Dossier Spécial Police
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Dossier Emploi DOSSIER SPECIAL POLICE De A à Z Pour plus d’info, surfez sur www.jobpol.be ou appelez le 0800 99 505 Supplément des journaux du Groupe Sud Presse réalisé en collaboration avec la Police - septembre 2009 DOSSIER SPECIAL POLICE Entrer à l’école de Police, pas si simple … Edito Alain Goergen Commissaire Divisionnaire de Police Directeur de la Direction du Recrutement et de la Sélection (DSR) La Police intégrée est un des plus grands recruteurs du pays. Ce dossier spécial Police a été conçu afin de mieux vous faire découvrir la Police et/ou de vous apporter le complément d’information qui vous manquait. Il vous incitera peut-être à vouloir en savoir davantage, à contacter un de nos collaborateurs, ou à surfer sur notre site internet à la recherche des éléments qui vous inciteront à poser votre candidature mais aussi et surtout à bien vous préparer aux épreuves de sélection. Je vous en souhaite une bonne lecture. Le milieu policier vous a toujours attiré ? Vous songez à faire carrière ? Ca tombe bien : la Police recrute en permanence ses futurs inspecteurs. Dans le jargon, on les appelle les " cadres de base ". Chaque jour, à Bruxelles et dans les différentes écoles de Police du pays, des épreuves de sélection sont organisées pour recruter les meilleurs candidats. A l’issue de ces épreuves, c’est une année complète de formation qui les attend. Mais contrairement aux idées reçues, ces différentes épreuves de sélection ne se réussissent pas d’un coup de cuillère à pot… De nombreux candidats, motivés mais mal préparés, échouent et voient s’envoler leur rêve professionnel. Alors pour vous qui vous sentez l’âme d’un aspirant inspecteur, voici un récapitulatif des quatre tests qui vous attendent. Ces tests sont organisés en cascade ce qui signifie qu’il faut réussir l’épreuve précédente pour pouvoir présenter la suivante. ques permettant dévaluer votre capacité à raisonner. Vous recevez par courrier vos résultats à ces tests. En cas de réussite, vous êtes convoqué à l’épreuve suivante. Epreuve 2 : le test de personnalité Comptez une journée pour cette épreuve qui se déroule uniquement àBruxelles. Cette deuxième étape de sélection comprend une Epreuve 3 : le test médical et sportif Vous avez réussi les deux premières étapes ? Bravo ! Vous voilà convoqué pour une troisième épreuve sportive et médicale à Bruxelles. Pas de panique, même si vous n’êtes pas le plus grand des sportifs, vous pouvez réussir cette épreuve… Dans un premier temps, vous vous présenterez à une visite médicale qui vérifiera votre poids, votre taille, votre vue et votre audition. Vous serez également soumis à une prise de sang. Place ensuite au sport ! Vous serez amené à réussir trois épreuves : un test d’équilibre, un " shuttle-run " (courir 4 X 10mètres en sprint), et un test de Cooper posé entre autres de policiers de terrain) de votre capacité à assumer votre future fonction dans la Police. Lors de cet entretien, attendezvous à parler de vous, de vos ambitions, de vos motivations, de vos valeurs, etc. Comptez environ une heure pour cet entretien Choisir une carrière à la Police, c’est, en 10 points : 1. Avoir un métier utile à tous et reposant sur des valeurs fortes 2. Occuper une fonction dans une Police intégrée au service de la communauté 3. Avoir 2000 possibilités de trouver sa voie 4. Endosser une carrière adaptée à mon niveau d’études et à mes compétences 5. Bénéficier d’une sélection objective et transparente 6. Profiter d’une formation rémunérée qui me garantit d’être paré pour l’exercice de mon métier 7. Evoluer de manière dynamique et jouir d’un salaire attractif 8. Avoir mon avenir en main: si je le veux, je progresse ! 