Référentiel Technique des Infirmier(es)
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Référentiel Technique des Infirmier(es)
Rectorat 31, rue de l'Université 34064 Montpellier Cedex 2 Téléphone 04 67 91 47 00 Fax 04 67 60 76 15 Référentiel Technique des Infirmier(es) de l’Education Nationale www.ac-montpellier.fr Service Santé Social Geneviève LEMONNIER Infirmière Conseillère Technique du Recteur Rédacteurs du document : Nathalie RUBIANO – Rectorat Maryvonne DOMINIQUE – IA de l’Aude ¾ Geneviève LEMONNIER Infirmière, Conseiller Technique du Recteur de l’Académie de Montpellier ¾ Janine MIRC Infirmière, Conseiller Technique de l’Inspecteur d’Académie de l’Aude ¾ Sylvie PELLERIN Infirmière, Conseiller Technique de l’Inspecteur d’Académie du Gard ¾ Laurence LUCEREAU Infirmière, Conseiller Technique de l’Inspecteur d’Académie de l’Hérault ¾ Claudine VIGIER Infirmière, Conseiller Technique de l’Inspecteur d’Académie de la Lozère ¾ Céline CUCURULLO Infirmière, Conseiller Technique de l’Inspecteur d’Académie des Pyrénées – Orientales 1 SOMMAIRE I – Fonctionnement du système éducatif français 1-1 Organigrammes p. 6 1-2 Les différents personnels p. 7 1-3 Instances et dispositifs p. 7 1-4 Références des principaux types de contrats p. 8 1-5 Les Infirmières Conseillers Techniques p. 10 1-6 Textes p. 11 II – L’infirmier(e) dans l’Education Nationale 2-1 Statuts p. 14 2-2 Règles et compétences professionnelles p. 14 2-3 Politique de santé en faveur des élèves p. 14 2-4 Organisation du service infirmier p. 15 2-5 Missions et rôle de l’infirmier(e) p. 17 2-5.1 2-5.2 2-5.3 2-5.4 p. 17 2-6 Rôle technique Rôle éducatif Rôle relationnel Prophylaxie (les maladies à déclaration obligatoire) Programme d’actions des infirmières P. 20 p. 23 p. 24 P. 25 III – Fiches techniques de dépistage infirmier 3-1 Rappel des objectifs p. 31 3-2 Organisation des dépistages infirmiers p. 31 2 Relevé des vaccinations p. 32 Examen biométrique p. 33 Examen bucco-dentaire p. 33 Examen de l’état d’hygiène p. 33 Examen des anomalies du squelette p. 33 Dépistage visuel p. 35 Dépistage auditif p. 38 Fiche confidentielle aux parents (Elèves à revoir) p. 40 Fiche confidentielle réservée au médecin (Elèves à revoir) p. 41 IV – Conduite à tenir en cas de … • • • • Mal être Douleurs abdominales Céphalées Diagnostic infirmier p. 43 p. 63 p. 67 p. 69 V - Protocoles • SAMU Allergies Asthme connu Convulsions Intoxications Malaises Hypoglycémie chez un diabétique connu p. 76 Echelle de Glasgow p. 82 3 p. 77 p. 78 p. 79 p. 80 p. 81 Norlevo Main courante de l'évènement P.A.I. Conduite à tenir face aux élèves consommateur de cannabis Fiche d’urgence à l’intention des parents Protocole d'urgence (BO n° 1 du 06 janvier 2000) Organisation des premiers secours p. 83 p. 86 p. 88 p. 91 p. 96 p. 97 p. 99 VI – Structure et gestion de l’infirmerie 6-1 6-2 6-3 6-4 Equipement et fonctionnement Elimination des déchets d’activité de soins Document de gestion de l’infirmerie Médecine d'internat p. 101 p. 101 p. 101 p. 101 VII – Formation initiale et continue VIII – Conseils pratiques • • • • • • Frais de déplacement Aménagement du temps de travail Numéros verts nationaux, verts locaux Divers Bibliographie professionnelle Adresses Internet et e-mail IX – Les sigles 4 p. 105 p. 105 p. 105 p. 105 p. 105 p. 106 I – Fonctionnement du système éducatif français 5 I – Fonctionnement du système éducatif français 1-1 Organigrammes • Ministère de l’Education Nationale Ministre délégué à la recherche et aux nouvelles technologies Ministre de la Jeunesse, de l'Education Nationale et de la Recherche Ministre délégué à l'enseignement scolaire cabinet cabinet cabinet inspections générales directions organismes rattachés inspection générale de l'éducation nationale direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative médiateur de l'éducation nationale inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche direction de l'enseignement supérieur haut fonctionnaire de défense direction de l'enseignement supérieur conseille national des programmes direction de la recherche observatoire national de la sécurité dans les établissements scolaires de l'enseignement supérieur inspection générale des bibliothèques direction de la technologie direction de l'évaluation et de la prospective direction des personnels enseignants observatoire national de la lecture comité national de l'évaluation haut conseil de l'évaluation à l'école direction de l'encadrement contrôle financier direction des personnels, de la modernisation et de l'administration conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche direction des affaires financières mission scientifique, technique et pédagogique directions des affaires juridiques direction des relations internationales et de la coopération délégation à la communication 6 • • • Rectorat Inspection Académique EPLE 1-2 Les différents personnels ° RECTORAT : Le Recteur et les Conseillers Techniques Le Médecin de Prévention L’Inspecteur Hygiène et sécurité ° IA : L’Inspecteur d’Académie et les Conseillers Techniques Les Inspecteurs de Circonscription et l’IEN AIS (Adaptation Intégration Scolaire) Le R.A.S.E.D. - Réseau d’Aide et de Soutien aux Elèves en Difficulté ° EPLE : Le Chef d’établissement (Proviseur – Principal) Le Gestionnaire Le Conseiller Principal d’Education (circulaire de mission n° 82-6482 du 28 Octobre 1982) Le Conseiller d’Orientation Psychologue Les personnels enseignants Les Personnels A.T.O.S.S. - Administratifs, Technique, Ouvrier et de Service Les élèves, les parents L’Assistante Sociale (circulaire de mission n° 91-248 du 11 Septembre 1991) L’Infirmière (circulaire de mission n° 2001-014 du 12 Janvier 2001) Le Médecin Education National (circulaire de mission n° 2001-013 du 12 Janvier 2001) ° ECOLE : Le Directeur d’école Les Professeurs d’école 1-3 Instances et dispositifs ° EPLE : Le Conseil d’Administration La Commission permanente Le Conseil des délégués d’élèves Le Conseil de vie lycéenne Le Conseil de discipline Le Conseil de classe La Commission d’hygiène et sécurité - CHS Le Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté - CESC La Commission du fonds social des cantines La Commission du fonds social en collège et lycée La Commission menu La Réunion d’intégration avec l’équipe éducative La Réunion de bassin 7 ° ECOLE : Le Conseil d'école Le Conseil de cycles (1,2,3) Les Programmes et projet d'école Les Conseils des maîtres La Commission des menus La Commission scolaire La Commission culturelle La Commission du service jeunesse (école, centre de loisirs, service jeunesse 11/18 ans) 1-4 Références des principaux types de contrats Contrat Educatif Local (CEL) • Circulaire interministérielle du 9 Juillet 1998 n° 98-119 (JS) et n° 98-144 (BOEN n° 98-29) relative à l'aménagement des temps et des activités de l'enfant : la mise en place du contrat éducatif local • Circulaire JS n° 98-195 du 30 Octobre 1998 relative aux politiques locales de jeunesse et au contrat éducatif local • Circulaire (BOEN n° 2208) du 22 Novembre 2000 • Instruction n° 00-156 du 25 Octobre 2000 Contrat local d'accompagnement scolaire • Charte nationale de l'accompagnement scolaire du 12 Octobre 1992, réactualisé en Juillet 2000 • Circulaire n° 90-004 du 10 Mai 1990 relative aux AEPS • Circulaire n° 97-421 du 4 Juin 1997 relative à l'action "Réseau Solidarité Ecole" • Circulaire n° 97-505 du 15 Juillet 1997 relative aux CLAS • Circulaire n° 98-377 du 23 Juin 1998 relative aux dispositifs d'accompagnement scolaire • Circulaire interministérielle du 9 Juillet 1998 n° 98-119 (JS) et n° 98-144 (BOEN n° 98-29), relative au contrat éducatif local • Circulaire n° 2002-159 du 21 Mars 2002 Contrat temps libre • Circulaire CNAF de Mars 1998 Contrat de ville • • Circulaire du premier ministre du 31 Décembre 1998 relative aux contrats de ville 2000-2006 publiée au Journal Officiel n° 12 du 15 Janvier 1999 Circulaire n° 99-194 du 3 Décembre 1999 relative à la préparation et au suivi des volets "éducation" des contrats de ville (BOEN n° 44 du 9 Décembre 1999) Contrat local de sécurité • Circulaire interministérielle du 28 Octobre 1997 8 Contrat de Réussite REP/ZEP • Circulaire n° 97-233 du 31 Octobre 1997 (BO du 13 Novembre 1997) Politique éducative : les ZEP • Circulaire n° 98-145 du 10 Juillet 1998 (BO du 16 Juillet 1998) Politique éducative : relance • Circulaire n° 99-007 du 20 Janvier 1999 (BO du 28 Janvier 1999) Relance de l’éducation prioritaire • Circulaire n° 99-194 du 3 Décembre 1999 (BO du 9 Décembre 1999) Intégration, préparation et suivi des volets « éducation des contrats de ville » • Circulaire n ° 00-008 du 8 Février 2000 (BO du 24 Février 2000) Dans les ZEP et les REP : les pôles d’excellence scolaire au service des apprentissages • Circulaire du 1er Septembre 2003 (BO n ° 33 du 11 Septembre 2003) Organisation pédagogique des établissements 9 1-5 Les Infirmières Conseillers Techniques Madame Geneviève LEMONNIER RECTORAT Infirmière Conseiller Technique du Recteur 04 67 91 50 67 ¬ 04 67 91 50 47 [email protected] 31, Rue de l’Université 34064 Montpellier cedex 2 Mme Janine MIRC 04.68.11.57.65 ¬ 04.68.11.57.68 [email protected] Secrétariat Mme Maryvonne DOMINIQUE 04.68.11.57.67 [email protected] AUDE Inspection Académique 56 Rue du Docteur Henri Gout BP 816 11818 CARCASSONNE Cedex 9 Mme Sylvie PELLERIN 04.66.01.74.20 ¬ 04.66.62.86.39 sylvie..pellerin@ @ac-montpellier.fr Secrétariat Mme Isabelle GRAS 04.66.62.86.52 GARD Inspection Académique 58 Rue Rouget de Lisles 30031 NIMES Cedex [email protected] Mme Laurence LUCEREAU 04.67.91.52.66 ¬ 04.67.91.52.25 HERAULT Inspection Académique 31 Rue de l’Université - CS 39004 34064 MONTPELLIER Cedex 2 laurence.lucereau@ @ac-montpellier.fr Secrétariat Mme Marie-Christine DEVINE 04.67.91.52.36 [email protected] Mme Claudine VIGIER 04.66.49.51.47 ¬ 04.66.49.15.81 [email protected] Secrétariat Mme Josiane CLAVEL LOZERE Promotion de la Santé 19 Avenue Paulin Daudé 48000 MENDE [email protected] PYRENEES – ORIENTALES Mme Céline CUCUROLLO Inspection Académique 45 Avenue Jean Giraudoux BP 1080 66103 PERPIGNAN Cedex 04.68.66.28.38 ¬ 04.68.66.28.23 celine.cucurullo@a ac-montpellier.fr Secrétariat Mme SOULE Marie José 04.68.66.28.39 [email protected] 10 1-6 Textes Loi d’orientation n° 89-486 du 10 Juillet 1989, n° 05-380 du 23 Avril 2005 (JO du 24 Avril 2005) Organisation pédagogique des établissements : classes et ateliers relais Circulaire 03-085 du 16 Mai 2003 (BO n° 21 du 22 Mai 2003) Education à la sexualité et à la vie BO Hors série n° 10 du 2 Novembre 2000 Mise en œuvre de la veille éducative BO n° 8 du 21 Février 2002 Protection Violences sexuelles, enfance en danger, enfance maltraitée Circulaire n° 97-175 du 26 Août 1997 (BO n° 5 du 4 Septembre 1997) Instruction concernant les violences sexuelles Protection du milieu scolaire, lutte contre les violences sexuelles Circulaire n° 01-044 du 15 Mars 2001 (BO n° 12 du 22 Mars 2001) u Loi n° 2007-293 du 05 Mars 2007 réformant la protection de l'enfance Lutte contre les violences sexuelles Guide « Repère prévention et traitement des violences sexuelles » - Février 2002 Lutte contre la violence en milieu scolaire et renforcement des partenariats Circulaire du 2 Octobre 1998 (BO Hors série n° 11 du 15 Octobre 1998 et n° 9 du 4 Novembre 1999) Vie scolaire : mesures de prévention et de lutte contre les actes de violences à l’école Circulaire 01-165 du 23 Août 2001 (BO n° 32 du 6 Septembre 2001) Guides «Repères pour la prévention des conduites à risques » BO Hors série n° 9 du 4 Novembre 1999 – Volume 1 et 2 A l’école, au collège, au lycée : de la mixité à l’égalité Circulaire 03-027 du 17 Février 2003 (BO n° 9 du 27 Février 2003) Repères 2004 Renforcement du rôle de l’école dans la prévention et la détection des faits de mauvais traitements à enfants Loi n° 00-197 du 6 Mars 2000 Enfance maltraitée Circulaire 95-20 du 3 Mai 1995 (BO n° 33 du 14 Septembre 1995) Prévention des mauvais traitements à l’égard des mineurs Loi n° 89-487 du 10 Juillet 1989 (JO du 14 Juillet 1989) 11 Santé - Sécurité Santé des élèves Circulaire 00-147 du 21 Septembre 2000 (BO n° 34 du 28 Septembre 2000) Certificat d’inaptitude à la pratique de l’E.P.S Arrêté du 13 Septembre 1989 (BO n° 11 du 15 Mars 1990) Le sport scolaire à l’école, au collège et au lycée BO n° 25 du 20 Juin 2002 Plan particulier de mise en sûreté face aux risques majeurs BO n° 3 Hors série du 30 Mai 2002 Enfants et adolescents atteints de troubles de santé BO n° 34 du 18 Septembre 2003 Responsabilité de l’état en matière d’accident scolaire Loi du 5 Avril 1963, article 2 et circulaire du 20 Novembre 1963 Hygiène et sécurité du travail : prévention médicale dans la fonction publique Décret n° 01-232 du 12 Mars 2001 modifiant le décret n° 82-453 du 28 Mai 1982 Réglementation des conditions d’hygiène à respecter dans les entreprises Arrêté du 28 Mai 1997 Alimentation Composition des repas servis en restauration scolaire et sécurité des aliments BO n° 9 du 28 Juin 2002 Hygiène des aliments remis directement au consommateur Arrêté du 9 Mai 1995 Conditions d’hygiène applicables dans les établissements de restauration collective Arrêté du 29 Septembre 1997 Règles d’hygiène applicables aux établissements d’entreposage de certaines denrées alimentaires Arrêté du 6 Juillet 1998 Composition des repas servis en restauration scolaire et sécurité des aliments Circulaire n° 01-118 du 25 Juin 2001 Sécurité des aliments : les bons gestes Circulaire n° 02-004 du 3 Janvier 2002 Autres documents de référence Revue réadaptation hors série Mai 2000 : l’accueil à l’école, au collège et au lycée des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé 12 II – L’infirmier(e) dans l’Education Nationale L’infirmier(e) en milieu scolaire est avant tout un(e) professionnel(le) de santé. "Est considéré comme infirmier(e) toute personne, qui, en fonction du diplôme qui l’y habilite, a un rôle propre qui lui est dévolu. Il ou elle participe à différentes actions notamment en matière de prévention, d’éducation à la santé et de formation ou d’encadrement". L’infirmier(e) en milieu scolaire applique la circulaire sur les orientations générales pour la politique de santé en faveur des élèves. Il ou elle fait partie intégrante de l’équipe éducative et intervient à la fois dans l’accueil, l’accompagnement et le suivi des élèves. Il ou elle travaille en partenariat au sein d’une équipe composée du médecin scolaire et de l’assistante sociale dans le respect des compétences de chacun. Sa présence régulière dans un établissement lui permet de travailler en liaison avec les enseignants et le personnel de l’établissement, mais aussi avec les parents. Il ou elle exerce avec les professionnels du réseau de soins extérieurs à l’Education Nationale (médecins traitants, hospitaliers…) Les infirmiers(e)s en milieu scolaire participent aussi au fonctionnement des écoles et des établissements scolaires (conseil d'école, d’administration, conseil des maîtres, de classe, commission d’hygiène et sécurité…). Le travail en groupe au sein de la collectivité scolaire nécessite le partage des compétences et des regards portés sur l’élève par chacun des membres (chef d’établissement, adjoint, CPE, enseignants…). L’infirmier(e) doit savoir créer des liens avec l’équipe éducative pour que la santé fasse partie intégrante des préoccupations au sein de l’établissement, l’éducation à la santé doit faire partie du projet d’établissement. Il ou elle apporte un regard professionnel spécifique, technique pour résoudre les difficultés et aborde l’élève dans sa globalité. Il ne suffit pas d’être infirmier(e) pour devenir infirmier(e) en milieu scolaire. C’est une spécificité (accueil, écoute, dépistage infirmier, suivi des élèves en difficulté, ENAF (élèves nouvellement arrivés en France), suivi des élèves ayant une maladie chronique, intégration des élèves en situation d’handicap, éducation à la santé. Il faudra réussir une mutation professionnelle pour s’adapter et intégrer ces nouvelles tâches dans un espace différent du monde hospitalier. 