LE P`TIT GANGEOIS Ganges 1900

Transcription

LE P`TIT GANGEOIS Ganges 1900
Le P’tit Gangeois
édition spéciale N°5
Ganges 1900
Journal Quotidien du Midi
An 5
Bureau central : Plan de l’Ormeau Ganges - Agence télégraphique : Avenue du Mont Aigoual Ganges
Les 2, 3 & 4 Septembre 2011
Programme de Ganges 1900 (p. 24)
La cinquième
édition du P’tit
Gangeois, est
distribuée
gratuitement
dans votre ville
Sommaire
- Ce que sera l’année 1911
- La France dans 100 ans
- Dossier : le château de Ganges
- Rubrique internationale
- Rubrique nationale
- Rubrique régionale
- Rubrique locale
p.2
p.3
p.4
p.6
p.8
p.11
p.12
- Chronique des Lecteurs p.13
- Rubrique mode
p.16
- Rubrique sport p.19
- Rubrique loisirs
p.21
- Rubrique cuisine & Jeux
p.22
- La boutique officielle Ganges 1900 p.23
- Programme p. 24 à 28
Que sera la France dans 100 ans ?
Dans 100 ans ? En 2011 ? Grands dieux,
le ciel sera encombré de montgolfières et
il y aura des garages pour les dirigeables,
la misère sera enrayée…
Voilà ce que l’on pouvait lire dans le petit
méridional de 1911 et dont nous retrouvons quelques extraits dans le P’tit Gangeois.
Et oui, cette année encore toute l’équipe
de l’Agence Télégraphique s’est démenée
pour vous faire faire un bond de 100 ans
tout au long de son journal. Rendez-vous
incontournable pour revivre cette époque
et découvrir le programme de ce weekend.
Riez aux histoires drôles, essayez-vous à
la cuisine de l’époque, « farnientez » en
jouant à la rubrique jeux, plongez dans
l’histoire.
Humour et poésie sont au rendez-vous
cette année.
Tous nos remerciements à l’association
Généalogie Histoire et Patrimoine et tout
particulièrement à MM. Gérard Leynaud
et Daniel Lauret sans oublier René Rigal
pour son article sur les fileuses et Ferdy
Bezzina pour son papier sur le château de
Ganges.
Si vous avez des articles, une histoire,
n’hésitez-pas à nous en faire part.
Dans cette attente, nous vous souhaitons
un bon week-end en 1900 et une très bonne lecture.
Ce que sera
«
l’année 1911
Un homme averti en vaut deux, et
c’est la vérité… c’est au seuil de cette
année nouvelle que j’ai franchi celui de
Mme De Thèbes, prophétesse.
Mme De Thèbes n’a point d’appareil qui
méduse. Elle n’est jamais entrée en fureur
prophétique (…) C’est d’un fauteuil, un
honnête fauteuil qu’elle rend, en une forme
pittoresque qui ne va point sans indulgente
philosophie, ses pensées.
Seulement, Mme de Thèbes a sous ses cheveux blancs un sourire si fin, si maternel
qu’on ne peut hésiter une minute à se
confier à elle.
Madame, ai-je dit tout d’abord, dans l’Almanach que vous avez donné pour cette
année 1911, vous avez prédit en une langue
diversement mystérieuse, de grands évènements. Malheureusement Madame, à Paris,
une échéance d’un an est si longue qu’elle ne
peut rester en mémoire. En un mot, il m’importe, au rebours de tous les gens curieux,
bien moins de savoir si vos prédictions se
réaliseront que d’avoir la certitude que 1910
a réalisé celles que vous fîtes l’an dernier.
Prophéties réalisées : Mme De Thèbes qui
n’a point de bornes à son amabilité, m’a
montré, Almanach 1910 en main, comment
d’une façon générale, tout ce qu’elle a prédit s’est trouvé confirmé par le temps.
J’ai annoncé, m’a dit Mme De Thèbes que
1910 serait une année de feu, c’est-à-dire
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une année subissant l’influence de l’irradiation solaire.
Pour moi, ai-je interrompu, moi qui, il est
vrai, ne suis point prophète, l’année m’a semblé plutôt une année de pluie.
Mme De Thèbes m’a démontré éloquemment
qu’il ne faut point prendre ses prédictions à
la lettre, mais dans leur esprit. Une année de
feu, c’est une année d’action intense et d’épanouissement de l’énergie humaine.
Or cet épanouissement de l’énergie est attesté par les plus-values inattendues de tous
les pays.
Mme De Thèbes a dit encore que 1910 ne
serait point dans son ensemble une période
de désordres et de guerres, que le principe
d’autorité l’emporterait. Les affirmations
qui n’allaient point sans risque, ont été
confirmées (…).
Dans un ordre d’idées plus terre à terre,
Mme De Thèbes a prévu la vendange tardive
et le vin cher.
Plus loin encore, elle a prévu le changement
de souverain en Belgique. Comment douter
après tout cela des prédictions de la prophétesse. Je crois fermement que l’année
1911 sera l’année de Vénus, je crois également comme le confirme Mme De Thèbes
que 1911 sera l’année crépusculaire aux
cent mirages, aux apothéoses trompeuses,
1911 avec ses courants caressants et décevants arrive sur nous pour marquer le terme
d’une période descendante et comme pour
finir une journée de notre vie nationale.
1911, année de terribles catastrophes dans
le domaine de l’aviation.
Mais voilà du plus affreux, écoutez Mme De
Thèbes :
Par deux fois, pour le moins, notre pitié se
fixera sur d’innocentes victimes des fureurs
populaires… Toute la ville pendant trois
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jours, sera en deuil. Des conflits douloureux de la bataille, un homme puissant et
jalousé sortira grand. C’est alors qu’il sera
le maître de l’heure (…).
Mme de Thèbes continue. Catastrophes
prochaines chez les gens des finances…
Départ romanesque d’un homme d’état en
vue, au grand scandale de tout Paris. Ah,
que 1911 est donc funeste aux hommes
mûrs et âgés, Jusqu’au Parlement dont la
vie est bouleversée ! Et voici Versailles qui
vivra des heures d’agitation. A l’étranger,
l’Autriche, frappée par le deuil inattendu et
redouté n’aura pas à en souffrir. Au contraire, Vienne resplendit. Celle qui ne devait
pas y régner, régnera. L’Italie, au cours de
1911, préparera l’extension de son rayonnement, mais ce sera à notre détriment…
De la Russie, Mme De Thèbes ne veut rien
dire.
Et c’est ainsi qu’un peu troublé et que demandant avec angoisse si parmi tant de périls, je pourrais tirer mon épingle du jeu,
j’ai quitté Mme De Thèbes, lesté de conseils
maternels et tout protégé de gui…
Le Matin - 1er janvier 1911
Que sera la France
de demain ?
Dans cent ans ?
Q
uestion posée à quelques personnalités par le journal « Le petit méridional de 1911 » …
En France, dans cent ans, la vie heureuse
sera constituée… car comme dans cent ans
les débonnaires auront disparu, la France
sera bien obligée de supprimer la misère,
de rayer les humiliations et de répartir égalitairement la corvée ; personne en France,
ne voulant plus jouer spécialement ces rôles-là. Voilà comment j’entrevois la France
dans cent ans.
Léonie Rouzade
(Le petit méridional du 17 mars 1911)
T
out aura marché très vite. L’aviation
perfectionnée aura sans doute encombré et corrompu notre mince atmosphère.
La cure d’air sera impossible.
Le machinisme perfectionné aura tué de
plus en plus l’initiative individuelle : la
pauvreté sera presque éteinte, mais les santés seront plus surmenées et, pariant, plus
médiocres.
La campagne sera complètement rongée
par le chancre des bâtisses urbaines, la mer
elle-même, source de vie aura été compromise par des industries nouvelles qui se seront attaquées à ces eaux. (…)
La langue française, par l’influx d’idiomes étrangers aura beaucoup perdu de sa
clarté native et de sa grâce : il est possible qu’alors les Etats-Unis d’Europe soient
réalisés contre l’unité asiatique et l’unité
américaine (…)
Charles Grandmougin
(Le petit méridional du 1er avril 1911)
(…) Je crois que le mot salut nous viendra
par le peuple. Et qui sait si une simple idée
(comme celle de Briand par exemple au sujet de la participation des ouvriers aux bénéfices) qui sait si une idée si simple et si heureuse ne sera pas l’une des clés qui ouvriront
les portes d’un avenir qui parait clos.
Dans cent ans, je vois la France réorganisée
par des syndicats assagis ; je la vois toute
couverte de maisons du peuple aussi belles
que les anciennes cathédrales et qui abriteront les arts. (…)
Mais qui peut affirmer de l’avenir. Nous
sommes devant l’avenir comme des aveugles, nous ne pouvons que tâtonner dans les
ténèbres. (…)
Saint Georges de Bouhelier
(Le petit méridional du 04 avril 1911)
(…) Après tout on ne risque rien à prophétiser. Dans cent ans, qui sera là pour se moquer des divinations ? Vive la gaieté, dit
Figaro, qui sait si le monde durera encore
trois semaines ? Donc, je me représente
(mal) une France où les arbres auront été
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grillés par la poussière des automobiles
mais où l’on se réfugiera dans quelque aéronef pour prendre l’air.
Je prévois des garages de dirigeables comme je vois les gares de chemins de fer, des
stations en chaque ville, des hôtels avec
aménagements spéciaux. (…).
Lira t-on beaucoup ? Oui, des journaux à
un centime, des journaux gratuits, payés
aux lecteurs par les annonces, des livres à
quelques sous. Et Corneille à 5 centimes,
ce sera une bonne chose. La science, elle,
aura stupéfié le monde. (…)
L’état économique ! Ah ! J’ai bien peur que
la fortune publique soit, ou confisquée par
les trusts ou égrenée par la socialisation.
Mais, là-dessus, je ne prophétise pas. Je
voudrais que le monde fut heureux et que
la misère fut morte. En cent ans, peut-on la
tuer, cette meurtrière misère ? (…)
Si tout ce que je souhaite s’était accompli
dans cent ans, il est certain qu’il y aurait
plus de braves gens, moins de coquins et
plus de bonheur sur la terre. (…)
Jules Claretie
(Le petit méridional du 13 avril 1911)
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Que sera la France
de demain ? Dans cent ans ?
(suite)
En ce temps-là les villages seront horribles. Tous les vestiges du passé auront été
détruits, mis en poudre, balayés et poussés à l’égout. Toutes les cités auront été
reconstruites méthodiquement en vue du
« confort » mécanique et industriel.
Il n’y aura de rues que sous des voûtes
d’une résistance savamment calculée, énorme, et des toitures formidablement résistantes à cause de la chute fréquente des aéronefs, aéroplanes et autres engins volants. La
contemplation, l’amour, la poésie, les arts,
même culinaires abolis.
On se nourrira de pilules à la fois toniques
et laxatives afin d’avoir plus de temps. (…)
Les derniers des poètes et des amoureux
se réfugieront dans les dernières forêts, en
sauvages… vêtus seulement, les femmes
de leurs cheveux et les hommes de leurs
barbes. Mais les dernières forêts tomberont
bientôt, exploitées par les « Rois du Combustible » et repoussées vers le Pôle Nord,
le dernier couple amoureux, nu et désespéré
y mourra, non pas de froid, mais de la chute
d’un aéronef explorateur…
Jean Aicard
(Le petit méridional du 29 avril 1911)
Dans cent ans… ce que sera le monde !
Si les autos continuent et les maisons à 10
étages et le syndicalisme révolutionnaire…
Ah ! Monsieur… Je ne saurais prévoir les
malheurs de si loin.
Laure Coutan-Montorgueil
(Le petit méridional du 19 mai 1911)
PATRIMOINE
GANGES et le Château
du cœur de ville
L’avenir ne nous apportera que des vitesses, on ira de Paris à Nice en six heures.
On combattra dans les airs, comme on le
fait sur l’eau. On aura des œufs artificiels et
l’appareil photographique fera des tableaux.
Et puis l’homme mangera, dormira ; et pour
manger et dormir acceptera la plus dure des
nécessités.
Le seul changement sera une décroissance
de la vie intérieure. Vivre ne permettra plus
de penser. On vivra comme des éphémères.
La marionnette humaine fera ses trois petits
tours, à une allure si vertigineuse qu’elle
mourra avant d’avoir pris conscience d’elle-même. (…)
Peladan
(Le petit méridional du 5 juin 1911)
Je suis plus inquiet de ce qui se passera
demain que dans cent ans. Par égoïsme
d’abord : car demain j’y serai, et que dans
cent ans je n’y serai plus.
Par raisonnement ensuite : car je suppose que
nous aurons à subir dans un délai prochain
- demain donc - une secousse quelque peu
violente qui culbutera bien des choses. Après
quoi l’ordre qui est l’impérieuse nécessité de
la vie, remettra toutes choses en place, avec si
peu de changements, au total que nos neveux
se diront dans cent ans : c’était bien la peine
d’avoir fait la révolution.
Georges Montorgueil
(Le petit méridional du 19 mai 1911)
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Plus d’un SIECLE EST PASSE DEPUIS LA VENTE DU CHATEAU DE
GANGES !
C’est en février 1900 que la mise a prix de
ce bâtiment historique de l’ancien cœur de
Ganges à eu lieu, sur la base de 5.000f pour
les deux ailes et le corps principal du château.
Il a été par la suite rasé, pour permettre
la création d’une grande artère reliant le
plan de l’ormeau avec la place de l’église
et permettre la construction des halles
d’aujourd’hui.
Pourtant les élus de l’époque s’étaient démenés comme « de bons diables » pour
conserver aux Gangeois un patrimoine historique dit « de qualité » !
les cotés et 11m70 devant la façade centrale… Le bâtiment qui mesurait 50m coté
rue du Château était agrémenté sur cette
façade, d’un jardin extérieur où se trouvait
la fontaine qui actuellement est adossée au
mur du presbytère.
Mais revenons à nos élus !
Inauguration de la
maquette du château
de Ganges réalisée par des
bénévoles de l’association
Ganges 1900
devant l’ancienne Poste
le samedi 3 septembre 2011
à 15H
Mais que s’est il
passé en réalité ?
