Le Coucou - Rochebrune

Le Coucou
Numéro 1
LE JOURNAL
LES AMIS DE
EDITORIAL
Notre coucou revient, avec de
nouveaux articles, de nouvelles rubriques, des recettes, des dictons, des
comptes-rendus, des photos, etc…
Tendez bien l’oreille; avec l’arrivée du
printemps, le coucou va bientôt chanter. Alors, gardez bien le sou dans la
poche !
Nous essayons, modestement, à travers ce journal, de vous tenir informés des différentes activités de l’association, des manifestations prévues tout au
long de l’année.
Cette publication est un lien entre nous tous, anciens et
nouveaux Rochebrunois, où chacun peut, à sa manière,
participer à la vie de notre village.
Mireille Meyère
Le plaisir peut s’appuyer sur l’illusion,
mais le bonheur repose sur la réalité.
Sébastien Roch Nicolas dit Nicolas de Chamfort
1
historique de
Extrait de l’œuvre de Henri Bouyol
LES BERGES DU CŒUR avec son aimable autorisation
Le Pontet, le 2 mars 1996
Cher Monsieur Mielle,
Je ne savais qui
trouver comme passager pour aller à Rochebrune, je ne savais
à qui écrire qui pourrait m’aider à faire le
voyage à l’intérieur
de ces deux longues
années passées à Rochebrune, après le
départ de ma mère.
Qui mieux que vous
pouvait me guider sur
le chemin de Rochebrune ? Vous avez été
de nombreuses années le maire et l’âme
de ce village de quarante habitants près de Sainte-Jalle, entre Nyons et Buis-les-Baronnies, pas
loin de mon cher Mollans où j’ai été heureux dans les rues et près de ma
Lulu.
Mais quand je suis arrivé dans ce village, tout cela était enfoui en
moi. Après le départ de ma mère, mon père nous a amenés à Sorgues, ma
sœur et moi, auprès de notre grand-mère. Nous ne sommes pas restés longtemps. Sans nous préparer, sans nous prévenir, ma sœur est partie à Montélimar dans un orphelinat dirigé par des religieuses ; elle avait à peine deux
ans. Et moi âgé de sept ans, on m’a envoyé à Rochebrune chez une nourrice. Ma grand-mère paternelle travaillait à l’hospice de Sorgues ; mon père
était routier, ma grand-mère maternelle trop âgée, trop seule, trop démunie ; la seule solution fût de nous placer.
Je ne sais qui laissa ma sœur Michelle à Montélimar. C’est mon père
qui m’amena de Sorgues à Rochebrune sur sa moto noire, une Terrot.
Nous fîmes halte à Mollans. Mon père semblait enjoué comme d’habitude ; peut être cachait-il son émotion ? Après, nous reprîmes la route. Nous
fîmes encore halte près de Buis-les-Baronnies pour la pause pipi… Etait-ce
pour retarder l’instant fatal où il allait me laisser seul, là-bas, dans ce petit
village ? Je ne sais. Après le col d’Ey, nous voici presque rendus à Rochebrune ; on y distingue une belle vallée calme et sereine ; un peu trop, à
mon goût, en ce temps-là.
2
Puis au lieu de continuer sur Sainte-Jalle, on bifurque sur Rochebrune. On
passe devant un dégueulis de pierres grises, on dirait une carrière d’ardoise, c’est triste, sale, angoissant ; puis on arrive après une bonne montée sur
le petit plateau d’une colline ; c’est la place de Rochebrune.
De quelque côté où l’on se tourne, on ne distingue que la montagne. Tout
autour du village, ce n’est que précipices ou montées vers les crêtes. La
seule issue c’est la route qui redescend et par où je suis arrivé. J’ai l’impression d’être au bout du monde, au fin fond du monde, au cœur d’une
spirale d’où on ne peut s’échapper que si on vient vous chercher.
Puis tout se passa très vite ; mon père descendit la valise, parla quelques minutes à la nourrice, m’embrassa, peut-être, et repartit aussitôt. J’entends encore le bruit de la moto s’évanouir dans la nature… Puis plus rien.