9. Bénéficier d’un emploi sûr et d’autres avantages 10. Travailler dans une institution qui respecte la Epreuve 1 : le test d’aptitudes cognitives Cette première épreuve dure une demi-journée et se déroule dans l’école de Police la plus proche de votre domicile. Vous passez successivement différents tests : test de français (orthographe et grammaire), rédaction d’un texte, et épreuves psychotechni- rencontre avec un psychologue, un questionnaire de personnalité informatisé, et des épreuves de mise en situation à réaliser seul ou en groupe. Lors de cette journée, des psychologues spécialistes de la sélection analysent votre profil psychologique. A partir des résultats de vos tests, ils définissent si oui ou non, votre personnalité vous permettra d’exercer le métier de policier. (courir une distance maximale pendant 12 minutes). Epreuve 4 : la commission de sélection Vous voilà arrivé en bout de course… Mais la quatrième et dernière étape de sélection n’est pas la moindre. Il vous faut, à ce stade, convaincre un jury (com- Textes : Lise Vandenbossche Graphisme : Xavier Clamot Appelez gratuitement le 0800 99 505 qui se déroule dans l’école de Police la plus proche de chez vous. Parallèlement à ces épreuves, se déroule une enquête de milieu et d’antécédent qui est menée par le corps de Police locale de votre domicile. Elle a pour but de s’assurer que votre moralité est conforme aux valeurs de la Police. De A à Z Etes-vous prêt pour les épreuves de sélection ? Le célèbre adage prétend " qu’un homme ou une femme averti(e) en vaut deux ". Cela n’en est que plus vrai dans le cas d’uneépreuvedesélectionàlaPolice. Comme avant tout entretien d’embauche, mieux vaut s’être bien renseigné sur son futur employeur et savoir ce que l’on attend précisément de vous. 1. La première bonne démarche à effectuer consiste à surfer sur le site www.jobpol.be. Une foule d’informations sur les épreuves de sélection s’y retrouve. Une vidéo intitulée " Go for Police " vous donne un bon aperçu du déroulement de chaque épreuve de sélection et des diverses possibilités de carrière au sein de la Police. 2. Rendez-vous dans un point de contact local. Chaque zone de Police du pays en compte plu- sieurs (liste complète sur www. jobpol.be). C’est là que vous pourrez rencontrer un maximum de professionnels de la Police prêts à vous renseigner sur les réalités du métier. Prenez rendez-vous avec votre inspecteur de proximité. Il vous informera en toute transparence et objectivité sur le contenu du métier (ses avantages mais aussi ses contraintes). Sa porte vous est grande ouverte. 3. Nous connaissons tous, de près ou de loin, quelqu’un qui travaille à la Police. Ne manquez pas l’occasion d’interroger ces interlocuteurs privilégiés sur leur métier. Parler avec les professionnels, rien de tel pour comprendre et s’imprégner de la " culture Police ". 4. Apprenez les bases. Lors du test de personnalité ou lors de la com- mission, il est très probable que l’on on vous interroge sur certains fondements de la Police. Révisez donc les valeurs intrinsèques à cet employeur si particulier. Apprenez les sept fonctions de base de la Police locale, les différents cadres, ce qu’est la Police intégrée, etc. 5. Vérifiez vos aptitudes sportives et entraînez-vous aux exercices. Pas de panique, il n’y aura pas de surprise. Chaque jour, les tests sont les mêmes : équilibre, sprint et course d’endurance. 