Socio-économies des bassins d`emploi de la LOZERE et du GARD

Transcription

Socio-économies des bassins d`emploi de la LOZERE et du GARD
Socio-économies des bassins
d’emploi de la LOZERE et du GARD
y
y
y
Lozère
Alès-la Grand Combe
Ganges-le Vigan
y
y
Bagnols-sur-Cèze
Nîmes
Réalisation : Hélène Cougnenc - OREF
Traitements Statistiques : Jennifer Mercier - OREF
Cartographie : Clara Levêque - DSI - SIG région LR
Disponible sur www.oref-lr.org
EDITO
Sous l’impulsion des politiques menées par l’Europe, l’Etat et la Région ainsi que sous l’effet de la croissance, démographique et économique, le Languedoc-Roussillon se
transforme. Ce mouvement de modernisation économique et sociale se décline de manière diversifiée d’un territoire à l’autre.
Les lois sur l’aménagement du territoire confèrent aux acteurs publics locaux la responsabilité d’élaborer un projet global de développement. C’est pourquoi les territoires sont au
cœur des préoccupations du Pacte régional, du Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles, du projet de Schéma Régional d’Aménagement et de
Développement du Territoire et de la mise en œuvre des politiques territorialisées de l’Etat pour le développement de l’emploi et la compétitivité des entreprises.
La dimension territoriale est devenue un axe majeur de construction des politiques publiques de formation, d’emploi et de développement. Tout cela alimente un besoin accru de
données chiffrées et d’analyse.
C’est dans ce contexte que l’Etat et la Région ont demandé à l’observatoire régional emploi-formation (OREF), structure partenariale et paritaire, d’élaborer un outil de diagnostic
territorial destiné aux acteurs régionaux de l’emploi et de la formation, qu’ils soient financeurs, prescripteurs, opérateurs ou observateurs des politiques d’emploi, de formation,
ou de développement.
Nous espérons que cet outil contribue à la construction d’un référent territorial commun sur les enjeux de formation et d’emploi et qu’il facilite ainsi le dialogue et le partenariat,
sur et avec les territoires. C’est la raison d’être de cet outil d’analyse sans équivalent en région.
Socio économies locales, Septembre / 2008
2
INTRODUCTION
Le bassin d’emploi comme périmètre d’analyse
Un outil qui fait écho aux nouvelles exigences institutionnelles en
matière d’emploi et de formation.
Ce document est né de l’identification des besoins en matière d’observation et
d’évaluation des acteurs de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle
en région Languedoc Roussillon.
Le choix du bassin d’emploi comme périmètre géographique d’analyse se justifie par
rapport aux champs d’investigation : le marché du travail, la relation formation - emploi.
Contrairement à des maillages contractuels (Pays, Agglomérations) ce zonage
présente une couverture exhaustive de l’espace régional. Enfin, il constitue un des
échelons territoriaux où la disponibilité en données statistiques est facilitée.
Qu’il s’agisse des lois de décentralisation et notamment de son acte II ou encore de la
LOLF (loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 applicable au 1er
janvier 2006) ; qu’il s’agisse du nouveau Pacte Régional présenté par le conseil
régional une nouvelle culture de l’évaluation émerge et favorise le passage d’une
logique de moyen à une logique de résultat.
Chaque indicateur du bassin d’emploi est mis en regard avec la moyenne régionale.
La comparaison systématique des résultats par bassin avec ceux de la région permet
de singulariser chaque territoire et d’énoncer son identité socioéconomique.
Une grille d’analyse pour raisonner le choix et les rapprochements
d’indicateurs
C’est dans ce contexte que les rencontres territoriales du PRDF ont été
organisées par la Région et ont enclenché une dynamique de concertation avec
l’ensemble des acteurs de l’emploi et de la formation. A cette occasion, l’OREF a
réalisé des portraits territoriaux qu’il a également présentés et mis en débat sur
l’ensemble des bassins d’emploi.
L’OREF répond à la demande de diagnostic territorialisé en situant l’outil sur une
logique de paramétrage socio-économique des territoires. Pour construire ce
paramétrage nous avons eu recours à une approche qui combine les notions de
structure et de système : les composantes socio-économiques d’un territoire
interagissent entre elles et la façon dont elles se combinent varie d’une zone à
l’autre. Les indicateurs qui singularisent le plus ces systèmes territoriaux sont
davantage d’ordre structurel que conjoncturel. Dès lors, il ne s’agit pas de saisir
l’actualité mais plutôt les mécanismes qui la conditionnent.
Dans le même temps, les différents ateliers et rencontres de l’observation locale
organisés par la DRTEFP ont permis l’émergence d’un certain nombre de besoins
pour l’analyse des territoires : données de cadrage socioéconomiques et grilles
d’analyse du fonctionnent des territoires.
Un outil à vocation générique
Forts de ces constats, la Région et l’État ont mandaté l’OREF pour l’élaboration d’une
deuxième génération d’outils d’analyse des territoires. Un comité de pilotage
interinstitutionnel a été mis en place à cette occasion. Ce nouvel outil est ainsi
davantage générique : il associe les indicateurs nécessaires à l’analyse de la relation
formation - emploi (utiles pour le développement de l’appareil de formation) à ceux de
l’analyse de la relation offre - demande d’emploi par métier (utiles à la mobilisation des
politiques d’emploi).
Socio économies locales, Septembre / 2008
3
INTRODUCTION
Grille d’analyse
Un outil à vocation pédagogique et évolutive
La vocation économique locale (déterminée par l’orientation prédominante de l’activité,
la taille de ses entreprises, la structure des qualifications, les conditions d’emploi…) a
des effets sur le marché du travail (plus ou moins saisonnier, avec des métiers et des
qualifications de plus ou moins hauts niveaux ...). Cette interaction façonne à son tour
les conditions de vie spécifiques à chaque territoire (contexte socioculturel, niveau de
revenu et de formation des ménages, …) qui elles même influencent la demande
d’éducation et de formation des jeunes et des familles (taux de scolarisation après 16
ans, retard scolaires, orientation...) et la structuration de la demande d’emploi, qui n’est
pas seulement la conséquence des pratiques de gestion de la main d’œuvre par les
entreprises, mais qui relèvent également de phénomènes sociodémographiques .
Au-delà de ce mode de lecture rapprochant les différentes composantes de chaque
territoire, nous avons souhaité documenter l’outil pour lui conférer une dimension
pédagogique facilitant son accessibilité. Pour chacune des approches trois types
d’indications sont mises à disposition :
1. une synthèse des principales caractéristiques du bassin
2. les pistes de lecture et précautions d’usage des indicateurs
3. un guide méthodologique
Cet outil est librement téléchargeable sur notre site www.oref-lr.org et bénéficiera
d’actualisations statistiques régulières. Nous souhaitons qu’il satisfasse aux
besoins de diagnostics territoriaux en région et que son usage participe à son
enrichissement.
Schéma de la relation formation - emploi
Hélène COUGNENC
Responsable du projet
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Bruno BERENGUEL
Directeur de l’OREF
SOMMAIRE
1 - Population et Territoire de Projet p.7
Synthèse
Caractéristiques démographiques
Cartographies de la coopération intercommunale
Population Communale
Méthodologie
2 - Activité Economique
p.17
3 - Métiers et Marché du Travail
Synthèse
Synthèse
Synthèse par métier : perspectives, vieillissement et difficultés de
recrutements
L’appareil productif
Taille des établissements
Secteurs d’activités des établissements
Evolution du parc d’établissements
Démographie des établissements
Pépinières d’entreprises, parcs d’activités, pôles de compétitivité
Relation offres/demandes d’emplois par métier
L’offre d’emploi
Principaux besoins de main d’œuvre par métier
Qualifications des emplois
Activité et conditions d’emploi
Intentions d’embauches saisonnières
L’emploi
Emploi salarié par secteur d’activité
Evolution de l’emploi salarié
Zoom sur l’emploi public et l’emploi agricole
Femmes salariées par secteur d’activité
Densité d’emploi par commune
La demande d’emploi
Caractéristiques et évolution de la demande d’emploi
Difficultés d’accès à l’emploi par métier
Méthodologie
Méthodologie
5 - Formation initiale
4 - Conditions de vie
p.37
p.55
p.63
Synthèse
Scolarisation et performances scolaires
Synthèse
Contexte socioculturel: niveaux de formation et revenu moyen
Structure et évolution des effectifs de l’enseignement secondaire
Précarité sociale et dépendance aux minima sociaux
Offre de formation professionnelle par dispositif, niveau et
spécialité
Méthodologie
Attractivité de l’offre de formation professionnelle du secteur public
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5
GUIDE D’UTILISATION
SYNTHESE
Les principales caractéristiques du bassin
d'emploi
3 Niveaux d’information
pour chaque approche
CHIFFRES
Les principaux indicateurs et leurs pistes de
lecture
METHODOLOGIE
Les indications pour l'analyse des socioéconomies locales
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1
POPULATION ET TERRITOIRE DE PROJET
Socio économies locales, Septembre / 2008
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1
POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET
Synthèse des principales caractéristiques démographiques
Bassin d’emploi de la Lozère
Une zone rurale de faible densité dont le développement démographique semble s’accélérer.
Composé de 185 communes, le bassin d’emploi de la
Lozère concentre 73 509 habitants et couvre l’ensemble
du département soit 3% de la population régionale.
L’évolution démographique de la zone est faible (1%
pour +9% en LR). Toutefois, les derniers chiffres du
recensement partiel semblent indiquer en 2006 une
accélération
du
rythme
de
la
progression
démographique. Désormais l’évolution avoisinerait 5%
sur le département (8% pour les P.O et le Gard).
Bien que l’apport migratoire soit également le plus faible
de la région après celui de Ganges, il compense en
partie un solde naturel négatif.
La faiblesse du dynamisme démographique (part de la
population des – de 15 ans / + de 60 ans) s’explique
notamment par une proportion élevée des plus de 60
Socio économies locales, Septembre / 2008
8
ans face à un nombre de jeunes parmi les plus faible de
la région.
Le niveau d’urbanisation de la zone est très faible : à
l’exception de la ville de Mende qui couvre 16% de la
population du bassin-département, l’essentiel des
habitants vit dans des communes de très petite taille. La
densité du bassin est la plus faibles constatée en région
(14 habitants au km² pour 84 en LR).
1
POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET
Synthèse des principales caractéristiques démographiques
Bassin d’emploi d’Alès
Dynamique démographique atone et moyenne d’âge très élevée
Composé de 101 communes, le bassin d’emploi d’Alès
concentre 133 761 habitants et couvre 6% de la
population régionale.
L’évolution démographique de la zone est négative (-1%
pour +9% en LR). C’est la plus faible de la région ; seul
le bassin d’emploi de Limoux connaît une situation
identique.
Bien que l’apport migratoire soit également le plus faible
de la région, il compense en partie un solde naturel
négatif.
La faiblesse du dynamisme démographique (part de la
population des – de 15 ans / + de 60 ans) s’explique
notamment par une proportion élevée des plus de 60
ans face à un nombre de jeunes des plus faibles de la
région.
Le niveau d’urbanisation de la zone est très faible : à
l’exception de la ville d’Alès qui couvre 29% de la
population du bassin, l’essentiel des habitants vivent
dans de petites communes de moins de 10 000
habitants. La densité du bassin demeure toutefois
supérieure à celle constatée en région (101 habitants au
km² pour 84 en LR).
; cette situation favorise le meilleur taux de dynamisme
démographique de la région derrière Montpellier : la part
de la population des moins de 15ans y est la plus élevé
face à une proportion des + de 60 ans des plus faibles
de la région.
A l’exception des villes de Bagnols-sur-Cèze,
de
Villeneuve les Avignon et de Pont Saint Esprit qui
concentrent prés de 40% des habitants du bassin, la
majorité de la population vit dans de petites communes
de moins de 10 000 habitants. Le niveau d’urbanisation
de la zone est ainsi relativement faible offrant tout de
même une densité supérieure à la moyenne constatée
en région (111 habitants au km² pour 84 en LR).
Bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze
Un dynamisme démographique record…
Composé de 60 communes, le bassin d’emploi de
Bagnols-sur-Cèze concentre 103 151 habitants et
couvre 4.5% de la population régionale.
L’évolution démographique de la zone est conforme à la
moyenne régionale mais supérieure à celle du
département du Gard (9% pour +7%).
A l’image des bassins d’emploi de Nîmes et Montpellier,
coexiste sur la zone un solde naturel et migratoire élevé
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1
POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET
Synthèse des principales caractéristiques démographiques
Bassin d’emploi de Ganges le Vigan
Un territoire rural à faible dynamisme démographique dont l’installation de nouveaux habitants inverse peu à peu la tendance…
Composé de 84 communes, le bassin d’emploi de
Ganges le Vigan concentre 39 979 habitants et couvre
prés de 2% de la population régionale.
L’évolution démographique de la zone est plus faible
qu’en moyenne régionale (6% pour +9% en LR) et
repose essentiellement sur l’installation de nouveaux
habitants (+9% comme en région).
En effet, face à un solde naturel négatif, coexiste un
solde migratoire médian qui soutient une progression
démographique plus élevée que celle constatée en
région sur des territoires ruraux similaires.
La faiblesse du dynamisme démographique (part de la
population des -de 15 ans / + de 60 ans) s’explique
notamment par la présence très marquée des plus de
60 ans face à un nombre de jeunes des plus faibles.
La zone est peu urbanisée, l’essentiel des habitants de
la zone vivent en milieu rural dans des communes de
très petite taille offrant une densité des plus faibles de la
région (26 habitants au km² pour
84 en LR).
Bassin d’emploi de Nîmes
Un territoire urbain à fort dynamisme démographique…
Composé de 117 communes, le bassin d’emploi de
Nîmes est le plus peuplé de la région après celui de
Montpellier il concentre 354 6189 habitants et couvre
15% de la population régionale (le département de
l’Aude en couvre 14%, les P.O 17%).
Jusqu’à présent, la progression démographique de la
zone était conforme à la moyenne régionale, les derniers
chiffres du recensement partiel semblent indiquer en
2005 une accélération du rythme de croissance.
A l’instar des bassins d’emploi de Bagnols sur Cèze et
Montpellier, coexiste sur la zone un solde naturel et
migratoire élevé ; cette situation favorise un des
meilleurs taux de dynamisme démographique de la
région derrière ces deux derniers bassins : la part de la
population des – de 15 ans y est la plus élevée face à
Socio économies locales, Septembre / 2008
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une proportion des + de 60 ans des plus faibles de la
région.
La ville de Nîmes et son agglomération contribuent à un
niveau d’urbanisation élevé ; 50% de la population du
bassin vit dans une ville de plus de 10 000 habitants
pour une densité deux fois supérieure à la moyenne
régionale.
1
POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET
Quelles sont les principales caractéristiques démographiques ?
Pistes et précautions de
lecture
Principales caractéristiques démographiques
Région
Lozère
Région
Alès
B agnols-surCèze
Ganges-Le
Vigan
Nîmes
Dpt 30
Population en 1999
2 295 648
73 509
2 295 648
133 761
103 151
39 979
354 618
631 509
Estimation de la population au 1er janvier 2006
2 519 993
77 500
2 519 993
9%
1%
9%
10%
5%
10%
INDICATEURS
•
•
Niveau de ruralité apprécié par la
faiblesse de la densité.
Evolution population entre 1990 et 1999
Modes de renouvellement de la
population
(solde
naturel
ou
migratoire)
Evolution de la population entre 1999 et 2006
Mende 7%
684 998
-1%
•
Structure par âge de la population et
niveau de vieillissement : plus les
taux de dynamisme sont supérieurs à
1, plus la population est jeune.
Tendance démographique : seuls 2
Bassins d’emploi Montpellier et Sète
ont une évolution démographique
supérieure à la moyenne régionale.
6%
9%
7%
8%
Alès 2%
Evolution de la population entre 1999 et 2005 des villes centres :
•
9%
Bagnols-surCèze 3%
Nîmes 8%
Evolution due au solde naturel (1999)
1%
-2%
1%
-2
3%
-3%
3%
2%
Evolution due au solde migratoire (1999)
9%
3%
9%
1
6%
9%
6%
5%
Densité (1999)
84
14
84
101
111
26
161
106
Part de la population vivant dans des communes de + de 10 000 Hab.
(1999)
39%
16%
39%
29%
29%
0%
48%
38%
Taux de dynamisme démographique
(pop. -de15ans/pop. +60) (1999)
0,82
0,69
0,82
0,63
1,13
0,68
1,06
0,93
Part des 14ans et moins (1999)
17%
15%
17%
15%
18%
16%
18%
17%
Part des 15 - 24 ans (1999)
12%
11%
12%
10%
11%
10%
13%
12%
Part des 25 - 49 ans (1999)
34%
35%
34%
33%
36%
33%
35%
35%
Part des 50 - 59 ans (1999)
12%
12%
12%
12%
12%
12%
12%
12%
Part des 60 - 64 ans (1999)
5%
5%
5%
6%
5%
6%
5%
5%
Part des 65 ans et + (1999)
20%
22%
20%
24%
16%
24%
17%
19%
Source : INSEE recensement de la population 1990 - 1999 - Traitement OREF-LR
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POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET
Cartographies de la coopération intercommunale
Pistes et précautions de lecture
Les Pays de la LOZERE
Nombre de communes : 185
Pays des Cévennes
Interdépartemental Gard/Lozère, 91 communes dont 14 localités lozériennes
Pays en préfiguration :
y Pays des Sources-Lozère
y Pays des Gorges Causses et des Cévennes
y Pays Gevaudan Lozère
Les Pays Du GARD
Le Pays des Cévennes
Territoire : Ce périmètre comprend 11 E.P.C.I. et 2 communes. Population : 130.000 h.
Organisme de gestion : Syndicat Mixte du Pays des Cévennes.
Le pays Uzège pont du Gard
Territoire : 3 Communautés de Communes. Population : 46.000 habitants
Organisme de gestion : Nom : Association du Pays Uzège - Pont du Gard.
Le pays Garrigues et Costières de Nîmes
Territoire : 41 communes et 3 EPCI. Population : 240 000 habitants
Organisme de gestion : - Communauté d'Agglomération Nîmes Métropole - 23 communes,
- Communauté de communes Beaucaire Terre d'Argence : 5 communes
- Communauté de communes Leins-Gardonnenque : 13 communes
Le pays Vidourle Camargue
Territoire : 4 Communautés de Communes - 33 communes : Rhôny, Vistre, Vidourle. Population : 69 159 hab.
- 10 communes, Petite Camargue, - 5 communes, Pays de Sommières , - 16 communes, Terres de Camargue, - 3
communes.
Le pays Gard Rhodanien
Territoire : Nombre de communes : 46. Population : 74 113 habitants. Pourcentage d’EPCI dans le Pays : 94 %
Le Pays Gard Rhodanien se situe au carrefour des régions Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et PACA.
6 Communauté de Communes : Cèze Sud :3 communes,Côte du Rhône Gardoise : 3 communes, Garrigues actives : 3
communes,Rhône Cèze Languedoc : 10 communes, Val de Tave : 7 communes, Valcézard :16 communes, 4
communes hors EPCI : Domazan, Pujaut, Sauveterre, Tavel
Organisme de gestion : Gard Rhodanien Développement
Le pays Aigoual Cevennes Vidourle
Nombre de communes :59 communes 50 dans le Gard - 9 dans l’Hérault. 30.949 habitant (22.565 dans le Gard, 8.384
dans l’Hérault)
4 Communautés de Communes : Aigoual : 9 communes, Cévennes Gangeoises et Suménoises
Cévennes Garrigues 15 communes, Pays Viganais 22 communes,
Organisme de gestion : association Aigoual Cévennes Vidourle Développement
13 commune,
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POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET
Cartographies de la coopération intercommunale
Socio économies locales, Septembre / 2008
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POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET
Population Communale
Socio économies locales, Septembre / 2008
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POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET
Population Communale
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POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET
Méthodologie
L’approche population et territoire permet de repérer les principaux paramètres démographiques locaux : le niveau d’urbanisation de la zone, l’évolution du
nombre d’habitants, les modes de renouvellement et la structure par âge de la population.
Ces caractéristiques nous renseignent sur l’intensité de la demande d’éducation et de formation et complètent les éléments sur la nature de cette demande apportés par le
chapitre « conditions de vie des résidents ». Ces variables démographiques ne sont pas sans incidence non plus sur le fonctionnement du marché du travail local et
expliquent souvent en grande partie la persistance d’un niveau élevé de chômage malgré un recul massif mais récent.
•
Composantes naturelle et migratoire de l’évolution
démographique 1990-1999
Les pourcentages correspondent à la part de l’évolution
démographique globale expliquée par les différents soldes,
migratoire ou naturel. Ils portent sur l’ensemble de la
période considérée, ou 1990-1999.
- Numérateur du solde naturel : différence entre le nombre
de naissances et le nombre de décès sur la période.
- Numérateur du solde migratoire : différence entre le
nombre de personnes entrées sur le territoire et le nombre de
personnes sorties au cours de la période.
- Dénominateurs : population sans doubles comptes de la
première année de la période d’évolution.
Source utilisée : Insee recensements de la population
•
Pyramide des âges et dynamisme démographique
La structure de la population par tranche d’âge doit être
observée avec attention, notamment à chacune de ses
extrémités. C’est la population mère de toutes les autres.
Ainsi, on constate que, dans les zones où la population est
âgée, la part d’individus de faible niveau de formation est
forte. Ou bien, que les zones plutôt jeunes sont celles où la
part des jeunes dans l’emploi ou la demande d’emploi est
marquée.
De même, sur le plan de la demande d’éducation et
de formation, le poids des populations jeunes doit
également être considéré : plus le poids des jeunes
en âge d’être scolarisé est élevé, plus la demande
d’éducation et de formation est forte.
- Numérateur : population de la tranche d’âge
considérée.
- Dénominateur : population totale de la zone.
Source utilisée : Insee recensement de la population
1999
•
Territoire : Peuplement et urbanisation
Ces indicateurs permettent de distinguer :
- les zones du point de vue de leur caractère rural
ou urbain.
- le niveau de peuplement mesure l’importance
des viviers de ressources humaines qui composent
les zones. L’étroitesse de ces viviers peut être
contraignante, par exemple pour un fonctionnement
optimum de l’appareil de formation, qui n’est effectif
qu’à partir d’un certain seuil de population à former.
Densité au kilomètre carré
- Numérateur : population en 1999.
- Dénominateur : surface en kilomètre carré.
Socio économies locales, Septembre / 2008
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Poids des communes de plus de 10 000
habitants
- Numérateur : population des communes de plus
de 10 000 habitants.
- Dénominateur : population totale de la zone.
•
Population par commune de la zone
Pour chaque commune, apparaît, sur la première
colonne, le nombre d’habitants comptabilisé lors du
dernier recensement en 1999. Sur la deuxième
colonne,
apparaît
le
nombre
d’habitants
comptabilisé en 2006 lorsque la commune a
totalement été recensée.
Source utilisée : Insee recensement de la
population 90-99, Estimation Insee 2006
Remarque : Pour apprécier l’intensité (le niveau de
croissance) de l’évolution démographique depuis
1999, il est nécessaire d’attendre les chiffres
définitifs du recensement en cours.
2
ACTIVITE ECONOMIQUE
Socio économies locales, Septembre / 2008
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2
ACTIVITE ECONOMIQUE
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi de la Lozère
L’appareil production : Un parc d’établissements stable mais qui croît modestement
• L’activité économique du bassin d’emploi de la Lozère
se singularise par un parc d’établissements dominé par
la TPE : 95.2% des 4 200 établissements du secteur
privé, emploient moins de 10 salariés et regroupent 37
% de l’emploi local (34% en LR) soit prés de 5 600
personnes.
• Toutefois, le poids des PME dans l’emploi local est
remarquable : les entreprises de 10 à 199 salariés
concentrent plus de 9 000 salariés soit 59% de l’emploi
privé local. Enfin, deux établissements de plus de 200
salariés emploient 712 personnes.
• Sur la décennie écoulée, la progression du nombre
d’établissements se situe régulièrement en deçà des
moyennes régionales. Les taux de cessation
d’entreprises sont les plus bas de la région 8.3% pour
13.6% en région.
• La dynamique de création d’entreprises est
principalement alimentée par les secteurs industriels
(l’équipement du foyer, les équipements électriques et
électroniques, la métallurgie et la transformation des
métaux,), l’économie résidentielle (le commerce et la
réparation automobile, les activités
récréatives
culturelles et sportives, les activités associatives), les
services aux entreprises (conseil et assistance), le
commerce de gros.
L’emploi salarié : Croissance des activités de l’économie résidentielle et de l’industrie
• La structure de l’emploi en 2006 (hors agriculture’) se
caractérise par la plus forte concentration régionale des
secteurs d’activités liés à la satisfaction des besoins
des résidents (70% de l’emploi local pour 59% en
région) : Construction : 1 940 salariés (12.5% de
l’emploi), le commerce de détail : 1 400 salariés , la
santé et l’action sociale prés de 4000 salariés, les
activités
associatives 918 salariés, et, dans une
moindre mesure, de l’industrie (4.8% de l’emploi soit
750 personnes pour 2.8% en région).
• Durant la décennie écoulée, l’emploi salarié du secteur
privé suit une croissance annuelle soutenue mais
inférieure à la tendance régionale (27% pour 36%).
• Cette évolution se concentre plus spécifiquement sur
les secteurs de l’économie résidentielle : les services
à la personne (+72% pour 28% LR), les activités
associatives (+47% pour 30% LR), les activités
récréatives, culturelles et sportives (+104% pour 67%
LR), les secteurs industriels, l’agroalimentaire (+25.3%
pour 9% en LR), l’édition imprimerie (+21% pour 5% en
LR), équipement mécanique (+31% pour 19% en LR),
métallurgie et travail des métaux (+21% pour 5% en LR)
bois papier (+8% pour -5% en LR).