13 2-1 Statuts Décret n° 94-67 du 24 Janvier 1994 modifiant celui n° 84-99 du 10 Février 1984 portant sur le statut des infirmières des services de l’Etat Décret n° 94-1020 du 23 Novembre 1994 (JO du 29 Novembre 1994) Décret 2003 –695 du 28 Juillet 2003 modifiant le décret précédent Décret 2001-1374 du 31 Décembre 2001 2-2 Règles et compétences professionnelles Décret n° 2004-802 du 29 Juillet 2004 relatif aux parties IV et V du code de la santé publique : actes professionnels et exercice de la profession d’infirmière (Livre III, Titre I, Chap. I, Section I) Décret n° 2002-637 du 29 Avril 2002 relatif aux informations personnelles détenues par les professionnels et établissement de santé Code pénal articles 226-13 ; 226-14 ; 223-6 ; 223-16 Loi n° 2002-303 de Mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé Décret n° 2003-462 du 21 Mai 2003 relatif aux dispositions réglementaires des parties I, II et III du code de la santé publique 2-3 Politique de santé en faveur des élèves Circulaire n° 2001-012 du 12 Janvier 2001 relative aux orientations générales pour la politique de santé en faveur des élèves Circulaire n° 2002- 098 du 25 Avril 2002 (BO n° 18 du 2 Mai 2002) Circulaire n° 2003-210 du 1er Décembre - Prévention et éducation Loi n° 2004-806 du 9 Août 2004 relative à la politique de santé publique Circulaire n° 2005-067 du 15 Avril 2005 (BO n° 18 du 5 Mai 2005) Rentrée 2005 14 2-4 Organisation du service infirmier 2-4-1 L’Infirmier(e) Conseiller Technique du Recteur • Contribue à la définition de la politique de santé de l’Académie • Assiste le Recteur dans son champ de compétence en matière de prévention, d’éducation à la santé, d’hygiène, de sécurité et d’ergonomie, en étroite collaboration avec les partenaires concernés • Participe à la mise en place de l’organisation des soins et des urgences en favorisant le travail en réseau • Intervient en cas d’évènements graves, de maladies transmissibles : conditions d’éviction, mesures de prophylaxie à mettre en place • Evaluation de l’activité • Elabore le Plan Académique de Formation (PAF) et anime les actions 2-4-2 L’Infirmier(e) Conseiller Technique Départemental • Conseille l’Inspecteur d’Académie, Directeur des Services Départementaux de l’Education Nationale en concertation avec le Conseiller Technique auprès du Recteur, pour mettre en œuvre la politique de santé définie par le Recteur en tenant compte du contexte départemental et local • Conseille et assiste l’Inspecteur d’Académie dans son champ de compétence en matière de Santé Publique : aide à l'identification des besoins, à la mise en oeuvre de stratégies d'actions, proposition et aide méthodologique à l'élaboration de projets, mise en oeuvre de la politique de prévention, d’éducation à la santé, d’hygiène, de sécurité et d’ergonomie en étroite collaboration avec les partenaires concernés • Coordonne et anime les équipes de terrain • Participe à la mise en place de l’organisation des soins et des urgences en favorisant le travail en réseau • Intervient en cas d’évènements graves, de maladies transmissibles : conditions d’éviction, mesures de prophylaxie à mettre en place • Elabore le Plan de Formation (PDF) et anime les actions 15 2-4-3 L’infirmier(e) en milieu scolaire • Est le référent santé, tant dans le domaine individuel que collectif • A un rôle de conseiller en matière de prévention, d’éducation à la santé, d’hygiène et de sécurité auprès des Chefs d’établissements, des Directeurs d’école • Apporte tout conseil et toute aide aux adultes de la communauté scolaire • Accueille, accompagne, organise les soins et les urgences • Elabore des actions permettant d’améliorer la qualité de vie en matière d’hygiène, de sécurité et d’ergonomie • Participe à la mise en place des dispositifs adaptés en cas d’évènements graves surgissant dans la communauté scolaire • Agit en cas de maladies transmissibles survenues en milieu scolaire • Contribue à la formation initiale et continue de l’ensemble des personnels de l’Education Nationale en secourisme, en gestes et postures du travail 16 2-5 Missions et rôle de l’infirmier(e) Texte de référence : Circulaire 2001-014 du 12 Janvier 2001 Missions des infirmières diplômées d’état de l’Education Nationale 2-5-1 Rôle technique de l’infirmière en milieu scolaire Le jeune ne s’exprime pas par des mots mais plutôt par des maux. Même les jeunes qui se taisent ont quelque chose à dire. 2-5-1-1 Organisation des soins et des urgences BO Hors série n°1 du 6 Janvier 2000 Les urgences : appel au 15 Loi n° 2004-806 du 09 Août 2004 relative à la politique de santé publique Loi n° 2004-311 du 13 Août 2004 de modernisation de sécurité civile Arrêté du 24 Juillet 2007 relatif à la formation de moniteur de premiers secours Arrêté du 23 Octobre 2006 portant habilitation de la direction générale de l'enseignement scolaire du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche pour la formation aux premiers secours Arrêté du 24 Mai 2000 portant organisation de la formation continue dans le domaine des premiers secours Circulaire n° 2006-085 du 24 Mai 2006 éducation à la responsabilité en milieu scolaire Circulaire n° 92-194 du 29 Juin 1992 relative à l’accueil des enfants porteurs du VIH dans les établissements d’enseignement publics et privés sous contrat des 1er et 2nd degré Circulaire du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité (DGS-DAS) n° 99-320 du 4 Juin 1999 relative à la distribution de médicaments La contraception d’urgence : loi du 30 Décembre 2000, décret du 27 Mars 2001, loi du 4 Juillet 2001 JO du 7 Juillet 2001, Décret n°39-2002 du 9 Janvier 2002 2-5-1-2 Dépistage et suivi Suivi : circulaire n°02-098 du 25 Avril 2002 sur la politique de santé en faveur des élèves Priorités – Programme d’actions du service infirmier • Ecole / Collège / Lycée 17 Outils 1 - Le cahier de l’infirmier(e), circulaire n° 95-221 du 12 Octobre 1995, BO n° 10 du 6 Mars 2003 – Circulaire n° 2003-035 du 27 Février 2003 « Actualisation du cahier de l’infirmier » 2 - Le logiciel SAGESSE, arrêté du 4 Mai 2001, JO du 31 Mai 2001, BOEN n° 24 du 14 Juin 2001 – Accident de travail, disquette en lycée technique (voir le Rectorat) 3 - Fiche d’urgence à l’intention des parents 4 - Fiche infirmerie confidentielle 5 - Bilan urgence infirmier 6 - Fiche d’entretien de la contraception d’urgence 7 - Fiche confidentielle aux parents 8 - Feuille de renseignements 9 - Avis de passage dans les écoles 10 - Programme d’activité hebdomadaire 11 - Fiche technique d’une action de santé 12 - Fiche technique récapitulative des actions de santé 13 - Recueil de données statistiques infirmière 14 - Critères élèves en grande difficulté 15 - Diagnostic infirmier prévalent en milieu scolaire 16 - Dossier de santé en préparation (dossier médical) 17 - Carnet de santé 18 - P.A.I 18 Matériel de dépistage • Audiomètre • Echelles visuelles : Monoyer, Snellen (cd stage ASNAV, convention MEN et ASNAV en date du 19 avril 2002 renouvelée pour 3 ans BO n° 23 du 6 Juin 2002 • Lunettes monoculaire, hypermétropie • Cache œil • Test Ishihara • Test de Lang • Micro toise • Pèse personne • Fiches techniques du dépistage Textes de référence • Les vaccins – calendrier vaccinal Il faut consulter le bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’année de référence. Il est fixé par le code de la santé publique. Circulaire n° DGS/RI1/2007/318 du 14 Août 2007 relative à la suspension de l'obligation de vaccination par le BCG des enfants et adolescents • Décret d'application n°2007-1111 du 17 Juillet 2007 • Décret n°2005-1395 du 10 Novembre 2005 modifiant la liste des maladies faisant l'objet de transmissions obligatoires de données individuelles à l'autorité sanitaire • Projet d’Accueil Individualisé (P.A.I.) et accueil des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période BO n° 41 du 18 Novembre 1999, circulaire n° 99-181 du 10 Novembre 1999 BO n° 34 du 18 Septembre 2003, circulaire n° 2003-135 du 8 Septembre 2003 • Cahier de l’intégration Hors série Mai 2000 Quelques affectations courantes • Scolarisation des enfants et adolescents handicapés BO n° 19 du 9 Mai 2002, circulaires 2002-111 et 2002-112 du 30 Avril 2002 Loi n°2005-102 du 11 Février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées Circulaire n° 2006-126 du 17 Août 2006 : mise en oeuvre et suivi du projet personnalisé de scolarisation 19 • Unité Pédagogique Intégrée (UPI) BO n° 9 du 1er Mars 2001, circulaire n° 2001-035 du 21 Février 2001 • L’assistance pédagogique à domicile BO n° 30 du 23 Juillet 1998, circulaire n° 98-151 du 17 Juillet 1998 • Mise en place et organisation des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté Circulaire n° 90-082 du 9 Avril 1990 2-5-2 Le rôle éducatif de l’infirmière en milieu scolaire L’éducation à la santé, composante de l’éducation générale, ne dissocie pas les dimensions biologiques, psychologiques, sociales et culturelles. Elle a pour but de faire acquérir à chacun les compétences et les moyens lui permettant de promouvoir sa santé et sa qualité de vie et de gérer son potentiel santé. L’éducation à la santé est une mission du service public. Par son approche globale, elle utilise des portes d’entrée variées (la nutrition, le tabac, la contraception, les accidents, les vaccinations, l’accès aux soins, le sida, le cancer, les allergies…), les catégories de population (jeunes femmes enceintes, personnes âgées, personnes en situation de précarité…), les lieux de vie (famille, école, quartier, entreprise, hôpital, prison…) Objectifs et méthodes d’éducation pour la santé Les schémas régionaux d’éducation pour la santé DRASS (SREPS) Les groupes régiaunaux de santé publique (GRSP) Méthodologie en éducation pour la santé – nouveaux cahiers de l’infirmier(e) édition MASSON - Santé publique n° 1 et n° 2 - Soins infirmiers, démarches relationnelles et éducatives n° 3 - Analyse, choix des priorités, objectifs, stratégie, évaluation 20 - Technique d’animation et rédaction d’un compte rendu - Fiche descriptive d’une action et récapitulatif des actions Guide pour aider les infirmières scolaires pour leur concours et dans leurs fonctions : démarche ou procédure pédagogique – CRDP Académie de Lyon Supports éducatifs Le projet d’établissement circulaire n° 90-108 du 17 Mai 1990 Le comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté C.E.S.C. BO n° 28 du 9 Juillet 1998, circulaire n° 98-108 du 1er Juillet 1998 Circulaire n° 2006-197 du 30 Novembre 2006 Nouveau cadre législatif et réglementaire relatif à l’hygiène et à la sécurité dans certains établissements d’enseignement, circulaire n°93-306 du 26 Octobre 1993 La citoyenneté et les formations secourisme - Apprendre à porter secours dans le premier degré BO du 17 Juillet 1997 (APS) Sauveteur secouriste du travail (SST) enseignement technique, convention CRAM / Rectorat (SST) - Arrété du 24 Juillet 2007 fixant le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif à l'unité d'enseignement " prévention et secours civiques niveau 1 " (PSC 1) La prévention routière APER dans le 1er degré BO n° 40 du 31 Octobre 2002 ASSR 1er et 2ème niveaux dans le second degré Les CD-ROM de l’ADOSEN (Association de Documentation Santé Education Nationale en liaison avec la M.G.E.N (Mutuelle Générale de l’Education Nationale) Education à la santé Violence Le Comité Départemental d’Education à la Santé (CDES/CODES) Le Comité Régional d’Education à la Santé (CRES) L’Institut National d’Education à la Santé (INPES) 21 Le centre EPIDAURE de Montpellier, service éducatif Le matériel éducatif ( revues, vidéo, cd-rom des associations agrées et des mutuelles …) Principaux thèmes d’éducation à la santé Santé scolaire Note de service n° 87-373 du 23 Novembre 1987 relative à l’agrément des intervenants extérieurs dans les établissements scolaires du 1er degré Orientations pour l’éducation à la santé à l’école et au collège BO n° 45 du 3 Décembre 1998 Thèmes : - Journée Tabac 31 Mai - Journée Audition 12 Juin - Journée SIDA 1er Décembre Education à la sexualité et à la vie Lutte contre la violence en milieu scolaire Repères pour la prévention des conduites à risques (tabac – audition …) Composition des repas servis en restauration scolaire et sécurité des aliments Secourisme Prévention routière Prévention des conduites à risques et CESC BO n° 28 du 9 Juillet 1998 Santé scolaire : lutte contre la consommation excessive de boissons alcoolisées BO n° 33 du 23 Septembre 1999, circulaire n° 99-135 du 20 Septembre 1999 Activités éducatives : journée mondiale sans tabac BO n° 22 du 29 Mai 2003, circulaire n° 03-288 du 23 Mai 2003 Fonds de vie lycéenne et crédits d’animation BO n° 36 du 4 Octobre 2001 Hygiène, sécurité du travail et prévention médicale dans la fonction publique Décret n° 82-453 modifié par décret n° 84-1029 du 21 Novembre 1984 et par décret n° 95-680 du 9 Mai 1995 22 CHS dans les lycées techniques ou professionnels étendu aux EREA – CLG avec SEGPA ou classes technologiques – Lycées d’enseignement général comportant des sections d’enseignement technique par la circulaire n° 93-306 du 24 Octobre 1993 Décret n° 91-1194 du 27 Novembre 1991 Application du code du travail dans les établissements professionnels et techniques et leur fait obligation d’y instituer des CHS Loi n° 91-1 du 3 Janvier 2001 Durées et conditions d’évictions BO n° 8 du 22 Février 1990, arrêté du 3 Mai 1989 2-5-3 Rôle relationnel de l’infirmière en milieu scolaire Dans l’établissement scolaire, l’infirmière est le référent santé tant dans le domaine individuel que dans le domaine éducatif. La relation d’aide • Accueil • Ecoute • Repérage • Aide, accompagnement • Orientation vers le professionnel compétent : service de psychiatrie infantojuvénile, CMP, psychologue scolaire, assistante sociale Le partenariat institutionnel Elle établit les relais nécessaires au sein de l’école, de l’établissement en étroite collaboration avec les parents. • • • Les élèves et leur famille La communauté éducative : médecin, AS, COP, CPE, enseignant, psychologue scolaire Les partenaires du bassin de formation Le partenariat hors institutionnel Réseau de soin • • • • • • • • • • Les services hospitaliers publics et privés Le médecin de famille Les réseaux de santé Associations Union Française de soins bucco-dentaire (UFSBD) Préfecture de Région DRASS Préfecture : les différents services de l’Etat DDASS Caisse Primaire d’Assurance Maladie : service prévention Observatoire Régional de Santé 23 Les collectivités • • • Conseil Régional Conseil Général : PMI, centre de planification, ASE… Les