Diagnostic_Culturel_.. - Pays de l`Albigeois et des Bastides
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Diagnostic culturel du Pays de l’Albigeois et des Bastides Réalisé par Nathalie POLYNICE- Mai 2006 Avec le soutien financier : Plan détaillé du diagnostic Préambule I / Introduction P3 P3 P3 P3 1 - Le contexte de la politique de développement culturel des Pays A- Le dispositif de soutien de la Région B - Le soutien aux pôles culturels de rayonnement 2 - Approche territoriale du Pays P4 P4 P10 P12 A - Cartographie du territoire B - Le Pays de l’Albigeois et des Bastides : un territoire aux multiples facettes C - L’incidence de l’hétérogénéité du territoire sur les problématiques patrimoniales II / Les politiques culturelles des collectivités territoriales: les différents niveaux d’intervention P13 1 - Les villes d’Albi et de Carmaux P13 2 - Les communautés de communes P16 3 - Le pays de l’Albigeois et des Bastides P17 4 - Le département du Tarn P18 5 - La région Midi –Pyrénées P19 III / Etat des lieux par secteur P21 1 – Enseignement et formation artistiques, pratiques amateurs P21 A – Musique B – Danse C – Théâtre D - Arts plastiques E – Cinéma F - Culture occitane P21 P26 P27 P30 P32 P32 2 – Diffusion culturelle P33 P33 P41 P43 P62 A - Lecture publique A bis - Poésie – contes B - Spectacle vivant C - Arts plastiques – expositions D - Cinéma P66 E - Patrimoine bâti et naturel F - Musées - culture scientifique et technique G - Arts et traditions : patrimoine immatériel et artisanat d’art P67 P70 P74 0 H - Culture occitane I - Radios locales P74 P77 3 – La création A – Le soutien à la création P78 P78 B - Les dynamiques de création P80 C - Résidences d’artistes P81 IV Les grandes figures emblématiques du territoire P83 V Les problématiques transversales 1 - Les lieux potentiels de diffusion P85 P85 A – La répartition des salles sur le pays B – Les alternatives de diffusion P85 P86 2 - La place des jeunes P87 3 - L’équilibre territorial de l’offre culturelle P90 4 - La communication, la lisibilité des projets P90 VI Synthèse du diagnostic sectoriel P91 ANNEXES P106 1/ Personnes contactées pour la réalisation du diagnostic 2/ Synthèse de l’état des lieux culturel par communauté de communes 3 / La liste des communes possédant des monuments classés ou inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques qui pourraient d’être exploités pour des projets culturels 4 / Les associations du Pays subventionnées et conventionnées par le Conseil Général du Tarn 5 / Schéma départemental de développement de la lecture publique 1 Préambule Parmi ses différentes priorités, l’association de Pays de l’Albigeois et des Bastides a choisi très tôt de mettre en œuvre des actions concernant le secteur culturel. Ainsi, la culture est un des axes majeurs du Contrat de Pays dans laquelle trois mesures sont inscrites : - Diffuser la culture sur l’ensemble du territoire - Soutenir les initiatives culturelles et artistiques de qualité - Sauvegarder et valoriser le patrimoine local A ce jour, les partenaires financiers (Département, Région ou Etat) accompagnent les projets culturels du territoire à condition qu’ils rentrent dans les critères d’attribution des lignes sectorielles ou qu’il s’agisse de projets d’investissement pouvant répondre au cadre des procédures contractuelles. De ce fait, certains projets ne trouvent pas de solution dans les dispositifs existants. Afin de compléter et de coordonner efficacement les interventions de l’Etat, de la Région et du Département dans le domaine culturel, les élus de l’association de Pays de l’Albigeois et des Bastides ont décidé de s’engager dans la définition d’un projet culturel de territoire. Concernant la méthodologie, ils ont choisi de privilégier un travail d’animation dans la durée afin de faciliter son appropriation par le territoire. Aussi, un chargé de mission a été embauché pour réaliser l’étude. La démarche participative menant à la conception du Schéma Directeur d’Aménagement Culturel de Territoire s’élabore en plusieurs étapes avec l’aide de l’Etat et de la Région : 1 / Réalisation d’un diagnostic culturel à l’échelle du Pays. 2 / Mobilisation des membres de la commission culturelle et du groupe d’appui au projet. Celui-ci est constitué d’institutions qui ont un rôle déterminant dans le développement culturel territorial. 3 / Définition d’une ligne de conduite générale déclinée en un plan d’actions global : critères de décision et rôle du Pays en phase opérationnelle. 2 I / introduction 1 / le contexte de la politique de développement culturel des Pays A / le dispositif de soutien de la Région Midi-Pyrénées à l’émergence de projets culturels de territoire Le dispositif de soutien de la Région Midi-Pyrénées pour l’émergence de projets culturels de territoire a pour objectif d’accompagner l’élaboration d’une politique culturelle à l’échelle des territoires jugés pertinents par la Région : les Pays, les communautés d’agglomération et les Parc Naturels Régionaux. Cet accompagnement s’articule autour de trois niveaux d’interventions : - La réalisation d’une étude en vue de l’émergence d’une politique culturelle Le financement de l’étude s’effectue à parité entre l’Etat et la Région dans la limite d’un taux de financement de 80 %. - Le recrutement d‘un chef de projet culturel à l’échelle du territoire. Il est chargé de la mise en œuvre de la politique culturelle définie et retenue par les maîtres d’ouvrage à l’issue de l’étude. La prise en charge du salaire du chef de projet culturel s’effectue à parité entre l’Etat et la Région et représente 80 % la première année, 60 % la seconde année et 40 % la troisième année. - La signature d’une convention territoriale de développement culturel (pour une durée de trois ans) entre la Région et le territoire dont l’objet est le soutien aux actions culturelles. L’aide financière de la Région se situe dans une fourchette maximale allant d’un cinquième à un quart du coût annuel du projet avec un plafond fixé à 76 500 euros. B / Le soutien aux pôles culturels de rayonnement Le dispositif s’adresse aux Pays, communautés d’agglomération et Parc Naturels Régionaux ayant mis en place leur projet culturel de territoire. Le pôle culturel de rayonnement est un centre culturel situé en milieu rural qui apporte une réponse spécifique au projet culturel de territoire. Ces établissements doivent afficher : • une réelle dimension territoriale • une compétence professionnelle pour la direction de la structure et un mode de gestion indépendant • une pratique pluridisciplinaire de la culture • une mise en réseau avec d’autres établissements complémentaires situés sur le même territoire ou au delà. La région intervient dans le cadre d’une convention d’objectifs d’une durée de trois ans. L’aide financière de la Région se situe dans une fourchette maximale allant d’un cinquième à un quart du coût annuel du projet avec un plafond fixé à 76 500 euros. 3 2 – Approche territoriale du Pays A / Cartographie du territoire 4 5 Population totale : Sur l’ensemble du Pays, 20 communes possèdent plus de 1000 habitants et seules les villes d’Albi et de Carmaux ont plus de 10 000 habitants. En 1999, deux zones se distinguent d’un point de vue de l’âge de la population. Un croissant nord aux franges des départements de l’Aveyron et du Tarn-et-Garonne, avec au moins 40% de la population qui est âgée de plus de 60 ans. Les communautés de communes des Monts-d’Alban, de Val81 et du Ségala Carmausin ainsi que le Carmausin ont elles aussi une population vieillissante. Un secteur intermédiaire comprenant à la fois une population jeune et vieillissante. Les secteurs de Penne- Vaour- Cordes, la vallée du Tarn jusqu’à Ambialet, la couronne périphérique de la communauté de commune du Carmausin, ont à la fois près de 30% de la population de plus de 60 ans et près de 20% des moins de 20 ans. Alors que l’axe Albi-Montredon compte de 20 a plus de 30% de jeunes de moins de 20 ans et pas plus de 20% de personnes de plus de 60ans : la seconde zone à différencier. Le secteur Valdéries – Valence comptabilise au moins 20% de la population âgée de moins de 20 ans. Dont Les personnes âgées Nombre Nombre plus de +60ans +60ans 75ans EPCI 1990 1999 1990 CA Albigeoise 16964 19032 6484 CC Carmausin 6149 6111 1993 CC Causse NO du Tarn 454 451 164 CC Montredonnais 813 749 341 CC Monts d'Alban 1163 1095 480 CC Pays Cordais 805 810 347 CC Réalmontais 1816 1912 712 CC Ségala-Carmausin 3952 4176 1542 CC Val 81 1685 1722 757 CC Villefranchois 563 580 229 Communes isolées 351 375 125 TOTAL 34715 37013 13174 TARN 89845 96778 34341 Dont plus de Part des Part des Part des Part des 75ans +60 ans +60 ans +75ans +75ans 1999 1990 (%) 1999 (%) 1990 (%) 1999 (%) 7396 23,54 25,87 9,00 10,05 2445 37,00 39,56 11,99 15,83 136 31,62 33,28 11,42 10,04 281 28,87 28,13 12,11 10,55 437 33,75 35,29 13,93 14,08 337 35,26 34,05 15,20 14,17 722 27,25 27,14 10,68 10,25 1563 30,67 34,04 11,97 12,74 758 33,86 35,56 15,21 15,65 207 26,26 26,48 10,68 9,45 127 34,11 36,69 12,15 12,43 14409 27,47% 29,40% 10,42% 11,45% 37142 26,22% 28,18% 10,02% 10,82% Densité de la population : On remarque une forte densité le long de l’axe routier Réalmont – Albi – Carmaux ( N88 et N112) La densité est également élevée dans les centres bourgs. 85 communes sur les 119 qui composent le Pays ont une très faible densité (entre 8 et 31 habitants au km²). La communauté de communes Causse N. O du Tarn reste la moins peuplée du pays avec 5 communes de moins de 100 habitants. On retrouve ces données sur la carte de la page 10 qui montre clairement que les zones construites se trouvent autour d’Albi et de Carmaux. 6 Les résidences secondaires Le Pays possède un fort taux de résidences secondaires sur son pourtour Est et Nord. Ces Territoires correspondent également aux communes dont la population est vieillissante. Les communautés de communes des Monts d’Alban, du Villefranchois, du Causse N. O du Tarn, ainsi que le nord de la communauté de communes du Ségala possèdent une importante concentration de résidences secondaires. 7 Infrastructures routières et réseaux hydrographiques: - Le Pays ne possède pas d’autoroutes. - Le réseau de nationales est peu étendu et centralisé à partir d’Albi. Ainsi, il relie la ville d’Albi à l’autoroute vers Toulouse à l’ouest, à Réalmont au sud et à Carmaux puis à Naucelle (Aveyron) au nord. - Le réseau de départementales est également centralisé à partir d’Albi. Il relie les bourgs centre entre eux : Vaour, Cordes, Carmaux, Valence, Villefranche, Alban, Montredon, Réalmont. - La partie nord du Pays (vallée du Viaur) est peu structurée en voies routières. - La carte détaille encore la répartition des nombreux cours d’eau qui irriguent le territoire. REPARTITION DES RESEAUX 8 Bassin de vie et services intermédiaires Le Bassin de Vie se définit comme le plus petit territoire sur lequel s’organise la vie des habitants relativement à l’accès à l’emploi et à un certain nombre d’équipements de niveau intermédiaire ou de niveau légèrement supérieur. Le Pays est couvert par 8 bassins de vie articulés autours de différents pôles de services. Pôle de services intermédiaires et pôle de services de proximité d'après l'enquête communale de l'INSEE - 1998 ! NAUCELLE ! SAINT-ANTONIN-NOBLE-VAL LAGUEPIE VAREN ! ! ! MIRANDOL-BOURGNOUNAC ! TANUS MONTRICOUX ! ! LEDERGUES MONESTIES ! ! CORDES-SUR-CIEL ! CARMAUX ! REQUISTA VALDERIES ! CASTELNAU-DE-MONTMIRALCAHUZAC-SUR-VERE ! VALENCE-D'ALBIGEOIS ! ! CAGNAC-LES-MINES ! ! COUPIAC GAILLAC ! ALBI " MARSSAC-SUR-TARN ! VILLEFRANCHE-D'ALBIGEOIS ALBAN ! ! SAINT-SERNIN-SUR-RANCE ! TEILLET CADALEN ! ! Aire d'influence des pôles intermédiaires REALMONT : les communes en majuscule sont à la fois des pôles intermédiaires et des pôles de proximité REALMONT ! Monestiès : les communes en minuscule sont des pôles de proximité GRAULHET SAINT-PIERRE-DE-TRIVISY ! lien entre les communes et leur pôle de proximité ! VIANE ! MONTREDON-LABESSONNIE ! VABRE 0 Conception :Pays de l'Albigeois et des Bastides Janvier 2006 2.5 5 10 Kilomètres ¯ ! ROQUECOURBE ! LACROUZETTE ! GEOFLA® - IGN PARIS 2005 Source : Inventaire Communale - INSEE - 1998 Le Pôle de Services de Proximité est un espace géographique au sein duquel les habitants réalisent la plus grande partie de leurs achats dans les commerces de proximité. Le Pays compte 15 pôles qui ont la commune pôle située sur le Pays et 4 communes pôles dont le centre attractif est situé hors département. Les services qui permettent de classer une commune comme pôle de service de proximité sont déterminés selon la présence ou non d’un boucher, d’un boulanger-pâtissier, d’un bureau de poste, d’un électricien, d’un infirmier, d’un médecin généraliste, d’une pharmacie, d’un plâtrier peintre, d’un salon de coiffure, d’une station de service, ces pôles de services sont des chefs-lieux de canton. Ces zones sont différentes des bassins de vie car l’emploi et les déplacements domicile travail n’ont pas été pris en compte. 9 B / Le Pays de l’Albigeois et des Bastides : un territoire aux multiples facettes Comme nous venons de l’évoquer, le Pays de l’Albigeois et des Bastides est un territoire aux multiples facettes. Il se caractérise par une importante hétérogénéité en ce qui concerne sa population (densité et âge des habitants, répartition territoriale des résidences secondaires), les aires d’influence, les infrastructures routières et la typologie des paysages. 10 Le Pays de l’Albigeois et des Bastides se compose de quatre entités : - Au nord : les paysages de causses qui s’étendent de Penne à Monestiès incluant Vaour et Cordes. On peut distinguer le massif de Grésigne et le plateau cordais. A l’est : les plateaux herbagers du Ségala avec les deux vallées du Viaur au nord du Pays et du Tarn au centre. A l’ouest : la plaine du Tarn et la colline du centre Au sud : les monts de Lacaune, forêt d’altitude. Le parc naturel régional du Haut Languedoc intègre une partie de la commune de Montredon. Hétérogénéité historique, sociologique, et territoriale du Pays de l’Albigeois et des Bastides Outre la diversité de caractéristiques démographiques et géographiques propre au Pays, le périmètre actuel du territoire fait émerger des différences historiques, sociologiques,.et culturelles. Dans le cadre de projets à l’échelle du Pays, il s’agit de mettre en place des « passerelles » entre les différentes parties de cette mosaïque territoriale que constituent, par exemple, les communautés de communes N. O du Tarn, du Carmausin, de Montredon ou de Réalmont. Aussi la réflexion qui débouchera sur le Schéma Directeur d’Aménagement Culturel du Pays intègrera les éléments suivants : - La communauté de communes du Ségala est séparée de son centre d’attraction que représente Carmaux et Blaye les Mines (communauté de communes du Carmausin - Historiquement, l’activité économique du Pays fut tournée vers des secteurs très différents (activité minière, agriculture) qui ont orienté le mode de vie des populations. - Au sein d’une communauté de communes, les habitants peuvent effectuer la majorité de leurs déplacements vers des pôles très différents, extérieurs au périmètre du Pays, voire même vers les départements limitrophes comme dans le cas de la communauté de communes causse N. O du Tarn. Les flux de population, l’importance des résidences secondaires, la place des rurbains, les zones d’attractivité ainsi que le réseau routier doivent être prises en compte dans l’étude des publics et de leurs pratiques culturelles. Dans ce cadre, la question de l’aide à la mobilité et des services culturels de proximité a également son importance. - Le Pays connaît un déséquilibre territorial en matière d’équipements culturels professionnels et de programmations annuelles, Albi, Carmaux /Blaye-les-Mines et Cordes / Vaour centralisant la plus grande partie de l’activité culturelle professionnelle. 11 C / L’incidence de l’hétérogéneité du territoire sur les problématiques patrimoniales La mosaïque territoriale que constitue le Pays est une richesse mais il faut veiller à ce que les populations puissent partager un patrimoine immatériel et matériel commun. Cette question renvoie à la notion de racines et d’identité. Sur le territoire du Pays, on peut distinguer trois volets patrimoniaux qui sont liés chacun à une période de l’histoire : 1 – le patrimoine industriel avec d’importants équipements culturels et des centres d’interprétation (musée de la Mine à Cagnac-les-Mines, musée du Verre à Blaye les Mines, musée du Saut du Tarn à St Juéry, l’observatoire de Montredon…) 2 – Les intellectuels et les artistes de la fin du XIX ème siècle (Louisa Paulin à Réalmont, Jean Jaurès à Carmaux, Toulouse Lautrec à Albi…) 3 – Les paysages et l’architecture indissociables de la période du Moyen-âge : En ce qui concerne ce volet, Albi et Cordes restent les deux témoignages les plus emblématiques de l’occupation du territoire par l’homme à cette époque. Par ailleurs, plusieurs Bastides sont disséminées sur tout le territoire (Monestiés, Valence, Réalmont,…). Enfin, au plan paysager, les cours d’eau représentent également un fil conducteur thématique avec les vallées du Viaur et du Tarn en lien avec les deux sites emblématiques que constituent Ambialet et Trébas. 12 II / Les politiques culturelles des collectivités territoriales : les différents niveaux d’intervention Dans le cadre de la décentralisation, l’une des principales questions du développement culturel concerne la définition du rôle des différentes collectivités territoriales en matière culturelle. En effet, pour parvenir à une vision commune et partagée du territoire, il faut assurer la complémentarité des niveaux d’intervention et la meilleure articulation possible entre les stratégies des communautés de communes, des Départements et des Régions. 1 / Les villes d’Albi et de Carmaux Les grands axes de la politique culturelle de la ville de Carmaux : La population de la ville de Carmaux s’élève à 10 250 habitants. Pour l’élu à la culture, la commission culturelle de Carmaux « vise à aider les expressions culturelles les plus diverses qui favorisent la création, l’intégration, le professionnalisme et l’amateurisme, pouvant faire cause commune et donner à la population la plus diverse tout le sens au mot culture. » La démarche de la commission culturelle étant éclectique, le programme culturel de la ville est conçu autour de propositions diverses : « des concerts rock à l’initiation aux arts du cirque, de la magie au conte musical, de l’apéro concert au cinéma en plein air. Le partenariat entre la ville et l’Athanor permet l’accueil de spectacles de dimension nationale ou internationale. » Les grands axes de la politique culturelle de la ville de Carmaux concernent : • La lecture publique avec une médiathèque appelée centre culturel. Elle est située dans un bâtiment classé qui fut autrefois l’hôpital de la mine. Articulée autour de trois niveaux représentant 2000 m², elle emploie 15 personnes qui contribuent à la dynamique du lieu (animations multimédia, ateliers contes et vidéo, rencontres d’écrivains, ateliers peinture, goûters philo, spectacles de marionnettes, danse et théâtre d’ombres…) • Les archives municipales qui se trouvent à l’entresol du centre culturel conservent et diffusent les documents municipaux ainsi que les archives des mines. • Un festival « A fleur de peau » a lieu le premier week-end de juillet. L’association « A fleur de peau » a pour ambition de créer un grand événement musical en extérieur complémentaire des propositions qui existent sur le Carmausin. La programmation centrée autour des musiques et danses du monde complète les répertoires rock du Summer Festival et chansons françaises de Pause Guitare qui, jusqu’en 2005 avait lieu à Monestiès. L’association « A fleur de peau » a également l’ambition de fédérer diverses associations du Carmausin autour de l’organisation du festival. • En ce qui concerne son image, Carmaux souhaite rompre avec celle de ville minière en valorisant les parcs et jardins municipaux. « Le vert dans tous ses états » est le slogan qui semble émerger de la réflexion pour la signature de ville. Les élus veulent jouer sur le double sens du mot verre-vert. • Les principaux projets que soutient la ville concernent la restructuration d’un pôle verrier par la communauté de communes et la poursuite d’une démarche de « festivals aux parcs ». • Pour ce qui est des projets d’équipements, la ville programme la réhabilitation d’anciens locaux mitoyens du centre culturel en une maison de la citoyenneté regroupant le centre social et des institutions mais aussi deux salles à vocation culturelle (pratiques amateurs, expositions…). En partenariat avec la communauté de 13 communes, une étude est également en cours dans le cadre d’un projet de construction d’un complexe cinéma / cafétéria. Le budget global culturel de la ville de Carmaux est de 670 300,00 euros qui se répartissent en : • budget de fonctionnement en direction des archives : 6 400 euros de la médiathèque : 488 920 euros des animations : 10 000 euros des subventions : 62 182 euros • budget d’investissement en direction des archives : 11 734 euros de la médiathèque : 79 332 euros de l’action culturelle : 11 734 euros La dynamique culturelle du Carmausin est également liée aux actions menées par la Communauté de Communes du Carmausin dans le cadre de la politique de la ville et à l’Office Municipal Culturel du Blayais (OMCB). Les actions culturelles soutenues par la communauté de communes du Carmausin dans le cadre du Contrat de Ville Le soutien financier aux actions culturelles menées sur le territoire est prioritairement alloué aux associations qui : - mènent des actions de médiation, de sensibilisation culturelle et de partenariat avec le tissu associatif local pour faciliter l’accès de tous les publics à la culture. - contribuent, par leurs projets, au développement local - valorisent l’image du territoire Les associations soutenues dans le cadre du Contrat de Ville sont détaillées à la page 97. La saison culturelle organisée par l’OMCB : L’OMCB est une association municipale constituée de vingt bénévoles et présidée par l’élu à la culture de Blaye. Elle a pour vocation d’organiser une saison culturelle d’octobre à juin en partenariat avec le jazz club de l’Albigeois et le festival inter-régional de la Cimade. Le programme concerne des concerts de musique du monde, de jazz, de rock, de chansons françaises, des représentations théâtrales, des expositions d’art plastique, des bals folks occitans… Les grands axes de la politique culturelle de la ville d’Albi : La population de la ville d’Albi s’élève à 46 300 habitants. Un dossier est en cours depuis 2002 pour le classement d’une partie de la ville au patrimoine mondial de l’UNESCO. Si la cathédrale Ste Cécile, le palais de la Berbie et la collégiale St Salvi constituent les phares de la cité épiscopale, celle-ci englobe quatre quartiers : Castelviel, Castelnau, Combes et Berges du Tarn et le Bourg de St Salvi. Selon l’adjointe au maire, chargée du dossier UNESCO, le classement au patrimoine mondial de l’UNESCO devrait permettre de doubler la fréquentation touristique – s’élevant actuellement pour l’année 2005 à 640 000 visiteurs. Pour l’élu à la culture d’Albi, la politique culturelle de la ville se décline autour de trois enjeux : accessibilité, variété et attractivité pour de nouvelles populations. L’élu à la culture envisage la politique de soutien à l’action culturelle en direction de quatre axes principaux : • les associations structurantes qui participent au rayonnement de la ville • l’animation de la cité et le développement du tissu associatif • la prise en charge de l’entretien du patrimoine bâti municipal et des salles • le soutien aux évènements qui valorisent le patrimoine historique 14 Par ailleurs, le service culturel municipal est missionné pour mutualiser les moyens et communiquer autour des manifestations partiellement financées par la ville. Pour l’élu à la culture d’Albi, qui est également vice-président de la FNCC (Fédération nationale des Collectivités pour la Culture), Albi a été reconnue par la DRAC comme le second pôle culturel de la région Midi Pyrénées après Toulouse. Les critères retenus pour déterminer ces pôles culturels sont : - la fréquentation publique des établissements culturels (ex : médiathèque…) - le nombre de structures subventionnées par l’Etat au prorata du nombre d’habitants. A l’initiative de l’élu à la culture, deux chantiers culturels sont en cours sur l’Albigeois : • « l’histoire des arts et les arts dans l’histoire » est un projet pédagogique s’adressant aux élèves albigeois des classes de CM1, CM2 et CE2. Il s’agit d’un parcours culturel sur trois ans (2006-2009) s’inscrivant dans le projet de classe pour que chaque enfant puisse avoir accès à une entrée culturelle, artistique et historique en se confrontant à l’éducation musicale et théâtrale, aux arts visuels, et à la culture littéraire. Le dispositif qui doit être financé à parité par la ville, la DRAC et l’éducation nationale s’articule autour du patrimoine historique et culturel de la ville. L’élu à la culture souhaite fédérer de nombreux partenaires culturels comme Cimaise et Portique, la médiathèque, l’Athanor, les musées Lapérouse et Toulouse Lautrec, les archives départementales et municipales, l’ENMDT…) • La création du club de mécènes pour l’action culturelle de la communauté d’agglomération d’Albi. Le principe consiste à constituer un fonds de mécénat en fonction du nombre de salariés de la structure allant de 500 euros annuels pour 5 employés à 3500 euros pour 50 salariés. Il est à noter également que la ville d’Albi fait partie d’un réseau de villes impliquant Castres, Rodez et Mazamet. L’axe culturel n’est pas particulièrement développé au sein de ce réseau mais des actions communes dans le champ touristique sont menées. Ainsi, des animations culturelles dans le cadre de la valorisation du patrimoine sont fédérées par l’ensemble des villes adhérentes au réseau. Pour l’année 2006, le budget culturel de la ville d’Albi est de 5, 5 millions d’euros pour le fonctionnement (subventions aux associations, à l’Athanor, à l’ENMDT, aux festivals, mise à disposition de personnel municipal pour le théâtre de la ville). Il faut rajouter à ce budget 2 725 000 E d’investissement qui se répartissent en : - 1 100 000 pour la rénovation de la salle du Gymnase (Athanor) - 400 000 pour les studios de répétition - 1 100 000 pour la rénovation – mise aux normes du théâtre municipal - 125 000 pour l’aménagement de l’ENMDT 15 2/ Les communautés de communes : L’intercommunalité Peu de communautés de communes se sont dotées de la compétence culturelle qui reste optionnelle. La structuration culturelle dépend souvent de l’ancienneté de la création de l’EPCI et de la présence de techniciens spécialisés. A ce jour, aucun chargé de mission pour le développement culturel n’a été embauché. En revanche, au sein des communautés de communes des Monts d’Alban, du Réalmontais et du Ségala un poste de technicien a été créé pour structurer le tissu associatif. Ces professionnels coordonnent également des projets touristiques et peuvent être amenés à collaborer avec les acteurs culturels. Au sein de la communauté de communes du Carmausin, le responsable du Contrat de Ville soutient certains projets culturels au regard de leur contribution au développement local. Le détail des projets culturels repérés sur chaque communautés de communes est présenté en annexe . Nom de la communauté de communes C2A Villefranchois Monts d’Alban Carmausin Causse NO du Tarn Pays Cordais Montredonnais Réalmontais Ségala Val 81 Compétences prises par les communautés de communes Gestion d’équipements culturels Pas de compétences en lien avec la culture Gestion d’équipements culturels, mise en place d’opérations concertées en faveur des jeunes Fonctionnement d’équipements culturels, possibilité de définir une politique de développement, d’animation et de promotion culturelle d’intérêt communautaire. Animation culturelle dans l’enceinte du Domaine de la Verrerie. Gestion du pôle verrier. Pas de compétences en lien avec la culture mais volonté de s’associer avec le pays Cordais afin de grossir l’échelle d’action Construction, entretien et fonctionnement d’équipements culturels Pas de compétences en lien avec la culture Projets culturels, vie culturelle en faveur de l’enfance, de la jeunesse et des personnes âgées. Soutien financier aux associations qui organisent des manifestations artistiques Actions et équipements culturels Date de création de l’intercommunalité 2003 2001 92 2001 93 93 2000 2001 93 94 16 3 / Le Pays de l’Albigeois et des Bastides Si l’action culturelle est principalement le fait des communes et des communautés de communes, le Pays est l’échelle pertinente pour la concertation des actions (coordination et coopération), la mise en réseau des acteurs, et la vision stratégique du développement culturel du territoire. Pour les porteurs de projets, l’échelle de pays offre un cadre de : Réflexion transversale pour : • l’échange d’expériences pouvant mener à la coopération • la mise en place de passerelles entre le champ culturel et social, culturel et touristique, ou culturel et pédagogique. Le Pays doit également constituer un facteur d’ouverture et d’échanges vers d’autres territoires. • la prise de recul nécessaire à l’analyse de leurs pratiques Concertation pour : • l’harmonisation des actions ainsi que l’égalité d’accès à une offre culturelle diversifiée. • la mise en réseau de l’information, de la communication, des équipements, des acteurs… fondée sur des cofinancements de l’Etat, de la Région, du Contractualisation Département, des communautés de communes et des communes. En ce qui concerne les enjeux que le Pays a retenu pour le développement culturel du territoire, certaines préconisations ont été incluses dans la charte de développement du Pays ainsi que dans le contrat de Pays. Dans le cadre d’une réflexion préalable à la démarche du projet de territoire, les membres de la commission culturelle du Pays se sont déjà positionnés sur certaines problématiques. La charte de développement du pays validée en février 2004 (voir annexe ) - Mettre en place un fonds de soutien à la création et à la diffusion artistique contemporaine avec la création d’un Conseil de l’Art et de la Culture - Favoriser et accompagner l’émergence de lieux d’accueil de projets et d’artistes sur l’ensemble du Pays - Mettre en place dans l’Observatoire une analyse de l’impact économique et social de la dynamique culturelle sur l’ensemble du territoire - Développer une politique culturelle sur l’ensemble du Pays. Le contrat de Pays signé entre l’Etat, la Région et le Département en octobre 2004 (voir annexe 3) la stratégie concerne le développement d’une politique culturelle pour renforcer l’identité du territoire en - diffusant la culture sur l’ensemble du territoire - soutenant les initiatives culturelles et artistiques de qualité - sauvegardant et en valorisant le patrimoine local La réflexion menée par les membres de la commission culturelle du Pays, préalable à la démarche du projet de territoire - Privilégier la variété des propositions culturelles sur l’ensemble du territoire avec une représentation des diverses disciplines en direction de divers publics. - Identifier les freins à l’accessibilité : problème d’information, de médiation, de sensibilisation… - Rechercher une meilleure organisation des évènements sur le territoire : Complémentarité et harmonisation des programmations, mutualisation des moyens… 17 - Analyser le potentiel des équipements et les retombées des évènements importants en termes d’image et d’attractivité - Prioriser les axes de développement dans le champ du patrimoine - Soutenir les actions qui renforcent la notion d’appartenance à un territoire. 4 / Le Département : L’intervention du Département dans le secteur culturel se décline suivant trois objectifs : - Poursuivre l’aménagement culturel de l’ensemble du département en mettant l’accent sur la solidarité en direction du milieu rural et des zones urbaines sensibles. - Valoriser les richesses patrimoniales tarnaises à des fins touristiques tout en renforçant l’identité tarnaise. - Permettre l’accès à la culture de toutes les populations et plus particulièrement des jeunes. • En ce qui concerne l’une des deux compétences obligatoires des départements, (lecture publique et archives départementales), la priorité de la BDP est l’équipement en bibliothèques-médiathèques des bourgs centre de moins de 10 000 habitants. La mise en réseau des bibliothèques et l’informatisation des établissements se développent lentement. Le détail du programme figure dans le schéma départemental de développement de la lecture publique en annexe 7. Le Conseil Général du Tarn a une politique volontariste en matière : • de cinéma : - Soutien de l’association départementale Média Tarn : diffusion aux publics scolaires, opération de promotion-sensibilisation, soutien aux salles art et essai - Soutien de Cinécran 81 : diffusion itinérante en milieu rural. • de musique et danse avec deux associations départementales labellisées par l’Etat : l’Ecole Nationale de Musique et de Danse du Tarn (ENMDT) et la délégation départementale à la Musique et à la Danse (l’ADDA du Tarn). Les missions de l’ADDA sont : la sensibilisation et l’éducation artistiques centrées sur la musique et la danse ; l’accompagnement des pratiques amateurs ; la formation professionnelle, artistique et technique ; la diffusion d’informations et de documentations auprès des acteurs de la vie musicale et chorégraphique; l’irrigation artistique du territoire par la diffusion d’œuvres d’amateurs et de professionnels ; le développement de la création. L’ADDA organise trois temps forts autour de la diffusion musicale et chorégraphique avec les festivals Rock in Tarn, Voix Là !, et Théma Danse. En ce qui concerne les Ecoles Nationales de Musique, elles sont missionnées pour structurer, coordonner et mettre en réseau l’enseignement de la Musique et de la danse à l’échelle d’un département. En tant que centres de ressources, ces structures assurent le soutien aux pratiques amateurs, sensibilisent les publics scolaires et mènent des actions de diffusion. L’ADDA et l’ENMDT contribuent au rééquilibrage territorial des actions culturelles, notamment dans les zones rurales. • de diffusion de la création théâtrale tarnaise avec le dispositif Tarn en scène dont l’objectif est double : 1 / soutenir la création théâtrale départementale (au total 15 compagnies en bénéficient sur le département). 2 / soutenir la diffusion théâtrale sur l’ensemble du territoire et notamment en milieu rural. Tarn en scène s'adresse aux communes et structures intercommunales ou aux associations qui œuvrent à l'animation culturelle d'un territoire. Au maximum, six représentations de chaque compagnie peuvent être aidées au cours de la même année. Le taux de prise en charge de l’achat d’un spectacle varie en fonction de la taille de la commune : 50 % pour une commune de moins de 2000 habitants à 30 % pour une commune de 5000 à 15000 habitants. Par 18 ailleurs, le Conseil Général subventionne certaines structures de diffusion pluridisciplinaire. Au sein du Pays, l’Athanor, la FOL et le théâtre de la croix blanche bénéficie de ce soutien. • D’aide (au cas par cas) aux projets en direction des compagnies théâtrales professionnelles implantées dans le département pour : - L’intervention dans les collèges - L’accompagnement de la pratique amateur - Les actions menées dans le cadre de la politique de la ville • d’action culturelle dans les collèges : Le Conseil Général du Tarn intervient dans la prise en charge partielle des frais liés à l’intervention d’artistes ou de professionnels de la culture lors d’ateliers artistiques dans les établissements scolaires du second degré. Le montant de l’aide allouée aux acteurs culturels est déterminé par une commission composée de représentants de la DRAC et de l’Education Nationale. L’aide directe aux établissements scolaires concerne la mise en place d’une artothèque ouverte à tous les enseignants ainsi que la prise en charge des frais de transport à destination d’établissements culturels départementaux. • La conservation départementale poursuit sa réflexion sur la mise en œuvre d’un schéma directeur du patrimoine devant aboutir à un projet cohérent au plan muséographique, touristique et financier. L’objectif est de créer un réseau muséal autour de pôles départementaux intégrant des sites d’intérêt plus local. Le patrimoine industriel doit tenir une place importante avec le musée du textile, le musée de la mine et le Saut du Tarn. • Le schéma départemental de l’enseignement artistique musique-danse-théâtre devra constituer un ensemble cohérent de propositions qui concourent à l’accès du plus grand nombre à un enseignement diversifié (mise en réseau des établissements), de qualité (offre d ‘enseignement et contenu artistique et culturel) et de proximité (mutualisation des moyens et harmonisation du coût pour les usagers) • En ce qui concerne l’aide aux associations, le CG 81 a fait le choix de subventionner 14 structures sur le Pays de l’Albigeois qui proposent une offre culturelle de proximité. Le Département soutient également les actions de 24 associations conventionnées au titre de leur mission départementale. 17 de ces associations font partie du Pays de l’Albigeois et 11 sont Albigeoises. La liste des associations soutenues par le Département se trouve en annexe 6. Par ailleurs, 14 projets culturels transversaux ont été soutenus dans le cadre des quatre contrats de ville. 5 / La Région Midi-Pyrénées • La Direction des politiques territoriales, du tourisme et du cadre de vie intervient dans l’aide à l’investissement pour des projets culturels qui correspondent aux axes préconisés dans le contrat de Pays. 19 • La Direction de la Culture intervient dans l’aide au fonctionnement du projet : - par secteur d’activité : restauration du patrimoine, langue et culture occitane, arts plastiques, lecture, théâtre et danse, musique, aide à la diffusion du spectacle vivant, aide aux compagnies, aux festivals, à l’audiovisuel, aux manifestations et échanges culturels, aux programmes de formation des techniciens du spectacle vivant. - par territoire pour accompagner l’élaboration d’une politique de développement culturel des pays, des communautés d’agglomération ou des Parcs Naturels Régionaux. (voir page 4, le dispositif de soutien de la région) • Missionnée par le Conseil Régional, l’association régionale de diffusion technique (ARDT) met à disposition des acteurs culturels un parc de matériel technique pour la réalisation de manifestations culturelles. • La politique régionale en faveur du soutien aux musiques actuelles a permis le conventionnement avec des structures appelées « pôles structurants de musiques actuelles ». Celles-ci ont pour mission de soutenir la diffusion et les groupes régionaux, de développer des actions de formation, et de créer des centres de ressources. • La Direction de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage soutient l’emploi culturel par le dispositif « emplois régionaux associatifs mutualisés ». L’aide s’adresse à toute association (dont l’effectif salarié est inférieur à cinq temps pleins) créant une activité de mise en commun de moyens qui s’inscrit dans le cadre d’une intercommunalité ou d’une politique territoriale. Le salaire de l’employé est pris en charge durant quatre ans. Le taux de la prise en charge par la Région varie pour la première année entre 60 et 70 % du SMIC annuel. Elle est dégressive et correspond à 35 % du SMIC la quatrième année. 