• La proportion de l’emploi dans le secteur public est la
plus élevée de la région après Carcassonne (26% pour
Socio économies locales, Septembre / 2008
18
24% en LR), 5 700 personnes sont employés de la
fonction publique.
• Le marché du travail local est ouvert aux femmes et
leur taux d’activité est élevé. Prés de 7 740 femmes ont
un emploi salarié et constituent 50% des effectifs du
secteur privé. Elles sont nombreuses sur les secteurs
porteurs d’emplois : l’industrie agroalimentaire (228
salariées), les services aux entreprises (759 salariées) la
santé et l’action sociale (2 868 salariées), le commerce
de détail (912 salariées) l’hôtellerie restauration, les
activités associatives (796 salariées).
2
ACTIVITE ECONOMIQUE
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi d’Alès
L’appareil de production : une dynamique de création d’établissements réelle mais modeste, tirée par les activités industrielles ou résidentielles.
• L’activité économique du bassin d’emploi d’Alès se
caractérise par un parc d’établissements dominé par la
TPE : 95% des 5 027 établissements du secteur privé,
emploient moins de 10 salariés et regroupent 35 % de
l’emploi local (34% en LR) soit prés de
9 000
personnes.
• Sur la décennie écoulée la progression du nombre
d’établissements est parmi la plus faible des bassins
d’emploi de la région.
• En 2006 le flux de créations d’établissements accuse la
plus forte diminution de la région. Mais dans le même
temps, on observe un moindre taux de cessations
notamment dans les secteurs du commerce et des
services.
• La dynamique de création d’entreprises est
principalement alimentée par les secteurs industriels
(édition imprimerie, équipement mécanique et du foyer,
les services opérationnels, le conseil et assistance).
A l’inverse l’industrie agroalimentaire traditionnellement
présente, perd des entreprises.
Le parc d’établissement de l’économie résidentielle se
développe (la construction, le commerce de détail, les
activités immobilières, récréatives et sportives)
augmente nettement et parfois plus qu’en moyenne
régionale.
L’emploi salarié : Persistance de l’emploi lié à l’industrie et développement de l’économie résidentielle.
• La structure de l’emploi en 2006 se caractérise une
présence forte des secteurs industriels (26% de
l’emploi pour 22% en région), notamment les
équipements mécaniques, la chimie et les plastiques, les
composants électriques et électroniques, la mécanique
et le travail des métaux, l’agroalimentaire.
L’économie résidentielle (60% de l’emploi pour 59%
en région) : construction, commerce, santé et action
sociale est également développée.
• Durant la décennie écoulée, l’emploi salarié du secteur
privé suit une croissance annuelle inférieure à la
tendance régionale (18% pour 36%).
• Cette évolution est plus marquée sur les services aux
entreprises (conseils et assistance et services
opérationnels,
transports),
certains
secteurs
industriels
(industrie
automobile,
construction
ferroviaire,
industrie des produits minéraux), ou
l’économie résidentielle (santé et action sociale).
• La proportion de l’emploi dans le secteur public est
inférieure à la moyenne régionale (20% pour 24% en
LR) 1 500 personnes sont employées de la fonction
publique.
Socio économies locales, Septembre / 2008
19
• Le marché du travail local est moins ouvert aux
femmes toutefois, plus de 11 000 femmes ont un emploi
salarié et constituent 44% des effectifs du secteur privé.
Elles sont
nombreuses sur les secteurs porteurs
d’emplois : l’industrie des composants électriques et
électroniques (444 salariées) l’industrie agroalimentaire
(271 salariées), les services aux entreprises (1 282
salariées) la santé et l’action sociale (2 753 salariées),
le commerce de détail (2 381 salariées) l’hôtellerie
restauration (488 salariées)
2
ACTIVITE ECONOMIQUE
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze
L’appareil production : Importance des grands établissements, et dynamique de création soutenue dans l’industrie.
• Le bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze concentre la
plus forte proportion régionale d’établissements de plus
de 50 salariés : 45 établissements, 8 200 salariés soit
43% de l’emploi du secteur privé.
Toutefois, la spécificité industrielle du bassin d’emploi
permet la coexistence d’un tissu productif local dominé,
comme en région, par la TPE : près de 4 800 entreprises
du secteur privé, emploient moins de 10 salariés et
regroupent 30 % de l’emploi local (34% en LR) soit prés
de 19 000 personnes.
• Sur la décennie écoulée, à l’exception d’années moins
dynamiques (2001 et 2004), la progression du nombre
d’établissements se situe régulièrement au-dessus
des moyennes régionales.
Globalement les taux de cessations sont faibles 11.4%
pour 13.6%, ceux du secteur industriel sont les plus bas
de la région 9.4% pour 12.8%.
• La dynamique de création d’entreprises est
principalement alimentée par les secteurs industriels
(agroalimentaire)
et
l’économie résidentielle (
construction, commerce détail, activités immobilières,
activités associatives), ou
les services aux
entreprises : le conseil et assistance, les services
opérationnels.
L’emploi salarié : un rythme de croissance modeste qui renforce la vocation industrielle du bassin.
• La structure de l’emploi en 2006 se caractérise par la
plus forte concentration de l’emploi industriel
régional (38% de l’emploi pour 22% en région). A
l’inverse, la part de l’emploi des secteurs d’activités
liées à la satisfaction des besoins des résidents,
traditionnellement porteurs d’emploi en région est la plus
faible (48% de l’emploi pour 59% en région).
La production de combustibles représente à elle seule
13% de l’emploi total et soutient les secteurs des
services aux entreprises (conseils et assistance,
services opérationnels, recherche et développement) qui
représentent plus de 20% de l’emploi total.
• Toutefois, durant la décennie écoulée, l’emploi salarié
du secteur privé suit une croissance annuelle
inférieure à la tendance régionale (17% pour 36%).
• Cette évolution se concentre plus spécifiquement sur
les secteurs industriels : agroalimentaire (record
régional +69% pour 9% LR), édition imprimerie,
l’équipement mécanique, la chimie plastique (+65% pour
3% LR), commerce de détail, activités immobilières,
activités associatives, services à la personne), et les
services aux entreprises tels que le transport, le
conseil et assistance, la recherche et développement
sont également des activités qui développent leur
emploi.
Socio économies locales, Septembre / 2008
20
• La proportion de l’emploi dans le secteur public est la
plus faible de la région après Ganges (17% pour 24% en
LR). 4 660 personnes sont employées de la fonction
publique.
• Le marché du travail local est ouvert aux femmes. Prés
de 7 300 ont un emploi et constituent 38% des effectifs
du secteur privé.
Elles sont nombreuses sur les
secteurs porteurs d’emplois : l’industrie agroalimentaire
(193 salariées), l’industrie de production de
combustibles (310 salariées), les services aux
entreprises (1 251 salariées) la santé et l’action sociale
(1
020
salariées),
2
ACTIVITE ECONOMIQUE
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi de Ganges le Vigan
L’appareil production : Importance de la TPE pour un rythme de croissance des plus faibles de la région.
• Le tissu économique du bassin d’emploi de Ganges le
Vigan concentre la plus forte proportion de TPE de la
région : 98% des 2 500 établissements du secteur
privé, emploient moins de 10 salariés et regroupent 42
% de l’emploi privé local (34% en LR) soit 6 000
personnes. Toutefois, en liaison avec la vocation
industrielle du bassin d’emploi, les PME concentrent
plus de 9000 salariés soit 59% de l’emploi privé local.
• Sur la décennie écoulée, à l’exception d’années plus
dynamiques (1997 2001 et 2002), la progression du
nombre d’établissements se situe régulièrement en deçà
des moyennes régionales. Toutefois, en 2005, les taux
de cessation sont inférieurs à la moyenne régionale
(12.5% pour 13.6% en région) : ils sont les plus bas de
la région pour le secteur de la construction 9.7%
pour 13.7% en région.
• La dynamique de création d’entreprises est
principalement alimentée par le secteur de
l’agroalimentaire, et les activités de l’économie
résidentielle : construction, activités
immobilières,
commerce
de détail,
santé et action sociale).
L’emploi salarié : Soutenu par l’économie résidentielle mais un rythme de croissance des plus faibles de la région…
• La structure de l’emploi en 2006 se caractérise par une
concentration sur les secteurs liés à la satisfaction
des besoins des résidents (64% de l’emploi pour 59%
en région) : construction, commerce, santé et action
sociale.
Les secteurs industriels représentent 23% de l’emploi
pour 22% en région, notamment, l’industrie textile et
l’habillement cuir encore très présents représentent plus
de 15 % de l’emploi total auquel doivent s’ajouter les
services aux entreprises (6% de l’emploi total).
• Durant la décennie écoulée, la progression de
l’emploi salarié du secteur privé est la plus faible de
la région (4% pour 36%).
• Cette évolution se concentre plus spécifiquement sur
l’économie résidentielle (le commerce et réparation
automobile de détail, les activités immobilières), sur les
services aux entreprises (services opérationnels,
conseil et assistance) et, avec moins d’impact sur
l’emploi, sur les secteurs industriels : agroalimentaire
(+21% pour 9% LR), édition imprimerie (+39% pour 5%
LR), produit minéraux (+167% pour -3% LR).
En revanche, le bassin essuie les plus importantes
pertes d’emploi dans le commerce de gros et l’industrie
textile.
Socio économies locales, Septembre / 2008
21
• La proportion de l’emploi dans le secteur public est
également la plus faible de la région (16% pour 24% en
LR) : 1 523 personnes sont employées de la fonction
publique.
• Le marché du travail local est très ouvert aux femmes.
Prés de 3 100 femmes ont un emploi salarié et
constituent 51% des effectifs du secteur privé (un record
régional). Elles sont nombreuses sur les secteurs de
l’industrie textile et cuir (540 salariées), du commerce de
détail (407 salariées), de la santé et l’action sociale (1
020
salariées).
2
ACTIVITE ECONOMIQUE
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi de Nîmes
L’appareil production : Croissance soutenue et Importance des PME.
• La présence de Nîmes et son agglomération dans le
bassin d’emploi conduit à une
proportion
d’entreprises de plus de 10 salariés plus élevée : 1
153 Etablissements regroupent 55 250 salariés, soit
prés de 70% de l’emploi salariés du secteur privé local.
• Depuis 1996, le bassin d’emploi maintient un rythme
de croissance d’établissements élevé.
• En 2006, le taux de créations d’entreprises suit la
tendance régionale tandis que le taux de cessations
d’entreprises est inférieur.
• La dynamique de créations d’entreprises est
principalement alimentée par les secteurs industriels
(agroalimentaire, équipement du foyer, équipements
électriques
et
électroniques,
métallurgie
et
transformation des métaux), l’économie résidentielle
(construction, commerce de détail, activité culturelles
récréatives et sportives, services à la personne), les
services aux entreprises (activités financières, conseil
et assistance, services opérationnels, transport,
commerce de gros).
L’emploi salarié : Orientation industrielle et de croissance soutenue
• La structure de l’emploi en 2006 se caractérise par une
forte concentration de l’emploi dans l’industrie (24% pour
22% en région). A l’inverse, la part de l’emploi des
secteurs d’activités liés à la satisfaction des besoins
des résidents, traditionnellement porteurs d’emploi en
région, est plus faible (57% de l’emploi pour 59% en
région).
L’emploi
industriel
est
porté
par
l’industrie
agroalimentaire, la pharmacie, les équipements du foyer,
les produits minéraux, la chimie plastique et induit
l’essentiel des 12 416 emplois du secteur des services
aux entreprises (conseil et assistance, services
opérationnels) qui représentent plus de 15% de l’emploi
total.
• Durant la décennie écoulée, l’emploi salarié du secteur
privé suit une croissance annuelle
proche de la
tendance régionale (35.5% pour 36%).
• Cette évolution se concentre plus spécifiquement sur
les secteurs industriels : Agroalimentaire (+15% pour
9% LR), édition imprimerie (+21% pour 5% LR),
Equipement du foyer (+167% pour -3% LR),
Equipements électriques et électroniques (+34% pour
1% LR), Bois papier (+18% pour -5% LR), Chimie
plastique (+29% pour 3% LR),
L’économie résidentielle (commerce et réparation,
services à la personne, activités associatives), et les
services
aux
entreprises
:
(recherche
et
développement transport, services opérationnels,
conseil et assistance,) sont en fort développement.
Socio économies locales, Septembre / 2008
22
• La proportion de l’emploi dans le secteur public
représente, comme en région, 24% de l’emploi total : 2
450 personnes sont employées de la fonction publique.
• Le taux d’activité des femmes est le plus élevé de la
région après Montpellier. Le marché du travail local leur
est très ouvert : prés de 38 000 femmes ont un emploi
salarié et constituent 46% des effectifs du secteur privé.
Elles sont nombreuses sur les secteurs porteurs
d’emplois : l’industrie agroalimentaire (1 519 salariées),
le commerce de gros (1 508 salariées), la santé et
l’action sociale (6 435 salariées), les services aux
entreprises (5 505 salariées), le commerce de détail (7
112 salariées), l’hôtellerie restauration (2 513 salariées),
activités associatives (2 815 salariées).
2
ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF
Quelle est la structure par taille du parc d’établissements ?
Pistes et
précautions de
lecture
Répartition des établissements par taille en 2006
Nombre
d'établissements
Libellé
•
•
Morphologie du
tissu économique
Répartition des
établissements
par taille.
Part des très
petites
entreprises (TPE)
dans la zone
Nombre d'établissements
Region
Alès-la Grand Bagnols-sur- Ganges-Le
Combe
Cèze
Vigan
Part sur l'ensemble
Alès-la Grand Bagnols-sur- Ganges-Le
Combe
Cèze
Vigan
Nîmes
Dpt 30
Region
2 457
20 485
34 728
94,8%
94,9%
94,8%
134
36
649
1 036
3,0%
2,9%
Region
Lozère
Region
Lozère
135 450
3 993
94,8%
95,2%
135 450
7 019
4 767
Etab de 10 à 19 salariés
4 283
123
3,0%
2,9%
4 283
217
Etab de 20 à 49 salariés
Etab de - 10 salariés
•
Part sur
l'ensemble
Nîmes
Dpt 30
97,5%
94,7%
94,9%
2,7%
1,4%
3,0%
2,8%
2 298
62
1,6%
1,5%
2 298
124
81
18
355
578
1,6%
1,7%
1,6%
0,7%
1,6%
1,6%
Etab de 50 à 199 salairés
780
13
0,5%
0,3%
780
32
39
9
127
207
0,5%
0,4%
0,8%
0,4%
0,6%
0,6%
Etab de + de 200 salariés
124
2
0,1%
0,0%
124
6
6
1
22
35
0,1%
0,1%
0,1%
0,0%
0,1%
0,1%
142 935
4 193
100,0%
100,0%
142 935
7 398
5 027
2 521
21 638
36 584
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
Total
Source : INSEE, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène) Données au 01-01-2006 - Traitement OREF-LR
Notion d’établissement :
Au sens de la démographie économique, une unité SIRET est considérée comme ÉTABLISSEMENT si elle répond aux critères suivants :
- appartenir à une entreprise,
- exercer une activité économique réelle (unité dite "ordinaire"), ou être une unité ayant pour seule fonction de
"prêter" du personnel (unité dite "de singularité 33") à une autre unité qui exerce une activité économique réelle,
- exercer une activité économique à caractère marchand, c'est-à-dire produire des biens et/ou des services
destinés à la vente.
Sont donc exclus :
Les institutions et services de l'état et des collectivités territoriales, les hôpitaux, les associations, les unités n'ayant aucune consistance
économique (unités singulières hors "singularité 33"). L'intégration des unités de singularité 33 a été faite dans les bases de stocks
d'établissements à partir du 1er janvier 1993.
Remarque : on dénombre les établissements appartenant à une entreprise étrangère, c'est-à-dire dont le siège social est à l'étranger.
Socio économies locales, Septembre / 2008
23
2
ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF
Quelle est l’évolution du parc d’établissements par secteur d’activités ?
Pistes
et
précautions de
lecture
Répartition et évolution par secteur d’activités du parc d’établissements employeurs
Nombre établissements en
2006
Secteur d'Activités
La
dynamique
d’évolution
d'entreprises
détaillée
par
secteur d’activités
exporte une vision
des
transformations de
la
structure
économique
locale.
Morphologie
du
tissu économique
A0 Agriculture, sylviculture et pêche
B0 Industries agricoles et alimentaires
C1 Habillement, cuir
C2 Edition, imprimerie, reproduction
C3 Pharmacie, parfumerie et entretien
C4 Industries des équipements du foyer
D0 Industrie automobile
E1 Construction navale, aéronautique et ferroviaire
E2 Industries des équipements mécaniques
E3 Industries des équipements électriques et électroniques
F1 Industries des produits minéraux
F2 Industrie textile
F3 Industries du bois et du papier
F4 Chimie, caoutchouc, plastiques
F5 Métallurgie et transformation des métaux
F6 Industries des composants électriques et électroniques
G1 Production de combustibles et de carburants
G2 Eau, gaz, électricité
H0 Construction
J1 Commerce et réparation automobile
J2 Commerce de gros
J3 Commerce de détail, réparations
K0 Transports
L0 Activités financières
M0 Activités immobilières
N1 Postes et télécommunications
N2 Conseils et assistance
N3 Services opérationnels
N4 Recherche et développement
P1 Hôtels et restaurants
P2 Activités récréatives, culturelles et sportives
P3 Services personnels et domestiques
Q1 Education
Q2 Santé, action sociale
R1 Administration publique
R2 Activités associatives et extra-territoriales
Toutes Activités
Région
NS
1 946
93
511
51
362
72
95
628
406
483
61
220
200
359
108
8
NS
10 096
2 698
3 540
10 132
1 828
1 638
4 408
NS
5 092
2 831
NS
6 345
2 136
2 204
NS
4 733
NS
2 275
67 165
Lozere
Evolution entre
1996 et 2006
Région
NS
112
1
12
21
2
15
11
35
0
10
5
18
3
0
NS
340
106
99
301
79
47
52
NS
141
33
NS
263
75
51
NS
190
8
135
2 224
NS
0,2%
-40,0%
9,4%
-3,8%
-3,7%
46,9%
43,9%
24,9%
6,3%
-2,0%
-20,8%
-9,8%
6,4%
13,2%
20,0%
-27,3%
NS
53,0%
11,1%
8,9%
26,4%
21,2%
24,8%
18,9%
NS
54,0%
47,6%
NS
41,6%
71,3%
20,6%
NS
13,9%
NS
13,5%
28,5%
Source ASSEDIC - Données provisoires en 2006 - Traitement OREF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
24
Lozere
NS
-11,8%
0,0%
9,1%
5,0%
-33,3%
0,0%
22,2%
20,7%
-100,0%
0,0%
0,0%
80,0%
0,0%
-100,0%
NS
0,6%
11,6%
28,6%
23,4%
14,5%
0,0%
13,0%
NS
76,3%
13,8%
NS
23,5%
59,6%
15,9%
NS
12,4%
NS
20,5%
16,2%
Nombre établissements en 2006
Région
NS
1 946
93
511
51
362
72
95
628
406
483
61
220
200
359
108
8
NS
10 096
2 698
3 540
10 132
1 828
1 638
4 408
NS
5 092
2 831
NS
6 345
2 136
2 204
NS
4 733
NS
2 275
67 165
Alès-la
Grand
Combe
Evolution entre 1996 et 2006
Bagnols- GangesNîmes
sur-Cèze Le Vigan
NS
117
4
26
2
39
8
6
72
23
32
4
17
14
36
13
1
NS
597
172
179
536
88
71
123
NS
225
110
NS
78
7
19
4
14
1
2
39
8
29
2
5
7
20
4
6
NS
396
84
105
359
51
59
139
NS
193
101
NS
41
4
12
1
9
1
0
NS
223
34
23
120
23
23
34
NS
51
24
NS
284
19
86
10
66
19
22
73
70
89
11
31
35
63
14
0
NS
1 651
429
490
1 628
266
278
615
NS
840
468
NS
246
102
114
NS
198
55
91
NS
103
43
26
NS
895
296
345
NS
268
NS
170
NS
92
NS
770
NS
128
3 453
NS
60
2 348
NS
66
1 035
6
1
14
10
7
3
7
Dpt 30
2
2
1
1
1
NS
364
10 459 17
NS
520
34
143
17
128
29
30
190
102
164
27
60
59
126
31
7
NS
867
719
797
643
428
431
911
NS
309
703
NS
442
496
576
NS
300
NS
618
295
Région
NS
0,2%
-40,0%
9,4%
-3,8%
-3,7%
46,9%
43,9%
24,9%
6,3%
-2,0%
-20,8%
-9,8%
6,4%
13,2%
20,0%
-27,3%
NS
53,0%
11,1%
8,9%
26,4%
21,2%
24,8%
18,9%
NS
54,0%
47,6%
NS
41,6%
71,3%
20,6%
NS
13,9%
NS
13,5%
28,5%
Alès-la
Grand
Combe
NS
-22,0%
-60,0%
18,2%
100,0%
21,9%
33,3%
100,0%
28,6%
-8,0%
3,2%
0,0%
-19,0%
55,6%
0,0%
18,2%
-50,0%
NS
47,4%
13,9%
6,5%
9,2%
8,6%
4,4%
41,4%
NS
63,0%
57,1%
NS
22,4%
121,7%
12,9%
NS
12,1%
NS
9,4%
21,6%
Bagnols- Ganges-Le
sur-Cèze
Vigan
NS
23,8%
16,7%
46,2%
33,3%
-26,3%
0,0%
0,0%
21,9%
-46,7%
7,4%
0,0%
-28,6%
40,0%
5,3%
33,3%
50,0%
NS
52,9%
-8,7%
-2,8%
36,5%
2,0%
15,7%
56,2%
NS
44,0%
48,5%
NS
42,4%
96,4%
62,5%
NS
15,6%
NS
20,0%
31,2%
NS
10,8%
-63,6%
33,3%
0,0%
0,0%
0,0%
0,0%
-33,3%
16,7%
-25,0%
-12,5%
NS
55,9%
-8,1%
-41,0%
34,8%
-11,5%
27,8%
100,0%
NS
41,7%
71,4%
NS
43,1%
87,0%
36,8%
NS
16,5%
NS
8,2%
26,7%
Nîmes
Dpt 30
NS
10,5%
-47,2%
3,6%
11,1%
15,8%
90,0%
29,4%
1,4%
11,1%
-6,3%
10,0%
-22,5%
-2,8%
23,5%
40,0%
-100,0%
NS
57,4%
9,2%
10,6%
37,5%
46,2%
24,1%
3,9%
NS
56,4%
51,0%
NS
37,9%
97,3%
20,2%
NS
14,4%
NS
13,8%
31,1%
NS
2,6%
-46,0%
12,6%
30,8%
9,4%
70,6%
36,4%
14,5%
-1,9%
-1,8%
-12,9%
-18,9%
9,3%
10,5%
29,2%
0,0%
NS
54,5%
6,8%
5,1%
30,4%
26,3%
19,4%
16,1%
NS
54,9%
52,2%
NS
35,9%
100,8%
24,4%
NS
14,2%
NS
12,8%
28,9%
2
ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF
Quelle est l’évolution du parc d’établissements ?
Pistes
précautions
lecture
•
•
et
de
L’évolution globale tous
secteurs
d’activités
confondus du nombre
d’établissements
(ayant
au
moins
1salarié).
Les évolutions sont ici
calculées en variation
annuelle d’une année
sur l’autre.
Le parc d’établissements et son évolution entre 1996 et 2006
Evolution
Lozère
Evolution
Alès-la
Ganges-Le Evolution
Bagnols-sur- Evolution
Cèze
Bagnols-surVigan
Ganges-Le
Evolution
Nîmes
Evolution
Dpt 30
1996
52 262
1997
55 201
5,6%
2 013
5,2%
2 965
4,4%
1 915
7,0%
904
10,6%
8 412
5,5%
14 196
5,8%
1998
57 358
3,9%
2 088
3,7%
3 043
2,6%
2 018
5,4%
931
3,0%
8 746
4,0%
14 738
3,8%
1999
58 218
1,5%
2 100
0,6%
3 061
0,6%
2 053
1,7%
949
1,9%
8 893
1,7%
14 956
1,5%
2000
59 831
2,8%
2 123
1,1%
3 148
2,8%
2 113
2,9%
937
-1,3%
9 094
2,3%
15 292
2,2%
2001
61 578
2,9%
2 122
0,0%
3 207
1,9%
2 139
1,2%
983
4,9%
9 401
3,4%
15 730
2,9%
2002
62 202
1,0%
2 103
-0,9%
3 198
-0,3%
2 176
1,7%
1 011
2,8%
9 550
1,6%
15 935
1,3%
2003
63 191
1,6%
2 098
-0,2%
3 259
1,9%
2 221
2,1%
1 004
-0,7%
9 749
2,1%
16 233
1,9%
2004
64 542
2,1%
2 101
0,1%
3 288
0,9%
2 248
1,2%
1 008
0,4%
10 012
2,7%
16 556
2,0%
2005
65 711
1,8%
2 175
3,5%
3 380
2,8%
2 299
2,3%
1 021
1,3%
10 231
2,2%
16 931
2,3%
2006
67 165
2,2%
2 224
2,3%
3 453
2,2%
2 348
2,1%
1 035
1,4%
10 459
2,2%
17 295
2,1%
Lozère
1 914
2 839
1 789
817
Nîmes
7 977
Dpt 30
13 422
Source : ASSEDIC 96-06- Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR
Taux d'accroissement annuel du nombre d'établissem ent (19972006)
6%
Le graphique permet
une vision comparative
du bassin année par
année avec la courbe
régionale.
