BEinfo Numéro 4 / 2016 - Le magazine du personnel de l
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BEinfo Numéro 4 / 2016 - Le magazine du personnel de l
Le magazine du personnel de l’administration cantonale No 4 / août 2016 Zoom Tel maître, tel chien! Un coup d’œil aux statistiques canines du canton semble confirmer l’adage: les uns comme les autres portent des noms toujours plus originaux et vivent plus vieux. Stupéfiantes similitudes. Page 2 Zoom Elles forment l’équipe idéale: Mirjam Richter et Franziska Güder pratiquent le job sharing, un modèle de travail «enrichissant», selon elles. Page 6 Trucs & Astuces Berne veut se doter de la plus grande faculté de médecine de Suisse: Bernhard Pulver livre les détails dans une interview. Page 10 2 Zoom BEinfo 04 2016 Nom d’un chien! Le chien est le meilleur ami de l’homme. En plus de 15 000 ans, canis lupus familiaris s’est adapté à homo sapiens, et vice versa. D’après les statistiques canines du canton, l’un et l’autre présentent de stupéfiantes ressemblances, mais aussi des différences. 32 282 Bienn 32 972 mâles 150.– femelles be n e l h Oc e: rg: 25.– Dans la moyenne Plus ou moins taxables Un ménage bernois sur sept possède un chien. Fin 2015, on en dénombrait 65 536 dans le canton de Berne, ce qui le situe dans la moyenne suisse. Même chose pour la répartition des chiens par sexe: les femelles sont un peu plus nombreuses (32 972) que les mâles (32 282). Dans 283 cas, on ne connaît pas le sexe. Tout comme leurs compagnons bipèdes, les chiens bernois paient des impôts: une taxe, qui varie entre 150 francs par an à Bienne et 25 francs dans la commune rurale d’Ochlenberg, en Haute-Argovie. En choisissant bien son domicile, la gent canine peut donc faire de sérieuses économies. Et heureusement pour elle, elle ne risque désormais plus d’être euthanasiée en cas de non-paiement de cette taxe. Impressum Edition: Communication du canton de Berne (ComBE), Postgasse 68, 3000 Berne 8, téléphone 031 633 75 91, télécopie 031 633 75 97, courriel: [email protected], ISSN 1662-467X | Rédaction: Catherine Arber (car) Collaboration: Eduard Fiala (ef), Miriam Jenni (mje), Liliane Keller (lke), Laila Salama (sal) (tous ComBE) | Photos: Adrian Moser | Illustrations: Peer Fankhauser (page 13) | Révision: Ricardo Muñoz Bargados (rmu), Emanuela Tonasso (et) | Traduction: Agnès Chamoux, Catherine Kugler, Stéphane Rigault, Isabelle Schröder | Mise en page: Polyconsult AG, Berne | Impression: W. Gassmann SA, Bienne | Annonces: Agence d’annonces Bienne SA, Chemin du Long-Champ 135, 2501 Bienne, tél. 032 344 83 44, www.annoncen-agentur.ch | Tirage: 21 500 exemplaires 3 Le magazine du personnel de l’administration cantonale Obligation de tenir les chiens en laisse dans les écoles et les transports publics Kyra 1103 Luna 877 Gino 426 Rocky 408 Lucky 362 C he Gu e v a r a Un cadre légal bien défini Très tendance L’envie de se démarquer Dans le canton de Berne, la vie des chiens est réglementée au même titre que celle des citoyens. La loi cantonale sur les chiens prévoit, par exemple, que leurs propriétaires doivent les tenir en laisse dans les écoles ou dans les transports publics. Et en règle générale, ils ne sont pas autorisés à les promener en groupe. A la différence d’autres cantons, Berne renonce toutefois à édicter des règles spéciales pour certaines races, les pitbulls et les dobermans y ont les mêmes droits et devoirs que les caniches et les labradors. Dans notre canton, les noms des chiens sont bien plus variés que ceux de leurs propriétaires. Certains répondent aux douces appellations d’Al Capone, Che Guevara, Gilmore the crazy wanderer ou Xin-Pepsi. Environ 800 chiens à particule, tels que Quincy von Wengerhof ou Derrik von Menhardsweiler, bénéficient aussi d’un sobriquet nettement plus simple. Et chez d’autres, le nom ne correspond pas forcément à ce qu’ils sont comme ce chihuahua qui, bien que très petit, s’appelle Goliath. Quant aux onze Machos bernois, en bonne logique, ils sont tous des mâles. Pour ce qui est de leur patronyme, les chiens bernois sont à la page. Médor ou Rex sont des noms clairement passés de mode, et pas seulement en ville: même à Schangnau, seul un chien sur huit porte un nom traditionnel. Désormais, nos fidèles compagnons s’appellent Kyra (1103), Luna (877), Gino ou Gina (426), Rocky (408) et Lucky (362). La plupart du temps, leur nom a deux syllabes, car Kyra, c’est quand même plus facile à dire qu’Impressive Canelle. 4 Zoom 3512 labradors BEinfo 04 2016 Chien des champs 5lévriers azawakh Chien des villes Une multitude de races Chien des villes et des champs Le canton de Berne abonde en chiens de toutes races: du chihuahua de 1,5 kilo au saint-bernard de 100 kilos, on y trouve de tout. Les races les plus appréciées des Bernois et Bernoises sont le labrador (3512), le bichon (2539), le Jack Russell (2138), le golden retriever (1902) et le bouvier bernois (1766). Quant à l’akita américain et à l’azawakh africain, ils sont plutôt rares chez nous (3 et 5). On trouve aussi de nombreuses races croisées, du dalmatien/cocker au labrador/caniche en passant par le boxer/terrier. Et la gamme de couleurs est à l’avenant: beige (654), rubis (61), abricot (52) et même anthracite (5) pour n’en citer que quelques-unes. Enfin, non contents d’être d’une seule couleur, certains chiens ont un pelage tacheté, bringé ou rayé. A l’exemple des Bernois eux-mêmes, les chiens bernois vivent pour la plupart au centre ou à la périphérie d’une ville. La capitale affiche la plus grande quantité (3111), devant Bienne (2433) et Thoune (1655), même si la densité de la population canine est bien plus forte dans des villages comme Albligen (79 chiens pour 470 habitants), Prêles (114 chiens pour 900 habitants) ou Schangnau (161 chiens pour 890 habitants). Les petits chiens vivent plutôt en ville et les grands à la campagne. Si, à Berne, près de 50% des chiens font partie de la catégorie des «petits», plus de la moitié sont «grands» à Schangnau. 