Socio-économies des bassins d`emploi de la LOZERE et du GARD
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Socio-économies des bassins d`emploi de la LOZERE et du GARD
Socio-économies des bassins d’emploi de la LOZERE et du GARD y y y Lozère Alès-la Grand Combe Ganges-le Vigan y y Bagnols-sur-Cèze Nîmes Réalisation : Hélène Cougnenc - OREF Traitements Statistiques : Jennifer Mercier - OREF Cartographie : Clara Levêque - DSI - SIG région LR Disponible sur www.oref-lr.org EDITO Sous l’impulsion des politiques menées par l’Europe, l’Etat et la Région ainsi que sous l’effet de la croissance, démographique et économique, le Languedoc-Roussillon se transforme. Ce mouvement de modernisation économique et sociale se décline de manière diversifiée d’un territoire à l’autre. Les lois sur l’aménagement du territoire confèrent aux acteurs publics locaux la responsabilité d’élaborer un projet global de développement. C’est pourquoi les territoires sont au cœur des préoccupations du Pacte régional, du Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles, du projet de Schéma Régional d’Aménagement et de Développement du Territoire et de la mise en œuvre des politiques territorialisées de l’Etat pour le développement de l’emploi et la compétitivité des entreprises. La dimension territoriale est devenue un axe majeur de construction des politiques publiques de formation, d’emploi et de développement. Tout cela alimente un besoin accru de données chiffrées et d’analyse. C’est dans ce contexte que l’Etat et la Région ont demandé à l’observatoire régional emploi-formation (OREF), structure partenariale et paritaire, d’élaborer un outil de diagnostic territorial destiné aux acteurs régionaux de l’emploi et de la formation, qu’ils soient financeurs, prescripteurs, opérateurs ou observateurs des politiques d’emploi, de formation, ou de développement. Nous espérons que cet outil contribue à la construction d’un référent territorial commun sur les enjeux de formation et d’emploi et qu’il facilite ainsi le dialogue et le partenariat, sur et avec les territoires. C’est la raison d’être de cet outil d’analyse sans équivalent en région. Socio économies locales, Septembre / 2008 2 INTRODUCTION Le bassin d’emploi comme périmètre d’analyse Un outil qui fait écho aux nouvelles exigences institutionnelles en matière d’emploi et de formation. Ce document est né de l’identification des besoins en matière d’observation et d’évaluation des acteurs de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle en région Languedoc Roussillon. Le choix du bassin d’emploi comme périmètre géographique d’analyse se justifie par rapport aux champs d’investigation : le marché du travail, la relation formation - emploi. Contrairement à des maillages contractuels (Pays, Agglomérations) ce zonage présente une couverture exhaustive de l’espace régional. Enfin, il constitue un des échelons territoriaux où la disponibilité en données statistiques est facilitée. Qu’il s’agisse des lois de décentralisation et notamment de son acte II ou encore de la LOLF (loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 applicable au 1er janvier 2006) ; qu’il s’agisse du nouveau Pacte Régional présenté par le conseil régional une nouvelle culture de l’évaluation émerge et favorise le passage d’une logique de moyen à une logique de résultat. Chaque indicateur du bassin d’emploi est mis en regard avec la moyenne régionale. La comparaison systématique des résultats par bassin avec ceux de la région permet de singulariser chaque territoire et d’énoncer son identité socioéconomique. Une grille d’analyse pour raisonner le choix et les rapprochements d’indicateurs C’est dans ce contexte que les rencontres territoriales du PRDF ont été organisées par la Région et ont enclenché une dynamique de concertation avec l’ensemble des acteurs de l’emploi et de la formation. A cette occasion, l’OREF a réalisé des portraits territoriaux qu’il a également présentés et mis en débat sur l’ensemble des bassins d’emploi. L’OREF répond à la demande de diagnostic territorialisé en situant l’outil sur une logique de paramétrage socio-économique des territoires. Pour construire ce paramétrage nous avons eu recours à une approche qui combine les notions de structure et de système : les composantes socio-économiques d’un territoire interagissent entre elles et la façon dont elles se combinent varie d’une zone à l’autre. Les indicateurs qui singularisent le plus ces systèmes territoriaux sont davantage d’ordre structurel que conjoncturel. Dès lors, il ne s’agit pas de saisir l’actualité mais plutôt les mécanismes qui la conditionnent. Dans le même temps, les différents ateliers et rencontres de l’observation locale organisés par la DRTEFP ont permis l’émergence d’un certain nombre de besoins pour l’analyse des territoires : données de cadrage socioéconomiques et grilles d’analyse du fonctionnent des territoires. Un outil à vocation générique Forts de ces constats, la Région et l’État ont mandaté l’OREF pour l’élaboration d’une deuxième génération d’outils d’analyse des territoires. Un comité de pilotage interinstitutionnel a été mis en place à cette occasion. Ce nouvel outil est ainsi davantage générique : il associe les indicateurs nécessaires à l’analyse de la relation formation - emploi (utiles pour le développement de l’appareil de formation) à ceux de l’analyse de la relation offre - demande d’emploi par métier (utiles à la mobilisation des politiques d’emploi). Socio économies locales, Septembre / 2008 3 INTRODUCTION Grille d’analyse Un outil à vocation pédagogique et évolutive La vocation économique locale (déterminée par l’orientation prédominante de l’activité, la taille de ses entreprises, la structure des qualifications, les conditions d’emploi…) a des effets sur le marché du travail (plus ou moins saisonnier, avec des métiers et des qualifications de plus ou moins hauts niveaux ...). Cette interaction façonne à son tour les conditions de vie spécifiques à chaque territoire (contexte socioculturel, niveau de revenu et de formation des ménages, …) qui elles même influencent la demande d’éducation et de formation des jeunes et des familles (taux de scolarisation après 16 ans, retard scolaires, orientation...) et la structuration de la demande d’emploi, qui n’est pas seulement la conséquence des pratiques de gestion de la main d’œuvre par les entreprises, mais qui relèvent également de phénomènes sociodémographiques . Au-delà de ce mode de lecture rapprochant les différentes composantes de chaque territoire, nous avons souhaité documenter l’outil pour lui conférer une dimension pédagogique facilitant son accessibilité. Pour chacune des approches trois types d’indications sont mises à disposition : 1. une synthèse des principales caractéristiques du bassin 2. les pistes de lecture et précautions d’usage des indicateurs 3. un guide méthodologique Cet outil est librement téléchargeable sur notre site www.oref-lr.org et bénéficiera d’actualisations statistiques régulières. Nous souhaitons qu’il satisfasse aux besoins de diagnostics territoriaux en région et que son usage participe à son enrichissement. Schéma de la relation formation - emploi Hélène COUGNENC Responsable du projet Socio économies locales, Septembre / 2008 4 Bruno BERENGUEL Directeur de l’OREF SOMMAIRE 1 - Population et Territoire de Projet p.7 Synthèse Caractéristiques démographiques Cartographies de la coopération intercommunale Population Communale Méthodologie 2 - Activité Economique p.17 3 - Métiers et Marché du Travail Synthèse Synthèse Synthèse par métier : perspectives, vieillissement et difficultés de recrutements L’appareil productif Taille des établissements Secteurs d’activités des établissements Evolution du parc d’établissements Démographie des établissements Pépinières d’entreprises, parcs d’activités, pôles de compétitivité Relation offres/demandes d’emplois par métier L’offre d’emploi Principaux besoins de main d’œuvre par métier Qualifications des emplois Activité et conditions d’emploi Intentions d’embauches saisonnières L’emploi Emploi salarié par secteur d’activité Evolution de l’emploi salarié Zoom sur l’emploi public et l’emploi agricole Femmes salariées par secteur d’activité Densité d’emploi par commune La demande d’emploi Caractéristiques et évolution de la demande d’emploi Difficultés d’accès à l’emploi par métier Méthodologie Méthodologie 5 - Formation initiale 4 - Conditions de vie p.37 p.55 p.63 Synthèse Scolarisation et performances scolaires Synthèse Contexte socioculturel: niveaux de formation et revenu moyen Structure et évolution des effectifs de l’enseignement secondaire Précarité sociale et dépendance aux minima sociaux Offre de formation professionnelle par dispositif, niveau et spécialité Méthodologie Attractivité de l’offre de formation professionnelle du secteur public Socio économies locales, Septembre / 2008 5 GUIDE D’UTILISATION SYNTHESE Les principales caractéristiques du bassin d'emploi 3 Niveaux d’information pour chaque approche CHIFFRES Les principaux indicateurs et leurs pistes de lecture METHODOLOGIE Les indications pour l'analyse des socioéconomies locales Socio économies locales, Septembre / 2008 6 1 POPULATION ET TERRITOIRE DE PROJET Socio économies locales, Septembre / 2008 7 1 POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Synthèse des principales caractéristiques démographiques Bassin d’emploi de la Lozère Une zone rurale de faible densité dont le développement démographique semble s’accélérer. Composé de 185 communes, le bassin d’emploi de la Lozère concentre 73 509 habitants et couvre l’ensemble du département soit 3% de la population régionale. L’évolution démographique de la zone est faible (1% pour +9% en LR). Toutefois, les derniers chiffres du recensement partiel semblent indiquer en 2006 une accélération du rythme de la progression démographique. Désormais l’évolution avoisinerait 5% sur le département (8% pour les P.O et le Gard). Bien que l’apport migratoire soit également le plus faible de la région après celui de Ganges, il compense en partie un solde naturel négatif. La faiblesse du dynamisme démographique (part de la population des – de 15 ans / + de 60 ans) s’explique notamment par une proportion élevée des plus de 60 Socio économies locales, Septembre / 2008 8 ans face à un nombre de jeunes parmi les plus faible de la région. Le niveau d’urbanisation de la zone est très faible : à l’exception de la ville de Mende qui couvre 16% de la population du bassin-département, l’essentiel des habitants vit dans des communes de très petite taille. La densité du bassin est la plus faibles constatée en région (14 habitants au km² pour 84 en LR). 1 POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Synthèse des principales caractéristiques démographiques Bassin d’emploi d’Alès Dynamique démographique atone et moyenne d’âge très élevée Composé de 101 communes, le bassin d’emploi d’Alès concentre 133 761 habitants et couvre 6% de la population régionale. L’évolution démographique de la zone est négative (-1% pour +9% en LR). C’est la plus faible de la région ; seul le bassin d’emploi de Limoux connaît une situation identique. Bien que l’apport migratoire soit également le plus faible de la région, il compense en partie un solde naturel négatif. La faiblesse du dynamisme démographique (part de la population des – de 15 ans / + de 60 ans) s’explique notamment par une proportion élevée des plus de 60 ans face à un nombre de jeunes des plus faibles de la région. Le niveau d’urbanisation de la zone est très faible : à l’exception de la ville d’Alès qui couvre 29% de la population du bassin, l’essentiel des habitants vivent dans de petites communes de moins de 10 000 habitants. La densité du bassin demeure toutefois supérieure à celle constatée en région (101 habitants au km² pour 84 en LR). ; cette situation favorise le meilleur taux de dynamisme démographique de la région derrière Montpellier : la part de la population des moins de 15ans y est la plus élevé face à une proportion des + de 60 ans des plus faibles de la région. A l’exception des villes de Bagnols-sur-Cèze, de Villeneuve les Avignon et de Pont Saint Esprit qui concentrent prés de 40% des habitants du bassin, la majorité de la population vit dans de petites communes de moins de 10 000 habitants. Le niveau d’urbanisation de la zone est ainsi relativement faible offrant tout de même une densité supérieure à la moyenne constatée en région (111 habitants au km² pour 84 en LR). Bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze Un dynamisme démographique record… Composé de 60 communes, le bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze concentre 103 151 habitants et couvre 4.5% de la population régionale. L’évolution démographique de la zone est conforme à la moyenne régionale mais supérieure à celle du département du Gard (9% pour +7%). A l’image des bassins d’emploi de Nîmes et Montpellier, coexiste sur la zone un solde naturel et migratoire élevé Socio économies locales, Septembre / 2008 9 1 POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Synthèse des principales caractéristiques démographiques Bassin d’emploi de Ganges le Vigan Un territoire rural à faible dynamisme démographique dont l’installation de nouveaux habitants inverse peu à peu la tendance… Composé de 84 communes, le bassin d’emploi de Ganges le Vigan concentre 39 979 habitants et couvre prés de 2% de la population régionale. L’évolution démographique de la zone est plus faible qu’en moyenne régionale (6% pour +9% en LR) et repose essentiellement sur l’installation de nouveaux habitants (+9% comme en région). En effet, face à un solde naturel négatif, coexiste un solde migratoire médian qui soutient une progression démographique plus élevée que celle constatée en région sur des territoires ruraux similaires. La faiblesse du dynamisme démographique (part de la population des -de 15 ans / + de 60 ans) s’explique notamment par la présence très marquée des plus de 60 ans face à un nombre de jeunes des plus faibles. La zone est peu urbanisée, l’essentiel des habitants de la zone vivent en milieu rural dans des communes de très petite taille offrant une densité des plus faibles de la région (26 habitants au km² pour 84 en LR). Bassin d’emploi de Nîmes Un territoire urbain à fort dynamisme démographique… Composé de 117 communes, le bassin d’emploi de Nîmes est le plus peuplé de la région après celui de Montpellier il concentre 354 6189 habitants et couvre 15% de la population régionale (le département de l’Aude en couvre 14%, les P.O 17%). Jusqu’à présent, la progression démographique de la zone était conforme à la moyenne régionale, les derniers chiffres du recensement partiel semblent indiquer en 2005 une accélération du rythme de croissance. A l’instar des bassins d’emploi de Bagnols sur Cèze et Montpellier, coexiste sur la zone un solde naturel et migratoire élevé ; cette situation favorise un des meilleurs taux de dynamisme démographique de la région derrière ces deux derniers bassins : la part de la population des – de 15 ans y est la plus élevée face à Socio économies locales, Septembre / 2008 10 une proportion des + de 60 ans des plus faibles de la région. La ville de Nîmes et son agglomération contribuent à un niveau d’urbanisation élevé ; 50% de la population du bassin vit dans une ville de plus de 10 000 habitants pour une densité deux fois supérieure à la moyenne régionale. 1 POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Quelles sont les principales caractéristiques démographiques ? Pistes et précautions de lecture Principales caractéristiques démographiques Région Lozère Région Alès B agnols-surCèze Ganges-Le Vigan Nîmes Dpt 30 Population en 1999 2 295 648 73 509 2 295 648 133 761 103 151 39 979 354 618 631 509 Estimation de la population au 1er janvier 2006 2 519 993 77 500 2 519 993 9% 1% 9% 10% 5% 10% INDICATEURS • • Niveau de ruralité apprécié par la faiblesse de la densité. Evolution population entre 1990 et 1999 Modes de renouvellement de la population (solde naturel ou migratoire) Evolution de la population entre 1999 et 2006 Mende 7% 684 998 -1% • Structure par âge de la population et niveau de vieillissement : plus les taux de dynamisme sont supérieurs à 1, plus la population est jeune. Tendance démographique : seuls 2 Bassins d’emploi Montpellier et Sète ont une évolution démographique supérieure à la moyenne régionale. 6% 9% 7% 8% Alès 2% Evolution de la population entre 1999 et 2005 des villes centres : • 9% Bagnols-surCèze 3% Nîmes 8% Evolution due au solde naturel (1999) 1% -2% 1% -2 3% -3% 3% 2% Evolution due au solde migratoire (1999) 9% 3% 9% 1 6% 9% 6% 5% Densité (1999) 84 14 84 101 111 26 161 106 Part de la population vivant dans des communes de + de 10 000 Hab. (1999) 39% 16% 39% 29% 29% 0% 48% 38% Taux de dynamisme démographique (pop. -de15ans/pop. +60) (1999) 0,82 0,69 0,82 0,63 1,13 0,68 1,06 0,93 Part des 14ans et moins (1999) 17% 15% 17% 15% 18% 16% 18% 17% Part des 15 - 24 ans (1999) 12% 11% 12% 10% 11% 10% 13% 12% Part des 25 - 49 ans (1999) 34% 35% 34% 33% 36% 33% 35% 35% Part des 50 - 59 ans (1999) 12% 12% 12% 12% 12% 12% 12% 12% Part des 60 - 64 ans (1999) 5% 5% 5% 6% 5% 6% 5% 5% Part des 65 ans et + (1999) 20% 22% 20% 24% 16% 24% 17% 19% Source : INSEE recensement de la population 1990 - 1999 - Traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 11 1 POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Cartographies de la coopération intercommunale Pistes et précautions de lecture Les Pays de la LOZERE Nombre de communes : 185 Pays des Cévennes Interdépartemental Gard/Lozère, 91 communes dont 14 localités lozériennes Pays en préfiguration : y Pays des Sources-Lozère y Pays des Gorges Causses et des Cévennes y Pays Gevaudan Lozère Les Pays Du GARD Le Pays des Cévennes Territoire : Ce périmètre comprend 11 E.P.C.I. et 2 communes. Population : 130.000 h. Organisme de gestion : Syndicat Mixte du Pays des Cévennes. Le pays Uzège pont du Gard Territoire : 3 Communautés de Communes. Population : 46.000 habitants Organisme de gestion : Nom : Association du Pays Uzège - Pont du Gard. Le pays Garrigues et Costières de Nîmes Territoire : 41 communes et 3 EPCI. Population : 240 000 habitants Organisme de gestion : - Communauté d'Agglomération Nîmes Métropole - 23 communes, - Communauté de communes Beaucaire Terre d'Argence : 5 communes - Communauté de communes Leins-Gardonnenque : 13 communes Le pays Vidourle Camargue Territoire : 4 Communautés de Communes - 33 communes : Rhôny, Vistre, Vidourle. Population : 69 159 hab. - 10 communes, Petite Camargue, - 5 communes, Pays de Sommières , - 16 communes, Terres de Camargue, - 3 communes. Le pays Gard Rhodanien Territoire : Nombre de communes : 46. Population : 74 113 habitants. Pourcentage d’EPCI dans le Pays : 94 % Le Pays Gard Rhodanien se situe au carrefour des régions Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et PACA. 6 Communauté de Communes : Cèze Sud :3 communes,Côte du Rhône Gardoise : 3 communes, Garrigues actives : 3 communes,Rhône Cèze Languedoc : 10 communes, Val de Tave : 7 communes, Valcézard :16 communes, 4 communes hors EPCI : Domazan, Pujaut, Sauveterre, Tavel Organisme de gestion : Gard Rhodanien Développement Le pays Aigoual Cevennes Vidourle Nombre de communes :59 communes 50 dans le Gard - 9 dans l’Hérault. 30.949 habitant (22.565 dans le Gard, 8.384 dans l’Hérault) 4 Communautés de Communes : Aigoual : 9 communes, Cévennes Gangeoises et Suménoises Cévennes Garrigues 15 communes, Pays Viganais 22 communes, Organisme de gestion : association Aigoual Cévennes Vidourle Développement 13 commune, Socio économies locales, Septembre / 2008 12 1 POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Cartographies de la coopération intercommunale Socio économies locales, Septembre / 2008 13 1 POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Population Communale Socio économies locales, Septembre / 2008 14 1 POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Population Communale Socio économies locales, Septembre / 2008 15 1 POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Méthodologie L’approche population et territoire permet de repérer les principaux paramètres démographiques locaux : le niveau d’urbanisation de la zone, l’évolution du nombre d’habitants, les modes de renouvellement et la structure par âge de la population. Ces caractéristiques nous renseignent sur l’intensité de la demande d’éducation et de formation et complètent les éléments sur la nature de cette demande apportés par le chapitre « conditions de vie des résidents ». Ces variables démographiques ne sont pas sans incidence non plus sur le fonctionnement du marché du travail local et expliquent souvent en grande partie la persistance d’un niveau élevé de chômage malgré un recul massif mais récent. • Composantes naturelle et migratoire de l’évolution démographique 1990-1999 Les pourcentages correspondent à la part de l’évolution démographique globale expliquée par les différents soldes, migratoire ou naturel. Ils portent sur l’ensemble de la période considérée, ou 1990-1999. - Numérateur du solde naturel : différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès sur la période. - Numérateur du solde migratoire : différence entre le nombre de personnes entrées sur le territoire et le nombre de personnes sorties au cours de la période. - Dénominateurs : population sans doubles comptes de la première année de la période d’évolution. Source utilisée : Insee recensements de la population • Pyramide des âges et dynamisme démographique La structure de la population par tranche d’âge doit être observée avec attention, notamment à chacune de ses extrémités. C’est la population mère de toutes les autres. Ainsi, on constate que, dans les zones où la population est âgée, la part d’individus de faible niveau de formation est forte. Ou bien, que les zones plutôt jeunes sont celles où la part des jeunes dans l’emploi ou la demande d’emploi est marquée. De même, sur le plan de la demande d’éducation et de formation, le poids des populations jeunes doit également être considéré : plus le poids des jeunes en âge d’être scolarisé est élevé, plus la demande d’éducation et de formation est forte. - Numérateur : population de la tranche d’âge considérée. - Dénominateur : population totale de la zone. Source utilisée : Insee recensement de la population 1999 • Territoire : Peuplement et urbanisation Ces indicateurs permettent de distinguer : - les zones du point de vue de leur caractère rural ou urbain. - le niveau de peuplement mesure l’importance des viviers de ressources humaines qui composent les zones. L’étroitesse de ces viviers peut être contraignante, par exemple pour un fonctionnement optimum de l’appareil de formation, qui n’est effectif qu’à partir d’un certain seuil de population à former. Densité au kilomètre carré - Numérateur : population en 1999. - Dénominateur : surface en kilomètre carré. Socio économies locales, Septembre / 2008 16 Poids des communes de plus de 10 000 habitants - Numérateur : population des communes de plus de 10 000 habitants. - Dénominateur : population totale de la zone. • Population par commune de la zone Pour chaque commune, apparaît, sur la première colonne, le nombre d’habitants comptabilisé lors du dernier recensement en 1999. Sur la deuxième colonne, apparaît le nombre d’habitants comptabilisé en 2006 lorsque la commune a totalement été recensée. Source utilisée : Insee recensement de la population 90-99, Estimation Insee 2006 Remarque : Pour apprécier l’intensité (le niveau de croissance) de l’évolution démographique depuis 1999, il est nécessaire d’attendre les chiffres définitifs du recensement en cours. 