LE P`TIT GANGEOIS Ganges 1900
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LE P`TIT GANGEOIS Ganges 1900
Le P’tit Gangeois édition spéciale N°5 Ganges 1900 Journal Quotidien du Midi An 5 Bureau central : Plan de l’Ormeau Ganges - Agence télégraphique : Avenue du Mont Aigoual Ganges Les 2, 3 & 4 Septembre 2011 Programme de Ganges 1900 (p. 24) La cinquième édition du P’tit Gangeois, est distribuée gratuitement dans votre ville Sommaire - Ce que sera l’année 1911 - La France dans 100 ans - Dossier : le château de Ganges - Rubrique internationale - Rubrique nationale - Rubrique régionale - Rubrique locale p.2 p.3 p.4 p.6 p.8 p.11 p.12 - Chronique des Lecteurs p.13 - Rubrique mode p.16 - Rubrique sport p.19 - Rubrique loisirs p.21 - Rubrique cuisine & Jeux p.22 - La boutique officielle Ganges 1900 p.23 - Programme p. 24 à 28 Que sera la France dans 100 ans ? Dans 100 ans ? En 2011 ? Grands dieux, le ciel sera encombré de montgolfières et il y aura des garages pour les dirigeables, la misère sera enrayée… Voilà ce que l’on pouvait lire dans le petit méridional de 1911 et dont nous retrouvons quelques extraits dans le P’tit Gangeois. Et oui, cette année encore toute l’équipe de l’Agence Télégraphique s’est démenée pour vous faire faire un bond de 100 ans tout au long de son journal. Rendez-vous incontournable pour revivre cette époque et découvrir le programme de ce weekend. Riez aux histoires drôles, essayez-vous à la cuisine de l’époque, « farnientez » en jouant à la rubrique jeux, plongez dans l’histoire. Humour et poésie sont au rendez-vous cette année. Tous nos remerciements à l’association Généalogie Histoire et Patrimoine et tout particulièrement à MM. Gérard Leynaud et Daniel Lauret sans oublier René Rigal pour son article sur les fileuses et Ferdy Bezzina pour son papier sur le château de Ganges. Si vous avez des articles, une histoire, n’hésitez-pas à nous en faire part. Dans cette attente, nous vous souhaitons un bon week-end en 1900 et une très bonne lecture. Ce que sera « l’année 1911 Un homme averti en vaut deux, et c’est la vérité… c’est au seuil de cette année nouvelle que j’ai franchi celui de Mme De Thèbes, prophétesse. Mme De Thèbes n’a point d’appareil qui méduse. Elle n’est jamais entrée en fureur prophétique (…) C’est d’un fauteuil, un honnête fauteuil qu’elle rend, en une forme pittoresque qui ne va point sans indulgente philosophie, ses pensées. Seulement, Mme de Thèbes a sous ses cheveux blancs un sourire si fin, si maternel qu’on ne peut hésiter une minute à se confier à elle. Madame, ai-je dit tout d’abord, dans l’Almanach que vous avez donné pour cette année 1911, vous avez prédit en une langue diversement mystérieuse, de grands évènements. Malheureusement Madame, à Paris, une échéance d’un an est si longue qu’elle ne peut rester en mémoire. En un mot, il m’importe, au rebours de tous les gens curieux, bien moins de savoir si vos prédictions se réaliseront que d’avoir la certitude que 1910 a réalisé celles que vous fîtes l’an dernier. Prophéties réalisées : Mme De Thèbes qui n’a point de bornes à son amabilité, m’a montré, Almanach 1910 en main, comment d’une façon générale, tout ce qu’elle a prédit s’est trouvé confirmé par le temps. J’ai annoncé, m’a dit Mme De Thèbes que 1910 serait une année de feu, c’est-à-dire Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com une année subissant l’influence de l’irradiation solaire. Pour moi, ai-je interrompu, moi qui, il est vrai, ne suis point prophète, l’année m’a semblé plutôt une année de pluie. Mme De Thèbes m’a démontré éloquemment qu’il ne faut point prendre ses prédictions à la lettre, mais dans leur esprit. Une année de feu, c’est une année d’action intense et d’épanouissement de l’énergie humaine. Or cet épanouissement de l’énergie est attesté par les plus-values inattendues de tous les pays. Mme De Thèbes a dit encore que 1910 ne serait point dans son ensemble une période de désordres et de guerres, que le principe d’autorité l’emporterait. Les affirmations qui n’allaient point sans risque, ont été confirmées (…). Dans un ordre d’idées plus terre à terre, Mme De Thèbes a prévu la vendange tardive et le vin cher. Plus loin encore, elle a prévu le changement de souverain en Belgique. Comment douter après tout cela des prédictions de la prophétesse. Je crois fermement que l’année 1911 sera l’année de Vénus, je crois également comme le confirme Mme De Thèbes que 1911 sera l’année crépusculaire aux cent mirages, aux apothéoses trompeuses, 1911 avec ses courants caressants et décevants arrive sur nous pour marquer le terme d’une période descendante et comme pour finir une journée de notre vie nationale. 1911, année de terribles catastrophes dans le domaine de l’aviation. Mais voilà du plus affreux, écoutez Mme De Thèbes : Par deux fois, pour le moins, notre pitié se fixera sur d’innocentes victimes des fureurs populaires… Toute la ville pendant trois | p.2 | jours, sera en deuil. Des conflits douloureux de la bataille, un homme puissant et jalousé sortira grand. C’est alors qu’il sera le maître de l’heure (…). Mme de Thèbes continue. Catastrophes prochaines chez les gens des finances… Départ romanesque d’un homme d’état en vue, au grand scandale de tout Paris. Ah, que 1911 est donc funeste aux hommes mûrs et âgés, Jusqu’au Parlement dont la vie est bouleversée ! Et voici Versailles qui vivra des heures d’agitation. A l’étranger, l’Autriche, frappée par le deuil inattendu et redouté n’aura pas à en souffrir. Au contraire, Vienne resplendit. Celle qui ne devait pas y régner, régnera. L’Italie, au cours de 1911, préparera l’extension de son rayonnement, mais ce sera à notre détriment… De la Russie, Mme De Thèbes ne veut rien dire. Et c’est ainsi qu’un peu troublé et que demandant avec angoisse si parmi tant de périls, je pourrais tirer mon épingle du jeu, j’ai quitté Mme De Thèbes, lesté de conseils maternels et tout protégé de gui… Le Matin - 1er janvier 1911 Que sera la France de demain ? Dans cent ans ? Q uestion posée à quelques personnalités par le journal « Le petit méridional de 1911 » … En France, dans cent ans, la vie heureuse sera constituée… car comme dans cent ans les débonnaires auront disparu, la France sera bien obligée de supprimer la misère, de rayer les humiliations et de répartir égalitairement la corvée ; personne en France, ne voulant plus jouer spécialement ces rôles-là. Voilà comment j’entrevois la France dans cent ans. Léonie Rouzade (Le petit méridional du 17 mars 1911) T out aura marché très vite. L’aviation perfectionnée aura sans doute encombré et corrompu notre mince atmosphère. La cure d’air sera impossible. Le machinisme perfectionné aura tué de plus en plus l’initiative individuelle : la pauvreté sera presque éteinte, mais les santés seront plus surmenées et, pariant, plus médiocres. La campagne sera complètement rongée par le chancre des bâtisses urbaines, la mer elle-même, source de vie aura été compromise par des industries nouvelles qui se seront attaquées à ces eaux. (…) La langue française, par l’influx d’idiomes étrangers aura beaucoup perdu de sa clarté native et de sa grâce : il est possible qu’alors les Etats-Unis d’Europe soient réalisés contre l’unité asiatique et l’unité américaine (…) Charles Grandmougin (Le petit méridional du 1er avril 1911) (…) Je crois que le mot salut nous viendra par le peuple. Et qui sait si une simple idée (comme celle de Briand par exemple au sujet de la participation des ouvriers aux bénéfices) qui sait si une idée si simple et si heureuse ne sera pas l’une des clés qui ouvriront les portes d’un avenir qui parait clos. Dans cent ans, je vois la France réorganisée par des syndicats assagis ; je la vois toute couverte de maisons du peuple aussi belles que les anciennes cathédrales et qui abriteront les arts. (…) Mais qui peut affirmer de l’avenir. Nous sommes devant l’avenir comme des aveugles, nous ne pouvons que tâtonner dans les ténèbres. (…) Saint Georges de Bouhelier (Le petit méridional du 04 avril 1911) (…) Après tout on ne risque rien à prophétiser. Dans cent ans, qui sera là pour se moquer des divinations ? Vive la gaieté, dit Figaro, qui sait si le monde durera encore trois semaines ? Donc, je me représente (mal) une France où les arbres auront été | p.3 | grillés par la poussière des automobiles mais où l’on se réfugiera dans quelque aéronef pour prendre l’air. Je prévois des garages de dirigeables comme je vois les gares de chemins de fer, des stations en chaque ville, des hôtels avec aménagements spéciaux. (…). Lira t-on beaucoup ? Oui, des journaux à un centime, des journaux gratuits, payés aux lecteurs par les annonces, des livres à quelques sous. Et Corneille à 5 centimes, ce sera une bonne chose. La science, elle, aura stupéfié le monde. (…) L’état économique ! Ah ! J’ai bien peur que la fortune publique soit, ou confisquée par les trusts ou égrenée par la socialisation. Mais, là-dessus, je ne prophétise pas. Je voudrais que le monde fut heureux et que la misère fut morte. En cent ans, peut-on la tuer, cette meurtrière misère ? (…) Si tout ce que je souhaite s’était accompli dans cent ans, il est certain qu’il y aurait plus de braves gens, moins de coquins et plus de bonheur sur la terre. (…) Jules Claretie (Le petit méridional du 13 avril 1911) Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com Que sera la France de demain ? Dans cent ans ? (suite) En ce temps-là les villages seront horribles. Tous les vestiges du passé auront été détruits, mis en poudre, balayés et poussés à l’égout. Toutes les cités auront été reconstruites méthodiquement en vue du « confort » mécanique et industriel. Il n’y aura de rues que sous des voûtes d’une résistance savamment calculée, énorme, et des toitures formidablement résistantes à cause de la chute fréquente des aéronefs, aéroplanes et autres engins volants. La contemplation, l’amour, la poésie, les arts, même culinaires abolis. On se nourrira de pilules à la fois toniques et laxatives afin d’avoir plus de temps. (…) Les derniers des poètes et des amoureux se réfugieront dans les dernières forêts, en sauvages… vêtus seulement, les femmes de leurs cheveux et les hommes de leurs barbes. Mais les dernières forêts tomberont bientôt, exploitées par les « Rois du Combustible » et repoussées vers le Pôle Nord, le dernier couple amoureux, nu et désespéré y mourra, non pas de froid, mais de la chute d’un aéronef explorateur… Jean Aicard (Le petit méridional du 29 avril 1911) Dans cent ans… ce que sera le monde ! Si les autos continuent et les maisons à 10 étages et le syndicalisme révolutionnaire… Ah ! Monsieur… Je ne saurais prévoir les malheurs de si loin. Laure Coutan-Montorgueil (Le petit méridional du 19 mai 1911) PATRIMOINE GANGES et le Château du cœur de ville L’avenir ne nous apportera que des vitesses, on ira de Paris à Nice en six heures. On combattra dans les airs, comme on le fait sur l’eau. On aura des œufs artificiels et l’appareil photographique fera des tableaux. Et puis l’homme mangera, dormira ; et pour manger et dormir acceptera la plus dure des nécessités. Le seul changement sera une décroissance de la vie intérieure. Vivre ne permettra plus de penser. On vivra comme des éphémères. La marionnette humaine fera ses trois petits tours, à une allure si vertigineuse qu’elle mourra avant d’avoir pris conscience d’elle-même. (…) Peladan (Le petit méridional du 5 juin 1911) Je suis plus inquiet de ce qui se passera demain que dans cent ans. Par égoïsme d’abord : car demain j’y serai, et que dans cent ans je n’y serai plus. Par raisonnement ensuite : car je suppose que nous aurons à subir dans un délai prochain - demain donc - une secousse quelque peu violente qui culbutera bien des choses. Après quoi l’ordre qui est l’impérieuse nécessité de la vie, remettra toutes choses en place, avec si peu de changements, au total que nos neveux se diront dans cent ans : c’était bien la peine d’avoir fait la révolution. Georges Montorgueil (Le petit méridional du 19 mai 1911) Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com | p.4 | Plus d’un SIECLE EST PASSE DEPUIS LA VENTE DU CHATEAU DE GANGES ! C’est en février 1900 que la mise a prix de ce bâtiment historique de l’ancien cœur de Ganges à eu lieu, sur la base de 5.000f pour les deux ailes et le corps principal du château. Il a été par la suite rasé, pour permettre la création d’une grande artère reliant le plan de l’ormeau avec la place de l’église et permettre la construction des halles d’aujourd’hui. Pourtant les élus de l’époque s’étaient démenés comme « de bons diables » pour conserver aux Gangeois un patrimoine historique dit « de qualité » ! les cotés et 11m70 devant la façade centrale… Le bâtiment qui mesurait 50m coté rue du Château était agrémenté sur cette façade, d’un jardin extérieur où se trouvait la fontaine qui actuellement est adossée au mur du presbytère. Mais