Alès-la Grand
Combe
Région
Lecture du graphique
•
Evolution
Région
Année
5%
Lo zère
12%
Régio n
10%
4%
8%
3%
6%
2%
Alès-la Grand Co mbe
B agno ls-sur-Cèze
Ganges-Le Vigan
Nîmes
Régio n
4%
1%
2%
0%
-1%
Taux d'accroissement annuel du nombre d'établissement (1997-2006)
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
-2%
Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
25
0%
-2% 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR
2006
2
ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF
Quelle est la dynamique démographique (créations, cessations) des établissements ?
Création, reprises, cessations
Nombre total d'établissement au 01-01-2006
Industrie
Alès-la Grand Bagnols-sur GangesCombe
Cèze
Le Vigan
Région
Lozère
Région
142 935
4 193
142 935
7 398
5 027
12 093
505
12 093
860
509
Nîmes
Dpt 30
2 521
21 638
36 584
283
1 890
3 542
20%
DYNAMISME DE L'APPAREIL PRODUCTIF en 2006
Construction
21 296
736
21 296
1 353
799
502
3 349
6 003
18%
Commerce-Réparation
38 258
963
38 258
2 027
1 262
565
5 823
9 677
16%
Autres services
71 288
1 989
71 288
3 158
2 457
1 171
10 576
17 362
21 758
406
21 758
981
722
328
3 255
5 286
Industrie
1 429
34
1 429
83
64
31
236
414
Construction
3 676
72
3 676
212
107
62
606
987
Créations d'établissements en 2006
14%
12%
10%
8%
6%
Commerce-Réparation
6 300
101
6 300
272
192
84
1 002
1 550
Autres services
10 353
199
10 353
414
359
151
1 411
2 335
2%
3 257
126
3 257
189
112
57
442
800
0%
338
9
338
17
16
5
46
84
183
12
183
20
7
2
23
52
1 082
34
1 082
71
32
16
183
302
Autres services
1 654
71
1 654
81
57
34
190
362
15,2%
9,7%
15,2%
13,3%
14,4%
13,0%
15,0%
14,4%
Industrie
11,8%
6,7%
11,8%
9,7%
12,6%
11,0%
12,5%
11,7%
Construction
17,3%
9,8%
17,3%
15,7%
13,4%
12,4%
18,1%
16,4%
Commerce-Réparation
16,5%
10,5%
16,5%
13,4%
15,2%
14,9%
17,2%
16,0%
Autres services
14,5%
10,0%
14,5%
13,1%
14,6%
12,9%
13,3%
13,4%
2,3%
3,0%
2,3%
2,6%
2,2%
2,3%
2,0%
2,2%
2,8%
1,8%
2,8%
2,0%
3,1%
1,8%
2,4%
2,4%
Taux de création d'établissement en 2006
Taux de reprise d'établissement en 2006
Industrie
Construction
0,9%
1,6%
0,9%
1,5%
0,9%
0,4%
0,7%
0,9%
Commerce-Réparation
2,8%
3,5%
2,8%
3,5%
2,5%
2,8%
3,1%
3,1%
2,3%
3,6%
2,3%
2,6%
2,3%
2,9%
1,8%
2,1%
13,6%
8,3%
13,6%
12,9%
11,4%
12,5%
12,3%
12,3%
Autres services
Taux de cessation d'établissement en 2005
Industrie
12,8%
6,5%
12,8%
13,0%
9,4%
12,2%
12,6%
12,2%
Construction
13,7%
6,3%
13,7%
13,4%
11,9%
9,7%
13,9%
13,2%
Commerce-Réparation
16,8%
9,5%
16,8%
15,1%
15,0%
16,5%
15,1%
15,2%
Autres services
12,0%
8,9%
12,0%
11,2%
9,6%
11,8%
10,1%
10,4%
Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène) (champ : ICS), Traitement OREF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
26
R
Ca é g
io
rc
as n
s
BE on n
e
B L im
E
BE
Na oux
A
rb
lè
on
sne
la
BE Gr
Dp
an
t
B
11
d
a
BE gn Co
ols
m
G
be
s
an
ge ur -C
sL e è ze
Vi
g
BE an
B
E
Nî
Bé
m
es
zi
er
Dp
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a
0
i
B
E nt P
M
o n ons
tp
el
l
B
E ier
Lo
dè
ve
B
E
S
èt
e
Dp
BE t 3
4
Lo
zè
BE re
B
Cé
E
P
re
er
t
pi
gn
BE an
P
ra
de
s
Dp
t6
6
Construction
Commerce-Réparation
E
Industrie
B
Créations Reprises en 2006
4%
Tx de création d'Ets.
Tx de cessation d'Ets
taux de reprises d'Ets
Source : INSEE , Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène), Traitement OREF- LR
2
ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF
Localisation des pépinières d’entreprises
Pistes et précautions de lecture
•
L’accompagnement, la création ou l’installation d’entreprises
innovantes (PME) sur un territoire peut être soutenu ou
accompagné par différentes structures dont les pépinières
d’entreprises.
Les pépinières d’entreprises relèvent d’initiatives locales,
généralement sous l’égide des CCI ou des communautés
d’agglomérations. Elles sont destinées à accompagner et à
favoriser l’implantation d’entreprises à caractère innovant ou non
innovant.
•
Cet accompagnement peut revêtir différentes formes :
- la mise à disposition de locaux pour un accueil temporaire des
entreprises
- l’appui en matière de création, financement
- la mise en relation, services communs (hôtesses d’accueil,
salles de réunion, salles de visioconférence, etc.).
Socio économies locales, Septembre / 2008
27
2
ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF
Localisation des parcs d’activités économique et des pôles de compétitivité
Pistes et précautions de lecture
•
Les PRAE (Programmes Parcs Régionaux d’Activités Economiques)
Ils représentent l’une des huit stratégies du Schéma régional de développement économique de la région
Languedoc-Roussillon.
Bénéficiaires : commune, communauté de communes, communauté d’agglomérations.
Objectifs :
y contribuer efficacement à l’aménagement du territoire,
y maîtriser dans les lieux stratégiques le foncier indispensable à la création de richesses et d’emplois, dont cette
région a le plus grand besoin. La forte pression de l'habitat et l'exposition d'une partie de nos territoires aux
risques naturels, inondations notamment, rendent ce foncier très rare et plus difficilement accessible aux
entreprises,
y apporter la solidarité de la Région à des collectivités qui n'auraient pas, seules, la capacité financière d'offrir à
des investisseurs nationaux ou internationaux les prestations qu'ils exigent pour pouvoir s'implanter en
Languedoc-Roussillon,
y présenter des réalisations exemplaires contribuant à améliorer la qualité des zones d'activités proposées,
y donner une lisibilité forte à l'action de la Région, coordonnatrice des politiques économiques sur son territoire.
•
Les pôles de compétitivité régionaux
Un pôle de compétitivité se définit comme la combinaison d’entreprises, de centres de recherche publics ou
privés, de centres de formation engagés dans une démarche partenariale autour de projets communs. Ces
partenariats doivent permettre de créer les meilleures conditions de conquête de nouveaux marchés pour
atteindre une visibilité internationale et générer de l’emploi. La politique des pôles de compétitivité été conçue,
lors du Comité Interministériel de l’Aménagement et du Développement du Territoire (CIADT) du 13 décembre
2002 comme l’un des piliers de la politique industrielle pour accroître la compétitivité de l’industrie française.
Q@limed (qualité alimentation Méditerranée) - Pôle constitué autour d’Agropolis avec comme partenaires le
marché international Saint-Charles, l’ARIA et la fédération régionale de coopératives agricoles.
Thèmes - Sécurité sanitaire, traçabilité, nutrition et santé, régime méditerranéen, maintien de la qualité
nutritionnelle, biomasse végétale, marketing territorial, bref, les systèmes agroalimentaires durables et la qualité
de vie en Méditerranée.
Derbi - Pôle orienté vers les énergies renouvelables, initié par l’Université de Perpignan, en synergie avec les
acteurs privés de l’éolien et du solaire. Trois axes : les bâtiments producteurs d’énergie, les réseaux d’énergie et
la production décentralisée d’électricité.
Trimatec (Tricastin-Marcoule Technologies) - Pôle constitué autour de Gard Rhodanien Développement,
l’agence de développement économique du Gard Rhodanien en collaboration avec la Drôme et la région RhôneAlpes. Un pôle de compétitivité interrégional au service des technologies innovantes issues du nucléaire.
Orphéme, pôle bi régional (régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon) spécialisé dans les
maladies orphelines et les pathologies émergentes du type grippe aviaire ou chikungunya, et les maladies
orphelines, notamment celles liées au vieillissement de la population.
Source : Région Languedoc-Roussillon
Socio économies locales, Septembre / 2008
28
2
ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI
Quels sont les secteurs d’activités qui structurent l’emploi local ?
Pistes et précautions de
lecture
•
•
•
En comparaison régionale, un
poids plus élevé de l’emploi sur
un secteur donné montre une
forte représentation sur la zone.
L'emploi détaillé par secteur
d’activités permet une vision
plus affinée de la
vocation
économique
qui
structure
l’emploi local, et des débouchés
éventuels pour l’appareil de
formation.
Les caractéristiques du tissu
économique local ont des effets
sur :
Structure de l’emploi salarié par secteur d’activités
Part des salariés en
2006
Secteur d'Activités
A0 Agriculture, sylviculture et pêche
Ces indicateurs peuvent être mis
ainsi en rapport avec d'autres
variables telles que : les conditions
d'emploi, le niveau de qualification
de
la
population,
les
caractéristiques
de
la
main
d'œuvre, et de la demande
d'emploi.
Lozere
R égion
Lozere
Part des salariés en 2006
Région
Alès-la
Grand
Combe
Bagnols- Gangessur-Cèze Le Vigan
Evolution entre 1996 et 2006
Nîmes
Dpt 30
Région
Alès-la
Grand
Combe
Bagnols- Gangessur-Cèze Le Vigan
Nîmes
D pt 30
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
B0 Industries agricoles et alimentaires
2,8%
4,8%
9,4%
25,3%
2,8%
2,3%
2,3%
2,1%
5,0%
4,0%
9,4%
-10,9%
68,9%
21,4%
15,5%
14,9%
C1 H abillement, cuir
0,3%
0,2%
-57,1%
-3,4%
0,3%
0,1%
0,1%
7,2%
0,8%
0,9%
-57,1%
-95,7%
-68,1%
-38,9%
-47,7%
-53,3%
C2 Edition, imprimerie, reproduction
0,7%
0,4%
5,3%
6,9%
0,7%
0,3%
0,8%
0,8%
0,8%
0,7%
5,3%
-42,9%
122,7%
39,4%
21,3%
19,7%
C3 Pharmacie, parfumerie et entretien
0,4%
0,0%
16,2%
0,0%
0,4%
0,1%
0,8%
0,0%
1,1%
0,8%
16,2%
280,0%
-36,3%
0,0%
15,6%
4,3%
C4 Industries des équipements du foyer
0,4%
1,2%
5,8%
-7,1%
0,4%
0,8%
0,3%
0,4%
0,6%
0,6%
5,8%
-34,3%
-20,0%
-35,1%
106,6%
19,9%
D0 Industrie automobile
0,2%
0,1%
6,3%
-27,3%
0,2%
0,7%
0,0%
0,1%
0,2%
0,3%
6,3%
256,3%
0,0%
0,0%
-22,9%
28,4%
E1 Construction navale, aéronautique et ferroviaire
0,3%
0,0%
56,6%
0,0%
0,3%
0,3%
0,0%
0,0%
0,5%
0,4%
56,6%
158,6%
-92,9%
0,0%
9,2%
12,5%
E2 Industries des équipements mécaniques
1,5%
0,6%
18,6%
31,0%
1,5%
4,8%
3,2%
0,8%
0,9%
2,0%
18,6%
-13,3%
72,6%
16,3%
13,9%
7,0%
E3 Industries des équipements électriques et électroniques
1,0%
0,5%
0,6%
-53,3%
1,0%
0,6%
1,0%
0,0%
0,7%
0,7%
0,6%
-22,3%
-25,6%
-71,4%
34,2%
3,7%
F1 Industries des produits minéraux
1,2%
1,2%
-2,7%
5,6%
1,2%
1,4%
3,5%
2,2%
1,9%
2,0%
-2,7%
67,1%
-17,0%
167,3%
-16,9%
-7,9%
F2 Industrie textile
0,2%
0,0%
-43,4%
-100,0%
0,2%
0,1%
0,2%
8,2%
0,1%
0,5%
-43,4%
260,0%
-11,1%
-61,0%
98,4%
-50,2%
F3 Industries du bois et du papier
0,6%
0,7%
-5,3%
8,1%
0,6%
0,8%
0,4%
0,4%
0,6%
0,6%
-5,3%
-30,1%
-50,6%
116,7%
18,3%
-8,1%
F4 Chimie, caoutchouc, plastiques
0,8%
0,6%
3,3%
8,6%
0,8%
2,2%
1,3%
0,3%
1,6%
1,6%
3,3%
-18,2%
64,5%
-20,0%
28,8%
14,2%
F5 Métallurgie et transformation des métaux
0,8%
2,1%
5,3%
20,9%
0,8%
2,1%
2,2%
0,7%
0,7%
1,2%
5,3%
-3,3%
-50,0%
-23,7%
11,6%
-20,2%
F6 Industries des composants électriques et électroniques
0,5%
1,2%
-13,6%
322,7%
0,5%
3,4%
0,1%
0,0%
0,2%
0,8%
-13,6%
-30,3%
-4,2%
0,0%
-57,8%
-35,2%
G1 Production de combustibles et de carburants
0,5%
0,0%
-4,0%
-100,0%
0,5%
0,0%
12,9%
0,0%
0,0%
1,9%
-4,0%
-40,0%
6,1%
0,0%
-100,0%
5,8%
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
11,0%
12,5%
54,1%
0,1%
11,0%
11,7%
11,9%
14,4%
10,4%
11,0%
54,1%
34,5%
44,7%
44,0%
49,6%
45,2%
J1 Commerce et réparation automobile
3,3%
3,3%
20,7%
18,6%
3,3%
3,9%
2,3%
1,9%
3,3%
3,2%
20,7%
8,4%
-8,7%
-15,8%
22,1%
13,5%
J2 Commerce de gros
6,3%
4,3%
20,7%
66,4%
6,3%
4,9%
3,0%
3,5%
6,1%
5,3%
20,7%
4,8%
-1,0%
-20,4%
10,1%
6,9%
13,4%
9,1%
38,4%
35,0%
13,4%
14,1%
11,6%
10,4%
13,6%
13,2%
38,4%
29,2%
46,1%
48,7%
41,7%
39,7%
K0 Transports
4,5%
3,6%
30,8%
32,8%
4,5%
3,6%
3,2%
1,7%
4,2%
3,8%
30,8%
31,1%
62,4%
L0 Activités financières
2,6%
1,3%
14,0%
22,2%
2,6%
1,8%
1,3%
1,3%
2,9%
2,4%
14,0%
-7,2%
44,4%
90,2%
9,1%
9,6%
M0 Activités immobilières
2,4%
0,8%
42,3%
-19,6%
2,4%
1,2%
1,5%
1,3%
1,9%
1,7%
42,3%
40,5%
77,8%
170,0%
12,3%
24,6%
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
N2 C onseils et assistance
6,3%
3,7%
63,9%
30,5%
6,3%
4,8%
10,5%
2,8%
6,1%
6,3%
63,9%
66,9%
28,9%
63,8%
67,8%
56,2%
N3 Services opérationnels
8,7%
3,8%
87,8%
151,9%
8,7%
7,4%
9,0%
3,1%
8,8%
8,3%
87,8%
147,2%
-5,7%
263,5%
100,0%
76,1%
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
P1 Hôtels et restaurants
6,5%
6,3%
55,9%
47,4%
6,5%
3,7%
4,6%
4,0%
6,1%
5,3%
55,9%
39,3%
21,5%
19,0%
52,2%
44,5%
P2 Activités récréatives, culturelles et sportives
1,9%
1,5%
66,9%
103,6%
1,9%
1,4%
0,7%
1,2%
1,4%
1,3%
66,9%
34,8%
17,2%
44,2%
58,3%
48,3%
P3 Services personnels et domestiques
1,2%
1,0%
28,4%
71,7%
1,2%
1,2%
1,1%
0,8%
1,1%
1,1%
28,4%
1,6%
68,3%
30,6%
31,3%
27,5%
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
12,0%
25,6%
42,9%
29,8%
12,0%
13,7%
7,1%
22,0%
9,8%
10,7%
42,9%
65,3%
29,0%
30,2%
39,8%
43,0%
G2 Eau, gaz, électricité
H0 C onstruction
J3 Commerce de détail, réparations
- le fonctionnement du marché du
travail local
- les conditions d'emploi (Part des
CDI,
CDD,
Interim,
apprentissage)
Région
Evolution entre
1996 et 2006
N1 Postes et télécommunications
N4 R echerche et développement
Q1 Education
Q2 Santé, action sociale
R1 Administration publique
R2 Activités associatives et extra-territoriales
Toutes Activités
-1,0%
37,6%
37,8%
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
2,9%
5,9%
30,5%
46,9%
2,9%
2,6%
1,5%
4,8%
4,3%
3,6%
30,5%
-15,0%
58,0%
10,2%
75,9%
47,7%
504 981
15 476
36,4%
27,4%
504 981
25 395
19 225
6 051
82 053
132 724
36,4%
19,7%
17,0%
4,0%
35,5%
27,6%
Source ASSEDIC - Données provisoires en 2006 - Traitement OREF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
29
ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI
2
Quelle est l’évolution de l’emploi salarié ?
Pistes et
précautions de
lecture
Nombre de salariés et évolution annuelle entre 1996 et 2006
Quelle est l’évolution
tous
secteurs
d’activités confondus
du
nombre
de
salariés ?
Vision
hiérarchisée de
l’évolution
de
l’emploi salarié du
secteur public sur
les dix dernières
années.
12 380
1,9%
21 237
0,1%
16 517
0,5%
3,7%
12 933
4,5%
21 443
1,0%
16 523
410 391
3,8%
13 217
2,2%
21 730
1,3%
2000
431 971
5,3%
13 562
2,6%
22 716
2001
449 884
4,1%
13 886
2,4%
23 664
2002
463 118
2,9%
14 248
2,6%
2003
473 975
2,3%
14 536
2004
482 295
1,8%
2005
492 505
2,1%
2006
504 981
2,5%
381 277
2,9%
1998
395 384
1999
1996
370 364
1997
Lecture graphique
•
Alès-la Grand
Combe
Lozère
Région
Evolution
Ganges
Nîmes
6 022
3,5%
0,0%
6 129
17 071
3,3%
4,5%
17 918
4,2%
17 946
24 628
4,1%
2,0%
24 379
14 892
2,4%
15 136
1,6%
15 476
2,2%
12 151
Evolution
Nimes
Dpt 30
62 023
2,4%
105 799
1,8%
64 271
3,6%
108 366
2,4%
6 018
-1,8%
67 022
4,3%
111 841
3,2%
5,0%
6 286
4,5%
71 450
6,6%
118 370
5,8%
0,2%
6 544
4,1%
73 871
3,4%
122 025
3,1%
18 244
1,7%
6 950
6,2%
75 693
2,5%
125 515
2,9%
-1,0%
18 300
0,3%
6 082
-12,5%
78 310
3,5%
127 071
1,2%
25 065
2,8%
18 295
0,0%
6 040
-0,7%
79 438
1,4%
128 838
1,4%
24 957
-0,4%
18 928
3,5%
6 007
-0,5%
80 860
1,8%
130 752
1,5%
25 395
1,8%
19 225
1,6%
6 051
0,7%
82 053
1,5%
132 724
1,5%
21 217
16 427
Taux d'accroissem ent annuel du nom bre de salariés (1997-2006)
49%
6%
41%
Lo zère
36%
36%
35%
5%
35%
29%
27%
Régio n
27%
4%
24%
20%
19%
17%
3%
13%
4%
2%
BE
Na
rb
on
Mo ne
nt
BE pel
Pe lier
rp
ign
an
Re
gio
n
BE
BE
Sè
Bé
BE te
zie
Nî
rsme
Sa
s
int
Po
BE ns
Lo
dè
BE ve
Lo
zè
r
BE e
BE
BE
Cé
Ca
Al
re
rca
ès
-la
ss t
on
Gr
ne
an
d
Co
BE
mb
B
E e
Ba
Pr
gn
ad
ols
es
-s
urCè
BE
BE ze
Ga
Lim
ng
ou
es
x
-Le
Vig
an
1%
BE
5 819
60 570
Evolution
Dpt 30
104 033
1,7%
Source ASSEDIC-Donnees 2006 provisoires -Traitement OREF-LR
Evolution de l'emploi salarié entre 1996 et 2006
49%
Evolution
Alès
Evolution
Bagnols-surGanges-Le
Bagnols-surCèze
Vigan
Cèze
Evolution
Lozère
Evolution
Région
Année
0%
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR
Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
30
2006
Taux d'accroissem ent annuel du nom bre de salariés (1997-2006)
8%
7%
6%
5%
4%
3%
2%
1%
0%
-1%
-2%
-3%
-4%
-5%
-6%
-7%
-8%
-9%
-10%
-11%
-12%
-13%
-14%
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
A lès-la Grand Co mbe
B agno ls-sur-Cèze
Ganges-Le Vigan
Nîmes
Régio n
Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR
2006
2
ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI
Quelle est la part de l’emploi dans le secteur public ? Dans le secteur agricole ?
Les salariés du secteur public
Région
Lozère
Alès-la
Bagnols-sur- Ganges-Le
Grand
Cèze
Vigan
Combe
Région
Nîmes
Dpt 30
Salarié Titulaire fonction publique Total en 1999
149 297
5 700
149 297
6 548
4 658
1 523
24 501
37 230
Salariés au LT en 1999
631 687
22 020
631 687
32 241
27 107
9 241
102 849
171 438
24%
26%
24%
20%
17%
16%
24%
22%
Part des salariés Titulaire fonction publique Total en
1999
Source : INSEE, RP99 - Traitement OREF-LR
Les salariés du secteur agricole
Part des salariés du secteur agricole sur l'emploi
salarié total en 2006
Montpellier
Lodève
Alès-la Grand
Sète
Lozère
Céret
REGION
Béziers-Saint Pons
Ganges-Le Vigan
Narbonne
Carcassonne
Perpignan
Nîmes
Bagnols-sur-Cèze
Limoux
Prades
Carcassonne
Limoux
Narbonne
Dpt AUDE
Alès-la Grand Combe
Bagnols-sur-Cèze
Ganges-Le Vigan
Nîmes
Dpt GARD
Béziers-Saint Pons
Montpellier
Lodève
Sète
Dpt HERAULT
Lozère
Céret
Perpignan
Prades
Dpt PO
REGION
0,3%
1,0%
1,0%
1,0%
1,1%
1,5%
1,5%
1,5%
1,8%
1,9%
2,0%
2,1%
2,3%
2,7%
3,0%
3,1%
Source : Insee-DADS-Nombre de postes rémunérés au 31/12/2006, Traitement OREF-LR
788
251
655
1 694
315
696
142
2 419
3 572
983
642
98
248
1 971
233
200
1 754
294
2 248
9 718
Source : Insee-DADS-Nombre de postes rémunérés au 31/12/2006
Nombre de salariés
agricoles
Pistes et précautions de lecture : Il s’agit de mesurer le niveau de maintien de la vocation agricole de la zone
Seuls les salariés sont ici pris en compte. Cela sous estime l’orientation agricole des bassins où prédominent un nombre important d’exploitants agricoles non salariés : Lozère et bassins d’emploi de
Lodève et Ganges Le-Vigan notamment.
Contrairement au champs ASSEDIC, le champ de l'exploitation des DADS couvre l'ensemble des salariés, à l'exception :
- des agents des organismes de l'Etat titulaires ou non (N°SIRET commençant par 10 à 19 sauf 18)
- des services domestiques (division NAF 95)
- des activités extra-territoriales (division NAF 99).
Socio économies locales, Septembre / 2008
31
2
ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI
Quelle est la répartition et l’évolution de l’emploi des femmes par secteur d’activités ?
Répartition et évolution des femmes salariées par secteur d’activités
Pistes et
précautions de
lecture
•
•
•
Quel est le poids des
femmes dans l’emploi
local ?
Quelle est l’évolution
sur une décennie ?