20 III / Etat des lieux par secteur Pour la réalisation de ce diagnostic, une cinquantaine de personnes, responsables ou techniciens de structures institutionnelles, élus locaux, chargés de mission, responsables d’associations, ont été rencontrés ou interrogés au cours d’entretiens téléphoniques. La plupart des données collectées en fonction des sources se rapportent à l’activité 2004 ou 2005. Les actions culturelles menées sur le territoire du Pays de l’Albigeois et des Bastides ont été répertoriées par secteur d’activité (Formation et enseignement / diffusion / création). Au sein de chaque secteur, les associations sont classées par discipline artistique. Pour objectiver l’état des lieux, les projets entrepris par les acteurs culturels, ont été détaillés et précisés par des données quantitatives. 1 – Enseignement pratiques amateurs et formation artistiques, A – La musique L’Ecole Nationale de Musique et de Danse du Tarn - ENMDT (Données 2004) L’ENMDT couvre l’essentiel des demandes de formation musicale, les enfants restant prioritaires. Le siège est situé à Castres. L’équipe de direction de l’ENMDT est responsable du projet pédagogique général et par-là même garantit la cohérence du réseau. Les professeurs enseignant dans les antennes participent également au conseil pédagogique et leur réflexion sont prise en compte. Un tiers de l’activité de l’ENMDT a lieu sur le Pays de l’Albigeois. La plus grosse antenne (dispensant l’enseignement de tous les instruments) située sur le territoire se trouve à Albi. Cinq autres antennes sont disséminées à Réalmont, Carmaux, Cordes, Alban, et Montredon. L’ENMDT est financée à 10 % par l’Etat, 10 % par les droits d’inscription des parents, 40 % par les communes conventionnées ou adhérentes, 35 % par le Conseil Général et 5 % par la Région. Le fonctionnement Sur l’ensemble du département : • 16 communes de plus de 1000 habitants sont adhérentes. C’est à dire qu’elles possèdent une antenne de l’ENMDT, mettent à disposition les locaux et prennent en charge une partie du coût de l’enseignement. Ainsi, les droits d’inscription sont de 260 euros pour les parents mais les communes participent à une hauteur située entre 250 et 900 euros environ par enfant. Le montant de la participation des communes varie en fonction de sa taille (nombre d’habitants), du nombre d’élèves et du nombre d’heures d’enseignement. • 150 communes sont conventionnées dont 90 % ont moins de 1000 habitants. Elles versent une cotisation (oscillant entre 150 et 300 euros) à l’ENMDT pour chaque administré qui fréquente une antenne de l’école de musique. En ce qui concerne la répercussion du coût de ces cotisations auprès des parents, plusieurs cas de figures se présentent : - certaines communes prennent l’ensemble des cotisations à leur charge - certaines communes prennent la cotisation de deux ou trois ou enfants à leur charge et pour toutes les demandes qui se rajoutent, la cotisation de la commune est refacturée aux familles. 21 - certaines communes refacturent aux familles l’ensemble des cotisations. Pour le directeur de l’ENMDT, l’équilibre du territoire, tant au plan de sa couverture en enseignement musical qu’au plan de l’égalité tarifaire sera facilitée par l’implication des intercommunalités dans ce dispositif. Graphique 1 : Effectifs d’élèves par type d’enseignement dispensé 500 450 400 atelier collectif 350 chant choral 300 formation musicale 250 instruments 200 inscrits en pratique instrumentale mais ne suivant pas de cours de FM inscrits 150 danse 100 50 0 Réalmont Carmaux Cordes Alban Montredon Albi 22 Les droits d’inscription annuelle pour les élèves sont les mêmes pour toutes les antennes : - pratique instrumentale : 260 € avec des tarifs dégressifs (moins 33 % pour le 2ème de la famille, moins 6 % pour le 3ème, gratuité au-delà) - ateliers collectifs : 130 € - chant choral : 40 € Le réseau – les actions de partenariat Le graphique 1 détaille le type d’enseignement dispensé dans les antennes ainsi que les effectifs d’élèves par type d’enseignement. Les antennes de l’ENMDT fonctionnent autant que possible en réseau. Il en va ainsi des antennes d’Alban, Cordes, et Albi dans lesquelles le même professeur intervient et crée du lien entre elles. A Alban, par exemple, la dynamique culturelle permet à l’antenne de l’ENMDT de monter des projets en partenariat avec les écoles et le collège, la mairie, la salle des fêtes et la MJC. Les pratiques collectives se multiplient depuis quelques années : - les stages départementaux sont des cadres de rencontres privilégiées - les harmonies se créent au sein des antennes - certaines écoles se réunissent annuellement pour jouer ensemble - quelques échanges inter-antennes permettent la délocalisation de concerts. Ainsi, les élèves d’une antenne de musique peuvent être invités à jouer sur la commune d’une autre antenne de l’ENMDT devant un nouveau public. Par ailleurs, ces liens permettent à l’élève qui a suivi une formation en milieu rural de mieux connaître ses homologues des antennes plus importantes (Castres et Albi) et par-là même d’y être mieux intégré lorsque, devenu lycéen, il sera amené à poursuivre sa formation musicale dans une de ces villes. L’ENMDT est également missionnée pour soutenir le tissu d’associations qui mènent des actions autour des pratiques musicales en amateurs. Aussi, les antennes de l’ENMDT sont en lien avec les harmonies de St Juery et de Carmaux, des batteries fanfares et des bandas. Pour la diffusion de concerts, l’ENMDT travaille en partenariat avec bon nombre d’acteurs culturels du département comme l’Athanor, le Noctambule de la MJC d’Albi, la MJC d’Alban… Les enseignements - la formation des enseignants Tous les enseignants de l’ENMDT sont titulaires d’un diplôme national requis pour enseigner dans les écoles agrées par l’Etat. La majorité possède le DE (diplôme d’Etat) et certains ont également le CA (certificat d’aptitude à la fonction de professeur). - L’enseignement Le graphique 2 montre la variété des instruments sur lesquels porte l’enseignement ; l’antenne d’Albi proposant le choix maximal. En ce qui concerne les niveaux d’enseignement, ils se répartissent de la façon suivante : - Cycle 1 : Il dure 4 ans et s’adresse aux débutants. Les cours durent 20 minutes - Cycle 2 : Il dure 4 ans et s’adresse aux élèves qui ont obtenu l’examen de cycle 1. Les cours durent 45 minutes. Ce cycle est sanctionné par un examen. - Cycle 3 : CFEM : cycle de formation préparant au certificat de fin d’études musicales : musiciens d’un haut niveau mais restant amateurs. - DEM : cycle de formation préparant au diplôme d’études musicales, certifiant la professionnalisation du musicien. Le DEM offre la possibilité de passer un diplôme d’Etat pour devenir professeur. Dans le cadre du projet pédagogique de l’ENMDT, il est obligatoire de suivre la formation musicale ainsi que l’atelier collectif pour être accepté en cycle 2 en cours instrumental. 23 Graphique 2 : Ventilation des cours d’instrument pour toutes les antennes 140 120 100 80 60 40 Alban Montredon Albi batterie cor jazz hautbois contrebasse vielle graile flûte à bec percussion flûte traversière Cordes trompette - cornet clairon saxophone clarinette violon Carmaux guitare et basse électriques Réalmont violoncelle piano guitare 0 orgue 20 En ce qui concerne les différents types de formation, le chant choral tient une place particulièrement importante dans le département du Tarn. La voix permet une approche musicale peu coûteuse et s’adresse à un très large public. L’ENMDT forme également des chefs de chœur. Lien entre création, enseignement et diffusion La création : Le projet pédagogique de l’ENMDT prévoit la mise en place de passerelles avec les créateurs locaux. Ainsi, à Réalmont, les élèves rendent hommage au compositeur local Pierre Caner en interprétant ses oeuvres. A Cordes, l’antenne de l’ENMDT met à disposition du festival Musique sur Ciel des instruments de musique (présentation du festival page 51) Une convention lie l’antenne albigeoise de l’ENMDT au GMEA - Groupe de Musique Electroacoustique d’Albi qui assure la formation à la musique électroacoustique (présentation de la structure page 52). Des partenariats ont lieu avec l’Athanor, ainsi, la partition musicale de l’opéra qui a été mis en scène au début 2006 par la compagnie Ivan Morane est interprétée par des élèves de l’ENM. Cette création a vocation à tourner dans toute la France au courant de cette même année. 24 La diffusion : Les professeurs de l’ENMDT, qui font souvent partie de formations musicales, représentent un réel potentiel de diffusion. Ainsi, la « saison de l’orgue » albigeoise est conçue pour créer des ponts entre l’enseignement et la diffusion. A Cordes, le colloque que la Talvera (voir présentation de l’association P 75) organise annuellement sur la musique et les instruments traditionnels est basé sur un partenariat avec les professeurs de l’ENMDT. Cette initiative s’adresse à tous les amateurs qui pratiquent la musique traditionnelle. Le problème récurent concerne le manque de salles adaptées à la diffusion culturelle, or de bonnes conditions matérielles valorisent non seulement les artistes mais également le public. L’ENMDT organise 150 concerts et auditions par an sur le département. Ils ont lieu le plus souvent à Castres, Mazamet et Albi, faute d’équipements dans les territoires ruraux. La salle de la maison de la musique de Cap Découverte est utilisée pour des spectacles de grande forme. En revanche, sur Réalmont, qui correspond au centre géographique du département, il n’existe aucune salle appropriée. Pour la direction de l’ENMDT, l’identification d’un réseau de lieux couvrant l’ensemble du Pays est un véritable enjeu car la diffusion musicale dans les églises et les chapelles limitent les propositions artistiques. Les missions Inventaire et schéma départemental de la musique, de la danse et du théâtre Depuis 2004, les Ecoles Nationales de Musique sont missionnées par l’Etat pour structurer, coordonner et mettre en réseau l’enseignement de la danse, de la musique et du théâtre à l’échelle du département. Un inventaire répertoriant toutes les actions d’enseignement sur le Tarn sera finalisé fin 2006 et servira de base à un schéma départemental validé par le Conseil Général. Dans ce cadre, l’ENMDT devrait multiplier l’adhésion des intercommunalités dont l’échelle territoriale s’avère plus pertinente que celle des communes. Soutien des pratiques amateurs : En tant que centre de ressources, l’ENMDT a vocation d’aider l’ensemble des associations de pratiques musicales par le prêt de matériel, la mise en place d’examens communs, et la proposition de conseils artistiques. Sensibilisation en direction du milieu scolaire : Sur tout le département, les antennes de l’ENMDT fournissent des prestations aux scolaires dans le cadre des réseaux d’écoles rurales. Ainsi, sur la communauté de communes du pays cordais, 130 élèves bénéficient de cours de chant choral. Des ateliers de pratiques du chant choral sont mis en place dans de nombreuses écoles du premier degré du Tarn sur l’initiative de l’inspection académique (conseiller pédagogique spécialisé dans la musique) et en partenariat avec l’ADDA et les musiciens de l’ENM. Au total, 2000 enfants participent à ce projet intitulé « les écoles qui chantent ». En fin d’année, six concerts d’enfants sont organisés à Albi et à la Maison de la Musique. En tant qu’action pilote, l’enseignement en direction du milieu scolaire bénéficie du soutien de la DRAC. Diffusion : Au sein du Pays, la diffusion est organisée en partenariat avec diverses structures : à Albi (salle du Gymnase de l’Athanor, Noctambule et théâtre municipal), à Carmaux (salle F. Mitterrand), aux Cabanes ( Théâtre du Colombier), à Alban (MJC). 25 Les autres formations et ressources musicales • L’ADDA du Tarn a pour mission de structurer et de soutenir les pratiques amateurs. Les dispositifs mis en place depuis dix ans portent leurs fruits et les dynamiques musicales à l’échelle du département se consolident. En parallèle, les actions des écoles de musique en faveur des pratiques collectives se sont multipliées. Aussi, au niveau de la pratique amateur, le chant choral est fortement représenté sur le département avec 85 chorales, ensembles vocaux ou ateliers chantant (MJC), une trentaine est située sur le Pays dont 7 sont domiciliées à Albi. Le point d’orgue est sans conteste le festival Voix là ! qui a contribué à la valorisation de cette pratique. En ce qui concerne le printemps de la voix, il s’agit d’une labellisation de quelques formations par l’ADDA durant une saison d’avril à juin. • En parallèle des antennes de l’ENM, les cours privés viennent compléter l’offre d’enseignement. Ils sont le fait de professeurs indépendants et d’artistes (intermittents) spécialisés dans la pratique d’un instrument ou dans un répertoire. Il existe également des associations spécialisées comme à Cordes DACAPO qui pratique une pédagogie pour l’enseignement du saxophone basée sur la liberté d’interprétation et l’improvisation. • Le GMEA propose diverses interventions pédagogiques : des ateliers autour du Mélisson (synthétiseur à vocation pédagogique conçu par le GMEA) aux actions de pratiques électroacoustiques sans oublier les voies de recherche dans le domaine de la pédagogie de l’écoute. Ainsi, une formation à l’écoute est prévue dans le cadre de l’enseignement de l’ENMDT. • Les harmonies de Carmaux, St Juery et Albi comptent 30 à 40 membres chacune. Chaque société musicale est rattachée à une école qui propose des formations instrumentales pour des publics de tout niveau. Ainsi, l’école de St Juery compte 36 élèves, celle de Carmaux en compte 20 et 17 jeunes sont formés à Albi. Avec l’émergence des antennes de l’ENMDT sur l’ensemble du Tarn, la fréquentation des harmonies a chuté en 20 ans, et à ce jour, beaucoup ont disparu. Pour ce qui est des batteries fanfares, elles se transforment peu à peu en bandas. Pour le Président de la Fédération Musicale du Tarn, les sociétés musicales n’ont pas les mêmes ambitions que l’ENMDT. Elles ont prioritairement pour vocation d’animer la vie locale et de permettre une pratique musicale collective dans une ambiance conviviale. L’orchestre départemental réunissant les huit harmonies du Tarn organise cinq à six concerts et deux stages annuels. L’ADDA initie également des stages de formation qui permettent aux élèves de l’ENMDT et des harmonies tarnaises de se rencontrer. • Rocktime assure une mission de centre de ressources pour les musiques actuelles et de soutien aux pratiques amateurs. L’association accompagne un certain nombre de groupes repérés en réalisant des supports de communication, des dossiers de presse, l’envoi de démos, la recherche de concerts, et la mise en relation avec des organisateurs de concerts et de festivals d’autres villes et départements de Midi-Pyrénées. Le centre de ressources met à disposition une documentation professionnelle et un fonds musical de groupes de la région Midi-Pyrénées. B – La danse et le nouveau cirque L’enseignement grand public La situation de l’enseignement de la danse est bien différente de celle de la musique car en dehors des antennes de l’ENMDT de Castres et d’Albi qui propose des cours de danse classique et contemporaine, la formation n’est pas structurée. L’enseignement dépend donc d’initiatives privées ainsi que de l’engagement sur le territoire d’associations, des foyers ruraux et des MJC. C’est à Albi que la variété des styles de danses proposés est la plus 26 importante. En revanche les danses régionales, folkloriques ou traditionnelles sont largement représentées en milieu rural. Pour ce qui est des associations repérées, Artefacto dirigée par Claire Prouhet dispense des cours de Tango argentin en direction de publics d’amateurs et de formateurs. L’association dont l’activité est répartie entre Cordes et Albi a acquis une notoriété départementale dans cette spécialité. Située à Albi, l’association Densité dispense des cours et organise des stages de danse contemporaine pour un public d’adultes. A Albi, l’association « Albi destination Danse » dispense des stages de danse classique. Elle est initiatrice des rencontres chorégraphiques d’Albi qui réunissent des élèves de cours de danse de toute la région, sans distinction de style. L’association « Vis ta danse » propose des stages de danse jazz, contemporaine et hip hop et « l’atelier chorégraphique Albi Nord » a pour spécialité la danse afro contemporaine. Ces cinq structures ont été sélectionnées pour leur rayonnement sur le territoire (enseignement spécialisé, invitation d’artistes…) ainsi que leur rôle fédérateur et dynamique. La MJC d’Albi propose des cours et des stages de Hip Hop et de danse africaine encadrés par des professionnels qui sont également impliqués dans la création. Rocktime propose des ateliers de danse hip hop à destination des publics scolaires, amateurs, professionnels et tout publics. La Maison de Quartier de Cantepau propose des cours de danse, notamment en liaison avec les cultures urbaines (Hip Hop, rap…). Le partenariat avec «Arpèges et Trémolos» permet l’organisation de stages animés par des professionnels spécialisés dans la danse orientale, africaine, la salsa, le flamenco ou les danses occitanes. En ce qui concerne l’enseignement des arts du cirque, la compagnie Archimi organise annuellement en partenariat avec Rocktime une semaine cirque avec des initiations aux arts de la piste, acrobatie et clown pour les 12-18 ans. L’enseignement en direction des scolaires L’ADDA a signé une convention avec l’inspection académique et l’ENM pour la mise en place de trois dispositifs à destination des scolaires : - Les rencontres départementales de la danse : Le projet pédagogique comprend un atelier de formation pour les enseignants, un atelier du spectateur et un enseignement de danse à l’année pour les enfants avec des rencontres régulières de chorégraphes qui interviennent dans la conception d’un spectacle. Interprété par les enfants, il est diffusé en fin d’année dans des conditions techniques professionnelles. Les soirées des « rencontres de la danse » sont consacrées à la diffusion de formes professionnelles en direction d’un large public. 110 classes sont concernées par ce dispositif, soit 2800 enfants. - Drôles de danses : Ce dispositif propose une diffusion de spectacles professionnels ainsi que des rencontres avec des artistes accueillis en résidence. - Le thema danse : Le projet s’adresse à tous les publics des établissements du premier et du second degré, les professionnels de la danse et le grand public. Ce dispositif permet l’accès à une conférence, à la diffusion d’un spectacle professionnel ainsi qu’à un stage dispensé par un chorégraphe. C – Le théâtre La formation grand public La seule formation théâtrale institutionnelle du département a lieu à Castres. L’école municipale d’art dramatique de Castres dispense un enseignement à deux niveaux : - la formation d'animateurs et d'amateurs - la préparation aux concours des écoles supérieures. Elle accueille plus de 250 élèves en classes de marionnettes (à partir de 4 ans) et en classes d'art dramatique (à partir de 8 ans) dans des cours ouverts aux enfants, aux adolescents et aux adultes. 27 Sur le territoire que le Pays de l’Albigeois délimite, l’enseignement théâtral est dispensé par les seules compagnies de théâtre professionnelles. - Dominique Bonnemé, fondateur de la Compagnie de l’Albatros en 1988 est agréé par l’Education nationale. Il accompagne des amateurs et sa compagnie située à Paulinet assure des ateliers théâtre en milieu scolaire et dans les MJC d’Albi, d’Alban et de Villefranche d’Albigeois. Il anime également des stages sur la formation de l’acteur, la Commedia dell’arte, le clown et le fou du roi. Dominique Bonnemé est une des principales chevilles ouvrières des rencontres de théâtre amateur : les Mascarades d’Alban. - La compagnie Théâtre de la Découverte est une association implantée dans le Carmausin (Blaye-les-Mines, Carmaux, Saint-Benoit-de-Carmaux) depuis 1995. Sous la direction artistique de Rui Fernandes (acteur, auteur et metteur en scène), elle propose trois types d'activités : l'animation, la formation par le biais d'ateliers pour adultes et enfants, la création et la diffusion de spectacles dans les établissements scolaires, maisons de retraite, centres sociaux, fêtes de quartiers... (environ 90 représentations dans tout le département depuis 1995). Elle a également accompagné l'association Cordes développement pour l'animation d'un atelier de théâtre pour enfants, ainsi que pour assurer la mise en scène de leurs spectacles. - Le théâtre de la Croix Blanche à Albi propose des cours hebdomadaires pour des publics de tous âges qui ont lieu quatre jours par semaine, hors vacances scolaires, pour toutes les personnes de 7 à 77 ans (8 cours de 2h 00 chacun pour une centaine d'élèves en tout). Les membres du théâtre de la Croix Blanche proposent des ateliers de théâtre et des stages dans les quartiers de Cantepau et de Rayssac. Au total 130 enfants sont concernés. - Artréation est une compagnie professionnelle installée à Albi depuis 2003. Elle encadre des stages et des cours hebdomadaires aboutissant à des créations pour le festival Acthéa. Elle travaille à la création d’une compagnie de jeunes (15 à 21 ans) d’Albi et alentour, amenés à un niveau professionnel. Artcréation développe des expériences théâtrales dans une volonté d’art total. - Act’Al (Atelier de Création Théâtrale de l'Albigeois) est né il y a 11 ans de la volonté d'une dizaine de comédiens, musiciens, plasticiens et techniciens du spectacle de regrouper leurs compétences et leurs énergies. L’association est un pôle de création théâtrale complémentaire des actions d'animations et de diffusions culturelles menées, entre autres, par la Maison des Jeunes et de la Culture et la Scène Nationale d'Albi. L'Atelier a pour vocation d'être un espace de création, mais également de formation et d'expérimentation visant à construire progressivement des liens de reconnaissance mutuelle entre les publics et les créateurs. Ainsi, les actions de développement culturel du quartier de Cantepau intitulées « Mémoires ». Elles ont pour objectif de lutter contre les discriminations et l’autocensure des populations résidant dans des quartiers d’habitat social, en matière de pratique artistique et d’accès à la diffusion culturelle. Ce projet, initié en 1997, en partenariat avec l’Athanor, s’appuie sur un atelier hebdomadaire de pratique théâtrale conduisant à la réalisation d’une création théâtrale menée conjointement par des habitants du quartier et l’équipe artistique professionnelle d’ACTAL (metteur en scène, scénographe, musiciens, concepteurs lumière et son). Neuf créations ont ainsi été réalisées depuis 1997, sur le thème générique de la « Mémoire ». En 2006, le sous-thème retenu est : la parentalité. Approche des relations parents-enfants, des relations familiales et de leur complexité. Le groupe de comédiens amateurs de théâtre est composé en moyenne chaque année d’une quinzaine de membres, femmes et hommes de 17 à 65 ans. Des séances de « Lecture à domicile » ont lieu à partir des textes utilisés pour les créations. - La FOL du Tarn propose des actions qui ont pour objectif de fédérer les compagnies de théâtre amateur à l’échelle départementale : réunions d’information, rencontres et stages de 28 formation. Au niveau du Pays, ce dispositif touche les secteurs de Carmaux (cpie de la découverte), Cagnac (foyer rural), Alban (les Baladins d’Autan) et Villeneuve sur Vère (Cpie de théâtre de rue « comme des gosses »). - Les pratiques amateurs théâtrales sont historiquement importantes sur le Pays, et notamment à Albi. On en recense au moins une par communauté de communes. Comme dans toute la France, les troupes de théâtre amateur remportent un grand succès lors de leurs représentations. Les temps forts pour les compagnies amateurs sont les festivals : les Mascarades d’Alban, Acthéa (rencontres universitaires), Jeunes en pleins feux et Scène Estivale organisées par le Théâtre de la Croix Blanche, la Fête à Molière à Réalmont. Ces manifestations sont détaillées à partir de la page 62. La formation - sensibilisation en direction des jeunes et des publics scolaires Les compagnies basées sur le Pays qui interviennent en milieu scolaire inscrivent l’approche théâtrale dans un projet pédagogique sur le long terme. L’éducation théâtrale en milieu rural : Sur la base d’une convention avec les communes, la FOL diffuse 276 représentations théâtrales sur tout le département pour les écoles du premier degré. Chaque enfant concerné par ce dispositif assiste à deux spectacles par an. Par ailleurs, Pour la première année, l’Eté de Vaour propose de faire partager aux enfants des moments forts autour du théâtre : intervention d’artistes dans des classes, répétitions ouvertes, débats…Outre la compagnie Archimi à Carmaux, la compagnie Ovipare et l’association Vitamine aux Cabanes, c’est Albi qui centralise l’essentiel des activités en direction des enfants. La formation théâtrale jeune public à Albi : - L’Athanor propose l’intervention de comédiens dans le cadre des classes à PAC de premier degré. La Scène Nationale organise aussi un atelier de théâtre en langue occitane à l’école Rochegude d’Albi ainsi qu’un atelier d’écriture. En ce qui concerne le second degré, l’Athanor programme un spectacle en lien avec une œuvre étudiée en classe, intervient dans le cadre de l’option théâtre des lycées, organise des ateliers d’écriture. Tous les publics scolarisés ont encore accès à des rencontres avec les artistes après les spectacles, des répétitions ouvertes, des visites commentées du lieu du spectacle. Ivan Morane intervient en milieu scolaire à deux titres : celui de directeur de la compagnie éponyme et celui de directeur de la Scène Nationale. - Le Théâtre de la croix Blanche accueille des spectacles réservés aux élèves du lycée de Bellevue, organise à l’année des ateliers de théâtre aux maisons de quartier de Cantepau et de Rayssac, et ponctuellement, des stages de théâtre. - l’association Act’Al s’est spécialisée, depuis trois ans, dans les interventions en direction des lycéens avec notamment la prise en charge des heures d’enseignements de l’option théâtre du lycée Bellevue à Albi. Act’Al intervient également dans un autre lycée d’Albi et dans le lycée Jean Jaurès de Carmaux dans le cadre de projets pédagogiques proposés par les enseignants. - Au sein de la MJC d’Albi, les compagnies albigeoises « la Clique compagnie » et « Act’Al » proposent divers ateliers pour des publics de 6 à 20 ans. Le travail est basé sur des exercices techniques, sur l’interprétation de textes et la recherche du jeu spontané au cours d’improvisations. - Enfin, d’autres compagnies, plus petites, interviennent dans les projets pédagogiques : La compagnie du loup blanc, les Arpenteurs, l’Acte Lié, Cpie l’Astrolabe, La Clique Compagnie, les Passisonnés (spécialisés dans le nouveau cirque). 29 D – Les arts plastiques Les actions en partenariat avec l’éducation nationale • L’artothèque du collège Jean Jaurès d’Albi : L’artothèque dispose d’une collection de 200 estampes représentatives des courants artistiques des quarante dernières années. Les œuvres de l’artothèque peuvent être empruntées par tous les enseignants du département et sont disponibles gratuitement pour une durée de six semaines. Il existe autant de séquences pédagogiques que de thèmes d’exposition pour se familiariser avec des œuvres originales sorties de l’espace public pour être placées dans l’espace classe. Les propositions pédagogiques se présentent sous forme de valise comprenant des fiches sur les artistes, des bibliographies et des dossiers sur les techniques de l’estampe (lithographie, sérigraphie, gravure…). • Le projet départemental Arts visuels organisé par le conseiller pédagogique, Henri Thiel : Chaque année, une exposition thématique est organisée à Albi en partenariat avec un centre d’art contemporain. Pour l’année 2005, l’exposition proposée à l’Hôtel Rochegude provenait des Abattoirs de Toulouse. Le dispositif mis en place par l’inspection académique comprend trois phases : - Le déplacement des écoles, collèges et lycées - situés sur tout le département - pour la visite de l’exposition. Le Conseil Général du Tarn prend en charge le coût du transport. La visite est préparée par les enseignants au moyen d’un livret réalisé par le conseiller pédagogique. - Au milieu de l’année, une exposition intermédiaire de réalisations d’élèves a lieu dans chaque circonscription : Albi et centre Tarn, Castres, Mazamet, Gaillac, Lavaur, Carmaux. - Enfin, une exposition terminale et départementale prend place pendant le mois des arts au siège du Conseil Général à Albi. Cette exposition comprend une œuvre de chaque classe choisie parmi toutes celles réalisées en cours d’année. • Un pôle d’art contemporain à la cité scolaire Bellevue d’Albi géré par le centre départemental d’art contemporain « Cimaise et Portique ». Il s’agit d’une véritable dynamique artistique centrée sur l’intégration de l’œuvre d’art contemporain dans l’établissement pour favoriser la proximité et constituer des habitudes visuelles et culturelles. L’objectif est de favoriser la compréhension de l’art contemporain par le contact et la répétition de la rencontre mais aussi par les études et les pratiques qui peuvent en découler. Le pôle d’art contemporain de la cité scolaire Bellevue est un espace ouvert à tous les enseignants et à tous les élèves de l’établissement ainsi que du Département et de la Région. La présence de trois expositions par an, la venue d’un artiste en résidence ainsi que la création d’ateliers artistiques permettent une meilleure connaissance des pratiques artistiques actuelles. Les artistes résidents travaillent parfois sur des projets spécifiques avec les enseignants de Bellevue selon la nature de leur démarche artistique et les orientations pédagogiques des enseignants. • Les actions de « médiation pour les jeunes » du centre départemental d’art contemporain, Cimaise et Portique Pour chaque exposition organisée aux Moulins Albigeois et à la cité scolaire Bellevue, divers outils pédagogiques sont proposés aux enseignants : - Visites d’expositions pour les scolaires - Visites d’expositions pour les enseignants - Dossiers d’accompagnement à la visite pour les enseignants (document explicatif de l’exposition, thèmes et idées à exploiter en classe…) - « Une trousse de secours » pour mieux comprendre l’exposition en cours. A l’attention des enseignants, la mallette comprend des textes, une iconographie, des catalogues. 30 - - Formation de 130 enseignants par an au moyen de réunions et de visites d’expositions qui leur sont réservées. Formation tous les ans de 15 étudiants aux Beaux Arts ou issus d’autres cursus. Ils sont accueillis comme stagiaires pour aider au montage d’expositions, à la conception et à la réalisation d’outils de médiation. Ils peuvent aussi travailler auprès de l’artiste en résidence. Actions de médiation auprès de centres de loisirs. Présence au centre d’art d’un professeur relais détaché par l’Education Nationale pour encadrer et faire le lien entre les actions du centre d’art et les enseignants. Les visites d’expositions s’adressent aux enfants de premier degré (maternelles et primaires) ainsi qu’aux élèves de second degré. Entre 500 et 900 enfants visitent chaque exposition. Au total, Cimaise et Portique comptabilise pour l’année scolaire 2004, une fréquentation scolaire de 4600 enfants pour une fréquentation générale de 9739 personnes. • La mairie d’Albi à l’initiative du dispositif « histoire des arts et les arts dans l’histoire » La mairie d’Albi propose un parcours culturel sur trois ans à destination des élèves albigeois du cycle 3 (CE2, CM1, CM2). Les thématiques auxquelles les enfants ont accès reposent sur la culture littéraire, les arts visuels, l’éducation musicale et le théâtre. En ce qui concerne les arts visuels, le musée Toulouse – Lautrec, partenaire du projet, organise des visites conférences, des visites thématiques, et des ateliers avec un artiste plasticien. Le dispositif « histoire des arts et les arts dans l’histoire » a pour objectif de développer les qualités personnelles des élèves et de permettre un regard sensible sur l’environnement qui les entoure. En s’appuyant sur le patrimoine culturel de la ville, l’approche pédagogique reste pluridisciplinaire. Les autres projets de formation aux arts visuels • La MJC d’Albi Elle propose tous les mercredis des ateliers d’arts plastiques pour les enfants, les adolescents et les adultes. Il s’agit d’initiation au dessin, à la peinture, à la fabrication et à l’utilisation du papier, à la calligraphie et à la photographie. • La médiathèque de Carmaux Un mercredi sur trois, la médiathèque municipale de Carmaux accueille des enfants pour un atelier de peinture. • La maison de quartier de Cantepau propose des ateliers de pratiques artistiques animés par des artistes spécialisés dans la peinture, la sculpture, la mosaïque, la gravure, la photographie. Elle organise également mensuellement une exposition d’arts plastiques d’artistes professionnels. • Les cours d’arts plastiques en milieu rural La majorité des communautés de communes sont pourvues de cours privés d’arts plastiques à destination d’enfants ou d’adultes. Les enseignements sur le territoire rural du Pays de l’Albigeois restent hétérogènes et relèvent de l’initiative d’artistes ou d’associations d’animations pluridisciplinaires comme « Familles Rurales ». Beaucoup d’amateurs pratiquent le dessin, la peinture ou la sculpture et l’été, quelques expositions de peintres amateurs sont organisées dans les campagnes. Les entretiens avec les techniciens des communautés de communes révèlent des pratiques en amateurs repérées à Cordes, Monestiès, Carmaux, Valence d’Albigeois, Albi, Villefranche d’Albigeois, Alban, Réalmont et Montredon. 31 E - Cinéma - audiovisuel L’association départementale Média-Tarn est un centre de ressources pour la formation aux médias et au film. A ce titre, elle met à disposition d’ établissements de premier et second degré des outils pédagogiques (animateurs, documentation, matériel de production et de post-production audiovisuelles) dans le cadre : - de classes à PAC - d’ateliers artistiques cinéma et audiovisuel - d’options cinéma et audiovisuel • L’éducation aux médias Les objectifs visent la maîtrise du langage, une meilleure compréhension des fonctions des supports d’information et de création qui intègrent l’image. Le projet concerne également l’analyse des messages audiovisuels. De plus, Média-Tarn organise des formations en direction des enseignants. • L’éducation au cinéma avec le plan Ciné-Tarn Le plan Ciné-Tarn assure la promotion du cinéma depuis plus de quinze ans auprès du grand public et des scolaires. Deux opérations sont mises en place chaque année en collaboration avec les exploitants de salles. Sur le Pays de l’Albigeois les cinémas d’Albi, de Carmaux et de Montredon sont concernés mais aussi une partie du réseau de cinéma itinérant (cinécran 81) à Réalmont, Alban et Les Cabanes. - « Collège au cinéma » et « école et cinéma » : Ces dispositifs s’adressent aux enfants de la grande section de maternelle à la troisième qui se rendent trois fois par an dans une salle de cinéma pour découvrir un film qui, par la suite, sera exploité en classe. La démarche est accompagnée de supports pédagogiques réalisés par Média-Tarn. Les enseignants suivent une formation centrée sur l’analyse du récit filmique, la sémiologie, l’approche esthétique et symbolique du film. - « rencontres Ciné-jeunes du Tarn » : Durant une journée, le jeune public s’immerge dans l’univers cinématographique contemporain avec la projection de courts métrages. A l’issue de la journée, les enfants constituent un jury collectif, mettant en œuvre leur jugement et leur capacité d’analyse en proposant leur propre palmarès. F – La culture occitane Les actions de l’Education Nationale pour l’apprentissage de la langue Sur le Pays de l’Albigeois, l’école Rochegude à Albi et l’école de Monestiès dispensent un enseignement en occitan dans le cadre des classes bilingues. De la maternelle au CM2, on y pratique la parité horaire entre les langues française et occitane. Les restrictions budgétaires de l’Education Nationale ont entraîné la suppression par le rectorat de demi-postes d’instituteurs et rendent l’organisation des cours plus complexe. Pour ce qui est des collèges, ceux de Carmaux et d’Albi dispensent des cours optionnels de langue occitane. Il n’existe pas de calandreta (école privée) sur le Pays de l’Albigeois et des Bastides. Danse et chant L’ENMDT dispense des cours de vielle, de graile (version rustique du hautbois) ainsi que de chant choral en occitan. Daniel Frouvelle, professeur de vielle à l’antenne d’Alban a créé « Aimi » un groupe de chant choral à l’origine du petit festival « Vius » à Lescure-d’Albigeois ». Selon le président de l’IEO (Institut d’Etudes Occitanes), de nombreux ateliers de danse se sont créés depuis une dizaine d’années dans le Tarn. Certains d’entre eux organisent en été des bals folk. 32 Actions artistiques en direction des scolaires • Cordae la Talvera En collaboration avec les conseillers pédagogiques, Cordae la Talvera intervient dans une quarantaine d’établissements scolaires sur la région Midi-Pyrénées. Au cours de l’année scolaire 2003-2004, plus de 500 heures d’interventions ont été effectuées par des musiciens de cette association. En 2004, sur le territoire du Pays de l’Albigeois, les écoles du réseau scolaire du Ségala ainsi que les écoles de Dénat et d’Albi (Rochegude) ont été concernées. - La Talvera intervient à la demande du conseiller pédagogique pour des actions de sensibilisation à la musique traditionnelle et à la culture occitane. L’approche de la langue occitane se fait par l’apprentissage de chansons en occitan, de danses traditionnelles, de contes, ou d’ateliers de fabrication d’instruments. - A la demande des écoles de Saint Jean de Marcel, de Tanus, de Cordes et de Monestiés, des ateliers ont été conduits dans le cadre des classes à PAC autour des cinq sens, de la musique, de la danse et de la création de chants occitans. - Création d’un CD de chants (textes et musiques) : les enfants de l’école de Monestiés ont participé à l’enregistrement. Ce projet faisait suite à deux ans d’action musicale avec les musiciens de la Talvera. - Découverte d’instruments de musique au collège Jean Jaurès Albi. Les séances d’animation ont porté sur la découverte et la réalisation d’instruments de musique ainsi que sur l’initiation aux chants traditionnels. Les enfants ont été enregistrés pour la réalisation d’un support CD, distribué à chaque collégien. 