5 Le magazine du personnel de l’administration cantonale 4365 chiens âgés de plus de 15 ans Toujours plus de séniors Dans le canton de Berne, on vit de plus en plus vieux et cela vaut également pour les chiens: fin 2015, 4365 d’entre eux (7 %) avaient plus de 15 ans, soit entre 90 et 100 ans en âge humain. Parmi ces chiens, dont la plupart vivent en zone rurale, il n’y a pas que des races de petite taille, mais aussi des grandes tailles comme le malamute de l’Alaska, le labrador et le berger allemand. En conclusion, on notera que chez nous, il règne une certaine nostalgie jusque dans l’univers canin, puisque dix-sept chiens portent des patronymes de l’Ancien Régime bernois. n Vos émotions au travail montentelles aussi haut que les fusées du 1er août? Nous sommes là pour vous conseiller (aussi sur votre lieu de travail)! Pour tout savoir sur notre protection juridique: www.apeb.ch Eduard Fiala Seulement une grande association est aussi une association forte! Devenir membre: www.apeb.ch 6 Zoom BEinfo 04 2016 Un partage de poste idéal Depuis près de deux ans, Mirjam Richter (33 ans) et Franziska Güder (31 ans) se partagent un poste à l’Office des forêts (OFOR) de la Direction de l’économie publique. A leurs yeux, le job sharing est bien plus qu’un partage du temps de travail et du bureau: elles considèrent ce nouveau modèle comme un enrichissement. Franziska et Mirjam ont fait connaissance lors du deuxième entretien d’embauche pour le poste qu’elles occupent aujourd’hui. L’Office des forêts (OFOR) avait passé l’annonce avec option «job sharing». Ni l’une ni l’autre n’avait encore d’expérience dans ce modèle de travail encore peu répandu. Mais comme elles ont sympathisé dès leur rencontre, elles ont échangé leurs numéros de téléphone. «Quand j’ai appris que nous avions décroché le poste en partage, je n’avais aucune attente spécifique», se rappelle Franziska Güder. Idem pour Mirjam Richter: «J’étais prête à me laisser surprendre.» «Formation continue bilatérale» Très vite, il s’est avéré que la collaboration entre les deux jeunes femmes fonctionnait bien et que leurs différences d’expérience professionnelle leur permettaient de se compléter à merveille: Franziska a fait des études de lettres, Mirjam est ingénieure forestière diplômée. Quand cette dernière apporte les connaissances spécifiques, Franziska sait comment traiter et communiquer des contenus complexes en fonction de leur cible. La combinaison de leurs aptitudes crée des conditions idéales pour le poste, qui implique aussi bien de la communication que de la gestion de projets. Elles ont aussi beaucoup appris l’une de l’autre: «Le job sharing est synonyme de formation continue bilatérale», s’exclame Mirjam. Grâce aux remarques de Franziska, elle améliore ses compétences en matière de communication, tandis qu’elle-même consolide les connaissances de sa partenaire de travail dans le domaine de l’économie forestière: «Mirjam est mon encyclopédie forestière personnelle!», déclare Franziska avec enthousiasme. Les deux femmes se complètent aussi très bien de par leur caractère: «Franziska est plus diplomate que moi», confie Mirjam en riant, «elle est très précise dans son travail et un peu plus réservée que moi.» Franziska approuve: «Mirjam est une 7 Le magazine du personnel de l’administration cantonale faiseuse. Elle est la plus pragmatique et la plus directe de nous deux.» Déléguer et se faire confiance: une nécessité Malgré leurs différences de bagage, elles n’ont pas procédé à une répartition fixe des tâches. Quand elles se voient confier un nouveau mandat de leur supérieur, elles décident ensemble qui va s’en charger, en fonction du volume de travail et parfois de l’intérêt de chacune. Mais la seconde est associée activement au processus de travail: en fin de journée, leurs deux noms figurent souvent sur le produit qu’elles livrent. Le fait que deux personnes aux capacités, approches et points de vue différents collaborent à un mandat est gage d’une meilleure qualité: «Nous considérons les remarques de l’autre comme un enrichissement, non comme une critique», dit Franziska. Elles apprécient la responsabilité partagée, moins lourde à porter. «Quand je n’arrive pas à terminer un travail le soir, je sais que Mirjam prendra la relève le lendemain, c’est une chose qui va de soi pour ec v a w e i gen v r a e h s Int b o c a Nicola J nous.» La disposition à déléguer et à faire confiance à l’autre est indispensable dans le job sharing. Lundi et mercredi: ensemble au bureau Le fait que les deux femmes ne se partagent pas un poste à 100%, mais à 120%, est également propice à la collaboration. Il leur permet d’être ensemble au bureau le lundi et le mercredi, un avantage énorme. Même si elles ont d’autres activités à côté de leur emploi auprès du canton, elles ont toutes deux opté volontairement pour un poste à temps partiel. Maman de trois enfants, Mirjam travaille à 50%. Franziska, employée à 70% au canton, est membre de