Programme

Transcription

Programme
Les Horizons à Rennes, architecte Georges Maillols, 1970
1988 LIVE CLUB • L’ARTISTE ASSOIFFÉ • LE BACKSTAGE • LE BAR’HIC • LE BISTRO DE LA CITÉ
LE CHANTIER • LE DEJAZEY • LE KENLAND • LE MONDO BIZARRO • La notte
LE théâtre de la parchemineriE • LA PLACE • LA TRINQUETTE • LE TY ANNA
•SOMMAIRE•
•EDITO•
THE SHOW MUST GO ON
P.05
DOSSIER QUÉBEC
P.06
RAP ATTITUDE
P.11
LES CONCERTS DE 18H & EXTRAS P.12
1988 LIVE CLUB
P.13
L’ARTISTE ASSOIFFÉ
P.14
LE BACKSTAGE
P.15
TABLEAU DE PROGRAMMATION
P.16
PLAN + INFOS PRATIQUES
P.17
GUIDE DE SURVIE BARS EN TRANS
P.18
LE BAR’HIC
P.19
LE BISTRO DE LA CITÉ
P.20
LE CHANTIER
P.21
LE DEJAZEY
P.22
LE KENLAND
P.23
LE MONDO BIZARRO
P.24
LA NOTTE
P.25
PASSION RENNES
P.26
LA PLACE
P.27
LA TRINQUETTE
P.28
LE TY ANNA
P.29
LES PARTENAIRES
P.30
À Rennes, il y a l'Opéra, forcément, le Parlement, évidemment, la Mairie, éventuellement, et Les Horizons, naturellement. Ces deux tours à la fois élégantes,
monumentales et - paradoxalement - discrètes, s'imposent de fait dans ce "top
4" des édifices de la capitale bretonne.
Remarquables, rayonnantes, accessibles et intégrées ; quel Rennais n'a pas souhaité y habiter, quel résident n'a pas été fier d'y avoir son adresse ? Les Rennais
se sont appropriés Les Horizons pourtant si différents.
Quel meilleur symbole pour cette nouvelle édition de Bars en Trans qui se déroulera du 3 au 5 décembre prochain avec le Québec en invité.
Yann Hamon
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Georges Maillols (1913 - 1998)
•ÉQUIPE•
Président : Yann Hamon
Programmation : Philippe Le Breton
PRODUCTION / ADMINISTRATION :
Administration : Martin Perrault
Production : Marie Maillard & Simon Gouget
Comptabilité : Stéphanie Houget
TECHNIQUE :
Régie générale :
Fabien Tessier & Gabin Liberge
Régie Espace VIP : Lea Freida
Régie technique : Acom Audio
Coordination bénévoles & diffusion :
Stephane Pondard
COMMUNICATION :
Né à Paris en 1913, Georges Maillols a laissé, par ses réalisations, une empreinte indélébile sur le paysage
urbain rennais. Si vous levez la tête vous remarquerez aisément ses bâtiments dont les plus emblématiques
sont certainement La Barre Saint Just, La Caravelle, Le Trimaran et bien sûr Les Horizons. Outre ces réalisations majestueuses, cet architecte s’est fait le spécialiste du logement à une époque où Rennes en manquait
cruellement s’associant ainsi à une autre rénovateur de l’espace urbain - Henri Fréville. On peut ainsi retrouver
l’empreinte Maillols au Blosne, à Cleunay et même une tour Maillols quai de Richemont.
Communication & Presse :
Armel Talarmain & Laëtitia Itondo
Partenariats privés : Philippe Le Breton
Site Internet : Benjamin Le Bellec
Community Manager : Morgane Provost
Visuel : Made in Ben Belek - avec l’aimable autorisation de Monique Maillols de Gérard Drouet et de Carole
Loisel-Soyer de la Maison de l’Architecture et des espaces en Bretagne.
PROGRAMME :
•REMERCIEMENTS•
Nathalie Appéré, Benoit Careil, Sylvie Robert, Glenn Jégou, Sébastien Sémeril, La Direction de l’Action Culturelle de la Ville de
Rennes, Pierrick Massiot, Jean-Michel Le Boulanger, Jean-Louis Tourenne, Didier Le Bougeant, Thierry Le Nédic, Jean-François Bertrand, Annie Gilbert, Daniel Eveillard, Thierry Prat, Camille Etesse, Virginie Le Sénéchal, Lionel Larrière, Cécile Bizot,
Pauline Guyard, Pauline Jagot, Maïwenn Furic, Vincent Pérès, Stéphane Degavre, Philippe Kervella, Sarah Karlikow, PierreYves Charlois, Thierry Boré, Bruno Boutleux, Odile Renaud, François Boncompain, Guy Marseguerra, Philippe Nicolas, Mary
Vercauteren, François Lubrano, Gilles Bikindou, Gilles Bivic, Lionel Truc, Delphine Bourgeois, Catherine Boissière, François
Besson, Olivia Brillaud, Cécile Revenu, Abigail Aïnouz, Thierry Blons, Serge Beyer, Nadine Gravelle, Angelina Médori, Mélanie
Brelot, Nicolas Duquénoy, Sylvain Le Hir, Camille Froger, Clara Dhilly, Claire Babonneau, Catherine Ribault, Aurélie Rousseau, Pascaline Angot, Julien Marchand, Yann Yvinec, Mathias Durand, Thomas Guézou, Patrick Florent & l'équipe de Canal
B, Marcus Mithouard, Adrien Marchand et Ricard Live Music, Mathieu Lefèvre, Hervé Delattre, Jean-Marc Chevrel, Judith
Guérault-Corsini, Philippe Berthelot, Guillaume Lecouplier, Vincent Lecouplier et Acom Audio, Damien Lechat, Yann Pinart
et Newloc, Jean Jenin, Estelle Cadic, Chantal Levrat et Thierry Guenolé, les services techniques de la Ville de Rennes, Yapucca
Productions, Kalchat et l'équipe de Rage Tour, Pascal Creusot, l'équipe de l'Igloo, Sandy Boutin et toute l’équipe du FME,
Laurent Saulnier des Francofolies de Montréal, Hervé Leteneur, Florian Hodbert, Jeff Jonas, Stan Souedet et Michel Bosseau, Marie Céline Baradel, François Demarche, Thierry Noygues, Mélanie Robert, La Fédération De Concert, l'équipe de la
Paloma, l'équipe du Krakatoa. Toute l'équipe de L'Armada Production, Sophie Ricard de L’Institut Pasteur, Le Théâtre de la
Parcheminerie et l'équipe de Lillico. Et bien sûr tous les bénévoles et stagiaires sans lesquels le festival ne pourrait exister !!!
Sébastien Bétin et Sylvain Le Pennec, (1988 Live Club & Le Backstage), Vincent Duclos, (L’Artiste Assoiffé), Gweno Le Fur (Le
Ty Anna), Philippe Tournedouet (le Bistro de la Cité), Karl Seguin (Le Chantier), Jean Noel Rio (Le Dejazey), Julien Surelle (Le
Kenland), Bruno Perrin (Le Mondo Bizarro), Monique Sebatigita (La Place), Jérôme Piquet et Patrice Croquet (La Trinquette),
François Rocul (La Notte).
Rédaction : Marc Aumont
Dossier Québec : Patrick Baillargeon
Maquette : Benjamin Le Bellec
Visuel Bars en Trans 2015 :
Made in Ben Belek
Contact : 02 30 96 32 82
Licence ministérielle
Cat. 2 N° 1006235 & cat. 3 N° 1006236
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+un CD
TRINQUONS
SANS SAOULER
LES AUTRES
distillerie-nouvelle.com
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- 86 --F:
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CHAQUE MOIS EN KIOSQUES
MAGAZINE + CD COLLECTOR
86
Entre les festivals, les café-concerts,
les clubs, les labels, les assos, les
disquaires et le nombre incroyable
de groupes qui apparaissent chaque
année à Rennes on a l'impression qu'il
se passe un truc quasi-mystique entre
cette ville et la musique en général.
Comment vous expliquez ça ?
Franck Darcel : Pour moi c'est un truc
qui vient des étudiants, de la jeunesse.
Quand je suis arrivé en 1975 comme
étudiant ici, les jeunes étaient déjà hyper branchés musique. La majorité des
étudiants bretons venait à Rennes, on
allait à Londres, acheter des disques,
nos guitares. La culture et la musique
anglo-saxonnes sont vraiment très présentes ici, il y a une forme de cousinage.
Sébastien Blanchais : Oui et puis il y a
comme une forme d'entente mutuelle
entre tous les acteurs de la scène. Tout
le monde se parle, se conseille, les patrons de café-concerts, les disquaires et
les directeurs de festivals, on se connaît
tous, on se parle, c'est très important.
Il n'y a pas de vraie guerre de clocher
comme dans d'autres villes. Et puis surtout il y a une relève permanente qui
permet de faire vivre le truc. Les générations se parlent et se transmettent cet
amour de la musique.
Cela fait maintenant longtemps que
vous côtoyez cette ville tous les deux,
qu'avez-vous vu changer au fil du
temps ?
SB : Je crois que partout ailleurs les gens
ont cru qu'avec la chute du disque tout
était fini. Que le rock allait vraiment
mourir. Personne n'a cru à la relève.
Sauf ici. De jeunes groupes sont arrivés et Internet a quand même permis
la circulation de l'info, des liens entre
•The show must go on•
P
arce que cette ville, ce festival, les groupes et vous, le public,
semblez réunis chaque année en une sorte de tout unique et
indivisible, on est allé chercher des explications à cette étrange
alchimie chez deux figures emblématiques du rock rennais. Franck
Darcel, leader du groupe Republik et héraut du "son rennais" des
80's que Paris nous enviait et Sébastien Blanchais, artisan disquaire
figure de proue du garage r'n r actuel.
FRANCK DARCEL © JO PINTO MAÏA
des scènes éloignées de milliers de kilomètres se sont tissés, des jeunes y ont
cru et se sont lancés.
FD : Je dirais qu'à l'époque il y avait beaucoup moins de groupes et qu'il était plus
facile de percer au niveau national. D'un
autre côté, on se retrouve aujourd'hui
avec beaucoup plus de groupes et paradoxalement, à Rennes, avec, quand
même, beaucoup de groupes de qualité.
Après, il y a aussi un phénomène d'atti-
SÉBASTIEN BLANCHAIS © LIONEL BEYLOT
rance que la ville exerce sur les jeunes
étudiants passionnés de musique. Ils
viennent à Rennes aussi pour la vitalité
de scène et les opportunités que la ville
a à offrir musicalement. Elle vient de là,
la relève.
aussi Fat Supper, Josef, les Juveniles,
les BOP'S, Tiny Feet et, bien sûr, Laetitia
Sheriff que j'aime beaucoup écouter.
SB : Moi, je trouve que Chouette c'est
vraiment le truc du moment, c'est assez
universel, il y a un truc intergénérationnel assez unique. J'ai un gros coup
de coeur aussi pour Sleeper Bill et Mr
Tof qui est un duo avec une très belle
voix et, bien sûr, Sapin et aussi Versatile
Monster dans un registre soul minimaliste.
Vous avez l'habitude de venir à Bars en
Trans ?
SB : Alors moi, j'ai du mal à aller aux
concerts sans avoir une petite impulsion
de départ, quelqu'un qui me pousse
à aller vers un truc que je ne connais
pas, j'aime qu'on m'interpelle avant le
concert pour que je m'y rende. Mais oui,
si j'ai le temps je vais, comme tous les
ans, jeter un oeil à la prog' et faire mon
choix !
