sommes ne sont pas
encore arrêtées, mais la commune pourrait
disposer de 300 000  par an pendant
trois ans pour effectuer ces travaux, de
maçonnerie sur les parements des quais
et parvis de bassins.»
■ Salle des sports
Des travaux supplémentaires concernant
la charpente de la salle des sports sont nécessaires. Ils se chiffrent à 6 580 euros. Si
certains élus se sont étonnés de cet avenant
imputable à une erreur du maître d’œuvre,
le maire a souligné que ce dernier, dans
son contrat d’engagement, bénéficie d’un
taux de tolérance de 10 % sur le coût de
réalisation des travaux.
Saint-Clément-des-Baleines
Stationnement au phare des Baleines
Les élus ont trouvé un terrain privé pour
permettre d’aménager un stationnement
au pied du phare des Baleines pendant la
période estivale. Ils ont obtenu l’accord des
propriétaires et de la communauté de communes. «Nous avons, souligne Gilles Duval,
le maire, également fait les informations
nécessaires auprès des autorités préfectorales. Il s’agit d’une location provisoire
pour deux à trois ans.» Le terrain situé pratiquement en face de celui occupé l’année
dernière, qui appartenait à la communauté
de communes, fait 12 000 m2 de surface.
Les élus souhaitent que cette situation
provisoire évolue rapidement sachant que
les négociations concernant le grand projet
d’aménagement de l’ensemble du site par
le Conseil général devraient reprendre
en septembre prochain. «Cela fait quatre
Achat d'un
ans qu’un projet existe, explique le maire,
mais il n’a pas pu aboutir faute d’obtenir
les adhésions nécessaires. Maintenant, il
est nécessaire d’avancer.»
Précisément, le Conseil général, propriétaire des terrains, a lancé, fin 2004, une
étude d’aménagement global de l’ensemble de la pointe des Baleines, destinée à
déboucher sur un schéma d’aménagement.
Ce travail porte notamment sur l’étude des
cheminements des visiteurs, sur la définition
d’un secteur piétonnier, et sur la mise en
sécurité des piétons comme des cyclistes.
Il faudra également revoir les sens de
circulation, et réfléchir à la mise en valeur
de la côte. Actuellement, pour accueillir les
voitures et les bus des centaines de milliers
de visiteurs qui passent chaque année, il
n’y a qu’un parking de 50 places.
terrain au
Moulin
rouge
«Le budget communal, explique Gilles
Duval, le maire, a été voté en février par
l’ancienne municipalité. Nous, nous avons
juste annulé l’enveloppe budgétaire de
400 000  pour la création du marché
couvert et voté une provision de 700 000 
pour l’achat d’un terrain pour l'aménagement de la zone d'activité du Moulin rouge.
Un compromis de vente a d'ores et déjà été
signé.» Le service des domaines a fixé,
en décembre 2007, la valeur vénale de ce
terrain de 10 010 m2 à 650 650 euros, soit
65,07 euros le mètre carré. L’avis précisant
que cette évaluation pouvait être majorée
jusqu’à 10 %. Ainsi, le prix de 70 euros le
mètre carré fixé par la municipalité se situe
en deçà de la limite autorisée. Le budget de
fonctionnement s’élève à 2 112 636  dont
385 130  pour les charges de personnel
et 184 310  pour les autres charges de
gestion dont 123 983  pour les subventions. Les investissements sont chiffrés à
1 975 517 .
L’actuelle municipalité souhaite, d’ici la fin
de l’année, refaire la place de l’Eglise pour
la rendre plus accueillante. «Ce sera la première tranche d’un ensemble de décisions
pour réanimer le centre-bourg.»
■ Démission de Jean-Jacques Enet
Jean-Jacques Enet, seul élu le 9 mars de
la liste de l'opposition, a démissionné de
ses fonctions de conseiller municipal. Le
maire, Gilles Duval, a dit regretter cette
décision, et qu’il fera appel, en cas de
besoin, à la participation de M. Enet qui
s’y est déclaré favorable. Le nombre de
membres du conseil municipal est désormais de 14.
