Devine d`où je travaille

N° 49 - Du 5 au 11 décembre 2005
0,50 euro
LE PREMIER QUOTIDIEN ÉCO DU LUNDI
LE PEL
TAXÉ
6-8 DÉCEMBRE SALON MOBILE OFFICE
Le plan d’épargne
logement soumis
à l’impôt… Une manne qui pourrait
rapporter jusqu’à 868 millions d’euros
à l’État.
ACTU ÉCO p. 4
LE NAUTISME
EN VOGUE
Devine
d’où je travaille ?
p. 8/9
La France surfe
sur la vague
du nautisme,
invité jusqu’au
11 décembre
au salon à Paris.
ACTU ÉCO p. 4
PISCINE SALÉE !
Pour en profiter cet été, passez
à la caisse cet hiver. Les piscines
présentent la facture…
COMBIEN ÇA COÛTE ? p.10
QUI SE CACHE
DERRIÈRE DIDDL ?
Après Mickey,
l’autre souris
star. Diddl fait
la fortune
de Kontiki,
une PME
lyonnaise.
ENTREPRISE DE LA SEMAINE. p.12
avec
ÉCLAIRAGES
L’invité
Dette publique :
les jeunes
ont leur mot
à dire…
Que sait le citoyen de la dette publique ?
Qu’elle est énorme, oui. Combien ?
Elle se monte aujourd’hui à 17 000 euros
par Français. Soit 1 167 milliards d’euros.
On peut l’énoncer ainsi : 1 billion
100 milliards. Deux « un » suivis
de 11 zéros. Et il ne s’agit que du capital
à rembourser ! Pire : selon le mode de calcul,
le gouffre est désormais estimé à 2 100
milliards (le chiffre que le rapport de
Michel Pébereau, président du conseil
d’administration de BNP Paribas,
va prochainement établir). Le banquier
comptabilise les 450 milliards d’engagement
pour les retraites des fonctionnaires, plus
450 milliards pour celles des fonctionnaires
territoriaux et de l’administration hospitalière.
Sachant que l’intégralité de l’impôt sur
le revenu ne sert chaque année qu’à payer
les intérêts de la dette, les jeunes générations
seront donc plus largement mises
à contribution puisqu’il faudra bien
rembourser le capital, après les intérêts.
Alors, quelle est la solution ? Elle va de soi :
dépensons moins ! À raison de quelles
coupes budgétaires ? (ne répondez pas tous
en même temps, Mesdames et Messieurs
les élus). Depuis 2002, la dépense publique
n’a pas augmenté en volume (en tenant
compte de l’inflation). La dette est stabilisée.
Mais la phase de réduction n’est pas
entamée… Il faudra pourtant la mettre
en œuvre. Comment ? Deux logiques
s’affrontent. D’un côté, les partisans
d’une baisse des impôts et des charges pour
stimuler la croissance : dans un premier
temps, les recettes fiscales baissent mais
une activité soutenue engendre des recettes
plus importantes. De l’autre, les partisans
d’une augmentation des impôts affectée
à la réduction de la dette. Du bon sens si…
ce surcroît de recettes est réellement
consacré au remboursement. Et si cette
hausse du taux d’imposition ne conduit pas
à une baisse d’activité – ce qui se vérifie
souvent. Or, le taux d’imposition en France
figure parmi les plus élevés. Difficile
de l’augmenter. Alors ? Alors il faut
que diminue la dépense publique.
Qui en décide pour nous, jeunes citoyens ?
Une génération d’élus dont nous ne faisons
pas (encore) partie… Il est grand temps que
nous pensions… à nous.
.
RAPHAËL COGNET
responsable de la formation
chez les Jeunes Populaires
(mouvement de jeunes de l’UMP),
ancien candidat sur la liste UMP
aux élections européennes.
La semaine éco vue par Éric Revel
Une banque
de 28 millions de clients…
ROULÉ DANS LA FARINE...
SACRÉ DÉDÉ !
Les restaurateurs sont des gens constants :
lorsqu’ils n’obtiennent pas ce qu’il veulent et
croient nécessaire à leur métier, ils défilent
dans les rues. Béret sur la tête, revoici donc
André Daguin, le président de la fédération,
qui est reparti au combat dans les rues de
Paris... Voilà dix ans qu’ils se battent pour avoir
une TVA à 5,5 %. Chirac leur avait promis...
Le drame des restaurateurs, c’est qu’ils donnent
l’impression d’obtenir des choses sans jamais
vraiment lâcher du concret. Tenez, la baisse
des charges qu’ils ont obtenue. Qu’en ontils fait ? Des créations d’emplois massives ?
Des augmentations de salaires ? André Daguin
assure que tout a été fait dans les règles de
l’art. Il n’y aura pas d’élections en France avant
2007. Alors les restaurateurs jurent que s’ils ne
sont pas écoutés, ils dénonceront la convention
collective de leur secteur. Un vrai bras de fer ou
un faux ultimatum ? André Daguin est un grand
malin qui connaît bien son « monde politique »..
Malicieusement, Dédé n’oublie pas que la baisse
de la TVA dans le bâtiment a été un acquis de
la gauche... L’homme de droite qu’il est sait
rendre les hommages politiques qu’il faut pour
provoquer les réactions de son camp ! Sacré
Dédé !
2 000 MILLIARDS D’EUROS
DE DETTE ET LES TAUX
EUROPÉENS
Thierry Breton, le ministre des Finances, a
dynamité le modèle français du politiquement
correct. En agrégeant la dette française de 1 100
milliards aux engagements pour les retraites
des fonctionnaires pour 900 milliards, on aboutit
à plus de 2 000 milliards d’euros de dette, soit
35 000 euros sur la tête de chaque Français, quel
que soit son âge (lire ci-contre) ! La France a donc
besoin de réformes de fond, ce n’est rien de le
dire. Mais le pire est peut-être devant nous : la
hausse attendue des taux de la banque centrale
européenne va mécaniquement nous coûter
400 millions d’euros d’intérêts supplémentaires à
partir de 2007. Et cela tous les ans... Si la dette
augmente ou que les taux remontent encore plus ?
Alors l’addition sera encore plus lourde. Oui, la
France va entrer dans le mur en klaxonnant !
Retrouvez Éric Revel tous les soirs
sur LCI pour le Journal
et l’Invité de l’économie
LA BANQUE POSTALE
LES REND TIMBRÉS !
Un véritable big bang financier pour le secteur
bancaire français ! Du jamais vu de mémoire de
banquier. En un tour de baguette magique des
autorités, voici une banque de 17 000 agences
et de 28 millions de clients qui débarque dans
le paysage tranquille du milieu financier...
C’est une révolution à plus d’un titre. D’abord,
La Poste s’ouvre la voie pour devenir une grande
banque et peut-être pas seulement en France.
C’est ensuite une révolution car les futurs salariés
recrutés à la banque postale auront le choix entre
un statut de fonctionnaire et celui du privé. La
Poste française est en mouvement, même si le
grondement du secteur est fort... D’autres postes
européennes, allemande ou néerlandaise, ont déjà
fait le choix de l’entreprise à capitaux privés et
parfois sont déjà cotées en bourse...
EN ATTENDANT LE RAPPORT
PÉBEREAU
Michel Pébereau, le président de BNP Paribas,
n’est donc pas attendu au tournant pour son
appréciation sur la création de la banque
postale... On espère son rapport sur la dette
française : on connaît son montant. On veut lire
maintenant les pistes qu’il propose pour sortir
le pays de l’ornière financière... Michel Pébereau
ne mâchera pas ses mots, ce n’est pas le genre de
la maison. Reste à savoir si ce rapport fera autant
de bruit avant sa publication qu’il en fera après.
Car le pouvoir politique français à cela d’agaçant
qu’il a toujours tendance à étouffer les documents
qu’il a pourtant lui-même commandés... Qu’est
devenu le rapport Camdessus sur les rigidités du
marché du travail en France ? Il est tombé dans
les oubliettes... Allez, Michel (le banquier), ne te
laisse pas faire !
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Contacts : Carole Blanchet , [email protected]/ Sylvain Attal,
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ACTU ÉCO
éco plus
CHÔMAGE EN BAISSE…
MORAL AUSSI Bonne nouvelle,
pour le 7e mois consécutif, le chômage
recule en France en octobre et s’établit
désormais à 9,7 % de la population
active. Mais les Français ne sourient pas
pour autant. L’indice de l’Insee mesurant
le moral des ménages français tombe
à – 33 points, son plus bas niveau depuis
la fin 2003. Pour Nicolas Bouzou,
économiste de Xerfi, la baisse du taux
de chômage « ne doit pas faire illusion.
La France reste dans une situation
économique très fragilisée ».
social
Le Plan épargne logement
au placard ?
BANQUE POSTALE SUR RAIL
Le 2 janvier, vous aurez une nouvelle
banque « à qui parler ». Après avoir
examiné le dossier, l’autorité de tutelle
des banques, le CECEI, donne sans
condition son agrément à la Banque
Postale. Le Crédit Agricole, BNP
Paribas, la Société Générale et les
Banques Populaires portent plainte
auprès de Bruxelles.
534 MILLIONS D’EUROS
D’AMENDE Les opérateurs de
téléphonie mobile ont bien été reconnus
coupables d’ententes illicites entre
1997 et 2003. Après plusieurs mois
d’enquête, le Conseil de la concurrence
tranche : France Télécom écope
de la plus grosse amende, 256 millions
d’euros, suivi de SFR (220 millions) et
Bouygues (58 millions). Les opérateurs
comptent faire appel de cette décision.
LIFTING DE CARREFOUR
Les produits à la marque Carrefour
représentent 25 % des ventes de
l’enseigne. Pour séduire davantage,
l’enseigne modernise l’aspect
de ses emballages et rend plus visible
son logo. D’ici à fin 2007, le nombre
de produits estampillés Carrefour devrait
passer de 8 000 à 10 000.
YAOURTS REMBOURSÉS ?
Si vous achetez des yaourts « anticholestérol » de marque Fruit d’Or proactiv, gardez bien vos tickets de caisse...
La Maaf vous rembourse jusqu’à
40 euros sur ses complémentaires
santé ! L’association de consommateurs
UFC Que choisir juge inacceptable
l’accord signé entre la mutuelle
et le groupe Unilever, dénonce
l’utilisation de la santé à des fins
marketing et demande le retrait pur
et simple de l’opération (lire p. 20).
DE LA FRANCE DANS LA XBOX
La console de jeux Xbox 360 de
Microsoft, fait le bonheur de la PME
grenobloise Soitec. Le cerveau de
la console, le PowerPC d’IBM, a été
fabriqué sur du SOI, du silicium nouvelle
génération. Or Soitec s’affiche comme le
leader mondial des fournisseurs de SOI
pour l’industrie électronique. Il enregistre
plus de 55 % de croissance en moyenne
par an depuis 1998 et prévoit plus de
70 % de progression sur l’exercice fiscal
en cours.
p. 4 - Économie Matin N°49
1,7 milliard d’€
le manque à gagner pour l’État sur les intérêts
acquis non imposables d’un PEL.
Source : Projet de loi de finances pour 2006.
T
rop d’impôt tue l’impôt ? Philippe
Marini, sénateur et rapporteur général
de la Commission des finances, n’est
pas de cet avis. Sa proposition : taxer
les intérêts des Plans épargne logement (PEL), actuellement défiscalisés quelle que
soit leur durée. Une réforme délicate puisque
le PEL demeure l’un des placements préférés
des Français. Un tiers des ménages en possède
un. À raison : en contrepartie d’un versement
régulier, le PEL donne droit au bout de 4 ans,
et jusqu’à 10 ans, à un prêt immobilier aidé par
l’État. Au-delà de 10 ans, il redevient un produit
d’épargne classique. Or c’est justement sur ces
« vieux » PEL, ouverts depuis plus de 12 ans,
que s’appliquera, à compter du 1er janvier 2006,
la mesure adoptée au Sénat : un prélèvement à
la source de 27 %, au même titre que les autres
placements. Pour les défenseurs de cette taxe,
la justification est simple. Le PEL a été détourné
de sa vocation première, le financement d’un
projet immobilier. Seulement 6,7 % des dépôts
d’épargne logement ont été transformés en
prêts en 2004, contre 8,1 % en 2003. Pourquoi ?