Voilà, je suis seul sur cette petite place qui sera mon univers pendant deux ans. Aucune lettre, aucune visite ne viendront troubler ma retraite forcée. Depuis ce jour-là je me suis forgé une indépendance qui ne se
relâchera jamais vis-à-vis de ma famille et de toute autre institution, y
compris l’Eglise, qui saura pourtant faire de moi un homme équilibré, généreux, ouvert au monde.
Très vite, je me liai aux autres enfants, filles et garçons. Nous étions
une dizaine à
peu près, presque tous du
même âge. Marraine, c’est
ainsi qu’on appelait Madame Eglin, notre
nourrice,
était aidée de sa
mère et de
Christiane, une
fille robuste,
énergique,
ne
s’en laissant
pas conter par
personne. Je
n’ai jamais su si
elle était une
fille recueillie
ou si elle
était la fille de
Marraine.
Marraine était
gentille, autoritaire, mais
juste, bonne
et bienveillante.
Je n’ai pas
de mauvais souvenirs des adultes du village. Je ne me rappelle pas non plus de présence
masculine dans la maison….
Henri
à suivre dans le Coucou N° 2
3
Petits dictons populaires
Brouillard sur les monts, rentre à la maison.
Brouillard dans les vallées, sors la cognée.
Neige en février vaut du fumier.
Quand la lune est dans l’eau, dans deux jours il y a de l’eau.
Quand le coucou se met à chanter, les derniers flocons vont tomber.
En hiver, si tu entends tonner, c’est que l’hiver a avorté.
Eysseric Yvan
S’il pleut en juin, mange ton poing.
Lenoir André
Fau pas faire lou civié avans d'agué la lèbre
Il ne faut pas faire le civet avant d'avoir le lièvre. Gé
Compte-rendu de la saison de chasse
« ACCA gros gibiers »
(Du 5 septembre 2007 au 29 février au soir)
Cette année :
44 sangliers ont été prélevés, dont 23 femelles et 21 mâles,
5 chevreuils, dont 3 mâles et 2 femelles,
sur un total de 49 battues.
Rappelons que les plus chanceux ou les plus favorisés ont été :
-Jean-Michel CANET : 6 sangliers
-Lionel BOUCHET : 5 sangliers
-Alain PALANQUE : 5 sangliers
La chasse est notre passion et nous devons nous battre pour qu’elle
reste ce qu’elle est aujourd’hui, un mélange de gestion rigoureuse
et de plaisir et cela tout en respectant les autres usagers de la nature.
L’équipe remercie les habitants, promeneurs et autres habitués de
nos petites montagnes de leur bienveillance.
Lenoir André
4
VIN D’ABRICOT
4 litres de vin blanc
30 abricots bien mûrs, coupés en deux, dénoyautés
600 grammes de sucre
1 verre d’eau de vie
Dans une cocotte minute, faire frémir le vin blanc
avec les abricots pendant une demi-heure. Ajouter
le sucre, le verre d’eau de vie.
Laisser refroidir.
Filtrer.
Mettre en bouteille.
TARTE AUX HERBES
Pâte brisée : 200gr de farine, 1pincée de sel, 100gr de
beurre et 10cl d’eau.
Farce : 125gr champignons de Paris, 125gr d’oseille,
125gr de blanc de poireaux, 4 belles feuilles de blettes (ou épinards : une grosse poignée), 5 œufs, 1 verre
de lait, 6 cuillères à soupe de crème, beurre pour
cuisson des légumes.
Préparer la pâte, mélanger la farine et le sel, y incorporer le beurre froid détaillé en petit morceaux,
quand la pâte est « sableuse » y mettre l’eau, mélanger
du bout des doigts sans pétrir et faire une boule.
Laisser reposer le temps de préparer la farce.
Faire revenir séparément au beurre, les poireaux émincés, ils ne doivent pas dorer mais fondre, pour cela y
mettre de temps en temps un peu d’eau, puis les champignons, faire fondre l’oseille, puis les feuilles de
blettes ou épinards.
Préchauffer le four Th. 7à8.
Garnir un moule à tarte avec la pâte, en piquer le fond
à la fourchette puis garnir avec les œufs battus avec
le lait et la crème auxquels vous ajoutez les légumes.
Cuire 30 mn. Se déguste chaud.
Bien entendu vous salez et poivrez les légumes et modérément par conséquent les œufs et la crème.