FD : J'adore l'ambiance des Bars en
Trans, le tout étant de parvenir au bar
assez tôt pour pouvoir entrer tellement
c'est bondé ! Mais c'est aussi ça le truc
de ce festival, rester en ville, garder l'esprit d'origine de ce qu'étaient les Transmusicales, en coeur de ville.
Sébastien vous accueille dans sa boutique
de disques Rockin' Bones, 7 rue de la Motte
Fablet.
Franck jouera pendant le festival avec son
groupe Republik en off, le 03/12 au Melody
Maker et vous pouvez vous procurer son nouvel album Elements sorti le 13/11, chez L'Autre
Distribution.
Quels sont vos coups de coeur actuels
parmi les groupes rennais ?
FD : J'aime beaucoup HER actuellement
un peu entre CAN et Kraftwerk. Il y a
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DOSSIER QUÉBEC
M
ontréal, ses hivers interminables, ses rues jonchées de
détritus au dégel, ses nids de
poules dans lesquels on se casse la
gueule à vélo, ses chantiers qui ne
finissent plus et font sacrer les automobilistes, ses étés torrides... C'est
ça Montréal, mais c'est aussi une
ville bilingue, cosmopolite, proche
de New-York et de Toronto mais
beaucoup moins chère, une ville
de fêtes, bouillonnante et bohême,
pleine de bars et de restaurants, une
ville de festivals où des centaines
(des milliers?) d'artistes trouvent
l'inspiration et le temps pour créer
des oeuvres qui font aujourd'hui le
tour du monde. Une ville d'art, de
cinéma, de théâtre et surtout de
musique !
Arcade Fire, Patrick Watson, Dead Obies,
Barr Brothers, We are Wolves, Ought,
Godspeed, Half Moon Run, Grimes,
Chromeo, Dears, Coeur de pirate, Lisa
Leblanc, Besnard Lakes, A-Trak, Duchess
Says, High Dials, Kaytranada, Lunice,
Akufen, Plants and Animals, Suuns, Thee
Silver Mt. Zion, Karkwa, Rufus et Martha
Wainwright, Mac DeMarco... le nombre
d'artistes issus de Montréal ou s'y étant
installés et rayonnant à l'étranger ne se
limite pas à cette petite liste. Un nombre
qui ne cesse de croître en quantité et en
qualité. Mais qu'est-ce que les montréalais mettent dans leur poutine pour faire
autant de bonne musique vous demandez-vous ?
Montréal, party town !
En 2004, quand Arcade Fire a lancé son
mythique Funeral, l'attention du monde
entier s'est tournée vers Montréal. Ceci
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•PAS MAL MONTRÉAL ! •
dit, malgré ce qu'en pense le reste de
la planète, la scène montréalaise n'est
pourtant pas apparue avec le désormais
célèbre groupe. Montréal a toujours été
reconnue pour être une ville festive. À
l'époque de la prohibition, de nombreux
américains venaient s'y abreuver et fréquenter les bars, cabarets et clubs où se
produisaient les plus grands artistes de
jazz. Après le jazz, il y a eu l'époque yéyé
avec ses centaines de groupes reprenant
souvent en français et à leur manière
les succès anglo-saxons, puis le flower
power et ses bands psychés, suivit d'un
mouvement folk retour à la terre qui pris
racine en même temps que le prog, fascinant bon nombre de québécois (une
fascination qui persiste toujours!). C'est
ensuite le disco qui fit de Montréal la
seconde Mecque du genre après NewYork. Les discothèques apparurent par
dizaines, et c'est là que les producteurs
venaient tester leur nouveau matériel avant de le lancer dans le reste du
monde. Dans le même temps, et en réaction au disco, le punk et la new-wave ap-
parurent à Montréal. Cet esprit punk on
le retrouva notamment aux Foufounes
électriques, bar et salle de concerts mythique qui, à son apparition vers le milieu
des années 80, servit de lieu de rassemblement pour une large faune d'artistes
en marge. Un catalyseur qui a engendré
toute une scène musicale, alimentée
par le mouvement alternatif français, le
grunge, la brit-pop et l'électro. C'est vraiment à partir de là, vers le début des années 90, que l'on peut réellement parler
de l'émergence d'une scène alternative
montréalaise et c'est sans mentionner
tout le mouvement techno, mais ça c'est
une autre histoire.
Et vint Godspeed...
Toute ce riche patrimoine, tous ces
métissages et ces festivals ont probablement aidé à faire de Montréal la ville
musicale qu'elle est aujourd'hui. Ah
oui, et il y a eu Godspeed ! « Si on prend
l'exemple de Godspeed You! Black Emperor
et du label Constellation, je pense que cela
a eu un gros effet sur les scènes musicales
underground », explique Dan Seligman,
co-fondateur et directeur artistique du
festival Pop Montréal. « Constellation et
tous les groupes qui y sont affiliés, c'est une
politique et une esthétique. Eux, pour moi,
sont un catalyseur de la scène montréalaise. C'est grâce à eux que l'attention du
monde entier s'est tournée vers Montréal
vers la fin des années 90 ». À Godspeed,
plusieurs observateurs de la scène montréalaise ajouteront aussi les Unicorns.
« Après Godspeed et les Unicorns, il y a eu
les Dears et les Stars et ça s'est enchaîné à
vitesse grand V », relate Gourmet Délice,
vétéran de la scène locale et co-fondateur de la structure Bonsound. « Tellement qu'aujourd'hui j'ai du mal à suivre ! ».
Le son de Montréal
Existe-t-il un son montréalais et qu'estce qui fait que la musique provenant de
Montréal connaisse autant de succès
à l'étranger? « Il y a une fraîcheur qu'on
retrouve dans la musique des artistes montréalais. Il y a aussi un bassin incroyable
d'artistes provenant de partout. Ça se renouvelle sans cesse et ça permet de garder
vivant cet intérêt de l'étranger pour la scène
montréalaise », théorise Sébastien Nasra,
grand manitou de l'événement M pour
Montréal (mpourmontreal.com). « Et il y a
bien entendu l'aspect multiculturel, bilingue
et bohème maintes fois vanté, les loyers pas
chers, des Universités réputées, de nombreux festivals... Ce ne sont pas toutes les
villes qui peuvent se targuer d'avoir de telles
conditions favorables, un tel incubateur ».
Même son de cloche chez Élie Bissonnette des disques Dare to Care/Grosse
Boîte: « Il n'y a pas de son montréalais, c'est
une vibe, une façon de faire les choses, une
authenticité ; Il y a une grosse différence
entre Kid Koala, Chromeo, Arcade Fire, Mac
DeMarco, Malajube ou Patrick Watson...
Personne ne se ressemble mais il y a un
désir commun de faire de la musique pour
le plaisir et non pas pour être des stars ».
DOSSIER QUÉBEC
• Bonsound et Dare to Care / Grosse Boîte•
M
ontréal ne manque ni de
groupes, ni d'artistes solos
et encore moins de labels.
De toutes les étiquettes de disques/
boite de gérance/promo/tourneur/
etc.. ayant vu le jour après l'an
2000, il y en a deux qui ont, plus
que toutes les autres, réussi à tirer
leur épingle du jeu avec brio et ainsi
marquer le paysage culturel québécois. Bonsound d'un côté, Dare to
Care et sa filiale francophone Grosse
Boîte de l'autre. À l'instar de leur
grande sœur Indica, ces deux structures ont été montées par des musiciens, des fans, avec un esprit très
punk DIY. Cet esprit anime toujours
aujourd'hui Gourmet Délice chez
Bonsound et Élie Bissonnette chez
Dare to Care/Grosse Boîte.
DISPONIBLE CHEZ
1, ruE HOCHE - 35000 rENNES
Bonsound
Gourmet Délice, ex-bassiste de la formation rock garage Le Nombre et des
mythiques
Secrétaires Volantes, est
le
co-fondateur
de Bonsound, une
entité
multi-fonctions
(boîte
de
gérance,
agence,
booker,
promo,
label...) démarrée en 2004, qui emploie
aujourd'hui vingt personnes et dans
laquelle on retrouve plusieurs artistes
majeurs de la scène québécoise, de
Lisa Leblanc à Radio Radio en passant
par Dead Obies, Monogrenade, Les
Breastfeeders, DJ Champion et Mala-
deux LABELS québecquois
jube, entre autres.
« Bonsound a commencé en 2004 par
nécéssité. On était trois personnes
qui travaillaient soit avec des groupes
(Breastfeeders) ou dans des groupes (Le
Nombre, Gwenwed), soit avec des petits
labels (Blow The Fuse, Proxenet) et qui
avaient grosso modo les mêmes besoins.
On a décidé d'unir nos forces et de créer
nous-mêmes une structure, ce qui nous a
sorti de l'isolement. On s'occupait donc de
nos groupes puis Malajube, Champion et
d'autres sont venus nous voir pour se faire
gérer et certains pour se faire booker. Le
label est venu plus tard en 2007, résume
Gourmet Délice. Nous cherchons à être
une entité qui joue cartes sur table. On
cherche à avoir du fun en travaillant et
on veut que les choses restent claires et
simples. Bonsound a réussi à subsister
et à se développer parce que nous avons
lancé plusieurs bouteilles à la mer, en
multipliant les activités, parce que nous
avons été débrouillards, parce que nous
avons trouvé les bons partenaires et les
bons artistes».
Dare to Care / Grosse Boîte
Élie Bissonnette est directeur artistique
et président de Grosse Boîte/Dare
to Care Records.
L'ex-trompettiste
du groupe skapunk montréalais
Naked N’Happy a
co-fondé Dare to
Care en 2001 avant
de poursuivre seul
l'aventure et de créer Grosse Boîte, la
petite sœur de Dare to Care en 2006.
«Notre mandat, c'est la qualité artistique
d'abord. On vient du punk, donc on ne
part pas avec l'idée qu'un artiste à un certain potentiel commercial. Le succès viendra si il a à venir mais, en général, si tu
fais les choses de la bonne façon, le succès
est souvent au rendez-vous. La mentalité
du label reste très ancrée dans le punk,
dans le DIY, même si notre catalogue
n'est pas très punk. C'est la relation qu'on
entretient aussi avec nos artistes», insiste
Élie
Bissonnette.
DTC et Grosse Boîte
doivent bien faire
les choses car de
nombreux artistes
leur font confiance
depuis
plusieurs
années. Malajube,
Fontarabie, We Are Wolves, Kandle,
Marie-Jo Thério, Socalled, The Last
Assassins et Pawa Up First chez DTC
ainsi que Tricot machine, Jean Leloup,
Coeur de pirate, Avec pas d’casque, Les
soeurs Boulay, Fanny Bloom, Jimmy
Hunt, Bernard Adamus, Canailles, Fred
Fortin et Gros Mené chez Grosse Boîte
ne sont que quelques exemples de la
qualité et de la diversité du catalogue
des deux entités.
PAGE 7 / BARS EN TRANS 2015
DOSSIER QUÉBEC
• 5 GROUPES à suivre Selon...•
Musiques actuelles
Jeune & tout public
Rock
Pop
Electro
Toy Music
Noise
Rap
Hip Hop
Soul
Toutes les dates
de nos spectacles sur
www.armada-productions.com
PAGE 8 / BARS EN TRANS 2015
DAN SELIGMAN
MIKEY B.RISHWAIN
Grand manitou du festival Pop
Montréal.