2 ACTIVITE ECONOMIQUE Socio économies locales, Septembre / 2008 17 2 ACTIVITE ECONOMIQUE Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi de la Lozère L’appareil production : Un parc d’établissements stable mais qui croît modestement • L’activité économique du bassin d’emploi de la Lozère se singularise par un parc d’établissements dominé par la TPE : 95.2% des 4 200 établissements du secteur privé, emploient moins de 10 salariés et regroupent 37 % de l’emploi local (34% en LR) soit prés de 5 600 personnes. • Toutefois, le poids des PME dans l’emploi local est remarquable : les entreprises de 10 à 199 salariés concentrent plus de 9 000 salariés soit 59% de l’emploi privé local. Enfin, deux établissements de plus de 200 salariés emploient 712 personnes. • Sur la décennie écoulée, la progression du nombre d’établissements se situe régulièrement en deçà des moyennes régionales. Les taux de cessation d’entreprises sont les plus bas de la région 8.3% pour 13.6% en région. • La dynamique de création d’entreprises est principalement alimentée par les secteurs industriels (l’équipement du foyer, les équipements électriques et électroniques, la métallurgie et la transformation des métaux,), l’économie résidentielle (le commerce et la réparation automobile, les activités récréatives culturelles et sportives, les activités associatives), les services aux entreprises (conseil et assistance), le commerce de gros. L’emploi salarié : Croissance des activités de l’économie résidentielle et de l’industrie • La structure de l’emploi en 2006 (hors agriculture’) se caractérise par la plus forte concentration régionale des secteurs d’activités liés à la satisfaction des besoins des résidents (70% de l’emploi local pour 59% en région) : Construction : 1 940 salariés (12.5% de l’emploi), le commerce de détail : 1 400 salariés , la santé et l’action sociale prés de 4000 salariés, les activités associatives 918 salariés, et, dans une moindre mesure, de l’industrie (4.8% de l’emploi soit 750 personnes pour 2.8% en région). • Durant la décennie écoulée, l’emploi salarié du secteur privé suit une croissance annuelle soutenue mais inférieure à la tendance régionale (27% pour 36%). • Cette évolution se concentre plus spécifiquement sur les secteurs de l’économie résidentielle : les services à la personne (+72% pour 28% LR), les activités associatives (+47% pour 30% LR), les activités récréatives, culturelles et sportives (+104% pour 67% LR), les secteurs industriels, l’agroalimentaire (+25.3% pour 9% en LR), l’édition imprimerie (+21% pour 5% en LR), équipement mécanique (+31% pour 19% en LR), métallurgie et travail des métaux (+21% pour 5% en LR) bois papier (+8% pour -5% en LR). • La proportion de l’emploi dans le secteur public est la plus élevée de la région après Carcassonne (26% pour Socio économies locales, Septembre / 2008 18 24% en LR), 5 700 personnes sont employés de la fonction publique. • Le marché du travail local est ouvert aux femmes et leur taux d’activité est élevé. Prés de 7 740 femmes ont un emploi salarié et constituent 50% des effectifs du secteur privé. Elles sont nombreuses sur les secteurs porteurs d’emplois : l’industrie agroalimentaire (228 salariées), les services aux entreprises (759 salariées) la santé et l’action sociale (2 868 salariées), le commerce de détail (912 salariées) l’hôtellerie restauration, les activités associatives (796 salariées). 2 ACTIVITE ECONOMIQUE Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi d’Alès L’appareil de production : une dynamique de création d’établissements réelle mais modeste, tirée par les activités industrielles ou résidentielles. • L’activité économique du bassin d’emploi d’Alès se caractérise par un parc d’établissements dominé par la TPE : 95% des 5 027 établissements du secteur privé, emploient moins de 10 salariés et regroupent 35 % de l’emploi local (34% en LR) soit prés de 9 000 personnes. • Sur la décennie écoulée la progression du nombre d’établissements est parmi la plus faible des bassins d’emploi de la région. • En 2006 le flux de créations d’établissements accuse la plus forte diminution de la région. Mais dans le même temps, on observe un moindre taux de cessations notamment dans les secteurs du commerce et des services. • La dynamique de création d’entreprises est principalement alimentée par les secteurs industriels (édition imprimerie, équipement mécanique et du foyer, les services opérationnels, le conseil et assistance). A l’inverse l’industrie agroalimentaire traditionnellement présente, perd des entreprises. Le parc d’établissement de l’économie résidentielle se développe (la construction, le commerce de détail, les activités immobilières, récréatives et sportives) augmente nettement et parfois plus qu’en moyenne régionale. L’emploi salarié : Persistance de l’emploi lié à l’industrie et développement de l’économie résidentielle. • La structure de l’emploi en 2006 se caractérise une présence forte des secteurs industriels (26% de l’emploi pour 22% en région), notamment les équipements mécaniques, la chimie et les plastiques, les composants électriques et électroniques, la mécanique et le travail des métaux, l’agroalimentaire. L’économie résidentielle (60% de l’emploi pour 59% en région) : construction, commerce, santé et action sociale est également développée. • Durant la décennie écoulée, l’emploi salarié du secteur privé suit une croissance annuelle inférieure à la tendance régionale (18% pour 36%). • Cette évolution est plus marquée sur les services aux entreprises (conseils et assistance et services opérationnels, transports), certains secteurs industriels (industrie automobile, construction ferroviaire, industrie des produits minéraux), ou l’économie résidentielle (santé et action sociale). • La proportion de l’emploi dans le secteur public est inférieure à la moyenne régionale (20% pour 24% en LR) 1 500 personnes sont employées de la fonction publique. Socio économies locales, Septembre / 2008 19 • Le marché du travail local est moins ouvert aux femmes toutefois, plus de 11 000 femmes ont un emploi salarié et constituent 44% des effectifs du secteur privé. Elles sont nombreuses sur les secteurs porteurs d’emplois : l’industrie des composants électriques et électroniques (444 salariées) l’industrie agroalimentaire (271 salariées), les services aux entreprises (1 282 salariées) la santé et l’action sociale (2 753 salariées), le commerce de détail (2 381 salariées) l’hôtellerie restauration (488 salariées) 2 ACTIVITE ECONOMIQUE Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze L’appareil production : Importance des grands établissements, et dynamique de création soutenue dans l’industrie. • Le bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze concentre la plus forte proportion régionale d’établissements de plus de 50 salariés : 45 établissements, 8 200 salariés soit 43% de l’emploi du secteur privé. Toutefois, la spécificité industrielle du bassin d’emploi permet la coexistence d’un tissu productif local dominé, comme en région, par la TPE : près de 4 800 entreprises du secteur privé, emploient moins de 10 salariés et regroupent 30 % de l’emploi local (34% en LR) soit prés de 19 000 personnes. • Sur la décennie écoulée, à l’exception d’années moins dynamiques (2001 et 2004), la progression du nombre d’établissements se situe régulièrement au-dessus des moyennes régionales. Globalement les taux de cessations sont faibles 11.4% pour 13.6%, ceux du secteur industriel sont les plus bas de la région 9.4% pour 12.8%. • La dynamique de création d’entreprises est principalement alimentée par les secteurs industriels (agroalimentaire) et l’économie résidentielle ( construction, commerce détail, activités immobilières, activités associatives), ou les services aux entreprises : le conseil et assistance, les services opérationnels. L’emploi salarié : un rythme de croissance modeste qui renforce la vocation industrielle du bassin. • La structure de l’emploi en 2006 se caractérise par la plus forte concentration de l’emploi industriel régional (38% de l’emploi pour 22% en région). A l’inverse, la part de l’emploi des secteurs d’activités liées à la satisfaction des besoins des résidents, traditionnellement porteurs d’emploi en région est la plus faible (48% de l’emploi pour 59% en région). La production de combustibles représente à elle seule 13% de l’emploi total et soutient les secteurs des services aux entreprises (conseils et assistance, services opérationnels, recherche et développement) qui représentent plus de 20% de l’emploi total. • Toutefois, durant la décennie écoulée, l’emploi salarié du secteur privé suit une croissance annuelle inférieure à la tendance régionale (17% pour 36%). • Cette évolution se concentre plus spécifiquement sur les secteurs industriels : agroalimentaire (record régional +69% pour 9% LR), édition imprimerie, l’équipement mécanique, la chimie plastique (+65% pour 3% LR), commerce de détail, activités immobilières, activités associatives, services à la personne), et les services aux entreprises tels que le transport, le conseil et assistance, la recherche et développement sont également des activités qui développent leur emploi. Socio économies locales, Septembre / 2008 20 • La proportion de l’emploi dans le secteur public est la plus faible de la région après Ganges (17% pour 24% en LR). 4 660 personnes sont employées de la fonction publique. • Le marché du travail local est ouvert aux femmes. Prés de 7 300 ont un emploi et constituent 38% des effectifs du secteur privé. Elles sont nombreuses sur les secteurs porteurs d’emplois : l’industrie agroalimentaire (193 salariées), l’industrie de production de combustibles (310 salariées), les services aux entreprises (1 251 salariées) la santé et l’action sociale (1 020 salariées), 2 ACTIVITE ECONOMIQUE Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi de Ganges le Vigan L’appareil production : Importance de la TPE pour un rythme de croissance des plus faibles de la région. • Le tissu économique du bassin d’emploi de Ganges le Vigan concentre la plus forte proportion de TPE de la région : 98% des 2 500 établissements du secteur privé, emploient moins de 10 salariés et regroupent 42 % de l’emploi privé local (34% en LR) soit 6 000 personnes. Toutefois, en liaison avec la vocation industrielle du bassin d’emploi, les PME concentrent plus de 9000 salariés soit 59% de l’emploi privé local. • Sur la décennie écoulée, à l’exception d’années plus dynamiques (1997 2001 et 2002), la progression du nombre d’établissements se situe régulièrement en deçà des moyennes régionales. Toutefois, en 2005, les taux de cessation sont inférieurs à la moyenne régionale (12.5% pour 13.6% en région) : ils sont les plus bas de la région pour le secteur de la construction 9.7% pour 13.7% en région. • La dynamique de création d’entreprises est principalement alimentée par le secteur de l’agroalimentaire, et les activités de l’économie résidentielle : construction, activités immobilières, commerce de détail, santé et action sociale). L’emploi salarié : Soutenu par l’économie résidentielle mais un rythme de croissance des plus faibles de la région… • La structure de l’emploi en 2006 se caractérise par une concentration sur les secteurs liés à la satisfaction des besoins des résidents (64% de l’emploi pour 59% en région) : construction, commerce, santé et action sociale. Les secteurs industriels représentent 23% de l’emploi pour 22% en région, notamment, l’industrie textile et l’habillement cuir encore très présents représentent plus de 15 % de l’emploi total auquel doivent s’ajouter les services aux entreprises (6% de l’emploi total). • Durant la décennie écoulée, la progression de l’emploi salarié du secteur privé est la plus faible de la région (4% pour 36%). • Cette évolution se concentre plus spécifiquement sur l’économie résidentielle (le commerce et réparation automobile de détail, les activités immobilières), sur les services aux entreprises (services opérationnels, conseil et assistance) et, avec moins d’impact sur l’emploi, sur les secteurs industriels : agroalimentaire (+21% pour 9% LR), édition imprimerie (+39% pour 5% LR), produit minéraux (+167% pour -3% LR). En revanche, le bassin essuie les plus importantes pertes d’emploi dans le commerce de gros et l’industrie textile. Socio économies locales, Septembre / 2008 21 • La proportion de l’emploi dans le secteur public est également la plus faible de la région (16% pour 24% en LR) : 1 523 personnes sont employées de la fonction publique. • Le marché du travail local est très ouvert aux femmes. Prés de 3 100 femmes ont un emploi salarié et constituent 51% des effectifs du secteur privé (un record régional). Elles sont nombreuses sur les secteurs de l’industrie textile et cuir (540 salariées), du commerce de détail (407 salariées), de la santé et l’action sociale (1 020 salariées). 2 ACTIVITE ECONOMIQUE Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi de Nîmes L’appareil production : Croissance soutenue et Importance des PME. • La présence de Nîmes et son agglomération dans le bassin d’emploi conduit à une proportion d’entreprises de plus de 10 salariés plus élevée : 1 153 Etablissements regroupent 55 250 salariés, soit prés de 70% de l’emploi salariés du secteur privé local. • Depuis 1996, le bassin d’emploi maintient un rythme de croissance d’établissements élevé. • En 2006, le taux de créations d’entreprises suit la tendance régionale tandis que le taux de cessations d’entreprises est inférieur. • La dynamique de créations d’entreprises est principalement alimentée par les secteurs industriels (agroalimentaire, équipement du foyer, équipements électriques et électroniques, métallurgie et transformation des métaux), l’économie résidentielle (construction, commerce de détail, activité culturelles récréatives et sportives, services à la personne), les services aux entreprises (activités financières, conseil et assistance, services opérationnels, transport, commerce de gros). L’emploi salarié : Orientation industrielle et de croissance soutenue • La structure de l’emploi en 2006 se caractérise par une forte concentration de l’emploi dans l’industrie (24% pour 22% en région). A l’inverse, la part de l’emploi des secteurs d’activités liés à la satisfaction des besoins des résidents, traditionnellement porteurs d’emploi en région, est plus faible (57% de l’emploi pour 59% en région). L’emploi industriel est porté par l’industrie agroalimentaire, la pharmacie, les équipements du foyer, les produits minéraux, la chimie plastique et induit l’essentiel des 12 416 emplois du secteur des services aux entreprises (conseil et assistance, services opérationnels) qui représentent plus de 15% de l’emploi total. • Durant la décennie écoulée, l’emploi salarié du secteur privé suit une croissance annuelle proche de la tendance régionale (35.5% pour 36%). • Cette évolution se concentre plus spécifiquement sur les secteurs industriels : Agroalimentaire (+15% pour 9% LR), édition imprimerie (+21% pour 5% LR), Equipement du foyer (+167% pour -3% LR), Equipements électriques et électroniques (+34% pour 1% LR), Bois papier (+18% pour -5% LR), Chimie plastique (+29% pour 3% LR), L’économie résidentielle (commerce et réparation, services à la personne, activités associatives), et les services aux entreprises : (recherche et développement transport, services opérationnels, conseil et assistance,) sont en fort développement. Socio économies locales, Septembre / 2008 22 • La proportion de l’emploi dans le secteur public représente, comme en région, 24% de l’emploi total : 2 450 personnes sont employées de la fonction publique. • Le taux d’activité des femmes est le plus élevé de la région après Montpellier. Le marché du travail local leur est très ouvert : prés de 38 000 femmes ont un emploi salarié et constituent 46% des effectifs du secteur privé. Elles sont nombreuses sur les secteurs porteurs d’emplois : l’industrie agroalimentaire (1 519 salariées), le commerce de gros (1 508 salariées), la santé et l’action sociale (6 435 salariées), les services aux entreprises (5 505 salariées), le commerce de détail (7 112 salariées), l’hôtellerie restauration (2 513 salariées), activités associatives (2 815 salariées). 2 ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Quelle est la structure par taille du parc d’établissements ? Pistes et précautions de lecture Répartition des établissements par taille en 2006 Nombre d'établissements Libellé • • Morphologie du tissu économique Répartition des établissements par taille. Part des très petites entreprises (TPE) dans la zone Nombre d'établissements Region Alès-la Grand Bagnols-sur- Ganges-Le Combe Cèze Vigan Part sur l'ensemble Alès-la Grand Bagnols-sur- Ganges-Le Combe Cèze Vigan Nîmes Dpt 30 Region 2 457 20 485 34 728 94,8% 94,9% 94,8% 134 36 649 1 036 3,0% 2,9% Region Lozère Region Lozère 135 450 3 993 94,8% 95,2% 135 450 7 019 4 767 Etab de 10 à 19 salariés 4 283 123 3,0% 2,9% 4 283 217 Etab de 20 à 49 salariés Etab de - 10 salariés • Part sur l'ensemble Nîmes Dpt 30 97,5% 94,7% 94,9% 2,7% 1,4% 3,0% 2,8% 2 298 62 1,6% 1,5% 2 298 124 81 18 355 578 1,6% 1,7% 1,6% 0,7% 1,6% 1,6% Etab de 50 à 199 salairés 780 13 0,5% 0,3% 780 32 39 9 127 207 0,5% 0,4% 0,8% 0,4% 0,6% 0,6% Etab de + de 200 salariés 124 2 0,1% 0,0% 124 6 6 1 22 35 0,1% 0,1% 0,1% 0,0% 0,1% 0,1% 142 935 4 193 100,0% 100,0% 142 935 7 398 5 027 2 521 21 638 36 584 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Total Source : INSEE, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène) Données au 01-01-2006 - Traitement OREF-LR Notion d’établissement : Au sens de la démographie économique, une unité SIRET est considérée comme ÉTABLISSEMENT si elle répond aux critères suivants : - appartenir à une entreprise, - exercer une activité économique réelle (unité dite "ordinaire"), ou être une unité ayant pour seule fonction de "prêter" du personnel (unité dite "de singularité 33") à une autre unité qui exerce une activité économique réelle, - exercer une activité économique à caractère marchand, c'est-à-dire produire des biens et/ou des services destinés à la vente. Sont donc exclus : Les institutions et services de l'état et des collectivités territoriales, les hôpitaux, les associations, les unités n'ayant aucune consistance économique (unités singulières hors "singularité 33"). L'intégration des unités de singularité 33 a été faite dans les bases de stocks d'établissements à partir du 1er janvier 1993. Remarque : on dénombre les établissements appartenant à une entreprise étrangère, c'est-à-dire dont le siège social est à l'étranger. Socio économies locales, Septembre / 2008 23 2 ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Quelle est l’évolution du parc d’établissements par secteur d’activités ? Pistes et précautions de lecture Répartition et évolution par secteur d’activités du parc d’établissements employeurs Nombre établissements en 2006 Secteur d'Activités La dynamique d’évolution d'entreprises détaillée par secteur d’activités exporte une vision des transformations de la structure économique locale. Morphologie du tissu économique A0 Agriculture, sylviculture et pêche B0 Industries agricoles et alimentaires C1 Habillement, cuir C2 Edition, imprimerie, reproduction C3 Pharmacie, parfumerie et entretien C4 Industries des équipements du foyer D0 Industrie automobile E1 Construction navale, aéronautique et ferroviaire E2 Industries des équipements mécaniques E3 Industries des équipements électriques et électroniques F1 Industries des produits minéraux F2 Industrie textile F3 Industries du bois et du papier F4 Chimie, caoutchouc, plastiques F5 Métallurgie et transformation des métaux F6 Industries des composants électriques et électroniques G1 Production de combustibles et de carburants G2 Eau, gaz, électricité H0 Construction J1 Commerce et réparation automobile J2 Commerce de gros J3 Commerce de détail, réparations K0 Transports L0 Activités financières M0 Activités immobilières N1 Postes et télécommunications N2 Conseils et assistance N3 Services opérationnels N4 Recherche et développement P1 Hôtels et restaurants P2 Activités récréatives, culturelles et sportives P3 Services personnels et domestiques Q1 Education Q2 Santé, action sociale R1 Administration publique R2 Activités associatives et extra-territoriales Toutes Activités Région NS 1 946 93 511 51 362 72 95 628 406 483 61 220 200 359 108 8 NS 10 096 2 698 3 540 10 132 1 828 1 638 4 408 NS 5 092 2 831 NS 6 345 2 136 2 204 NS 4 733 NS 2 275 67 165 Lozere Evolution entre 1996 et 2006 Région NS 112 1 12 21 2 15 11 35 0 10 5 18 3 0 NS 340 106 99 301 79 47 52 NS 141 33 NS 263 75 51 NS 190 8 135 2 224 NS 0,2% -40,0% 9,4% -3,8% -3,7% 46,9% 43,9% 24,9% 6,3% -2,0% -20,8% -9,8% 6,4% 13,2% 20,0% -27,3% NS 53,0% 11,1% 8,9% 26,4% 21,2% 24,8% 18,9% NS 54,0% 47,6% NS 41,6% 71,3% 20,6% NS 13,9% NS 13,5% 28,5% Source ASSEDIC - Données provisoires en 2006 - Traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 24 Lozere NS -11,8% 0,0% 9,1% 5,0% -33,3% 0,0% 22,2% 20,7% -100,0% 0,0% 0,0% 80,0% 0,0% -100,0% NS 0,6% 11,6% 28,6% 23,4% 14,5% 0,0% 13,0% NS 76,3% 13,8% NS 23,5% 59,6% 15,9% NS 12,4% NS 20,5% 16,2% Nombre établissements en 2006 Région NS 1 946 93 511 51 362 72 95 628 406 483 61 220 200 359 108 8 NS 10 096 2 698 3 540 10 132 1 828 1 638 4 408 NS 5 092 2 831 NS 6 345 2 136 2 204 NS 