2 - diffusion culturelle A – La lecture publique – le réseau de la Bibliothèque Départementale de Prêt (les données chiffrées concernent l‘activité en 2004) Depuis 1986, la Bibliothèque Départementale de Prêt du Tarn (BDP) structure à l’échelle départementale un réseau de bibliothèques communales ou intercommunales. La BDP a pour mission d’offrir ses services à l’ensemble des populations des communes de moins de 10 000 habitants. Les médiathèques d’Albi et de Carmaux ne font donc pas partie du réseau de la BDP ( Détail dans le chapitre II/1 les politiques culturelles des collectivités territoriales). Le schéma directeur du développement de la lecture publique Opérationnel depuis 2001, le schéma directeur du développement de la lecture publique s’élabore autour de trois principes : - Equiper en priorité les petites villes qui exercent la meilleure attractivité sur le territoire qui les environne. L’objectif est d’assurer un service de qualité s’apparentant à celui offert en milieu urbain en s’appuyant sur les établissements « tête de réseau ». - Accompagner les initiatives dans lesquelles les communes ou les intercommunalités s’impliquent réellement. - Organiser la BDP en un centre de ressources pour les bibliothèques du réseau. La BDP doit pouvoir proposer des solutions appropriées à la desserte de chaque territoire 33 Le réseau de la BDP – typologie des établissements Le développement de la lecture publique s’organise à partir de 4 types d’équipements : - La médiathèque à vocation intercommunale et la bibliothèque municipale Ces deux types d‘établissements sont de véritables équipements culturels. Têtes de réseau situées dans les bourgs centre, ces bibliothèques sont informatisées et gérées par des professionnels de la filière culturelle. On compte 12 têtes de réseau sur le Pays. - La bibliothèque- relais Installée dans un local qui lui est réservé, elle est gérée par du personnel bénévole formé qui accueille des classes et des publics spécifiques. On compte 8 relais sur le Pays. - Le point - lecture Situé dans un local à usage divers (souvent la mairie), il met à disposition des habitants de la commune un choix minimum d’ouvrages provenant de la BDP. Ces points lecture disparaissent peu à peu. Par ailleurs, certaines têtes de réseau gèrent un ensemble de bibliothèques-annexes en assurant elles-mêmes la rotation des ouvrages. Les commandes des lecteurs des bibliothèques-annexes sont centralisées et redistribuées par les têtes de réseau après le passage mensuel de la navette de la BDP. On compte trois annexes rattachées à Valence sur le Pays. De plus, à l’échelle du département, 60 écoles élémentaires sont toujours desservies par le bibliobus de la BDP. Cependant, à terme, les bibliothèques à vocation intercommunales 34 (têtes de réseau et relais) sont appelées à remplacer la desserte directe des écoles et des mairies chaque fois que celles-ci sont dans le voisinage d’une bibliothèque publique. Le programme de la BDP L’accompagnement de la BDP s’articule autour de deux axes : - les aides octroyées aux communes et aux intercommunalités - les services apportées aux élus et aux bibliothèques Le soutien apporté aux communes et aux intercommunalités concerne l’aide à l’investissement et au fonctionnement (incitation à la création d’emplois qualifiés et dotation en ouvrages de référence, spécialisés ou multimédia). La négociation entre la BDP et les collectivités locales prennent en compte les critères de surface, de fonctionnalité de l’équipement, de qualité de l’accueil du public, la professionnalisation du personnel, le budget consacré aux acquisitions. Les services de la BDP concernent : - - Le conseil des élus pour la création et la gestion de bibliothèques publiques. Le conseil aux bibliothécaires qui ont en charge le fonctionnement et l’animation des bibliothèques. Le prêt aux bibliothèques d’ouvrages régulièrement renouvelés grâce au bibliobus. La BDP répond encore aux demandes individuelles du public par la navette qui dessert une fois par mois les têtes de réseau et les bibliothèques-relais. La contribution à l’animation des bibliothèques en proposant du matériel d’exposition, l’invitation d’auteurs, de conteurs, de musiciens… Le lien entre les bibliothèques par la mise en oeuvre des nouvelles technologies de communication afin de mutualiser les ressources documentaires et d’exploiter la possibilité d’information au domicile du lecteur. La qualité des bibliothèques du réseau de la BDP Les critères quantitatifs qui décrivent le mieux les bibliothèques sont liés à la taille de l’équipement, au volume d’heures d’ouverture, au budget, aux personnels et à l’état de la collection. Nous n’avons pas eu d’informations concernant les bibliothèques de Lombers, Blaye les Mines, Castelnau de Lévis et Monestiés. La taille des équipements : La médiathèque de St Juéry est de loin l’équipement le plus important. Elle est suivie par Valence, Cordes et Puygouzon. Cinq bibliothèques sont installées dans un espace compris entre 20 et 55 m² : Dénat, Le Ségur, Vaour, Montredon, Villefranche 35 Le volume des heures d’ouverture En ce qui concerne le critère du volume d’heures d’ouverture, les médiathèques de Saint Juéry et Valence arrivent loin en tête, suivies par la médiathèque de St Benoît de Carmaux, Cordes, Pampelonne et Valdéries. Tous les autres établissements sont ouverts moins de 15h00 hebdomadaires. 36 Le budget (crédit d'acquisition et crédit d'animation, travaux d’équipement et d’informatisation) : Les deux médiathèques : St Juéry et Villefranche émergent clairement quant à leur budget d'acquisition (documents imprimés, sonores, abonnements). Elles sont suivies par Alban et Cordes et réalmont. En ce qui concerne l’animation, Valence arrive en tête suivie par St Juéry. Compte tenu de la taille des établissements de Valdéries et Vaour, leur crédit d’animation est très important. Pour ce qui est des travaux d’équipement et d’informatisation, Valence est largement en tête suivie par Réalmont et Cordes. Les personnels La majorité des établissements fonctionnent grâce aux bénévoles. Il est à noter que St Juéry, Cordes, Monestiés, St Benoît et Alban fonctionnent sans bénévole. Il existe une grande disparité en terme de fonctionnement avec un temps salarié maximal pour Saint Juéry et Valence et un temps salarié minimal à Puygouzon, Villefranche et Arthès qui comblent les besoins par un grand nombre de bénévoles. 37 L’état de la collection Les niveaux d’acquisition sont hétérogènes. La médiathèque de St Juéry possède le plus gros volume de documents. Elle est suivie par Valence. Il faut noter que 8 bibliothèques sur 15 possèdent un fonds documentaire provenant de la BDP bien plus étoffé que leur fonds propre, démontrant par là même l’importance du dispositif départemental. 38 La dynamique des bibliothèques D’un point de vue quantitatif, la dynamique dépend de la fréquentation du public et du nombre de prêts. La fréquentation du public La fréquentation publique est la plus importante à St Juéry et à Valence. Seuls les établissements de Valence et de St Benoît ont plus de fréquentation d’enfants que d’adultes. De façon générale, on note une grande disparité de fréquentation. La nature et l’importance des prêts En ce qui concerne le volume de prêts annuels, St Juéry et Valence arrivent en tête suivies par Pampelonne et Alban. On peut noter que la répartition du nombre de prêts enfants / adultes / documents sonores est la même au sein des médiathèques de St Juéry, Alban, Valdéries, Villefranche, Vaour, Réalmont, le Ségur. 39 Les animations D’un point de vue qualitatif, la dynamique peut s’évaluer au regard de la place que tient l’animation et du partenariat que la bibliothèque tisse avec le tissu associatif local et les artistes du secteur. En ce qui concerne l‘animation culturelle, les établissements les plus dynamiques sont ceux de Valdéries, Cordes, Vaour, Pampelonne, St Juéry, et Valence. - La bibliothèque de Valdéries située au sein du centre social reste ouverte un soir de la semaine pour s’adapter aux besoins du public familial. En terme de dynamique, elle propose des animations en lien avec les activités du centre social et d’autres médiathèques (Pampelonne et Valence) - Le responsable de la médiathèque de Cordes est également éditeur et membre de la maison des surréalistes. La médiathèque propose de nombreuses animations en lien avec les évènements culturels de la ville, le jardin des paradis et la poésie. - La bibliothèque de Vaour, gérée par les bénévoles de l’association familles rurales organise des animations en partenariat avec « l’Eté de Vaour ». Des expositions et des conférences sont proposées toute l’année. - La bibliothèque de Puygouzon gérée par 18 bénévoles initie de nombreuses animations en direction des scolaires, l’accueil d’auteurs, plusieurs expositions de peintures en partenariat avec la mairie ainsi que des expositions thématiques grand public. - La médiathèque de Pampelonne est un partenaire privilégié de la Fête du Livre et de la Gourmandise. Dans ce cadre, des ateliers pédagogiques sont organisés à destination du grand public et des scolaires. Des expositions de peinture ont lieu plusieurs fois par an et des ateliers sont conçus pour les tout petits accompagnés par les assistantes maternelles. - La médiathèque de St Juéry est l’une des plus importante du département juste après celle d’Albi et de Carmaux. De deux à six animations mensuelles sont organisées en direction de publics très divers. Le personnel de la bibliothèque intervient également dans le cadre du CEL. 40 - La médiathèque de Valence d’Albigeois propose à l’année des animations musicales et contées pour les tout petits, des cours de musique, des expositions et de nombreuses propositions en direction des scolaires. La médiathèque tient la fonction de petit centre culturel. Par ailleurs, la bibliothécaire est la seule professionnelle de la culture de toute la communauté de communes dont l ‘action culturelle n’est portée que par des bénévoles. - La médiathèque d’Alban se distingue par des ateliers et des expositions à destination exclusive des scolaires (primaire et collège) - La médiathèque intercommunale de Réalmont s’appuie beaucoup sur les ressources humaines locales : les associations (l’Association Culturelle du Réalmontais : la fête à Molière, Réalcroche, les Floriales : fête des plantes vivaces), un graphiste, un conteur, un metteur en scène, un illustrateur… Les activités sont principalement dirigées vers les jeunes publics. Les actions sont conçues en partenariat avec les crèches, le CLSH, les CLAE, et les établissements scolaires de la communauté de communes Réalmontaise. En résumé, on peut distinguer clairement les établissements de St Juéry et de Valence comme les médiathèques du réseau de la BDP les plus dynamiques au regard des critères détaillés ci-dessus. Cordes et Valdéries sont également des têtes de réseau moteur d’une action culturelle ambitieuse sur le territoire. Les évènementiels Les événements liés à la BDP La BDP propose aux bibliothèques de son réseau deux temps forts : • D’avril à juin : un ensemble d’animations autour d’une thématique. En 2006, le sujet retenu est le recyclage avec des expositions tout public et public scolaire, des conférences pour un public d’adultes, des jeux pédagogiques pour les enfants, des contes et des ateliers musicaux, intervention de plasticiens et d’auteurs jeunesse. • En octobre, le festival « contes en balades » : cinq conteurs professionnels font découvrir le conte dans toute sa diversité, de la tradition pure aux créations contemporaines. 9 communes peuvent bénéficier d’une soirée contée s’adressant à un public d’adultes et d’adolescents. Les bibliothèques bénéficiaires sont chaque année différentes. La fête du livre et de la gourmandise Née en 2004 de la volonté de quelques élus de Pampelonne. Bénévoles et adhérents de la médiathèque se sont impliqués dès le début. Le principe repose sur la rencontre d’auteurs de romans ou de documentaires traitant de la région midi Pyrénées. La fête a lieu sur une journée durant laquelle auteurs et éditeurs présentent et dédicacent leurs ouvrages. Des animations autour du livre et du cinéma ont lieu parallèlement à un marché de terroir et produits biologiques. Le midi, un repas gourmand est organisé sur la place du village, rassemblant auteurs, visiteurs et organisateurs. D’année en année le thème varie tout en conservant celui du régionalisme qui fait le lien entre la lecture et le marché. Les animations concernent des tables rondes, des spectacles de théâtre, une projection de films, et une exposition photographique. En ce qui concerne la fréquentation publique, les seules données chiffrées se rapportent aux 310 personnes qui ont participé au repas gourmand. A bis – la poésie et les contes Le conte, la lecture • La compagnie Yves de Williencourt, installée à Magrin, a pour objectif la création de formes théâtrales à partir de la lecture à haute voix. De nombreuses actions pédagogiques dans les établissements scolaires sont menées pour rapprocher le livre du langage de la 41 cour de récréation mais aussi pour arriver à la création d’un livre à partir d’un travail du corps. Ces ateliers lecture répondent à trois objectifs : - Renforcer et développer la maîtrise de la lecture - Améliorer la connaissance des différentes formes d’expression et permettre une spontanéité dans la lecture - Créer un véritable désir de lire et une dynamique dans le collège. • Des animations contées sont régulièrement organisées au sein des bibliothèques du réseau de la BDP. Par ailleurs, la MJC d’Albi organise mensuellement une soirée « apéroconte ». • Un collectif de conteurs se met en place dans le Tarn à l’initiative de la compagnie du Coq à l’Ane et de Marie Peyrille, directrice de la MJC d’Albi. Sur les quinze compagnies du département, six sont situées sur le Pays de l’Albigeois. - Albi : Camino, compagnie du Coq à l’Ane, compagnie du loup blanc - Saussenac : les compagnons de l’Autan - Salles : les contes de la Bluette - Réalmont : Il était une fois • L’atelier de création théâtrale de l’Albigeois, l’Act’Al mène depuis plusieurs années une action de développement culturel autour du conte dans le quartier de Cantepeau. Ce projet à pour but de favoriser l’expression orale individuelle et collective, la reconnaissance des cultures diverses et multilingues présentes dans le quartier. L’association anime deux ateliers hebdomadaires de contes traditionnels. Le premier concerne des enfants de 6 à 10 ans, dans le cadre d’un Contrat Local d’Accompagnement Scolaire en collaboration avec le Centre Social de Cantepau, la CAF et le FASILD ; le second regroupe une dizaine de femmes habitantes du quartier, d’origines et de nationalités diverses (françaises, marocaines, camerounaises, cap-verdienne). En complément des ateliers, deux animations sont organisées une fois par trimestre, au cours desquelles les pratiquants peuvent rencontrer un public : « Goûte et conte », animées par les enfants conteurs et « Conte et raconte », animé par les conteuses. Par ailleurs, Act’Al a créé, en 2004, avec le groupe de femmes un spectacle intitulé « Mots-Tissages » qui a été présenté dans plusieurs villes du département. La poésie • ARPO (Animations-Revues-Rencontres en Poésie), créé en 1992, est une association au service des chercheurs, des passionnés et de toutes revues (plus de 200 sont adhérentes). L’association gère le Conservatoire des revues de poésie, situé au Centre culturel médiathèque de Carmaux. Le conservatoire propose une exposition permanente des revues adhérentes (200 titres) et un fonds de conservation de revues plus anciennes. ARPO se consacre à la défense de la poésie et à la promotion de l’ensemble des revues adhérentes. Les autres actions de l’association concernent l’édition d’un bulletin de liaison et l’organisation annuelle d’une semaine de rencontres, de débats, de spectacles et de lectures intitulée « Tarn en Poésie ». • La Maison des Surréalistes a son siège à Cordes. Elle est liée au passé surréaliste de la ville qui a accueilli des personnalités aussi connues qu’André Breton. Son directeur bénévole, Paul Sanda, partage son temps entre la direction de la médiathèque de Cordes et la direction de la maison d’édition Raphaël de Surtis. Celle-ci est en lien direct avec la Maison des Surréalistes qui invite annuellement l’auteur étranger publié, la même année, aux éditions Raphaël de Surtis. Spécialisée dans les auteurs étrangers, la maison d’édition publie essentiellement de la poésie et de la littérature contemporaine (nouvelles). Les missions de la Maison des Surréalistes sont : 42 - la conservation d’archives - l’accueil d’artistes en résidence - la création d’évènements, de lectures et de performances - des actions didactiques pour mieux comprendre les œuvres de la collection. Ce volet inclut également l’accueil d’étudiants ou de chercheurs. - l’ouverture et le rayonnement national voire international du mouvement artistique surréaliste. La maison des Surréalistes s’adresse essentiellement à un réseau d’abonnés et de passionnés oscillant entre 50 et 120 personnes. Le surréalisme étant un mouvement contestataire du système régissant la société, la Maison des Surréalistes entretien peu de liens avec ARPO. B – Le spectacle vivant Avant propos Les actions culturelles qui concernent le spectacle vivant, les arts plastiques et la culture occitane seront détaillées, pour chaque association présentée, en fonction des activités menées, des partenariats, du personnel, du budget, des publics et du rayonnement artistique et culturel. Quatre critères peuvent déterminer la portée du rayonnement d’un lieu à vocation culturelle et des actions qui y sont entreprises : - 1 - La fréquentation du public et la capacité à conquérir de nouveaux publics. Généralement, l’origine géographique des publics permet de distinguer le rayonnement local, départemental, régional, national et international. On peut également distinguer les publics captifs (groupes organisés, scolaires, visites touristiques…) des publics qui ont une démarche personnelle de pratique culturelle. - 2 - L’implication de la population locale qui s’approprie un lieu ou une action culturelle intervient dans le rayonnement de la structure car un projet culturel contribue à renforcer l’identité d’un territoire de vie. L’attachement de la population locale à un projet et sa forte valeur affective pour les habitants se vérifie de façon opérationnelle par le nombre de bénévoles qui interviennent. - 3 - Le rayonnement artistique est sans doute le critère le plus subjectif car il est lié à l’image du projet au sein du cénacle professionnel et institutionnel, à l’image qu’en donne la presse et aussi aux moyens de communications disponibles. - 4 - La capacité du projet à fédérer d’autres acteurs culturels pour un travail en réseau et à renforcer les dynamiques d’enseignement, de diffusion et de création. La musique Musiques actuelles L’ADDA (Délégation Départementale à la Musique et à la Danse) L’ADDA est au cœur des pratiques musicales du département et de leur diffusion car elle a pour mission d’impulser le développement des activités musicales et chorégraphiques à travers un aménagement culturel du territoire. Partenaire des collectivités, des structures culturelles et des associations, l’ADDA est associé à plusieurs dizaines de concerts chaque année sur le territoire du Pays. Organisé par la Délégation Départementale à la Musique et à la Danse, le festival Rock in Tarn a pour objectif la dynamisation des groupes de rock tarnais et le soutien aux pratiques 43 amateurs. Le tremplin permet chaque année à 40 groupes de se produire dans les salles du département. A l’issue de la finale, un accompagnement personnalisé est mis en place pour le lauréat : résidence, formation technique, enregistrement, diffusion en région et sur les festivals. ROCKTIME - Pôle structurant de musiques actuelles, label régional ( les données chiffrées concernent l‘activité en 2005) Le projet a débuté il y a 30 ans avec l’association carmausine Transparence fondée par Michel Besset. Pendant 18 ans, au cœur du bassin minier, l’association, portée par des bénévoles, a organisé des concerts de musique rock et underground sans subventions publiques. C’est en 1987, qu’à lieu la première édition du Summer festival. En 1990, le directeur de l’Athanor propose un projet de partenariat à Transparence. De cette collaboration naîtra Rocktime. L’association poursuivra la diffusion de musiques actuelles sur le département avec un temps fort dans le Carmausin. Peu à peu,Rocktime accèdera à des moyens financiers plus importants permettant la mise en place de supports de communication. Depuis 1997, l’équipe de Rocktime est hébergée par l’Athanor. Les activités • les concerts – résidences - rencontres L’accueil en résidence d’artistes de renom est l’occasion d’organiser des concerts, des master class et des conférences en direction de publics scolaires, musiciens ou mélomanes. • le tremplin Rock’n Tarn Rocktime accueille un des concerts du tremplin à la maison de la musique à Cap Découverte. • le festival Voix Là ! Rocktime organise un des concert du festival à la maison de la musique à Cap découverte. • le Summer Festival à Cap Découverte concerne : - Une programmation artistique « appointée » et orientée pop/electro/rock. Au total, 10 groupes internationaux, 10 groupes nationaux, 16 formations de musique électronique et 7 groupes émergents du département du Tarn se sont produits. - Le développement des projets de prévention en amont et pendant le festival en relation avec la Préfecture du Tarn et l’ensemble des partenaires privés et publics des politiques de santé publique. - Le développement de l’espace professionnel - Le développement du partenariat avec les associations, lieux musicaux et festivals du pays, du département et de la région (19 structures associées). - L’organisation d’un chantier de formation aux techniques audio-visuelles destiné à 16 jeunes stagiaires du carmausin qui ont réalisé un film-reportage de 52 minutes. - Organisation d’un chantier de formation aux techniques de sensibilisation et de prévention des conduites à risques. Formations destinées aux bénévoles en contact avec le public. Plus de 20 personnes ont ainsi été formées. • Les concerts rock et musique du monde à Albi • Le winter festival à Gaillac, Castres, Albi et Carmaux Autour de forums, de scènes ouvertes, de stages, de résidences et de concerts, Rocktime réunit douze structures du département : L’Athanor, l’Adda du Tarn, Lo Bolegason, le GMEA, le Collectif 81, la Trame, La Cinémathèque de Toulouse, l'Association des Jeunes de Carmaux, Pollux, Transkerozen, la MJC de Gaillac, la MJC d’Albi. 44 Les partenariats Partenaires institutionnels : · ATHANOR, Scène Nationale d'Albi · ADDA du Tarn (Délégation Départementale Musique et Danse) · Conseil Général du Tarn · Conseil Régional Midi Pyrénées · Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Midi Pyrénées) · Ministère de la Jeunesse et des Sports · Préfecture du Tarn / Programmes Feder / Leader + / Europe · Communauté de Communes du Carmausin . Syndicat Intercommunal de la Découverte . Contrat de Ville du Carmausin . Politique de la Ville / Etat Région . Caisse des Dépôts et Consignations . Pays de l’Albigeois et des Bastides . Communauté de Communes du Ségala · Villes de Albi, Blaye les Mines, Carmaux, Saint Benoît de Carmaux, Le Garric, Cagnac les Mines, Taïx · AJC de Carmaux . Avant Mardi . Réseau Printemps . FAIR . Lo Bolegason . Maison de la Musique / Cap’ Découverte Partenaires associatifs : · MJC de Labruguière et de Gaillac, · Associations : Transparence, Pollux, Rock Fort, Autan Rock, Les Clowns Electriques, . Cie Debals, Lezartistes, La sauce . Eclaireuses - Eclaireurs de France, Association des Contrôleurs de Manifestations Sportives, Centre Social de Valdéries. Festivals : . Magazine des Festivals (Eurockéennes de Belfort, Vielles Charrues, Sziget, Route du Rock, Benicassim,…) . Yourope (Fédération de festivals européens : Roskilde, Werchter, Pink Pop, Paléo, Gurten,…) Le personnel 4 personnes sont salariées par l’association. Le directeur artistique, salarié de l’ADDA est missionné pour assurer ses fonctions à Rocktime, l’administratrice, la chargée de développement et du théâtre de rue, le chargé de communication et l’assistant de communication et au développement. Le directeur technique et les techniciens sont intermittents et l’association fait appel à un prestataire externe pour la recherche de partenaires privés. Par ailleurs, pour l’organisation des concerts tout au long de l’année, l’équipe s’agrandit d’un groupe de 50 bénévoles par concert et de 300 bénévoles pour le Summer festival. Le budget Le budget global de l’année 2005 s’élève à 520 234 euros qui se décompose en 379 555 euros de charges artistiques (73 %) et 140 678 euros de charges de fonctionnement (27 %). Les charges artistiques peuvent être décomposées ainsi : 72 % affectés au Summer Festival et 28 % aux autres actions. 45 Les publics : - Résidence / Concerts 1022 payants + 122 gratuits + 100 master class + 120 conférence - Tremplin Rock’ n Tarn > 541 payants + 42 gratuits - Stage / Spectacle cirque > 96 payants + 20 stagiaires - Concert festival Voix Là ! > 450 payants + 50 gratuits - Summer festival > 2061 payants + 819 gratuits + 300 Vip - Concerts d’Albi Doudou N’Diaye Rose / Djelimady Tounkara > 1161 payants + 171 gratuits - Winter festival (à venir) > En prévision 480 payants + 50 gratuits + 150 danseurs Le rayonnement artistique et culturel Le Rocktime a été labellisé par la Région « pôle structurant de musiques actuelles ». Le travail en réseau avec les divers partenaires cités participe au rayonnement culturel de Rocktime. L’action de Rocktime est une référence au plan national et le Summer Festival s’est forgé une image européenne. Par ailleurs, l’association fidélise des partenariats avec divers médias comme France 3 Sud, MCM, Libération, Le Monde/Aden, L’Humanité, Les Inrockuptibles, Le Mouv'-Radio France, OC TV, La Dépêche du Midi, Pop News, Le Cocazine… POLLUX Créée en 2000, l’association Pollux a commencé à organiser à Albi des concerts de groupes originaires de la région. Face à la difficulté de trouver des salles, l’association se tourne vers des salles polyvalentes en milieu rural puis vers la Maison de la Musique. Actuellement, Pollux organise la programmation musiques actuelles du Noctambule, la salle de la MJC d’Albi. Six concerts ont lieu d’octobre à avril diffusant un répertoire de musiques rock, reggae, punk ou rap. L’association fonctionne sans subventions et ne compte qu’un salarié qui assure la communication, la régie et le suivi technique. Environ dix bénévoles fidèles apportent leur soutien à Pollux et une trentaine de bénévoles peuvent être mobilisés pour les plus gros évènements. Pour le fondateur de l’association, l’enjeu principal pour les musiques actuelles est le manque de salles adaptées à l’échelle du territoire, tant en ville qu’en milieu rural. En ce qui concerne les besoins des publics jeunes, le territoire ne possède pas de lieux de rencontres, convivial et pluridisciplinaire pour tenter le croisement de pratiques théâtrales, musicales, plastiques… POINT DE FÛT L’association fondée initialement en 2002 par de jeunes Carmausins dans l’objectif d’organiser la bodega de la St Privat s’est rapidement orientée vers l’organisation de concerts de musiques actuelles. Aujourd’hui, Point de Fût travaille en partenariat avec l’ADDA du Tarn, Radio R d’Autan, AJC, la prévention routière et la communauté de communes du Carmausin. Les concerts ont lieu majoritairement dans la petite salle de la Maison de la Musique mais au fil du temps, les projets se diversifient : co-organisation avec le comité de quartier de la Renaudié d’un concert programmant des têtes d’affiche et soirée guinguette contemporaine dans un parc de Carmaux à l’initiative des plus jeunes membres de l’association. Pratiques vocales L’ADDA Le festival « voix-là ! », est organisé de début avril à la fin juin en collaboration avec l'ENMDT. La programmation éclectique comprend plus de 40 manifestations : des concerts, 46 des formations et des rencontres d'artistes pour donner à entendre et aborder la voix dans les musiques actuelles, les musiques du monde, les musiques traditionnelles, la chanson, le jazz et les musiques improvisées et le chant choral. ARPEGES ET TREMOLOS (Les données chiffrées concernent l‘activité en 2004 et 2005) L’association Arpèges et trémolos a été fondée par une équipe de bénévoles en 1996 pour organiser des concerts de musique centrés autour de la guitare. La volonté de créer un évènement convivial, dans un cadre agréable, amène les organisateurs à Monestiés (un des plus beaux villages de France). Les deux premières éditions auront lieu sur une soirée. C’est à partir de la troisième édition que le festival devient plus ambitieux, se poursuivant sur plusieurs jours. Peu à peu, la programmation évoluera vers des répertoires de chanson francophone. Les activités L’association organise deux festivals : « Un week-end avec elles » est un festival basé sur le chant féminin. Les répertoires vont de la chanson française traditionnelle aux musiques du monde. Les concerts ont lieu dix jours en mars dans les communes de Gaillac, Albi, St Juéry et Castres. Le festival « Pause Guitare » a lieu trois jours à la fin de la première semaine de juillet et propose un répertoire de chanson française. La dixième édition du festival aura lieu en 2006 à Albi. Pour le directeur de l’association, le festival est un acte militant, aussi chaque première partie d’une « tête d’affiche » est consacrée à la découverte d’un artiste, le plus souvent originaire de la région. C’est dans ce cadre que « Pause guitare » a signé avec quinze festivals européens la charte de la musique francophone qui a pour objectif de défendre le partage de plateau avec de jeunes artistes et de concevoir une programmation faite de 70 % de découvertes. En 2005, 26 artistes étaient présents à « Pause guitare » dont 20 étaient peu repérés du grand public et 16, originaires de la région. Arpèges et Trémolos complète la diffusion musicale par un ensemble d’actions culturelles en direction des publics des quartiers classés « politiques de la ville ». Ainsi, des ateliers d’écriture, organisés par l’écrivain Marie-Lyse Roger avec des femmes en difficulté vont donner lieu à la publication d’un recueil des plus beaux textes. Dans le cadre d’un « weekend avec elles », l’association organise cinq stages de danse (orientale, africaine, salsa, occitane, flamenco) à la maison de quartier de Cantepau. Certains concerts sont gratuits dans ces quartiers et suite à une convention avec l’office des HLM d’Albi, les résidents des HLM obtiennent des tickets à 50 % du prix initial. Les partenariats Pour l’organisation des concerts à Gaillac, Albi, St Juéry et Castres, Arpèges et Trémolos travaille en partenariat avec les associations locales. Par ailleurs, l’association reste en contact avec l’ensemble des festivals alentours (Cap festival, Skabazac, Alors chante…) pour assurer la coordination des programmations. C’est avec le même souci de mutualisation et de coordination qu’une communication commune à l’Eté de Vaour, au Summer Festival et à Pause guitare fut déclinée en 2004 et 2005 avec l’édition d’affiches 4 X 3 et de dépliants. Le personnel L’équipe se compose de deux salariés. Le conseil d’administration composé de 21 membres compose une partie des plus fidèles bénévoles. Pour l’organisation des concerts, 60 bénévoles interviennent sur un « week-end avec elles » et 150 personnes se mobilisent sur « Pause guitare ». 47 Le budget Le budget global est de 376 600 euros dont 85 % d’autofinancement et de partenariats privés et 15 % de financements publics Les publics Pour l’édition 2004, environ 5000 personnes ont assisté aux concerts d’un « week-end avec elles » et pour « Pause guitare », environ 12 000 personnes ont circulé dans le village de Monestiés. Un tiers de ce public provient du grand Sud ouest dont une majorité de la HauteGaronne et de l’Aveyron. Le rayonnement artistique et culturel Pause guitare est repéré comme un événement important de la région Midi Pyrénées. Pour les habitants du territoire, Pause guitare véhicule une forte valeur symbolique positive et de nombreux bénévoles s’y impliquent. LA RUCHE La ruche est un lieu pluridisciplinaire associatif créé à la fin de l’année 2004 à Albi et géré par « l’Oiseau Lyre Compagnie». Ce petit lieu de diffusion accueille des spectacles théâtraux et musicaux, des expositions et des résidences d’artistes. La jauge est de 50 places. La communication de la Ruche passe par le programme culturel Albi Mag, par des flyers distribués dans les principaux équipements de la ville et par une news letter adressée aux adhérents. Le responsable de la Ruche et directeur de « l’Oiseau Lyre Cie», Frederic Blanchard se décrit comme un agitateur culturel qui construit des passerelles entre les disciplines. Il précise que le projet global de l’association, volontairement éclectique, a pour vocation de défricher un nouveau territoire culturel et d’expérimenter un autre rapport entre artistes et publics. Ainsi, l’Oiseau Lyre Cie organise « Chantons sous les toits !» : une saison de chansons chez l’habitant de mai à novembre. Dans le cadre de ce projet, 6 artistes ont donné 11 concerts en 2005, comptabilisant au total 440 spectateurs. Les artistes participant à « Chantons sous les toits !» sont tous professionnels et sont diffusés dans les réseaux culturels plus classiques. C’est donc avec une volonté d’expérimenter une plus grande proximité avec le public qu’ils s’investissent dans cette démarche militante. En ce qui concerne les accueillants de spectacles, ils ont pour mission de remplir une jauge de 40 personnes par soirée. Pour ce faire, ils sensibilisent autour d’eux, des membres de la famille, des amis ou des voisins qui n’ont pas forcement l’habitude de fréquenter les lieux de diffusion culturelle. L’éclectisme de Frederic Blanchard l’amène également à travailler sur la problématique patrimoniale. En tant que photographe, il a ainsi contribué à l’ouvrage « Volet de cœur pour dame de brique et...autres atmosphères albigeoises ». C’est dans le même esprit qu’il a répondu à la commande de la ville d’Albi d’une série de photographies qui seront accrochées sous forme de kakemono sur la place du Vigan. FESTIVAL DES DEUX RIVES Le festival des Deux Rives a lieu durant trois jours à la mi-août dans plusieurs communes situées sur les deux rives du Viaur, rivière séparant le Tarn et l'Aveyron. Soutenu par l'ADDA du Tarn, et la Communauté de Commune du Ségala Carmausin, ce festival est né du désir de l'ensemble vocal URMAS et de la Commune de Jouqueviel de promouvoir le chant choral et la voix en privilégiant la diversité culturelle. Pour sa première édition en 2005, le Festival avait choisi de mettre à l'honneur de petites formations vocales en démarche de création, en processus de développement ayant mis l'accent sur une identité musicale et le niveau vocal de chaque choriste. Ainsi, le trio "A cordes et à cœur", originaire de Marseille, s’est illustré dans un programme Renaissance et Baroque, le groupe RIFA I PASSI, originaire du Tarn a interprété des polyphonies corses, enfin Joëlle MICHELINI, soprano coloratura, originaire des Etats Uni a interprété un extrait du Requiem 48 de Fauré en ouverture et des chants sépharades au concert de clôture du Festival. Tous les concerts ont eu lieu dans des églises ou des chapelles du territoire. Pour sa première édition, le Festival des deux Rives a reçu plus de 900 spectateurs sur les trois jours, dont 250 personnes pour le concert d'ouverture à Jouqueviel et environ 300 au concert de fermeture, à Cabanès. Musiques classiques et contemporaines FESTIVAL MUSIQUE SUR CIEL L'association Acadoc organise les quinze derniers jours de juillet le festival Musique sur Ciel. 2006 annonce la 35 ème édition du festival. La programmation comprend 9 concerts dans l'église. En ce qui concerne le répertoire du festival, il reste très éclectique puisqu'il se compose d'œuvres de compositeurs du XIVème siècle à nos jours. Ainsi, l'édition 2006 présente des œuvres de Machaut, Lassus, Frescobaldi, Schütz, Purcell, Vivaldi, Telemann, Bach, C.P.E. Bach, Boccherini, Mozart, Beethoven, Schubert, Schumann, Brahms, Dvořák, Fauré, Ravel, Bartók, Berg, Ligeti, Adès. Les interprètes sont tous des musiciens d'exception. Tous les ans, un compositeur de musique contemporaine est invité en résidence et mène des actions variées : au cours de son séjour à Cordes, le compositeur finalise une création, propose une exposition de ses oeuvres manuscrites et éditées, dirige une master class et aide à préparer une conférence sur son œuvre. Enfin, le festival Musique sur Ciel est l'occasion de valoriser le travail des luthiers contemporains avec une journée européenne de la lutherie. Elle propose un atelier de luthiers et d'archetiers qui permet à une dizaine de professionnels européens de se rencontrer autour du Festival pour échanger leur savoir et permettre un contact très particulier avec les musiciens présents. La valorisation du travail des luthiers passe par un cycle de conférences ouvert à tous les mélomanes et amateurs. Il est destiné à montrer aux intéressés le haut niveau de la facture instrumentale contemporaine et à réfléchir, avec des conférenciers professionnels ou grands professeurs, sur un thème donné. Musiques nouvelles Le GMEA (Groupe de Musique Electroacoustique Albigeois) – Centre de Création Musicale, en attente de la labellisation nationale ( les données chiffrées concernent l‘activité en 2004) Le GMEA existe depuis 1981. Cofondateur du groupe, Thierry Besche en est aujourd’hui le directeur. A l’origine du projet, un collectif de compositeurs se réunit pour partager des moyens techniques. D’atelier de pratique amateur inscrit dans la dynamique de la MJC d’Albi, le GMEA est devenu vingt cinq ans plus tard un Centre de Création et de Diffusion Musicale en position de recevoir le label de Centre National de création Musicale (il existe quatre centres en France). Son objectif est de remplir une mission artistique d’intérêt public visant à promouvoir les musiques contemporaines et en particulier les musiques électroacoustiques dans les domaines de la création, de la diffusion, de la recherche, de la formation et de la sensibilisation. Les activités Commandes, création – expérimentation Le GMEA soutien la création en passant commande à des artistes, en organisant des résidences d’expérimentation ou en coproduisant des œuvres ou des installations musicales. 49 Diffusion - Sur Albi, la saison Musique Nouvelle s’organise en partenariat avec l’Athanor, Scène Nationale et se décline autour de plusieurs collaborations : - Dans le cadre du festival Rebonds, le GMEA organise des expositions et des concerts :13 manifestations portées par 39 artistes sur une période d’un mois (février et mars). - Les rencontres « Musique Quotidien Sonore » comprend un cycle de conférences, concerts, photographies, rencontres : 22 manifestations portées par 34 artistes sur une période d’une semaine en mai. - Dans le cadre du « parcours découverte autour de l’écoute », trois œuvres ont été proposées à des collégiens et des lycéens en lien avec un travail de sensibilisation à l’écoute sur une période d’un mois. - La diffusion hors saison musique nouvelle comprend 9 manifestations et implique 10 artistes : - Le partenariat avec la cinémathèque de Toulouse qui comprend la diffusion d’œuvres phonographiques et d’œuvres électroacoustiques (3 manifestations) - Le partenariat avec le festival Novelum à Toulouse qui comprend l’organisation d’un concert, d’une projection « cinéma pour l’oreille », d’installations sonores (4 manifestations) - La diffusion programmée à la scène nationale de Tarbes : concerts et spectacles phonographiques (3 spectacles) - Concert de guitare électrique et informatique musicale dans le cadre du Winter festival à Castres Actions pédagogiques Le GMEA propose des actions qui visent à créer auprès du public de nouvelles relations autour des attitudes d’écoutes (cartes géophoniques, expositions sonores, synthétiseur à vocation pédagogique, sensibilisation aux pratiques musicales électroacoustiques). En plus des ateliers pédagogiques à destination des écoles primaires, le GMEA propose des formations à l’école des Beaux Arts de Toulouse. Les partenariats - les acteurs de l’Education Nationale, - le conservatoire de Toulouse, l’école des beaux-arts de Toulouse, - les structures de diffusion de la région : le Parvis, Odyssud, TNT… - les structures locales : MJC d’albi, convention avec la Scène nationale d’Albi, maison de quartier Breuil Mazicou, Cantepau, - les institutions : ADDA du Tarn, la ville d’Albi, le Conseil Général du Tarn, le Conseil Régional Midi-Pyrénées, Ministère de la Culture-Drac Midi-Pyrénées, l’ONDA, la SACEM, et des relations avec la Spedidam et l’AFAA. - les autres centres de création : centre nationaux Bourges (IMEB), Marseille (GMEM), Nice (CIRM), Lyon (GRAME) et ceux en pré-figuration : Muse en Circuit (Paris), Césaré (Reims)… - avec le GRM – INA à radio France, avec l’Ircam, avec d’autres studios créations : ÉOLE à Blagnac, MIA à Annecy etc… - Le Gmea a des liens avec de plusieurs pays et poursuit des relations avec de nombreux artistes en région et au-delà … Le personnel L’équipe compte cinq salariés dont le directeur, la chargée de production et d’administration, le régisseur, la comptable et l’agent d’entretien. Le budget Le budget global de l’année 2005 est de 446 330 euros. 