6. Ayez confiance en vous. Chaque année, près de 1200 nouveaux inspecteurs rejoignent les équipes de Police du pays. Parmi eux, il y a peut-être vous ! Faites preuve de spontanéité et de naturel. Et en cas d’échec ? Lorsqu’un candidat est reconnu inapte à l’une des quatre épreuves, le délai de réinscription pour le même cadre est d’une année minimum à dater de la décision. Si le candidat n’est pas repris, il peut obtenir des informations sur ses points faibles en prenant contact avec le service de sélection. Le candidat fonctionnaire de Police pour un cadre déterminé peut s’inscrire aux épreuves de sélection pour ce cadre à trois reprises maximum. Une année d’études pour apprendre le métier Une fois les épreuves de sélection terminées et réussies, le candidat entame une formation de base d’un an dans l’école de Police la plus proche de chez lui. Cette formation professionnelle est rémunérée et commune à l’ensemble du personnel policier, qu’il ait choisi la Police locale ou la Police fédérale. La réussite de la formation de base est obligatoire pour obtenir un premier emploi dans la Police. Tout au long de l’année, le futur policier étudie et est interrogé. Ses connaissances sont régulièrement testées. Les matières enseignées sont variées : il s’agit, entre autres, des techniques d’intervention et d’enquête, du code de la route, de sport, de droit, de secourisme, du maintien de l’ordre, etc. Dans tous les cas, la formation allie la théorie à la pratique par des stages et des exercices. Témoignage Aurélie Robert a 26 ans. D’ici quelques mois, cette brillante étudiante aura terminé sa formation de base à l’école de Police de Liège. Rencontre avec cette future " femme flic " dynamique. Aurélie, quel est votre parcours scolaire ? Je n’ai pas postulé directement à la Police en sortant du secondaire. Je me suis d’abord lancée dans des candidatures en psychologie à l’ULB. J’ai poursuivi ma formation par une licence en criminologie. En fin de parcours, j’ai effectué un stage totalement révélateur au sein des équipes d’intervention spéciale de la Police. Ca a été le déclic: je voulais intégrer la Police ! Vous avez donc postulé pour la première épreuve de sélection ? Exactement. Quel que soit notre niveau de formation, il faut Aurélie Robert Les écoles de Police francophones Evere : Liège : Namur : Jurbise : obligatoirement réussir les épreuves de sélection pour entrer à la Police. J’ai donc envoyé ma candidature et j’ai attendu ma première convocation. La première épreuve ne m’a pas semblée insurmontable. Elle évaluait mon niveau de français et ma mémoire. Ma formation universitaire m’a certainement aidée à réussir ce premier test. Cependant, des tas de jeunes à peine sortis du secondaire s’en sont tout aussi bien sortis. Et puis l’attente de résultats… Oh oui… En réalité, on reçoit assez vite les résultats par courrier. Mais il faut compter quelques semaines d’attente entre chaque épreuve. Deux mois plus tard, je me présentais donc à Bruxelles pour l’épreuve psychologique. On m’a posé beaucoup de questions sur ma motivation, mon parcours et mes valeurs. Je suis restée vraie. Je crois que les spécialistes démasquent tout de suite les candidats qui jouent un rôle pour faire bonne impression. Vous enchaînez ensuite avec les troisième et quatrième épreuves ? Oui, le sport et la commission. Heureusement, j’ai réussi toutes les étapes. A chaque fois, l’attente des résultats génère un stress énorme… J’ai appris que j’étais sélectionnée pour intégrer l’école de Police un soir où je recevais des amis. On en a profité pour fêter l’événement ! Une formation exigeante, donc… Très exigeante. Je peux même dire que je travaille plus ici qu’à l’université ! Le rythme est sou- En quoi consiste une journéetype de formation ? La formation se donne en externat, à raison de cinq jours par semaine. Le matin, les cours commencent à 8h. Mais nous devons nous tenir au garde-àvous à 7h45 tapantes. L’école nous apprend donc déjà la rigueur et la discipline caractéristiques de la Police. Tout au long de la journée, nous alternons les cours théoriques, le sport, et les séances d’exercices pratiques. Nous terminons à 17h mais, une fois à la maison, il faut encore