communes : contrat ville… Autres • • • • • Police / Commissariat Gendarmerie : Brigade de Prévention de la Délinquance (B.P.D.J) Justice : juge pour enfants, procureur (P.J.J.) Jeunesse et Sports Chargés de mission : MILDT, droit des femmes 2-5-4 Prophylaxie Arrêté du 3 Mai 1989 relatif aux durées et conditions d’éviction, mesures de prophylaxie à prendre à l’égard des élèves et du personnel dans les établissements d’enseignement et d’éducation publics et privés en cas de maladies contagieuses. Les 26 maladies à déclaration obligatoire Botulisme Brucellose Charbon Choléra Diphtérie Fièvres hémorragiques africaines Fièvre jaune Fièvre typhoïde et fièvres paratyphoïdes Infection aiguë symptomatique par le virus de l’hépatite B Infection par le VIH quel qu’en soit le stade Infection invasive à méningocoque Légionellose Listériose Orthopoxviroses dont la variole Paludisme autochtone Paludisme d’importation dans les départements d’outre-mer Peste Poliomyélite Rage Saturnisme de l’enfant mineur Suspicion de maladie de Creutzfeld-Jakob et autres encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles humaines • Tétanos • Toxi-infection alimentaire collective • Tuberculose • Tularémie • Typhus exanthématique Prophylaxie des infections invasives à méningocoque Circulaire DGDSS/SD5C/2002/400 du 15 Juillet 2002 modifiant la circulaire DGS/SD5C/2001/542 du 8 Novembre 2001 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 24 Programme d’actions de l’infirmier(es) Année 2008 – 2009 BO n°1 du 6 janvier 2000 sur l’organisation des soins et des urgences Circulaire N° 2001-014 du 12/01/2001 – Référence circulaire des missions Décret N° 2004-802 du 29/07/2004 relatif aux parties IV et V du code de la santé publique : actes professionnels et exercice de la profession d’infirmière Décret N° 2003-210 du 1/12/2003 – Programme quinquennal : la santé des élèves Loi N° 2004-806 du 9/08/2004 relative à la politique de santé publique Loi N° 2005-380 du 23/04/ 2005 d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école Circulaire de préparation de la rentrée scolaire Actions individuelles E Actions collectives 1. Répondre à l’urgence Aider à la mise en œuvre des actions d’éducation pour la santé : ♦ Apporter l’aide technique à l’organisation des soins et des urgences dans les écoles ♦ Gérer avec le centre 15/la médecine de soins/la DDASS : ♦ Prévenir les conduites addictives. ♦ Développer l’éducation à la sexualité et à la vie affective ♦ Eduquer à la nutrition et prévenir l’obésité. les situations de crise et les maladies transmissibles : (TIAC – méningite – tuberculose etc…) C O ♦ Intervenir en urgence auprès des enfants en danger et/ou en risque Victimes de maltraitance ou de violences sexuelles. 2. Repérer et suivre les problèmes de santé des élèves Développer chez les élèves des comportements civiques et solidaires : ♦ Programmer et réaliser le dépistage infirmier au CP. ♦ Généraliser l’apprentissage des gestes qui sauvent (APS). (poids – taille – vision – audition – vaccination) L E ♦ Participer à la mise en place des PAI, des PPS et au suivi des élèves malades/handicapés. ♦Assurer la continuité du suivi des élèves à l’initiative de l’infirmière et/ou à la demande de l’équipe éducative jusqu’au CM2 Autres actions de promotion de la santé après analyse des besoins : 3. Effectuer la liaison CM2/6ème ♦ Hygiène corporelle (pédiculose). ♦ Programmer et effectuer le dépistage infirmier en CM2 ou en 6ème. ♦ Repérer les élèves ayant des problèmes de santé ou autres difficultés (cf. : fiche infirmerie) ♦ Hygiène bucco dentaire (caries)… 25 Programme d’actions de l’infirmier(es) Année 2008 – 2009 Niveau C O L Actions individuelles Actions collectives 1. Accueillir Aider à la mise en œuvre et la continuité des actions collectives, ♦ Accueillir tous les élèves et les adultes de l’établissement : dans le cadre du projet de prévention et d’éducation à la santé de L’EPLE en lien avec le CESD. Soins, traitements prescrits, écoute, conseils informations. 2. Répondre à l’urgence – Participer à la sécurité ♦ Mettre en place le protocole d’organisation des soins et des urgences : * Développer l’éducation à la sexualité et à la vie affective. CHS – PPMS – Cellule de crise * Prévenir les conduites addictives. ♦ Gérer avec le centre 15 / les centres de planification / la médecine de soins / la DDASS : Analyser les situations de crise et les maladies transmissibles (TIAC – méningite – tuberculose, etc…) ♦ Intervenir en urgence auprès des adolescents en danger et/ou en risque : * Eduquer à la nutrition et prévenir les problèmes de surpoids et D’obésité : 3. Repérer et suivre les élèves ♦ Programmer et réaliser le dépistage infirmier. ♦ Repérer les élèves ayant un problème de santé, un handicap ou en difficultés et les élèves nouvellement arrivés. ♦ Suivre individuellement les élèves à l’initiative de l’infirmière et/ou à la demande de l’équipe Développer chez les élèves des comportements civiques et solidaires : Victime de maltraitance ou de violences sexuelles. L E G E * Prévenir les conduites suicidaires et la souffrance psychique. éducative de la 6 ème à la 3 ème . 4. Effectuer les liaisons ♦ Liaisons infirmières du 1er degré CM2/6ème avec l’équipe éducative. ♦ Participer à la mise en place des PAI, des CI du suivi des élèves maladies/handicapés, en SEGPA et ou en UPI. 5. Participer à l’épidémiologie ♦ Réaliser l’enquête régionale ORES. ♦ Rechercher des indicateurs de santé notamment dans le domaine des addictions. 26 * Formation à la prévention et secours civiques (PSC1) * Prévention de la violence Niveau Actions individuelles Actions collectives 6. Mettre en place une relation d’aide SUITE C O ♦ Repérer et prendre en compte les signes de souffrance psychique des adolescents en grande difficulté (mal être, tentative de suicide, maltraitance, absentéisme, troubles comportement l, maladies chroniques…). ♦ Effectuer le suivi en collaboration avec l’équipe éducative et les partenaires extérieurs. du 7. Favoriser l’orientation des élèves de 3ème. ♦ Transmettre au médecin scolaire les problèmes de santé des élèves susceptibles d’être orientés vers l’enseignement professionnel ou technologique. L L E G E 27 Autres actions besoins……. de promotion de la santé après analyse des Programme d’actions de l’infirmier(es) Année 2008 – 2009 Niveau Actions individuelles Actions collectives 1. Accueillir Aider à la mise en œuvre et la continuité des actions collectives, ♦ Accueillir tous les élèves et les adultes de l’établissement : dans le cadre du projet de prévention et d’éducation à la santé de L’EPLE en lien avec le CESD. Soins, traitements prescrits, écoute, conseils informations. L 2. Répondre à l’urgence – Participer à la sécurité ♦ Mettre en place le protocole d’organisation des soins et des urgences : * Développer l’éducation à la sexualité et à la vie affective. CHS – PPMS – Cellule de crise * Prévenir les conduites addictives. ♦ Gérer avec le centre 15 / les centres de planification / la médecine de soins / la DDASS : Gestion des maladies transmissibles – TIAC – méningite – tuberculose.) Y C E E * Prévenir les conduites suicidaires et la souffrance psychique. ♦ Intervenir en urgence auprès des adolescents en danger et/ou en risque : Victime de maltraitance ou de violences sexuelles. * Eduquer à la nutrition et prévenir les problèmes de surpoids et d’’obésité : 3. Repérer et suivre les élèves ♦ Programmer et réaliser le dépistage infirmier. Développer chez les élèves des comportements civiques et solidaires ♦ Suivre individuellement les élèves à l’initiative de l’infirmière et/ou à la demande de l’équipe * Formation à la prévention et secours civiques (PSC1) éducative notamment certains élèves des classes à risques de l’enseignement technique et professionnel. ♦ Repérer les élèves ayant un problème de santé, un handicap ou en difficultés. ♦ Réaliser, en concertation avec le médecin scolaire, la visite pour autorisation de travail sur machine dangereuse. 4. Effectuer les liaisons ♦ Liaisons entre l’infirmière du collège/lycée et l’équipe éducative. ♦ Mettre en place les PAI, les CI et le suivi des élèves malades/handicapés. ♦ Programmer et réaliser le dépistage infirmier. ♦ Repérer et protéger les élèves en situation de risque ou de danger 28 * Prévention de la violence Autres actions de promotion de la santé après analyse des besoins…. Niveau Actions individuelles Actions collectives SUITE L Y C 5. Participer à l’épidémiologie ♦ Réaliser les enquêtes. ♦ Rechercher des indicateurs de santé notamment dans le domaine des addictions. 6 Réaliser une relation d’aide ♦ Repérer et prendre en compte les signes de souffrance psychiques des adolescents en grande difficulté, mal être, tentative de suicide maltraitance, absentéisme, troubles du comportement, maladies chroniques…). ♦ Effectuer le suivi en collaboration avec l’équipe éducative et les partenaires extérieurs. E E 29 III – Fiches techniques de dépistage infirmier 30 III – Fiches techniques de dépistage infirmier Références Décret n° 2004-802 du 29 Juillet 2004 relatif aux parties IV et V du code de la santé publique : actes professionnels et exercice de la profession d’infirmière BO spécial n° 1 du 25/01/2001 – Circulaire n° 2001-014 : Missions des infirmiers Programme d’action infirmier réactualisé tous les ans 3-1 Rappel des Objectifs Prendre le temps d’aborder la santé du jeune dans sa globalité. C’est un temps fort au cours de la scolarité. C’est un rôle spécifique à l’infirmier(e). Ces dépistages infirmiers peuvent faire l’objet d’un avis infirmier adressé à la famille. 3-2 Organisation des dépistages infirmiers • • • • • • • • • • • • • L’entretien avec l’élève Observation et surveillance des troubles du comportement (cf. décret compétences) Les examens bio métriques (poids, taille) Le dépistage des troubles sensoriels (vue et audition) L’examen bucco-dentaire La surveillance de l’hygiène générale Dépistage et évaluation des risques de maltraitance (cf. décret compétences) La prise de la tension artérielle Dépistage des handicaps ou anomalies du squelette La vérification des vaccinations La retranscription des résultats infirmier(e)s sur le dossier médical de l’élève L’orientation de l’élève vers le professionnel adapté si l’urgence le justifie Le signalement au médecin scolaire des enfants qui semblent avoir besoin d’un suivi médical personnalisé Méthodologie 1- Avant le dépistage • Prévenir le Directeur de l’école de notre passage (avis de passage) • Rencontrer l’enseignant pour lui expliquer les objectifs et les modalités de ce dépistage infirmier • Connaître son point de vue sur l’ensemble de la classe et des élèves en particulier • Lui permettre de faire part des problèmes rencontrés (problèmes de santé signalés par les parents, problèmes de comportement, suspicion de baisse de l’acuité visuelle ou auditive, difficultés scolaires, retard scolaire, absences répétées…) 31 • • Informer les familles (fait par le Directeur), feuille de renseignements et carnet de santé demandé Se présenter à la classe et expliquer le dépistage infirmier 2- Le jour du dépistage • • • Convoquer les élèves Consulter la fiche confidentielle de renseignements remplie par les parents, le carnet de santé et actualiser le dossier santé Chaque anomalie repérée donne lieu à un avis de la famille Vaccinations L’IDE relève les vaccinations dans le carnet de santé de l'enfant Couverture vaccinale obligatoire : DT polio (demander le dernier rappel) Couverture vaccinale recommandée : ROR, hépatite B, coqueluche Codification : V (vaccination) avis infirmier quand vaccinations obligatoires non à jour Entretien Cet entretien avec le jeune est un moment privilégié pour évaluer avec lui son état de bien-être et lui donner éventuellement des conseils individualisés. Il sera réalisé en toute confidentialité, dans un lieu adapté à l'écoute mettant le jeune en confiance. L’entretien sera orienté sur : - sa scolarité - ses relations (copains, professeurs) - son projet professionnel, ses motivations - son alimentation : restauration collective ? - son hygiène de vie - ses activités extra-scolaires - sa santé Codification : H (hygiène de vie) C (comportement) 32 Examen - Acuité visuelle Avec un cache œil ou lunette obturatrice, vérifier la vision monoculaire et binoculaire avec les lunettes, si l’élève en porte, à 3 ou 5 m avec l’échelle de Monoyer (cf. fiche technique) Codification : AV (acuité visuelle) - Acuité auditive Oreille par oreille ; commencer par une fréquence moyenne de 1000kz 30,40 dB ; tester avec les autres fréquences puis, si l’élève a tout entendu, faire le test sur 20 dB (cf. fiche technique) Codification : A (audition) - Examen bio métrique (sans chaussures, sans vêtements trop lourds) Poids, avec pèse personne Taille, à l’aide d’une toise fixe ou portative en ruban. Les chiffres obtenus sont indiqués sur les courbes respectives et des conseils alimentaires pourront être données en fonction de l’évolution de ces courbes ; veillez à ce que les talons soient bien plaqués contre le mur, la colonne vertébrale bien appliquée et droite Codification : P/T (poids/taille) - Dents Observation de leur état : caries, malposition de l’articulé dentaire, hygiène, rappel des consignes d’hygiène bucco-dentaire. En cas de nécessité une consultation chez un dentiste pourra être demandée. Codification : B (bucco-dentaire) - Peau Vérification de l’état d’hygiène générale de l’élève, questions sur la fréquence de ses bains ou douches. L’IDE vérifie également l’absence de « taches » sur la peau ou de verrues. Les « grains de beauté » méritent également une attention particulière suivant leur emplacement, leur évolution. - Dos Vérification de la statique des élèves par différentes observations : ¾ l’axe horizontal formé par les omoplates et les fossettes fessières ¾ l’axe vertical formé par la colonne vertébrale 33 L’IDE demande à l’élève de se pencher en avant, jambes légèrement écartées puis de se redresser lentement. Cette manœuvre permet de mettre en évidence une éventuelle asymétrie dorsale ou lombaire. En cas de doute ou en cas d’inégalité des MI, demander à l’élève de s’asseoir sur la table et le faire s’enrouler en avant puis de se redresser doucement. Codification : S (statique) Pour tout autre avis non codifié, noter NC 34 Fiche dépistage visuel Pourquoi ? Dépister les amétropies : myopies, hypermétropie, astigmatisme. Quand ? A l’initiative de l’infirmière, à la demande de l’équipe éducative, de l’élève, des parents. Au cours des bilans infirmiers. Pour qui ? • • • Ecoles (CP) Collèges (6ème ¾ 3ème, SEGPA incluse) Lycées (ATMD, autres niveaux). Avec quoi ? • • • • • Echelle de Monoyer, Snellen, Landolt, Cadet : dépistage myopie. Figures lignées dépistage astigmatisme. Face + 1,5 : dépistage hypermétropie. Cache œil ou lunette monoculaire. Album test d’ishihara : recherche dyschromatopsie pour les OP. Où ? Dans une pièce bien éclairée ayant au moins 3 ou 5 mètres de recul. Comment ? 1 – Entretien avec l’enseignant, repérer : • Les signaux d’alerte, distance de lecture, comportement, etc… Connaître les signes d’appel • • • • • • • • • Céphalées. Yeux qui piquent ou qui pleurent, yeux rouges. Posture inadaptée lors du travail scolaire. Modifications musculaires du visage. Embrouillement des lettres à la lecture. Difficulté à voir de loin. Vision floue ou double. Ecriture en dehors des lignes. Antécédents familiaux (parents – oncle/tante – frère/sœur – cousin) : port de lunettes dans la famille, intervention et/ou maladie oculaire (glaucome, cataracte…). 