Secteur d'activités
Région
Lozère
Lozère
Région
Alès-la
Grand
Combe
Bagnols- GangessurLe
Cèze
Vigan
Evolution entre 1996 et 2006
Nîmes
Dpt 30
Région
Alès-la
Grand
Combe
Bagnols- Gangessur-Cèze Le Vigan
Nîmes
Dpt 30
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
228
19,6%
17,5%
6 156
271
193
56
1 519
2 039
19,6%
0,0%
82,1%
36,6%
30,3%
28,7%
C1 Habillement, cuir
1 077
0
-58,5%
-
1 077
16
12
277
472
777
-58,5%
-95,3%
-71,4%
-32,1%
-49,5%
-54,9%
C2 Edition, imprimerie, reproduction
1 541
31
18,3%
-6,1%
1 541
41
42
17
311
411
18,3%
-28,1%
55,6%
30,8%
51,0%
35,6%
C3 Pharmacie, parfumerie et entretien
710
0
19,1%
-
710
8
72
2
244
326
19,1%
700,0%
-30,8%
-
28,4%
10,5%
C4 Industries des équipements du foyer
662
50
10,0%
8,7%
662
53
14
1
134
202
10,0%
-32,9%
-44,0%
-91,7%
42,6%
-3,8%
D0 Industrie automobile
112
1
3,7%
-
112
24
0
1
32
57
3,7%
200,0%
-
-
-23,8%
14,0%
E1 Construction navale, aéronautique et ferroviaire
187
0
81,6%
-
187
12
0
63
75
81,6%
100,0%
-100,0%
-
50,0%
36,4%
E2 Industries des équipements mécaniques
921
13
49,3%
85,7%
921
114
92
5
90
301
49,3%
21,3%
170,6%
150,0%
21,6%
47,5%
F1 Industries des produits minéraux
1 332
23
18,7%
-72,3%
1 332
56
18
2
180
256
18,7%
-12,5%
-43,8%
100,0%
34,3%
10,8%
740
18
16,0%
28,6%
740
54
95
38
151
338
16,0%
74,2%
14,5%
442,9%
4,9%
27,5%
F2 Industrie textile
535
0
-46,2%
-
535
12
23
263
57
355
-46,2%
500,0%
4,5%
-63,3%
96,6%
-53,8%
F3 Industries du bois et du papier
707
5
-9,1%
-28,6%
707
34
15
5
102
156
-9,1%
-39,3%
-21,1%
400,0%
2,0%
-11,4%
1 167
29
48,7%
61,1%
1 167
86
68
5
539
698
48,7%
48,3%
74,4%
0,0%
82,1%
75,4%
604
39
27,7%
143,8%
604
92
36
5
72
205
27,7%
1,1%
-33,3%
-16,7%
14,3%
-4,2%
1 049
108
-8,3%
315,4%
1 049
444
10
0
42
496
-8,3%
-26,5%
-33,3%
-
-42,5%
-28,3%
14,3%
F4 Chimie, caoutchouc, plastiques
F5 Métallurgie et transformation des métaux
F6 Industries des composants électriques et électroniques
G1 Production de combustibles et de carburants
357
0
6,9%
-
357
1
310
0
0
311
6,9%
-
14,8%
-
-100,0%
G2 Eau, gaz, électricité
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
4 894
140
81,5%
11,1%
4 894
252
223
66
818
1 359
81,5%
62,6%
81,3%
153,8%
80,2%
79,3%
19,8%
J1 Commerce et réparation automobile
3 302
121
29,8%
61,3%
3 302
165
103
25
554
847
29,8%
10,7%
-12,7%
13,6%
32,5%
J2 Commerce de gros
9 689
141
22,0%
72,0%
9 689
340
192
68
1 508
2 108
22,0%
6,9%
2,7%
-20,9%
8,3%
6,3%
43 182
912
42,5%
45,5%
43 182
2 381
1 536
407
7 112
11 436
42,5%
38,5%
51,8%
46,9%
44,6%
44,3%
J3 Commerce de détail, réparations
K0 Transports
4 669
112
38,9%
62,3%
4 669
181
138
27
705
1 051
38,9%
56,0%
86,5%
17,4%
27,9%
37,6%
L0 Activités financières
7 785
118
24,4%
20,4%
7 785
288
148
51
1 442
1 929
24,4%
12,1%
51,0%
88,9%
18,3%
20,5%
M0 Activités immobilières
6 932
79
52,6%
2,6%
6 932
169
194
43
913
1 319
52,6%
55,0%
56,5%
207,1%
36,9%
44,3%
NS
NS
NS
NS
646
16
6
3
63
88
NS
NS
NS
NS
NS
NS
N2 Conseils et assistance
15 895
304
63,6%
33,9%
15 895
611
726
104
2 533
3 974
63,6%
62,1%
45,5%
76,3%
66,4%
61,7%
N3 Services opérationnels
17 553
455
83,3%
193,5%
17 553
671
725
109
2 972
4 477
83,3%
145,8%
30,6%
419,0%
80,8%
79,6%
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
16 290
546
60,3%
48,4%
16 290
488
500
109
2 513
3 610
60,3%
53,9%
23,8%
17,2%
47,9%
43,7%
N1 Postes et télécommunications
N4 Recherche et développement
P1 Hôtels et restaurants
L'agrégation
en
36
secteurs d'activité permet
une vision plus détaillée
de
l'orientation
professionnelle
des
femmes.
Région
Nombre salariés femme en 2006
6 156
H0 Construction
La comparaison du bassin
d’emploi avec la région
(ou encore avec le
département)
permet
d'extraire les spécificités
de l'emploi féminin local.
Evolution entre
1996 et 2006
B0 Industries agricoles et alimentaires
A0 Agriculture, sylviculture et pêche
E3 Industries des équipements électriques et électroniques
Quels sont les secteurs
d’activités
plus
particulièrement
investis par
les
femmes ?
Nombre salariés
femme en 2006
P2 Activités récréatives, culturelles et sportives
4 346
104
64,7%
100,0%
4 346
179
71
43
576
869
64,7%
57,0%
6,0%
152,9%
76,1%
65,5%
P3 Services personnels et domestiques
4 806
129
37,2%
72,0%
4 806
248
174
37
700
1 159
37,2%
12,2%
95,5%
60,9%
38,9%
38,5%
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
47 537
2 868
48,9%
31,9%
47 537
2 753
1 105
1 020
6 435
11 313
48,9%
78,5%
29,4%
38,6%
39,6%
46,1%
Q1 Education
Q2 Santé, action sociale
R1 Administration publique
R2 Activités associatives et extra-territoriales
Toutes Activités
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
NS
11 066
796
42,0%
55,8%
11 066
408
207
205
2 815
3 635
42,0%
-30,4%
61,7%
19,2%
106,2%
61,5%
229 286
7 736
43,0%
39,2%
229 286
11 060
7 223
3 100
37 633
59 016
43,0%
29,0%
35,0%
7,6%
42,5%
36,6%
Source ASSEDIC - Données provisoires en 2006 - Traitement OREF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
32
2
ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI
Localisation des viviers d’emplois
Quels sont les principaux pôles d’emplois
par bassin en région ?
Pistes et précautions de lecture
•
•
Localisation des zones viviers d’emplois.
Niveau de ruralité par l’éloignement des pôles
d’emplois.
Densité communale d’emplois : Nombre d’emplois
salariés du secteur privé (Assedic 2006) / surface en
km² (Source IGN
Socio économies locales, Septembre / 2008
33
2
ACTIVITE ECONOMIQUE
Méthodologie
L’approche activité économique met en évidence la morphologie du parc d’établissements et les équilibres sectoriels de l’emploi (les activités les plus représentées
et leur évolution, le tissu d’établissements) qui dessinent la vocation économique locale. Ces modalités particulières d’association et de combinaison d’activités expliquent
à elles seules une grande partie des spécificités économiques et sociales de chaque territoire : les pratiques de gestion de main-d’œuvre qu’elles génèrent
structurent les conditions de vie des populations et le fonctionnement du marché du travail local.
Cette orientation économique globale est parfois atténuée par la place de la ville principale de la zone dans la hiérarchie urbaine : son importance, son rayonnement,
la plus ou moins grande concentration des centres de décision administratifs ou économiques, jouent en faveur de l’emploi public, de l’emploi de cadres, des services à
haute valeur ajoutée et des grands établissements du secteur privé.
L’appareil productif
•
Répartition des établissements par taille
La taille d’établissement est une des variables les plus
déterminantes du point de vue des pratiques de gestion de
la main-d’œuvre. Elle renseigne sur la capacité des unités
de production à anticiper leur activité et la gestion de leur
ressource humaine, à proposer des conditions d’emploi
favorables. Ces capacités sont souvent inversement
proportionnelles à la taille de l’entreprise.
Source utilisée : Insee, Répertoire des entreprises et des
établissements (Sirène). Données au 01-01-2006.
•
Répartition et évolution par secteur d’activités du
parc d’établissements employeurs :
Ce tableau montre la répartition des entreprises locales par
secteur d’activités économiques et son évolution. Il permet
de faire le lien entre les activités à l’origine de la richesse
économique (les produits et services fabriqués ou rendus)
et l’emploi local.
Le repérage des activités surreprésentées dans la zone (>
à la moyenne régionale) permet d’identifier la vocation
économique spécifique qui gouverne le système d’emploi
local.
C’est un invariant structurel pour les questions
relatives au marché du travail ou à l’appareil de
formation professionnelle local.
Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12,
provisoires en 2006.
Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non
redressées des erreurs, omissions ou retards de
déclaration par les établissements. Cette source
concerne les établissements du secteur privé
industriel et commercial employant au moins une
personne sous contrat de travail.
Sont exclus de ce champ : les salariés de l’Etat et
des
collectivités
locales,
les
salariés
des
établissements publics à caractère administratif, le
personnel des ambassades, consulats étrangers et
organismes internationaux, les salariés des secteurs
agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les
employés de maison, le personnel des entreprises
publiques à caractère industriel et commercial, des
régies départementales ou communales, de certaines
sociétés d’économie mixte, et les intermittents du
spectacle.
En revanche, les apprentis, les titulaires de contrats
aidés (alternance, CES, CIEE) sont couverts par ces
statistiques.
Socio économies locales, Septembre / 2008
34
La source ASSEDIC couvre très partiellement
les secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche,
G2 – Eau, gaz, électricité,
N1-Postes &
télécommunications,
N4
–
Recherche
développement, Q1 Education, R1 Administration
publique.
•
Structure et évolution annuelle du parc
d’établissements
Evolution du parc d’établissements (1996 - 2006)
Cette courbe décrit l’évolution de la démographie
d’établissements employeurs en région et fixe la
tendance régionale. C’est un des indicateurs de la
santé économique locale.
Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12,
provisoires en 2006.
Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non
redressées des erreurs, omissions ou retards de
déclaration par les établissements. Cette source
concerne les établissements du secteur privé
industriel et commercial employant au moins une
personne sous contrat de travail.
2
ACTIVITE ECONOMIQUE
Sont exclus de ce champ : les salariés de l’Etat et
des
collectivités
locales,
les
salariés
des
établissements publics à caractère administratif, le
personnel des ambassades, consulats étrangers et
organismes internationaux, les salariés des secteurs
agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les
employés de maison, le personnel des entreprises
publiques à caractère industriel et commercial, des
régies départementales ou communales, de certaines
sociétés d’économie mixte, et les intermittents du
spectacle. En revanche, les apprentis, les titulaires de
contrats aidés (alternance, CES, CIE…) sont couverts
par ces statistiques. La source ASSEDIC couvre
très partiellement les secteurs : A0-Agriculture,
sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1Postes & télécommunications, N4 – Recherche
développement, Q1 Education, R1 Administration
publique.
•
Les dynamiques démographiques des
établissements (création, reprise cessation)
Les indicateurs de création et de cessation
renseignent sur le mode de renouvellement du tissu
productif, la démographie d’entreprises et des
établissements. Il ne porte que sur le champ ICS. Le
champ I.C.S. comprend : l'ensemble des secteurs
marchands de l'Industrie, de la Construction, du
Commerce et des Services. L'Agriculture, les
Services financiers et l'Administration en sont exclus.
Taux de créations (2006) : Rapport du nombre des
créations d'établissements d'une année au stock
d'établissements au 1er janvier de cette même année
Taux de reprises (2006) : Reprise d'Etablissements
2006 / stock d'établissements au 1er janvier 2006.
Méthodologie
Taux de cessations (2005) : estimation établie par
l’OREF avec le mode de calcul suivant
- Numérateur : (Stock d'établissements au 1er
janvier 2005 + Nombre Création Etablissements 2005
- Stock d'établissements au 1er janvier 2006)
- Dénominateur : Stock d'établissements au 1er
janvier 2005
Source utilisée : INSEE, Répertoire des entreprises et
des établissements (Sirène) (Champs ICS)
L’emploi salarié
•
Structure et évolution de l’emploi salarié
par secteur d’activité
Le tableau montre la répartition de l’emploi par
secteur d’activité et son évolution.
Il permet de faire le lien entre les activités à l’origine
de la richesse économique (les produits et services
fabriqués ou rendus) et l’emploi local.
Le repérage des activités surreprésentées dans la
zone (> à la moyenne régionale) permet d’identifier la
vocation économique spécifique qui gouverne le
système d’emploi local. C’est le paramètre le plus
discriminant des zones entre elles. Même s’il se
déforme sur le temps long, il constitue, en tant que tel,
et par les effets spécifiques qu’il génère sur les modes
de gestion de l’emploi et les conditions de vie, un
invariant structurel pour les questions relatives au
marché du travail ou à l’appareil de formation
professionnelle local.
Socio économies locales, Septembre / 2008
35
Les données globales (tous secteurs) et annuelles et
la courbe d’évolution indiquent la tendance générale
(son sens et son intensité) d’évolution du stock
d’emplois local et la plus ou moins grande sensibilité
du système d’emploi local à la conjoncture
économique.
Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12,
provisoires en 2006.
Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non
redressées des erreurs, omissions ou retards de
déclaration par les établissements. Cette source
concerne les établissements du secteur privé
industriel et commercial employant au moins une
personne sous contrat de travail.
Sont exclus de ce champ :
l.es salariés de l’Etat et des collectivités locales, les
salariés des établissements publics à caractère
administratif, le personnel des ambassades, consulats
étrangers et organismes internationaux, les salariés
des secteurs agricoles et para-agricoles (champ
CCMSA), les employés de maison, le personnel des
entreprises publiques à caractère industriel et
commercial, des régies départementales ou
communales, de certaines sociétés d’économie mixte,
et les intermittents du spectacle. En revanche, les
apprentis, les titulaires de contrats aidés (alternance,
CES, CIE…) sont couverts par ces statistiques. La
source ASSEDIC couvre que très partiellement les
secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche, G2 –
Eau,
gaz,
électricité,
N1-Postes
&
télécommunications, N4 – Recherche développement,
Q1 Education, R1 Administration publique.
2
•
ACTIVITE ECONOMIQUE
Méthodologie
Les salariés du secteur public
Part de l'emploi salarié agricole en 2004 et 2006
4,5%
Cet indicateur traduit la vocation administrative
de la zone et la place de sa ville centre dans la
hiérarchie urbaine. Sont considérés comme
relevant du secteur public les salariés, de l’État
(services, établissements ou organismes
assimilés), des collectivités locales (organismes
divers
d’administration
locale
dont
les
ressources principales sont des transferts des
collectivités territoriales), des hôpitaux publics,
des organismes d’HLM, de la sécurité sociale,
des entreprises publiques ou nationales. Les
salariés des assurances mutuelles relèvent du
secteur privé. Le recours aux chiffres du
recensement est rendu indispensable du fait de
l’absence de couverture du secteur public par
d’autres sources détaillées au niveau du bassin
d’emploi.
- Numérateur : nombre de salariés du secteur
public.
- Dénominateur : nombre d’emplois salariés du
secteur public dans la zone.
Source utilisée: Insee – Recensement de la
population 1999.
•
L’emploi du secteur agricole
Ce tableau permet de mesurer la vocation
agricole du territoire à travers le poids de
l’emploi du secteur sur la zone et son évolution.
L’évaluation du nombre d’exploitants agricoles
se base ici sur les données de 1999 (Source :
INSEE Recensement de population).
4,0%
3,8%
4,0%
3,5%
3,2%
3,5%
2,8%
3,0%
2,4%
2,5%
2,0%
2,8%
2,3%
2,3%
2,1%
2,1%
1,8%
1,5% 1,5%
1,5%
1,0%
0,5%
0,0%
2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006
FRMétropole
Région
Dpt 11
Dpt 30
Dpt 34
Dpt 48
Dpt 66
Source : Estimation INSEE 2004-2006 - Données provisoires pour 2006, Traitement OREF-LR
Les chiffres nationaux permettent une comparaison
nationale interdépartementale. Dans un contexte de
baisse du nombre d’exploitants agricoles (-33% entre 90
et 99 en région), les chiffres de l’emploi salarié du secteur
agricole régional suit la même tendance sur l’ensemble
des départements, ils restent toutefois supérieur à la
moyenne nationale. De façon concomitante, on observe
une augmentation
de la surface moyenne des
exploitations agricoles ; d’aucuns y voient un facteur
d’explication de hausse de l’emploi salarié et de baisse
du nombre d’exploitants.
•
Les femmes salariées par secteur d’activité
Cet indicateur mesure le niveau de féminisation des
activités et d’évolution de l’ensemble du système d’emploi
local. Il traduit leur plus ou moins grande ouverture au
recrutement de personnel féminin.
Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12,
provisoires en 2006.
Socio économies locales, Septembre / 2008
36
Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non
redressées des erreurs, omissions ou retards de
déclaration par les établissements. Cette source
concerne les établissements du secteur privé industriel
et commercial employant au moins une personne sous
contrat de travail.
Sont exclus de ce champ : les salariés de l’Etat et des
collectivités locales, les salariés des établissements
publics à caractère administratif, le personnel des
ambassades, consulats étrangers et organismes
internationaux, les salariés des secteurs agricoles et
para-agricoles (champ CCMSA), les employés de
maison, le personnel des entreprises publiques à
caractère industriel et commercial, des régies
départementales ou communales, de certaines sociétés
d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. En
revanche, les apprentis, les titulaires de contrats aidés
(alternance, CES, CIE…) sont couverts par ces
statistiques. La source ASSEDIC couvre que très
partiellement
les secteurs : A0-Agriculture,
sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1Postes & télécommunications, N4 – Recherche
développement, Q1 Education, R1 Administration
publique.
•
Cartographie : densité d’emploi par commune
Cette carte permet d’apprécier l’hétérogénéité de
l’occupation de l’espace des zones par l’économie.
Le ratio moyen est de 0.21 emploi au Km2 en région.
- Numérateur : nombre d’emplois salariés du secteur
privé (source Assedic 2006).
- Dénominateur : nombre de KM² (source IGN)
Source utilisée: ASSEDIC 2006 – IGN 2007
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL
Socio économies locales, Septembre / 2008
37
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi de la Lozère
Besoins de main d’œuvre : Importance des difficultés de recrutement exacerbée par le vieillissement des actifs.
• Le taux d’activité du territoire est relativement
élevé (50.8% de la population est sur le marché du
travail pour 49.9% en région).
• Les besoins de renouvellement de main d’œuvre
concernent plus particulièrement six métiers du fait
notamment d’une proportion des salariés de plus de 50
ans supérieure à la moyenne. Il s’agit des métiers de la
fonction publique et des professions juridiques, de la
Banque et assurance, de l’hôtellerie restauration, de la
santé et action sociale, de l’enseignement.
• Certains métiers porteurs doivent surmonter deux
difficultés : le renouvellement de la main d’œuvre dû au
vieillissement des actifs en place et des tensions sur les
recrutements. Sur le bassin d’emploi, la concomitance
des deux facteurs existe sur les métiers de la banque et
assurances, de l’hôtellerie restauration, de la santé et
l’action sociale, de l’enseignement..
• Les ratios offres/demandes d’emplois de l’ANPE
indiquent, sur la période de juillet 2006 à juillet 2007, de
probables difficultés de recrutement sur les métiers du
bâtiment et des travaux publics, de l’électricité
électronique, l’industrie de process, la maintenance, les
professions juridiques, l’hôtellerie restauration, la santé
et l’action sociale
• L’enquête des BMO 2008, confirme la problématique
de personnel : 47.8% des employeurs interrogés
redoutent des difficultés de recrutement (40.8% en
moyenne régionale). 40.8% prévoient des recrutements
saisonniers pour 44% en moyenne régionale ; ces
chiffres indiquent une faible saisonnalité de l’emploi sur
le
territoire
Qualifications et conditions d’emploi : Un marché du travail assis sur des qualifications de base pour des conditions d’emploi plutôt stables.
• Le contexte rural
dans lequel s’inscrivent les
entreprises locales semble concourir à des conditions
d’emploi plus favorables.
A l’exception d’un recours plus fréquent aux contrats à
temps partiel, les formes atypiques d’emploi telles que
les contrats à durée déterminée, ou l’intérim sont moins
fréquentes qu’ailleurs : les CDI sont davantage qu’en
région la pratique dominante des entreprises locales.
• L’essentiel de l’économie repose sur des
qualifications de base et intermédiaires, notamment
des professionnels de la sante et des employés de la
fonction
publique
(record
régional
derrière
Carcassonne). Contrairement aux autres zones rurales
et agricoles de la région, la part des ouvriers agricoles
dans l’emploi local est peu représentative. A l’inverse,
celle des exploitants agricoles constitue un record
régional : elle est trois fois plus importante qu’en
moyenne régionale cela vient majorer la part des non
salariés qui est la plus élevée de la région derrière
Ganges et Lodève (17% pour 12% en moyenne
région).
Caractéristiques de la demande d’emploi : Une zone relativement épargnée par le chômage
• La baisse générale du nombre des demandeurs
d’emploi est la plus rapide de la région derrière
Lodève (-25% pour -17% en moyenne régionale). La
part des femmes dans la demande d’emploi
est
relativement élevée.
• Le chômage de longue durée est faible et recule
beaucoup plus vite qu’en région.
• L’analyse des flux des dix métiers le plus demandés
par les chômeurs, entre juillet 2006 et juillet 2007,
indique des difficultés d’accès à l’emploi plus marquées
Socio économies locales, Septembre / 2008
38
pour les postulants aux des métiers du commerce, des
services aux particuliers, du transport, de l’agriculture et
de la mécanique et travail des métaux.
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi d’Alès
Besoins de main d’œuvre : Tensions sur les métiers de l’industrie
• Le taux d’activité du territoire est relativement faible
(46.9% de la population est sur le marché du travail pour
49.9% en région).
• Les besoins de renouvellement de main d’œuvre
concernent plus particulièrement 11 métiers du fait
notamment d’une proportion de salariés de plus de 50
ans supérieure à la moyenne : Il s’agit des métiers de
l’Agriculture, du bâtiment, de électricité électronique, de
industrie légère, d’ingénieurs et cadres de l’industrie, du
transport, de la gestion administration, de la Banque et
assurance, du commerce, enseignement, de l’hôtellerie
restauration,
mécanique et travail des métaux, de l’industrie légère,
de la santé et l’action sociale.
• Les métiers de l’industrie légère doivent surmonter
deux difficultés : le renouvellement de la main d’œuvre
dû au vieillissement des actifs en place et des tensions
sur les recrutements.
• L’enquête des BMO 2008, confirme la problématique
de personnel : 46.8% des employeurs interrogés
redoutent des difficultés de recrutement (40.8% en
moyenne régionale). Par ailleurs 33.5% prévoient des
recrutements saisonniers pour 44% en moyenne
régionale ; ces chiffres indiquent une faible saisonnalité
de l’emploi sur le territoire.
• Les ratios offres / demandes d’emploi indiquent sur la
période de juillet 2006 à juillet 2007 de probables
difficultés de recrutement sur les métiers
de la
Qualifications et conditions d’emploi : Importance des ouvrier qualifiés pour des conditions d’emploi duales : très stables ou très précaires
• Comme sur le bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze (et
sur l’ensemble du département), la vocation industrielle
de la zone suscite la présence de PME et semble
concourir à des conditions d’emploi plus favorables : la
proportion de CDI est la plus élevée de la région après
Bagnols et celle des CDD la plus faible. En revanche, le
recours au temps partiel est important tout comme
l’emploi de travailleurs intérimaires.
dans la population active est la plus importante de la
région.
• Contrairement au reste du département du Gard, la
proportion d’ouvriers agricoles est faible. L’essentiel de
l’économie locale repose sur des qualifications de base
d’ouvriers et d’employés : la part d’ouvriers qualifiés
• Les non salariés sont proportionnellement plus
nombreux sur le bassin notamment les artisans, les
commerçants et les chefs d’entreprises de + de 10
salariés.
Caractéristiques de la demande d’emploi : Un chômage de longue durée élevé qui touche plus particulièrement les seniors et les actifs de niveaux V.
• La baisse générale du nombre des demandeurs
d’emploi est moins rapide qu’en moyenne régionale
(-12% pour -17%). les séniors de plus de 50ans, mais
surtout les actifs dotés d’un niveau V (CAP-BEP) sont
les plus fortement touchés. Ils sont nombreux dans la
population et dans la demande d’emploi
(record
régional) et entrent ainsi en forte concurrence dans
l’accès à l’emploi.
• Le chômage de longue durée est élevé et recule
moins vite qu’au niveau régional (-24.2 pour -35% en
LR).
Socio économies locales, Septembre / 2008
39
• L’analyse des flux des dix métiers le plus demandés
par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007
indique de probables difficultés d’accès à l’emploi du fait
notamment d’une concurrence très forte entre les
chômeurs pour les postulants aux métiers des services
aux particuliers, de la gestion administration et de
l’agriculture.
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze
Des besoins de main d’œuvre : Importance des difficultés de recrutement sur les métiers qualifiés de l’industrie
• Le taux d’activité du territoire est le plus élevé de la
région (54% de la population est sur le marché du
travail pour 49.9% en région).
• Les besoins de renouvellement de main d’œuvre
concernent 5 métiers, du fait notamment d’une
proportion des salariés de plus de 50 ans supérieure à
la moyenne. Il s’agit des métiers de l’Agriculture,
mécanique et travail des métaux, , de industrie de
process, de l’enseignement, de l’hôtellerie restauration,
• Certains métiers porteurs localement
doivent
surmonter deux difficultés : le renouvellement de la main
d’œuvre dû au vieillissement des actifs en place et des
tensions sur les recrutements.
Sur le bassin d’emploi, la concomitance des deux
facteurs existe sur les métiers de la mécanique et du
travail des métaux, l’hôtellerie restauration, l’agriculture
et l’industrie de process.
