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Dossier technique L’humidité dans l’habitation Inno’vision Technology (Siège social) 12 Place des Marronniers 21700 Chaux Nuits-Saint-Georges 03 80 770 770 www.murinnov.fr – www.airasec.fr Mail : [email protected] Une vision novatrice et technologique du traitement de l’humidité. Inno’vision Technology Adresse : 12 Place des Marronniers – Chaux 21700 NUITS-SAINT-GEORGES Tel. 03 80 770 770 – www.murinnov.fr – www.airasec.fr met à votre disposition avec et sur tout le territoire national 25 années d’expérience avec une équipe de professionnels expérimentés, spécialisés dans le traitement de l’humidité. Sommaire I. L’humidité : une vraie problématique avec des conséquences multiples ...................................... 4 L’humidité dans les murs et les sols provoque de graves conséquences sur la santé, sur l’habitation et sur vos dépenses ......................................................................................... 4 II. a) L’apparence ............................................................................................................................. 5 b) La structure.............................................................................................................................. 5 c) Vos dépenses ........................................................................................................................... 5 D’où vient l’humidité ....................................................................................................................... 6 Qu’est-ce que la capillarité ................................................................................................. 6 III. Conséquences de l’humidité dans les murs .................................................................................. 10 IV. Comment reconnaitre les différents types d’humidité ................................................................. 13 Différents cas de remontées capillaires par les murs et les sols : .................................... 14 V. L’humidité dans l’air (condensation) : ........................................................................................... 14 VI. Diagnostic ...................................................................................................................................... 18 Pour faire un bon diagnostic : ........................................................................................... 18 Eléments permettant d’affiner le diagnostic .................................................................... 19 VII. Diagnostiquer les remontées capillaires ....................................................................................... 23 VIII. Les différentes techniques utilisées pour combattre l’humidité .................................................. 24 IX. Le procédé MURINNOV : un brevet international ..................................................................... 31 X. Le système de déshumidification et bio-décontamination AIRASEC et AIRSAIN .......................... 32 XI. Fiche d’aide au diagnostic ............................................................................................................. 33 www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 3 I. L’humidité : une vraie problématique avec des conséquences multiples Elle peut entrainer d’irréversibles dégradations sur l’habitation, de lourdes pertes financières et de sérieux problèmes de santé (il est désormais établi que les maladies respiratoires comme l’asthme, la rhinite ou la bronchite touchent plus de huit fois sur dix les personnes vivant dans une habitation trop humide). Ce dossier recense les conséquences de l’humidité sur la vie quotidienne et présente les principaux procédés existants pour traiter l’assèchement des murs, depuis ceux traitant les symptômes jusqu’aux procédés traitant la source du problème. L’humidité dans les murs et les sols provoque de graves conséquences sur la santé, sur l’habitation et sur vos dépenses 1) La santé, l’humidité dans les murs ou les sols a pour conséquence systématique une augmentation du taux hygrométrique de l’air. (Cette humidité ambiante provoque une mauvaise odeur persistante caractéristique) C’est justement cette humidité ambiante profonde qui est la source de sérieux problèmes de santé. Rhumatismes, arthrose, prolifération d’acariens, asthme, allergies, affections respiratoires. L’humidité est très souvent le facteur déclenchant et amplificateur. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 4 2) L’habitation, l’eau présente dans le mur provoque des effets sur son apparence et sur sa structure : a) L’apparence - Revêtements de sols déformés (moquettes, parquet, …) Revêtements des murs (cloques sous la peinture, décollement des papiers peints,…) Apparition de salpêtre effritement des murs, des enduits boiseries attaquées par les champignons (mérules) moisissures attaquant même les vêtements ou les chaussures b) La structure La structure même de l’habitation peut même être touchée : éclatement des murs par l’effet du gel, désagrégation des fondations minées par la corrosion, etc… c) Vos dépenses Les consommations de chauffage peuvent augmenter de 20% (les matériaux humides augmentent fortement leur conductibilité thermique (jusqu’à 37 fois plus)). www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 5 II. D’où vient l’humidité La structure de la construction et l’environnement sont déterminants : - l’âge de la construction et la nature des matériaux : les méthodes de construction et les matériaux utilisés en fonction des périodes sont des indicateurs forts le lieu géographique et l’environnement : proximité d’une nappe phréatique, ru souterrain, pente du terrain et structure du sol - Qu’est-ce que la capillarité Si l’on plonge un tube en verre de faible diamètre dans un récipient contenant de l’eau, contrairement aux lois hydrostatiques, l’eau s’élève dans le tube. Le phénomène de capillarité est une conséquence de l’existence d’une tension électrique superficielle se créant à la surface, séparant le liquide et le solide. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 6 En fonction de la perméabilité des matériaux utilisés lors de la construction d’un mur d’une maison bâtie sur une nappe phréatique, l’eau remontera dans le mur de la même façon que l’eau dans le tube de l’expérience. Ceci démontre que la nature des matériaux qui constituent les murs porteurs va avoir une importance dans ce phénomène de remontée d’eau. Pour simplifier, nous pouvons classer ces matériaux en deux types différents : 1) ceux offrant une très faible perméabilité à l’eau : granit, marbre, basalte. 2) Ceux offrant le moins de résistance au passage de l’eau : calcaire tendre, grès, mortier de plâtre et de manière générale, tous les matériaux perméables et légers. Les premiers sont de bons conducteurs thermiques, pas les seconds. Il s’agit donc de déterminer la perméabilité et la porométrie des matériaux. La porosité est une notion assez connue : il s’agit du rapport du volume des vides au volume total. Un simple regard sur le matériau permet d’en définir la nature. Les vides peuvent se présenter bout à bout ou être séparés les uns des autres. Si ces cavités se rejoignent, elles forment un ensemble de canaux où l’eau pourra s’infiltrer. Si au contraire elles ne communiquent pas entre elles, l’eau ne pourra pénétrer dans le matériau. D’où l’importance de connaitre le rapport des pores ouverts et leurs dimensions : c’est ce que l’on appelle la porométrie. Elle détermine directement la capacité du matériau à absorber plus ou moins d’eau. Plus le matériau aura des pores ouverts fins, plus son pouvoir absorbant sera grand. C’est la raison pour laquelle les matériaux utilisés pour la réalisation d’un mur vont réagir plus ou moins en présence d’eau. C’est la norme NF B10 502 qui en définit le coefficient de capillarité. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 7 Porosité des différents matériaux - Béton, de 10 à 27 % Brique, de 18 à 26 % Calcaire, de 1 à 45 % Enduit, de 20 à 35 % Matériau sec : perméabilité moyenne de 35,4 % avec une contrainte de rupture de 124,46 bars Matériau saturé : perméabilité moyenne de 36 %, avec une contrainte de rupture de 55 bars, soit 55 kg/cm2 Lorsqu’un mur est revêtu d’un enduit, leur porométrie est souvent différente. Le niveau d’humidité de l’enduit apparait différent de celui du mur imprégné d’eau. Il faut en tenir compte lors des prises de mesures d’humidité. Plus le matériau est perméable, plus l’assèchement sera rapide et sa fin dépendra de l’équilibre hygrométrique entre le mur et la pièce. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 8 Dans un matériau gorgé d’eau, la vitesse de l’évaporation de l’eau se fera en fonction de l’hygrométrie interne et externe. Différence d’humidité entre le mur et le parement Exemple : La capacité d’un matériau comme le mortier de chaux naturelle est trois fois supérieur à celui d’un mortier ciment, matériau imperméable qui ralentira d’autant la durée d’assèchement sur plusieurs mois. Celle-ci prend fin lorsque l’équilibre entre l’hygrométrie du mur et celle de la pièce est atteint. La situation de la construction aura aussi un rôle à jouer, car il faut savoir qu’un mur ensoleillé s’évapore 3 fois plus vite qu’un mur à l’ombre. Tenir compte également du vent et de l’hygrométrie extérieure. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 9 Conclusion pratique : du début du traitement à la fin de l’assèchement, un temps assez long peut s’écouler en fonction de l’ensemble des éléments que nous venons de voir. Aussi, deux précautions sont à prendre : - III. Aérer le local, Ne pas mettre de papier ou de peinture tant que l’assèchement n’est pas définitivement atteint Utiliser éventuellement un assécheur d’air ou déshumidificateur. Conséquences de l’humidité dans les murs Les dégradations entrainées par l’humidité dans le matériau avec le temps sont physiques, chimiques et biologiques. 1) Augmentation de l’épaisseur du mur L’augmentation du taux d’humidité du matériau est liée à l’augmentation de son volume et inversement. Les briques, constituées d’argile, sont très sensibles à ce phénomène. Infiltration provoquée par les intempéries 2) Fragilisation du matériau La pression intérieure que subit le matériau sous l’action de l’eau se fragilise. L’eau tend à sortir du matériau, ajoutant une pression qui s’additionne aux contraintes exercées initialement sur lui. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 10 Conséquences sur la pierre : elle souffre de desquamation lors de l’attaque de l’humidité dans son milieu. Cela peut apparaitre sur les parements lors de pénétrations latérales, ou en bas du mur pour les remontées capillaires. Elle subit une attaque de l’acide sulfurique originaire de l’air ambiant (en ville) et de l’eau mélangée au carbonate de calcium qu’elle contient, le tout aboutissant à une dégradation importante en surface sur quelques centimètres d’épaisseur, dégradation constituée de sulfate hydraté de calcium, appelé gypse, pouvant aboutir à un décroutement. Apparaissent également des dégradations du mortier jointant les pierres entre elles lorsque celui-ci est trop riche en liant hydraulique. L’humidité peut également développer, sur certaines pierres calcaires ou briques, des attaques d’origine biologique et participer à la destruction des bois. Le mur plus épais protège davantage contre les intempéries 3) Sensibilité thermique Les briques et les pierres dont la perméabilité dépasse deux tiers éclatent à l’intérieur sous l’action du gel. En effet, celui-ci dilate les pores remplis d’eau. Ceci se manifeste sous forme de fissures, ébrèchements dans les angles, décroutement par plaques, écaillement et enfin, éclatement de la brique ou de la pierre entière. 4) Transmetteur thermique Les matériaux humides augmentent fortement leur conductibilité thermique. L’eau contenue dans les pores initialement vides transmet les écarts thermiques que ceux-ci subissent. Un matériau humide peut voir sa conductibilité augmenter jusqu’à 37 fois. L’eau, en migrant à travers le mur, déplace avec elle des éléments solides (TH) et plus particulièrement des sels originaires du sol ou du mur même, les crypto-efflorescences, qui vont finir leur cheminement à travers le mur par une évaporation en surface. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 11 Différents types de crypto-efflorescences apparaissent dans le mur : - Les nitrates de sodium, potassium ou calcium, originaires du sol, soit des déchets organiques, soit des nappes phréatiques polluées - Les sulfates de sodium et de magnésium, originaires des constituants du mur Dans le cas d’efflorescences migrant à travers des remontées capillaires, celles-ci délimiteront par une ligne horizontale la zone humide de la zone sèche. Les murs constitués d’éléments ferreux prendront une coloration jaunâtre. Ceci pourra parfois aider à affiner son diagnostic. La corrosion subie alors pourra entrainer des dégradations avec le temps, à l’extérieur même du bâtiment. Les parements fissurés laisseront passer l’eau qui dans le temps laissera aussi des traces. Lorsque la construction est récente, la recherche des causes de l’humidité sera plus rapide et facile. Lorsque la bâtisse est ancienne, cela se complique. 5) Conséquences biologiques Bactéries et champignons. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 12 IV. Comment reconnaitre les différents types d’humidité Il peut arriver que l’origine de l’humidité dans les murs soit plus complexe à déterminer. Aussi, la précision et la rigueur de votre analyse technique vous permettront d’en différencier les cas qui se présentent avec plus de clarté pour votre raisonnement. 1) Remontées capillaires Elles se situent à la base de la construction à partir de la fondation, quelques fois jusqu’au sommet du mur. Elles se présentent de façon uniforme et permanente par une ligne horizontale plus ou moins visible. Une mesure de croissance du taux d’humidité de bas en haut permet de les identifier. Muni d’un appareil détecteur d’humidité, mesurer à la base du mur puis à 40 cm au-dessus et ainsi de suite. Si les pourcentages sont décroissants, il s’agit probablement de remontées capillaires. 2) Infiltrations latérales Elles sont situées dans les caves et les rez-de-jardin. Elles peuvent augmenter avec les précipitations et se trouvent sur tous les murs en contact avec la terre ou les roches extérieures. Une mesure constante du taux d’humidité permet de les identifier. Les mesures d’humidité doivent être espacées de 40 à 50 cm en hauteur et de 1 m latéralement. Si les mesures sont constantes ou très proches, il s’agit d’infiltrations latérales. 3) Condensation Elle se situe à tous les niveaux de la construction. Un simple constat de l’hygrométrie et de la mauvaise aération explique la présence d’humidité vers le haut du mur et au plafond, généralement plus importante en milieu fermé ou mal aéré. 4) Généralités Un mur maitre ayant des remontées capillaires transmettra son humidité aux cloisons juxtaposées, pouvant donner dans un premier temps l’impression que toutes les pièces ont des remontées capillaires. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 13 Différents cas de remontées capillaires par les murs et les sols : - Eau de pluie ou arrosage – sol et façade Nappe phréatique (la plus répandue) – sol Contact avec la terre – sols et côtés Rupture de canalisation enterrée, défaut d’étanchéité du regard collecteur d’eau de pluie, d’égout ou fosse d’évacuation Déversement des eaux de voierie contre le bâtiment Défaut d’étanchéité des fondations, arrosage intensif à proximité Absence de fondations Dégradation des matériaux ayant plus de mal à évacuer l’eau qu’auparavant Les suites d’une inondation : de nombreux cas de remontées capillaires ont été détectés quelques semaines après une inondation. Les murs, pourtant secs auparavant, ne sèchent plus. L’humidité ayant pénétré dans le mur, elle a rejoint l’humidité du sol et le phénomène de remontées capillaires s’est activé. La nature du sol sur lequel est construite la maison aura une grande importance, selon la capacité à évacuer ou non l’eau stockée sous la maison. V. L’humidité dans l’air (condensation) : L’hygrométrie élevée (taux d’humidité dans l’air supérieur à 60 %) est un problème récurrent dans les habitations. De nombreux facteurs peuvent être à l’origine d’une accumulation de l’humidité dans l’air. Cette humidité ambiante a des conséquences importantes sur la qualité de l’air et le bienêtre. C’est un phénomène très courant dans les habitations qui ne disposent pas d’aération suffisante ou des constructions anciennes. L’air n’est pas assez renouvelé et l’humidité s’accumule. Ce manque de ventilation naturelle a de nombreuses conséquences sur la qualité de l’habitat. Les conséquences sont nombreuses pour la santé et pour l’habitation : Pour la santé : c’est sans doute la plus néfaste des conséquences. Non seulement l’air est chargée d’humidité, ce qui rend le milieu favorable au développement des microbes, bactéries, acariens et champignons mais une maison dont l’air n’est pas renouvelé correctement est aussi un accumulateur de pollution. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 14 Pour la maison : - Condensation (présence de gouttelettes sur les vitres ou sur les zones froides des murs, sensation permanente d’humidité) Moisissures (développement parfois très important de moisissures, apparition de taches) Surconsommation de chauffage Odeurs nauséabondes (se ressent dès qu’on entre dans la pièce) Meubles humides qui s’abiment Vêtements humides et odorants Accumulation d’humidité dans les papiers, cartons Votre intérieur 5 à 10 fois plus pollué que l’extérieur : Après deux années de recherches effectuées par 36 scientifiques à l’échelle mondiale sur la qualité de l’air intérieur, relatives à l’humidité et aux moisissures, l’Organisation Mondiale de la Santé a rendu ses conclusions. Il en résulte que les occupants des bâtiments (publics ou privés) humides ou contenant des moisissures ont un risque qui peut être jusqu’à 75% supérieur à la normale d’être atteints de symptômes respiratoires et d’asthme. L’OMS estime que 20 à 30% des ménages dans l’Union Européenne connaissent des problèmes d’humidité. Par ailleurs les bactéries et les champignons liés à l’humidité ainsi que les produits chimiques présents naturellement dans la maison sont à l’origine ou peuvent aggraver les problèmes de santé, notamment chez les enfants. 