De 1892 à 1897 M. Carrière, Maire de
Ganges a entrepris de nombreuses démarches pour obtenir des propriétaires la vente
du château et des maisons attenantes, à la
commune, qui souhaitait en premier, aérer
le cœur de ville, fait de multiples ruelles insalubres, en ouvrant une nouvelle avenue,
du plan à la place de l’église.
Deuxièmement, aménager le château pour
y installer l’Hôtel de Ville et le commissariat, mais aussi un bureau de bienfaisance
avec quelques chambres pour les indigents,
la bibliothèque populaire, un magasin pour
les pompes à incendie, plus aménager une
partie du bâtiment qu’il louait aux postes et
télégraphes ainsi qu’à la caisse d’épargne
qui cherchait un local.
Le bâtiment était assez vaste pour accueillir tout cela ! Imaginez deux étages sur
une construction en forme de fer à cheval
ouvert au soleil levant ! Le centre appelé
« la cour d’honneur » mesurait 18m30 sur
Le 26 décembre 1894 après plusieurs interventions, le maire écrit à Paris, à Madame
la Marquise de Juigné « J’ai soumis au
conseil les nouvelles conditions de vente
de votre château au prix de 5500f, nous
avons Madame la Marquise considéré dans
cette affaire, l’avantage que notre petite
cité trouvait dans l’ouverture du quartier du
château, l’assainissement qui en résulterait
et l’embellissement d’un quartier central de
notre vieux Ganges … Je vous demande de
hâter l’envoi de la promesse de vente qui
nous est indispensable pour entreprendre
les formalités administratives, la vente ne
sera définitive, qu’après l’autorisation de
l’administration supérieure »
Après plusieurs mises au point avec l’administration et les propriétaires, la promesse de vente est signée le 30 juillet 1896, le
maire envoie son dossier à l’autorité supérieure, mais le 20 février 1897 une note du
Ministère de l’Intérieur l’informe « que le
dossier qui a été soumis au conseil général
des bâtiments civils le 26 octobre 1896, ne
lui pas encore été envoyé » (au ministère).
Entre temps il a écrit au directeur des Postes qui s’impatiente « il m’est impossible
de vous livrer le local …et les formalités
administratives qui sont fort longues et
compliquées sont la cause du retard.. »
Le Maire fait intervenir le député, mais fin
avril le projet revient « rejeté pour insuffisance de plans ».
Une foule d’observations concerne les réparations de l’intérieur du château, mais il
ne se tient pas pour battu ! Hélas le 9 juin
1897, c’est le décès de la Marquise de Juigné en son château de Juigné dans la Sarthe, cela nécessite une nouvelle promesse
de vente avec les héritiers, il prend un nouvel architecte refait son projet, cherche de
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nouvelles ressources.
Le 3 décembre 1897 une lettre du Préfet
annonce « J’ai toujours pensé que les locaux étaient trop vastes pour les services
qui doivent les occuper, et l’entretien insignifiant peut-être, pour les premières années deviendrait rapidement onéreux pour
les finances de la ville »…
Par lettre du 14 décembre 1897 le Maire
prévient le notaire de la famille de Juigné « j’ai le regret de vous informer que
l’administration supérieure s’est refusée
à approuver le projet rectifié. Cette fin de
non recevoir nous met dans la nécessité de
délier les propriétaires de leur promesse de
vente …Croyez à notre reconnaissance et à
nos vifs regrets d’être tenus par le refus de
l’autorité supérieure de renoncer à un projet que nous avions à cœur de réaliser.. »
Beaucoup d’énergies dépensées en pure
perte, alors qu’il a fallu, quelques années
plus tard investir pour l’Hôtel de ville, les
services communaux, de même pour la
poste, la Gendarmerie et la caisse d’épargne !
A quel coût pour la collectivité ?
Ferdy BEZZINA­(as. ARESA)
Découvrez des informations­­complémentaires sur le N° 2 des « Chroniques Gangeoises ». (En vente à l’office de tourisme).
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Rubrique
internationale
Les pompières de
Burton-Upon-Trent
doirs et autres engins ordinaires de la lutte
contre l’incendie, fut pour ces dames un jeu
véritable.
Aux applaudissements de la foule, les pompières de Burton grimpèrent aux échelles,
sauvèrent les incendiés de complaisance,
pompèrent l’eau à grands jets, bref, exécutèrent tout ce que doit connaître à fond un
corps de firemen anglais.
Le maire et le chef de la police ont témoigné à ces fières Valkyries autant de gratitude que d’admiration.
Burton a désormais deux compagnies dévouées à lancer contre le feu : l’une de
pompiers, l’autre de pompières. Voilà du
féminisme pratique !
Le petit journal du dimanche 9 juillet 1911
fondait de jour en jour, rongé par la mer.
Encore quelques heures et la banquise allait
se dérober sous lui, lorsqu’il fut recueilli à
moitié mort, par un navire qui passait.
Le petit journal du dimanche
22 janvier 1911
La mode a ses dangers
A la dérive sur un iceberg
Une compagnie de pompiers, formée exclusivement de femmes, vient de se constituer
à Burton-Upon-Trent, près de Stafford, en
Angleterre. Son effectif comprend dix-huit
personnes et elle est commandée par Mme
Roger Green, avec le grade de capitaine.
Le costume de la compagnie est la tenue
ordinaire des pompiers, augmenté d’une
petite jupe, pareille à celle du costume de
bain féminin.
Ces jours derniers, ces dix-huit dames,
équipées et casquées, ont donné leur première exhibition devant une assistance de
dix mille personnes, venues de tous les villages environnants.
Atteler les chevaux à la pompe, dès le signal d’alarme, galoper au feu supposé, développer les tuyaux, les échelles, les dévi-
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Un savant anglais, le docteur Wilfrid Grenfell a été dernièrement victime, au Labrador, d’une aventure où il a failli perdre
la vie. Se promenant sur la côte du pays,
en compagnie de quelques chiens, il ne
s’aperçut pas qu’il avait quitté la terre ferme pour la région des glaces. Tout à coup,
un formidable craquement se produisit et il
fut entrainé en pleine mer sur une banquise
flottante.
Il n’avait pour toute nourriture que celle
qu’il avait emportée dans son carnier et
rien pour les chiens. Pour empêcher ceuxci de le dévorer, il fut obligé de les tuer successivement et de les jeter en pâture les uns
aux autres.
Ses vivres épuisés, il resta plusieurs jours
en proie aux tortures du froid et de la faim.
Pour comble de disgrâce, son radeau glacé
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C’est à Osterode, charmante ville située
au milieu des montagnes du Hartz, que se
déroula ces jours derniers cette scène tragicomique. Une dame coiffée d’un de ces immenses chapeaux, actuellement en vogue,
se promenait dans la grande allée, lorsque
tout à coup un gros épervier, qui planait en
l’air, s’abattit sur elle. L’oiseau de proie
saisit de ses serres le chapeau et voulut l’arracher. Il y eu des cris ; des passants accoururent pour disputer à l’épervier sa proie, et
réussirent à la lui arracher et l’on constata
alors que c’était le pigeon empaillé, dont le
chapeau était garni, qui avait attiré l’oiseau
de proie.
Le petit journal 1911
- supplément du dimanche
Descente des chutes du
Niagara dans un tonneau
6 mois suivant à l’hôpital, s’étant brisé les
deux rotules et la mâchoire.
Sa popularité fut immense, mais en 1926,
après avoir frôlé la mort tant de fois tout
au long de sa vie, Bobby Leach glissa sur
une peau d’orange et se fractura la jambe.
Infectée, on dû l’amputer et il mourut de
complication deux mois plus tard.
La manifestation qui suivit le lancement du
Titanic fut des plus réjouissantes et les invités purent partager un repas pantagruélique
donné au Grand Hôtel Central de Belfast.
Par la suite, 3000 professionnels de tous
corps de métiers s’affairèrent pour équiper
le paquebot avec les toutes dernières techniques navales et du mobilier somptueux.
Le 18 septembre 1911, la date inaugurale
du Titanic fut annoncée : le 20 mars 1912.
Le lancement du Titanic
Bobby Leach défia les chutes du Niagara
le 25 juillet 1911. Il ne fut pas le premier
homme à descendre ces chutes dans un
tonneau, précédé en 1901 par Annie Edson Taylor qui, à l’âge de 63 ans réalisa le
même exploit, sans pour autant en tirer la
gloire méritée.
Originaire des Cornouailles, Bobby Leach
était cascadeur dans un cirque et passait sa
vie à défier la mort en réalisant des prouesses de l’extrême.
Le 25 juillet 1911, il s’enferma dans un tonneau d’acier qui suivit le courant jusqu’aux
chutes et effectua ainsi l’exploit. Il en sortit pratiquement indemne mais passa les
Le 31 mai 1911, le Belfast News-letter couvrit l’évènement et dès le 1er juin on put
lire en titre : « Lancement du Titanic - spectacle impressionnant sur Queen’s Island Une cérémonie réussie - météo brillante et
scènes enthousiastes ».
L’histoire du Titanic commença en 1907,
année où naquit le concept de deux paquebots, suivis d’un troisième, capables de
surpasser en confort, élégance et sécurité.
Leurs noms furent choisis ultérieurement :
Olympic, son jumeau Titanic et Gigantic.
Les navires devaient être construits dans
les meilleurs matériaux.
Les travaux gargantuesques avancèrent si
rapidement, qu’une rumeur se mit à circuler qu’un ouvrier serait resté coincé à
l’intérieur de la coque en raison de l’allure
imposée. Simple légende.
Le Titanic fut lancé le 31 mai 1911. Plus
de 100 000 personnes s’empressèrent pour
observer les opérations. Les opérations de
lancement furent marquées par un accident.
Un ouvrier charpentier se coinça la jambe
avec un des supports de bois qu’il était en
train de scier. Il fut aussitôt transporté au
Royal Victoria Hospital où on l’opéra. Il
décéda dès le lendemain.
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Rubrique
nationale
Etrange accident
Un accident, heureusement rare, et dont
les conséquences n’ont pas été aussi graves qu’elles semblaient devoir l’être, s’est
produit au théâtre de l’Ambigu, pendant un
entracte de la représentation du Roi-Soleil.
Un spectateur de l’amphithéâtre est tombé
accidentellement du haut du poulailler
sur une spectatrice, placée aux fauteuils
d’orchestre. Celle-ci par une chance vraiment extraordinaire, n’a reçu que quelques
contusions.
Voici les circonstances de l’accident : le
jeune homme qui, pour causer avec quelques amis placés derrière lui, s’était retourné et s’était appuyé à la balustrade, a fait
un faux mouvement et, perdant l’équilibre,
a été lancé dans le vide.
On juge de l’émotion intense causée dans
la salle, lorsqu’après une chute d’une vingtaine de mètres, le malheureux est venu
s’abattre dans les rangs de l’orchestre.
Quant on le releva, on constata que le jeune homme, qui avait perdu connaissance,
avait une fracture à la cuisse droite. Après
avoir reçu les soins du médecin de service,
le blessé a été transporté à l’hôpital.
Le petit journal du dimanche 1911
ville et qu’elle l’avait perdu par la suite ;
Le billet fut placé sous séquestre entre les
mains de Me Ménage et la première chambre du tribunal civil présidée par M. Gibon,
fut saisie du différend. Le tribunal a estimé
que le véritable propriétaire était M. Robert
H. Campbell.
Une femme assassin
Aujourd’hui comparaissait devant la cour
d’assises de la Loire la femme Merlat, veuve Louche qui, en juillet dernier assassina
son neveu, lequel l’avait éconduite à la suite de ses demandes d’argent. L’accusée refuse le concours d’un avocat. Elle a déclaré
qu’elle tuerait celui qui prendrait la parole
pour la défendre. Néanmoins Me Dupin,
bâtonnier de Montbrison s’est chargé luimême de cette tâche. A l’audience, la veuve Louche s’est obstinée à ne pas répondre
aux questions du Président. Les rapports
des médecins s’accordent à reconnaître
son entière responsabilité. Un frère de
l’accusé est venu déposer. Il a dit qu’il fût
Un billet de loterie
Le 22 avril 1909, on procéda au tirage de
la loterie des Femmes Pauvres de Paris et
du département de la Seine, œuvre au profit
d’un sanatorium populaire.
Le numéro 78898 sortit, remboursable à
100 000 Fr et aussitôt M. Robert H. Campbell fit savoir de Londres qu’il était le possesseur de ce billet ; mais en même temps
surgirent trois propositions : la première
émanant de M. Joseph Panet, employé de
banque à Avignon ; la deuxième, de M.
Henri Playez, cultivateur à Viller-au-Bois
dans le Pas de Calais ; la troisième de M.
Pierre Serpaggy, ouvrier terrassier à Bastia
en Corse.
Chacune de ces personnes expliquait
qu’elle avait acheté le billet 78898 dans sa
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l’objet de chantages et menaces de la part
de sa sœur, reconnue coupable d’assassinat
avec préméditation, la femme Louche est
condamnée à vingt ans de travaux forcés
et dix ans d’interdiction de séjour. La cour
alloue 1 Fr. de dommages et d’intérêts à la
partie civile.
Aussitôt après le prononcé de l’arrêt, la
femme louche a cherché à étrangler à l’aide
d’un lacet, Me Mulsant, avocat de la partie
civile. L’avocat a pu heureusement se dégager sans avoir de mal.
L’impôt sur le revenu
La première commission sénatoriale d’Impôt sur le revenu a arrêté définitivement
les décisions qu’elle soumettra à la commission plénière concernant l’impôt complémentaire. Elle a décidé que l’impôt
complémentaire porterait sur l’ensemble
des revenus, à l’exception d’une somme
considérée comme minimum nécessaire à
l’existence et variable selon la population,
de 0.50 % à 5 % des dégrèvements pour
charges de famille seraient accordés sur
l’impôt complémentaire proportionnellement à l’importance de ces charges et au
taux de l’impôt complémentaire qui serait
un impôt de quotité.