• Les ratios offres / demandes d’emplois de l’ANPE
indiquent, sur la période de juillet 2006 à juillet 2007, de
probables difficultés de recrutement sur les métiers : de
l’agriculture, du bâtiment et des travaux publics, de
l’électricité et électronique’, de la mécanique et travail
des métaux, de
l’industrie de process, de la
maintenance, des cadres et ingénieurs de l’industrie, de
informatique, des études et recherche, de hôtellerie
restauration.
• L’enquête des BMO 2008, confirme la problématique
de personnel : 52% des employeurs interrogés redoutent
des difficultés de recrutements (40.8% en moyenne
régionale). Par ailleurs,
38% prévoient des
recrutements saisonniers pour 44% en moyenne
régionale ; ces chiffres indiquent une faible saisonnalité
de l’emploi sur le territoire.
Qualifications et conditions d’emploi : Qualifications de haut niveau pour des conditions d’emploi plutôt favorables
• Comme sur le bassin d’emploi d’Alès (et sur l’ensemble
du département), la vocation industrielle de la zone
suscite la présence de PME, et contribue à des
conditions d’emploi plus favorables : le recours au
temps partiel est plus faible qu’ailleurs, la proportion de
CDI est la plus élevée de la région et celle des CDD
la plus faible après Alès. En revanche, un taux record
pour l’emploi d’intérimaires qui est deux fois plus élevé
qu’en moyenne régionale.
• De par sa vocation industrielle, l’économie locale
repose
davantage
sur
des
qualifications
intermédiaires et supérieures. La proportion dans
l’emploi de techniciens, des contremaitres, des agents
de maitrise est la plus élevée de la région. De la même
manière, la part des cadres d’entreprises se place au
premier rang régional derrière Montpellier. Les ouvriers
sont plutôt qualifiés et, comme sur l’essentiel du
département du Gard, la proportion d’ouvriers agricoles
est plus représentative qu’ailleurs.
• Les non salariés sont
proportionnellement plus
nombreux sur le bassin, notamment les agriculteurs
exploitants.
Caractéristiques de la demande d’emploi : Importance du chômage des femmes et des actifs de niveaux de formation élevés
La baisse générale du nombre des demandeurs
d’emploi est moins rapide qu’en moyenne régionale
(-11% pour -17%) notamment pour les femmes -6%
pour 16% en région. Les séniors et surtout les
femmes (record régional) sont les plus touchés.
Comme à Montpellier,
les hauts niveaux sont
proportionnellement plus nombreux dans la population
et dans demande d’emploi, ils subissent de ce fait une
concurrence plus forte. Toutefois, le niveau soutenu de
l’offre sur ce type de postes leur assure une insertion
plus rapide qu’ailleurs sur le marché du travail local.
• Le chômage de longue durée est légèrement
supérieur à la moyenne régionale et sur les trois
dernières années, il recule moins vite (-27% pour un
recul moyen en région de 33%).
Socio économies locales, Septembre / 2008
40
• L’analyse des flux des dix métiers les plus demandés
par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007
indique de probables difficultés d’accès à pour les
postulants aux métiers de la gestion administration, des
transports, des services aux particuliers, et de la santé
et action sociale.
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi de Ganges le Vigan
Besoins de main d’œuvre : Tensions sur les métiers de l’industrie, de la santé et action sociale
• Le taux d’activité du territoire est relativement
faible (48.9% de la population est sur le marché du
travail pour 49.9% en région).
• Certains métiers doivent surmonter le renouvellement
de la main d’œuvre dû au vieillissement des actifs en
place. Il s’agit des métiers de la gestion et de
l’administration, du commerce,
particuliers et de l’enseignement..
des
services
aux
• Les ratios offres / demandes d’emploi de l’ANPE
indiquent, sur la période de juillet 2006 à juillet 2007, de
probables difficultés de recrutement sur les métiers de la
mécanique et travail des métaux, de l’industrie de
process, de la santé et l’action sociale
• L’enquête des BMO 2008, confirme la problématique
de personnel : 46.8% des employeurs interrogés
redoutent des difficultés de recrutement (40.8% en
moyenne régionale), Par ailleurs, 40.8% prévoient des
recrutements saisonniers pour 44% en moyenne
régionale ; ces chiffres indiquent une faible saisonnalité
de
l’emploi
sur
le
territoire.
Qualifications et conditions d’emploi : Importance des emplois non qualifiés, du temps partiel et du non salariat
• Des conditions d’emplois duales, à la fois favorables
pour certains et très précaires pour d’autres. En effet,
comme sur le bassin d’emploi d’Alès (et sur l’ensemble
du département), la vocation industrielle de la zone
favorise le recours massif aux CDI (record régional).
Toutefois, malgré un recours à l’intérim peu fréquent sur
le bassin, les formes atypiques d’emploi sont très
marquées : proportion élevée d’emplois aidés (record
régional), de CDD et de contrats à temps partiels
(record régional après Lodève)
• L’essentiel de l’économie locale repose sur des
qualifications de base : d’ouvriers et d’employés (la part
d’ouvriers non qualifiés est la plus importante de la
région). Le recours à l’apprentissage est important.
• La part des non salariés est la plus élevée de la
région (20% pour 12% en moyenne région), notamment
les artisans, les commerçants et les chefs d’entreprises
de + de 10 salariés.
Caractéristiques de la demande d’emploi : Chômage élevé notamment pour les actifs les plus âgés
• Le bassin d’emploi ne semble pas bénéficier de la
baisse générale du nombre des demandeurs d’emploi.
Le rythme de régression du chômage est le plus lent
de la région (-1% pour -17%). Les actifs de plus de 50
ans sont les plus durement touchés. Leur proportion
dans la demande d’emploi est la plus élevée de la
région.
• Le chômage de longue durée est le plus important de
la région : 30% de demandeurs d’emploi sont au
chômage depuis plus d’un an pour 24% en moyenne
régionale. De plus, il régresse trois fois moins vite qu’en
moyenne régionale.
Socio économies locales, Septembre / 2008
41
• L’analyse des flux des dix métiers les plus demandés
par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007 indique
des difficultés d’accès à l’emploi plus marquées pour
les postulants aux métiers de la gestion administration,
des transports, de la mécanique et travail des métaux.
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi de Nîmes
Des besoins de renouvellement de main d’œuvre liés au vieillissement des actifs
• Le taux d’activité du territoire est le plus élevé de la
région après Bagnols-sur-Cèze (53.1% de la
population est sur le marché du travail pour 49.9% en
région).
• Les besoins de renouvellement de main d’œuvre
concernent 11 métiers du fait notamment d’une
proportion des salariés de plus de 50 ans supérieure à
la moyenne. Il s’agit des métiers de l’Agriculture, du
bâtiment, de la mécanique et travail des métaux, de
industrie légère, d’ingénieurs et cadres de l’industrie, du
transport, de la gestion administration, de la Banques et
assurances, du commerce, de l’enseignement, de
l’hôtellerie restauration,.
• Certains métiers porteurs localement doivent
surmonter deux difficultés : le renouvellement de la main
d’œuvre dû au vieillissement des actifs en place et des
tensions sur les recrutements. Sur le bassin d’emploi, la
concomitance des deux facteurs existe sur les métiers,
de l’agriculture et de l’hôtellerie restauration.
• Les ratios offres/demandes d’emplois de l’ANPE
indiquent, sur la période de juillet 2006 à juillet 2007, de
probables difficultés de recrutement sur les métiers de
Qualifications et conditions d’emploi : Un marché du travail
favorables…
• A l’image de tous les bassins d’emploi du département
du Gard, la vocation industrielle de la zone suscite la
présence de
PME, et semble concourir à des
conditions d’emploi plus favorables : En dehors de
l’intérim, les formes atypiques d’emploi telles que les
contrats à temps partiel, à durée déterminée, ou les
emplois aidés y sont moins fréquentes qu’ailleurs.
l’agriculture, de l’industrie de process, de l’informatique,
des professions juridiques, de l’hôtellerie restauration et
de la santé et action sociale.
• L’enquête des BMO 2008 dépeint des situations de
recherche de personnels moins tendues qu’en région :
38.2% des employeurs interrogés redoutent des
difficultés de recrutement pour 40.1% en région. Par
ailleurs, 37.9% prévoient des recrutements saisonniers
(pour 44% en moyenne régionale) ; ces chiffres
indiquent une certaine faiblesse de la saisonnalité de
l’emploi sur le territoire.
assis sur des qualifications intermédiaires et supérieures et des conditions d’emploi plutôt
• Une part plus grande de l’économie locale repose sur
des qualifications intermédiaires et supérieures : les
techniciens, les contremaîtres et agents de maitrise, les
employés administratifs d’entreprises et les cadres sont
très représentés. La proportion d’ouvriers agricoles est
également plus importante qu’ailleurs.
• Les non salariés sont proportionnellement moins
nombreux sur le bassin ; seules, les parts des
professions libérales et des chefs d’entreprises de plus
de 10 salariés atteignent la moyenne régionale.
Caractéristiques de la demande d’emploi : Importance des demandeurs d’emploi sans bagages scolaires et chômage de longue durée
• La baisse générale du nombre des demandeurs
d’emploi est légèrement plus rapide qu’en moyenne
régionale (-18% pour -17%). La proportion des
demandeurs d’emploi dépourvus d’un premier niveau de
formation (niveau Vbis et VI) est la plus importante de la
région, les jeunes sont également très touchés par le
chômage.
• Le chômage de longue durée est élevé et régresse
moins vite qu’en moyenne régionale.
Socio économies locales, Septembre / 2008
42
• L’analyse des flux des dix métiers les plus demandés
par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007 indique
de probables difficultés d’accès à l’emploi pour les
postulants aux métiers de la gestion administration, des
transports, et de la mécanique et travail des métaux.
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL
Perspectives, vieillissement et difficultés de recrutement par métier
Pistes et précautions de
lecture
Vision structurelle des métiers
mobilisés sur le marché du travail
local :
•
•
Les
savoir-faire
les
plus
particulièrement présents dans
l’économie
locale
et
par
extension : leurs débouchés sur
le marché du travail local.
Les métiers en tension : dont le
rapport offre/demande n’est pas
satisfaisant.
Ici, un métier est
considéré
particulièrement
présent
dans
l’économie locale lorsque sont
poids est supérieur à celui de la
moyenne
régionale.
Ces
indicateurs peuvent être reliés aux
ratios offres et demandes d’emploi
de l’ANPE.
La Part des salariés de plus de
50ans indique le niveau de
vieillissement des salariés de la
profession et par extension le
vieillissement des actifs : dans le
cas d’une part des plus de 50ans
supérieure à celle de la moyenne
régionale.
Lecture :
Le domaine professionnel « Agriculture, marine, pêche » représentent 2 % de l’emploi local sur la zone de Montpellier, soit un taux plus faible qu’en moyenne régionale (chiffre en noir),
et les actifs qui occupent ces métiers y sont plus âgés qu’en moyenne régionale (case violette). Les perspectives nationales d’évolution pour ces métiers d’ici 2015 sont pressenties à la
baisse (flèche verte descendante).
Symboles et codes couleurs
- Prévision d'évolution d’ici 2015 sur le plan national (source rapport DARES-CAS) : Forte croissance
,Croissance moyenne ou stabilité
Diminution
- Chiffres en rouge : métiers très présents dans le bassin d'emploi (source : INSEE – RP1999)
- Case violette : métiers dans lesquels la proportion d’actifs de plus de 50 ans était supérieure à la moyenne régionale en 1999 (Source : INSEE – RP)
- T Métiers où le ratio offres demandes d’emploi signale des difficultés de recrutement plus forte qu’en moyenne régionale (Source : ANPE 2006). Tension si le ratio est supérieur à 1
Socio économies locales, Septembre / 2008
43
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL
Quels sont les degrés de tension par métier ?
Pistes et précautions de lecture
•
Expression de la demande économique :
Les métiers recherchés par les entreprises
locales ou/et en tension.
Un ratio offres/demandes d’emplois supérieur
ou égal à 1 ; indique une probabilité de
difficultés de recrutement plus élevée : Il s’agit
de métiers pour lesquels il y a moins d'un
demandeur pour une offre d’emploi. Toutefois,
lorsqu’un métier porteur localement avoisine
les 0.60 les difficultés de recrutement sont
envisageables.
•
Les offres d’emploi de l’ANPE représentent
moins de 40 % des recrutements.
Toutefois, du fait d’un tissu économique
régional dominé par la TPE, nous formons
l’hypothèse que lorsqu’un employeur fait
appel à l’ANPE, il a épuisé l’ensemble de
son réseau relationnel de proximité pour le
recrutement. Ainsi, lorsqu’un seul candidat
répond à son offre, ses possibilités de choix
sont réduites, ce cas de figure constitue
une indication probable de difficultés de
recrutements ou de « métier en tension ».
Rapport offres/demandes d’emplois entre le 1 juillet 2006 et le 30 juin 2007
Ales-la
grand
combe
Bagnols sur
ceze
Ganges-le
vigan
Nimes
Dpt 30
0,90
0,38
0,99
0,16
1,40
1,12
0,64
0,57
0,81
0,34
0,53
0,56
1,09
0,72
0,58
0,87
0,31
0,65
0,66
0,70
0,65
0,70
0,75
1,33
0,73
0,49
0,69
05 INDUSTRIES DE PR OCESS
1,22
3,65
1,22
0,61
0,94
1,42
2,35
1,69
06 INDUSTRIES LEGERES
0,51
0,88
0,51
0,71
0,57
0,30
0,59
0,58
07 MAINTENANCE
0,62
0,73
0,62
0,47
0,79
0,10
0,56
0,55
08 INGENIEURS ET CADRES DE L INDUSTRIE
0,42
0,19
0,42
0,54
0,78
0,14
0,46
0,54
09 TRANSPOR TS
0,57
0,52
0,57
0,51
0,29
0,22
0,51
0,47
10 ARTISANAT
0,35
0,35
0,39
0,05
0,05
0,30
0,27
11 GESTION, AD MINISTRATION
0,39
0,44
0,39
0,36
0,24
0,29
0,36
0,34
12 INFORMATIQUE
0,67
0,14
0,67
0,21
1,93
0,30
0,89
0,90
13 ETUDES ET RECHERCHE
0,17
0,00
0,17
0,18
1,02
0,00
0,13
0,32
14 FONC T. PUBLIQUE ET PROFESSIONS JURID.
0,53
0,83
0,53
0,93
0,42
1,13
1,00
0,92
15 BANQUES ET ASSURANCES
0,36
0,61
0,36
0,38
0,08
0,10
0,44
0,35
16 COMMERCE
0,53
0,51
0,53
0,31
0,52
0,19
0,42
0,40
17 HOTELLERIE/RESTAURATION/ALIMENTATION
0,81
1,29
0,81
0,50
0,88
0,32
0,74
0,68
18 SERVICES AUX PARTICULIERS
0,43
0,43
0,43
0,33
0,40
0,36
0,30
0,32
19 COMMU NICATION/INFORMATION/SPECTACLES
0,17
0,33
0,17
0,21
0,20
0,13
0,18
0,18
20 SANTE ACTION SOCIALE C ULTU R. ET SPORT.
0,74
0,75
0,74
0,96
0,65
0,75
0,81
0,81
21 ENSEIGNEMENT, FORMATION
0,44
0,44
0,44
0,37
0,12
0,15
0,45
0,35
0,57
0,68
0,57
0,46
0,58
0,34
0,57
0,53
Domaine professionnel
Région
Lozere
01 AGRICULTURE, MARINE, PECHE, SYLVIC.
0,90
0,29
02 BATIMENT, TRAVAUX PUBLICS
0,64
1,12
03 ELECTRICITE, ELECTRONIQUE
0,72
04 MECANIQUE, TR AVAIL DES METAUX
Total
Région
Source : ANPE, DEE Cat 1+2+3, OEE, Traitement OREF-LR
Demandes d'emplois enregistrées (DEE Cat1+2+3- source : ANPE). Ces données dénombrent les
mouvements d’inscriptions des demandeurs d'emploi sur une période (notion de flux).
Le nombre d'offres déposées correspond aux offres enregistrées sur la période.
Socio économies locales, Septembre / 2008
44
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI
Quels sont les principaux besoins de main d’œuvre par métier ?
Socio économies locales, Septembre / 2008
45
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI
Quelles sont les qualifications mobilisées sur le marché du travail local ?
Pistes et précautions de
lecture
Structure et évolution de l’emploi total par Catégorie Socioprofessionnelle
Part sur l'emploi total
en 1999
La structure par catégories
socio professionnelles nous
renseigne sur :
•
•
La répartition des emplois
par niveau de qualification.
Les
caractéristiques
et
statuts professionnels des
individus en emploi.
L’évolution des catégories socio
professionnelles
nous
renseigne sur :
•
CSP
agriculteurs exploitants
chefs d'entreprise 10 salariés ou plus
commerçants et assimilés
artisans
professions libérales
cadres fonction pub, prof intel&artis
cadres d'entreprise
prof interméd,ens,santé,fonction publ
profi nterm adminis&commerciales
techniciens
contremaîtres, agents de maîtrise
employés de la fonction publique
employés administratifs d'entreprise
employés de commerce
personnels serv directs aux particulier
ouvriers qualifiés
ouvriers non qualifiés
ouvriers agricoles
Total
Evolution entre 1990
et 1999
Part sur l'emploi total en 1999
Evolution entre 1990 et 1999
Nîmes
Dpt 30
Région
Alès-la
Grand
Combe
6%
2%
3%
-33%
-30%
-39%
-31%
-40%
1%
1%
1%
-4%
-4%
26%
13%
-9%
-3%
5%
4%
4%
-9%
-17%
-3%
-16%
-11%
-12%
4%
4%
-14%
-15%
-2%
-24%
-15%
-15%
2%
2%
12%
4%
-1%
11%
16%
11%
5%
27%
19%
12%
68%
24%
23%
Région
Lozère
Région
Lozère
Région
Alès-la
Grand
Combe
4%
12%
-33%
-28%
4%
3%
4%
1%
1%
-4%
76%
1%
1%
1%
4%
4%
-9%
-16%
4%
5%
4%
4%
5%
-14%
-19%
4%
6%
4%
7%
2%
1%
12%
-10%
2%
2%
2%
2%
6%
4%
27%
2%
6%
5%
4%
4%
5%
Bagnols- Gangessur-Cèze Le Vigan
Bagnols- GangesNîmes Dpt 30
sur-Cèze Le Vigan
-37%
4%
1%
12%
10%
4%
2%
5%
2%
4%
4%
12%
-3%
76%
-4%
12%
19%
12%
14%
30%
8%
12%
11%
9%
11%
12%
11%
30%
23%
35%
29%
31%
30%
6%
3%
36%
55%
6%
5%
5%
5%
6%
6%
36%
30%
68%
79%
23%
31%
3%
2%
29%
67%
3%
3%
8%
2%
3%
4%
29%
22%
37%
187%
40%
39%
2%
1%
6%
12%
2%
2%
4%
1%
2%
3%
6%
-20%
40%
7%
2%
5%
14%
16%
28%
30%
14%
13%
13%
13%
14%
14%
28%
15%
64%
32%
25%
28%
7%
5%
2%
19%
7%
6%
6%
5%
7%
7%
2%
3%
25%
14%
0%
4%
4%
3%
26%
66%
4%
5%
3%
3%
4%
4%
26%
16%
34%
26%
14%
17%
6%
5%
50%
63%
6%
6%
5%
6%
5%
5%
50%
33%
92%
43%
50%
51%
12%
11%
-8%
16%
12%
16%
14%
12%
13%
13%
-8%
-11%
-4%
-15%
-10%
-10%
7%
9%
-20%
-6%
7%
10%
7%
13%
7%
8%
-20%
-27%
-20%
-17%
-32%
-28%
2%
1%
0%
14%
2%
1%
3%
2%
3%
3%
0%
-11%
8%
-24%
-25%
-20%
755 345
28 881
8%
6%
755 345
38 924
32 191
12 014
120 119
203 248
8%
-1%
18%
3%
3%
4%
Source : INSEE, RP99-90 au LT, Traitement OREF-LR
L’évolution des exigences de
l’économie locale en termes
de
niveaux
et
de
qualifications.
Part des non salariés en 2004
Région
12%
Part des non Salariés estimés
Lozère
Région
17%
Source : D'après Estimation d'emploi INSEE 2004 et RP99, Evaluation et traitement OREF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
46
12%
Alès-la
Grand
Combe
13%
Bagnols- Ganges-Le
Nîmes
sur-Cèze
Vigan
13%
20%
11%
Dpt 30
12%
ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI
3 METIERS
Quels sont les comportements d’activités de la population et les conditions d’emploi dans les entreprises?
Pistes et précautions de
lecture
•
•
Les
taux
d’activités
renseignent
sur
les
comportements d’activité et
notamment la propension
des femmes à se porter sur
le marché du travail local.
Les conditions d’emploi sur
le marché du travail sont
l’expression des Pratiques
de gestion de la main
d'œuvre des entreprises
locales.
Cela
permet
d’apprécier leur niveau de
recours
aux
formes
atypiques d’emploi : temps
partiels
(notamment
féminin),
CDD,
Intérim,
emplois AIDES.
Taux d’activité
France
Region
Lozère
France
Alès-la
Grand
Combe
Region
Bagnolssur-Cèze
GangesLe Vigan
Nîmes
Dpt 30
Taux d'activité Ensemble (homme-Femme)
55,3%
49,9%
50,8%
55,3%
49,9%
46,9%
54,0%
48,9%
53,1%
51,6%
Taux d'activité Femme
48,8%
43,6%
45,0%
48,8%
43,6%
40,7%
46,0%
43,0%
46,3%
44,8%
Taux d'activité Homme
62,3%
56,9%
56,6%
62,3%
56,9%
53,8%
62,2%
55,3%
60,6%
59,0%
Source : INSEE RP99 -Population 15 ans et +, Traitement OREF-LR
Conditions d’emploi
Part sur l'emploi total salarié
Part sur l'emploi salarié
France
Région
Lozère
France
Région
Alès-la
Grand
Combe
Bagnolssur-Cèze
Ganges-Le
Vigan
Nîmes
Dpt 30
Apprentis sous contrat
1,5%
1,6%
1,6%
1,5%
1,6%
1,3%
1,6%
1,7%
1,5%
1,5%
CDD
8,6%
10,2%
9,1%
8,6%
10,2%
9,3%
9,5%
12,1%
10,1%
9,9%
CDI
64,8%
57,8%
58,4%
64,8%
57,8%
61,2%
64,3%
61,2%
58,1%
59,8%
Emplois aidés (CES, emploi jeune, )
2,5%
4,3%
3,3%
2,5%
4,3%
5,5%
3,9%
6,8%
4,0%
4,4%
Salariés placés par une agence d'intérim R P
2,1%
1,3%
0,4%
2,1%
1,3%
1,4%
2,8%
0,5%
1,4%
1,6%
Stagiaires rémunérés (SIFE, )
0,8%
1,1%
1,3%
0,8%
1,1%
1,0%
0,7%
1,1%
1,1%
1,0%
Salariés titulaires de la Fonction publique
19,8%
23,6%
25,9%
19,8%
23,6%
20,3%
17,2%
16,5%
23,8%
21,7%
Total emplois salariés
20 118 253
631 687
22 020
20 118 253
631 687
32 241
27 107
9 241
102 849
171 438
Emplois salariés à temps partiel
18,3%
22,8%
23,2%
18,3%
22,8%
25,1%
21,0%
27,2%
21,4%
22,4%
Emplois détenus Femmes salariées à temps partiel
14,9%
18,1%
19,3%
14,9%
18,1%
20,1%
17,3%
20,3%
17,2%
17,9%
Source : INSEE - RP99 au LT, Traitement OREF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
47
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI
Quelles sont les intentions d’embauche saisonnière ?
Pistes et précautions de lecture
L’enquête annuelle BMO recense notamment les besoins de main d’œuvre saisonnière. Il s’agit :
•
•
De localiser les zones dans lesquelles le recours aux embauches saisonnières est important.
De mesurer le niveau de saisonnalité de l’emploi local et sa tendance d’évolution.
Evolution des intentions d'embauches saisonnières
70
Part des intentions d'embauches saisonnières
66,9
65
56,7
60
55
49,6
50
BE Céret
BE Prades
BE Béziers
BE Mende
BE Sétes
BE Perpignan
BE Lunel
BE Narbonne
Languedoc-Roussillon
BE Carcassonne
BE Ganges-Le Vigan
BE Bagnols-sur-Cèze
BE Nimes
BE Limoux
BE Beaucaire
BE Alès-la Grand Combe
BE Montpellier
BE Lodève
40
35
30
47,5
43,2
45
39,5
34,4
33,9
37,4
38,7
33,2
30,3
31,7
36,9
25
20
15
43,7
44,2
29,7
22,1
19,7
10
38,1
40,8
37,9
36,2
33,5
BE Alès-la Grand Combe
BE Bagnols-sur-Cèze
BE Ganges-Le Vigan
BE Nimes
BE Beaucaire
Languedoc-Roussillon
5
0
2005
2006
2007
2008
Source : Assédic - Enquête BMO 2008, Traitement OREF-LR
Evolution des intentions d'embauches saisonnières
100
90
BE Mende
80
Languedoc-Roussillon
70
60
50
0
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
40
30
Source : Assédic - BMO 2008,Traitement OREF-LR
45,4
46,5
43,2
44,2
39,5
50,4
43,7
33
20
10
0
2005
2006
2007
So urce : A ssédic - Enquête B M O 2008, Traitement OREF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
48
2008
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – LA DEMANDE D’EMPLOI
Qui sont les demandeurs d’emploi et comment évoluent-ils ?
Caractéristiques et évolution de la demande d’emploi
Pistes et précautions
de lecture
•
•
•
Demandeur
d'emploi
fin de mois (DEFM
source : ANPE) : Ce
sont les demandeurs
d'emploi présents dans
les fichiers de l'ANPE au
dernier jour du mois :
c'est donc un reflet du
fichier à une date
donnée.