4 733 NS 2 275 67 165 Alès-la Grand Combe Evolution entre 1996 et 2006 Bagnols- GangesNîmes sur-Cèze Le Vigan NS 117 4 26 2 39 8 6 72 23 32 4 17 14 36 13 1 NS 597 172 179 536 88 71 123 NS 225 110 NS 78 7 19 4 14 1 2 39 8 29 2 5 7 20 4 6 NS 396 84 105 359 51 59 139 NS 193 101 NS 41 4 12 1 9 1 0 NS 223 34 23 120 23 23 34 NS 51 24 NS 284 19 86 10 66 19 22 73 70 89 11 31 35 63 14 0 NS 1 651 429 490 1 628 266 278 615 NS 840 468 NS 246 102 114 NS 198 55 91 NS 103 43 26 NS 895 296 345 NS 268 NS 170 NS 92 NS 770 NS 128 3 453 NS 60 2 348 NS 66 1 035 6 1 14 10 7 3 7 Dpt 30 2 2 1 1 1 NS 364 10 459 17 NS 520 34 143 17 128 29 30 190 102 164 27 60 59 126 31 7 NS 867 719 797 643 428 431 911 NS 309 703 NS 442 496 576 NS 300 NS 618 295 Région NS 0,2% -40,0% 9,4% -3,8% -3,7% 46,9% 43,9% 24,9% 6,3% -2,0% -20,8% -9,8% 6,4% 13,2% 20,0% -27,3% NS 53,0% 11,1% 8,9% 26,4% 21,2% 24,8% 18,9% NS 54,0% 47,6% NS 41,6% 71,3% 20,6% NS 13,9% NS 13,5% 28,5% Alès-la Grand Combe NS -22,0% -60,0% 18,2% 100,0% 21,9% 33,3% 100,0% 28,6% -8,0% 3,2% 0,0% -19,0% 55,6% 0,0% 18,2% -50,0% NS 47,4% 13,9% 6,5% 9,2% 8,6% 4,4% 41,4% NS 63,0% 57,1% NS 22,4% 121,7% 12,9% NS 12,1% NS 9,4% 21,6% Bagnols- Ganges-Le sur-Cèze Vigan NS 23,8% 16,7% 46,2% 33,3% -26,3% 0,0% 0,0% 21,9% -46,7% 7,4% 0,0% -28,6% 40,0% 5,3% 33,3% 50,0% NS 52,9% -8,7% -2,8% 36,5% 2,0% 15,7% 56,2% NS 44,0% 48,5% NS 42,4% 96,4% 62,5% NS 15,6% NS 20,0% 31,2% NS 10,8% -63,6% 33,3% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% -33,3% 16,7% -25,0% -12,5% NS 55,9% -8,1% -41,0% 34,8% -11,5% 27,8% 100,0% NS 41,7% 71,4% NS 43,1% 87,0% 36,8% NS 16,5% NS 8,2% 26,7% Nîmes Dpt 30 NS 10,5% -47,2% 3,6% 11,1% 15,8% 90,0% 29,4% 1,4% 11,1% -6,3% 10,0% -22,5% -2,8% 23,5% 40,0% -100,0% NS 57,4% 9,2% 10,6% 37,5% 46,2% 24,1% 3,9% NS 56,4% 51,0% NS 37,9% 97,3% 20,2% NS 14,4% NS 13,8% 31,1% NS 2,6% -46,0% 12,6% 30,8% 9,4% 70,6% 36,4% 14,5% -1,9% -1,8% -12,9% -18,9% 9,3% 10,5% 29,2% 0,0% NS 54,5% 6,8% 5,1% 30,4% 26,3% 19,4% 16,1% NS 54,9% 52,2% NS 35,9% 100,8% 24,4% NS 14,2% NS 12,8% 28,9% 2 ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Quelle est l’évolution du parc d’établissements ? Pistes précautions lecture • • et de L’évolution globale tous secteurs d’activités confondus du nombre d’établissements (ayant au moins 1salarié). Les évolutions sont ici calculées en variation annuelle d’une année sur l’autre. Le parc d’établissements et son évolution entre 1996 et 2006 Evolution Lozère Evolution Alès-la Ganges-Le Evolution Bagnols-sur- Evolution Cèze Bagnols-surVigan Ganges-Le Evolution Nîmes Evolution Dpt 30 1996 52 262 1997 55 201 5,6% 2 013 5,2% 2 965 4,4% 1 915 7,0% 904 10,6% 8 412 5,5% 14 196 5,8% 1998 57 358 3,9% 2 088 3,7% 3 043 2,6% 2 018 5,4% 931 3,0% 8 746 4,0% 14 738 3,8% 1999 58 218 1,5% 2 100 0,6% 3 061 0,6% 2 053 1,7% 949 1,9% 8 893 1,7% 14 956 1,5% 2000 59 831 2,8% 2 123 1,1% 3 148 2,8% 2 113 2,9% 937 -1,3% 9 094 2,3% 15 292 2,2% 2001 61 578 2,9% 2 122 0,0% 3 207 1,9% 2 139 1,2% 983 4,9% 9 401 3,4% 15 730 2,9% 2002 62 202 1,0% 2 103 -0,9% 3 198 -0,3% 2 176 1,7% 1 011 2,8% 9 550 1,6% 15 935 1,3% 2003 63 191 1,6% 2 098 -0,2% 3 259 1,9% 2 221 2,1% 1 004 -0,7% 9 749 2,1% 16 233 1,9% 2004 64 542 2,1% 2 101 0,1% 3 288 0,9% 2 248 1,2% 1 008 0,4% 10 012 2,7% 16 556 2,0% 2005 65 711 1,8% 2 175 3,5% 3 380 2,8% 2 299 2,3% 1 021 1,3% 10 231 2,2% 16 931 2,3% 2006 67 165 2,2% 2 224 2,3% 3 453 2,2% 2 348 2,1% 1 035 1,4% 10 459 2,2% 17 295 2,1% Lozère 1 914 2 839 1 789 817 Nîmes 7 977 Dpt 30 13 422 Source : ASSEDIC 96-06- Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR Taux d'accroissement annuel du nombre d'établissem ent (19972006) 6% Le graphique permet une vision comparative du bassin année par année avec la courbe régionale. Alès-la Grand Combe Région Lecture du graphique • Evolution Région Année 5% Lo zère 12% Régio n 10% 4% 8% 3% 6% 2% Alès-la Grand Co mbe B agno ls-sur-Cèze Ganges-Le Vigan Nîmes Régio n 4% 1% 2% 0% -1% Taux d'accroissement annuel du nombre d'établissement (1997-2006) 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 -2% Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 25 0% -2% 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR 2006 2 ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Quelle est la dynamique démographique (créations, cessations) des établissements ? Création, reprises, cessations Nombre total d'établissement au 01-01-2006 Industrie Alès-la Grand Bagnols-sur GangesCombe Cèze Le Vigan Région Lozère Région 142 935 4 193 142 935 7 398 5 027 12 093 505 12 093 860 509 Nîmes Dpt 30 2 521 21 638 36 584 283 1 890 3 542 20% DYNAMISME DE L'APPAREIL PRODUCTIF en 2006 Construction 21 296 736 21 296 1 353 799 502 3 349 6 003 18% Commerce-Réparation 38 258 963 38 258 2 027 1 262 565 5 823 9 677 16% Autres services 71 288 1 989 71 288 3 158 2 457 1 171 10 576 17 362 21 758 406 21 758 981 722 328 3 255 5 286 Industrie 1 429 34 1 429 83 64 31 236 414 Construction 3 676 72 3 676 212 107 62 606 987 Créations d'établissements en 2006 14% 12% 10% 8% 6% Commerce-Réparation 6 300 101 6 300 272 192 84 1 002 1 550 Autres services 10 353 199 10 353 414 359 151 1 411 2 335 2% 3 257 126 3 257 189 112 57 442 800 0% 338 9 338 17 16 5 46 84 183 12 183 20 7 2 23 52 1 082 34 1 082 71 32 16 183 302 Autres services 1 654 71 1 654 81 57 34 190 362 15,2% 9,7% 15,2% 13,3% 14,4% 13,0% 15,0% 14,4% Industrie 11,8% 6,7% 11,8% 9,7% 12,6% 11,0% 12,5% 11,7% Construction 17,3% 9,8% 17,3% 15,7% 13,4% 12,4% 18,1% 16,4% Commerce-Réparation 16,5% 10,5% 16,5% 13,4% 15,2% 14,9% 17,2% 16,0% Autres services 14,5% 10,0% 14,5% 13,1% 14,6% 12,9% 13,3% 13,4% 2,3% 3,0% 2,3% 2,6% 2,2% 2,3% 2,0% 2,2% 2,8% 1,8% 2,8% 2,0% 3,1% 1,8% 2,4% 2,4% Taux de création d'établissement en 2006 Taux de reprise d'établissement en 2006 Industrie Construction 0,9% 1,6% 0,9% 1,5% 0,9% 0,4% 0,7% 0,9% Commerce-Réparation 2,8% 3,5% 2,8% 3,5% 2,5% 2,8% 3,1% 3,1% 2,3% 3,6% 2,3% 2,6% 2,3% 2,9% 1,8% 2,1% 13,6% 8,3% 13,6% 12,9% 11,4% 12,5% 12,3% 12,3% Autres services Taux de cessation d'établissement en 2005 Industrie 12,8% 6,5% 12,8% 13,0% 9,4% 12,2% 12,6% 12,2% Construction 13,7% 6,3% 13,7% 13,4% 11,9% 9,7% 13,9% 13,2% Commerce-Réparation 16,8% 9,5% 16,8% 15,1% 15,0% 16,5% 15,1% 15,2% Autres services 12,0% 8,9% 12,0% 11,2% 9,6% 11,8% 10,1% 10,4% Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène) (champ : ICS), Traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 26 R Ca é g io rc as n s BE on n e B L im E BE Na oux A rb lè on sne la BE Gr Dp an t B 11 d a BE gn Co ols m G be s an ge ur -C sL e è ze Vi g BE an B E Nî Bé m es zi er Dp sS t3 a 0 i B E nt P M o n ons tp el l B E ier Lo dè ve B E S èt e Dp BE t 3 4 Lo zè BE re B Cé E P re er t pi gn BE an P ra de s Dp t6 6 Construction Commerce-Réparation E Industrie B Créations Reprises en 2006 4% Tx de création d'Ets. Tx de cessation d'Ets taux de reprises d'Ets Source : INSEE , Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène), Traitement OREF- LR 2 ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Localisation des pépinières d’entreprises Pistes et précautions de lecture • L’accompagnement, la création ou l’installation d’entreprises innovantes (PME) sur un territoire peut être soutenu ou accompagné par différentes structures dont les pépinières d’entreprises. Les pépinières d’entreprises relèvent d’initiatives locales, généralement sous l’égide des CCI ou des communautés d’agglomérations. Elles sont destinées à accompagner et à favoriser l’implantation d’entreprises à caractère innovant ou non innovant. • Cet accompagnement peut revêtir différentes formes : - la mise à disposition de locaux pour un accueil temporaire des entreprises - l’appui en matière de création, financement - la mise en relation, services communs (hôtesses d’accueil, salles de réunion, salles de visioconférence, etc.). Socio économies locales, Septembre / 2008 27 2 ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Localisation des parcs d’activités économique et des pôles de compétitivité Pistes et précautions de lecture • Les PRAE (Programmes Parcs Régionaux d’Activités Economiques) Ils représentent l’une des huit stratégies du Schéma régional de développement économique de la région Languedoc-Roussillon. Bénéficiaires : commune, communauté de communes, communauté d’agglomérations. Objectifs : y contribuer efficacement à l’aménagement du territoire, y maîtriser dans les lieux stratégiques le foncier indispensable à la création de richesses et d’emplois, dont cette région a le plus grand besoin. La forte pression de l'habitat et l'exposition d'une partie de nos territoires aux risques naturels, inondations notamment, rendent ce foncier très rare et plus difficilement accessible aux entreprises, y apporter la solidarité de la Région à des collectivités qui n'auraient pas, seules, la capacité financière d'offrir à des investisseurs nationaux ou internationaux les prestations qu'ils exigent pour pouvoir s'implanter en Languedoc-Roussillon, y présenter des réalisations exemplaires contribuant à améliorer la qualité des zones d'activités proposées, y donner une lisibilité forte à l'action de la Région, coordonnatrice des politiques économiques sur son territoire. • Les pôles de compétitivité régionaux Un pôle de compétitivité se définit comme la combinaison d’entreprises, de centres de recherche publics ou privés, de centres de formation engagés dans une démarche partenariale autour de projets communs. Ces partenariats doivent permettre de créer les meilleures conditions de conquête de nouveaux marchés pour atteindre une visibilité internationale et générer de l’emploi. La politique des pôles de compétitivité été conçue, lors du Comité Interministériel de l’Aménagement et du Développement du Territoire (CIADT) du 13 décembre 2002 comme l’un des piliers de la politique industrielle pour accroître la compétitivité de l’industrie française. Q@limed (qualité alimentation Méditerranée) - Pôle constitué autour d’Agropolis avec comme partenaires le marché international Saint-Charles, l’ARIA et la fédération régionale de coopératives agricoles. Thèmes - Sécurité sanitaire, traçabilité, nutrition et santé, régime méditerranéen, maintien de la qualité nutritionnelle, biomasse végétale, marketing territorial, bref, les systèmes agroalimentaires durables et la qualité de vie en Méditerranée. Derbi - Pôle orienté vers les énergies renouvelables, initié par l’Université de Perpignan, en synergie avec les acteurs privés de l’éolien et du solaire. Trois axes : les bâtiments producteurs d’énergie, les réseaux d’énergie et la production décentralisée d’électricité. Trimatec (Tricastin-Marcoule Technologies) - Pôle constitué autour de Gard Rhodanien Développement, l’agence de développement économique du Gard Rhodanien en collaboration avec la Drôme et la région RhôneAlpes. Un pôle de compétitivité interrégional au service des technologies innovantes issues du nucléaire. Orphéme, pôle bi régional (régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon) spécialisé dans les maladies orphelines et les pathologies émergentes du type grippe aviaire ou chikungunya, et les maladies orphelines, notamment celles liées au vieillissement de la population. Source : Région Languedoc-Roussillon Socio économies locales, Septembre / 2008 28 2 ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Quels sont les secteurs d’activités qui structurent l’emploi local ? Pistes et précautions de lecture • • • En comparaison régionale, un poids plus élevé de l’emploi sur un secteur donné montre une forte représentation sur la zone. L'emploi détaillé par secteur d’activités permet une vision plus affinée de la vocation économique qui structure l’emploi local, et des débouchés éventuels pour l’appareil de formation. Les caractéristiques du tissu économique local ont des effets sur : Structure de l’emploi salarié par secteur d’activités Part des salariés en 2006 Secteur d'Activités A0 Agriculture, sylviculture et pêche Ces indicateurs peuvent être mis ainsi en rapport avec d'autres variables telles que : les conditions d'emploi, le niveau de qualification de la population, les caractéristiques de la main d'œuvre, et de la demande d'emploi. Lozere R égion Lozere Part des salariés en 2006 Région Alès-la Grand Combe Bagnols- Gangessur-Cèze Le Vigan Evolution entre 1996 et 2006 Nîmes Dpt 30 Région Alès-la Grand Combe Bagnols- Gangessur-Cèze Le Vigan Nîmes D pt 30 NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS B0 Industries agricoles et alimentaires 2,8% 4,8% 9,4% 25,3% 2,8% 2,3% 2,3% 2,1% 5,0% 4,0% 9,4% -10,9% 68,9% 21,4% 15,5% 14,9% C1 H abillement, cuir 0,3% 0,2% -57,1% -3,4% 0,3% 0,1% 0,1% 7,2% 0,8% 0,9% -57,1% -95,7% -68,1% -38,9% -47,7% -53,3% C2 Edition, imprimerie, reproduction 0,7% 0,4% 5,3% 6,9% 0,7% 0,3% 0,8% 0,8% 0,8% 0,7% 5,3% -42,9% 122,7% 39,4% 21,3% 19,7% C3 Pharmacie, parfumerie et entretien 0,4% 0,0% 16,2% 0,0% 0,4% 0,1% 0,8% 0,0% 1,1% 0,8% 16,2% 280,0% -36,3% 0,0% 15,6% 4,3% C4 Industries des équipements du foyer 0,4% 1,2% 5,8% -7,1% 0,4% 0,8% 0,3% 0,4% 0,6% 0,6% 5,8% -34,3% -20,0% -35,1% 106,6% 19,9% D0 Industrie automobile 0,2% 0,1% 6,3% -27,3% 0,2% 0,7% 0,0% 0,1% 0,2% 0,3% 6,3% 256,3% 0,0% 0,0% -22,9% 28,4% E1 Construction navale, aéronautique et ferroviaire 0,3% 0,0% 56,6% 0,0% 0,3% 0,3% 0,0% 0,0% 0,5% 0,4% 56,6% 158,6% -92,9% 0,0% 9,2% 12,5% E2 Industries des équipements mécaniques 1,5% 0,6% 18,6% 31,0% 1,5% 4,8% 3,2% 0,8% 0,9% 2,0% 18,6% -13,3% 72,6% 16,3% 13,9% 7,0% E3 Industries des équipements électriques et électroniques 1,0% 0,5% 0,6% -53,3% 1,0% 0,6% 1,0% 0,0% 0,7% 0,7% 0,6% -22,3% -25,6% -71,4% 34,2% 3,7% F1 Industries des produits minéraux 1,2% 1,2% -2,7% 5,6% 1,2% 1,4% 3,5% 2,2% 1,9% 2,0% -2,7% 67,1% -17,0% 167,3% -16,9% -7,9% F2 Industrie textile 0,2% 0,0% -43,4% -100,0% 0,2% 0,1% 0,2% 8,2% 0,1% 0,5% -43,4% 260,0% -11,1% -61,0% 98,4% -50,2% F3 Industries du bois et du papier 0,6% 0,7% -5,3% 8,1% 0,6% 0,8% 0,4% 0,4% 0,6% 0,6% -5,3% -30,1% -50,6% 116,7% 18,3% -8,1% F4 Chimie, caoutchouc, plastiques 0,8% 0,6% 3,3% 8,6% 0,8% 2,2% 1,3% 0,3% 1,6% 1,6% 3,3% -18,2% 64,5% -20,0% 28,8% 14,2% F5 Métallurgie et transformation des métaux 0,8% 2,1% 5,3% 20,9% 0,8% 2,1% 2,2% 0,7% 0,7% 1,2% 5,3% -3,3% -50,0% -23,7% 11,6% -20,2% F6 Industries des composants électriques et électroniques 0,5% 1,2% -13,6% 322,7% 0,5% 3,4% 0,1% 0,0% 0,2% 0,8% -13,6% -30,3% -4,2% 0,0% -57,8% -35,2% G1 Production de combustibles et de carburants 0,5% 0,0% -4,0% -100,0% 0,5% 0,0% 12,9% 0,0% 0,0% 1,9% -4,0% -40,0% 6,1% 0,0% -100,0% 5,8% NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS 11,0% 12,5% 54,1% 0,1% 11,0% 11,7% 11,9% 14,4% 10,4% 11,0% 54,1% 34,5% 44,7% 44,0% 49,6% 45,2% J1 Commerce et réparation automobile 3,3% 3,3% 20,7% 18,6% 3,3% 3,9% 2,3% 1,9% 3,3% 3,2% 20,7% 8,4% -8,7% -15,8% 22,1% 13,5% J2 Commerce de gros 6,3% 4,3% 20,7% 66,4% 6,3% 4,9% 3,0% 3,5% 6,1% 5,3% 20,7% 4,8% -1,0% -20,4% 10,1% 6,9% 13,4% 9,1% 38,4% 35,0% 13,4% 14,1% 11,6% 10,4% 13,6% 13,2% 38,4% 29,2% 46,1% 48,7% 41,7% 39,7% K0 Transports 4,5% 3,6% 30,8% 32,8% 4,5% 3,6% 3,2% 1,7% 4,2% 3,8% 30,8% 31,1% 62,4% L0 Activités financières 2,6% 1,3% 14,0% 22,2% 2,6% 1,8% 1,3% 1,3% 2,9% 2,4% 14,0% -7,2% 44,4% 90,2% 9,1% 9,6% M0 Activités immobilières 2,4% 0,8% 42,3% -19,6% 2,4% 1,2% 1,5% 1,3% 1,9% 1,7% 42,3% 40,5% 77,8% 170,0% 12,3% 24,6% NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS N2 C onseils et assistance 6,3% 3,7% 63,9% 30,5% 6,3% 4,8% 10,5% 2,8% 6,1% 6,3% 63,9% 66,9% 28,9% 63,8% 67,8% 56,2% N3 Services opérationnels 8,7% 3,8% 87,8% 151,9% 8,7% 7,4% 9,0% 3,1% 8,8% 8,3% 87,8% 147,2% -5,7% 263,5% 100,0% 76,1% NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS P1 Hôtels et restaurants 6,5% 6,3% 55,9% 47,4% 6,5% 3,7% 4,6% 4,0% 6,1% 5,3% 55,9% 39,3% 21,5% 19,0% 52,2% 44,5% P2 Activités récréatives, culturelles et sportives 1,9% 1,5% 66,9% 103,6% 1,9% 1,4% 0,7% 1,2% 1,4% 1,3% 66,9% 34,8% 17,2% 44,2% 58,3% 48,3% P3 Services personnels et domestiques 1,2% 1,0% 28,4% 71,7% 1,2% 1,2% 1,1% 0,8% 1,1% 1,1% 28,4% 1,6% 68,3% 30,6% 31,3% 27,5% NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS 12,0% 25,6% 42,9% 29,8% 12,0% 13,7% 7,1% 22,0% 9,8% 10,7% 42,9% 65,3% 29,0% 30,2% 39,8% 43,0% G2 Eau, gaz, électricité H0 C onstruction J3 Commerce de détail, réparations - le fonctionnement du marché du travail local - les conditions d'emploi (Part des CDI, CDD, Interim, apprentissage) Région Evolution entre 1996 et 2006 N1 Postes et télécommunications N4 R echerche et développement Q1 Education Q2 Santé, action sociale R1 Administration publique R2 Activités associatives et extra-territoriales Toutes Activités -1,0% 37,6% 37,8% NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS 2,9% 5,9% 30,5% 46,9% 2,9% 2,6% 1,5% 4,8% 4,3% 3,6% 30,5% -15,0% 58,0% 10,2% 75,9% 47,7% 504 981 15 476 36,4% 27,4% 504 981 25 395 19 225 6 051 82 053 132 724 36,4% 19,7% 17,0% 4,0% 35,5% 27,6% Source ASSEDIC - Données provisoires en 2006 - Traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 29 ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI 2 Quelle est l’évolution de l’emploi salarié ? Pistes et précautions de lecture Nombre de salariés et évolution annuelle entre 1996 et 2006 Quelle est l’évolution tous secteurs d’activités confondus du nombre de salariés ? Vision hiérarchisée de l’évolution de l’emploi salarié du secteur public sur les dix dernières années. 12 380 1,9% 21 237 0,1% 16 517 0,5% 3,7% 12 933 4,5% 21 443 1,0% 16 523 410 391 3,8% 13 217 2,2% 21 730 1,3% 2000 431 971 5,3% 13 562 2,6% 22 716 2001 449 884 4,1% 13 886 2,4% 23 664 2002 463 118 2,9% 14 248 2,6% 2003 473 975 2,3% 14 536 2004 482 295 1,8% 2005 492 505 2,1% 2006 504 981 2,5% 381 277 2,9% 1998 395 384 1999 1996 370 364 1997 Lecture graphique • Alès-la Grand Combe Lozère Région Evolution Ganges Nîmes 6 022 3,5% 0,0% 6 129 17 071 3,3% 4,5% 17 918 4,2% 17 946 24 628 4,1% 2,0% 24 379 14 892 2,4% 15 136 1,6% 15 476 2,2% 12 151 Evolution Nimes Dpt 30 62 023 2,4% 105 799 1,8% 64 271 3,6% 108 366 2,4% 6 018 -1,8% 67 022 4,3% 111 841 3,2% 5,0% 6 286 4,5% 71 450 6,6% 118 370 5,8% 0,2% 6 544 4,1% 73 871 3,4% 122 025 3,1% 18 244 1,7% 6 950 6,2% 75 693 2,5% 125 515 2,9% -1,0% 18 300 0,3% 6 082 -12,5% 78 310 3,5% 127 071 1,2% 25 065 2,8% 18 295 0,0% 6 040 -0,7% 79 438 1,4% 128 838 1,4% 24 957 -0,4% 18 928 3,5% 6 007 -0,5% 80 860 1,8% 130 752 1,5% 25 395 1,8% 19 225 1,6% 6 051 0,7% 82 053 1,5% 132 724 1,5% 21 217 16 427 Taux d'accroissem ent annuel du nom bre de salariés (1997-2006) 49% 6% 41% Lo zère 36% 36% 35% 5% 35% 29% 27% Régio n 27% 4% 24% 20% 19% 17% 3% 13% 4% 2% BE Na rb on Mo ne nt BE pel Pe lier rp ign an Re gio n BE BE Sè Bé BE te zie Nî rsme Sa s int Po BE ns Lo dè BE ve Lo zè r BE e BE BE Cé Ca Al re rca ès -la ss t on Gr ne an d Co BE mb B E e Ba Pr gn ad ols es -s urCè BE BE ze Ga Lim ng ou es x -Le Vig an 1% BE 5 819 60 570 Evolution Dpt 30 104 033 1,7% Source ASSEDIC-Donnees 2006 provisoires -Traitement OREF-LR Evolution de l'emploi salarié entre 1996 et 2006 49% Evolution Alès Evolution Bagnols-surGanges-Le Bagnols-surCèze Vigan Cèze Evolution Lozère Evolution Région Année 0% 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 30 2006 Taux d'accroissem ent annuel du nom bre de salariés (1997-2006) 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% -1% -2% -3% -4% -5% -6% -7% -8% -9% -10% -11% -12% -13% -14% 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 A lès-la Grand Co mbe B agno ls-sur-Cèze Ganges-Le Vigan Nîmes Régio n Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR 2006 2 ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Quelle est la part de l’emploi dans le secteur public ? Dans le secteur agricole ? Les salariés du secteur public Région Lozère Alès-la Bagnols-sur- Ganges-Le Grand Cèze Vigan Combe Région Nîmes Dpt 30 Salarié Titulaire fonction publique Total en 1999 149 297 5 700 149 297 6 548 4 658 1 523 24 501 37 230 Salariés au LT en 1999 631 687 22 020 631 687 32 241 27 107 9 241 102 849 171 438 24% 26% 24% 20% 17% 16% 24% 22% Part des salariés Titulaire fonction publique Total en 1999 Source : INSEE, RP99 - Traitement OREF-LR Les salariés du secteur agricole Part des salariés du secteur agricole sur l'emploi salarié total en 2006 Montpellier Lodève Alès-la Grand Sète Lozère Céret REGION Béziers-Saint Pons Ganges-Le Vigan Narbonne Carcassonne Perpignan Nîmes Bagnols-sur-Cèze Limoux Prades Carcassonne Limoux Narbonne Dpt AUDE Alès-la Grand Combe Bagnols-sur-Cèze Ganges-Le Vigan Nîmes Dpt GARD Béziers-Saint Pons Montpellier Lodève Sète Dpt HERAULT Lozère Céret Perpignan Prades Dpt PO REGION 0,3% 1,0% 1,0% 1,0% 1,1% 1,5% 1,5% 1,5% 1,8% 1,9% 2,0% 2,1% 2,3% 2,7% 3,0% 3,1% Source : Insee-DADS-Nombre de postes rémunérés au 31/12/2006, Traitement OREF-LR 788 251 655 1 694 315 696 142 2 419 3 572 983 642 98 248 1 971 233 200 1 754 294 2 248 9 718 Source : Insee-DADS-Nombre de postes rémunérés au 31/12/2006 Nombre de salariés agricoles Pistes et précautions de lecture : Il s’agit de mesurer le niveau de maintien de la vocation agricole de la zone Seuls les salariés sont ici pris en compte. Cela sous estime l’orientation agricole des bassins où prédominent un nombre important d’exploitants agricoles non salariés : Lozère et bassins d’emploi de Lodève et Ganges Le-Vigan notamment. Contrairement au champs ASSEDIC, le champ de l'exploitation des DADS couvre l'ensemble des salariés, à l'exception : - des agents des organismes de l'Etat titulaires ou non (N°SIRET commençant par 10 à 19 sauf 18) - des services domestiques (division NAF 95) - des activités extra-territoriales (division NAF 99). Socio économies locales, Septembre / 2008 31 2 ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Quelle est la répartition et l’évolution de l’emploi des femmes par secteur d’activités ? Répartition et évolution des femmes salariées par secteur d’activités Pistes et précautions de lecture • • • Quel est le poids des femmes dans l’emploi local ? Quelle est l’évolution sur une décennie ? Secteur d'activités Région Lozère Lozère Région Alès-la Grand Combe Bagnols- GangessurLe Cèze Vigan Evolution entre 1996 et 2006 Nîmes Dpt 30 Région Alès-la Grand Combe Bagnols- Gangessur-Cèze Le Vigan Nîmes Dpt 30 NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS 228 19,6% 17,5% 6 156 271 193 56 1 519 2 039 19,6% 0,0% 82,1% 36,6% 30,3% 28,7% C1 Habillement, cuir 1 077 0 -58,5% - 1 077 16 12 277 472 777 -58,5% -95,3% -71,4% -32,1% -49,5% -54,9% C2 Edition, imprimerie, reproduction 1 541 31 18,3% -6,1% 1 541 41 42 17 311 411 18,3% -28,1% 55,6% 30,8% 51,0% 35,6% C3 Pharmacie, parfumerie et entretien 710 0 19,1% - 710 8 72 2 244 326 19,1% 700,0% -30,8% - 