revenons à nos élus ! Inauguration de la maquette du château de Ganges réalisée par des bénévoles de l’association Ganges 1900 devant l’ancienne Poste le samedi 3 septembre 2011 à 15H Mais que s’est il passé en réalité ? De 1892 à 1897 M. Carrière, Maire de Ganges a entrepris de nombreuses démarches pour obtenir des propriétaires la vente du château et des maisons attenantes, à la commune, qui souhaitait en premier, aérer le cœur de ville, fait de multiples ruelles insalubres, en ouvrant une nouvelle avenue, du plan à la place de l’église. Deuxièmement, aménager le château pour y installer l’Hôtel de Ville et le commissariat, mais aussi un bureau de bienfaisance avec quelques chambres pour les indigents, la bibliothèque populaire, un magasin pour les pompes à incendie, plus aménager une partie du bâtiment qu’il louait aux postes et télégraphes ainsi qu’à la caisse d’épargne qui cherchait un local. Le bâtiment était assez vaste pour accueillir tout cela ! Imaginez deux étages sur une construction en forme de fer à cheval ouvert au soleil levant ! Le centre appelé « la cour d’honneur » mesurait 18m30 sur Le 26 décembre 1894 après plusieurs interventions, le maire écrit à Paris, à Madame la Marquise de Juigné « J’ai soumis au conseil les nouvelles conditions de vente de votre château au prix de 5500f, nous avons Madame la Marquise considéré dans cette affaire, l’avantage que notre petite cité trouvait dans l’ouverture du quartier du château, l’assainissement qui en résulterait et l’embellissement d’un quartier central de notre vieux Ganges … Je vous demande de hâter l’envoi de la promesse de vente qui nous est indispensable pour entreprendre les formalités administratives, la vente ne sera définitive, qu’après l’autorisation de l’administration supérieure » Après plusieurs mises au point avec l’administration et les propriétaires, la promesse de vente est signée le 30 juillet 1896, le maire envoie son dossier à l’autorité supérieure, mais le 20 février 1897 une note du Ministère de l’Intérieur l’informe « que le dossier qui a été soumis au conseil général des bâtiments civils le 26 octobre 1896, ne lui pas encore été envoyé » (au ministère). Entre temps il a écrit au directeur des Postes qui s’impatiente « il m’est impossible de vous livrer le local …et les formalités administratives qui sont fort longues et compliquées sont la cause du retard.. » Le Maire fait intervenir le député, mais fin avril le projet revient « rejeté pour insuffisance de plans ». Une foule d’observations concerne les réparations de l’intérieur du château, mais il ne se tient pas pour battu ! Hélas le 9 juin 1897, c’est le décès de la Marquise de Juigné en son château de Juigné dans la Sarthe, cela nécessite une nouvelle promesse de vente avec les héritiers, il prend un nouvel architecte refait son projet, cherche de | p.5 | nouvelles ressources. Le 3 décembre 1897 une lettre du Préfet annonce « J’ai toujours pensé que les locaux étaient trop vastes pour les services qui doivent les occuper, et l’entretien insignifiant peut-être, pour les premières années deviendrait rapidement onéreux pour les finances de la ville »… Par lettre du 14 décembre 1897 le Maire prévient le notaire de la famille de Juigné « j’ai le regret de vous informer que l’administration supérieure s’est refusée à approuver le projet rectifié. Cette fin de non recevoir nous met dans la nécessité de délier les propriétaires de leur promesse de vente …Croyez à notre reconnaissance et à nos vifs regrets d’être tenus par le refus de l’autorité supérieure de renoncer à un projet que nous avions à cœur de réaliser.. » Beaucoup d’énergies dépensées en pure perte, alors qu’il a fallu, quelques années plus tard investir pour l’Hôtel de ville, les services communaux, de même pour la poste, la Gendarmerie et la caisse d’épargne ! A quel coût pour la collectivité ? Ferdy BEZZINA(as. ARESA) Découvrez des informationscomplémentaires sur le N° 2 des « Chroniques Gangeoises ». (En vente à l’office de tourisme). Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com Rubrique internationale Les pompières de Burton-Upon-Trent doirs et autres engins ordinaires de la lutte contre l’incendie, fut pour ces dames un jeu véritable. Aux applaudissements de la foule, les pompières de Burton grimpèrent aux échelles, sauvèrent les incendiés de complaisance, pompèrent l’eau à grands jets, bref, exécutèrent tout ce que doit connaître à fond un corps de firemen anglais. Le maire et le chef de la police ont témoigné à ces fières Valkyries autant de gratitude que d’admiration. Burton a désormais deux compagnies dévouées à lancer contre le feu : l’une de pompiers, l’autre de pompières. Voilà du féminisme pratique ! Le petit journal du dimanche 9 juillet 1911 fondait de jour en jour, rongé par la mer. Encore quelques heures et la banquise allait se dérober sous lui, lorsqu’il fut recueilli à moitié mort, par un navire qui passait. Le petit journal du dimanche 22 janvier 1911 La mode a ses dangers A la dérive sur un iceberg Une compagnie de pompiers, formée exclusivement de femmes, vient de se constituer à Burton-Upon-Trent, près de Stafford, en Angleterre. Son effectif comprend dix-huit personnes et elle est commandée par Mme Roger Green, avec le grade de capitaine. Le costume de la compagnie est la tenue ordinaire des pompiers, augmenté d’une petite jupe, pareille à celle du costume de bain féminin. Ces jours derniers, ces dix-huit dames, équipées et casquées, ont donné leur première exhibition devant une assistance de dix mille personnes, venues de tous les villages environnants. Atteler les chevaux à la pompe, dès le signal d’alarme, galoper au feu supposé, développer les tuyaux, les échelles, les dévi- Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com Un savant anglais, le docteur Wilfrid Grenfell a été dernièrement victime, au Labrador, d’une aventure où il a failli perdre la vie. Se promenant sur la côte du pays, en compagnie de quelques chiens, il ne s’aperçut pas qu’il avait quitté la terre ferme pour la région des glaces. Tout à coup, un formidable craquement se produisit et il fut entrainé en pleine mer sur une banquise flottante. Il n’avait pour toute nourriture que celle qu’il avait emportée dans son carnier et rien pour les chiens. Pour empêcher ceuxci de le dévorer, il fut obligé de les tuer successivement et de les jeter en pâture les uns aux autres. Ses vivres épuisés, il resta plusieurs jours en proie aux tortures du froid et de la faim. Pour comble de disgrâce, son radeau glacé | p.6 | C’est à Osterode, charmante ville située au milieu des montagnes du Hartz, que se déroula ces jours derniers cette scène tragicomique. Une dame coiffée d’un de ces immenses chapeaux, actuellement en vogue, se promenait dans la grande allée, lorsque tout à coup un gros épervier, qui planait en l’air, s’abattit sur elle. L’oiseau de proie saisit de ses serres le chapeau et voulut l’arracher. Il y eu des cris ; des passants accoururent pour disputer à l’épervier sa proie, et réussirent à la lui arracher et l’on constata alors que c’était le pigeon empaillé, dont le chapeau était garni, qui avait attiré l’oiseau de proie. Le petit journal 1911 - supplément du dimanche Descente des chutes du Niagara dans un tonneau 6 mois suivant à l’hôpital, s’étant brisé les deux rotules et la mâchoire. Sa popularité fut immense, mais en 1926, après avoir frôlé la mort tant de fois tout au long de sa vie, Bobby Leach glissa sur une peau d’orange et se fractura la jambe. Infectée, on dû l’amputer et il mourut de complication deux mois plus tard. La manifestation qui suivit le lancement du Titanic fut des plus réjouissantes et les invités purent partager un repas pantagruélique donné au Grand Hôtel Central de Belfast. Par la suite, 3000 professionnels de tous corps de métiers s’affairèrent pour équiper le paquebot avec les toutes dernières techniques navales et du mobilier somptueux. Le 18 septembre 1911, la date inaugurale du Titanic fut annoncée : le 20 mars 1912. Le lancement du Titanic Bobby Leach défia les chutes du Niagara le 25 juillet 1911. Il ne fut pas le premier homme à descendre ces chutes dans un tonneau, précédé en 1901 par Annie Edson Taylor qui, à l’âge de 63 ans réalisa le même exploit, sans pour autant en tirer la gloire méritée. Originaire des Cornouailles, Bobby Leach était cascadeur dans un cirque et passait sa vie à défier la mort en réalisant des prouesses de l’extrême. Le 25 juillet 1911, il s’enferma dans un tonneau d’acier qui suivit le courant jusqu’aux chutes et effectua ainsi l’exploit. Il en sortit pratiquement indemne mais passa les Le 31 mai 1911, le Belfast News-letter couvrit l’évènement et dès le 1er juin on put lire en titre : « Lancement du Titanic - spectacle impressionnant sur Queen’s Island Une cérémonie réussie - météo brillante et scènes enthousiastes ». L’histoire du Titanic commença en 1907, année où naquit le concept de deux paquebots, suivis d’un troisième, capables de surpasser en confort, élégance et sécurité. Leurs noms furent choisis ultérieurement : Olympic, son jumeau Titanic et Gigantic. Les navires devaient être construits dans les meilleurs matériaux. Les travaux gargantuesques avancèrent si rapidement, qu’une rumeur se mit à circuler qu’un ouvrier serait resté coincé à l’intérieur de la coque en raison de l’allure imposée. Simple légende. Le Titanic fut lancé le 31 mai 1911. Plus de 100 000 personnes s’empressèrent pour observer les opérations. Les opérations de lancement furent marquées par un accident. Un ouvrier charpentier se coinça la jambe avec un des supports de bois qu’il était en train de scier. Il fut aussitôt transporté au Royal Victoria Hospital où on l’opéra. Il décéda dès le lendemain. | p.7 | Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com Rubrique nationale Etrange accident Un accident, heureusement rare, et dont les conséquences n’ont pas été aussi graves qu’elles semblaient devoir l’être, s’est produit au théâtre de l’Ambigu, pendant un entracte de la représentation du Roi-Soleil. Un spectateur de l’amphithéâtre est tombé accidentellement du haut du poulailler sur une spectatrice, placée aux fauteuils d’orchestre. Celle-ci par une chance vraiment extraordinaire, n’a reçu que quelques contusions. Voici les circonstances de l’accident : le jeune homme qui, pour causer avec quelques amis placés derrière lui, s’était retourné et s’était appuyé à la balustrade, a fait un faux mouvement et, perdant l’équilibre, a été lancé dans le vide. On juge de l’émotion intense causée dans la salle, lorsqu’après une chute d’une vingtaine de mètres, le malheureux est venu s’abattre dans les rangs de l’orchestre. Quant on le releva, on constata que le jeune homme, qui avait perdu connaissance, avait une fracture à la cuisse droite. Après avoir reçu les soins du médecin de service, le blessé a été transporté à l’hôpital. Le petit journal du dimanche 1911 ville et qu’elle l’avait perdu par la suite ; Le billet fut placé sous séquestre entre les mains de Me Ménage et la première chambre du tribunal civil présidée par M. Gibon, fut saisie du différend. Le tribunal a estimé que le véritable propriétaire était M. Robert H. Campbell. Une femme assassin Aujourd’hui comparaissait devant la cour d’assises de la Loire la femme Merlat, veuve Louche qui, en juillet dernier assassina son neveu, lequel l’avait éconduite à la suite de ses demandes d’argent. L’accusée refuse le concours d’un avocat. Elle a déclaré qu’elle tuerait celui qui prendrait la parole pour la défendre. Néanmoins Me Dupin, bâtonnier de Montbrison s’est chargé luimême de cette tâche. A l’audience, la veuve Louche s’est obstinée à ne pas répondre aux questions du Président. Les rapports des médecins s’accordent à reconnaître son entière responsabilité. Un frère de l’accusé est venu déposer. Il a dit qu’il fût Un billet de loterie Le 22 avril 1909, on procéda au tirage de la loterie des Femmes Pauvres de Paris et du département de la Seine, œuvre au profit d’un sanatorium populaire. Le numéro 78898 sortit, remboursable à 100 000 Fr et aussitôt M. Robert H. Campbell fit savoir de Londres qu’il était le possesseur de ce billet ; mais en même temps surgirent trois propositions : la première émanant de M. Joseph Panet, employé de banque à Avignon ; la deuxième, de M. Henri Playez, cultivateur à Viller-au-Bois dans le Pas de Calais ; la troisième de M. Pierre Serpaggy, ouvrier terrassier à Bastia en Corse. Chacune de ces personnes expliquait qu’elle avait acheté le billet 78898 dans sa Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com l’objet de chantages et menaces de la part de sa sœur, reconnue coupable d’assassinat avec préméditation, la femme Louche est condamnée à vingt ans de travaux forcés et dix ans d’interdiction de séjour. La cour alloue 1 Fr. de dommages et d’intérêts à la partie civile. Aussitôt après le prononcé de