« Les taux de marché sont aujourd’hui bien inférieurs à ceux qu’un épargnant peut obtenir par le
biais de l’épargne logement. Du coup, les PEL ne
sont plus qu’une réserve d’épargne défiscalisée,
sans risque et sans projet » explique Philippe Marini. Autre argument de poids : « Cette mesure
devrait rapporter 151 millions d’euros au Fonds de
solidarité vieillesse et 717 millions d’euros au régime général, soit 868 millions d’euros au total. »
À défaut de plaire aux particuliers, cette mesure
devrait enchanter les banquiers : un moindre
engouement pour les PEL devrait entraîner un
plus grand appétit pour d’autres produits financiers moins coûteux pour les banques.
Sandrine Allonier
loisir
Le nautisme français
garde le vent en poupe
E
t vogue le navire ! Le Salon nautique
international* surfe sur la vague du
marché mondial de la plaisance, en
croissance de 3 % entre 2003 et
2004. Un marché dopé notamment
par les performances de l’industrie nautique
française : son chiffre d’affaires progresse de
6,7 %, à plus d’un milliard d’euros. Soit 3 fois
plus qu’il y a 10 ans ! La France maintient donc
sa place de numéro un mondial de la voile et
de numéro deux de la plaisance (voile et moteur). Pour la conserver, la profession met tout
le monde sur le pont cette semaine au salon
à Paris. « Les constructeurs signent en moyenne
un tiers de leur chiffre d’affaires pendant l’événement, plus encore s’ils sont petits » note Tibor
Sillinger, délégué général de la Fédération des
industries nautiques et président du Salon nautique de Paris. Les principaux acteurs français
du secteur ? Bénéteau, numéro un mondial de la
voile et Zodiac, leader du bateau pneumatique.
Pour tous actuellement, un seul mot d’ordre :
exporter. Et pour cause. Saturés, les ports français cherchent actuellement 54 000 places pour
accueillir des bateaux… « Les ventes à l’export
ont été multipliées par 5 en 10 ans, et absorbent
aujourd’hui 62 % de la production française ».
À l’instar d’autres secteurs économiques,
les professionnels rêvent d’une passion chinoise pour le nautisme… « 1 % du marché chinois
représenterait autant que l’ensemble du marché
mondial » estime Tibor Sillinger. Les pagodes
bientôt remplacées par des yachts ?
Muriel Roy
* Salon nautique international de Paris, jusqu’au 11 décembre
à la Porte de Versailles à Paris.
3 à 5%
croissance 2005 estimée pour le marché
mondial du nautisme.
Source : Fédération des industries nautiques.
ACTU ÉCO
éco plus
TAUX D’INTÉRÊT À 2,25 %
La Banque centrale européenne (BCE)
a relevé son principal taux directeur
d’un quart de point, de 2 à 2,25 % (lire
Économie Matin n° 48, page 4).Le
ministre de l’Économie, Thierry Breton,
a souligné que l’État paiera 250 millions
d’euros de plus d’intérêts en 2006 pour
financer la dette publique.
PSA RÉDUIT LA CHAÎNE L’usine
PSA de Sochaux (Doubs) va supprimer
600 emplois temporaires, intérim
et CDD, d’ici à mars 2006. En cause,
le coup de pompe de la production
de la Peugeot 307.
LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
EN RUSSIE DeltaCredit Bank,
principal acteur sur le marché du crédit
immobilier en Russie, passe sous giron
tricolore. La Société Générale, après
accord des autorités russes, Banque
Centrale de Russie et autorité antimonopole, a finalisé l’achat de 100 %
du capital de la filiale de Delta Private
Equity Partners.
PAS DE CV ANONYME
La photo du candidat peut rester sur
son CV. Ainsi en a décidé l’Assemblée
nationale. Elle entérine également la
mise en place d’une prime de retour
à l’emploi de 1 000 euros pour les
bénéficiaires de minima sociaux qui
reprennent une activité. Elle sera versée
au 4e mois après la reprise d’un emploi
de 78 heures par mois minimum.
tourisme
Stations de ski :
avalanche de réservations
E
n piste ! Depuis les chutes de neige de
fin novembre, les standards téléphoniques des stations de ski explosent…
« La saison s’annonce plutôt bonne,
apprécie Stéphane Lerendu, directeur
de l’Office de tourisme d’Avoriaz. En décembre,
le calendrier nous est défavorable car la première semaine de vacances ne comprend pas Noël.
Mais les deux semaines suivantes sont remplies
à 100 % ! Et contrairement à la même époque,
l’an dernier, nous avons déjà des réservations
pour les vacances de Pâques. » La saison 20032004, avec 53 millions de journées-skieurs, avait
accusé une légère baisse d’activité. Les stations
devraient se refaire cette année, aidées par une
météo favorable : les premières précipitations
et le froid persistant ont créé une sous-couche
de neige durable dans tous les massifs. Le signal
qu’attendaient des vacanciers de plus en plus
opportunistes pour réserver… Si les vacances de
Noël ne représentent que 20 % de la fréquentation des stations, « c’est une période à ne pas
rater, estime Jacques Guillot, vice-président de
l’Association nationale des maires des stations
de montagne. Elle assure une première trésorerie
indispensable en début de saison. » Nouvelle tendance de consommation, les clients séjournent
de moins en moins longtemps dans les stations
mais viennent deux ou trois fois dans la saison.
Et les pistes ne suffisent plus à assurer le succès
d’un village : les vacanciers ne skient en moyen-
ne plus que quatre heures par jour. Les stations
apprennent donc à diversifier leur offre. Autres
activités (raquettes, chiens de traîneau), culture,
gastronomie… Autant de sources supplémentaires de chiffre d’affaires !
Marie Gourod
981 millions d’€
chiffre d’affaires des remontées
mécaniques en 2004-2005.
Source : Syndicat national des téléphériques de France.
à suivre… en novembre/décembre
L
M
M
5
6
12 13
19 20
26 27
7
14
21
28
J
1
8
15
22
29
V
2
9
16
23
30
S
3
10
17
24
D
4
11
18
25
LUNDI 5
NAUTISME Salon nautique
international, rendez-vous
des amateurs et des
professionnels de loisirs
nautiques, à Paris Expo porte
de Versailles. Jusqu’au
12 décembre.
SALON PISCINE ET SPA
Paris Expo, porte de Versailles.
Jusqu’au 11 décembre.
SALON DU CHEVAL.
Paris Expo, porte de Versailles.
Jusqu’au 11 décembre.
p. 6 - Économie Matin N°49
MARDI 6
MOBILE OFFICE
Salon européen des solutions
mobiles de l’entreprise,
au Palais des congrès,
jusqu’au 8 décembre.
MERCREDI 7
VOITURE DE
PLAISANCE Premier salon
grand public de la voiture de
plaisance (4 x 4, coupés et
cabriolets). Porte de Versailles,
50 000 visiteurs attendus.
Jusqu’au 12 décembre.
TROPHÉES
DE LA FRANCHISE
À l’occasion du 6e congrès
du Club européen des
directeurs de réseau (Cedre),
remise de récompenses
aux plus belles réussites
du monde de la franchise.
ASSURANCE
CHÔMAGE Nouvelle
rencontre des syndicats
de patrons et de salariés autour
du renouvellement
de la convention
d’assurance chômage.
JEUDI 8
DIPLOMATIE Rencontre
d’Angela Merkel et de
Jacques Chirac, dans le cadre
des rencontres informelles
dites « de Blaesheim ».
HÔPITAL Le collectif
Chirurgie Hôpital France
appelle à une « journée
d’action » pour protester contre
« la situation de détresse »
de la chirurgie hospitalière
publique.
BUSINESS ANGELS
Séance de formation sur L’art
et la manière d’être business
angel, organisée par le Club
Invest 77 à l’ESIEE (École
Supérieure d’Ingénieurs
en Électronique), à la Cité
Descartes à Marne la Vallée.
VENDREDI 9
MARIÉE ET MARIÉ
Salon destiné aux futurs
mariés, avec 150 exposants.
Porte de Versailles,
jusqu’au 11 décembre.
FOOTBALL Tirage au sort à
Leipzig de la phase finale de la
coupe du monde en Allemagne
du 9 juin au 9 juillet prochain.
CONTREFAÇON
L’efficacité des mesures de
lutte contre la contrefaçon,
colloque organisé au grand
auditorium de la Maison
des avocats. www.luttecontrefacteurs.com.
interview éco
« Pour créer des emplois,
créons des employeurs »
Comment vous est venue l’idée de créer Réseau Entreprendre ?
PDG de Phildar, j’ai dû licencier 600 personnes. Pourquoi ? Parce que les
mères de famille ont peu à peu délaissé le tricot ! Moment douloureux
pour un chef d’entreprise. Je me suis alors demandé comment créer des
emplois avant d’aboutir à cette évidence : il faut créer des employeurs.
En juin 1986, j’ai créé Nord-Entreprendre. Son but : aider et soutenir les
créateurs de PME.
Quelles sont les étapes du « parcours du combattant » ?
Toute la raison d’être de Réseau Entreprendre est justement que la création d’entreprise ne soit plus un parcours du combattant ! Moyennant
un accompagnement personnalisé, faire en sorte que le créateur puisse
mettre tous les atouts de réussite de son côté. Le futur chef d’entreprise
prend contact par téléphone avec l’une de nos 35 associations et rendezvous est pris. La passion et le charisme d’un créateur se rencontrent, le
papier ne suffit pas. Le projet sera ensuite peaufiné de manière à pouvoir
être présenté à un comité d’engagement constitué de chefs d’entreprises
qui prennent leur décision à l’unanimité. Le créateur devient lauréat et
fait partie d’une promotion de 15 collègues. C’est à ce moment-là qu’ils
reçoivent un prêt d’honneur variant de 30 000 à 40 000 euros sans intérêt ni garantie, mais remboursable à 5 ans. Ils bénéficient dès lors d’un
accompagnement pendant trois ans : une rencontre par mois, appelée
« club », au cours de laquelle ils échangent entre eux tout en étant suivis
individuellement par un chef d’entreprise « coach » qu’ils rencontrent au
minimum une fois par mois.
1/12/05
iPOD
14:43
En 20 ans, combien de nouvelles sociétés avezvous soutenues ?
1 500 PME employant 15 personnes en moyenne. Naturellement, nous avons connu des échecs
de l’ordre de 20 %, alors que la moyenne en
France s’élève à 50 %. Notre taux est sain. Il
prouve que la sélection n’est pas draconienne.
ANDRÉ
MULLIEZ
Né en1930, PDG de Phildar,
concepteur du Réseau
Entreprendre, ce patriarche
actif de la famille créatrice
d’Auchan a toujours donné
de son temps à des mandats
bénévoles.
Propos recueillis par
Benoît Driand
Page 1
DU LUNDI 5 AU SAMEDI 10 DECEMBRE 2005
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Auchan la Défense.p. 7
ÉVÉNEMENT
SALON MOBILE OFFICE DU 6 AU 8 DÉCEMBRE À PARIS -PALAIS DES CONGRÈS
édito manager
PDA communicant :
Messagerie
mobile
pour tout
le monde
Les barrières économiques qui freinaient
jusqu’alors le développement des objets
nomades sont en train de s’effacer :
des produits de moins en moins chers,
une montée en puissance du haut débit,
avec le GPRS, Edge et la 3G, des offres
accessibles, la généralisation du wifi
[passerelle d’accès sans fil et haut débit
à Internet, ndlr] en sont les signes.
Chez Microsoft, cette mobilité est entrée
dans les faits depuis longtemps :
l’environnement Windows Mobile
en est à sa cinquième génération !
Le développement du marché nomade passe
à mes yeux par la messagerie mobile pour
tout le monde. J’en fais mon leitmotiv.