Ambassadeur et programmateur de M pour Montréal.
- BIG BRAVE -
- NANCY PANTS -
- UN BLONDE -
- DEAD HOBBIES SAISON JEUNE ET TOUT PUBLIC
RENNES
- SAMITO -
- MILK & BONE -
- CALTÂR BATEAU -
THE POSTERZ
- SHE-DEVILS -
- SAFIA NOLIN -
ILLE-ET-VILAINE
• FME vs Pop Montréal •
La Sacem, avec French
VIP* aux Bars en Trans :
Vendredi 4 décembre
à 20h au Kenland,
15 Place des Lices, 35000 Rennes
Midnight Ravers
(présentés par Les Editions Jules),
No Money Kids
(présentés par Roy Music),
Steeple Remove
(présentés par Velvetica Music
Publishing).
*French VIP - Vanguard of Independent Publishers :
une opération initiée par la Sacem en janvier 2011 avec
le Midem, le Bureau Export, la CSDEM et le FCM,
destinée à accompagner et valoriser, lors de grands
rendez-vous musicaux (salons, festivals) le travail de
jeunes éditeurs indépendants.
Promotion 2015 : Myriam Kanou (Les Editions Jules) /
Rodolphe Dardalhon (Roy Music) / Thomas Jamois
(Velvetica Music Publishing).
Focus sur deux festivals incontournables. L'un est à Montréal, l'autre se situe à
huit heures de route de la métropole québécoise, à Rouyn-Noranda.
Il y a de nombreux festivals à Montréal
et dans le reste de la province du Québec qui accordent une grande place aux
musiques actuelles et aux artistes émergents dans leur programmation : Osheaga, le Festival d'été de Québec (FEQ) et
son volet off, le Amnesia Rockfest de
Montebello, le tout jeune Grosse Lanterne, Outaouais Émergent (FOÉ), MUTEK, le Piknic Electronik et le Igloo Fest, le
MEG, le Coup de cœur francophone, les
FrancoFolies de Montréal, M pour Montréal et tout particulièrement le Festival
de Musiques Emergentes de Rouyn-Noranda (FMEAT ou FME) et Pop Montréal.
Les deux se ressemblent pour plusieurs
raisons ; parce qu'ils proposent une série d'artistes plus en marge que les gros
festivals, des concerts à travers la ville
et souvent dans des lieux inusités ou
dans de petites salles, ainsi qu'un accueil
et une ambiance festive qui n'a rien à
voir avec les grands rassemblements
musicaux. Une ambiance qui ressemble
étrangement à celle de Bars en Trans.
Dan Seligman est le directeur artistique
et co-fondateur de Pop Montréal et
Sandy Boutin est quant à lui le président
et fondateur du FME. Deux festivals, une
même vision.
FME
« Le FME est né du désir d'une bande de
passionnés de musique de Rouyn-Noranda
de faire jouer tous ces groupes de Montréal
qu'ils aimaient, sans pour autant pouvoir
faire huit heures de voiture pour les voir
en concert. 700Km de Montréal ! Le billet
d'avion coûte plus cher que pour aller à Paris ! », détaille Sandy Boutin, révélant du
même coup le problème des distances
dans cette énorme province, presque
trois fois grande comme la France et huit
fois moins peuplée. Reste que si le Québec ne compte que quelques 8 millions
d'habitants, dont le tiers demeure dans
la grande région montréalaise, le FME
n'a jamais connu de problèmes d'achalandage. « On a été
sold-out dès la première année et c'est
presque comme ça à
chaque année depuis
13 ans. On a un taux
d'occupation de 97%
dans nos salles de
concerts. Le public a répondu », souligne
fièrement Sandy Boutin.
« Le FME est arrivé à un moment opportun
et répondait à un besoin. Deux ans plus
tard, quand je suis allé pour la première
fois aux Trans et à Bars en Trans, j'ai été
agréablement surpris de voir à quel point
le FME et Bars en Trans se ressemblaient.
Deux festivals qui ont lieu un peu partout
en ville, dans toutes sortes de bars. C'est un
peu le même genre de folie collective qui
anime ces deux festivals ».
http://www.fmeat.org
Pop Montréal
« Quand on a créé le festival, on n'avait
aucune vision à long ou même à moyen
terme », précise Dan Seligman. « Il y avait
DOSSIER QUÉBEC
déjà une scène qui commençait à émerger mais il n'y avait pas de festivals pour
faire jouer tous ces groupes undergrounds.
Oui, il y avait les gros évènements comme
les FrancoFolies ou le Festival de Jazz mais
rien qui soit à l'image
de ces groupes. Aussi,
comme le CMJ ou le
SXSW, on ne voulait
pas que le focus soit
mis sur l'industrie
mais plutôt sur les
artistes et les fans. On
voulait créer quelque chose de cool, de fun
et d'artistique. Les artistes en premier, c'est
notre politique. Puis avec le temps, le festival a gagné en popularité et on s'est mis à
faire des concerts illégaux jusqu'aux petites
heures du matin, des lofts partys... Là, on
a réalisé que ça commençait à devenir pas
mal sérieux notre affaire. Reste qu'on a
toujours voulu garder le même genre d'ambiance et d'énergie en privilégiant des lieux
de diffusion inusités un peu partout en
ville tels que des églises, des salles communautaires...», détaille le co-fondateur de
Pop Montréal. « Je pense que nous avons
réussi à garder cet esprit unique au festival, à toujours privilégier la communauté
artistique locale, à rassembler les artistes
undergrounds et les fans de manière conviviale et sans prétention, à faire découvrir,
à inviter des groupes de tous les styles qui
peuvent plaire à toutes sortes de gens et de
tous âges et les amener à (re)découvrir la
scène underground montréalaise et la ville
en même temps... C'est un peu tout ça Pop
Montréal ! »
PAGE 9 / BARS EN TRANS 2015
LES VIEILLES CHARRUES PRÉSENTENT
dispositif d’accompagnement d’artistes émergents en Bretagne
LA PLAYLIST
RAP
RAP
Pour vous mettre en jambes, la
collection rap r'n'b hiver 20152016 par Gilles Ollivier, c'est là :
ATTITUDE
C
ette année encore Bars en
Trans accorde une place
de choix au rap dans la
programmation ce qui est assez
rare en France pour un festival
généraliste. Petit panorama des
artistes programmés et état de
la scène rap indé française avec
Gilles Ollivier, ancien disquaire,
journaliste et passionné de rap
FR et US.
Tu peux nous parler un peu de cette
scène rap français ?
En fait, je dirais qu'il n'y a pas une scène
rap en France mais un ensemble de
styles, de sortes de rappeurs, producteurs qui forment un paysage assez
éclaté. Il n'y a pas vraiment d'émulation
mais plutôt une compétition avec pas
mal de crews et de gars qui font des
trucs dans leur coin, sans réellement
avoir conscience qu'ils font partie d'un
ensemble rap.
Comment expliques-tu cela ?
Il y a assez peu de place pour le live
dans le rap en France pour commencer. Le cheminement pour un gars qui
se lance, c'est d'écrire ses morceaux,
COLLECTION
HIVER 15-16
L.O.A.S © DR
les poser sur une production chopée
sur le net ou sur une instru qu'il connait
ou jouer avec un beatmaker, poster ses
tracks, faire une vidéo pour se faire
connaitre et pourquoi pas mettre en
ligne une mixtape. Après le live c'est
autre chose. Tu vas avoir quelques soirées rap à Paris, à la Bellevilloise par
exemple, avec plusieurs gars qui vont
se succéder dans la salle mais ça reste
quand même des conditions assez
ghetto et en plus c'est rare. C'est dur
de faire partie d'une scène quand ça ne
joue pas beaucoup. Et puis le fait qu'il
n'y ait plus vraiment de labels, que tout
le monde rappe et enregistre à la maison augmente encore le phénomène
d'éclatement.
à des gars instruits, lettrés, qui savent
écrire, maîtriser leur image, savent ce
qu'ils font même si leur rap est hyper
trash, cru et aborde des sujets comme
la défonce, le sexe... Ce ne sont pas des
gangsters, mais il y a toujours ce côté
un peu branleur inhérent au rap.
Et c'est quoi le profil de cette génération de rappeurs ?
Chacun est différent, mais le point
qu'ils ont en commun est d'être assez
libres par rapport à l'histoire du rap.
Ils sont assez éloignés de leurs aînés et
ne se sentent pas toujours redevables
d'un héritage, tu vois ? Des gars comme
Hyacinhte ou L.O.A.S, ils sont dans un
truc complètement déconnecté de ce
qui se faisait dans le rap français dans
les années 90. On a, aujourd’hui, affaire
C'est quoi ton coup de cœur rap français actuellement ?
Sans hésitation, c'est PNL. Je suis le
truc depuis plus d'un an et j'ai vraiment
hâte d'entendre tout le disque et de
voir ce que ça donne en live.
Et côté beatmakers ?
Tu as l'exemple de Krampf qui est un
mec hyper jeune avec qui j'ai cette impression de liberté artistique. Sur son
Soundcloud, tu vas trouver une instru
construite à partir d'un titre de Laurent
Voulzy ! C'est quand même hyper éloigné des instrus raps qu'on trouvait il y
a 20 ans ! Il y a moins de frontières que
par le passé, je pense.
Et dans la programmation des Bars en
Trans ?
J'aime assez KillASon et son côté US,
Hyacinthe aussi et Rufyo.
Cousin Stizz Dirty Band
PNL Dans ta rue
Kodak Black Skrilla
Young Thug Power
Tinashe Party Favor
Bankroll Fresh Walked In
YG ft. Krayzie Bone Cash Money
Vince Staples Norf Norf
IAMSU! They Say
Chief Keef Where's Waldo
Money Mafia Pop Out
King Louie Throw Yo Sets Up
AlKpote Tourbillon
Dj Weedim ft. Jorrdee Laisse pas
rentrer les démons
LE RAP DANS LES BARS
JeuDI.03 DEC.
Nusky & Vaati > Le backstage
Rufyo > Le backstage
Espiiem > Le backstage
Djafar > LA TRINQUETTE
VenDREDI 04 DEC. - la notte
L.O.A.S - Rezinsky - DFH&DGB
SamEDI 05 DEC.
Schlaasss > Kenland
Lomepal > La notte
Killason > La nottE
PAGE 11 / BARS EN TRANS 2015
3€
• LES CONCERTS DE 18H •
VEN.04 DEC.
LA NOTTE
L.O.A.S
LA PLACE
TIM DUP
SAM.05 DEC
LA TRINQUETTE
PHILÉMON CIMON
LA PLACE
SAFIA NOLIN
LA TRINQUETTE
MAZARIN
LE DEJAZEY
PAPOOZ
••••••••••••••••••• BARS EN TRANS EXTRAS ••••••••••••••••••
Après plus de 200 représentations de son
odyssée. Rick le Cube, le petit oeuf cubique, nous embarque pour une nouvelle
aventure à la quête du temps. Au travers
de ce concert/road-trip audiovisuel, on
est séduit par un univers singulier, des
musiques acoustiques, électroniques,
des bruitages et des procédés technologiques au service d’un propos poétique.
UNE COPRODUCTION L'ARMADA PRODUCTIONS, BARS EN TRANS ET LILLICO
Cinéconcert/Roadmovieaudiovisuel
A partir de 5 ans / PRIX ADAMI MUSIQUE JEUNE PUBLIC 2015
rick le cube
& LES MYSTÈRES DU TEMPS
SAM.05DEC./15H&20H
THÉÂTRE DE LA PARCHEMINERIE
Pourquoi ne pas tenter l’expérience
d’un concert en fin d’après-midi ?