la direction de Äss-Bar, une start-up bernoise qui se consacre à la lutte contre le gaspillage de nourriture. personnes extérieures, nous étions une sorte de «boîte noire» au début, car elles ne savaient pas toujours d’emblée qui s’occupait de quoi», raconte Franziska. Les supérieurs, eux, ont dû s’habituer à avoir non pas une, mais deux interlocutrices. Certains ont critiqué l’ampleur du travail de coordination. Mais la collaboration étroite entre les deux femmes a limité ce problème. En témoigne le moment où Franziska a accepté de travailler à 100% pendant le congé maternité de Mirjam et repris ses tâches. «Le passage de relais s’est fait en une demi-journée», se souvient Mirjam. Le changement n’a pas été facile Pour Franziska et Mirjam, le modèle du partage de poste présente un potentiel élevé. Mais elles n’ont pas de recette clé-en-mains pour le succès de la collaboration. Echanger est très important. Pour fonctionner aussi bien que chez elles, le job sharing réclame sans doute une bonne portion de chance, elles sont d’accord sur ce point. n Le passage d’un plein temps à un poste partagé n’a pas été simple au départ: «Pour les Liliane Keller «Un modèle de travail au potentiel élevé» Nicola Jacobshagen fait de la recherche et enseigne à l’Université de Berne, dans le domaine de la psychologie du travail et de l’organisation. Elle explique les défis qu’implique le partage de poste et donne quelques conseils pour qu’il soit un succès. Quels sont les avantages du job sharing? Ce modèle de travail recèle un potentiel important. Le job sharing consiste dans le fait que deux personnes se partagent un poste (généralement à 100%). C’est un modèle particulièrement adapté pour les personnes qui ont des activités extra-professionnelles ou familiales. Quelles sont les difficultés et les limites de ce modèle? Il faut du temps pour former une équipe. Dans le cas du job sharing, cette dimension n’existe souvent pas: quand l’une des personnes est là, l’autre ne l’est pas. Il faut donc bien s’accorder sur la manière et les moyens d’accomplir le travail. On n’en tient souvent pas assez compte. Par ailleurs, le fait d’associer deux personnes implique forcément des traits de caractère et des points de vue différents sur la manière d’exécuter le travail, des expériences professionnelles et des opinions différentes sur ce qui est important et ce qui est urgent. Les différences d’objectif peuvent également rendre le passage de relais difficile. Il peut en résulter du stress et des conflits qui peuvent devenir difficiles à gérer quand on ne se voit pas souvent. Avez-vous des conseils pour la réussite du partage de poste? Premièrement: prévoir régulièrement deux heures pour se voir et discuter des choses importantes et urgentes. Deuxièmement: à la fin de son «tour», écrire un bref mémo (pas plus d’une demi-page A4) pour informer son partenaire. Ce mémo doit contenir les deux rubriques suivantes: a) ce qui s’est bien passé et qui est réglé, b) ce qui pose problème et ce qui reste à faire. Ce modèle de travail est-il répandu aujourd’hui et quelles en sont les raisons? A mon avis, on fait bien trop rarement appel à ce modèle de travail aujourd’hui. Les obstacles pourraient être que le job sharing implique une bonne préparation, des personnalités aux points de vue analogues et des rencontres à intervalles réguliers (au moins une fois par mois) pour garantir le bon fonctionnement. n Interview: Liliane Keller 8 Brèves BEinfo 04 2016 CONSEIL-EXÉCUTIF Le nouveau gouvernement au marché de Berne Le Conseil-exécutif siège depuis le 1er juillet dans une nouvelle composition: il a intégré Christoph Ammann (PS), à la Direction de l’économie publique, et Pierre Alain Schnegg (UDC), à la Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale. La photo officielle du Conseil-exécutif a été prise au marché de Berne cette année. Les deux nouveaux membres du gouvernement bernois sont Christoph Ammann (à gauche) et Pierre Alain Schnegg (2e en partant de la droite). Le premier remplace Andreas Rickenbacher à la Direction de l’économie publique, le second Philippe Perrenoud à celle de la santé publique et de la prévoyance sociale, ainsi qu’à la tête de la Délégation du Conseil-exécutif pour les affaires jurassiennes. n RAPPORT SUR LES RESSOURCES HUMAINES JOURNÉE NATIONALE «FUTUR EN TOUS GENRES» Le canton ouvre ses portes à la relève Le 10 novembre, les élèves de la 7e à la 9e année HarmoS découvriront chacun et chacune un métier traditionnellement réservé à l’autre sexe. Le canton de Berne joue le jeu en proposant toute une variété de projets. Lors de la Journée nationale «Futur en tous genres», les filles accompagnent un homme au travail et les garçons, une femme. Divers projets spécifiques sont proposés dans le canton de Berne. Les filles auront ainsi l’occasion de plonger dans l’univers de la technique, de l’informatique ou de la construction au plus près de la pratique, tandis que les garçons pourront tester leurs talents dans une large palette de métiers comme ceux d’infirmier, d’enseignant ou d’éducateur spécialisé. Les inscriptions sont ouvertes sur le site www.futurentousgenres.ch. Si vous souhaitez venir travailler avec votre filleul-e, votre fille ou votre fils le 10 novembre prochain, renseignez-vous auprès du responsable de «Futur en tous genres» de votre Direction: Michelle Stalder (TTE), Thomas Beyeler Moser (INS), Patrick Charrier (FIN), Rina Dosch (SAP), Simone Lehmann (JCE), Antonietta Martino