46,2 % des charges correspondent 50 aux actions artistiques (diffusion, production et commandes) et 31,7 % correspondent aux salaires. En ce qui concerne les recettes, 24,4 % sont liées au cumul de la billetterie, de la formation, des partenariats et de l’enseignement. Les subventions représentent 63,8 % des recettes. Les publics La diffusion dans le cadre de la saison de musique nouvelle s’est adressée à 4017 spectateurs et à 515 scolaires. La diffusion hors saison musique nouvelle a touché un public global de 2038 personnes. Le rayonnement artistique et culturel En voie de labellisation pour devenir un Centre National de Création Musicale, le GMEA bénéficie d’une notoriété à l’échelle nationale surtout au sein du réseau de recherche musicale. Par ailleurs, le directeur, T. Besche, expert musique de la DRAC et du Conseil Régional a acquis une notoriété nationale en dispensant des cours à des étudiants de plusieurs écoles des Beaux Arts. Animations musicales FESTIVAL A FLEUR DE PEAU A Fleur de Peau a lieu le premier week-end de juillet, au Parc du Candou à Carmaux. Ce festival a pour objectif d’animer la cité et de faire découvrir Carmaux dans une atmosphère conviviale et ludique, avec une recherche de prestations de qualité. La manifestation associe des partenaires des secteurs commercial, touristique, associatif et s'adresse en premier lieu à la population du territoire. A Fleur de Peau met chaque année un pays étranger à l'honneur pour une programmation faite de danses et de musiques. Après le tango argentin en 2004 et la musique celtique en 2005, le choix s’est porté en 2006 sur les résonances d’Afrique Noire. Environ 1500 spectateurs étaient présents sur l’édition 2005 avec une couverture du public départementale. FESTIVAL RE’AL CROCHE Ré’al Croche a lieu durant un grand week end de la fin du mois de juillet. Il a pour objectif l’animation gratuite de la ville de Réalmont au moyen d’une programmation représentant la quasi totalité des styles de musique nord américaine. A part le jazz qui est un monde à lui tout seul, les groupes interprètent du Country, du Country rock, du Rockabilly, du Bluegrass, de la musique irlandaise, du Cajun, du Blues, du Dixieland, du Ragtime, du Rythm'n blues..... La danse et particulièrement la Line Dance tiennent une part importante avec des stands d’initiation et de démonstration pendant le festival et des cours bi-mensuels durant l'année. La gratuité de la manifestation explique partiellement son grand succès public. Ré’al Croche a reçu l’approbation et le soutien de la Mairie, du Conseil Général et du Conseil Régional. La danse Sur le territoire du Pays, il existe peu de structures culturelles spécialisées dans la diffusion de spectacles de danse. Les seules qui ont été repérées sont des associations composées d’équipes bénévoles. Ainsi, l’association albigeoise Densité en partenariat avec l’Athanor, organise mi-mai le festival de danse contemporaine Détours dont les spectacles sont diffusés à Albi, Gaillac et Blaye les Mines (Maison de la Musique). Quant à l’association Artefacto, elle a pour objectif de favoriser le développement du tango argentin et sa diffusion dans le Tarn. Artefacto diffuse des spectacles chorégraphiques dans 51 tout le département et organise des concerts, des Tangothés, des bals et un festival d’été, « les Milonguettes », qui a lieu à Cahuzac sur Vère mi-août. Cet événement, destiné à faire connaître le tango et la culture argentine concentre sur trois jours des spectacles musicaux et chorégraphiques. Par ailleurs, la danse est également représentée au sein des deux structures de diffusion et d’action culturelle pluridisciplinaires que sont l’Athanor (dans le cadre du festival Rebonds) et l’Eté de Vaour (dans la programmation annuelle). Le théâtre Les lieux rattachés à une compagnie LE THEATRE DU COLOMBIER ( les données chiffrées concernent l‘activité en 2004) Le théâtre du Colombier est une association loi 1901, créée en 2000 à l’instigation du comédien et metteur en scène Suisse, Pierre Nicole. La réalisation de l’équipement a reçu le soutien de mécènes passionnés de la scène. L’objectif du Théâtre du Colombier est de proposer à bas prix un outil disponible pour les professionnels du spectacle. Ainsi, le théâtre peut être loué ou prêté dans le cadre d’un partenariat pour : - produire et co-produire des spectacles dans des conditions de réalisation professionnelle - accueillir des compagnies en résidence - Effectuer des stages de formation artistique - Loger les intervenants de ces projets Les activités Le théâtre du Colombier situé aux Cabanes, à proximité de Cordes accueille quinze spectacles par saison hivernale (du 15 septembre au 15 mai). Trois spectacles jeunes publics sont programmés par la FOL, trois spectacles supplémentaires sont diffusés par l’Athanor, Scène Nationale d’Albi, et neuf spectacles sont choisis par le directeur du théâtre du Colombier. Ce dernier dirige également la compagnie suisse Nicole Production Théâtrale et privilégie en premier lieu l’accueil de compagnies régionales et Suisses. Les artistes accueillis en hiver sont rémunérés à la recette de la soirée. Chaque année, le théâtre du Colombier accueille deux à trois compagnies en résidence : la salle, le régisseur et un lieu d’hébergement attenant au théâtre sont mis à disposition des artistes pour six semaines. Durant la saison estivale (de début juin à fin août), le théâtre du Colombier est entièrement réservé au travail de la Compagnie Pierre Nicole. Les six premières semaines sont consacrées à la création d’un nouveau spectacle, et durant les six dernières semaines, 29 représentations de ce spectacle ont lieu. Un repas peut être commandé avant tous les spectacles. Les partenariats Un partenariat institutionnel se poursuit avec la Région et le Conseil Général. Localement, la FOL et l’Athanor sont deux partenaires privilégiés. Ainsi la carte pour la saison du Théâtre du Colombier donne également droit à des tarifs réduits pour les spectacles de la Scène nationale. Les partenariats artistiques impliquent à Toulouse la Cave-Poésie, le Théâtre du Grand Rond et le TNT. Le théâtre du Colombier a également tissé des liens avec le Théâtre de l’Altigone à St Orens, l’Ecole d’arts dramatiques de Castres et le Théâtre de la Luciole à Fayssac. En tant que directeur théâtre de l’Orangerie à Genève, Pierre Nicole fait partie de nombreux réseaux culturels suisses. 52 Le personnel L’équipe salariée se compose du directeur et d’une administratrice à plein temps. L’intendant et la secrétaire travaillent à temps partiel. Enfin, le régisseur est intermittent. Pour la gestion du bar et la logistique liées aux résidences d’artistes, environs 20 bénévoles renforcent l’équipe. Le Budget Le budget global varie entre 220 000 euros et 440 000 euros en fonction du coût des créations. 110 000 euros sont consacrés au fonctionnement de l’association Théâtre du Colombier et la part qui revient à la création varie entre 110 000 euros et 330 000 euros. Les publics La jauge de la salle de théâtre représente 126 places assises. Le taux de remplissage du théâtre équivaut en été à 94 % de sa capacité et à 75 % en hiver. En saison hivernale, le public se compose de 50 % de personnes habitant à moins de 15 km, de 25 % de personnes habitant environ à 50 km et de 25 % d’habitués, originaires de toute la région. Le public régulier se compose de 400 personnes et le listing du théâtre contient environ 1000 contacts. La dimension chaleureuse du théâtre fidélise un public sensible à la qualité de la programmation et de l’accueil. En saison estivale, le groupe des habitués et celui des gens de passage représentent chacun 50 % du public. Le rayonnement artistique Les partenariats européens avec la Suisse (réseaux de la compagnie Pierre Nicole), l’Italie et les pays francophones pour la fabrication de costumes, de décors ou la collaboration d’acteurs permettent au Théâtre du Colombier de bénéficier d’une notoriété internationale dans le milieu professionnel. LE THEATRE DE LA CROIX BLANCHE La Croix Blanche est une salle de spectacle au coeur du Vieil Albi, qui rentre dans la catégorie des salles de moins de 100 places. C’est la compagnie Théâtre de la Croix Blanche qui a créé cette salle ouverte au public depuis 1992. Celle-ci est désormais la propriété de la Ville d’Albi qui l’a mise à disposition de l’association, chargée de l’animer. C’est un lieu de création de spectacle, de formation, de programmation (en partie avec la Scène Nationale), et d’accueil d’artistes amateurs et/ou professionnels. Elle peut aussi servir de lieu d’exposition, de conférence et de concert. Les activités Durant l’année 2005, le théâtre de la Croix Blanche a mené les actions suivantes : - Accueil de quatre compagnies qui ont donné chacune deux représentations - Création de trois nouveaux spectacles par la Cie théâtre de la Croix Blanche, représentation de ces derniers au théâtre et tournées sur le département. - Quatre spectacles programmés en collaboration avec l’Athanor - Cours de théâtre en direction des habitants des quartiers - Organisation de deux festivals : - « Jeunes en plein feu » avec la participation des élèves des cours et ateliers théâtre du Théâtre de la Croix Blanche, du Centre de loisirs du Séquestre et de la troupe "Zapp" de la MJC de Montastruc la Conseillère. Dans ce cadre, dix représentations ont eu lieu au théâtre. - « Scènes estivales » est un festival permettant la rencontre entre comédiens professionnels et amateurs. 11 spectacles professionnels ont été présentés à Albi, au théâtre de la Croix Blanche, au théâtre de verdure et à Cantepau sans oublier les animations de rues. Quatre soirées étaient consacrées aux spectacles des élèves du théâtre. 53 Par ailleurs, l’association Théâtre de la Croix Blanche participe tous les ans aux manifestations culturelles comme la Fête de la Musique, le Mai de la Phot, le Carnaval d’Albi… Les partenariats Outre une convention signée avec la mairie d’Albi et le Conseil Général du Tarn, les partenariats sont surtout d’ordre artistique en lien avec les compagnies théâtrales de la région ou les acteurs culturels comme le Musée Toulouse Lautrec, la Scène Nationale d’Albi, les Foyers Ruraux du Tarn ou l’Institut d’Etudes Occitanes… Le personnel L’équipe de salariés se compose de huit personnes : un directeur - Metteur en scène et de sa collaboratrice, deux comédiens chargés de l’animation, une secrétaire, un régisseur et de son assistant, un agent d’entretien. Le budget Le budget global correspondant à l’exercice 2004 est de 234 184 euros dont 60 % concerne la rémunération du personnel. En ce qui concerne les produits d’exploitation, 45 % proviennent des subventions du Conseil Général et de la mairie d’Albi. Le public En 2005, 1514 spectateurs (hors Scènes Estivales) ont assistés aux représentations théâtrales accueillies au Théâtre de la Croix Blanche, 130 enfants ont suivi des formations théâtrales et 250 personnes ont assisté aux spectacles de la compagnie dans le cadre de sa tournée départementale. Le rayonnement Les partenariats ont essentiellement lieu à l’échelle du département et la compagnie est surtout connue dans le Tarn. LE LABO, Théâtre de Poche - Compagnie Archimi Le Labo est un lieu de création et de diffusion culturelle ouvert au début de l’année 2003 au centre de Carmaux. Créé, géré et développé par la compagnie de nouveau cirque Archimi, le Théâtre de Poche a pour vocation de donner « une voix de plus aux artistes et une place au public dans un lieu convivial ». Les activités Le Petit Théâtre de Poche – le Labo est un lieu de diffusion de spectacle de petites formes intimistes théâtrales, musicales ou dansées. Il sert également à des stages de pratiques amateurs (danse, cirque, théâtre, musique). Le Labo est un lieu d’expérimentation artistique pluridisciplinaire qui accueille annuellement de six à dix compagnies en résidence, des caféconcerts, des soirées cabaret, des stages, des ateliers, des créations, des performances et des soirées d’improvisation. La jauge du petit théâtre de poche est de 70 à 80 personnes mais la fréquentation moyenne d’un spectacle oscille autour de 30 personnes. Le point d’orgue des actions menées par Archimi est la semaine d’initiation aux arts de la piste organisée en partenariat avec Rocktime à la mi-février. Le projet Cirque Mi prévu pour la fin 2006 ou le début 2007 concerne la transformation d’un chapiteau - que l’association vient d’acquérir en un espace culturel itinérant qui tournerait sur le département. Cirque Mi a pour objectif de toucher des publics qui ne franchissent jamais le seuil d’un théâtre et se conçoit comme un espace de collaboration culturelle avec les associations locales. 54 Les partenariats Le Labo reçoit le soutien de la politique de la ville, de l’Europe (financements leader +), de l’ADDA et perçoit une aide technique de la mairie de Carmaux. Les partenariats sont d’ordre artistique avec les compagnies en résidence. Par ailleurs, le Labo fait partie du réseau des petites salles tarnaises (Pistil, la Ruche, l’Agora…). Le personnel L’équipe comprend deux permanents, les fondateurs de la compagnie Archimi, qui assurent la direction technique et administrative ainsi que la direction artistique. Une trentaine de bénévoles interviennent en fonction des projets. Le budget Il s’élève à 15 000 euros en 2004 dont 80 % de financements proviennent de la politique de la ville et 20 % sont autofinancés. Les publics Le Labo touche annuellement un public métissé de 1000 personnes à l’origine sociale, géographique et à l’âge très variés. Trois quart du public habite le nord du département et un quart des personnes qui fréquentent le lieu proviennent de Toulouse et du sud du département. Le rayonnement Le Labo communique peu par voie de presse et de radio. Le lieu est surtout connu grâce au bouche à oreille pour ses prises de risques artistiques (créations contemporaines, performances, recherches pluridisciplinaires) et la diffusion de spectacles de petites formes. Structures de diffusion et d’action culturelle pluridisciplinaires L’ETE DE VAOUR (Les données chiffrées concernent l‘activité en 2005-2006) Créé en 1986 par des bénévoles passionnés du spectacle vivant en collaboration avec le Prato de Lille, le festival l’Eté de Vaour est devenu, au fil du temps, un événement majeur de la région Midi-Pyrénées. En 2006, le festival l’Eté de Vaour fêtera sa 21ème édition. L’association ayant pris de l’ampleur, elle s’est équipée en 1992 d’une salle de théâtre qu’elle exploite en dehors de la période du festival et travaille au développement de son action pour que la culture en milieu rural vive à l’année. Les activités - Une saison annuelle : programmation de spectacles à la Commanderie avec neuf représentations dont une de danse, quatre de théâtre, deux de marionnettes et deux de musique et chanson. - Chaque année, trois à quatre résidences de création pour les compagnies. Soutien à la création artistique par ce biais : prise en charge de l'hébergement, soutien technique et apport en coproduction. Toutes les représentations sont rétribuées par cachet. - En lien avec la programmation, des actions culturelles en collaboration avec l'Education Nationale, les établissements agricoles, les médiathèques (rencontres metteurs scène et comédiens). Collaboration avec d'autres associations culturelles (le Rideau Rouge, le Fonds et la Forme,...) pour des actions visant à impliquer la population dans l'activité artistique pendant la période du festival (stage de lecture, film amateur, chorale). - En 2005, le festival de Vaour a accueilli 23 compagnies ou groupes musicaux pour 35 représentations pendant la première semaine du mois d'août. - Projet pour la saison 2006/2007 de décentraliser des représentations (notamment avec la Cie le Petit Théâtre de Pain, ou encore sur une programmation jeune public, sur de la danse urbaine) dans des salles des fêtes pour irriguer le territoire rural du Tarn et du 55 Tarn-et-Garonne à l'aide d'une structure mobile et autonome, à l'image du théâtre mobile des « cabarets nomades » de l'Espace Apollo de Mazamet. Les partenariats Les institutions : DRAC, Régions Midi-Pyrénées et Aquitaine, le Pays, les communautés de communes. Lieux de diffusion : Marionnettissimo, TNT, le Lido, l'ADDA, l'OARA, Scènes Cirques et Circa de Boulazac, ... Les compagnies : le directeur, Marc Marin, anciennement directeur de l’Espace Apollo à Mazamet, a tissé des liens avec de nombreuses compagnies régionales ou nationales. Le Personnel L'équipe salariée est constituée du directeur, d'un chargé de la relation publique, et une chargée de la communication et du secrétariat. Une technicienne intermittente intervient ponctuellement. Pour la mise en place du festival, l'équipe se renforce d'une centaine de bénévoles et d'une vingtaine de techniciens salariés. Le budget Le budget reste prévisionnel, l'action culturelle de l'association n'ayant débuté qu'en octobre 2005. Le budget global pour l'exercice 2005/2006 s'élève à 349 179 euros. 26% des charges sont liées aux salaires du personnel, 10% concernent les frais de la structure, 62% sont dédiés à l'enveloppe artistique (programmation annuelle et festivalière). Pour l'année 2005, le festival a assuré un autofinancement à 56%. Les publics Le festival a accueilli 12 000 personnes dont 5 200 ont assisté à un spectacle payant. Pour la durée du festival, la jauge moyenne est de 92%. Le rayonnement artistique Le choix artistique couvre toutes les formes contemporaines du spectacle vivant. Les compagnies sont sélectionnées pour leur capacité à innover. Dans tous les cas, il s’agit de prises de risques artistiques car les propositions restent des découvertes pour le grand public. Néanmoins, fort de ses 20 ans d’existence et de son ouverture à des compagnies européennes de qualité, le festival jouit d’une notoriété nationale en matière de théâtre burlesque. La programmation fait aussi la part belle aux artistes régionaux tout en invitant des projets qui rayonnent à l’échelle nationale, voire internationale (coproduction sur la Strada de la Cie Zampanos représenté Théâtre Vidy de Lausanne, Théâtre d’Elbeuf, Circa Auch, Montpellier… Coproduction avec Le Théâtre de la Tempête et le CDN de Limoges sur l’Avare mis en scène par Alain Gautré, tournée nationale en cours. Projet de coproduction avec le TNT et le pôle cirque de Boulazac sur la résidence du cirque Trottola). Le festival l’Eté de Vaour reste un événement majeur du département du Tarn et de la région Midi-Pyrénées. L’ATHANOR – scène nationale d’Albi ( les données chiffrées concernent l‘activité en 2004) Remontant aux premières maisons de la culture, les scènes nationales sont des établissements d’action culturelle labellisés par l’Etat. Le réseau comprend 70 structures caractérisées par une grande hétérogénéité. Les missions d’une scène nationale concernent : - La diffusion artistique : Une programmation annuelle, le plus souvent pluridisciplinaire, témoignant des formes contemporaines. - La production artistique : Une scène nationale s’engage aux côté des artistes, soutien leur démarche et s’implique directement dans la production d’œuvres contemporaines. 56 Le développement culturel : une scène nationale s’inscrit dans un environnement géographique, participe à la vie de la cité et développe des partenariats avec les différents acteurs de la vie locale afin de sensibiliser tous les publics. Les partenariats concernent souvent l’Education nationale, le réseau associatif et social, et parfois le monde économique. Un contrat d’objectifs définissant le projet artistique et les conditions de sa mise en œuvre lie les scènes nationales à leurs autorités de tutelle : le conseil d’administration de l’association, l’Etat et les collectivités territoriales. - Les activités - La programmation musicale En 2004,17 concerts ont été présentés à l’Athanor couvrant des registres aussi variés que les musiques du monde, les musiques actuelles, la variété, la musique contemporaine, l’opéra et les musiques nouvelles. - La programmation danse Le festival Rebonds initialement consacré à la danse s’est ouvert peu à peu à la création musicale et plastique, la danse restant la discipline de base de la programmation. L’Athanor reçoit chaque année des danseurs et des chorégraphes en résidence. Les créations sont parfois de gros chantiers qui nécessitent un compagnonnage sur plusieurs années. - La programmation théâtrale En 2004, l’Athanor a programmé 18 spectacles soit 54 représentations en incluant la tournée théâtre. Six représentations sont délocalisées à Gaillac, Carmaux et aux Cabanes. Chaque année, un spectacle tourne dans 17 communes du Tarn. Celles qui concerne le territoire du Pays de l’Albigeois sont : Villefranche, St Juéry, Carmaux, Marssac, Moulares, Albi, et Réalmont. De plus, l’Athanor établit des partenariats actifs sous forme de coproduction ou de résidence pour des compagnies théâtrales régionales, nationales ou internationales. - La programmation jeune public En 2004, sept spectacles (cirque, théâtre et musique) donnant lieu à 14 représentations et 121 séances de cinéma jeune public ont été programmées. - La programmation cinématographique Plus de 170 films par an sont projetés en version originale. La sélection fait la part belle aux jeunes auteurs, aux films d’actualité en sortie nationale et aux films classés art et essai. L’Athanor poursuit une politique d’animation autour des projections en transformant la salle obscure en un véritable lieu de rencontre avec le tissu associatif local. - La diffusion d’expositions En 2OO4, sept expositions (photographies, littérature, musique, peinture et gravures) ont été présentées. - L’action culturelle Les actions menées en direction du grand public concernent les visites de l’Athanor pour désacraliser le lieu, des ateliers en lien avec les artistes hébergés en résidence, des partenariats avec le tissu associatif, des rencontres avec les étudiants, des lectures et des ateliers à l’hôpital. - Les actions en direction des scolaires (voir chapitre III 1 C) Les partenariats Les institutions : l’Etat, la Région, le Département, la ville d’Albi, l’Education Nationale Les partenaires artistiques et culturels : GMEA, Rocktime, Espace Apollo à Mazamet, Scène culturelle de castres, Centre de développement chorégraphique de Toulouse, ENMDT, le théâtre du Colombier, les compagnies I. Morane et Act’Al… Le personnel 5 équipes mettent en œuvre l’ensemble des actions : - l’équipe administrative composée de 3 personnes - l’équipe des relations publiques composée de 8 personnes 57 - l’équipe de secrétariat composée de 3 personnes l’équipe cinéma composée de 3 personnes l’équipe technique composée de 4 personnes Quatre personnes supplémentaires sont mises à disposition par la ville d’Albi Le budget Le budget global s’élevaient en 2004, à 1 700 000 euros, dont 1 400 000 de subventions publiques représentant 82 % du budget total. Les publics Les statistiques 2004 ne concernent que les abonnés et les adhérents. Ces derniers proviennent essentiellement d’Albi (entre 62 % et 55 %). Ils sont entre 34 % et 39 % à se déplacer de tout le département et seulement 4 à 6 % des publics viennent d’autres départements. Le rayonnement artistique Soutenue par Télérama et la chaîne Mezzo pour ses prises de risques artistiques, la Scène Nationale rayonne à l’échelle régionale, voire nationale, dans le milieu professionnel. LE NOCTAMBULE à la MJC d’Albi Les missions d’une MJC concernent : - Le soutien à la vie associative ; les associations représentant des lieux d’investissement personnel, d’expérimentation et d’action. - L’accès à la culture pour tous ; la culture ne se limitant pas aux lettres et aux arts mais concernant l’homme dans sa globalité : accès aux loisirs, formation professionnelle, éducation, débat d’idées, spectacle vivant… - L’accueil des jeunes ; pour remplir cette mission, les MJC travaillent avec les établissements scolaires et diverses associations. - Les actions de médiation culturelle : relais entre l’œuvre, l’artiste et le public, les MJC privilégient le faire ensemble. - Les actions de médiation sociale et pédagogique : outre le renforcement du lien social, les actions concernent l’accompagnement des projets des jeunes et leur mise en œuvre. En ce qui concerne la diffusion culturelle, la MJC d’Albi propose une programmation hebdomadaire de concerts et d’improvisations théâtrales dans le cadre des soirées culture jeunes au Noctambule. Des vidéos amateurs sont également diffusées tous les ans. Festivals de théâtre amateur ACTHEA, festival européen du théâtre universitaire d’Albi Le festival Acthéa, créé en 1998 par des étudiants de l’Ecole des Mines d’Albi Carmaux fêtera sa huitième édition en 2006. L’objectif est de permettre à de jeunes étudiants européens de vivre une expérience d’échanges inter-culturels en partageant leur passion commune pour le théâtre. Les fonds récoltés sont offerts à l’association caritative stop’Art qui organise des représentations théâtrales dans les hôpitaux. Les activités - Le festival in : A la fin avril, durant cinq jours, dix troupes étudiantes (six françaises et quatre étrangères) d’un niveau quasi professionnel se produisent au théâtre d’Albi. Deux représentations ont lieu chaque soir avec plus de cents comédiens au total. L’équipe d’Acthéa les a sélectionné sur vidéo. Le festival reste accessible à tous à raison d’un euro par soir. 58 - Le festival off : Il a lieu en journée, à la même période que le « In ». Il s’ouvre avec un grand concert sur la place du Vigan et se poursuit par des danses, des contes et de l’improvisation, des spectacles pour les enfants et des démonstrations en divers lieux de la ville. Les partenariats Il s’agit essentiellement de sponsoring par des entreprises privées ainsi que des partenariats culturels inter-universités. Le personnel Toute l’équipe est bénévole et se constitue d’étudiants de l’Ecole des Mines. Malgré tout, elle reste très structurée avec un responsable d’équipe pour chaque service (accueil des troupes, sponsors, communication, contact troupes, trésorerie) Le budget Le budget global prévisionnel pour 2006 s’élève à 21640 euros dont 50 % est lié à l’accueil des artistes, 7,5 % au montage du festival in, 13,8 % à la communication et 28,6 au montage du festival off. Les publics Environ 200 personnes sont accueillis à chaque représentation du festival in soit 1000 personnes sur l’ensemble des cinq soirs. Le public provient de toute la région Midi-Pyrenées. Le rayonnement artistique et culturel Le service communication se charge des relations presse à l’échelle régionale. Les tracts sont diffusés à 15 000 exemplaires dans l’agglomération et les facultés de la région. LES MASCARADES D’ALBAN Le festival de théâtre amateur les Mascarades d’Alban s’est créé en 1998 à l’initiative de la troupe de théâtre amateur d’Alban, « les Baladins de l’Autan ». Les activités Le festival de théâtre amateur a lieu durant quatre jours autour du premier week-end d’octobre. Il est organisé par la troupe de théâtre amateur d’Alban, les Baladins d’Autan, en collaboration avec le directeur artistique de la compagnie de l’Albatros. La programmation comprend dix spectacles de théâtre amateur et un spectacle professionnel jeune public. Le festival initie une dynamique locale : plusieurs salles sont réquisitionnées à cet effet pour créer un événement convivial, certains commerçants décorent leur vitrine, d’autres prêtent du matériel, la mairie apporte son soutien en logistique et plus de 40 bénévoles renforcent l’équipe des Baladins d’Autan. Les partenariats Les institutions : Région, Département, communauté de communes, mairie d’Alban Les associations : Fédération des MJC du Tarn, compagnie de l’Albatros Les sponsors privés : Crédit agricole, menuiserie Guérin, Eco-Service, Club A, Carrosserie Serin, Maison Roustit et l’association des commerçants et artisans d’Alban Le Personnel Toute l’équipe des Baladins d’Autan est bénévole. Le budget Le budget global pour l ‘année 2005 représente 24 OOO euros dont 71% proviennent de subventions publiques. 59 Le public Les dix spectacles du festival ont comptabilisé 1620 personnes au total. Le rayonnement artistique 2006 connaîtra la huitième édition des Mascarades. Ce projet est maintenant connu à l’échelle départemental et notamment des personnes qui pratiquent le théâtre amateur. JEUNES EN PLEIN FEU / SCENES ESTIVALES (voir le Théâtre de la Croix Blanche Page 55) Les animations de villes LA FETE A MOLIERE Les activités Le festival est organisé les deux derniers week-ends de mai par l’ACR (association culturelle du Réalmontais) en plein air. Les festivités débutent par un repas spectacle. Une promenade théâtrale aux flambeaux dans les points historiques de Réalmont est dédiée à M. Molière ainsi que des spectacles théâtraux et musicaux. Divers ateliers pour les jeunes sont proposés (jeux anciens, tirs à l’arc, escrime…). Enfin, un atelier cirque accueille les enfants pour les initier aux principales techniques. Les partenaires Les institutions : Région, Département, communauté de communes, mairie de Réalmont Les associations : OT, bibliothèque, ENM, association des commerçants, ateliers de danse, centre social, collège, Athanor (dans le cadre des tournées théâtre dans le Tarn), association théâtrale… Partenaires éducatifs : écoles publiques et privées, collège, Francas Les sponsors privés : Crédit agricole, Groupama, Intermarché, Carceller, Serep, Compobaie… Le personnel Tous les membres de l’ACR sont bénévoles. Le budget Le budget global prévisionnel pour 2006 s’élève à 24 000 euros dont 50 % provient de subventions publiques. Les publics En 2004, environ 1350 personnes ont assisté à des spectacles théâtraux et musicaux. Environ 3000 personnes circulent toute la journée sur le site. 50 % du public est issu du territoire intercommunal ; les autres visiteurs viennent des intercommunalités voisines. Le rayonnement Le rayonnement ne dépasse pas deux ou trois communautés de communes limitrophes du Réalmontais. LA FETE DU GRAND FAUCONNIER C’est la plus ancienne fête médiévale de France, elle existe depuis 35 ans à Cordes et a lieu le 13 et le 14 juillet. Il s’agit d’une fête costumée avec déambulation de spectacles de rue, buffets et reconstitutions historiques. Le comité du Grand Fauconnier est composé de 30 60 bénévoles qui préparent l’évènement toute l’année et de 30 personnes supplémentaires qui interviennent les jours de la fête. Les deux jours de fête comptabilisent tous les ans environ 4000 entrées payantes et 1000 entrées gratuites (les visiteurs costumés). Equipements de diffusion pluridisciplinaires LA MAISON DE LA MUSIQUE, le Garric La Maison de la Musique est un complexe dédié à l’expression musicale ainsi qu’aux spectacles de danse et de théâtre. Elle dispose de 7 studios de répétition équipés pour la musique et d’un studio de danse. Deux salles de spectacle peuvent se louer : la grande scène contient 650 places assises et 1000 debout. La petite salle possède une jauge de 200 places assises et 300 places debout. Depuis septembre 2004, trois axes de d’exploitation de la Maison de la Musique sont développés : - Les spectacles (concerts, danse, théâtre). Les manifestations sont mises en œuvre par des organisateurs extérieurs (associations, producteurs privés ou structures institutionnelles). Les équipements sont loués et dans le cas de manifestations organisées en partenariat, certains équipements et une partie du personnel sont mis à disposition. En 2004-2005, la Maison de la Musique a noué des partenariats avec l’ADDA, l’ENMDT et Rocktime. Elle s’est également impliquée dans la réalisation de concerts associatifs : Point de Fût, Pollux… - Les activités de développement culturel qui se répartissent en : - projets d’éducation artistique et de formation réalisés avec le milieu scolaire et éducatif avec une mise à disposition gracieuse de moyens techniques et humains. - accueil de résidences d’artistes (7 à 10 par an) - location de trois studios de répétition équipés. Ces derniers sont un point de rencontre et d’information qui facilite les échanges entre les musiciens locaux. - Les congrès, séminaires et manifestations évènementielles L’exercice 2004-2006 comptabilise un accueil de 118 manifestations correspondant à une fréquentation publique de 70212 personnes. Cependant, le fonctionnement de la Maison de la Musique est limité par l’insuffisance de moyens : - Une équipe réduite qui limite le fonctionnement des studios de répétition à une petite partie de leur potentiel - Des moyens techniques inexistants pour l’entretien du matériel et des bâtiments - L’absence de moyens de communication ne permettant pas de faire connaître la structure et son potentiel représente un frein à son développement. LE SCENITH, à Albi Le Scénith est un vaste espace de diffusion pluridisciplinaire qui accueille des spectacles du type comédies musicales, variétés, jazz, orchestres symphoniques, spectacles de cirque, spectacles équestres, spectacles sur glace, opéras... La jauge contient 2 600 places assises et jusqu'à 4 000 places debout. 61 C – Les arts plastiques CIMAISE ET PORTIQUE, Centre Départemental d’Art Contemporain ( les données chiffrées concernent l‘activité en 2004) Créé en 1982 et labellisé par le Ministère de la Culture, le Centre Départemental d’Art Contemporain à pour mission : -De soutenir et de faciliter la création contemporaine par la production d’œuvres, la réalisation d’expositions, l’accompagnement des projets artistiques, l’édition de catalogues et la communication. -De sensibiliser un large public par des actions de médiations envers tous les publics (élèves, étudiants, adultes, amateurs, professionnels, non initiés,…. Les activités • Expositions et résidences d’artistes L’équipe de Cimaise et Portique organise environ cinq expositions par an dans la salle d’exposition des Moulins Albigeois, ou à la Cité Scolaire de Bellevue d’Albi. L’accueil de tous les publics avertis ou non est une priorité. Les visiteurs sont accueillis par une équipe spécialisée en art contemporain et peuvent bénéficier, s’ils le désirent, d’un accompagnement personnalisé dans l’exposition. Parallèlement, une documentation complète sur les artistes exposés est disponible à l’accueil des expositions. - Au niveau des formes artistiques représentées, les installations, la vidéo et la sculpture sont les médiums les plus exposés. Les recherches artistiques s’orientent le plus souvent vers des questions de société. Bien que les démarches et les projets artistiques soient variés, les oeuvres des artistes interrogent la dimension publique ou intime de leur travail. Les artistes sont sélectionnés pour la pertinence de leur recherche et pour leur intérêt à produire une œuvre en lien avec un contexte social, architectural et plus largement territorial. Dans le cadre des résidences, l’artiste interroge son rapport au local et par là même, interprète et véhicule sa propre image du territoire Albigeois. Tout en visant un rayonnement international par le choix des artistes accueillis et par la réalisation d évènements, et d’éditions, la résidence, par la permanence de son activité se destine à la population locale à qui elle offre une proximité avec le processus de création et les artistes. • Rapports danse - arts plastiques L’ADDA du Tarn et Cimaise et Portique s’associent pour créer un espace de réflexion et d’expérimentation autour des rapports qu’entretiennent la danse et les arts plastiques aujourd’hui. Plusieurs compagnies ont été hébergées en résidence aux Moulins Albigeois pour préparer une présentation publique de leur travail. • Des conférences et des rencontres Par le biais de cycles de conférences et de rencontres, Cimaise et Portique développe : - la connaissance de l’histoire de l’art contemporain et les questions actuelles de l’art - la compréhension de la démarche des artistes invités à produire des œuvres et des expositions - les thèmes généraux d’art et de société induits par l’exposition • Edition de catalogue d’exposition • action éducative (voir chapitre1 D) - les actions ponctuelles en relation avec les expositions, visites commentées - la mise en place de dynamiques artistiques dans différents établissements scolaires : résidences d’artistes, expositions, ateliers de pratiques artistiques. - travail avec les enseignants et formation du personnel E. N - formation des étudiants 62 • Projets dans le cadre de la politique de la ville Chaque année, un artiste travaille avec les habitants de Lapanouse (quartier d’Albi) en partenariat avec les acteurs locaux : maison de quartier, centre social, centre culturel et sportif. L’artiste met en place, avec les résidents, un cadre de réflexion portant sur la vie de quartier afin de modifier la perception de ce territoire tout en s’initiant à l’art contemporain. Les partenariats Les partenariats sont nombreux et variés. Ils concernent - les acteurs de l’E. N et des acteurs sociaux - le réseau des centres d’art contemporain - les collectionneurs et les galeries françaises et étrangères - les acteurs culturels qui oeuvrent dans la recherche et la création contemporaine : GMEA, ADDA… - les artisans et les petites entreprises pour la réalisation d’œuvres le centre d’Art a une d’objectifs signée conjointement pour trois ans avec le Conseil Général du Tarn, le Conseil Régional Midi Pyrénées et la DRAC. Le personnel A la fin du premier trimestre 2006, Cimaise et portique fusionne avec le centre d’art contemporain de Castres. Le personnel se composera de 12 salariés : - direction : deux personnes - communication médiation : six personnes - secrétariat et comptabilité : trois personnes - régie et technique : une personne 28,8 Le budget Le budget global de 650 800 euros est réparti en : actions - 186 800 euros pour les actions, soit 29 % du budget global - 464 000 euros pour le fonctionnement, soit 71 % du budget global fonctionnement 71,2 Le budget global 13,7 Les actions (28,8%) : 186 800,00 euros 22,5 Exposition / printemps : 22, 5 % exposition / été : 27, 2 % Exposition / automne : 7,5 % Pôle Ac.C, lycée Bellevue* : 8,7 % Communication générale + com. fusion Albi/Castres : 20,4 % Médiation générale : 13,7 % médiation printemps 20,4 communication *Pôle Ac.C, lycée Bellevue : 8,7 % (dont expo. Automne : 16,05 % expo hiver : 31,48 % atelier artistique-expo printemps : 9,25% résidence d’artistes : 43,2%) été pôle Ac.C automn e 8,7 27,2 7,5 63 20,9 26,3 médiation printemps Fonctionnement (71,2%) : 464 000,00 euros Exposition / printemps : 20,9 % Exposition / été : 24,8 % Exposition / automne : 9,2 % Pôle Ac.C : 9,7% Communication générale + com. fusion Albi/Castres : 9,1 % Médiation générale : 26,3 % Commun ication été 9,1 Pôle Ac.C 24,8 automne 9,7 9,2 Les publics : En 2004, Cimaise et Portique a comptabilisé une fréquentation globale de 9739 personnes qui se répartissent en 4208 visiteurs d’expositions (soit 43,2 %), 260 personnes qui ont assisté au travail chorégraphique (soit 2,66 %) et 5271 personnes qui ont bénéficiées d’une action de médiation (soit 54,1 %). L’origine des visiteurs d’exposition se répartit comme suit : 60% de public régional et 40% de public national et international. Le rayonnement artistique et culturel Cimaise et Portique se définit comme un laboratoire pour la création contemporaine et sa médiation, un espace de proximité et d’échanges avec les processus créatifs, un lieu d’expérimentations et d’expériences culturelles, dont la vocation première est l’accompagnement du projet artistique. Le risque artistique se trouve dans la réussite ou non à pouvoir investir un espace, à créer des oeuvres originales en étroite relation avec les contextes : le lieu d’exposition, et au-delà, le territoire de la ville, du département, leur architecture, leur histoire, leur actualité... L’expérimentation et la recherche de nouvelles formes artistiques sont par définition risquées et