C’est ce que nous vous proposons en
partenariat avec l’Hôtel Pasteur à
Rennes. Le principe est simple :
Un gâteau = une entrée pour un
concert surprise !
PAGE 12 / BARS EN TRANS 2015
CONCERTDANSLENOIR
menthol
JEU.03, VEN.04 & SAM.05 DEC.>16H
LIEUX SURPRISE*
GOûTER CONCERT
BOOGERS
GHETTO
BLASTER
HÔTEL PASTEUR 2 PLACE PASTEUR
LIEUX SURPRISE*
VEN.04DEC.>17H
VEN.04 & SAM.05 DEC.
Avec sa pop teintée d'electro et sa
voix de velours à la Daho période Pop
Satori, le duo Menthol tente une plongée sans retour au cœur de la musique
en forme de voyage sonore dans le
noir total, une immersion nouvelle en
privant le public de la vue. Dans un
lieu tenu secret, dévoilé au dernier
moment, préparez-vous à vivre une
expérience nouvelle.
On l’avait quitté déambulant dans
un centre commercial lors de Bars en
Trans 2009 suivi par un public toujours
plus nombreux. On le retrouve cette
année accompagné d’un mur de Ghettos Blasters mais cette fois, c’est vous
qui viendrez à lui pour une expérience
unique. Stay Tuned !
* pour connaître les lieux surprise, suivez-nous sur les réseaux sociaux
HOLLYDAYS
•1988liveclub•
— Pop-folk / Montréal —
Parce que les accidents se transforment
parfois en feu d'artifice, c'est sans trop s'en
rendre compte qu'Elliot Maginot enregistre à la volée ses premiers fragments de
chansons. Couche de voix après couche de
voix, Elliot finit par former une cathédrale
sonore, solide base à ses compositions pop
à l'intensité sincère.
AVECLESOLEILSORTANTDESA BOUCHE
— Transe-rock / Montréal —
Entre transe africaine et disco punkoïde
moderne, le quatuor tisse un univers
dansant répétitif, singulier et étrangement
familier. On se laisse transporter avec
délice par des mantras électroniques et des
incantations vocales que ne renierait pas
LCD Soundsystem.
JESSEMACCORMACK
— Folk / Montréal —
Avec Jesse, on plonge dans un bain
aérien de nappes de guitares, un brin
shoegaze et blues laissant flotter sa voix
fragile et forte d'où s'échappe parfois
un cri saturé de guitare stridente tout
en retenue. On pense à James Blake en
version folk couverte de neige.
KAZY LAMBIST © DR
CF PAGE 27 > LA PLACE
BROKEN BACK
SAM.05.DEC
18H30 - 6/10/12e
JEU.03.DEC
19H - 6/10/12e
ELLIOT MAGINOT
— Pop / Paris —
VEN.04.DEC
14H30 - 10e
À GAUCHE DE LA LUNE
— présente —
ALICEONTHEROOF
— Electro-pop / Mons —
Pianiste de formation, Alice étudie
aux USA avant de revenir en Belgique
en 2013, où elle commence à écrire
ses chansons. Fin 2014, elle enregistre son 1er album avec Tim Bran
(London Grammar...). On y découvre
la fraicheur de sa voix unique alliée
aux sonorités pop électro. L'album
est prévu pour fin 2015.
MATHIEUSAÏKALY
— Indie-dance / Saint-Malo —
Jérôme a grandi à St-Malo et cela s'entend dans sa pop. On perçoit un souffle
qui donne envie de quitter terre pour se
lancer dans un voyage vers l'inconnu,
le cœur gonflé d'optimisme avec en
ligne de mire sa bonne étoile. Une pop
acoustique et sans cynisme, dansante et
ouverte. Un vrai rayon de soleil.
— Pop-folk / Cachan —
Personnage lunaire, révélé par
un télécrochet, Mathieu a su
se défaire de ses oripeaux de
phénomène cathodique pour
réussir un album singulier où
l’artiste prend le pas sur le personnage. Entre folk cosmique,
mélodies solaires et amour des
mots, il s’impose comme une
des révélations de la rentrée.
CAMPCLAUDE
— Pop / Paris —
Une pop electro arty chantée en
anglais, une esthétique soignée,
un beat souple et langoureux et
surtout LA voix de Diane Sanier.
On entend Lana Del Rey en version moderne. Nostalgique, la
pop de Camp Claude l’est parfois
mais elle laisse aussi la place à
un fin rayon de lumière aveuglante : la lumière de l’espoir et
des petits matins d’été.
BON VOYAGE ORGANISATION
— Discosmétique / Orly —
C'est la B.O. d'un voyage sans retour
vers la jungle des forêts asiatiques en
version disco. Une super expédition
d'aventuriers mercenaires du groove
n'ayant pour objectif que la danse
dans une sorte de rite 70's décomplexé, où se croisent flûtes rétros et
claviers analos exhumés de musiques
de films d'horreur italiens...
CARPENTER BRUT
KAZY Lambist
— Electro-pop / Montpellier —
Kazy Lambist est l’exemple type
d’une génération qui sait passer du
jazz à la pop, ou encore à l’électronique sans problème… Ainsi,
il produit seul ses titres (auteur,
compositeur, réalisateur) qu’il aime
offrir à différentes chanteuses…
— Electro / Not From Paris —
Juché sur sa moto tronçonneuse,
Carpenter Brut parcourt la villemonde à Mach 2. Il fonce au son
d'un orgue immense d'où jaillissent
les flammes de l'Enfer et fait son
propre film catastrophe en forme
de course contre la mort ; un
marche ou crève digital de synthés
sans pitié et de leads chromés baignés dans l'acide électro.
PAGE 13 / BARS EN TRANS 2015
CHOUETTE
Signé chez Beast Records, Chouette pratique
un garage rock aux influences psychés délicieusement 60’s. Cris de loups, batterie façon blousons noirs et bastons sur le flipper en chemise
hawaïenne, Chouette c'est une plongée dans le
temps en longboard, un retour vers un
futur hypothétique où les amplis
vintages seraient rois, les reverbs
reines et la gomina obligatoire.
Pour tous. Chouette !
— Spherical-noise-pop / Strasbourg —
Avec la rage des premiers émois rock que
l'on a tous connus, Hermetic Delight ouvre
grand les portes de sa cage infernale aux
barreaux de guitares crunchées. Le son est
menaçant, tendu. Entre un chuchotement et
une avalanche de déflagrations légèrement
noise, on sombre peu à peu dans un marais
parfois shoegaze, parfois plombant et tendu
comme un arc. Héroïque et désespéré, tel est
leur rock.
— SOIRÉE —
BEAST RECORDS
JEU.03.DEC
20H - 5e
SHAKEITLIKEACAVEMAN
— Rock-garage / Nashville —
Revenir aux sources, se laisser aller par l'énergie brute et animale d'un blues pur et basique.
Voilà en substance ce que propose ce one man
band dans la grande tradition des bluesmen.
Sauf que Shake It Like a Caveman, transforme
la nostalgie du blues en une force salvatrice,
un exutoire crasseux pour les amoureux du riff
dans ce qu'il a de plus basique et jouissif.
PAGE 14 / BARS EN TRANS 2015
THE VIDEOS
HERMETIC DELIGHT
— Garage / Rennes —
— Punk-rock / Paris —
Lové dans la grosse caisse du batteur j'essaie
de m'extraire à grand peine alors qu'un
déferlement de saturation paralyse chacun de
mes membres. Et puis je renonce, je ne veux
plus rien que rester toute ma vie prisonnier
de ce nid inconfortable, "I don't want to exist",
comme le hurle le chanteur depuis un temps
indéterminé en forme de nouveau slogan punk
total. Je ne veux plus exister, je veux juste
rester là coincé dans le continuum espace
temps en 1977 à Londres.
SAM.05.DEC
20H - 5e
•L’artisteassoiffé•
VEN.04.DEC
20H - 5e
FRANCKY GOES TO POINTE À PITRE
— Zouk-noise rock / Tours —
Donc à droite, il y a un palmier gonflable ; à
gauche, deux gars le nez dans leur pina colada ;
en arrière plan, un poster avec la mer bleue et
des dauphins qui jouent au frisbee. Au milieu,
une vingtaine de vahinés en hologrammes
qui dansent le limbo en se jetant des litres de
lait de coco. Accrochés dans les palmiers, une
bande de singes en bikini joue du ukulélé à
fond en mode saturation. Vous visualisez le
truc ? Vous êtes à Pointe-à-Pitre avec Francky !
QúetzalSnåkes
— Psych-punk / Marseille —
Un jerrycan de LSD sur le dos, une montagne
de reverb comme auréole, l'ange déchu
Qúetzal Snåkes parcourt les contrées sauvages
du rock psyché avec l'assurance crâneuse
de ceux qui ont découvert un monde que
personne ne connait. Prières, mantras,
bénédictions, rituels, hurlements possédés,
battements de cœur en pleine fibrillation, voilà
le genre de rock que propose ce groupe à trois
guitares (!!!) venu de Marseille.
HERMETIC DELIGHT © DR
ESPIIEM
HOLYBRUNE
— Rap / Les Mesnuls —
— Pop / Paris —
RUFYO
Jazzy à la manière de A Tribe
Called Quest, le son cotonneux
de Vaati enrobe les lyrics désabusés d'un Nusky, bloqué à la
manière de Casseurs Flowters.
Chaque track respire une mélancolie où l'ennui le dispute au
vide avec en point de mire un
désir d'échappée belle. Partir
loin mais doucement tel pourrait être le crédo de ce duo au
flow entêtant et aux références
plus que respectables.
Quand la chanson française
lorgne vers le meilleur de la pop
US, cela mérite qu'on y prête
l'oreille. Holybrune l'a bien
compris. Avec un sens inné de
la mélodie et une voix taillée
pour aligner les tubes, elle s'est
construit un répertoire savamment dosé d'instrus modernes
entre rap US et autoroutes pop
electro. On chante en français au
volant d'une décapotable entre
les rangées de palmiers de la Floride, en route pour la baignade.
Rufyo incarne un rap glacé,
froid comme un verre de diamant qui se brise à chaque
coup de snare. Déshumanisés,
ses tracks agissent comme une
catharsis face à la violence
d'une époque. Son environnement constitué de béton,
de métal et de verre, semble
fermer la cage dont il tente de
s'échapper à force de tracks
glaçants. Unique !
NUSKY&VAATI
HELLO BYE BYE
— Electro-pop / Bordeaux —
Voilà un groupe qui devrait beaucoup faire parler de lui dans les
prochains mois. Et si ces quatre-là
citent LCD Soundsystem ou Death
in Vegas, c'est parce qu'ils en sont
fans. Alors, bien sûr, on perçoit
quelques références fugaces,
mais on se laisse tellement
emporter par leur énergie dansante que l'on est vite prêts à leur
pardonner.
LES GORDON
— Electro / Rennes —
Entre Four Tet, Gold Panda, Aphex
Twin et Bonobo, Les Gordon bricole de
petites merveilles pop électronique
à coups de boucles de guitare, de
samples de voix, de ukulélé, de violoncelle et de claps qui donnent à ses
mélodies le charme simple de ces chansons que l'on se surprend à fredonner.
Belle découverte !