l’arrêt, la femme louche a cherché à étrangler à l’aide d’un lacet, Me Mulsant, avocat de la partie civile. L’avocat a pu heureusement se dégager sans avoir de mal. L’impôt sur le revenu La première commission sénatoriale d’Impôt sur le revenu a arrêté définitivement les décisions qu’elle soumettra à la commission plénière concernant l’impôt complémentaire. Elle a décidé que l’impôt complémentaire porterait sur l’ensemble des revenus, à l’exception d’une somme considérée comme minimum nécessaire à l’existence et variable selon la population, de 0.50 % à 5 % des dégrèvements pour charges de famille seraient accordés sur l’impôt complémentaire proportionnellement à l’importance de ces charges et au taux de l’impôt complémentaire qui serait un impôt de quotité. L’impôt sur le revenu sera voté par le Sénat le 7 juillet 1914 On veut imposer les célibataires Voici qu’à Lyon on impose les célibataires et qu’on leur applique le tarif des chiens de luxe. Ils payeront dix francs par an comme | p.8 | les lévriers, les cockers ou les caniches. C’est cher tout de même ! Le célibataire de Lyon va devenir une spécialité de choix, susceptible de rivaliser avec le saucisson. Qui sait ? La mode va peut-être s’en mêler et il sera alors du dernier chic d’être un « célibataire de Lyon’ ». Tous les jeunes gens cherchant la grosse dot iront habiter cette jolie ville. Quant aux jeunes filles à marier, elles caresseront toutes le même rêve : aller faire un petit voyage « au pays des célibataires ». On ira dans les guides : « Lyon, célèbre par ses soieries, ses saucissons et ses célibataires… »’. Les milliardaires américains y afflueront, au bout de quelques temps… Mais que va faire Marseille ?... Car Marseille et Lyon, vous le savez se font concurrence acharnée. Et si l’on signale du nouveau à Lyon, il faut aussitôt que Marseille se distingue par quelque nouveauté sensationnelle. Vous allez voir, à Marseille, on va imposer les gens mariés… Le matin 1911 référence pour mesurer le temps. Cette ligne imaginaire, aussi appelée méridien de France et passant par le centre de l’Observatoire de Paris est située à un peu plus de 2° de celui de Greenwich et traverse le territoire français de Dunkerque à Perpignan, ainsi que l’Espagne, l’Algérie, le Mali, le Niger, les océans Arctique, Atlantique Nord et sud… L’écart entre le méridien de Greenwich et celui de Paris est de 9 minutes 21 secondes. Le méridien de Greenwich, défini comme le premier méridien, a donc une longitude définie comme égale à 0°. Il passe à travers l’Observatoire royal de Greenwich en banlieue de Londres. Avec le 180e méridien qui lui est directement opposé, il définit les hémisphères est et ouest. Le méridien de Paris est abandonné au profit du méridien de Greenwich lors d’une conférence international de Washington. Et c’est ainsi que le 11 mars 1911, la France abandonne le méridien de Paris. A l’origine, il était question que le Royaume Uni adopte, en échange, le système métrique. Source : wikipedia Le méridien de Greenwich contre celui de Paris Au XVIIIe siècle quelle heure était-il à Ganges quand il était midi à Paris ? Avant la révolution, chacun donnait l’heure en observant le mouvement du soleil sur le cadran solaire. Puis, la République française choisit le méridien de Paris (défini en 1667) comme | p.9 | Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com La Joconde disparait du Louvre en plein midi Une nouvelle extraordinaire et à laquelle on se refuse tout d’abord à croire, s’est répandue cet après-midi dans Paris. La « Joconde », l’immortel chef-d’œuvre de Léonard de Vinci qui faisait l’orgueil du salon carré du musée du Louvre, a disparu ! C’est à midi que la constatation a été faite. On sait que la « Joconde » occupait une place d’honneur dans un des grands panneaux du salon carré. Elle avait été placée, il y a cinq ou six ans, dans un admirable bois sculpté de style renaissance… Tous les conservateurs et tous les chefs de service présents à Paris sont réunis dans les Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com salles du musée, où ils procèdent à une première enquête sur la consternante nouvelle. A trois heures moins un quart, le Préfet de police donne l’ordre de fermer le musée du Louvre qui a été complètement évacué. (…). D’après les bruits qui courent, on suppose encore que la disparition est due à quelque mauvais plaisant. Il serait impossible, en effet, de tirer un parti quelconque de la vente d’un tableau si universellement connu. On sait que la « Joconde » est Marie-Lisa, femme de Francisco Del Giocondo citoyen de Florence. Léonard de Vinci y travailla dit-on quatre années de suite sans pouvoir la finir pleinement à son gré. François 1er l’acheta pour une somme énorme pour l’époque. Mona Lisa est représentée de trois-quarts, tournée vers la gauche dans un fauteuil ; ses deux mains sont croisées, l’une sur l’autre. Un voile léger, retenu par un fil de soie qui passe sur le front recouvre le derrière de la tête et tombe sur les épaules, ainsi que ses cheveux bouclés. Derrière, au-delà d’un appui en pierre, on aperçoit un site entouré de rochers. On cherche : C’est ce matin que les gardiens s’aperçoivent de la disparition. Ils crurent que le tableau était à l’atelier de photographie ou chez le conservateur. Ne le voyant pas revenir, ils s’en inquiètent, mais ne le trouvent | p.10 | nulle part. Ce fut un affolement extraordinaire. Tout le personnel se lança à la recherche du chef-d’œuvre. Dans les escaliers le gardien découvrit le cadre. On l’examina, il n’était pas détérioré. Le tableau avait été enlevé. A midi seulement l’administration avisa la police. Le voleur croit-on n’aura pas pu sortir sans être vu avec le châssis qui mesure 90 centimètres de hauteur sur 70 de largeur. Il faudrait qu’il l’eût coupé. A cinq heures toutes les recherches de la police étaient restées infructueuses. L’ouest-Eclair du 22 août 1911 Le voleur était un vitrier italien qui avait participé aux travaux de mise sous verre des tableaux les plus importants du musée. Il conserva le tableau pendant deux ans dans sa chambre à Paris. De retour en Italie, il proposa de le revendre en 1913 à un antiquaire florentin qui donna l’alerte. Rubrique Régionale Au Pic Saint Loup On nous prie d’insérer : la croix monumentale qui dans quelques jours resplendira sur le sommet du Pic St Loup est, maintenant, complètement achevée. Elle est exposée dès aujourd’hui à Montpellier dans l’atelier de construction de M. Andrieux, Cours Gambetta, où elle restera jusqu’au jeudi soir. Elle prendra ensuite le chemin du Pic. L’ascension se fera, nous l’espérons sans trop de difficultés, grâce aux généreux concours d’hommes vigoureux et dévoués qui tiennent à honneur de l’accompagner et de la porter durant cette laborieuse ascension. Un spécialiste de Montpellier, dirigera cette délicate ascension. Plusieurs jours avant la fête, la croix sera en place et, le 20 mars, date fixée pour la bénédiction solennelle, sera un jour de fête sans précédent. Les personnes qui n’auraient pas encore envoyé leurs offrandes et les paroisses qui n’auraient pas encore fait parvenir leur liste de souscription sont priées de vouloir bien le faire sans retard. L’Eclair 1911 Coup de pomme de terre mortel Dans la soirée du 29 décembre dernier, à la suite d’une discussion, la femme Granier, demeurant à Rebourguil (Aveyron), jeta sur son mari une pomme de terre. Atteint à l’œil droit, le malheureux tomba sur le sol et resta pendant plusieurs heures sans connaissance. Sa femme poussa l’audace jusqu’à attacher les jambes de son mari au pied d’un meuble, puis elle partit. Trois jours après, Granier était retrouvé mort. Le médecin légiste déclara que la victime avait succombé à une congestion cérébrale, mais ne put dire si la mort était due au coup reçu. Le Juge d’instruction de Saint-Affrique renvoya l’accusée devant la Chambre des mises en accusation de Montpellier. Dans son audience de ce soir, cette cour a renvoyé la femme Granier devant le Tribunal correctionnel de Saint-Affrique, sous l’inculpation de coups et blessures simples. Le Petit Méridional 1911 mais la cérémonie qui se déroulait disait à tous que le bronze, le marbre et l’airain remplaceraient bientôt ce plâtre inconsistant et transitoire. De beaux discours (…) ! Et il se peut bien qu’en poursuivant sa tranchée, l’ouvrier que je voyais ce matin donner des coups de pioche dans le sol sablonneux du Plan Victor Hugo, découvre tout près des escaliers du kiosque une grosse pierre, veinée de blanc, taillée dans le cœur de notre montagne et portée à cet endroit le 14 juillet 1880. Cette pierre est creusée dans son milieu et je vis - de loin- qu’on y enfermait une boite en fer dans laquelle on venait de placer une feuille de parchemin et quelques monnaies d’or et d’argent frappées au millésime de l’année. Puis, des ouvriers (…) scellèrent d’un dur ciment la boite précieuse qui devait emporter vers la postérité notre foi, nos espoirs, nos aspirations ! Il y a trente un ans, et depuis jamais je n’ai plus entendu parler de cette fête. Et même quelques fois, lorsque j’y fais allusion (…), on ne se souvient plus ! Personne non plus ne songe à la pierre qui dort là-bas, sous le Plan Victor Hugo, renfermant de si belles choses, depuis trente un ans… Le Petit Méridional mars 1911 Il y a trente un ans Il y a trente un ans, en 1880 par conséquent, on célébrait pour la première fois la fête du 14 juillet. On fit bien les choses partout en France, à Cette en particulier. Je regardais ce matin la tranchée que l’on vient d’ouvrir sur le Plan Victor Hugo pour amener une conduite d’eau au pied du kiosque et arroser ainsi les maigres arbustes à demi-morts qui sont plantés autour ; et les souvenirs d’antan ont aussitôt afflué à mon esprit : j’ai revu la cérémonie grandiose et émouvante. (…) Une estrade étincelante de couleurs et de verdure (…). Enfin sur un piedestal flamboyant une statue de la République. (…) Cette statue était en plâtre ; | p.11 | Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com Cesseras - nouvelle vexation Montpellier, dénombrement de la population en 1911 Voici les résultats officiels de la ville de Montpellier 80 456 ; le résultat de 1906 avait été de 77 663 soit une différence en plus de 2 793 ? Le Petit Méridional 1911 Montpellier les inconvénients de la jupe culotte Hier soir, vers 5 h. une jeune femme portant une jupe culotte, s’est aventurée dans la rue Nationale. Un rassemblement s’est aussitôt formé et la foule a suivi la dame dans le hall de l’hôtel des postes. A la sortie l’attroupement s’est encore accru et la dame a dû se réfugier dans des maisons des Trois-Passages. La foule a néanmoins continué de stationner devant la porte. L’Eclair du 24 mars 1911 Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com M. le curé a comparu mardi devant le tribunal correctionnel de Saint-Pons. Il était accusé tout simplement d’avoir séquestré le garde dans l’église et de l’avoir injurié. A l’audience, le garde a été amené à dire qu’il ne savait pas s’il avait été oui ou non enfermé dans l’église parce qu’il ne s’est pas rendu compte si la porte était ouverte ou fermée. Un témoin cité par le procureur a également déclaré qu’il ne savait pas si la porte était ouverte ou fermée. Cette partie de l’audience a démontré que le garde L. n’hésite pas à porter contre qui que ce soit l’accusation les plus extravagantes. Nous le savions déjà. Pour ce qui concerne les injures, le garde affirme que lorsqu’il dit à M. le curé : « Je vous dresse procès-verbal » celui-ci aurait répondu : « je m’en f… ». M. le curé nie énergiquement ces propos mais comme les témoins manquent le garde est cru sur parole et M. le curé condamné à 16 fr. d’amende. Le correspondant du « Petit Méridional » lui-même déclare nettement que c’est là une « vengeance » du maire qui, pour chercher une « revanche de ses nombreux échecs », « styla » son garde et le poussa à tendre un guet-apens à M. le curé. Pour ceux qui ont assisté à l’audience, le garde de Cesseras est un particulier qui se moque des scrupules. Avec Diabolo, cela doit faire une jolie paire. La vie ne doit pas être commode dans ce patelin. Dès que quelqu’un gêne ces messieurs, ils ont, pour l’embêter un moyen qui réussit toujours : le dénoncer au procureur. Diabolo dénonça même un jour à ce magistrat un ouvrier qui lui avait demandé le paiement de son travail. Qu’on juge du reste. Partout où les chiens mordent on prend un bâton, si nos amis de Cesseras se mettaient à user, à l’égard de ceux qui le méritent, de la justice des chiens ? Peut-être le résultat seraitil bon ? L’Eclair du 26 mars 1911 | p.12 | Rubrique locale Service des autobus C’est le 20 juin qu’a eu lieu l’inauguration du service d’autobus qui desservent : Ganges, Quissac et Clermont-l’Hérault. Les voitures sont trois grands omnibus à seize places. Le toit est aménagé pour recevoir des colis, le