BON APPETIT...
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Les Schtroumpfs, le retour
Du 1er au 4 mai 2008 l'Association Sportive Schtroumpfs Genève et
ses champions boulistes reviendront dans la belle région des Baronnies pour une rencontre autant amicale que sportive. Ils sont invités
par les Amis de Rochebrune pour ranimer et retrouver l'ambiance
amicale de leur visite en 2006. Cet événement est encore dans les
mémoires et dans les yeux des sportifs "pas tout à fait comme les
autres", de leur accompagnateurs/entraîneurs et des membres du comité des Schtroumpfs. Dans leur regard brille le reflet d'un alliage de
métal et de soleil que les gens de Rochebrune avaient allumé. Les
Schtroumpfs sont certains
que la magie de 2006
opérera de nouveau
grâce à l'accueil et la
générosité des habitants
du village.
Les amis de Rochebrune, et ce mot prend ici
toute sa saveur et sa
profondeur, ont reconduit l'organisation
d'un tournoi de boules
en triplettes formées
d'équipes mixtes (handicapé, accompagnateur, Rochebrunois). Ce
haut fait sportif se déroulera le samedi 3 mai 2008, l’après-midi. Le
jour d'avant, l'Association des Amis de Rochebrune mettra aussi sur
pied pour les Schtroumpfs une sorte de rallye dans lequel ceux-ci
devront répondre de façon ludique à des questions, effectuer des
tests physiques tout en découvrant la faune et la flore à travers les
collines de la commune de Rochebrune. Un moment sportivoculturel où l'amitié et les rencontres auront aussi leur place Ce sera
donc pour le vendredi 2 mai dans l'après-midi.
Le soir, les boulistes suisses auront le plaisir de faire déguster à nos
hôtes une bonne raclette préparée de façon traditionnelle, mais servie avec le vin blanc de la cave Liotaud une fois n’est pas coutume..
Les Schtroumpfs
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FETE DE ROCHEBRUNE
26 et 27 JUILLET 2008
Belle-Île en Drôme ?
Autrefois
Hiver 2007-2008
...et d’autres photos sur le site
www. rochebrune-drome.fr
7
ASSOCIATION DES AMIS DE
ÉLECTION DES MEMBRES DU BUREAU
29 septembre 2007
Président :
Michel BERTE
Vice président :
Gérard FONTAINE
Trésorière :
Françoise COMBALUZIER
Vice trésorière :
Christiane DAUDIN
Secrétaire :
Mireille MEYERE
Vice secrétaire :
Lucien ANDRIEUX
Membres :
Evelyne ANDRIEUX,
Michèle BERTE,
Arlette EYSSERIC,
Marie-Jo BRIERE,
Patrick COMBALUZIER,
Yvan EYSSERIC,
Renaud CHAUVIN-BUTHAUD
SITE INTERNET
www. rochebrune-drome.fr
Nouveaux habitants au village :
Madame et Monsieur GELY
Madame et Monsieur BOUQUIAUX
Corinne et Olivier BERTE
Félicitations et plein de bonheur pour les naissances de
Estève RESNEAU
le 12 novembre 2007
Noé PLANKE
le 7 février 2008
8
Arrivée à Rochebrune de Christiane Daudier
Vers les années 44, un ami d’enfance de mon père, né comme lui
à Autrey les Gray en Haute Savoie, fut nommé chef de gare à
Buis les Baronnies. A partir de cette date mes parents furent des
habitués des Baronnies. Puis quatre naissances successives au
foyer Raillard estompèrent les voyages, mais dans la tête, toujours un coin pour la Drôme.
C’est en 1958 que nous avons repris la route vers Le Buis
avec une toile de tente:camping sauvage, très courant à cette époque, baignade dans les gorges du Brieux et beaucoup de balades,
il n’en fallait pas plus.
En 1964 je crois, une annonce dans un journal fut de bon
augure : Monsieur Closse, menuisier ébéniste à Rochebrune,
cherchait un apprenti. A cette époque, nous connaissions bien des
problèmes relationnels avec mon frère Michel ( problèmes d’ado). Donc, l’occasion fit le larron. Michel est venu partager vie de
famille et apprentissage chez Monsieur et Madame Closse et
leurs enfants. A cette époque le village était bien désert, beaucoup
de maisons étant en ruines. Avec la famille Closse, Mademoiselle
Eglin qui élevait de nombreux enfants de la DASS et résidait
dans la maison des Combaluzier, et Monsieur Mielle, maire,
étaient les seuls habitants du village.