Cornel (Justice), Barbara Röthlisberger (POM), Kaspar Junker (CHA), Cornelia Ackermann (ECO). n Davantage de femmes dans l’administration Le dernier Rapport sur les ressources humaines est désormais disponible en ligne. Il fournit des données chiffrées intéressantes sur le personnel cantonal. Le 5e Rapport sur les ressources humaines vient de paraître. Rendant compte des données collectées périodiquement sur le personnel de l’administration cantonale, ce document montre que la proportion de femmes a légèrement augmenté en 2015 par rapport à l’année précédente, pour s’établir à 48,2%. Cette tendance se vérifie même dans les classes de traitement les plus élevées. Le rapport fait également apparaître que le personnel cantonal a bénéficié d’une hausse de traitement substantielle au 1er janvier 2016. En outre, des échelons de traitement supplémentaires ont pu être attribués aux personnes dont la rémunération accuse un retard significatif. n www.fin.be.ch Personnel Conditions de travail Statistique du personnel Rapport sur les ressources humaines 9 Le magazine du personnel de l’administration cantonale Un Vreneli à la clé Cette année, 41 apprentis et apprenties de l’administration cantonale ont obtenu une moyenne générale supérieure ou égale à 5,3 à leur examen final. Ils ont reçu les félicitations de la présidente du Conseil-exécutif Beatrice Simon, qui leur a remis un Vreneli début juillet. «Les examens ont ceci de redoutable que le pire des idiots peut toujours poser plus de questions que le plus sage n’a de réponses». C’est par ces mots, empruntés à Charles Colton, que la présidente du gouver- nement Beatrice Simon a salué les 33 apprentis et apprenties de l’administration cantonale présents à la fête organisée en leur honneur au restaurant Dählhölzli début juillet. «Un parcours exaltant s’ouvre à vous», leur a-t-elle lancé, en ajoutant qu’il y aurait peut-être des moments difficiles, mais que leurs efforts seraient récompensés. Beatrice Simon a conclu en citant Jean Fourastié: «Le futur sera tel que nous le façonnons». n (car) Apprentis et apprenties récompensés: Bounazou Imène, employée de commerce, Office de l’enseignement secondaire | Affourtit Marloes (Lus), agente d’exploitation, Office de l’agriculture et de la nature | Glauser Jasmin, employée de commerce, Office de l’agriculture et de la nature | Schär Katja, gestionnaire en intendance, Office de l’agriculture et de la nature | Braun Laura, assistante en soins et santé communautaire, Services psychiatriques du Jura bernois | Lehmann Nathalie, assistante socio-éducative, Services psychiatriques du Jura bernois | Meyer Sabrina, employée de commerce, Bureau du registre foncier de l’Oberland | Schär Sandra, laborantine option chimie, Département de chimie et de biochimie, Université de Berne | Bieri Sascha Sandro, employé de commerce, Office des poursuites de Berne | Burnic Elma, employée de commerce, Office des assurances sociales | Gugger Amélia, employée de commerce, Intendance des impôts (Berne) | Lazaâr Thisha, assistante de bureau, Tribunal régional de Berne-Mittelland | Hofmann Patrick, employé de commerce, Tribunal régional de Berne-Mittelland | Spring Joana, employée de commerce, Service psychologique pour enfants et adolescents de Berne | Rösli Jenny, employée de commerce, Office des poursuites de l’Oberland | Corradini Franziska, agente en information documentaire, Bibliothèque universitaire de Berne | Stalder Nathalie, employée de commerce, Tribunal régional de l’Oberland | Hagi Barbara, agente en information documentaire, Bibliothèque universitaire de Berne | Velupillai Jasmina, employée de commerce, Administration des finances | Long Olivia, agente en information documentaire, Bibliothèque universitaire de Berne | Ourari Malik, assistant de bureau, Office de la circulation routière et de la navigation | Schädeli Anja, employée de commerce, Office de la population et des migrations | Palmiero Genny, employée de commerce, Office de la population et des migrations | Acar Eylem, employée de commerce, beco | Pellet Vanessa, assistante en soins et santé communautaire, Services psychiatriques universitaires de Berne | Zahnd Nora, assistante en soins et santé communautaire, Services psychiatriques universitaires de Berne | Knuchel Manuela, gestionnaire en intendance, Services psychiatriques universitaires de Berne | Suter Myriam, employée en intendance, Services psychiatriques universitaires de Berne | Häni Sina, employée de commerce, Office des poursuites du Seeland | Salzmann Selina, employée de commerce, Haute école spécialisée bernoise | Schneeberger Jana, employée de commerce, Haute école spécialisée bernoise | Steinhauer Céline, employée de commerce, Haute école spécialisée bernoise | Gund Noémie, employée de commerce, Institut d’histoire de l’art, Université de Berne (première à l’examen de la branche!). Apprentis et apprenties également récompensés mais absents de la fête: Kunz Jana, employée de commerce, Cour suprême du canton de Berne | Jahn Ben, employé de commerce, Bureau du registre foncier de Berne-Mittelland | Bracher Sara, aide en soins et accompagnement, Centre psychiatrique de Münsingen | Engel Michael, agent d’exploitation, Direction des travaux publics, des transports et de l’énergie | Minder Doris, employée de commerce, Direction des travaux publics, des transports et de l’énergie | Fischer Mike, employé d’exploitation, Direction des travaux publics, des transports et de l’énergie | Wyss Yannik Cyril, employé de commerce, Intendance des impôts | Salvisberg Daniel, employé de commerce, Département de médecine vétérinaire clinique. Figurent également sur la photo: Beatrice Simon, présidente du Conseil-exécutif, Beat Zimmermann (chef suppléant de l’Office du personnel), Marie-Louise Schlapbach (Office du personnel), Michel Voutat (expert en chef pour les employés de commerce), Yvonne Flück et Judith Siegenthaler (codirectrices de la formation des apprentis). 