LES GORDON © Julien Brachhammer
— SOIRÉE —
Carte Blanche à
Yuma Productions Furax et Co2 Activity
— Rap / Paris —
— Rap / Paris —
Espiiem est un jeune rappeur
qui incarne une nouvelle
génération du rap français
qui ose prendre des risques.
Roulant à ses débuts avec Cas de
conscience ou encore The Hop,
où il apprend les techniques
d’écriture et travaille son phrasé,
il performe maintenant en solo.
Avec sa voix d’outre-tombe,
Espiiem ne laisse rien au hasard
et balance un flow à la précision
chirurgicale.
PAUPIÈRE
— Electro-pop / Montréal —
JEU.03.DEC
20H - 3e
•LEBACKSTAGE•
VEN.04.DEC
20H - 5e
— SOIRÉE —
LABEL ENTREPRISE
BRÜLIN
— Synth-pop / Paris —
Vincent Brülin est un amoureux de la pop et transforme
aujourd'hui ses premiers
amours musicaux en tubes
bercés de grooves synthétiques.
Sur scène, Brülin tisse un set
dansant, chaloupé, parcouru de
frissons intimes et organiques.
Une pop qui se danse.
SAM.05.DEC
20H - 5e
Trio Montréalais synthpop, Paupière est
féminin, masculin et parfois androgyne.
En parfaite symbiose avec leurs micros
et leurs synthés, Pierre-Luc, Julia et
Éliane déroulent l'histoire d'une pop
étrange, aérienne, parfois froide et rappelle les grandes heures des nouveaux
romantiques new-wave du début des
années 80.
FISHBACH
— Pop sombre —
— Charleville-Mézières —
À la fois minimaliste et pourtant
foisonnant de bonnes idées, la pop
électro de Fishbach s'appuie d'abord
sur une voix incroyable. Entre Catherine Ringer et Niagara 2.0 elle navigue
avec une facilité déconcertante dans
les eaux troubles et profondes des
nappes synthétiques qui habillent ses
morceaux. À découvrir absolument !
FALABELLA DJ SET
— Electro / Brest —
Bidouilleur infini, Xavier Laporte
concentre dans ce projet son amour
pour la house nébullée, le r’n’b électrique et les rythmes afros aériens.
En mélangeant texture analogique,
instruments traditionnels africains
et mélodies pop. Il parvient ainsi
à faire souffler le chaud et le froid
dans ses concerts.
PAGE 15 / BARS EN TRANS 2015
JEU.03.DEC
VEN.04.DEC
L.O.A.S > LA NOTTE
TIM DUP > LA PLACE
PHILÉMON CIMON > LA TRINQUETTE
LES CONCERTS DE 18H
1988 LIVE CLUB
27 PLACE DU COLOMBIER
L’ARTISTE ASSOIFFÉ
ELLIOT MAGINOT
AVEC LE SOLEIL SORTANT DE SA BOUCHE 19H
6*/10/12€
JESSE MAC CORMACK
SOIRÉE BEAST RECORDS
SAM.05.DEC
18H
SAFIA NOLIN > LA PLACE
MAZARIN > LA TRINQUETTE
PAPOOZ > LE DEJAZEY
14H30
HOLLYDAYS
BROKEN BACK
BON VOYAGE ORGANISATION
CARPENTER BRUT
THE VIDEOS
QUÉTZAL SNÅKES
3€
À GAUCHE DE LA LUNE PRÉSENTE
ALICE ON THE ROOF
MATHIEU SAÏKALY
CAMP CLAUDE
KAZY LAMBIST
10€**
CHOUETTE
SHAKE IT LIKE A CAVEMAN
20H30
HERMETIC DELIGHT
FRANCKY GOES TO POINTE À PITRE
20H
NUSKY & VAATI
HOLYBRUNE
RUFYO
ESPIIEM
20H
HELLO BYE BYE
LES GORDON
BRÜLIN
20H
LE BAR’HIC
MENSCH
VOX LOW
20H30
ALOHA ORCHESTRA
JOYCUT
OMOH
LE BISTRO DE LA CITÉ
LABELLE PALOMA & LE KRAKATOA PRÉSENTENT
PERFECT HAND CREW
I AM STRAMGRAM
Gratuit
LE CHANTIER
LE PATCH ET LA MARMITE PRÉSENTENT
20H30
LE DEJAZEY
ADRIEN SOLEIMAN
CLICHÉ
4 RUE SAINT-LOUIS
LE BACKSTAGE
11 PLACE DES LICES
24 PLACE DES LICES
7 RUE SAINT-LOUIS
18 CARREFOUR JOUAUST
4 RUE SAINT-MALO
Carte Blanche à Yuma Productions
Furax et Co2 Activity
GORDON
VERLATOUR
5€
3€
5€
20H
3€
20H30
5€
CAPTAIN KID
DON CAVALLI
NO MONEY KIDS
MIDNIGHT RAVERS
STEEPLE REMOVE
15 PLACE DES LICES
264 AVENUE DU GÉNÉRAL PATTON
VERTIGO
WHEN 'AIRY MET FAIRY
OK LOU
CLÉMENT BAZIN
CHRIS DOGZOUT
THE FRENCH VIP PRÉSENTE
LE KENLAND
LE MONDO BIZARRO
LA MARMITE & MUSIC:LX PRÉSENTENT
RAGE TOUR PRÉSENTE
MANU
20H
10€
LA NOTTE
'16 PLACE DES LICES
LE THÉÂTRE DE LA PARCHEMINERIE
5€
LA PLACE
7 PLACE DU CHAMP JACQUET
LA TRINQUETTE
26 RUE SAINT-MALO
LE TY ANNA
19 PLACE SAINTE-ANNE
DJAFAR
N3RDISTAN
LE P.A.M PRÉSENTE
ONE FOOT
TEMENIK ELECTRIC
SISKA
20H
20H
LA MARMITE & MUSIC:LX PRÉSENTENT
Gratuit
20H
5€
20H
5€
20H
Gratuit
PAPOOZ
EINLEIT
CASPIAN POOL
JACK AND THE GIANT BEAN
DOORSFALL
SCHLAAASS
20H
MARGARET CATCHER
SIGNAL CARRÉ
L.O.A.S
REZINSKY
DFH&DGB
20H
LOMEPAL
KILLASON
DJ MARRRTIN
5€
5€
20H30
PHILEMON CIMON
NICOLAS MICHAUX
20H
20H
TUYS
LE DUC FACTORY
SIN TIEMPO
PLAISIRS
AERT PROG
OF IVORY AND HORN
ANGEL
5€
5€
20H
Gratuit
20H
5€
20H
5€
LE GRAL PRÉSENTE
20H
Gratuit
5€
MAESTRO
GODS
5€
KURSED
TWIN ARROWS
LE ZOOM PRÉSENTE
20H
20H
TIM DUP
HOLLYDAYS
5€
18H30
6*/10/12€
20H
20H
8€
3€
FISHBACH
PAUPIÈRE
FALABELLA DJ SET
5€
23 RUE DE LA PARCHEMINERIE
CLÉA VINCENT
DEAR EYES
WE ARE MATCH
LABEL ENTREPRISE PRÉSENTE
18H
8€
5€
20H
Gratuit
20H
Gratuit
20H
5€
20H
5€
RICK LE CUBE & LES MYSTÈRES DU TEMPS
15 & 20H
SAFIA NOLIN
TALLISKER
DE LAURENTIS
20H
MAZARIN
PAIN-NOIR
L’IGLOO PRÉSENTE
MOTHER OF TWO
QUADRUPEDE
ANGRY BEARDS DUO
PAGE 16 / BARS EN TRANS 2015
Les horaires indiqués sont ceux d’ouverture de la billetterie - Concerts 30 minutes après | Toute sortie est définitive | *tarif prévente jusqu'au 25 novembre | **hors frais de location
6/9€
8€
20H
5€
20H
Gratuit
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1 - 1988 LIVE CLUB
2 - L’ARTISTE ASSOIFFÉ
3 - LE BACKSTAGE
4 - LE BAR’HIC
5 - LE BISTRO DE LA CITÉ
6 - LE CHANTIER
7 - LE DEJAZEY
8 - LE KENLAND
9 - LE MONDO BIZARRO
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12 - LA PLACE
13 - LA TRINQUETTE
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PAGE 17 / BARS EN TRANS 2015
• GUIDE DE SURVIE BARS EN TRANS •
P
arce que chaque année on observe certains d'entre vous en tee-shirt sous la pluie à 22 h 30, en
hypoglycémie devant un bar en espérant encore pouvoir entrer voir le concert qui s'y passe et
parce que chaque année ça nous fend le cœur, on a décidé de vous donner six vrais bons conseils
pour réussir Bars En Trans et éviter la pneumonie sans avoir vu aucun groupe. Merci qui ?
1. Arrivez tôt
Je veux dire vraiment tôt. Avant l'heure
quoi. Donc vous oubliez cette offre de
septième apéritif à 20h15, vous prenez
votre veste et vous filez faire la queue
devant le bar où se déroule le concert
qui vous branche. Car même si ça joue
une heure après, sachez que les jauges
des bars sont limitées et le nombre de
places aussi. Se pointer au milieu du set
d'un groupe est la meilleure façon de
ne rien voir du tout.
2. Utilisez le site web responsive
Bon, okay, on se fait un peu d'auto-promo là. Mais comme je sais que vous allez finir par jeter / oublier / éponger une
table /vous moucher / perdre / brûler le
présent programme qui est gentiment
en train de vous sauver la vie, le mieux
est d'utiliser notre site web afin d'avoir
tout le temps la prog' près de vous, en
un clic. Sauf si vous décidez subitement
de jeter / oublier / éponger une table /
vous moucher / perdre /brûler votre
téléphone / ordinateur /tablette / talkie
walkie / minitel dans la soirée. Mais là,
je ne peux vraiment plus rien faire pour
vous.
PAGE 18 / BARS EN TRANS 2015
3. Programmez vos soirées
"Non mais moi, tu sais, ce que j'aime
c'est aller de bar en bar en me laissant
porter par les vibes de la ville, man".
On a tous entendu ce genre de foutaises qui signifient en fait "À 22 h, je
me suis retrouvé tout seul dans la rue
Saint-Michel, j'avais perdu mes potes,
tout le monde était sur répondeur, et
j'ai zappé d'aller voir ce truc de reggae
qu'avait l'air cool, alors je suis rentré
chez moi pleurer en écoutant Tryo".
Pour éviter ce type de carnage, commencez par jeter vos disques de Tryo et
surtout prévoyez un programme minimum avec les lieux de rendez-vous clés
pour vous retrouver entre les concerts.
5. Dormez
On les connaît les petits malins qui se
tirent une rafale de 7.65 dans les guibolles dès le jeudi et paradent le vendredi après-midi "ouai ouai, on a fait
nuit blanche, on a fini au Caveau et
après on est allé chez Filou manger des
pâtes et après y'avait une after chez
Jeanjean et là on va prendre l'apéro
au Oan's, mais faut qu'on se dépêche,
après y'a Nico qui nous invite pour un
before dans son appart' avant d'aller
aux concerts". Cela se traduit généralement par "en fait , chez Nico, j'ai voulu
me reposer un peu et quand je me suis
réveillé à 4 h du mat', tout le monde
jouait à la console".
4. Mangez
Il va faire très chaud dans les bars.
Alors vous allez avoir soif. Beaucoup.