Mais une ou deux visites à Rochebrune, il n’en fallait pas plus
pour un coup de foudre. En plus, à cette époque, nous aurions pu
acquérir le village entier, les terres en sus pour une bouchée de
pain ! Monsieur Mielle voulait tellement voir vivre son village qu’il
aurait tout donné. Il était très accueillant, avec une salade de son jardin, une poignée de tilleul et toujours son fameux pot en grès aux
mille surprises. Posé au milieu de la table, lorsqu’il soulevait le couvercle, il y avait de quoi tomber comme des mouches ! La paille sortait du pot toute vivante, les asticots ne demandaient pas leur reste et
ne pensaient qu’à fuir, et bouquet final, l’extraction des fromages de
chèvre, tout pâteux d’une belle couleur vert de gris à l’odeur indéfinissable. Par contre, il savait nous préparer de succulentes omelettes
aux truffes. Enfin bref,
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Statistiques météo de Michel Berte
Températures (°C)
Max
Min
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Précipitations (mm)
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Les blagues du Coucou
Un homme roule sur la petite route sinueuse qui arrive à Rochebrune.
Une femme roule sur la même route, mais dans l'autre sens. Au moment
où ils se croisent à l’endroit le plus difficile la femme sans s’arrêter baisse
sa vitre et crie : "Cochon!" L'homme ouvre immédiatement la sienne et
répond :"Pétasse!" Au moment où l'homme arrive, énervé, dans le virage
suivant, il démolit sa voiture en emboutissant violemment un sanglier de
100 kilos qui se trouvait au milieu de la route.
Morale de l'histoire, mesdames ?
Si les hommes pouvaient seulement...ECOUTER.....!!!
Une autre pour vous messieurs ?
Que doit faire un homme quand sa femme court en zig zag dans les rues
du village ?
Continuer à tirer !
10
Echos de Saint Michel (Extraits du Livre d’Or de l’église)
Mon mari fût instituteur dans ce village en 1955 pendant 1 an. Nous y
sommes venus dans les années 60, depuis quelle transformation, quel
merveilleux travail a été fait. Bravo et merci de conserver ces lieux souvent
abandonnés.
M.Feydel région de Rouans
Merci à ceux qui ont redonné vie à ce village, à
cette église. J'y ai gardé les chèvres, balayé
l'église et parti par manque (1952)
Régine Noé
Moi qui suis Baroniarde, je ne reconnais plus le Rochebrune de mon enfance. Bien entendu, il faut aller avec son temps...
Ce village tout neuf est beau. Il est difficile d'y retrouver les traces d'un passé qui pour moi n'est pas si éloigné; il avait son
charme.
Le Buis
Visite d'une équipe de vieux amis habitant de la Seyne.
Cette vieille église ouverte aux touristes est très sympatique,
et dénote une solide foi des personnes qui l'ont sauvée. Le village est très bien tenu et le chemin pavé de la grand rue est magnifique.
L.Ph.G
Coucou, je connais très bien ce Village car j'y ai passé la majeure partie de mes vacances de petite et de
grande enfance....
Cette église est vraimenr géniale!
Charlotte
Même si le chemin a été rude pour arriver jusqu'ici ça en valait la
peine, magnifique village, Chapelle typique et paysage splendide.
Merci de préserver ce patrimoine
un groupe de marcheur Stéphanois
Il y a des lieux bénis et des moments privilégiés dans les axes du temps.
C’est le cas ici où se rencontrent depuis des siècles les énergies positives
que le vent se charge d’amener dans les collines. Je le sais je l’ai rencontré.
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coup de foudre pour Rochebrune et nous voilà propriétaires de la
Bergerie, la partie habitation fut achetée par nos amis Parisiens
Monsieur et Madame Moine.
