guide de révision - Lycée Jean Vilar

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guide de révision - Lycée Jean Vilar
GUIDE DE REVISION POUR LE CONTROLE D’HISTOIRE :
LA REVOLUTION ET LES EXPERIENCES POLITIQUES
EN FRANCE ENTRE 1789 ET 1851
Deux sujets au choix : un sujet type composition et un sujet type étude d’un ensemble
documentaire.
A/ rappels méthodologiques :
Il faut bien sûr revoir les exercices, devoirs et corrections précédents afin de se rappeler les
points de méthode essentiels. Petits rappels non exhaustifs :
- Pour l’étude de l’ensemble documentaire, il faut répondre à des questions sur un
document. Pour bien développer une réponse, il faut qu’elle contienne trois éléments
(Cf module sur étude d’un document portant sur les Lumières… pour ceux qui l’ont
fait) :
• une reprise des termes de la question rappelant ce qu’on a à prouver («question : M.
Cabirou est-il gentil ? Réponse : Je peux dire que M. Cabirou est gentil… »)
• + une réponse justifiée par le document (« … car il nous propose un guide de révision
pour mieux réussir… »),
• + des connaissances qui nous permettent d’éclairer le document en le remettant dans
son contexte(« … alors qu’en fin d’année, les résultats sont déterminants pour le
passage »).
• On n’oubliera pas un regard critique si c’est possible (« On peut toutefois estimer qu’il
est assez prétentieux de se poser en exemple »).
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Les deux exercices (composition + ensemble documentaire) débouchent sur un texte
organisé. Il faut au brouillon:
analyser et définir les termes importants du sujet.
Jeter au brouillon les idées, mots et dates importantes qu’il faudra évoquer dans
l’argumentation.
dégager une problématique qui n’est généralement pas celle de la leçon.
Etablir un plan en deux ou trois (mieux !) grandes parties, chaque partie tournant
autour d’une idée directrice qui permet de développer une réponse à la problématique.
Développer chacune des parties autour d’exemples regroupées en sous-parties.
La différence entre les deux types d’exercices : la composition se construit à partir
d’exemples issues des seules connaissances ; la réponse organisée après l’étude de
documents à partir des connaissances et des informations tirées des documents. Ceuxci doivent aussi être utilisés pour construire le plan (les documents sont proposés afin
d’orienter la réflexion le plus largement possible). Il va de soi que la réponse après
l’étude de documents est plus courte (deux à trois pages d’une copie double standard)
que la composition (disons au moins une copie double et demi). Introduction et
conclusion dans la composition sont ainsi plus développées (voir paragraphe suivant)
que dans la réponse organisée après une étude documentaire.
- Ensuite, on passe à la rédaction.
• Rédiger l’introduction : les premières phrases annoncent le sujet en délimitant les
cadres chronologique et spatial, en définissant au besoin les termes importants du sujet.
Posez ensuite la problématique (pas forcément sous forme d’une question) et attention de
ne pas y répondre avant d’avoir examiné les questions induites par la problématique. La
dernière partie de l’introduction doit annoncer le plan dans ses grandes lignes.
• Rédiger le développement : sautez des lignes et faites des alinéas pour marquer le
passage d’une partie à l’autre, chaque partie débute par l’énoncé de l’idée développée
ensuite par un ou des exemples, soignez les transitions entre chaque partie.
• Rédiger la conclusion : La première partie de la conclusion répond à la problématique,
puis, la conclusion ouvre des prolongements à la réflexion, en l’élargissant ou en évoquant
des perspectives d’avenir.
B/ Qu’apprendre pour nourrir ma réflexion ?
la leçon : pour cela, on commence par maîtriser la trame de la leçon (problématiques
et parties), puis on s’intéresse au contenu qu’on enrichit par le cours et les documents
du manuel (que nous dit le manuel sur tel ou tel au point vu en cours ?). Vous avez, en
sus, à intégrer les notes prises lors de la présentation des exposés.
Le cadre chronologique : Cf. les frises du cahier et savoir par cœur la succession des
différents régimes.
le sens général des événements suivants (qu’il faut pouvoir se raconter) :
Le 20 juin 1789 : le serment du jeu de paume
Le 14 juillet 1789 : la prise de la Bastille
La nuit du 4 août 1789 : l’abolition des privilèges.