L’impôt sur le revenu sera voté par le Sénat
le 7 juillet 1914
On veut imposer
les célibataires
Voici qu’à Lyon on impose les célibataires
et qu’on leur applique le tarif des chiens de
luxe. Ils payeront dix francs par an comme
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les lévriers, les cockers ou les caniches.
C’est cher tout de même !
Le célibataire de Lyon va devenir une spécialité de choix, susceptible de rivaliser
avec le saucisson. Qui sait ? La mode va
peut-être s’en mêler et il sera alors du dernier chic d’être un « célibataire de Lyon’ ».
Tous les jeunes gens cherchant la grosse
dot iront habiter cette jolie ville. Quant
aux jeunes filles à marier, elles caresseront
toutes le même rêve : aller faire un petit
voyage « au pays des célibataires ».
On ira dans les guides : « Lyon, célèbre par
ses soieries, ses saucissons et ses célibataires… »’. Les milliardaires américains y afflueront, au bout de quelques temps…
Mais que va faire Marseille ?... Car Marseille et Lyon, vous le savez se font concurrence acharnée. Et si l’on signale du nouveau à Lyon, il faut aussitôt que Marseille
se distingue par quelque nouveauté sensationnelle.
Vous allez voir, à Marseille, on va imposer
les gens mariés…
Le matin 1911
référence pour mesurer le temps. Cette ligne imaginaire, aussi appelée méridien de
France et passant par le centre de l’Observatoire de Paris est située à un peu plus de
2° de celui de Greenwich et traverse le territoire français de Dunkerque à Perpignan,
ainsi que l’Espagne, l’Algérie, le Mali,
le Niger, les océans Arctique, Atlantique
Nord et sud…
L’écart entre le méridien de Greenwich et
celui de Paris est de 9 minutes 21 secondes.
Le méridien de Greenwich, défini comme
le premier méridien, a donc une longitude
définie comme égale à 0°. Il passe à travers
l’Observatoire royal de Greenwich en banlieue de Londres.
Avec le 180e méridien qui lui est directement opposé, il définit les hémisphères est
et ouest.
Le méridien de Paris est abandonné au profit du méridien de Greenwich lors d’une
conférence international de Washington. Et
c’est ainsi que le 11 mars 1911, la France
abandonne le méridien de Paris. A l’origine, il était question que le Royaume Uni
adopte, en échange, le système métrique.
Source : wikipedia
Le méridien de Greenwich
contre celui de Paris
Au XVIIIe siècle quelle heure était-il à
Ganges quand il était midi à Paris ? Avant
la révolution, chacun donnait l’heure en
observant le mouvement du soleil sur le
cadran solaire.
Puis, la République française choisit le
méridien de Paris (défini en 1667) comme
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La Joconde disparait du
Louvre en plein midi
Une nouvelle extraordinaire et à laquelle
on se refuse tout d’abord à croire, s’est répandue cet après-midi dans Paris. La « Joconde », l’immortel chef-d’œuvre de Léonard de Vinci qui faisait l’orgueil du salon
carré du musée du Louvre, a disparu ! C’est
à midi que la constatation a été faite. On
sait que la « Joconde » occupait une place
d’honneur dans un des grands panneaux du
salon carré. Elle avait été placée, il y a cinq
ou six ans, dans un admirable bois sculpté
de style renaissance…
Tous les conservateurs et tous les chefs de
service présents à Paris sont réunis dans les
Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
salles du musée, où ils procèdent à une première enquête sur la consternante nouvelle.
A trois heures moins un quart, le Préfet de
police donne l’ordre de fermer le musée du
Louvre qui a été complètement évacué. (…).
D’après les bruits qui courent, on suppose
encore que la disparition est due à quelque
mauvais plaisant. Il serait impossible, en effet, de tirer un parti quelconque de la vente
d’un tableau si universellement connu.
On sait que la « Joconde » est Marie-Lisa,
femme de Francisco Del Giocondo citoyen
de Florence. Léonard de Vinci y travailla
dit-on quatre années de suite sans pouvoir
la finir pleinement à son gré. François 1er
l’acheta pour une somme énorme pour
l’époque. Mona Lisa est représentée de
trois-quarts, tournée vers la gauche dans
un fauteuil ; ses deux mains sont croisées,
l’une sur l’autre. Un voile léger, retenu par
un fil de soie qui passe sur le front recouvre le derrière de la tête et tombe sur les
épaules, ainsi que ses cheveux bouclés.
Derrière, au-delà d’un appui en pierre, on
aperçoit un site entouré de rochers.
On cherche :
C’est ce matin que les gardiens s’aperçoivent de la disparition. Ils crurent que le
tableau était à l’atelier de photographie ou
chez le conservateur. Ne le voyant pas revenir, ils s’en inquiètent, mais ne le trouvent
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nulle part. Ce fut un affolement extraordinaire. Tout le personnel se lança à la recherche du chef-d’œuvre. Dans les escaliers le
gardien découvrit le cadre. On l’examina,
il n’était pas détérioré. Le tableau avait été
enlevé. A midi seulement l’administration
avisa la police. Le voleur croit-on n’aura
pas pu sortir sans être vu avec le châssis qui
mesure 90 centimètres de hauteur sur 70 de
largeur. Il faudrait qu’il l’eût coupé.
A cinq heures toutes les recherches de la
police étaient restées infructueuses.
L’ouest-Eclair du 22 août 1911
Le voleur était un vitrier italien qui avait
participé aux travaux de mise sous verre
des tableaux les plus importants du musée.
Il conserva le tableau pendant deux ans
dans sa chambre à Paris. De retour en Italie, il proposa de le revendre en 1913 à un
antiquaire florentin qui donna l’alerte.
Rubrique
Régionale
Au Pic Saint Loup
On nous prie d’insérer : la croix monumentale qui dans quelques jours resplendira
sur le sommet du Pic St Loup est, maintenant, complètement achevée. Elle est exposée dès aujourd’hui à Montpellier dans
l’atelier de construction de M. Andrieux,
Cours Gambetta, où elle restera jusqu’au
jeudi soir. Elle prendra ensuite le chemin
du Pic. L’ascension se fera, nous l’espérons
sans trop de difficultés, grâce aux généreux
concours d’hommes vigoureux et dévoués
qui tiennent à honneur de l’accompagner et
de la porter durant cette laborieuse ascension. Un spécialiste de Montpellier, dirigera cette délicate ascension. Plusieurs jours
avant la fête, la croix sera en place et, le 20
mars, date fixée pour la bénédiction solennelle, sera un jour de fête sans précédent.
Les personnes qui n’auraient pas encore
envoyé leurs offrandes et les paroisses qui
n’auraient pas encore fait parvenir leur liste
de souscription sont priées de vouloir bien
le faire sans retard.
L’Eclair 1911
Coup de pomme
de terre mortel
Dans la soirée du 29 décembre dernier, à la
suite d’une discussion, la femme Granier,
demeurant à Rebourguil (Aveyron), jeta
sur son mari une pomme de terre. Atteint
à l’œil droit, le malheureux tomba sur le
sol et resta pendant plusieurs heures sans
connaissance. Sa femme poussa l’audace
jusqu’à attacher les jambes de son mari au
pied d’un meuble, puis elle partit.
Trois jours après, Granier était retrouvé
mort.
Le médecin légiste déclara que la victime
avait succombé à une congestion cérébrale,
mais ne put dire si la mort était due au coup
reçu.
Le Juge d’instruction de Saint-Affrique
renvoya l’accusée devant la Chambre des
mises en accusation de Montpellier. Dans
son audience de ce soir, cette cour a renvoyé la femme Granier devant le Tribunal
correctionnel de Saint-Affrique, sous l’inculpation de coups et blessures simples.
Le Petit Méridional 1911
mais la cérémonie qui se déroulait disait
à tous que le bronze, le marbre et l’airain
remplaceraient bientôt ce plâtre inconsistant et transitoire. De beaux discours (…) !
Et il se peut bien qu’en poursuivant sa tranchée, l’ouvrier que je voyais ce matin donner des coups de pioche dans le sol sablonneux du Plan Victor Hugo, découvre tout
près des escaliers du kiosque une grosse
pierre, veinée de blanc, taillée dans le cœur
de notre montagne et portée à cet endroit le
14 juillet 1880.
Cette pierre est creusée dans son milieu et
je vis - de loin- qu’on y enfermait une boite
en fer dans laquelle on venait de placer une
feuille de parchemin et quelques monnaies
d’or et d’argent frappées au millésime de
l’année. Puis, des ouvriers (…) scellèrent
d’un dur ciment la boite précieuse qui devait emporter vers la postérité notre foi, nos
espoirs, nos aspirations !
Il y a trente un ans, et depuis jamais je n’ai
plus entendu parler de cette fête. Et même
quelques fois, lorsque j’y fais allusion (…),
on ne se souvient plus !
Personne non plus ne songe à la pierre qui
dort là-bas, sous le Plan Victor Hugo, renfermant de si belles choses, depuis trente un
ans…
Le Petit Méridional mars 1911
Il y a trente un ans
Il y a trente un ans, en 1880 par conséquent,
on célébrait pour la première fois la fête du
14 juillet. On fit bien les choses partout en
France, à Cette en particulier.
Je regardais ce matin la tranchée que l’on
vient d’ouvrir sur le Plan Victor Hugo pour
amener une conduite d’eau au pied du kiosque et arroser ainsi les maigres arbustes à
demi-morts qui sont plantés autour ; et les
souvenirs d’antan ont aussitôt afflué à mon
esprit : j’ai revu la cérémonie grandiose et
émouvante. (…) Une estrade étincelante de
couleurs et de verdure (…). Enfin sur un
piedestal flamboyant une statue de la République. (…) Cette statue était en plâtre ;
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Cesseras - nouvelle vexation
Montpellier, dénombrement
de la population en 1911
Voici les résultats officiels de la ville de
Montpellier 80 456 ; le résultat de 1906
avait été de 77 663 soit une différence en
plus de 2 793 ?
Le Petit Méridional 1911
Montpellier
les inconvénients de
la jupe culotte
Hier soir, vers 5 h. une jeune femme portant une jupe culotte, s’est aventurée dans
la rue Nationale. Un rassemblement s’est
aussitôt formé et la foule a suivi la dame
dans le hall de l’hôtel des postes.
A la sortie l’attroupement s’est encore accru et la dame a dû se réfugier dans des
maisons des Trois-Passages.
La foule a néanmoins continué de stationner devant la porte.
L’Eclair du 24 mars 1911
Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
M. le curé a comparu mardi devant le tribunal
correctionnel de Saint-Pons. Il était accusé
tout simplement d’avoir séquestré le garde
dans l’église et de l’avoir injurié. A l’audience, le garde a été amené à dire qu’il ne savait
pas s’il avait été oui ou non enfermé dans
l’église parce qu’il ne s’est pas rendu compte
si la porte était ouverte ou fermée. Un témoin
cité par le procureur a également déclaré
qu’il ne savait pas si la porte était ouverte ou
fermée. Cette partie de l’audience a démontré
que le garde L. n’hésite pas à porter contre
qui que ce soit l’accusation les plus extravagantes. Nous le savions déjà.
Pour ce qui concerne les injures, le garde
affirme que lorsqu’il dit à M. le curé : « Je
vous dresse procès-verbal » celui-ci aurait
répondu : « je m’en f… ». M. le curé nie
énergiquement ces propos mais comme
les témoins manquent le garde est cru sur
parole et M. le curé condamné à 16 fr.
d’amende.
Le correspondant du « Petit Méridional »
lui-même déclare nettement que c’est
là une « vengeance » du maire qui, pour
chercher une « revanche de ses nombreux
échecs », « styla » son garde et le poussa à
tendre un guet-apens à M. le curé.
Pour ceux qui ont assisté à l’audience, le
garde de Cesseras est un particulier qui se
moque des scrupules. Avec Diabolo, cela
doit faire une jolie paire. La vie ne doit
pas être commode dans ce patelin. Dès que
quelqu’un gêne ces messieurs, ils ont, pour
l’embêter un moyen qui réussit toujours :
le dénoncer au procureur. Diabolo dénonça
même un jour à ce magistrat un ouvrier qui
lui avait demandé le paiement de son travail. Qu’on juge du reste.
Partout où les chiens mordent on prend un
bâton, si nos amis de Cesseras se mettaient à
user, à l’égard de ceux qui le méritent, de la
justice des chiens ? Peut-être le résultat seraitil bon ?
L’Eclair du 26 mars 1911
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Rubrique locale
Service des autobus
C’est le 20 juin qu’a eu lieu l’inauguration
du service d’autobus qui desservent : Ganges, Quissac et Clermont-l’Hérault.
Les voitures sont trois grands omnibus à
seize places. Le toit est aménagé pour recevoir des colis, le moteur permet d’atteindre
en palier une vitesse de 40 km à l’heure.
MM. Cajot et Planchon sont chargés du
service administratif ; la partie technique a
été confiée à M. Cardinal, chef du service
de l’exploitation.
On ne peut que se féliciter de voir des régions jusqu’ici abandonnées parcourues
par des voitures rapides, puissantes et bien
aménagées, qui rendront de grands services
dans les régions où les moyens de transport
étaient bien loin d’être commodes.
Les départs de Montpellier ont lieu tous les
jours à 5 h. 30 très précises du soir, Cours
Gambetta N° 6.
Très prochainement un car de 60 places va
être mis à la disposition des excursionnistes.
Le Petit Méridional 1911
Ganges, le mauvais temps
Un temps épouvantable sévit depuis deux
jours sur notre région ; un vent violent du
Midi souffle avec rage. Par intervalles, la
pluie tombe abondante et serrée, suivie de
rafales de vent.
La nuit dernière, vers 1 heure et demie du
matin, un orage d’une intensité peu ordi-
Ganges - De l’eau S.V.P.
naire a éclaté sur notre ville, et pendant plus
de trois heures de temps, sans interruption
aucune, les éclairs et les tonnerres se succédaient, réveillant toute la population.
La foudre est tombée sur une ferme à Cazilhac-le-Haut et a mis le feu au grenier de la
maison. Les dégâts ne sont que matériels.