Désormais, au menu des vacances : pierres et ciment…Mon
père est décédé en1988. Jusqu’en 2000, ma mère s’est accrochée
pour ne pas vendre la maison, mais la vie à Rochebrune, seule, et
sans voiture surtout……Décision fut prise de vendre la maison
bien que nous refusions cette idée, mais comprenions. Quand un
acheteur s’est présenté à la porte, là il a fallu agir et c’est donc
sans hésiter que je suis devenue propriétaire en 2001.
Christiane Daudier
REPAS DE LA SAINT-MICHEL
Au menu * concocté par deux excellentes cuisinières de la
Grand-Rue (?) l’amitié à répondu présent ce 29 septembre
2007. Sous la grande tente mise en place par les membres de
l’Association des Amis de Rochebrune, soixante neuf personnes se sont régalées des plats servis et des vins** accompagnants le repas.
* Rillettes de saumon - Poulet au vinaigre - Flan aux brocolis - Tarte Malaga
** Vins de la cave de la Rosière et des fameuses
« Chardonnette blanche » et « Chardonnette rosée »
de Valéry Liotaud.
Prochain repas
Michel le
27 septembre
12
de la Saintsamedi
2008
Hommage à Monsieur André RAILLARD
Je voudrais parler d'André Raillard qui a eu un rôle important puisque il a été l'âme de village, acteur de la rénovation de l'église, puis adjoint
au maire. Même s'il n'était pas croyant, André ne pouvait supporter l'idée
que l'église deviendrait une ruine. Il avait le respect du patrimoine et du
travail de nos pères au Moyen âge. Il s'est mis au travail, a refait la toiture
puis une partie du sol, a installé une porte solide. Par la suite, il a fait un
plafond en frisette, au transept droit, qui fut remplacé par une voûte en
plastique lors de la réfection par les Monuments de France. Le dossier de
l'église du 13 ème siècle avait été accepté. Pour cela, il fallait de l'argent.
André a su réunir autour de lui pour ce projet des vacanciers volontaires.
Ce fut la fête de Rochebrune. Il y avait déjà un repas confectionné
par ceux qui le voulaient et le dimanche, il y avait vente de pâtisseries, des
jeux pour enfants, un tournoi de pétanque et une buvette. Cela rapportait
de quoi acheter les matières premières. La fête terminée, on faisait les
comptes. Quels bons moments passés chez les Raillard, avec les gaufres de
Marie et la Clairette de Die. Nous étions très gais, mais très rigoureux et si
fiers des bénéfices des différentes caisses. L'association des Amis de Rochebrune fut créée et déclarée en préfecture en 1971. André, adjoint au
maire ne pouvait être président. Cela lui importait peu. Ce qui comptait
pour lui c'était l'action au service du village.
On retrouve ce même trait de caractère dans son rôle d'adjoint. Le maire de l'époque habitait une ferme éloignée, André, lui, était au
coeur de village. C'est lui qu'on appelait pour un problème d'eau, ou d'électricité ou tout autre chose. "Les" Raillard tenaient table ouverte, Marie était
au fourneau. Voulait-on voir une maison, avoir un renseignement, c'était
chez eux qu'on venait. Dans le quotidien, André avait toute l'activité d'un
maire. Il voyait aussi les problèmes sur un plus long terme, l'eau par exemple, et fut à l'origine de bien des améliorations. Il était d'un naturel réservé,
s'effaçait et trouvait son bonheur dans l'action positive et efficace. Il est
parti trop tôt pour qu'on le remercie, mai 1988. Que ces quelques lignes
soient l'expression de la reconnaissance du village à qui il a tant donné.
Jeanine Foessel
Repas de la Saint-Michel
samedi 27 septembre
13
Reportage rando
Rochebrune le 20 octobre 2007, randonnée au Mont Angèle
par Gérard Fontaine
Nous partons à 5, beaucoup d’inscrits s’étant désistés au dernier moment. Qu’à cela ne tienne la journée sera belle. Départ à
9h00 de la Place du BiCentenaire à Rochebrune pour une destination que Michel Berte nous a préparée : Le Mont Angèle. Cette
montagne
qu’on
aperçoit
vers le nord,
depuis la
route d’accès à Rochebrune,
propose
à notre vue
un énorme plateau
montant
depuis
le
village de
Villeperdrix
ou
du
hameau de
Chaudebonne.