Un terminal Windows Mobile permet de
recevoir des messages du serveur de
l’entreprise comme de messageries tierces.
Or ce marché à volumétrie en pleine
expansion est pour l’heure essentiellement
porté par des équipements individuels ou du
management : les grandes entreprises, malgré
la chute des coûts, ne suivent pas encore
ce mouvement. Les déploiements massifs –
entre 200 et 25 000 équipements et plus dans
une entreprise – restent en nombre limité.
Pourquoi ? Parce que si les décideurs savent
que les applications mobiles verticales,
métiers, produisent un retour sur
investissement, ils ne voient pas clairement
que la messagerie mobile en génère tout
autant. Pourtant, chaque commercial équipé
a tout à y gagner. La mobilité est synonyme
de réactivité, de gestion de temps optimisé.
Mon pari : convaincre les entreprises de toute
taille qu’en mariant les deux facteurs
de productivité, applications métiers
et messagerie mobile, elles s’inscriront dans
une stratégie gagnante.
Didier Burdinat
Directeur de la division
Mobilité de Microsoft
15 millions
de PDA vendus dans le monde en 2005.
source : Gartner group
37 %
des directeurs informatiques français
prévoient des investissements prioritaires
dans la mobilité.
source : Cesmo.
6,5 millions
de salariés français passent plus de 20 %
de leur temps de travail hors de leur bureau.
p. 8 - Économie Matin N°49
• TÉLÉPHONE :
un PDA communicant est d’abord...
un téléphone. À l’oreille, écoute
très confortable. Systématiquement
Bluetooth (liaisons périphériques), il
vous prête… l’oreillette. Aujourd’hui
« simples » téléphones (GSM),
les premiers PDA
communicants « 3 G » arrivent :
le Orange SPV M5000 ouvre le bal
(lire page 20)
• MAIL : le roi du mail nomade
s’appelle BlackBerry (RIM), avec
25 % de parts de marché dans le
monde.
Mais Windows Mobile veille.
Les BlackBerry ont pour eux
la simplicité d’emploi, la réception
instantanée des messages, et,
désormais, avec le 8700f (Orange),
pièces jointes Word ou Excel modifiables ! Les mails sous Windows
Mobile n’étaient pas encore parfaitement au point en réception automatique (push) : Windows Mobile
5.0 va résoudre ce point noir.
• WEB : adieu le Wap, vive
le Web ! Sur votre PDA communicant,
commander des billets
de train, poser une question dans
Google, visualiser l’info trafic devient
« faisable », à défaut
de « facile ». Carton rouge aux sites
web consultés en mobilité qui n’ont
pas compris la nécessité des pages
allégées (SNCF !). Chapeau à
Google qui détecte automatiquement
les petits écrans et s’y adapte.
@
• OFFICE : ouvrir et travailler
sur Word, Excel, Powerpoint,
lire des PDF : Windows Mobile
est chez lui. Les Palm sont livrés
maintenant en standard avec des
applications compatibles, mais
il faut encore convertir les pièces
jointes lors de la synchronisation,
ou à l’ouverture depuis un mail.
Les BlackBerry n’étaient pas
conçus pour travailler des feuilles
Excel en déplacement ou présenter
un Powerpoint. La nouvelle
génération, si.
• JEUX : par centaines. Freeware (gratuits), shareware
(logiciels contributifs), blockbusters (déclinaisons de jeux
célèbres), vous transformez votre Pocket PC ou votre
Palm en console portable. Sérieux ? Avec un BlackBerry,
au moins, pas de tentation... Le PDA du « prosumer »
ne connaît pas les jeux !
La journée d’Yvan Adonphe, vendeur en téléphonie mobile
1
2
NOKIA N92
9 heures : Yvan Adonphe, jeune vendeur
en téléphonie débutant, vient d’apprendre
le lancement, début 2006, par Nokia, du
N92 : un condensé ahurissant de tout ce
qu’un PDA peut réunir : écran large pour
recevoir la télé en mode DVB-H, la technologie miracle européenne de réception de
qualité, appareil photo, PDA, téléphone…
Son client l’écoute, intéressé. « Alors à
l’année prochaine… » Yvan se frotte les
mains..
1
3
2
10 heures : une dame cherche un téléphone simple. Yvan Adonphe lui vante le tout
dernier LG U8290 : « Il a la visiophonie en
3G, c’est-à-dire haut débit de 3e génération, vous pouvez voir votre petit-fils sur
l’écran si vous-même avez un téléphone
3G, mais il faut en acheter deux, il a un
lecteur MP3 pour écouter de la musique
téléchargée, il reçoit vos courriels où que
vous soyez… » « Je vais réfléchir » dit la
dame, éberluée. Yvan se frotte les mains.
O
avec
le couteau suisse numérique
• AGENDA/CARNET
D’ADRESSES : c’est la fonction d’origine
du PDA. Et pourtant, les fonctions
de synchronisation des contacts et des
rendez-vous souffrent encore d’imperfections :
contacts dupliqués ou qui disparaissent,
rendez-vous mal synchronisés ou synchronisés plusieurs fois... Certains usagers des
fonctions PIM (Personal Information Manager)
proposées par les PDA impriment les rendezvous importants ! Pour la base de contacts,
en revanche, les sauvegardes sur carte
mémoire ou sur ordinateur évitent le drame.
• MP3/VIDÉO : fonction MP3 – mais
aussi dictaphone – basique, même dans
les téléphones courants. La fonction
lecteur vidéo l’est moins, et réserve
de vraies surprises. Visionner une bande
annonce de film, un clip, sur l’écran de son
PDA convainc par la qualité d’image.
Voir tout un film ? Encore un peu prématuré à cause... de la batterie.
• PHOTO/CAMÉRA :
gadget à ses débuts, la fonction
appareil photo, voire caméra, se
« professionnalise ». La résolution
standard est de 1,3 mégapixel :
clichés de très bonne qualité, imprimables en 10 x 15. La caméra
enregistre de petites vignettes
vidéo en MP4 qui ne remplaceront
pas votre caméra DV. Un seul
défaut : le flash manque encore
à l’appel. Seul le HW 6515 de HP
propose une petite lampe... torche !
• GPS : quel que soit le moyen
E
Jean-Baptiste Giraud
S
S
ur quoi roule le business de la mobilité ? Bien sûr pas sur les achats
d’appareils à petits prix avec abonnements, subventionnés par les opérateurs ! Le « cash » naît des communications et des services facturés à la minute (le
flux de données, ou data). Comment les comparer d’un opérateur – virtuel ou pas – à l’autre ?
Mission de plus en plus impossible : options,
temps de communications, échange de données,
visiophonie, mails, navigation sur Internet avec
ses services nouveaux contre SMS surtaxés (géolocalisation GPS, par exemple) sont les vaches à
lait de la téléphonie mobile du XXIe siècle. Bien
sûr, la complexité nouvelle des smartphones (téléphones « intelligents ») va conduire constructeurs et opérateurs à gonfler leurs services aprèsvente dans des centres d’appels et des services
techniques (sous-traités) coûteux. La belle affaire,
si s’envole l’Arpu des clients (Average Revenue
Per User, lire Quiz éco). Au final, un flot de services à fortes marges rapidement indispensables
transforment radicalement la mobilité professionnelle. Prenons un abonné en entreprise doté
d’un smartphone RIM BlackBerry avec clavier.
Il génère un Arpu de 185 euros par mois (de source
Orange, novembre 2005). Une facture téléphonique mensuelle moyenne bien supérieure à ce que
génèrent la totalité des clients Orange France :
31 euros en moyenne (2004). Évidemment,
l’email à lui seul ne justifie pas un Arpu si élevé :
il s’agit souvent d’utilisateurs en déplacement
à l’étranger ou coutumiers de durées longues
de communications. Le BlackBerry et ses courriels automatiquement reçus (mode push) ont
convaincu jusqu’alors 20 000 clients en France
(10 000 entreprises) chez Orange seul (auxquels
s’ajoutent les clients SFR), contre 4 millions dans
le reste du monde. Avec l’arrivée, au printemps
2006, de la même solution de mail en push sur
les appareils équipés de Windows Mobile 5.0, le
potentiel du marché devient explosif.
Jérôme Tranié
PDAFrance.com
quiz éco
QUEL ARPU GÉNÉREZ-VOUS ?
Arpu : Average Revenue per User (chiffre
d’affaires moyen par abonné).
Les opérateurs se battent désormais
à coups d’Arpu. On le calcule en divisant
le chiffre d’affaires des douze derniers
mois (généré par les appels sortants,
entrants, frais d’accès au réseau, revenu
du roaming – clients d’autres réseaux –
et revenus nés des autres services
à valeur ajoutée) par la moyenne pondérée
du nombre de clients(sur la même
période). La « moyenne pondérée » se
calcule par la moyenne des moyennes
arithmétiques mensuelles du nombre de
clients du début à la fin du mois.
Un peu ardu, l’arpu ?
SMARTPHONES : TÉLÉPHONE + MAILS = SUCCÈS
Le smartphone, roi du marché ? Ce mariage entre l’assistant personnel numérique (PDA)
et le téléphone portable convainc tout le monde, à en croire les statistiques de ventes. HP, Nokia,
RIM et Palm réalisent un carton : + 186 % sur le 2e trimestre 2005, chiffre l’étude Canalys.
Les fêtes ne feront pas chuter les chiffres : parce que le smartphone réalise la grande convergence
du téléphone – voix et SMS – et du courriel, il séduit la nouvelle race des prosumers, néologisme
américain entre professionals et consumers, le pro et le conso. D’où la popularité des appareils
avec clavier : ils simplifient la saisie des messages écrits. Les opérateurs les chouchoutent.
Lire la suite du dossier p.11
4
LG U8290
15 heures : « Je cherche un PDA » commence ce client. Yvan se lance dans la
démo du tout dernier Qtek 8310 avec son
système d’exploitation Windows Mobile
5.0, son haut débit Edge (concurrent de
la 3G), son appareil-photo à la norme du
moment (1,3 mégapixel), Bluetooth (connexion sans fil aux périphériques), et…
le client est parti. Yvan se frotte les
mains.
4
6
5
5
QTEK 8310
7
18 heures 45 : Yvan Adonphe n’a rien vendu, mais il subit un jeune branché qui lui détaille par cœur les caractéristiques de tous
les PDA communicants du marché.Yvan est
un peu perdu. « Quel budget ? » demandet-il au geek (un fou de techno). « Euh, 1 euro
avec l’abonnement » répond le jeune désargenté. Yvan Adonphe lui vend un mobile
qui ne fait que… téléphoner. Yvan se frotte
les mains. Très bonne journée…
Récit Olivier Magnan
N
O
de transport, voiture, scooter, vélo,
transport en commun ou simplement
à pied, la fonction GPS intégrée au HW
6515 de HP et au A1000 de Motorola vous
change la vie. Piéton ? Il vous ouvre
les sens uniques. À vélo ? Il censure
les grandes artères. En scooter 50 cm3 ?
Il oublie les voies et autoroutes
interdites, comme les périphériques.
Indispensable !
L’étonnante machine à cash
des PDA…
6
Retrouvez le magazine des technos mobiles sur PDAFrance.com
p. 9
Suite de la page 9
guide d’achat
avec
www.pdafrance.com
5 PDA de fêtes !
L’informatique est mobile. Définitivement. Preuve : les deux grandes tendances fortes établies en 2005 : la démocratisation du GPS (géolocalisation,
souvent intégrée dans les PDA). Et les PDA communicants eux-mêmes : on va enfin téléphoner et échanger des données sans supporter une « brique »
collée à l’oreille. Avec PDAFrance, le numéro un du PDA en ligne, notre sélection des 5 PDA de pointe.
QTEK S110 : PETIT TACTILE…
Enfin, un assistant électronique aux dimensions de
poche. Les adeptes de l’écran tactile l’adopteront.