la production d’une œuvre porte en elle-même cette part de risque. De plus si le centre d’art invite des artistes confirmés qui exposent déjà sur la scène artistique internationale, il invite aussi de jeunes artistes en devenir, qui s’inscrivent sur une « scène artistique émergente » et par conséquent encore peu exposés par ailleurs. Cimaise et Portique bénéficie d’un rayonnement régional et international lié à la fréquentation publique et à sa reconnaissance institutionnelle. Cimaise et Portique est en lien avec nombre d’établissements (musées, galeries, éditeurs) nationaux et internationaux. LES REQUINS MARTEAUX Créée il y a 15 ans, « les Requins Marteaux » est une association de créateurs de bandes dessinées qui regroupe une trentaine d’auteurs français et belges. L’objectif de l’association est de mieux faire connaître la création en BD par le biais d’actions de diffusion. Dès la fin des années 80, naissent en France des petites maisons d’édition qui reprennent le travail de découverte de nouveaux auteurs laissés à l’abandon par les gros éditeurs suite à la disparition de Métal Hurlant, Charlie mensuel ou Pilote. Ces petites maisons d ‘édition se sont fait remarquer pour leurs audaces éditoriales tant sur le plan formel que sur celui des thématiques abordées. Ainsi les auteurs abordent très librement l’autobiographie ou le récit politique dans une grande liberté de style et avec un vrai soucis d’expérimentation graphique. C’est à Albi et dans la région que les Requins Marteaux s’est ancré tout en se frayant une place de choix dans le panorama de la bande dessinée française. L’éclectisme 64 et la surprise sont la marque de fabrique qui définit l’identité du catalogue des Requins Marteaux. Le travail d’édition est toujours motivé par des valeurs artistiques et non des choix commerciaux. Les publications sont définies en fonction du projet des auteurs et les activités des Requins Marteaux se placent résolument sur le champ du culturel et non sur des critères de l’industrie du livre. Pour les Requins Marteaux, « faire un album de bande dessinée contemporaine est une action culturelle au même titre que monter un spectacle de danse ou de théâtre contemporains. Ce n’est que la forme de l’objet artistique qui change ». Les difficultés actuelles auxquelles est confronté l’association, concerne la non - reconnaissance de l’institution qui considère que son activité se place sur le terrain de la librairie. La conséquence de cette politique est que malgré un chiffre d’affaire de 500 000 euros pour l’année 2004, les subventions ne s’élèvent qu’à 9 % du budget. Aussi, la plupart des auteurs participant aux activités du collectif ne sont pas rémunérés et les contrats des membres du personnel administratif reste très précaires. Le projet culturel des Requins Marteaux comprend : - l’édition d’un journal : Ferraille illustré - la création d’expositions : Supermarché Ferraille et musée Ferraille, présenté notamment au festival de la BD d’Angoulême) - l’organisation d’un festival de BD : Rétine - la gestion et l’animation d’un lieu ouvert au public en face de la faculté d’Albi : l’Aquarium. L’ambition est d’en faire un centre vivant de la bande dessinée, autour d’expositions et d’ une supérette de l’art et de la BD qui permet d’acquérir des œuvres et des ouvrages peu connus. Enfin, un coin lecture pour que chacun puisse découvrir les livres d’une bibliothèque périodiquement renouvelée. LES AUTRES ASSOCIATIONS Répertorier sur le territoire du Pays les actions culturelles dans le domaine des arts plastiques relève d’une triple difficulté : - De toutes les disciplines artistiques, les arts plastiques constituent sans doute le champ artistique le moins structuré tant au plan des réseaux de création et de diffusion qu’au plan du statut des artistes. - La majorité des artistes plasticiens vivent essentiellement de la vente de leurs œuvres et le public reste essentiellement urbain. Il est donc difficile de recenser les initiatives en milieu rural. - Les liens entre la démarche de recherche pluridisciplinaire propre à l’art contemporain et les pratiques professionnelles plus classiques n’existent pas. Aussi, les experts de la DRAC ou les centres de ressources en arts plastiques (Cimaise et Portique, les Abattoirs de Toulouse…) n’ont pas de contact avec les peintres, sculpteurs ou photographes du territoire qui inscrivent leur pratique dans la maîtrise d’une technique. Les informations disponibles proviennent donc essentiellement de sources internet. Ainsi, quelques galeries ont été repérées à Albi (Alizarine, le forum des images, la galerie Dutilleul, la galerie Mémoire, la galerie Nadine Granier), à Cordes (galerie Michel Gaudron, Ja) et à Carmaux (Akotabé). La brochure touristique présentant les activités culturelles de la ville de Cordes répertorie 14 peintres, un photographe, et sept sculpteurs qui possèdent un espace d’accueil du public. Les associations gérées par des bénévoles : • L’association Alizarine, située à Albi, mène trois types d’actions de promotion des arts visuels : 65 L’organisation d’expositions individuelles présentant les œuvres de jeunes artistes de la région. Les projets sont orientés en particulier sur la notion de parcours de l’artiste ainsi que la rencontre avec les publics notamment scolaires et montés en partenariat avec des lieux de diffusion qui mènent toute l’année des actions de médiation culturelle. Dans ce cadre, trois expositions sont programmées à l’Athanor pour la saison 2006-2007. La création d’expositions collectives accueillies par un événement thématique partenaire. L’objectif d’Alizarine est la sensibilisation d’un large public à la démarche des sujets abordés et des artistes exposés. Ces expositions peuvent ensuite être louées clé en main et aussi donner lieu à des animations, ateliers ou des débats. Le développement d’un lieu ressources comprenant un centre de documentation, la mise à disposition d’outils informatiques et de prises de vues, la possibilité de réaliser des documents de communication pour les artistes qui souhaitent se professionnaliser, la location d’un atelier pour des plasticiens et l’aménagement d’un espace d’exposition ouvert au public. • L’association Entrée des Artistes, située à Marsal propose des expositions dans le cadre des « journées du patrimoine » et des « Rendez-vous aux jardins ». Les œuvres exposées sont des créations uniques, issues d’un travail de recherche autour des arts plastiques. • Les amis des arts est une association albigeoise de peintres amateurs qui se réunissent pour peindre. L’association a pour mission de promouvoir l’expression artistique et l’organisation d’expositions. Ainsi, le salon d’Automne d’Albi propose des œuvres d’une centaine d’artistes professionnels et amateurs. • Alain Lourenço, organise depuis quinze ans le mois de l’image dans le Tarn qui présente entre 7 et 11 expositions photographiques dans les villes d’Albi (Athanor-scène nationale, galerie Alizarine, Médiathèque), de Castres, de Mazamet , de Graulhet, de Labruguière, de Carmaux (centre culturel), de Lavaur et de Sénouillac. D – Le cinéma Le réseau de cinéma Le département du Tarn dispose d’un réseau de 11 salles de cinéma et de 21 salles adhérentes du réseau cinématographique itinérant, Cinécran 81. Il s’agit de lieux polyvalents en milieu rural dans lesquels une projection est assurée une à deux fois par mois. Sur le territoire couvert par le Pays de l’Albigeois, trois communes sont pourvues de salles de cinéma : Montredon-Labessonnié, Albi et Carmaux. • Montredon : Le cinéma de Montredon est géré depuis 1957 par l’association de bénévoles Ciné-Select. Elle diffuse deux films par mois en hiver et deux films tous les quinze jours en été. L’équipe comprend quatre personnes à la billetterie, deux personnes en cabine et six personnes au bar. L’association assure également la communication (presse, radio, tracts…). Le cinéma de Montredon constitue l’équipement cinématographique le plus confortable de tout le Pays. La salle a été entièrement refaite il y a dix ans (plafonds et murs, éclairage d’ambiance, écran, revêtement de sol, fauteuils, chauffage, sorties de secours, chaufferie…). De plus, la salle de 124 fauteuils est équipée d’un système de lecture sonore en dolby-ambiophonique, de la stéréophonie - système surround, et d’un système sonore pour les malentendants. • Albi, trois salles : Les salles Cinemovida, Laperouse et Tivoli appartiennent à un gestionnaire indépendant qui possède douze salles en France. L’équipement albigeois est vieillissant et nécessiterait de 66 nouveaux investissements. Enfin, l’Athanor, scène nationale, diffuse une programmation hebdomadaire art et essai de deux ou trois fois films dans la salle Arce. • Carmaux : Gestionnaire du cinéma de Carmaux (le Lido) et de celui de Gaillac, M. Gardelli s’appuie sur un réseau de cinéphiles provenant d’Albi et des campagnes alentour. Ces salles labellisées art et essai bénéficient de nombreuses animations (invités, soirées thématiques, festival….) et leur zone de chalandise est très étendue. Le réseau Cinécran 81 : Les communes adhérentes au réseau sont Réalmont, Alban, Ambialet, Valence d’Albigeois, les Cabanes et Milhars. L’association départementale Cinécran contractualise avec une association locale, souvent représentée par « Familles rurales » qui doit préparer la salle avant la projection et assurer la communication. L’ensemble de la recette de la billetterie revient à Cinécran. La promotion du cinéma • Média-Tarn L’association Média-Tarn, missionnée par le Conseil Général coordonne plusieurs opérations de promotion du cinéma : • La semaine tarnaise : Opération tarifaire pour tous les cinémas durant la seconde semaine de mai, la place est à 3 euros dans tous les cinémas. • La fête du cinéma d’animation : Durant les mois de septembre de d’octobre, 12 salles proposent une programmation de films d’animation. La communication de cet événement revient au Conseil Général et l’animation (venue de réalisateurs et de producteurs, animation musicale,…) est organisée par CinéTarn. • Le festival « les Œillades » Le festival du film français d’Albi est organisé en 2006 pour la 9ème année par l’association Ciné Forum. La programmation est éclectique, très largement ouverte vers le grand public, sans négliger toutefois les cinéphiles et le public scolaire. Des rencontres exceptionnelles ont lieu autour de grands noms comme Frédéric Bourboulon (producteur), Bertrand Tavernier (réalisateur), Philippe Noiret (acteur) ou Pierre Jolivet (réalisateur). Ce festival invite à des découvertes de films inédits, et propose des ateliers, de même qu’une animation destinée aux scolaires, une leçon de cinéma, une table ronde et de nombreux films d’actualité cinématographique. E – Patrimoine bâti et naturel L’attractivité architecturale et paysagère est un atout majeur pour le Pays avec un réseau de sites d’une grande richesse patrimoniale. En effet, le territoire possède des bastides et des villages remarquables (Cordes, Penne, Monestiès, Réalmont…), des édifices religieux et un important patrimoine rural. Comme nous l’avons déjà mentionné en page 16, les paysages et l’architecture témoignent de deux époques qui ont profondément marqué le territoire : le Moyen âge avec le catharisme et le XIXème siècle avec la révolution industrielle. 67 Le patrimoine bâti Le patrimoine est un champ du secteur culturel sur lequel repose l’action touristique, qu’il s’agisse de communication, de médiation, de signalétique ou de mise en valeur. Or, la diffusion culturelle est parfois le fait des acteurs touristiques car elle participe à l’attractivité d’un territoire ou de son image et induit un impact sur l’économie touristique. La transversalité entre les actions touristiques et culturelles nécessite donc une démarche fédératrice autour de la mise en valeur du patrimoine et de la diffusion culturelle. Ainsi, nous avons répertorié sur le territoire du Pays les communes comprenant des édifices classés et inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques qui seraient susceptibles d’être mis en usage par l’accueil d’expositions, de spectacle, de résidences d’artistes…). Le critère retenu est celui de bâtiments clos et couverts ou de cour intérieure permettant l’accueil d’un minimum de trente personnes. La liste complète des communes et du patrimoine afférent se trouve en annexe 7. Pour la représentation cartographique de l’ensemble des édifices repérés, nous avons classé le bâti selon deux critères : la typologie du bâti (église - chapelle ; bâtiment utilitaire maison ; Château ; bâtiment administratif ou militaire ; industrie ) et l’origine du propriétaire (syndicat mixte, domaine religieux , domaine de l'Etat, domaine de la commune , domaine privé). L’exploitation opérationnelle de l’ensemble de ces données nécessiterait un repérage des édifices in situ pour déterminer le potentiel de chacun. Les qualités de chaque bâtiment (taille, acoustique, équipement, accessibilité…) devront être détaillées pour évaluer, dans chaque cas, la pertinence d’une mise en usage culturelle. Il est à noter que peu de bâtiments industriels figurent dans ce répertoire, or ils représentent un potentiel culturel symbolique d’une époque importante pour le territoire, au même titre que le bâti moyenâgeux mieux repéré. 68 La carte révèle : - deux pôles patrimoniaux : Cordes et Albi. L’histoire d’Albi et de Cordes présente dans les éléments de patrimoine traduit l’occupation du territoire par l’homme et son mode de vie aux diverses périodes. - une prédominance d’églises, de chapelles et de maisons. L’étude détaillée du contexte historique des églises et chapelles remarquables pourrait peut-être permettre un découpage pertinent du territoire à la manière du circuit des bastides qui est bien abouti sur le territoire du Pays des vignobles. - la majorité des édifices relèvent majoritairement d’une propriété communale et, à une moindre échelle, d’une propriété privée. - Des zones dépourvues en bâtiments pouvant être exploités pour des projets culturels : Les deux bandes couvrant le territoire d’est en ouest et comprise entre Villefranche et Réalmont pour la première et entre Cagnac et Carmaux pour la seconde. Pour être pleinement pertinente, la démarche territoriale de valorisation des monuments historiques doit prendre en compte deux types de données contextuelles : - le patrimoine existant sur les communes limitrophes du Pays, leur valorisation et leur intégration dans des routes de découvertes ou circuits thématiques. - Le bâti et son histoire sont en rapport direct avec le patrimoine naturel, paysage souvent modelé par l’homme. Ainsi, le Festival des Deux Rives est un exemple emblématique de projet de valorisation patrimoniale pertinent. En effet, le fil conducteur du projet est la diffusion du chant choral dans les chapelles et églises de la vallée du Viaur, site naturel remarquable à la croisée du département du Tarn et de l’Aveyron. Le festival des deux Rives s’est appuyé sur une unité géographique et patrimoniale, sans se limiter aux barrières administratives. Le patrimoine naturel, les circuits du Tarn Comme nous pouvons l’observer sur la carte des entités paysagères (détail en page 15), le Pays de l’Albigeois et des Bastides se compose de quatre entités : - les causses qui s’étendent de Penne à Monestiés incluant Vaour et Cordes. On peut distinguer le massif de Grésigne et le plateau Cordais - La plaine du Tarn et les collines du Centre - les plateaux herbagers du Ségala avec deux vallées du Viaur et du Tarn aux paysages remarquables - Les monts d’Alban Le parc naturel régional du Haut Languedoc intègre une partie de la commune de Montredon. Le Pays de l’Albigeois se trouve à la croisée de trois circuits de découverte du Tarn initiés par le Comité Départemental du Tourisme : - Les vallées du Tarn et du Ségala comprenant cinq sites incontournables sur le Pays : Albi, Ambialet, Monestiés, les gorges du Viaur, la chapelle de las planques - Les bastides albigeoises comprenant deux sites incontournables sur le Pays : Cordes et Penne. - Les monts de Lacaune comprenant deux sites incontournables sur le Pays : Montredon et Réalmont . 69 F – Musées - culture scientifique et technique Musées, centres d'interprétation, centres d'art contemporain, parcs et jardins 70 Musées, centres d’interprétation, centre d’art contemporain, parcs et jardins sur le territoire du Pays TYPE DE STRUCTURE : M : musée / CI : centre d'interprétation / AC : centre d'art contemporain / P : parc et jardin TUTELLE Evolution de la FREQUENTA fréquentation TION EN 2004 entre sept 2004 et sept 2005 NOM DU MUSEE TYPE DE STRUCTURE VILLE GESTION JARDIN DE LA BERBIE P ALBI CONSERVATEU R VILLE JARDIN DES PARADIS P CORDES DIRECTEUR VILLE 12 757 PARC DU DOMAINE P MONESTIES PERSONNEL DU SIVOM SIVOM 3 137 PARC ROCHEGUDE P ALBI PERSONNEL MUNICIPAL VILLE L ‘ART DU SUCRE CI CORDES PRIVE PRIVE ATELIER DE BRODERIE CI CORDES PRIVE PRIVE CENTRE CULTUREL OCCITAN DE L ALBIGEOIS CI ALBI ASSOCIATION ASSOCIATION HISTORAMA DE CORDES CI CORDES PRIVE PRIVE MAISON D ARTISANAT : L'ART DU LUTHIER CI CORDES PRIVE PRIVE MAISON ARVENGAS CI PENNE ASSOCIATION ASSOCIATION MUSEE DU SAUT DU TARN CI ST JUERY ASSOCIATION ASSOCIATION 7 795 -7% MUSEE DU VERRE CI BLAYE LES MINES ASSOCIATION COMMUNAUTE DE COMMUNES 2 749 - 53 % VERRERIE OUVRIERE D'ALBI CI ALBI ASSOCIATION ASSOCIATION 1 564 CENTRE BAJEN VEGA M MONESTIES PERSONNEL MUNICIPAL SYNDICAT D'INITIATIVE 3 076 MAISON DES SURREALISTES M CORDES ASSOCIATION ASSOCIATION MUSEE D'ART ET D'HISTOIRE CHARLES PORTAL * Musée agréé Musée de France CORDES PERSONNEL MUNICIPAL VILLE 846 MUSEE DE CIRE DU VIEIL ALBI M ALBI PRIVE PRIVE 2 679 MUSEE LAPEROUSE M ALBI PERSONNEL MUNICIPAL ASSOCIATION 7 107 MUSEE DE LA MINE Musée associatif en passe d’être repris par le Département avec tutelle scientifique à l’étude CAGNAC Directeur lié au SID (SYNDICAT MIXTE) CG81 23 218 MUSEE TOULOUSE LAUTREC * M ALBI Conservateur territorial VILLE ET CG 81 128 883 MUSEE Y . BRAYER M CORDES PAS VILLE 2 837 CIMAISE ET PORTIQUE AC ALBI ASSOCIATION ASSOCIATION 9 739 OBSERVATOIRE CI MONTREDON ASSOCIATION ASSOCIATION 10 000 20647 -5% -7% 8 902 - 32 % 12 % - 30 % 1% - 41 % - 71 (Les sources concernant les musées, centres d’interprétation et parcs proviennent du CDT ; ce dernier étant la seule structure possédant des données chiffrées sur la fréquentation des musées). Sur les 23 musées et centres d’interprétation, les deux musées reconnus par la Direction des musées de France sont le musée d’art et d’histoire C. Portal de Cordes et le musée Toulouse Lautrec. La gestion du musée Toulouse Lautrec est assurée par un conservateur et l’établissement est sous tutelle de la ville et du Conseil Général. En ce qui concerne, le musée de la Mine, il est également sous tutelle du Département et sa gestion est confiée à un directeur. Ces deux musées sont les plus importants du Pays au regard de la fréquentation, du rayonnement de la collection, des animations et des actions éducatives proposées. En ce qui concerne la fréquentation publique entre septembre 2004 et septembre 2005 des douze musées du Tarn reconnus par la Direction des musées de France est stable. 37 structures d’intérêt culturel ont été analysées par le CDT sur le Tarn. Globalement, elles enregistrent une baisse de 6% de fréquentation en 2005 par rapport à 2004. En ce qui concerne les musées situés sur le Pays, la fréquentation du public y est largement en baisse sauf pour les musées Lapérouse et Toulouse Lautrec. Certains enregistrent même une baisse inquiétante. Ainsi, la fréquentation du musée Y. Brayer baisse de 41 %, le musée du verre baisse de 53 %, le musée de la mine et le centre Bajen Véga enregistrent une baisse de plus de 30 %. Une réflexion pourrait être menée sur le fonctionnement de certains établissements. En ce qui concerne le nombre d’entrées par musée, nous n’avons que des chiffres globaux ; il serait intéressant d‘étudier le volume que représentent les publics dit « captifs » (scolaire, tour opérateur, groupes du troisième âge ou comité d’entreprise) par rapport au volume des visites individuelles. L’étude du volume global d’entrées pour chaque établissement révèle une grande disparité, notamment entre les structures reconnues reconnus par la Direction des musées de France : musée Toulouse Lautrec qui culmine à 129 000 entrées et musée d’art et d’histoire Charles Portal qui enregistre 846 visites annuelles. En jaune, les chiffres du musée d’art et d’histoire Charles Portal, inférieur à 1000 entrées. En bleu, la fréquentation supérieure à 10 000 entrées. Seulement trois structures ont une fréquentation annuelle supérieure ou égale à 20 000 entrées : l’art du sucre à Cordes, le musée de la mine de Cagnac et Toulouse Lautrec. Enfin, trois établissements ont une fréquentation annuelle supérieure ou égale à 10 000 entrées : l’observatoire de Montredon, Cimaise et Portique et les jardins des Paradis à Cordes. La culture scientifique et technique Sur le Pays, la culture scientifique est représentée par le musée du Saut du Tarn de St Juery et le planétarium de Montredon. Leur fréquentation publique, composée essentiellement de scolaires est relativement élevée par rapport à la moyenne des musées privés ou associatifs du Pays. LE MUSEE DU SAUT DU TARN Cette ancienne usine métallurgique implantée sur la forte chute du Saut-de-Sabo est devenu un lieu de mémoire retraçant 200 ans d’aventure industrielle. Un parcours muséographique permet de découvrir des savoir-faire comme la taille des limes à la main, la fabrication de l’acier au haut fourneau ou le fonctionnement du martinet. Plusieurs parcours pédagogiques sont proposés pour les publics scolaires : - l’énergie hydraulique et son rôle jusqu’au XX ème siècle - l’histoire de l’usine avec la fabrication d’outils - la chaîne de fabrication de l’acier - la production de l’hydroélectricité 72 LE PLANETARIUM OBSERVATOIRE DE MONTREDON Le planétarium possède un observatoire avec coupole et un télescope, des instruments d’observation, un station météo automatique du réseau Météo France et une salle d’animation et de projection. Le public scolaire correspond à 80 % de l’activité annuelle. Aussi, diverses animations sont proposées sur une journée ou sur des séjours de deux à cinq jours avec des modules pratiques et des séances plus théoriques. Dans tous les cas, élèves et enseignants participent activement aux expériences : - construction et lancement de fusées hydropneumatiques - animation - spectacle au planétarium - présentation du système solaire, simulation des mouvements des planètes - fabrication de cadrans solaires - construction d’une carte du ciel - pratique des instruments de l’astronomie et observation du soleil -soirée d’observation Le patrimoine minier et industriel Le pays a connu un passé industriel dont la culture locale est fortement empreinte ; le musée de la Mine, le musée du Verre et le musée du Saut du Tarn en témoignent. A Carmaux, par exemple, les habitants restent attachés à ce passé minier et industriel, à leur territoire et à la culture qui lui est propre. Ainsi, la randonnée « sur les traces des paysans mineurs » organisée en 2005 par la communauté de commune du Ségala pour les journées du patrimoine fut particulièrement fréquentée par les jeunes carmausins avides de mieux connaître la culture de leurs grands-parents. LE MUSEE DE LA MINE Le musée de la Mine de Cagnac propose de découvrir le cadre de travail du mineur en descendant au fond du puits. Le parcours qui s’effectue sur 350 mètres de galeries souterraines confronte le public à une cage de descente à la mine, à une simulation de coup de grisou et au quotidien du mineur de fond. Le musée permet de suivre l’évolution des techniques et de l’industrialisation. Les ambiances sont recréées par des effets spéciaux, des décors, le témoignage des hommes, la présentation d’outils et de techniques. Trois salles d’expositions évoquent l’histoire minière, industrielle et humaine du Carmausin. LE MUSEE DU VERRE Le musée du Verre de Blaye les Mines est actuellement en pleine restructuration. Le projet mené en partenariat avec le directeur du Musée de la Mine propose un parcours thématique à travers l’histoire du Carmausin afin d’immerger le visiteur dans la vie rurale des paysans mineurs de la fin du XVIIIème au début du XIXème siècle et dans les mœurs et coutumes de l’époque. Le musée reprend l’histoire de la verrerie royale de la famille Solages : la gestion, la mécanisation, l’industrialisation, les décrets royaux, le statut du maître verrier et les plans anciens. Enfin, une scénographie décrit le passage d’une petite verrerie aux prémices d’un grand centre industriel, la verrerie Ste Clotilde et le rôle de Jaurès. 73 G – arts et traditions : patrimoine immatériel et artisanat d’art Dans le chapitre précédent, nous avons présenté, quelques éléments descriptifs du patrimoine matériel : - le patrimoine architectural - les paysages - les musées qui traitent d’une période historique emblématique du territoire Le patrimoine immatériel est le fondement même de la société, le sens commun, la base partagée par tous, les racines qui fondent l’identité collective et qui se transmettent de génération en génération. Or ce qui fonde ce patrimoine immatériel, c’est le travail de l’Homme qui le fait vivre, influence son mode de vie et le lie à la terre et au territoire. On parle ainsi de culture ouvrière, rurale, agricole, minière, industrielle… C’est toujours autour du travail de l’Homme que se modèle le paysage et que se transmettent les savoir-faire et les traditions et le lien au territoire. Dans le Carmausin, les recherches ethnologiques de l’association la Talvera ont montré un attachement des habitants très fort à leur terre, à la mine et à sa culture. Par ailleurs, c’est sur ce même territoire que les traditions orales, les pratiques ésotériques, les croyances, la langue occitane sont les mieux préservées. L’importance du patrimoine immatériel pour les carmausins prend tout son sens au regard de la volonté du Pays de développer une politique culturelle pour renforcer l’identité du territoire (voir Contrat de Pays en annexe 3). Les artisans d’art sont nombreux sur le territoire du Pays. Utilisant les savoir-faire et les traditions ancestrales pour les interpréter et les adapter à des formes et à des besoins contemporains, ils sont mal repérés. Deux manifestations phares du territoire offrent une vitrine au travail artisanal : la biennal du verre à Carmaux qui fêtera sa troisième édition en 2007 et le salon international des potiers, « céramique, c’est la fête », à Cordes. Coordonné par l’office de tourisme de Cordes, « céramique, c’est la fête » a lieu tous les deux ans, la seconde rencontre fut organisée en 2005. Des potiers d’Espagne, d’Autriche, du Danemark, d’Allemagne, d’Autriche et de y exposent leur production. Les partenariats avec la chambre des métiers et les sponsors (marchands de terre) permettent une communication importante de l’événement. - Organisée par la communauté de communes du Carmausin, la biennale du verre à lieu dans le domaine de la verrerie. Comme la manifestation cordaise, l’événement carmausin a un rayonnement national voire international grâce aux partenariats avec les Ateliers d’Art de France et le Centre Européen de Recherche et de Formation aux Arts Verriers (Vannes-leChâtel, près de Nancy). H – La culture Occitane CORDAE LA TALVERA Depuis plus de 25 ans, l'Association Cordae la Talvera accomplit un important travail de recherche, de conservation et de diffusion du patrimoine culturel des pays occitans et d'autres régions du monde. Son fondateur, Daniel Loddo est également leader du groupe de musique occitane La Talvera. Les activités L’association s’implique dans sept types d’actions différentes : • La recherche et la documentation 74 Ces actions portent sur le patrimoine ethnologique et ethnomusicologique occitan et d'autres régions du monde comme le Portugal, l’Italie, le Brésil... Elles prennent la forme d’enregistrements de personnes sur le terrain, du filmage de savoir-faire, de photographies de témoins, de reproduction ou acquisition d’iconographies anciennes, de collecte d'instruments de musique, d’enquêtes à l'Etat Civil, de numérisation d'anciens documents, d’enquêtes par le biais de la presse et par l'envoi de questionnaires de collectage, de réunions de travail avec d'autres ethnologues et ethnomusicologues... A Cordes, un espace est réservé à la conservation des sources ethnologiques écrites, orales et iconographiques, leur classement, leur traitement informatique, avec en corollaire la mise en place d'un véritable service de documentation multimédia ouvert à un public le plus large possible. • L’édition et la diffusion L’association a développé au cours de ces 25 dernières années un secteur d’édition riche et varié, dont les diverses collections sont l’aboutissement des multiples recherches. A ce jour, cinq collections existent qui représentent plus de 70 publications : Collection « Mémoires Sonores » : ouvrages thématiques, CDs sur le patrimoine culturel occitan Collection « Virolet » : contes occitans sous forme d’albums illustrés Collection « Cosina nòstra » : recettes de cuisine, collectées dans le Quercy, Rouergue, et l’Albigeois. Collection « Actes de Colloque » : actes de colloque sur les traditions orales et musiques traditionnelles. Collection « La Talvera » : CDs de création du groupe occitan La Talvera. En 2004, trois livres et quatre CD ont été édités. La diffusion passe par le réseau des librairies, maison de la presse et tabac journaux locaux (Tarn, Aveyron, Lot, et Tarn et Garonne). La Talvera participe également à une dizaine de salons ou foires du livre. « L ’Autre Distribution », spécialisé notamment dans les musiques du monde distribue dans toute la France et dans certains pays étrangers 8 disques dans la collection « mémoires sonores » et « la Talvera ». • L’animation en direction des enfants et des adultes (voir chapitre III1F) • La diffusion du spectacle vivant Parallèlement à ses activités de recherche, de documentation et d’édition la Talvera effectue un travail de sensibilisation à la culture occitane, aux autres cultures du monde et aux musiques traditionnelles. Tout au long de l’année, l’association organise une soixantaine d’animations, de concerts, de bals et de stages de danse. • La formation Une autre piste privilégiée pour la diffusion des travaux de recherche et d’enquête passe également par la participation à des séminaires et conférences, environ six ou huit par an. La formation consiste encore à accueillir des étudiants en stage au sein de la structure ou à organiser des stages de formation. Dans le cadre du travail de sensibilisation, la Talvera met à disposition des expositions comprenant des photographies et des textes. • La mise en réseau – les partenariats Dans le domaine de l'ethnologie, la Talvera contribue à une mise en réseau régionale et nationale autour des traditions orales et des archives sonores. Elle organise des actions en collaboration avec le Centre des Musiques Traditionnelles en Région-Conservatoire occitan. En tant qu’expert, Daniel Loddo participe au Comité Conseil pour la culture occitane du Conseil Régional Midi Pyrenées. Il participe également à un groupe de réflexion sur les musiques traditionnelles qui fait intervenir le Conservatoire occitan-Centre des Musiques traditionnelles en Languedoc Roussillon, et plusieurs ADDA. 75 • La communication Tous les ans, la Talvera participe à diverses émissions de radios et de télévision. Par ailleurs, l’association édite chaque trimestre une feuille d’information qui est envoyée aux membres mais aussi à un réseau de sympathisants, de journalistes, et d’institutions. En ce qui concerne le site Internet, il est disponible en français, en occitan et en anglais. En moyenne, cent personnes par mois le consultent. • Les partenariats Les institutions - le Ministère de la Culture et la Direction Régionale des Affaires Culturelles de MidiPyrénées. - le Conseil Régional Midi-Pyrénées - le Conseil Général du Tarn - la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports - les institutions européennes - l’Education Nationale - plusieurs municipalités ... Les acteurs culturels - l’ADDA du Tarn - le Conservatoire Occitan de Toulouse - Lo Bolegason à Castres - Rocktime à Albi et Carmaux - la BDP du Tarn et plusieurs bibliothèques municipales - les Conseillers Pédagogiques en occitan et en musique de Midi-Pyrénées - de nombreux établissements scolaires... Les partenaires étrangers - le Centre de Valorisation du Patrimoine Vivant de Québec - plusieurs organismes de la province de Pistoia et plusieurs associations au Brésil • Les bénévoles - La Talvera fonctionne avec dix bénévoles très actifs, 200 adhérents et de nombreux sympathisants. • Le personnel L’équipe se compose de sept employés qui travaillent plutôt sur le volet documentation, édition, formation, expositions et diffusion. Cinq intermittents du spectacle interviennent dans le groupe de musique et dans les animations en direction des publics scolaires. La recherche est assurée essentiellement par des bénévoles. • Le budget Le budget global annuel 2005 de la Talvera est 320 000 euros. L’association fonctionne avec 35 % d’autofinancement soit environ 112 000 euros. 208 000 euros proviennent de subventions de la DRAC, du Conseil Régional Midi-Pyrénées, du Conseil Général du Tarn, de la DDJS ou de fonds européens. Enfin, le budget se réparti en 1/3 de frais de fonctionnement (107 000 euros) et 2/3 alloués aux actions culturelles 213 000 euros). • Les publics La variété des activités proposées par la Talvera répond à la demande d’un très large public : scolaires, chercheurs, amateurs de musiques du monde, occitanistes… 76 • Le rayonnement artistique et culturel Installée à Cordes sur Ciel depuis plus de 10 ans, l’association est devenue au fil du temps un centre de recherche et de ressources pour l'ensemble du domaine occitan et d’autres régions du monde. Son fondateur, Daniel Loddo conçoit la Talvera comme une vitrine régionale pour la culture occitane et un équipement culturel grand public de proximité. En ce qui concerne le groupe de Musique, la Talvera est ouverte aux influences artistiques de tous les continents et conçoit un répertoire résolument contemporain. Daniel Loddo ne souhaite pas tourner en circuit fermé pour animer des groupes de danse ou des bals. La Talvera tourne dans toute la France et participe régulièrement à des festivals étrangers, elle poursuit un compagnonnage depuis plus de dix ans avec les « Fabulous Troubadours » et le « Massilia Sound System ». LES AUTRES ASSOCIATIONS • Radio Albiges Radio Albiges est une radio associative de proximité dont le siège est à Albi. Sa zone de couverture s’étend vers tout le grand nord du département. La radio diffuse les nouvelles en occitan et fait connaître les différentes cultures du monde particulièrement représentées dans l’Albigeois : Espagne, Portugal, Maghreb… • Vent Terral L’association Vent Terral est située à Valence d’Albigeois. Son président, Jordi Blanc édite des ouvrages sur la culture occitane et anime des colloques. • Le festival « Vius », à Lescure d’Albigeois, propose des rencontres occitanes autour de la musique, du chant et de la langue. • Outre l’activité d’édition, l’Institut d’Etudes Occitanes a pour mission de sensibiliser les élus à la culture occitane et à ses enjeux. L’IEO a signé une convention avec le Conseil Général et le Conseil Régional pour accompagner les institutions dans les dispositifs de soutien à la culture occitane. • A St Juéry, l’association « lo Capial » dispense des cours de langue occitane. I – Radios locales RADIO R’ DAUTAN R D’Autan est une radio basée sur l’information et la communication sociale de proximité. Initialement diffusée dans le Vaurais, elle s’étend au sud et à l’ouest du Tarn. Sur le territoire du Pays, sa zone d’émission couvre une petite partie des communautés de communes du Pays Cordais, du Ségala, de la communauté d’agglomération d’Albi et du Réalmontais. R d’Autan s’associe largement à l’action culturelle locale pour la valoriser. Ainsi, la radio est partenaire de Pause Guitare et d’un Week End avec Elles par exemple. Elle couvre également le Summer et le Winter festival. Une convention a été signée entre le Pays d’Autan et la radio pour organiser une présence technique dans les villages afin de donner la parole aux habitants qui l’ont rarement. Un duplex sera organisé depuis les petits villages pour présenter les « acteurs de la vie autour de nous », créateurs, responsables ou gens de peu… Au siège de Radio R D’Autan, un espace est réservé aux expositions d’arts plastiques et le personnel assure également les réservations des spectacles de l’association Eclats à Lavaur. Une trentaine d'émissions sont réalisées chaque semaine par l’équipe. Les producteurs sont tous des bénévoles, des associations, des particuliers ou des institutions. Emissions de paroles et de débats, d'informations pratiques ou musicales se côtoient dans la grille. Celle-ci a été réorganisée en quatre grandes thématiques : le journal d’actualité locale, l’information service (banque de données pratiques), les magazines de société (reportage sur la vie 77 économique, sociale ou artistique), le programme musical sur le jazz, la chanson française et les musiques du monde. La radio est principalement financée par le Fonds de soutien à l’expression radiophonique que complètent les partenariats avec le Département, la Région et les villes de Gaillac, Castres et Lavaur. LES AUTRES RADIOS DU PAYS Outre Radio Albiges, deux radios associatives sont présentes : CFM Cordes, fondée sur un petit réseau associatif et Radio Cagnac. 