10 Questions & Réponses BEinfo 04 2016 La Faculté de médecine de Berne sera bientôt la plus grande de Suisse A partir de l’été 2018, le canton de Berne formera 100 médecins de plus chaque année. Bernhard Pulver, directeur de l’instruction publique, révèle à BEinfo l’importance de cette décision pour le site médical bernois et explique la nécessité d’opérer une concentration dans la plus coûteuse de toutes les formations universitaires. Pourquoi faut-il créer 100 places de formation supplémentaires en médecine humaine? Bernhard Pulver: Selon les prévisions de l’Office fédéral de la santé publique, la Suisse aura bientôt besoin d’environ 1300 nouveaux médecins par an pour remplacer les départs à la retraite et, de manière générale, pour suivre l’évolution démographique. Une proportion importante de ces besoins a été couverte, ces dernières années, par des personnes ayant fait leurs études à l’étranger. Un pays comme la Suisse devrait toutefois être en mesure de former lui-même sa propre relève médicale. Pourquoi précisément dans le canton de Berne? Le canton de Berne n’est pas seulement responsable de l’une des cinq universités suisses possédant une faculté de médecine, il dispose aussi, avec l’Hôpital de l’Ile, du plus grand hôpital universitaire de Suisse. Si nous nous accordons sur l’hypothèse que la Suisse doit former elle-même davantage de médecins, il n’est que logique que notre canton fournisse une contribution substantielle à cet objectif. La médecine et la santé font partie des domaines dans lesquels le canton occupe une position de pointe en Suisse. Parallèlement à la relève médicale, il s’agit donc aussi de conserver cette position, voire de la consolider. Quelle est l’importance de cette décision pour le site médical dans son ensemble? Pour se développer au plan économique, le canton de Berne doit miser sur les domaines à forte valeur ajoutée, où il possède déjà des atouts. Vouloir entrer dans le monde de la finance ou dans l’industrie chimique ne fait aucun sens. Une de nos forces réside dans le domaine médical. Le site bernois compte, à côté de l’Université et du plus grand hôpital universitaire, de nombreux établissements privés de pointe et bien plus de 300 entreprises industrielles et de services dans le domaine médical, généralement des sociétés au rayonnement international et global, qui offrent un 11 Le magazine du personnel de l’administration cantonale «Un pays comme la Suisse devrait être en mesure de former lui-même sa relève médicale.» Bernhard Pulver grand nombre d’emplois de qualité. Il est important pour ce secteur économique de disposer de davantage de médecins bien formés. De plus, nous allons à nouveau proposer des études complètes de pharmacie. Nous contribuons ainsi au développement du canton. La Faculté de médecine deviendra la plus grande de Suisse. Vous réjouissez-vous, en tant que directeur de l’instruction publique, que Berne ait une longueur d’avance sur Zurich dans ce domaine? La taille n’est pas tout. Le plus important, c’est la qualité, notamment dans la formation médicale. Mais le constat statistique que Berne formera à l’avenir davantage de nouveaux médecins chaque année que toutes les autres facultés de médecine montre combien la contribution de notre canton est importante dans un domaine aussi capital que la santé. Or, l’apport de Berne est régulièrement sousestimé lors des discussions sur la péréquation financière nationale. Pourquoi faut-il éviter un éparpillement de la formation médicale? Les études de médecine sont la formation universitaire la plus chère. Parce qu’elles réclament des infrastructures coûteuses, un personnel enseignant hautement qualifié, mais aussi un accès à la pratique avec des patients, nous sommes obligés de limiter le nombre de places par un numerus clausus, pour des raisons de qualité, et de régler l’accès aux études par un test d’aptitude. Si des filières étaient mises en place sur de nouveaux sites, il faudrait couvrir des coûts initiaux très élevés et les frais de fonctionnement seraient en moyenne supérieurs, pour 30 ou 50 étudiants par volée, à ceux des facultés de médecine existantes. Le mot clé, ce sont les économies d’échelle. Je suis donc d’avis que les places de formation supplémentaires doivent être créées en priorité dans les facultés de médecine existantes. Des coopérations sont-elles prévues avec d’autres universités? L’Université de Berne entend développer encore sa coopération avec l’Université de Fribourg voisine. Cette dernière forme aujourd’hui des étudiants en médecine jusqu’au bachelor, dont la majorité fait ensuite son master à Berne. L’Université de Fribourg prévoit de former elle-même 40 étudiants par an jusqu’au niveau du master, axé sur la médecine de famille. La chose n’est possible qu’avec le soutien de l’Université de Berne dans divers domaines spécialisés. Ensemble, Berne et Fribourg créeront donc 140 nouvelles places de formation en médecine. L’EPF discute également de la possibilité de proposer un