■ Toilettes du phare
Le bâtiment des toilettes sur le secteur du
phare des Baleines est en cours de remise
en état. Un gardiennage pourrait être prévu
pendant l’été.
■ Stationnement des camping-cars
Depuis mai, l’aire de stationnement des
camping-cars, rue de la Digue, est de
nouveau ouverte, d'où la fermeture de
l’aire provisoire du virage de la Solitude.
«Une soixantaine d'emplacements sont
disponibles sur l'aire, rue de la Digue. Nous
voulons par contre, explique le maire, que
l'aire de la Solitude reste un parking pour
les utilisateurs de la plage de la Conche.»
Un contentieux opposait la commune à
l'exploitant de l'ancien camping municipal
qui ne souhaitait pas prendre en charge
cette activité. Un accord a été trouvé entre
les deux parties.
■ Parc Amazonia
Le parc Amazonia n’ayant toujours pas obtenu toutes les autorisations préfectorales
nécessaires à sa réouverture, notamment
le certificat de capacité, a toujours portes
closes. Une situation inquiétante pour la
mairie. «Nous sommes très pessimistes
quant à l’avenir de ce parc, confirme le
maire. C’est malheureux puisque dix emplois sont en jeu, on perdrait également la
taxe professionnelle et une animation dans
la commune. C’est une situation dont on ne
peut pas se réjouir même si nous n’avons
aucun moyen d’action.»
■ La pyramide
Bousculée, cet hiver, par un engin, la
pyramide, un amer diurne qui servait de
point de repère à la navigation maritime en
complément du clocher d'Ars-en-Ré, doit
être totalement refaite. L'obélisque de 4
mètres de haut n’est pas classé monument
historique.
■ Digues
Les travaux de la digue du Nouleau –remise
à neuf de 60 mètres – ont commencé dès
le mardi 25 mars.
MAIRIE 05 46 29 42 02
à 17h et le samedi de 9h à 12h
Du mardi au samedi de 10h à 12h et de
15h à 18h
La Poste 05 46 29 25 42
à 16h30 et le samedi de 9h à 12h
Bibliothèque
Le mercredi de 10h30 à 12h, le vendredi de
17h30 à 19h, le samedi de 10h à 12h
Phare des Baleines 05 46 29 18 23
Tous les jours de 10h30 à 17h30
Marché Mardi et vendredi
ORDURES MéNAGèRES
Lundi et vendredi soir tri mercredi soir
Déchèterie d'Ars
Ouverture tous les jours sauf les dimanches et les
jours fériés de 9h à 12h et de 14h à 17h30
21
Les Portes-en-Ré
Des bornes mobiles et des parkings à vélos
L'ancienne équipe municipale avait décidé de ne pas augmenter la fiscalité communale,
ce que regrette le nouveau maire, Christian Bourgne. Les investissements sont chiffrés à 2 041 283 euros,
dont 255 743 euros pour la voirie.
Les taux d’imposition n’augmentent pas
cette année. La taxe d’habitation reste
fixée à 6,82 %, la taxe sur le foncier bâti
à 12,68 %, la taxe sur le foncier non bâti à
33,4 %, et la taxe professionnelle à 12,62 %.
Une décision prise par la municipalité
sortante qui a voté le budget avant les élections, et que le nouveau maire, Christian
Bourgne, regrette. «C’est sans doute une
erreur, estime-t-il. Augmenter les taux du
montant de l’inflation nous aurait permis
de rester à niveau et de déposer de plus
d’aisance financière.»
La partie fonctionnement du budget se
monte à 1 352 135  (1 363 026  en
2007), dont un virement de 426 675  en
direction des investissements. Un budget
serré, ce que Christian Bourgne regrette
également. «Ce budget de fonctionnement
est conçu de telle sorte que nous ne disposons d’aucune marge de manœuvre. Ainsi
nous allons recruter une personne pour
assurer une mission de surveillance sur
le marché cet été, et il a fallu rogner sur
d’autres dépenses pour trouver le financement de cet emploi sur deux mois.»