3 - La création A – Le soutien à la création La musique • En ce qui concerne le travail des musiciens tarnais, le répertoire musiques actuellesrock est le plus représenté. Le travail d’action culturelle et de découverte opéré par Michel Besset, chargé de mission à l’ADDA du Tarn et directeur artistique de Rocktime, a essaimé. De plus, le noctambule, salle de la MJC d’Albi est devenue une vitrine pour les jeunes musiciens professionnels ou semi professionnels. Le groupe la Talvera travaille divers projets de création en interne ou en collaboration avec d’autres groupes de rock, de ragga, etc… Plusieurs associations de jeunes du Pays repèrent des groupes de musiques actuelles locaux et organisent des concerts pour les faire connaître : l’association « Bouge » à St Juery, « Pollux » à Albi, « Point de fût » à Carmaux… • En tant que Centre de Création Musicale, le GMEA a une mission artistique d’intérêt public visant à promouvoir les musiques contemporaines et en particulier les musiques électroacoustiques dans les domaines de la création et de la recherche. Il soutient la création en passant commande à des artistes, en organisant des résidences d’expérimentation ou en coproduisant des œuvres ou des installations musicales. Des compositeurs sont associés au centre dans le cadre de projets de développement informatique, de recherche sur les lutheries, sur le son dans l’espace… Le GMEA soutient la démarche de compositeurs qui mènent un travail artistique fondé sur l’écoute du réel. Le centre de création musicale met en œuvre des projets qui favorisent le travail de musiciens explorant de nouvelles voies. En tant que centre de ressources à l’échelle de la région MidiPyrénées, le GMEA soutient de nombreux compositeurs et musiciens. Les axes privilégiés de l’action du GMEA sont : le son dans l’espace et l’espace du son, les différentes attitudes du musicien face aux ressources des pratiques électroacoustiques, l’évolution des lutheries électroacoustiques, l’utilisation de l’informatique musicale. La danse, les arts du cirque Ces disciplines sont peu représentées sur le territoire. Aussi, les dispositifs de l’ADDA qui permettent de faire circuler une présence artistique forte ont un rôle important sur le Pays. En ce qui concerne la danse, deux compagnies professionnelles tarnaises ont été repérées par l’ADDA mais elle ne sont pas basées sur le Pays. La compagnie semi-professionnelle, le Dégorgeoir est associée à l’association Densité. Enfin, Artefacto organise des coproductions de spectacles chorégraphiques dans le cadre de résidences-créations. Concernant les formes circassiennes, quelques compagnies vivent sur le territoire, pour la plupart, dans une 78 grande précarité : Circum Cirque et Zampanos à Vaour, Ackar Barbarian et Archimi à Carmaux, et les Passisonnés à Albi. L’Athanor, en tant que scène nationale missionnée pour soutenir la création peut s’engager dans la coproduction de chorégraphies ou l’accueil en résidence. Pour ce qui est de l’Eté de Vaour, il a accueille ponctuellement des compagnies de danse. En 2005, c’est une compagnie de danse coproduite par Artefacto qui fut invitée en résidence. Le théâtre • Sur les dix sept compagnies professionnelles qui sont implantées dans le département, dix sont sur le Pays et six sur Albi : - la compagnie de l’Albatros à Alban - la compagnie les ArtPenteurs, Astrolabe, compagnie de la Croix Blanche, compagnie Ivan Morane, compagnie le Loup Blanc, Act’Al - La compagnie Archimi à Carmaux - La compagnie Pierre Nicole associée au théâtre du Colombier aux Cabanes - Le Petit Théâtre Baraque à Roussayrolles Le Petit Théâtre Baraque est la seule compagnie qui est diffusée, à l’échelle nationale, dans des lieux labellisés et qui bénéficie d’une aide de la DRAC et de la Région. En revanche, cette compagnie ne s’implique pas localement. Les neuf autres compagnies tournent essentiellement à l’échelle du département mais la plupart s’impliquent dans l’action culturelle sur leur territoire d’implantation. Ces compagnies vivent essentiellement de l’activité d’enseignement théâtral qu’elles dispensent. Or, de plus en plus d’intervenants se retrouvent en situation de précarité car les heures d’enseignement qui représentent l’essentiel de leurs ressources ne peuvent pas être déclarées au titre de prestations artistiques. Aussi, les artistes qui ont une activité de formateur sont-ils confrontés à la difficulté de conserver leur statut d’intermittent. • En ce qui concerne l’aide à la création théâtrale, l’Athanor et l’Eté de Vaour proposent, dans le même cadre que la création chorégraphique, des accueils en résidence ou des coproduction. • Le Conseil Général du Tarn avec le dispositif Tarn en Scène soutient la création théâtrale en aidant les compagnies implantées dans le département. Le dispositif est détaillé en page 21. Les arts plastiques • C’est sans doute à Cordes que se trouve la plus importante concentration de plasticiens. Environ 50 artistes et artisans d’art y résident à l’année. En ce qui concerne les plasticiens qui travaillent dans le champ de l’art contemporain, le centre de ressources Cimaise et Portique n’en a pas repéré. • Le Centre Départemental d’Art Contemporain Cimaise et Portique se définit comme un laboratoire artistique et culturel, inscrit dans et hors de ses limites territoriales. Sa vocation est le soutien à la création artistique contemporaine. Producteur d’œuvres souvent monumentales, le centre d’art passe commande à des artistes choisis selon leur démarche, en relation avec les potentialités que recèle leur territoire d’action. Les artistes sont accueillis en résidence, d’une durée variable selon le projet. La démarche de l’artiste est toujours le point de départ du projet. Sa réalisation et son exposition sont envisagées par rapport aux contenus artistiques et aux contextes potentiellement utilisables. 79 L’artisanat d’art L’artisanat d’art est largement représenté sur le territoire du Pays et il concerne des corps de métier et des techniques très divers : Poterie, tissage, bijoux, travail du cuir, verrerie, vitrail, lutherie, coutellerie, création de mode, impression d’art, broderie…. C’est à Cordes que réside la majorité des artisans. Le pôle verrier de Carmaux offre toute l’année la location des fours et du matériel nécessaires à la pratique des verriers d‘art. La musique occitane La Talvera avec son leader Daniel Loddo est sans doute le groupe de musique occitane le plus connu du Pays. Daniel Frouvelle, créateur du groupe Aimi bénéficie d’une notoriété parmi les occitanistes. Enfin, Radio Albiges a également une mission de diffusion de la création musicale occitane. B – Les dynamiques de création Le rock L’importante dynamique rock qui existe dans tout le département est historique. Au 1er avril 2006, 203 groupes de musiques actuelles ont été répertoriés par l’ADDA dont 43 sont domiciliés à Albi. Cette dynamique doit beaucoup à la personne de Michel Besset qui s’investit dans l’action culturelle autour du rock depuis plus de 30 ans. Tout a commencé dans les années 1970 à Carmaux avec l’association transparence qui organisait des concerts de rock. Au fil des ans, elle s’est transformée pour devenir Rocktime avec le Summer et le Winter festival. Depuis sa création, Rocktime a essaimé et fait naître des vocations chez les jeunes tarnais car l’association accompagne des artistes tarnais qui ont été pré-repérés. Ainsi, Rocktime réalise des supports de communication, des dossiers de presse, envoie des démos, recherche des concerts et met les groupes en relation avec des organisateurs à l’échelle nationale. Rocktime faisant partie du réseau des diffuseurs de MidiPyrénées qui a pour but la circulation des groupes en région, et à ce titre, il rejoint l’ADDA pour diverses missions. La dynamique départementale a également ses racines dans le Rock’n Tarn Festival, dispositif majeur de promotion des groupes tarnais. Une quarantaine de groupes amateurs vont se produire annuellement sur les scènes du département. A l’issue de la finale, le groupe lauréat bénéficie d’un accompagnement professionnel et de premières parties de têtes d’affiches. Des tournées régionales sont organisées en collaboration avec les lieux spécialisés dans la diffusion des musiques actuelles. Des formations à la méthodologie de répétition, de balance, à la scène et à la composition sont mises en place en faveur des groupes locaux. Plusieurs fois par an, Rocktime organise des rencontres entre groupes professionnels et amateurs. Enfin, Rocktime accueille en résidence de création des groupes internationaux référents. Les arts plastiques • La dynamique autour des arts plastiques est historique à Cordes et la ville a bâti son image sur ces fondements. La mairie a d’ailleurs édité un guide répertoriant tous les artistes de Cordes, dont la majorité sont plasticiens. C’est la même dynamique qui poussa le peintre Y. Brayer, en 1975, a faire don de trente oeuvres à la ville qui lui consacra le musée Brayer. Plus tard, A. Verdet, artiste pluridisciplinaire, fit don à la ville de 50 œuvres des plus grands artistes du XX ème siècle dont il fut l’ami : Léger, Klee, Picasso, Prévert, Miro… • En ce qui concerne la photographie, Dominique Delpoux, distribué par l’Agence Vu (Paris) travaille sur l’histoire du Carmausin (mineurs, ouvriers…). Donatien Rousseau, responsable de la photographie au Conseil Général du Tarn est plus particulièrement connu pour sa contribution à des ouvrages de valorisation du département. Enfin, Alain Lourenço, 80 organise depuis quinze ans le mois de l’image dans le Tarn qui présente entre 7 et 11 expositions photographiques dans le département. • La dynamique autour de l’art contemporain est essentiellement portée par le Centre départemental Cimaise et Portique. L’artisanat d’art • A Cordes, l’artisanat d’art représente une dynamique au même titre que les arts plastiques, avec plusieurs salons spécialisés au cours de l’année. • Le pôle verrier de Carmaux a créé une dynamique européenne autour de la pratique contemporaine des verriers. En effet, tout au long de l’année les fours sont loués à des professionnels qui se déplacent de toute la France pour de la formations ou de la création. L’infrastructure nécessaire à l’exercice de la profession étant extrêmement coûteuse, beaucoup de verriers louent les four ou proposent leurs savoir-faire. Ainsi, ils voyagent à travers toute l’Europe et forment un véritable réseau fondé sur l’échange et l’entraide. • La facture instrumentale et la lutherie sont largement représentées sur le Pays : à Lescure d’Albigeois, le luthier Daniel Frouvelle conçoit des vielles assistées par ordinateur, à Ronel, Gérard Jean fabrique des instruments en terre cuite, à Albi le GMEA développe la lutherie électronique, à Monestiès M. Grimaux est archetier et Christian Urbita exerce son métier de luthier à Cordes. C – Les résidences d’artistes Les résidences d’artistes sont développées par beaucoup d’acteurs culturels du Pays. Ce dispositif d’aide à la création permet de proposer à des artistes (majoritairement étrangers au territoire) les moyens pour concevoir et réaliser une œuvre nouvelle. Celle-ci est présentée au public qui bénéficie d’un échange privilégié avec l’artiste pour mieux comprendre sa démarche. Cette rencontre directe constitue souvent la médiation la plus efficace. Amener les artistes à créer sur place permet une forme d’implication locale y compris des habitants alentour. Les résidences sont l’occasion de provoquer des rencontres, d’assister au « work in progress », de désacraliser l’artiste et la création, d’organiser des formations ou des ateliers… En ce qui concerne les arts plastiques, Cimaise et Portique est la seule structure qui propose des résidences, environ trois par an. Pour ce qui est des arts vivants, la situation est toute différente car au moins dix structures proposent ce dispositif : - L’Athanor : musique, danse, théâtre (environ 6 résidences et coproductions par an) - Théâtre du Colombier : théâtre (3 résidences de compagnies de la région sont accueillies chaque année plus une résidence estivale de la Compagnie Pierre Nicole) - Eté de Vaour : danse, musique, théâtre (3 résidences par an) - Théâtre de la Croix Blanche : théâtre - Le Labo : théâtre, danse, marionnettes, théâtre d’ombre et d’objets, musique (entre 6 et 10 compagnies accueillies chaque année) - Rocktime : musique rock, progressive, contemporaine (4 par an) - ADDA : danse et musique 81 - MJC : théâtre (résidence de la compagnie de l’Albatros) - GMEA : recherche et expérimentation musicales (le GMEA initie un programme annuel de 3 commandes d’Etat, 7 commandes du GMEA et de 12 projets portés par 31 artistes accueillissent résidence) - La Ruche : chanson - La Maison de la Musique : musique, cirque et théâtre (8 résidences depuis avril 2004) 82 IV - Les grandes figures emblématiques du territoire Le Moyen Age - Le Moyen Age a profondément marqué le territoire. Et en même temps que débutèrent les premières croisades contre les Albigeois (dissidents religieux nommés cathares), les troubadours, porteurs de valeurs universelles, sillonnaient l’Europe essaimant des idées pacifiques et prônant l’amour au moyen de chants et de poésies. Encore aujourd’hui, les troubadours sont les ambassadeurs, dans le monde entier, de la culture occitane étudiée dans de nombreuses chaires universitaires. Dans les pas des troubadours du Moyen Age, des artistes interprètent ces fondements. Ainsi, les Fabulous Troubadours, la Talvera et Massilia Sound System, se font les chantres de la culture occitane contemporaine, défendant les valeurs d’ouverture, de fraternité et de solidarité. Le XVIII ème siècle - Enfant d’Albi, où il naquit en 1741, le comte de Lapérouse est citoyen du monde. Marin à l’esprit généreux, homme du siècle des lumières, il figure toujours au palmarès des explorateurs célèbres. - Ce n’est qu ‘en 1923 qu’on a découvert que le père d’Honoré de Balzac, né en 1799 était originaire des gorges du Viaur. Balzac n’a jamais fait allusion à ses racines albigeoises parce que son oncle fut guillotiné à Albi. La fin du XIX ème siècle A la fin du XIX ème siècle et jusqu’au début du XX ème, le Pays connaît une vie intellectuelle foisonnante. - Henri de Toulouse Lautrec, né à Albi en 1864 et dont les parents offrirent le fonds d’atelier du peintre à la ville d’Albi à la suite du refus des musées parisiens d’accepter ce don. - Louisa Paulin, née en 1888 à Réalmont fut l’un des plus grands poètes contemporains de la langue d’oc. - Jean Jaurès, né à Castres en 1859, grandit dans le Tarn. Gagné à un socialisme très ouvert, c’est à Carmaux qu’il débute en 1893 sa carrière politique en tant que député. Adversaire du marxisme orthodoxe, Jaurès fonde en 1904 l’Humanité. Leader puissant, humaniste et chaleureux d’un socialisme qui prend constamment le parti des ouvriers, il défendra leurs droits à la verrerie de Carmaux et à la mine de Blaye. Les années 1940 - Le mouvement surréaliste fut très vivant dans l ‘Albigeois juste avant la seconde guerre mondiale. De nombreux poètes sont passés à Cordes où la recherche se poursuit à la maison des surréalistes. Gaston Puel, née à Castres en 1924, participe à partir de 1947 au mouvement surréaliste. A la fin des années 50, il fonde deux maisons d’édition à Albi. André Verdet, peintre et poète, témoin et acteur de l’art moderne, fit de fréquents séjours à Cordes dans les années 1960. Amis des plus grands artistes de l’époque, il fit don à la ville de 50 œuvres. - Yves Brayer, peintre figuratif, né en 1907 s’installe en 1940 dans la ville de Cordes à qui il fit don de trente œuvres. - Nicolas Greschny, né en Russie en 1912, il appartient à une famille qui peignait des icones depuis le Moyen Age. Fuyant la révolution communiste puis le nazisme, il finit par se cacher près d’Albi. De l’Atlantique à la Méditerranée, on l’appelle pour ses talents de peintre spécialisé dans les fresques de style oriental. Ses oeuvres sont accessibles au public dans 83 sa chapelle de Marsal, transformée en musée. Une association assure la protection des fresques réalisées dans tout le Sud Ouest. Des années 1970 à nos jours - C’est au milieu des années 1970 que les principaux acteurs culturels du Pays, aujourd’hui largement reconnus par les institutions culturelles ont débuté les premières actions de développement culturel. A l’époque, ils étaient responsables de la MJC, du centre culturel d’Albi - entre temps labellisé Scène Nationale -, de Transparence devenu Rocktime, de la Talvera, de Cimaise et Portique… Tous ces acteurs, liés par la passion de la recherche de formes contemporaines, poursuivent l’objectif commun de développer la création culturelle en Albigeois. Ensemble, ils travaillent en réseau avec le souci de la complémentarité et de la solidarité. Aujourd’hui, les projets ont évolué : Jackie Ruth Meyer est devenue directrice du Centre Départemental d’Art Contemporain – Cimaise et Portique, Michel Besset est chargé de mission à l’ADDA et directeur artistique de Rocktime, Thierry Besche est directeur du GMEA en voie de labellisation centre national de recherche musicale, Daniel Loddo est président de Cordae la Talvera, Marie Peyrille est directrice de la MJC, Ivan Morane est directeur de l’Athanor. L’action culturelle menée depuis trente ans et les compagnonnages avec les artistes locaux ont porté leurs fruits : de nouvelles générations d’acteurs culturels comme les Requins Marteaux, Marc Pichelin ou Pollux innovent à leur tour. En 2003, ces acteurs ont créé le CROC, collectif de réflexion et d’observation culturel avec la volonté de constituer une force de proposition pour le territoire. 84 V - Les problématiques transversales 1 – Les lieux potentiels de diffusion - L’équipement culturel professionnel : la salle de spectacle est un lieu à vocation unique équipée en son et lumière de qualité professionnelle et possédant un parc de matériel propre, pouvant accueillir un public assis dans de bonnes conditions de confort visuel et sonore. Elle doit être aménagée avec des loges pour l’accueil de Compagnies et animée d’une équipe professionnelle comprenant au moins un responsable technique et un programmateur. - La salle polyvalente est une salle dont la fonction culturelle n’est pas l’unique objet mais dont divers éléments conditionnant la qualité d’accueil des spectacles a été plus ou moins prise en compte : taille de la scène, pré-équipement technique, gradins amovibles… - les autres salles, considérées comme des salles des fêtes ne sont pas conçues pour accueillir des spectacles. Aucun véritable équipement technique n’est adapté et elles ne possèdent pas toujours une scène ou un podium. A – La répartition des salles sur le Pays La question des salles est un point sensible en milieu rural et le Pays n’échappe pas à la règle. Les associations ou les institutions qui ont mis en place des dispositifs de diffusion en milieu rural (ADDA, ENMDT, FOL, Rocktime, Pollux…) sont toutes confrontées au manque de salles équipées, ce qui limite leurs actions. Les besoins seraient particulièrement importants au centre du département, c’est à dire au sud du Pays (communautés de communes du Montredonnais, Réalmontais et Villefranchois). La difficulté d’organisation de spectacles est générée également par l’importance du coût d’exploitation d’une salle. Les petites associations comme Pollux n’ont pas les moyens d’organiser des manifestations lorsque les charges fixes sont trop importantes. Les salles de spectacle du Pays sont peu nombreuses : - Carmaux - la salle François Mitterrand, le Théâtre de Poche - Le Garric – Maison de la Musique - Vaour – la Commanderie - les Cabanes – le théâtre du Colombier - Albi – le gymnase à l’Athanor, le Noctambule, le théâtre de la Croix Blanche, la Ruche, le théâtre municipal, le Scénith La majorité des acteurs culturels d’Albi qui diffusent du spectacle vivant met l’accent sur le manque de salles de taille moyenne. Le territoire rural semble relativement bien couvert en salles de fêtes et salles polyvalentes. Hormis l’intercommunalité de Villefranche, chaque communauté de communes possède au moins une salle multifonction. Les salles des fêtes aux conditions d’accueil du public minimales restent largement majoritaires. Les entretiens avec les techniciens et les élus des intercommunalités font apparaître un réel besoin d’équipement technique. Des questionnements concernant la possibilité d’une acquisition collective à l’échelle du Pays d’un pôle d’équipement technique qui fonctionnerait sur un principe de mutualisation. Dans ce cadre, le recensement du matériel déjà disponible sur le territoire s’impose ; Même si elle ne solutionne pas le manque de lieux, la mutualisation d’un équipement mobile minimum répondrait certainement à de nombreuses demandes. 85 B- Les propositions alternatives de diffusion Des initiatives ont été tentées par le GMEA et l’Oiseau Lyre compagnie pour organiser des projets de diffusion musicale dans des lieux privés. Ainsi, « Chantons sous les toits » est un dispositif d’accueil de musiciens chez des particuliers. En ce qui concerne le GMEA, il est à l’origine de concerts-rencontres dans le château de la Linardié et au domaine de la Monestarié. En été, à l’initiative d’associations locales, quelques concerts et expositions sont organisés en milieu rural dans des chapelles ou des églises. Par ailleurs, La compagnie Archimi de Carmaux, dans le cadre de son projet Cirque Mi, propose d’organiser, à partir d’un chapiteau itinérant, des ateliers de pratique artistique, des résidences, une programmation de spectacles, des concerts ou des spectacles de petites formes…. L’été de vaour réfléchit aussi à s’équiper d’une structure mobile, autonome qui pourrait investir toutes les salles des fêtes, à l’image des cabarets nomades de l’Espace Apollo de Mazamet. En ce qui concerne les arts plastiques, Cimaise et Portique expose en priorité au lycée Bellevue et aux Moulins Albigeois. Ce ne sont pas des lieux initialement pensés pour la diffusion de l’art contemporain, notamment les Moulins dont le taux d’humidité conditionne le choix des œuvres et des médias utilisés. 86 Au cours des dernières années, des expériences ont été tentées avec succès pour délocaliser certains projets et intégrer des installations artistiques ou le travail de résidence dans des espaces inhabituels (friches, paysage, lieux publics…) 2 – La place des jeunes - La présence des collèges et des lycées implique une concentration de jeunes sur le territoire. En ce qui concerne les projets d’éducation artistique innovants, le collège albigeois Jean Jaurès centralise l’artothèque, la cité scolaire Bellevue (collège et lycée) héberge le pôle d’art contemporain géré par Cimaise et Portique et le collège de Cordes est centre de ressources sur le Moyen Age. - Les RER (réseaux d’écoles rurales) permettent la dynamisation d’un projet pédagogique centré sur une variété d’activités artistiques et contribuent à l’animation locale. Les échanges avec des acteurs culturels et les contacts entre les écoles sont multipliés. Ainsi, la mutualisation des moyens et l’association des collèges du secteur au projet pédagogique décuplent les possibilités d’actions qui sont parfois motivées par des dispositifs départementaux. Ainsi le réseau de Salles sur Cérou participe aux rencontres départementales de la danse, le réseau de Cordes travaille avec Média Tarn sur la lecture de l’image et participe au réseau théâtral jeune public initié par la FOL. Le réseau du Ségala a privilégié une approche artistique du paysage autour du Land Art et un travail sur les animaux sauvages justifiant la visite du musée Toulouse Lautrec et Laperouse. 87 - Les nombreuses actions pédagogiques initiées par les acteurs associatifs, l’inspection académique et les structures départementales (ADDA, média Tarn, BDP…) contribuent à un meilleur accès aux œuvres d’art pour les futurs publics de demain. Le Conseil Général du Tarn, attentif au soutien des offres éducatives, a édité un petit répertoire pour faciliter la mise en œuvre de projets d’éducation artistique dans les établissements scolaires. Les atouts du Pays pour créer une dynamique et répondre aux attentes culturelles des jeunes sont : • la programmation annuelle et les festivals de musiques actuelles : Carmaux, Albi • l’émergence de groupes musicaux et la programmation annuelle de musiques actuelles : Carmausin, Albi et St Juéry • les stages de pratiques artistiques (cirque, théâtre, musique, dessin…), Carmaux, Albi, Alban, Réalmont, Valence • le réseau ENMDT : Réalmont, Carmaux, Cordes, Alban, Montredon et Albi • le réseau des MJC : Orban, Laboutarie, Teillet, Alban, Trébas, Sérénac, Labastide Gabausse, Albi (certaines structures sont en sommeil) • l’action culturelle menée dans les collèges et les lycées (Alban, Albi, Cordes, St Juéry, Carmaux, Blaye les Mines, Valence) • les réseaux d’écoles rurales (voir carte ci-dessus) • les dispositifs d’animations hors temps scolaires (CEL – contrats éducatifs locaux et CTL – contrats temps libre) : Montredon, Réalmont, Alban, Albi et la communauté d’agglomération, Valence, Carmaux, Cordes et Vaour 88 89 3 – L’équilibre territorial de l’offre culturelle La diversité des propositions centralisées sur Albi pourrait être relayée sur le territoire rural dans un souci d’offre de proximité. Une réflexion doit permettre d’établir un cahier des charges des besoins pour le repérage de lieux existants qui pourraient être exploités (salles polyvalentes, lieux de vie, lieux patrimoniaux, locaux associatifs, propositions privées). Ces relais culturels de proximité pourraient constituer des lieux de vie et de culture avec des rendez-vous réguliers qui seraient identifiés par la population. Pour compléter l’offre culturelle de l’agglomération d’Albi, des conventions de partenariat pourraient être signées entre les acteurs culturels albigeois ou les pôles structurants (l’Eté de Vaour, Rocktime…) qui souhaitent délocaliser leurs spectacles et des acteurs du monde rural. Des dispositifs ont déjà été initiés par l’Athanor avec ses spectacles délocalisés et la tournée théâtre annuelle, le GMEA qui propose des rencontres dans des domaines privés, un « Week end avec elles » qui propose des concerts dans quatre communes du Tarn, l’Oiseau Lyre qui diffuse du chant chez l’habitant dans des communes rurales, l’Eté de Vaour qui projette de tourner les spectacles programmés à la commanderie dans des petites communes… 4 - La communication, la lisibilité des projets La communication sur les manifestations culturelles se fait à l’échelle des communes ou des communautés de communes et prend place dans un ensemble regroupant les animations et les fêtes les plus proches de la population. Cette communication est souvent gérée par les syndicats d’initiative et les correspondants de la presse locale (le Tarn Libre et la Dépêche du Midi) ont un rôle important dans le relais de l’information. Enfin, les associations qui organisent des événements plus importants mènent des actions de communication à l’échelle départementale voire régionale. Pourtant, les acteurs culturels du Pays, les techniciens des communautés de communes et les élus déplorent une méconnaissance des acteurs et des propositions qui existent dans les communes voisines. Il semblerait que le manque de communication engendre trop souvent un chevauchement des dates de spectacles. Au sein du Pays, la réflexion pourrait porter sur l’échelle pertinente, les moyens nécessaires, le porteur de projet le plus apte à mener l’action de coordination de l’information et de la programmation culturelle sur le pays. Dans le cadre du projet culturel de territoire, rassembler les informations sur un document unique présente les avantages suivants : - affirmer le Pays comme un territoire dynamique et solidaire - augmenter le service à la population qui pourra mieux prévoir ses sorties culturelles - donner plus de lisibilité aux propositions de chaque communauté de communes afin d’augmenter le rayonnement des spectacles et le nombre de spectateurs potentiels - donner une image plus professionnelle et plus attractive par des choix graphiques adaptés à une communication culturelle. Une expérience de mutualisation de la communication a déjà eu lieu au sein du Pays en 2004 pour la fabrication d’un document commun à Rocktime, Pause guitare et l’Eté de Vaour. Quant au Pays d’Autan, il a signé une convention avec radio R d’Autan pour proposer des émissions d’informations faites sur le territoire et en lien avec la population locale. Dans le cadre d’informations culturelles, le média radio peut être très pertinent. 90 VI Synthèse du diagnostic sectoriel 91 DISCIPLINES Musique FORMATION /ENSEIGNEMENT DIFFUSION La formation grand public et scolaires est essentiellement dispensée par l’ENMDT. • Bonne répartition territoriale avec 6 antennes sur le Pays sauf le territoire de Valence qui n’est pas couvert. L’antenne la plus importante est située à Albi • Fonctionnement des antennes en réseau • Enseignement de qualité (professeur titulaire d’un diplôme national et variété des instruments sur lesquels portent les enseignements) • Enseignement du chant dans les réseaux d’écoles rurales Une grande diversité de projets centrés autour de répertoires différents mais inégalement répartis sur le territoire. Quelques projets emblématiques du territoire avec une dynamique autour du rock, de la voix et des musiques nouvelles. • MUSIQUES ACTUELLES : deux évènements majeurs : Rock in Tarn organisé par l’ADDA et le Summer Festival organisé par Rocktime. Rocktime mène une action de diffusion à l’année avec le Winter festival, des concerts rock et musiques du monde à Albi, des concerts de clôture de résidence… • CHANT-VOIX : Trois évènements majeurs : - le festival voix là ! organisé par l’ADDA qui programme plus de 40 manifestations pour aborder la voix dans la pluralité des pratiques. - les festivals « un week end avec elles » et « pause guitare » organisés par Arpèges et Trémolos. Le premier est consacré au chant féminin et le second est centré autour de la chanson française. - La Ruche avec le dispositif « chantons sous les toits » propose une saison de chansons chez l’habitant. • MUSIQUES CLASSIQUE / CONTEMPORAINES: Le festival Musique sur Ciel, organisé par Acadoc propose huit concerts d’œuvres de compositeurs du XIVème siècle à nos jours dans l’église de Cordes. A cette occasion, un compositeur de musiques contemporaines est invité en résidence. • MUSIQUES NOUVELLES : le Centre de Création Musicale, le GMEA, organise une programmation à l’année de concerts, de conférences, de diffusion d’œuvres phonographiques et électroacoustiques. Il mène également des actions de sensibilisation à l’écoute. La diffusion s’organise souvent en l’ ADDA soutient la formation au chant choral dans les écoles : dispositif « les écoles qui chantent » Une formation instrumentale est dispensée par les écoles des harmonies de Carmaux, St Juery et Albi. Le GMEA organise des ateliers de formation à l’écoute dans le cadre de l’enseignement de l’ENMDT ainsi que des ateliers de pratique musicale électroacoustique pour des scolaires de premier et second degré. Le travail s’articule autour du mélisson, un synthétiseur à vocation pédagogique conçu par le GMEA CREATION PRATIQUES AMATEUR En tant que lieux labellisés par la Région et la DRAC, Rocktime et le GMEA sont deux centres de ressources missionnés pour soutenir la création dans le domaine des musiques actuelles et dans celui des musiques contemporaines. Les actions de Rocktime (résidences, soutien, tournées…) et du GMEA (commandes résidences, travail d’expérimentation, pluridisciplinarité) sont reconnues à l’échelle nationale. Les principales pratiques en amateur concernent les harmonies, les chorales et les groupes de musiques actuelles Ces derniers sont soutenues par l’ADDA dans le cadre du festival Rock in Tarn. En ce qui concerne les groupes de musique, l’importante dynamique rock qui existe dans tout le département est historique. 200 groupes de musiques actuelles ont été répertoriés par l’ADDA dont 43 sont domiciliés à Albi. 92 partenariat avec d’autres structures de diffusion. ANIMATION MUSICALE :le festival « A fleur de peau » propose une programmation de danses et musiques du monde pour animer Carmaux. Le festival « Réal’croche » a pour vocation l’animation de Réalmont autour d’une programmation de musique country. • Les principales actions professionnelles de diffusion musicale ont lieu dans l’Albigeois, le carmausin et le territoire du Cordais. Dans ce contexte, l’Eté de Vaour reste isolé sur la communauté de commune du Causse. En ce qui concerne la diffusion musicale à l’année, elle est centralisée à Carmaux et Albi Formation, diffusion et soutien à la création musicale par l’ADDA formation, diffusion et soutien à la création des musiques actuelles par ROCKTIME formation, diffusion et soutien à la création des musiques nouvelles par le GMEA • Lien entre formation, création, diffusion et pratiques en amateurs Danse / arts du cirque Enseignement au grand public peu • La principale structure de structuré surtout en milieu rural. C’est à programmation annuelle est l’Athanor. La Albi que les styles de danse proposés danse est représentée dans la programmation sont les plus variés : annuelle de l’Eté de Vaour. Quant à l’association Artefacto, dont l’action est répartie • ENMDT : danse classique et contemporaine entre Albi et Cordes, elle diffuse exclusivement des spectacles centrés autour du tango. • « Artefacto » : tango argentin Sur le Pays, les deux temps forts de la • « Albi destination danse » : • danse contemporaine sont à Albi : le festival danse classique Rebonds à l’initiative de l’Athanor et le festival • « Vis ta danse » : danse jazz Détours organisé par l’association Densité (Albi • « Densité » : danse et Blaye-les-Mines) contemporaine pour adultes La diffusion de la danse et des arts du • « l’atelier chorégraphique Albi • cirque est peu présente en milieu rural. Nord » : danse afro-contemporaine Sensibilisation des scolaires à la danse par l’ADDA avec trois dispositifs départementaux qui rééquilibrent l’offre en milieu rural : Rencontres Départementales de la Danse, Drôles de Danses, Théma Danse. • L’Athanor en tant que scène nationale est missionnée pour soutenir la création. • L’Eté de Vaour organise des résidences pour des compagnies. L’association coproduit parfois des spectacles. • Artefacto coproduit des spectacles et organise des résidences d’artistes. • Une compagnie semi-professionnelle, le dégorgeoir, est associée à Densité (Albi). • En ce qui concerne le nouveau cirque, le territoire compte deux compagnies Outre les nombreux ateliers et groupes de danses tradition nelles, les autres pratiques en amateurs n’ont pas été repérées. 93 professionnelles, Archimi à Carmaux et Zampanos à Vaour. La création est majoritairement située à Albi mais elle est également présente à Carmaux et Vaour. L’initiation aux arts du cirque pour les 12-18 ans est assurée avec des stages organisés par Archimi à Carmaux. Lien formation, création diffusion entre Ces trois secteurs sont couverts par les actions de l’ADDA Densité donne des cours, organise un festival et travaille avec une compagnie associée à la structure. et Artefacto dispense un enseignement de tango argentin, diffuse des spectacles et coproduit des chorégraphies. • La formation théâtrale grand public est dispensée par les compagnies de théâtre professionnelles du territoire : la cie de la Découverte dans le Carmausin, la cie de l’Albatros à Albi, Alban et Villefranche, enfin, le Théâtre de la Croix Blanche, Artréation et Act’Al à Albi. • Le dispositif de la FOL, réseau diffusion jeune public permet une bonne couverture territoriale de l’éducation théâtrale en milieu rural pour les scolaires du premier degré. Théâtre L’Eté de Vaour propose des actions culturelles en direction des scolaires de premier et second degré. • Lien formation, création diffusion Formation théâtrale jeune public à Albi avec des actions culturelles menées par l’Athanor, le Théâtre de la Croix Blanche, Act’Al et la MJC. La diffusion théâtrale s’organise autour de cinq types de projets : • les lieux rattachés à une compagnie : le Théâtre du Colombier aux Cabanes, le Théâtre de la Croix Blanche à Albi, le Labo à Carmaux • les associations de diffusion et d’action culturelle pluridisciplinaires : l’Athanor ainsi que le Noctambule à Albi et l’Eté de Vaour en milieu rural. Pour la programmation de la saison culturelle et leur travail d’action culturelle, l’Athanor et l’Eté de Vaour bénéficient du soutien de la région et de la DRAC. • les festivals de théâtre amateur : Jeunes en plein feu, Scènes Estivales ainsi que Acthéa (festival européen de théâtre universitaire) à Albi et les Mascarades à Alban • les animations de ville : la fête à Molière à Réalmont, la fête du Grand Fauconnier à Cordes • les salles de diffusion : la Maison de la musique à Blaye-les-Mines Les dix compagnies théâtrales professionnelles du Pays tournent essentiellement sur le département. Six d’entre elles sont basées à Albi. Seule la compagnie « le Petit Théâtre Baraque » est diffusée à l’échelle nationale dans des lieux labellisés. En revanche, cette compagnie n’est pas impliquée localement. Les pratiques théâtrales en amateurs sont historiques sur le territoire et les trois festivals qui les mettent à l’honneur remportent un grand succès public : à Albi : jeunes en plein feu et scènes estivales et à Alban : les Mascarades entre Sur le Pays, les compagnies professionnelles Act’Al, la compagnie de l’Albatros, le théâtre de la Croix Blanche, le Théâtre de la Découverte et interviennent sur ces trois champs. Le théâtre de la Croix Blanche organise les festivals de théâtre amateur Jeunes en plein feu et Scènes Estivales. La compagnie de l’Albatros est à l’origine des Mascarades. Les deux structures les plus importantes en terme de sensibilisation aux formes nouvelles, de réseaux mobilisés, d’accueil en résidences, de coproductions et d’ambition de programmation sont l’Eté de Vaour et l’Athanor. A l’image de la dynamique musicale, la dynamique théâtrale liée aux actions de diffusion et de création repose sur Albi, Cordes-les cabanes, Vaour et Carmaux. 