Ses limites
• Option « main libre »
poussive
• Haut-parleur
dans le dos
de l’appareil
• Pas de wifi
Prix : 529 €
Ses atouts
• Superbe design
• Dimensions
• Bel écran
• Suite logicielle complète
• Batterie amovible
• Support GPS Bluetooth
• Performances vidéos
PALM TREO 650 :
LE DERNIER DES « NON WINDOWS »
Le vaisseau amiral du constructeur américain
Palm Inc. Et son ultime rempart contre (l’invincible
?) armada Windows Mobile. Les fans du système
d’exploitation Palm OS le placent « très haut ».
Ses atouts
• Très bon en téléphonie
• Autonomie
• Bon clavier
• Souplesse et vitesse
du Palm OS
• Facilité d’utilisation
et écran
• Batterie amovible
Ses limites
• Antenne imposante
WIFI,
GRAVEUR DVD,
60 Go, 512 Mo
Ses atouts
• Qualité de l’écran
• Support de l’UMTS
(haut débit)
• Grand clavier
• Ergonomie de la mini
tablette
Ses limites
• Prix élevé
• Encombrement
• Appareil photo médiocre
• Lenteur du système
d’exploitation
• Pas de deuxième
batterie
Prix : environ 1 000 €
I
(trop)
• Autonomie limitée
en mode Bluetooth
• Impossibilité d’utiliser
les data durant un appel
• Appareil photo
de mauvaise qualité
• Mauvaise gestion de la
mémoire
Prix : environ 750 €
THINKPAD
L’OFFRE DU MOIS
LE SANS-FIL
POUR TRAVAILLER
EN TOUTE LIBERTÉ
ORANGE SPV M5 000 : CHER GRAND CONFORT…
Choix Orange, il offre la « 3G » (haut débit, visiophonie) et un clavier de taille respectable. Son
design et ses fonctions devraient combler les
professionnels mobiles.
PAQ HW6515 :
LE SENS DE L’ORIENTATION
Le top, le roi des PDA, avec son
immense atout d’un GPS intégré
et son clavier de taille confort.
Alors, pourquoi ces lacunes ! Processeur un rien poussif et autonomie limite font attendre avec
impatience la nouvelle version
HT
Ses atouts
• GPS intégré
• Clavier agréable
• Support de l’Edge
(haut débit)
• Dimensions et poids
Ses limites
• Processeur débordé
• Autonomie faible
• Appareil photo
médiocre
Prix : environ 650 €
M600 : L’ETEN DE TOUS LES DANGERS…
POUR LA CONCURRENCE
Connaissez-vous Eten ? Non ? Normal, ce constructeur asiatique n’est pas vraiment connu en
France. Dommage. Le M600 devient un outsider
de poids face aux mastodontes du marché.
Ses atouts
• Dimensions
• Écran sublime
• Performance globale
• Windows Mobile 5.0
• Autonomie
Ses limites
• Pas d’infrarouge
• Les touches ne sont
pas rétro-éclairées
Prix : environ
600 €
Nghia Nguyen Dai
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CARACTÉRISTIQUES ET ÉQUIPEMENTS
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wifi en prime.
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ThinkPad est un produit de Lenovo.
© Copyright Lenovo 2005. ThinkPad est une marque de Lenovo. Prix moyens constatés au 1er décembre 2005, chaque revendeur restant libre de ses prix. Offres réservées aux entreprises et collectivités locales, valables en France métropolitaine, dans la limite
des stocks disponibles. Les prix et caractéristiques des produits présentés peuvent être modifiés à tout moment et sans préavis. 1- Financement sur 36 mois, terme à échoir par prélèvements automatiques, sous réserve d’acceptation du dossier par IBM Global
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appel local. TVA en vigueur 19,6 %. IBM est une marque d’International Business Machines Corporation. Intel, le logo Intel, Intel Inside, le logo Intel Inside, Intel Centrino et le logo Intel Centrino sont des marques déposées ou enregistrées d’Intel Corporation ou
de ses filiales, aux États-Unis et dans d’autres pays. Microsoft, Windows et Office sont des marques déposées de Microsoft Corporation. Lenovo (France) SAS, Société par Actions Simplifiée, au capital de 1 837 000 euros. Siège social : Tour Descartes - 2, avenue
Gambetta - La Défense 5 - 92400 Courbevoie. R.C.S. Nanterre 481 278 240.
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p. 11
ACTU ÉCO
éco in
EUROPLASMA BRÛLE
L’AMIANTE La première usine mondiale
capable de brûler de l’amiante de façon
rentable vient d’être inaugurée à Morcenx
(Landes). Ancien site expérimental EDF, l’usine
Inertam Cofal a été rachetée et perfectionnée
par Europlasma, une PME d’une cinquantaine
de salariés. Son principe ? Vitrifier l’amiante via
une torche à plasma* afin de la transformer
en cailloux inoffensifs. Une première : jusqu’à
présent, l’amiante était stockée dans les
décharges ! « Nous avons investi 4 millions
d’euros au cours des deux dernières années
pour mettre au point le four le plus efficace
qui soit, ce qui a dégradé d’autant nos
comptes. Aujourd’hui, l’équilibre est atteint
et nous pensons traiter de 8 000
à 10 000 tonnes d’amiante par an » explique
Didier Pineau, le PDG d’Europlasma
(12 millions d’euros de chiffre d’affaires).
Le marché potentiel est énorme. « À elle
seule, la France doit en détruire entre
100 000 et 200 000 tonnes par an ! »
Europlasma prévoit donc de multiplier le
concept de son usine.
MR
* jet de gaz à haute température conçu initialement
pour le domaine spatial afin de tester la résistance
des matériaux.
éco out
SI VOUS SAVIEZ...
Un spam (mail non sollicité) fait fureur sur
Internet : il accuse les cheminots de se goberger
avec l’argent public. En réalité, il circule
régulièrement depuis 1995. Vérifier les chiffres ?
nous nous y sommes attelés... avec difficulté, car
chacun a sa manière de compter. Les subventions
d’État, d’un montant de 75 milliards de francs par
an ? La SNCF répond faux : elles sont de
2,5 milliards d’euros. Chiffre auquel l’Ifrap (institut
de recherche sur les administrations
publiques) ajoute d’autres aides, par exemple
celles des régions, qui allègent le prix des billets.
Total, selon l’Ifrap : une bonne dizaine de milliards.
Les retraites ? Le spam parle de 14 milliards de
francs par an. « L’État verse en effet 2,4 milliards
d’euros, explique la com de la SNCF : 165 000
cheminots actifs ne peuvent pas, à eux seuls,
payer la retraite de 300 000 anciens
cheminots ». Quant aux salaires, il est question
d’un conducteur deTGV payé 490 000 F par an,
chiffre démenti. Le salaire moyen à la SNCF est
de 2 660 euros bruts, contre 2 000 euros pour
le salaire français moyen...
SA
* Hoax : baliverne ou fausse allégation sur Internet. Dépistés sur
www.hoaxbuster.com
p. 12 - Économie Matin N°49
hommes de la semaine
Deux « Frenchies »
chez les Anglais
Q
ui a dit que les Anglais n’aimaient
pas les Français ? Certainement pas
Olivier Huart ni Olivier Campenon,
fraîchement nommés à des postes
clés chez BT, l’ex-British Telecom,
opérateur mondial de solutions de communications. Le premier, 41 ans, ancien directeur général
de Cegetel, devient patron de la filiale française…
En lieu et place du second, 42 ans, promu viceprésident à l’échelle européenne ! Jamais deux
sans trois : le président de BT international depuis
2004, François Barrault, est aussi un Français.
« Ce qui prouve que des managers français peuvent faire carrière à l’international. Groupe mondial, BT s’attache avant tout aux résultats. Chacun est jugé sur ses capacités » constate Olivier
Huart, dont la mission consiste à tripler le chiffre
d’affaires de BT France en 2006 (actuellement
165 millions d’euros). Pour Olivier Campenon, désormais manager international, la formation « à
la française » n’a rien à voir avec sa réussite. Au
OLIVIER CAMPENON
OLIVIER HUART
contraire. « Nous avons historiquement une tendance à rester tourné vers l’intérieur » note celui
qui gère désormais le développement de 53 pays
pour un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros.
Son atout pour réussir ? « Mon management relativement anglo-saxon, assez direct ». Un style
« international » qui sied dans une équipe de
direction riche de 14 nationalités… « Travailler en
anglais est un plus : ça nous contraint à formuler
vraiment tout ce que l’on veut dire, sans penser
que notre interlocuteur va comprendre le message
avec une partie des informations ». Un avantage
certain pour la « French connection » de BT :
les séminaires de travail sont plus appréciés à
La Baule qu’à Londres…
Muriel Roy
entreprise de la semaine
Diddl fait le bonheur de Kontiki
L
es cadeaux de Noël 2005 feront encore une fois la part belle à Diddl. Qui ?
Diddl (prononcez « dideul »), une souris aux grands pieds créée en 1990 par
le dessinateur allemand Thomas Goletz
sur des cartes postales. Dès 1994, Niels Sorensen, un expatrié suédois, flaire le filon et fonde
Kontiki avec l’exclusivité des droits Diddl pour
la France. La PME lyonnaise commence par distribuer les cartes postales : gros succès. Véritable phénomène commercial auprès des 7-12 ans,
Diddl apparaît bientôt sur des papiers à lettre,
crayons, porte-clés, tasses, et même sous forme
de peluches… De la maternelle au collège, les
cours de récré se sont transformées en véritables
bourses d’échange de bloc-notes Diddl ! Le succès du personnage tient uniquement au boucheà-oreille : Kontiki a adopté la stratégie de son
fournisseur allemand, la non-communication !
Avec 45 salariés dont la moitié de commerciaux,
Kontiki soigne avant tout ses clients revendeurs.
Les 1 600 points de vente ont été triés sur le
volet : carteries, librairies-papeteries ou grands
magasins, tous remplissent certaines conditions
de présentation et de position géographique. « Il
faut surtout acheter d’emblée pour 8 000 euros
de produits, c’est un sacré pari, estime une gérante de papeterie parisienne. Mais je ne regrette
pas de l’avoir tenté : j’ai gagné 20 % de chiffre
d’affaires depuis que je vends la gamme Diddl. »
Les résultats semblent également au rendez-vous
pour Kontiki, même si l’entreprise ne communique
aucun chiffre d’affaires – logique de discrétion…
Laure Japiot
+ de
20 000
visites par jour sur le site internet www.diddl.fr
Économie Matin cherche ses nouveaux locaux à Paris Ouest !
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contact : Constance de Corbière 01 56 43 24 44
VOTRE ÉCONOMIE
Piscines privées,
facture salée
chiffre
parlant
En 2004, Lindsay Owen-Jones
(L’Oréal) a gagné 6,6 millions d’euros1.
Bernard Arnault (LVMH) 3,9 millions
d’euros2. Jean-René Fourtou (Vivendi
Universal) 3,4 millions d’euros.
Antoine Zacharias (Vinci) 3,4 millions
d’euros, et Maurice Lévy (Publicis)
3,2 millions d’euros.
Soit à eux 5 un total de 20,5 millions
d’euros.
En un an, le président de L’Oréal a perçu
ce qu’un Smicard mettrait 450 ans à
gagner… en travaillant 12 mois par an3.
Un cadre payé 50 000 euros par an
devrait travailler plus de 130 ans pour
gagner ce que Lindsay Owen-Jones a
touché l’année dernière.
En 2004, nos 5 grands PDG ont perçu
une somme que 5 Smicards mettraient
280 ans à gagner. Soit le salaire de plus
de 80 ans de travail de 5 cadres
moyens. Bon à savoir au moment où
dans son entreprise sont négociées les
augmentations de salaire…
1. Rapports annuels des sociétés
(ensemble salaire fixe, bonus,
avantages en nature, jetons de
présence, mais hors stock-options).
2. Chiffre 2003. 3. Sur la base d’un
salaire brut mensuel de 1 218 euros.