CLD
(Chômage
de
Longue
Durée)
:
Chômage de plus d'un
an
Region
Lozère
Part au
Evolution de
Part au
31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007
DEFM
Jeunes moins de 25 ans
DEFM
Séniors plus de 50 ans
DEFM - Femmes
DEFM
Niveaux VBIS et VI
DEFM
Niveaux V
DEFM
Niveaux IV
DEFM
Niveaux I+II+III
DEFM
CLD
DEFM - Niveaux VBIS et VI
dans les CLD
Ales-la grand combe
Bagnols sur ceze
Ganges-le vigan
Part au
Evolution de
Part au
Evolution de Part au Evolution de Part au Evolution de
31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 2004 à 2007
Dpt 30
Evolution
de 2004 à
2007
Part au
31-122007
Evolution de
2004 à 2007
-16%
18%
-30%
20%
-16%
20%
-20%
20%
-16%
16%
-4%
21%
-18%
20%
-18%
13%
-14%
13%
-23%
13%
-14%
14%
-5%
15%
-14%
17%
18%
14%
-17%
14%
-13%
48%
-16%
51%
-24%
48%
-16%
48%
-9%
52%
-6%
48%
0%
47%
-16%
48%
-13%
18%
-20%
16%
-17%
18%
-20%
18%
-19%
16%
-22%
19%
3%
23%
-23%
21%
-21%
40%
-13%
42%
-23%
40%
-13%
48%
-6%
41%
-9%
41%
2%
39%
-15%
41%
-11%
20%
-13%
21%
-23%
20%
-13%
19%
-12%
20%
-2%
20%
-3%
19%
-15%
19%
-12%
21%
-20%
21%
-33%
21%
-20%
15%
-20%
23%
-6%
20%
-7%
19%
-16%
18%
-15%
24%
-33%
21%
-45%
24%
-33%
28%
-21%
24%
-27%
30%
-10%
26%
-32%
26%
-28%
20%
-35%
18%
-46%
20%
-35%
19%
-24%
17%
-39%
20%
-14%
26%
-33%
23%
-31%
Lozère
Region
Nombre au Evolution de Nombre au
31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007
Evolution
de 2004 à
2007
-17%
-25%
102 510
1 369
Ales-la grand combe
Bagnols sur ceze
Ganges-le vigan
102 510
-17%
5 807
-12%
3 592
-11%
1 802
Evolution du nombre de demandeurs d'emploi du 31-12-2004 au 31-12-2007
En région le rythme de
baisse est plus soutenu
qu’au niveau national.
LODEVE
-34%
-25%
-23%
LOZ ER E
M ONTPELLIER
PERP IGN AN
-18%
-18%
-17%
-15%
-14%
-14%
-12%
-11%
-9%
-9%
-8%
-7%
NIM ES
REGION
SET E
BEZIERS-SAIN T PONS
PRA DES
ALES-LA GRA ND COM BE
BAGNOLS SUR CEZ E
CERET
LIM OUX
CAR CA SSON NE
NAR BONN E
-1%
-40%
Nimes
Nombre
Nombre au Evolution de Nombre au Evolution de Nombre au Evolution de Nombre au Evolution de
au
31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 2004 à 2007
31-122007
Source : ANPE 31-12-07 - DEFM CAT1, Traitement OREF-LR
Cette baisse peut être
indicatrice d’un marché de
l’emploi, plus porteur, qui
absorbe les demandeurs
d’emploi sans qu’ils aient à
passer par l’ANPE ou peut
résulter des phénomènes
démographiques
(comportements d’activités,
pyramides des âges et
migrations résidentielles,. .
Socio économies locales, Septembre / 2008
Nimes
Part au
31-122007
20%
Region
DEFM - Total
Region
Evolution
de 2004 à
2007
-30%
-20%
-10%
Source : ANPE - DEFM Cat.1, Tr ai tement OREF-LR
49
GAN GES-LE VIGAN
0%
-1%
17 506
Dpt 30
Evolution
de 2004 à
2007
Nombre
au
31-122007
Evolution de
2004 à 2007
-18%
28 707
-15%
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – LA DEMANDE D’EMPLOI
Quelles sont les difficultés d’accès à l’emploi par métier ?
Pistes et précautions de lecture
•
•
Ces indicateurs permettent un début d’analyse de la RODE (relation offre demande d'emploi) puisqu’il s’agit à la fois de l’expression de la demande
sociale (attractivité des métiers sur la zone), et de la demande économique locale en terme de métiers recherchés par les entreprises
Ces données permettent une analyse du marché du travail pour les métiers qui concentrent le plus de demandeurs d’emploi sur la zone. Plus le ratio
demande sur offre est élevé, plus les difficultés d’accès à l’emploi sont importantes pour les postulants à ces métiers (du fait notamment de la
concurrence entre demandeurs d’emploi).
Exemple de lecture sur la région : le ratio moyen global est de 1.9. On peut observer que le marché de l’emploi absorbe plutôt bien les 10 premières
familles de métiers les plus demandées, puisque leur ratio est inférieur (1.8). Toutefois, dans les métiers de la gestion administration (2.6) et de la
communication (5.8), par exemple, la concurrence entre demandeur d’emploi est forte, et les difficultés d’accès à l’emploi probablement élevées.
Les 10 familles de métiers qui ont totalisé le plus de demande d’emploi entre 2006 et 2007
Domaine professionnel
Région
Lozère
Région
Alès-la
Grand
Combe
Bagnolssur-Cèze
Ganges-Le
Vigan
Nîmes
Commerce
1,9
2
1,9
3,3
1,9
5,2
2,4
Services aux particuliers
2,3
2,3
2,3
3,1
2,5
2,8
3,3
Gestion administration
2,6
2,3
2,6
2,8
4,1
3,5
2,8
Bâtiments et travaux public
1,6
0,9
1,6
1,8
1,2
2,9
1,9
Hôtellerie restauration alimentation
1,2
0,8
1,2
2
1,1
3,1
1,4
Tourisme et transport
1,7
1,9
1,7
1,9
3,4
4,5
2
Santé et action sociales
1,3
1,3
1,3
1
1,5
1,3
1,2
Agriculture marine pêche sylviculture
1,1
3,5
1,1
2,6
1
6,2
0,7
Communication information spectacles
5,8
3
5,8
4,9
4,9
7,9
5,5
Mécanique et travail des métaux
Maintenance (Pour Montpellier et Prades)
Métiers de l'industrie de process (Pour Perpignan)
1,4
1,5
1,4
1,3
0,8
1,4
2
Total des 10 premiers métiers (FAP 22) demandés
1,8
1,5
1,8
2,2
1,8
3
1,9
Total de l'ensemble des métiers (FAP 22) demandés
1,9
1,5
1,9
2,3
1,9
3,1
1,9
Source : ANPE, Traitement OREF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
50
3
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL
Méthodologie
L’approche Marché du travail est importante par son étendue et son rôle :
• Elle place les métiers au cœur de l’analyse du territoire.
• Elle met en évidence la demande des entreprises de la zone et sa traduction en termes de savoir-faire professionnel : les spécialités de métiers et niveaux de
qualification plus particulièrement représentés.
• Elle permet notamment d’interroger l’orientation globale de l’appareil de formation professionnelle local.
• Elle autorise une analyse plus précise des causes du chômage dans la zone.
• Elle précise les paramètres structurels de fonctionnement du marché du travail : la dynamique d’emploi globale (évolution, variations saisonnières) qu’il faut
également relier aux caractéristiques sociodémographiques de la zone pour expliquer l’évolution du chômage.
• Elle donne une vision différenciée par métier de la relation offre-demande d’emploi, et des décalages entre, d’une part, la demande économique, caractérisée par ses
exigences en qualification et les conditions d’emploi qu’elle propose, et d’autre part, la demande d’emploi, repérée par ses projets professionnels et ses
caractéristiques individuelles
•
Perspectives, vieillissement et difficultés de
recrutement par métier :
Le tableau de synthèse : perspectives de
développement, difficultés de recrutement et
vieillissement des actifs.
Ce tableau de synthèse donne une vision des
grandes catégories de savoir-faire professionnels
mobilisés par l’économie locale. Cette représentation
sert de point d’appui pour mesurer la relation que
l’appareil de formation professionnelle entretient avec
l’économie locale. C’est également le contexte,
structurel, dans lequel s’effectuent les recrutements
des entreprises. Même si cela ne décrit pas les flux de
recrutement de l’économie locale, on peut interpréter
ce
tableau
comme
indicatif
des
espaces
professionnels sur lesquels se positionne l’offre
d’emploi locale.
- les perspectives d’évolution à 2015 calculées au
plan national par la DARES
- les métiers porteurs d’emploi sur à la zone (colorés
en rouge) : leur poids dans l’emploi local y est
nettement plus élevé qu’en moyenne régionale.
- le niveau de vieillissement des actifs Si la
part des salariés de plus de 50 ans par métier est
plus élevée que celle relevée en moyenne
régionale sur ce même métier, alors le
vieillissement des salariés du métier est probable
(coloré en violet).
- le niveau de Tension par métier : le sigle
T
indique un ratio offre/demande
d’emploi qui signale des difficultés de
recrutements plus fortes qu’en moyenne
régionale. (Métiers pour lesquels il y a un
demandeur d’emploi ou moins pour une offre
notamment)
Le recours aux chiffres du dernier recensement
est nécessaire puisque aucune source de la
statistique publique ne permet une approche de
l’emploi par métier plus récente.
La nomenclature des domaines professionnels
(FAP en 22 postes) utilisée dans les tableaux ne
doit pas être confondue avec des secteurs
d’activité, même si les intitulés sont parfois très
voisins. Il s’agit bien de l’activité des individus et
non de l’entreprise dans laquelle ils travaillent.
Socio économies locales, Septembre / 2008
51
Parce qu’elle permet un rapprochement entre l’emploi et la
demande d’emploi, cette nomenclature est la plus
appropriée pour décrire le fonctionnement du marché du
travail, et repérer les emplois susceptibles d’offrir des
débouchés à l’appareil de formation professionnelle.
Cette nomenclature par domaine professionnel est issue
d’une agrégation des postes de la nomenclature par familles
professionnelles (en 224 postes) élaborée par le ministère
du Travail (DARES).
Ces familles professionnelles sont un rapprochement du
Répertoire opérationnel des métiers et des emplois
(ROME), utilisé pour codifier le métier demandé par les
demandeurs et les offreurs d’emplois, et de la nomenclature
des Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS),
utilisée dans la codification de l’emploi occupé dans les
recensements de population depuis 1982.
Ces deux nomenclatures obéissant à des logiques
différentes, leur rapprochement repose donc sur des
compromis entre celles-ci. L’utilisation du niveau agrégé en
domaine professionnel atténue les biais générés par ces
compromis.
Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1999
- Ratios offres/demandes ANPE 2006
3
•
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL
Le rapport offre demande d’emploi par
métier
La vocation de ce tableau est de mesurer le
rapport offres/demandes d’emplois enregistrés par
métier (famille professionnelle en 22 postes). Il
permet d’éclairer le niveau d’ajustement global du
marché du travail. Sa pertinence reste néanmoins
très dépendante du niveau de couverture par
l’ANPE des échanges offres/demandes sur le
marché du travail. Cette couverture varie fortement
d’une activité à l’autre, et une grande part des
emplois sont satisfaits par des mobilités d’actifs
déjà en emploi et qui pour la plupart échappent à
l’ANPE.
Toutefois, compte tenu de la morphologie du tissu
économique local et du poids de la TPE
notamment, lorsque un employeur fait appel à
l’ANPE, il a plus souvent qu’ailleurs épuisé sont
réseau de recrutement de proximité (famille, amis,
relations professionnelles) ainsi, lorsqu’un seul
candidat répond à son offre, son choix est limité on
peu alors identifier le métier comme un métier en
tension.
C’est avec ce type de ratio que sont identifiés les
métiers en tensions : un ratio offres/demandes
d’emploi supérieur ou égal à 1 indique une
probabilité de difficultés de recrutements élevée ; il
s’agit de métiers pour lesquels il y a moins d'un
demandeur pour une offre d’emploi.
Source utilisée : ANPE – DEE Cat.1+2+3, OEE
Les demandes d'emplois enregistrées (DEE
Cat1+2+3- source) ou les offres d’emplois
enregistrées sont des flux (nouvelles demandes ou
offres enregistrées sur une période).
Méthodologie
Il se différencie des demandes d’emplois en fin de mois
qui correspondent à une notion de stocks (nombre de
demandes en stock à une date donnée).
Le champ couvert par cette enquête est identique à
celui des données ASSEDIC portant sur les
établissements et leurs salariés.
•
•
Les besoins de main d’œuvre
L'enquête Besoins en Main d'Oeuvre (BMO) de
l’ASSEDIC est reconduite chaque année et nous
renseigne très précisément sur l’expression de la
demande économique en qualifications des entreprises.
Elle mesure les intentions (et non les réalisations) de
recrutement des employeurs par métier, pour l'année à
venir, qu'il s'agisse de créations de postes ou de
remplacements. L'enquête BMO 2008, septième édition
du genre, a été réalisée avec l'ensemble des Institutions
de l'Assurance chômage et le concours du Crédoc en
novembre 2007. Elle est exhaustive sur son champ et
concerne l'ensemble des 1,5 millions d'établissements
français affiliés à l'Assurance chômage. Elle permet ainsi
de produire des résultats au niveau de chacun des 371
bassins d'emplois nationaux.
Questionnaires retournés par taille d’établissements et
bassin d’emploi
Source : ASSEDIC, BMO 2008
Socio économies locales, Septembre / 2008
52
Structure et évolution des qualifications
L’emploi par catégorie socioprofessionnelle
Ce tableau présente la structure et l’évolution de
l’emploi par niveau de qualification. Il vient préciser
le tableau précédent en indiquant, pour chaque
catégorie socioprofessionnelle sur quels niveaux de
qualification se positionne plus particulièrement
l’offre d’emploi locale. Ces éléments viennent
éclairer le niveau d’exigence en compétences du
système d’emploi local : la relation de compétence
qui doit s’établir pour que l’offre d’emploi rencontre
les profils professionnels des demandeurs d’emploi.
La première partie du tableau fait apparaître en
valeur la structure socioprofessionnelle de la
population pour chaque niveau de territoire en 1999.
Il permet d’approcher les conditions de vie sur un
territoire donné à partir des caractéristiques
socioprofessionnelles. La seconde partie du tableau
indique l’évolution, entre 1990 et 1999, des
catégories socioprofessionnelles de la population
active résidente sur un territoire donné. Ce
graphique souligne les transformations éventuelles
des catégories socioprofessionnelles pouvant avoir
des effets sur les comportements de scolarisation.
Seul, le recensement de la population réalisé par
l’INSEE propose des statistiques d’emploi par métier
au niveau local.
Source utilisée : INSEE Recensement de la
population 1990 - 1999
3
•
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL
Méthodologie
•
Part des non salariés
Il s’agit d’une certaine manière de mesurer la part des emplois
locaux accessibles par la création d’entreprises : la région
Languedoc-Roussillon est particulièrement concernée par cette
forme d’emploi. Les non-salariés comprennent : les professions
indépendantes (médecins, avocats, agents d’assurance…), les
employeurs (PDG, gérants, chefs d’entreprise…) et les aides
familiaux (personnes qui aident, sans être salariées, un membre
de leur famille qui est lui-même à son compte – exploitant
agricole, artisan, commerçant, industriel, profession libérale).
- Numérateur : nombre d’emplois non salariés dans le bassin
estimé à partir des données départementales au regard de la
structure mesurée au RP 99.
- Dénominateur : nombre d’emploi total du domaine
professionnel.
Source utilisée : Estimations d’emploi INSEE 2004, Estimation
OREF LR d’après RP 99.
Le taux d'activité, c’est la proportion d'actifs dans la population âgée de 15 ans ou plus au
recensement.
Les taux d’activité renseignent sur les comportements d’activité et notamment la propension des
femmes à se porter sur le marché du travail local. Il est très dépendant des comportements de
scolarisation ou de l’âge de départ en retraite.
Population active (source : Insee_RP99) : Elle comprend les actifs ayant un emploi, les
chômeurs et, depuis 1990, les militaires du contingent. Elle est ici mesurée au lieu de résidence.
Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1999
Part des non salariés dans la
construction
Part des non salariés dans l'industrie
Part des non salariés dans l'Agriculture
Les taux d’activité de la population locale
Part des non salariés dans le commerce
Part des non salariés dans les services
Auvergne
Corse
Aquitaine
Corse
Corse
Limousin
Languedoc-Roussillon
Languedoc-Roussillon
Limousin
PACA
PACA
Languedoc-Roussillon
M idi-Pyrénées
Auvergne
Franche-Comt é
Aquitaine
Corse
Languedoc-Roussillon
Lorraine
Poit ou-Charentes
PACA
PACA
Rhône-Alpes
M idi-Pyrénées
Limousin
Basse-Normandie
M idi-Pyrénées
M idi-Pyrénées
Aquitaine
M idi-Pyrénées
Rhône-Alpes
Auvergne
Poit ou-Charent es
Limousin
Auvergne
Basse-Normandie
Bretagne
Poitou-Charentes
Aquit aine
Bret agne
Bourgogne
Bret agne
Franche-Comté
Limousin
Bourgogne
Auvergne
Rhône-Alpes
Bourgogne
Bourgogne
Basse-Normandie
Bourgogne
Rhône-Alpes
Basse-Normandie
Pays de la Loire
Bretagne
Haut e-Normandie
IDF
Franche-Comt é
Bretagne
Poit ou-Charentes
Cent re
Rhône-Alpes
Basse-Normandie
Haut e-Normandie
Pays de la Loire
Picardie
Champagne-Ardenne
Pays de la Loire
Poitou-Charentes
Franche-Comté
Languedoc-Roussillon
Cent re
Centre
Centre
Champagne-Ardenne
Pays de la Loire
Picardie
Pays de la Loire
IDF
Pas-de-Calais
Lorraine
Champagne-Ardenne
Champagne-Ardenne
Picardie
Champagne-Ardenne
Cent re
Aquit aine
Haute-Normandie
Lorraine
Lorraine
Corse
Franche-Comté
Haut e-Normandie
Pas-de-Calais
Alsace
Pas-de-Calais
IDF
Picardie
Pas-de-Calais
Picardie
Alsace
Alsace
Haute-Normandie
PACA
Alsace
IDF
Alsace
Pas-de-Calais
IDF
Lorraine
Hors t errit oire
Hors t erritoire
Hors t erritoire
Hors territ oire
Hors t erritoire
0%
20%
40%
60%
80%
100%
0%
5%
10%
15%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
0%
5%
10%
15%
20%
0%
2%
4%
Source : INSEE – synthèse et conjoncture de l’emploi – 2006 (données provisoires)
Socio économies locales, Septembre / 2008
53
6%
8%
10%
12%
3
•
METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL
Les conditions d’emploi
Ce tableau présente les conditions dans lesquelles
sont recrutés les titulaires d’emploi : la nature du
contrat de travail (CDI, CDD, intérim), le temps de
travail (temps partiel notamment féminin) et le statut
d’emploi (stagiaires, apprentis, titulaires d’un emploi
public).
Les formes atypiques d’emploi :
- Part des CDD et intérim
Les modes d’usage de ces deux types d’emploi
flexibles ne doivent pas être assimilés. Ils répondent
à des logiques différentes et ne sont pas mobilisés
de la même façon par les entreprises : le coût
relativement élevé d’un intérimaire fait que ce type
de contrat est davantage le fait d’établissements de
taille importante (de l’industrie ou des travaux
publics, par exemple), alors que les CDD sont plus
fréquents dans les petits établissements (des
services, du commerce, par exemple).
- Part des temps partiels : est considéré comme à
temps partiel tout individu qui ne travaille pas à
temps complet, évalué par rapport au temps de
travail normal ans l’entreprise.
- Part des emplois aidés : issus des politiques de
l’emploi du moment.
Source utilisée : INSEE Recensement de la
population 1999
•
Les besoins de main d’œuvre saisonnière
et leurs évolutions
L'enquête Besoins en Main d'Oeuvre (BMO) de
l’ASSEDIC est reconduite chaque année et nous
renseigne très précisément sur l’expression de la
demande économique en qualifications des
entreprises.
Méthodologie
Elle mesure les intentions (et non les réalisations) de
recrutement des employeurs par métier, pour l'année
à venir, qu'il s'agisse de créations de postes ou de
remplacements. Elle précise également la nature
saisonnière ou non du projet de recrutement.
L'enquête BMO 2008, septième édition du genre, a
été réalisée avec l'ensemble des Institutions de
l'Assurance chômage et le concours du Crédoc en
novembre 2007. Elle est exhaustive sur son champ
et
concerne
l'ensemble
des
1,5
millions
d'établissements français affiliés à l'Assurance
chômage. Elle permet de produire des résultats au
niveau de chacun des 371 bassins d'emploi
nationaux.
Source utilisée : ASSEDIC, BMO 2008
Le champ couvert par cette enquête est identique à
celui des données ASSEDIC portant sur les
établissements et leurs salariés.
•
Caractéristiques et
demande d’emploi
évolution
de
la
Caractéristiques de la DEFM en 2007
La vocation de ce tableau est de fournir des
éléments d’éclairage sur le profil des demandeurs
d’emploi : l’âge (les jeunes, les seniors), le niveau de
formation, le sexe, la durée de chômage - CLD
(chômeurs de longue durée), et les CLD sans
diplôme. Il permet de mesurer les populations les
plus particulièrement exposées aux difficultés
d’accès à l’emploi, par comparaison avec le niveau
régional ou départemental.
- Numérateur : nombre de demandeurs d’emploi en
fin de mois correspondant à la catégorie considérée.
- Dénominateur : nombre total de demandeurs
d’emploi en fin de mois.
Socio économies locales, Septembre / 2008
54
Evolution de la demande d’emploi entre 2004 et
2007
L’évolution entre 2004 et 2007 permet de mesurer la
situation des différentes populations : les jeunes, les
seniors, les femmes, les chômeurs de longue durée.
Dans une tendance générale de baisse du nombre
de demandeurs d’emploi, ce tableau présente par
ordre décroissant l’intensité de cette baisse selon le
bassin d’emploi. Il permet de comparer la situation
du chômage local d’un bassin d’emploi à l’autre.
Source utilisée : ANPE, DEFM (Demande Emploi Fin
de Mois) Cat.1 au 31/12.
•
Les difficultés d’accès à l’emploi par
métiers
Ce
tableau
rassemble
les
10
familles
professionnelles qui ont totalisé le plus de demandes
d’emploi enregistrées (Cat.1+2+3) entre juillet 2004
et juillet 2007.
Le ratio utilisé rapporte les demandes d’emploi aux
offres proposées par métier (il est donc inverse du
ratio utilisé pour identifier les métiers en tension).
Un ratio supérieur ou égal à 1 indique un flux de
demandes très élevé par rapport à l’offre d’emploi,
c'est-à-dire une probabilité de difficultés d’accès à
l’emploi importante sur le métier. Sa pertinence
reste néanmoins très dépendante du niveau de
couverture
par
l’ANPE
des
échanges
offres/demandes sur le marché du travail. Cette
couverture varie fortement d’une activité à l’autre, et
une grande part des emplois est satisfaite par des
mobilités d’actifs déjà en emploi et qui, pour la
plupart échappent à l’ANPE. Il peut être rapproché
des données sur la structure de l’emploi ou les
intentions d’embauches par métier.
Source utilisée : ANPE –OEE/DEE (cat. 1+2+3)
4
CONDITIONS DE VIE
Socio économies locales, Septembre / 2008
55
4
CONDITIONS DE VIE
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi de la Lozère
Niveau de formation relativement élevée et faible dépendance aux minima sociaux.
• 66% de la population n’a pas atteint le niveau du
baccalauréat pour 63% en moyenne régionale.
Toutefois, comparée aux zones rurales régionales, la
proportion des détenteurs d’un niveau bac et plus
est plus élevée en Lozère (25%) qu’à Alès (22%),
Limoux (21%), Narbonne (23%), Céret (22%), Lodève
(22%), ou encore Béziers (22%).
• Le revenu imposable mensuel est inférieur à la
moyenne régionale. Comme sur le bassin d’emploi de
Narbonne, il s’établit à 1 142 euros pour une moyenne
régionale de 1235 euros.
• A l’image des bassins d’emploi ruraux de Limoux,
Céret, Prades et Ganges le Vigan, la Lozère n’est pas
pourvue de zones urbaines sensibles.
• Les indicateurs de précarité sociale révèlent une zone
relativement épargnée : 2 260 allocataires CAF soit
20% d’entre eux vivent en dessous du seuil de pauvreté
pour 36% en région. Parallèlement, la proportion
Socio économies locales, Septembre / 2008
56
d’allocataires vivant sans autres ressources que celles
versées par la CAF est la plus faible de la région
(9%pour 19%).
• Au 31 décembre 2006, 976 personnes vivent sous la
couverture du RMI (soit 1.8% de la population de moins
de 60ans pour 8.5% en région). C’est la plus faible
proportion régionale. Entre 2004 et 2006, alors que le
nombre de Rmistes progresse de 3% en région, en
Lozère, il chute de 2%. Seul, le bassin rural de Prades
connaît une situation identique.
4
CONDITIONS DE VIE
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi d’Alès
Une précarité sociale des plus marquée de la région.
• Le niveau d’étude moyen de la population est modeste
: 69% de la population n’a pas atteint le niveau du
baccalauréat pour 63% en moyenne régionale.