35 2 – Examen : • • • • • Respecter la distance notée sur l’échelle utilisée. Veiller à ce que l’enfant positionne bien le cache-œil garde la tête droite et ne plisse pas les yeux. Réaliser l’ensemble du dépistage avec les lunettes s’il en est porteur. Commencer par l’œil droit. Lui montrer les lettres ou les dessins des plus gros vers les plus petits, s’il ne voit pas, noter en résultat la ligne vue. Recherche de l’hypermétropie • Utiliser les lunettes + 1,5 dioptries. • Si l’acuité maximale est identique, il y a hypermétropie. Equilibre oculomoteur • En vision de loin, faire le cover-test. Obturer alternativement un œil, puis l’autre et observer l’œil démasqué. Si cet œil effectue un mouvement de recentrage pour reprendre la fixation, il y a suspicion d’hétérophorie. • Effectuer la même démarche en vision de près en faisant fixer un crayon ou l’index à environ 30 cm. Etude de punctum proximum de convergence • Faire fixer l’index ou un crayon à environ 40 cm des yeux et le rapprocher jusqu’à la racine du nez. • Si la fixation est maintenue jusqu’à cette distance, c’est normal ; si un œil cesse la fixation durant le parcours, c’est anormal. Mobilité oculaire • La tête fixe, faire suivre des yeux un stylo à environ 40 cm que l’on déplacera en partant du centre vers les 4 points cardinaux ainsi que les 2 obliques. • Observer les déplacements des deux yeux. Si les deux yeux suivent de façon coordonnée le point de fixation, c’est normal. Par contre, si la poursuite d’un des yeux est interrompue durant le parcours, c’est surement un problème de coordination des deux yeux. 36 Test de vision du relief • Utiliser le test de la Mouche ou le test de Lang. Si ces test son négatifs, c’est anormal. Test de vision des couleurs • Utiliser les planches d’Ishihara. Attention aux anomalies de la vision des couleurs pour l’apprentissage de la lecture et l’orientation professionnelle. • Dérouler toutes les planches. • Si cet examen a été pratiqué 1 fois, il est inutile de le refaire de façon systématique. Suivi en cas d’anomalie • Codifier sur le cahier de l’infirmière par « V » le trouble visuel dépisté. • Informer les parents par lettre • S’assurer de la consultation chez le spécialiste. • Avertir l’enseignant de mettre l’enfant au premier rang jusqu’à la consultation et éventuellement la correction visuelle. • En cas de difficultés financières de la famille, orienter vers l’assistante sociale. (pour le 2nd degré : FSC, FSL…). • Un enfant porteur de lunettes ne doit jamais être placé au fond de la classe. 37 Fiche dépistage auditif Pourquoi ? Afin de repérer des déficiences auditives pouvant entraîner des troubles du langage et de la parole, voire mettre l’enfant en situation d’échec scolaire. Quand ? Lors d’un examen infirmier programmé, d’un suivi spécifique. Avec quoi ? Un audiomètre propre (désinfecté après chaque enfant), en état de marche (vérifié tous les ans) type DERBESSE, COLSON, SCR 55. Penser à l’étalonnage en fin d’année scolaire. Pour qui ? En 1er degré : Les enfants du niveau de classe CP : les surdités évolutives qui seraient passées inaperçues antérieurement peuvent être dépistées à cet âge là. Il est inutile de pratiquer des dépistages « de masse » en CE2. Généralement l’enfant après 6 ans exprime ses difficultés d’audition. En second degré : Si le dépistage n’a pu être réalisé lors de la liaison CM2-6ème, il sera programmé en début de 6ème • • Collèges : élèves de SEGPA Lycées : ATMD Où ? Dans un local qui atténue le bruit « si possible « (CDI, bibliothèque), tirer les rideaux. Comment ? 1 – Entretien avec l’enseignant Recueillir des informations sur : • • • • Le positionnement de la tête. Le comportement, le caractère. La qualité de la parole, l’intensité de la voix. La qualité de l’orthographe (type de fautes). 38 Principales causes de la baisse d’audition 2 – • Obturation du conduit auditif par un bouchon de cérumen, corps étranger (perte de 25 à 30 dB) • Otites séreuses, chroniques (surdité de transmission). Le déficit est peu important mais il y a une gêne. Bien traitée, elle disparaît sous traitement médical. (instillations nasales, sirops..) ou chirurgical (diabolos). • Etiologie génétique, fœtale, accidentelle (néo-natale), surdité de perception. Examen • • • • Enfant seul (ou accompagné des parents). Dans un environnement silencieux. Expliquer clairement et rapidement à l’enfant en quoi consiste l’examen et son but. L’enfant doit montrer avec son doigt dans quelle oreille il entend. Le casque est placé par l’infirmière, côté bleu sur l’oreille gauche, côté rouge sur l’oreille droite. Elle se met de manière à ce que l’enfant ne voit pas l’appareil. Les mains de l’enfant ne doivent pas toucher le casque. Les écouteurs doivent être bien centrés. Faire enlever à l’enfant tout objet pouvant gêner l’examen (serre-tête, lunettes, bonbon, chewing-gum). • • • • Indiquer à l’enfant de lever la main lorsqu’il entend le son (de ne pas parler). L’examen ne doit pas être long (source d’inattention, de lassitude). Commencer par l’oreille supposée être la meilleure. Commencer par la fréquence 1000 hertz en allant des sons les plus aigus aux plus graves. Si à 30 décibels toutes les fréquences sont bien perçues, l’examen est normal. Si une ou plusieurs fréquences ne sont pas bien perçues, il y aura un doute ; dans ce cas là, lettre infirmière adressée à la famille. Suivi en cas de trouble dépisté • • • • • • Lettre infirmière remise à l’élève pour les parents. Codifier sur le cahier de l’infirmière (à audition) par « V ». S’assurer du retour et/ou des suites données en contactant la famille, en consultant l’enseignant (rappel avis si nécessaire). Connaître l’anomalie diagnostiquée par le médecin et le traitement éventuellement. Consignes particulières à l’enseignant ou à l’équipe éducative. Informer le médecin scolaire. Fréquences dépistées Fréquences : • - 500, 1000, 2000 et 4000 hertz. à 30 décibels. Si l’enfant entend à toutes ces fréquences, l’examen est considéré normal. 39 Fiche confidentielle aux parents NOM DE L’ELEVE : ETABLISSEMENT : CLASSE : COMMUNE : Services de Promotion de la Santé en Faveur des Elèves AVIS INFIRMIER Suite à l’examen infirmier du : J’ai constaté : Veuillez SVP consulter le médecin de votre choix. Afin d’assurer un meilleur suivi de l’élève, je vous serais obligé(e) de me faire connaître les suites données. Je vous en remercie. L’Infirmier(ère) Scolaire REPONSE DU MEDECIN : Réponse à envoyer par la poste à l’adresse suivante : Si vous désirez me joindre, ma permanence au Collège est le : 40 Académie de Montpellier Année scolaire Inspection Académique de Infirmière : Elèves à revoir Ecole : Document réservé au médecin CONFIDENTIEL Nom Prénom Classe 1er Bilan 41 Niveaux ED Observations IV – Conduite à tenir en cas de … • • • • • • • Mal être Sentiment d’inutilité, d’abandon, de culpabilité Céphalée Douleurs abdominales Prophylaxie L’élève consommateur de cannabis Diagnostic infirmier 42 Le mal-être Le mal-être intègre les sentiments de culpabilité, d’impuissance, d’abandon, d’inutilité et l’altération de l’image de soi et de l’estime de soi. Le mal-être sera considéré comme problème dès qu’apparaîtra la notion de durée. Cependant, la période d’adolescence est une période-clé de mal-être. Ö Le sentiment de culpabilité est une expression de responsabilité plus ou moins réelle suite à une transgression de croyances, des règles et des valeurs. Ce sentiment peut conduire la personne à se punir de manière réelle ou symbolique. Ö Le sentiment d’impuissance est une situation où une personne a l’impression de n’avoir aucun pouvoir sur certaines évènements ou certaines situations, ce qui affecte sa vision de l’avenir, ses ambitions et son mode de vie.1 Ö Perturbation du concept de soi : situation dans laquelle la façon dont une personne se sent, se voit ou pense est perturbée ou risque de l’être. Le concept de soi englobe l’image corporelle, l’idéal du moi, l’estime de soi, l’exercice de son rôle et l’identité personnelle. Ö Sentiments d’abandon plus ou moins réel. 1 In « diagnostics infirmiers » Lynda Juall CARPENITO 43 Groupe de Travail Infirmières Ressources Lemonnier Geneviève Initiatrice du projet Infirmière conseillère technique du Recteur 04 67 91 50 67 Richard Christine Chargé de mission Master 2 « Action Prévention Sanitaire et Sociale » Vigier Claudine Inspection Académique de la Lozère 04 66 49 06 76 Cucurullo Céline Inspection Académique des Pyrénées Orientales 04 68 66 28 38 Desforges Ursula Lycée le Vigan au Vigan (30) 04 67 81 01 77 Cadilhac Marie-Christine Collège Arthur Rimbaud à Montpellier (34) 04 67 75 43 90 Carcenac Corinne LP Fernand Léger à Bédarieux (34) 04 67 95 59 60 Garcin Béatrice CLG F. Bazille à Castelnau le lez (34) 04 67 79 74 10 Amalvy Florence Lycée agricole Agropolis à Montpellier (34) 04 67 63 89 44 Etat des lieux National et Régional Mal être de l’adolescent La majorité des adolescents va plutôt bien. Ils ont même un élan, une ambition et surtout une capacité d’adaptation à un monde en plein changement qui n’a rien à envier à leurs aînés et qui fait défaut à beaucoup d’adultes. Il est d’autant plus désolant de voir un pourcentage non négligeable d’entre eux, s’enfoncer dans des conduites autodestructrices gâchant leurs potentialités. Le suicide et la tentative de suicide (TS) en sont l’illustration la plus probante, mais c’est aussi le cas des autres conduites à risques, telles que l’alcoolisme, la toxicomanie, les troubles alimentaires, l’absentéisme scolaire et toutes les attitudes d’opposition et de passivité active. Le suicide est un problème de santé publique majeur, principalement chez les adolescents. La France fait partie des pays européens à fort taux de suicide toutes classes d’âges confondus . Elle se situe au quatrième rang après la Finlande, l’Autriche et le Luxembourg. En France : Le suicide est la deuxième cause de décès chez les adolescents entre 15 et 24 ans, après les accidents de la voie publique. On compte environ 800 décès annuels par suicide dans cette tranche d’âges, (INSERM SC8). Répartis comme suit : 200 décès pour les 15-19 ans 600 décès pour les 20-24 ans Il faut savoir que l’INSERM estime qu’il y a une sous-estimation de 25% pour la tranche des 15 à 24 ans. On dénombre près de 40 000 tentatives de suicide chez les jeunes, survenant par contre trois fois plus souvent chez les filles. 6,5% des jeunes entre 11 et 19 ans auraient fait une TS 1,8% des jeunes entre 11 et 19 ans auraient fait plusieurs TS 1/3 des suicidants renouvellent leur geste dans les 6 mois 45 1- Analyse chiffrée au niveau national En France on dénombre 4 797 décès chez les jeunes de 15 à 24 ans, on compte 1240 décès pour les filles et 3557 pour les garçons. Une fille pour trois garçons Mais de quoi meurent – ils ? Tableau 1 - Causes de décès les plus fréquentes (15-24 ans) en pourcentage France – 1997 Causes de décès garçons filles ensemble Accidents de la circulation 41% 31% 38% Suicide 16% 16% 15% Autres morts violentes * 16% 13% 16% Tumeurs 7% 12% 8% Autres maladies 20% 29% 22% Source : B.E.H. n°9/2000 * On comptabilise dans morts violentes : les accidents de la vie courante, de sport et les meurtres … 1-1 Comparons le nombre de décès par suicide des jeunes au nombre total de décès par suicide pour ces classes d’âge Tableau 2 –Taux de décès par suicide dès 15-24 ans dans l’ensemble de la mortalité France – 1997 Ages Garçons Filles Ensemble 1 -19 ans 20-24 ans Totaux 12% 19% 16% 13% 17% 17% 12% 18% 16% Source : B.E.H. n°9/2000 Que ce soit pour les garçons ou pour les filles, le taux de décès par suicide a tendance à augmenter avec l’âge. Le niveau de la surmortalité masculine reste relativement stable. 2-Analyse chiffrée au niveau régional Les régions françaises ne sont pas homogènes en termes de risque de décès par suicide pour jeunes. Les disparités régionales varient en fonction du sexe et sont plus marquées pour les femmes. Pour les hommes, on constate trois zones géographiques particulièrement touchées : la Corse, la Bretagne et les régions du nord (Champagne-Ardenne, Bourgogne, Picardie, Lorraine et Franche-Comté). 46 Pour les femmes, les taux de décès les plus élevés sont observés en Basse-Normandie, Franche-Comté, Bretagne et Poitou-Charentes, et dans une moindre mesure, en Languedoc-Roussillon, Champagne-Ardenne et Corse. La diminution globale entre les années 1980 et 1995 du taux de décès par suicide chez les jeunes, constatée pour la France entière est de 8%. Dans certaines régions, on constate au contraire une tendance à l’augmentation des taux de décès par suicide depuis 1980 : c’est le cas pour la Corse, le Centre, la Basse-Normandie, la FrancheComté, le Languedoc-Roussillon, et la Lorraine. Figure 1 - Disparités des taux de décès par suicide 15-24 ans France - 1993-1997* 2-1 Languedoc- Roussillon Quand on porte son attention sur la tranche d'âge des 15-24 ans, on note dès les années 80 pour les filles de la région L-R un taux de mortalité supérieur au taux national. Le tableau suivant donne le détail de cette répartition par département. Tableau 3 : Nombre de décès par suicide (sexe, âge et département — moyenne annuelle entre 1997 & 1999) Aude Gard Hérault Lozère Pyrénées-Orientales Languedoc-Roussillon Hommes 50 78 112 11 69 320 Tout âge Femmes 14 28 51 3 20 116 Source : Inserm 1997-1999 - Traitement : ORS-LR 47 Hommes 3 5 9 1 3 21 15-24 ans Femmes 3 1 0 1 6 Au cours des vingt dernières années, l'évolution de la mortalité par suicide a été singulière dans la région Languedoc-Roussillon : la baisse des taux de mortalité constatée au niveau nationale ne s'est pas retrouvée dans la région : bien au contraire, c'est à une hausse de la mortalité par suicide que nous avons assisté. Alors que les taux de mortalité par suicide baissaient de 15% chez les hommes et de 20% chez les femmes au niveau national, ils augmentaient en région de 11 % chez les hommes et de 9 % chez les femmes. Ainsi, le Languedoc-Roussillon qui était une région se caractérisant par une nette sous mortalité par suicide se trouve aujourd'hui avec des niveaux de décès identiques à ceux observés au niveau national. La région Languedoc-Roussillon a toujours présenté des taux de mortalité supérieurs aux taux nationaux. Tableau 4 : Suicide et violences - Education nationale et PJJ 1998 Éducation Nationale Garçons Filles Protection Judiciaire de la Jeunesse Garçons Filles Idées suicidaires fréquentes 7% 13% 7% 28% Tentatives de suicides 8% 9% 12% 49% Violences subies 24% 12% 41 % 55% Violences agies 28% 14% 50% 42% Source : M Choque! Et a l INSERM-PJJ 1998 Ces derniers résultats mettent bien en relief que la problématique des suicides, tentatives de suicides et idées suicidaires est très dépendante du contexte social, culturel et psychologique dans lequel se situent ces jeunes. 