Gérard Huguenin
de Argent, ce qu’il faut faire,
>Auteur
Prêt immobilier
TAUX
FIXE
Taux
effectif
moyen
à 15 ans
2,65%
Prêt à la consommation
CRÉDIT AUTO
5,58%
CRÉDIT PERSONNEL
6,50%
Taux effectif moyen
ART PRESSE
>
Prix de l’essence
SANS PLOMB 95
1,16 €
DIESEL
1,03 €
La Banque Centrale Européenne s’apprête à augmenter
son taux directeur. Ceci aura une influence certaine sur
les taux d’intérêts des crédits immobiliers. Encore à
des niveaux historiquement bas, les taux d’intérêts ont
commencé une légère remontée. Cette hausse devrait
rester modérée sur les 3 ou 6 prochains mois.
Toute l’info sur www.meilleurtaux.com
p. 10 - Économie Matin N°49
I
l gèle dehors et on vous parle de
piscine ? Oui, car l’hiver est la meilleure période pour la construire. Une
pratique qui se démocratise : le parc
français des piscines privées a doublé
en 10 ans pour dépasser un million en 2005.
Mais l’investissement reste coûteux. Les piscines enterrées – près de 70 % du marché
– exigent des travaux de terrassement : la
construction est d’ailleurs soumise à déclaration de travaux auprès de la mairie, voire
permis de construire si la piscine est couverte. Le prix du bassin lui-même dépend du
matériel : à partir de 5 000 euros pour une
piscine en kit (panneaux à monter soi-même)
jusqu’à plus de 25 000 euros pour une piscine en béton construite sur mesure par des
professionnels… Bien plus économiques, les
bassins hors-sol (à poser à même le sol), accessibles dès 700 euros. Mais quel que soit
le matériel choisi, une piscine privée implique d’autres frais à ne pas négliger, et notamment un système de filtration de l’eau :
l’entretien d’une piscine de taille moyenne
(8 mètres sur 4) coûte environ 310 euros par
an. Les adeptes du confort opteront pour
une solution de chauffage : de 750 euros
pour l’achat d’un réchauffeur électrique à
3 500 euros pour une pompe à chaleur (le
coût énergétique revient à environ 1 euro
par jour). Enfin, une loi sur la sécurité oblige
tous les propriétaires à s’équiper avant le
1er janvier 2006 d’un dispositif de protection normalisé : barrière, alarme, couverture
ou abri (lequel offre en outre l’avantage de
conserver la chaleur et de faciliter l’entretien). Mais les abris de piscine coûtent entre
4 500 et… 16 000 euros ! Avant de plonger
dans votre bassin, vous devrez donc plonger
profondément la main dans votre portefeuille…
L
a France, premier marché européen
des piscines et deuxième marché
mondial derrière les États-Unis…
Le taux d’équipement des Français n’est encore que de 7 % mais
pourrait rattraper celui des Américains (plus
de 15 %). Eux ont commencé à s’acheter des
piscines 15 ans avant nous ! Car le secteur
est en pleine expansion dans l’hexagone,
aidé par la canicule de l’été 2003 : un chiffre
d’affaires de 1,4 milliard d’euros en 2004 et
une prévision de croissance soutenue pour
2006 (20 % de piscines supplémentaires),
selon la Fédération des professionnels de la
piscine (FPP). Le secteur compte 3 000 entreprises, réparties en deux branches : fabricants et distributeurs de matériel d’une part
(Astral, Procopi, Aqualux…), constructeurs
et installateurs de piscines d’autre part
(Everblue, Euro Piscines, Piscines de France…). Sur le marché de la piscine en kit, le
leader est Desjoyaux : premier réseau exclusif mondial, la marque française fabrique
plus de 15 000 kits par an et a enregistré
un chiffre d’affaires de 83 millions d’euros
en 2004-2005. La qualité française est reconnue dans le monde entier puisque nos
fabricants réalisent environ 30 % de leur
chiffre d’affaires à l’export. Le développement des accessoires (chauffage, escaliers,
balnéothérapie…) leur assure une rente certaine… De plus, la Fédération estime que
50 % des piscines ne sont pas encore sécurisées et doivent s’équiper en systèmes de
protection ! Tout va bien également pour les
installateurs : 40 % des futurs propriétaires
de piscines veulent en confier la construction à un professionnel qui leur livrera une
piscine « prête à plonger »…
Laure Japiot
combien ça rapporte ?
3,25%
>
TAUX
VARIABLE
Taux
effectif
moyen
à 15 ans
combien ça coûte ?
Ces patrons
qu’on paie si bien...
5 CONTINENTS
L’OCDE PLUS OPTIMISTE…
L’horizon économique s’éclaircit selon
l’Organisation de coopération et
de développement (OCDE). Dans
son rapport d’automne, l’organisation
réévalue ses prévisions pour l’ensemble
des pays de la zone et prévoit
une hausse du produit intérieur brut
de 2,7 % pour 2006, et 2,9 % pour 2007.
Soit 0,1 point de plus que lors
de ses prévisions au printemps.
Le Japon apparaît comme le meilleur
élève dela classe : la croissance y est
attendue à 2,4 % en 2005, contre 1,5 %
prévu en mai.
… A DÉSIGNÉ SON NOUVEAU
CHEF Anguel Gurria, ancien ministre
des Finances mexicain, prendra ses
fonctions de secrétaire général
de l’OCDE en juin 2006.
REFUGE EN OR Du jamais vu depuis
18 ans, l’or s’est coté 502,30 dollars
l’once (426 euros pour 28,350 grammes)
sur les marchés asiatiques.
Les investisseurs recherchent le métal
jaune pour diversifier leur portefeuille
et se protéger contre les risques
d’inflation.
KAZAA EN SURSIS Le site de
téléchargement en ligne Kazaa
disparaîtra-t-il le 5 décembre ?
Un jugement de la cour fédérale
d’Australie a ordonné au propriétaire
du réseau peer-to-peer d’installer des
filtres anti-piratage, faute de quoi
le réseau sera débranché le 5 décembre.
THYSSENKRUPP COUPE L’ACIER
SOUS LE PIED D’ARCELOR
L’enjeu sur le marché de l’acier ?
Être le plus gros acteur pour faire
face au marché chinois. Ainsi,
le franco luxembourgeois Arcelor
a lancé une offre publique d’achat
(OPA) mi novembre pour racheter
le canadien Dofasco. C’était sans
compter sur la surenchère de l’allemand
ThyssenKrupp. La nouvelle offre
valorise Dofasco à 3,5 milliards d’euros,
contre 3,20 milliards pour l’offre
d’Arcelor.
400
millions de $
C’est le chiffre d’affaires engrangé
par le film Harry Potter et la Coupe
de feu en dix jours d’exploitation.
Un résultat qui dépasse de loin
les précédentes adaptations
cinématographiques des aventures
du sorcier à la cicatrice.
p. 14 - Économie Matin N°49
taux d’intérêt
L’immobilier au faîte des prix
L
es prix réels de l’immobilier des principaux pays industrialisés ont fortement
grimpé depuis 15 ans ! Au moment où
la Banque centrale européenne tente
un taux directeur légèrement augmenté
de 0,25 point, à 2,25 % (Économie Matin n° 48
p. 4), un rapport en pointe les causes : augmentation du désir de logements plus grands due à
un accroissement du revenu par habitant, croissance démographique. À quoi s’ajoute « la rareté
des terrains et la rigueur des règlements d’urbanisme, l’amélioration de la qualité, et la faiblesse
relative des gains de productivité dans le secteur
de la construction ». L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE),
dont l’Union européenne fait partie, constate
que les hausses récentes des prix sont supérieures à celles des cycles précédents en Australie,
Danemark, États-Unis, France, Irlande, Norvège,
Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède. La durée de
ce cycle de hausse, commencé en 1996, dépasse
les précédents : 12 pays sur 17 ont connu une
augmentation de plus de 25 % des prix réels au
cours des 5 dernières années. En revanche, l’Allemagne, la Corée, la Finlande, le Japon et la Suisse
ont vu les prix se stabiliser ou même baisser.
Les achats dans l’immobilier ont été facilités en
France par la baisse des intérêts des emprunts
– de 1,7 % du revenu disponible des ménages
en 1992 à 1,4 % en 2000 et 1,1 % en 2003.
Pourquoi pas chez nous ?
éco plus
L
Une baisse des prix de l’immobilier ne pourrait
intervenir que si une hausse durable des taux
d’intérêts des emprunts survenait. Peu probable, conclut le rapport. Le coup de pouce décidé
par Jean-Claude Trichet, patron de la BCE, n’affectera pour l’heure que modérément le panorama immobilier européen.
Gilles Klein
74,3 %
de hausse du prix réel des logements
en France entre 1997 et 2005.
Source : OCDE.
L’immobilier monte…
au gré des eaux !
a Conférence des Nations Unies sur
les changements climatiques accueille en ce moment à Montréal
plus de 10 000 délégués de 156 États.
« Climat » propice aux idées neuves, comme celles de la firme néerlandaise de
construction Dura Vermeer. Son innovation :
ignorer pratiquement les inondations en s’y
adaptant grâce à des logements amphibies !
Ces maisons, d’apparence banale, s’élèvent
avec le niveau de l’eau jusqu’à 5 mètres audessus du sol. Comment ? Grâce à deux poteaux d’acier enfoncés profondément dans le
sol qui coulissent lorsque l’eau monte. Point
de fondations mais une base creuse qui fait
office de coque de flottaison. Un bon moyen
de sauver les meubles… Pour rester au sec,
il faut malgré tout y mettre le prix. Comptez
250 000 à 300 000 euros pour une surface habitable de 120 mètres carrés. Logique, le raccordement au gaz, à l’électricité, à l’eau (celle
qui n’envahit pas !) et au tout-à-l’égout font
monter l’addition puisque les branchements
doivent s’adapter aux mouvements de la maison. Aux Pays-Bas, les précipitations devraient
augmenter de 25 % dans les années à venir
et les terrains constructibles commencent à se
faire rares. Le projet du gouvernement : utiliser les zones inondables et y construire des
bâtiments flottants. Ainsi, une ville de 12 000
bâtiments, constituée de serres, de maisons,
d’usines et de parkings flottants, pourrait
voir le jour près de l’aéroport d’Amsterdam.
En France, les inondations représentent 75 %
des dégâts causés par l’ensemble des catastrophes naturelles. Et selon le ministère
de l’Écologie et du développement, plus de
20 000 km2 du territoire sont susceptibles
d’être inondés, soit 4,5 millions de Français
qui trouveraient avantage à « flotter ». Alors,
pourquoi pas chez nous ?
Sandrine Allonier
8 000
communes françaises sont concernées
par le risque « inondation »
Source : ministère de l’Écologie
et du Développement.
revue de presse internationale
Les transports publics
stressent les Anglais
Le CBI, le Medef anglais, a demandé au
gouvernement d’investir 1 milliard de livres
sterling supplémentaire dans les transports
en commun. L’organisation estime en effet
que les transports publics du Royaume sont
dépassés et augmentent le stress des salariés tout en faisant perdre de la productivité
aux entreprises. Les deux tiers des entreprises pensent que la situation devrait encore
se dégrader dans les 5 prochaines années si
rien n’est fait.
avec
Le goût s’apprend
avant la naissance
Des études menées par un institut de recherche de Philadelphie ont démontré que
le régime alimentaire adopté par une mère
pendant sa grossesse peut influencer les
goûts du futur nourrisson. Cette influence
se poursuivrait même pendant l’allaitement
du bébé. Ainsi, une femme enceinte qui consommerait beaucoup de légumes pendant
sa grossesse pourrait donner à son bébé le
goût pour ces aliments. Des études sur ce
thème sont actuellement menées dans de
nombreux laboratoires à travers le monde.
Alcoolique, moi ?