étudier pour les interrogations du lendemain. Appelez gratuitement le 0800 99 505 Ecole régionale et intercommunale de Police (ERIP) Ecole de Police de la Province de Liège Institut provincial de formation (EPNAM) Académie provinciale de Police Emilien Vaes (APPEV) tenu, il faut donc être extrêmement motivé et solide nerveusement. Mais à côté de ça, c’est une formation hyper enrichissante. On apprend notre futur métier, l’esprit de groupe est très fort, et les cours pratiques sont passionnants. J’ai vraiment hâte de mettre en pratique sur le terrain tout ce que j’ai appris à l’école ! DOSSIER SPECIAL POLICE La Police, c’est leur métier Ils nous en parlent… Boumediene Tekia, à retourner vers la région d’où je venais : la zone de Police de Charleroi. 37 ans, Inspecteur de Police, Inspecteur enquêteur-rédacteur “ J’ai démarré ma carrière en tant qu’infirmier, bien loin du monde policier. Mais au fil des années, l’envie d’intégrer la Police grandissait en moi. Je compte des policiers parmi mes meilleurs amis. Je les voyais parfaitement épanouis dans leur boulot. Ce n’était pas mon cas… Encouragé par mes proches, je me suis donc jeté à l’eau et ai entamé ma formation à l’école de Police. Je n’ai jamais regretté mon choix ! A l’issue de ma formation, j’ai intégré la Réserve Générale en attendant qu’une place se libère. Je me souviens de mon tout premier poste : c’était au sein de la brigade d’interventions urgentes de La Louvière. J’y suis resté deux années. Mais mon côté proche des gens m’a poussé MON RÔLE AU QUOTIDIEN EST D’ÊTRE LE RELAIS ENTRE LA POPULATION ET LA JUSTICE. Depuis 2003, je travaille donc à Charleroi. Mon rôle au quotidien est d’être le relais entre la population et la justice. Je suis les yeux, les oreilles et la bouche de mes concitoyens. Prenons le cas d’une victime d’un vol. Suite à son appel, je constate le délit, j’écoute la victime et je diffuse sa version des faits auprès de la justice. Dans l’autre sens, si un citoyen a, par exemple, dégradé un véhicule en rue, mon rôle est de récolter des témoignages et mener l’enquête afin de poursuivre cette personne en justice. Sandrine Hucorne, 38 ans, Commissaire de Police, Officier opérationnel au sein de la Police Fédérale de la route “ Je travaille en tant que responsable des cellules de patrouille et de surveillance sur la route. Mon rôle est donc d’organiser et de coordonner le travail des équipes qui partent sur le terrain. Personnellement, je ne suis plus trop sur le terrain. Mais j’y ai été pendant des années ! J’ai commencé ma carrière au sein d’une unité spé- LE MATIN, QUAND JE PARS DE CHEZ MOI, JE N’AI PAS L’IMPRESSION D’ALLER TRAVAILLER! J’ADORE CE QUE JE FAIS ET JE ME SENS UTILE. ciale de gestion de l’immigration illégale. Après quatre ans, j’ai demandé ma mutation au sein de la Police de la route. Depuis toujours, la route m’attirait. C’est une unité très spécialisée, une des plus difficiles à intégrer aussi. Pour gagner sa place ici, il faut suivre 14 semaines de formation et surtout réussir un examen assez complexe. Les gens s’imaginent que la Police de la route gère la circulation. Mais elle fait bien plus que ça ! Le millier de personnes attaché à cette unité travaille au quotidien à réaliser des contrôles de vitesse, des contrôles J’aime l’aspect diversifié de mon métier. On ne sait jamais de quoi la journée sera faite. Ce que je préfère c’est d’être en contact permanent avec la population. Tous les jours, j’ai la possibilité d’aider des personnes qui en ont besoin. Bien sûr, il y a des moments moins drôles. On voit des gens dans la douleur, on est parfois mal accueillis... La clé de ce métier est de parvenir à engager le dialogue. Il faut s’imposer par la parole et gagner la confiance des gens. Je n’ai pas peur de le dire : ma carrière au