13% des cas d’asthme infantile seraient dus à l’humidité des logements. (source : OMS) Plusieurs études (OQAI -Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur-, UFC-Que Choisir …) ont montré que l’air que nous respirons est 5 à 10 fois plus pollué à l’intérieur qu’à l’extérieur. Le Radon : un risque naturel Le radon, gaz radioactif d'origine naturelle, représente le tiers de l'exposition moyenne de la population française aux rayonnements ionisants. Il est présent partout à la surface de la planète et provient surtout des sous-sols granitiques et volcaniques ainsi que de certains matériaux de construction à des concentrations variables selon les régions. Les concentrations varient aussi en fonction des caractéristiques du bâtiment et de sa ventilation. Le radon peut se concentrer dans les endroits clos (cave, vide sanitaire, pièces d'habitations). Le radon, qui s'accumule dans les sous-sols et les vides sanitaires, entre dans les maisons par différentes voies (fissures, passages de canalisation, etc.). Le radon est un des agents responsables du cancer du poumon, toutefois bien loin derrière le tabac. Dans plusieurs parties du territoire national, le radon accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 15 C’est le risque de cancer du poumon qui motive la vigilance à l’égard du radon dans les habitations ou autres locaux. Le radon et ses descendants solides pénètrent dans les poumons avec l’air respiré. Ces descendants émettent des rayonnements alpha qui peuvent induire le développement d’un cancer. En France, le cancer du poumon est responsable d’environ 25 000 décès chaque année (Référence : Données nationales de mortalité en 1999). Une évaluation quantitative des risques sanitaires associés à l’exposition domestique au radon, effectuée en France métropolitaine en 2004, permet de conclure que le radon pourrait jouer un rôle dans la survenue de certains décès par cancer du poumon dans une proportion qui pourrait atteindre 10 %. Ces estimations tiennent compte de la variabilité des expositions au radon sur l’ensemble du territoire, de l’interaction entre l’exposition au radon et la consommation tabagique ainsi que des incertitudes inhérentes à ces types de calculs. (source : IRSN) Trois grands facteurs concourent à cette pollution intérieure : 1) un cadre réglementaire encore flou qui autorise encore trop de substances dangereuses dans de nombreux produits de consommation 2) des logements mal ventilés et construits avec des matériaux polluants 3) le manque d’information des consommateurs sur les risques induits par certains produits ou certaines pratiques. Les causes principales de l’humidité dans l’air : Elles sont nombreuses et il est préférable de bien les identifier. En traitant l’air humide d’une maison sans avoir identifié précisément les origines, on peut passer à côté de la véritable source et ne traiter que les conséquences. (ex : si la cause de l’humidité provient des murs, en asséchant l’air, on ne règle pas le problème, les murs continuent de se dégrader et la solution mise en place ventilera en vain. Cela peut même engendrer des surcoûts d’électricité importants et amplifier le phénomène de remontées d’humidité du mur…) 1) L’hygrométrie élevée dans l’habitation est due principalement à une insuffisance de ventilation du volume concerné. D’autres facteurs contribuent à ce phénomène : Toute forme de vie dans une habitation est une source d’humidité : a) La respiration b) la cuisine c) l’utilisation des salles d’eau sont autant de facteurs créant de l’humidité. Parallèlement à ce problème d’aération, il peut y avoir d’autres origines ou amplificateurs de ce problème : www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 16 2) Des murs humides subissant des remontées capillaires sont un facteur aggravant de l’humidité dans la maison 3) Un suintement d’eau d’une canalisation dans la dalle ou dans le mur contribue aussi indirectement à cet apport d’humidité La phase de diagnostic est donc essentielle pour comprendre et déterminer quelle solution mettre en œuvre. Quelle solution choisir pour traiter les problèmes de ventilation ? Pour que la maison reste saine, il est nécessaire qu’une circulation d’air adaptée au volume existe entre l’intérieur et l’extérieur de la maison. C’est cet échange d’air qui va permettre d’équilibrer le taux d’hygrométrie de la maison. En règle générale, les portes et/ou fenêtres des habitations disposent de grilles d’aération. Elles permettent d’équilibrer le taux d’hygrométrie de l’intérieur de la pièce avec l’hygrométrie de l’extérieur. Elles sont efficaces pour réguler naturellement le taux d’hygrométrie mais elles ne permettent pas d’assainir la qualité de l’air. La VMC simple flux : elle aspire l’air depuis des bouches d’aération dans les pièces d’eau. L’air aspiré est évacué à l’extérieur de la maison. Elle nécessite bien sûr que les fenêtres des pièces à vivre soient équipées de grilles d’aération. Peu efficace sur un réel problème d’humidité dans la maison, elle a aussi un impact important sur les coûts de chauffage puisqu’elle fait rentrer de l’air froid et évacue de l’air chaud. Perte énergétique de 25 % environ. La VMC double flux : Uniquement prévue pour une construction de bâtiment neuf, ce type de ventilation évite les déperditions énergétiques. Efficace pour réguler l’hygrométrie de l’habitation, elle n’a aucun effet sur la pollution intérieure. Les systèmes de ventilation inversée : ces systèmes de ventilation captent l’air extérieur et le canalisent à l’intérieur de la maison pour créer une légère surpression, ce qui permet de renouveler l’air de la maison. Ce procédé est très efficace si et seulement si les 4 conditions suivantes sont réunies : 1) 2) 3) 4) Filtration de l’air extérieur à moins de 1 micron Bio-décontamination active du filtre Préchauffage de l’air à 18°C Bio-décontamination de l’air de l’habitation (fongicide, bactéricide) Si ce n’est pas le cas, l’effet obtenu peut être à l’opposé de l’objectif et amplifier les problèmes déjà existants. En effet, sans filtration ni actions bactéricide et fongicide, on ajoute à l’intérieur de la maison en plus de la pollution déjà présente la pollution venant de l’extérieur. (voir page 15 sur la pollution de l’air à la maison). Au même titre qu’il ne vous viendrait pas à l’esprit d’utiliser un aspirateur sans son www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 17 récupérateur de poussières (sac ou réceptacle), un système de ventilation doit être capable de débarrasser l’air capté à l’extérieur de tout ce qui peut nuire à ses qualités à l’intérieur de la maison. Le système AIRASEC traite simultanément l’ensemble des problèmes liés à l’humidité ambiante, la pollution intérieure, les nuisances du radon à long terme, les moisissures et les odeurs dans la maison. Il s’agit d’une solution facile à mettre en œuvre et qui garantit l’assainissement des zones traitées de manière durable. (voir page 32) VI. Diagnostic Pour faire un bon diagnostic : 4) Ne jamais écarter une hypothèse trop rapidement 5) Tenir compte de l’influence de la saison sur l’évolution du mal (précipitations, soleil, vent…) 6) Voir si les dégradations ont augmenté dans le temps avec des arrivées d’eau plus importantes, ou si le matériau résiste moins. Le diagnostic est très important. De sa qualité dépend la nature et l’efficacité de l’intervention à venir. Il est nécessaire de tenir compte de : 1. 