Understanding Your Severance Pay - Institut professionnel de la
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Understanding Your Severance Pay - Institut professionnel de la
Comprendre votre indemnité de départ Contexte Le Conseil du Trésor cherche encore activement à conclure une convention accélérée avec les groupes de l'Institut qui sont régis par le Conseil du Trésor (CS, RE, SP, SH, NR et AV). Il a fait savoir très clairement à nos représentants que l’élimination de l’indemnité de départ pour les départs volontaires serait une condition préalable à une entente dans la présente ronde de négociation. Selon le Conseil du Trésor, si l’on ne s’entend pas sur ce point, toutes les tables se retrouveront dans une impasse (que le processus de négociation soit accéléré ou non). Les dispositions touchant l’indemnité de départ ont été négociées dans le cadre de nos premières conventions collectives à la fin des années 1960 et au début des années 1970 et l'indemnité de départ constitue une partie importante de notre régime de rémunération depuis. De même, en 1969, les membres ont renoncé au droit existant d’encaisser les congés de maladie non utilisés. Disposition actuelle pour l’indemnité de départ dans nos conventions collectives : La grande majorité de nos conventions collectives prévoient une indemnité de départ au moment de quitter la fonction publique fédérale. Le départ peut être volontaire (démission ou départ à la retraite) ou involontaire (mise en disponibilité, licenciement ou décès). Les dispositions actuelles prévoient le versement d’une indemnité de départ pour les départs volontaires et involontaires à des taux variables pour les employés permanents qui comptent au moins dix années de service. Dans le cas d’un départ à la retraite, le taux est habituellement égal à une semaine de rémunération pour chaque année complète d'emploi continu jusqu'à concurrence d'un paiement forfaitaire de trente semaines au moment du départ à la retraite. La valeur de l’indemnité équivaut à environ 1,9 % de votre salaire par année, jusqu’à la retraite. Dans le cas d’une démission, il s’agit d’une demi-semaine par année jusqu’à concurrence de 13 semaines de rémunération, soit environ 1 % du salaire par année. Ces dispositions sont loin d’être aussi généreuses que celles qui s’appliquent aux dirigeants élus et qui ont été publiées récemment. L’entente de l’AFPC : Trois des cinq tables de négociation de l’Alliance de la fonction publique du Canada ont accepté une entente de trois ans (1,75 %, 1,5 % et 2,0 %), qui prévoit l’élimination de l’accumulation de l’indemnité de départ dans le cas de départs volontaires. Essentiellement, ils ont échangé une augmentation de salaire de 0,75 % pour 1,9 % de salaire par année jusqu’au départ à la retraite. Ils ont pris cette décision dans le cadre d’une ronde de négociations accélérées proposée par le Conseil du Trésor. Leur entente sur l’indemnité de départ s’accompagnait également de divers autres changements. Il y a entre autres un remboursement immédiat volontaire de l’indemnité de départ accumulée jusqu’ici (moins les impôts) qui s’appliquerait maintenant à ceux qui comptent moins de 10 années de service et aux employés pour une période déterminée; les employés peuvent également opter pour un report du paiement de cette indemnité à leur départ à la retraite afin de profiter d’augmentations de salaire additionnelles. L’Alliance a dit que ce qui l’a motivée à accepter de renoncer à l'indemnité de départ à la demande du CT, c’est qu’elle croyait que les obligations du gouvernement associées à ces indemnités de départ risquaient d’entraîner des licenciements. Des renseignements additionnels sur l’entente de l’AFPC sont accessibles sur son site Web en suivant les liens suivants : http://psac.com/news/2010/bargaining/20101207-f.shtml http://psac.com/bargaining/units/treasury_board/severance-f.shtml 1 Position de l’Institut : À ce jour, deux des cinq tables de l’AFPC ont refusé de renoncer à leur indemnité de départ et trois autres unités de négociation ont conclu des négociations avec succès sans renoncer à leur indemnité de départ (SEI, ACAF et CMTCM). Aussi légitime que soient les raisons de l’AFPC, l’Institut a quant à lui des préoccupations et des priorités différentes qu’il a maintenues au cours de nombreuses rondes de négociation. Pour que nous envisagions une entente similaire sur l’indemnité de départ, l’employeur doit accéder aux demandes qui sont pour nous d’une importance cruciale. Le Conseil du Trésor doit répondre aux préoccupations et aux besoins particuliers des professionnels de la fonction publique et en tenir compte dans ses ententes avec l’Institut. Que ce soit par hasard ou à dessein, la proposition touchant l’indemnité de départ divise les membres de l’Institut : les jeunes contre les vieux, les employés de longue date et les nouvelles recrues. L’employeur ne pensait qu’à ses intérêts et non à ceux de l’Institut en montant les membres les uns contre les autres et en invitant les membres actuels à renoncer à un droit aux dépens des futurs employés de la fonction publique et membres de l’Institut. Si vous voulez plus de renseignements sur les calculs des pertes appliqués aux membres de l’Institut, visitez le site Web de l’Institut en suivant le lien suivant : http://www.pipsc.ca/portal/page/portal/website/memberservices/representation/bargaining/action/ Examples%20of%20the%20tentative%20deal%20between%20TB%20and%20PSAC%20if%20a pplie Notre intention est de lutter pour conserver notre indemnité de départ, car c’est là une partie importante de notre régime de rémunération. Un grand nombre de professionnels de l’Institut sont sensiblement moins bien payés que leurs homologues du secteur privé; l’indemnité de départ constitue un moyen de nous assurer d’avoir les plus brillants professionnels, innovateurs et producteurs au service des Canadiens. Répercussions fiscales : Les membres qui peuvent être tentés de renoncer à l’indemnité de départ en échange d’argent doivent maintenant savoir qu’à moins de pouvoir mettre la totalité de cet argent dans un abri fiscal, le gouvernement sera là pour récupérer sa part, réduisant le remboursement de près de 50 % en impôts. Il existe quelques mécanismes pour réduire les répercussions fiscales en cotisant à un REER, mais ces cotisations sont limitées en fonction des droits de cotisation individuels. Cependant, si l’indemnité de départ est préservée jusqu’à votre départ à la retraite, il y a de nombreuses autres options disponibles pour le report de l'impôt et des taux plus bas. En ce qui concerne la possibilité que le Conseil du Trésor ait recours à la loi pour mettre le changement en œuvre dans nos conventions : Cela est toujours techniquement possible. Cependant, cette façon de procéder dans les conventions collectives de la fonction publique négociées antérieurement a été justifiée par des circonstances économiques exceptionnelles. Cela dit, et comme le gouvernement a eu recours à la loi dans notre dernière ronde de négociation (avec la Loi sur le contrôle des dépenses ou le projet de loi C-10), il semble peu probable que cela se produise deux fois de suite. 2