Flambée
de sites illégaux
Le rapport élaboré par le journaliste – et ancien
alcoolique – Hervé Chabalier à la demande du
Selon les chiffres d’une étude publiée par Interministère de la Santé révèle qu’un Français sur
net Security Systems (ISS), 16 millions de sites
10 subirait un abus d’alcool et 5 en mourraient
web présenteraient aujourd’hui un caractère illéchaque jour. L’auteur fustige un « déni général
gal, extrémiste ou violent. 188 000 d’entre eux
dont la raison est à la fois économique et culont été créés en 2005, soit une augmentation
turelle », et préconise le durcissement des mesde 42 % par rapport à 2004. ISS rappelle que
sages de prévention. L’industrie du vin, face à la
économimatin
30/11/05 concurrence
17:18 Page
1
l’utilisation illégale d’Internet
se fait majoritaireet la consommation
en baisse, juge
ment sur le lieu de travail.
ce rapport « alarmiste » et « anti-patriotique ».
Brésil : la pauvreté recule
Le niveau de pauvreté au Brésil a diminué de 8 % pour s’établir à
25,08 % de la population en 2004, le plus bas niveau enregistré
depuis 1992. Un Brésilien sur 4 vit ainsi en dessous du seuil de
pauvreté, contre 1 sur 3 auparavant. Selon la Fondation Getulio
Vargas, institution privée à but non lucratif dédiée à l’enseignement et au développement des sciences sociales, cette diminution spectaculaire s’explique par la forte croissance économique
du pays et la redistribution des revenus impulsée par le gouvernement de Luiz Inacio Lula da Silva.
Savoir pour prévoir
Décembre 2005-février 2006 – 7 € (France métropolitaine)
LE MONDE
EN 2006
Avec les commentaires de:
José Manuel Durão Barroso
Recep Tayyip Erdogan
Bob Geldof
Amartya Sen
Mary Landrieu
Paul Wolfowitz
Carlos Ghosn
Taux d’incertitude
(en dollar pour 1 euro)
Les secteurs de croissance
� Les prévisions pays par pays
�
Chez votre marchand de journaux
p. 15
MÉDIAS
fil de pub
pub and co
De la pub à toutes les e-pages !
L
es recettes publicitaires en ligne explosent : + 73 % en 1 an ! De quoi donner
envie à de nouveaux entrants de se
lancer sur le créneau. Adintext est de
ceux-là. Son offre unique en France :
des liens publicitaires insérés au sein même des
pages web. Louis Gay, PDG d’Adintext (photo),
révèle le secret de cette trouvaille de fils de
pub...
En quoi ce format publicitaire se démarque-t-il
des liens parrainés habituels ?
Adintext reprend bien le principe des liens dits
sponsorisés, sur le côté droit des sites Internet,
qui associent un mot à l’offre d’un annonceur…
Mais nos messages commerciaux sont affichés
non pas autour des articles, mais dans le corps
du texte, sur ces mots clés. Par exemple, si une
internaute surfe sur un site féminin et qu’elle clique sur le mot fitness, un lien vers un site de
vente de vêtements de sport apparaîtra. Résultat : les offres de l’annonceur sont totalement
adaptées au contenu et intégrées dans la page.
Quoi de plus efficace comme publicité ?
Comment ça marche ?
Notre technologie d’analyse du contexte détecte
dans une page web les mots en affinité avec des
offres publicitaires. Ils sont alors soulignés en
vert ou en bleu, rendus cliquables et reliés à un
site annonceur. Pour l’éditeur du site, c’est un
bon moyen de générer de nouveaux revenus en
exploitant des emplacements qui ne l’ont encore
jamais été !
LOUIS GAY
40 %
des investissements publicitaires
en ligne en 2004 sont des liens parrainés,
contre 29 % en 2003.
Source : IAB France.
C’est un peu intrusif comme publicité…
Ça l’est beaucoup moins que les autres formats.
La publicité est visible uniquement à la demande
de l’internaute : lorsqu’on passe sa souris sur le
mot souligné, une fenêtre avec le message de
l’annonceur apparaît. Si l’internaute clique dessus, que ce soit un lien texte, une image ou un
champ mail, il est redirigé vers le site de l’annonceur. C’est donc véritablement de la pub à la
demande… Et le verdict des Internautes est sans
appel : ils cliquent 3 à 10 fois plus que sur les
autres espaces publicitaires sur Internet.
Chaîne internationale
tricolore :
hissez les couleurs
C’
est fait, la France a une « voix » !
La création de la société éditrice
de la Chaîne française d’information internationale (CFII), détenue à parité
par TF1 et France Télévisions,
a été entérinée en conseil des ministres.
La chaîne émettra vers l’Europe, l’Afrique,
le Proche et le Moyen-Orient avant…
la fin 2006. Patrick de Carolis, président
de France Télévisions, arrache la présidence
du conseil de surveillance alors qu’Alain
de Pouzilhac, ancien président d’Havas,
proche de Jacques Chirac, prend la tête du
directoire. La chaîne sera financée par l’État
jusqu’en 2010. Trente millions d’euros de
crédits ont été provisionnés sur le budget
2005 et 65 millions d’euros sont inscrits
dans le projet de loi de finances 2006.
presse
Gourou
pour Le Monde en ligne
L’
américaine Dao Nguyen revient
au Monde interactif en tant que
directrice générale adjointe. Elle fut
la « conceptrice-gourou » du site Internet
du quotiden du soir .
Propos recueillis par Sandrine Allonier
BAROMÈTRE ECONOMIE MATIN/DATOPS
Carlos Ghosn sort du silence
Méthodologie : plus de 10 000 sites Internet de médias écrits à travers le monde sont scrutés depuis septembre 2004 par la société de veille et d’analyse
stratégique Datops pour Économie Matin. Pour toute information supplémentaire, contactez [email protected]
p. 16 - Économie Matin N°49
avec
Abonnement à Presse
News ? 01 41 10 98 30
L
e leader du baromètre de visibilité médiatique des patrons est
Carlos Ghosn. Le PDG de
Renault s’est exprimé devant la presse pour la première fois depuis sa prise
de fonction : il entend mettre l’accent sur les voitures
haut de gamme. Côté entreprises, EDF reste la plus visible dans les médias cette
semaine. À compter du
3 janvier, le groupe énergétique remplacera Electrabel
dans le NextCAC70, l’indice
créé le 31 janvier dernier qui
regroupe les 70 actions les
plus importantes et les plus
échangées de la Bourse parisienne. En deuxième position du baromètre, France
Télécom doit sa visibilité à
quelques revers. L’opérateur doit verser 6 millions
d’euros à Free et voit sa
filiale Orange sanctionnée
par le Conseil de la concurrence. Thalès occupe la troisième place du classement :
le groupe d’électronique est
fréquemment cité pour ses
négociations avec DCN et
les rumeurs d’un mariage
avec Alcatel.
VOTRE ARGENT
patrimoine
L
Plafonnement
des niches
fiscales :
il existe encore
de la marge
a loi de finances 2006 devrait plafonner à 8 000 € par personne
(plus 750 € par personne à charge)
certains avantages fiscaux dont les
contribuables sont susceptibles de
cumuler le bénéfice. Un frein pour les investisseurs ? Pas forcément… Avec ce dispositif, il ne
sera certes plus possible de cumuler sans limite
les déductions de revenu (investissement locatif
ou garde d’enfant par exemple) avec certaines
réductions d’impôt (souscription de parts de
FCPI par exemple). Mais d’autres éléments viennent atténuer cette interdiction : la règle souffrira de nombreuses exceptions, notamment
les placements retraite type Plan d’épargne
retraite populaire (Perp) et Préfon. Ou encore
les investissements dans les Dom-Tom et les
Sofica, pour lesquels un plafonnement spécifique plus élevé sera prévu. Quelques crédits ou
réductions d’impôt pour dépenses d’équipement sont aussi visés. De même, les exonérations et déductions liées à la situation personnelle du contribuable : hébergement d’une
personne âgée, indemnités de départ à la
retraite, demi-part pour les contribuables seuls
parents d’au moins un enfant… ne seront pas
non plus limitées. Pour les investisseurs qui ont
choisi de mener une opération en De Robien, la
mise moyenne a été de 150 000 € en 2004, soit
4 500 € d’économie fiscale seulement : on est
encore loin du plafond de 8 000 € ! Et le dispositif ne touche pas les investissements réalisés
avant le 31 décembre 2005. Ceux qui ont déjà
investi peuvent se rassurer…
Christophe Cremer
PDG de meilleurtaux.com
placements
avec
Le retour de l’or ?
À
moins d’un facteur exogène significatif, la probabilité d’un rallye boursier ces prochains mois
semble limitée. J’en veux pour si-
gne l’exceptionnelle performance
des marchés d’actions européens cette année
(autour de 20 %), des niveaux de valorisation
atteints et de la hausse tendancielle des taux.
En outre, le retour progressif de l’inflation, consécutive à la hausse durable des prix des matières premières, apparaît toujours telle une épée
de Damoclès sur les marchés de taux et actions.
Que reste-t-il pour investir en fin d’année et en
2006 ? L’immobilier ? Les niveaux de prix actuels
et la remontée des taux appellent à beaucoup
de prudence face au phénomène de bulle dont
nous sommes témoin. Restent les matières premières. Le pétrole ? Les valeurs pétrolières ont
déjà pris en compte la hausse des prix. Leur niveau de valorisation est tel que la plupart d’entre elles connaissent une correction boursière
importante ces derniers mois. Le métal jaune
en revanche peut offrir une opportunité : il bénéficie du triple statut actuellement favorable
d’actif financier décorrélé des autres marchés,
de valeur refuge historique et de matière première moderne. L’abondance des liquidités, les
anticipations inflationnistes, le défi yuan/dollar
plaident largement en faveur d’une poursuite de
la hausse de cet actif. Côté calendrier, c’est le
bon moment pour en acheter ! Si l’once d’or a
progressé de près de 12,4 % sur un an, les cours
des mines d’or ont baissé. Cet écart, qui n’est
pas tenable à terme, commence à se réduire.
À moyen terme, ce marché est soutenu par la
opportunités
tension entre l’offre et la
demande d’or. En quelques chiffres, il convient
de rappeler que la production s’établit à 2 500
tonnes environ et que les banques centrales
auront cédé près de 700 tonnes cette année.
Mais les ventes des banques centrales (encadrées par les accords de Washington) seront
très limitées au second semestre 2005 car les
banques ont déjà utilisé une bonne partie de
leur quota. La même tendance devrait se maintenir sur l’année 2006. Du côté de la demande,
la consommation au premier trimestre 2005 a
progressé de 26 % (dopée par la bijouterie, la
thésaurisation des ménages et la consommation
des industries des zones émergentes). La montée des risques exogènes demeure également
un facteur de soutien important sur le métal
jaune (santé et terrorisme...). Pour intervenir sur
ce marché peu accessible au public, souscrivez
à la sicav Merrill Lynch World Gold Fund, investie principalement dans des actions de sociétés
dont l’activité économique principale est l’exploitation de mines d’or ou d’autres métaux ou
minerais de base.
Florence Chatelet
Retrouvez l’intégralité de cet article sur
www.sicavonline.fr
Performances au 29 novembre 2005
(Source Morningstar)
Depuis le début de l’année :
Annualisée sur 3 ans :
+ 41,7 %
+ 22,7 %
avec
1 % logement, 17 millions
de salariés sont concernés
D
ans un mois, les entreprises de
plus de 10 salariés vont verser
leur participation au « 1 % logement » à l’organisme collecteur
qu’ils ont choisi. Le grand public
connaît surtout ce « 1 % logement » au travers
du prêt d’accession à la propriété. Mais, depuis
1998, tout a changé : désormais, les aides sont
offertes à tous les salariés des entreprises du
secteur privé non agricole habilités à adresser
directement leur demande auprès d’un organisme de leur choix.
• Les aides Loca-Pass : un coup de pouce non
négligeable pour devenir locataire avec l’Avance
Loca-Pass : Aliance 1 % logement avance le dépôt de garantie au locataire qui le lui rembourse
sans intérêts sur 3 ans maximum à hauteur de
15 euros par mois minimum. Avec la Garantie
Loca-Pass, le même organisme garantit directement auprès du propriétaire le paiement de
18 mois de loyer et charges locatives pendant
les 3 premières années du bail. L’éventail des
bénéficiaires est très large. Sont concernés les
salariés des entreprises du secteur privé non
agricole, les travailleurs saisonniers, les jeunes
chômeurs de moins de
30 ans sans oublier les
étudiants sous certaines conditions.