94 • Arts visuels Lien formation, création diffusion Enseignement grand public • Les deux principales structures de diffusion • Outre les membres peu structuré surtout en milieu rural se trouvent à Albi : les Requins Marteaux et le des Requins Marteaux et où il relève essentiellement Centre départemental d’art contemporain. Ces les professionnels qui d’initiatives d’artistes. associations mènent des actions de médiation en résident à Cordes et y • Les actions en direction des direction d’un large public. Cimaise et portique est exposent leurs œuvres, un laboratoire pour la création contemporaine les plasticiens sont mal scolaires : Cimaise et Portique, Centre avec des expositions, des conférences, des repérés à l’échelle du Quelques départemental d’art contemporain avec rencontres et des projets dans le cadre de la Pays. le pôle d’art contemporain au lycée politique de la ville. Les Requins Marteaux est une photographes comme D. Bellevue d’Albi ainsi que les actions association qui œuvre dans la diffusion de la Rousseau, D. Delpoux ou pédagogiques déclinées pour chaque bande dessinée de création avec des actions A. Lourenço sont bien d’édition, d’organisation d’exposition et de festival connus pour le travail de exposition. reportage ou de recherche - L’artothèque du collège Jean Jaurès à de BD. Albi est un dispositif départemental • A Cordes, les artistes qui y résident qu’ils mènent sur le - Dispositif de l’inspection académique : présentent peintures, sculptures, gravures ou département. le projet départemental art visuel photographies dans des galeries-boutiques. • En tant que centre organisé par le conseiller pédagogique • d’art Quelques projets de diffusion et de départemental s’adresse aux établissements de tout le promotion des arts visuels sont organisés par des contemporain, Cimaise et territoire. associations de bénévoles. Ainsi, le mois de Portique est missionné - L’histoire des Arts et les arts dans l’image dans le Tarn reste un des principaux pour soutenir la création l’histoire, un parcours culturel sur trois évènements à l’échelle du département avec un contemporaine (résidence, ans à l’initiative de la mairie d’Albi et à ensemble de 7 à 11 expositions de photographies édition de catalogue…) destination des scolaires albigeois. éclatées sur le territoire. • Les dispositifs départementaux permettent d’équilibrer l’offre sur le territoire rural Les pratiques en amateurs donnent lieu à quelques expositions estivales en milieu rural. entre Cimaise et Portique organise des expositions, accueille des artistes en résidence et met en place des outils de médiation entre les artistes, leur travail et et les publics. La démarche des Requins marteaux allie création et diffusion. En ce qui concerne les actions professionnelles de diffusion et de création des arts visuels, la majorité des actions sont localisées à Albi et à Cordes. Cinéma audiovisuel Formation des scolaires et des enseignants avec l’association départementale Média Tarn qui propose à l’échelle départementale : - la formation des enseignants à l’analyse d’images - des actions d’éducation aux médias Les salles de cinéma sont situées à Albi, Montredon et Carmaux. Cinécran 81 diffuse des films dans les salles polyvalentes de Réalmont, Ambialet, Alban, Valence, les Cabanes et Milhars. La promotion est assurée par Média Tarn qui organise deux opérations: la semaine tarnaise et la fête du cinéma d’animation. L’association Ciné 95 - une sensibilisation des scolaires au Forum organise à Albi le festival du film français, cinéma avec les dispositifs « collège au les Œillades. cinéma », « école et cinéma », « rencontres ciné-jeunes du Tarn ». Sur le Pays, ces actions ont lieu dans les cinémas d’Albi, Carmaux et Montredon et dans les salles affiliées à Cinécran, Réalmont, Alban et les Cabanes. Lien entre Média Tarn assure la formation des enfants et des enseignants ainsi que la promotion de la diffusion du cinéma avec la semaine tarnaise et la fête du formation, diffusion cinéma d’animation. Dans le cadre du festival, les Œillades, diverses animations, ateliers et rencontres de réalisateurs sont programmées. et création - Enseignement de la langue occitane La diffusion de la culture occitane est largement La Talvera, avec son leader Les pratiques de danse, dans les classes bilingues des Ecoles représentée sur le Pays par diverses D. Loddo, est sans doute la de chant et la maîtrise associations : Lo Capial (cours de langue), Radio formation la plus connue. d’instruments comme la d’Albi (Rochegude) et de Monestiès. Culture - Enseignement musical, danses et Albiges (diffusion d’émission en occitan), l’Institut Elle est encore celle qui vielles ou la graile se occitane chants occitans par l’ENMDT d’Etudes Occitanes (éditions et sensibilisation rayonne à l’échelle nationale multiplient sur le Pays. - Actions artistiques de sensibilisation grand public), Vent Terral (édition et colloques), et internationale. à la musique traditionnelle et à la culture festival Vius (musique et chant). La principale occitane par Cordae la Talvera au sein structure sur le Pays est Cordae la Talvera tant au du réseau scolaire du Ségala et Salles plan de la variété des actions menées (édition et sur Cérou, dénat, Albi, Cordes, diffusion de livres et de CD, diffusion du spectacle Monestiès. vivant, mise en réseau, colloques, collecte ethnologique et ethnomusicologique…), des réseaux mobilisés que de sa reconnaissance institutionnelle. Lien entre Les actions de Cordae la Talvera concernent la création (musique), la formation artistique en direction des scolaires et la diffusion (édition d’ouvrages et formation, de CD, colloques…). Globalement, les actions de diffusion de la culture occitane sont variées (musique, danse, colloque, festival pluridisciplinaire…) et création et se répartissent sur l’ensemble du territoire du Pays. diffusion L’intérêt des habitants Le patrimoine classé parmi les monuments pour le patrimoine local historiques a été analysé au regard de la s’est renforcé depuis possibilité d’une mise en usage culturelle. Il quelques années : des est représenté majoritairement par deux types de Patrimoine chantiers de bâti qui relèvent du domaine communal ou privé : les édifices religieux (églises et reconstruction dans le chapelles) et les habitations (maisons et carmausin aux recherches historiques à Montredon. châteaux). Peu de patrimoine industriel a été classé par l’Etat. Les deux principaux pôles patrimoniaux sont Cordes et Albi. 96 Lien entre Quelques initiatives de diffusion dans des lieux patrimoniaux (Festival des Deux Rives, Cimaise et Portique) et de lien entre la création et le patrimoine formation, création local (résidences d’artistes de Cimaises et Portique). A l’échelle du Pays, peu de lieux patrimoniaux sont mis en usage culturel. et diffusion Plusieurs musées proposent des visites Au regard de la fréquentation, du rayonnement pédagogiques et mettent à disposition de la collection, de l’intérêt scientifique et des scolaires des outils de médiation : technique, des animations et des actions Musées musée Toulouse Lautrec, musée éducatives, les principaux musées du Pays sont Laperouse, musée de la Mine, musée du le musée de la Mine à Cagnac et le musée Toulouse Lautrec à Albi. Sur le Pays, la baisse Saut du Tarn… de la fréquentation des musées est largement supérieure à la moyenne départementale et il subsiste une grande disparité de fonctionnement entre les établissements de même type (associatif, municipal ou départemental). De même, la fréquentation publique des établissements de même type est très variée. La majorité des musées et centres d’interprétation sont situés sur le Carmausin, l’Albigeois et Cordes. Lecture publique et contes Toutes les bibliothèques du réseau de la BDP consacrent un certain nombre d’heures à l’accueil de classes. Concernant ce critère, les bibliothèques de St Benoît de Carmaux, Arthes, Valence et Pampelonne arrivent en tête. La majorité des établissements du réseau de la BDP proposent également des animations spécifiques en direction des enfants. Le réseau de la BDP couvre la majorité du territoire avec 12 bibliothèques têtes de réseau, 8 bibliothèques relais et 3 annexes. Seule la partie sud du Pays entre Villefranche et Montredon n’est pas couverte. En ce qui concerne la qualité des bibliothèques (taille de l’équipement, volume d’heures d’ouverture, budget, personnels, état de la collection), il existe une grande disparité entre les établissements. Au regard de ces critères, les médiathèques de St Juéry et de Valence arrivent largement en tête. Elles représentent également les établissements les plus dynamiques en terme de fréquentation du public et du nombre de prêts. D’un point de vue qualitatif, l’animation tient une grande place à la médiathèque de Valence qui fait office de centre culturel. L’association Act’Al mène à Cantepau des actions de développement culturel autour du conte pour favoriser l’expression individuelle et la reconnaissance des cultures multilingues du quartier. Ces ateliers sont l’occasion d’organiser un spectacle annuel avec les femmes de diverses nationalités et de le présenter dans plusieurs villes du département. Le territoire compte six associations de lectrices et de conteuses : trois à Albi, une à Saussenac, une à Salles, une à Réalmont. 97 Lien entre Dans le cadre d’un travail en réseau des structures culturelles basées en milieu rural, la bibliothèque peut être un relais pour assurer la médiation formation, création entre les porteurs de projet et les publics. Les évènements autour du livre et du conte (salons et festivals) sont l’occasion de sensibiliser à la lecture. et diffusion Ils permettent d’allier diffusion et rencontres d’auteurs et d’artistes. Synthèse toutes disciplines confondues • Globalement, la formation, l’éducation et la sensibilisation des jeunes publics aux différentes disciplines artistiques sont bien représentées sur le territoire et notamment en milieu rural. • Plusieurs dispositifs mis en place par le Département déclinent des actions de sensibilisation artistique en milieu rural avec l’ADDA pour l‘éducation à la musique et à la danse, l’artothèque pour les arts visuels et Média Tarn pour le cinéma et les médias. Le dispositif de la FOL, réseau diffusion jeune public, permet l’éducation théâtrale en milieu rural. • Le spectacle vivant est le secteur culturel le plus représenté sur le territoire. • En ce qui concerne les outils de la diffusion, il persiste une interrogation liée au devenir de la Maison de la Musique. En effet, elle représente l’un des équipements d’une capacité de 1000 places les plus importants de la Région. • De façon générale, l’ENMDT, la FOL et les associations de diffusion des musiques actuelles regrettent un manque de salles adaptées à une diffusion professionnelle. Cet état de fait limite non seulement la fréquence de programmation mais également les formes diffusées. • La culture occitane est bien représentée et se décline autour de diverses disciplines artistiques • Les trois secteurs géographiques où apparaît une dynamique de projets de diffusion, de création et d’action culturelle professionnelle sont : - Albi et St Juéry - Carmaux et Blaye-les -Mines - Vaour, Cordes et les Cabanes Sur le Pays, on peut distinguer trois dynamiques de création liées à la capacité à mobiliser des réseaux et des acteurs culturels du territoire: • musique : les nombreux groupes de rock et la recherche dans le cadre des musiques nouvelles (GMEA). • les arts plastiques historiquement présents à Cordes. La création contemporaine est représentée par Cimaise et Portique ainsi que par les Requins Marteaux. • l’artisanat d’art avec le pôle verrier à Carmaux. Cordes compte plusieurs salons annuels de rayonnement européen (salon des potiers, atelier de lutherie…) Par ailleurs, la majorité des structures de diffusion organisent des résidences d’artistes : l’Athanor, le Théâtre du Colombier, l’Eté de Vaour, le Théâtre de la Croix Blanche, le Labo, Rocktime, l’ADDA, la MJC d’Albi, le GMEA, la Maison de la Musique et la Ruche. Contrairement à la diffusion, largement centralisée autour des grandes villes, les pratiques en amateurs sont nombreuses en milieu rural. 98 Liste des structures citées dans la synthèse du diagnostic culturel * LES DISPOSITIFS DE DEVELOPPEMENT CULTUREL A L’ECHELLE DU DEPARTEMENT • L’ADDA propose : - le soutien au chant choral dans les établissements de premier degré avec « les écoles qui chantent ». - le soutien aux groupes de musiques actuelles avec Rock in Tarn. - la sensibilisation des scolaires à la danse avec les Rencontres Départementales de la danse, drôles de danses et Théma danse. Les missions de la délégation départementale à la Musique et à la Danse sont : la sensibilisation et l’éducation artistiques centrées sur la musique et la danse ; l’accompagnement des pratiques amateurs ; la formation professionnelle, artistique et technique ; l’irrigation artistique du territoire par la diffusion d’œuvres d’amateurs et de professionnels ; la diffusion d’information et de documentation auprès des acteurs de la vie musicale et chorégraphique. L’équipe de l’ADDA est composée de professionnels spécialistes de la musique et de la danse. L’ADDA mène des actions culturelles à l’année et organise des évènementiels. • A l’initiative du Conseil Général, l’artothèque du collège Jean Jaurès propose une collection d’œuvres complétée par une valise pédagogique que tous les établissements scolaires peuvent emprunter gratuitement. • Cinécran 81 est une association para départementale qui diffuse des films en milieu rural toute l’année. Les communes adhérentes au réseau sont Réalmont, Alban, Ambialet, Valence d’Albigeois, les Cabanes et Milhars. Cinécran contractualise avec une association locale, souvent représentée par « Familles rurales » qui doit préparer la salle avant la projection et assurer la communication. L’association compte deux salariés. • L’ENMDT a pour vocation un enseignement musical de qualité dispensé au sein d’antennes disséminées en milieu rural. Le projet pédagogique de l’ENMDT prévoit la mise en place de passerelles avec les créateurs locaux. L’ENMDT assure une mission de diffusion avec les professeurs qui font partie de formations, soutien les pratiques en amateurs et sensibilise les enfants à la pratique musicale ou de chant choral dans le cadre de réseaux d’écoles. Le personnel, exclusivement professionnel, est titulaire d’un diplôme national requis pour enseigner les écoles agrées par l’Etat. Les cours de danse classique et contemporaine sont dispensés au sein de l’antenne d’Albi. • La FOL (Fédération des Œuvres Laïques) a une mission d’éducation populaire ; la culture constitue un volet important des actions menées. Ainsi la FOL du Tarn propose « le réseau de diffusion théâtrale jeune public » en milieu rural à destination des scolaires du premier degré. 276 représentations ont lieu dans tout le département pour assurer un équilibre territorial. Chaque enfant concerné par ce dispositif assistera à deux spectacles par an. Toute l’équipe de la FOL est professionnelle et mène des actions à l’année. * Pour chaque typologie, les structures sont classées par ordre alphabétique 99 • Média Tarn est une association para départementale qui a pour but de former l’enfant à une attitude active et créative face aux machines à communiquer que sont la presse écrite, la radio, la télévision, le cinéma et les NTIC. Toute l’équipe est constituée de professionnels qui organisent des actions à l’année (« collège au cinéma » et « écoles et cinéma ») et des évènements (« rencontres ciné-jeunes du Tarn », « la semaine tarnaise » et « la fête du cinéma d’animation ».) LE DISPOSITIF DE DEVELOPPEMENT CULTUREL DE LA VILLE D’ALBI • Histoire des arts et les arts dans l’histoire à l’initiative de la mairie d’Albi. Ce dispositif propose un parcours culturel sur trois ans à destination des élèves albigeois du cycle 3. Les thématiques auxquelles les enfants ont accès reposent sur la culture littéraire, les arts visuels, l’éducation musicale et le théâtre. L’approche pédagogique reste pluridisciplinaire et centrée sur le patrimoine culturel de la ville. LES STRUCTURES LABELLISEES • L’Athanor est labellisé Scène Nationale. Elle propose une programmation annuelle pluridisciplinaire comprenant des spectacles chorégraphiques, théâtraux, musicaux et une diffusion cinématographique. L’Athanor mène également une action culturelle en direction du grand public et des scolaires. Le festival « Rebonds » constitue un temps fort autour de la création contemporaine. L’équipe se compose de 21 professionnels et de quatre employés que la ville d’Albi met à disposition. Le budget global pour l’année 2004 est de 1 700 000 euros • Cimaise et Portique est labellisé Centre Départemental d’Art Contemporain. Les activités sont multiples : - Expositions et résidences d’artistes - Expérimentations pluridisciplinaires - Conférences et rencontres - Edition de catalogues d’exposition - Actions éducatives - Actions politique de la ville L’équipe du Centre Départemental d’Art Contemporain se compose de 12 salariés. Le budget global pour l’année 2004 est de 650 800 euros • Le GMEA est en voie de labellisation « Centre National de Création Musicale ». En lien avec divers partenaires et lieux de diffusion, le GMEA programme annuellement des manifestations centrées sur les musiques nouvelles. Le GMEA organise également des actions pédagogiques et soutien la création en passant commande à des artistes, en organisant des résidences ou en coproduisant des œuvres ou des installations musicales. L’équipe compte cinq professionnels. Le budget global pour l’année 2005 est de 446 330 euros 100 • La MJC d’Albi dispose d’une salle de diffusion, le Noctambule, dans laquelle sont programmés à l’année des concerts de musiques actuelles ou de musiques du monde, des improvisations théâtrales, et des vidéos amateurs. La MJC crée des liens entre les pratiques artistiques professionnelles et amateurs. L’équipe se compose de cinq professionnels, et de nombreux intervenants artistiques pour les ateliers de pratiques. • Rocktime est labellisé par la Région « pôle structurant de musiques actuelles ». Les activités s’organisent autour d’une programmation annuelle de musiques actuelles, de temps forts (Summer et Winter festivals), de résidences d’artistes, de rencontres avec des musiciens et de master class. L’association accompagne des artistes tarnais qui ont été pré repéré et à ce titre, il rejoint l’ADDA dans diverses missions. L’équipe comprend cinq professionnels et 50 bénévoles mettent leurs compétences à disposition pour l’organisation de chaque concert. Le budget global pour l’année 2005 est de 520 230 euros LES ASSOCIATIONS La diffusion évènementielle • Acadoc : L'association Acadoc organise le festival « Musique sur Ciel ». La programmation se compose d'œuvres de compositeurs du XIVème siècle à nos jours. Tous les ans, un compositeur de musique contemporaine est invité en résidence et mène des actions variées. Enfin, le festival Musique sur Ciel est l'occasion de valoriser le travail des luthiers contemporains avec une journée européenne de la lutherie. L’association emploie deux salariés Le budget global pour l’année 2005 est de 135 000 euros • Acthéa : festival européen du théâtre universitaire d’Albi : Dix troupes étudiantes ( six françaises et quatre étrangères) d’un niveau quasi professionnel se produisent au théâtre d’Albi. Deux représentations ont lieu chaque soir avec plus de cents comédiens au total. Toute l’équipe est bénévole. Elle est constituée d’étudiants de l’Ecole des Mines. Le budget prévisionnel pour 2006 s’élève à 21 600 euros. • Arpèges et Trémolos : L’association organise deux festivals : Un « Week end avec Elles » est un festival basé sur le chant féminin. Les répertoires vont de la chanson française traditionnelle aux musiques du monde. Les concerts ont lieu dix jours en mars dans les communes de Gaillac, Albi, St Juery et Castres. - Le festival « Pause Guitare » a lieu trois jours à la fin de la première semaine de juillet et propose un répertoire de chanson française. La dixième édition du festival aura lieu en 2006 à Albi. L’équipe se compose de deux salariés. 60 bénévoles interviennent sur un « Week end avec Elles » et 150 personnes se mobilisent sur « Pause Guitare ». Le budget global pour l’année 2005 est de 345 420 euros - 101 • Ciné Forum : Depuis neuf ans, l’association organise le festival de film français « les Œillades ». La programmation cinématographique est accompagnée d’ateliers, d’animations et de rencontres. • L’association Densité : en partenariat avec l’Athanor organise mi-mai le festival de danse contemporaine Détours dont les spectacles sont diffusés à Albi, Gaillac et Blaye-les-Mines (Maison de la Musique). • Les Mascarades d’Alban : Organisé par la troupe de théâtre amateur d’Alban en collaboration avec le directeur artistique de la compagnie de l’Albatros, ce festival de théâtre amateur comprend dix spectacles amateurs et un spectacle professionnel jeune public. Toute l’équipe est bénévole. Le budget global pour l’année 2005 est de 24 000 euros Les animations de ville • La fête du grand fauconnier est la plus ancienne fête médiévale de France, elle existe depuis 35 ans à Cordes. Il s’agit d’une fête costumée avec déambulation de spectacles de rue, buffet et reconstitution historique. Le comité du Grand Fauconnier est composé de 30 bénévoles qui préparent l’évènement toute l’année et de 30 personnes supplémentaires qui interviennent les jours de la fête • La fête à Molière : organisé par l’association culturelle du Réalmontais, ce festival en plein air propose diverses animations pour les jeunes et une mise en valeur des points historiques de Réalmont. Toute l’équipe de l’ACR est bénévole. Le budget prévisionnel pour 2006 s’élève à 24 000 euros • A Fleur de Peau : Ce festival a pour objectif d’animer la cité et de faire découvrir Carmaux dans une atmosphère conviviale. La manifestation associe des partenaires des secteurs commercial, touristique, associatif et s'adresse en premier lieu à la population du territoire. A Fleur de Peau met chaque année un pays étranger à l'honneur pour une programmation faite de danses et de musiques. L’association n’emploie aucun salarié. Le budget prévisionnel pour 2006 s’élève à 62 000 euros • Réal’ Croche a pour objectif l’animation gratuite de la ville de Réalmont au moyen d’une programmation représentant la quasi-totalité des styles de musique nord américaine. L’équipe est composée de bénévoles. 102 Les actions culturelles et la diffusion à l’année • Albi destination Danse dispense des stages de danse classique. L’association est initiatrice des rencontres chorégraphiques d’Albi qui réunissent sur deux jours des élèves de cours de danse de toute la région, sans distinction de style. L’association n’emploie aucun salarié • L’association Artefacto a pour objectif de favoriser le développement du tango argentin et sa diffusion dans le Tarn. Artefacto diffuse des spectacles chorégraphiques et organise des concerts, des Tangothés, des bals et un festival d’été, à Cahuzac sur Vere. L’association n’emploie qu’un salarié. • L’atelier chorégraphique Albi Nord a pour spécialité l’enseignement de la danse afro contemporaine. L’association n’emploie aucun salarié. • Cordae la Talvera : les actions de l’association se déclinent autour de sept secteurs : la recherche et la documentation, l’édition et la diffusion, l’animation en direction des enfants et des adultes, la diffusion du spectacle vivant, la formation, la mise en réseau et les partenariats, la communication. L’équipe se compose de sept employés qui travaillent surtout sur le volet documentation, édition, formation, exposition et diffusion. Cinq intermittents du spectacle font partie du groupe musical « la Talvera » et assurent les animations en direction des scolaires. Le budget global pour l’année 2005 est de 320 000 euros • L’Eté de Vaour : Les activités de l’association comprennent une programmation annuelle à la Commanderie et des résidences de création pour les compagnies. En lien avec la programmation, des actions culturelles sont menées en collaboration avec des établissements scolaires et, pendant la période du festival, en collaboration avec la population. Le festival constitue un temps fort avec 35 représentations. L’équipe est constituée de trois professionnels. 100 bénévoles interviennent pour l’organisation du festival. Le budget global pour 2005 – 2006 s’élève à 349 170 euros • Le Labo est le lieu de diffusion de la compagnie de nouveau cirque, Archimi, basée à Carmaux. Le labo programme de petites formes intimistes théâtrales, musicales ou dansées. En tant que lieu d’expérimentation artistique pluridisciplinaire, il accueille annuellement des compagnies en résidence et héberge des stages de pratiques amateurs (danse, cirque, théâtre, musique). L’équipe comprend deux permanents non salariés de l’association et une trentaine de bénévoles. Le budget global pour l’année 2004 est de 15 000 euros • Les Requins Marteaux est une association de créateurs de bandes dessinées qui regroupe une trentaine d’auteurs français et belges. L’objectif est de mieux faire connaître la création en BD par le biais d’actions de diffusion. Le projet culturel des Requins Marteaux comprend : - l’édition d’un journal : Ferraille illustré - la création d’expositions : Supermarché Ferraille et musée Ferraille, présenté notamment au festival de la BD d’Angoulême 103 - l’organisation d’un festival de BD : Rétine - la gestion et l’animation d’un lieu ouvert au public: l’Aquarium. L’équipe comprend sept salariés à plein temps. L’association comptabilise 500 000 euros de chiffres d’affaire pour l’année 2004 • Le Théâtre du Colombier Les activités du théâtre du Colombier comprennent la diffusion de quinze spectacles par saison hivernale en collaboration avec la FOL et l’Athanor et l’accueil de compagnies en résidence. Durant la saison estivale, le théâtre du Colombier est réservé au travail de la Compagnie Pierre Nicole, directeur du théâtre. L’équipe se compose de deux salariés travaillant à plein temps et de deux personnes à temps partiel. Le budget annuel est compris entre 220 000 euros et 440 000 euros en fonction du coût des créations. L’association fonctionne avec les recettes des spectacles et des fonds privés. • La Ruche : Géré par l’Oiseau Lyre Compagnie, ce petit lieu de diffusion albigeois propose un programme de spectacles théâtraux et musicaux. L’Oiseau Lyre Compagnie organise une saison de chansons chez l’habitant appelée « chantons sous les toits ». La diffusion qui a lieu sur tout le département de mai à novembre est basée sur la volonté d’expérimenter une plus grande proximité ave le public. • L’association « Vis ta danse » propose plusieurs fois par an des stages de danse jazz, contemporaine et hip hop. L’association n’emploie aucun salarié. Formation théâtrale par les compagnies théâtrales • • • • • à Albi : Artréation à Albi, Alban et Villefranche : Compagnie de l’Albatros à Albi : Théâtre de la Croix Blanche à Albi : Act’Al à Carmaux : Compagnie de la Découverte Compagnies théâtrales qui diffusent leurs créations • • • • • à Alban : Cie de l’Albatros à Albi : Cie les artsPenteurs, Cie Astrolabe, Cie de la croix Blanche, Cie Ivan Morane, Cie le Loup Blanc, Cie Act’Al à Carmaux : Cie de la Découverte, Cie Archimi Les Cabanes : Cie Pierre Nicole à Roussayrolles : Cie le Petit Théâtre Baraque Les équipements de diffusion • La maison de la musique constitue un équipement de qualité exceptionnelle en région Midi Pyrénées Deux salles de spectacle peuvent se louer : la grande scène contient 650 places assises et 1000 debout. La petite salle possède une jauge de 200 places assises et 300 places debout. Les axes d’exploitation de la Maison de la Musique sont : 104 - Les spectacles (concerts, danse, théâtre) mis en œuvre par des organisateurs extérieurs (associations, producteurs privés ou structures institutionnelles). Les équipements sont loués et dans le cas de manifestations organisées en partenariat, certains équipements et une partie du personnel sont mis à disposition. - Les activités de développement culturel qui comprennent des projets d’éducation artistique avec le milieu scolaire et l’accueil de résidences d’artistes. De plus, trois studios de répétition équipés peuvent être loués. L’équipe se compose de deux techniciens son et lumière, d’un directeur et d’un régisseur. Le réseau des bibliothèques - médiathèques • 12 établissements têtes de réseau : situés dans les bourgs centre, ces véritables équipements culturels sont informatisés et gérés par des professionnels de la filière culturelle. Les têtes de réseau correspondent aux bibliothèques de : Cordes : 1 salarié travaillant 35 heures hebdomadaires, 0 bénévole Monestiés : 1 salarié travaillant 35 heures hebdomadaires, 0 bénévole Pampelonne : 1 salarié travaillant au total 35 heures hebdomadaires, 7 bénévoles Valderiès : 2 salariés travaillant au total 35 heures hebdomadaires, 8 bénévoles Valence : 4 salariés travaillant au total 112 heures hebdomadaires, 9 bénévoles et 3 bibliothèques annexes à Saussenac, Sérénac et Trébas Lescure : Arthes : 1 salarié travaillant au total 17 H 30 heures hebdomadaires, 18 bénévoles St Juery : Villefranche : 1 salarié travaillant au total 30 heures hebdomadaires, 15 bénévoles Alban : 2 salariés travaillant au total 42 heures hebdomadaires, 0 bénévole Réalmont : 1 salarié travaillant au total 35 heures hebdomadaires, 4 bénévoles Montredon-Labessonié : 0 salarié, 2 bénévoles • 8 bibliothèques relais : Installées dans des locaux qui lui sont réservés, elles sont gérées par du personnel bénévole formé qui accueille des classes et des publics spécifiques. Les bibliothèques relais sont situées à : Lombers : Denat : 6 bénévoles Puygouzon : 18 bénévoles Castelnau : Blaye St Benoît : 1 salarié travaillant au total 20 heures hebdomadaires, 0 bénévole Le Ségur : 4 bénévoles Vaour : 1 salarié travaillant au total 25 heures hebdomadaires, 7 bénévoles 105 ANNEXES 106 1 - Personnes rencontrées pour la réalisation du diagnostic Liste des personnes rencontrées dans le cadre du diagnostic INSTITUTIONS • CG 81, Claire Comet – direction de la culture / Jean Gasc – membre de la commission permanente, délégué à la culture • BDP, Jacques Perret – Directeur • ADDA , Thierry Morlet – Directeur • CDDP, Christian Font – Directeur • Education Nationale, M. Lamouroux - Conseiller pédagogique danse • Education Nationale, M. Leclere - Conseiller pédagogique musique • Education Nationale, M. Tiel - Conseiller pédagogique arts plastiques • Comité Départemental du Tourisme, Catherine Filleyssant et Christian Rivière - techniciens • FOL (fédération des œuvres laïques), M. Combel – responsable de la programmation arts vivants • Média Tarn, Patrick Tellouk – directeur et Françoise Lacombe – coordinatrice du plan Ciné Tarn • CR Midi Pyrénées, Stéphanie Pinheiro – direction de la culture, Xavier Bailly – direction du développement territorial • ENMDT (école nationale de musique et de danse du Tarn), M. Arquier – Directeur • CAUE, Ondine Jauvin – architecte spécialiste du patrimoine • Service départemental de l’architecture et du patrimoine, Mme Portal, technicienne ELUS ET TECHNICIENS DES COMMUNAUTÉS DE COMMUNES OU DES COMMUNES • Communauté de communes du Carmausin, Pôle verrier, Daniel Pinol – technicien • Com de Com de Villefranche, Eric Pujol – Président • Com de Com du Ségala- Carmausin, Elizabeth Baude – technicienne, Michel Meunier – vicePrésident et responsable de la commission culture et communication • Com de Com du Montredonnais, Christelle Ripoll – technicienne et Véronique Desroches – Présidente • Mairie de Carmaux, Mme Perron – secrétaire générale • Mairie d’Albi, Sandrine Camman – Directrice des affaires Culturelles de la ville / M. Billet, élu à la culture • Com de Com Val 81, Christine Lecoules – technicienne et Lydie Glaunes – Bibliothécaire • Com de Com Nord Ouest du Tarn, Georges Bousquet - Président • Com de Com des Monts d’Alban, Stéphane Azam et Sandrine Cros – techniciens • Com de Com du Réalmontais, Thierry Campeggi – technicien et Fabienne cazagon – technicienne • Mairie de Cordes, M. Jaunin – élu à la culture ASSOCIATIONS • • • • • • L’Eté de Vaour, Marc Marin – directeur Arpèges et Trémolos – Pause guitare + un WE avec elles, M. Navarro - directeur Le Labo, Luna Guillot – responsable La Talvera, Daniel Loddo – Président Zampanos, Michel Gibé – Directeur artistique Foyer rural de Cagnac, Ja Costumero – Président des foyers ruraux du Tarn STRUCTURES LABELLISEES OU EN COURS DE LABELLISATION • • • • Athanor (Scène Nationale), Ivan Morane – directeur GMEA (centre de création musicale), Thierry Besche – Directeur MJC d’Albi, Marie Peyrille - directrice Rocktime (pôle structurant de musiques actuelles), Henri Fabries – Président et Michel Besset – Directeur artistique LIEUX DE DIFFUSION 107 • • • Cap Découverte - la Maison de la Musique, Sébastien Garcia – directeur Théâtre du Colombier, Mme Hernandez – administratrice du théâtre Radio R d’Autan, M. Tchukriel - directeur Liste des personnes ayant accordé un entretien téléphonique STRUCTURES LABELLISEES OU EN COURS DE LABELLISATION • Cimaise et Portique, Jacki Ruth Meyer - Directrice ASSOCIATIONS • • • • • Foyers ruraux du Tarn, M. Costuméro - Président Association Pollux, David Papaïx – Président Act’Al, Alain Cornuet – Directeur Artistique Frédéric Blanchard, l’Oiseau Lyre Cie – la Ruche – Directeur artistique Fédération Musicale du Tarn, Louis Llop - Président INSTITUTIONS • • • • • • MSA, Mme Mallet - responsable des aides pour des projets portés par les jeunes DDJS, M. Gimenez - responsable des CEL DRAC, Marc Vaudey - conseiller arts plastiques CG, Mme Beneteu - Conservatrice du Département Institut d’Etudes Occitanes du Tarn, Michel Tayac - Président Education Nationale, Michel Vauthier - chargé de l’action culturelle du second degré (collèges et lycées) ELUS ET TECHNICIENS DES COMMUNAUTÉS DE COMMUNES OU DES COMMUNES • Adjoint au maire de Carmaux, Robert Crespo – Chargé de la culture • Communauté de communes du Carmausin, Jean-François Baules – chef du Contrat de Ville • Adjoint à la culture de Blaye-les-Mines, Joël Viguier - Chargé de la culture 108 2 / Synthèse de l’état des lieux culturel par communauté de commune COMMUNAUTE DE COMMUNES DES MONTS D’ALBAN La communauté de communes a 10 ans. Elle est bien structurée. La dynamique culturelle est centralisée autour du théâtre. La compagnie professionnelle, « les Albatros » est en lien avec la MJC où se pratique un enseignement théâtral à destination des amateurs. Le festival « les Mascarades » reste un moment fort sur le secteur des Monts d’Alban. Le programme comprend des spectacles d’amateurs tout public et des spectacles professionnels jeune public. Les équipements et les dispositifs culturels des Monts d’Alban sont : - la MJC ⇒ actions pluridisciplinaires - la médiathèque - la salle intercommunale de Paulinet, actuellement à l’étude, spécifiquement conçue pour l’action culturelle - la communauté de communes possède du matériel technique (2 chapiteaux, équipement son et lumière…) En ce qui concerne les équipements et les dispositifs à destination des jeunes, on peut retenir : - la MJC, pratiques en amateurs - Le collège - Le contrat temps libre - L’antenne de l’ENM Pour ce qui est de l’intérêt patrimonial de la communauté de commune, il concerne surtout les paysages, le petit patrimoine et les fresques de N. Greshny à l’église Notre dame d’Alban. L’été, le tourisme est important et le territoire possède une bonne infrastructure d’accueil (40 gîtes répartis sur les 8 communes). Les techniciens de la communauté de communes des Monts d’Alban mentionnent la nécessité de travailler à la définition d’une identité claire ainsi qu’à une communication plus lisible. Ils ont parfois le sentiment d’être oubliés du Département car les actions culturelles sont rarement subventionnées. COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS CORDAIS Cordes représente un pôle de dynamisation et d’attraction du pays en terme de projet culturel. Le foisonnement d’activités est à son apogée en juillet et en août mais la dynamique persiste toute l’année et doit beaucoup à la personnalité et à la motivation de quelques acteurs culturels incontournables : l’élu à la culture, le directeur du théâtre privé du Colombier, des artistes et artisans d’art emblématiques (luthier, éditeur, plasticiens…), le directeur de l’O. T ainsi que son épouse, responsable du jardin des Paradis. Les communes de Cordes et de Vaour possèdent d’importants équipements et un pôle de matériel technique (association du Grand Fauconnier). Sur le territoire, on recense : En matière de musique : - une antenne de l’ENM - DACAPO (cours de saxophone avec une pédagogie ludique) - Association la Talvera - un luthier à l’origine de Musique sur Ciel et du festival européen de la lutherie En matière de théâtre - Théâtre du Colombier (programmation et location de la salle) En matière d’animation de ville - Fête médiévale du grand Fauconnier En matière de cinéma - Cinéma itinérant (cinécran) aux Cabanes En matière de littérature - Maison des surréalistes - Médiathèque / animations autour de l’édition, conférences et expositions En matière d’artisanat - Artisanat d’art (expositions, salons, galeries…) En matière de musées et de patrimoine - Musée d’art et d’histoire de la ville, musée Y. Brayer, jardin des Paradis... - Patrimoine bâti remarquable 109 Les difficultés : - Difficulté à fédérer plusieurs associations autour d’un même projet. Chaque porteur de projet ayant tendance à travailler de façon individuelle. - Gros besoins en matière de communication et de médiation en direction des publics (manque de moyens, de personnel, de savoirs-faire professionnels) COMMUNAUTE DE COMMUNES DU VILLEFRANCHOIS L’action culturelle menée sur ce territoire n’est portée que par des bénévoles. On note une usure du tissu associatif et un vieillissement des personnes impliquées dans les projets culturels. Les deux principaux éléments d’attractivité culturelle sur le territoire sont : - Le musée Greschny et les fresques qu’il a réalisé dans les églises - Ambialet et son site naturel autour de la boucle du Tarn mise en valeur par un « son et lumières » estival. - Quelques pratiques en amateurs qui manquent de lisibilité Les difficultés : - peu de mise en usage culturelle du bâti ou des sites naturels - difficulté à fédérer autour de projets culturels car il manque un professionnel de l’animation territoriale à l’office du tourisme. - manque de coordination de l’information et de la communication / de façon plus générale, manque de lien entre les porteurs de projets - manque de moyens (salles adaptées et matériel technique) COMMUNAUTE DE COMMUNES DU SEGALA L’axe prioritaire du développement culturel sur le Ségala concerne la sauvegarde et la valorisation du patrimoine local matériel (bâti, naturel) et immatériel. Cette politique se concrétise par : - Le soutien, l’organisation et la présentation des expositions sur le patrimoine local dans les communes - Le festival des deux rives : programmation de plusieurs ensembles vocaux sur 5 communes situées sur les deux rives du Viaur (dans le Tarn et l’Aveyron). - Le préachat de livres traitant de patrimoine ou d’ouvrages en lien avec le contrat de rivière - Les journées du patrimoine en partenariat avec le centre culturel de Carmaux : inventaire des cabanes de champs, balade sur les traces des paysans mineurs ainsi que des rencontres poétiques. - Le circuit de patrimoine - Les ateliers de sensibilisation au patrimoine bâti et naturel en lien avec cinq centres de loisirs et des ateliers d’insertion professionnelle du centre social de Valderiès. Plus généralement, les habitants ayant peu conscience de cette richesse, la communauté de communes travaille à l’identité de ce territoire pour que la population se le réapproprie grâce à - la valorisation avec une signalétique et une carte retraçant les circuits patrimoniaux. - la mise en place d’une photothèque - la mise en place d’une communication : un bulletin distribué aux habitants La communauté de communes a la volonté d’homogénéiser l’information, de créer du lien entre toutes les activités qui ont lieu et de faire la promotion du territoire à l’échelle départementale (distribution de documents de communication). LECTURE PUBLIQUE : Deux bibliothèques : Pampelonne et Monestiès Un événement : la fête du livre et de la gourmandise à Pampelonne. MUSIQUE : Festival des deux rives Projet de festival musical à Monesties DANSE - THEATRE : Seulement des pratiques en amateur LES EQUIPEMENTS : 110 Les salles polyvalentes sont peu adaptées à la diffusion culturelle. Le patrimoine étant le principal axe de développement culturel de la C de C, les concerts ont souvent lieu dans les églises. LE PATRIMOINE - Le musée Baren –Véga (Monesties) géré par l’office du tourisme : peintres contemporains locaux d’origine espagnole / - La mise au tombeau - Le musée de la Mine (Cagnac) - Beaucoup de petit patrimoine rural : écomusée du moulin de Pignac, château de Turiès, pigeonniers, chapelle des Planque… LE PUBLIC : Demande réelle du public local pour mieux connaître le patrimoine matériel et l’histoire locale. Si on répond à la demande, le public se déplace lorsqu’il trouve une réponse à sa demande : succès des journées du patrimoine. Le public régional et national est très peu touché et il ne vient que par le bouche à oreille. Il y a une réelle nécessité de valoriser le territoire auprès de la région. Il y a peu de lien entre les touristes et les habitants qui, dans l’ensemble, assurent rarement un rôle de promotion territoriale contrairement aux néo-ruraux et aux rurbains qui ont davantage conscience des richesses du territoire. LES BESOINS : Les besoins d’un pôle de matériel et de techniciens sont réels. Un fonctionnement en réseau faisant jouer la solidarité associative pourrait créer du lien. COMMUNAUTE DE COMMUNES DU REALMONTAIS Le Réalmontais est très agricole et l’activité culturelle n’est pas sans lien avec le terroir. La grande foire agricole, si elle n’est pas un événement culturel fait partie du patrimoine local et reste un événement emblématique avec 50 000 visiteurs. L’action culturelle menée à Réalmont est essentiellement dirigée vers l’animation de la ville dans un objectif de valorisation de la bastide. Il en va ainsi de Réal’Croche, festival de musique country gratuit ou de la fête à Molière qui fédère les habitants autour d’une animation dans les rues (musique, théâtre et danse). Par ailleurs, Réalmont possède un collège et la communauté de communes développent une politique en direction des jeunes : - Antenne de l’ENM - CEL et contrat temps libre - Médiathèque animée en direction des jeunes La communauté de communes conventionne avec les structures dont l’action fédère plusieurs associations et plusieurs types de publics, dans l’objectif de créer une dynamique territoriale. Sur le Réalmontais, les enjeux concernent la coordination des actions, la valorisation de l’image du territoire ainsi que l’amélioration de la communication. COMMUNAUTE DE COMMUNES DU CAUSSE NORD OUEST DU TARN L’association « l’été de Vaour », avec sa programmation annuelle, son festival estival et sa salle de spectacle « la Commanderie » est de loin la structure la plus dynamique du secteur. Elle complète ces actions par l’accueil en résidence de compagnies et le soutien à la création par la coproduction de spectacles. L’Eté de Vaour projette de délocaliser ses actions de diffusion sur les communes avoisinantes au moyen d’une structure mobile qui pourrait investir les salles des fêtes. Deux compagnies de nouveau cirque sont installées sur la communauté de communes : Circum cirque et Zampanos. Celle-ci souhaite s’impliquer sur le territoire en proposant aux jeunes publics des cours d’expression artistique en lien avec les techniques circassiennes et théâtrales. Après l’expérience de sa dernière tournée européenne avec la création, la Strada, Zampanos souhaite revenir à de plus petites formes avec un spectacle qui serait diffusé en région. La médiathèque est le second équipement de Vaour. Gérée par Familles rurales, elle propose de nombreuses activités (souvent liées aux évènements culturels locaux) et noue des liens privilégiés avec les écoles. Une salle d’exposition d’arts plastiques est à l’étude à Milhars. 