Cette manière de travailler donne des sous-titres très
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Cette manière de travailler donne des sous-titres très
DRAGON NATURALLYSPEAKING CASE STUDY Étude de cas : Logiciel de reconnaissance vocale pour le sous-titrage des programmes de la VRT D’ici fin 2014, 95 pour cent de toutes les émissions télévisées néerlandophones de la VRT (les chaînes télévision et radio publique en Flandre) devront être sous-titrées afin d’être accessibles aux sourds et aux malentendants. C’est en tous cas ce que stipule le contrat de gestion qui lie la chaîne de télévision publique au gouvernement flamand. Ce pourcentage passe même à cent pour ce qui est des programmes et magazines d’informations. « Sans technologie vocale, ce serait totalement impossible », affirme Gunter Saerens, responsable de T888 (nom du service de sous-titrage qui fait référence à la page du télétexte). « La VRT utilise le logiciel de reconnaissance vocale de Nuance depuis 2001 déjà, date de la commercialisation de la toute première version. Dragon NaturallySpeaking est utilisé pour le sous-titrage du journal télévisé, des magazines d’informations tels que TerZake et De Zevende Dag, des émissions sportives comme le Tour de France, les Jeux Olympiques, la coupe du monde de football, les classiques cyclistes, etc. Ce logiciel est utilisé par une quinzaine de personnes. Cette manière de travailler donne des sous-titres très corrects et soignés. » En dépit de l’aide technologique, trois personnes s’emploient actuellement à temps plein à accomplir le gros du travail : ce que l’on appelle un respeaker, un correcteur et une personne qu’ils appellent « l’émetteur » dans le milieu. Le respeaker dit tout ce qu’il ou elle entend et effectue parfois quelques petites corrections. Le correcteur vérifie le texte produit par le respeaker et y apporte les corrections nécessaires. L’émetteur veille lui à ce que les sous-titres apparaissent au bon moment à l’écran. Il arrive parfois – comme lors d’un commentaire en direct d’une étape du Tour de France – que seules deux personnes travaillent : le respeaker et l’émetteur. Et très rarement – surtout lors des matches de tennis par exemple – le respeaker assume à lui seul tout le travail. « Cette manière de travailler donne des sous-titres très corrects et soignés » affirme Gunter Saerens. « Avec des respeakers expérimentés, le nombre de fautes pendant l’émission est très limité. Selon Saerens, le logiciel gagne en précision au fil des versions. « De nombreux mots qui posaient problème par le passé sont désormais reconnu sans faute. Le logiciel est par ailleurs équipé d’un dictionnaire beaucoup plus riche. Enfin, la vitesse de traitement du texte dicté a beaucoup augmenté. Néanmoins, à chaque nouvelle version, c’est la même attente… celle de savoir si celle-ci sera compatible avec le logiciel utilisé pour le sous-titrage même. En général, quelques adaptations sont effectivement nécessaires mais celles-ci demeurent vraiment limitées. » www.nuance.be www.nuance.fr DRAGON NATURALLYSPEAKING CASE STUDY « Le logiciel gagne en précision au fil des versions. Le logiciel est par ailleurs équipé d’un dictionnaire beaucoup plus riche. Enfin, la vitesse de traitement du texte dicté a beaucoup augmenté. » Les sous-titreurs de la VRT jouissent d’une solide réputation à l’étranger. Qu’il s’agisse de la qualité des sous-titres ou du nombre d’heures d’émissions qu’ils traitent, ils arrivent en tête du peloton. D’après ce que l’on dit, seule la BBC fait mieux. Afin de pouvoir maintenir la qualité de sous-titres à un niveau aussi élevé, les émissions sont soigneusement préparées par l’équipe de Saerens. Ils introduisent, par exemple, le nom de tous les coureurs en une seule fois afin que le logiciel les connaisse. Ils procèdent de la même manière pour les cols, les villes de départ et d’arrivée, les attractions touristiques le long du parcours et les principaux vins de la région, en sachant que la probabilité est grande que le commentateur en parle à un moment ou à un autre. Lorsqu’il s’agit d’un programme comme De Zevende Dag, ils introduisent le nom des invités présents pour la toute première fois, le vocabulaire relatif aux thèmes abordés, etc. « Dragon NaturallySpeaking nous permet de traiter le nombre de programmes TV qui nous est imposé et de fournir des sous-titres de grande qualité avec un effectif relativement restreint. Nous sommes très satisfaits de la manière dont le logiciel a continué à évoluer au fil du temps. Les bases technologiques demeurent quant à elles illimitées ce qui permet une intégration relativement aisée des nouvelles versions au sein de nos systèmes. » Gunter Saerens, responsable de T888, VRT www.nuance.be www.nuance.fr