Carcassonne : le 24 octobre , ils seront des milliers pour la

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Carcassonne : le 24 octobre , ils seront des milliers pour la
Edition du 29 09 2009
Carcassonne : le 24 octobre , ils seront des milliers
pour la défense de la langue occitane
Le 24 octobre prochain, plus de 10 000 personnes sont attendues à Carcassonne pour un défilé "per la lenga
occitana". Les organisateurs critiquent l'absence de politique favorable aux langues régionales et parlent de
"discrimination". Pour David Grosclaude, président de l'Institut d'études occitanes (IEO), l'heure est grave :
l'occitan est tout simplement victime de "discrimination" . Il y a un an, les langues régionales faisaient
pourtant leur apparition dans la Constitution, associées "au patrimoine de la France". Un changement qui
avait suscité de l'espoir chez les occitanistes.
Aujourd'hui, c'est un sentiment d'amertume qui prédomine. "On imaginait que la République protégerait son
patrimoine, explique David Grosclaude. Mais au lieu de ça, c'est à un enterrement de première classe auquel
on a droit. Nos lettres à Sarkozy, Albanel et Mitterrand sont restées sans réponse. Nous demandons que
l'Etat tienne sa promesse de 2008 et fasse voter une loi en faveur des langues régionales".
"Forte demande pour l'occitan" En matière d'enseignement, tout reste à faire. "Ouvrir une calandreta ne
coûte pas plus cher qu'ouvrir une classe en français, poursuit le président de l'IEO, mais cela demande dix
fois plus d'énergie car l'administration ne cesse de nous mettre des bâtons dans les roues".
"Moins de 2 % des enfants du Languedoc reçoivent un enseignement en occitan, s'indigne Jean-Louis
Blenet, président de la confédération des calandretas. Et au baccalauréat, l'option occitan est tombée au
coefficient 2, soit moins que le latin ou le grec". "La situation est préoccupante, confirme Stéphane
Bourdoncle, de la Fédération pour l'enseignement de la langue et de la culture d'Oc. Au Capes d'occitan, il
n'y a plus que quatre postes contre une vingtaine auparavant. Du coup, il y a moins d'étudiants. De l'école à
l'université, il y a pourtant une forte demande d'enseignement en langue occitane". Derrière la langue, c'est
la culture occitane qui se retrouve menacée. Parmi leurs nombreuses revendications, les organisateurs de la
manifestation carcassonnaise demandent la mise en place d'une signalisation bilingue dans les lieux publics.
Autre motif de courroux : la quasi-disparition de l'occitan dans les médias publics. "Avant, on nous renvoyait
toujours l'article 2 de la Constitution selon lequel "la langue de la République est le français", souligne
Jean-Louis Blenet. Aujourd'hui, les langues régionales sont inscrites dans la Constitution mais on s'aperçoit
que les collectivités restent très passives. Elles nous donnent juste une obole. Cette manifestation doit
rappeler aux élus qu'ils doivent se bouger".
G. R
http://www.lindependant.com/articles/2009-09-29/carcassonne-le-24-octobre-ils-seront-des-milliers-pour-ladefense-de-la-langue-occitane-50630.php
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NARBONNE
Edition du 29 09 2009
Ils seront des milliers pour la défense de l'occitan
CARCASSONNE. Le 24 octobre, plus de 10 000 personnes sont attendues pour un défilé "per la lenga
occitana". Elles dénonceront l'absence de politique en faveur des langues régionales.
Le contexte de notre manifestation est tragique, l'enseignement public des langues régionales est sinistré" .
Pour David Grosclaude, président de l'Institut d'études occitanes (IEO), l'heure est grave : l'occitan est tout
simplement victime de "discrimination". Il y a un an, les langues régionales faisaient pourtant leur
apparition dans la Constitution, associées "au patrimoine de la France". Un changement qui avait suscité de
l'espoir chez les occitanistes. Aujourd'hui, c'est un sentiment d'amertume qui prédomine. "On imaginait que
la République protégerait son patrimoine, explique David Grosclaude. Mais au lieu de ça, c'est à un
enterrement de première classe auquel on a droit. Nos lettres à Sarkozy, Albanel et Mitterrand sont restées
sans réponse. Nous demandons que l'Etat tienne sa promesse de 2008 et fasse voter une loi en faveur des
langues régionales".
"Forte demande pour l'occitan" En matière d'enseignement, tout reste à faire. "Ouvrir une calandre ta ne
coûte pas plus cher qu'ouvrir une classe en français, poursuit le président de l'IEO, mais cela demande dix
fois plus d'énergie car l'administration ne cesse de nous mettre des bâtons dans les roues".