moteur permet d’atteindre en palier une vitesse de 40 km à l’heure. MM. Cajot et Planchon sont chargés du service administratif ; la partie technique a été confiée à M. Cardinal, chef du service de l’exploitation. On ne peut que se féliciter de voir des régions jusqu’ici abandonnées parcourues par des voitures rapides, puissantes et bien aménagées, qui rendront de grands services dans les régions où les moyens de transport étaient bien loin d’être commodes. Les départs de Montpellier ont lieu tous les jours à 5 h. 30 très précises du soir, Cours Gambetta N° 6. Très prochainement un car de 60 places va être mis à la disposition des excursionnistes. Le Petit Méridional 1911 Ganges, le mauvais temps Un temps épouvantable sévit depuis deux jours sur notre région ; un vent violent du Midi souffle avec rage. Par intervalles, la pluie tombe abondante et serrée, suivie de rafales de vent. La nuit dernière, vers 1 heure et demie du matin, un orage d’une intensité peu ordi- Ganges - De l’eau S.V.P. naire a éclaté sur notre ville, et pendant plus de trois heures de temps, sans interruption aucune, les éclairs et les tonnerres se succédaient, réveillant toute la population. La foudre est tombée sur une ferme à Cazilhac-le-Haut et a mis le feu au grenier de la maison. Les dégâts ne sont que matériels. L’Hérault a grossi considérablement et si le mauvais temps persiste encore, la plaine de Cazilhac et le village de Laroque sont encore menacés d’être envahis par les eaux. Le torrent du Rieutort coule depuis hier. Le ciel reste couvert et menaçant. L’éclair du 22 mars 1911 Depuis des années, le quartier Tra-le-Mur est presque privé d’eau. La fontaine qui s’y trouve coule comme un fil, et, malgré les réclamations des habitants, les choses restent en l’état. Les ouvrières de l’usine sont obligées aux heures courtes des repas, d’aller prendre l’eau loin, dans d’autres rues, et les propriétaires de chevaux d’aller abreuver leurs bêtes autre part. Gageons, cependant que si certains habitants de ce quartier n’avaient pas de concession d’eau à leur domicile, il y aurait longtemps que la réparation de la fontaine serait chose faite mais il s’agit d’ouvriers, de pauvres gens dont l’administration compétente se moque, et, pour eux, la réparation de la fontaine couterait trop cher. La nécessité publique s’impose, cependant, et nous avons lieu de croire que, malgré notre intervention la municipalité écoutera les doléances des habitants de ce quartier. (…) Espérons que nos bons édiles trouvant dans les finances de la ville l’argent nécessaire pour donner gratis les fournitures scolaires même aux élèves des écoles voisines, feront un sacrifice financier pour les contribuables gangeois et qu’ainsi ce quartier aura sa fontaine restaurée. L’éclair du 26 mars 1911 | p.13 | Chronique des Lecteurs Rubrique Histoire et Généalogie Les commerces de la rue Biron Les recherches permettent de reconstituer à la date de 1911, l’ensemble des commerces de la rue Biron pour la partie comprise entre la rue des Arts et le café du Siècle, soit à droite en allant vers Montpellier. Le magasin après Arnaud est la mercerie bazar où le présentoir de cartes postales est visible sur une carte postale. Ce commerce est dirigé par Castella Louis Dieudonné, fabricant de chaussures, éditeur de cartes postales, frère de Castella Marie (voir ci-dessous). Il est présent en 1906, né à Aigues-Mortes le 29 juillet 1846, fils de Castella Simon, préposé en chef des douanes, décédé le 17 janvier 1855, et de Castella Anne, débitante de tabac à Ganges. Castella Louis Dieudonné se marie à Laroque le 23 février 1884 avec Metge Marie Félicie, née le 4 septembre 1856, quartier du Bas Château, fille de Metge Pierre dit du coin, propriétaire, décédé le 7 mars 1877, et de Malavieille Elisabeth, décédée le 24 décembre 1879. Ils ont eu pour enfants, Castella Anna Augustine Louise née le 28 août 1885, rue Biron, mariée à Ganges le 18 juillet 1905 avec Delbos Alfred Philemon Joseph, décédée le 15 mai 1972 ; Castella Pascalin Jules, né le 12 avril 1887, rue Biron, décédé à 20 ans, chez ses parents, le 19 mars 1908 ; Castella Marie Louise, née le 5 janvier 1893, rue Biron. La marchande de vaisselle qui suit est Castella Marie Magdeleine Louise, épouse Malavielle, sœur de Castella Dieudonné (ci-dessus) née le 6 mai 1855 à Axat, Aude. Elle épouse, à Ganges le 20 août 1889, le bonnetier Malavielle Augustin Florian, né le 24 juillet 1855, fils de Malavielle Augustin Siméon, et de Gay Julie. Sous le même toit, les enfants tous nés à Ganges : Malavielle Juliette Augustine Marguerite, couturière puis marchande de Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com vaisselle, née le 25 juin 1890 ; Malavielle Jeanne Louise, apprentie couturière, née le 13 avril 1894, décédée le 3 avril 1965 ; des jumeaux, Malavielle Louis Albert et Malavielle Marie Rose (décédée le 28 août 1896) nés le 4 octobre 1895 ; Malavielle Roger Auguste, né le 20 octobre 1897 ; Malavielle Marie Thérèse, née le 4 mars 1902. Pour les anciens Gangeois ce magasin de vaisselle et porcelaine a été repris par Malavielle Juliette Augustine Marguerite qui a épousé le 11 octobre 1927 le coiffeur (voir ci-dessous) Fabre Samuel. A la suite de la vaisselle, la quincaillerie d’Atché Adrienne Adèle Jeanne, veuve Chambre, née en 1876 à Alzon. Son mari, Chambre Joseph Louis Alphonse, était décédé le 5 juillet 1909, fils de Chambre Alphonse et Maurel Mélanie domiciliés à Laroque. Atché Adrienne veuve Chambre est aidée par sa mère, veuve Atché, née en 1846 à SaintJean-de-Bruel. Sous son toit, ses enfants nés à Ganges, Chambre Marie Louise Adrienne Alphonsine, le 16 octobre 1901, mariée le 22 avril 1930 avec Coste Fernand Justin Louis, décédée le 17 juin 1988, et Chambre René Joseph Georges, le 26 avril 1907, marié le 27 juillet 1943 avec Banes Andrée France Marie, décédé le 11 mai 1976. La pharmacie, anciennement de Lafond Louis, a été reprise après 1902 par une fa- Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com mille de Valleraugue : le docteur en pharmacie Mourgues Albert, né en 1879, et son épouse Carle Madeleine, née en 1883. Une fille et un fils, Lucienne, née en 1907 et Maurice ; une domestique, Lafont Esther, née en 1886 à Dourbie ; un élève pharmacien, Jambon Augustin, né en 1887 à La Capelle, Lot-et-Garonne (voir l’étude sur les postières). Les Mourgues sont encore les pharmaciens de la rue Biron en 1921. Le coiffeur Fabre Charles Auguste, ardéchois né à La Baume en 1840, marié avec Jourdan Julia Ernestine, née à Cazilhac, quartier du Pont, le 11 décembre 1863, fille de Jourdan Antoine, moulinier en soie, et Doulcier Ernestine. Le couple a deux enfants : Fabre Jeanne Marie, née le 27 février 1894, et Fabre Marcel Marius, né le 4 septembre 1897. Ce dernier se marie à Ganges le 18 janvier 1921 avec Fabre Marthe Marie Victorine ; il décède le 1 janvier 1964 à Montpellier. Au recensement de 1906, le salon est à la même famille avec deux fils qui ne paraissent pas en 1911 : Fabre Charles André, né le 3 novembre 1889, rue Biron, et Fabre Samuel, coiffeur, né le 2 février 1881 à Saint-Laurent-le-Minier (voir ci-dessus la famille Malavielle). La famille Chabanis avait le magasin de confection habillement en 1906. Chabanis Louis était avec sa mère Belin Madeleine. Sa femme Deguiry Augustine était absente. Passation du fond de commerce à la famille Lyon. L’enseigne ‘’La Samaritaine’’ avait pour | p.14 | confectionneur Lyon Emmanuel Jules, né en Avignon en 1874. Sa compagne Sarrier Joséphine, une Ardéchoise née à Lespéron en 1877, est vendeuse. Ils ont deux filles : Lyon Odette, née en 1908 à Anduze ; Lyon Simone Marcelle, née le 21 septembre 1910, rue Biron, mariée à Nîmes le 30 janvier 1937 avec Rouquette Pierre Fernand, et décédée à Nîmes le 3 février 1985. Les filles seront légitimées par le mariage des parents, Lyon Emmanuel Jules et Sarrier Joséphine, célébré à Alais le 6 mai 1916. La famille Lyon est toujours en place au recensement de 1921. Au café du Siècle, la famille Lèbre a passé la main à la famille Fesquet dite en 1921 Grevoul-Fesquet. Le limonadier Fesquet Elie est né à Lasalle en 1873. Il est marié à Soutoul Juliette née en 1881, même lieu. Leur fils Fesquet Raoul est né en 1902 à Lasalle. La belle-mère, Soutoul Jenny est née en 1850 à Soudorgues. Le travail des horlogers Arnaud père et fils En consultant les recensements de Ganges, le couple Arnaud Albert-Robert Joséphine (en réalité Marie), horlogers, rue Biron, apparaît en 1911. Le premier réflexe conduit à chercher des cartes postales de cette époque. Par chance, sur une devanture de la rue Biron, à l’angle de la rue des Arts, le nom Arnaud s’étale en toutes lettres. Le premier Arnaud à devenir gangeois est un cigalois d’origine. Arnaud David est né à Saint-Hippolyte-du-Fort le 2 janvier 1815, fils d’Arnaud David, cafetier, et de Journet Victorine. Arnaud David demeure à Ganges vers 1840 probablement pour apprendre le métier d’horloger. Ce néo Gangeois, ouvrier horloger épouse, le 2 août 1844 à Ganges, Il y 300 ans le Roi s’intéresse à Ganges . . . Il y a 300 ans, plus ou moins quelques années, sa Majesté LOUIS XIV s’intéresse au devenir de Ganges, au moins indirectement, en organisant et réglementant l’industrie de la Bonneterie au Métier. Si le métier à fabriquer les bas, de laine ou de soie, et autres matières a commencé à fonctionner en 1589, inventé par le Révérend William LEE de Woodborough près de Nottingham en Grande-Bretagne, sous le règne d’Elisabeth, si les premiers bas de Soie furent tissés à Rouen vers 1611 (il y a donc 400 ans) par William LEE lui-même et 6 ouvriers anglais, il faut attendre 1656 pour que Louis XIV installe en son château de Madrid, au bois de Boulogne, une manufacture de bas au métier. Car en 1654, un Nîmois, Jean HINDRET ramène de Grande-Bretagne les plans du fameux métier et le reconstitue. Martin Junie, née le 24 septembre 1822, fille de Martin Jean, faiseur de bas, décédé le 5 septembre 1828, et de Quiminal Junie, revendeuse, décédée le 6 septembre 1843. Quiminal Junie était fille de Quiminal Daniel et de Rapucel Elisabeth. Cette dernière, née à Saint-Hippolyte-du-Fort, décède, à Ganges, dans sa maison d’habitation du chemin vieux, le 30 novembre 1843 à l’âge de 90 ans. Arnaud David, horloger, et Martin Junie ont, le 7 juin 1845, un fils, Arnaud Jean David Albert ; le 1er octobre 1848, une fille, Arnaud Junie Amélie, décédée le 3 avril 1850 ; le 26 avril 1851, une fille, Arnaud Rachel qui, bijoutière, se marie le 27 février 1897, à Ganges, avec Novis-Duanyel Louis, propriétaire sériciculteur. Arnaud Jean David Albert, bijoutier-horloger, épouse au Vigan, le 13 mai 1876, Robert Marie, institutrice libre, née à Vauvert le 20 janvier 1847, domiciliée au Vigan, fille de Robert Jean, décédé le 1er octobre 1849, et de Giran Marguerite. Naissance d’une fille, Arnaud Jenny Marguerite Lydie, le 1er mars 1877, au domicile de la rue du Jeu de Ballon. En 1876, sous le même toit de la rue du Jeu de Ballon, deux générations : Arnaud David, horloger, Martin Junie, ménagère, son épouse ; Arnaud Rachel, couturière ; Arnaud Albert, horloger, Robert Marie, son épouse. Au recensement de 1881, rue Jeu de Ballon, logent sous le même toit, Arnaud Albert, Robert Marie, Arnaud Lydie, leur fille. Le recensement de 1886, est identique à 1881 plus Giran Marguerite, belle-mère, native de Vauvert. Elle décède à 81 ans, le 24 novembre 1886, veuve, fille de feus Giran et Allier Suzanne. Le 29 décembre 1890, Martin Junie décède dans sa maison d’habitation de la rue du Jeu de Ballon. 6 mois après, le 22 juin 1891, décès de son mari Arnaud David. En 1906 et 1911, le couple Arnaud AlbertRobert Marie (dite Joséphine), horloger, est installé rue Biron. Le 20 avril 1911, Arnaud Jean David Albert décède à son domicile Remerciements à Bruno Compan, photos numériques, Jacques-Olivier-Brice et Jean-Pierre Cès, cartes postales, Odette et Louis Ginestié, renseignements, Henriette Langlois, renseignements et propriétaire de l’horloge. Recensements, annuaires de l’Hérault et état civil sur site AD34. Toute anomalie pouvant être relevée dans ce texte préparé pour la manifestation de Ganges 1900 des 3 et 4 septembre 2011, est à signaler à Leynaud Gérard : 04 67 73 98 51. Merci. Texte de Gérard Leynaud, président de Généalogie Histoire et Patrimoine | p.15 | Cette manufacture fonctionne jusqu’en 1672, date à laquelle Louis XIV crée la “Corporation des Faiseurs de Bas au Métier”. Le roi abandonne les 129 métiers existants et envoie une centaine d’ouvriers dans tout le royaume pour créer des corporations en province. C’est à partir de cette époque que l’industrie du bas au métier se développe, alors qu’elle est déjà florissante à Nottingham et se développe au Pays-Bas et à Venise. En France, il est communément acquis que la fabrication des Bas au Métier (laine et soie) se développe à partir de 1660 et à Rouen, Lyon & Avignon (1662), Orange (1667), Nîmes (1674), Montpellier (1702) et enfin à Troyes (1751). Ces dates ne sont pas à 1 an près. Pour mémoire c’est en 1700 qu’un Arrêt du Conseil d’État définit les villes ayant le droit de fabriquer des Bas au Métier, dont Nîmes. En 1702, les fabricants de Montpellier définissent un statut du Corps des Fabricants de Bas. En 1710, un Arrêt du Conseil approuve les statuts du Corps des Fabricants de Bas de Nîmes, mais la fabrication y était effective depuis plus de 10 ans. Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com Et Ganges ? La ville fut rapidement rattachée à la Jurande de Nîmes avec des communes comme Saint-Hippolyte, Le Vigan, Sumène etc. L’histoire de ce mariage fut mouvementée au point qu’en 1720 Ganges demande son indépendance qui lui est refusée. On est amené à se poser quelques questions : Où furent formés les premiers “Badestamiers” ? D’où venaient les métiers et à quelle époque leur fabrication a commencé dans la région ? Mais il y a 300 ans, en 1711, l’industrie est solidement établie dans la ville et probablement aux alentours, puisque en 1713 on compte 31 métiers pour 16 Fabricants et au moins 16 apprentis. Remarquons que 3 fabricants totalisent 16 métiers : Laurens TARTEIRON (6), Jean REVERTAT (5) et Jean DEVILLIERS (5). Les autres possèdent 1, 2 ou 3 métiers comme Pierre FERRIER ou François LONJON. En 1720, 15 Marchands-Fabricants donnent procuration à leur doyen et à leurs syndics pour obtenir la création d’un corps de Marchand-Fabricant de Bas au Métier. En 1722, ils établissent un projet de statut similaire à celui de Nîmes. En 1723, 25 Marchand-Fabricants, représentant près de 70 métiers, nomment 2 des leurs comme “ Député ” pour acquérir le privilège de créer un Corps de MarchandFabricant. Et c’est le ministre du Roi (Louis XV), De MACHAUX qui, par lettre, refuse cette acquisition au motif que s’il accepte, les autres villes des Cévennes demanderaient le même privilège. Et cette décision réjouit sûrement les Nîmois. Conclusion : s’il est osé de dire, il y a 300 ans le Roi s’intéresse à Ganges. . Pour la bonneterie, le nom de Ganges ne lui est pas inconnu car l’histoire de la marquise est encore dans tous les esprits et le cher marquis n’en a pas fini avec la justice. Texte de Daniel Lauret, Généalogie Histoire et Patrimoine Mode Biographie de Paul Poiret Paul Poiret, dont les parents étaient marchands de tissus, est né en 1879. C’est à la fin de ses journées de travail en tant que garçon de course qu’il élabora ses premiers ouvrages. Ses aptitudes lui ont permis de collaborer avec le modiste Doucet avec lequel il développa ses compétences de couturier. C’est en 1903 qu’il créa sa propre affaire ; cette dernière lui a permis de bénéficier d’une grande notoriété. En 1911, Paul Poiret commercialisa son propre parfum. Au cours de cette même année, il suscita un scandale en concevant la jupe pantalon. Afin de défendre les intérêts des professionnels du textile, Paul Poiret inventa le Syndicat de Défense de la Grande Couture Française. Sa mobilisation au cours de la Première Guerre Mondiale eut raison de son activité, il se refugia en Provence pour se dévouer à la peinture. Il meurt en 1944, mais son travail marqua le milieu de la mode. Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com | p.16 | La jupe-culotte C’est un vieil usage(…) Un usage étrange Que la mode change Presque chaque mois ; Et tous ces artistes, Qu’on nomme modistes, Ou bien couturiers, Grave ministère, Ne sont pas sur la terre Que pour y veiller. Dès que dans les nues, Seront revenues Les tiédeurs d’avril, Les robes anciennes, (…) Iront en exil Car ces féministes, (…) Ont fait choix soudain De jupes-culottes Qui les emmaillotent Des pieds jusqu’aux reins Ces femmes suaves Auront l’air de zouaves, (…) Ayant en tartane Quitté leur harem ; Et les moustachues, La chose est échue, Passeront vraiment Pour de simples hommes ; Or ce n’est en somme Pas un compliment (…) D’une seule chose, Sur ce sujet, j’ose M’étonner vraiment. Coquettes futiles, C’était inutile Votre changement ! Car dans tout ménage C’est son apanage : La femme (…) Porte la culotte Plus que son époux. L’Eclair février 1911 Les Fantaisies de la Mode (…) L’autre dimanche, sur les boulevards, deux jeunes dames élégantes se promenaient. Une centaine de badauds leur faisaient escorte. (…) C’est que ces deux personnes étaient, si j’ose dire, des précurseuses. Elles exhibaient les premières jupes-culottes. La foule grossissait. On riait, on criait, on huait. Tant et si bien que les deux dames, effrayées du scandale qu’elles semaient sur leurs pas, durent se réfugier dans un «lavatory», et qu’il ne fallut pas moins, pour leur livrer passage à travers la foule goguenarde, que l’intervention de la police. Au XVe siècle, lorsque les nobles dames apparurent pour la première fois, coiffés de hennins, les «mauvais garçons» les poursuivirent, leurs arrachèrent leurs grands voiles et leurs bonnets pointus et en firent des feux de joie. (…) Sous le directoire, un beau jour, deux dames se montrèrent aux Tuileries, vêtues d’une simple tunique de gaze transparente et ouverte de côté pour laisser voir la jambe jusqu’au genou. (…) Les polissons se mirent à leurs trousses et crièrent « à la chienlit ». Les deux imprudentes n’eurent d’autres ressources que de se sauver à toutes jambes pour n’être pas lapidées. (…) La mode triomphe toujours, si absurde, si incohérente, si disgracieuse soit elle. Les femmes raisonnables - il y en a - s’insurgent au début. Non ! disent-elles, nous ne porterons jamais cela… Et puis, elles finissent toujours par s’incliner devant la puissance de la mode. Elles consentent à s’enlaidir, à se déformer parce que la mode l’exige. Et n’essayez de discuter avec elles. Leur argument est unique, mais péremptoire : « C’est la mode ». | p.17 | Quand une femme a dit : « C’est la mode », plus rien ne compte pour elle ; le bon sens n’a plus de voix au chapitre, le ridicule n’existe plus. «C’est la mode», cela équivaut au « Dieu le veut ! » des Croisés… « C’est la mode! », dites tout ce que vous voudrez, on ne vous écoutera pas… « C’est la mode ! » cela suffit. (…) Les modes naissent spontanément, comme ces champignons qui sortent de terre par un matin brumeux. Les historiens futurs de la mode pourront dire l’origine du vertugadin, et de la fraise, et de la manche à gigot et de tant d’autres fantaisies de la mode d’autrefois ; ils seront incapables d’en faire autant pour les modes actuelles. J’imagine que les français de l’avenir eussent été enchantés de connaître les auteurs responsables de ces innovations sensationnelles dans la mode féminine : l’entrave et la jupe-culotte. Consultez le docteur Cabanès, (…), il vous dira que plus d’une mode baroque, naquit d’une infirmité de quelque grand personnage. Avant Louis IX, les femmes portaient des robes courtes. Comme les filles de ce saint roi avaient des pieds énormes, elles s’habillèrent de robes à traine, et chacune aussitôt d’imiter ces princesses. (…) La mode la plus bizarre du XIVe siècle est celle des souliers à poulaine, du nom d’un certain Poulain, leur inventeur. Cette chaussure singulière s’allongeait en pointe d’une longueur excessive, et la mode voulut qu’on jugeât du rang et de la qualité des Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com personnes à la longueur de leur poulaine (…). De là vint le proverbe : « Se mettre sur un bon pied ». Eh bien, savez-vous pour quelles raisons le dénommé Poulain fut amené à inventer cette chaussure ridicule ? Tout simplement pour flatter le tout puissant prince Henry Plantagenet, qui avait une excroissance du pied. (…) Isabeau de Bavière, ne se trouvant de taille suffisante, imagina, pour paraître plus grande, de se coiffer du hennin pointu. C’est elle aussi qui imposa la mode des robes échancrées sur la poitrine et les épaules (…). Elle encore qui imagina le corset afin de contenir des formes affaiblies par l’âge et les excès. (…) A la cour de François 1er, des dames avaient des hanches mal faites. Pour dissimuler cette imperfection, elles inventèrent le «vertugadin» par lequel elles prétendaient donner de l’élégance à la taille en arrondissant les hanches. Pour dissimuler la vraie raison de cette mode, elles en firent honneur à leur modestie en l’appelant « vertugardien ». On en a fait, vertugadin par corruption. (…) Encore une jolie mode née d’une imperfection de celle qui l’inventa. Le belle Ferrenière avait, juste au milieu du front, une cicatrice causée par une brûlure. Elle Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com imagina, pour la masquer, de fixer sur cette cicatrice un bijou retenu par un fin lacet de soie. (…) Le règne de François II vit s’introduire à Paris, une mode des plus bizarres, celle des gros ventres. Un seigneur, arbitre élégances d’alors, était fort ventru. Les hommes soucieux de lui ressembler, s’affublèrent de ventres postiches. Avoir un gros ventre fut regardé comme un signe de distinction (…). Mais le plus curieux de l’aventure, c’est que les dames d’alors, par esprit de contradiction sans doute et pour rallier cette passion des hommes pour la rotondité abdominale, inventèrent la mode des gros derrières, et imaginèrent des postiches qui donnaient à leur séant des proportions dont la Vénus hottentote eût été jalouse. La révolution ramena la simplicité dans les mœurs et dans la mode. (…) Les femmes s’habillèrent comme les grecques anciennes. (…) la mode grecque ne fit que passer. Ce ne fut qu’un petit divertissement mythologique qui n’eut d’autre résultat que d’enrhumer beaucoup de modernes déesses et de les ridiculiser en même temps. Le ridicule, (…) n’a presque jamais cessé de sévir sur les modes féminines. Sous Charles X, voici les manches à gigot si démesurées qu’une femme élégante ne peut passer de face par une porte ordinaire. (…) | p.18 | Sous Louis-Philippe, c’est par les couleurs des étoffes qu’il se manifeste : nous avons la couleur «pou de la reine», la couleur «merdoie», la couleur «crotte de biche». (…) Les dames faisaient la loi en matière de mode. (…) Et voici la jupe-culotte qui fait son petit scandale avant d’entrer dans les mœurs, mais qui, probablement, y entrera tout de même. Et ce ne sera pas tout. Les femmes ont, en matière de costume, une imagination inépuisable. La mode créera sans cesse du nouveau, n’en fût-il plus au monde. Voltaire a dit d’elle : Il est une déesse inconstante, incommode. Bizarre dans ses goûts, folle en ses ornements Qui paraît, fuit, revient et nait dans tous les temps Protée était son père et son nom c’est la Mode Et voilà quatre vers qui la caractérisent à merveille avec toutes ses fantaisies, toutes ses bizarreries, et avec l’immuable puissance de son éternelle tyrannie. Ernest LAUR, Supplément illustré du Petit Journal et torrents. Imaginez une simple planche de bois léger affectant la forme du « plan » d’une cettoise. Chaque nageur est muni de cet engin facile à fabriquer. Il apparait tout d’abord que ce simple instrument offre certaine sécurité au nageur comme une véritable « planche de salut ». Il s’agit d’attendre la vague et de se lancer sur sa crête et de rouler avec elle sur tout son parcours. Avec de l’habilité on arrive à en faire un sport d’été très agréable. Allez prendre une leçon chez Pathé (Cinéma) et vous importerez ce sport sur la plage du Kursaal dès les premières chaleurs. Le petit méridional 1911 Le Vigan Rubrique sport Ganges Tambourin Club Gangeois A l’équipe inférieure de Laroque - Votre protestation parue dans le journal l’Eclair de dimanche dernier nous met dans l’obligation de vous fournir une réponse. Nous la ferons le plus brièvement possible, car à notre avis, ce n’est pas en nourrissant une polémique que l’on devient champion et même simple joueur de tambourin. Vous dites, sans cependant en apporter la preuve que quelques joueurs gangeois ont critiqué un peu ouvertement votre façon de jouer, en concluant à l’infériorité de votre équipe. Et pour démontrer la légèreté ou plutôt l’exagération qu’il y avait dans ces propos, vous mettez sous les yeux du public et seul et unique résultat d’une partie, qu’une circonstance fortuite ne permit pas de terminer. En admettant que la critique qui a fait éclore votre protestation se soit produite, ce qui reste toujours à prouver, nous userons d’un peu de modestie à votre égard en ne publiant pas ici les résultats des nombreuses parties qui ne furent pour vous que des défaites. Cependant, nous applaudissons à votre intention bien arrêtée de relever tous nos défis, et comme en principe il est d’usage de voir le maçon au pied du mur, nous pensons que vous accepterez pour dimanche, une partie avec enjeu de 5 francs par joueur - Quelques membres du T.C.G. L’Eclair du vendredi 17 février 1911 Que cette année le vin à Ganges sera « piqué ». Les verts et rouge ont fait provision de piquette