Les investissements totalisent 2 041 283 
(2 295 721  en 2007). Comme en 2007,
l’acquisition des terrains pour la future
MAIRIE
05 46 29 50 56
Du lundi au vendredi de 10h30 à12h et de
14h à 16h30
OFFICE DU TOURISME
05 46 29 52 71
Du mardi au vendredi de 9h30 à12h15 et de
14h30 à 18h. Le samedi de 9h30 à 12h15
La POSTE
05 46 29 50 92
Du lundi au vendredi de 9h 30 à 12h30 et de
14h à 15h30. Samedi de 9h30 à 12h
POMPIERS
05 46 29 58 16
GENDARMERIE 05 46 09 21 17
BIBLIOTHèQUE
Lundi et samedi de 11h à 12h30. Mercredi
et vendredi de 17h à 19h
ORDURES MéNAGèRES
tri (bacs jaunes) : mercredi soir
Déchèterie du pas thomas
05 46 37 45 91
22
zone artisanale représente la dépense la
plus importante avec 551 426 . «Pour
l’instant, nous n’avons qu’un tiers du
foncier, commente le maire. Cet argent
est disponible pour aller à la pêche aux
terrains, étant entendu que nous souhaitons privilégier la négociation avec les
propriétaires. Pour l’aménagement de la
zone, cela sera sans doute fait avec la Communauté de communes, qui doit prendre
en charge cette compétence dans le cadre
du passage à la TPU.» Le second poste de
dépense, avec 255 743 , est la voirie. «Il
s’agit des programmes lancés par l’équipe
précédente, et qui sont pour partie des
opérations prévues en 2007, qui ont pris
du retard, que ce soit à cause de lourdeurs
administratives ou à cause du manque de
sérieux de certaines entreprises.»
139 000  sont prévus pour le réaménagement de la mairie, qui devrait être réalisé
d’ici la fin de l’année, après une réétude
du dossier en liaison avec l’architecte.
30 000  sont inscrits pour l’aménagement
du parking de la Patache, le Département se
chargeant du revêtement et des marquages
au sol, la commune pour sa part n’ayant en
charge que la végétalisation et la pose de
portiques. En revanche, l’aménagement du
parking du Marchais, destiné aux campingcars et budgété à hauteur de 130 000 , ne
se fera pas. «Il n’est pas question de faire
ce type de parking à un endroit où la circulation est difficile, et ou deux camping cars
ne peuvent pas se croiser», précise le maire.
La réhabilitation de la salle polyvalente se
poursuit, avec 85 000  au budget 2008.
La toiture et le système de désenfumage
doivent être terminés pour la saison, et
l’éclairage sera posé après les vacances. «Il
restera à faire les sols, les aménagements
intérieurs, puis à compléter le programme
par la construction de nouvelles salles
annexes», ajoute Christian Bourgne.
L’aménagement du Gros Jonc s’achève.
16 000  étaient inscrits au budget, mais
la nouvelle municipalité a apporté des
retouches au projet «Nous allons installer
des systèmes de fermeture afin de sécuriser
l’aire de jeux et la piste de skate, ajouter
un second poteau de basket pour avoir un
terrain complet, et aménager un deuxième
terrain en beach volley. Nous allons aussi
mettre en place des éclairages, pour une
question de sécurité, et aussi pour que
les installations puissent être utilisées en
soirée, ce qui représente un surcoût de
l’ordre de 10 000 .» La commune va
aussi investir dans des parkings à vélo.
«Nous allons en poser sur tous les axes
d’accès au centre-bourg. Il s’agit d’éviter
que les rues piétonnes soient envahies par
les deux-roues, ce qui pose des problèmes
de sécurité. Il faut donc donner aux cyclistes la possibilité de ranger leurs vélos.»
Une dizaine de ces parkings permettant
de garer chacun une vingtaine de cycles
seront installés, à des emplacements qui
pourront être modifiés à la lumière de
l’expérience. Toujours pour sécuriser le
centre, une dizaine de bornes rétractables
vont être posées, dont sept dotées d’une
télécommande à l’usage des riverains.