Naturellement pour tenir le coup, encaisser trois nuits de folie et profiter au
max du festival, prévoyez un vrai bon
repas en fin de journée. Vous éviterez ainsi le piège de la grosse dalle de
22h00 et profiterez ainsi des concerts
tranquillou all night long. Côté gastronomie, fiez-vous à nos conseils en la
matière, page 26.
6. Habillez-vous
On sait, ce tee-shirt Jacquie & Michel
vous va comme un gant et vous adorez
faire le malin avec. Pour autant, sachez
que quand vous rentrerez chez vous au
milieu de la nuit, sous la pluie, en plein
mois de décembre, vous regretterez
d’avoir laissé votre blouson à l'appart',
croyez-en notre expérience !
MAESTRO
MENSCH
— Post-wave / Glasgow & Paris —
— Electro-rock / Lyon —
Chez eux on aime le groove droit, sec,
typique de tout ce qui fait le charme de la
nu disco. Sauf qu'ici il y a plus. Une sorte de
malin plaisir pris à fuir les évidences pompières un peu trop dancefloor. On se perd
avec joie dans les boucles un peu kraut,
les leads voix moitié punk moitié James
Murphy, les synthés un peu dingos qui forment une transe presque rock et pourtant
tellement dansante. Maestro n'est pas né
de la dernière pluie et ça s'entend.
Mensch n'est pas né de la dernière pluie. Le duo
formé par Vale Poher et Carine Di Vita vaporise sa
musique sombre, brute, un peu pop depuis 2010
et a sorti son premier album en 2012 chez le très
respecté label Tsunami Addiction. Les deux félines,
griffent les oreilles avec une nu-wave aérienne mais
sèche et sans artifice. Classe.
VOX LOW
— Electro-dark / Paris —
Le groove est sec et les guitares
tendues comme des câbles. La
signature d'une musique nerveuse,
autant portée vers la froideur électronique que la moiteur des delays
et des riffs martelés. On pense à
une version de Bauhaus digérée
par Ivan Smagghe. On pense à une
new wave de club, de cave, à des
dancefloors urbains, sombres et
apocalyptiques. La fièvre de la nuit
mise en musique.
SAM.05.DEC
20H - 5e
JEU.03.DEC
20H30 - 5e
•LEBAR’HIC•
VEN.04.DEC
20H - 5e
— Electro-pop / Le Havre —
JOYCUT © DR
Il y a longtemps que les tables de la lois ont été
réduites en cendres et ces nouveaux Dieuxlà en ont écrit de nouvelles diffusées sur les
écrans, dictant leurs propres règles encore et
encore en une transe électronique, répétitive,
kraut, mystérieuse. Ne seront élus que ceux capables de s'abandonner totalement au rythme
cru et pur des machines devenues reines, des
guitares devenues folles.
omoh
ALOHA ORCHESTRA
Bienvenue au pays de la pop parfaitement
maîtrisée. Aloha fait mouche à chaque titre
et pioche dans ses références (LCD Soundsystem, Echo and The Bunnymen) avec malice
sans jamais plagier, copier, mais réinvente un
rock futuriste, énergique, un peu rugueux et
moderne. La classe pop made in Le Havre.
GODS
— Noise-pop / Vienne & Cardiff —
— Electro-pop / Nîmes —
JOYCUT
— Dark-wave / Bologne & Potenza —
Le nom de JoyCut vient d'une conjonction entre
le morceau Joey de Nick Drake et The Final Cut de
Pink Floyd. Ça en dit déjà pas mal sur ce groupe
qui oscille entre new wave et post-rock. Sur
scène deux batteurs se font face, menés de main
de maître par un chef d'orchestre post-futuriste
pour un set, sombre, dansant, expérimental et
déconcertant.
De la production pure (ils ont collaboré à
l'album Love, de Julien Doré) les deux Nîmois
de OMOH sont passés à l'écriture. Et il faut
avouer que le résultat est plutôt réussi. Leur
premier EP sorti en 2013 a été dès sa sortie
salué par l'ensemble de la critique indé. Il n'y a
qu'à écouter, éprouver l'énergie saisissante et
mélancolique qui transpire de leur pop subtile,
raffinée entre harmonies façon Phoenix et
arrangements soignés qui rappelle les grandes
heures de Breton et Foals.
PAGE 19 / BARS EN TRANS 2015
PERFECT HAND CREW
I AM STRAMGRAM
— Grime /Montpellier —
La formule de ce trio qui officie depuis 2007 est
simple : un dj/producteur (Mago), deux MCs
(Tasty TooK & Billy), rap, grime, Uk Garage et
Trap + des flows incisifs. Leur musique prend
toute son ampleur sur scène avec énergie et
bonne humeur. Un son chargé en basses pour
faire transpirer le dancefloor.
— Pop / Bordeaux —
JEU.03.DEC
20H - GRATUIT
Projet-solo-folk-anglo-saxon-teinté-de-français-et-d’électro de Vincent Jouffroy, I Am
Stramgram propose une pop lunatique à
l'image des paradoxes qui nous habitent :
joyeuse et mélancolique, débraillée et exigeante, minimaliste ou chargée.
— SOIRÉE —
LE KRAKATOA & LABELLE PALOMA
Dans le cadre de Bars en Trans, Le Bistro de la Cité invite LaBelle
Paloma, la Pépinière du Krakatoa et la Førge de Rock et Chanson pour
présenter deux groupes, étendards des projets musicaux de qualité
de Languedoc Roussillon et d’Aquitaine.
VERTIGO
— Alternative-rock / Lille —
Ovni pop minimaliste, la musique
de Vertigo s'inspire des photos
sépia de vos grands parents,
trempées dans un bain d'acide.
3 syllabes, 2 filles, 1 garçon,
constituent ce trio. Leur musique
se développe autour de leur goût
pour les sons vintage, les envolées kitsch et séduisantes, et les
frappes brutales.
•LE BISTRO DE LA CITÉ•
VEN.04.DEC
20H - GRATUIT
— SOIRÉES —
MUSIC:LX ET LA MARMITE
music:LX est le bureau export de la musique au Luxembourg. C’est
une organisation sans but lucratif créée en 2009 dont le but est de
professionnaliser la scène musicale luxembourgeoise de tout genre
et de la développer à travers le monde. music:LX permet également
une ouverture d’échanges entre le Luxembourg et l’étranger.
When'AIRY met fairy
— Electro-pop / Luxembourg —
PAGE 20 / BARS EN TRANS 2015
Une voix haut-perchée, toujours sur la ligne
blanche, cernée par des nappes électroniques
et des touches de mélodica : voilà la recette de
When ‘Airy Met Fairy, le projet de la chanteuse
islandaise Thorunn Egilsdottir. A mi-chemin
entre Cocorosie et Kate Bush, laissez-vous bercer par cette mélancolie hybride.
SAM.05.DEC
20H - GRATUIT
tuys
— Indie-rock / Luxembourg —
Jeune groupe Luxembourgeois
Indie-Pop, Tuys évolue depuis
quelques années sur la scène
Luxembourgeoise. Alliant énergie
pop & rock, fraîche et sensuelle, le
combo Tuys affiche une maturité
déconcertante, qui les a notamment conduits en première partie
de The 1975 ou encore The Kooks.
Rien que ça !
Initié par la Brigade d'Intervention Culturelle (BIC) est une des
initiatives de la région Nord - Pas de Calais pour le développement des artistes émergents dans le domaine des musiques
actuelles, elle permet chaque année à des artistes régionaux de
jouer en France et en Europe.
le duc factory
— Unusual-rock / Lille —
Imagine-toi dans un bowling bien rétro, tu ne touches pas une
quille. Et sur la piste d'à côté, il y a ce mec bien sapé qui enchaîne strike sur strike avec aisance, sans jamais se décoiffer.
C'est un peu ça Le Duc Factory. Un joli mélange de rock teinté
de 70's folk progressif agité par quatre bons potes qui tentent
d’inventer la musique qu’ils aimeraient entendre.
WHEN'AIRY MET FAIRY © DR
GORDON
OK LOU
— Acid techno / Villeneuve/Verberie —
Gordon est longtemps resté caché aux yeux du grand
public. En 2010, une rencontre va être décisive, celle
avec le label InFiné, qui le prendra rapidement sous son
aile. Nourri aux musiques électroniques version UK et
à la techno de Détroit ou encore la house de Chicago,
Gordon va ensuite peaufiner ses sets techno.
VERLATOUR
— Electro / Paris —
— SOIRÉE —
LE PATCH PICARDIE
& LA MARMITE
JEU.03.DEC
20H30 - 3e
VEN.04.DEC
20H - 5e
— Electro / Amiens —
Loin des standards de l’EDM et de la Bass Music,
Verlatour forge un univers singulier au fil de ses
Eps ou « fantaisie sonore » et « independant dance
music » sont les maîtres mots. En Live c’est bel
et bien le musicien qui reprend les rênes de son
projet : frappant son kick et ses pads, jouant de ses
synthés et de ses effets : une ascension progressive
vers une frénésie incontestablement dansante.
• LE CHANTIER•
SAM.05.DEC
20H - 5e
SIN TIEMPO
De Clément Bazin on ne sait
presque rien. Entouré de mystère
l'aura de cet artiste l'est autant
que sa musique. Feutrée, ouatée,
un genre d'electronica presque trip
hop, lancinante mélant synthétique
et sonorités vintage, la musique
de Clément Bazin est un voyage
introspectif dans un univers moite
et intime.
C'est à une vraie plongée aquatique au fond de son
âme que nous convie ce jeune Lyonnais. Entre pop et
électronique tout en accords mineurs, Sin Tiempo épanche son cœur à la manière d'un James Blake dans un
concert de réverbs aériennes, en forme de cathédrale
synthétique. Superbe.
PLAISIRS
Les deux musiciens qui forment Plaisirs sont
loin d'être des débutants et ça s'entend sur
chacun des titres de leur premier EP sorti en
juin. Tout y est à sa place, précis, calculé et
pourtant derrière ce professionnalisme, on
sent une jouissance perpétuelle, une envie
de joie un peu housy, une soif de danse
club, un désir de spontanéité techno et une
aisance à faire progresser la tension dans
leurs morceaux jusqu'à atteindre ce climax
qui rend le public dingo.
GORDON © JULIEN MIGNOT
CLÉMENT BAZIN
— Beatmaker / Paris —
— Electro-pop / Lyon —
— Electro-techno / Paris & Le Havre —
Attention objet rare en France !
Un genre de joyau r'n'b futuriste.
Une sorte de diamant brut ouaté
un peu bizarre et dont l'image
change à chaque fois que l'on
pose le regard dessus. Ok
Lou joue de sa voix bourrée
d'effets, déforme son âme,
se noie dans les synthés et les
pads électroniques, les claps de
808 sont perdus dans le désert
profond des basses et on danse,
désincarnés, presque malgré nous,
portés par ce superbe r'n'b comme
on n'en entend jamais..
AERT PROG
— Tech-house / Paris —
Les insectes ont des antennes et font de la musique pointue
qui pique avec des bruits d'antennes et des synthés qui font
des bruits d'antennes et les fourmis se rassemblent face à la
pyramide au soleil levant et toutes frappent leurs carapaces
à 124bpm et font crisser leurs antennes synthétiques et nous
délivrent la danse électronique, la danse des antennes, la
danse du futur mystique et métallique. La danse des insectes
implacable et obligatoire.
CHRIS DOGZOUT
— Dogz' beat / Paris —
Passé par le Conservatoire et un
orchestre de jazz, Chris Dogzout
s'influence d'artistes comme Julio Bashmore et Herbie Hancock. A lui seul,
il sait s'inspirer de trap, deep house,
hip hop ou future beat pour créer son
propre style, le « Dogz’ Beat ».