dans l’ancien Avicantus. … Qu’un supporter gangeois était au désespoir de ne pouvoir trouver une bonbonne pour emporter les 7 litres de piquette que leur offraient les acévistes. … Que l’A. C. V. enregistre une nouvelle rentrée dans son équipe : une charmante fileuse dédaignant le dévidage de la soie s’adonne à la pratique du ballon rond où elle excelle comme goal keeper. … Que le Président de l’A. C. V. envisage déjà la création d’une équipe féminine. Un nouveau sport Tous les jeunes gens qui s’occupent de sport ne manqueront pas d’aller voir chez Pathé tout un long film consacré au nouveau sport « le Surfing ». Nul autre jeu semble-t-il ne trouvera de cadre plus propice que notre cité qui possède deux plages. « Le Surfing » en effet est le sport par excellence pour les stations de bains de mer. C’est en quelque sorte l’utilisation des vagues brisées des plages et leur roulement vers la grève comme un moyen de transport à la façon de ces peuplades sauvages pour descendre les rapides | p.19 | Laroque-Aynier Protestation A la suite d’une critique, peut-être un peu aisée, faite en public par quelques joueurs gangeois, tendant à faire ressortir une infériorité de l’équipe de Laroque, qui joua dimanche dernier, et en qualité de joueurs de ladite équipe, nous pensons devoir protester contre cette critique, plutôt fantaisiste en apportant ici le résultat de la partie, qui d’ailleurs, ne put s’achever par suite des crevaisons survenues à plusieurs tambourins. Pendant la première manche, en cinq points, qui fut gagnée par l’équipe de Laroque, l’équipe gangeoise marqua zéro. La seconde manche, qui fut chaudement disputée, revint à cette dernière. Le début de la belle donna lieu à plusieurs crevaisons et la partie cessa. Peut-on vraiment s’enorgueillir d’un tel résultat ? Nous ne le pensons pas. Quoiqu’il en soit, la crainte d’une défaite ne nous fera pas désarmer et nous serons toujours prêts à relever les défis que voudront bien nous lancer les joueurs gangeois et cela malgré notre infériorité si bien reconnue !!! En attendant, nous nous permettons de leur offrir une revanche pour dimanche prochain, en leur laissant le choix de l’enjeu - l’équipe inférieure de Laroque. L’Eclair du dimanche 12 février 1911 Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com A.C. Viganais contre U.V. Gangeoise Dimanche 9 décembre aura lieu à Ganges, le grand event sportif de la saison. En effet, ce jour-là deux équipes d’une réelle valeur, seront opposées en un match sensationnel comptant pour le championnat du Languedoc (2ème série). Nous voulons parler des équipes premières de l’Athlétic-Club Viganais et de l’union Vélocipèdique Gangeoise. Affirmer que la partie sera intéressante c’est tout dire et voilà pourquoi nous espérons qu’un nombreux et sportif public, auquel nous recommandons de respecter toutes les décisions de l’arbitre quelles qu’elles soient, viendra se masser sur les touches du parc des sports du Vélodrome pour applaudir les exploits de ces valeureux footballers. Les teams seront comme suit : A. C. V., Révolte, Courcier II, Boissière, Durand, Massip, Courcier I, Cournon, Bresson, Verdier, X…, Maurin. U. V. G., Dombry, Cambon, Chabaud, Chaze, Roux, Jeanjean, Guy, Dubois, Peyrelade, Mazet, Boissier. Pour cette intéressante partie, l’arbitrage a été confié à M. Salles de Quissac dont on dit le plus grand bien. Le Gard sportif 1923 Ganges L’U. V. G. renaît… Après une éclipse de près d’une année où notre vieille U. V. G. malgré toutes les embûches, a pu survivre, la voilà qui renaît plus belle que jamais. Dotée enfin d’un terrain qui n’aura rien à envier aux superbes stades des grandes villes voisines, elle va, sous l’impulsion de dirigeants actifs et compétents, pouvoir offrir aux nombreux fervents de la « boule ronde » joueurs et spectateurs, l’occasion de se distraire sainement en ces belles Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com après-midi dominicales que nous trouvons si arides depuis près de douze mois que notre sport favori nous fait défaut. Les travaux d’aménagement du Stade du Rieutort, (ce sera son nom en raison de la proximité du torrent ainsi dénommé) seront vraisemblablement terminés sous peu, et l’ouverture officielle du stade flambant neuf, aura lieu le 30 novembre prochain avec la rencontre officielle Quissac-Sport U. V. G.. Nous recauserons… En attendant, MM. les joueurs et fidèle public qui, espérons-le, répondrez en masse à notre appel, vous pourrez être reconnaissants aux quelques dévoués qui ont pu arriver à enfanter une œuvre si belle et si utile à la santé de notre jeunesse locale. Le Gard sportif 1923 Ouverture officielle du Stade du Rieutort C’est dimanche prochain 30 novembre, ainsi que nous l’avons du reste annoncé qu’aura lieu l’ouverture officielle du Stade de Rieutort. L’entrepreneur chargé des travaux d’aménagement pousse les travaux activement afin que, maincourantes, vestiaires et gradins (pouvant contenir environ 300 personnes) soient prêts à temps utile. Le terrain convenablement hersé et roulé offre déjà un sol très uni et nos jeunes soccers, attendent avec impatience l’autorisation de leurs dirigeants d’y évoluer la balle aux pieds. Patience, mes jeunes amis cette semaine l’entrainement vous sera autorisé. Le rectangle affecté au foot-ball aura les dimensions suivantes : 105 m. de longueur sur 55m. de largeur, donc suffisantes pour y évoluer à l’aise. A côté du foot-ball est un autre espace de 30m. de long sur 20m. de large où va être installé un superbe cours de tennis. Pour avoir attendu si longtemps à terrain rêvé notre cité sportive n’en aura été que mieux servie. Nos chaleureux remerciements à M. le Comte de Rodez et MM. les industriels locaux pour nous avoir permis de mener à bien cette lourde tâche. Dimanche à 14h30 coup d’envoi de cette | p.20 | « grande première » entre Quissac-Sport et U.V.G.. Rencontre comptant pour le championnat régional. Lors du match aller, Quissac chez lui l’emporte nettement. Mais dimanche prochain nos uvégistes jouant pour la première fois devant leur cher public auront à cœur de défendre chèrement leur chance. Donc beau match en perspective. Toutefois que l’ardeur déployée ne nuise en rien à la « courtoisie » nécessaire, je le souhaite et le désire, car on parait oublier cela depuis quelque temps sur les terrains de jeu. Le Gard sportif 1923 L’A.C. Viganais a un terrain Nous sommes heureux d’annoncer à notre aimable public et au Bureau du District du Gard que les efforts des dirigeants de l’Athlétic-Club Viganais sont couronnés de succès. Leur sympathique président d’honneur, M. Brun-d’Arre a mis à leur disposition un terrain qu’il vient d’acheter. Le cauchemar qui pesait constamment sur le Bureau, est désormais dissipé. Nous aurons donc au Vigan, grâce au dévouement de M. Brun-d’Arre, un des plus beaux terrains de sport de la région, aux dimensions réglementaires et qui remplira toutes les conditions du règlement. Merci au généreux donateur que les dirigeants n’oublieront point… Notre journal qui a suivi avec le plus grand intérêt les efforts louables des dirigeants du Club Viganais, et qui les a aidés dans la mesure où il a pu le faire, se félicite de cette heureuse conclusion, et joint ses biens sincères et bien sympathiques compliments, au nom de tous les sportifs gardois, à ceux qui ont été adressés à M. Brun-d’Arre par les principaux intéressés. Nous ne doutons pas que, désormais possesseur du terrain qui lui faisait défaut, l’Athlétic-Club Viganais prenne bientôt la place que doivent lui donner sa valeur, le dévouement des dirigeants, la science et l’énergie des équipiers. Le Gard sportif 1926 Entre médecins Rubrique loisirs Dans la rue, une pauvre femme tend la main à un gentilhomme : Mon bon monsieur, donnez-moi au moins de quoi faire du feu chez nous ! Tenez ma brave femme, prenez cette boite d’allumettes ! (Le petit journal du 22 janvier 1911) En voiture Saint Hippolyte du Fort a son stade Depuis quelques années, la ville si sportive de Saint Hippolyte du Fort n’avait pas dans notre département la place qu’elle méritait. Le remède vient d’être enfin trouvé et Saint Hippolyte du Fort va pouvoir dès cette saison reprendre le rang qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Grâce à la ténacité des dirigeants de l’Association Sportive Cigerloise, un terrain de jeu a pu être acquis au prix des plus grands sacrifices. Il est situé à proximité de la ville sur la route de Durfort, au lieu-dit « La Glacière ». Ce nouveau stade sera dénommé « Stade des Graves » pourvu de tout le confort moderne et aménagé sous peu. Nos félicitations aux dévoués dirigeants de l’A.S.C. Le Gard sportif 1926 Ecoute, Ernest, tu vas nous tuer ! Ne va pas si vite… Ce n’est pas une raison parce que ta belle-mère est dans la voiture ! Chez la tireuse de carte Nous sommes très anxieux mon fils et moi, nous voudrions savoir si mon mari sera élu ? Je vois… Je vois… Comme du tissu… Une écharpe ? Attendez, ça se précise… Non… C’est une veste… (Rustica) Retour de voyage de noces Et ton mari, demande Madame B… à son amie, a-t-il été gentil ! Presque trop ! répond la jeune femme ; on finissait par croire que nous n’étions pas mariés. (Le petit journal - mot pour rire) Comment faites-vous, mon cher confrère, pour être payé intégralement ? Je ne soigne que les belles-mères. Si elles guérissent, leurs filles me payent bien ; si elles meurent, leurs gendres me payent encore mieux… (Le petit journal - mot pour rire) L’automobiliste - Mais parfaitement si je n’avais pas écrasé votre poule, je donnais un coup de volant et je me tuais… La paysanne - Alors c’est pas le prix de la poule que vous me devez puisqu’elle vous a sauvé la vie, c’est le prix de votre existence. Une vieille dame à un peintre en activité à l’extérieur Faut-il que vous ayez du temps à perdre… Je vas aller vous chercher pour dix centimes, une carte postale qui sera bien plus ressemblante que ce que vous faites… Un maître à l’élève Tu es complètement nul en géographie ! Et tu veux être aviateur ! Mais, malheureux, chaque fois que tu feras le tour du monde, tu risqueras de te tromper de chemin. Deux pêcheurs au bord de l’eau Pas possible, c’est un poisson que tu as pris toi-même ? Oui, j’adore l’imprévu. | p.21 | Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com jeux Rubrique cuisine Soupe à l’oignon MOTS CACHES CHIFFRES & LETTRES CHIFFRES & LETTRES Remplacer les par des afin de trouver la somme de la l'addition. Remplacer leslettres lettres parchiffres des chiffres afin de trouver somme de l'addition. 1. Complétez la grille de droite à l'aide des définitions ci-dessous. On doit mettre un oignon moyen par per- 2. Complétez la grille de gauche à l'aide de toutes les lettres présentes 2 5 8 1 7 8 S S 2 _ _ 2 + 1 _ _ +7 _ dans _ la grille _ de droite afin de créer une phrase. Les lettres vont sur sonne ; on les coupe assez fin. Mettez du _ _ _ _ _ _ la même __ _ligne mais ne sont pas obligatoirement dans l'ordre. beurre dans la casserole, gros comme un _ 8 8_ 2 _ _ _ _ _ _ 5 1 2 7E 5 8 MOTS CACHES W E MOTS CACHES N 1. Complétez Complétez grille droite à l'aide des définitions ci-dessous. 1. la la grille de de droite à l'aide des définitions ci-dessous. 2. Complétez Complétez grille gauche à l'aide de toutes lesprésentes lettres présentes 2. la la grille de de gauche à l'aide de toutes les lettres N M W E N N R K W E D O DO R N S N TS O T 1 MP P K OR U 2 3 U 5 6 S O 6 E 5 N M 6 S E Quenelles (Tyrol) 2 Comme celle du Pila S S T 4 OT 5 E 3 4 R 1 Du poids qui aide à rester léger S 3 4 N R NS M M S S 1 2 2 O T œuf ; laissez le bien chauffer avant d’y joindreS les oignons coupés ; laissez-leur U prendre une couleur brune ; ajoutez l’eau, S du sel et laissez bouillir 20 minutes. Versez Tsur des tranches de pain. O (Recettes de la Jeune ménagère 1911) 1 K O la mais ne ne sontsont pas pas obligatoirement dans l'ordre. la même mêmeligne ligne mais obligatoirement dans l'ordre. E D R dans droite afinafin de créer une phrase. Les lettres sur vont sur danslalagrille grilledede droite de créer une phrase. Lesvont lettres E M8 P2 3 Avec les autres Couper en dés un morceau de jambon fumé et cuit ; faire ramollir de la mie de pain fin dans l’eau. - Dans une terrine chauffée, ramollir du beurre, y ajouter des œufs, le pain dont on aura exprimé l’eau, du sel, une ou deux cuillerées de farine. Former une pâte assez consistante ; ajouter le jambon; former du tout des balles un peu plus grosses qu’un œuf ; les jeter dans l’eau bouillante et les y laisser cuire vingt minutes. - Servir dans un légumier, avec du beurre de noisette à part. Ce plat très goûté des paysans tyroliens n’est pas dédaigné sur les tables princières autrichiennes. (Recettes petit journal - la cuisine facile) 4 Pris par la main 5 Boisson pétillante 6 Epluche 1 Du poids qui aide à rester léger 2 Comme celle du Pila 1 Du poids qui aide à rester léger MOTS FLECHES 3 Avec les autres ville champagne 2 Comme celle du Pila ---------------- buffle du Tibet 4 Pris par la main dedain -----------------fin de messe ou suffixe admis à un examen ------------------gai participe petit maison du Sud -----------------outil terres entourées d'eau -----------------ennivrai 3 Avec les autres 5 Boisson pétillante 4 Pris par la main 6 Epluche 5 Boisson pétillante actinium rayonnement ultramagnétique ------------------article ---------------sommeil 6 Epluche usages et traditions matériaux imitant le cuir -----------mises à l'écart 2 5 N 3 4 voir à l'anglaise -----------peut-être de rue à Ganges 1900 1 6IEpluche N E N G E 5 8 8 S S 2 1 + 7 5 2 1 6 7 2 3 5 3 5 8 4 4 8 1 1 2 Solutions notre région -----------------fleurs jaunes 5 Boisson pétillante Remplacer les lettres par des chiffres afin de trouver la somme de l'addition. 