Parkings à vélos et bornes représentent un
coût de 10 000 .
■ Le marché six jours sur sept
Dès cette saison, le marché, qui fonctionnait jusqu’à présent quatre jours par
semaine – les mercredi, jeudi, samedi et
dimanche –, sera ouvert six jours sur sept, à
l’exception du lundi. «Cela correspondait
à une demande des commerçants, explique le maire, et ça permettra d’apporter
une vie supplémentaire au village, ce
qui devrait profiter aussi bien aux commerces ambulants qu’aux sédentaires.»
Parallèlement, la surface du marché sera
étendue aux rues adjacentes à la place de
la Liberté. «Nous pourrons ainsi accueillir
davantage de commerçants, mais aussi
décongestionner les abords de la place.
Il faut savoir qu’en été, entre 11h et 13h,
il passe 8 000 personnes sur cette place,
ce qui représente un gros potentiel de
chalandise.»
■ Ateliers municipaux
Les ateliers municipaux, incendiés en
décembre, seront reconstruits sur leur
emplacement actuel d’ici la fin de l’année.
«Il était prévu d’en construire de nouveaux
dans la future zone d’activités, mais nous
n’avons pas le temps d’attendre qu’elle
soit lancée, commente le maire. Il faut
que nos matériels soient mis à l’abri, et
les travaux devraient être pris en charge
par l’assurance.»
Courrier des lecteurs
Adieu
mon île
De M. Alain Fèvre [Villiers-sur-Marne],
propriétaire à Sainte-Marie
«Adieu, oh mon île Do Ré
Je te quitte avant que tu ne t’enfonces
à jamais
Dans l’océan, sous le poids du béton.
Toi, que je connais depuis plus d’un
demi-siècle
Toi, que j’ai vu évoluer
Toi, qui m’as vu grandir
Toi, qui subis maintenant maintes lois
et décrets
Toi, dont certains te font devenir
D’un lieu de repos, un lieu de bruits et
nuisances.
Et du même coup onéreuse pour
beaucoup.
Tes fils et filles qui sont nés et ont toujours
vécu ici
Voient leurs jachères / cultures, devenir
du jour au lendemain
(comme par miracle) terrains constructibles,
pour satisfaire
Une certaine catégorie de personnes, qui
oublie facilement
Que ce sont les "étrangers" du continent
qui t’on faite comme tu es
Aujourd’hui ces mêmes étrangers à qui
on refuse certaines choses et qui sont
accordées aux Rétais
Toi, qui sous prétexte de te protéger, "ils"
n’hésitent pas
A imposer un cachet soi-disant régional,
en construisant des bâtiments
Partout ou "ils" le peuvent au détriment
des vieilles bâtisses
Qui sont les témoins du passé avec leurs
pierres apparentes vite
Recouvertes pour certaines d’un enduit
blanc ton pierre
Où certains moyens pour lutter contre les
termites sont refusés
Par conséquent ces bestioles ont tout loisir
de proliférer
Où les économies d’énergie prônées par
un ministère sont interdites
Par un autre sous prétexte que cela
dénature le site classé
Pourtant à Saint-Martin, "ils" n’ont pas
hésité à accoler à un bâtiment
Classé (Hôtel de Clerjotte) une construction
moderne, rappelant par sa structure
La pyramide du Louvre à Paris !
Ce qui est interdit aux petits propriétaires
est autorisé (avec les impôts de ces
derniers) à ceux qui contribuent à dégrader
encore plus certains sites à travers la
France entière. Car Ré n’est pas la seule
à subir ce genre de chose. Il est vrai
qu’avec du fric, une bordée d’avocats
et leurs lois et décrets "ils" peuvent tout
se permettre en appliquant aux autres
les lois qu’ils bafouent allégrement.
Exemples : rejointoiement des pierres, les
pavés de verre, les cabanes de jardins,
les tôles ondulées, les panneaux solaires,
les fenêtres à petits carreaux, les baies
vitrées… sont interdites. Sauf pour certains.