"Moins de 2 % des enfants du Lan guedoc reçoivent un enseignement en occitan, s'indigne Jean-Louis
Blenet, président de la confédération des calandretas. Et au baccalauréat, l'option occitan est tombée au
coefficient 2, soit moins que le latin ou le grec". "La situation est préoccupante, confirme Stéphane
Bourdoncle, de la Fédération pour l'enseignement de la langue et de la culture d'Oc. Au Capes d'occitan, il
n'y a plus que quatre postes contre une vingtaine auparavant. Du coup, il y a moins d'étudiants. De l'école à
l'université, il y a pourtant une forte demande d'enseignement en langue occitane". Derrière la langue, c'est
la culture occitane qui se retrouve menacée. Parmi leurs nombreuses revendications, les organisateurs de la
manifestation carcassonnaise demandent la mise en place d'une signalisation bilingue dans les lieux publics.
"Les élus doivent se bouger" Autre motif de courroux : la quasi-disparition de l'occitan dans les médias
publics. "Rien n'a changé depuis trente ans, déplore David Grosclaude. La radio a supprimé le peu d'occitan
qui existait. Quant à la télé, c'est toujours une heure pas semaine".
"Avant, on nous renvoyait toujours l'article 2 de la Constitution selon lequel "la langue de la République est
le français", souligne Jean-Louis Blenet. Aujourd'hui, les langues régionales sont inscrites dans la
Constitution mais on s'aperçoit que les collectivités res tent très passives. Elles nous donnent juste une
obole. Cette manifestation doit rappeler aux élus qu'ils doivent se bouger" . "Le 24 octobre, avant le départ
du défilé, nous laisserons la parole aux représentants politiques, précise David Grosclaude. Mais ce j our-là,
ils devront surtout écouter les revendications des manifestants".
G. R.
http://www.lindependant.com/articles/2009-09-29/ils-seront-des-milliers-pour-la-defense-de-l-occitan50440.php
CARCASSONNE
Edition du 27 09 2009
Carcassonne coeur de l'Occitanie le 24 octobre
Carcassonne coeur de l'Occitanie le 24 octobre Après avoir rassemblé 10 000 personnes en 2005 à
Carcassonne et 20 000 en 2007 à Béziers, les défenseurs de la langue d'Oc remettent ça. Le 24 octobre, ils
seront à nouveau des milliers à défiler sur les boulevards, avant de monter à l'assaut de la Cité. Un seul mot
d'ordre : Anem Oc, per la lenga occitana !Depuis l'an dernier, les langues régionales sont inscrites à l'article
75 de la Constitution. Mais selon les organisateurs de la manifestation, qui se sont réunis hier, "les
collectivités restent frileuses, que ce soit en matière d'enseignement ou de culture".
Un des objectifs du 24 octobre sera de "faire pression sur les élus pour qu'ils nous soutiennent davantage",
annonce David Grosclaude, président de l'Institut d'études occitanes, qui fait partie de la coordination Anem
Oc.
Le samedi 24 octobre, à partir de 10 h, le square André-Chénier verra affluer des manifestants venus de
toute l'Occitanie, y compris de quelques vallées italiennes, mais aussi du Pays Basque, de Bretagne, de
Catalogne...La manifestation débutera à 14 h sur les boulevards, avant que le défilé ne monte vers la Cité.
En fin d'après-midi, retour à André-Chénier où des artistes se produiront gratuitement. La fête se prolongera
le soir.
http://www.lindependant.com/articles/2009-09-27/carcassonne-coeur-de-l-occitanie-le-24-octobre49289.php
NARBONNE
Edition du 25 09 2009
Parents d'élèvesÀ Carcassonne, pour la langue
d'Oc !
Les associations de défense de la langue et de la culture occitane appellent à manifester le samedi 24
octobre à Carcassonne.
Les précédents rassemblements avaient déjà connu une forte mobilisation : 10 000 personnes en 2005 et 20
000 en 2007. Les organisateurs appellent "les responsables syndicaux, associatifs et politiques, les
personnalités du monde culturel, les élus, à signer massivement l'appel" sur Internet (http : /
anemoc.macarel.net).
Les organisateurs sont rassemblés en une "Coordinacion Anem Òc !", composé de l'IEO (Institut d'Estudis
Occitans), de la Felco (fédération des enseignants de langue et culture d'Oc), des Calandreta, de Òc-Bi (une
association de parents d'élèves pour l'enseignement bilingue public) et de "Felibrige" (un mouvement de
défense de la langue d'Òc fondé en 1854 par Frédéric Mistral).
En attendant, une réunion de la Coordinacion Anem Òc se tiendra le samedi 26 septembre
http://www.lindependant.com/articles/2009-09-25/carcassonne-pour-la-langue-d-oc-48063.php

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