• Le prêt Pass-Travaux : cette aide, offerte au
taux de 1,5 % l’an TEG (hors assurance, facultative) peut grimper jusqu’à 8 000 euros quelles que soient les ressources du demandeur.
Propriétaires comme locataires financeront des
travaux d’entretien et d’amélioration de la résidence principale, y compris les travaux de
copropriété. Ce produit est accessible à tous
les salariés d’entreprises du secteur privé non
agricole, concerne aux retraités depuis moins de
5 ans.
• L’aide Mobili-Pass : cette subvention est
versée aux salariés des entreprises (de plus de
10 salariés) tenus de déménager suite à une
embauche ou à une mutation professionnelle. Son
montant est de 1 600 euros maximum, plus 1 600
euros après accord de l’employeur. Il s’agit d’une
subvention, le salarié n’a donc rien à rembourser !
Lucie Artis
Pour plus d’informations sur ces aides,
rendez-vous sur le site :
www.aidologement.com/aliance
p. 17
CONSO
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Sélection PriceRunner pour Économie Matin
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issan, bien connu pour ses 4 x 4 purs
et durs (le Patrol est une référence
dans le domaine) se diversifie avec
bonheur dans le SUV (Sport Utility
Vehicule). Avec ce Murano importé
des usines Nissan américaines, il serait difficile
d’envisager de rallier Paris à Dakar. En revanche, quel bonheur de filer sur l’autoroute grâce
au châssis renforcé et européanisé, le tout dans
le silence parfait du V6 3,5 litres de 245 chevaux. Puis, éventuellement, de quitter le bitume
pour aller chercher ceps et autres girolles dans
des petits chemins de terre. La garde au sol de
l’engin vous autorise le hors-piste (mais pas le
franchissement). Ce Murano a de plus un look
exceptionnel avec sa proue
en forme de squale et son arrière très profilé. Au volant, on
trouve tout de suite ses marques puisque même le pédalier
est réglable électriquement.
La boîte de vitesse ? Un variateur : on dispose d’une multitude de vitesses. Besoin de
frein moteur ? vous passez sur
le mode séquentiel et le tour
est joué ! Le Murano regorge
d’astuces : les sièges arrière
sont réglables en inclinaison
et le cache bagage s’adapte à
ce changement d’assiette. Il est
possible d’installer un ordinateur portable – pour le rechar-
cinéma
45
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NB : les prix indiqués ne tiennent pas compte des frais de livraison
Date de collecte des prix : 1 décembre 2005, 11 h 00 heures.
Source : www.pricerunner.fr
ger – dans la profondeur de l’accoudoir central.
Une caméra de recul vous renvoie sur l’écran
de navigation du tableau de bord les images
en couleur de tout ce qui se passe derrière la
voiture… La classe ! Au chapitre des défauts, la
consommation du V6 qui tourne à une moyenne de 13 litres aux cent (prévoir des pleins de
80 litres à 75 euros), un seuil de chargement
haut perché et une mauvaise visibilité vers l’arrière (la caméra pour les manœuvres n’est pas
un gadget !) Mais au global, on ne regrette pas
ses 45 600 euros. C’est une somme, mais qui
comprend un équipement complet et un design
sans égal. Pour beaucoup, c’est sans prix lorsqu’on veut rouler différent ! Gérard Jouany
avec
Chicken Little
U
n petit poulet reçoit un jour un
morceau de ciel sur la tête. Qui
le croira ? Avec sa petite taille,
pourra-t-il sauver sa ville tout
entière ? Première aventure en
solo pour Disney ! Après 10 ans de collaboration fructueuse avec Pixar, 7 longs métrages
et autant de cartons au box-office (avec entre autres Toy Story, Le Monde de Nemo ou
Les Indestructibles), le studio aux grandes
oreilles s’essaie seul à l’animation 3D avec
Chicken Little. Aventures inspirées d’un court-métrage d’animation datant de 1943 dont le réalisateur n’est autre que Clyde Geronimi (Cendrillon, Peter Pan), Chicken Little accueille une galerie de personnages
hauts en couleurs (dont un canard très moche, un poisson casqué et un
porc-épic très cool), le tout rythmé par des parodies de films récents tels
qu’ Independence Day ou La Guerre des mondes. Côté voix, la version
française bénéficie de la présence de Lorant Deutsch dans la peau de
l’ingénieux petit coq et de la belle Claire Keim en vilaine petite canne. La
version originale réunit Joan Cusack, Steve Zahn et surtourt Zach Braff,
révélation de la série Scrubs et du récent Garden State.
Film d’animation américain
de Mark Dindal – 1 h 17
Avec les voix de Lorant
Deutsch, Claire Keim, Zach
Braff, Joan Cusack…
Sortie : 7 décembre 2005
Site officiel : http://disney.
go.com/disneypictures/chickenlittle
ÉCONOMIE MATIN – 60 rue de Ponthieu – 75008 Paris –Tél. : 01 56 43 24 44 – Fax : 01 56 43 24 25, www.economiematin.com – Directeur de la publication : Jean-Baptiste Giraud – Président du comité éditorial : Alain Fourment –
Rédacteur en chef : Olivier Magnan – Rédactrice en chef adjointe : Muriel Roy. Rédaction : Sandrine Allonier, Judikael Hirel, Laure Japiot, Gérard Jouany, Gilles Klein, Laure Tosin – Responsable des partenariats : Constance de Corbière. Conception graphique : Nathalie Sautière. Contacts publicité : GS Régie – 01 40 95 57 48 – Sylvain Attal, [email protected], Carole Blanchet, [email protected], Virginie Laplace, 01 40 95 50 47
[email protected] – MRE (emploi-formation), Claudie Duboisset, 01 47 38 50 49, claudie.duboisset@mre-mediasfr. – Mediamarketing (petits formats), Marie Zweguintzow, 01 41 38 86 17, business@mediamarketing.
fr – Multifinances Conseils Europa (publicité financière) 01 57 28 39 46. Numéro de commission paritaire en cours. Imprimé par Québécor, Torcy. Distribué par GD International. Abonnements : 35 euros par an – Tirage :
300 000 exemplaires. Édité par la SAS de presse LE POOL PRESSE, au capital de 61 600 euros. Principaux associés Bleucom, datops, Jean-Baptiste Giraud, Société Bretonne de Développement. Tout droit de reproduction réservé. Édition Grand Ouest, 5 rue Boileau, BP 81408, 44014 Nantes Cedex 01. Tél: 02 40 73 31 31. Fax : 02 40 73 88 40. mail : [email protected]. Éditeur : Nouvel Ouest SA. Photos : Une : iStockphoto
– pages 3 et 4 : André Tudéla/La Poste – page 4 : Jeanneau – page 6 : Affif Bellakdar/Office de tourisme d’Avoriaz – page 12 : Communauté européenne 2005 – page 14 : Communauté européenne 2005 – page 15 : Communauté
européenne 2005 – page 16 : Laure Tosin – page 17 : Communauté européenne 2005, Banque de France – page 20 : Aurélie Cottier et Airdiasol-Rothan/Office de Tourisme de Strasbourg et sa région – page 21 : Laure Tosin.
p. 18 - Économie Matin N°49
CONSO
bonne
assiette
déjeuner d’affaires
Le Galvacher :
du pré à l’assiette
Le Galvacher tient une bonne raison
de se faire remarquer : le bœuf, servi en tartare (la
star de la maison !), en faux-filet, en pavé ou côte
de bœuf… a pris un aller direct, du pré du maître
des lieux jusqu’à votre table ! Vous avez bien compris, Patrice du Jeu, éleveur-restaurateur, partage
son temps entre le 17e et sa ferme du Morvan. Cet
amoureux de la région s’en fait d’ailleurs l’ambassadeur avec l’ensemble de sa carte. Des charcuteries
de la Maison Dussert (fournisseur à Saulieu de feu
Bernard Loiseau) au canard en hachis, jusqu’au fromage… Plutôt qu’un dessert, goûtez ici la tomme
grise fabriquée là-bas par les moines de l’Abbaye-dela pierre-qui-vire ! Parfait à midi car les « Formules
du Galvacher » ont tout pour plaire ! Même les vins
jouent la carte de la surprise, avec de vraies petites
cuvées de « derrière les fagots »…
Alex Germane
Gare
à la médecine
de supermarché
adresse
P
hénomène de mode et véritable
aubaine pour les nombreux carnassiers de la capitale, les « bistrots à
viande » fleurissent. Dans le genre,
Le Galvacher,
64 avenue des Ternes
75017 Paris.
Réservations au
01 45 74 16 66.
Ouvert tous les jours
de 12 h à 22 h 30.
Fermé les 24
et 25 décembre.
style
Cuisine : française
Tarifs : compter
40 € à la carte.
Formules
Le Galvacher à 20 €
(les 2 plats)
et 26 € (les 3 plats)
Qualité : 8/10 • Service : 7,5/10
voyage
avec
Les marchés de Noël
En France, en Autriche ou Belgique, la fête commence par le shopping
TRADITIONNEL
Loin devant tous les autres, le
marché de Noël de Strasbourg (du
26 novembre au 31 décembre) et son « Christkindelmarkt », le marché de l’enfant Jésus, détiennent encore et toujours la plus haute branche en
matière de traditions. Son point fort cette année,
le marché d’artisans venus de Bulgarie, place
Gutenberg. Hébergement en chambre double à
partir de 105 € en centre ville.
GOURMAND
Du 19 au 24 décembre, la ville
d’Aix-en-Provence accueille, Place Jeanne d’Arc, le marché des 13 desserts. Entre
autres, la Pompe à Huile ou Gibassier, une galette
composée
d’huile d’olive et aromatisée de fleur
210_70_ECOMAT_PRIX_FUQD_48266 22/11/05
d’oranger, le nougat noir, les figues et les incontournables calissons d’Aix. À partir de 284 euros
3 nuits en hôtel 3 étoiles avec petits déjeuners,
un repas, un dîner réveillon et un brunch le jour
de Noël. Offre valable pour les nuits du 23, 24 et
25 décembre 2005. www.weekendesk.fr
AILLEURS
Quelques heures d’avion ou
de train pour passer Noël dans
les autres pays européens. Parmi les marchés
les plus réussis, Vienne (du 21 novembre au
24 décembre) ou Salzburg (facilement accessibles en bas coût à partir de 39 euros) en Autriche et Bruxelles. Vienne, séjour d’avant Noël
(à partir de 369 €). Week-end à Salzbourg
(385 €) – www.voyages-tourisme.com
7:54
€
69
Voiture et passagers
Nathalie Hutter-Lardeau
directrice d’Atlantic Santé
www.agence.atlantic-sante.info
20 millions
de personnes en France
concernées par la prévention des maladies
Formatcardiovasculaires
210 x 70 FU
ECONOMIE_MATIN V2
Page 1
Source : Programme national de réduction des risques
cardiovasculaires 2002-2005.
Stéphanie Clément-Grandcourt
“It is pas cher !”
*
À partir de
Aller simple
C’est officiel. Un aliment, positionné comme
un alicament, revendique le droit au
remboursement comme un médicament et
l’obtient ! Le consommateur qui aura acheté
un yaourt Proactiv au supermarché pourra en
demander le remboursement à la compagnie
d’assurance associée à la marque, à
concurrence de 40 euros. On applaudit.
Mais en réalité, il y a souci : les fameux
yaourts Proactiv dont positionnés dans
les rayons comme des produits en libre
distribution alors qu’ils sont assortis
de restrictions d’indication (« à ne pas
consommer pour les femmes enceintes
et les enfants en bas âge »). Des produits qui
se revendiquent comme des médicaments,
remboursés comme tels, aux côtés
de gammes de prévention contre le
cholestérol comme les produits Primevère,
destinés à toute la famille, sans restriction.