28,4% 10,5% C4 Industries des équipements du foyer 662 50 10,0% 8,7% 662 53 14 1 134 202 10,0% -32,9% -44,0% -91,7% 42,6% -3,8% D0 Industrie automobile 112 1 3,7% - 112 24 0 1 32 57 3,7% 200,0% - - -23,8% 14,0% E1 Construction navale, aéronautique et ferroviaire 187 0 81,6% - 187 12 0 63 75 81,6% 100,0% -100,0% - 50,0% 36,4% E2 Industries des équipements mécaniques 921 13 49,3% 85,7% 921 114 92 5 90 301 49,3% 21,3% 170,6% 150,0% 21,6% 47,5% F1 Industries des produits minéraux 1 332 23 18,7% -72,3% 1 332 56 18 2 180 256 18,7% -12,5% -43,8% 100,0% 34,3% 10,8% 740 18 16,0% 28,6% 740 54 95 38 151 338 16,0% 74,2% 14,5% 442,9% 4,9% 27,5% F2 Industrie textile 535 0 -46,2% - 535 12 23 263 57 355 -46,2% 500,0% 4,5% -63,3% 96,6% -53,8% F3 Industries du bois et du papier 707 5 -9,1% -28,6% 707 34 15 5 102 156 -9,1% -39,3% -21,1% 400,0% 2,0% -11,4% 1 167 29 48,7% 61,1% 1 167 86 68 5 539 698 48,7% 48,3% 74,4% 0,0% 82,1% 75,4% 604 39 27,7% 143,8% 604 92 36 5 72 205 27,7% 1,1% -33,3% -16,7% 14,3% -4,2% 1 049 108 -8,3% 315,4% 1 049 444 10 0 42 496 -8,3% -26,5% -33,3% - -42,5% -28,3% 14,3% F4 Chimie, caoutchouc, plastiques F5 Métallurgie et transformation des métaux F6 Industries des composants électriques et électroniques G1 Production de combustibles et de carburants 357 0 6,9% - 357 1 310 0 0 311 6,9% - 14,8% - -100,0% G2 Eau, gaz, électricité NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS 4 894 140 81,5% 11,1% 4 894 252 223 66 818 1 359 81,5% 62,6% 81,3% 153,8% 80,2% 79,3% 19,8% J1 Commerce et réparation automobile 3 302 121 29,8% 61,3% 3 302 165 103 25 554 847 29,8% 10,7% -12,7% 13,6% 32,5% J2 Commerce de gros 9 689 141 22,0% 72,0% 9 689 340 192 68 1 508 2 108 22,0% 6,9% 2,7% -20,9% 8,3% 6,3% 43 182 912 42,5% 45,5% 43 182 2 381 1 536 407 7 112 11 436 42,5% 38,5% 51,8% 46,9% 44,6% 44,3% J3 Commerce de détail, réparations K0 Transports 4 669 112 38,9% 62,3% 4 669 181 138 27 705 1 051 38,9% 56,0% 86,5% 17,4% 27,9% 37,6% L0 Activités financières 7 785 118 24,4% 20,4% 7 785 288 148 51 1 442 1 929 24,4% 12,1% 51,0% 88,9% 18,3% 20,5% M0 Activités immobilières 6 932 79 52,6% 2,6% 6 932 169 194 43 913 1 319 52,6% 55,0% 56,5% 207,1% 36,9% 44,3% NS NS NS NS 646 16 6 3 63 88 NS NS NS NS NS NS N2 Conseils et assistance 15 895 304 63,6% 33,9% 15 895 611 726 104 2 533 3 974 63,6% 62,1% 45,5% 76,3% 66,4% 61,7% N3 Services opérationnels 17 553 455 83,3% 193,5% 17 553 671 725 109 2 972 4 477 83,3% 145,8% 30,6% 419,0% 80,8% 79,6% NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS 16 290 546 60,3% 48,4% 16 290 488 500 109 2 513 3 610 60,3% 53,9% 23,8% 17,2% 47,9% 43,7% N1 Postes et télécommunications N4 Recherche et développement P1 Hôtels et restaurants L'agrégation en 36 secteurs d'activité permet une vision plus détaillée de l'orientation professionnelle des femmes. Région Nombre salariés femme en 2006 6 156 H0 Construction La comparaison du bassin d’emploi avec la région (ou encore avec le département) permet d'extraire les spécificités de l'emploi féminin local. Evolution entre 1996 et 2006 B0 Industries agricoles et alimentaires A0 Agriculture, sylviculture et pêche E3 Industries des équipements électriques et électroniques Quels sont les secteurs d’activités plus particulièrement investis par les femmes ? Nombre salariés femme en 2006 P2 Activités récréatives, culturelles et sportives 4 346 104 64,7% 100,0% 4 346 179 71 43 576 869 64,7% 57,0% 6,0% 152,9% 76,1% 65,5% P3 Services personnels et domestiques 4 806 129 37,2% 72,0% 4 806 248 174 37 700 1 159 37,2% 12,2% 95,5% 60,9% 38,9% 38,5% NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS 47 537 2 868 48,9% 31,9% 47 537 2 753 1 105 1 020 6 435 11 313 48,9% 78,5% 29,4% 38,6% 39,6% 46,1% Q1 Education Q2 Santé, action sociale R1 Administration publique R2 Activités associatives et extra-territoriales Toutes Activités NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS 11 066 796 42,0% 55,8% 11 066 408 207 205 2 815 3 635 42,0% -30,4% 61,7% 19,2% 106,2% 61,5% 229 286 7 736 43,0% 39,2% 229 286 11 060 7 223 3 100 37 633 59 016 43,0% 29,0% 35,0% 7,6% 42,5% 36,6% Source ASSEDIC - Données provisoires en 2006 - Traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 32 2 ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Localisation des viviers d’emplois Quels sont les principaux pôles d’emplois par bassin en région ? Pistes et précautions de lecture • • Localisation des zones viviers d’emplois. Niveau de ruralité par l’éloignement des pôles d’emplois. Densité communale d’emplois : Nombre d’emplois salariés du secteur privé (Assedic 2006) / surface en km² (Source IGN Socio économies locales, Septembre / 2008 33 2 ACTIVITE ECONOMIQUE Méthodologie L’approche activité économique met en évidence la morphologie du parc d’établissements et les équilibres sectoriels de l’emploi (les activités les plus représentées et leur évolution, le tissu d’établissements) qui dessinent la vocation économique locale. Ces modalités particulières d’association et de combinaison d’activités expliquent à elles seules une grande partie des spécificités économiques et sociales de chaque territoire : les pratiques de gestion de main-d’œuvre qu’elles génèrent structurent les conditions de vie des populations et le fonctionnement du marché du travail local. Cette orientation économique globale est parfois atténuée par la place de la ville principale de la zone dans la hiérarchie urbaine : son importance, son rayonnement, la plus ou moins grande concentration des centres de décision administratifs ou économiques, jouent en faveur de l’emploi public, de l’emploi de cadres, des services à haute valeur ajoutée et des grands établissements du secteur privé. L’appareil productif • Répartition des établissements par taille La taille d’établissement est une des variables les plus déterminantes du point de vue des pratiques de gestion de la main-d’œuvre. Elle renseigne sur la capacité des unités de production à anticiper leur activité et la gestion de leur ressource humaine, à proposer des conditions d’emploi favorables. Ces capacités sont souvent inversement proportionnelles à la taille de l’entreprise. Source utilisée : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène). Données au 01-01-2006. • Répartition et évolution par secteur d’activités du parc d’établissements employeurs : Ce tableau montre la répartition des entreprises locales par secteur d’activités économiques et son évolution. Il permet de faire le lien entre les activités à l’origine de la richesse économique (les produits et services fabriqués ou rendus) et l’emploi local. Le repérage des activités surreprésentées dans la zone (> à la moyenne régionale) permet d’identifier la vocation économique spécifique qui gouverne le système d’emploi local. C’est un invariant structurel pour les questions relatives au marché du travail ou à l’appareil de formation professionnelle local. Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12, provisoires en 2006. Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non redressées des erreurs, omissions ou retards de déclaration par les établissements. Cette source concerne les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : les salariés de l’Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. En revanche, les apprentis, les titulaires de contrats aidés (alternance, CES, CIEE) sont couverts par ces statistiques. Socio économies locales, Septembre / 2008 34 La source ASSEDIC couvre très partiellement les secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1-Postes & télécommunications, N4 – Recherche développement, Q1 Education, R1 Administration publique. • Structure et évolution annuelle du parc d’établissements Evolution du parc d’établissements (1996 - 2006) Cette courbe décrit l’évolution de la démographie d’établissements employeurs en région et fixe la tendance régionale. C’est un des indicateurs de la santé économique locale. Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12, provisoires en 2006. Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non redressées des erreurs, omissions ou retards de déclaration par les établissements. Cette source concerne les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. 2 ACTIVITE ECONOMIQUE Sont exclus de ce champ : les salariés de l’Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. En revanche, les apprentis, les titulaires de contrats aidés (alternance, CES, CIE…) sont couverts par ces statistiques. La source ASSEDIC couvre très partiellement les secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1Postes & télécommunications, N4 – Recherche développement, Q1 Education, R1 Administration publique. • Les dynamiques démographiques des établissements (création, reprise cessation) Les indicateurs de création et de cessation renseignent sur le mode de renouvellement du tissu productif, la démographie d’entreprises et des établissements. Il ne porte que sur le champ ICS. Le champ I.C.S. comprend : l'ensemble des secteurs marchands de l'Industrie, de la Construction, du Commerce et des Services. L'Agriculture, les Services financiers et l'Administration en sont exclus. Taux de créations (2006) : Rapport du nombre des créations d'établissements d'une année au stock d'établissements au 1er janvier de cette même année Taux de reprises (2006) : Reprise d'Etablissements 2006 / stock d'établissements au 1er janvier 2006. Méthodologie Taux de cessations (2005) : estimation établie par l’OREF avec le mode de calcul suivant - Numérateur : (Stock d'établissements au 1er janvier 2005 + Nombre Création Etablissements 2005 - Stock d'établissements au 1er janvier 2006) - Dénominateur : Stock d'établissements au 1er janvier 2005 Source utilisée : INSEE, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène) (Champs ICS) L’emploi salarié • Structure et évolution de l’emploi salarié par secteur d’activité Le tableau montre la répartition de l’emploi par secteur d’activité et son évolution. Il permet de faire le lien entre les activités à l’origine de la richesse économique (les produits et services fabriqués ou rendus) et l’emploi local. Le repérage des activités surreprésentées dans la zone (> à la moyenne régionale) permet d’identifier la vocation économique spécifique qui gouverne le système d’emploi local. C’est le paramètre le plus discriminant des zones entre elles. Même s’il se déforme sur le temps long, il constitue, en tant que tel, et par les effets spécifiques qu’il génère sur les modes de gestion de l’emploi et les conditions de vie, un invariant structurel pour les questions relatives au marché du travail ou à l’appareil de formation professionnelle local. Socio économies locales, Septembre / 2008 35 Les données globales (tous secteurs) et annuelles et la courbe d’évolution indiquent la tendance générale (son sens et son intensité) d’évolution du stock d’emplois local et la plus ou moins grande sensibilité du système d’emploi local à la conjoncture économique. Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12, provisoires en 2006. Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non redressées des erreurs, omissions ou retards de déclaration par les établissements. Cette source concerne les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : l.es salariés de l’Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. En revanche, les apprentis, les titulaires de contrats aidés (alternance, CES, CIE…) sont couverts par ces statistiques. La source ASSEDIC couvre que très partiellement les secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1-Postes & télécommunications, N4 – Recherche développement, Q1 Education, R1 Administration publique. 2 • ACTIVITE ECONOMIQUE Méthodologie Les salariés du secteur public Part de l'emploi salarié agricole en 2004 et 2006 4,5% Cet indicateur traduit la vocation administrative de la zone et la place de sa ville centre dans la hiérarchie urbaine. Sont considérés comme relevant du secteur public les salariés, de l’État (services, établissements ou organismes assimilés), des collectivités locales (organismes divers d’administration locale dont les ressources principales sont des transferts des collectivités territoriales), des hôpitaux publics, des organismes d’HLM, de la sécurité sociale, des entreprises publiques ou nationales. Les salariés des assurances mutuelles relèvent du secteur privé. Le recours aux chiffres du recensement est rendu indispensable du fait de l’absence de couverture du secteur public par d’autres sources détaillées au niveau du bassin d’emploi. - Numérateur : nombre de salariés du secteur public. - Dénominateur : nombre d’emplois salariés du secteur public dans la zone. Source utilisée: Insee – Recensement de la population 1999. • L’emploi du secteur agricole Ce tableau permet de mesurer la vocation agricole du territoire à travers le poids de l’emploi du secteur sur la zone et son évolution. L’évaluation du nombre d’exploitants agricoles se base ici sur les données de 1999 (Source : INSEE Recensement de population). 4,0% 3,8% 4,0% 3,5% 3,2% 3,5% 2,8% 3,0% 2,4% 2,5% 2,0% 2,8% 2,3% 2,3% 2,1% 2,1% 1,8% 1,5% 1,5% 1,5% 1,0% 0,5% 0,0% 2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006 FRMétropole Région Dpt 11 Dpt 30 Dpt 34 Dpt 48 Dpt 66 Source : Estimation INSEE 2004-2006 - Données provisoires pour 2006, Traitement OREF-LR Les chiffres nationaux permettent une comparaison nationale interdépartementale. Dans un contexte de baisse du nombre d’exploitants agricoles (-33% entre 90 et 99 en région), les chiffres de l’emploi salarié du secteur agricole régional suit la même tendance sur l’ensemble des départements, ils restent toutefois supérieur à la moyenne nationale. De façon concomitante, on observe une augmentation de la surface moyenne des exploitations agricoles ; d’aucuns y voient un facteur d’explication de hausse de l’emploi salarié et de baisse du nombre d’exploitants. • Les femmes salariées par secteur d’activité Cet indicateur mesure le niveau de féminisation des activités et d’évolution de l’ensemble du système d’emploi local. Il traduit leur plus ou moins grande ouverture au recrutement de personnel féminin. Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12, provisoires en 2006. Socio économies locales, Septembre / 2008 36 Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non redressées des erreurs, omissions ou retards de déclaration par les établissements. Cette source concerne les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : les salariés de l’Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. En revanche, les apprentis, les titulaires de contrats aidés (alternance, CES, CIE…) sont couverts par ces statistiques. La source ASSEDIC couvre que très partiellement les secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1Postes & télécommunications, N4 – Recherche développement, Q1 Education, R1 Administration publique. • Cartographie : densité d’emploi par commune Cette carte permet d’apprécier l’hétérogénéité de l’occupation de l’espace des zones par l’économie. Le ratio moyen est de 0.21 emploi au Km2 en région. - Numérateur : nombre d’emplois salariés du secteur privé (source Assedic 2006). - Dénominateur : nombre de KM² (source IGN) Source utilisée: ASSEDIC 2006 – IGN 2007 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Socio économies locales, Septembre / 2008 37 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi de la Lozère Besoins de main d’œuvre : Importance des difficultés de recrutement exacerbée par le vieillissement des actifs. • Le taux d’activité du territoire est relativement élevé (50.8% de la population est sur le marché du travail pour 49.9% en région). • Les besoins de renouvellement de main d’œuvre concernent plus particulièrement six métiers du fait notamment d’une proportion des salariés de plus de 50 ans supérieure à la moyenne. Il s’agit des métiers de la fonction publique et des professions juridiques, de la Banque et assurance, de l’hôtellerie restauration, de la santé et action sociale, de l’enseignement. • Certains métiers porteurs doivent surmonter deux difficultés : le renouvellement de la main d’œuvre dû au vieillissement des actifs en place et des tensions sur les recrutements. Sur le bassin d’emploi, la concomitance des deux facteurs existe sur les métiers de la banque et assurances, de l’hôtellerie restauration, de la santé et l’action sociale, de l’enseignement.. • Les ratios offres/demandes d’emplois de l’ANPE indiquent, sur la période de juillet 2006 à juillet 2007, de probables difficultés de recrutement sur les métiers du bâtiment et des travaux publics, de l’électricité électronique, l’industrie de process, la maintenance, les professions juridiques, l’hôtellerie restauration, la santé et l’action sociale • L’enquête des BMO 2008, confirme la problématique de personnel : 47.8% des employeurs interrogés redoutent des difficultés de recrutement (40.8% en moyenne régionale). 40.8% prévoient des recrutements saisonniers pour 44% en moyenne régionale ; ces chiffres indiquent une faible saisonnalité de l’emploi sur le territoire Qualifications et conditions d’emploi : Un marché du travail assis sur des qualifications de base pour des conditions d’emploi plutôt stables. • Le contexte rural dans lequel s’inscrivent les entreprises locales semble concourir à des conditions d’emploi plus favorables. A l’exception d’un recours plus fréquent aux contrats à temps partiel, les formes atypiques d’emploi telles que les contrats à durée déterminée, ou l’intérim sont moins fréquentes qu’ailleurs : les CDI sont davantage qu’en région la pratique dominante des entreprises locales. • L’essentiel de l’économie repose sur des qualifications de base et intermédiaires, notamment des professionnels de la sante et des employés de la fonction publique (record régional derrière Carcassonne). Contrairement aux autres zones rurales et agricoles de la région, la part des ouvriers agricoles dans l’emploi local est peu représentative. A l’inverse, celle des exploitants agricoles constitue un record régional : elle est trois fois plus importante qu’en moyenne régionale cela vient majorer la part des non salariés qui est la plus élevée de la région derrière Ganges et Lodève (17% pour 12% en moyenne région). Caractéristiques de la demande d’emploi : Une zone relativement épargnée par le chômage • La baisse générale du nombre des demandeurs d’emploi est la plus rapide de la région derrière Lodève (-25% pour -17% en moyenne régionale). La part des femmes dans la demande d’emploi est relativement élevée. • Le chômage de longue durée est faible et recule beaucoup plus vite qu’en région. • L’analyse des flux des dix métiers le plus demandés par les chômeurs, entre juillet 2006 et juillet 2007, indique des difficultés d’accès à l’emploi plus marquées Socio économies locales, Septembre / 2008 38 pour les postulants aux des métiers du commerce, des services aux particuliers, du transport, de l’agriculture et de la mécanique et travail des métaux. 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi d’Alès Besoins de main d’œuvre : Tensions sur les métiers de l’industrie • Le taux d’activité du territoire est relativement faible (46.9% de la population est sur le marché du travail pour 49.9% en région). • Les besoins de renouvellement de main d’œuvre concernent plus particulièrement 11 métiers du fait notamment d’une proportion de salariés de plus de 50 ans supérieure à la moyenne : Il s’agit des métiers de l’Agriculture, du bâtiment, de électricité électronique, de industrie légère, d’ingénieurs et cadres de l’industrie, du transport, de la gestion administration, de la Banque et assurance, du commerce, enseignement, de l’hôtellerie restauration, mécanique et travail des métaux, de l’industrie légère, de la santé et l’action sociale. • Les métiers de l’industrie légère doivent surmonter deux difficultés : le renouvellement de la main d’œuvre dû au vieillissement des actifs en place et des tensions sur les recrutements. • L’enquête des BMO 2008, confirme la problématique de personnel : 46.8% des employeurs interrogés redoutent des difficultés de recrutement (40.8% en moyenne régionale). Par ailleurs 33.5% prévoient des recrutements saisonniers pour 44% en moyenne régionale ; ces chiffres indiquent une faible saisonnalité de l’emploi sur le territoire. • Les ratios offres / demandes d’emploi indiquent sur la période de juillet 2006 à juillet 2007 de probables difficultés de recrutement sur les métiers de la Qualifications et conditions d’emploi : Importance des ouvrier qualifiés pour des conditions d’emploi duales : très stables ou très précaires • Comme sur le bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze (et sur l’ensemble du département), la vocation industrielle de la zone suscite la présence de PME et semble concourir à des conditions d’emploi plus favorables : la proportion de CDI est la plus élevée de la région après Bagnols et celle des CDD la plus faible. En revanche, le recours au temps partiel est important tout comme l’emploi de travailleurs intérimaires. dans la population active est la plus importante de la région. • Contrairement au reste du département du Gard, la proportion d’ouvriers agricoles est faible. L’essentiel de l’économie locale repose sur des qualifications de base d’ouvriers et d’employés : la part d’ouvriers qualifiés • Les non salariés sont proportionnellement plus nombreux sur le bassin notamment les artisans, les commerçants et les chefs d’entreprises de + de 10 salariés. Caractéristiques de la demande d’emploi : Un chômage de longue durée élevé qui touche plus particulièrement les seniors et les actifs de niveaux V. • La baisse générale du nombre des demandeurs d’emploi est moins rapide qu’en moyenne régionale (-12% pour -17%). les séniors de plus de 50ans, mais surtout les actifs dotés d’un niveau V (CAP-BEP) sont les plus fortement touchés. Ils sont nombreux dans la population et dans la demande d’emploi (record régional) et entrent ainsi en forte concurrence dans l’accès à l’emploi. • Le chômage de longue durée est élevé et recule moins vite qu’au niveau régional (-24.2 pour -35% en LR). Socio économies locales, Septembre / 2008 39 • L’analyse des flux des dix métiers le plus demandés par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007 indique de probables difficultés d’accès à l’emploi du fait notamment d’une concurrence très forte entre les chômeurs pour les postulants aux métiers des services aux particuliers, de la gestion administration et de l’agriculture. 