JOUR DU SEIGNEUR

La basilique Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille
La tradition des pèlerinages collectifs et familiaux, pourtant si
ancrée dans la mémoire des Marseillais, est petit à petit
« La bonne Mère de Marseille : Notre-Dame-de-la-Garde »,
de Carine Poidatz
Il y a 800 ans, Notre-Dame-de-la-Garde n’était qu’une simple
petite chapelle fréquentée par les habitants du quartier,
surtout des marins et des pêcheurs qui se plaçaient sous la
protection de la Vierge.
tombée en désuétude ces dernières années. Mais à l’occasion
de ce 8ème centenaire, elle semble reprendre vie : les
groupes de prières, les paroisses de la région, les
associations chrétiennes ont voulu marquer cet anniversaire
en se remettant en marche vers la Bonne Mère, comme
autrefois ou presque.
Au fil des siècles, le lieu s’est agrandi et la modeste chapelle
s’est finalement transformée en basilique à la fin du XIXème
siècle, entièrement édifiée grâce aux dons des Marseillais, ce
qui explique pour beaucoup l’attachement qu’ils lui portent.
Jusqu’à ces 30 dernières années, malgré les soubresauts de
l’histoire, Notre-Dame-de-la-Garde a toujours été un grand
lieu de pèlerinage fréquenté par les fidèles de la région.
Quelques pèlerins illustres sont passés dans ces murs comme
Carol Wojtyła, le futur saint Jean-Paul II en 1947, sainte
Thérèse de l’Enfant-Jésus alors qu’elle se rendait à Rome
avec son père pour demander au pape l’autorisation d’entrer
au Carmel à 15 ans en 1887, Charles de Foucault avant de
partir au Maroc puis en Algérie, ou encore le cardinal
Lavigerie.
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