• Le revenu imposable mensuel est l’un des plus
faibles de la région derrière les bassins d’emploi de
Limoux, Lodève, et Ganges le Vigan. Il s’élève à 1 106
euros (pour une moyenne régionale de 1235 euros).
• 5% de la population vit en zone urbaine sensible soit 6
380 personnes
ressources que celles versées par la CAF, un record
régional après Perpignan.
• Les indicateurs de précarité et de dépendance aux
minima sociaux révèlent une zone des plus marquée
de la région. Le bassin d’emploi d’Alès concentre la
plus forte proportion d’allocataires CAF vivant en
dessous du seuil de pauvreté. Ils sont plus de 11 000
dans ce cas, soit 42% des allocataires pour 36% en
région. 22%
(5 800 personnes) n’ont d’autres
• Au 31 décembre 2006, 10 573 personnes vivent sous
la couverture du RMI (soit 11.3% de la population de
moins de 60 ans pour 8.5% en région). Entre 2004 et
2006, le nombre de Rmistes a progressé deux fois
plus vite qu’en moyenne régionale (+6% pour 3% en
région).
Bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze
Une population aux niveaux d’études et de revenus relativement élevés.
• La structure des qualifications dans les entreprises
favorise une concentration de population au niveau
d’étude élevé (record régional derrière Montpellier) :
seulement 39% de la population est dépourvue de
bagages scolaires (pour 43% en moyenne région),
tandis que 17% possèdent un niveau étude supérieur
BAC et plus pour 15% en moyenne régionale.
• Le niveau d’étude moyen de la population est plus
élevé qu’ailleurs : 61% de la population n’a pas atteint
le niveau du baccalauréat pour 63% en moyenne
régionale. Le bassin renferme la plus forte proportion de
diplômés du supérieur derrière Montpellier.
• Le revenu imposable mensuel est le plus élevé de la
région, il s’établit à 1 435 euros pour une moyenne
régionale de 1235 euros.
• 4% de la population vit en zone urbaine sensible soit 4
180 personnes
• Les indicateurs de précarité et de dépendance aux
minima sociaux révèlent une zone relativement
épargnée : la part des allocataires vivant en dessous du
seuil de pauvreté est moins élevée, ils sont 30% dans
ce cas pour 36% en région (soit 5 100 personnes). Les
allocataires dépendant entièrement des ressources
Socio économies locales, Septembre / 2008
57
versées par la CAF sont également moins nombreux
(13% pour 19%).
• Au 31 décembre 2006, 3 800 personnes vivent sous la
couverture du RMI (soit 4.7% de la population de moins
de 60 ans pour 8.5% en région).
• A noter : Entre 2004 et 2006, le nombre de Rmistes a
progressé près de trois fois plus vite qu’en moyenne
régionale (+8% pour 3% en région) c’est la plus forte
évolution
régionale
derrière
Lodève
(+10%).
4
CONDITIONS DE VIE
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi de Ganges
Une population de niveau socioculturel plutôt modeste pour une précarité sociale élevée…
• Le niveau d’étude de la population est faible : 70%
de la population n’a pas atteint le niveau du
baccalauréat pour 63% en moyenne régionale.
• Comme sur les bassins d’emploi ruraux de Limoux,
Céret, Prades et de Lozère, Ganges le Vigan n’est pas
pourvu de zones urbaines sensibles.
• Le revenu imposable mensuel est l’un des plus
faibles de la région derrière les bassins d’emploi de
Limoux et Lodève. Il s’élève à 1 098 euros pour une
moyenne régionale (1 235 euros).
• Les indicateurs de précarité et de dépendance aux
minima sociaux révèlent une zone relativement
marquée, prés de 3100 allocataires CAF soit (39%
pour 36% en région) vivent en dessous du seuil de
pauvreté. 20% des allocataires n’ont d’autres ressources
que celles versées par la CAF pour 19 % région 19%
• Au 31 décembre 2006, prés de 2 500 personnes
vivent sous la couverture du RMI (soit 8.7% de la
population de moins de 60 ans pour 8.5% en région).
Comme à Lodève, entre 2004 et 2006, le nombre de
Rmistes a progressé moins vite qu’en moyenne
régionale (+1% pour 3% en région). A l’exception
toutefois des plus de 50 ans dont le nombre croit plus
fortement qu’ailleurs (entre 2004 et 2007 + 35% pour
+11%
en
région).
Bassin d’emploi Nîmes
Des situations de précarité sociale duales : La plus vaste zone urbaine sensible de la région et un revenu moyen parmi les plus élevé
• Pour un territoire urbain, le niveau d’étude de la
population est relativement faible : 64% de la
population n’a pas atteint le niveau du baccalauréat pour
63% en moyenne régionale. La proportion des diplômés
du supérieur est moins élevée (14% pour 15% en
moyenne région).
• Le revenu imposable mensuel est l’un de plus
élevés de la région, derrière les bassins d’emploi de
Bagnols-sur-Cèze et Montpellier. Il s’établit à 1 254
euros pour une moyenne régionale de 1235 euros.
• 10% de la population vit en zone urbaine sensible soit
33 830 personnes ; c’est la plus forte proportion
régionale.
• Les indicateurs de précarité et de dépendance aux
minima sociaux révèlent une zone un peu moins
marquée : Comme en moyenne régionale, 36% des
allocataires CAF vivent en dessous du seuil de pauvreté
soit 26 650 personnes. La part des allocataires vivant
sans autres ressources que celles versées par la CAF
Socio économies locales, Septembre / 2008
58
est plus faible qu’en moyenne régionale (18% pour 19%
en région).
• Au 31 décembre 2006, 24 800 personnes vivent sous
la couverture du RMI (soit 8.9% de la population de
moins de 60 ans pour 8.5% en région). Entre 2004 et
2006, le nombre de Rmistes progresse, comme en
région, de 3%.
DE VIE
4 CONDITIONS
Quel est le contexte socioculturel dans lequel se construit la demande sociale d’éducation et de formation ?
Le niveau de formation de la population
Pistes et
lecture
précautions
de
Le niveau de revenu et de diplôme des
familles conditionnent en partie, par
des mécanismes de reproduction
sociale, les parcours d’éducation et
d’emploi des jeunes.
Une population d’un niveau culturel
faible (une proportion élevée des
niveaux Vbis et VI, et des faibles
revenus) peut indiquer l’existence d’un
« vivier » potentiel de public à former
ou à accompagner.
Région
Lozère
Région
Alès-la
Grand
Combe
Niveaux Vbis et VI
43%
45%
43%
50%
39%
Niveaux V
20%
21%
20%
22%
Niveaux IV
11%
12%
11%
10%
Niveaux I, II, III
15%
13%
15%
11%
Bagnols- Gangessur-Cèze Le Vigan
Nîmes
Dpt 30
50%
43%
44%
22%
20%
21%
21%
12%
10%
11%
11%
17%
13%
14%
14%
Source INSEE - RP99 - Population 15 ans et plus - (Hors population en cours d'é tude), Traitement OREF-LR
Le niveau de revenus de la population
Revenu net imposable mensuel moyen en € en 2005
Lozère
1 235
1 142
1 106
2%
2%
2%
Evolution des revenus net imposable moyen de 2004 à
2005
Source : DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques, Traitement OREF-LR
Revenu net
imposable
moyen en € en
2005
Bagnols-sur-Cèze
1 435
Montpellier
1 427
Nîm es
1 254
Région
1 235
Céret
1 220
Sète
1 193
Perpignan
1 183
Carcassonne
1 164
Lozère
1 142
Narbonne
1 142
Béziers-Saint Pons
1 137
Prades
1 109
Alès-la Grand Com be
1 106
Ganges-Le Vigan
1 098
Lodève
1 094
Limoux
1 072
Source : DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques, Traitement OR
Socio économies locales, Septembre / 2008
59
Alès-la
BagnolsGrand Combe sur-Cèze
Région
Ganges-Le
Vigan
Nîmes
Dpt 30
1 435
1 098
1 254
1 241
2%
5%
1%
2%
4
CONDITIONS DE VIE
Pistes et
lecture
•
•
précautions
de
Quels sont les niveaux de précarité sociale du territoire ?
Population vivant en dessous du seuil de pauvreté
Région
Nombre d'Allocataire à bas revenus au 31/12/2006 171 369
Les indicateurs de précarité
sociale et de dépendance aux
minima
sociaux
permettent
d’appréhender l’importance des
familles en situation de pauvreté
sur la zone.
Ces phénomènes ne sont pas
sans effet sur les comportements
de formation, d’orientation,
de
réussite scolaire ou encore de
parcours professionnels.
Part des Allocataires à bas revenus sur le nombre
d'allocataire CAF
Source : CAF, Traitement OREF-LR
36%
Lozère
Région
Alès-la
Grand
Combe
Bagnols-surCèze
Ganges-Le
Vigan
Nîmes
Dpt 30
2 260
171 369
11 039
5 090
3 074
26 648
45 851
20%
36%
42%
30%
39%
36%
37%
Population dépendante à 100% des minima sociaux (RMI, AAH, API)
Nombre Allocataire dont les prestations font
100% des ressources au 31/12/2006
Part d'Allocataire dont les prestations font
100% des ressources
Source : CAF, Traitement OREF-LR
Région
Lozère
Région
Alès-la
Grand
Combe
Bagnolssur-Cèze
GangesLe Vigan
Nîmes
Dpt 30
88 168
1 044
88 168
5 799
2 163
1 547
13 621
23 130
19%
9%
19%
22%
13%
20%
18%
19%
Structure et évolution de la population couverte par le RMI
Lozère
Région
Alès-la
Grand
Combe
145 502
976
145 502
10 573
3 802
8,5%
1,8%
8,5%
11,3%
4,7%
75 761
21,8%
73,7%
1,9%
493
13,4%
70,0%
1,2%
75 761
21,8%
73,7%
1,9%
5 357
20,8%
74,0%
1,9%
2,7%
-2,1%
2,7%
4,9%
11,4%
3,5%
-0,7%
-0,8%
65,0%
-5,7%
-
4,9%
11,4%
3,5%
-0,7%
Région
•
Ces indicateurs confrontés aux
niveaux de chômage locaux
(notamment CLD), aux niveaux de
formation de la population, aux
retards scolaires, permettent de
mieux appréhender les effets des
mécanismes de reproductions des
difficultés
sociales
et
leurs
conséquences
en
termes
d’exclusion
sociale
et
professionnelle.
31/12/2006
RMI Nombre de personnes couvertes
Part du RMI nombre de personnes couvertes sur la
population de moins de 60ans au RP99
Allocataires RMI
Part Allocataire RMI - 50 ans et plus
Part Allocataire RMI - 25 a 49 ans
Part Allocataire RMI - 0 a 24 ans
Evolution
2004/2006
RMI nombre de personnes couvertes
Allocataires RMI (revenu minimum d'insertion)
Nombre Allocataire RMI - 50 ans et plus
Nombre Allocataire RMI - 25 a 49 ans
Nombre Allocataire RMI - 0 a 24 ans
Source : CAF, Traitement OREF-LR
Bagnols-sur- GangesCèze
Le Vigan
Nîmes
Dpt 30
2 478
24 833
41 686
8,7%
8,9%
8,7%
1 982
19,7%
72,1%
1,1%
1 378
20,5%
71,2%
0,4%
12 380
23,1%
73,4%
2,1%
21 097
22,0%
73,3%
1,8%
6,2%
8,3%
1,3%
2,7%
4,0%
6,9%
18,0%
3,7%
15,7%
9,4%
4,0%
9,2%
0,0%
2,5%
34,8%
0,9%
0,0%
5,1%
10,1%
4,5%
-7,2%
5,8%
12,6%
4,5%
-1,5%
Population vivant en zones urbaines sensibles
Région
BE Lozère
Région
Noms des ZUS présentes sur le territoire
Population totale de la zone sensible urbaine en 1999
Population total du Bassin d'emploi en 1999
Part de la population ZUS sur population total en
1999
Alès-la Grand Combe
Les Cévennes,
Pré St Jean,
Trescol
141 560
2 295 648
6%
Source : INSEE-RP99, Traitement OREF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
60
73 509
Bagnols-sur-Cèze
Ganges-Le
Vigan
Les Escanaux-Coronelle
141 560
6 380
4 180
2 295 648
133 761
103 151
6%
5%
4%
Nîmes
Sabatot, Chemin bas d'Avignon,
Mas de Mingue, ZUP PissevinValdegour,Centre, La Moulinelle
39 979
Dpt 30
ZUS du BE Alès
ZUS du BE Bagnols
ZUS du BE Nimes
33 830
44 390
354 618
623 125
10%
7%
4
CONDITIONS DE VIE
Méthodologie
Ce chapitre traite des paramètres sociaux dans lesquels se construit la demande de formation (rôle de l’ascendance familiale) ou la demande d’emploi (logique
de parcours individuel) : niveau socioculturel, revenus, niveau de précarité sociale. Il souligne les effets du fonctionnement du marché du travail local sur les revenus
des populations.
A travers les indicateurs du niveau socioculturel de la zone (structure et évolution de revenus, part des populations précaires), cette approche souligne les
effets du fonctionnement du marché du travail local sur les revenus des populations et montre son impact sur le contexte social du bassin d’emploi.
Niveau socioculturel
•
Niveaux de formation de la population
Ce tableau présente pour 1999 la répartition des
niveaux de formation de la population totale (de
15 ans et plus ayant terminé ses études).
Il met en relief les spécificités du bassin d’emploi. (Le
recensement de 1999 constitue la seule source
exhaustive pour cet indicateur).
L’agrégation des niveaux V bis et VI indique la
présence d’une population qui n’a pu acquérir de
savoir-faire professionnel en formation initiale.
Niveau VI
Niveau VI
Niveau Vbis
Niveaux V
Niveaux IV
Niveaux I, II, III
Niveaux I, II, III
aucun diplôme
CEP
BEPC
CAP BEP
BAC Brevet professionnel
diplôme de niveau BAC + 2
diplôme de niveau supérieur
La structure des niveaux de formation peut avoir des
incidences sur l’analyse de la demande et de l’offre
de formation.
Les diplômes obtenus ont été regroupés par niveau
de formation :
Un niveau de formation particulièrement faible est
parfois à relier à un poids élevé des 50 ans et plus.
En effet, une population vieillissante relativise cette
hypothèse du fait d’une élévation constante du
niveau général de formation.
- Numérateur : population totale (de 15 ans ou
plus) ayant terminé ses études par niveau de
diplôme.
- Dénominateur : population totale (de 15 ans ou
plus) ayant terminé ses études.
Source utilisée : Insee – recensement
population 1999, exploitation principale.
•
de
la
Structure et évolution des revenus de la
population
Ce tableau présente le niveau moyen de revenu et
son évolution sur les années récentes. Ces éléments
rapprochés aux poids des familles vivant en dessous
du seuil de pauvreté et au taux de dépendance aux
minima sociaux présentés plus bas ont pour vocation
d’éclairer le niveau de précarité du territoire et ainsi
l’hétérogénéité des revenus sur le territoire.
Socio économies locales, Septembre / 2008
61
Revenu net imposable moyen : Revenu net
imposable de l’ensemble des foyers fiscaux /
Nombre de foyers fiscaux
Source utilisée : DGI, Impôt sur le revenu des
personnes physiques, 2005
Niveau de précarité sociale
•
Part de la population vivant en dessous du
seuil de pauvreté
Il s'agit de la population couverte par un allocataire
ou groupe d'allocataire de la Caisse d’Allocation
Familiale ayant la caractéristique "bas revenus".
On parle d'allocataire à bas revenu lorsque le niveau
de ressources brutes déclaré à la CAF par individu
est inférieur à un seuil de pauvreté. La notion de bas
revenu renvoie à un niveau de ressources brutes par
individu et correspond à 50% de la médiane des
revenus par unité de consommation de la population
vivant en France, soit 735 euros par mois et par unité
de consommation en 2004 (année de référence pour
les fichiers CAF au 31 décembre 2006).
Cette assiette de ressources est ensuite ramenée au
nombre de bénéficiaires potentiels, c'est à dire
l'ensemble des personnes couvertes par l'allocataire
lui même.
4
CONDITIONS DE VIE
Part des allocataires à bas revenus sur le nombre
d’allocataires
- Numérateur : population couverte par des
allocataires à bas revenus
- Dénominateur : population totale des allocataires
CAF
Source utilisée : CAF au 31-12-2006
•
Population dépendante à 100% des minima
sociaux (RMI, AAH, API)
Cet indicateur permet d'identifier et de comparer les
degrés de précarité des zones étudiées.
Il concerne le nombre d'allocataires dont le montant
des prestations versées par la CAF au titre d’un
minimum social constitue la seule ressource.
Il est calculé par le rapport entre le montant des
prestations versées par la CAF et l'ensemble des
ressources déclarées des personnes vivant dans le
foyer de l'allocataire.
Les prestations (AAH, API, RMI) représentent ici 100
% des ressources du ménage, et définissent un
taux de dépendance total.
Source utilisée : CAF au 31-12-2006
Méthodologie
•
Structure et évolution de la population
couverte par le RMI
Cet indicateur mesure le nombre de personnes
couvertes, c'est-à-dire le bénéficiaire du RMI et ses
ayant droit.
L’évolution de la population couverte par le RMI doit
être considérée en regard de l’évolution
démographique.
Le RMI est une des trois prestations CAF qui
composent les minima sociaux. Le RMI instauré en
1989 a été conçu comme une prestation transitoire,
destinée à aider d'abord à l'insertion sociale et
professionnelle.
Pour bénéficier du RMI, il faut avoir au moins 25 ans
(ou assurer la charge d'un ou plusieurs enfants).
L'allocation est égale à la différence entre le plafond
calculé selon la composition familiale et l'ensemble
des ressources entrant au foyer (y compris certaines
prestations familiales).
Le RMI entraîne l'ouverture de droits sociaux
complémentaires : affiliation à l'assurance maladie
notamment.
Source utilisée : CAF au 31-12-2006
Socio économies locales, Septembre / 2008
62
•
Population en ZUS
Les zones urbaines sensibles (ZUS) sont des
territoires infra-urbains définis par les pouvoirs
publics pour être la cible prioritaire de la politique de
la ville, en fonction des considérations locales liées
aux difficultés que connaissent les habitants.
La région Languedoc Roussillon avec ses 24 ZUS
se positionne au 14éme rang des 22 régions de
France.
Source utilisée : Insee – Recensement de la
population 1999
5
FORMATION INITIALE
Socio économies locales, Septembre / 2008
63
5
FORMATION INITIALE
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi de la Lozère
Fort développement de la voie professionnelle et technologique, mais diminution des effectifs dans le secondaire.
• En second cycle, le taux de scolarisation des 16-18
ans est supérieur à la moyenne régionale. En revanche,
le taux de scolarisation de 19-24 ans est plus faible
(49% pour 58% en région)
• Les retards scolaires sont inférieurs aux chiffres de
l’académie, que se soit au niveau des classes de
troisième, ou des terminales générales.
• Les taux de réussite au brevet et au baccalauréat
sont nettement supérieurs aux performances
régionales.
dans le même temps, ils ont progressé de 4% en
moyenne région. 2 bassins d’emploi ruraux connaissent
la même situation :, Ganges, et Limoux,.
• La structure de l’offre d’enseignement secondaire est
nettement tournée vers la voie professionnelle (record
régional derrière Céret) et technologique.
• La zone concentre 2.8% des capacités de
l’enseignement professionnel initial de la région (CAP
BEP BAC PRO et BTS) soit 408 élèves, et draine
parallèlement 1.5% des premiers vœux exprimés.
• Sur les trois dernières années, les effectifs de
l’enseignement secondaire ont reculé de 7% alors que,
Socio économies locales, Septembre / 2008
64
5
FORMATION INITIALE
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi d’Alès
Une offre d’éducation davantage orientée en voie professionnelle, pour des résultats scolaires plutôt satisfaisants…
• En second cycle, le taux de scolarisation des 16–18
ans est proche de la moyenne régionale. En revanche,
le taux de scolarisation de 19- 24 ans est un des
plus faibles de la région (47% pour 58% en région)
• Les taux de réussite au brevet sont inférieurs aux
moyennes
régionales.
A
l’inverse
ceux
des
baccalauréats sont supérieurs aux performances
régionales.
• Les retards scolaires sont conformes aux chiffres de
l’académie, que se soit au niveau de la classe de
troisième, ou en classe de terminale générale. A
l’inverse, comme à Limoux les retards en terminale
technologique sont les plus importants de la région.
• La structure de l’offre d’enseignement secondaire du
bassin est l’une des plus tournée vers la voie
professionnelle, en particulier pour la préparation de
BEP et dans une moindre mesure de BAC PRO.
• Sur les trois dernières années, les effectifs de
l’enseignement secondaire ont reculé de - 1% alors
que, dans le même temps, ils ont progressé de 4% en
moyenne région. 4 bassins d’emploi ruraux connaissent
la même situation : Limoux, Ganges la Lozère, Prades.
• La zone concentre
6.3% des capacités de
l’enseignement professionnel initial de la région (CAP
BEP BAC PRO et BTS) soit prés de 913 élèves, et
draine parallèlement 4.3 % des premiers vœux
exprimés.
Bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze
Une offre d’éducation davantage orientée en voie générale, pour des résultats scolaires parmi les meilleurs de la région
• En second cycle, le taux de scolarisation des 16 – 18
ans est le plus élevé de la région (96.7% pour 95.2% en
moyenne régionale). En revanche, le taux de
scolarisation des 19-24 ans est plus faible (49% pour
58% en région).
• Les retards scolaires sont faibles en classe de
troisième, et terminale technologique. Quant à ceux des
terminales générales, ils sont les plus faibles de la
région.
• Les taux de réussite au brevet sont supérieurs à la
moyenne régionale, ceux du baccalauréat sont les
meilleurs de l'’académie.
• La structure de l’offre d’enseignement secondaire est
davantage tournée vers la voie générale. La voie
professionnelle prépare davantage au Bac Pro et au
BEP.
Socio économies locales, Septembre / 2008
65
• Sur les trois dernières années, les effectifs de
l’enseignement secondaire ont progressé de 9% ; dans
le même temps ils ont progressé 4% en moyenne
région.
• La zone concentre 3% des capacités de
l’enseignement professionnel initial de la région (CAP
BEP BAC PRO et BTS) soit prés de 429 élèves, et
draine parallèlement 2.5 % des premiers vœux
exprimés.
5
FORMATION INITIALE
Synthèse des principales caractéristiques
Bassin d’emploi de Ganges le Vigan
Offre d’éducation en voie générale, et sorties précoces du système scolaire : deux records régionaux
• En second cycle le taux de scolarisation des 16-18
ans est très inférieur à la moyenne régionale. Ensuite
pour les 19-24 ans le taux de scolarisation enregistré
est le plus faible de la région (42% pour 58% en
région).
• Pourtant les performances scolaires sont
satisfaisantes : Les retards scolaires sont faibles en
classe de troisième et terminale générale. Quant à ceux
des terminales technologiques, ce sont les plus
faibles de la région.
• Les taux de réussite au brevet sont inférieurs aux
performances régionales tandis que ceux du
baccalauréat sont meilleurs.
• La structure de l’offre d’enseignement secondaire est
davantage tournée vers la voie générale : la part des
effectifs de la voie générale est la plus importante de
la région. A l’inverse, celle de la voie technologique
et professionnelle est la plus faible, en particulier pour
les BAC PRO quasiment inexistants.
• Sur les trois dernières années, les effectifs de
l’enseignement secondaire ont reculé de 7% alors que,
dans le même temps, ils ont progressé 4% en moyenne
région. 4 bassins d’emploi ruraux connaissent la même
situation : Ales, Limoux, la Lozère, Prades.
• La zone concentre 0.2% des capacités de
l’enseignement professionnel initial de la région
uniquement sur la préparation au diplôme du CAP, soit
30 élèves, et draine parallèlement 0.1% des premiers
vœux exprimés.
Bassin d’emploi de Nîmes
Des résultats scolaires plutôt modestes pour une offre d’éducation davantage orientée en voie générale…
• En second cycle, le taux de scolarisation des 16-18
ans est conforme à la moyenne régionale, en revanche,
le taux de scolarisation de 19-24 ans est inférieur
(53.5% pour 58% en région) mais reste parmi le plus
élevé de l’académie.
• Les retards scolaires sont plus élevés qu’en
moyenne régionale, qu’il s’agisse des classes de
troisième (les plus importants de la région derrière
perpignan), ou de terminale générale ou technologique.
• Les taux de réussite au brevet sont inférieurs aux
performances régionales tandis que ceux du
baccalauréat son proche de la tendance régionale.
• La structure de l’offre d’enseignement secondaire est
davantage tournée vers la voie générale.
• Sur les trois dernières années, les effectifs de
l’enseignement secondaire ont augmenté de 6% contre
4% en moyenne région.
Socio économies locales, Septembre / 2008
66
• La zone concentre 18% des capacités de
l’enseignement professionnel initial de la région (CAP
BEP BAC PRO et BTS) soit près de 2 540 élèves, et
draine parallèlement 21 % des premiers vœux exprimés.
• Cette demande indique une plus grande attractivité
pour l’offre d’enseignement secondaire.
5
FORMATION INITIALE
Quels sont les comportements de scolarisation et les performances scolaires des jeunes locaux ?
Pistes et
lecture
•
•
précautions
de
Les
comportements
de
scolarisation peuvent être reliés
au niveau socioculturel des
familles pour mesurer les effets
des mécanismes de reproduction
des difficultés sociales sur les
parcours
scolaires
et
professionnels des jeunes.
Cela peut se traduire par :
- Une moindre propension à la
poursuite d’étude (cf. Taux de
scolarisation).
- Une proportion plus élevée de
jeunes en retards scolaires.