bachelor en médecine. Là aussi, nous ferons des propositions concrètes de coopération plus étroite entre l’Université de Berne et l’EPF de Zurich. Qui va payer les 100 nouvelles places de formation? Les coûts supplémentaires, de l’ordre de 20 millions de francs par an, sont couverts par différentes sources: les subventions cantonales et fédérales et des contributions issues de l’accord intercantonal universitaire (AIU). La Suisse dispose d’un système de participation des cantons d’origine aux frais de formation de leurs étudiants qui fonctionne bien dans la formation universitaire de base, l’AIU. Cet accord fixe les tarifs qui doivent être payés, pour chaque étudiant, au canton universitaire ou à son université. Etant donné qu’au moins la moitié des étudiants de médecine de l’Université de Berne proviennent d’autres cantons, nous obtiendrons, pour les étudiants supplémentaires, une participation substantielle aux coûts. Le canton de Berne doit aussi investir dans les travaux de construction nécessaires pour accueillir ces capacités de formation supplémentaires. La Confédération l’aidera via des aides au démarrage. A partir de quand ces nouvelles places se feront-elles sentir? Et comment? Les places de formation supplémentaires se feront d’abord remarquer, à partir de 2018, à l’intérieur de la Faculté de médecine, confrontée à de nouveaux travaux d’agrandissement. La faculté formera chaque année 320 médecins au total qui, ajoutés aux étudiants en médecine dentaire, totaliseront plus de 2000 personnes. Elle sera complétée par le site de l’hôpital Ziegler, où la maison Renfer pourra accueillir les places de formation supplémentaires à partir de l’été 2018. Les études de médecine durent environ six ans. On peut donc estimer que nous récolterons les fruits de nos efforts actuels à partir de 2024, sous la forme d’une relève médicale étoffée, formée à Berne. Il ne faut pas oublier non plus que Berne compte proposer à nouveau toute la filière d’études de pharmacie, un aspect lui aussi important pour le site médical. n Interview: Catherine Arber 12 Amuse-bouche Le bouquet de fleurs virtuel En mai 2012, l’Intendance des impôts a remercié les contribuables qui avaient déposé leur déclaration d’impôt à temps en leur envoyant un «bouquet de fleurs virtuel» dans l’annexe accompagnant le premier bordereau de l’année fiscale. Sur quoi une dame a appelé l’Intendance des impôts pour demander quand le bouquet serait livré: elle tenait absolument à être chez elle ce jour-là! n BEinfo 04 2016 Problème de mot de passe Une officière de l’état civil envoie un courriel codé à un service de la population et reçoit la réponse suivante: «Nous avons bien reçu votre message et vous en remercions. Malheureusement, nous n’avons pas pu l’ouvrir. Nous avons oublié notre mot de passe et sommes dans l’impossibilité de répondre à la question de sécurité. Nous ne savons malheureusement pas qui a configuré notre accès à l’époque.» n Forum NOMINATIONS Yves Bichsel nouveau secrétaire général de la SAP Le Conseil-exécutif a nommé le nouveau secrétaire général de la Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale (SAP) en la personne d’Yves Bichsel. Ce dernier prendra ses nouvelles fonctions le 1er septembre. Yves Bichsel, 44 ans, dirige actuellement la Division de la protection des informations et des objets au sein du Secrétariat général du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Il fait partie de la direction du Secrétariat général du DDPS. Il est entré au département en 2009, en qualité de chef de l’état-major du conseiller fédéral Ueli Maurer. De 2004 à 2008, Yves Bichsel a travaillé au Département fédéral de justice et police (DFJP), qu’il a quitté alors qu’il occupait le poste de secrétaire général suppléant. Avant d’intégrer l’administration fédérale, il a exercé les fonctions de collaborateur scientifique et de porte-parole au sein du secrétariat général de l’UDC Suisse. Entre son départ du DFJP et son entrée au DDPS, en 2008, il a été secrétaire général de l’UDC Suisse. Yves Bichsel est docteur en chimie de l’EPF de Zurich. Marié et père de quatre enfants, il vit à Uetendorf. n (ComBE) Le magazine du personnel de l’administration cantonale Trucs & Astuces 13 Adieu téléphone, bonjour Lync! Quelques Directions utilisent déjà Lync/Skype for Business pour téléphoner tandis que d’autres s’y préparent: le changement est certes radical, mais on s’habitue vite au nouveau système et on apprécie ses nouvelles fonctionnalités. La première fois, lorsque l’on arrive au travail le matin, cela fait un drôle d’effet de ne plus voir le bon vieux combiné qui trônait là depuis tant d’années… Plus rien ne nous rappelle l’appareil qui paraissait ne faire qu’un avec notre bureau: comme la nature a horreur du vide, son emplacement est bien vite reconquis par d’autres objets. Etes-vous déjà joignable? Premier conseil à celles et ceux qui ont encore un téléphone classique: pas d’affolement! Il suffit de se connecter une fois au service, puis la fenêtre Lync s’ouvre automatiquement lorsque l’on démarre son ordinateur. Vous êtes immédiatement «disponible» et la barrette de votre profil est verte. Si vous ne voulez pas porter votre dispositif d’écoute en permanence, il vous suffit d’activer le haut-parleur pour savoir quand un appel arrive. Fini – ou presque – le risque de composer un faux numéro Lync facilite la vie pour les appels à l’intérieur de l’administration: plus besoin de chercher les numéros puis