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze Des besoins de main d’œuvre : Importance des difficultés de recrutement sur les métiers qualifiés de l’industrie • Le taux d’activité du territoire est le plus élevé de la région (54% de la population est sur le marché du travail pour 49.9% en région). • Les besoins de renouvellement de main d’œuvre concernent 5 métiers, du fait notamment d’une proportion des salariés de plus de 50 ans supérieure à la moyenne. Il s’agit des métiers de l’Agriculture, mécanique et travail des métaux, , de industrie de process, de l’enseignement, de l’hôtellerie restauration, • Certains métiers porteurs localement doivent surmonter deux difficultés : le renouvellement de la main d’œuvre dû au vieillissement des actifs en place et des tensions sur les recrutements. Sur le bassin d’emploi, la concomitance des deux facteurs existe sur les métiers de la mécanique et du travail des métaux, l’hôtellerie restauration, l’agriculture et l’industrie de process. • Les ratios offres / demandes d’emplois de l’ANPE indiquent, sur la période de juillet 2006 à juillet 2007, de probables difficultés de recrutement sur les métiers : de l’agriculture, du bâtiment et des travaux publics, de l’électricité et électronique’, de la mécanique et travail des métaux, de l’industrie de process, de la maintenance, des cadres et ingénieurs de l’industrie, de informatique, des études et recherche, de hôtellerie restauration. • L’enquête des BMO 2008, confirme la problématique de personnel : 52% des employeurs interrogés redoutent des difficultés de recrutements (40.8% en moyenne régionale). Par ailleurs, 38% prévoient des recrutements saisonniers pour 44% en moyenne régionale ; ces chiffres indiquent une faible saisonnalité de l’emploi sur le territoire. Qualifications et conditions d’emploi : Qualifications de haut niveau pour des conditions d’emploi plutôt favorables • Comme sur le bassin d’emploi d’Alès (et sur l’ensemble du département), la vocation industrielle de la zone suscite la présence de PME, et contribue à des conditions d’emploi plus favorables : le recours au temps partiel est plus faible qu’ailleurs, la proportion de CDI est la plus élevée de la région et celle des CDD la plus faible après Alès. En revanche, un taux record pour l’emploi d’intérimaires qui est deux fois plus élevé qu’en moyenne régionale. • De par sa vocation industrielle, l’économie locale repose davantage sur des qualifications intermédiaires et supérieures. La proportion dans l’emploi de techniciens, des contremaitres, des agents de maitrise est la plus élevée de la région. De la même manière, la part des cadres d’entreprises se place au premier rang régional derrière Montpellier. Les ouvriers sont plutôt qualifiés et, comme sur l’essentiel du département du Gard, la proportion d’ouvriers agricoles est plus représentative qu’ailleurs. • Les non salariés sont proportionnellement plus nombreux sur le bassin, notamment les agriculteurs exploitants. Caractéristiques de la demande d’emploi : Importance du chômage des femmes et des actifs de niveaux de formation élevés La baisse générale du nombre des demandeurs d’emploi est moins rapide qu’en moyenne régionale (-11% pour -17%) notamment pour les femmes -6% pour 16% en région. Les séniors et surtout les femmes (record régional) sont les plus touchés. Comme à Montpellier, les hauts niveaux sont proportionnellement plus nombreux dans la population et dans demande d’emploi, ils subissent de ce fait une concurrence plus forte. Toutefois, le niveau soutenu de l’offre sur ce type de postes leur assure une insertion plus rapide qu’ailleurs sur le marché du travail local. • Le chômage de longue durée est légèrement supérieur à la moyenne régionale et sur les trois dernières années, il recule moins vite (-27% pour un recul moyen en région de 33%). Socio économies locales, Septembre / 2008 40 • L’analyse des flux des dix métiers les plus demandés par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007 indique de probables difficultés d’accès à pour les postulants aux métiers de la gestion administration, des transports, des services aux particuliers, et de la santé et action sociale. 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi de Ganges le Vigan Besoins de main d’œuvre : Tensions sur les métiers de l’industrie, de la santé et action sociale • Le taux d’activité du territoire est relativement faible (48.9% de la population est sur le marché du travail pour 49.9% en région). • Certains métiers doivent surmonter le renouvellement de la main d’œuvre dû au vieillissement des actifs en place. Il s’agit des métiers de la gestion et de l’administration, du commerce, particuliers et de l’enseignement.. des services aux • Les ratios offres / demandes d’emploi de l’ANPE indiquent, sur la période de juillet 2006 à juillet 2007, de probables difficultés de recrutement sur les métiers de la mécanique et travail des métaux, de l’industrie de process, de la santé et l’action sociale • L’enquête des BMO 2008, confirme la problématique de personnel : 46.8% des employeurs interrogés redoutent des difficultés de recrutement (40.8% en moyenne régionale), Par ailleurs, 40.8% prévoient des recrutements saisonniers pour 44% en moyenne régionale ; ces chiffres indiquent une faible saisonnalité de l’emploi sur le territoire. Qualifications et conditions d’emploi : Importance des emplois non qualifiés, du temps partiel et du non salariat • Des conditions d’emplois duales, à la fois favorables pour certains et très précaires pour d’autres. En effet, comme sur le bassin d’emploi d’Alès (et sur l’ensemble du département), la vocation industrielle de la zone favorise le recours massif aux CDI (record régional). Toutefois, malgré un recours à l’intérim peu fréquent sur le bassin, les formes atypiques d’emploi sont très marquées : proportion élevée d’emplois aidés (record régional), de CDD et de contrats à temps partiels (record régional après Lodève) • L’essentiel de l’économie locale repose sur des qualifications de base : d’ouvriers et d’employés (la part d’ouvriers non qualifiés est la plus importante de la région). Le recours à l’apprentissage est important. • La part des non salariés est la plus élevée de la région (20% pour 12% en moyenne région), notamment les artisans, les commerçants et les chefs d’entreprises de + de 10 salariés. Caractéristiques de la demande d’emploi : Chômage élevé notamment pour les actifs les plus âgés • Le bassin d’emploi ne semble pas bénéficier de la baisse générale du nombre des demandeurs d’emploi. Le rythme de régression du chômage est le plus lent de la région (-1% pour -17%). Les actifs de plus de 50 ans sont les plus durement touchés. Leur proportion dans la demande d’emploi est la plus élevée de la région. • Le chômage de longue durée est le plus important de la région : 30% de demandeurs d’emploi sont au chômage depuis plus d’un an pour 24% en moyenne régionale. De plus, il régresse trois fois moins vite qu’en moyenne régionale. Socio économies locales, Septembre / 2008 41 • L’analyse des flux des dix métiers les plus demandés par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007 indique des difficultés d’accès à l’emploi plus marquées pour les postulants aux métiers de la gestion administration, des transports, de la mécanique et travail des métaux. 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi de Nîmes Des besoins de renouvellement de main d’œuvre liés au vieillissement des actifs • Le taux d’activité du territoire est le plus élevé de la région après Bagnols-sur-Cèze (53.1% de la population est sur le marché du travail pour 49.9% en région). • Les besoins de renouvellement de main d’œuvre concernent 11 métiers du fait notamment d’une proportion des salariés de plus de 50 ans supérieure à la moyenne. Il s’agit des métiers de l’Agriculture, du bâtiment, de la mécanique et travail des métaux, de industrie légère, d’ingénieurs et cadres de l’industrie, du transport, de la gestion administration, de la Banques et assurances, du commerce, de l’enseignement, de l’hôtellerie restauration,. • Certains métiers porteurs localement doivent surmonter deux difficultés : le renouvellement de la main d’œuvre dû au vieillissement des actifs en place et des tensions sur les recrutements. Sur le bassin d’emploi, la concomitance des deux facteurs existe sur les métiers, de l’agriculture et de l’hôtellerie restauration. • Les ratios offres/demandes d’emplois de l’ANPE indiquent, sur la période de juillet 2006 à juillet 2007, de probables difficultés de recrutement sur les métiers de Qualifications et conditions d’emploi : Un marché du travail favorables… • A l’image de tous les bassins d’emploi du département du Gard, la vocation industrielle de la zone suscite la présence de PME, et semble concourir à des conditions d’emploi plus favorables : En dehors de l’intérim, les formes atypiques d’emploi telles que les contrats à temps partiel, à durée déterminée, ou les emplois aidés y sont moins fréquentes qu’ailleurs. l’agriculture, de l’industrie de process, de l’informatique, des professions juridiques, de l’hôtellerie restauration et de la santé et action sociale. • L’enquête des BMO 2008 dépeint des situations de recherche de personnels moins tendues qu’en région : 38.2% des employeurs interrogés redoutent des difficultés de recrutement pour 40.1% en région. Par ailleurs, 37.9% prévoient des recrutements saisonniers (pour 44% en moyenne régionale) ; ces chiffres indiquent une certaine faiblesse de la saisonnalité de l’emploi sur le territoire. assis sur des qualifications intermédiaires et supérieures et des conditions d’emploi plutôt • Une part plus grande de l’économie locale repose sur des qualifications intermédiaires et supérieures : les techniciens, les contremaîtres et agents de maitrise, les employés administratifs d’entreprises et les cadres sont très représentés. La proportion d’ouvriers agricoles est également plus importante qu’ailleurs. • Les non salariés sont proportionnellement moins nombreux sur le bassin ; seules, les parts des professions libérales et des chefs d’entreprises de plus de 10 salariés atteignent la moyenne régionale. Caractéristiques de la demande d’emploi : Importance des demandeurs d’emploi sans bagages scolaires et chômage de longue durée • La baisse générale du nombre des demandeurs d’emploi est légèrement plus rapide qu’en moyenne régionale (-18% pour -17%). La proportion des demandeurs d’emploi dépourvus d’un premier niveau de formation (niveau Vbis et VI) est la plus importante de la région, les jeunes sont également très touchés par le chômage. • Le chômage de longue durée est élevé et régresse moins vite qu’en moyenne régionale. Socio économies locales, Septembre / 2008 42 • L’analyse des flux des dix métiers les plus demandés par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007 indique de probables difficultés d’accès à l’emploi pour les postulants aux métiers de la gestion administration, des transports, et de la mécanique et travail des métaux. 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Perspectives, vieillissement et difficultés de recrutement par métier Pistes et précautions de lecture Vision structurelle des métiers mobilisés sur le marché du travail local : • • Les savoir-faire les plus particulièrement présents dans l’économie locale et par extension : leurs débouchés sur le marché du travail local. Les métiers en tension : dont le rapport offre/demande n’est pas satisfaisant. Ici, un métier est considéré particulièrement présent dans l’économie locale lorsque sont poids est supérieur à celui de la moyenne régionale. Ces indicateurs peuvent être reliés aux ratios offres et demandes d’emploi de l’ANPE. La Part des salariés de plus de 50ans indique le niveau de vieillissement des salariés de la profession et par extension le vieillissement des actifs : dans le cas d’une part des plus de 50ans supérieure à celle de la moyenne régionale. Lecture : Le domaine professionnel « Agriculture, marine, pêche » représentent 2 % de l’emploi local sur la zone de Montpellier, soit un taux plus faible qu’en moyenne régionale (chiffre en noir), et les actifs qui occupent ces métiers y sont plus âgés qu’en moyenne régionale (case violette). Les perspectives nationales d’évolution pour ces métiers d’ici 2015 sont pressenties à la baisse (flèche verte descendante). Symboles et codes couleurs - Prévision d'évolution d’ici 2015 sur le plan national (source rapport DARES-CAS) : Forte croissance ,Croissance moyenne ou stabilité Diminution - Chiffres en rouge : métiers très présents dans le bassin d'emploi (source : INSEE – RP1999) - Case violette : métiers dans lesquels la proportion d’actifs de plus de 50 ans était supérieure à la moyenne régionale en 1999 (Source : INSEE – RP) - T Métiers où le ratio offres demandes d’emploi signale des difficultés de recrutement plus forte qu’en moyenne régionale (Source : ANPE 2006). Tension si le ratio est supérieur à 1 Socio économies locales, Septembre / 2008 43 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Quels sont les degrés de tension par métier ? Pistes et précautions de lecture • Expression de la demande économique : Les métiers recherchés par les entreprises locales ou/et en tension. Un ratio offres/demandes d’emplois supérieur ou égal à 1 ; indique une probabilité de difficultés de recrutement plus élevée : Il s’agit de métiers pour lesquels il y a moins d'un demandeur pour une offre d’emploi. Toutefois, lorsqu’un métier porteur localement avoisine les 0.60 les difficultés de recrutement sont envisageables. • Les offres d’emploi de l’ANPE représentent moins de 40 % des recrutements. Toutefois, du fait d’un tissu économique régional dominé par la TPE, nous formons l’hypothèse que lorsqu’un employeur fait appel à l’ANPE, il a épuisé l’ensemble de son réseau relationnel de proximité pour le recrutement. Ainsi, lorsqu’un seul candidat répond à son offre, ses possibilités de choix sont réduites, ce cas de figure constitue une indication probable de difficultés de recrutements ou de « métier en tension ». Rapport offres/demandes d’emplois entre le 1 juillet 2006 et le 30 juin 2007 Ales-la grand combe Bagnols sur ceze Ganges-le vigan Nimes Dpt 30 0,90 0,38 0,99 0,16 1,40 1,12 0,64 0,57 0,81 0,34 0,53 0,56 1,09 0,72 0,58 0,87 0,31 0,65 0,66 0,70 0,65 0,70 0,75 1,33 0,73 0,49 0,69 05 INDUSTRIES DE PR OCESS 1,22 3,65 1,22 0,61 0,94 1,42 2,35 1,69 06 INDUSTRIES LEGERES 0,51 0,88 0,51 0,71 0,57 0,30 0,59 0,58 07 MAINTENANCE 0,62 0,73 0,62 0,47 0,79 0,10 0,56 0,55 08 INGENIEURS ET CADRES DE L INDUSTRIE 0,42 0,19 0,42 0,54 0,78 0,14 0,46 0,54 09 TRANSPOR TS 0,57 0,52 0,57 0,51 0,29 0,22 0,51 0,47 10 ARTISANAT 0,35 0,35 0,39 0,05 0,05 0,30 0,27 11 GESTION, AD MINISTRATION 0,39 0,44 0,39 0,36 0,24 0,29 0,36 0,34 12 INFORMATIQUE 0,67 0,14 0,67 0,21 1,93 0,30 0,89 0,90 13 ETUDES ET RECHERCHE 0,17 0,00 0,17 0,18 1,02 0,00 0,13 0,32 14 FONC T. PUBLIQUE ET PROFESSIONS JURID. 0,53 0,83 0,53 0,93 0,42 1,13 1,00 0,92 15 BANQUES ET ASSURANCES 0,36 0,61 0,36 0,38 0,08 0,10 0,44 0,35 16 COMMERCE 0,53 0,51 0,53 0,31 0,52 0,19 0,42 0,40 17 HOTELLERIE/RESTAURATION/ALIMENTATION 0,81 1,29 0,81 0,50 0,88 0,32 0,74 0,68 18 SERVICES AUX PARTICULIERS 0,43 0,43 0,43 0,33 0,40 0,36 0,30 0,32 19 COMMU NICATION/INFORMATION/SPECTACLES 0,17 0,33 0,17 0,21 0,20 0,13 0,18 0,18 20 SANTE ACTION SOCIALE C ULTU R. ET SPORT. 0,74 0,75 0,74 0,96 0,65 0,75 0,81 0,81 21 ENSEIGNEMENT, FORMATION 0,44 0,44 0,44 0,37 0,12 0,15 0,45 0,35 0,57 0,68 0,57 0,46 0,58 0,34 0,57 0,53 Domaine professionnel Région Lozere 01 AGRICULTURE, MARINE, PECHE, SYLVIC. 0,90 0,29 02 BATIMENT, TRAVAUX PUBLICS 0,64 1,12 03 ELECTRICITE, ELECTRONIQUE 0,72 04 MECANIQUE, TR AVAIL DES METAUX Total Région Source : ANPE, DEE Cat 1+2+3, OEE, Traitement OREF-LR Demandes d'emplois enregistrées (DEE Cat1+2+3- source : ANPE). Ces données dénombrent les mouvements d’inscriptions des demandeurs d'emploi sur une période (notion de flux). Le nombre d'offres déposées correspond aux offres enregistrées sur la période. Socio économies locales, Septembre / 2008 44 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI Quels sont les principaux besoins de main d’œuvre par métier ? Socio économies locales, Septembre / 2008 45 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI Quelles sont les qualifications mobilisées sur le marché du travail local ? Pistes et précautions de lecture Structure et évolution de l’emploi total par Catégorie Socioprofessionnelle Part sur l'emploi total en 1999 La structure par catégories socio professionnelles nous renseigne sur : • • La répartition des emplois par niveau de qualification. Les caractéristiques et statuts professionnels des individus en emploi. L’évolution des catégories socio professionnelles nous renseigne sur : • CSP agriculteurs exploitants chefs d'entreprise 10 salariés ou plus commerçants et assimilés artisans professions libérales cadres fonction pub, prof intel&artis cadres d'entreprise prof interméd,ens,santé,fonction publ profi nterm adminis&commerciales techniciens contremaîtres, agents de maîtrise employés de la fonction publique employés administratifs d'entreprise employés de commerce personnels serv directs aux particulier ouvriers qualifiés ouvriers non qualifiés ouvriers agricoles Total Evolution entre 1990 et 1999 Part sur l'emploi total en 1999 Evolution entre 1990 et 1999 Nîmes Dpt 30 Région Alès-la Grand Combe 6% 2% 3% -33% -30% -39% -31% -40% 1% 1% 1% -4% -4% 26% 13% -9% -3% 5% 4% 4% -9% -17% -3% -16% -11% -12% 4% 4% -14% -15% -2% -24% -15% -15% 2% 2% 12% 4% -1% 11% 16% 11% 5% 27% 19% 12% 68% 24% 23% Région Lozère Région Lozère Région Alès-la Grand Combe 4% 12% -33% -28% 4% 3% 4% 1% 1% -4% 76% 1% 1% 1% 4% 4% -9% -16% 4% 5% 4% 4% 5% -14% -19% 4% 6% 4% 7% 2% 1% 12% -10% 2% 2% 2% 2% 6% 4% 27% 2% 6% 5% 4% 4% 5% Bagnols- Gangessur-Cèze Le Vigan Bagnols- GangesNîmes Dpt 30 sur-Cèze Le Vigan -37% 4% 1% 12% 10% 4% 2% 5% 2% 4% 4% 12% -3% 76% -4% 12% 19% 12% 14% 30% 8% 12% 11% 9% 11% 12% 11% 30% 23% 35% 29% 31% 30% 6% 3% 36% 55% 6% 5% 5% 5% 6% 6% 36% 30% 68% 79% 23% 31% 3% 2% 29% 67% 3% 3% 8% 2% 3% 4% 29% 22% 37% 187% 40% 39% 2% 1% 6% 12% 2% 2% 4% 1% 2% 3% 6% -20% 40% 7% 2% 5% 14% 16% 28% 30% 14% 13% 13% 13% 14% 14% 28% 15% 64% 32% 25% 28% 7% 5% 2% 19% 7% 6% 6% 5% 7% 7% 2% 3% 25% 14% 0% 4% 4% 3% 26% 66% 4% 5% 3% 3% 4% 4% 26% 16% 34% 26% 14% 17% 6% 5% 50% 63% 6% 6% 5% 6% 5% 5% 50% 33% 92% 43% 50% 51% 12% 11% -8% 16% 12% 16% 14% 12% 13% 13% -8% -11% -4% -15% -10% -10% 7% 9% -20% -6% 7% 10% 7% 13% 7% 8% -20% -27% -20% -17% -32% -28% 2% 1% 0% 14% 2% 1% 3% 2% 3% 3% 0% -11% 8% -24% -25% -20% 755 345 28 881 8% 6% 755 345 38 924 32 191 12 014 120 119 203 248 8% -1% 18% 3% 3% 4% Source : INSEE, RP99-90 au LT, Traitement OREF-LR L’évolution des exigences de l’économie locale en termes de niveaux et de qualifications. Part des non salariés en 2004 Région 12% Part des non Salariés estimés Lozère Région 17% Source : D'après Estimation d'emploi INSEE 2004 et RP99, Evaluation et traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 46 12% Alès-la Grand Combe 13% Bagnols- Ganges-Le Nîmes sur-Cèze Vigan 13% 20% 11% Dpt 30 12% ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI 3 METIERS Quels sont les comportements d’activités de la population et les conditions d’emploi dans les entreprises? Pistes et précautions de lecture • • Les taux d’activités renseignent sur les comportements d’activité et notamment la propension des femmes à se porter sur le marché du travail local. Les conditions d’emploi sur le marché du travail sont l’expression des Pratiques de gestion de la main d'œuvre des entreprises locales. Cela permet d’apprécier leur niveau de recours aux formes atypiques d’emploi : temps partiels (notamment féminin), CDD, Intérim, emplois AIDES. Taux d’activité France Region Lozère France Alès-la Grand Combe Region Bagnolssur-Cèze GangesLe Vigan Nîmes Dpt 30 Taux d'activité Ensemble (homme-Femme) 55,3% 49,9% 50,8% 55,3% 49,9% 46,9% 54,0% 48,9% 53,1% 51,6% Taux d'activité Femme 48,8% 43,6% 45,0% 48,8% 43,6% 40,7% 46,0% 43,0% 46,3% 44,8% Taux d'activité Homme 62,3% 56,9% 56,6% 62,3% 56,9% 53,8% 62,2% 55,3% 60,6% 59,0% Source : INSEE RP99 -Population 15 ans et +, Traitement OREF-LR Conditions d’emploi Part sur l'emploi total salarié Part sur l'emploi salarié France Région Lozère France Région Alès-la Grand Combe Bagnolssur-Cèze Ganges-Le Vigan Nîmes Dpt 30 Apprentis sous contrat 1,5% 1,6% 1,6% 1,5% 1,6% 1,3% 1,6% 1,7% 1,5% 1,5% CDD 8,6% 10,2% 9,1% 8,6% 10,2% 9,3% 9,5% 12,1% 10,1% 9,9% CDI 64,8% 57,8% 58,4% 64,8% 57,8% 61,2% 64,3% 61,2% 58,1% 59,8% Emplois aidés (CES, emploi jeune, ) 2,5% 4,3% 3,3% 2,5% 4,3% 5,5% 3,9% 6,8% 4,0% 4,4% Salariés placés par une agence d'intérim R P 2,1% 1,3% 0,4% 2,1% 1,3% 1,4% 2,8% 0,5% 1,4% 1,6% Stagiaires rémunérés (SIFE, ) 0,8% 1,1% 1,3% 0,8% 1,1% 1,0% 0,7% 1,1% 1,1% 1,0% Salariés titulaires de la Fonction publique 19,8% 23,6% 25,9% 19,8% 23,6% 20,3% 17,2% 16,5% 23,8% 21,7% Total emplois salariés 20 118 253 631 687 22 020 20 118 253 631 687 32 241 27 107 9 241 102 849 171 438 Emplois salariés à temps partiel 18,3% 22,8% 23,2% 18,3% 22,8% 25,1% 21,0% 27,2% 21,4% 22,4% Emplois détenus Femmes salariées à temps partiel 14,9% 18,1% 19,3% 14,9% 18,1% 20,1% 17,3% 20,3% 17,2% 17,9% Source : INSEE - RP99 au LT, Traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 47 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI Quelles sont les intentions d’embauche saisonnière ? Pistes et précautions de lecture L’enquête annuelle BMO recense notamment les besoins de main d’œuvre saisonnière. Il s’agit : • • De localiser les zones dans lesquelles le recours aux embauches saisonnières est important. De mesurer le niveau de saisonnalité de l’emploi local et sa tendance d’évolution. Evolution des intentions d'embauches saisonnières 70 Part des intentions d'embauches saisonnières 66,9 65 56,7 60 55 49,6 50 BE Céret BE Prades BE Béziers BE Mende BE Sétes BE Perpignan BE Lunel BE Narbonne Languedoc-Roussillon BE Carcassonne BE Ganges-Le Vigan BE Bagnols-sur-Cèze BE Nimes BE Limoux BE Beaucaire BE Alès-la Grand Combe BE Montpellier BE Lodève 40 35 30 47,5 43,2 45 39,5 34,4 33,9 37,4 38,7 33,2 30,3 31,7 36,9 25 20 15 43,7 44,2 29,7 22,1 19,7 10 38,1 40,8 37,9 36,2 33,5 BE Alès-la Grand Combe BE Bagnols-sur-Cèze BE Ganges-Le Vigan BE Nimes BE Beaucaire Languedoc-Roussillon 5 0 2005 2006 2007 2008 Source : Assédic - Enquête BMO 2008, Traitement OREF-LR Evolution des intentions d'embauches saisonnières 100 90 BE Mende 80 Languedoc-Roussillon 70 60 50 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 40 30 Source : Assédic - BMO 2008,Traitement OREF-LR 45,4 46,5 43,2 44,2 39,5 50,4 43,7 33 20 10 0 2005 2006 2007 So urce : A ssédic - Enquête B M O 2008, Traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 48 2008 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – LA DEMANDE D’EMPLOI Qui sont les demandeurs d’emploi et comment évoluent-ils ? Caractéristiques et évolution de la demande d’emploi Pistes et précautions de lecture • • • Demandeur d'emploi fin de mois (DEFM source : ANPE) : Ce sont les demandeurs d'emploi présents dans les fichiers de l'ANPE au dernier jour du mois : c'est donc un reflet du fichier à une date donnée. CLD (Chômage de Longue Durée) : Chômage de plus d'un an Region Lozère Part au Evolution de Part au 31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 DEFM Jeunes moins de 25 ans DEFM Séniors plus de 50 ans DEFM - Femmes DEFM Niveaux VBIS et VI DEFM Niveaux V DEFM Niveaux IV DEFM Niveaux I+II+III DEFM CLD DEFM - Niveaux VBIS et VI dans les CLD Ales-la grand combe Bagnols sur ceze Ganges-le vigan Part au Evolution de Part au Evolution de Part au Evolution de Part au Evolution de 31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 2004 à 2007 Dpt 30 Evolution de 2004 à 2007 Part au 31-122007 Evolution de 2004 à 2007 -16% 18% -30% 20% -16% 20% -20% 20% -16% 16% -4% 21% -18% 20% -18% 13% -14% 13% -23% 13% -14% 14% -5% 15% -14% 17% 18% 14% -17% 14% -13% 48% -16% 51% -24% 48% -16% 48% -9% 52% -6% 48% 0% 47% -16% 48% -13% 18% -20% 16% -17% 18% -20% 18% -19% 16% -22% 19% 3% 23% -23% 21% -21% 40% -13% 42% -23% 40% -13% 48% -6% 41% -9% 41% 2% 39% -15% 41% -11% 20% -13% 21% -23% 20% -13% 19% -12% 20% -2% 20% -3% 19% -15% 19% -12% 21% -20% 21% -33% 21% -20% 15% -20% 23% -6% 20% -7% 19% -16% 18% -15% 24% -33% 21% -45% 24% -33% 28% -21% 24% -27% 30% -10% 26% -32% 26% -28% 20% -35% 18% -46% 20% -35% 19% -24% 17% -39% 20% -14% 26% -33% 23% -31% Lozère Region Nombre au Evolution de Nombre au 31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 Evolution de 2004 à 2007 -17% -25% 102 510 1 369 Ales-la grand combe Bagnols sur ceze Ganges-le vigan 102 510 -17% 5 807 -12% 3 592 -11% 1 802 Evolution du nombre de demandeurs d'emploi du 31-12-2004 au 31-12-2007 En région le rythme de baisse est plus soutenu qu’au niveau national. LODEVE -34% -25% -23% LOZ ER E M ONTPELLIER PERP IGN AN -18% -18% -17% -15% -14% -14% -12% -11% -9% -9% -8% -7% NIM ES REGION SET E BEZIERS-SAIN T PONS PRA DES ALES-LA GRA ND COM BE BAGNOLS SUR CEZ E CERET LIM OUX CAR CA SSON NE NAR BONN E -1% -40% Nimes Nombre Nombre au Evolution de Nombre au Evolution de Nombre au Evolution de Nombre au Evolution de au 31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 2004 à 2007 31-12-2007 2004 à 2007 31-122007 Source : ANPE 31-12-07 - DEFM CAT1, Traitement OREF-LR Cette baisse peut être indicatrice d’un marché de l’emploi, plus porteur, qui absorbe les demandeurs d’emploi sans qu’ils aient à passer par l’ANPE ou peut résulter des phénomènes démographiques (comportements d’activités, pyramides des âges et migrations résidentielles,. . Socio économies locales, Septembre / 2008 Nimes Part au 31-122007 20% Region DEFM - Total Region Evolution de 2004 à 2007 -30% -20% -10% Source : ANPE - DEFM Cat.1, Tr ai tement OREF-LR 49 GAN GES-LE VIGAN 0% -1% 17 506 Dpt 30 Evolution de 2004 à 2007 Nombre au 31-122007 Evolution de 2004 à 2007 -18% 28 707 -15% 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – LA DEMANDE D’EMPLOI Quelles sont les difficultés d’accès à l’emploi par métier ? Pistes et précautions de lecture • • Ces indicateurs permettent un début d’analyse de la RODE (relation offre demande d'emploi) puisqu’il s’agit à la fois de l’expression de la demande sociale (attractivité des métiers sur la zone), et de la demande économique locale en terme de métiers recherchés par les entreprises Ces données permettent une analyse du marché du travail pour les métiers qui concentrent le plus de demandeurs d’emploi sur la zone. Plus le ratio demande sur offre est élevé, plus les difficultés d’accès à l’emploi sont importantes pour les postulants à ces métiers (du fait notamment de la concurrence entre demandeurs d’emploi). Exemple de lecture sur la région : le ratio moyen global est de 1.9. On peut observer que le marché de l’emploi absorbe plutôt bien les 10 premières familles de métiers les plus demandées, puisque leur ratio est inférieur (1.8). Toutefois, dans les métiers de la gestion administration (2.6) et de la communication (5.8), par exemple, la concurrence entre demandeur d’emploi est forte, et les difficultés d’accès à l’emploi probablement élevées. Les 10 familles de métiers qui ont totalisé le plus de demande d’emploi entre 2006 et 2007 Domaine professionnel Région Lozère Région Alès-la Grand Combe Bagnolssur-Cèze Ganges-Le Vigan Nîmes Commerce 1,9 2 1,9 3,3 1,9 5,2 2,4 Services aux particuliers 2,3 2,3 2,3 3,1 2,5 2,8 3,3 Gestion administration 2,6 2,3 2,6 2,8 4,1 3,5 2,8 Bâtiments et travaux public 1,6 0,9 1,6 1,8 1,2 2,9 1,9 Hôtellerie restauration alimentation 1,2 0,8 1,2 2 1,1 3,1 1,4 Tourisme et transport 1,7 1,9 1,7 1,9 3,4 4,5 2 Santé et action sociales 1,3 1,3 1,3 1 1,5 1,3 1,2 Agriculture marine pêche sylviculture 1,1 3,5 1,1 2,6 1 6,2 0,7 Communication information spectacles 5,8 3 5,8 4,9 4,9 7,9 5,5 Mécanique et travail des métaux Maintenance (Pour Montpellier et Prades) Métiers de l'industrie de process (Pour Perpignan) 1,4 1,5 1,4 1,3 0,8 1,4 2 Total des 10 premiers métiers (FAP 22) demandés 1,8 1,5 1,8 2,2 1,8 3 1,9 Total de l'ensemble des métiers (FAP 22) demandés 1,9 1,5 1,9 2,3 1,9 3,1 1,9 Source : ANPE, Traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 50 3 METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Méthodologie L’approche Marché du travail est importante par son étendue et son rôle : • Elle place les métiers au cœur de l’analyse du territoire. • Elle met en évidence la demande des entreprises de la zone et sa traduction en termes de savoir-faire professionnel : les spécialités de métiers et niveaux de qualification plus particulièrement représentés. • Elle permet notamment d’interroger l’orientation globale de l’appareil de formation professionnelle local. • Elle autorise une analyse plus précise des causes du chômage dans la zone. • Elle précise les paramètres structurels de fonctionnement du marché du travail : la dynamique d’emploi globale (évolution, variations saisonnières) qu’il faut également relier aux caractéristiques sociodémographiques de la zone pour expliquer l’évolution du chômage. • Elle donne une vision différenciée par métier de la relation offre-demande d’emploi, et des décalages entre, d’une part, la demande économique, caractérisée par ses exigences en qualification et les conditions d’emploi qu’elle propose, et d’autre part, la demande d’emploi, repérée par ses projets professionnels et ses caractéristiques individuelles • Perspectives, vieillissement et difficultés de recrutement par métier : Le tableau de synthèse : perspectives de développement, difficultés de recrutement et vieillissement des actifs. Ce tableau de synthèse donne une vision des grandes catégories de savoir-faire professionnels mobilisés par l’économie locale. Cette représentation sert de point d’appui pour mesurer la relation que l’appareil de formation professionnelle entretient avec l’économie locale. C’est également le contexte, structurel, dans lequel s’effectuent les recrutements des entreprises. Même si cela ne décrit pas les flux de recrutement de l’économie locale, on peut interpréter ce tableau comme indicatif des espaces professionnels sur lesquels se positionne l’offre d’emploi locale. - les perspectives d’évolution à 2015 calculées au plan national par la DARES - les métiers porteurs d’emploi sur à la zone (colorés en rouge) : leur poids dans l’emploi local y est nettement plus élevé qu’en moyenne régionale. - le niveau de vieillissement des actifs Si la part des salariés de plus de 50 ans par métier est plus élevée que celle relevée en moyenne régionale sur ce même métier, alors le vieillissement des salariés du métier est probable (coloré en violet). - le niveau de Tension par métier : le sigle T indique un ratio offre/demande d’emploi qui signale des difficultés de recrutements plus fortes qu’en moyenne régionale. (Métiers pour lesquels il y a un demandeur d’emploi ou moins pour une offre notamment) Le recours aux chiffres du dernier recensement est nécessaire puisque aucune source de la statistique publique ne permet une approche de l’emploi par métier plus récente. La nomenclature des domaines professionnels (FAP en 22 postes) utilisée dans les tableaux ne doit pas être confondue avec des secteurs d’activité, même si les intitulés sont parfois très voisins. Il s’agit bien de l’activité des individus et non de l’entreprise dans laquelle ils travaillent. Socio économies locales, Septembre / 2008 51 Parce qu’elle permet un rapprochement entre l’emploi et la demande d’emploi, cette nomenclature est la plus appropriée pour décrire le fonctionnement du marché du travail, et repérer les emplois susceptibles d’offrir des débouchés à l’appareil de formation professionnelle. Cette nomenclature par domaine professionnel est issue d’une agrégation des postes de la nomenclature par familles professionnelles (en 224 postes) élaborée par le ministère du Travail (DARES). Ces familles professionnelles sont un rapprochement du Répertoire opérationnel des métiers et des emplois (ROME), utilisé pour codifier le métier demandé par les demandeurs et les offreurs d’emplois, et de la nomenclature des Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS), utilisée dans la codification de l’emploi occupé dans les recensements de population depuis 1982. Ces deux nomenclatures obéissant à des logiques différentes, leur rapprochement repose donc sur des compromis entre celles-ci. L’utilisation du niveau agrégé en domaine professionnel atténue les biais générés par ces compromis. Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1999 - Ratios offres/demandes ANPE 2006 3 • METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Le rapport offre demande d’emploi par métier La vocation de ce tableau est de mesurer le rapport offres/demandes d’emplois enregistrés par métier (famille professionnelle en 22 postes). Il permet d’éclairer le niveau d’ajustement global du marché du travail. Sa pertinence reste néanmoins très dépendante du niveau de couverture par l’ANPE des échanges offres/demandes sur le marché du travail. Cette couverture varie fortement d’une activité à l’autre, et une grande part des emplois sont satisfaits par des mobilités d’actifs déjà en emploi et qui pour la plupart échappent à l’ANPE. Toutefois, compte tenu de la morphologie du tissu économique local et du poids de la TPE notamment, lorsque un employeur fait appel à l’ANPE, il a plus souvent qu’ailleurs épuisé sont réseau de recrutement de proximité (famille, amis, relations professionnelles) ainsi, lorsqu’un seul candidat répond à son offre, son choix est limité on peu alors identifier le métier comme un métier en tension. C’est avec ce type de ratio que sont identifiés les métiers en tensions : un ratio offres/demandes d’emploi supérieur ou égal à 1 indique une probabilité de difficultés de recrutements élevée ; il s’agit de métiers pour lesquels il y a moins d'un demandeur pour une offre d’emploi. Source utilisée : ANPE – DEE Cat.1+2+3, OEE Les demandes d'emplois enregistrées (DEE Cat1+2+3- source) ou les offres d’emplois enregistrées sont des flux (nouvelles demandes ou offres enregistrées sur une période). Méthodologie Il se différencie des demandes d’emplois en fin de mois qui correspondent à une notion de stocks (nombre de demandes en stock à une date donnée). Le champ couvert par cette enquête est identique à celui des données ASSEDIC portant sur les établissements et leurs salariés. • • Les besoins de main d’œuvre L'enquête Besoins en Main d'Oeuvre (BMO) de l’ASSEDIC est reconduite chaque année et nous renseigne très précisément sur l’expression de la demande économique en qualifications des entreprises. Elle mesure les intentions (et non les réalisations) de recrutement des employeurs par métier, pour l'année à venir, qu'il s'agisse de créations de postes ou de remplacements. L'enquête BMO 2008, septième édition du genre, a été réalisée avec l'ensemble des Institutions de l'Assurance chômage et le concours du Crédoc en novembre 2007. Elle est exhaustive sur son champ et concerne l'ensemble des 1,5 millions d'établissements français affiliés à l'Assurance chômage. Elle permet ainsi de produire des résultats au niveau de chacun des 371 bassins d'emplois nationaux. Questionnaires retournés par taille d’établissements et bassin d’emploi Source : ASSEDIC, BMO 2008 Socio économies locales, Septembre / 2008 52 Structure et évolution des qualifications L’emploi par catégorie socioprofessionnelle Ce tableau présente la structure et l’évolution de l’emploi par niveau de qualification. Il vient préciser le tableau précédent en indiquant, pour chaque catégorie socioprofessionnelle sur quels niveaux de qualification se positionne plus particulièrement l’offre d’emploi locale. Ces éléments viennent éclairer le niveau d’exigence en compétences du système d’emploi local : la relation de compétence qui doit s’établir pour que l’offre d’emploi rencontre les profils professionnels des demandeurs d’emploi. La première partie du tableau fait apparaître en valeur la structure socioprofessionnelle de la population pour chaque niveau de territoire en 1999. Il permet d’approcher les conditions de vie sur un territoire donné à partir des caractéristiques socioprofessionnelles. La seconde partie du tableau indique l’évolution, entre 1990 et 1999, des catégories socioprofessionnelles de la population active résidente sur un territoire donné. Ce graphique souligne les transformations éventuelles des catégories socioprofessionnelles pouvant avoir des effets sur les comportements de scolarisation. Seul, le recensement de la population réalisé par l’INSEE propose des statistiques d’emploi par métier au niveau local. Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1990 - 1999 3 • METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Méthodologie • Part des non salariés Il s’agit d’une certaine manière de mesurer la part des emplois locaux accessibles par la création d’entreprises : la région Languedoc-Roussillon est particulièrement concernée par cette forme d’emploi. Les non-salariés comprennent : les professions indépendantes (médecins, avocats, agents d’assurance…), les employeurs (PDG, gérants, chefs d’entreprise…) et les aides familiaux (personnes qui aident, sans être salariées, un membre de leur famille qui est lui-même à son compte – exploitant agricole, artisan, commerçant, industriel, profession libérale). - Numérateur : nombre d’emplois non salariés dans le bassin estimé à partir des données départementales au regard de la structure mesurée au RP 99. - Dénominateur : nombre d’emploi total du domaine professionnel. Source utilisée : Estimations d’emploi INSEE 2004, Estimation OREF LR d’après RP 99. Le taux d'activité, c’est la proportion d'actifs dans la population âgée de 15 ans ou plus au recensement. Les taux d’activité renseignent sur les comportements d’activité et notamment la propension des femmes à se porter sur le marché du travail local. Il est très dépendant des comportements de scolarisation ou de l’âge de départ en retraite. Population active (source : Insee_RP99) : Elle comprend les actifs ayant un emploi, les chômeurs et, depuis 1990, les militaires du contingent. Elle est ici mesurée au lieu de résidence. Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1999 Part des non salariés dans la construction Part des non salariés dans l'industrie Part des non salariés dans l'Agriculture Les taux d’activité de la population locale Part des non salariés dans le commerce Part des non salariés dans les services Auvergne Corse Aquitaine Corse Corse Limousin Languedoc-Roussillon Languedoc-Roussillon Limousin PACA PACA Languedoc-Roussillon M idi-Pyrénées Auvergne Franche-Comt é Aquitaine Corse Languedoc-Roussillon Lorraine Poit ou-Charentes PACA PACA Rhône-Alpes M idi-Pyrénées Limousin Basse-Normandie M idi-Pyrénées M idi-Pyrénées Aquitaine M idi-Pyrénées Rhône-Alpes Auvergne Poit ou-Charent es Limousin Auvergne Basse-Normandie Bretagne Poitou-Charentes Aquit aine Bret agne Bourgogne Bret agne Franche-Comté Limousin Bourgogne Auvergne Rhône-Alpes Bourgogne Bourgogne Basse-Normandie Bourgogne Rhône-Alpes Basse-Normandie Pays de la Loire Bretagne Haut e-Normandie IDF Franche-Comt é Bretagne Poit ou-Charentes Cent re Rhône-Alpes Basse-Normandie Haut e-Normandie Pays de la Loire Picardie Champagne-Ardenne Pays de la Loire Poitou-Charentes Franche-Comté Languedoc-Roussillon Cent re Centre Centre Champagne-Ardenne Pays de la Loire Picardie Pays de la Loire IDF Pas-de-Calais Lorraine Champagne-Ardenne Champagne-Ardenne Picardie Champagne-Ardenne Cent re Aquit aine Haute-Normandie Lorraine Lorraine Corse Franche-Comté Haut e-Normandie Pas-de-Calais Alsace Pas-de-Calais IDF Picardie Pas-de-Calais Picardie Alsace Alsace Haute-Normandie PACA Alsace IDF Alsace Pas-de-Calais IDF Lorraine Hors t errit oire Hors t erritoire Hors t erritoire Hors territ oire Hors t erritoire 0% 20% 40% 60% 80% 100% 0% 5% 10% 15% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 0% 5% 10% 15% 20% 0% 2% 4% Source : INSEE – synthèse et conjoncture de l’emploi – 2006 (données provisoires) Socio économies locales, Septembre / 2008 53 6% 8% 10% 12% 3 • METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Les conditions d’emploi Ce tableau présente les conditions dans lesquelles sont recrutés les titulaires d’emploi : la nature du contrat de travail (CDI, CDD, intérim), le temps de travail (temps partiel notamment féminin) et le statut d’emploi (stagiaires, apprentis, titulaires d’un emploi public). Les formes atypiques d’emploi : - Part des CDD et intérim Les modes d’usage de ces deux types d’emploi flexibles ne doivent pas être assimilés. Ils répondent à des logiques différentes et ne sont pas mobilisés de la même façon par les entreprises : le coût relativement élevé d’un intérimaire fait que ce type de contrat est davantage le fait d’établissements de taille importante (de l’industrie ou des travaux publics, par exemple), alors que les CDD sont plus fréquents dans les petits établissements (des services, du commerce, par exemple). - Part des temps partiels : est considéré comme à temps partiel tout individu qui ne travaille pas à temps complet, évalué par rapport au temps de travail normal ans l’entreprise. - Part des emplois aidés : issus des politiques de l’emploi du moment. Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1999 • Les besoins de main d’œuvre saisonnière et leurs évolutions L'enquête Besoins en Main d'Oeuvre (BMO) de l’ASSEDIC est reconduite chaque année et nous renseigne très précisément sur l’expression de la demande économique en qualifications des entreprises. Méthodologie Elle mesure les intentions (et non les réalisations) de recrutement des employeurs par métier, pour l'année à venir, qu'il s'agisse de créations de postes ou de remplacements. Elle précise également la nature saisonnière ou non du projet de recrutement. L'enquête BMO 2008, septième édition du genre, a été réalisée avec l'ensemble des Institutions de l'Assurance chômage et le concours du Crédoc en novembre 2007. Elle est exhaustive sur son champ et concerne l'ensemble des 1,5 millions d'établissements français affiliés à l'Assurance chômage. Elle permet de produire des résultats au niveau de chacun des 371 bassins d'emploi nationaux. Source utilisée : ASSEDIC, BMO 2008 Le champ couvert par cette enquête est identique à celui des données ASSEDIC portant sur les établissements et leurs salariés. • Caractéristiques et demande d’emploi évolution de la Caractéristiques de la DEFM en 2007 La vocation de ce tableau est de fournir des éléments d’éclairage sur le profil des demandeurs d’emploi : l’âge (les jeunes, les seniors), le niveau de formation, le sexe, la durée de chômage - CLD (chômeurs de longue durée), et les CLD sans diplôme. Il permet de mesurer les populations les plus particulièrement exposées aux difficultés d’accès à l’emploi, par comparaison avec le niveau régional ou départemental. - Numérateur : nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois correspondant à la catégorie considérée. - Dénominateur : nombre total de demandeurs d’emploi en fin de mois. Socio économies locales, Septembre / 2008 54 Evolution de la demande d’emploi entre 2004 et 2007 L’évolution entre 2004 et 2007 permet de mesurer la situation des différentes populations : les jeunes, les seniors, les femmes, les chômeurs de longue durée. Dans une tendance générale de baisse du nombre de demandeurs d’emploi, ce tableau présente par ordre décroissant l’intensité de cette baisse selon le bassin d’emploi. Il permet de comparer la situation du chômage local d’un bassin d’emploi à l’autre. Source utilisée : ANPE, DEFM (Demande Emploi Fin de Mois) Cat.1 au 31/12. • Les difficultés d’accès à l’emploi par métiers Ce tableau rassemble les 10 familles professionnelles qui ont totalisé le plus de demandes d’emploi enregistrées (Cat.1+2+3) entre juillet 2004 et juillet 2007. Le ratio utilisé rapporte les demandes d’emploi aux offres proposées par métier (il est donc inverse du ratio utilisé pour identifier les métiers en tension). Un ratio supérieur ou égal à 1 indique un flux de demandes très élevé par rapport à l’offre d’emploi, c'est-à-dire une probabilité de difficultés d’accès à l’emploi importante sur le métier. Sa pertinence reste néanmoins très dépendante du niveau de couverture par l’ANPE des échanges offres/demandes sur le marché du travail. Cette couverture varie fortement d’une activité à l’autre, et une grande part des emplois est satisfaite par des mobilités d’actifs déjà en emploi et qui, pour la plupart échappent à l’ANPE. Il peut être rapproché des données sur la structure de l’emploi ou les intentions d’embauches par métier. Source utilisée : ANPE –OEE/DEE (cat. 1+2+3) 4 CONDITIONS DE VIE Socio économies locales, Septembre / 2008 55 4 CONDITIONS DE VIE Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi de la Lozère Niveau de formation relativement élevée et faible dépendance aux minima sociaux. • 66% de la population n’a pas atteint le niveau du baccalauréat pour 63% en moyenne régionale. Toutefois, comparée aux zones rurales régionales, la proportion des détenteurs d’un niveau bac et plus est plus élevée en Lozère (25%) qu’à Alès (22%), Limoux (21%), Narbonne (23%), Céret (22%), Lodève (22%), ou encore Béziers (22%). • Le revenu imposable mensuel est inférieur à la moyenne régionale. Comme sur le bassin d’emploi de Narbonne, il s’établit à 1 142 euros pour une moyenne régionale de 1235 euros. • A l’image des bassins d’emploi ruraux de Limoux, Céret, Prades et Ganges le Vigan, la Lozère n’est pas pourvue de zones urbaines sensibles. • Les indicateurs de précarité sociale révèlent une zone relativement épargnée : 2 260 allocataires CAF soit 20% d’entre eux vivent en dessous du seuil de pauvreté pour 36% en région. Parallèlement, la proportion Socio économies locales, Septembre / 2008 56 d’allocataires vivant sans autres ressources que celles versées par la CAF est la plus faible de la région (9%pour 19%). • Au 31 décembre 2006, 976 personnes vivent sous la couverture du RMI (soit 1.8% de la population de moins de 60ans pour 8.5% en région). C’est la plus faible proportion régionale. Entre 2004 et 2006, alors que le nombre de Rmistes progresse de 3% en région, en Lozère, il chute de 2%. Seul, le bassin rural de Prades connaît une situation identique. 