- Une moindre réussite aux examens.
Les taux de scolarisation après 16 ans (1999)
Région
Lozère
Région
Alès-la Grand
Combe
Bagnolssur-Cèze
GangesLe Vigan
Nîmes
Dpt 30
Jeunes de 16 à 18 ans
87 155
2 773
87 155
4 892
4 242
1 398
14 746
25 278
Jeunes scolarisés de 16 à 18 ans
82 978
2 665
82 978
4 649
4 103
1 319
14 049
24 120
Jeunes de 19 à 24 ans
171 579
4 587
171 579
7 468
6 013
2 013
25 881
41 375
Jeunes scolarisés de 19-24 ans
99 673
2 235
99 673
3 522
2 953
844
13 846
21 165
Taux de scolarisation entre 16 à 18 ans
95,2%
96,1%
95,2%
95,0%
96,7%
94,3%
95,3%
95,4%
Taux de scolarisation entre 19-24 ans
58,1%
48,7%
58,1%
47,2%
49,1%
41,9%
53,5%
51,2%
Source : INSEE - RP 99, Traitement OREF-LR
Les retards scolaires (2005)
Alès-la
Bagnols-sur- GangesNîmes
Grand
Cèze
Le Vigan
Combe
Dpt 30
Région
Lozère
Région
3ième
6%
4%
6%
6%
4%
5%
7%
Terminal Générale
7%
6%
7%
6%
3%
6%
9%
7%
Terminal Technologique
26%
22%
26%
34%
22%
17%
29%
29%
Région
Lozère
Région
PRESENTS
28 520
829
28 520
1 652
1 359
546
4 799
8 356
ADMIS
22 808
749
22 808
1 256
1 105
391
3 807
6 559
80%
90%
80%
76%
81%
72%
79%
78%
6%
Source : Rectorat 2005, Traitement OREF-LR
La réussite au Brevet (2006)
Tx réussite
Alès-la
Bagnols-sur- GangesNîmes
Grand
Cèze
Le Vigan
Combe
Dpt 30
Source : Rectorat 2006, Traitement OREF-LR
La réussite au Baccalauréat (2007)
Dpt 30
Lozère
Région
PRESENTS
36 343
729
36 343
1 118
613
127
3 458
5 316
ADMIS
30 235
639
30 235
957
552
108
2 876
4 493
83%
88%
83%
86%
90%
85%
83%
85%
Tx réussite
Socio économies locales, Septembre / 2008
Alès-la
Bagnols-sur- GangesNîmes
Grand
Cèze
Le Vigan
Combe
Région
Source : Rectorat 2007 (candidat scolaire), Traitement OREF-LR
67
5
FORMATION INITIALE
Quelle est l’orientation de l’appareil de formation initiale et son évolution ?
Pistes et
lecture
•
précautions
de
L’orientation
de
l’offre
d’enseignement secondaire estelle propédeutique ou plutôt
professionnalisante ?
Un poids élevé de jeunes en voie
générale prédispose à la poursuite
d’études et à des profils généralistes
sur le territoire alors que des effectifs
importants en voie professionnelle
favorisent d’avantage l’apprentissage
d’un métier et des sorties plus rapide
vers le marché du travail.
Effectif du second cycle par voie de formation (année 2006-2007)
Voie Générale
Voie Technologique
Bac Technologique
Brevet Technicien
Voie Professionnelle
Région
Lozère
Région
Alès-la
Grand
Combe
Bagnolssur-Cèze
Ganges-Le
Vigan
Nîmes
Dpt 30
43,9%
13,1%
13,0%
0,2%
43,0%
10,4%
19,9%
12,1%
0,1%
0,4%
0,2%
32,3%
14,2%
14,2%
0,0%
53,6%
14,2%
24,2%
14,1%
0,0%
0,6%
0,4%
43,9%
13,1%
13,0%
0,2%
43,0%
10,4%
19,9%
12,1%
0,1%
0,4%
0,2%
35,8%
12,6%
12,6%
0,0%
51,6%
12,9%
26,2%
11,9%
0,0%
0,7%
0,0%
50,9%
13,0%
13,0%
0,0%
36,1%
11,1%
21,4%
3,6%
0,0%
0,0%
0,0%
58,2%
9,9%
9,9%
0,0%
32,0%
1,4%
17,9%
12,8%
0,0%
0,0%
0,0%
45,6%
13,0%
12,8%
0,2%
41,5%
9,6%
20,3%
10,6%
0,2%
0,5%
0,4%
44,1%
12,8%
12,7%
0,1%
43,1%
10,3%
21,7%
10,2%
0,1%
0,5%
0,2%
6 008
2 574
588
17 081
26 251
Bac professionnel
BEP
CAP
BMA
Mention Complémentaire
Autres
Total Voie Générale, Technologique et
99 764
3 884
99 764
Professionnelle
Source :Rectorat, Région, DRAF, BaseCarto CARIF (hors niveaux I,II,III), Traitement OREF-LR
Evolution des effectifs du second cycle (voie scolaire hors agriculture)
2004-2005
2007-2008
Ganges-Le
Vigan
Nîmes
Dpt 30
1 704
832
417
47
9 405
4 261
14 480
7 494
5 308
2 536
464
13 666
21 974
2 933
2 327
1 879
890
389
42
9 716
4 711
14 917
7 970
82 239
1%
5 260
-1%
2 769
10%
431
-7%
14 427
3%
22 887
3%
10%
4%
-1%
-1%
7%
9%
-11%
-7%
11%
6%
6%
4%
Lozère
Région
2ND CYCLE GENERAL & TECH NO YC BT
2ND CYCLE PROFESSIONNEL
54 757
24 415
1 832
1 278
54 757
24 415
2 954
2 354
TOTAL 2nd Cycle
2ND CYCLE GENERAL & TECH NO YC BT
79 172
3 110
79 172
55 336
26 903
1 631
1 260
55 336
26 903
82 239
1%
2 891
-11%
10%
4%
-1%
-7%
2ND CYCLE PROFESSIONNEL
TOTAL 2nd Cycle
Evolution 2004-2007
Alès-la
B agnolsGrand
sur-Cèze
Combe
Région
2ND CYCLE GENERAL & TECH NO YC BT
2ND CYCLE PROFESSIONNEL
TOTAL 2nd Cycle
Source : Rectorat, Effectif 2nd cycle (hors apprentissage, hors lycée agricole, hors enseignement spécial) - Traitement OR EF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
68
5
FORMATION INITIALE
Pistes et précautions de
lecture
Quelle est la structure par niveau et dispositif ?
Effectifs en formation professionnelle par niveau et, par dispositif (année 2006-2007)
CFA
Pour éclairer les réflexions sur
l’opportunité des ouvertures
d’établissements scolaires ou
de sections, ces chiffres doivent
être reliés :
- A la part des jeunes par
tranche d’âge sur le territoire.
Région
Lozère
Voie
scolaire
Voie
scolaire
CFA
Total
CFA
Voie
scolaire
Bagnols-sur-Cèze
Total
CFA
Voie
scolaire
Ganges-Le Vigan
Total
Voie
scolaire
CFA
Nîmes
Total
CFA
Voie
scolaire
Dpt 30
Total
CFA
Voie
scolaire
Total
Niveau III et +
14%
24%
22%
4%
28%
24%
1%
14%
11%
57%
17%
20%
15%
7%
22%
26%
25%
18%
22%
21%
Niveau IV
20%
19%
19%
17%
21%
20%
24%
22%
22%
43%
23%
25%
8%
4%
23%
17%
18%
23%
19%
19%
Niveau V
65%
57%
59%
75%
51%
55%
73%
65%
66%
59%
55%
77%
89%
53%
57%
56%
57%
60%
59%
0%
4%
1%
2%
0%
1%
Non communiqué
Total
1%
14 006
40 713
54 719
457
2 276
2 733
673
100%
0%
2 820
3 493
1%
77
1 081
1 158
98
105
203
1 993
Source : CartoCarif 2007
Effectifs en formation professionnelle (année 2006-2007)
- A la demande de formation
(comportement et performance
scolaire).
- A la vocation économique et
au marché du travail local
(demande des entreprises en
termes de savoirs faire et de
niveaux de qualification).
Total
Alès-la Grand Combe
Région
Lozere
Ales
Bagnols-surCèze
Ganges-le
Vigan
Nimes
Dpt 30
Voie scolaire publique
49%
28%
43%
67%
24%
50%
49%
Voie scolaire privée
16%
34%
35%
27%
0%
18%
22%
Voie scolaire agricole
9%
21%
3%
0%
28%
11%
8%
Apprentissage
26%
17%
19%
7%
48%
21%
20%
54 719
2 733
3 493
1 158
203
9 482
14 336
Total
Source : CartoCARIF2007 , Traitement OREF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
69
7 489
9 482
2 841
0%
11 495
14 336
5
FORMATION INITIALE
Quelles sont les spécialités de formation offertes localement ?
Effectifs en formation professionnelle par spécialité (année 2006-2007)
Région
Domaine professionnelle OREF
Agriculture, viticulture,
aménagement
Agroalimentaire
Artisanat d'alimentation
CFA
Voie
scolaire
LOZERE
Total
CFA
6,2%
5,3%
5,5%
16,8%
1,0%
6,7%
1,3%
0,1%
1,2%
1,8%
10,5%
Artisanat d'art et de production
0,8%
2,1%
1,8%
2,2%
Artisanat de services
6,5%
3,7%
4,4%
7,7%
Assurance - banque - immobilier
0,8%
0,7%
0,7%
Voie
scolaire
13,4%
ALES LA GRAND COMBE
Total
13,9%
1,8%
1,3%
CFA
Total
CFA
Voie
scolaire
Total
GANGES LE VIGAN
CFA
Voie
scolaire
Total
NIMES
CFA
1,4%
1,1%
0,4%
0,4%
0,3%
1,5%
3,3%
2,8%
2,5%
1,9%
13,9%
5,0%
1,6%
0,8%
0,9%
5,7%
0,3%
14,0%
14,2%
1,0%
1,2%
0,9%
9,1%
0,5%
2,4%
0,4%
1,2%
6,4%
4,6%
4,3%
10,6%
17,3%
1,7%
3,9%
49,4%
8,2%
0,6%
19,6%
8,7%
18,3%
8,1%
11,1%
10,6%
3,3%
12,8%
1,8%
13,7%
1,9%
13,5% 37,7%
15,3%
7,6%
9,6%
4,3%
4,0%
8,2%
13,0%
9,0%
12,1%
9,0%
24,5%
4,3%
4,0%
45,7%
31,0%
1,9%
7,5%
8,3%
11,5%
9,3%
9,1%
52,0%
2,3%
2,2%
3 493
77
1 081
1 158
98
classification Filières professionnelles PRDF
Socio économies locales, Septembre / 2008
70
CFA
Voie
scolaire
Total
8,1%
7,2%
5,8%
6,0%
0,6%
2,6%
1,9%
9,2%
0,8%
1,0%
1,8%
5,1%
4,3%
1,0%
3,4%
2,9%
5,5%
4,9%
6,1%
3,6%
4,1%
1,6%
1,3%
13,9%
12,3%
1,1%
1,1%
0,9%
8,4%
0,4%
1,9%
0,4%
11,7%
12,2%
1,1%
0,6%
2,0%
4,0%
0,2%
14,2%
13,2%
0,6%
2,3%
0,6%
9,7%
0,7%
1,6%
0,2%
13,7%
13,0%
0,7%
2,0%
0,9%
8,5%
0,6%
1,3%
0,2%
5,3%
3,6%
8,6%
7,6%
2,7%
12,3%
0,0%
11,8%
14,9%
14,1%
8,3%
7,7%
7,8%
5,8%
11,7%
Commerce et distribution
27,8%
11,6%
15,8% 33,3%
11,1%
14,8%
36,8%
12,6%
Construction
0,5%
1,7%
1,4%
1,8%
1,5%
Culture et communication
0,8%
1,5%
1,3%
3,7%
2,3%
2,5%
2,1%
Divers
0,8%
0,9%
0,8%
5,3%
4,4%
Environnement
2,1%
10,1%
8,0%
4,8%
4,0%
10,1%
Gestion - comptabilité
0,0%
0,5%
0,4%
0,8%
Hygiène - Propreté
0,9%
1,7%
1,5%
0,5%
0,4%
Informatique, TIC
1,4%
0,5%
0,7%
Logistique
Métallurgie, électronique et
2,6%
7,2%
6,0%
0,9%
1,5%
1,4%
7,3%
15,0%
industrie
0,3%
0,2%
4,8%
4,0%
Pêche - aquaculture
0,2%
0,2%
2,3%
Prévention -Sécurité
Sanitaire Social - Aide a
5,3%
11,8%
10,1%
11,2%
9,3%
3,0%
8,5%
domicile
0,4%
10,2%
7,7%
3,8%
3,1%
10,3%
Secrétariat
10,1%
6,3%
7,3%
5,7%
11,2%
10,2%
19,5%
9,6%
Service de l'automobile
0,4%
0,2%
0,3%
1,3%
1,1%
Sport - animation
Tourisme - Hôtellerie 10,9%
6,2%
7,4% 10,9%
18,1%
16,9%
6,8%
9,9%
Restauration
Transport
1,0%
0,6%
0,7%
1,2%
1,7%
1,3%
0,4%
0,7%
Travaux publics
Total
14 006
40 713
54 719
457
2276
2 733
673
2 820
Source :BaseCarto CARIF 2007 (Formation professionnelle), Traitement OREF-LR, Codification OREF provisoire d'après la
7,5%
Total
2,9%
17,4%
10,2%
Voie
scolaire
Dpt 30
3,5%
2,2%
1,5%
1,3%
Voie
scolaire
BAGNOLS SUR CEZE
0,4%
0,3%
0,8%
0,7%
35,2%
22,2%
13,3%
8,1%
9,2%
10,3%
8,1%
8,5%
19,0%
9,9%
11,8%
1,6%
10,0%
1,6%
10,8%
4,6%
0,2%
8,8%
5,7%
0,5%
1,1%
12,7%
1,1%
10,9%
6,2%
0,1%
9,0%
7,5%
0,3%
13,3%
4,6%
6,5%
11,0%
5,8%
6,9%
0,6%
1,0%
1 993
0,6%
0,6%
0,2%
9 482
2,5%
0,7%
2 841
0,8%
0,2%
11 495
1,2%
0,3%
14 336
1,6%
25,1%
105
203
7 489
FORMATION INITIALE
5
Quelle attractivité pour l’offre locale ?
Pistes précautions de lecture
Ces données nous renseignent sur la taille de l’offre de formation professionnelle proposée par les lycées publics de la zone et sur leur attractivité
par diplôme.
Capacité d’accueil et attractivité des lycées publics (2007)
Part du
bassin dans
les capacités
d'accueil
régionales
Valeur
Valeur
Nîmes
Dpt 30
Alès-la
Grand
Combe
Bagnolssur-Cèze
GangesLe Vigan
Nîmes
Dpt 30
106
593
870
6%
3%
0%
19%
28%
101
525
810
6%
3%
0%
17%
26%
1 056
1 758
7%
3%
0%
15%
26%
365
473
6%
2%
0%
26%
33%
2 539
3 911
6%
3%
0%
18%
27%
Région
Lozère
Lozère
Région
Alès-la Grand
Combe
Bagnols-surCèze
BTS
3 070
135
4%
3 070
171
BAC PROFESSIONNEL
3 069
85
3%
3 069
184
BEP
6 862
176
3%
6 862
474
198
CAP
1 423
12
1%
1 423
84
24
Total
14 424
408
3%
14 424
913
429
Capacité d'accueil
Part du bassin dans les capacités d'accueil régionales
Ganges-Le
Vigan
30
30
Source : Rectorat Secteur public, Traitement OREF-LR
Part du
bassin dans
les vœux
régionaux
Valeur
1er Vœux
Région
Lozère
Lozère
Valeur
Région
Alès-la Grand
Combe
Bagnols-surCèze
BAC PROFESSIONNEL
5 054
63
1%
5 054
284
175
BEP
8 932
155
2%
8 932
527
267
BTS ET ASSIMILES
8 443
167
2%
8 443
185
145
CAP
3 148
Total
25 577
9
394
0%
3 148
2%
25 577
98
Part du bassin dans les vœux régionaux
Ganges-Le
Vigan
22
40
1 094
627
Source : Rectorat secteur public, Traitement OREF-LR
Socio économies locales, Septembre / 2008
71
Nîmes
Alès-la
Grand
Combe
Bagnolssur-Cèze
GangesLe Vigan
Nîmes
Dpt 30
27%
921
1 380
6%
3%
0%
18%
1 480
2 296
6%
3%
0%
17%
26%
2 103
2 433
2%
2%
0%
25%
29%
1 106
3%
1%
0%
31%
35%
7 215
4%
2%
0%
21%
28%
968
22
Dpt 30
5 472
5
FORMATION INITIALE
Méthodologie
Ce chapitre présente, pour chaque zone, les principaux paramètres de l’appareil de formation.
Il permet de mesurer l’expression de la demande sociale de formation des jeunes et de leur famille (taux de scolarisation, retards scolaires, réussite aux examens).Il
donne une vision des grands équilibres de l’offre de formation professionnelle initiale (place dans l’enseignement secondaire, structure par dispositif, niveau et
spécialité, taille et attractivité de l’offre publique).
•
Taux de scolarisation en 1999
Le taux de scolarisation mesure, pour une tranche
d’âge donnée, la plus ou moins grande propension
à s’inscrire dans un établissement scolaire.
C’est un indicateur de mesure de la demande de
scolarisation et de formation. Celle-ci dépend des
stratégies des jeunes et de leur famille et du
contexte socioculturel ou de revenu dans lequel ils
se trouvent. Mais cette demande varie aussi avec
la densité de l’offre scolaire ou de formation locale.
Les apprentis, considérés par l’Insee comme des
actifs en emploi, sont exclus des effectifs
scolarisés.
Les zones où la formation par apprentissage est
très développée présentent parfois des taux de
scolarisation entre 16 et 18 ans plus faibles :
ici le taux mesure tout autant la sous-scolarisation
des jeunes que leur préférence pour une autre voie
de formation.
De même, compte tenu d’une organisation très
polarisée de l’enseignement supérieur, il est
probable que les zones disposant d’une ville
universitaire présentent une certaine surestimation
des taux de scolarisation entre 19 et 24 ans :
une grande partie des étudiants réside sur leur lieu
d’étude et n’est pas recensée au domicile de leurs
parents.
Inversement,
les
zones
dépourvues
d’enseignement supérieur peuvent présenter une sousestimation du taux de scolarisation entre 19 et 24 ans.
- Numérateur : nombre d’individus scolarisés sur la
tranche d’âge.
- Dénominateur : nombre d’individus recensés sur la
tranche d’âge.
Source utilisée : Insee – recensement de la population
au lieu de résidence 1999, effectifs scolarisés hors
apprentis.
•
Retards scolaires en 2005
Le taux de retard scolaire est un indicateur de la plus ou
moins grande difficulté scolaire des élèves inscrits dans
les établissements locaux.
Il permet d’évaluer la demande de formation locale en
termes d’aptitude et de capacité scolaire. Le retard
scolaire d’une zone s’apprécie au regard du contexte
social local dont il est une expression.
Il n’est pas que le reflet du fonctionnement
pédagogique.
Socio économies locales, Septembre / 2008
72
On considère un élève en retard scolaire dès lors que
son âge est supérieur de deux ans et plus à l’âge
théorique dans la classe en 2005.
L’âge théorique est l’âge qu’a l’élève dans la classe
considérée quand il est entré au cours préparatoire à
6 ans.
Ces données concernent les élèves scolarisés dans
les établissements relevant de l’Éducation nationale,
publics et privés sous contrat.
Elles sont enregistrées pour l’entrée dans les classes
de sixième, la sortie des classes de troisième
(générale, technologique et d’insertion), la sortie du
second cycle (classes de terminale baccalauréat
professionnel, terminale baccalauréat général,
terminale baccalauréat technologique, deuxième
année de CAP en deux ans, terminale BEP).
Source utilisée : Rectorat.
5
•
FORMATION INITIALE
Réussites aux examens en 2006
Le taux de réussite aux examens est, avec le taux
de retard scolaire, un indicateur de performance
scolaire des jeunes.
Il s’apprécie également au regard du contexte
socioculturel local, dont il est une expression. Il
n’est pas que le reflet du fonctionnement
pédagogique.
- Numérateur : nombre de candidats ayant réussi
(admis) l’examen.
- Dénominateur : nombre de candidats présents à
l’examen.
Source utilisée : Rectorat.
•
Structure et évolution des effectifs de
l’enseignement secondaire
Ces tableaux décrivent la structure et l’évolution
des effectifs scolarisés dans la zone par voie
d’enseignement. Il renseigne sur la structure de
l’offre d’enseignement proposée localement, même
si cette offre est très dépendante de la demande
des jeunes.
Les effectifs retenus sont ceux qui sont inscrits en
apprentissage, dans les voies scolaires publiques
et privées sous contrat relevant de l’Éducation
nationale et du ministère de l’Agriculture.
Il s’agit des effectifs inscrits dans une classe (ou
formation) relevant du second cycle professionnel
ou dans une classe relevant du second cycle
général et technologique, quelle que soit l’année
dans le cycle.
Méthodologie
Ces classes sont positionnées dans les niveaux V et IV
de la nomenclature des niveaux de formation.
Voie professionnelle
Sont inclus les effectifs d’apprentis et d’élèves inscrits
dans les cycles qui préparent le certificat d’aptitude
professionnelle, le brevet d’études professionnelles, le
baccalauréat professionnel, le brevet de technicien, le
brevet professionnel, le brevet des métiers, le brevet
professionnel agricole, le brevet technique des métiers,
une mention complémentaire, un titre homologué.
Les effectifs des écoles sanitaires et sociales sont
exclus.
Voie générale, Voie technologique
Sont inclus les effectifs inscrits dans les cycles qui
préparent au baccalauréat général (voie générale) ou au
baccalauréat technologique (voie technologique).
- Numérateur : effectifs inscrits dans la voie.
- Dénominateur : total des effectifs inscrits dans
l’ensemble des voies.
Sources utilisée : rectorat, enquêtes de rentrée –
direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt,
enquête rentrée– direction de la Formation et de
l’Apprentissage de la Région.
Les données sur l’évolution des effectifs entre 2004 et
2007 ne portent que sur les formations scolaires sous
tutelle du Ministère de l’Education nationale (Source :
Rectorat).
Socio économies locales, Septembre / 2008
73
•
Offre de formation professionnelle initiale
par dispositif et niveau
On entend par formation professionnelle initiale les
voies scolaires publiques et privées sous contrat
relevant de l’Éducation nationale et du ministère de
l’Agriculture, ainsi que l’apprentissage.
Les effectifs retenus sont ceux qui sont inscrits en
apprentissage, dans les voies scolaires publiques et
privées sous contrat relevant de l’Éducation nationale
et du ministère de l’Agriculture.
Il s’agit des effectifs inscrits dans un cycle (toutes
années d’étude confondues) conduisant à l’obtention
d’un
diplôme
attestant
d’une
compétence
professionnelle directement utilisable sur le marché
du travail, classé dans la nomenclature des niveaux
de formation.
Niveau III et plus
Part des effectifs visant l’obtention du brevet de
technicien supérieur, brevet de technicien supérieur
agricole, diplôme universitaire de technologie, diplôme
d’études comptables et financières, diplôme des
métiers d’art, diplôme national de technicien
supérieur, diplôme d’État, titre homologué.
Niveau IV
Part des effectifs visant l’obtention du baccalauréat
professionnel, brevet de technicien, brevet de
technicien agricole, brevet technique des métiers,
brevet professionnel, brevet des métiers, brevet des
métiers d’art, mention complémentaire, titre
homologué.
5
FORMATION INITIALE
Niveau V
Part des effectifs visant l’obtention du brevet
d’études
professionnelles,
brevet
d’études
professionnelles agricoles, brevet professionnel
agricole, certificat d’aptitude professionnelle,
certificat d’aptitude professionnelle agricole,
diplôme professionnel, mention complémentaire,
titre homologué.
- Numérateur : nombre d’effectifs en formation du
niveau (ou dispositif) considéré.
- Dénominateur : nombre d’effectifs en formation
dans tous les niveaux (ou dispositifs).
Source utilisée : CARIF – Base Carto. (Rectorat,
direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt,
direction de la Formation et de l’Apprentissage de
la Région).
Méthodologie
•
Offre de formation professionnelle initiale par
spécialité
La nature des effectifs, le champ couvert et les sources
sont identiques aux tableaux précédents par niveau ou
dispositif.
La nomenclature de filière utilisée est conforme à la
classification par filière professionnelle proposée par le
Plan Régional de développement de la formation
professionnelle – PRDFP.
•
Attractivité
de
l’offre
de
formation
professionnelle du secteur public
L’appréciation de l’attractivité fait référence, d’une part
au nombre de premiers vœux exprimés pour les
sections professionnelles des lycées publics relevant
de l’Éducation nationale et pour les premières années
de CAP, BEP, BAC. PRO., BTS, et d’autre part à la
capacité d’accueil évaluée par le Rectorat.
Cela ne concerne donc que les seuls diplômes
préparés dans les établissements publics de la zone.
Part de la zone dans les vœux 1 régionaux
- Numérateur
: vœux 1 reçus par les
établissements de la zone
- Dénominateur : vœux 1 émis sur l’ensemble de la
région
Part de la zone dans la capacité d’accueil régionale
- Numérateur
:
capacité
d’accueil
des
établissements publics de la zone
- Dénominateur : capacité d’accueil de l’ensemble
des établissements publics de la région.
Socio économies locales, Septembre / 2008
74

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