L’Hérault a grossi considérablement et si le
mauvais temps persiste encore, la plaine de
Cazilhac et le village de Laroque sont encore menacés d’être envahis par les eaux.
Le torrent du Rieutort coule depuis hier. Le
ciel reste couvert et menaçant.
L’éclair du 22 mars 1911
Depuis des années, le quartier Tra-le-Mur
est presque privé d’eau. La fontaine qui s’y
trouve coule comme un fil, et, malgré les
réclamations des habitants, les choses restent en l’état. Les ouvrières de l’usine sont
obligées aux heures courtes des repas, d’aller prendre l’eau loin, dans d’autres rues, et
les propriétaires de chevaux d’aller abreuver leurs bêtes autre part. Gageons, cependant que si certains habitants de ce quartier
n’avaient pas de concession d’eau à leur
domicile, il y aurait longtemps que la réparation de la fontaine serait chose faite mais
il s’agit d’ouvriers, de pauvres gens dont
l’administration compétente se moque,
et, pour eux, la réparation de la fontaine
couterait trop cher. La nécessité publique
s’impose, cependant, et nous avons lieu de
croire que, malgré notre intervention la municipalité écoutera les doléances des habitants de ce quartier. (…) Espérons que nos
bons édiles trouvant dans les finances de la
ville l’argent nécessaire pour donner gratis
les fournitures scolaires même aux élèves
des écoles voisines, feront un sacrifice financier pour les contribuables gangeois et
qu’ainsi ce quartier aura sa fontaine restaurée.
L’éclair du 26 mars 1911
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Chronique des
Lecteurs
Rubrique Histoire
et Généalogie
Les commerces
de la rue Biron
Les recherches permettent de reconstituer à la date de 1911, l’ensemble des
commerces de la rue Biron pour la partie
comprise entre la rue des Arts et le café du
Siècle, soit à droite en allant vers Montpellier.
Le magasin après Arnaud est la mercerie
bazar où le présentoir de cartes postales
est visible sur une carte postale. Ce commerce est dirigé par Castella Louis Dieudonné, fabricant de chaussures, éditeur
de cartes postales, frère de Castella Marie
(voir ci-dessous). Il est présent en 1906, né
à Aigues-Mortes le 29 juillet 1846, fils de
Castella Simon, préposé en chef des douanes, décédé le 17 janvier 1855, et de Castella Anne, débitante de tabac à Ganges.
Castella Louis Dieudonné se marie à Laroque le 23 février 1884 avec Metge Marie
Félicie, née le 4 septembre 1856, quartier
du Bas Château, fille de Metge Pierre dit du
coin, propriétaire, décédé le 7 mars 1877,
et de Malavieille Elisabeth, décédée le 24
décembre 1879. Ils ont eu pour enfants,
Castella Anna Augustine Louise née le 28
août 1885, rue Biron, mariée à Ganges le
18 juillet 1905 avec Delbos Alfred Philemon Joseph, décédée le 15 mai 1972 ; Castella Pascalin Jules, né le 12 avril 1887, rue
Biron, décédé à 20 ans, chez ses parents, le
19 mars 1908 ; Castella Marie Louise, née
le 5 janvier 1893, rue Biron.
La marchande de vaisselle qui suit est Castella Marie Magdeleine Louise, épouse
Malavielle, sœur de Castella Dieudonné
(ci-dessus) née le 6 mai 1855 à Axat, Aude.
Elle épouse, à Ganges le 20 août 1889, le
bonnetier Malavielle Augustin Florian, né
le 24 juillet 1855, fils de Malavielle Augustin Siméon, et de Gay Julie.
Sous le même toit, les enfants tous nés à
Ganges : Malavielle Juliette Augustine
Marguerite, couturière puis marchande de
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vaisselle, née le 25 juin 1890 ; Malavielle
Jeanne Louise, apprentie couturière, née le
13 avril 1894, décédée le 3 avril 1965 ; des
jumeaux, Malavielle Louis Albert et Malavielle Marie Rose (décédée le 28 août 1896)
nés le 4 octobre 1895 ; Malavielle Roger
Auguste, né le 20 octobre 1897 ; Malavielle
Marie Thérèse, née le 4 mars 1902.
Pour les anciens Gangeois ce magasin de
vaisselle et porcelaine a été repris par Malavielle Juliette Augustine Marguerite qui a
épousé le 11 octobre 1927 le coiffeur (voir
ci-dessous) Fabre Samuel.
A la suite de la vaisselle, la quincaillerie
d’Atché Adrienne Adèle Jeanne, veuve
Chambre, née en 1876 à Alzon. Son mari,
Chambre Joseph Louis Alphonse, était
décédé le 5 juillet 1909, fils de Chambre
Alphonse et Maurel Mélanie domiciliés à
Laroque.
Atché Adrienne veuve Chambre est aidée par
sa mère, veuve Atché, née en 1846 à SaintJean-de-Bruel. Sous son toit, ses enfants nés
à Ganges, Chambre Marie Louise Adrienne
Alphonsine, le 16 octobre 1901, mariée le 22
avril 1930 avec Coste Fernand Justin Louis,
décédée le 17 juin 1988, et Chambre René
Joseph Georges, le 26 avril 1907, marié le
27 juillet 1943 avec Banes Andrée France
Marie, décédé le 11 mai 1976.
La pharmacie, anciennement de Lafond
Louis, a été reprise après 1902 par une fa-
Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
mille de Valleraugue : le docteur en pharmacie Mourgues Albert, né en 1879, et son
épouse Carle Madeleine, née en 1883. Une
fille et un fils, Lucienne, née en 1907 et
Maurice ; une domestique, Lafont Esther,
née en 1886 à Dourbie ; un élève pharmacien, Jambon Augustin, né en 1887 à La
Capelle, Lot-et-Garonne (voir l’étude sur
les postières).
Les Mourgues sont encore les pharmaciens
de la rue Biron en 1921.
Le coiffeur Fabre Charles Auguste, ardéchois né à La Baume en 1840, marié avec
Jourdan Julia Ernestine, née à Cazilhac,
quartier du Pont, le 11 décembre 1863, fille
de Jourdan Antoine, moulinier en soie, et
Doulcier Ernestine. Le couple a deux enfants : Fabre Jeanne Marie, née le 27 février 1894, et Fabre Marcel Marius, né le
4 septembre 1897. Ce dernier se marie à
Ganges le 18 janvier 1921 avec Fabre Marthe Marie Victorine ; il décède le 1 janvier
1964 à Montpellier.
Au recensement de 1906, le salon est à la
même famille avec deux fils qui ne paraissent pas en 1911 : Fabre Charles André,
né le 3 novembre 1889, rue Biron, et Fabre Samuel, coiffeur, né le 2 février 1881 à
Saint-Laurent-le-Minier (voir ci-dessus la
famille Malavielle).
La famille Chabanis avait le magasin de
confection habillement en 1906. Chabanis
Louis était avec sa mère Belin Madeleine.
Sa femme Deguiry Augustine était absente.
Passation du fond de commerce à la famille
Lyon.
L’enseigne ‘’La Samaritaine’’ avait pour
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confectionneur Lyon Emmanuel Jules, né
en Avignon en 1874. Sa compagne Sarrier
Joséphine, une Ardéchoise née à Lespéron
en 1877, est vendeuse. Ils ont deux filles :
Lyon Odette, née en 1908 à Anduze ; Lyon
Simone Marcelle, née le 21 septembre
1910, rue Biron, mariée à Nîmes le 30 janvier 1937 avec Rouquette Pierre Fernand,
et décédée à Nîmes le 3 février 1985.
Les filles seront légitimées par le mariage
des parents, Lyon Emmanuel Jules et Sarrier Joséphine, célébré à Alais le 6 mai
1916. La famille Lyon est toujours en place
au recensement de 1921.
Au café du Siècle, la famille Lèbre a passé
la main à la famille Fesquet dite en 1921
Grevoul-Fesquet. Le limonadier Fesquet
Elie est né à Lasalle en 1873. Il est marié
à Soutoul Juliette née en 1881, même lieu.
Leur fils Fesquet Raoul est né en 1902 à
Lasalle. La belle-mère, Soutoul Jenny est
née en 1850 à Soudorgues.
Le travail des horlogers
Arnaud père et fils
En consultant les recensements de Ganges,
le couple Arnaud Albert-Robert Joséphine
(en réalité Marie), horlogers, rue Biron, apparaît en 1911.
Le premier réflexe conduit à chercher des
cartes postales de cette époque. Par chance,
sur une devanture de la rue Biron, à l’angle
de la rue des Arts, le nom Arnaud s’étale en
toutes lettres.
Le premier Arnaud à devenir gangeois est
un cigalois d’origine. Arnaud David est
né à Saint-Hippolyte-du-Fort le 2 janvier
1815, fils d’Arnaud David, cafetier, et de
Journet Victorine.
Arnaud David demeure à Ganges vers
1840 probablement pour apprendre le métier d’horloger. Ce néo Gangeois, ouvrier
horloger épouse, le 2 août 1844 à Ganges,
Il y 300 ans le Roi
s’intéresse à Ganges . . .
Il y a 300 ans, plus ou moins quelques années, sa Majesté LOUIS XIV s’intéresse au
devenir de Ganges, au moins indirectement,
en organisant et réglementant l’industrie de
la Bonneterie au Métier.
Si le métier à fabriquer les bas, de laine ou
de soie, et autres matières a commencé à
fonctionner en 1589, inventé par le Révérend William LEE de Woodborough près
de Nottingham en Grande-Bretagne, sous
le règne d’Elisabeth, si les premiers bas de
Soie furent tissés à Rouen vers 1611 (il y a
donc 400 ans) par William LEE lui-même
et 6 ouvriers anglais, il faut attendre 1656
pour que Louis XIV installe en son château
de Madrid, au bois de Boulogne, une manufacture de bas au métier. Car en 1654, un
Nîmois, Jean HINDRET ramène de Grande-Bretagne les plans du fameux métier et
le reconstitue.
Martin Junie, née le 24 septembre 1822,
fille de Martin Jean, faiseur de bas, décédé
le 5 septembre 1828, et de Quiminal Junie,
revendeuse, décédée le 6 septembre 1843.
Quiminal Junie était fille de Quiminal Daniel et de Rapucel Elisabeth. Cette dernière, née à Saint-Hippolyte-du-Fort, décède,
à Ganges, dans sa maison d’habitation du
chemin vieux, le 30 novembre 1843 à l’âge
de 90 ans.
Arnaud David, horloger, et Martin Junie
ont, le 7 juin 1845, un fils, Arnaud Jean David Albert ; le 1er octobre 1848, une fille,
Arnaud Junie Amélie, décédée le 3 avril
1850 ; le 26 avril 1851, une fille, Arnaud
Rachel qui, bijoutière, se marie le 27 février 1897, à Ganges, avec Novis-Duanyel
Louis, propriétaire sériciculteur.
Arnaud Jean David Albert, bijoutier-horloger, épouse au Vigan, le 13 mai 1876, Robert Marie, institutrice libre, née à Vauvert
le 20 janvier 1847, domiciliée au Vigan,
fille de Robert Jean, décédé le 1er octobre
1849, et de Giran Marguerite.
Naissance d’une fille, Arnaud Jenny Marguerite Lydie, le 1er mars 1877, au domicile de la rue du Jeu de Ballon.
En 1876, sous le même toit de la rue du Jeu
de Ballon, deux générations : Arnaud David, horloger, Martin Junie, ménagère, son
épouse ; Arnaud Rachel, couturière ; Arnaud
Albert, horloger, Robert Marie, son épouse.
Au recensement de 1881, rue Jeu de Ballon,
logent sous le même toit, Arnaud Albert,
Robert Marie, Arnaud Lydie, leur fille.
Le recensement de 1886, est identique à
1881 plus Giran Marguerite, belle-mère,
native de Vauvert. Elle décède à 81 ans, le
24 novembre 1886, veuve, fille de feus Giran et Allier Suzanne.
Le 29 décembre 1890, Martin Junie décède dans sa maison d’habitation de la rue
du Jeu de Ballon. 6 mois après, le 22 juin
1891, décès de son mari Arnaud David.
En 1906 et 1911, le couple Arnaud AlbertRobert Marie (dite Joséphine), horloger,
est installé rue Biron.
Le 20 avril 1911, Arnaud Jean David Albert décède à son domicile
Remerciements à Bruno Compan, photos numériques, Jacques-Olivier-Brice et
Jean-Pierre Cès, cartes postales, Odette et
Louis Ginestié, renseignements, Henriette
Langlois, renseignements et propriétaire
de l’horloge. Recensements, annuaires de
l’Hérault et état civil sur site AD34.
Toute anomalie pouvant être relevée dans
ce texte préparé pour la manifestation
de Ganges 1900 des 3 et 4 septembre
2011, est à signaler à Leynaud Gérard :
04 67 73 98 51. Merci.
Texte de Gérard Leynaud, président de
Généalogie Histoire et Patrimoine
| p.15 |
Cette manufacture fonctionne jusqu’en
1672, date à laquelle Louis XIV crée la
“Corporation des Faiseurs de Bas au Métier”. Le roi abandonne les 129 métiers
existants et envoie une centaine d’ouvriers
dans tout le royaume pour créer des corporations en province.
C’est à partir de cette époque que l’industrie du bas au métier se développe, alors
qu’elle est déjà florissante à Nottingham et
se développe au Pays-Bas et à Venise.
En France, il est communément acquis que
la fabrication des Bas au Métier (laine et
soie) se développe à partir de 1660 et à
Rouen, Lyon & Avignon (1662), Orange
(1667), Nîmes (1674), Montpellier (1702)
et enfin à Troyes (1751). Ces dates ne sont
pas à 1 an près.
Pour mémoire c’est en 1700 qu’un Arrêt
du Conseil d’État définit les villes ayant le
droit de fabriquer des Bas au Métier, dont
Nîmes.
En 1702, les fabricants de Montpellier définissent un statut du Corps des Fabricants
de Bas.
En 1710, un Arrêt du Conseil approuve les
statuts du Corps des Fabricants de Bas de
Nîmes, mais la fabrication y était effective
depuis plus de 10 ans.
Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
Et Ganges ?
La ville fut rapidement rattachée à la Jurande de Nîmes avec des communes comme
Saint-Hippolyte, Le Vigan, Sumène etc.
L’histoire de ce mariage fut mouvementée
au point qu’en 1720 Ganges demande son
indépendance qui lui est refusée.
On est amené à se poser quelques questions :
Où furent formés les premiers “Badestamiers” ? D’où venaient les métiers et à
quelle époque leur fabrication a commencé
dans la région ?
Mais il y a 300 ans, en 1711, l’industrie est
solidement établie dans la ville et probablement aux alentours, puisque en 1713 on
compte 31 métiers pour 16 Fabricants et au
moins 16 apprentis.
Remarquons que 3 fabricants totalisent 16
métiers : Laurens TARTEIRON (6), Jean
REVERTAT (5) et Jean DEVILLIERS
(5). Les autres possèdent 1, 2 ou 3 métiers comme Pierre FERRIER ou François
LONJON.
En 1720, 15 Marchands-Fabricants donnent procuration à leur doyen et à leurs
syndics pour obtenir la création d’un corps
de Marchand-Fabricant de Bas au Métier.
En 1722, ils établissent un projet de statut
similaire à celui de Nîmes.
En 1723, 25 Marchand-Fabricants, représentant près de 70 métiers, nomment 2 des
leurs comme “ Député ” pour acquérir le
privilège de créer un Corps de MarchandFabricant.
Et c’est le ministre du Roi (Louis XV), De
MACHAUX qui, par lettre, refuse cette
acquisition au motif que s’il accepte, les
autres villes des Cévennes demanderaient
le même privilège. Et cette décision réjouit
sûrement les Nîmois.
Conclusion : s’il est osé de dire, il y a 300
ans le Roi s’intéresse à Ganges. . Pour la
bonneterie, le nom de Ganges ne lui est pas
inconnu car l’histoire de la marquise est
encore dans tous les esprits et le cher marquis n’en a pas fini avec la justice.
Texte de Daniel Lauret,
Généalogie Histoire et Patrimoine
Mode
Biographie de Paul Poiret
Paul Poiret, dont les parents étaient marchands de tissus, est né en 1879. C’est à
la fin de ses journées de travail en tant que
garçon de course qu’il élabora ses premiers
ouvrages.
Ses aptitudes lui ont permis de collaborer
avec le modiste Doucet avec lequel il développa ses compétences de couturier. C’est
en 1903 qu’il créa sa propre affaire ; cette
dernière lui a permis de bénéficier d’une
grande notoriété.
En 1911, Paul Poiret commercialisa son
propre parfum. Au cours de cette même
année, il suscita un scandale en concevant
la jupe pantalon. Afin de défendre les intérêts des professionnels du textile, Paul
Poiret inventa le Syndicat de Défense de la
Grande Couture Française.
Sa mobilisation au cours de la Première
Guerre Mondiale eut raison de son activité,
il se refugia en Provence pour se dévouer à
la peinture.
Il meurt en 1944, mais son travail marqua
le milieu de la mode.
Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
| p.16 |
La jupe-culotte
C’est un vieil usage(…)
Un usage étrange
Que la mode change
Presque chaque mois ;
Et tous ces artistes,
Qu’on nomme modistes,
Ou bien couturiers,
Grave ministère,
Ne sont pas sur la terre
Que pour y veiller.
Dès que dans les nues,
Seront revenues
Les tiédeurs d’avril,
Les robes anciennes, (…)
Iront en exil
Car ces féministes, (…)
Ont fait choix soudain
De jupes-culottes
Qui les emmaillotent
Des pieds jusqu’aux reins
Ces femmes suaves
Auront l’air de zouaves, (…)
Ayant en tartane
Quitté leur harem ;
Et les moustachues,
La chose est échue,
Passeront vraiment
Pour de simples hommes ;
Or ce n’est en somme
Pas un compliment (…)
D’une seule chose,
Sur ce sujet, j’ose
M’étonner vraiment.
Coquettes futiles,
C’était inutile
Votre changement !
Car dans tout ménage
C’est son apanage :
La femme (…)
Porte la culotte
Plus que son époux.
L’Eclair février 1911
Les Fantaisies de la Mode
(…)
L’autre dimanche, sur les boulevards, deux
jeunes dames élégantes se promenaient.
Une centaine de badauds leur faisaient escorte. (…) C’est que ces deux personnes
étaient, si j’ose dire, des précurseuses. Elles exhibaient les premières jupes-culottes.
La foule grossissait. On riait, on criait, on
huait. Tant et si bien que les deux dames,
effrayées du scandale qu’elles semaient sur
leurs pas, durent se réfugier dans un «lavatory», et qu’il ne fallut pas moins, pour
leur livrer passage à travers la foule goguenarde, que l’intervention de la police.
Au XVe siècle, lorsque les nobles dames
apparurent pour la première fois, coiffés de
hennins, les «mauvais garçons» les poursuivirent, leurs arrachèrent leurs grands
voiles et leurs bonnets pointus et en firent
des feux de joie.
(…) Sous le directoire, un beau jour, deux
dames se montrèrent aux Tuileries, vêtues
d’une simple tunique de gaze transparente
et ouverte de côté pour laisser voir la jambe jusqu’au genou. (…) Les polissons se
mirent à leurs trousses et crièrent « à la
chienlit ». Les deux imprudentes n’eurent
d’autres ressources que de se sauver à toutes jambes pour n’être pas lapidées.
(…) La mode triomphe toujours, si absurde, si incohérente, si disgracieuse soit elle.
Les femmes raisonnables - il y en a - s’insurgent au début. Non ! disent-elles, nous
ne porterons jamais cela… Et puis, elles
finissent toujours par s’incliner devant la
puissance de la mode. Elles consentent à
s’enlaidir, à se déformer parce que la mode
l’exige.
Et n’essayez de discuter avec elles. Leur
argument est unique, mais péremptoire :
« C’est la mode ».
| p.17 |
Quand une femme a dit : « C’est la mode »,
plus rien ne compte pour elle ; le bon sens
n’a plus de voix au chapitre, le ridicule
n’existe plus. «C’est la mode», cela équivaut au « Dieu le veut ! » des Croisés…
« C’est la mode! », dites tout ce que vous
voudrez, on ne vous écoutera pas… « C’est
la mode ! » cela suffit.
(…) Les modes naissent spontanément,
comme ces champignons qui sortent de
terre par un matin brumeux.
Les historiens futurs de la mode pourront
dire l’origine du vertugadin, et de la fraise,
et de la manche à gigot et de tant d’autres
fantaisies de la mode d’autrefois ; ils seront
incapables d’en faire autant pour les modes actuelles. J’imagine que les français de
l’avenir eussent été enchantés de connaître
les auteurs responsables de ces innovations
sensationnelles dans la mode féminine :
l’entrave et la jupe-culotte.
Consultez le docteur Cabanès, (…), il vous
dira que plus d’une mode baroque, naquit
d’une infirmité de quelque grand personnage.
Avant Louis IX, les femmes portaient des
robes courtes. Comme les filles de ce saint
roi avaient des pieds énormes, elles s’habillèrent de robes à traine, et chacune aussitôt d’imiter ces princesses. (…)
La mode la plus bizarre du XIVe siècle
est celle des souliers à poulaine, du nom
d’un certain Poulain, leur inventeur. Cette
chaussure singulière s’allongeait en pointe
d’une longueur excessive, et la mode voulut qu’on jugeât du rang et de la qualité des
Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
personnes à la longueur de leur poulaine
(…). De là vint le proverbe : « Se mettre
sur un bon pied ».
Eh bien, savez-vous pour quelles raisons
le dénommé Poulain fut amené à inventer
cette chaussure ridicule ? Tout simplement
pour flatter le tout puissant prince Henry
Plantagenet, qui avait une excroissance du
pied. (…)
Isabeau de Bavière, ne se trouvant de taille
suffisante, imagina, pour paraître plus
grande, de se coiffer du hennin pointu.
C’est elle aussi qui imposa la mode des robes échancrées sur la poitrine et les épaules
(…). Elle encore qui imagina le corset afin
de contenir des formes affaiblies par l’âge
et les excès. (…)
A la cour de François 1er, des dames avaient
des hanches mal faites. Pour dissimuler
cette imperfection, elles inventèrent le
«vertugadin» par lequel elles prétendaient
donner de l’élégance à la taille en arrondissant les hanches.
Pour dissimuler la vraie raison de cette
mode, elles en firent honneur à leur modestie en l’appelant « vertugardien ». On en a
fait, vertugadin par corruption. (…)
Encore une jolie mode née d’une imperfection de celle qui l’inventa. Le belle
Ferrenière avait, juste au milieu du front,
une cicatrice causée par une brûlure. Elle
Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
imagina, pour la masquer, de fixer sur cette
cicatrice un bijou retenu par un fin lacet de
soie. (…)
Le règne de François II vit s’introduire à
Paris, une mode des plus bizarres, celle des
gros ventres. Un seigneur, arbitre élégances d’alors, était fort ventru. Les hommes
soucieux de lui ressembler, s’affublèrent
de ventres postiches. Avoir un gros ventre
fut regardé comme un signe de distinction
(…).
Mais le plus curieux de l’aventure, c’est que
les dames d’alors, par esprit de contradiction sans doute et pour rallier cette passion
des hommes pour la rotondité abdominale,
inventèrent la mode des gros derrières, et
imaginèrent des postiches qui donnaient à
leur séant des proportions dont la Vénus
hottentote eût été jalouse.
La révolution ramena la simplicité dans les
mœurs et dans la mode. (…) Les femmes
s’habillèrent comme les grecques anciennes. (…) la mode grecque ne fit que passer.
Ce ne fut qu’un petit divertissement mythologique qui n’eut d’autre résultat que
d’enrhumer beaucoup de modernes déesses
et de les ridiculiser en même temps.
Le ridicule, (…) n’a presque jamais cessé
de sévir sur les modes féminines. Sous
Charles X, voici les manches à gigot si démesurées qu’une femme élégante ne peut
passer de face par une porte ordinaire. (…)
| p.18 |
Sous Louis-Philippe, c’est par les couleurs
des étoffes qu’il se manifeste : nous avons
la couleur «pou de la reine», la couleur
«merdoie», la couleur «crotte de biche».
(…) Les dames faisaient la loi en matière
de mode. (…)
Et voici la jupe-culotte qui fait son petit
scandale avant d’entrer dans les mœurs,
mais qui, probablement, y entrera tout de
même.
Et ce ne sera pas tout. Les femmes ont, en
matière de costume, une imagination inépuisable. La mode créera sans cesse du
nouveau, n’en fût-il plus au monde.
Voltaire a dit d’elle :
Il est une déesse inconstante,
incommode.
Bizarre dans ses goûts, folle en ses
ornements
Qui paraît, fuit, revient et nait dans
tous les temps
Protée était son père et son nom
c’est la Mode
Et voilà quatre vers qui la caractérisent à
merveille avec toutes ses fantaisies, toutes
ses bizarreries, et avec l’immuable puissance de son éternelle tyrannie.
Ernest LAUR,
Supplément illustré
du Petit Journal
et torrents. Imaginez une simple planche
de bois léger affectant la forme du « plan »
d’une cettoise. Chaque nageur est muni de
cet engin facile à fabriquer.
Il apparait tout d’abord que ce simple instrument offre certaine sécurité au nageur
comme une véritable « planche de salut ».
Il s’agit d’attendre la vague et de se lancer
sur sa crête et de rouler avec elle sur tout
son parcours. Avec de l’habilité on arrive
à en faire un sport d’été très agréable. Allez prendre une leçon chez Pathé (Cinéma)
et vous importerez ce sport sur la plage du
Kursaal dès les premières chaleurs.
Le petit méridional 1911
Le Vigan
Rubrique sport
Ganges
Tambourin Club Gangeois
A l’équipe inférieure de Laroque - Votre
protestation parue dans le journal l’Eclair
de dimanche dernier nous met dans l’obligation de vous fournir une réponse. Nous
la ferons le plus brièvement possible, car à
notre avis, ce n’est pas en nourrissant une
polémique que l’on devient champion et
même simple joueur de tambourin.
Vous dites, sans cependant en apporter la
preuve que quelques joueurs gangeois ont
critiqué un peu ouvertement votre façon de
jouer, en concluant à l’infériorité de votre
équipe. Et pour démontrer la légèreté ou
plutôt l’exagération qu’il y avait dans ces
propos, vous mettez sous les yeux du public et seul et unique résultat d’une partie,
qu’une circonstance fortuite ne permit pas
de terminer.
En admettant que la critique qui a fait éclore votre protestation se soit produite, ce
qui reste toujours à prouver, nous userons
d’un peu de modestie à votre égard en ne
publiant pas ici les résultats des nombreuses parties qui ne furent pour vous que des
défaites. Cependant, nous applaudissons
à votre intention bien arrêtée de relever
tous nos défis, et comme en principe il est
d’usage de voir le maçon au pied du mur,
nous pensons que vous accepterez pour dimanche, une partie avec enjeu de 5 francs
par joueur - Quelques membres du T.C.G.
L’Eclair du vendredi 17 février 1911
Que cette année le vin à Ganges sera « piqué ». Les verts et rouge ont fait provision
de piquette dans l’ancien Avicantus.
… Qu’un supporter gangeois était au désespoir de ne pouvoir trouver une bonbonne
pour emporter les 7 litres de piquette que
leur offraient les acévistes.
… Que l’A. C. V. enregistre une nouvelle
rentrée dans son équipe : une charmante
fileuse dédaignant le dévidage de la soie
s’adonne à la pratique du ballon rond où
elle excelle comme goal keeper.
… Que le Président de l’A. C. V. envisage
déjà la création d’une équipe féminine.