48 Crise identitaire à l’adolescence Compte rendu de la table ronde du 20 Mai 2005 à Perpignan Etaient présents - Mme Vinot : Médecin inspecteur de la DDASS Mr Rigaud : Président de la Mutualité française du LR Mme Pinet : Responsable à la CAF des PO Mr Graell : président de l’association parenthèse Mr Guillemoles : psychologue clinicien, psychanalyste à Montpellier Mr Jeammet : Professeur pédopsychiatre et chef Mr Hachet : Psychologue et Docteur en psychanalyse, chargé de l’enseignement à l’école des psychologues praticiens de Paris Mr Le Breton : Professeur de sociologue à l’université de Strasbourg Mr Balat : Psychanalyste à Perpignan Mme Castanys : Psychologue Ambulatorio Salud Mental Infantil à Figueras Mme Alegret : Pédopsychiatre à Barcelone Mme Hebraud : Psychologue clinicienne M Galan : Pédopsychiatre responsable de la Fédération des Adolescents de Thuir Mme Grau Espel : Psychiatre, praticien hospitalier, urgences psychiatriques et C.A.C. 48 Mme Valadou : Psychiatre en libéral Objectif Comprendre et analyser la crise identitaire de l’adolescent Constat 1- Qu’est ce que l’adolescence ? L’adolescent est une période charnière. C’est une zone de turbulence qui passera dans le temps. L’adolescent est révélateur : - des acquis de l’enfance (acquis sécuritaire) - de la société - d’adultes qui l’entourent L’adolescent est plus fragile : - certains vont en faire une matrice créative - d’autres vont se laisser aller Lorsque l’adolescent manque d’acquis : - il est branlant - il manque de force 49 Il va chercher sa force auprès des adultes. Il est à la recherche du même que lui « je cherche à me rapprocher de quelqu’un comme moi. » Problème de la peur dans l’identité : Deux grandes angoisses apparaissent lors de sa recherche identitaire : - sentiment d’abandon : car on ne peut pas avoir une identité reconnu par les autres. - Peur de l’intrusion de l’autre : peur que l’autre le domine (problème d’accueil) *Attention il faut prendre en compte la peur de se faire envahir par l’adulte. La famille est la base de l’identité : hSi l’enfant s’accroche à l’effet miroir (imiter ses parents) il y a un risque de problème identitaire iL’identité dépend de la qualité des liens iIl cherche une personne référente qui lui permette de comparer les expériences iIl est angoissé de rencontrer des personnes extérieures (la peur de ce qu’il pense, d’être jugé) La - crise de l’adolescent vient de différents liens : il a besoin de référence de ce qu’il est « de reconnaissance » l’articulation entre le de dans et le dehors « problème de distance » il a besoin de limite de repérage « les rites, les passages » il a peur de la perte de soi « intrusion de l’adulte dans ses choix » De nos jours, la solidarité ne se trouve que dans les catastrophes et c’est dans ces moments là ou l’on est heureux (problème de distance). 2- Pourquoi la prise de risque ? Par ces nombreuses contradictions l’adolescent va faire un compromis celui d’aller mal, le risque et le problème c’est que cela devient une identité. Il faut faire de sa faiblesse une force Ce n’est pas un choix d’aller mal mais s’en est un de le garder. Les adolescents se font du mal : - scarification - échec scolaire - il faut qu’il se fasse remarquer / il doit choquer C’est un moyen de garder contact avec sa mère (plaintes et insatisfactions). L’adolescent est à la recherche de limites (qui de nos jours sont de moins en moins données par les parents) et la seule limite qu’il a trouvé est l’autodestruction. 50 La prise de risque / la scarification de l’adolescent : - appel à vivre passage à l’adulte résistance à la souffrance recherche de sens La souffrance vient : - indifférence abus maltraitance La prise de risque et la TS de l’adolescent : - permet de savoir si l’on a une légitimité à vivre pas l’intention de mourir manière de survivre forme paradoxale de vie épreuve personnelle pour savoir si on vit (valorisation de soi) iRitualisation sauvage « sacre sauvage » : rite social du passage vers le monde adulte (passage douloureux) iForme d’auto initiation : rites personnel i Forme de résilience : Atteinte délibéré au corps = se faire mal pour avoir moins mal. Manière de prendre le contrôle de soi Moyen d’ouvrir / réinventer / gagner du temps qu’il lui permet de gagner sa vie. Pourquoi persécuter la peau : - organe de contact mesure la qualité de la relation / du rapport avec les autres profondeur de soi / synographie de soi organe frontière entre le dedans et le dehors / entre le soi et l’autre toute intervention sur sa peau traduit une envie de changement de soi c’est une porte ouverte / fermée Remarque : la tête n’est jamais visée car elle représente l’estime de soi Le tatouage, le percing : - restaure une image de soi être dans le coup, à la mode mode de consommation apprivoiser une existence qui nous échappe forme de réparation de soi 51 Pourquoi la scarification ? - lutte de la souffrance contre la douleur pour avoir une douleur corporelle plus forte que la douleur morale le sang qui coule permet de se libérer reconquête de soi se punir purification due au sentiment de souillage (surtout lors d’abus sexuel) retourner une violence que l’on veut faire à l’autre envers soi reprendre le contrôle de sa souffrance une transgression pour une recherche de valorisation Remarque : la scarification est plus pratiquée chez les filles (les politiques et l’environnement refusent de le voir car cela donne une cassure sur l’image que l’on se fait de la femme celle de la douceur, de la tendresse,…). Nous constatons également que la scarification va de pair avec l’anorexie. La prise de risque n’est pas un problème en soi. Encore faut-il en connaître l’ampleur, l’accepter, la mesurer, la maîtriser, dans l’intensité et /ou dans la durée. La TS est une ordalie c’est-à-dire la logique de sacrifice (ça passe ou ça casse) alors que la scarification est le sacrifice d’une part de soi pour sauver le reste. 3 - L’entretien L’entretien doit être humain (humanisme). La réceptivité ne doit pas être activement passive. Dans l’échange avec l’autre il ne faut pas que l’autre soit menacé (pas de préjuger). La plainte va devenir le moyen de parler, de percer le problème. Il a également besoin d’adultes qui parlent de leurs expériences. La liberté c’est d’avoir le choix mais il faut tout faire pour ne pas le laisser partir sans avoir parlé ou échangé seulement quelques mots pour le mettre en confiance lui faire voir qu’on l’a vu, qu’il existe afin qu’il revienne. L’entretien doit toujours finir sur une phrase positive prononcée par l’adolescent lui même. 52 Estime de soi Définition L’estime de soi est le résultat d’une auto évaluation. Il s’agit en quelque sorte d’un baromètre relevant dans quelle mesure nous vivons en concordance avec nos valeurs. Il - existe trois réalités psychiques qui donnent une place cruciale à notre identité : L’estime de soi La confiance en soi La fidélité à soi Justification de la pertinence de l’indicateur C’est la manifestation de la fierté que nous avons d’être «nous même ». Toute personne doit éprouver de l’estime pour elle même et sentir que les autres ont de la considération pour elle. Le besoin est rattaché au désir de force, de réussite, de mérite, de maîtrise et de compétence, de confiance en soi face aux autres, d’indépendance et de liberté. Besoin d’être reconnu et apprécié des autres. Lorsque ces 2 besoins sont satisfaits, la personne a confiance en elle et se sent utile. La pyramide de Abraham Maslow permet de comprendre la hiérarchie des besoins de l’homme. Selon lui, la satisfaction d’un besoin ne peut être réalisée que si les niveaux inférieurs sont eux même satisfaits. Hiérarchie des besoins Si l’on trouve une anomalie de construction aura pour conséquence un effondrement des étages supérieurs Source : - Michelle Larivey « estime de soi », la lettre du psy, volume n°6, mars 2002, 4p http://home.nordnet.fr:/~sdelbecque/cour/maslow.htm http://menbres.lycos.fr/papidoc/573besoinsmaslow.html. Mots clés : respect, confiance en soi, reconnaissance des autres, compétence, maîtrise, environnement, autonomie 53 Evaluation de la dépression Selon Beck et Beamesdesfet (1974) Item Pas d’accord (0) Plutôt pas d’accord (1) Plutôt d’accord (2) D’accord (3) Je suis triste Je suis découragé(e) J’ai un sentiment d’échec dans ma vie Je me sens particulièrement insatisfait(e) Je me sens coupable Je suis déçu(e) par moi-même Je pense à me faire du mal J’ai perdu l’intérêt pour les autres Je suis capable de me décider facilement J’ai le sentiment d’être plus laid qu’avant Je suis plus fatigué(e) que d’habitude Je ne travaille pas aussi facilement qu’avant Total Consigne Le chiffre entre parenthèse donne le nombre de point de chaque item. Puis additionnez les Les résultats De 0 à3 : pas de dépression De 4 à 7 : dépression légère De 8 à 15 : dépression modérée De 16 et plus : dépression sévère 54 Comportement familial antisocial Définition Inaptitude d’un parent à créer un environnement qui favorise l’épanouissement, la croissance et le développement psychique de l’adolescent. Justification de la pertinence de l’indicateur L’adolescent se replie sur lui, lorsqu’il vit avec un membre de sa famille, alcoolique, toxicomane ou dépressif. Des parents trop faibles risquent de susciter chez leurs enfants des sentiments d’insécurité, de crainte ou de révolte. La famille n’est pas toujours un milieu stable et harmonieux et peut amener l’adolescent à se désagréger. Il se sent différent des autres jeunes et se refuse d’inviter quiconque chez lui. Il est souvent amené à prendre des responsabilités lorsqu’il est l’aîné d’une famille pour protéger la fratrie et gérer au mieux le quotidien. Source - http://www.infirmiers.com/etud/cours dictionnaire de psychologie, ed Bordas,Nobert Sillamy Mots clés Drogues, alcool, antidépresseur, isolement 55 Altération de la dynamique de la famille Définition Dysfonctionnement au sein de la famille ; qui fonctionne efficacement la plupart du temps Justification de la pertinence de l’indicateur L’altération est la survenue d’un évènement familial indépendant de la volonté de l’adolescent On y retrouve - la séparation des parents, - la mort de l’un des parents, ou d’un membre de la fratrie, - l’adoption dans la fratrie, - l’appartenance à une secte - la dépression de l’un des parents : bien qu’il soit difficile de faire la part des choses entre la composante génétique et les aspects environnementaux, tous auteurs signalent que les adolescents de parents déprimés présentent plus souvent des troubles psychiques que les autres. Source - www .infirmiers.com/etud/cours Itinéraire des déprimés, Pr Philippe-Jean Parquet, 2002, 80 p Mots clés Famille, séparation, deuil, troubles psychologiques 56 Sentiment d’abandon Définition Le sentiment d’abandon n’est pas une émotion mais un vécu complexe lié à l’expérience d’avoir été abandonné. C’est une impression très profonde porteuse d’une immense tristesse. Justification de la pertinence de l’indicateur Très souvent, la tristesse n’est pas ressentie directement. La peur du gouffre qu’elle suscite ou encore la hantise de la dépression font en sorte que celui qui a cette expérience ancrée en lui fuit la tristesse. C’est ce qui explique une grande angoisse associée souvent au sentiment d’abandon. L’expérience d’abandon nous laisse avec une grande insécurité. Le sentiment est lié intimement au besoin d’être aimé, considéré c'est-à-dire de recevoir notre confirmation de notre valeur comme personne. Il s’agit d’un besoin fondamental qui joue un rôle important sur la solidification de notre identité personnelle. Pour l’adolescent c’est la crainte irrationnelle de perdre ou d’avoir perdu l’amour des parents. Sources - Michelle Larivey, la puissance des émotions, éd de l’homme, 2002, 334p - http://www.encyclopédie-universelle.com Mots clés Peur, angoisse, solitude, séparation, identité personnelle, estime de soi, tristesse Evaluation Circonstances déclenchantes ou favorisantes : - attitude trop rigide, trop froide, de la mère ou du père discorde ou séparation parentale arrivée dans la famille, d’un frère ou d’une sœur culpabilité d’être enfant unique rupture amoureuse déménagement 57 L’entretien L’écoute, le soutien et l’accompagnement individuel L’entretien doit être humain et doit tendre vers l’épanouissement de la personne. Dans l’échange avec l’autre il ne faut aucunement se sentir menacé. Que doit –on retrouver derrière la notion d’entretien ? L’écoute active Au cour d’un entretien l’infirmière a pour rôle de faciliter l’expression du jeune en adoptant une attitude de « neutralité bienveillante » elle se gardera de juger de critiquer ou d’approuver ce qu’elle entendra. L’attitude de l’infirmière consiste donc à avoir une écoute qui permette au jeune de se dire et de s’entendre. La technique de l’entretien est basée sur la reformulation. Le déroulement de l’entretien - - s’installer confortablement et s’adapter en fonction de l’autre se présenter et insister sur la confidentialité des propos tenus, rappeler que le secret médical s’applique aux infirmières et qu’elle y dérogera en cas de danger mais avec l’approbation de l’émetteur demander les finalités de l’entretien recueillir ses sentiments, ses problèmes, son ressenti, ses questions, l’amener à préciser et à donner son avis la plainte devient le moyen de parler, de percer le problème. L’une des clés est de rendre tolérable ce qui ne va pas Reformuler ce qu’il vient de dire Le jeune a besoin d’entendre parler d’expériences ce qui peut lui donner un chemin (rails) de réflexion pour ses propres choix conclure en résumant ses propos, lui proposer une orientation si nécessaire ou bien un nouveau rendez-vous L’entretien doit toujours finir sur une phrase positive prononcée par l’adolescent lui même La liberté c’est d’avoir le choix mais il faut tout faire pour ne pas le laisser partir sans avoir parlé ou échangé seulement quelques mots pour le mettre en confiance, lui faire voir qu’on l’a vu, qu’il existe afin qu’il revienne. Explication du dessin sur l’entretien entre l’adolescent et l’infirmière Lors d’un entretien l’infirmière doit mettre une distance entre le jeune et elle, mais pas y mettre de la distance (exemple : par un bureau). 58 Les pensées, les sentiments et la culture sont différents. Cette divergence est due (à l’âge, au vocabulaire, au statut social. Un point doit être fait pour parler un langage commun « métalangage » ce qui permettra de définir avec le jeune les mots et les maux qu’il utilisera pour éviter une écoute et un discours discordants. L’infirmière utilisera l’écoute active qui demandera une mobilisation d’elle-même pour entendre le jeune. L’écoute passe aussi par le ressenti, l’observation de la posture (acceptation, indifférence, résistance), la tonalité, le rythme de la voix ainsi que son style vestimentaire, sa coiffure. Le jeune lui aussi aura un ressenti vis-à-vis de l’infirmière : sa mobilisation, sa posture… ce qui l’entraînera à se confier chaque fois un peu plus. 59 Plaisir Education aux choix La démarche expérientielle En prévention, il paraît indispensable de se détacher des connaissances acquises sur le problème à résoudre pour se concentrer plutôt sur la situation avant l’apparition de ce problème et le processus par lequel cette situation saine a évolué vers le problème actuel. Une nouvelle stratégie de prévention apparaît en 1986 au Québec : la démarche expérientielle. Elle est basée sur un modèle original : le modèle expérientiel. Ce modèle divise l’expérience humaine en deux composantes fondamentales : l’expérience biologique et les expériences psychologiques. Ces deux types d’expérience s’inter influencent par l’entremise des émotions. Le point de départ de la démarche expérientielle repose sur la base même de l’approche de la « réduction des méfaits ». Les psychotropes sont parmi nous depuis la nuit des temps, et il est illusoire de penser qu’un jour ils disparaîtront de notre quotidien. La démarche expérientielle ne prône pas la législation, ni la consommation ou l’abstinence. La démarche expérientielle ne prône rien. Elle ne veut qu’aider les individus à réfléchir, sur leurs modes de vie, sur ce qu’ils consomment, sur les conséquences négatives et positives de cette consommation, mais ceci en tenant compte des limites physiologiques et psychosociales, qui caractérisent chaque individu. Elle est là, pour permettre à toutes personnes d’atteindre son propre mode de vie optimal. Cette gestion est une approche basée sur la rencontre. 