4 Pris par la main 1 7 5 2 3 Avec les autres + 1 6 7 2 Comme celle du Pila 2 3 5 3 5 8 4 4 8 1 1 2 T entasser A R E R E L commune au bord de l'Hérault -----------avare S K S ville cévenole -----------à droite S U H T fêtes annuelles du sud -----------------coupé court E H I il y en avait un sur le plan de l'Ormeau E A CHIFFRES & LETTRES S longues périodes ------------------personnel familier C u L V E U N E N E T EM NWE DNO T OU S D A T EM P E U R N P S K S N S S 6 5 4 3 2 1 L D U T S P MOTS CACHES | p.22 | L D E R O L E U N E O E S N E N D L T E S U A E C A A M Y A actinium ---------------sommeil Z ville champagne ---------------buffle du Tibet A I R E F O R I matériaux imitant le cuir -----------mises à l'écart E T I P Q S U O O I petit maison du Sud -----------------outil K dedain -----------------fin de messe ou suffixe S terres entourées d'eau -----------------ennivrai admis à un examen -----------------gai participe S N A souvent botté -----------on portait son bonnet -------------------télé N choisie -----------------négation -----------------carré de terrain 1 Du poids qui aide à rester léger A E R T E E L U rayonnement ultramagnétique ------------------article I R L E E E V E C notre région -----------------fleurs jaunes voir à l'anglaise -----------peut-être de rue à Ganges 1900 E E S usages et traditions S U MOTS FLECHES Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com S A 7 il y en avait un sur le plan de l'Ormeau S ville cévenole -----------à droite entasser Tous les paysans ardennais raffolent d’un plat simple et peu coûteux connu sous le nom de « salade au lard » ; les personnes de la ville ne le dédaignent pas non plus. Voici comment elle se confectionne : Pour six personnes, épluchez des pissenlits de quoi emplir un saladier moyen. Posez dessus une douzaine de pommes de terre cuites en robe de chambre, et que vous avez découpées en rouelles ; salez, poivrez. Puis vous mettez dans la poêle de petits lardons de lard gras salé (125 grammes suffisent), vous laissez bien rissoler, vous versez sur la salade ; dans la poêle vous mettez une bonne cuillérée de vinaigre ; quand il est bien chaud, vous l’ajoutez à la salade et vous remuez le tout. Mangez chaud. E fêtes annuelles du sud -----------------coupé court Salade Ardennaise G souvent botté -----------on portait son bonnet -------------------télé longues périodes ------------------personnel familier I choisie -----------------négation -----------------carré de terrain commune au bord de l'Hérault -----------avare U G 2 E S N E SE G 8 2E 1 1 N IG N8 + + + U S I U AS N G G 2 7A 5 Dictée Pour la 5ème édition de Ganges 1900, une dictée plus cossue que les autres sera proposée le dimanche à 11 h 45, avec un nombre de places limité à 24 participants. Il est conseillé de s’inscrire à partir de samedi 10 h, sur place auprès de l’inspecteur académique qui vous accueillera salle des mariages à la mairie de Ganges. Cette dictée récompensera les premiers par un prix (livres offerts par la Mairie de Ganges et l’office de tourisme) dans la Classe 1900, dimanche 4 septembre à partir de 19 heures. Revisitez votre grammaire ! Renseignements : office de tourisme, Plan de l’Ormeau - 34190 Ganges 04 67 73 00 56 Coiffure 1900 Possibilité de se faire coiffer 1900 chez les coiffeurs partenanires Un concours de coiffure primera les plus belles coiffes le dimanche à 15h30 sur le plan de l’Ormeau. Renseignements chez les coiffeurs « Une idée cadeau originale, pour vos mariages, anniversaires ou balades en famille, pour une demi-journée, une journée, un weekend ou une semaine, louez une traction familiale ou un car avec chauffeur en tenue d’époque. Retrouvez nos produits de collection de la manisfestation Ganges 1900 AN V Vente de nos accessoires à l’office de tourisme : Canotier Ganges 1900 : 6€ Tablier Ganges 1900 : 12€ Calendrier : 3€ Petite affiche : 0,50€ Grande affiche : 1€ Lot de 6 verres Ganges 1900 : 15€ Jeu de 7 familles 1900 : 5€ DVD Ganges 1900 : 12€ Timbre Ganges 1900 : 1,50€ Planche de 10 timbres Ganges 1900 : 15€ Pour la 5ème édition, des cartes postales ont été réalisées spécifiquement à partir d’anciennes cartes postales de Ganges. « La carte postale, le timbre et le cachet spécifique Ganges 1900 An V est vendu au prix de 3€ Contact : Luc Gervais 06 79 66 78 12 | p.23 | Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com Ganges 1900 An V Programme 5ème Reconstitution historique Ganges 1900 - Du 1er au 4 septembre 2011 P our cette cinquième année, l’Office de Tourisme, l’association Ganges 1900 et l’ensemble de ses partenaires vous invitent dans un voyage extraordinaire à travers le temps. A partir de trois fondamentaux : les décors d’époque, les costumes et une ambiance unique sans véhicules modernes, nous avons sélectionné des spectacles de grande qualité pour tous. Les animations traditionnelles de Ganges 1900 seront bien entendu au rendez-vous avec, notamment, la présence du Blériot XI, les pompiers, la grande course de Garçons de café, les parades, la Classe 1900… mais vous découvrirez également de nouvelles compagnies ou animations qui participeront à cette grande fête populaire : le Cabaret 1900, du cirque burlesque, de l’opéra, un village de vieux métiers ou encore la compagnie Dynamogène. La ville de Ganges, nouvellement classée Porte d’entrée sud du territoire Causses et Cévennes par l’Unesco, vous invite à participer à la fête, et ce, pourquoi pas, en devenant acteur en vous costumant… Bienvenue et bon retour en arrière à tous ! Jeudi 1er septembre • 21h : « l’Amour Masqué » par l’Opéra Junior de Montpellier au théâtre de l’Albarède. Comédie musicale en trois actes d’André Messager. Livret de Sacha Guitry. Vendredi 19 août • De 9h à 18h : Marché du costume et de l’accessoire 1900 : vêtements, décors, accessoires... Devant l’Office du Tourism « Elle a vingt ans. Elle est riche grâce à ses deux « protecteurs », le Baron d’Agnot et le Maharadjah. Mais elle est tombée amoureuse d’un jeune inconnu dont elle a dérobé le portrait chez un photographe… ». A partir de 12 ans. Billetterie Office de Tourisme : 12 € en plein tarif, 6 € en tarif réduit. Dimanche 28 août 2011 • 12h : « En attendant Ganges 1900 » pique-nique repas tiré du sac au Domaine départemental du Fesquet (Cazilhac). Venez partager votre repas sur les bords de l’Hérault : orgue de barbarie, baignade, accordéon et véhicules anciens. N’oubliez pas votre tenue 1900. Saucisse grillée offerte par l’organisation. Départ à pied devant l’Office de Tourisme à 11h. Vendredi 2 septembre • Ouverture d’un bureau de poste temporaire sur le marché avec cachet du jour, timbres 1900 et cartes postales anciennes avec l’Association Philatélique Cévenole. Devant l’ancienne Poste. Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com | p.24 | Merci aux bénévoles ! • Exposition « Le Commerce d’autrefois et le Sport à Ganges », cartes postales anciennes par l’OMS et le Club Cartophile Gangeois. Petit temple • 18h25 : Salve d’artillerie et ouverture officielle de Ganges 1900… An V, en présence des officiels. Plan de l’Ormeau • 18h30 : Bal des enfants avec le groupe traditionnel Cabr’e Can. Plan de l’Ormeau • 18h30 : Balade en calèche. Départ office de tourisme • 18h30 : Ouverture du « Village des vignerons et des produits du terroir ». Présence des six vignerons qui composent l’association des « Vignerons en soie », de producteurs locaux et de commerçants. Tout au long de la soirée, viticulteurs et producteurs vous feront découvrir leurs produits : vins, jus, tarte à l’oignon, soupe cévenole, grillades, fromages… Venez composer votre menu en circulant de stand en stand. Tickets à acheter sur place. Plan de l’Ormeau • 19h30 : Jeux autour du Village des vignerons : venez défier les vignerons autour de jeux traditionnels : course de garçons de café, jeux d’adresse, jeux en bois pour les enfants… Plan de l’Ormeau • 21h : Bal traditionnel avec le groupe Cabr’e Can au cœur du Village des vignerons. Groupe de musique occitane, Cabr’e Can surprend incontestablement. Inventeur du vaccin contre la boulegante du genou, son remède : Le bal folk ! Plus de trois heures époustouflantes de vitalité, de partage, de sourire... Alors que sous les doigts experts de Claude et Pierre, mandoline, violon, contrebasse, vielle à roue, accordéon diatonique mêlent énergiquement leurs voix, Chantal, bondissant en bas de scène, montre les pas aux néophytes puis remonte au micro retrouver cornemuse, hautbois et compères... • Balades en calèche et à dos d’ânes. Grand rue (centre historique), Plan de l’Ormeau et devant l’église • Pêche à la truite. avec le Bureau de Tabac Dubosson et la société de pêche « La Fino Cannello Gangeolo ». Rue Biron • Initiation au tennis par le Tennis Club Gangeois (samedi). Place Fabre d’olivet Samedi 3 et dimanche 4 septembre • Tournoi d’échecs le samedi façon 1900 avec le Club d’échec Mikhaïl Tal de Ganges. Ouvert à tous, inscriptions gratuites jusqu’à 14h. Début 14h30. Rens. 06 75 02 04 17. Centre historique • Maquette du château de Ganges construite à partir de plans réalisés par un architecte montpelliérain en 1897 (en prévision de la restauration du quartier), par des membres de l’association Ganges 1900. Devant l’ancienne Poste Pour les enfants Autres animations • Généalogie : recherche généalogique sur place avec l’association Généalogie Histoire et Patrimoine. Place des Halles • Leçons de choses : Pour les bons mais aussi les mauvais élèves, nous proposons des leçons de choses. Il s’agit de sorties dans différentes boutiques où les commerçants se transformeront en apprentis professeurs le temps d’une leçon de choses. Vous découvrirez ainsi l’art de fabriquer du pain, des gélules, des bijoux, vous vous essayerez au billard, assisterez à une dégustation de vin… et bien d’autres leçons de choses. Demandez le programme et inscrivez-vous auprès des institutrices et instituteurs de la Classe 1900, pendant la manifestation. • Les Artistes dans la rue : Francis Vandenbroucke peindra une toile 1900. Rue des Arts • Jeux Olympiques 1900 : tir à l’arc, quilles, saut en hauteur avec ou sans élan, saut en longueur avec ou sans élan, course en sac, tennis et tambourin. Place Fabre d’Olivet • Mines des Malines par des passionnés : rencontres et témoignages autour des outils de la mine : films, objets, photos… Salle Yvon Delmas (cour de la médiathèque) • « Le commerce d’autrefois et le Sport à Ganges ». Exposition de cartes postales anciennes par l’OMS et le Club Cartophile Gangeois. Petit temple • Vélos de collection par la Pédale d’Antan Uchaudoise. Devant l’office de tourisme le samedi et devant la mairie le dimanche • Manège carrousel et chaises volantes. Rue Frédéric Mistral • La Poste. Cachet temporaire, vente de timbres et de cartes postales anciennes avec l’Association Philatélique Cévenole. Devant l’ancienne poste • Tir à l’arc avec Hors Limites. Rue Jean Jaurès Animations permanentes • Kermesse, jeux traditionnels en bois et pêche aux canards. Grand Rue (centre historique) • La fontaine et le kiosque par des Gangeois. Devant le bar du siècle et le temple • Jeu de piste à travers la ville avec Hors limites. Départ du stand du tir à l’arc rue Jean Jaurès ou dans les points d’accueil Expositions • 21h30 : Visite nocturne de la ville. Départ de la Guinguette Ganges 1900. Se munir de torches et de lampions. Reconstitutions • Bouquinistes : rencontre de bouquinistes autour de l’art de lire. Rue des Arts • Photo portrait par E. Ressot. Rue des Arts • Marché 1900 et démonstrations de vieux métiers avec l’association Coutumes et Traditions et Li Provençau (le dimanche) : bouilleur de cru, cardeur et fileur de laine, rémouleur, vannier, boulanger, bourrelier, maréchal ferrant… • Salle de classe 1900. Mairie | p.25 | Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com • Démonstrations à l’aide d’automates : la Tonnellerie (6 automates traditionnels, en costumes d’époque, reproduisent fidèlement les gestes des artisans), le Tissu de laine (8 merveilleux automates à l’échelle 1/3, accompagnés