sein de la Police a changé ma vie. J’en apprends tous les jours. A terme, j’aimerais suivre la formation pour devenir inspecteur principal. Gérer une équipe m’attire beaucoup… d’alcoolémie ou de drogues, à intervenir en cas d’objet ou d’animal sur l’autoroute, à réguler la circulation, à escorter certains véhicules, à régler les vols et les agressions sur les aires d’autoroute, à relayer les infos-trafic auprès du centre Perex, etc. Nous sommes aussi les premiers à intervenir sur le lieu d’un accident de la route. Le matin, quand je pars de chez moi, je n’ai pas l’impression d’aller travailler ! J’adore ce que je fais et je me sens véritablement utile. Je dois aussi avouer que je suis fière d’avoir intégré une unité majoritairement masculine. Vous savez, la route est un travail physique et difficile. Notre unité a la spécificité de rouler à moto, des engins qui pèsent plus de 250 kilos... Mon métier d’officier, je ne l’échangerais pour rien au monde ! Aujourd’hui, je me sens épanouie dans ce que je fais. J’aime le travail en équipe et les retournements de situation au quotidien. En une minute, vous pouvez être appelé à intervenir et votre journée est chamboulée. Attention toutefois, il faut intégrer la Police par idéalisme et non pour la sécurité d’emploi ou pour les conditions de travail. Si on ne vibre par pour son métier, ça ne fonctionne pas. De la satisfaction personnelle à l’utilité publique L a Po l i ce re c r u t e Surfez sur www.jobpol.be ou appelez gratuitement le 0800 99 505 Appelez gratuitement le 0800 99 505 De A à Z Christian Gilly, 44 ans, Inspecteur Principal de Police, Inspecteur de proximité “ Je suis entré à la Gendarmerie il y a plus de vingt ans. Après une attente au sein de la Réserve Générale, j’ai intégré la zone de Police de Charleroi que je n’ai jamais quittée. En 1993, on m’a proposé d’endosser le rôle d’accompagnateur de stage. Dans le jargon, on nous appelle les " mentors ". En tant que mentor, j’ai particulièrement apprécié le contact avec les jeunes. C’est pourquoi, en 2005, j’ai spontanément proposé de devenir " point de contact " dans ma commune, Fleurus. Mon rôle en tant qu’inspecteur de proximité est d’être l’intermédiaire entre la Police et la population. Je suis une figure bien connue au sein de la commune. Je me déplace à pied et suis polyvalent dans le quartier. Tantôt je gère un conflit de voisinage, tantôt j’effectue un contrôle de changement d’adresse. Mon métier allie prévention et répression. Je suis là pour aider les habitants de Fleurus à bien vivre ensemble. MON MÉTIER ALLIE PRÉVENTION ET RÉPRESSION. JE SUIS LÀ POUR AIDER LES HABITANTS DE MON QUARTIER À BIEN VIVRE ENSEMBLE. Par ma présence sur le terrain et ma bonne connaissance des habitants locaux, je suis la personne la plus indiquée pour répondre aux deman- Anne-Sophie Tholomé, 32 ans, CALog, Psychologue responsable de l’assistance aux victimes “ Je fais partie du personnel civil de la Police. On nous appelle les CALog : cadres administratifs et logistiques. Parmi les CALog, on dénombre un tas de professions toutes très différentes les unes des autres. On peut citer notamment toutes les personnes qui assurent la maintenance des bâtiments, les secrétaires, les mécaniciens pour les véhicules de fonction, les palefreniers des écuries de la Police, les responsables de la communication et encore bien d’autres. La Police intégrée est une grosse structure qui nécessite des tas de collaborateurs. EN TANT QUE PSYCHOLOGUE, MA MISSION QUOTIDIENNE EST D’ASSISTER LES VICTIMES D’AGRESSION, DE VOL, DE VIOLENCES SEXUELLES En tant que psychologue, ma mission quotidienne est d’assister les victimes d’agression, de vol, de violences sexuelles et autres. C’est un métier très prenant mais lourd émotionn el lem en t. Mon rôle est d’encadrer