A Sainte-Marie, en imposant une zone dite
ZPPAUP, à cause d’une église du xive siècle,
à une partie de la commune, de façon
aléatoire. Cette zone devrait couvrir toute
la ville ou rien. Et non pas un rectangle
(délimité par des rues) en plein milieu de
la surface. La médiathèque payée par tous,
n’est, elle, pas en pierres apparentes. Sans
parler du domicile de certains élus dont
les volets ne sont pas à la bonne couleur,
le mur couleur citron ne correspond pas
à celle imposée aux autres. Et diverses
infractions sur toute la commune ont été
relevées. Rien qu’en se promenant on les
découvre. Heureusement que de temps en
temps des élections municipales ont lieu.
Cela permet de remettre les pendules à
l’heure. Mais le mal est fait et personne ne
veut l’admettre et y remédier quand cela
est possible. C’est donc avec des regrets
éternels que je te quitte
Toi, oh mon Ile Do Ré, que j’ai tant
aimée.»
Livres
I
l y a tout juste un an, David Canard
signait le magnifique livre Se souvenir
de l’île de Ré où, à travers 350 photos et
cartes postales, il faisait découvrir l’île
entre 1890 et 1950. Cette année, il a décidé
de prendre de la hauteur en signant L’île
de Ré photographiée du ciel. Il s’agit donc
d’une promenade dans les airs – plus de
200 photos – proposée par Gilles Roger à
bord de son ULM. Les commentaires de
David Canard permettent de redécouvrir
une à une les dix communes de l’île de
Ré. Si l’idée est sympathique, on peut
regretter toutefois le manque de contraste
et de netteté de certaines photos et le fait
que ce livre ne soit pas proposé en plus
grand format pour profiter au maximum
des paysages rétais.
L’île de Ré photographiée du ciel,
David Canard et Gilles Roger,
Geste éditions, 218 pages, 20 
L
’âne culotte fait partie intégrante
des paysages rétais. Il est le héros
du nouveau livre illustré de Luc Turlan,
auteur de plusieurs ouvrages jeunesse. A
travers de superbes dessins, Péluchon, le
baudet du Poitou, part avec ses amis de la
ferme passer un week-end à la mer chez
son cousin Dandy, l’âne culotté de Ré.
Outre l’aspect ludique de cet ouvrage, de
véritables messages citoyens sont envoyés :
le nettoyage des plages, la découverte des
phénomènes marins. Un album citoyen en
quelque sorte pour comprendre l’intérêt de
préserver la nature.
Dandy l’âne culotte, Luc Turlan,
Geste éditions, 32 pages, 14 
G
illes Fonteneau, écrivain voyageur
vendéen installé à La Rochelle, a
découvert le monde de l'exploration en
participant aux expéditions du commandant Cousteau. Un jour, il découvre par
hasard une carte ancienne de la Floride,
dessinée par Jacques Le Moyne en 1564.
Sur cette carte, toutes les rivières ont des
noms français. La Garonne, la Gironde,
la Loire, la Seine et la Charente. Gilles
Fonteneau, qui habite six mois de l'année
à Miami, décide alors de retrouver la
Charente de Floride. Ce livre retrace les
aventures des expéditions huguenotes parties à la découverte du Nouveau Monde
entre 1562 et 1564, soixante-dix ans après
Christophe Colomb.
Sur les traces des Huguenots de Floride
par Gilles Fonteneau
Le Croît Vif, 288 pages, 25 euros.
23
Livres
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ncien inspecteur de
l'Education nationale, Albert-Michel
Luc s'est passionné
pour l'île de Ré au
point d'en faire le
sujet d'une thèse
universitaire consacrée à l'histoire
de l'île au xviiie siècle. Cet ouvrage e est
l'adaptation de cette thèse. Albert-Michel
Luc dresse le portrait de ces «marins d'une
terre, terriens de la mer», aussi nombreux
sous Louis XV qu'aujourd'hui, qui commerçaient le sel et cultivaient la vigne, et
maîtrisaient les écluses à poissons tout en
ne dédaignant pas de piller les épaves qui
s'échouaient sur leurs côtes.