60 FACTEURS SOCIO-DEMOGRAPHIQUES Facteurs environnementaux + - interprétation Date + - Grille d’entretien infirmier pour le repérage des adolescents en souffrance psychologique Interprétation Date 1 Contexte familial manifestement pathogène(1) 2 Perte de valeur et de repère (2) 3 Altération de la dynamique de la famille (3) 4 Problème relationnel (4) Il est indispensable d’améliorer la performance du dépistage des conduites suicidaires chez les jeunes entre 12 et 25 ans. Le diagnostic infirmier, en milieu scolaire, doit contribuer à prévenir les actes suicidaires auprès de cette classe d’âge. C’est aussi l’une des priorités de Santé Publique dans notre pays. 5 Abus du monde virtuel Perte des réalités 6 Violences subies Nom : 7 Antécédent familial suicidaire Sexe : (1) parents alcooliques, toxicomanes, sectaires,…. (2) religion, absence de cadre (3) deuil, séparation des parents, adoption, déménagement (nord/sud), précarité (4) rupture sentimentale, échec, savoir se positionner face à l’autre, manque de référent adulte Les ressources Stratégie de soutient (familial, copain,) Intérêts scolaires, loisirs Suivi par un psychothérapeute Projets de vie Prénom : Oui Age : Classe : Evaluation : Non Conduite à tenir : A revoir le : Contact parent : Samu : Hospitalisation : Le suicide chez l’adolescent présente des caractéristiques cliniques différentes de l’adulte. AGIR ne pas IGNORER La tentative de suicide chez les jeunes, peut être impulsive ou préméditée. Elle est très souvent précédée de signaux d’alarme (conduites de rupture). Le « désir de mort » est rarement présent, il s’agit plutôt d’un désir de vivre autrement et autre chose, la souffrance ressentie est jugée insupportable et insurmontable. Risque faible Risque modéré L’écoute et l’accompagnement sont recommandés. Informer les parents. Orienter vers un pédopsychiatre. Mettre en place un soutien et un suivi. Risque vital 61 La prise en charge ne doit pas être relâchée. L’hospitalisation est fortement recommandée. FACTEURS COMPORTEMENTAUX Facteurs personnels 1 Estime de soi 2 3 Sentiment d’inutilité, Manque d’attention, désintérêt, isolement Perte d’espoir 4 Peur 5 Tendance à vivre dans l’imaginaire Absences scolaires prolongées Sentiment d’impuissance et/ou Perte de goût Sentiment d’abandon /d’exclusion Orientation sexuelle 6 7 8 9 FACTEURS SOMATIQUES, PSYCHIQUES + - Interprétation + - Interprétation Date Date Facteurs médicaux 10 Sentiment de culpabilité 11 12 13 14 15 1 Stress 2 Altération du sommeil, Fatigue 3 Trouble de la mémoire 4 Anxiété 5 Usager de tabac 6 Douleur abdominale Constipation/ diarrhée 7 Aménorrhée 8 Boulimie/ anorexie 9 Crise de tétanie ou spasmophilie + - Interprétation + - Interprétation Date Date 10 Consommation habituelle/répétée/immodérée de substances psychoactives(1 11 Scarifications Brûlures volontaires Situation de rupture ou d’échec Hyperactivité Irritabilité excessive Agressivité, provocation, violence envers les autres Prise de risque / mépris du danger Fugue 12 Piercing 13 Maladie mentale/refus handicap 14 Maladie chronique 16 Phase de cycloïdie (1) / froid, indifférent 17 Dons d’objet personnel 15 Prise d’antidépresseur 16 Antécédent hospitalier psychiatrique 18 Idées de suicide/ATCDS violences auto-infligées 17 Idées obsédantes, répétitive, rituels 18 Antécédent d’une TS (1) P. Cycloïdie : Phase pré morbide de la cyclothymie (état d’alternance de période d’excitation euphorique et de dépression mélancolique) (1) consommation d’alcool, cannabis, autres,… 62 Douleurs abdominales Diagnostics médicaux Signes Douleur en général à droite Nausées Vomissement Retard du transit Fièvre Appendicite Règles Diarrhée Vomissements Fièvre Gastro entérites Douleurs mictionnelles Urines troubles Urines malodorantes fièvre Infection urinaire Colite Trauma Option de trauma abdominal Douleurs en crescendo, intense à début brutal Nausées Coliques néphrétiques Notion de grossesse Douleur Hémorragie GEU 63 Etiologies (si diagnostic infirmier) (en lien avec une somatisation) Ö Stress Ö Anxiété Ö Problèmes familiaux Ö Problèmes relationnels avec les professeurs et/ou les copains Ö Peur Ö Repas (trop ou trop peu ou déséquilibré) Conduite à tenir Soins locaux Intervention du médecin scolaire Intervention familiale Rassurer Déclaration d’accident Evaluation Ö Suivi de l’élève Ö Dispense EPS Ö Gestion de déclaration d’accident 64 Douleurs abdominales Recueil de données Manifestations ou signes Ö Mode début : brutal – progressif Ö Evolution dans le temps : en crises rapprochées – continue Ö Douleur Ö Type : brûlure – crampes – coup de poignard Ö Siège : Ö Irradiation : oui – non où : Ö Moment de la journée et/ou des repas Ö Nausées – Vomissements Ö Diarrhée – Constipation – Arrêt des matières et des gaz Ö Hémorragie digestive Ö Céphalées – Sueurs – Rougeur Ö Malaise Ö Hyperthermie – Tachycardie – Tachypnée Ö Agitation – Prostration – Visage crispé Ö Absence de respiration abdominale Ö Palpation Ö Présence de cicatrice Ö Hématome (voire plaie plus ou moins cachée) Ö Point douloureux : précis – avec irradiation Ö Bruits à type de gargouillements Ö Défense – Contracture Ö Mise en évidence d’une masse abdominale Ö Orifices herniaires 65 Etiologies Elles sont de 4 ordres : Ö Bio-physiologiques Ö Psychologiques Ö Sociologiques Ö Culturelles Bio-Physiologique Psychologique Sociologique Culturel Ö Pathologie digestive Ö Abus sexuel (viol, attouchements) Ö Problèmes de finances (faim) Ö Religion (exemple : ramadan) Ö Pathologie urinaire Ö Difficultés scolaires Ö Rythmes scolaires Ö Philosophie de vie (régimes végétalien par exemple) Ö Pathologie rénale Ö Pathologie gynécologique Ö Traumatisme Ö Traitement en cours Ö Baisse des résultats scolaires Ö Manque des W.E Ö Déséquilibre alimentaires (exemple la communauté gitane) Ö Problèmes relationnels avec les professeurs Ö Excès des W.E. Ö Déception amoureuse Ö Mode Ö Percing Ö Perte, déni Ö Approche des examens (stress) Ö Conduites addictives Ö Maltraitance : Physique Psychologique Par manque de soins 66 Céphalées Diagnostics médicaux Signes Rhumatismes Douleur Traumas Crânienne Infections Frontale Troubles vasculaires Occipitale Troubles digestifs Sinusale Ophtalmique Infections Hyperthermie Troubles vasculaires Frissons Troubles digestifs Nausées Troubles OPH Vomissements Photophobie Epistaxis Hépatalgie Troubles OPH Conjonctivite Infections Allergies Traumas Cervicalgies Rhumatismes Contractures Epistaxis Troubles vasculaires Hyper pression artérielle Insuffisance rénale Troubles infectieux Soif intense Troubles digestifs Sudation (diaphorèse) Troubles métaboliques 67 Etiologies (si diagnostic infirmier) (en lien avec une somatisation) Ö Stress Ö Manque de sommeil Ö Anxiété Ö Problèmes familiaux Ö Problèmes relationnels avec les professeurs et/ou les copains Ö Peurs Ö Chauffage du domicile et/ou de la classe Ö Insuffisance d’hydratation Ö Tabac Ö Conduites addictives Ö Repas (trop ou trop peu ou déséquilibré) Ö Port de lunettes ou besoin de lunettes Ö Céphalées de confort Ö Traumas Conduite à tenir Soins locaux Intervention du médecin ou du centre 15 Intervention familiale Rassurer – Savoir être de l’IDE Déclaration d’accident Evaluation Ö Suivi de l’élève Ö Dispense EPS Ö Gestion de déclaration d’accident 68 Diagnostics infirmiers prévalant en milieu scolaire Æ Sentiments d’impuissance Æ Sentiment d’abandon Æ Sentiment d’inutilité Æ Sentiment de culpabilité Æ Altération du sommeil Æ Douleur Æ Anxiété Æ Deuil Æ Risque de violence envers soi ou les autres Æ Constipation Æ Excès ou déficit nutritionnel Æ Altération des perceptions sensorielles Æ Troubles de la mémoire Æ Altération de l’estime de soi Æ Altération de la dynamique familiale Æ Peur Æ Risque infectieux (en cas d’épidémie) Æ Risque d’accident Æ Non observance Æ Prise en charge inefficace de… Æ Perte d’espoir Æ Auto mutilation Æ Risque de suicide Æ Stratégie d’adaptation individuelle inefficace Æ Stratégie d’adaptation familiale inefficace (par excès ou absence de soutien) Æ Perturbation des interactions sociales 69 Elèves en grande difficultés Æ Passages répétés à l’infirmerie sans trouble apparent constaté Æ Pathologie lourde, traitement spécifique Æ Tentative de suicide Æ Fugue Æ Maltraitance Æ Absentéisme Æ Grossesse précoce Æ Comportement violent Æ Conduites à risque 70 71 75 72 73 V – Protocoles Samu Norlevo Gestion de l’événement PAI Cannabis Fiche d’urgence à l’intention des parents 74 BILAN INFIRMIER / FICHE TECHNIQUE D’URGENCE (BO n° 1 du 6 janvier 2000) Nom : Age : Heure de l’appel : Prénom : Sexe : Heure de l’accident : Témoin : Circonstances : Lieu : ETAT NEUROLOGIQUE Conscience normale FACIES CONSTANTES RENSEIGNEMENTS Pâleur Heure : Température Somnolence Cyanose T.A. : A jeun Coma Rougeur Pouls : Dernier repas Agitation Sueur FR : Normale Vomissements Mouvements convulsifs Pupilles Menstruation dyspnée Contraceptif Grossesse Chute récente Prise toxique Démangeaisons MALAISES Durée CHUTES TRAUMATISMES Siège DOULEURS ATCD Siège Maladies Symptômes Saignements Intensité Traitements Nature Irradiation Allergies Hospitalisation PERSONNES PREVENUES TRANSPORT Famille SAMU Ou autres Ou autre 75 Conduite à tenir par les IDE dans les E.P.L.E devant les situations d’urgence ALLERGIES Symptômes habituels Critères Signes de gravité Prurit Rougeurs Oedèmes localisés Oedème de Quincke Gêne respiratoire Modification timbre vocal Urticaire géante Position assise Membres inférieur surélevés Oedème généralisé Choc anaphylactique : - Chute Ta - Pouls rapide ou très lent - Perte de connaissance Surveillance au calme Conduite à tenir DANS TOUS LES CAS APPEL AU CENTRE 15 ET SUIVRE LES INSTRUCTIONS DU MEDECIN REGULATEUR DU CENTRE 15 76 Conduite à tenir par les IDE dans les E.P.L.E devant les situations d’urgence ASTHME CONNU Symptômes habituels Signes de gravité Signes de détresse Conseils pratiques Conduite à tenir Dyspnée expiratoire aiguë sifflante récidivante et réversible spontanément ou sous l’effet du traitement Crise inhabituelle rapidement progressive, ou crise qui dure malgré traitement Orthopnée, contraction des muscles du cou (signe de la tortue) Difficulté à parler et à tousser FR < 30/mn FC > 120/mn Mesure du Peak-Flow : DEP < 150 l/mn ou < 60 % de la valeur théorique Agitation, cyanose Sueurs Troubles de la conscience Pause respiratoire, bradycardie, collapsus Diminution de la fréquence respiratoire Î signes d’épuisement Isoler l’élève, respecter sa position. Na pas le coucher. Inspirer par le nez et expirer très lentement par la bouche Si Peak-Flow disponible : mesure du débit expiratoire de pointe permet de suivre l’efficacité du traitement Rester auprès de lui, le rassurer, le surveiller APPEL AU 15 Si l’élève possède une ordonnance datée et signée de son médecin, appliquer le traitement prescrit Si l’élève n’a pas d’ordonnance, le médecin régulateur du SAMU après analyse de la situation d’urgence peut vous autoriser à utiliser des sprays de VENTOLINE en première intention 1 à 2 bouffées à renouveler Utiliser la chambre d’inhalation : - chez l’enfant < 6 ans - si la crise est sévère quelque soit l’âge - posologie maximum : 1 bouffée/2 kg avec un maximum de 10 bouffées Surveillance de l’enfant et prévenir le 15 des effets du traitement - Si la crise cède rapidement, prévenir le médecin traitant ou appel 15 et le médecin SAMU préviendra lui-même - Si la crise ne cède pas après 15 mn, rappeler le 15 et suivre ses consignes L’utilisation de corticoïdes est subordonnée à la présence du médecin SAMU ou à sa prescription. 77 Conduite à tenir par les IDE dans les E.P.L.E devant les situations d’urgence CONVULSIONS Symptômes habituels Conduite à tenir immédiate CRISE CONVULSIVE CLASSIQUE ETAT DE MAL EPILEPTIQUE Signes habituels Critères de gravité Perte de connaissance brutale Révulsion oculaire Phase tonique puis clonique Morsure de langue Perte d’urines Cyanose transitoire, bave Reprise d’une respiration bruyante Confusion post-critique Amnésie totale de la crise Durée de la crise > 20 minutes Pas de retour à la conscience Plus de 3 crises en 1 heure Détresse respiratoire Arrêt cardiorespiratoire (ACR) Dédramatiser Eviter les attroupements Protéger la chute et protéger la tête Prévenir chute de la langue en arrière après la crise Mettre en position latérale de sécurité (PLS) Appel au SAMU Centre 15 qui précisera les consignes par téléphone Mettre en position latérale de sécurité (PLS) Libérer les voies aériennes (LVA) après les crises Canule de Guedel si possible Appel immédiat au SAMU Dans tous les cas Réflexes Evaluer la conscience Mesurer PA et pouls Evaluer la ventilation Température Glycémie capillaire 1) le patient respire-t-il ? OUI Î PLS + LVA NON Î Bouche à bouche 2) A-t-il un pouls ? OUI Î PLS + LVA NON Î massage cardiaque Si un sujet épileptique connu PENSER AU FACTEUR DECLENCHANT Oubli du traitement Retard de sommeil, jeûne Ecran de TV ou d’ordinateur Prise d’alcool ou de toxique Orientation Repos à l’infirmerie Î orientation ultérieure selon avis du médecin du SAMU Ne pas déplacer le patient Î hospitalisation avec transport médicalisé Définition clinique d’une crise convulsive typique PC Brutale Phase tonique (raideur musculaire) Phase clonique (secousses Reprise de conscience musculaires) Morsure de langue, perte d’urines 78 Confusion post critique Conduite à tenir par les IDE dans les E.P.L.E devant les situations d’urgence INTOXICATIONS Intoxication alcoolique Danger des associations Symptômes habituels Critères signes de gravité Conduite à tenir Intoxication médicamenteuse Agitation, agressivité ou bien rires, pleurs faciles Haleine caractéristique Démarche ébrieuse Penser à l’intoxication si troubles du comportement Variables selon produit le plus souvent tranquillisants Somnolence Hypotonie Adynamie Coma éthylique (d’autant plus grave que l’enfant est jeune) Hypoglycémie Coma toxique calme Bradypnée Chute de la langue en arrière (ronflement) Substances psychoactives Comportement inhabituel Excitation psychomotrice Dialogue incessant +/- mydriase /adynamie /somnolence /passivité /+/- myosis Délire – Etat confusionnel Hyperthermie Tachycardie /coma /bradypnée /voire apnée Appel SAMU – Centre 15 Appel SAMU – Centre 15 Appel SAMU – Centre 15 Ne jamais négliger Doser glycémie (bandelette) P.LS. si coma ou vomissement Surveillance accrue en attendant secours Enquête/recherche emballage Ne pas faire vomir si trouble conscience