PAGE 21 / BARS EN TRANS 2015
ADRIENSOLEIMAN
PAPOOZ
— Electro-pop / Paris —
— Tropical-garage / Paris —
Tout en nuances monochromes, Adrien
Soleiman nous livre un premier EP introspectif et nostalgique. Comme s'il suffisait de
plonger dans son passé pour comprendre le
sien. Sur l'autoradio de ses parents, filant sur
l'autoroute, Alain Bashung, Daniel Balavoine,
Michel Berger et Véronique Sanson discutaient
ensemble et ça s'entend. Les ailes dans le vent,
Adrien, le poisson volant, revisite ses amours
musicaux en une chanson pop moderne.
Ces deux Parisiens aux prénoms que l'on dirait
tirés d'un film d'apprentissage (Ulysse et
Armand), pratiquent une indie-folk raffinée,
douce et enivrante et jouent de leurs voix
extraordinaires en tricotant maille par maille
des harmonies vocales lumineuses au service
de ballades entêtantes.
EINLEIT
CLICHÉ
SAM.05.DEC
20H - 5e
— Pop / Bordeaux —
Capturer ces moments, envoûter l'atmosphère et capter la lumière. Faire
des instantanés, exposer l'éphémère,
fixer l'imaginaire, révéler la clarté. Et
d'un simple déclic, se dévoile Cliché.
Entre Air, Serge Gainsbourg et Alain
Bashung, Cliché croque une pop claire
et dansante, avec juste ce qu'il faut de
poésie naïve pour nous faire voyager
au son de l'hélicon.
CAPTAIN KID
— Pop-folk / Paris —
Pour chasser la grisaille, inutile de
voyager au bout du monde. Le soleil est
là, tout près de vous dans ces arpèges de
ukulélé, ces quelques lignes de chant et
ce doux sifflement que l'on dirait échappé
d'une forêt tropicale. Nimbées de fraîcheur
et joliment mélancoliques, les compositions
de Captain Kid invitent à une rêverie onirique semée de sculptures baroques façon
pop orchestrale anglo-saxonne.
PAGE 22 / BARS EN TRANS 2015
JEU.03.DEC
20H30 - 5e
•LEDEJAZEY•
VEN.04.DEC
20H | 5e
— Electro-pop noire / Paris & Tokyo —
Lorsque l'on cite parmi ses références Pink
Floyd, Metronomy et Radiohead sans frémir
c'est que l'on a déjà assez bon goût. Et à
l'écoute, on comprend tout. Les synthés
un peu détunés, la voix aérienne et les
ambiances très soignées se nourrisent bien
des influences sus-citées. Einleit joue sur les
contrastes, la douceur se mue en déflagration et le dépouillement succède souvent au
foisonnement d'arrangements. À découvrir.
DON CAVALLI
— Rock’n’roll / Paris —
Avec sa production hyper sèche et ses mélodies
gentiment gangster, la folk blues crasseuse de Don
Cavalli serait la B.O. parfaite pour une échappée dans
le sud des US la police aux trousses et la poussière aux
fesses. On s'imagine dans l'arrière salle d'un motel
miteux à siroter un mauvais bourbon pendant qu'un
vieux standard soul s'écoule des enceintes hors d'âge.
C'est ça, Don Cavalli ! Une soul folk trempée dans la
sueur d'une longue journée qui ne semble pas vouloir
se terminer comme on l'aurait souhaité...
CAPTAIN KID © SYLVAIN GRIPOIX
French V.I.P : une opération initiée par la Sacem en
janvier 2011 avec le Midem, le Bureau Export et la
Csdem, destinée à accompagner et valoriser, lors de
grands rendez-vous musicaux (salons, festivals) le
travail de jeunes éditeurs indépendants.
VEN.04.DEC
20H - GRATUIT
— SOIRÉE —
FRENCH VIP
•LEKENLAND•
NO MONEY KIDS
— Blues-rock Lo-Fi / Paris —
SAM.05.DEC
20H - GRATUIT
— SOIRÉE —
GRAL, FEPPRA, GRADA
ET TAGADA TSOIN TSOIN
Shuffles blues, guitares rageuses et nappes
électro, décor lo-fi et esthétique vintage, les
Kids taillent dans l’os, de manière frontale,
animale, et polissent leurs pépites à la sueur. A
chacun ses bijoux de famille : en 1963, lors d’un
gala donné en présence de la reine Elizabeth,
John Lennon provoquait l’assistance : “Les
premiers rangs, vous pouvez vous contenter de
secouer vos bijoux.” Avec No Money Kids, les
rombières se seraient étranglées avec.
MIDNIGHTRAVERS
— Electro-mandingue / Lyon & Bamako —
Un pont entre le Mali et la France. Une double identité
pour ces ravers de minuit qui conjuguent les chants en
langue mandingue et la modernité des productions électroniques. La kora de Madou Diabaté et les mélodies de
Fatim Kouyaté tissent une transe intemporelle, métissée
qui touche en plein cœur. Midnight Ravers créée un
vrai dialogue original entre passé et futur, réduisant
distances et espace-temps à néant.
STEEPLEREMOVE
— Rock / Rouen —
Après 17 ans de carrière et six ans d’absence, Steeple Remove
revient avec ‘’Position Normal’’, sound movie où il sera question
du George Lucas de THX 1138 troquant sa caméra 35mm contre un
Moog. Après un disque chez Sordide Sentimental à la fin du 20ème
siècle et deux autres plus krautrock chez Third Side dans les années
2000, ce quatrième album emprunte le sentier du post-punk synthétique intriguant et cinématique.
CASPIAN POOL © DR
4 réseaux musiques actuelles s'associent pour présenter un plateau de groupes rhônalpins, avec le soutien
de la Région Rhône-Alpes. Ils représentent des lieux de
diffusion, des éditeurs et producteurs phonographiques, des développeurs d'artistes et producteurs
de spectacle, des festivals, des MJC, etc.
CASPIANPOOL
— Electro / Annecy —
C’est au cours d’un voyage improbable au bord
de la mer Caspienne en Azerbaïdjan, que Low
Bird (voix) et Jimmy Q (guitares et synthétiseurs) plongent dans Caspian Pool. Fortement
influencés par l’électro 80’s et le glam rock 70’s,
les deux français mixent le tout avec en fond
une esthétique délicieusement rétro.
DOORSFALL
— Electro-pop / Saint-Etienne —
Guitares agressives, synthés acides,
basse lourde, voix claire et lunatique,
Doorsfall vous entraîne vers une
pop dynamique, un rock survolté et
distribue aussi bien les caresses que
les claques. Inspiré du funk et de la
pop 80s, les Stéphanois rappellent
Prince, Jamiroquai et Daft Punk et
vous emmènent sur un dancefloor
back in 1985.
JACKANDTHEGIANTBEAN
— Folk-rock / Haute-savoie —
Après avoir traversé les Etats-Unis et
l'Australie, Kevin Dallagnol rentre en
France et forme Jack and The Giant
Bean. Sans artifice et avec grande
sincérité, le trio vous raconte ses
histoires inspirées du folk et du blues
acoustique d'antan, sans artifice, colorant ni arôme artificiel.
SCHLAASSS
— Rap-traasssh / Saint-Etienne —
Définir sa musique comme du Volvo-Core, tout un programme ! Foutraque et
foisonnant, le projet Schlaasss porte le DIY dans son ADN. Le monstre à trois
têtes (2 mc’s, 1 beatmaker) cultive le paradoxe entre insolence, mauvais goût
assumé et poésie. Sur scène Schlaasss sent l’urgence et brûle d’énergie.
PAGE 23 / BARS EN TRANS 2015
MANU
— Folk-rock / Paris —
On la connait tous Manu. Mais si...
Son nom ne vous dit peut-être rien
comme ça, mais Emmanuelle Monet
a écrit avec son groupe culte Dolly
une des plus belles chansons de
rock indé français des années 90
avec "Je n'veux pas rester sage".
Et puis, en 2005, Dolly s'en est allé.
Mais Manu est restée. Et depuis, elle
continue l'aventure pop rock seule
mais avec la détermination de ceux
qui ont vécu mille choses et en ont
encore plus à raconter.
JEU.03.DEC
20H - 10e
— SOIRÉE —
RAGE TOUR
TWIN ARROWS
— Garage / Paris —
Soudés par l'amour du blues rock sauvage, ces cinq-là se sont jurés fidélité
et honneur sur l'autel du rock'n'roll
crasseux à l'occasion d'une rencontre
fortuite sur les quais de Seine. Baigné
par le son de Jack White, nourri au
songwriting de Nick Cave et Tom Waits,
le blues rock de Twin Arrows, après de
nombreuses dates partout en Europe,
vient corrompre les Bars en Trans. Cool !
PAGE 24 / BARS EN TRANS 2015
•LEMONDOBIZARRO•
VEN.04.DEC
20H - 5e
KURSED
— Indie-rock / Montpellier —
Rock, indie, vintage, plein de sueur
et d'énergie, voyageant sur les pistes
d'un Johnny Cash ressucité et d'un
Nirvana exhumé, Kursed assume
ses références et impressione par sa
maîtrise de la composition, écrivant
la BO idéale pour un voyage en mode
hobo dans les plaines du Midwest.
Superbe.
SAM.05.DEC
20H - 5e
MARGARET CATCHER
— Rock augmenté / Lille —
Du rock en réalité augmentée. Un style
de transgenre hybride à voix survocodée
et aux machines 8-BIT qui joue un rock
effréné, voilà à quoi ressemble l'étrange
mixture synthétique jouée par Margaret
Catcher. On est quelque part entre des
trucs bien chelou du rock 70-80 et Mario
Bros qui joue dans Captain Beefheart avec
Alex Kid à la batterie. Vous voyez le truc ?
SIGNAL CARRÉ
— Electro / Clermont-Ferrand —
Il semble qu'il ne pleuve pas que de
l'eau à Clermont-Ferrand. Ce doit être
du verre pilé mixé avec de la limaille
de fer oxydée à l'acide. Et les gars de
Signal Carré ont samplé ces averses
toxiques pour en faire un son. Le
nouveau son de Clermont. Un son
abrasif qui dégorge à chaque fois
que le kick indus prend le dessus.
Entre noise, harsh tech, rave de
fonderie et hurlements à la Atari
Teenage Riot, Signal Carré ne fait
pas de quartier. Tant mieux.
KURSED © HUGO NOUZILLE
L.O.A.S
LOMEPAL
— Rap / Paris —
Une bande de joggings fantômes,
se battent pour une vieille paire
de baskets Atemi dans le cimetière
d'Hermenonville sur fond de rap
désabusé. Ça sent la transpiration de
ceux qui se réveillent à 15h48 tous les
jours de la semaine parce qu'ils ont
peur de passer la porte de leur studio.
Violent, sans interdit, L.O.A.S rappe avec
rage, sur fond de beats déglingos, les
angoisses d'une existence coincée entre le
coin fumeur de Pôle Emploi et les marges de
ses cahiers noircis au bic acide.
— Rap / Paris —
VEN.04.DEC
20H - 5e
REZINSKY
— Rap / Rennes & Angers —
Des tracks bruts, des lyrics jetées sur le papier sur
le vif, un rap impulsif et clair comme un uppercut
en pleine face. C'est ça Rezinsky. Un duo composé
de Pepso Stavinsky qui joue les MC Sans Frontières,
brûlant ses papiers à chaque punchline portée par
les prods brutales et efficaces de RezO puisées
dans le breakbeat ou la musique classique. Un rap
efficace, jouissif, hors limites.