de les composer. Il suffit de saisir le nom de la personne que vous cherchez à atteindre pour pouvoir l’appeler sans difficulté. Le risque de composer un faux numéro et d’atterrir chez quelqu’un à qui vous n’avez pas envie de parler est quasiment écarté. Mettre à jour son calendrier Outlook Lync vous indique en temps réel si les autres usagers sont disponibles ou non, c’est-à-dire s’ils sont ou non en train de travailler sur leur ordinateur. Le statut est fixé en fonction du calendrier Outlook de chacun. Si vous avez inscrit un rendez-vous, votre statut passe automatiquement à «occupé». Il est donc recommandé de tenir à jour son calendrier. Conseil: si Lync vous indique que la personne que vous souhaitez joindre est occupée, appelez quand même. Il est possible que le rendez-vous ait été écourté et que la personne n’ait pas pensé à remettre son statut sur «disponible». Une multitude de fonctions: rien ne vaut la pratique Lync offre une multitude d’options et vous continuerez de découvrir encore des fonctions après plusieurs mois. Vous pouvez par exemple organiser des conférences téléphoniques, travailler à plusieurs sur des documents ou utiliser le système comme messagerie instantanée. Durant les premières semaines, concentrezvous sur l’essentiel: prendre et transférer des appels. Après quelques tâtonnements, le transfert d’appels fonctionne parfaitement. Désormais, la personne mise en attente entend une musique, ce qui devrait éviter les raccrochages intempestifs. Définir un suppléant Assurez-vous que les appels que vous ne prenez pas dans un délai déterminé sont transférés à une personne compétente. Une autre solution consiste à demander que l’on laisse un message vocal sur votre répondeur personnel. Réfléchissez à ce qui est le plus adapté dans votre cas. Plus de signal occupé Avec Lync, plusieurs appels peuvent vous parvenir en même temps. Si vous êtes déjà en communication, l’appelant n’entend pas la tonalité indiquant que la ligne est occupée. Vous pouvez ainsi prendre cet appel également et alterner entre vos deux interlocuteurs. Si vous ne voulez pas répondre, votre correspondant est redirigé vers votre suppléant ou votre boîte vocale. L’inconvénient, c’est que rien ne lui indique que vous étiez déjà en ligne et que vous ne l’avez donc pas ignoré délibérément. Mais pas d’inquiétude: un courriel vous signale chaque appel manqué et vous pouvez rappeler rapidement pour dissiper tout malentendu! n Laila Salama Mise en service de Lync/Skype for Business TTE 2017 INS fait SAP 2016–2017 FIN fait; 2017 pour l’Intendance des impôts JCE 2016–2017 POM 2015–2017 CHA fait ECO 2015–2016 JUS 2016–2017 POCA fait 14 7 heures BEinfo 04 2016 Marco Marti, 33 ans, est chef cantonnier dans le Seeland. Il veille au fauchage des accotements, mais ce qu’il aime par-dessus tout, c’est déblayer la neige en hiver. 15 Le magazine du personnel de l’administration cantonale Le matin à 7 heures, je suis déjà à pied d’œuvre. Nous nous retrouvons un quart d’heure plus tôt au centre d’entretien des routes de Lyss pour décider de la répartition des tâches entre nous. L’inspection des routes du Seeland compte six brigades composées de six ou sept chefs cantonniers, plus trois apprentis. Chaque matin, ces brigades se rendent sur site depuis le centre d’entretien de Lyss. Moi, j’habite à quelques minutes de là, dans une ancienne ferme qui appartenait à mes parents. En été, je me lève entre 6 heures et 6 heures et quart pour déjeuner d’une tartine de miel et d’un café, puis je pars au travail. Ma brigade est chargée de l’entretien des routes cantonales du district de Büren, qui s’étend de Lyss jusqu’à Bienne, en passant par Longeau et Leuzigen. En été et à l’automne, nous effectuons les travaux de fauche sur les routes cantonales, généralement à deux reprises. Comme il a beaucoup plu cette année, et que la végétation s’est très vite épaissie, nous avons commencé ces travaux plus tôt dans la saison. Mes collègues et moi fauchons l’herbe pour que les panneaux de signalisation restent bien visibles. C’est très important, surtout aux carrefours. De plus, nous réparons les poteaux indicateurs en remplaçant les réflecteurs cassés quand nous n’en installons pas de nouveaux. Pour le fauchage des grandes surfaces, j’utilise l’Unimog, pour les petites, la débroussailleuse. En principe, nous nous occupons des routes cantonales, mais parfois aussi, en été, nous venons en renfort sur l’autoroute cantonale. des bouteilles et des canettes en bordure de route ou dans la forêt et que tout est à refaire un mois plus tard, cela m’énerve; mais c’est le reflet de notre société. Je suis paysagiste de formation. En 2010, quand l’entreprise qui m’employait à Schüpfen a fermé, je suis entré comme chef cantonnier à l’inspection des routes du Seeland. Le métier que j’exerce aujourd’hui me plaît, notamment par sa diversité. Ma créativité de paysagiste, je la vis en privé. Ma femme et moi avons aménagé une rocaille dans notre jardin, où nous cultivons aussi des arbres fruitiers. Et chez nos amis et connaissances, je taille volontiers les haies. A l’automne, mon équipe et moi faisons le nécessaire pour l’hiver: nous fauchons une seconde fois le long des routes cantonales, réparons ou remplaçons les panneaux de signalisation cassés et posons les piquets à neige orange. C’est alors que commence ma saison préférée avec le déneigement. J’adore être l’un des premiers à fouler la chaussée enneigée, à la déblayer au chasse-neige et à la