la personne en des et aux besoins de la population. Je passe aussi pas mal de mon temps à renseigner les jeunes qui souhaitent faire carrière à la Police. Le candidat potentiel vient me voir au poste de Police et nous discutons. Je sonde sa motivation et lui fournit tous les renseignements dont il a besoin sur les épreuves de sélection des jeunes, la formation en école de Police, les réalités du métier, etc. J’estime que c’est une démarche indispensable que de venir se plonger dans l’ambiance d’un commissariat si l’on veut intégrer ce milieu. Je regrette d’ailleurs que les gens ne viennent pas nous voir plus spontanément. Nous sommes là pour les renseigner sur nos actions et notre métier. Si je vois qu’un jeune semble mordre à l’hameçon, je fais tout pour l’épauler. état de choc et de la reconnaître en tant que victime. Je me dois de faire preuve de beaucoup de tact pour rassurer les victimes et leur éviter un sentiment de « victimisation secondaire «. Une fois la personne rencontrée, je me positionne en tant que relais entre elle et la Police, ou entre elle et le parquet. On travaille énormément en collaboration avec des associations vers lesquelles on oriente les victimes qui le souhaitent. L’autre facette de mon métier est de soutenir mes collègues policiers suite à un événement traumatisant. Sur le terrain, ils sont parfois confrontés à des situations choquantes. Je pense notamment à ceux qui interviennent sur de graves accidents de la route ou qui sont confrontés à des enquêtes difficiles. Vous savez, derrière l’uniforme, il y a des pères, des mères, des frères, des amis,… Ils ne sont pas insensibles. Pour l’instant, je travaille en trois quart temps. Cela me permet de concilier au mieux vie professionnelle et vie de famille. J’aime mon métier de psy mais je ne me verrais pas travailler seule dans un cabinet. De la théorie à la pratique L a Po l i ce re c r u t e Surfez sur www.jobpol.be ou appelez gratuitement le 0800 99 505 Ici, je travaille entourée de collègues et j’entretiens quotidiennement des relations avec les policiers de terrain. Ce n’est jamais la routine. De la convivialité à la sécurité Découvrez toutes les facettes de la Police fédérale En effet, le samedi 3 octobre de 10 à 18 heures, la Police fédérale vous invite à sa grande journée portes ouvertes au complexe Géruzet à Etterbeek. Au programme : des animations pour petits et grands mais aussi, parmi bien d’autres, des démonstrations de la brigade canine, des motards, de la cavalerie et de nombreux véhicules dont les impressionnantes arroseuses, l’étourdissante voiture-tonneau et les fameux hélicoptères. Le tout dans une ambiance conviviale. En plus de satisfaire votre curiosité et de vous permettre de mieux comprendre le fonctionnement de la Police, votre visite vous offrira une occasion unique de rencontrer des policiers et qui sait, de parler avec eux de vos intentions de rejoindre la Police fédérale ou un corps de la Police locale. Programme du samedi 3 octobre 2009 Planning 10h00 Ouverture des portes 12h00 – 12h30 Démonstration zone de police 11h00 – 11h50 12h30 – 13h30 13h30 – 14h00 14h00 – 14h30 14h30 – 14h50 15h00 – 16h00 16h00 – 16h30 16h30 – 17h30 17h30 – 17h50 18h00 11h30 14h30 Ouverture officielle en présence du CG et d’autres autorités 11h00 – 11h15 : Corps des trompettes 11h15 – 11h25 : Démo chien drogue et chien de patrouille 11h25 – 11h35 : Démo CGSU (direction des unités spéciales) 11h35 – 11h50 : Démo GIS (interventions spécialisées) Démonstration DACH (service d’appui canin) Corps des trompettes Démonstration GIS Prestation Pandore Démonstration DACH Démonstration GIS DACH Prestation Pandore Fin de la journée Portes Ouvertes Jumping Concours Cheval d’Armes Pour plus d’info, surfez sur www.jobpol.be ou appelez le 0800 99 505