111 Une dynamique liée au jeune public existe également avec un réseau d’écoles très actif (Penne-Vaour-Cordes), un centre de loisirs et un contrat temps libre, une programmation jeune public et des actions culturelles en direction des scolaires menées par l’Eté de Vaour. Le circuit des bastides doublé d’un patrimoine paysager remarquable sont des atouts non négligeables du territoire. Les difficultés : Le territoire est peu dense : la moitié des communes ont moins de 100 habitants. Il subsiste, de ce fait une grande difficulté à mettre en place des projets au sein de la communauté de communes car les élus ont peu de moyens. Une réflexion est actuellement à l’étude pour réunir la communauté de communes de Vaour et celle du Pays Cordais. COMMUNAUTE DE COMMUNES VAL 81 Sur ce secteur, la dynamique est moins culturelle que tournée vers la jeunesse avec un réseau d’écoles très actif, un collège, un contrat temps libre, une MJC à Trébas. - La bibliothécaire est la seule professionnelle de la culture sur la communauté de communes. Après l’équipement de St Juery, la médiathèque de Valence est la plus importante du réseau de la BDP sur le Pays. De nombreuses animations en direction du jeune public sont proposées : musique, conte, films, lecture pour les tout petits… - Au plan des pratiques en amateurs, on recense des cours de danse et d’arts plastiques - Des séances de cinéma itinérantes sont organisées par Familles rurales dans le cadre du réseau cinécran. - Au plan du patrimoine, peu d’éléments remarquables identifient le territoire. Seul St Cirgue qui domine Ambialet et la vallée du Tarn présente un intérêt particulier. Cependant, la base de loisirs possède un potentiel touristique mais aucune action culturelle n’est prévue pour l’animer. Les difficultés : - la difficulté à sensibiliser les élus à la problématique culturelle : pas de valorisation du patrimoine (bastide), peu de soutien du tissu associatif, peu de moyens pour dynamiser l’action culturelle. - L’impression d’être isolé et un peu oublié du Département - Les associations ont des difficultés à pérenniser leurs actions. Ainsi, l’association « la fabrique » qui organisait des ateliers d’arts plastiques vient de se dissoudre. COMMUNAUTE DE COMMUNES DU MONTREDONNAIS La dynamique sur ce secteur est essentiellement tournée vers le patrimoine, et ce d’autant que Montredon fait partie du Parc Naturel Régional du Haut Languedoc. Ainsi, un inventaire du petit patrimoine est en cours ; la finalité de ce travail n’a pas été déterminée. Sur la communauté de communes, l’action culturelle manque de ligne conductrice. Le territoire présente une somme de propositions qui n’ont que peu de lien entre elles. - Outre la gestion de l’observatoire par l‘association Pégaase et les cours de l’antenne de l’ENM, l’ensemble de l’action culturelle est portée par des bénévoles. - Un cinéma associatif : le plus bel équipement cinématographique du pays - Une bibliothèque gérée par des bénévoles - Un mémorial-conservatoire des anciens d’Afrique du Nord - Quelques spectacles de théâtre dans la salle communale mais peu de fréquentation du public Les difficultés : - Le territoire manque de salles pour une diffusion professionnelle. - Actuellement, le Parc Naturel Régional n’est pas moteur d’une dynamique locale. COMMUNAUTE DE COMMUNES DU CARMAUSIN - - L’action culturelle de la communauté de communes du Carmausin concerne essentiellement le pôle verrier. Ce projet comprend le fonctionnement de l’atelier verrier, l’organisation de la biennale du verre et la coordination du projet de restructuration du Musée du Verre en collaboration avec le directeur du musée de la Mine à Cagnac. La communauté de communes organise au Musée du Verre une exposition annuelle centrée sur des œuvres contemporaines. La communauté de communes apporte un soutien financier et une aide technique au Summer Festival 112 - Dans le cadre du Contrat de Ville, la Communauté de Communes : - gère l’équipement cinématographique de Carmaux (le Lido) et suit l’étude du projet de construction d’un nouveau cinéma. - soutient les associations qui mènent des actions locales pour faciliter l’accès de tous les publics à la culture : Archimi (théâtre et arts du cirque), Rocktime (stage danse et arts du cirque), Point de Fût (musiques actuelles), Compagnie de la Découverte (théâtre), A Fleur de Peau (festival musique et danse), « les Artistes » (graphs et musique), la Maison du Soir (contes), Ackar Barbarian (cirque équestre), AJC (actions pluridisciplinaires en direction des jeunes), OMCB (saison culturelle à Blaye-les Mines), Compagnie Figaro and Co (théâtre). 113 3 / La liste des communes possédant des monuments classés ou inscrits à l’inventaire des monuments historiques qui pourraient être exploités pour des projets culturels Le critère retenu est celui de bâtiments clos et couverts ou de cour intérieure permettant l’accueil d’un minimum de trente personnes. Cl. M.H. : Classement parmi les Monuments Historiques Inv.MH ou ISMH : Inscription sur l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques S.Cl. : Site Classé. S . Ins. : Site Inscrit ALBAN : - Eglise paroissiale Notre Dame d'Alban - Section AK - parcelle 156 - contenance 06a 67ca. (ISMH le 30.04.2001. ALBI. - Cathédrale Sainte-Cécile (Cl. MH : liste de 1862). - Eglise Saint-Salvy (Cl. MH : liste de 1846); galerie du cloître attenant à l'église (Cl. MH : 16 Octobre 1922) Aîtres du cloître comprenant le sol de la place, l'acacia et les couverts, galeries, élévations, façades et toitures des immeubles alentours, situés sur les parcelles n os 1295 à 1298, 1300 à 1302, 1304, 1306, 1307, 1309, 1311 à 1317, 1319, 1320, 1330, 1331, 1337, 1338, section H du cadastre (S. Ins. : 3 juillet 1942). - Chapelle du Lycée de garçons (Inv. MH : 9 décembre 1957) . - Ancien Hôtel Rochegude : les façades et les toitures y compris les terrasses et la porte d'entrée, l'escalier intérieur du XVIIème siècle, les caves voûtées avec leurs éléments subsistants ( four à pain, cheminée double, évier en pierre, cellier, citerne et dispositif d'écoulement des eaux). Section AR parcelle n° 237 (Inv. MH : 31 Octobre 1986). - Ancien palais de l'Archevêché ou palais de la Berbie (musée Toulouse-Lautrec) (Cl. MH. Liste de 1862) ; décor en stuc de la chapelle Notre-Dame, du XVIII siècle; boiseries du salon dit " de Bernis "; décor intérieur avec son plafond peint du grand salon dit " de Daillon de Lude", du XVIIème siècle; cheminée et son trumeau de la salle basse voûtée (Cl. MH : 14 septembre 1965). - Ancienne vermicellerie : bâtiments A1 - A2 - B1- B2 - F1 - G1- du plan de sauvegarde, soubassement du bâtiment C1, grand escalier à balustres du bâtiment G1, porte monumentale située entre les bâtiments F1 et E section AC n° 169 (Inv. MH : 11 Octobre 1984). - Hôtel de Ville (Inv. MH : 21 juin 1971). - Cloître du Palais de justice, comprenant le sol de la cour intérieure et les plantations qui s'y trouvent, les façades, élévations, toitures, galeries et préau qui l'entourent (parcelle n° 995 du cadastre) (S. Ins. : 3 juillet 1942). - Ancienne commanderie de Rayssac (Inv. MH :10 janvier 1928). - Château de Cantepau : façades et toitures; cheminée de la cuisine au rez de chaussée; salle avec dessus de porte en stuc à trophées d'instruments de musique au premier étage (Inv. MH : 17 juillet 1978) . 114 - Château du GÔ : façades et Toitures (y compris le portail d'entrée) et la cheminée de brique du grand salon du rez-de-chaussée. Section E2 n°26 (Inv. MH : 11 juillet 1984). - Manoir de Lasbordes : façades et toitures du manoir et des deux pigeonniers; escalier intérieur du manoir avec sa rampe à balustres; ancien grenier séchoir à pastel (Inv. MH : 13 mars 1979). - Vieux pont (Cl. MH : 16 mars 1921). - Eglise Notre Dame du Breuil en totalité – contenance 30a 01ca – cadastre section BC parcelle n° 267 (ISMH 03 juin 2005 - Eglise Saint Jean de Rayssac (ISMH 07 Juillet 2005). - Fontaine avec groupe d'enfants et de dauphins, dans le parc de Rochegude ( Cl. MH : liste de 1914 ). - Bosquet de cyprès du cimetière de l'Hôpital Général (S. Ins. : 3 juillet 1942). - Théâtre : façades, toitures ainsi que la salle de spectacle, le foyer et le dispositif scénique en totalité (parcelle n° 1153, contenance 8A 51 CA, se ction AO) (Inv. MH. :31 Mai 1999) - 12, rue d'Engueysse : façade (Inv. MH : 20 Décembre 1924). - Rue des Foissants. Voir rue Saint-Etienne. - 1, rue des Foissants et rue Saint-Etienne : façades et toitures sur rues (Inv. MH : 9 juin 1971). - 3 rue des Foissants : arceaux, porte et tour (Inv. MH : 20 janvier 1928). - Boulevard Général Sibille (S. Cl. : 24 mars 1925). - 1, rue de la Grande-Côte : façades et toitures (Inv. MH : 18 mai 1971). - 8, rue de la Grande-Côte : les deux façades sur rue (Inv. MH : 25 janvier 1940). - 30, place Henri-de -Gorsse Tour du Boutge : façades et toitures (Inv. MH : 13 octobre 1971). - 14, rue de l'Hôtel de Ville : couloir d'entrée; escalier intérieur; façades sont et sud de la cour; puits dans la cour; (Inv. MH : 14 mai 1973). - 8, rue Mariès : façades (Cl. MH : 28 Janvier 1927) - Rue des Nobles. Voir : rues de Saunal, des Nobles et Roquelaure. - rue Porte-Neuve : façades, élévations et toitures nos 23, 25, 27, 29 et 20, 22, 24, 26 et de leurs retours de Muettes, rue de l'Ort-en-Salvy et impasses attenantes 9 et 11, place du Palais et n° 32, place de l'Ort-en-Salvy (S. Ins. : 3 juillet 1942). - Quartier Puech-Bérenguier : sol des rues, places et impasses, façades élévations et toitures des immeubles qui les bordent portant le n° 1, 3, 5 , 7, 16, 18, 20, rue des prêtres, 2 à 14 et 1 à 23, rue Puech Béringuier, 1, rue de Toulouse-Lautrec, 8, 10, 12, rue du placat, 5, Rue SainteClaire, 1 à 21, 2 à 22 rue Croix-Blanche, jardins et plantations visibles de ces rues (S. Ins. : 3 juillet 1942). 115 - 69, rue Rinaldi : façades et toitures (Inv. MH : 10 Avril 1974). - Rue Roquelaine. Voir : rues de Saunal, des Nobles et Roquelaine. - Place de Sainte-Cécile et de l'Archevêché ainsi que les abords de la cathédrale et du palais de la Berbie (parcelles nos 300, 303, 304, 307, 308, 309, 315, 316, 319, 322, 323, 324, 326 à 332, 334, 335, 336, 409 à 414, 417, 418, 420, 431 à 435, 446, 447, 449, 450, 452, 458, 459, 460, 1184 à 1191, 1269, 1270, section H du cadastre) ( S. Ins. : 21 décembre 1943). - Rue Sainte Cécile : sol de la rue ainsi que les façades, élévations et toitures des immeubles bordant la rue portant les nos 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, et 3, 5, 7, 9, 11, 13, y compris entre les nos 14 et 16 la petite impasse avec tour d'angle et fenêtre à meneaux (S. Ins : 3 juillet 1942). - 1, rue Sainte-Cécile et rue Mariès : façades et toitures sur rue (Inv. MH :9 juin 1971). - Rue Saint-Étienne : sol de la rue et façades, élévations et toitures des immeubles bordant cette rue et la rue des Foissants ( parcelles nos 518, 519, 524, 549 à 559, 570, 575, 581, 582, section H du cadastre). (S. Ins : 3 juillet 1942). - Place Saint-Julien avec ses deux érables ainsi que les façades, élévations et toitures des maisons portant les nos 1, 3, 5, 7, sur place, et 19 et 21, sur la rue Saint-Julien (S. Ins: 3 juillet 1942). - 10, 12, 14, 16 (anciennement 2, 4, 6, 8), rue Saint-Julien : façades (Inv. MH :20 décembre 1924). - Rues de Saunal, des Nobles et Roquelaine et façades, élévations et toitures des immeubles qui les bordent situés nos 2 à 10 bis et 1 à 7, rue de Saunal, nos 1, 3, 7, 9, rue des Nobles nos 1, 3, 5, 7 et 2, 4, 6, 8, rue Roquelaine et retour place du Palais n° 8, n° 38, rue de l'Hôtel-de-Ville et retour coin de Saunal, jardin sis rue des Nobles et ses plantations (S. Ins.: 3 juillet 1942). - Rue Timbal. Maison des Viguiers (Hôtel de Reynès) (Cl. MH : liste de 1862). - Rue Timbal, à l'angle de la rue des Pénitents. Maison Enjalbert : les deux façades et le toit saillant (Cl. MH : 9 Mai 1921). - 14, rue Toulouse-Lautrec. Ancien hôtel du Bosc ( maison natale du peintre Henri de ToulouseLautrec) : façades et toitures de l'ancien hôtel y compris les restes des anciens remparts (Inv. MH : 17 Mai 1974). - Place du Vigan : tour d'escalier intérieur et extérieur (Inv. MH : 27 juin 1944). - Secteur sauvegardé : quartier ancien tel qu'il est délimité sur le plan annexé à l'arrêté du 19 janvier 1968. Décret du 21 janvier 1993. - Ensemble constitué par le plan d'eau du Tarn, ses berges, ponts et barrages, ainsi que par tous les immeubles nus ou bâtis (élévations et couvertures seulement), situés à l'intérieur d'un périmètre délimité comme suivent : moulins de la Mothe, rive droite du Tarn jusqu'à l'angle sudouest de la parcelle n° 763, section J 3, limite Ou est des parcelles nos 763 et 762, section J 3, chemin du Moulin de la Mothe, rue de la Madeleine, rue des Carmaux, rue de la Visitation, boulevard de Strasbourg, rue Cantepau, jusqu'à l'angle Nord-Est de la parcelle n° 654, section J 2, limite est de cette parcelle, ligne imaginaire prolongeant par-dessus et au-delà du Tarn, la limite est de cette parcelle jusqu'à son point de rencontre avec le ruisseau de Caussels, limite sud du lotissement " Immobilière Albigeoise ", limite est de la parcelle n° 215, section J 1 et de 116 la parcelle n° 18, section 1, rue de la république, limite ouest de la parcelle n° 26, section 1, ruisseau de Caussels jusqu'au Pont-Neuf, boulevard des Lices-de-Rhonel, rue de Elbène, rue Saint-Étienne, rue Émile-Grand, place Sainte-Cécile, rue de la Piale, rue Caminade, boulevard Gabriel-Sibille, ruisseau de Bondidou, avenue, rue et place du Foirail, limite sud des parcelles nos 60, 28, 27, 30, 32, 35, et 22, section G 3, limite ouest des parcelles nos 22, 21, 20,section G 3 , jusqu'à la rive gauche du Tarn, cette rive jusqu'aux moulins de Gardès inclus, barrage sur le Tarn entre les moulins de Gardès et les moulins de la Mothe, point d'origine du périmètre (S. Ins.: 30 juin 1942). - Eglise Notre Dame de la Drèche (parcelle 36, section en totalité) (Cl. MH.: 23 Octobre 1995). AMBIALET. - Chapelle du prieuré (Cl. MH : 12 juillet 1886). - Croix de l'ancien cimetière (ISMH : 20 Octobre 1971). CABANNES (LES). - Eglise (Inv. MH.: 25 Avril 1974). - Croix en fer forgé, place de l'Église (Inv. MH.: 11 Août 1975). - Tour située à proximité de l'église : façades et toitures (Inv. MH.: 17 Mai 1974). - Zone paysagère autour de Cordes. Voir : Cordes. CAGNAC. - Eglise Saint-Dalmazy (Inv. MH.: 9 Décembre 1970). - Bâtiments de surface ancien puits de mine n ° 2 d e Campgrand (Inv. MH.: 7 Décembre 1993). - Eglise Notre Dame de la Drèche (parcelle 1295, section A en totalité) (Cl. MH.: 23 Octobre 1995). CARMAUX - Ancienne clinique Sainte Barbe, 24, rue Bouloc Torcatis : façades et toitures de la clinique; chapelle, escalier et carrelages intérieurs de la clinique; façades et toitures de la conciergerie (Inv. MH.: 6 Septembre 1990). - Ancienne centrale électrique, chemin de pré-grand, salle des machines; annexe électrique ou laboratoire (façades et toitures) conciergerie, bureaux et maison de l'ingénieur (façades et toitures); mur de clôture. (Inv. MH .: 6 Septembre 1990). CASTELNAU-DE-LEVIS. - Eglise (Inv. MH .: 18 juin 1927). - Chapelle Sainte Cécile du Carla (façades, élévations et toitures) et cimetière qui lui est attenant, y compris sa couronne de cyprès (parcelle nos 180 et 181, section D 6 du cadastre) (S. Ins. : 3 Décembre 1942). - Ruines du château (Cl. M.H : 22 Novembre 1909) 117 - Ensemble du village (parcelles nos 190 à 365, 427, 428, 434, 435, 461 à 471, 473 à 482, 485, 491, 492, 498, 499, 690 à 695, 698, 700, 702, 704, section B 4 du cadastre) (S. Ins .: 8 Mars 1943). . CORDES. - Eglise Saint-Michel (Cl. M.H :18 Mars 1922) - Chapelle dite "la Capelette " de l'ancien hôpital Saint-Jacques (Inv. M.H : 18 Juin 1927) - Chapelle du Saint Crucifix : chapelle + Logis du Chatelain, section AB n° 33 (Cl. M.H :9 juillet 1984) - Croix du XVI siècle en fer forgé et doré, dans les halles (Cl. M.H :28 Juin 1912) - Porte de ville dite " de l'Horloge " (Inv. M.H : 18 Juin 1927) - Porte de la Jane (Cl. M.H :28 Novembre 1962) - Porte de ville dite " des Ormeaux " et les deux tours dont elle est flanquée (Cl. M.H :7 Septembre 1910) - Porte de ville dite " Le Portanel " (Inv. M.H : 19 Octobre 1927 et 8 Septembre 1928) - Porte de Rous (Cl. M.H :4 Juin 1924) ou portail peint - Porte du Vainqueur ou du Planol et tour qui en dépend (Cl. M.H :20 Juillet 1923). - Tour du XV siècles dite " La Barbacane " (Inv. M.H : 13 Juillet 1927) - Remparts crénelés : partie située près de la porte de la Jane ( Inv. M.H : 24 Octobre 1927) - Halle (Cl. M.H :28 Janvier 1944). - Ancien Moulin de la Tour, sur les bords du Cérou (Inv. M.H : 13 Juillet 1927) - Petit pont du Cérou, ses abords et le plan d'eau de la rivière au droit des parcelles inscrites (parcelles nos 85, 86, 820, 823, 862, 864, 865, section B1 du cadastre) (S. Ins.: 2 Février 1944). - Maison du " Grand Fauconnier " (Hotel de ville) : façade (Cl. M.H :8 Mars 1923). - Maison dite " du Grand Veneur " : façades (Cl. M.H : liste de 1875 et décret du 8 Mars 1923) - Maison dite " du Grand Veneur " : façade arrière, façades latérales, tour d'escalier et toitures correspondantes; intérieur, y compris le décor peint de la partie médiévale : façades et toitures des bâtiments sur cour; sol de la cour et citerne située sur les parcelles nos 90, 92, 217, 221, 222 d'une contenance respective de 55ca, 38ca, 16ca, 36ca et 1a 34ca figurants au cadastre section AK (Cl. M.H : 8 Août 1991). - Maison Séguier dite " du Grand Écuyer " : façade (Cl. M.H :26 Octobre 1907). - Maison Fonpeyrouze, ancienne maison d'école : façade principale (Cl. M.H :23 Mai 1912). - Maison Ladevèze : façade (Cl. M.H :21 Décembre 1922). 118 - Maison du grand Veneur : façade arrière, les façades latérales, la tour d'escalier et les toitures correspondantes, l'intérieur y compris le décor peint de la partie médiévale, les façades et toitures des bâtiments sur cour, le sol de la cour et la citerne située sur les parcelles nos 90, 92, 217, 221, 222, d'une contenance respective de 55 ca, 38 ca, 16 ca, 36 ca, et 1 a 34 ca figurant au cadastre section AK. (Cl. M.H :9 Août 1991). - Grande-Rue. Presbytère (ancien archiprêtré) : façade (Cl. M.H :8 Mai 1923). - Grande-Rue. Immeuble Carrie-Boyer : façade (Cl. M.H :décret du 19 Mai 1923). - Grande-Rue. Maison Gaugiran : façades et toitures (Cl. M.H :14 Mai 1923). - Grande-Rue. Maison Gorsse : façades et toitures (Cl. M.H :23 Mars 1951). - Grande-rue. Maison Prunet : façade et toiture (Cl. M.H :12 juillet 1923). - Grande-Rue. Maison du XVI siècle appartenant à M. Estivalèzes : façade sur rue (Inv. M.H : 13 Juillet 1927) - Grande-Rue. (parcelles n° 39, section AI du cadas tre) : façades et toitures, y compris celles du bâtiment donnant sur la rue Saint-Grégoire (Inv. M.H : 2 Juillet 1973) - Ancienne chartreuse de Saïx : mur d’enceinte avec ses six tours carrées, portail d’entrée, vivier, sol de - l’ancienne abbaye avec les vestiges qu’il peut renfermer (Inv ; M.H. : 24 Janvier 1978). - Ensemble de la ville comprenant le fort et les quartiers Notre-Dame, du Formiguier, de la Bouteillerie, du Barry et du Bouisset, ainsi que les immeubles nus et bâtis sis à l'intérieur d'un périmètre délimité comme suit : depuis la gare du chemin de fer de Cordes : la voie ferrée de Vindrac à Carmaux, la limite des communes de Cordes et de Campes jusqu'au sommet du Puech-Haut, la route de Cordes à Virac, G.C. n° 7; les limites sont et sud de la parcelle n° 327, section B 2, la limite nord de la parcelle n° 326, section B 2, une droite fictive prolongeant cette limite jusqu'à la route de Cordes à Albi et à Gaillac, R.N. nos122 et 606, les limites sud des parcelles nos357, 356, 355, section B2; le ruisseau d'Aurause, le chemin du Moulin de la Vevèze (sous les Pénitents); le chemin des Pénitents (sous le couvent), la route de Cordes aux Cabanes (chemin de la Peyrade), le chemin sous le cimetière, la route de Saint-Antonin à Albi (G.C. n° 91) jusqu'à l'embranchement de la gare et à la voie ferrée, point de départ (S. Ins.: 3 septembre 1943). 1. 2. 3. 4. 5. CORDES. LES CABANNES. LIVERS-CAZELLES. MOUZIEYS-PANENS. SAINTMARCEL-CAMPES. SOUEL. - Zone paysagère autour de Cordes, délimitée comme suit dans le sens des aiguilles d'une montre : Commune des Cabannes, à partir de l'intersection entre le C.V. n° 4 et le chemin de la Treyne à Mouzieys et dans le sens des aiguilles d'une montre : le chemin de la Treyne à Mouzieys; Commune de Mouzieys-Panens : le chemin de la Treyne à Mouzieys; la V.C. n° 1 de Mouzieys à Bournazel, la limite des communes Mouzieys-Panens - Bournazel; Commune de Cordes : la limite des communes Cordes - Bournazel; Commune de Saint-Marcel-Campes : la limite des communes Saint-Marcel-Campes Bournazel, la R.N. n° 122 jusqu'à son intersection avec le chemin rural des Clarbanniers, le chemin rural des Clarbanniers, le C.D. n° 91 jusqu' à son intersection avec C.V. n° 5, le C.V n° 5 jusqu'au moulin de Céré, le C.V. n° 2 jusqu'à son i ntersection avec la V.C n° 1, la V.C n° 1 jusqu'à son intersection avec la V.C. n° 6, la V.C n° 6 jusqu'au CD n° 7; Commune de Livers-Cazelles : le CD n° 7 jusqu'au ch emin vicinal non numéroté joignant le C.D. n° 7 au CV n° 3; le C.V. n°3, la R.N. n° 606 j usqu'à son intersection avec le chemin de Cordes à la Borie, le chemin de Cordes à la Borie, l'ancien chemin de Cordes à Mailhoc 119 jusqu'au lieudit " Les Baraques ", le chemin non numéroté joignant le lieudit "les Baraques" au lieudit "les Monges"; 6. Commune de Souel : La limite des communes Livers-Cazelles - Souel, le chemin de Sarmazos à Monges, la V.C. n° 1, la R.N. n° 122 de Toulouse à Clermont, le chemin de Taillac à Angou, le chemin dit du Moulié; 7. Commune des Cordes : le chemin du Moulié; 8. Commune des Cabannes : le chemin du Moulié, la limite des communes Les Cabannes Vindrac, la limite des communes Les Cabannes - Labarthe-Bleys jusqu'au chemin de la Treyne à Mouzieys, point de départ (S. Ins.: 18 Mars 1976). CRESPINET. - Ancienne église des Farguettes ainsi que les restes d'une croix de pierre se trouvant sur le mur d'enceinte du cimetière (Inv. M.H : 20 Décembre 1978) DENAT. - Eglise (Inv. M.H : 18 Juin 1927) JOUQUEVIEL. - Eglise des " Infournats " (Inv. M.H : 12 Juillet 1978) - Ancien château : tour carré (Inv. M.H : 13 Juillet 1927) LESCURE. - Eglise Saint-Michel (Cl. MH :11 Août 1883). - Tour de l'Horloge (ancienne porte de ville), à l'exception du pan de courtine adossé à la tour (Cl. MH :23 Février 1911). - Notre Dame de la Drèche (parcelle 1, section AA) (Cl. MH :23 Octobre 1995 en totalité). MILHARS. - Château (parcelles nos 6 à 9, section B du cadastre) (S. Cl. : 12 Mai 1943). - Vieux remparts et leurs abords (parcelles nos 98 à 99 bis, 101 à 103, 117, 118 et 124, section B du cadastre). La mesure s'applique aux élévations et toitures (S. Ins. : 6 Mai 1943). MONESTIES. - Menhir dénommé " La Croix de Salvetat ", sis en l'angle formé par le C.D. n° 80 et le chemin rural de la Salvetat au Truel, lieudit " La Croix Grosse " en bordure de la parcelle n° 180, section AB du cadastre (Cl. MH :24 Juin 1981). - Eglise Saint-Hippolyte (Inv. MH : 13 Juillet 1927). - Eglise Saint-Pierre : clocher et chœur (Cl. MH : 27 Septembre 1979); reste de l'édifice (Inv. MH : 27 Septembre 1979). - Maison Lagrasse, près de la porte fortifiée (parcelle n° 272, section AN du cadastre) : façades et toitures sur la rue et sur le boulevard extérieur, y compris les vantaux et les heurtoirs de la porte d'entrée (Inv. MH : 21 Juin 1971). - Village, délimité comme suit dans le sens des aiguilles d'une montre : au nord-est depuis la rencontre de la R.D. n° 72 et du ruisseau de Combes ; le ruisseau de Combes; la traversée de la rivière le Cérou; la rivière le Cérou (rive gauche); le chemin rural dit " de Nègre Nuex "; la traversée du C.VO. n° 4; le chemin rural dit " de F enouillet "; le boulevard compris entre le C.R. n° 8 dit des " Écoles " et la R.D. n° 91 (prise dan s son axe); la traversée de la R.D. n° 91; la 120 R.D. n° 91; la limite nord-ouest du lieudit " La Di recte "; la limite des sections AN/BN; la limite sud-ouest, nord-ouest, nord-est de la parcelle n° 1 41 (section BN); la limite nord-est de la parcelle n° 140 (section BN); la limite ouest et no rd de la parcelle n° 137 (section BN); la limite des sections BN et AN; la traversée de la R.D. n° 7 2; la R.D. n°72 jusqu'au ruisseau de Combes (point de départ ) (S. Ins : 25 Juin 1973). - Façades et toitures du château et des deux pavillons de Saint-Hippolyte (parcelles nos 147 et 149) (Inv. MH : 18 Mars 1999) MONTIRAT. - Eglise Saint-Jacques en totalité (parcelle n° 58, section AY) (Inv. M. H. : 3 Septembre 1992). MONTREDON LABESSONNIE. - Le belvédère, l'orangerie, la chapelle et la façade principale de Castelfranc (parcelles nos 29 et 93, section AR) (Inv. M. H. : 1 Décembre 1993). PAMPELONNE. - Restes du château de Thuriès (Inv. MH : 18 Juin 1927).Ruines du château et éperon rocheux qui leur sert d'assises (parcelles nos 45 et 430, section D du cadastre). ( S. Cl. : 25 Octobre 1919). PAULINET. - Château de Paulin (parcelle n° 17 section DT) (Inv. M. H.: 27Juin 1983) PENNE. - Grotte de la Magdelaine, dans la parcelle n° 28, section O du cadastre (Cl. MH :24 Mars 1953). - Eglise et beffroi (Inv. MH : 29 Décembre 1954). - Vallée de l'Aveyron (S. Ins : 19 Février 1985). - Ruines du château (Cl. MH :2 Mai 1902). - Monument élevé à la mémoire des morts du Maquis d'Ornano et ses abords (parcelles nos 42 et 43, section O3 du cadastre) ( S. Cl. : 29 juin 1948). - Village : immeubles sis sur les parcelles nos 73, 188bis, 219, 222, 307 à 309, 314, 315, 353, 354, 413, 499, section G1 du cadastre ( S. Cl. : 11 Avril 1944); reste du village, terrains à ses pieds et rocher surmonté des ruines du château (parcelles nos 1 à36, 36 bis, 37 à 57, 57bis à 66, 66bis à 72, 74 à 163, 163bis à 218, 220, 221, 223 à 225bis, 226, 226bis à 279, 279bis à 306, 310 à 312, 316 à 322, 322bis à 352, 355 à 412, 414 à 425, 425bis à 498, 500 à 575, section G 1 du cadastre) (S. Ins :11 Avril 1944) - Forges de Caussanus, commune de BRUNIQUEL Tarn et Garonne. Voir Commune de Bruniquel (500 m de rayon) (Cl. MH :2 Mai 1902). SAINT-ANDRE. - Eglise paroissiale (Inv. MH : 18 Mai 1971). - Château : façades et toitures (Inv. MH : 18 Mai 1971). 121 SAINT-GREGOIRE. - Chapelle de Cahuzaguet (Inv. MH : 12 Octobre 1972). SAINT-JUERY. - Tour des Avalats (Inv. MH : 12 Avril 1954). - Ancienne Centrale Hydroélectrique n° 1 du Saut du Tarn, section AK du cadastre, parcelle n° 83 (Cl. MH : 5 Juillet 1996). SAINT-LIEUX-LAFENASSE. Métairie ronde en totalité, parcelle 125, section D (Cl. MH : 30 Janvier 1995) SALLES. - Eglise (Inv. MH : 9 Décembre 1970). TANUS. - Eglise Notre-Dame de Lasplanques (Cl. MH : 10 Février 1913). - Village abandonné de Lasplanques (parcelles nos 230 à 293, 300, 301, 314 à 316, 327, section A du cadastre) (S. Ins :2 Juin 1946). - Viaduc du Viaur, parcelles nos 2, 7, 9, section E (Inv. M. H. : 28 décembre 1984). TREVIEN. - Château : façades et toitures; escalier à vis; plafond peint de la pièce du deuxième étage (Inv. MH : 25 janvier 1980). VAOUR. - Dolmen dit " Peyrelevade ", au lieudit " Le Coumbal-Haut " situé autrefois sur la parcelle n° 4, section B, du cadastre de Roussayrolles (Cl. MH : liste de 1882). - Restes du château (Inv. MH :13 juillet 1927). VINDRAC-ALAYRAC. - Eglise (Cl. MH : 28 Octobre 1927). - Croix de chemin du XV siècle, au hameau des Fargues (Cl. MH : 15 Septembre 1905). 122 4/ Les associations du Pays subventionnées et conventionnées par le Conseil Général du Tarn Les associations du Pays, subventionnées par le Conseil Général du Tarn territoire nom de l’association • • Cordes Réalmont Albi • • • • • • • • • • Blaye- les- Mines / Carmaux • • Acadoc (festival Musique sur Ciel) Comité du Grand Fauconnier (fête du grand Fauconnier) Expositions du Grand Fauconnier Musée d’art et d’histoire Charles Portal ACR (la fête à Molière) Ré’al Croche Les amis de Louisa Paulin (regroupement des œuvres à la médiathèque d’Albi et réalisation d’un site internet) Le Noctambule (MJC) Galerie Alizarine Association Lapérouse (musée) Ciné Forum (festival les Oeuillades) Théâtre de la Croix Blanche – Scène Estivale Musée du verre Association ARPO (conservatoire des publications de poésie) La liste des associations a été fournie par la Direction de l’Enseignement, de la Jeunesse et de la Culture du Conseil Général du Tarn 123 Les associations du Pays conventionnées par le Conseil Général du Tarn territoire Albi St Juéry • • • • • • • • • • • • • nom de l’association Arpèges et trémolos ADDA du Tarn GMEA Rocktime Athanor Cimaise et Portique Cinécran FOL Média Tarn Radio Albiges Théâtre de la croix Blanche Fédération musicale du Tarn Patrimoine historique du Saut du Tarn Cordes La Talvera Vaour L’Eté de Vaour Réalmont Institut d’Etudes Occitanes Montredon Pégaase (observatoire) La liste des associations a été fournie par la Direction de l’Enseignement, de la Jeunesse et de la Culture du Conseil Général du Tarn 124 5 / Schéma départemental de développement de la lecture publique ACTION CULTURELLE DÉPARTEMENTALE MISE EN PLACE D'UN SCHÉMA DIRECTEUR DE DÉVELOPPEMENT DE LA LECTURE PUBLIQUE Créée en 1945, la B.C.P., Bibliothèque centrale de prêt alors service de l'Education nationale, avait pour mission de desservir au porte à porte les écoles du département. Elle est devenue en 1975 un service du ministère de la Culture avec la mission de desservir, à l'aide des bibliobus, l'ensemble des populations des communes de moins de 10 000 habitants. A la faveur des lois de décentralisation, qui ont fait de la lecture publique l'une des seules compétences obligatoires des départements dans le secteur culturel, la B.C.P. est devenue en 1986 la B.D.T., Bibliothèque départementale du Tarn. Elle apporte ses services à une quarantaine de bibliothèques municipales et bibliothèques-relais, une cinquantaine de points-lecture et dessert encore 160 écoles. Au cours de la dernière décennie, la vie de ce réseau a été marquée par les évolutions sociales et démographiques du département, mais aussi par le développement des nouvelles technologies d’information et la mise en œuvre de politiques d'aménagement du territoire. C'est afin de prendre en compte ces évolutions et ces nouveaux enjeux, guidé par le souci que notre collectivité favorise l’accès à la culture et au savoir des Tarnaises et des Tarnais dans toute leur diversité et sur tout le territoire, que j'ai souhaité qu'une réflexion soit entreprise sur le fonctionnement de la B.D.T. et de son réseau, avec l'objectif de définir les adaptations nécessaires et de les traduire dans un véritable schéma directeur de développement. Le schéma directeur présenté ci-après résulte des travaux des commissions qui, de juin 1999 à octobre 2001 ont réuni élus, agents des services du Conseil général (Culture, Développement) professionnels et bénévoles du réseau (cf. décisions de l'Assemblée départementale et de la Commission permanente de juillet 1999 et janvier 2000). Il s'agit, à travers l'analyse du contexte de fixer le cadre général des adaptations nécessaires et de proposer la mise en œuvre d'un programme de développement spécifique. 1. LE CONTEXTE : RÉALITES ET PRINCIPES Parmi les éléments du constat qui peut être fait concernant les politiques publiques en faveur de la lecture aujourd'hui, on retiendra trois réalités essentielles : Les lieux et les modes de vie des populations Pour avoir une chance de satisfaire les attentes des populations, les bibliothèques publiques doivent être implantées dans les lieux où les habitants ont l'habitude et l'occasion de se rendre pour les démarches de la vie courante. Par ailleurs, elles doivent être accessibles aux jours et aux heures où les usagers sont disponibles pour les fréquenter. Enfin, de nouvelles pratiques d'information et de documentation à domicile se développent avec les nouvelles techniques de télécommunication et appellent de 125 nouvelles initiatives. L'initiative des territoires Le développement d'un réseau de bibliothèques publiques passe d'abord par l'implication des communes et, de plus en plus souvent, par une initiative intercommunale. Les équipements les plus dynamiques sont pleinement intégrés dans les services des collectivités, associations et bénévoles jouant un rôle d'appui. L'organisation technique des bibliothèques Dans notre société contemporaine, la masse d'information et de documentation et la diversité des centres d'intérêt des usagers sont telles qu'aucune bibliothèque publique ne peut prétendre satisfaire à elle seule tous les besoins. Elle doit, d'une part, proposer un choix suffisant de documents sous peine de désaffection du public et d'autre part, fonctionner "en réseau", c'est-à-dire pouvoir s'adresser à tout moment à d'autres bibliothèques, réelles et "virtuelles", de son environnement proche ou plus lointain pour obtenir les documents dont elle ne dispose pas. Dans le territoire départemental, l'isolement des bibliothèques est, le plus souvent, la raison première de leur fragilité. Le rôle de la Bibliothèque départementale est, de ce point de vue, déterminant. De ces trois réalités il résulte trois principes qui peuvent servir de base à l'élaboration d'un programme de développement spécifique : • • • 2. Equiper en priorité les petites villes qui exercent la meilleure attractivité sur le territoire qui les environne. Il s'agit de favoriser autour du livre et de la lecture le développement de véritables services culturels de proximité, d’assurer une meilleure accessibilité de tous les publics en prenant en compte la diversité des espaces territoriaux. Accompagner d'abord les initiatives dans lesquelles les collectivités (communes ou structures intercommunales) souhaitent réellement s'impliquer. Réorienter l'action de la Bibliothèque départementale qui doit devenir un véritable centre de ressources pour les bibliothèques du réseau, capable de proposer des solutions appropriées à la desserte de chaque territoire. UN PROGRAMME DÉPARTEMENTAL SPÉCIFIQUE L’aménagement du territoire départemental dans le domaine de la lecture publique peut s’organiser à partir de quatre types d’équipement : La médiathèque à vocation intercommunale : véritable équipement culturel, elle est gérée par des professionnels de la filière culturelle et elle est informatisée. Ses collections propres sont importantes, elle dispose de plusieurs médias, propose au public l’accès aux multiples formes de la documentation électronique, bénéficient d'espaces adaptés à des fonctions variées. Elle anime le territoire intercommunal. La médiathèque ou bibliothèque municipale : elle est gérée par au moins un professionnel de la filière culturelle et elle est informatisée. Elle a des collections, dispose de plusieurs médias et d'espaces adaptés. Elle accueille des classes et organise des animations en direction de tous les publics de la commune. La bibliothèque-relais : installée dans un local qui lui est réservé, elle est gérée par du personnel bénévole formé qui prête des livres et des documents sonores. Elle 126 accueille des classes et des publics spécifiques. Le point-lecture : dans un local à usage divers et tout public (souvent la mairie), il met à disposition des habitants de la commune un choix minimum d'ouvrages en provenance de la Bibliothèque départementale. Le programme d’incitation et d'accompagnement s'articule autour de deux axes dont il conviendra d'assurer la cohérence : les aides directes octroyées aux communes et structures intercommunales et les services apportés par la Bibliothèque départementale. LES AIDES AUX COMMUNES ET AUX STRUCTURES INTERCOMMUNALES Le Département doit instaurer un véritable partenariat avec les collectivités en ouvrant, en amont de chaque projet, une négociation sur la base de critères qui prennent en compte notamment la surface et la fonctionnalité de l'équipement, la qualité de l'accueil du public, la professionnalisation des personnels, le montant du budget consacré aux acquisitions. Sous réserve de la prise en compte des critères définis, les aides du Département qui doivent inciter les communes à développer la qualité des services offerts à la population concernent tant le fonctionnement que l'investissement : • • Investissement : mobilisation des dispositifs existants (FAPIC, CPDC et contrats de développement territoriaux) Fonctionnement : incitation à la création d'emplois qualifiés et dotation en ouvrages de référence, documentation spécialisée et/ou documents multimédias LES SERVICES APPORTÉS PAR LA BIBLIOTHEQUE DEPARTEMENTALE Toujours en accompagnement des collectivités concernées, la Bibliothèque départementale s'attachera à devenir un véritable centre de ressources, dont les missions essentielles à destination des communes relevant de sa compétence seront les suivantes : conseiller les élus pour la création et la gestion de bibliothèques publiques La Bibliothèque départementale apportera aux communes toutes les informations et tous les conseils indispensables pour la création et le fonctionnement d'une bibliothèque ouverte au public : localisation, fréquentation prévisible, investissement à prévoir, contraintes de fonctionnement, aides financières mobilisables, études d'aménagement, d'informatisation, etc. Elle sera particulièrement attentive aux projets d'équipements à vocation intercommunale afin de réorganiser, en concertation avec les différents partenaires concernés, la desserte des écoles ou le "prêt direct" quand ils ne permettent plus de répondre aux besoins de la population. conseiller les bibliothécaires qui ont en charge le fonctionnement et l'animation des bibliothèques La Bibliothèque départementale développera, à la demande des communes, les interventions sur site, la documentation professionnelle, l'initiation et le perfectionnement des bibliothécaires bénévoles et salariés, la sensibilisation des acteurs sociaux partenaires du livre et de la lecture (petite enfance, éducation, personnes âgées, etc.) prêter aux bibliothèques des livres, disques, … régulièrement renouvelés grâce aux bibliobus et musibus pour compléter les collections locales ou pour tester de nouveaux services auprès de la population. 127 contribuer à l'animation des bibliothèques. La Bibliothèque départementale proposera des expositions et des sélections d'ouvrages sur tout sujets, du matériel d'exposition, des invitations d'auteurs, de conteurs, de musiciens, etc. relier les bibliothèques publiques entre elles. La Bibliothèque départementale diffusera une lettre de liaison entre les bibliothèques du département, organisera des rencontres régulières dans le département, multipliera les formes de coopération entre les bibliothèques. Elle s'attachera à la mise en œuvre des nouvelles techniques de télécommunication pour mutualiser les différentes ressources documentaires et exploiter les possibilités d'information et de documentation "à domicile". 3. UNE INSTANCE D'ÉVALUATION : LE COMITÉ DÉPARTEMENTAL DE SUIVI DE LA LECTURE PUBLIQUE Afin d'évaluer l'impact sur les initiatives locales des différentes mesures mises en œuvre et de proposer si nécessaire des infléchissements de la politique départementale, je vous propose de mettre en place un comité départemental de suivi de la lecture publique. Ce comité réunira des élus de la Commission culturelle, des maires et des responsables de bibliothèques bénéficiant des services de la Bibliothèque départementale, des représentants des services départementaux. L'ensemble des orientations qui vous sont proposées participe d'une volonté départementale de construire, en partenariat avec les communes et les structures intercommunales, un réseau de lecture publique adapté aux besoins des tarnaises et des tarnais. 128