P.L.S. si coma Vérifier glycémie Surveillance accrue en attendant les secours. Enquête – Recherche produit Maintien enfant Eviter la fuite / enquête / P.L.S. si coma / ventilation artificielle si apnée Surveillance accrue en attendant les secours 79 Substances morphiniques Troubles de la conscience Adynamie Somnolence Myosis bilatéral Coma avec risque de vomissement Dépression respiratoire NL 14/mn Dépression cardiaque , bradycardie – chute TA Appel SAMU – Centre 15 Urgence ventilatoire + que toxique Ordonner au patient de respirer Si incapacité pour le patient d’obéir à cet ordre : - le ventiler (avec masque Laerdal en libérant les voies aériennes) - vitesse d’insufflation lente : 1,5 à 2 secondes - fréquence d’insufflation : 1 insufflation toutes les 5 sec. Conduite à tenir par les IDE dans les E.P.L.E devant les situations d’urgence MALAISES (Lipothymies et pertes de connaissance brèves) Malaise Malaise vagal hypoglycémique Symptômes habituels Critères et signes de gravité (spasmophilie) Dérobement, chute, parfois perte de connaissance brève Pâleurs, sueurs Sensation de faim (fringale) Chute, dérobement, perte de connaissance brève Pâleur, (+/- sueur) Facteurs déclenchants Ö douleur physique Ö douleur psychique Ö agression Ö maladie Ö atmosphère confinée Ö stress, fatigue Agitation pseudo psychiatrique Convulsions Coma persistant Chute tensionnelle, bradycardie Malaise persistant Perte de connaissance Dosage glycémie par bandelette Allonger la personne au calme Donner à boire une boisson très sucrée, puis faire prendre un repas de sucres lents (céréales) Malaise, sensation de « mort imminente » Respiration accélérée superficielle Gêne dans la gorge, douleurs thoraciques fugaces Yeux fermes – Papillotement Raideur musculaire Fourmillements Evitement/regard à la dérobée Ne pas confondre avec une crise d’épilepsie APPEL 15 APPEL 15 Glycémie par bandelette Allonger jambes surélevées Lieu calme, aéré Stimulation physique douce Allonger et isoler avec une personne Rythmer et ralentir les mouvements respiratoires Si traitement tranquillisant, le donner après avis du 15. APPEL 15 Conduite à tenir Crise d’angoisse 80 Conduite à tenir par les IDE dans les E.P.L.E devant les situations d’urgence HYPOGLYCEMIE CHEZ UN DIABETIQUE CONNU Symptômes habituels Signes de gravité Conseils pratiques Sueurs, tremblements Sensation de faim impérieuse Douleur abdominale Sensation vertigineuse Troubles de la visions céphalées Nausées, vomissements Agitation, agressivité, refus d ‘alimentation, céphalées tenaces Comportement inadapté Crise convulsive Perte de connaissance, coma Pratiquer une glycémie digitale avant toute prise de sucre (technique rigoureuse, bien assécher la pulpe du doigt avant la piqûre, patient assis) Recontrôler la glycémie 30 mn après absorption de sucre Veiller à ce que l’élève dispose sur lui d’une réserve de sucre et qu’il soit toujours porteur de sa carte de diabétique Si conscience absente : ne pas faire boire ni manger PLS Cas bénins Sucre per os (1 sucre /20 kg) + sucre lent (pain) Repos à l’infirmerie Appel du médecin traitant Conduite à tenir Face à un coma hypoglycémique : APPEL AU 15 PLS Si l’élève est porteur d’une ordonnance prescrivant IM ou SC Glucagen avec dose précise en cas d’urgence : - Faire le Glucagon qui est conservé au frigo (3° à 4°) et prévenir le SAMU - Si l’élève est dépourvu d’ordonnance, le médecin régulateur SAMU après analyse de la situation d’urgence peut autoriser à faire une injection de Glucagen en IM ou SC de 0,5 mg à 1 mg (30µg/kg) – 1 mg chez l’enfant > 25 kg – 0,5 mg chez l’enfant < 25 kg ou une injection IV de glucosé à 30 % (2A) = Surveillance du retour à la conscience et de la glycémie toutes les 15mn pendant 90 mn = Tenir informé le 15 des suites de l’évolution. 81 ECHELLE DE GLASGOW Ouverture des yeux 4 – spontanée Réponse verbale 5 – orientée Ouverture spontanée des yeux avec respect des cycles éveil-sommeil. 3 – au bruit Le patient à conscience de soi et de son environnement 4 – confuse Au bruit ou à la parole Conversation possible mais singes de confusion et de désorientation 2 – à la douleur Provoquée par stimulus nociceptif au niveau des membres ou du tronc 1 – rien 3 – inappropriée Mots incompréhensibles (cris, jurons, grognements) 1 - rien Meilleure réponse motrice 6 – Obéit Obéit à l’ordre vocal 5 – Réponse flexion adaptée A au moins deux endroits, le mouvement de flexion du membre supérieur tend à faire disparaître la cause de la douleur exactement où elle se trouve. 4 – Réponse flexion orientée Le mouvement de flexion du membre supérieur s’oriente vers la cause de la douleur sans chercher à la faire disparaître. 3 – Réponse flexion réflexe Le mouvement de flexion du membre supérieur s’effectue de manière stéréotypée et indépendante du lieu ou de l’intensité de la stimulation douloureuses 2 – Extension réflexe Le mouvement du membre supérieur est en extensionrotation interne. Le mouvement du membre inférieur est en extensionadduction et flexion plantaire Score de Glasgow de 3 à 15 y Traumatisme crânien sévère : y Traumatisme crânien modéré : y Traumatisme crânien léger : 1- rien <8 de 9 à 13 14 et 15 82 Comment utiliser et accompagner la prise de NORLEVO ? I – Entretien avec l’adolescente ¾ Evaluer rigoureusement la prise de risque ¾ Amener l’adolescente à parler à un parent ¾ Respecter son choix ¾ La responsabiliser face à sa prise de risque ¾ Insister sur le caractère exceptionnel de la prise de NORLEVO ¾ Etablir le lien entre elle et le médecin du Centre de Planification, ou traitant, ou gynécologue en donnant à l’adolescente sa fiche personnelle de suivi ¾ Renseigner la fiche technique ¾ Prévoir un 2ème entretien : les suites, la contraception, la prévention ¾ Conseiller à l’adolescente de ne plus avoir de rapport sexuels avant les prochaines règles. II – En cas d’oubli de pilule ¾ Pour optimiser le résultat, toujours après évaluation du risque de grossesse et dans les délais de 72 heures, associer prise de NORLEVO + conseil de consultation médicale au Centre de Planification : l’adolescente téléphone devant l’infirmière au Centre de Planification pour prendre rendez-vous. ¾ Il sera impératif de reprendre avec le médecin la gestion de la plaquette de pilule selon le(s) oubli(s) de la pilule, la période du cycle. III – Prise de NORLEVO ¾ 1 comprimé en une seule prise à prendre en présence de l’infirmière ; à administrer le plus rapidement possible après le rapport sexuel à risque et au plus tard dans les 3 jours qui suivent le rapport non protégé. IV – Suivi ¾ s’assurer des suites : consultation médicale, contraception, retour des règles, IST, etc… ¾ revoir l’adolescente dans les 15 jours ¾ refaire un test de grossesse si non retour des règles V – Test de grossesse urinaire – lecture 3 minutes après 83 CONTRACEPTION d’URGENCE Service Infirmier Etablissement : Protocole NORLEVO N° de la fiche : Fiche de prise en charge infirmière NOM :………………………… Prénom :…………………………… Classe :……………………….. Régime : Ext. - RECUEIL DE DONNEES : 1er Date de naissance……………….. ½ pens. - Int. Mineure ENTRETIEN DATE : Majeure INFIRMIER HEURE : MOTIF DE LA DEMANDE :…………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………… CIRCONSTANCES DU DERNIER RAPPORT SEXUEL DATE HEURE OUI Protégé NON Rupture du préservatif Oubli du contraceptif Forcé OUI NON Sous dépendance (alcool, médicaments, drogues) Y a-t-il eu d’autres rapports : RENSEIGNEMENTS SPECIFIQUES : Date : ……… Date du 1er jour des dernières règles :………./………/…….. Date des prochaines règles :………./………/…….. Durée des cycles : ………………….jours Réguliers OUI NON Moyens habituels de contraception : Aucun Pilule Type Oubli pilule Abandon pilule Préservatif Autre Nom du médecin traitant ou du gynécologue : ………………………………………………………………………….. A.T.C.D. médicaux : (salpingite, grossesse extra-utérine, etc.) : ………………………………………………………… Traitements en cours : ……………………………………………………………………………………………………. L’élève souhaite-t-elle prévenir ses parents : OUI NON Si non pourquoi ? :…………………………………………………………………………………………………………….. 84 Décision de mise en place de la contraception d’urgence par le centre de planification par le médecin traitant par le médecin d’internat par le pharmacien par les urgences hospitalières par l’infirmière Prise immédiate du NORLEVO (2 comprimés) ¾ Date……………………………………………………...heures ……………… ¾ Ont-ils été administrés en même temps : Effets indésirables : Vomissements Renouvellement prise SUIVI ACCOMPAGNEMENT : 2ème OUI heure ENTRETIEN DATE : NON INFIRMIER HEURE : Suivi et accompagnement ~ Suivi médical par le Dr……………………………………………………………………………… ~Mise en place d’une contraception relais OUI NON Si OUI, laquelle :……………………………………….. Si suivi, lequel (sanguin, urinaire, échographie) : …………………………………….. Date : ……………………………… ~ Date des prochaines règles :…………………………………………………………………………… OUI ~ Prévention MST / SIDA faite ~ Test de grossesse OUI date……… NON fait : NON ~ Suivi non assuré : Période scolaire Refus de l’élève Absence de l’élève Autres : …………………………………………… Nom de l’Infirmière Fait à …………………… le…………………. Signature 85 Main courante de l’évènement Lieu Adresse Code postal Tel – Fax : E-mail : Problématique Pathologie (TIAC, méningite, tuberculose…) Suicide Evènement majeur (décès, AVP, otage…) Risques majeurs Référents Interne à l’établissement * * * * * Chef d’établissement Infirmière Médecin Assistante Sociale CPE M. (Mme) …………………………………………. Mme ………………………………………………….. M. (Mme) ………………………………………….. Mme …………………………………………………… M. ……………………………………………………….. Externe à l’établissement • Cellule de crise départementale • L’Infirmière Conseillère Technique Départementale Mme Tel, fax : E-mail : 86 Partenaires - Préfecture DDASS Centre hospitalier CMPP Cellule d’urgence Gestion de l’évènement Les actions chronologiques (réunions, activités….) Tableau de bord Jour Heure Contact Actions Evaluation et suivi - Les effets secondaires Les appréciations quantitatives et qualitatives des actions menées Les répercussions 87 Observations BO n°34 du 18 Septembre 2003 Enfants et adolescents atteints de troubles de la santé Annexe 2 – Modèle de projet d’accueil individualisé qu’il convient d’adapter à chaque pathologie Il est important d’adapter le projet d’accueil individualisé à chaque pathologie et à chaque cas individuel et de n’inclure que ce qui est indispensable à l’enfant concerné. Il convient de l’actualiser chaque année. Afin de respecter le code déontologie aucun diagnostic médical ne peut apparaître sur ce document. Avec l’accord de la famille, toutes informations pouvant être utiles à la prise en charge de l’enfant seront jointes au projet. Les informations qui relèvent du secret médical seront placées sous pli cacheté et adressées avec l’accord des parents au médecin désigné par la collectivité qui accueille l’enfant ou l’adolescent. L’enfant ou l’adolescent concerné Nom ………………………………………………………………………… Prénom ………………………………………………………….. Nom des parents ou du représentant légal ………………………………………………………………………………… Date de naissance …………………………………………………………………………………………………………………………….. Adresse ……………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. Téléphone domicile ………………………………………… Téléphone travail ……………………………………………… Collectivité d’accueil Ecole Etablissement scolaire Etablissement d’accueil de la petite enfance Coordonnées des adultes qui suivent l’enfant - Les parents Le responsable de la collectivité Le médecin et l’infirmier(ère) de la collectivité Le médecin qui suit l’enfant dans le cadre de sa pathologie Le service hospitalier Besoins spécifiques de l’enfant ou de l’adolescent Horaires adaptés Double jeu de livres Salle de classe au rez-de-chaussée ou accessible par ascenseur Mobilier adapté Lieu de repos Aménagement des sanitaires Attente à éviter au restaurant scolaire Nécessité d’un régime alimentaire 88 Local pour entreposer la réserve d’oxygène (le cas échéant) Local pour la kinésithérapie ou les soins Autorisation de sortie de classe dès que l’élève en ressent le besoin Nécessité de prise en charge en orthophonie en partie ou en totalité sur le temps scolaire Aménagement de l’éducation physique et sportive : sports à adapter selon l’avis du médecin qui suit l’enfant Aménagement des transports : éviter les trajets trop longs et les transports mal adaptés Aménagement lors d’une classe transplantée ou de déplacements : veiller à ce que l’enfant ait toujours avec lui sa trousse d’urgence Demande de tiers-temps aux examens Nécessité de mise en place de l’assistance pédagogique à domicile Prise en charge complémentaire Médicale Intervention d’un kinésithérapeute : coordonnées, lieu d’intervention, heures et jours Intervention d’un personnel soignant : coordonnées, lieu d’intervention, heures et jours Pédagogique Soutien scolaire : matières, heures Assistance pédagogique à domicile : intervenant et modalités Prise en charge en orthophonie : coordonnées, lieu d’intervention et horaires Traitement médical Selon l’ordonnance adressée sous pli cacheté au médecin de la collectivité Nom du médicament …………………………………………………………………………………………………………………………………. Doses, mode de prise et horaires ………………………………………………………………………………………………………….. Régime alimentaire Selon la prescription du médecin qui suit l’enfant dans le cadre de sa pathologie Paniers repas Suppléments caloriques (fournis par la famille) Collations supplémentaires (fournies par la famille) – Horaires à préciser Possibilité de se réhydrater en classe Autre (à préciser) Protocole en cas d’urgence qui sera joint au PAI A faire remplir par le médecin prescripteur et à rapporter au médecin concerné par l’accueil - Signes d’appel : - Symptômes visibles : - Mesures à prendre dans l’attente des secours : 89 Référents à contacter Appels (numéroter par ordre de priorité) Parents ou tuteur (tel domicile, tel travail) Médecin traitant (tel) Médecin spécialiste (tel) SAMU (15 ou 112 pour le portable) Pompiers Service hospitalier (tel) Signataires du projet Les parents ou le représentant légal L’enfant ou l’adolescent Le responsable de l’institution Les personnels de santé Le représentant de la municipalité Date : 90 Fiche d’accompagnement à la CAT de l’infirmière face à un élève consommateur de cannabis LA DEMARCHE 1 – Définir ¾ ¾ Le type de consommation : usage , usage nocif , dépendance Les différents types de consommateurs 2 – Evaluer le degré de vulnérabilité ¾ Identifier et prendre en compte les facteurs de protection et les facteurs de vulnérabilité pour prévenir le passage de l’usage à l’usage nocif et à la dépendance 3 – Evaluer le degré de dépendance physique et psychologique 4 – Orienter si besoin 5 – Mettre en place un travail en équipe dans le respect du secret professionnel 6 – Susciter une réflexion sur la mise en place d’actions de prévention 91 Définitions L’usage est une consommation de substances psychoactives qui n’entraîne ni complication pour la santé ni troubles du comportement ayant des conséquences pour soi et pour les autres L’usage nocif ou usage problématique est une consommation susceptible de provoquer des dommages physiques, affectifs, psychologiques ou sociaux pour le consommateur et pour son environnement proche ou lointain La dépendance brutale ou progressive selon les produits est installée quand on ne peut plus se passer de consommer, sous peine de souffrances physiques ou psychologiques. Nombre d’attitudes