Le 26 août 1789 : la proclamation de la Déclaration des droits de l’homme et du
citoyen
Les 5 et 6 octobre 1789 : l’expédition des femmes à Versailles et la venue du roi à
Paris
14 juillet 1790 : la fête de la fédération
20 et 21 juin 1791 : la fuite avortée du roi à Varennes
10 août 1792 : la prise des tuileries
22 septembre 1792 : la proclamation de la République
21 janvier 1793 : l’exécution du roi Louis XVI
17 germinal an II (5 avril 1794) : l’exécution de Georges Danton
9 thermidor an II (27 juillet 1794) : la chute de Robespierre
9 novembre 1799 (18 brumaire an VIII) : le coup d’état de Napoléon Bonaparte
1801 : Concordat ; 1804 : Code civil
2 décembre 1804 : Napoléon sacré empereur
1815 : Défaite de Waterloo et abdication définitive de l’empereur
1824 : sacre de Charles X
27-29 juillet 1830 : les Trois Glorieuses
24 février 1848 : abdication de Louis-Philippe et proclamation de la Deuxième
République
juin 1848 : fermeture des ateliers nationaux et répression de la révolte ouvrière
2 décembre 1851 : coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte
2 décembre 1852 : proclamation du Second empire accepté par plébiscite
des définitions (liste non-exhaustive) : monarchie absolue, monarchie
constitutionnelle, monarchie parlementaire, république, Etats Généraux (lexique),
déficit, trois ordres (noblesse, clergé, tiers état), bourgeoisie (vocabulaire page 164),
constitution, les philosophes des Lumières, liberté, intolérance et tolérance religieuse,
L’Encyclopédie, le principe de la souveraineté de la nation, démocratie, constitution,
assemblée constituante, Convention, le principe de la séparation des pouvoirs exécutif,
législatif et judiciaire, despotisme, suffrage censitaire, suffrage universel, sansculottes, clubs, la Terreur, droit de veto, Comité de Salut Public, départements,
déchristianisation, la Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen, coup d’état,
plébiscites, Code civil (1804), les préfets, lycées, jacobinisme, propagande, le
Concordat, la légion d’honneur, la Restauration, la charte de 1814, barricades, ultra et
libéraux (lexique), socialisme/socialistes (Cf. page 280), Ateliers nationaux.
Ces quelques notions sont à expliquer grâce à la leçon et au manuel en priorité puis à
d’autres supports le cas échéant.
des acteurs importants (Cf. le cours du manuel et les biographies en fin de manuel) :
•
Les hommes de pouvoir : Louis XVI, Louis XVIII, Charles X, Louis-Philippe
Ier, Georges Danton, Maximilien Robespierre, Napoléon Bonaparte, François Guizot,
Louis Napoléon Bonaparte. Connaissez leur dates de naissance et de mort et ce qui
caractérise leur action.
•
Les hommes de pensée : Montesquieu, Voltaire, Diderot, Beaumarchais,
Gracchus Babeuf, Karl Marx. Connaissez leurs dates de naissance et de mort et ce
qui caractérise leur pensée.
•
Les artistes : David et Delacroix. Connaissez leurs dates de naissance et de
mort et ce qui caractérise une ou deux de leurs oeuvres.
C/ Pour les seconde 2 et les autres, comme la conclusion fut rapide, voici la mienne :
CONCLUSION GENERALE :
Réponse à la problématique : pourquoi l’Ancien Régime est-il mis à bas ?
Le système appelé Ancien Régime (après sa chute) a été renversé car l’organisation sociale
générait un fort sentiment d’injustice et le pouvoir royal affaibli par la crise financière, était
critiqué pour son caractère « absolu ». Ces problèmes sont anciens, mais les idées des
Lumières, les exemples étrangers aussi, ont donné des arguments intellectuels aux adversaires
de ce système, philosophes puis révolutionnaires. Même la Restauration n'a pu rétablir à
l'identique certains acquis de la Révolution (maintien d’une Constitution et échec de la
réaction ultra de Charles X).
Réponse à la problématique : pourquoi, après 1789, la France connaît-elle une grande
instabilité politique ?
Les modèles politiques de substitution n'ont pas fait consensus : monarchie constitutionnelle
(1790-1792 ; 1814-1830 ; 1830-1848), empire (1804-1815 ; 1852-1870) ou république (17921804 ; 1848-1851) ? et pour chacun de ces modèles politiques, des tendances diverses existent
(monarchies plus ou moins parlementaires, républiques plus ou moins sociales). Malgré cette
instabilité, cette période est une période d’apprentissage de la démocratie où les Français
découvrent le suffrage, le débat, mais aussi les limites d’une démocratie qui ne
s’accompagnerait pas d’un effort d’alphabétisation et d’éducation des masses (fin de la
Deuxième République)… Les pères de la IIIème République, dont Jules Ferry, sauront s’en
souvenir.
L’instabilité relèvent aussi de débats nouveaux : dans une Europe en pleine industrialisation,
la question sociale va devenir majeure dans le débat politique.
Une ouverture :
Pour comprendre les enjeux politiques de notre monde, les années 1789-1851 sont donc
indispensables. Traditionnellement, cette période ouvre ainsi en histoire l’époque dite
« contemporaine ».

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