Comment compter sur le consommateur pour
faire la différence ? Il n’y a pas de pharmacien
au rayon frais pour préciser les précautions
d’emploi. Il n’y a personne non plus pour
expliquer que ces produits ne sont pas
destinés à remplacer le traitement anticholestérol prescrit par le médecin. On franchit
ici la ligne rouge entre un alicament, qui a
un objectif santé de prévention ou
de complémentation par l’alimentation,
et un médicament. Avec un sérieux risque
de confusion des genres.
*
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voiture, en seulement 35 minutes ! En réservant à l’avance et
en période de faible affluence, bénéficiez de tarifs exceptionnels
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Le choix naturel pour traverser la Manche en voiture
p. 20 - Économie Matin N°49
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Tous les quinze jours Économie Matin vous propose de rencontrer un créateur d’entreprise
et son « parrain ». Des duos mis en place pour les lauréats d’Entreprendre, un réseau de soutien
à la création d’entreprise.
vos droits
Il gère les nounous pour vous
C
oncilier vie de famille et carrière professionnelle. Pour répondre à cette
difficile équation parentale, Laurent
David a fondé La Compagnie des
familles en avril 2004. Un service
de nourrices à domicile pour les parents actifs.
En échange de forfaits mensuels de (30 à 75
euros) l’entreprise propose la sélection, le recrutement, le remplacement et la gestion administrative des nourrices. Pour les bébés, mais aussi
les plus grands, après l’école. Père de deux
enfants, diplômé d’une école de commerce,
Laurent David a forgé cette idée en cherchant
lui-même à recruter. « Les offres ne répondaient
pas à mes attentes en termes de services ». Avec
lui donc, pas question par exemple de demander aux mamans de se déplacer avec leur bébé
pour le premier contact. Il se rend lui-même au
domicile des parents. Et pour être sûr de proposer des nourrices sérieuses, il les recrute essentiellement auprès des organismes de formation à la garde d’enfants. Son projet a séduit
Huguette Lanèque, consultante en ressources
humaines associée du cabinet C’AL, sa « marraine » du réseau Paris Entreprendre. « Je le pousse
à accélérer son développement. Il y a une vraie
demande pour ce type de services » explique la
femme d’affaires, mère de famille. Sur ses conFRANCK
DAVID
ETaHUGUETTE
seils,
Laurent
David
déjà recrutéLANÈQUE
une assistante
et, bientôt, une agence de relations publiques.
Aujourd’hui La Compagnie des Familles compte
200 familles clientes et 60 000 euros de chiffre
d’affaires. Des chiffres que le créateur compte
doubler d’ici à l’année prochaine.
Muriel Roy
FRANCK DAVID ET HUGUETTE LANÈQUE
marketing
Services ou produits :
la frontière devient floue
L
a dichotomie entre les services d’un
côté et les produits de l’autre est-elle
encore valide ? Il est vrai, trois grandes différences existent, mais est-ce le
plus important ?
• Le service est intangible, impalpable, invisible
et en aucun cas n’est « montré » avant l’achat.
Le produit, lui, est on ne peut plus tangible,
il est fabriqué avant d’être vendu, on peut le
montrer pour le vendre.
• Lorsque le professionnel « produit », il ne développe pas, et lorsqu’il développe il ne produit
pas. Ce n’est qu’une fois acheté le produit que
la « mise en production » est faite pour donner
corps et tangibilité au service.
• Alors que le produit est créé sans l’intervention du client, le service, lui, n’existe qu’en interagissant avec le client. Cette interactivité est
non seulement indispensable pour la qualité et
la justesse du travail du professionnel des services, mais aussi et surtout pour le relationnel
client, base de tout développement dans les
services.
Et pourtant, on constate que produit et service essaient de prendre et d’apprendre l’un de
l’autre, et que la
frontière entre les
deux devient de
plus en plus floue.
Les entreprises qui
réalisent des produits n’arrivent plus suffisamment à se différencier. Elles se battent alors contre leurs concurrents sur les services apportés
avant, pendant ou après l’acte de vente. De leur
côté, les sociétés de services, pour des raisons
de rapidité, de coûts, de standardisation, de
knowledge, de différenciation, de récurrence de
revenus, cherchent à « packager des produits »,
ou encore appelés d’ailleurs « offres » ou « solutions ».
Dès lors, toute entreprise de produits cherche à
développer des services et toute entreprise de
services cherche à développer des produits. Une
fois encore, la réponse n’est pas dans le « ou »
(avec services ou produits), mais dans le « et »
(avec services et produits). Et vous, où se situe
votre frontière aujourd’hui, et demain ?
Olivier Chaduteau
associé fondateur du cabinet Day One
[email protected]
UNE QUESTION, UN AVIS, UNE OPINION
[email protected]
Porno :
qui n’a pas
de preuve...
Inutile d’avoir mené de longues études
de droit pour connaître l’adage « Qui n’a
pas de preuve n’a pas de droit ». Il vient
de montrer toute sa fraîcheur avec
une décision rendue par la cour d’appel
de Rouen.
Dans cette affaire, le jeune employé
d’une ludothèque se fait licencier pour faute
grave : il aurait téléchargé par Internet
et installé sur un ordinateur de la ludothèque
divers fichiers et images pornographiques.
L’affaire arrive devant la cour d’appel.
Les juges considèrent que le licenciement
est sans cause réelle et sérieuse puisque
la ludothèque n’a pas été en mesure
d’apporter la preuve que c’était bien cet
employé-là qui avait « importé » les fichiers
litigieux. Or, « il appartient à l’employeur
de démontrer que le salarié serait à
l’origine des faits qui lui sont reprochés ».
En l’occurrence, l’ordinateur était
à la disposition de tous les utilisateurs
de la ludothèque. Bien que l’employé ait
reconnu les faits lors de son entretien
préalable, alors que les fichiers ont été
classés dans un dossier portant son nom,
les magistrats disent ne pas détenir la
preuve qu’il les y ait mis, « dans la mesure
où il n’existait aucune sécurité, faute d’un
code d’accès personnel à chaque
usager ». Ce qui est édifiant dans cette
histoire, ce ne sont pas les faits,
terriblement banals. C’est l’avertissement
donné aux employeurs en matière
de préparation de leurs dossiers dans
des litiges de ce genre. C’est si facile, via
Internet, de télécharger des fichiers
pornographiques ! Beaucoup d’employés
le font et se les échangent joyeusement
sur l’intranet de l’entreprise. Souvent,
la hiérarchie le sait, et la direction
informatique le tolère. Jusqu’au jour
où ce trafic fonde un licenciement pour
faute. Cette décision de la cour d’appel
de Rouen montre clairement les limites
de l’exercice : pour licencier un salarié
au motif qu’il a importé des fichiers
pornographiques dans l’entreprise, il faut
commencer par prouver que c’est bien
de son fait. Comment ? En montrant que
le système d’information est suffisamment
sécurisé pour authentifier les utilisateurs et
surveiller les accès. D’où, rappelons-le,
l’exigence d’un code de conduite dans
l’entreprise interdisant de telles pratiques,
porté à la connaissance des salariés de
façon non équivoque. C’est tout cela,
la preuve…
Isabelle Renard
avocate associée
du cabinet August&Debouzy
p. 21
ENTREPRENDRE
emploi
INTERVIEW
« Apprendre à mieux gérer
la diversité en entreprise »
Bonjour,
ça va ?
Ça va… Voilà bien
à quoi se résument
souvent les relations
« humaines » dans la vie
sociale. Pourtant, dans
ce condensé de relation, se distingue
toute une gamme de « bonjour-ça-va »
qui sont autant d’indications sur
la volonté de relation.
Il y a le :
– Bonjour ça va ?
– Et vous ?
– Ça va,
dans lequel le second, qui n’a pas
répondu à la question, indique
au premier qu’il n’a pas l’intention
de le faire. Donc, fin de l’épisode.
Ou le :
– Bonjour, ça va ?
– Oui, super !
qui s’arrête net. Devant tant d’allant
et si peu d’intérêt, la vie est belle
et on passe…
Et puis il y a aussi toutes
les innombrables formes du :
– Bonjour
– Vous allez bien ?
– Oui, le week-end m’a fait du bien.
Et vous, ça va ?
– Oui plutôt mieux.
– Tant mieux… eh bien, à plus !
Celui-là, qui n’a pas duré vraiment
plus longtemps que les précédents,
est autrement plus vitalisant. Il laisse
de la place aux deux, manifeste
l’intérêt et entretien la relation.
Or, dans des exemples aussi simples
se jouent tout autant la qualité de vie
sociale qu’une partie de la mobilisation
des collaborateurs au service
d’une organisation. Imaginons que
chacun de ces trois exemples soient
ceux de trois de vos patrons
ou collègues. Avec lequel préféreriezvous travailler ?
Bien évidemment la question
ne se pose pas que pour les patrons.
Même si elle vient d’eux, elle prend
un sens différent !
Et vous ça va ?
Olivier Devillard
DANIEL CROQUETTE,
délégué général
de l’ANDCP (Association
nationale des directeurs
et cadres de la fonction
personnel). La 8e université de l’association
a réuni 420 professionnels des ressources
humaines à Toulouse
les 25 et 26 novembre
sur le thème du marché
du travail.
Quelles sont vos propositions clés pour améliorer
le marché du travail ?
D’abord, agir localement dans les bassins d’emploi : instaurer des points relais entre les acteurs
économiques et politiques, entre les entreprises
et les écoles, etc. Ensuite, nous pensons qu’il
faut accompagner la gestion des âges dans l’entreprise : améliorer l’accès à l’emploi des jeunes
(prise en charge du plan de formation, aide au
logement…) et rétablir la préretraite progressive
pour les seniors. Il faudrait également assouplir
01 47 46 16 16
p. 22 - Économie Matin N°49
Propos recueillis par Laure Japiot
avec Sudoku Pocket
de Sport Cérébral
Règle du jeu
Remplissez chaque grille avec des chiffres de
1 à 9, afin que chaque ligne, chaque colonne et
chaque bloc de 3 cases par 3 contiennent tous
les chiffres de 1 à 9.
Pour démarrer
Dans la 3e ligne (figure 1), 8 chiffres différents
sont déjà placés. Le chiffre manquant est donc
le ‘4’. Ensuite, le bloc haut-gauche contient
forcément un ‘4’. Comme chaque ligne,
chaque colonne et chaque bloc contiennent
tous les chiffres de 1 à 9, il n’y a qu’un seul
‘4’ par ligne, par colonne et par bloc. Dans
cet exemple, le ‘4’ de la colonne 2 et celui de
la ligne 2 ne laissent qu’un seul placement
possible pour le ‘4’ du bloc haut-gauche
(figure 2). Cette méthode permet d’identifier
facilement tous les ‘4’ de la grille. Faites de
même avec les ‘3’ et… terminez la grille !
1
WIN-GO COURSES
Le marché du travail français est-il si différent
des autres marchés européens ?
En France, les entreprises sont trop centrées
sur les diplômes. Les Anglo-saxons s’intéressent
beaucoup plus aux compétences apportées par
les candidats. En outre, les recruteurs français ont
tendance à valoriser leur entreprise auprès des
candidats au lieu de mettre en avant le poste de
travail pour lequel ils postulent ! Cette arrogance
est beaucoup moins sensible chez nos voisins.
Mais chaque marché a sa logique, pas question
d’adopter le modèle des autres. Il faudrait simplement repérer les bonnes idées et les intégrer à
notre système de ressources humaines.
La grille Sudoku !
consultant
Auteur de La dynamique des équipes,
éd. d’Organisation, 2003
[email protected]
UNE LIVRAISON URGENTE ?
les contrats de travail sans léser les salariés, et
améliorer les possibilités de reconversion. Enfin,
les entreprises doivent mieux gérer la diversité
dans leurs équipes : âge, sexe, origine, handicap… Azouz Begag, ministre délégué à la promotion de l’Égalité des chances, a d’ailleurs mandaté l’ANDCP pour créer un label « diversité »
pour l’entreprise.
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Solution sur www.economiematin.com
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© Sport Cérébral, Sudoku Pocket
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