Un nouveau sport
Tous les jeunes gens qui s’occupent de sport
ne manqueront pas d’aller voir chez Pathé
tout un long film consacré au nouveau sport
« le Surfing ». Nul autre jeu semble-t-il ne
trouvera de cadre plus propice que notre cité
qui possède deux plages. « Le Surfing » en
effet est le sport par excellence pour les stations de bains de mer. C’est en quelque sorte
l’utilisation des vagues brisées des plages
et leur roulement vers la grève comme un
moyen de transport à la façon de ces peuplades sauvages pour descendre les rapides
| p.19 |
Laroque-Aynier
Protestation
A la suite d’une critique, peut-être un peu
aisée, faite en public par quelques joueurs
gangeois, tendant à faire ressortir une infériorité de l’équipe de Laroque, qui joua dimanche dernier, et en qualité de joueurs de
ladite équipe, nous pensons devoir protester contre cette critique, plutôt fantaisiste
en apportant ici le résultat de la partie, qui
d’ailleurs, ne put s’achever par suite des
crevaisons survenues à plusieurs tambourins. Pendant la première manche, en cinq
points, qui fut gagnée par l’équipe de Laroque, l’équipe gangeoise marqua zéro. La
seconde manche, qui fut chaudement disputée, revint à cette dernière. Le début de
la belle donna lieu à plusieurs crevaisons et
la partie cessa.
Peut-on vraiment s’enorgueillir d’un tel résultat ? Nous ne le pensons pas. Quoiqu’il
en soit, la crainte d’une défaite ne nous fera
pas désarmer et nous serons toujours prêts
à relever les défis que voudront bien nous
lancer les joueurs gangeois et cela malgré
notre infériorité si bien reconnue !!!
En attendant, nous nous permettons de leur
offrir une revanche pour dimanche prochain, en leur laissant le choix de l’enjeu
- l’équipe inférieure de Laroque.
L’Eclair du dimanche 12 février 1911
Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
A.C. Viganais contre U.V.
Gangeoise
Dimanche 9 décembre aura lieu à Ganges,
le grand event sportif de la saison. En effet,
ce jour-là deux équipes d’une réelle valeur,
seront opposées en un match sensationnel
comptant pour le championnat du Languedoc (2ème série).
Nous voulons parler des équipes premières
de l’Athlétic-Club Viganais et de l’union
Vélocipèdique Gangeoise. Affirmer que
la partie sera intéressante c’est tout dire et
voilà pourquoi nous espérons qu’un nombreux et sportif public, auquel nous recommandons de respecter toutes les décisions
de l’arbitre quelles qu’elles soient, viendra
se masser sur les touches du parc des sports
du Vélodrome pour applaudir les exploits
de ces valeureux footballers. Les teams seront comme suit :
A. C. V., Révolte, Courcier II, Boissière,
Durand, Massip, Courcier I, Cournon,
Bresson, Verdier, X…, Maurin.
U. V. G., Dombry, Cambon, Chabaud,
Chaze, Roux, Jeanjean, Guy, Dubois, Peyrelade, Mazet, Boissier.
Pour cette intéressante partie, l’arbitrage a
été confié à M. Salles de Quissac dont on
dit le plus grand bien.
Le Gard sportif 1923
Ganges
L’U. V. G. renaît…
Après une éclipse de près d’une année où
notre vieille U. V. G. malgré toutes les embûches, a pu survivre, la voilà qui renaît
plus belle que jamais.
Dotée enfin d’un terrain qui n’aura rien
à envier aux superbes stades des grandes
villes voisines, elle va, sous l’impulsion
de dirigeants actifs et compétents, pouvoir
offrir aux nombreux fervents de la « boule
ronde » joueurs et spectateurs, l’occasion
de se distraire sainement en ces belles
Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
après-midi dominicales que nous trouvons
si arides depuis près de douze mois que notre sport favori nous fait défaut.
Les travaux d’aménagement du Stade du
Rieutort, (ce sera son nom en raison de la
proximité du torrent ainsi dénommé) seront vraisemblablement terminés sous peu,
et l’ouverture officielle du stade flambant
neuf, aura lieu le 30 novembre prochain
avec la rencontre officielle Quissac-Sport U. V. G.. Nous recauserons…
En attendant, MM. les joueurs et fidèle public qui, espérons-le, répondrez en masse
à notre appel, vous pourrez être reconnaissants aux quelques dévoués qui ont pu arriver à enfanter une œuvre si belle et si utile
à la santé de notre jeunesse locale.
Le Gard sportif 1923
Ouverture officielle du
Stade du Rieutort
C’est dimanche prochain 30 novembre,
ainsi que nous l’avons du reste annoncé
qu’aura lieu l’ouverture officielle du Stade
de Rieutort. L’entrepreneur chargé des travaux d’aménagement pousse les travaux
activement afin que, maincourantes, vestiaires et gradins (pouvant contenir environ
300 personnes) soient prêts à temps utile.
Le terrain convenablement hersé et roulé
offre déjà un sol très uni et nos jeunes soccers, attendent avec impatience l’autorisation de leurs dirigeants d’y évoluer la balle
aux pieds. Patience, mes jeunes amis cette
semaine l’entrainement vous sera autorisé.
Le rectangle affecté au foot-ball aura les
dimensions suivantes : 105 m. de longueur
sur 55m. de largeur, donc suffisantes pour
y évoluer à l’aise. A côté du foot-ball est un
autre espace de 30m. de long sur 20m. de
large où va être installé un superbe cours
de tennis. Pour avoir attendu si longtemps à
terrain rêvé notre cité sportive n’en aura été
que mieux servie. Nos chaleureux remerciements à M. le Comte de Rodez et MM.
les industriels locaux pour nous avoir permis de mener à bien cette lourde tâche.
Dimanche à 14h30 coup d’envoi de cette
| p.20 |
« grande première » entre Quissac-Sport et
U.V.G.. Rencontre comptant pour le championnat régional.
Lors du match aller, Quissac chez lui l’emporte nettement. Mais dimanche prochain
nos uvégistes jouant pour la première fois
devant leur cher public auront à cœur de
défendre chèrement leur chance. Donc
beau match en perspective. Toutefois que
l’ardeur déployée ne nuise en rien à la
« courtoisie » nécessaire, je le souhaite et
le désire, car on parait oublier cela depuis
quelque temps sur les terrains de jeu.
Le Gard sportif 1923
L’A.C. Viganais a un terrain
Nous sommes heureux d’annoncer à notre
aimable public et au Bureau du District
du Gard que les efforts des dirigeants de
l’Athlétic-Club Viganais sont couronnés de
succès. Leur sympathique président d’honneur, M. Brun-d’Arre a mis à leur disposition un terrain qu’il vient d’acheter. Le
cauchemar qui pesait constamment sur le
Bureau, est désormais dissipé.
Nous aurons donc au Vigan, grâce au dévouement de M. Brun-d’Arre, un des plus
beaux terrains de sport de la région, aux
dimensions réglementaires et qui remplira
toutes les conditions du règlement.
Merci au généreux donateur que les dirigeants n’oublieront point…
Notre journal qui a suivi avec le plus grand
intérêt les efforts louables des dirigeants
du Club Viganais, et qui les a aidés dans la
mesure où il a pu le faire, se félicite de cette
heureuse conclusion, et joint ses biens sincères et bien sympathiques compliments,
au nom de tous les sportifs gardois, à ceux
qui ont été adressés à M. Brun-d’Arre par
les principaux intéressés.
Nous ne doutons pas que, désormais possesseur du terrain qui lui faisait défaut,
l’Athlétic-Club Viganais prenne bientôt la
place que doivent lui donner sa valeur, le
dévouement des dirigeants, la science et
l’énergie des équipiers.
Le Gard sportif 1926
Entre médecins
Rubrique loisirs
Dans la rue, une pauvre femme tend la
main à un gentilhomme :
Mon bon monsieur, donnez-moi au moins
de quoi faire du feu chez nous !
Tenez ma brave femme, prenez cette boite
d’allumettes !
(Le petit journal du 22 janvier 1911)
En voiture
Saint Hippolyte du Fort
a son stade
Depuis quelques années, la ville si sportive
de Saint Hippolyte du Fort n’avait pas dans
notre département la place qu’elle méritait.
Le remède vient d’être enfin trouvé et Saint
Hippolyte du Fort va pouvoir dès cette saison reprendre le rang qu’elle n’aurait jamais dû quitter.
Grâce à la ténacité des dirigeants de l’Association Sportive Cigerloise, un terrain de
jeu a pu être acquis au prix des plus grands
sacrifices. Il est situé à proximité de la ville
sur la route de Durfort, au lieu-dit « La
Glacière ».
Ce nouveau stade sera dénommé « Stade
des Graves » pourvu de tout le confort moderne et aménagé sous peu.
Nos félicitations aux dévoués dirigeants de
l’A.S.C.
Le Gard sportif 1926
Ecoute, Ernest, tu vas nous tuer ! Ne va pas
si vite… Ce n’est pas une raison parce que
ta belle-mère est dans la voiture !
Chez la tireuse de carte
Nous sommes très anxieux mon fils et moi,
nous voudrions savoir si mon mari sera
élu ?
Je vois… Je vois… Comme du tissu…
Une écharpe ?
Attendez, ça se précise… Non… C’est une
veste…
(Rustica)
Retour de voyage de noces
Et ton mari, demande Madame B… à son
amie, a-t-il été gentil !
Presque trop ! répond la jeune femme ; on finissait par croire que nous n’étions pas mariés.
(Le petit journal - mot pour rire)
Comment faites-vous, mon cher confrère,
pour être payé intégralement ?
Je ne soigne que les belles-mères. Si elles
guérissent, leurs filles me payent bien ; si
elles meurent, leurs gendres me payent encore mieux…
(Le petit journal - mot pour rire)
L’automobiliste
- Mais parfaitement si je n’avais pas écrasé
votre poule, je donnais un coup de volant et
je me tuais…
La paysanne - Alors c’est pas le prix de la
poule que vous me devez puisqu’elle vous
a sauvé la vie, c’est le prix de votre existence.
Une vieille dame à un peintre en activité à l’extérieur
Faut-il que vous ayez du temps à perdre…
Je vas aller vous chercher pour dix centimes, une carte postale qui sera bien plus
ressemblante que ce que vous faites…
Un maître à l’élève
Tu es complètement nul en géographie ! Et
tu veux être aviateur ! Mais, malheureux,
chaque fois que tu feras le tour du monde,
tu risqueras de te tromper de chemin.
Deux pêcheurs au
bord de l’eau
Pas possible, c’est un poisson que tu as pris
toi-même ?
Oui, j’adore l’imprévu.
| p.21 |
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jeux
Rubrique cuisine
Soupe à l’oignon
MOTS CACHES
CHIFFRES
& LETTRES
CHIFFRES
& LETTRES
Remplacer les
par des
afin de trouver
la somme
de la
l'addition.
Remplacer
leslettres
lettres
parchiffres
des chiffres
afin de
trouver
somme de l'addition. 1. Complétez la grille de droite à l'aide des définitions ci-dessous.
On doit mettre un oignon moyen par per-
2. Complétez la grille de gauche à l'aide de toutes les lettres présentes
2
5
8
1
7
8
S
S
2
_
_
2
+
1
_
_
+7
_ dans
_ la grille
_ de droite afin de créer une phrase. Les lettres vont sur
sonne ; on les coupe assez fin. Mettez du
_
_ _ _ _
_ la même
__ _ligne
mais ne sont pas obligatoirement dans l'ordre.
beurre dans la casserole, gros comme un
_
8 8_ 2 _ _ _ _
_
_
5
1
2
7E 5
8
MOTS CACHES
W E
MOTS CACHES
N
1. Complétez
Complétez
grille
droite
à l'aide
des définitions
ci-dessous.
1.
la la
grille
de de
droite
à l'aide
des définitions
ci-dessous.
2. Complétez
Complétez
grille
gauche
à l'aide
de toutes
lesprésentes
lettres présentes
2.
la la
grille
de de
gauche
à l'aide
de toutes
les lettres
N
M
W E
N
N
R
K
W E
D
O
DO
R N S
N TS
O
T
1
MP P
K
OR
U
2
3
U
5
6
S
O
6
E
5
N
M
6
S
E
Quenelles (Tyrol)
2 Comme celle du Pila
S
S
T
4 OT
5 E
3
4
R
1 Du poids qui aide à rester léger
S
3
4
N R
NS
M
M
S
S
1
2
2
O
T
œuf ; laissez le bien chauffer avant d’y
joindreS les oignons coupés ; laissez-leur
U
prendre
une couleur brune ; ajoutez l’eau,
S
du sel et laissez
bouillir 20 minutes. Versez
Tsur des tranches de pain.
O (Recettes de la Jeune ménagère 1911)
1
K
O
la
mais
ne ne
sontsont
pas pas
obligatoirement
dans l'ordre.
la même
mêmeligne
ligne
mais
obligatoirement
dans l'ordre.
E
D
R
dans
droite
afinafin
de créer
une phrase.
Les lettres
sur vont sur
danslalagrille
grilledede
droite
de créer
une phrase.
Lesvont
lettres
E
M8 P2
3 Avec les autres
Couper en dés un morceau de jambon fumé
et cuit ; faire ramollir de la mie de pain fin
dans l’eau. - Dans une terrine chauffée, ramollir du beurre, y ajouter des œufs, le pain
dont on aura exprimé l’eau, du sel, une ou
deux cuillerées de farine. Former une pâte
assez consistante ; ajouter le jambon; former du tout des balles un peu plus grosses
qu’un œuf ; les jeter dans l’eau bouillante
et les y laisser cuire vingt minutes. - Servir
dans un légumier, avec du beurre de noisette à part. Ce plat très goûté des paysans
tyroliens n’est pas dédaigné sur les tables
princières autrichiennes.
(Recettes petit journal - la cuisine facile)
4 Pris par la main
5 Boisson pétillante
6 Epluche
1 Du poids qui aide à rester léger
2 Comme celle du Pila
1 Du poids qui aide à rester léger
MOTS FLECHES
3 Avec les autres
ville champagne
2 Comme celle
du Pila
----------------
buffle du Tibet
4 Pris par la main
dedain
-----------------fin de messe ou
suffixe
admis à un examen
------------------gai participe
petit maison du
Sud
-----------------outil
terres entourées
d'eau
-----------------ennivrai
3 Avec les autres
5 Boisson pétillante
4 Pris par la main
6 Epluche
5 Boisson pétillante
actinium
rayonnement
ultramagnétique
------------------article
---------------sommeil
6 Epluche
usages et
traditions
matériaux imitant le
cuir
-----------mises à l'écart
2
5
N
3
4
voir à l'anglaise
-----------peut-être de rue à
Ganges 1900
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Solutions
notre région
-----------------fleurs jaunes
5 Boisson pétillante
Remplacer les lettres par des chiffres afin de trouver la somme de l'addition.