Depuis la route
qui mène à une ferme, nous prendrons le chemin de pierrailles qui
part droit et pentu vers le sommet, mais auparavant Michel doit demander l’autorisation de traverser le plateau auprès du berger. En
effet une grande partie de la montagne est propriété privée et interdite depuis quelques temps au passage des marcheurs sans le
passe- droit donné par le propriétaire. Michèle, Christiane, Patrick,
Michel et Gérard, sans omettre Tao le chien de notre "Comba" préféré, attaquons la montée dans les cailloux roulant sous nos pas.
Une multitude de touffes de buis parsèment d’abord le sentier, puis
nous traversons une profusion de thym dont l’odeur nous parvient
malgré un vent puissant.
Le vent semble prendre son élan vers le haut de la montagne
et glisser sur la grande pente d’Angèle. Et nous n’avons pas encore
subit les assauts de Mistral qu’on trouvera au sommet. Quelle est
belle cette montée. Que la montagne est belle. Après 1h30 de
grimpée et quelque crapahutages dans les premiers rochers, nous
atteignons les crêtes vers le nord. Le berger propriétaire des lieux
s’approche de notre groupe pour une « tchatche » bienvenue.
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Le troupeau est impressionnant en nombre et les vagues laineuses
qu’il dessine suivent le grand mouvement de l’herbe. Les bêtes
sont à l’abri du vent au dessous de nous et nous nous dirigeons à
l’extrême bord des crêtes.
Autant l’adret semble relativement plat, autant le précipice
est prononcé vers l’ubac. Un panorama circulaire, une vue formidable se dessine sur la Drôme et les Alpes de Hautes Provence. Découverte de la montagne de Couspeau, du Vercors et les sommets
du Dévoluy et, tout près, plongeon à pic sur le Montrond, l'Enclue et
Le Caire, le col de la Chaudière. Des vues immenses sur cette partie sauvage et attirante de la Drôme. Et encore, au loin, Le Grand
Delmas, les Trois-Becs émergeant des nuages. Au sud les monts
et les cols connus entourant Rochebrune.
La force du vent nous amène des larmes et les vêtements
chauds sont les bienvenus. Nous cherchons un coin abrité pour le
casse-graine. Dans une dépression qu’Eole ne parvient pas à décoiffer, nous sortons enfin nos gamelles et nos gourdes. Le Calandos, La Pancetta,
Le
Gruyère
suisse, pour
l’internationalité de notre groupe
(les belges
n’ont amené ni frites,
ni moules),
accompagnés d’une
baguette
croustillante, de pommes,
de
fruits secs et
de
boissons chaudes feront
l’affaire pour
apaiser notre faim.
Nous ne stationnons pas trop longtemps à cause du froid et faisons encore un
bout de chemin pour arriver au point culminant de 1606 mètres. Encore quelques provisions d’images magnifiques pour notre besace
à souvenirs et nous décidons sous l’impulsion de notre guide Michel
de redescendre par le même chemin. Juste avant quelques photos
immortaliseront notre groupe au sommet.
La descente est longue et pénible pour les genoux mais quel
bonheur d’avoir fait cette marche en excellente compagnie.
A refaire !
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LE CALENDRIER DES SORTIES ET RANDOS
Pour l’année 2008
-Dimanche 23 mars
Pour les amateurs de randonnées de plusieurs jours, réservez déjà les dates des
-Samedi 10 et dimanche 11 mai.
-Dimanche 14 septembre
-Dimanche 9 novembre
Pour tout renseignements :
Mr Michel Berte tél : 0475275431
Comité de rédaction du journal :
Mireille Meyère
Michel Berte
Michèle Berte
Gérard Fontaine
([email protected])
([email protected])
([email protected])
([email protected])
POUR NOUS ECRIRE : Association des Amis de Rochebrune
chez Michel Berte 26110 Rochebrune
SITE INTERNET
www. rochebrune-drome.fr
Ont aussi participé à la rédaction de ce numéro 1
Printemps 2008 :
Christiane Daudier, Jeanine Foessel, André Lenoir, Yvan Eysseric, Henri Buyol
crédits photographiques : Michel Berte, Marc Meyère,
Monsieur Delorme, Gérard Fontaine
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Le Coucou de Rochebrune