2. 3. 4. 5. L’emplacement du bâtiment concerné La nature du terrain, le niveau du sol, l’environnement immédiat L’historique de la dégradation L’importance réelle des dégâts Les remèdes éventuels apportés au fur et à mesure. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 18 Eléments permettant d’affiner le diagnostic 1) A l’intérieur du bâtiment a) Niveau inférieur (cave, rez-de jardin…) - Ligne continue à la base du mur, périodiquement durant l’année : voir les évacuations d’eau, canalisations, drains… - Ligne discontinue toute l’année à la base du mur dans des matériaux hétérogènes : nous pouvons conclure à une remontée capillaire. Prendre des mesures d’humidité de bas en haut. - L’humidité est visible sur l’ensemble général du mur, celui-ci étant bâti contre la terre, ou un remblai : on peut conclure à une infiltration latérale. - Ligne d’humidité continue toute l’année à la base du mur : phénomène de remontée capillaire. - Mur où les apparitions d’humidité sont liées à la saison : infiltration d’eau de pluie. - Mur où l’humidité est accidentelle : voir les canalisations passant par le mur à son niveau supérieur, ainsi que les fuites. - Ligne d’humidité continue et à mi-hauteur, correspondant à la profondeur de l’enterrement du mur contre le remblai : phénomène d’infiltration latérale. - L’humidité est cantonnée plutôt vers le haut du mur et le plafond, de façon permanente : phénomène de condensation (pas d’aération, pont thermique…) - L’humidité est cantonnée dans le plafond, de façon permanente ou intermittente : infiltration par des pluies ou canalisations (à vérifier selon la nature et la situation de la construction). b) Niveau rez-de-chaussée - Présence d’humidité sur les parois du mur, principalement vers le haut et le plafond, de façon intermittente, dans un local sans aération (pont thermique) : phénomène de condensation. - Présence d’eau dans le mur matérialisée par une ligne discontinue, ou par des taches, de façon permanente : humidité accidentelle, voir les canalisations. - Ligne d’humidité se manifestant de la base du mur continuellement, l’ensemble du mur ayant laissé apparaitre une décroissance de bas en haut, de façon permanente : nous pouvons conclure à une remontée capillaire. - Présence d’humidité permanente au sol, dans le cas où il n’y a pas de cave : remontée capillaire. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 19 c) Niveau supérieur Nous pouvons appliquer le même principe d’analyse que pour le rez-de-chaussée, mais en sachant que l’origine des phénomènes évoqués précédemment est souvent plus immédiat et plus simple à déceler, mettant en cause plus souvent des problèmes d’infiltrations. 2) A l’extérieur du bâtiment - - Ligne humide permanente à la base du mur, correspondant à une même hauteur sur le parement intérieur : remontée capillaire Ligne d’humidité discontinue périodiquement à la base du mur : origine accidentelle mettant en cause l’état de la construction (absence de gouttière…). Ligne humide discontinue permanente à la base du mur, les matériaux de construction étant hétérogènes : remontée capillaire (après avoir écarté le cas de figure précédent). Auréoles ou efflorescences à différentes hauteurs du mur, durant la saison des pluies, ne mettant pas en cause la construction : infiltration de la pluie. Surélévation du terrain postérieure à la construction www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 20 Influence de la nappe phréatique sur les fondations www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 21 Conséquences des pluies sur les murs (infiltrations) www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 22 Conséquences des pluies sur les murs (projections) VII. Diagnostiquer les remontées capillaires Le diagnostic du phénomène de remontées capillaires est beaucoup plus simple que ce que nous pouvons généralement lire ou entendre. Certes, le phénomène peut avoir quelques points communs avec d’autres causes d’humidité qu’il faut savoir écarter mais en répondant à des questions clés et en procédant à des mesures en suivant un protocole simple, il est assez aisé de faire un diagnostic clair et précis pour un spécialiste du domaine. On utilise généralement un appareil portable qui mesure l’humidité du parement par résistivité et capacité. La résistivité électrique d’un matériau étant inversement proportionnelle à sa teneur en humidité. Limite de ce type d’appareil La nature de l’eau et la concentration des sels contenus dans l’eau du mur peuvent influencer la mesure. En effet, le mur sera plus ou moins chargé en acides et sels suivant les endroits où seront prises les mesures, faisant apparaitre des différences entre elles de l’ordre de 10 à 15 %, la conductibilité de l’eau variant en ces différents points de mesure. Si cela peut être suffisant pour faire un diagnostic, il peut être nécessaire dans certains cas d’utiliser des mesures plus précises. La seule technique satisfaisante, est alors le carottage avec analyse ultérieure des prélèvements en laboratoire. Connaissant les variations des mesures prises, on peut alors déterminer le type d’humidité devant lequel on se trouve. Un hygromètre peut être nécessaire pour affiner son analyse. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 23 VIII. Les différentes techniques utilisées pour combattre l’humidité 1) L’électrophorèse C’est le déplacement de particules chargées en solution ou en émulsion sous l’effet d’un champ magnétique. L’électrophorèse, dans une matière poreuse, se comporte comme une association de tubes capillaires dans lesquels se produisent des phénomènes secondaires (électro-osmose et échauffement par effet de JOULE) Ce n’est pas un ménisque mais une zone entière qui se déplace. Les particules en suspension dans un liquide portent une charge électrique dont le signe et la grandeur dépendent de la nature chimique du milieu liquide où ils évoluent. Cette charge provient de la fixation, par la particule, d’ions dus généralement à une dissociation électrolytique partielle du liquide. La charge égale est de signe opposé, portée par des ions qui forment un nuage diffus autour d’elle. Sous l’influence du champ, les ions fixés par les particules entrainent celles-ci vers l’électrode de charge opposée à la leur. Les particules sont ralenties dans leur mouvement par les ions compensateurs mobiles qui s’accumulent devant elles et entrainent le liquide dans un mouvement en sens inverse, avant de se disperser derrière elles. Malgré la différence de dimension et de charge des particules et des ions, ceux-ci ont, comme nous venons de le voir, une mobilité voisine. La raison en est que les particules colloïdales ont des dimensions très supérieures à celles des ions et une charge beaucoup plus grande. Aussi, le premier facteur (dimension) diminue la mobilité électrophorésique et le second (charge) l’augmente, les deux se compensent pour donner une mobilité voisine de celle des ions dans l’électrolyse décrite plus haut. L’humidité qui provient du sol se propage à travers le matériau par des phénomènes d’électro-osmose et d’électrophorèse. Elle est amplifiée par la différence de potentiel à l’intérieur du mur. Cet ensemble de facteurs va créer un effet de pile constant dans le mur. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 24 2) Procédés d’électro-osmose et d’électro-osmose phorèse a) L’électro-osmose passive (procédé ERNST) L’anode est constituée par un ruban de cuivre scellé dans la maçonnerie, alors que la cathode est constituée par un métal moins noble (magnésium), les deux électrodes étant reliées par un conducteur isolé. On réalise aussi une pile électrique en utilisant des métaux différents pour les conducteurs du mur d’une part, et pour la prise de terre d’autre part. Dans ce cas, la méthode va stopper le champ électrique créé par la remontée d’eau à travers les capillaires. Les électrodes insérées dans le mur étant reliées à une prise de terre au pied du mur, le courant électrique qui le parcourt de bas en haut transporte au passage les molécules d’eau. Mais la faiblesse de ce procédé repose sur la terre qui peut offrir une résistance trop élevée, ou la présence éventuelle dans le bâtiment de nombreux appareils électriques qui provoque des courants dits « vagabonds » susceptibles d’inverser la polarité des barres, courants qui sont à l’origine d’échecs de ces procédés. De même, le déplacement des véhicules (faits d’un grand nombre de pièces d’acier, dont certaines aimantées) dans le champ magnétique terrestre produit inévitablement des courants induits (dits de Foucault) qui engendrent à leur tour des champs magnétiques variables. Les déformations occasionnées lors de la constitution de la planète au niveau de l’écorce terrestre ont provoqué des fractures créant également des désordres magnétiques, en changeant le sens initial des polarités des couches et des croûtes déplacées. b) L’électro-osmose active Le même principe que précédemment est utilisé, mais cette fois pour stopper la remontée d’eau à travers le mur. Une source de courant est à interposer entre le mur et le sol. Pour être durable, ce procédé nécessite des sondes de fort diamètre (au moins 12 mm) dans un matériau de qualité (inox) pour supporter les phénomènes physiques, chimiques et électriques. La prise de terre se compose le plus souvent de plusieurs barres dont la longueur et l’espacement doivent être déterminés en fonction des caractéristiques du mur à assécher, de la résistance du sol et de la profondeur de la nappe phréatique : ensemble de paramètres pas toujours faciles à appréhender, ceux-ci pouvant être gravement perturbés par une trop grande résistance, par des courants vagabonds et la présence de sels hygroscopiques. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 25 L’électro-osmose seule présente de nombreuses limites car elle n’est pas adaptée à toutes les situations et n’a qu’une action limitée. Cette méthode ne « soigne » pas le mur qui nécessite un traitement permanent avec ce procédé, en effet, bien que la réaction chimique et électrique dépose des sels minéraux dans les réseaux capillaires, la quantité est évidemment bien insuffisante pour créer un réel barrage à l’intérieur du mur. c) L’électro-osmose phorèse Même procédé actif que précédemment, mais cette fois, le courant électrique aide au déplacement des particules, ce qui facilitera l’obturation des capillaires avec les mêmes conséquences que précédemment. d) Divers Il existe également un procédé qui utiliserait les courants telluriques pour contrarier la remontée d’eau dans le mur, sans aucun contact direct avec celui-ci. Connaissant la faiblesse de ces courants souterrains et l’importance des intensités enregistrées dans les murs par les remontées capillaires, cette méthode, si intéressante soit-elle, laisse peu d’espoir quant aux résultats. 3) Techniques de dessiccation La dessiccation consiste à intercaler dans le mur à traiter, et sur toute sa section, un matériau imperméable sous forme de feuilles ou de plaques. a) Pose d’une membrane d’étanchéité La membrane étanche est placée mètre après mètre dans une saignée horizontale réalisée dans le bas de la maçonnerie. La pose d’une membrane d’étanchéité exige d’avoir accès des deux côtés du mur. Cette technique, qui est la plus coûteuse, peut occasionner des dommages esthétiques importants. De plus, elle ne s’applique pas aux murs épais, aux maçonneries instables, aux murs en moellons ou aux murs creux. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 26 a. Barrières mécaniques Cela consiste à enlever la bande du mur atteint par l’humidité et la remplacer par un matériau hydrofuge. Cette technique est assez difficile à mettre en œuvre. b) Film de résine à la base du mur Une saignée inclinée ou horizontale est réalisée à la base du mur. Une résine liquide y est introduite, dans le cas d’une saignée inclinée, un film polyane dans le cas d’une saignée horizontale. L’épaisseur déterminera s’il est nécessaire de faire la saignée d’un côté ou des 2 côtés du mur, ce qui est impossible à réaliser lorsque les murs sont trop épais ou enterrés. c) Introduction dans la construction de plaques d’acier inoxydable Méthode identique à celle précédemment citée, mais saignée uniquement horizontale, légèrement au-dessus du niveau du sol. d) Drains atmosphériques Ce sont des tubes poreux mis à la base des murs tous les 40 cm inclinés vers le bas. C’est la différence hydrométrique entre l’air sec et l’humidité du tube et de la pièce qui assèche le mur. Les résultats n’ont jamais rien donné jusqu’à maintenant. Toutes les solutions envisagées ne s’attaquent pas aux infiltrations latérales. Il existait jusqu’à maintenant la solution du cuvelage. Mais malgré l’importance de son coût et de sa mise en place, il ne protège pas le matériau atteint. 4) Les autres techniques utilisées a) Stopper la présence de l’eau C’est parfois possible lorsque le diagnostic aboutit à un « compte-rendu » clair. C’est possible également dans le cas de fosse septique, écoulement d’eau, canalisation à réparer. Mais c’est impossible lorsque la construction se trouve sur une nappe phréatique. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 27 b) Drainage Cela peut se faire tout autour de la construction concernée, mais reste inefficace dans le cas de remontées capillaires. Cela ne suffira pas toujours à évacuer l’eau vers d’autres points plus propices à l’écoulement, ceci dépendant de la pente et de la nature du terrain concerné. c) Application de revêtement imperméable Cette technique est en général pratiquée par des personnes qui n’ont aucune expérience de l’humidité. En effet, cela aggrave systématiquement les problèmes initiaux en reportant simplement l’échéance. d) Revêtements muraux Enduit étanche, papier de plomb, feuille de polyane, peinture étanche, bardage en d’autres matériaux. La lutte contre les remontées d’eau par les sols doit impérativement s’accompagner d’une action sur les murs concernés pour éviter tout débordement des remontées capillaires. e) Les cloisons intérieures La méthode consiste à élever devant le mur humide une cloison mince percée en haut et en bas d’une série de trous permettant à l’air de circuler, en veillant à ce que la contre-cloison soit isolée des éventuelles remontées d’eau du sol. Il est aussi conseillé d’aérer le mur atteint de la même façon. f) Introduction de produits chimiques hydrophobes par injection (méthode courante) Ce système consiste à injecter dans les capillaires et les pores de la maçonnerie un produit chimique hydrophobe pour créer un barrage. Cette méthode présente de nombreuses contraintes techniques pour le choix de la solution chimique à injecter et ne peut boucher plus de 80 % de l’épaisseur du mur. La durée de séchage s’étale entre 12 et 24 mois. g) Par gravitation Le forage se fait indistinctement à l’intérieur ou à l’extérieur dans un joint horizontal. Les trous, distants de 20 cm, ont un diamètre de 10 à 15 mm et leur profondeur est égale aux 2/3 de l’épaisseur du mur. La mise en œuvre du produit se fait par gravité à travers un régulateur de débit, ce qui limite l’utilisation du système aux produits en phase aqueuse à réaction lente de type silicates ou siliconâtes. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 28 Les trous sont rebouchés au mortier après pénétration des quantités de produit nécessaire (de 0,5 à 1 litre par trou) initialement versé dans les flacons réservoirs. La mise en place du produit se fait sous une pression variable suivant la compacité du matériau et le type de produit injecté. Des pressions voisines de 1 à 2 N/mm² sont utilisées pour l’injection de produits du type bouche-pores (résine ou bitume). Pour les silicates alcalins et les produits hydrophobes, on se limite à des valeurs nettement plus faibles, de l’ordre de 0,05 à 0,25 N/mm². Les limites supérieures de ces fourchettes de pression sont réservées aux maçonneries très compactes. Dans les milieux fins (argile, mortier, pierre, béton, etc…) où les circulations sont capillaires voire subcapillaires, l’injection classique est inefficace ; en effet ; si on injecte un coulis même très peu visqueux (résine), il faudra appliquer une pression importante pour le faire pénétrer, ce qui conduit soit à des claquages – généralement dangereux pour l’ouvrage – soit à des pertes importantes. En outre, les coulis à base de résine ont souvent un cout élevé. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 29 Produits bouchant les pores : - - - Les gels d’acrylamides sont des composants toxiques, qui se solidifient avec l’eau dans le temps, si le mélange est uniforme. La solidification dépend de la juste répartition de l’eau dans le mur. Les silicates de sodium ou de potassium sont épais et pénètrent difficilement dans le mur. Ils durcissent en contact avec le CO2. Plus le mur est épais, plus la pénétration est difficile. Les résines époxydes sont épaisses et durcissent rapidement. Le résultat est en rapport avec ces inconvénients. Les siliconâtes : même faiblesse que les silicates Les silicones constituent de grosses molécules au sein d’un solvant hydrophobe, rendant difficile la pénétration dans le matériau. Les esters de silicones sont constitués de molécules plus petites, d’où une pénétration plus aisée du matériau. www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 30 IX. Le procédé MURINNOV : un brevet international MURINNOV combine 4 procédés techniques complémentaires pour l’assèchement et la décontamination du mur : Pour être efficace, l’électro-osmose doit pouvoir s’appliquer dans le mur avec une excellente conductibilité du courant, il faut donc un nombre d’électrodes adapté dont le diamètre est suffisant (14 mm) pour produire l’effet désiré. A) Déshumidification : Grâce au procédé MURINNOV combinant 1.électro-osmose, 2.électro-injection et 3.