d’adolescents peuvent traduire l’inconfort normal de cet âge. Il faut s’attacher à identifier la répétition compulsive d’attitudes qui peuvent être signes de malaise, voire de « mal être » ou la combinaison problématique d’attitudes préoccupantes qui peuvent être prédictives de pathologies présentes ou à venir. Définir les différents types de consommateurs Expérimentateur ¾ Avoir consommé au moins une fois dans sa vie Occasionnel ¾ Avoir consommé une à neuf fois du cannabis dans l’année Répété ¾ Avoir consommé plus de dix fois au cours de l’année Quotidien ¾ Avoir consommé 30 fois au cours des 30 derniers jour 92 Quelques repères sur la consommation de cannabis Plus de 50 % des garçons déclarent avoir fumé du cannabis au moins une fois dans leur vie L’âge à la première consommation - 15 ans chez les garçons - 17 ans chez les filles Evolution de la consommation avec l’âge - 14,6 % soit près d’un jeune adulte sur dix de moins de 25 ans, déclarent plus de 10 consommations de cannabis au cours de l’année - cet usage ne concerne plus que 1,6 % des plus de 26 ans. Bibliographie BO N° hors série : repères pour la prévention des conduites à risques - Volume 1 : guide pratique - Volume 2 : guide théorique Livrets de connaissances - Drogues et usages, chiffres clés 2002 - Prévention de l’usage de drogues, questions éducatives 93 Conduite Service à tenir de l’infirmière face à un élève Infirmier consommateur de cannabis Fiche confidentielle Etablissement : NOM :………………………… M F Histoire familiale Prénom :…………………………… Date de naissance……………….. Situation sociale et économique Appartenance culturelle 1 - Evaluer les facteurs de protection et les facteurs de vulnérabilité . Comportement dans l’établissement Evaluer les facteurs de protection Evaluer les facteurs de vulnérabilité Evaluer les facteurs de protection Evaluer les facteurs de vulnérabilité aucun problème – très bon élève agressivité absentéisme, retards fréquents isolement, difficultés relationnelles avec les camarades passages répétés à l’infirmerie, plaintes somatiques chute des résultats scolaires autres Circonstances de consommation Seul En groupe (type de fête) En famille Produits utilisés : herbe barrette résine Effets recherchés : amélioration de la performance intellectuelle consommation dans un but autothérapeutique recherche de sensations fortes autres : Représentations du cannabis : Banalisation du produit Perception des risques (physiques et psychologiques) Prise en compte de l’aspect illégal et des risques encourus Type de consommateur : Expérimentateur Occasionnel Répété 94 Quotidien Evaluer les facteurs de protection Parents Evaluer les facteurs de vulnérabilité Savent-ils que leur fils/fille est consommateur de cannabis ? Si oui, quel discours tiennent-ils à l’égard du produit Les parents sont-ils consommateurs ? Si non, essayer d’évaluer la relation parents/enfants 2 – Evaluer le degré de dépendance : physique et psychologique Comportement dans l’établissement Absentéisme important Changement de comportement : agressivité, désinhibition Chute des résultats scolaires Somnolence en cours Passages répétés à l’infirmerie Céphalées Sensation de malaise, fatigue Troubles de la mémoire Absence de motivation Sommeil perturbé, difficulté pour se lever le matin Modification de l’appétit, amaigrissement Idées suicidaires Modification de la consommation Polyconsommation Besoin d’augmenter les quantités car les effets recherchés initialement ne sont plus satisfaits Consommation solitaire Absence de plaisir Comportement à l’extérieur de l’établissement Ennuis avec la justice Conflits avec les parents Problèmes financiers 3 – Orienter en fonction du recueil de données suivi infirmier : être attentif(ve) au moindre problème concernant l’élève médecin scolaire : s’il y a dépendance une hospitalisation peut être envisagée assistante sociale : si l’élève se met en danger, nécessité d’établir un lien avec la famille (des mesures types AEMO peuvent se mettre en place) partenaires extérieurs : association type AID.11, pour envisager un suivi régulier à l’extérieur de l’établissement par un médecin, un psychologue les parents : travailler autant que possible dans le dialogue et la transparence avec les familles 4 – Mettre en place avec le chef d’établissement et l’élève une action d’accompagnement, dans le respect du secret professionnel Îsuite à donner en fonction de l’évaluation de la situation : prise en charge éducative accompagnement spécifique 5 - Susciter une réflexion sur la mise en place d’actions de prévention Î travailler sur l’organisation de la prévention dans l’établissement en s’appuyant sur le comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté recherche d’indicateurs CESC Proposition d’action(s) 95 Fiche d’urgence à l’intention des parents * Nom de l’établissement : Année Scolaire : Nom : ……………………………………………………………………… Classe : …………………………………………………………………… Prénom : ………………………………………………………………. Date de naissance : …………………………………………… Nom et adresse des parents ou du représentant légal : ……………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. N° et adresse du centre de Sécurité Sociale : ……………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. N° et adresse de l’assurance scolaire : ……………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. En cas d’accident, l’établissement s’efforce de prévenir la famille par les moyens les plus rapides. Veuillez faciliter notre tâche en nous donnant au moins un numéro de téléphone N° de téléphone du domicile : …………………………………………… N° du travail du père : ………………………………………………………… N° du travail de la mère : …………………………………………………… Poste : …………………………………………………… Poste : ……………………………………………………. Nom et n° de téléphone d’une personne susceptible de vous prévenir rapidement : ……………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. En cas d’urgence, un élève accidenté ou malade est orienté et transporté par les services de secours d’urgence vers l’hôpital le mieux adapté. La famille est immédiatement avertie par nos soins. Un élève mineur ne peut sortir de l’hôpital qu’accompagné de sa famille. Date du dernier rappel de vaccin antitétanique : ……………………………………………………………………………… Pour être efficace, cette vaccination nécessite un rappel tous les 5 ans Observations particulières que vous jugerez utiles de porter à la connaissance de l’établissement (allergies, traitements en cours, précautions particulières à prendre…) …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. Nom, adresse et n° de téléphone du médecin traitant : ………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. * Document non confidentiel à remplir par les familles à chaque début d’année scolaire. Si vous souhaitez transmettre des informations confidentielles, vous pouvez le faire sous enveloppe fermée à l’intention du médecin ou de l’infirmière de l’établissement 96 97 98 99 VI – Structure et gestion de l’infirmerie 100 VI – Structure et gestion de l’infirmerie 6-1 Equipement et fonctionnement des infirmeries BO n° 1 Hors série du 6 Janvier 2000 • • • Locaux Mesures minimales Médicaments à usage strictement infirmier 1er degré : Collectivité Locale – Commune 2ème degré : Conseil Général – Département, collège Conseil Régional - lycée et EREA 6-2 Elimination des déchets d’activité de soins à risques infectieux et assimilés • Circulaire n° 86-144 du 20 Mars 1986, note ministérielle du 29 Décembre 1999 relative au protocole national sur l’organisation des soins et des urgences, décret n° 97-1048 du 6 Novembre 1997 • Document DASRI disponible sur le site du Rectorat • Bordereau à télécharger sur le site : www.santé.gouv.fr/cerfa • Traçabilité des déchets sur 3 ans 6-3 Documents de gestion de l’infirmière • Logiciel SAGESSE : Système automatisé de gestion de santé des élèves Arrêté du 4 Mai 2001 – J.O du 31 Mai 2001 BO n° 24 du 14 Juin 2001 • Cahier de l’infirmière BO N° 39 du 26 Octobre 1995 Circulaire n° 95-221 du 12 Octobre 1995 6-4 Médecine d’internat • Décret n° 85-964 du 30 Août 1985 et circulaire n° 86-144 du 20 Mars 1986 • BO n° 7 du 10 Avril 1986 101 VII – Formation initiale et continue 102 VII – Formation initiale et continue Formation initiale • Le stage d’adaptation à l’emploi : « Infirmière à l’Education Nationale, une spécificité à part entière » • L’encadrement des étudiants stagiaires IFSI, les mémoires de santé publique • L’encadrement des infirmier(es) –tutorat Formation continue • Les stages de formation – Inscription informatique au PAF du C.A.F.A avec votre NUMEN • Le Centre Départemental de Documentation Pédagogique CDDP et Régional CRDP • Médiathèque CAFA • Le Centre de Ressources Départementales • Epidaure • Le Centre Régional d’Information de Dépendances (CIRDD) • La mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie • Les autres formations 103 VIII – Conseils pratiques 104 VIII – Conseils pratiques Frais de déplacement Décret N° 2000-928 du 22 Septembre 2000 modifiant le décret n°90-437 du 28 Mai 2000 – ordre de mission annuel à remplir au secrétariat de la ICT IA photocopie de la carte grise et de l’assurance avec un PIB ou un RIP. Les feuilles de frais sont à transmettre à l’infirmière départementale. Aménagement du temps de travail Décret n° 2000-815 du 25 Août 2000 BO spécial n°4 du 7 Février 2002 circulaire 2002-0325 du 5 Mars 2002 Encart du BO n° 31 du 4 Septembre 2002 pour les infirmières d’internat Numéros verts nationaux • • • • • 113 tabacs drogue info service, fil santé jeunes 0800 235 236 119 enfance maltraitée 0 800 05 41 41 112 urgences 114 discrimination raciale 115 SAMU Social Divers • • • • • • • • • • • Cap écoute : Adolescents-Parents : 0 800 33 34 35 Info jeunes : 0 800 00 68 68 Jeunes en souffrance : 0 800 88 14 34 Sida info service : 0 800 84 08 00 Tabac info service : 0 825 30 93 10 Homosexualité, bisexualité : 0 801 20 30 40 Drogues info service : 0 800 23 13 13 SOS Drogue-Police : 0 800 14 21 52 SOS Viol : 0 800 05 95 95 N° violence académique : 04 67 91 45 88 Personnels en difficulté : 04 67 52 00 32 Bibliographie professionnelle • Livre sur les associations, textes législatifs et réglementaires à se procurer : Direction des journaux officiels – 26, rue Desaix – 75727 Paris cedex 15 http://journal-officiel.gouv.fr http://wwwlegifrance.gouv.fr 105 Adresses Internet et e-mail http://infirmiers.com/infirmiers/legislation/scolaire/circulaire http://www.ac.montpellier.fr (Rectorat) http://www.education.gouv.fr (MEN) Voir sites internet des IA et des EPLE Courrier électronique des personnels de l’Education Nationale pré[email protected] http://www.travail.gouv.fr - Secourisme www.secourisme.net - www.secourisme.info - www.secourisme.pratique.com Urgence www.urgence - www.urgence.net - Sécurité http://www.eduscol.fr http://www.educnet.fr/securite www.prim.com (Risques majeurs) www.ac-rouen.fr/pedagogie/equipes/sante (poids du cartable) http:/www.securite-routiere.equipement.gouv.fr/data/alcool/index.html - Tabac www.classesnonfumeurs.fr (expérience en collège) www.inpes.sante.fr (Tabac – nombreux documents interactifs) www.tabac-info.net (Centre de ressources en ligne sur le tabac et la santé) www.drogues.gouv.fr www.jeveuxlavarite.com (Composition de la fumée du tabac et ses dangers) www.jesuismanipule.com (destiné à alerter les jeunes sur l’illusoire sentiment de liberté et d’émancipation qu’ils croient trouver dans la consommation de tabac www.ligue-cancer.asso.fr www.ac-bordeaux.fr/primaire/sante (expérience en primaire) - Alcool www.ac-clermont.fr/pedago/sante/index - Contraception www.pilado.com www.droits-femmes.gouv.fr - Droits des jeunes www.droitsdesjeunes.gouv.fr www.education.gouv.fr/enviedagir - Handicapés www.ac-strasbourg.fr 106 - Glossaire multilingue santé publique www.bdsp.tm.fr - Santé www.cfes.sante.fr www.anpa.asso.fr - Sectes www.unadfi.org (Sectes) Agrément des associations au rectorat de Montpellier Claire-Lise LAURENT ce.recsevs@ac-montpellier Tél. : 04 67 91 48 90 – Fax 04 67 91 50 55 - Sida www.vih.org www.crips.asso.fr - Suicide http://www5.who.int/mental_health/download.cfm ?id=000 000 0679 - Sites portails http://www.sante.gouv.fr (secrétariat d’état à la santé et à l’action sociale) www.educlic.education.fr - Sites institutionnels et associatifs portant sur la santé et l’éducation à la santé www.emploi-solidarité.gouv.fr http://hcsp.enspi/explore.cgi/accueil (Haut comité de la santé publique) www.chu-rouen.fr www.cnams.fr www.inrs.fr 107 IX – Les sigles 108 IX – Les sigles A.E.M.O. Aide Educative en Milieu Ouvert A.E.S. Allocation d’Education Spéciale A.G.E.F.I.P.H. A.I.S. Association Nationale de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Handicapés Adaptation et Intégration Scolaire C.A.M.S.P. Centre d’Action Médico Sociale Précoce C.A.T.T.P. Centre d’Aide Thérapeutique à Temps Partiel (secteur de psychiatrie infanto -juvénile) C.C.P.E. Commission de Circonscription Pré-scolaire et Elémentaire C.C.S.D. Commission de Circonscription du Second Degré C.D.D.P. Centre Départemental de Documentation Pédagogique C.D.E.S. Commission Départementale de l’Education Spéciale C.I.O. C.L.I.S. C.M.P. Centre d’Information et d’Orientation Classe d’Intégration Scolaire Centre Médico Pédagogique C.M.P.P. Centre Médico Psycho Pédagogique C.M.S. Centre Médico Scolaire C.O.T.O.R.E.P. Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel C.P.A.M. Caisse Primaire d’Assurance Maladie C.R.A.M. Caisse Régionale d’Assurance Maladie C.R.D.P. Centre Régional de Documentation Pédagogique C.R.M.P. Centre de Rééducation Médico Pédagogique C.R.O.S.S. Comité Régional de l’Organisation Sanitaire et Sociale (ex CRISM) C.R.O.U.S. Centre Régional des Œuvres Universitaires D.D.A.S.S. Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (Service Etat) E.M.P. E.N. E.R.E.A. E.R.P.D. Externat Médico Pédagogique Education Nationale Etablissement Régional d’Enseignement Adapté Etablissement Régional Premier Degré 109 I.A. Inspection Académique I.E.N. Inspecteur de l’Education Nationale I.M.C. Infirme Moteur Cérébral I.M.E. Institut Médico Educatif I.M.P. Internat Médico Pédagogique I.M.P.R.O. Institut Médico Professionnel I.N.R.S. Institut National de Recherche et Sécurité I.U.F.M. Institut Universitaire de Formation des Maîtres L.P. Lycée Professionnel M.C.S.S. Maison à Caractère Sanitaire et Social M.G.E.N. Mutuelle Générale de l’Education Nationale P.A.I. P.I.I.S. R.A.S.E.D. Projet d’Accueil Individualisé Projet Individualisé d’Intégration Scolaire Réseau d’Aide et de Soutien aux Elèves en Difficulté R.P.M. Rééducateur en Psychomotricité R.P.P. Rééducateur en Psycho Pédagogie S.A.A.A.I.S. Service d’Aide à l’Acquisition de l’Autonomie et à l’Intégration Scolaire pour les enfants de 3 à 20 ans (enfants déficients visuels) S.A.F.E.P. Service d’Accompagnement Familial et d’Education Précoce pour les enfants de 0 à 3 ans (enfants sourds) S.E.S. S.E.G.P.A. S.E.S.S.A.D. S.I.O.E. S.S.E.F.I.S. U.N.S.S. V.A. O.D.A.S. Section d’Education Spécialisée Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile (ex SSESD) Service d’Investigation et d’Orientation Educative (Service à la disposition du Tribunal) Service de Soutien à l’Education Familiale et à l’Intégration Scolaire (enfants sourds et malentendants) Union Nationale du Sport Scolaire Visite d’Admission Observatoire National de l’Action Sociale Décentralisée 110