4 Pris par la main
1
7
5
2
3 Avec les autres
+
1
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7
2 Comme celle du Pila
2
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entasser
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commune au bord
de l'Hérault
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ville cévenole
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fêtes annuelles du
sud
-----------------coupé court
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il y en avait un sur
le plan de l'Ormeau
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CHIFFRES & LETTRES
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MOTS CACHES
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actinium
---------------sommeil
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ville champagne
---------------buffle du Tibet
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matériaux imitant le
cuir
-----------mises à l'écart
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petit maison du
Sud
-----------------outil
K
dedain
-----------------fin de messe ou
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d'eau
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admis à un examen
-----------------gai participe
S
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-----------on portait son bonnet
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1 Du poids qui aide à rester léger
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rayonnement
ultramagnétique
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notre région
-----------------fleurs jaunes
voir à l'anglaise
-----------peut-être de rue à
Ganges 1900
E
E
S
usages et
traditions
S
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MOTS FLECHES
Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
S
A
7
il y en avait un sur
le plan de l'Ormeau
S
ville cévenole
-----------à droite
entasser
Tous les paysans ardennais raffolent d’un
plat simple et peu coûteux connu sous le
nom de « salade au lard » ; les personnes de
la ville ne le dédaignent pas non plus. Voici
comment elle se confectionne :
Pour six personnes, épluchez des pissenlits
de quoi emplir un saladier moyen. Posez
dessus une douzaine de pommes de terre
cuites en robe de chambre, et que vous avez
découpées en rouelles ; salez, poivrez. Puis
vous mettez dans la poêle de petits lardons
de lard gras salé (125 grammes suffisent),
vous laissez bien rissoler, vous versez sur
la salade ; dans la poêle vous mettez une
bonne cuillérée de vinaigre ; quand il est
bien chaud, vous l’ajoutez à la salade et
vous remuez le tout. Mangez chaud.
E
fêtes annuelles du
sud
-----------------coupé court
Salade Ardennaise
G
souvent botté
-----------on portait son bonnet
-------------------télé
longues périodes
------------------personnel familier
I
choisie
-----------------négation
-----------------carré de terrain
commune au bord
de l'Hérault
-----------avare
U
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+
+
+
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G
G
2 7A 5
Dictée
Pour la 5ème édition de Ganges 1900, une dictée plus cossue
que les autres sera proposée le dimanche à 11 h 45, avec un nombre
de places limité à 24 participants.
Il est conseillé de s’inscrire à partir de samedi 10 h, sur place auprès de l’inspecteur
académique qui vous accueillera salle des
mariages à la mairie de Ganges.
Cette dictée récompensera les premiers par
un prix (livres offerts par la Mairie de Ganges et l’office de tourisme) dans la Classe
1900, dimanche 4 septembre à partir de 19
heures. Revisitez votre grammaire !
Renseignements : office de tourisme,
Plan de l’Ormeau - 34190 Ganges
04 67 73 00 56­­
Coiffure 1900
Possibilité de se faire coiffer 1900
chez les coiffeurs partenanires
Un concours de coiffure primera
les plus belles coiffes le dimanche
à 15h30 sur le plan de l’Ormeau.
Renseignements chez les coiffeurs
« Une idée cadeau originale,
pour vos mariages, anniversaires
ou balades en famille, pour une
demi-journée, une journée, un
weekend ou une semaine,
louez une traction familiale
ou un car avec chauffeur en
tenue d’époque.
Retrouvez nos produits
de collection de la
manisfestation
Ganges 1900 AN V
Vente de nos accessoires à
l’office de tourisme :
Canotier Ganges 1900 : 6€
Tablier Ganges 1900 : 12€
Calendrier : 3€
Petite affiche : 0,50€
Grande affiche : 1€
Lot de 6 verres Ganges 1900 : 15€
Jeu de 7 familles 1900 : 5€
DVD Ganges 1900 : 12€
Timbre Ganges 1900 : 1,50€
Planche de 10 timbres Ganges 1900 : 15€
Pour la 5ème édition, des cartes postales
ont été réalisées spécifiquement à partir
d’anciennes cartes postales de Ganges.
« La carte postale, le timbre et le cachet
spécifique Ganges 1900 An V est
vendu au prix de 3€
Contact : Luc Gervais 06 79 66 78 12
| p.23 |
Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
Ganges 1900
An V
Programme
5ème Reconstitution historique Ganges 1900 - Du 1er au 4 septembre 2011
P
our cette cinquième année, l’Office de Tourisme, l’association Ganges
1900 et l’ensemble de ses partenaires vous invitent dans un voyage extraordinaire à travers le temps. A partir de trois fondamentaux : les décors
d’époque, les costumes et une ambiance unique sans véhicules modernes,
nous avons sélectionné des spectacles de grande qualité pour tous.
Les animations traditionnelles de Ganges 1900 seront bien entendu au rendez-vous avec, notamment, la présence du Blériot XI, les pompiers, la grande
course de Garçons de café, les parades, la Classe 1900… mais vous découvrirez également de nouvelles compagnies ou animations qui participeront
à cette grande fête populaire : le Cabaret 1900, du cirque burlesque, de
l’opéra, un village de vieux métiers ou encore la compagnie Dynamogène.
La ville de Ganges, nouvellement classée Porte d’entrée sud du territoire
Causses et Cévennes par l’Unesco, vous invite à participer à la fête, et ce,
pourquoi pas, en devenant acteur en vous costumant…
Bienvenue et bon retour en arrière à tous !
Jeudi 1er septembre
• 21h : « l’Amour Masqué » par l’Opéra
Junior de Montpellier au théâtre de l’Albarède. Comédie musicale en trois actes d’André Messager. Livret de Sacha Guitry.
Vendredi 19 août
• De 9h à 18h : Marché du costume et de
l’accessoire 1900 : vêtements, décors, accessoires... Devant l’Office du Tourism
« Elle a vingt ans. Elle est riche grâce à ses
deux « protecteurs », le Baron d’Agnot et
le Maharadjah. Mais elle est tombée amoureuse d’un jeune inconnu dont elle a dérobé
le portrait chez un photographe… ».
A partir de 12 ans. Billetterie Office de
Tourisme : 12 € en plein tarif, 6 € en tarif
réduit.
Dimanche 28 août 2011
• 12h : « En attendant Ganges 1900 » pique-nique repas tiré du sac au Domaine départemental du Fesquet (Cazilhac). Venez
partager votre repas sur les bords de l’Hérault : orgue de barbarie, baignade, accordéon et véhicules anciens. N’oubliez pas
votre tenue 1900. Saucisse grillée offerte
par l’organisation. Départ à pied devant
l’Office de Tourisme à 11h.
Vendredi 2 septembre
• Ouverture d’un bureau de poste temporaire sur le marché avec cachet du jour,
timbres 1900 et cartes postales anciennes
avec l’Association Philatélique Cévenole.
Devant l’ancienne Poste.
Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
| p.24 |
Merci aux bénévoles !
• Exposition « Le Commerce d’autrefois et
le Sport à Ganges », cartes postales anciennes par l’OMS et le Club Cartophile Gangeois. Petit temple
• 18h25 : Salve d’artillerie et ouverture officielle de Ganges 1900… An V, en présence
des officiels. Plan de l’Ormeau
• 18h30 : Bal des enfants avec le groupe
traditionnel Cabr’e Can. Plan de l’Ormeau
• 18h30 : Balade en calèche. Départ office
de tourisme
• 18h30 : Ouverture du « Village des vignerons et des produits du terroir ». Présence des
six vignerons qui composent l’association
des « Vignerons en soie », de producteurs
locaux et de commerçants. Tout au long de
la soirée, viticulteurs et producteurs vous
feront découvrir leurs produits : vins, jus,
tarte à l’oignon, soupe cévenole, grillades,
fromages… Venez composer votre menu
en circulant de stand en stand. Tickets à
acheter sur place. Plan de l’Ormeau
• 19h30 : Jeux autour du Village des
vignerons :
venez défier les
vignerons autour
de jeux traditionnels : course de
garçons de café,
jeux d’adresse,
jeux en bois pour
les enfants…
Plan de l’Ormeau
• 21h : Bal traditionnel avec le groupe Cabr’e Can au cœur du Village des vignerons.
Groupe de musique occitane, Cabr’e Can
surprend incontestablement. Inventeur du
vaccin contre la boulegante du genou, son
remède : Le bal folk ! Plus de trois heures
époustouflantes de vitalité, de partage, de
sourire... Alors que sous les doigts experts
de Claude et Pierre, mandoline, violon,
contrebasse, vielle à roue, accordéon diatonique mêlent énergiquement leurs voix,
Chantal, bondissant en bas de scène, montre les pas aux néophytes puis remonte au
micro retrouver cornemuse, hautbois et
compères...
• Balades en calèche et à dos d’ânes. Grand
rue (centre historique), Plan de l’Ormeau
et devant l’église
• Pêche à la truite. avec le Bureau de Tabac
Dubosson et la société de pêche « La Fino
Cannello Gangeolo ». Rue Biron
• Initiation au tennis par le Tennis Club
Gangeois (samedi). Place Fabre d’olivet
Samedi 3 et
dimanche 4 septembre
• Tournoi d’échecs le samedi façon 1900
avec le Club d’échec Mikhaïl Tal de
Ganges. Ouvert à tous, inscriptions
gratuites jusqu’à 14h. Début 14h30.
Rens. 06 75 02 04 17. Centre historique
• Maquette du château de Ganges construite
à partir de plans réalisés par un architecte
montpelliérain en 1897 (en prévision de la
restauration du quartier), par des membres
de l’association Ganges 1900. Devant l’ancienne Poste
Pour les enfants
Autres animations
• Généalogie : recherche généalogique sur
place avec l’association Généalogie Histoire et Patrimoine. Place des Halles
• Leçons de choses : Pour les bons mais aussi les mauvais élèves, nous proposons des
leçons de choses. Il s’agit de sorties dans
différentes boutiques où les commerçants
se transformeront en apprentis professeurs
le temps d’une leçon de choses. Vous découvrirez ainsi l’art de fabriquer du pain,
des gélules, des bijoux, vous vous essayerez au billard, assisterez à une dégustation
de vin… et bien d’autres leçons de choses.
Demandez le programme et inscrivez-vous
auprès des institutrices et instituteurs de la
Classe 1900, pendant la manifestation.
• Les Artistes dans la rue : Francis Vandenbroucke peindra une toile 1900. Rue des
Arts
• Jeux Olympiques 1900 : tir à l’arc, quilles,
saut en hauteur avec ou sans élan, saut en
longueur avec ou sans élan, course en sac,
tennis et tambourin. Place Fabre d’Olivet
• Mines des Malines par des passionnés :
rencontres et témoignages autour des outils
de la mine : films, objets, photos… Salle
Yvon Delmas (cour de la médiathèque)
• « Le commerce d’autrefois et le Sport à
Ganges ». Exposition de cartes postales anciennes par l’OMS et le Club Cartophile
Gangeois. Petit temple
• Vélos de collection par la Pédale d’Antan
Uchaudoise. Devant l’office de tourisme le
samedi et devant la mairie le dimanche
• Manège carrousel et chaises volantes. Rue
Frédéric Mistral
• La Poste. Cachet temporaire, vente de
timbres et de cartes postales anciennes
avec l’Association Philatélique Cévenole.
Devant l’ancienne poste
• Tir à l’arc avec Hors Limites. Rue Jean
Jaurès
Animations permanentes
• Kermesse, jeux traditionnels en bois et pêche aux canards. Grand Rue (centre historique)
• La fontaine et le kiosque par des Gangeois.
Devant le bar du siècle et le temple
• Jeu de piste à travers la ville avec Hors
limites. Départ du stand du tir à l’arc rue
Jean Jaurès ou dans les points d’accueil
Expositions
• 21h30 : Visite nocturne de la ville. Départ
de la Guinguette Ganges 1900. Se munir de
torches et de lampions.
Reconstitutions
• Bouquinistes : rencontre de bouquinistes
autour de l’art de lire. Rue des Arts
• Photo portrait par E. Ressot. Rue des
Arts
• Marché 1900 et démonstrations de vieux
métiers avec l’association Coutumes et
Traditions et Li Provençau (le dimanche) :
bouilleur de cru, cardeur et fileur de laine,
rémouleur, vannier, boulanger, bourrelier,
maréchal ferrant…
• Salle de classe 1900. Mairie
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Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
• Démonstrations à l’aide d’automates : la
Tonnellerie (6 automates traditionnels, en
costumes d’époque, reproduisent fidèlement les gestes des artisans), le Tissu de
laine (8 merveilleux automates à l’échelle 1/3, accompagnés de jolies musiques
champêtres, montrent et expliquent la mise
en œuvre d’un tissu de laine ancien : du
mouton au métier à tisser) par Le Moulin
des Automates. Autour des Halles
• Boules lyonnaises avec la Boule Joyeuse.
Cours de la République
• Défilé : ramassage des olives à Ganges
avec les Randonneurs Gangeois
Spectacles • Danses traditionnelles par le Quadrille
Saint-Laurentais, l’Ardorel (bourrée), les
Mescladis et Corps en Accord (French
Cancan et claquettes).
• Billard : Démonstration et initiation avec
l’épicerie « Derrière les fagots ». Cours de
la République
• Dictée 1900 et problème arithmétique dans la
classe d’époque reconstituée. Mairie
• Musiques : orgues de barbarie, accordéoniste, Atelier de musique traditionnelle de
Monoblet, Ardorel et Fanfare Sumènoise
• Jeu de piste afin de découvrir la ville de
Ganges dans les moindres recoins. Départ
stand du tir à l’arc rue Jean Jaurès ou dans
les points d’accueil.