4 CONDITIONS DE VIE Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi d’Alès Une précarité sociale des plus marquée de la région. • Le niveau d’étude moyen de la population est modeste : 69% de la population n’a pas atteint le niveau du baccalauréat pour 63% en moyenne régionale. • Le revenu imposable mensuel est l’un des plus faibles de la région derrière les bassins d’emploi de Limoux, Lodève, et Ganges le Vigan. Il s’élève à 1 106 euros (pour une moyenne régionale de 1235 euros). • 5% de la population vit en zone urbaine sensible soit 6 380 personnes ressources que celles versées par la CAF, un record régional après Perpignan. • Les indicateurs de précarité et de dépendance aux minima sociaux révèlent une zone des plus marquée de la région. Le bassin d’emploi d’Alès concentre la plus forte proportion d’allocataires CAF vivant en dessous du seuil de pauvreté. Ils sont plus de 11 000 dans ce cas, soit 42% des allocataires pour 36% en région. 22% (5 800 personnes) n’ont d’autres • Au 31 décembre 2006, 10 573 personnes vivent sous la couverture du RMI (soit 11.3% de la population de moins de 60 ans pour 8.5% en région). Entre 2004 et 2006, le nombre de Rmistes a progressé deux fois plus vite qu’en moyenne régionale (+6% pour 3% en région). Bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze Une population aux niveaux d’études et de revenus relativement élevés. • La structure des qualifications dans les entreprises favorise une concentration de population au niveau d’étude élevé (record régional derrière Montpellier) : seulement 39% de la population est dépourvue de bagages scolaires (pour 43% en moyenne région), tandis que 17% possèdent un niveau étude supérieur BAC et plus pour 15% en moyenne régionale. • Le niveau d’étude moyen de la population est plus élevé qu’ailleurs : 61% de la population n’a pas atteint le niveau du baccalauréat pour 63% en moyenne régionale. Le bassin renferme la plus forte proportion de diplômés du supérieur derrière Montpellier. • Le revenu imposable mensuel est le plus élevé de la région, il s’établit à 1 435 euros pour une moyenne régionale de 1235 euros. • 4% de la population vit en zone urbaine sensible soit 4 180 personnes • Les indicateurs de précarité et de dépendance aux minima sociaux révèlent une zone relativement épargnée : la part des allocataires vivant en dessous du seuil de pauvreté est moins élevée, ils sont 30% dans ce cas pour 36% en région (soit 5 100 personnes). Les allocataires dépendant entièrement des ressources Socio économies locales, Septembre / 2008 57 versées par la CAF sont également moins nombreux (13% pour 19%). • Au 31 décembre 2006, 3 800 personnes vivent sous la couverture du RMI (soit 4.7% de la population de moins de 60 ans pour 8.5% en région). • A noter : Entre 2004 et 2006, le nombre de Rmistes a progressé près de trois fois plus vite qu’en moyenne régionale (+8% pour 3% en région) c’est la plus forte évolution régionale derrière Lodève (+10%). 4 CONDITIONS DE VIE Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi de Ganges Une population de niveau socioculturel plutôt modeste pour une précarité sociale élevée… • Le niveau d’étude de la population est faible : 70% de la population n’a pas atteint le niveau du baccalauréat pour 63% en moyenne régionale. • Comme sur les bassins d’emploi ruraux de Limoux, Céret, Prades et de Lozère, Ganges le Vigan n’est pas pourvu de zones urbaines sensibles. • Le revenu imposable mensuel est l’un des plus faibles de la région derrière les bassins d’emploi de Limoux et Lodève. Il s’élève à 1 098 euros pour une moyenne régionale (1 235 euros). • Les indicateurs de précarité et de dépendance aux minima sociaux révèlent une zone relativement marquée, prés de 3100 allocataires CAF soit (39% pour 36% en région) vivent en dessous du seuil de pauvreté. 20% des allocataires n’ont d’autres ressources que celles versées par la CAF pour 19 % région 19% • Au 31 décembre 2006, prés de 2 500 personnes vivent sous la couverture du RMI (soit 8.7% de la population de moins de 60 ans pour 8.5% en région). Comme à Lodève, entre 2004 et 2006, le nombre de Rmistes a progressé moins vite qu’en moyenne régionale (+1% pour 3% en région). A l’exception toutefois des plus de 50 ans dont le nombre croit plus fortement qu’ailleurs (entre 2004 et 2007 + 35% pour +11% en région). Bassin d’emploi Nîmes Des situations de précarité sociale duales : La plus vaste zone urbaine sensible de la région et un revenu moyen parmi les plus élevé • Pour un territoire urbain, le niveau d’étude de la population est relativement faible : 64% de la population n’a pas atteint le niveau du baccalauréat pour 63% en moyenne régionale. La proportion des diplômés du supérieur est moins élevée (14% pour 15% en moyenne région). • Le revenu imposable mensuel est l’un de plus élevés de la région, derrière les bassins d’emploi de Bagnols-sur-Cèze et Montpellier. Il s’établit à 1 254 euros pour une moyenne régionale de 1235 euros. • 10% de la population vit en zone urbaine sensible soit 33 830 personnes ; c’est la plus forte proportion régionale. • Les indicateurs de précarité et de dépendance aux minima sociaux révèlent une zone un peu moins marquée : Comme en moyenne régionale, 36% des allocataires CAF vivent en dessous du seuil de pauvreté soit 26 650 personnes. La part des allocataires vivant sans autres ressources que celles versées par la CAF Socio économies locales, Septembre / 2008 58 est plus faible qu’en moyenne régionale (18% pour 19% en région). • Au 31 décembre 2006, 24 800 personnes vivent sous la couverture du RMI (soit 8.9% de la population de moins de 60 ans pour 8.5% en région). Entre 2004 et 2006, le nombre de Rmistes progresse, comme en région, de 3%. DE VIE 4 CONDITIONS Quel est le contexte socioculturel dans lequel se construit la demande sociale d’éducation et de formation ? Le niveau de formation de la population Pistes et lecture précautions de Le niveau de revenu et de diplôme des familles conditionnent en partie, par des mécanismes de reproduction sociale, les parcours d’éducation et d’emploi des jeunes. Une population d’un niveau culturel faible (une proportion élevée des niveaux Vbis et VI, et des faibles revenus) peut indiquer l’existence d’un « vivier » potentiel de public à former ou à accompagner. Région Lozère Région Alès-la Grand Combe Niveaux Vbis et VI 43% 45% 43% 50% 39% Niveaux V 20% 21% 20% 22% Niveaux IV 11% 12% 11% 10% Niveaux I, II, III 15% 13% 15% 11% Bagnols- Gangessur-Cèze Le Vigan Nîmes Dpt 30 50% 43% 44% 22% 20% 21% 21% 12% 10% 11% 11% 17% 13% 14% 14% Source INSEE - RP99 - Population 15 ans et plus - (Hors population en cours d'é tude), Traitement OREF-LR Le niveau de revenus de la population Revenu net imposable mensuel moyen en € en 2005 Lozère 1 235 1 142 1 106 2% 2% 2% Evolution des revenus net imposable moyen de 2004 à 2005 Source : DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques, Traitement OREF-LR Revenu net imposable moyen en € en 2005 Bagnols-sur-Cèze 1 435 Montpellier 1 427 Nîm es 1 254 Région 1 235 Céret 1 220 Sète 1 193 Perpignan 1 183 Carcassonne 1 164 Lozère 1 142 Narbonne 1 142 Béziers-Saint Pons 1 137 Prades 1 109 Alès-la Grand Com be 1 106 Ganges-Le Vigan 1 098 Lodève 1 094 Limoux 1 072 Source : DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques, Traitement OR Socio économies locales, Septembre / 2008 59 Alès-la BagnolsGrand Combe sur-Cèze Région Ganges-Le Vigan Nîmes Dpt 30 1 435 1 098 1 254 1 241 2% 5% 1% 2% 4 CONDITIONS DE VIE Pistes et lecture • • précautions de Quels sont les niveaux de précarité sociale du territoire ? Population vivant en dessous du seuil de pauvreté Région Nombre d'Allocataire à bas revenus au 31/12/2006 171 369 Les indicateurs de précarité sociale et de dépendance aux minima sociaux permettent d’appréhender l’importance des familles en situation de pauvreté sur la zone. Ces phénomènes ne sont pas sans effet sur les comportements de formation, d’orientation, de réussite scolaire ou encore de parcours professionnels. Part des Allocataires à bas revenus sur le nombre d'allocataire CAF Source : CAF, Traitement OREF-LR 36% Lozère Région Alès-la Grand Combe Bagnols-surCèze Ganges-Le Vigan Nîmes Dpt 30 2 260 171 369 11 039 5 090 3 074 26 648 45 851 20% 36% 42% 30% 39% 36% 37% Population dépendante à 100% des minima sociaux (RMI, AAH, API) Nombre Allocataire dont les prestations font 100% des ressources au 31/12/2006 Part d'Allocataire dont les prestations font 100% des ressources Source : CAF, Traitement OREF-LR Région Lozère Région Alès-la Grand Combe Bagnolssur-Cèze GangesLe Vigan Nîmes Dpt 30 88 168 1 044 88 168 5 799 2 163 1 547 13 621 23 130 19% 9% 19% 22% 13% 20% 18% 19% Structure et évolution de la population couverte par le RMI Lozère Région Alès-la Grand Combe 145 502 976 145 502 10 573 3 802 8,5% 1,8% 8,5% 11,3% 4,7% 75 761 21,8% 73,7% 1,9% 493 13,4% 70,0% 1,2% 75 761 21,8% 73,7% 1,9% 5 357 20,8% 74,0% 1,9% 2,7% -2,1% 2,7% 4,9% 11,4% 3,5% -0,7% -0,8% 65,0% -5,7% - 4,9% 11,4% 3,5% -0,7% Région • Ces indicateurs confrontés aux niveaux de chômage locaux (notamment CLD), aux niveaux de formation de la population, aux retards scolaires, permettent de mieux appréhender les effets des mécanismes de reproductions des difficultés sociales et leurs conséquences en termes d’exclusion sociale et professionnelle. 31/12/2006 RMI Nombre de personnes couvertes Part du RMI nombre de personnes couvertes sur la population de moins de 60ans au RP99 Allocataires RMI Part Allocataire RMI - 50 ans et plus Part Allocataire RMI - 25 a 49 ans Part Allocataire RMI - 0 a 24 ans Evolution 2004/2006 RMI nombre de personnes couvertes Allocataires RMI (revenu minimum d'insertion) Nombre Allocataire RMI - 50 ans et plus Nombre Allocataire RMI - 25 a 49 ans Nombre Allocataire RMI - 0 a 24 ans Source : CAF, Traitement OREF-LR Bagnols-sur- GangesCèze Le Vigan Nîmes Dpt 30 2 478 24 833 41 686 8,7% 8,9% 8,7% 1 982 19,7% 72,1% 1,1% 1 378 20,5% 71,2% 0,4% 12 380 23,1% 73,4% 2,1% 21 097 22,0% 73,3% 1,8% 6,2% 8,3% 1,3% 2,7% 4,0% 6,9% 18,0% 3,7% 15,7% 9,4% 4,0% 9,2% 0,0% 2,5% 34,8% 0,9% 0,0% 5,1% 10,1% 4,5% -7,2% 5,8% 12,6% 4,5% -1,5% Population vivant en zones urbaines sensibles Région BE Lozère Région Noms des ZUS présentes sur le territoire Population totale de la zone sensible urbaine en 1999 Population total du Bassin d'emploi en 1999 Part de la population ZUS sur population total en 1999 Alès-la Grand Combe Les Cévennes, Pré St Jean, Trescol 141 560 2 295 648 6% Source : INSEE-RP99, Traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 60 73 509 Bagnols-sur-Cèze Ganges-Le Vigan Les Escanaux-Coronelle 141 560 6 380 4 180 2 295 648 133 761 103 151 6% 5% 4% Nîmes Sabatot, Chemin bas d'Avignon, Mas de Mingue, ZUP PissevinValdegour,Centre, La Moulinelle 39 979 Dpt 30 ZUS du BE Alès ZUS du BE Bagnols ZUS du BE Nimes 33 830 44 390 354 618 623 125 10% 7% 4 CONDITIONS DE VIE Méthodologie Ce chapitre traite des paramètres sociaux dans lesquels se construit la demande de formation (rôle de l’ascendance familiale) ou la demande d’emploi (logique de parcours individuel) : niveau socioculturel, revenus, niveau de précarité sociale. Il souligne les effets du fonctionnement du marché du travail local sur les revenus des populations. A travers les indicateurs du niveau socioculturel de la zone (structure et évolution de revenus, part des populations précaires), cette approche souligne les effets du fonctionnement du marché du travail local sur les revenus des populations et montre son impact sur le contexte social du bassin d’emploi. Niveau socioculturel • Niveaux de formation de la population Ce tableau présente pour 1999 la répartition des niveaux de formation de la population totale (de 15 ans et plus ayant terminé ses études). Il met en relief les spécificités du bassin d’emploi. (Le recensement de 1999 constitue la seule source exhaustive pour cet indicateur). L’agrégation des niveaux V bis et VI indique la présence d’une population qui n’a pu acquérir de savoir-faire professionnel en formation initiale. Niveau VI Niveau VI Niveau Vbis Niveaux V Niveaux IV Niveaux I, II, III Niveaux I, II, III aucun diplôme CEP BEPC CAP BEP BAC Brevet professionnel diplôme de niveau BAC + 2 diplôme de niveau supérieur La structure des niveaux de formation peut avoir des incidences sur l’analyse de la demande et de l’offre de formation. Les diplômes obtenus ont été regroupés par niveau de formation : Un niveau de formation particulièrement faible est parfois à relier à un poids élevé des 50 ans et plus. En effet, une population vieillissante relativise cette hypothèse du fait d’une élévation constante du niveau général de formation. - Numérateur : population totale (de 15 ans ou plus) ayant terminé ses études par niveau de diplôme. - Dénominateur : population totale (de 15 ans ou plus) ayant terminé ses études. Source utilisée : Insee – recensement population 1999, exploitation principale. • de la Structure et évolution des revenus de la population Ce tableau présente le niveau moyen de revenu et son évolution sur les années récentes. Ces éléments rapprochés aux poids des familles vivant en dessous du seuil de pauvreté et au taux de dépendance aux minima sociaux présentés plus bas ont pour vocation d’éclairer le niveau de précarité du territoire et ainsi l’hétérogénéité des revenus sur le territoire. Socio économies locales, Septembre / 2008 61 Revenu net imposable moyen : Revenu net imposable de l’ensemble des foyers fiscaux / Nombre de foyers fiscaux Source utilisée : DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques, 2005 Niveau de précarité sociale • Part de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté Il s'agit de la population couverte par un allocataire ou groupe d'allocataire de la Caisse d’Allocation Familiale ayant la caractéristique "bas revenus". On parle d'allocataire à bas revenu lorsque le niveau de ressources brutes déclaré à la CAF par individu est inférieur à un seuil de pauvreté. La notion de bas revenu renvoie à un niveau de ressources brutes par individu et correspond à 50% de la médiane des revenus par unité de consommation de la population vivant en France, soit 735 euros par mois et par unité de consommation en 2004 (année de référence pour les fichiers CAF au 31 décembre 2006). Cette assiette de ressources est ensuite ramenée au nombre de bénéficiaires potentiels, c'est à dire l'ensemble des personnes couvertes par l'allocataire lui même. 4 CONDITIONS DE VIE Part des allocataires à bas revenus sur le nombre d’allocataires - Numérateur : population couverte par des allocataires à bas revenus - Dénominateur : population totale des allocataires CAF Source utilisée : CAF au 31-12-2006 • Population dépendante à 100% des minima sociaux (RMI, AAH, API) Cet indicateur permet d'identifier et de comparer les degrés de précarité des zones étudiées. Il concerne le nombre d'allocataires dont le montant des prestations versées par la CAF au titre d’un minimum social constitue la seule ressource. Il est calculé par le rapport entre le montant des prestations versées par la CAF et l'ensemble des ressources déclarées des personnes vivant dans le foyer de l'allocataire. Les prestations (AAH, API, RMI) représentent ici 100 % des ressources du ménage, et définissent un taux de dépendance total. Source utilisée : CAF au 31-12-2006 Méthodologie • Structure et évolution de la population couverte par le RMI Cet indicateur mesure le nombre de personnes couvertes, c'est-à-dire le bénéficiaire du RMI et ses ayant droit. L’évolution de la population couverte par le RMI doit être considérée en regard de l’évolution démographique. Le RMI est une des trois prestations CAF qui composent les minima sociaux. Le RMI instauré en 1989 a été conçu comme une prestation transitoire, destinée à aider d'abord à l'insertion sociale et professionnelle. Pour bénéficier du RMI, il faut avoir au moins 25 ans (ou assurer la charge d'un ou plusieurs enfants). L'allocation est égale à la différence entre le plafond calculé selon la composition familiale et l'ensemble des ressources entrant au foyer (y compris certaines prestations familiales). Le RMI entraîne l'ouverture de droits sociaux complémentaires : affiliation à l'assurance maladie notamment. Source utilisée : CAF au 31-12-2006 Socio économies locales, Septembre / 2008 62 • Population en ZUS Les zones urbaines sensibles (ZUS) sont des territoires infra-urbains définis par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la ville, en fonction des considérations locales liées aux difficultés que connaissent les habitants. La région Languedoc Roussillon avec ses 24 ZUS se positionne au 14éme rang des 22 régions de France. Source utilisée : Insee – Recensement de la population 1999 5 FORMATION INITIALE Socio économies locales, Septembre / 2008 63 5 FORMATION INITIALE Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi de la Lozère Fort développement de la voie professionnelle et technologique, mais diminution des effectifs dans le secondaire. • En second cycle, le taux de scolarisation des 16-18 ans est supérieur à la moyenne régionale. En revanche, le taux de scolarisation de 19-24 ans est plus faible (49% pour 58% en région) • Les retards scolaires sont inférieurs aux chiffres de l’académie, que se soit au niveau des classes de troisième, ou des terminales générales. • Les taux de réussite au brevet et au baccalauréat sont nettement supérieurs aux performances régionales. dans le même temps, ils ont progressé de 4% en moyenne région. 2 bassins d’emploi ruraux connaissent la même situation :, Ganges, et Limoux,. • La structure de l’offre d’enseignement secondaire est nettement tournée vers la voie professionnelle (record régional derrière Céret) et technologique. • La zone concentre 2.8% des capacités de l’enseignement professionnel initial de la région (CAP BEP BAC PRO et BTS) soit 408 élèves, et draine parallèlement 1.5% des premiers vœux exprimés. • Sur les trois dernières années, les effectifs de l’enseignement secondaire ont reculé de 7% alors que, Socio économies locales, Septembre / 2008 64 5 FORMATION INITIALE Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi d’Alès Une offre d’éducation davantage orientée en voie professionnelle, pour des résultats scolaires plutôt satisfaisants… • En second cycle, le taux de scolarisation des 16–18 ans est proche de la moyenne régionale. En revanche, le taux de scolarisation de 19- 24 ans est un des plus faibles de la région (47% pour 58% en région) • Les taux de réussite au brevet sont inférieurs aux moyennes régionales. A l’inverse ceux des baccalauréats sont supérieurs aux performances régionales. • Les retards scolaires sont conformes aux chiffres de l’académie, que se soit au niveau de la classe de troisième, ou en classe de terminale générale. A l’inverse, comme à Limoux les retards en terminale technologique sont les plus importants de la région. • La structure de l’offre d’enseignement secondaire du bassin est l’une des plus tournée vers la voie professionnelle, en particulier pour la préparation de BEP et dans une moindre mesure de BAC PRO. • Sur les trois dernières années, les effectifs de l’enseignement secondaire ont reculé de - 1% alors que, dans le même temps, ils ont progressé de 4% en moyenne région. 4 bassins d’emploi ruraux connaissent la même situation : Limoux, Ganges la Lozère, Prades. • La zone concentre 6.3% des capacités de l’enseignement professionnel initial de la région (CAP BEP BAC PRO et BTS) soit prés de 913 élèves, et draine parallèlement 4.3 % des premiers vœux exprimés. Bassin d’emploi de Bagnols-sur-Cèze Une offre d’éducation davantage orientée en voie générale, pour des résultats scolaires parmi les meilleurs de la région • En second cycle, le taux de scolarisation des 16 – 18 ans est le plus élevé de la région (96.7% pour 95.2% en moyenne régionale). En revanche, le taux de scolarisation des 19-24 ans est plus faible (49% pour 58% en région). • Les retards scolaires sont faibles en classe de troisième, et terminale technologique. Quant à ceux des terminales générales, ils sont les plus faibles de la région. • Les taux de réussite au brevet sont supérieurs à la moyenne régionale, ceux du baccalauréat sont les meilleurs de l'’académie. • La structure de l’offre d’enseignement secondaire est davantage tournée vers la voie générale. La voie professionnelle prépare davantage au Bac Pro et au BEP. Socio économies locales, Septembre / 2008 65 • Sur les trois dernières années, les effectifs de l’enseignement secondaire ont progressé de 9% ; dans le même temps ils ont progressé 4% en moyenne région. • La zone concentre 3% des capacités de l’enseignement professionnel initial de la région (CAP BEP BAC PRO et BTS) soit prés de 429 élèves, et draine parallèlement 2.5 % des premiers vœux exprimés. 