Gens de Ré au xviiie siècle
par Albert-Michel Luc
Le Croît Vif
384 pages, 35 euros
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Horaires des marées
Le temps qu'il a fait
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13 51
14 33
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Pleines mers
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5 21
5 57
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0 39
1 53
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4 21
4 54
89
97
100
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68
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31
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65
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44
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71
85
95
101
Heures et hauteurs des pleines et basses mers
0 33
1 09
1 48
2 31
3 21
4 23
5 43
7 10
8 23
9 20
10 09
10 53
Mai
12 18
12 55
13 34
14 15
15 00
15 52
16 51
17 55
19 02
20 06
22 51
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20 58
21 50
22 36
23 18
Mars Avr. Mai
1 11,3 14,2 9,7 13,5 9,5 14,6 0,2 0,4 0,4
2 10,6 12,9 8,5 14,5 8,6 19,4
Basses mers
Matin
Soir
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10 20
11 09
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0 24
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9 10
9 50
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11 04
11 39
Avril
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Mini Max Mini Max Mini Max
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13 12
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20 47
21 31
22 11
22 48
23 25
août
Basses mers
Matin
Soir
h mn
h mn
Reproduit avec l'autorisation du Service hydrographique et océanographique de la Marine.
Pour les horaires d'été, ajouter une heure aux horaires indiqués.
26
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0 00
0 56
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1 58
2 40
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4 23
5 24
6 30
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Précipit.
(en mm)
Températures
Basses mers
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0
0
0,2
0
0
0
0
2
3
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4
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5
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6
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7
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8
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9
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9
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0
0,2 0,2
0
0
2,2
0
10 7,3 12,2 6,5 11,8 11 22,8 17,8 0,2
0
8
0
0,2
6
0
13,2
0
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1
0
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0
0,6
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0
1
11 9,1 13,1 6,3 13,5 12,2 22,5
2
12 10,4 13,4 9,1 14,1 14,8 21,4 0,8
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0
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18 4,5 10,7 8,5 13,9 11,6 18,8
0
15
19 3,4 10,3 10,3 17,3 9,2 20,6
0
6,4 0,2
0
0
5
3,2
0
1,4
4
0,6
20 3,3 10,3 10,9 16,1 11,5 21,1 0,8
21 8,7 11,8 9,8 14,2 6,8 22
0,2
22 4,5
9,5 10,3 14,4 9,1 19
23 2,4
8,7 10,6 15,7 9,6 20,6 4,6 0,2
9
24 5,3 11,1 5,5 15,1 14,2 17,1 0,2 0,4 17,8
25
8
13 7,3 19 8,4 21,3 0,4
0
0,2
26 8,3 11,8 9,9 24,2 12,4 19,1 2,2 0,2 0,8
27 6,9 10,9 10,2 19,6 10,2 18,6 1,4 0,4 16,4
3
28 5,7 13,2 10,9 14,8 14,1 20
2,4
29 9,1 14,2 10,4 14,5 13 20,8
0
2,8 0,2
30 9,5 12,6 10,2 14,5 10,9 20,8
6
1,4
31 7,9 13,8
12 23,4 0,2
0
0
0,4
M/T 7,0 12,0 8,0 14,8 11,6 20,7 81,8 75,6 52,0
M/T : suivant la colonne, moyenne mensuelle des températures
ou total mensuel des précipitations.
27
le bois
404 500 
la couarde
352 000 
ste-marie
262 000 
la couarde
1 365 000 
795 000 
ste-marie
524 700 
la couarde
715 000 
STE-marie
1 323 000 
rivedoux
236 000 
Proche de la plage, terrain
de 526 m² en zone UB avec
un C.O.S de 0.35.
les portes
231 000 
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de 451 m² en zone UB avec
un C.O.S. de 0.40.
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lu
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E
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xc
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ndu
Ste-Marie - Ve
ité
ndu
Ste-Marie - Ve

Fêtes et loisirs de juin et juillet Le pont de l`île de Ré a 20 ans

Transcription

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