• Chants : Ensemble vocal « Les Bonbecs »,
la Chorale des Soyeux, le « Petit Will » et
Mireille (chanteuse de rue).
• Tir à l’arc. Rue Jean Jaurès
• Lectures dans le vieux Ganges.
• Tournoi d’échecs façon 1900 avec
le Club d’échec Mikhaïl Tal de Ganges. Ouvert à tous, inscriptions gratuites jusqu’à 14h. Début 14h30.
Rens. 06 75 02 04 17. Centre historique
Spectacles de rue
• Crieurs et bonimenteurs avec la Compagnie
Zouak. « Les annonceurs publics » : déambulation de saltimbanques, troubadours, bonimenteurs, musiciens et chanteurs, comédiens, crieurs, aboyeurs publics …
• Vélos de collection par la Pédale d’Antan
Uchaudoise. Défilé sur toute la manifestation
• Voitures de collection avec le Rétromobile
Club Cévenol et les Calandres Clermontaises. Rue du jeu de ballon et rue Biron
• Motos de collection. Rue Biron
• Déambulation de quatre chars thématiques
décorés et animés par Les Chars Saint-Jeannais et les bénévoles de Ganges 1900
• Démonstration et animation de Bâton
traditionnel et de savate avec les associations La Guelde Delphina et le Bâton traditionnel Français. Déambulation
Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
Trois spectacles seront présentés : « Balade
cabriolesque » : déambulation musicale sur
échasses ; « Balade en barbarie » : numéros jonglés et burlesques accompagnés de
l’orgue de barbarie ; « Corps à cordes » :
duo aérien de corde lisse et de corde volante, présenté par un échassier. Samedi 3
et dimanche 4 septembre à 16h30 devant
l’Office de Tourisme.
• Théâtre de rue : spectacle de rue humoristique « La Cymbalobylette » proposé par la
compagnie Dynamogène. Un engin musical hybride, une machine à musique mobile, une véritable battucada mécanique, qui
fonctionne exclusivement à l’énergie musculaire. L’esthétique utilitaire de l’ensemble s’inspire furieusement du machinisme
agricole des années folles. Deux cousins
descendus de leur montagne pour présenter
la machine de leur arrière-arrière-arrière
grand-père : boniments techniques homologués et concert acoustique au programme... Samedi 3 septembre en déambulation
à 11h et à 18h15.
• Cirque : spectacle gratuit humoristique de
voltige, jonglage par le Cirque La Cabriole.
Le Cirque La Cabriole est fondé en 2002
par un duo de jeunes artistes de cirque formés, depuis 1997, à l’acrobatie aérienne,
au jonglage, au mime, à l’acrobatie au sol,
principalement à l’école «Les Noctambules» de Michel Nowak à Nanterre.
• Cabaret 1900 (Spectacle gratuit ouvert
à tous le samedi à 21 heures) : chanteurs,
danseurs, magicien, transformiste, jongleurs… suivi du Bal 1900 (jazz, ragtime et
charleston) animé par l’Ecole de Musique
Associative des Cévennes (EMAC). Plan
de l’Ormeau
Samedi 3 septembre
• 10h : Salve d’artillerie. Ouverture de la
fête sur le Plan de l’Ormeau
• 10h-18h 30 : Dictée 1900 et calcul dans la
classe d’époque toutes les heures. Mairie
• 10h30 : Visite de la ville. Départ devant
l’Office de Tourisme
• 10h30 : Départ du tour de Ganges pédestre avec Ganges Court en tenue d’époque.
Plan de l’Ormeau
• 11h : Spectacle « la Cymbalobylette » par
la compagnie Dynamogène. En déambulatoire, final : Plan de l’Ormeau
| p.26 |
• 11h50 : Démonstration de danse avec le
groupe l’Ardorel (la bufatière, bourrées…).
Plan de l’Ormeau
• 12h10 : Démonstration de danse avec le
groupe Mescladis (quadrilles et autres danses du XIXème). Plan de l’Ormeau
Dimanche 4 septembre
• 12h30 : Démonstration de danse avec le
quadrille Saint-Laurentais. Plan de l’Ormeau
• ANimations en continu sur le
plan de l’Ormeau
• 13h : Déjeuner à la guinguette 1900 ou
dans les restaurants Gangeois (voir carte
des menus 1900 à l’Office de Tourisme)
• 14h15 : Salve d’artillerie et parade
d’ouverture. Départ porte d’entrée rue Portail de Laroque
• 14h30 à 17h30 : Reconstitution d’un cabinet de voyante 1900 par «la Sybille des Salons» qui vous initiera aux grands mystères
occultes (boule de cristal, tarot…). Hôtel
Bertrand (Grand Rue)
• 15h15 : Inauguration de la maquette du
Château de Ganges en présence des officiels. Devant l’ancienne poste. Cette maquette a été construite par des membres de
l’association Ganges 1900 (400 heures de
travail) à partir des plans réalisés par un architecte montpelliérain en 1897 (en prévision de la rénovation du quartier).
• Club Aéro des Garrigues : présentation du
Blériot XI. Devant l’Office de Tourisme
• 17h15 : Attaque de la banque et course
poursuite avec le Rétromobile Club Cévenol et le Bâton traditionnel français (savate).
• Association Li provençau, Vieux métiers.
Plan de l’Ormeau
• 17h15 : Départ en déambulatoire de l’ensemble vocal Les Bonbecs. Devant l’Office
de Tourisme
• 8h30 : Salve d’artillerie. Ouverture de la
fête sur le Plan de l’Ormeau
• 17h30 : Pétrissage à la main par la boulangerie l’Ami du Pain. Rue des Arts
• 17h45 : Simulation d’incendie avec les
pompiers de Ganges
• 18h15 : Spectacle « la Cymbalobylette »
par la compagnie Dynamogène. Final devant le Bar du Siècle
• 18h30 : Conférence de Michel Fratissier :
« Quels enjeux autour de l’école à la fin
du XIXème siècle ? ». Mairie, dans la classe
1900
• 18h30 : Chorale des Soyeux. Rue Biron
• 18h30 : Grand concours de moustaches
suivi du concours de grimaces. Devant la
Guinguette 1900
• 19h : Course de Garçons de café. Départ
Bar de la Poste, arrivée Guinguette 1900
• 15h45 : Mariage 1900 et cortège d’honneur. Mairie
• 16h30 : Cirque la Cabriole, « Corps à cordes » : duo aérien de corde lisse et de corde
volante, présenté par un échassier. Devant
l’Office de Tourisme
• 8h30 : Petit déjeuner 1900. Soupe, pâté,
tartines, confitures maison, pain, café,
thé… Encore en bonnet de nuit ou déjà en
tenue de jour, venez participer au petit déjeuner sur le Plan de l’Ormeau (participation 5 €).
• 9h : Randonnée pédestre à la découverte
des mazets de la colline de Ranz au cœur
d’une ancienne oliveraie (avec les Randonneurs Gangeois). 2 heures – 5 km – 200m
de dénivelé. Départ devant l’Office de Tourisme
• 10h-18h30 : Dictée 1900 et calcul dans la
classe d’époque, toutes les heures. Mairie
• 10h à 11h30 : Reconstitution d’un cabinet
de voyante 1900 par «la Sybille des Salons»
qui vous initiera aux grands mystères occultes (boule de cristal, tarot…). Hôtel Bertrand
• 10h30 : Départ du tour de Ganges pédestre
avec Ganges court en tenue d’époque « En
avant vers la parade ». Plan de l’Ormeau
• 10h30 : Spectacle « Traversée de la Manche de Louis Blériot » par Pascal Coularou
de Club Aéro des Garrigues. Devant l’office de Tourisme
• 16h : Démonstration de labour à l’ancienne.
Départ du stand de la coopérative d’oignon
doux des Cévennes. Place des halles
• 16h30 : Pièces de théâtre. Saynètes de
l’Opéra Panique d’Alexandro Jodorowsky :
« Etre ou ne pas être » et « La Piscine ».
Public adultes. Par une troupe éphémère
Gangeoise. Chansons par La Triplette infernale et Histoires d’ânes et autres contes
de Provence dits par André Bonnifay.
Théâtre 1900, centre historique, résidence
la Séranne, « Place Grand Cour »
• Cabinet dentaire de campagne de Luc Gervais, en bas du Plan de l’Ormeau
• 19h30 : Apéritif en musique sur le Plan de
l’Ormeau
• 20h : Banquet 1900. Plan de l’Ormeau
• 21h : Cabaret 1900. Plan de l’Ormeau
• 23h : Bal 1900. Plan de l’Ormeau
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Le p’tit Gangeois - www.ganges1900.com
• 11h : Salve d’artillerie et parade d’ouverture de la journée. Départ porte d’entrée
rue Portail de Laroque
• 17h45 : Simulation d’incendie avec les
pompiers de Ganges.
L’accès à la manifestation
est entièrement gratuit.
• 11h45 : Dictée 1900 primée. Sur inscription, dans la classe d’époque. Mairie
• 12h : Démonstration de danses traditionnelles avec le quadrille Saint-Laurentais,
l’Ardorel et les Mescladis. Plan de l’Ormeau
• 13h : Déjeuner à la guinguette 1900 ou
dans les restaurants Gangeois (voir carte
des menus 1900 à l’Office de Tourisme)
• 14h30 à 17h : Reconstitution d’un cabinet de voyante 1900 par «la Sybille des Salons» qui vous initiera aux grands mystères
occultes (boule de cristal, tarot…). Hôtel
Bertrand
• 15h : Mariage 1900 et cortège d’honneur.
Mairie
• 15h45 : Spectacle « Traversée de la Manche de Louis Blériot » par Pascal Coularou
de Club Aéro des Garrigues. Devant l’Office de Tourisme
• 16h30 : Pièces de théâtre. Saynètes de
l’Opéra Panique d’Alexandro Jodorowsky :
« Etre ou ne pas être » et « La Piscine ».
Public adultes. Par une troupe éphémère
Gangeoise. Chansons par La Triplette infernale et Histoires d’ânes et autres contes
de Provence dits par André Bonnifay.
Théâtre 1900, centre historique, résidence
la Séranne, « Place Grand Cour »
• 16h30 : Cirque la Cabriole, « Corps à cordes » : duo aérien de corde lisse et de corde
volante, présenté par un échassier. Devant
l’Office de Tourisme
Billetterie
• 18h : Course de Garçons de café. Départ
Bar de la Poste, arrivée Guinguette 1900
• 18h15 : Improvisation en patois par Luc
Gervais et chansons traditionnelles par la Triplette Infernale. Plan de l’Ormeau
• 18h30 : Grande parade de clôture. Départ
porte d’entrée rue Portail de Laroque
• 18h30 : Musique traditionnelle avec Bartavelle. Plan de l’Ormeau
• 20h : Rassemblement final en musique
autour de la Guinguette avec le groupe de
musique traditionnelle Bartavelle. Plan de
l’Ormeau
En fil rouge
Concours de montages idéo et de photographies. Règlement disponible à l’OT.
Gagnez votre Jeu
de 7 famil les 1900
• 17h : Démonstration de labour à l’ancienne avec la Coopérative de l’oignon doux
des Cévennes. Départ de leur stand. Place
des halles
• 17h : Chorale des Soyeux. Plan de l’Ormeau
• 17h15 : Attaque de la banque et course
poursuite avec le Rétromobile Club Cévenol et le Bâton traditionnel français (savate).
• 17h15 : Départ en déambulatoire de
l’ensemble vocal Les bonbecs.
Devant l’Office de Tourisme
En pratique
Une billetterie est ouverte à l’Office de
Tourisme pour les animations suivantes :
- Opéra junior : le 1er septembre au théâtre
de l’Albarède
- Banquet 1900 : le samedi soir 3 septembre
Renseignements
www.ganges1900.com
www.ot-cevennes.com - 04 67 73 00 56
Accès - De Montpellier : 45km par la D986 via
St-Gély-du-Fesc et St-Martin-de-Londres
- De Nîmes : 60km par la D999 via Quissac
et Saint-Hippolyte-du-Fort
- D’Alès : 40km via St-Hippolyte-du-Fort
Parkings
En arrivant sur Ganges, laissez-vous guider… Un grand parking vous attend sur le
stade de Cayrel.
Location de costumes
Un service de location de costumes est
mis en place du 27 août au 1er septembre
(excepté le dimanche) à la Banque Alimentaire, derrière le théâtre de l’Albarède
(même entrée que le théâtre).
- Ouvert de 15h30 à 19h30. Accessoires
5 €, costumes à partir de 15 €.
- Retour des costumes sans faute du 6 au 14
septembre de 15h à 19h (sauf le week-end).
Restauration
Des dessinateurs professionnels et amateurs
ont crayonné spécialement pour vous un
jeu de 7 familles unique et collector. Vous
pourrez obtenir ce jeu de cartes de deux façons : soit sous la forme d’un petit jeu de
chasse au trésor en arpentant les commerces des rues de Ganges afin de récupérer
5 tampons, ou tout simplement en achetant
le jeu de cartes en vente à l’Office de Tourisme, dans les différents lieux d’accueil de
la manifestation ou chez les commerçants
participants, au prix de 5 €.
- Vendredi 2 septembre : repas sur le plan de
l’Ormeau au cœur du village des vignerons
avec les producteurs locaux à partir de 19h
- Samedi 3 septembre :
Midi : déjeuner à la guinguette 1900 ou
dans les restaurants de la ville
Soir : Grand Banquet/Cabaret sur le plan
de l’ormeau, 33€ réservation office de tourisme
- Dimanche 4 septembre :
Midi : déjeuner à la guinguette 1900 ou
dans les restaurants de la ville
- Menus des restaurants disponibles à l’OT
Ganges
Crédit Photos : JP Degas, C. Letanneur, F. Caulet, A. Dancar, Dynamogène, O. Berthier, OT Cévennes Méditerranée, G. Lamolle, JPe Valette et M.et H. Calmet
Dessin Affiche : Mme Pappalardo • Conception, réalisation : I. Collumeau - creations-ic.com - 06 72 08 38 10 • Impression : Imp’act - 04 67 02 99 89

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