saler. On voit le résultat, au moins. A cette saison, nous assurons une permanence et notre journée de travail commence dès 3 heures. Nous vérifions en priorité l’état de la chaussée, à charge pour nous de la saler si elle est glissante. Le dépôt sauvage d’ordures est le reflet de notre société. Selon ce qu’il y a à faire, je travaille seul ou avec un collègue sur la chaussée. Pour notre sécurité, il est primordial d’avertir les automobilistes de notre présence par des signaux Triopan orange. En matière de sécurité, je suis d’une vigilance extrême, j’y regarde à deux fois avant de traverser. En agglomération, je pose les Triopan à 50 mètres et, en rase campagne, à 250 mètres. Sur les lignes droites, j’en mets quatre, sur les tronçons sans grande visibilité, cinq ou six et, en forêt, même davantage. Les automobilistes ne les voient pas toujours ou ils oublient aussitôt qu’ils en ont vu un, mieux vaut donc en prévoir trop que pas assez. L’été, en plus de l’entretien des accotements, nous nous chargeons de refaire le bitume ou de remettre en état des bouches d’égout. S’il y a une déviation, il nous incombe de la signaler par des panneaux et, sur les chantiers, c’est nous qui réglons la circulation. Je n’aime pas trop le faire, parce qu’on se fait traiter de tous les noms par les automobilistes. Ils sont très impatients et détestent attendre, ne serait-ce que quelques minutes, ou emprunter une déviation. Un des mauvais côtés de mon métier, c’est le ramassage des ordures. Quand je collecte Me lever tôt ne me dérange pas. Je le fais d’autant plus volontiers que nous avons une petite fille, née le 14 mai; c’est une grande joie pour moi. Dans mes moments de loisir, je fais du sport pour mon équilibre; c’est un bon moyen de prévenir les problèmes de dos. n Propos recueillis par Catherine Arber S’engager pour l’ apprentissage Accompagner son apprenti avec succès Formation de deux jours pour renforcer les compétences du formateur en lui apportant des outils qui lui permettront d’optimaliser la relation avec son apprenti et de favoriser ses chances de réussite. 26 janvier et 27 avril 2017 CIP - centre de formation - Ch. des Lovières 13 - 2720 Tramelan - 032 486 06 06 - [email protected] - www.cip-tramelan.ch Comment maîtriser sa communication publique ? Comment fonctionne la hiérarchie de l’information ? Pourquoi certains faits font la une dans la presse alors que d’autres sont relégués en fin d’édition ? De quelle manière intéresser les médias à un sujet qui nous paraît passionnant ? Formation de 5 journées : 22 septembre, 20 octobre, 17 novembre 2016 19 janvier et 9 février 2017 CIP - centre de formation - Ch. des Lovières 13 - 2720 Tramelan - 032 486 06 06 - [email protected] - Manager-coach Introduction au coaching Révélez le potentiel de vos collaborateurs et augmentez leur motivation Vous désirez faire émerger les compétences des gens afin qu’ils optimisent leurs résultats. Vous exercez une fonction d’encadrement, de direction ou êtes actif dans le domaine de la gestion des ressources humaines. Vous êtes convaincu que chaque individu dispose de nombreuses ressources, pour autant qu’on l’aide à exprimer son potentiel. 23, 24 novembre 2016 et 30, 31 janvier 2017 6 et 7 décembre 2016 www.cip-tramelan.ch Formation reconnue par SECA CIP - centre de formation - Ch. des Lovières 13 - 2720 Tramelan - 032 486 06 06 - [email protected] - www.cip-tramelan.ch Bienvenue à ... 17 Mühledorf – le village des jeunes rf, o d e l h ü M c’est là! Mühledorf est l’une des communes du canton de Berne qui compte le plus de jeunes: un tiers de ses 245 habitants a 18 ans ou moins. «Je n’en connais pas la raison», confie la secrétaire communale Ursula Rubin. Cela tient peut-être à sa situation idéale entre Thoune et Berne, qui la rend attrayante pour les familles, ou à la beauté de ses paysages et à la proximité du Gerzensee? Visite des lieux. rf par o d e l h ü M ’âge tranches d Moins de 18 ans: 26,3% Plus de 18 ans: 73,7% Fécondité Mühledorf se désigne volontiers comme une terre féconde entre les vallées de l’Aar et de la Gürbe. Et pour cause: c’est une commune à vocation agricole et notamment fruitière. Mais apparemment, il n’est pas jusqu’à sa population qui ne soit féconde, puisque dans cette commune, les familles ont en moyenne deux enfants. Quels loisirs? Mühledorf et ses environs comptent une vingtaine d’associations très appréciées de ses habitants. Jeunes ou moins jeunes, ils sont membres de la société de musique, du groupe de scouts, de la brigade des gardes champêtres ou encore des clubs de football, de hornuss ou de lutte suisse. Quelle localité bernoise compte le plus de jeunes, où se trouve la plus petite commune du canton, où enregistre-t-on le plus d’heures de soleil? A partir de cette édition, «BEinfo» sillonne le canton et vous fait visiter ses communes. Toujours ant vaill Le doyen de Mühledorf a 90 ans. e re-né è i n r e d a L La plus jeune habitante est née en mars 2015. unes e j s u l p Encore Dans le canton de Berne, il n’y a que cinq petites communes où les moins de 18 ans sont encore plus nombreux: Rebévelier: 29,5% La Scheulte: 27,5% Zwieselberg: 28,5% Homberg: 27,3 % Diemerswil: 27,5% ire o t s i h e n Toute u Pour être jeune, Mühledorf n’en est pas moins héritière d’un patrimoine historique, comme en témoigne la meule du moulin auquel ce village doit son nom et qui orne encore aujourd’hui son écusson. Jusqu’en 1926, on y fabriquait de la farine de blé, d’orge et de seigle.