5 FORMATION INITIALE Synthèse des principales caractéristiques Bassin d’emploi de Ganges le Vigan Offre d’éducation en voie générale, et sorties précoces du système scolaire : deux records régionaux • En second cycle le taux de scolarisation des 16-18 ans est très inférieur à la moyenne régionale. Ensuite pour les 19-24 ans le taux de scolarisation enregistré est le plus faible de la région (42% pour 58% en région). • Pourtant les performances scolaires sont satisfaisantes : Les retards scolaires sont faibles en classe de troisième et terminale générale. Quant à ceux des terminales technologiques, ce sont les plus faibles de la région. • Les taux de réussite au brevet sont inférieurs aux performances régionales tandis que ceux du baccalauréat sont meilleurs. • La structure de l’offre d’enseignement secondaire est davantage tournée vers la voie générale : la part des effectifs de la voie générale est la plus importante de la région. A l’inverse, celle de la voie technologique et professionnelle est la plus faible, en particulier pour les BAC PRO quasiment inexistants. • Sur les trois dernières années, les effectifs de l’enseignement secondaire ont reculé de 7% alors que, dans le même temps, ils ont progressé 4% en moyenne région. 4 bassins d’emploi ruraux connaissent la même situation : Ales, Limoux, la Lozère, Prades. • La zone concentre 0.2% des capacités de l’enseignement professionnel initial de la région uniquement sur la préparation au diplôme du CAP, soit 30 élèves, et draine parallèlement 0.1% des premiers vœux exprimés. Bassin d’emploi de Nîmes Des résultats scolaires plutôt modestes pour une offre d’éducation davantage orientée en voie générale… • En second cycle, le taux de scolarisation des 16-18 ans est conforme à la moyenne régionale, en revanche, le taux de scolarisation de 19-24 ans est inférieur (53.5% pour 58% en région) mais reste parmi le plus élevé de l’académie. • Les retards scolaires sont plus élevés qu’en moyenne régionale, qu’il s’agisse des classes de troisième (les plus importants de la région derrière perpignan), ou de terminale générale ou technologique. • Les taux de réussite au brevet sont inférieurs aux performances régionales tandis que ceux du baccalauréat son proche de la tendance régionale. • La structure de l’offre d’enseignement secondaire est davantage tournée vers la voie générale. • Sur les trois dernières années, les effectifs de l’enseignement secondaire ont augmenté de 6% contre 4% en moyenne région. Socio économies locales, Septembre / 2008 66 • La zone concentre 18% des capacités de l’enseignement professionnel initial de la région (CAP BEP BAC PRO et BTS) soit près de 2 540 élèves, et draine parallèlement 21 % des premiers vœux exprimés. • Cette demande indique une plus grande attractivité pour l’offre d’enseignement secondaire. 5 FORMATION INITIALE Quels sont les comportements de scolarisation et les performances scolaires des jeunes locaux ? Pistes et lecture • • précautions de Les comportements de scolarisation peuvent être reliés au niveau socioculturel des familles pour mesurer les effets des mécanismes de reproduction des difficultés sociales sur les parcours scolaires et professionnels des jeunes. Cela peut se traduire par : - Une moindre propension à la poursuite d’étude (cf. Taux de scolarisation). - Une proportion plus élevée de jeunes en retards scolaires. - Une moindre réussite aux examens. Les taux de scolarisation après 16 ans (1999) Région Lozère Région Alès-la Grand Combe Bagnolssur-Cèze GangesLe Vigan Nîmes Dpt 30 Jeunes de 16 à 18 ans 87 155 2 773 87 155 4 892 4 242 1 398 14 746 25 278 Jeunes scolarisés de 16 à 18 ans 82 978 2 665 82 978 4 649 4 103 1 319 14 049 24 120 Jeunes de 19 à 24 ans 171 579 4 587 171 579 7 468 6 013 2 013 25 881 41 375 Jeunes scolarisés de 19-24 ans 99 673 2 235 99 673 3 522 2 953 844 13 846 21 165 Taux de scolarisation entre 16 à 18 ans 95,2% 96,1% 95,2% 95,0% 96,7% 94,3% 95,3% 95,4% Taux de scolarisation entre 19-24 ans 58,1% 48,7% 58,1% 47,2% 49,1% 41,9% 53,5% 51,2% Source : INSEE - RP 99, Traitement OREF-LR Les retards scolaires (2005) Alès-la Bagnols-sur- GangesNîmes Grand Cèze Le Vigan Combe Dpt 30 Région Lozère Région 3ième 6% 4% 6% 6% 4% 5% 7% Terminal Générale 7% 6% 7% 6% 3% 6% 9% 7% Terminal Technologique 26% 22% 26% 34% 22% 17% 29% 29% Région Lozère Région PRESENTS 28 520 829 28 520 1 652 1 359 546 4 799 8 356 ADMIS 22 808 749 22 808 1 256 1 105 391 3 807 6 559 80% 90% 80% 76% 81% 72% 79% 78% 6% Source : Rectorat 2005, Traitement OREF-LR La réussite au Brevet (2006) Tx réussite Alès-la Bagnols-sur- GangesNîmes Grand Cèze Le Vigan Combe Dpt 30 Source : Rectorat 2006, Traitement OREF-LR La réussite au Baccalauréat (2007) Dpt 30 Lozère Région PRESENTS 36 343 729 36 343 1 118 613 127 3 458 5 316 ADMIS 30 235 639 30 235 957 552 108 2 876 4 493 83% 88% 83% 86% 90% 85% 83% 85% Tx réussite Socio économies locales, Septembre / 2008 Alès-la Bagnols-sur- GangesNîmes Grand Cèze Le Vigan Combe Région Source : Rectorat 2007 (candidat scolaire), Traitement OREF-LR 67 5 FORMATION INITIALE Quelle est l’orientation de l’appareil de formation initiale et son évolution ? Pistes et lecture • précautions de L’orientation de l’offre d’enseignement secondaire estelle propédeutique ou plutôt professionnalisante ? Un poids élevé de jeunes en voie générale prédispose à la poursuite d’études et à des profils généralistes sur le territoire alors que des effectifs importants en voie professionnelle favorisent d’avantage l’apprentissage d’un métier et des sorties plus rapide vers le marché du travail. Effectif du second cycle par voie de formation (année 2006-2007) Voie Générale Voie Technologique Bac Technologique Brevet Technicien Voie Professionnelle Région Lozère Région Alès-la Grand Combe Bagnolssur-Cèze Ganges-Le Vigan Nîmes Dpt 30 43,9% 13,1% 13,0% 0,2% 43,0% 10,4% 19,9% 12,1% 0,1% 0,4% 0,2% 32,3% 14,2% 14,2% 0,0% 53,6% 14,2% 24,2% 14,1% 0,0% 0,6% 0,4% 43,9% 13,1% 13,0% 0,2% 43,0% 10,4% 19,9% 12,1% 0,1% 0,4% 0,2% 35,8% 12,6% 12,6% 0,0% 51,6% 12,9% 26,2% 11,9% 0,0% 0,7% 0,0% 50,9% 13,0% 13,0% 0,0% 36,1% 11,1% 21,4% 3,6% 0,0% 0,0% 0,0% 58,2% 9,9% 9,9% 0,0% 32,0% 1,4% 17,9% 12,8% 0,0% 0,0% 0,0% 45,6% 13,0% 12,8% 0,2% 41,5% 9,6% 20,3% 10,6% 0,2% 0,5% 0,4% 44,1% 12,8% 12,7% 0,1% 43,1% 10,3% 21,7% 10,2% 0,1% 0,5% 0,2% 6 008 2 574 588 17 081 26 251 Bac professionnel BEP CAP BMA Mention Complémentaire Autres Total Voie Générale, Technologique et 99 764 3 884 99 764 Professionnelle Source :Rectorat, Région, DRAF, BaseCarto CARIF (hors niveaux I,II,III), Traitement OREF-LR Evolution des effectifs du second cycle (voie scolaire hors agriculture) 2004-2005 2007-2008 Ganges-Le Vigan Nîmes Dpt 30 1 704 832 417 47 9 405 4 261 14 480 7 494 5 308 2 536 464 13 666 21 974 2 933 2 327 1 879 890 389 42 9 716 4 711 14 917 7 970 82 239 1% 5 260 -1% 2 769 10% 431 -7% 14 427 3% 22 887 3% 10% 4% -1% -1% 7% 9% -11% -7% 11% 6% 6% 4% Lozère Région 2ND CYCLE GENERAL & TECH NO YC BT 2ND CYCLE PROFESSIONNEL 54 757 24 415 1 832 1 278 54 757 24 415 2 954 2 354 TOTAL 2nd Cycle 2ND CYCLE GENERAL & TECH NO YC BT 79 172 3 110 79 172 55 336 26 903 1 631 1 260 55 336 26 903 82 239 1% 2 891 -11% 10% 4% -1% -7% 2ND CYCLE PROFESSIONNEL TOTAL 2nd Cycle Evolution 2004-2007 Alès-la B agnolsGrand sur-Cèze Combe Région 2ND CYCLE GENERAL & TECH NO YC BT 2ND CYCLE PROFESSIONNEL TOTAL 2nd Cycle Source : Rectorat, Effectif 2nd cycle (hors apprentissage, hors lycée agricole, hors enseignement spécial) - Traitement OR EF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 68 5 FORMATION INITIALE Pistes et précautions de lecture Quelle est la structure par niveau et dispositif ? Effectifs en formation professionnelle par niveau et, par dispositif (année 2006-2007) CFA Pour éclairer les réflexions sur l’opportunité des ouvertures d’établissements scolaires ou de sections, ces chiffres doivent être reliés : - A la part des jeunes par tranche d’âge sur le territoire. Région Lozère Voie scolaire Voie scolaire CFA Total CFA Voie scolaire Bagnols-sur-Cèze Total CFA Voie scolaire Ganges-Le Vigan Total Voie scolaire CFA Nîmes Total CFA Voie scolaire Dpt 30 Total CFA Voie scolaire Total Niveau III et + 14% 24% 22% 4% 28% 24% 1% 14% 11% 57% 17% 20% 15% 7% 22% 26% 25% 18% 22% 21% Niveau IV 20% 19% 19% 17% 21% 20% 24% 22% 22% 43% 23% 25% 8% 4% 23% 17% 18% 23% 19% 19% Niveau V 65% 57% 59% 75% 51% 55% 73% 65% 66% 59% 55% 77% 89% 53% 57% 56% 57% 60% 59% 0% 4% 1% 2% 0% 1% Non communiqué Total 1% 14 006 40 713 54 719 457 2 276 2 733 673 100% 0% 2 820 3 493 1% 77 1 081 1 158 98 105 203 1 993 Source : CartoCarif 2007 Effectifs en formation professionnelle (année 2006-2007) - A la demande de formation (comportement et performance scolaire). - A la vocation économique et au marché du travail local (demande des entreprises en termes de savoirs faire et de niveaux de qualification). Total Alès-la Grand Combe Région Lozere Ales Bagnols-surCèze Ganges-le Vigan Nimes Dpt 30 Voie scolaire publique 49% 28% 43% 67% 24% 50% 49% Voie scolaire privée 16% 34% 35% 27% 0% 18% 22% Voie scolaire agricole 9% 21% 3% 0% 28% 11% 8% Apprentissage 26% 17% 19% 7% 48% 21% 20% 54 719 2 733 3 493 1 158 203 9 482 14 336 Total Source : CartoCARIF2007 , Traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 69 7 489 9 482 2 841 0% 11 495 14 336 5 FORMATION INITIALE Quelles sont les spécialités de formation offertes localement ? Effectifs en formation professionnelle par spécialité (année 2006-2007) Région Domaine professionnelle OREF Agriculture, viticulture, aménagement Agroalimentaire Artisanat d'alimentation CFA Voie scolaire LOZERE Total CFA 6,2% 5,3% 5,5% 16,8% 1,0% 6,7% 1,3% 0,1% 1,2% 1,8% 10,5% Artisanat d'art et de production 0,8% 2,1% 1,8% 2,2% Artisanat de services 6,5% 3,7% 4,4% 7,7% Assurance - banque - immobilier 0,8% 0,7% 0,7% Voie scolaire 13,4% ALES LA GRAND COMBE Total 13,9% 1,8% 1,3% CFA Total CFA Voie scolaire Total GANGES LE VIGAN CFA Voie scolaire Total NIMES CFA 1,4% 1,1% 0,4% 0,4% 0,3% 1,5% 3,3% 2,8% 2,5% 1,9% 13,9% 5,0% 1,6% 0,8% 0,9% 5,7% 0,3% 14,0% 14,2% 1,0% 1,2% 0,9% 9,1% 0,5% 2,4% 0,4% 1,2% 6,4% 4,6% 4,3% 10,6% 17,3% 1,7% 3,9% 49,4% 8,2% 0,6% 19,6% 8,7% 18,3% 8,1% 11,1% 10,6% 3,3% 12,8% 1,8% 13,7% 1,9% 13,5% 37,7% 15,3% 7,6% 9,6% 4,3% 4,0% 8,2% 13,0% 9,0% 12,1% 9,0% 24,5% 4,3% 4,0% 45,7% 31,0% 1,9% 7,5% 8,3% 11,5% 9,3% 9,1% 52,0% 2,3% 2,2% 3 493 77 1 081 1 158 98 classification Filières professionnelles PRDF Socio économies locales, Septembre / 2008 70 CFA Voie scolaire Total 8,1% 7,2% 5,8% 6,0% 0,6% 2,6% 1,9% 9,2% 0,8% 1,0% 1,8% 5,1% 4,3% 1,0% 3,4% 2,9% 5,5% 4,9% 6,1% 3,6% 4,1% 1,6% 1,3% 13,9% 12,3% 1,1% 1,1% 0,9% 8,4% 0,4% 1,9% 0,4% 11,7% 12,2% 1,1% 0,6% 2,0% 4,0% 0,2% 14,2% 13,2% 0,6% 2,3% 0,6% 9,7% 0,7% 1,6% 0,2% 13,7% 13,0% 0,7% 2,0% 0,9% 8,5% 0,6% 1,3% 0,2% 5,3% 3,6% 8,6% 7,6% 2,7% 12,3% 0,0% 11,8% 14,9% 14,1% 8,3% 7,7% 7,8% 5,8% 11,7% Commerce et distribution 27,8% 11,6% 15,8% 33,3% 11,1% 14,8% 36,8% 12,6% Construction 0,5% 1,7% 1,4% 1,8% 1,5% Culture et communication 0,8% 1,5% 1,3% 3,7% 2,3% 2,5% 2,1% Divers 0,8% 0,9% 0,8% 5,3% 4,4% Environnement 2,1% 10,1% 8,0% 4,8% 4,0% 10,1% Gestion - comptabilité 0,0% 0,5% 0,4% 0,8% Hygiène - Propreté 0,9% 1,7% 1,5% 0,5% 0,4% Informatique, TIC 1,4% 0,5% 0,7% Logistique Métallurgie, électronique et 2,6% 7,2% 6,0% 0,9% 1,5% 1,4% 7,3% 15,0% industrie 0,3% 0,2% 4,8% 4,0% Pêche - aquaculture 0,2% 0,2% 2,3% Prévention -Sécurité Sanitaire Social - Aide a 5,3% 11,8% 10,1% 11,2% 9,3% 3,0% 8,5% domicile 0,4% 10,2% 7,7% 3,8% 3,1% 10,3% Secrétariat 10,1% 6,3% 7,3% 5,7% 11,2% 10,2% 19,5% 9,6% Service de l'automobile 0,4% 0,2% 0,3% 1,3% 1,1% Sport - animation Tourisme - Hôtellerie 10,9% 6,2% 7,4% 10,9% 18,1% 16,9% 6,8% 9,9% Restauration Transport 1,0% 0,6% 0,7% 1,2% 1,7% 1,3% 0,4% 0,7% Travaux publics Total 14 006 40 713 54 719 457 2276 2 733 673 2 820 Source :BaseCarto CARIF 2007 (Formation professionnelle), Traitement OREF-LR, Codification OREF provisoire d'après la 7,5% Total 2,9% 17,4% 10,2% Voie scolaire Dpt 30 3,5% 2,2% 1,5% 1,3% Voie scolaire BAGNOLS SUR CEZE 0,4% 0,3% 0,8% 0,7% 35,2% 22,2% 13,3% 8,1% 9,2% 10,3% 8,1% 8,5% 19,0% 9,9% 11,8% 1,6% 10,0% 1,6% 10,8% 4,6% 0,2% 8,8% 5,7% 0,5% 1,1% 12,7% 1,1% 10,9% 6,2% 0,1% 9,0% 7,5% 0,3% 13,3% 4,6% 6,5% 11,0% 5,8% 6,9% 0,6% 1,0% 1 993 0,6% 0,6% 0,2% 9 482 2,5% 0,7% 2 841 0,8% 0,2% 11 495 1,2% 0,3% 14 336 1,6% 25,1% 105 203 7 489 FORMATION INITIALE 5 Quelle attractivité pour l’offre locale ? Pistes précautions de lecture Ces données nous renseignent sur la taille de l’offre de formation professionnelle proposée par les lycées publics de la zone et sur leur attractivité par diplôme. Capacité d’accueil et attractivité des lycées publics (2007) Part du bassin dans les capacités d'accueil régionales Valeur Valeur Nîmes Dpt 30 Alès-la Grand Combe Bagnolssur-Cèze GangesLe Vigan Nîmes Dpt 30 106 593 870 6% 3% 0% 19% 28% 101 525 810 6% 3% 0% 17% 26% 1 056 1 758 7% 3% 0% 15% 26% 365 473 6% 2% 0% 26% 33% 2 539 3 911 6% 3% 0% 18% 27% Région Lozère Lozère Région Alès-la Grand Combe Bagnols-surCèze BTS 3 070 135 4% 3 070 171 BAC PROFESSIONNEL 3 069 85 3% 3 069 184 BEP 6 862 176 3% 6 862 474 198 CAP 1 423 12 1% 1 423 84 24 Total 14 424 408 3% 14 424 913 429 Capacité d'accueil Part du bassin dans les capacités d'accueil régionales Ganges-Le Vigan 30 30 Source : Rectorat Secteur public, Traitement OREF-LR Part du bassin dans les vœux régionaux Valeur 1er Vœux Région Lozère Lozère Valeur Région Alès-la Grand Combe Bagnols-surCèze BAC PROFESSIONNEL 5 054 63 1% 5 054 284 175 BEP 8 932 155 2% 8 932 527 267 BTS ET ASSIMILES 8 443 167 2% 8 443 185 145 CAP 3 148 Total 25 577 9 394 0% 3 148 2% 25 577 98 Part du bassin dans les vœux régionaux Ganges-Le Vigan 22 40 1 094 627 Source : Rectorat secteur public, Traitement OREF-LR Socio économies locales, Septembre / 2008 71 Nîmes Alès-la Grand Combe Bagnolssur-Cèze GangesLe Vigan Nîmes Dpt 30 27% 921 1 380 6% 3% 0% 18% 1 480 2 296 6% 3% 0% 17% 26% 2 103 2 433 2% 2% 0% 25% 29% 1 106 3% 1% 0% 31% 35% 7 215 4% 2% 0% 21% 28% 968 22 Dpt 30 5 472 5 FORMATION INITIALE Méthodologie Ce chapitre présente, pour chaque zone, les principaux paramètres de l’appareil de formation. Il permet de mesurer l’expression de la demande sociale de formation des jeunes et de leur famille (taux de scolarisation, retards scolaires, réussite aux examens).Il donne une vision des grands équilibres de l’offre de formation professionnelle initiale (place dans l’enseignement secondaire, structure par dispositif, niveau et spécialité, taille et attractivité de l’offre publique). • Taux de scolarisation en 1999 Le taux de scolarisation mesure, pour une tranche d’âge donnée, la plus ou moins grande propension à s’inscrire dans un établissement scolaire. C’est un indicateur de mesure de la demande de scolarisation et de formation. Celle-ci dépend des stratégies des jeunes et de leur famille et du contexte socioculturel ou de revenu dans lequel ils se trouvent. Mais cette demande varie aussi avec la densité de l’offre scolaire ou de formation locale. Les apprentis, considérés par l’Insee comme des actifs en emploi, sont exclus des effectifs scolarisés. Les zones où la formation par apprentissage est très développée présentent parfois des taux de scolarisation entre 16 et 18 ans plus faibles : ici le taux mesure tout autant la sous-scolarisation des jeunes que leur préférence pour une autre voie de formation. De même, compte tenu d’une organisation très polarisée de l’enseignement supérieur, il est probable que les zones disposant d’une ville universitaire présentent une certaine surestimation des taux de scolarisation entre 19 et 24 ans : une grande partie des étudiants réside sur leur lieu d’étude et n’est pas recensée au domicile de leurs parents. Inversement, les zones dépourvues d’enseignement supérieur peuvent présenter une sousestimation du taux de scolarisation entre 19 et 24 ans. - Numérateur : nombre d’individus scolarisés sur la tranche d’âge. - Dénominateur : nombre d’individus recensés sur la tranche d’âge. Source utilisée : Insee – recensement de la population au lieu de résidence 1999, effectifs scolarisés hors apprentis. • Retards scolaires en 2005 Le taux de retard scolaire est un indicateur de la plus ou moins grande difficulté scolaire des élèves inscrits dans les établissements locaux. Il permet d’évaluer la demande de formation locale en termes d’aptitude et de capacité scolaire. Le retard scolaire d’une zone s’apprécie au regard du contexte social local dont il est une expression. Il n’est pas que le reflet du fonctionnement pédagogique. Socio économies locales, Septembre / 2008 72 On considère un élève en retard scolaire dès lors que son âge est supérieur de deux ans et plus à l’âge théorique dans la classe en 2005. L’âge théorique est l’âge qu’a l’élève dans la classe considérée quand il est entré au cours préparatoire à 6 ans. Ces données concernent les élèves scolarisés dans les établissements relevant de l’Éducation nationale, publics et privés sous contrat. Elles sont enregistrées pour l’entrée dans les classes de sixième, la sortie des classes de troisième (générale, technologique et d’insertion), la sortie du second cycle (classes de terminale baccalauréat professionnel, terminale baccalauréat général, terminale baccalauréat technologique, deuxième année de CAP en deux ans, terminale BEP). Source utilisée : Rectorat. 5 • FORMATION INITIALE Réussites aux examens en 2006 Le taux de réussite aux examens est, avec le taux de retard scolaire, un indicateur de performance scolaire des jeunes. Il s’apprécie également au regard du contexte socioculturel local, dont il est une expression. Il n’est pas que le reflet du fonctionnement pédagogique. - Numérateur : nombre de candidats ayant réussi (admis) l’examen. - Dénominateur : nombre de candidats présents à l’examen. Source utilisée : Rectorat. • Structure et évolution des effectifs de l’enseignement secondaire Ces tableaux décrivent la structure et l’évolution des effectifs scolarisés dans la zone par voie d’enseignement. Il renseigne sur la structure de l’offre d’enseignement proposée localement, même si cette offre est très dépendante de la demande des jeunes. Les effectifs retenus sont ceux qui sont inscrits en apprentissage, dans les voies scolaires publiques et privées sous contrat relevant de l’Éducation nationale et du ministère de l’Agriculture. Il s’agit des effectifs inscrits dans une classe (ou formation) relevant du second cycle professionnel ou dans une classe relevant du second cycle général et technologique, quelle que soit l’année dans le cycle. Méthodologie Ces classes sont positionnées dans les niveaux V et IV de la nomenclature des niveaux de formation. Voie professionnelle Sont inclus les effectifs d’apprentis et d’élèves inscrits dans les cycles qui préparent le certificat d’aptitude professionnelle, le brevet d’études professionnelles, le baccalauréat professionnel, le brevet de technicien, le brevet professionnel, le brevet des métiers, le brevet professionnel agricole, le brevet technique des métiers, une mention complémentaire, un titre homologué. Les effectifs des écoles sanitaires et sociales sont exclus. Voie générale, Voie technologique Sont inclus les effectifs inscrits dans les cycles qui préparent au baccalauréat général (voie générale) ou au baccalauréat technologique (voie technologique). - Numérateur : effectifs inscrits dans la voie. - Dénominateur : total des effectifs inscrits dans l’ensemble des voies. Sources utilisée : rectorat, enquêtes de rentrée – direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt, enquête rentrée– direction de la Formation et de l’Apprentissage de la Région. Les données sur l’évolution des effectifs entre 2004 et 2007 ne portent que sur les formations scolaires sous tutelle du Ministère de l’Education nationale (Source : Rectorat). Socio économies locales, Septembre / 2008 73 • Offre de formation professionnelle initiale par dispositif et niveau On entend par formation professionnelle initiale les voies scolaires publiques et privées sous contrat relevant de l’Éducation nationale et du ministère de l’Agriculture, ainsi que l’apprentissage. Les effectifs retenus sont ceux qui sont inscrits en apprentissage, dans les voies scolaires publiques et privées sous contrat relevant de l’Éducation nationale et du ministère de l’Agriculture. Il s’agit des effectifs inscrits dans un cycle (toutes années d’étude confondues) conduisant à l’obtention d’un diplôme attestant d’une compétence professionnelle directement utilisable sur le marché du travail, classé dans la nomenclature des niveaux de formation. Niveau III et plus Part des effectifs visant l’obtention du brevet de technicien supérieur, brevet de technicien supérieur agricole, diplôme universitaire de technologie, diplôme d’études comptables et financières, diplôme des métiers d’art, diplôme national de technicien supérieur, diplôme d’État, titre homologué. Niveau IV Part des effectifs visant l’obtention du baccalauréat professionnel, brevet de technicien, brevet de technicien agricole, brevet technique des métiers, brevet professionnel, brevet des métiers, brevet des métiers d’art, mention complémentaire, titre homologué. 5 FORMATION INITIALE Niveau V Part des effectifs visant l’obtention du brevet d’études professionnelles, brevet d’études professionnelles agricoles, brevet professionnel agricole, certificat d’aptitude professionnelle, certificat d’aptitude professionnelle agricole, diplôme professionnel, mention complémentaire, titre homologué. - Numérateur : nombre d’effectifs en formation du niveau (ou dispositif) considéré. - Dénominateur : nombre d’effectifs en formation dans tous les niveaux (ou dispositifs). Source utilisée : CARIF – Base Carto. (Rectorat, direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt, direction de la Formation et de l’Apprentissage de la Région). Méthodologie • Offre de formation professionnelle initiale par spécialité La nature des effectifs, le champ couvert et les sources sont identiques aux tableaux précédents par niveau ou dispositif. La nomenclature de filière utilisée est conforme à la classification par filière professionnelle proposée par le Plan Régional de développement de la formation professionnelle – PRDFP. • Attractivité de l’offre de formation professionnelle du secteur public L’appréciation de l’attractivité fait référence, d’une part au nombre de premiers vœux exprimés pour les sections professionnelles des lycées publics relevant de l’Éducation nationale et pour les premières années de CAP, BEP, BAC. PRO., BTS, et d’autre part à la capacité d’accueil évaluée par le Rectorat. Cela ne concerne donc que les seuls diplômes préparés dans les établissements publics de la zone. Part de la zone dans les vœux 1 régionaux - Numérateur : vœux 1 reçus par les établissements de la zone - Dénominateur : vœux 1 émis sur l’ensemble de la région Part de la zone dans la capacité d’accueil régionale - Numérateur : capacité d’accueil des établissements publics de la zone - Dénominateur : capacité d’accueil de l’ensemble des établissements publics de la région. Socio économies locales, Septembre / 2008 74