de jolies musiques champêtres, montrent et expliquent la mise en œuvre d’un tissu de laine ancien : du mouton au métier à tisser) par Le Moulin des Automates. Autour des Halles • Boules lyonnaises avec la Boule Joyeuse. Cours de la République • Défilé : ramassage des olives à Ganges avec les Randonneurs Gangeois Spectacles • Danses traditionnelles par le Quadrille Saint-Laurentais, l’Ardorel (bourrée), les Mescladis et Corps en Accord (French Cancan et claquettes). • Billard : Démonstration et initiation avec l’épicerie « Derrière les fagots ». Cours de la République • Dictée 1900 et problème arithmétique dans la classe d’époque reconstituée. Mairie • Musiques : orgues de barbarie, accordéoniste, Atelier de musique traditionnelle de Monoblet, Ardorel et Fanfare Sumènoise • Jeu de piste afin de découvrir la ville de Ganges dans les moindres recoins. Départ stand du tir à l’arc rue Jean Jaurès ou dans les points d’accueil. • Chants : Ensemble vocal « Les Bonbecs », la Chorale des Soyeux, le « Petit Will » et Mireille (chanteuse de rue). • Tir à l’arc. Rue Jean Jaurès • Lectures dans le vieux Ganges. • Tournoi d’échecs façon 1900 avec le Club d’échec Mikhaïl Tal de Ganges. Ouvert à tous, inscriptions gratuites jusqu’à 14h. Début 14h30. Rens. 06 75 02 04 17. Centre historique Spectacles de rue • Crieurs et bonimenteurs avec la Compagnie Zouak. « Les annonceurs publics » : déambulation de saltimbanques, troubadours, bonimenteurs, musiciens et chanteurs, comédiens, crieurs, aboyeurs publics … • Vélos de collection par la Pédale d’Antan Uchaudoise. Défilé sur toute la manifestation • Voitures de collection avec le Rétromobile Club Cévenol et les Calandres Clermontaises. Rue du jeu de ballon et rue Biron • Motos de collection. Rue Biron • Déambulation de quatre chars thématiques décorés et animés par Les Chars Saint-Jeannais et les bénévoles de Ganges 1900 • Démonstration et animation de Bâton traditionnel et de savate avec les associations La Guelde Delphina et le Bâton traditionnel Français. Déambulation Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com Trois spectacles seront présentés : « Balade cabriolesque » : déambulation musicale sur échasses ; « Balade en barbarie » : numéros jonglés et burlesques accompagnés de l’orgue de barbarie ; « Corps à cordes » : duo aérien de corde lisse et de corde volante, présenté par un échassier. Samedi 3 et dimanche 4 septembre à 16h30 devant l’Office de Tourisme. • Théâtre de rue : spectacle de rue humoristique « La Cymbalobylette » proposé par la compagnie Dynamogène. Un engin musical hybride, une machine à musique mobile, une véritable battucada mécanique, qui fonctionne exclusivement à l’énergie musculaire. L’esthétique utilitaire de l’ensemble s’inspire furieusement du machinisme agricole des années folles. Deux cousins descendus de leur montagne pour présenter la machine de leur arrière-arrière-arrière grand-père : boniments techniques homologués et concert acoustique au programme... Samedi 3 septembre en déambulation à 11h et à 18h15. • Cirque : spectacle gratuit humoristique de voltige, jonglage par le Cirque La Cabriole. Le Cirque La Cabriole est fondé en 2002 par un duo de jeunes artistes de cirque formés, depuis 1997, à l’acrobatie aérienne, au jonglage, au mime, à l’acrobatie au sol, principalement à l’école «Les Noctambules» de Michel Nowak à Nanterre. • Cabaret 1900 (Spectacle gratuit ouvert à tous le samedi à 21 heures) : chanteurs, danseurs, magicien, transformiste, jongleurs… suivi du Bal 1900 (jazz, ragtime et charleston) animé par l’Ecole de Musique Associative des Cévennes (EMAC). Plan de l’Ormeau Samedi 3 septembre • 10h : Salve d’artillerie. Ouverture de la fête sur le Plan de l’Ormeau • 10h-18h 30 : Dictée 1900 et calcul dans la classe d’époque toutes les heures. Mairie • 10h30 : Visite de la ville. Départ devant l’Office de Tourisme • 10h30 : Départ du tour de Ganges pédestre avec Ganges Court en tenue d’époque. Plan de l’Ormeau • 11h : Spectacle « la Cymbalobylette » par la compagnie Dynamogène. En déambulatoire, final : Plan de l’Ormeau | p.26 | • 11h50 : Démonstration de danse avec le groupe l’Ardorel (la bufatière, bourrées…). Plan de l’Ormeau • 12h10 : Démonstration de danse avec le groupe Mescladis (quadrilles et autres danses du XIXème). Plan de l’Ormeau Dimanche 4 septembre • 12h30 : Démonstration de danse avec le quadrille Saint-Laurentais. Plan de l’Ormeau • ANimations en continu sur le plan de l’Ormeau • 13h : Déjeuner à la guinguette 1900 ou dans les restaurants Gangeois (voir carte des menus 1900 à l’Office de Tourisme) • 14h15 : Salve d’artillerie et parade d’ouverture. Départ porte d’entrée rue Portail de Laroque • 14h30 à 17h30 : Reconstitution d’un cabinet de voyante 1900 par «la Sybille des Salons» qui vous initiera aux grands mystères occultes (boule de cristal, tarot…). Hôtel Bertrand (Grand Rue) • 15h15 : Inauguration de la maquette du Château de Ganges en présence des officiels. Devant l’ancienne poste. Cette maquette a été construite par des membres de l’association Ganges 1900 (400 heures de travail) à partir des plans réalisés par un architecte montpelliérain en 1897 (en prévision de la rénovation du quartier). • Club Aéro des Garrigues : présentation du Blériot XI. Devant l’Office de Tourisme • 17h15 : Attaque de la banque et course poursuite avec le Rétromobile Club Cévenol et le Bâton traditionnel français (savate). • Association Li provençau, Vieux métiers. Plan de l’Ormeau • 17h15 : Départ en déambulatoire de l’ensemble vocal Les Bonbecs. Devant l’Office de Tourisme • 8h30 : Salve d’artillerie. Ouverture de la fête sur le Plan de l’Ormeau • 17h30 : Pétrissage à la main par la boulangerie l’Ami du Pain. Rue des Arts • 17h45 : Simulation d’incendie avec les pompiers de Ganges • 18h15 : Spectacle « la Cymbalobylette » par la compagnie Dynamogène. Final devant le Bar du Siècle • 18h30 : Conférence de Michel Fratissier : « Quels enjeux autour de l’école à la fin du XIXème siècle ? ». Mairie, dans la classe 1900 • 18h30 : Chorale des Soyeux. Rue Biron • 18h30 : Grand concours de moustaches suivi du concours de grimaces. Devant la Guinguette 1900 • 19h : Course de Garçons de café. Départ Bar de la Poste, arrivée Guinguette 1900 • 15h45 : Mariage 1900 et cortège d’honneur. Mairie • 16h30 : Cirque la Cabriole, « Corps à cordes » : duo aérien de corde lisse et de corde volante, présenté par un échassier. Devant l’Office de Tourisme • 8h30 : Petit déjeuner 1900. Soupe, pâté, tartines, confitures maison, pain, café, thé… Encore en bonnet de nuit ou déjà en tenue de jour, venez participer au petit déjeuner sur le Plan de l’Ormeau (participation 5 €). • 9h : Randonnée pédestre à la découverte des mazets de la colline de Ranz au cœur d’une ancienne oliveraie (avec les Randonneurs Gangeois). 2 heures – 5 km – 200m de dénivelé. Départ devant l’Office de Tourisme • 10h-18h30 : Dictée 1900 et calcul dans la classe d’époque, toutes les heures. Mairie • 10h à 11h30 : Reconstitution d’un cabinet de voyante 1900 par «la Sybille des Salons» qui vous initiera aux grands mystères occultes (boule de cristal, tarot…). Hôtel Bertrand • 10h30 : Départ du tour de Ganges pédestre avec Ganges court en tenue d’époque « En avant vers la parade ». Plan de l’Ormeau • 10h30 : Spectacle « Traversée de la Manche de Louis Blériot » par Pascal Coularou de Club Aéro des Garrigues. Devant l’office de Tourisme • 16h : Démonstration de labour à l’ancienne. Départ du stand de la coopérative d’oignon doux des Cévennes. Place des halles • 16h30 : Pièces de théâtre. Saynètes de l’Opéra Panique d’Alexandro Jodorowsky : « Etre ou ne pas être » et « La Piscine ». Public adultes. Par une troupe éphémère Gangeoise. Chansons par La Triplette infernale et Histoires d’ânes et autres contes de Provence dits par André Bonnifay. Théâtre 1900, centre historique, résidence la Séranne, « Place Grand Cour » • Cabinet dentaire de campagne de Luc Gervais, en bas du Plan de l’Ormeau • 19h30 : Apéritif en musique sur le Plan de l’Ormeau • 20h : Banquet 1900. Plan de l’Ormeau • 21h : Cabaret 1900. Plan de l’Ormeau • 23h : Bal 1900. Plan de l’Ormeau | p.27 | Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com • 11h : Salve d’artillerie et parade d’ouverture de la journée. Départ porte d’entrée rue Portail de Laroque • 17h45 : Simulation d’incendie avec les pompiers de Ganges. L’accès à la manifestation est entièrement gratuit. • 11h45 : Dictée 1900 primée. Sur inscription, dans la classe d’époque. Mairie • 12h : Démonstration de danses traditionnelles avec le quadrille Saint-Laurentais, l’Ardorel et les Mescladis. Plan de l’Ormeau • 13h : Déjeuner à la guinguette 1900 ou dans les restaurants Gangeois (voir carte des menus 1900 à l’Office de Tourisme) • 14h30 à 17h : Reconstitution d’un cabinet de voyante 1900 par «la Sybille des Salons» qui vous initiera aux grands mystères occultes (boule de cristal, tarot…). Hôtel Bertrand • 15h : Mariage 1900 et cortège d’honneur. Mairie • 15h45 : Spectacle « Traversée de la Manche de Louis Blériot » par Pascal Coularou de Club Aéro des Garrigues. Devant l’Office de Tourisme • 16h30 : Pièces de théâtre. Saynètes de l’Opéra Panique d’Alexandro Jodorowsky : « Etre ou ne pas être » et « La Piscine ». Public adultes. Par une troupe éphémère Gangeoise. Chansons par La Triplette infernale et Histoires d’ânes et autres contes de Provence dits par André Bonnifay. Théâtre 1900, centre historique, résidence la Séranne, « Place Grand Cour » • 16h30 : Cirque la Cabriole, « Corps à cordes » : duo aérien de corde lisse et de corde volante, présenté par un échassier. Devant l’Office de Tourisme Billetterie • 18h : Course de Garçons de café. Départ Bar de la Poste, arrivée Guinguette 1900 • 18h15 : Improvisation en patois par Luc Gervais et chansons traditionnelles par la Triplette Infernale. Plan de l’Ormeau • 18h30 : Grande parade de clôture. Départ porte d’entrée rue Portail de Laroque • 18h30 : Musique traditionnelle avec Bartavelle. Plan de l’Ormeau • 20h : Rassemblement final en musique autour de la Guinguette avec le groupe de musique traditionnelle Bartavelle. Plan de l’Ormeau En fil rouge Concours de montages idéo et de photographies. Règlement disponible à l’OT. Gagnez votre Jeu de 7 famil les 1900 • 17h : Démonstration de labour à l’ancienne avec la Coopérative de l’oignon doux des Cévennes. Départ de leur stand. Place des halles • 17h : Chorale des Soyeux. Plan de l’Ormeau • 17h15 : Attaque de la banque et course poursuite avec le Rétromobile Club Cévenol et le Bâton traditionnel français (savate). • 17h15 : Départ en déambulatoire de l’ensemble vocal Les bonbecs. Devant l’Office de Tourisme En pratique Une billetterie est ouverte à l’Office de Tourisme pour les animations suivantes : - Opéra junior : le 1er septembre au théâtre de l’Albarède - Banquet 1900 : le samedi soir 3 septembre Renseignements www.ganges1900.com www.ot-cevennes.com - 04 67 73 00 56 Accès - De Montpellier : 45km par la D986 via St-Gély-du-Fesc et St-Martin-de-Londres - De Nîmes : 60km par la D999 via Quissac et Saint-Hippolyte-du-Fort - D’Alès : 40km via St-Hippolyte-du-Fort Parkings En arrivant sur Ganges, laissez-vous guider… Un grand parking vous attend sur le stade de Cayrel. Location de costumes Un service de location de costumes est mis en place du 27 août au 1er septembre (excepté le dimanche) à la Banque Alimentaire, derrière le théâtre de l’Albarède (même entrée que le théâtre). - Ouvert de 15h30 à 19h30. Accessoires 5 €, costumes à partir de 15 €. - Retour des costumes sans faute du 6 au 14 septembre de 15h à 19h (sauf le week-end). Restauration Des dessinateurs professionnels et amateurs ont crayonné spécialement pour vous un jeu de 7 familles unique et collector. Vous pourrez obtenir ce jeu de cartes de deux façons : soit sous la forme d’un petit jeu de chasse au trésor en arpentant les commerces des rues de Ganges afin de récupérer 5 tampons, ou tout simplement en achetant le jeu de cartes en vente à l’Office de Tourisme, dans les différents lieux d’accueil de la manifestation ou chez les commerçants participants, au prix de 5 €. - Vendredi 2 septembre : repas sur le plan de l’Ormeau au cœur du village des vignerons avec les producteurs locaux à partir de 19h - Samedi 3 septembre : Midi : déjeuner à la guinguette 1900 ou dans les restaurants de la ville Soir : Grand Banquet/Cabaret sur le plan de l’ormeau, 33€ réservation office de tourisme - Dimanche 4 septembre : Midi : déjeuner à la guinguette 1900 ou dans les restaurants de la ville - Menus des restaurants disponibles à l’OT Ganges Crédit Photos : JP Degas, C. Letanneur, F. Caulet, A. Dancar, Dynamogène, O. Berthier, OT Cévennes Méditerranée, G. Lamolle, JPe Valette et M.et H. Calmet Dessin Affiche : Mme Pappalardo • Conception, réalisation : I. Collumeau - creations-ic.com - 06 72 08 38 10 • Impression : Imp’act - 04 67 02 99 89