électro-phorèse, la centrale électronique MURINNOV utilise un champ électrique pour véhiculer une solution minérale hydrophobe à l’intérieur du matériau afin d’améliorer ses caractéristiques mécaniques. L’injection de la solution minérale dans les vides du matériau à traiter réduit sa perméabilité en proximité des électrodes et provoque un barrage définitif à l’humidité. Cette électro-injection de solution hydrophobe autour des électrodes agit comme un démultiplicateur du diamètre de l’électrode améliorant ainsi considérablement la puissance de refoulement de l’eau dans le mur et son assèchement. Les remontées capillaires sont sujettes à des variations d’intensité en fonction des saisons (remontée de la nappe). Ce phénomène produit des remontées d’humidité qui peuvent ralentir voire bloquer l’assèchement du mur. Combinant l’utilisation d’électrodes en alliage avec solution minérale et graphite (carbone), le procédé MURINNOV agit plus vite même dans des murs très chargés en eau. Les électrodes graphite tirent l’eau à elles permettant un assèchement plus efficace et plus régulier. Le phénomène saisonnier des nappes phréatiques est lui aussi évité. B) Décontamination : De plus, grâce à notre brevet exclusif associé aux sondes conductrices insérées dans le mur, MURINNOV émet des signaux électriques de fréquences et de formes calibrées qui stoppent la contamination bactérienne et les moisissures. Cela se fait dans le respect total de l’environnement sans aucune toxicité rémanente. MURINNOV est constitué d’une centrale électronique fédérant huit électrodes (8 ou plus en fonction de la largeur de la zone à traiter) qui sont insérées dans le mur. Un diagnostic réalisé par un professionnel est la meilleure façon de traiter la cause du problème et de régler définitivement les problèmes d’humidité et de moisissures de la maison. Plus d’informations sur MURINNOV : www.murinnov.fr ou 03 80 770 770 www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 31 X. Le système de déshumidification et bio-décontamination AIRASEC et AIRSAIN Le système AIRASEC disposant du procédé exclusif AIRSAIN permet de traiter l’ensemble des problèmes liés à l’aération dans une habitation. Le système AIRASEC résumé en 5 actions : - - - AIRASEC capte l’air extérieur et le réchauffe à 18°C. (optimisation énergétique) AIRSAIN purifie l’air qui passe par le filtre bio-décontaminant du procédé exclusif, l’air est filtré à 0.3 microns et bénéficie d’un traitement contre les bactéries et moisissures (normes européennes EN1040 bactéricide, EN1275 fongicide et EN13727 bactéricide en milieu sale) (tout ce que nous respirons dont la taille est comprise entre 1 et 5 microns est gardé dans les alvéoles des poumons, le procédé exclusif AIRASEC élimine 95.3 % de ces particules) L’air purifié et ventilé est alors chargé avec la solution active brevetée AIRSAIN puis diffusé dans l’habitation pour traiter de manière naturelle et 100 % végétale l’ensemble du volume de la maison avec ses actions bio-décontaminantes. (action contre les bactéries, les moisissures et les odeurs) L’air humide, mis en surpression par le procédé AIRASEC est évacué à l’extérieur de la maison (Elimination de l’humidité de l’habitat) L’air pollué est également chassé à l’extérieur. Résultat : l’air de toute la maison est désormais déshumidifié, assaini et purifié des bactéries et moisissures. AIRASEC avec le procédé AIRSAIN, c’est : - - L’élimination radicale de l’humidité ambiante et des odeurs La suppression de la pollution présente naturellement dans l’habitation (radon, pollution chimique, etc…) L’assurance de respirer un air pur grâce au procédé exclusif AIRSAIN qui agit contre les bactéries, les virus et les champignons (Normes européennes EN1040 bactéricide, EN1275 fongicide, EN13727 bactéricide en milieu sale) L’équilibre de l’hygrométrie idéale dans la maison La ventilation de toutes les pièces de la maison avec une déperdition énergétique minimale Un diagnostic réalisé par un professionnel est la meilleure façon de traiter la cause du problème et de régler définitivement les problèmes d’humidité et de moisissures de la maison. Plus d’informations sur AIRASEC : www.airasec.fr ou 03 80 770 770 www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 32 XI. Fiche d’aide au diagnostic (Pour nous permettre de vous accompagner dans votre recherche de solution pour traiter l’humidité de vos murs, renseignez cette fiche et envoyez là à Inno’vision Technology – 12 place des Marronniers – 21700 Chaux – Nuits Saint Georges) Habitation Maison individuelle Immeuble Année de construction : ……… Récente (- de 10 ans) + de 10 ans + de 30 ans + de 50 ans + de 100 ans Murs Pierres Briques Parpaings Autres : ……………………………………… Localisation apparente des dégâts Cave Rez-de-chaussée Etage Traces d’humidité visibles à quelle hauteur : …………………………………… Etendue des traces d’humidité en mètres linéaires : …………………………………………. Combien de pièces sont touchées (nombre) : ………………………………………… Existe-t-il des grilles d’aération aux fenêtres : La maison est-elle équipée d’une VMC ? Traces d’humidité au plafond : Oui Oui Oui Non Non Non Nature des dégâts Traces d’humidité Papiers décollés Moisissures Salpêtre Enduits boursoufflés Champignons Autre : …………………………………………………………………………….. Origine supposée Sol Murs Plafonds Autre : ………………………………………………… Observations et commentaires : (difficulté chauffage maison, problèmes de santé liés à l’humidité, …) …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Vos coordonnées : Prénom : ………………………………………………. Nom : …………………………………………….. Adresse : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………. Code postal : …………………. Commune : ……………………………………… Téléphone : ……………………………… Mail : ……………………………………………….. Département de l’habitation concernée : www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 33 Plan de la zone à traiter : (facultatif) Inno’vision Technology Affranchir au tarif en vigueur Adresse : 12 Place des Marronniers 21700 Chaux - NUITS-SAINT-GEORGES Page 34 www.murinnov.fr – www.airasec.fr Les 4 actions de www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 35 Inno’vision Technology (Siège social) : 12 Place des Marronniers 21700 Chaux Nuits-Saint-Georges 03 80 770 770 www.murinnov.fr – www.airasec.fr [email protected] www.murinnov.fr – www.airasec.fr Page 36