DFH&DGB
— Rap / Paris —
En embuscade derrière l'acronyme barbare,
les rappeurs Hyacinthe et L.O.A.S et le DJ/
Producteur Krampf font sa fête au rap
français depuis 3 ans : des vidéos viriles
et virales (un demi-million de vues sur
Youtube), des concerts dans tous
les coins et recoins de la capitale
(L'International, Le Point Ephémère,
La Java, Glazart...), des mixtapes et
des EP posés comme autant de
mines sur le terrain vague du
rap hexagonal.
KILLASON © N'KRUMAH LAWSON DAKU
•LA NOTTE•
SAM.05.DEC
20H - 5e
Lomepal veut qu'on l'appelle
"Majesté". Soit. Avec un peu d'egotrip mais pas trop Lomepal rappe
son époque, chante les désillusions
de la sortie de l'enfance sans tourner
ses punchlines en pleurnicheries, avec
juste ce qu'il faut de recul et d'humilité
pour que l'on y croit. Les prods sont limpides, malines et portent avec facilité
le flow de ce bosseur qui fait tout pour
qu'enfin il puisse s'asseoir sur un trône.
Celui du rap français.
KILLASON
— Rap / Paris —
Ce danseur hip hop virtuose a lâché
les battles pour le micro et le résultat est plutôt réussi. C'est un rap
ultra moderne, acéré et vraiment
novateur que l'on découvre avec
lui. KillASon maîtrise le flow en
langue anglaise comme peu savent
le faire en France et délivre un trip
bien sombre, rampant comme un
serpent de bitume entre les cuts
de voix détunées et les snares
uppercuts.
DJ mARRRTIN
— Soul-funk / Rennes —
En plus d’être reconnu dans le monde des
Battles Breakdance avec Funky Bijou, DJ
Marrrtin sévit aux platines depuis maintenant plus de 15 ans et propose des mix
soul-funk acidulés psychédéliques qui le
font voyager jusqu’en Inde.
PAGE 25 / BARS EN TRANS 2015
PassiOn Rennes
LES 15COUpS DE CŒUR
à
LE LABORATOIRE DE DÉCOUVERTES DES INROCKS EN A pARLÉ CETTE ANNÉE
^
ET VOUS RECOMMANDE CES VALEURS SURES.
FISHBACH
Le Backstage - SAM.05
LES GORDON
Le Backstage - VEN.04
CLICHÉ
Le dejazey
JEu.03
SIN TIEMPO
Le Chantier - SAM.05
ADRIEN SOLEIMAN
Le dejazey - JEu.03
HOLYBRUNE
RUFYO
Le Backstage
JEu.03
PAPOOZ
WE ARE MATCH
Le dejazey
SAM.05
La Place - JEu.03
ALOHA ORCHESTRA
HOLLYDAYS
La Place - VEN.04
1988 Live Club - SAM.05
CASPIAN POOL
La Place - SAM.05
n plus d'être la ville qui accueille le fest le plus coolos de la
région, Rennes est aussi un incroyable réservoir de spots à
découvrir pour vous remettre des émotions de votre folle
nuit passée à arpenter les rues et les café-concerts du centre.
La pizza qui tue
Angello Pizza - 37, bd de Verdun.
Aucune chance de se planter, Angello a récemment été couronné
"meilleur pizzaïolo" de France.
Le burger qui savate
Snack My Dwitch Up - 30, rue
de la Visitation.
Après environ 2,5 secondes de
débats, l'ensemble de l'équipe des Bars
en Trans est parvenue à s'accorder sur
le fait que c'est ici que vous trouverez le
MEILLEUR BURGER DE RENNES.
Le Bar’Hic - VEN.04
Le Backstage - JEu.03
TALLISKER
E
LE city guide du festivalier
Le kenland - SAM.05
CAMP CLAUDE
1988 Live Club - VEN.04
CLÉA VINCENT
La Place - JEu.03
www.BARSENTRANS.COM / www.LESINROCKSLAB.COM
La crêpe qui déboîte
Ouzh Toal - 27, rue SainteMelaine. Sans surprise, excellentes crêpes et galettes et
service sympa. Mais bon, un vrai Breton fait ses propres galettes. Chez lui.
Comme un grand.
Les huîtres qui sauvent la vie
Celles vendues par MarieChristine, le samedi matin,
au marché des Lices (Place des Lices
évidemment...). Venues tout droit du
Morbihan, elles vous sauveront la mise
après une nuit agitée.
Le goûter qui réconforte
L'apparthé - Pl. du Champ Jacquet. Quoi de mieux qu'un bon
goûter façon Mamie avec les
tartes et gâteaux maison avant d'attaquer une nouvelle descente dans les
profondeurs de la nuit rennaise ?
Le cocktail qui démonte
Oan's Pub - 1, rue Georges
Dottin. . Les rhums arrangés y
sont excellents, mais nous vous
recommandons (après de nombreux
tests et procédures de certifications
poussées) le shooter rhum coco.
Le before qui motive
Tous les bars des Bars en Trans évidemment ! Mais aussi Le Bateau
Ivre (28 rue de la Visitation), L'Hacienda (1, rue Montfort) pour ses mojitos
et Le Hibou Grand Duc (10 rue Dupont
des Loges) pour sa Paulaner Weissbier.
L'after qui ne finit jamais
Le Caveau - 1, rue de la Psalette.
Musique généraliste et ambiance de copains pour ce petit club du
vieux Rennes situé dans une cave.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
PAGE 26 / BARS EN TRANS 2015
CLÉA VINCENT
TIM DUP
— Chanson pop / Paris —
— Chanson pop / Paris —
Cléa Vincent incarne cette nouvelle génération de
chanteurs pop qui, lassée des guerres de chapelles
franchouillardes qui ont fini par dégoûter plusieurs
générations de la langue française, a décidé de faire
confiance à son cœur, à ses envies. Alors oui, Cléa
joue parfois la naïve, oui, sa pop limite disco a ce
petit côté pacotille douillet des productions frenchy
de la variet' 70's, mais ça fait du bien.
Tim Dup c'est une voix sensiblement nostalgique et rageuse, des mélodies brutes
et envoûtantes aux inspirations multiples.
Hyper sincère, le piano-voix de Tim séduit
autant par son austérité que par la simplicité
nécessaire que réclament ces belles chansons
qui n'ont besoin d'aucun artifice pour se
révéler. Frissons garantis.
DEAR EYES
HOLLYDAYS
— Bricoleur Lo-Fi / Paris —
Dear Eyes est un songwriter et bricoleur lo-fi. Minimalistes et attachantes, ses chansons parlent au
cœur. De la pop teintée d'électronique cotonneuse,
qui fait dans le clair-obscur lumineux. Des synthés,
des guitares et une voix qui touche, évoquent les
amours perdues et l'envie d'aller ailleurs.
— Pop / Paris —
JEU.03.DEC
20H - 8e
VEN.04.DEC
20H - 8e
WE ARE MATCH
— Pop alternative / Paris —
On rentre dans la pop de We Are Match comme
dans un prisme, étourdi par les multiples facettes façonnées par ces cinq amis d'enfance.
Compositions aiguisées en forme de tubes
extra fins, mélodies tournoyantes et leads de
voix entêtants. Entre rêverie et danse effrénée,
We Are Match louche vers le meilleur côté de
Alt-J tout en nous poussant du coin du riff vers
la piste de danse.
SAFIA NOLIN
— Folk / Québec —
Safia Nolin joue de la musique depuis qu'elle
est haute comme trois pommes. À l'époque,
elle gratouillait ses premières chansons en
public sur sa première guitare en plastique.
Et puis elle a grandi. Et sa musique aussi.
Toujours accompagnée de sa guitare (en bois
maintenant), elle distille une folk personnelle
et intime aux textes touchants.
SAFIA NOLIN © DR
•LA PLACE•
SAM.05.DEC
20H - 8e
TALLISKER
— Folktronica / Rouen —
Tallisker, c'est le genre à prendre son temps.
Comme une araignée tisse sa toile dans son
coin, elle tisse de délicieux hamacs trip hop,
folk un peu electronica de sa voix suave et
piquante. Elle susurre et voilà que surgit une
guitare saturée et l'araignée s'envole. Adieu la
toile et la patience. La pop est devenue un brin
sauvage. Libre.
Après avoir composé en anglais, le duo
formé de Sébastien Delage et Elise Preys se
jette dans le grand bain avec un EP baptisé
Des Animaux entièrement chanté en français. Et là, on comprend où ils veulent en
venir. Fabriqués à la maison, les titres finement électroniques de ce dernier forment
un cocon idéal aux textes pleins d'esprit
et de spontanéité chantés par Élise. Entre
balades pop et chansons intimes, Hollydays
touche par sa simplicité, sa fausse évidence.
DE LAURENTIS
— Electro-pop / Toulouse —
Derrière ce nom qui évoque le cinéma, il y a
une chanteuse qui nous livre une pop lunaire
et éthérée. Un laboratoire de sons dans lequel
cohabitent synthétiseurs, piano, mégaphone
et looper. Comme Cats On Trees et Kid Wise,
elle est originaire de Toulouse où son papa
musicien a été pianiste-arrangeur de Claude
Nougaro. Question éducation, il y a pire... Et
cela s'entend sur ses compostions savamment
orchestrées aux arrangements léchés.
PAGE 27 / BARS EN TRANS 2015
DJAFAR
MAZARIN
— Rap / Trappes —
— Chanson-pop / Laval —
Originaire de Trappes, Djafar est ce qu'on
appelle un poète de la rue. Oscillant entre
rap et chanson française, il nous conte ses
vers mélancoliques avec honnêteté.
Son flow nous fait voyager à travers ses
histoires et nous invite à partager ses
rêveries et ses errances sur un son dansant,
pas loin d’une balle populaire si cher à un
certain ministère. Touchant.
De ses années de route entre Laval et
la Chine qu'il a parcouru avec son
précédent projet musical La Casa,
Pierro devenu Mazarin, compose
en français une pop faussement
uptempo. De ses années en groupe, il
conserve l'art délicat de la ritournelle
à siffler l'été au soleil, l'hiver au coin
du feu en construisant de belles chansons bricolées à la maison en superposant boucles rythmiques et claviers
espiègles, bidules électroniques, sur
fonds d'accords mineurs.
N3RDISTAN
— Arabic poetry / Maroc —
Pionnier du rap au Maroc, Walid Benselim a beaucoup osé, beaucoup voyagé,
et après de multiples aventures
musicales, créé N3rdistan, reflet de
son amour pour ses racines mais aussi
de son attachement à une certaine
forme de culture urbaine. Les voix sont
issues de siècles de poésie arabe et se
lient aux productions électroniques de
manière lascive, en douceur, comme
une évidence, comme si tradition
millénaire et rugosité urbaine étaient
faites pour se rencontrer là, sous la
plume de N3rdistan.
PAIN-NOIR
— Folk / Clermont-Ferrand —
JEU.03.DEC
20H30 - 5e
•LA TRINQUETTE•
SAM.05.DEC
20H - 5e
VEN.04.DEC
20H - 5e
PHILEMON CIMON
— Pop / Montréal —
À l'image de son nom, Philémon aime les mélodies un peu surannées. La douceur gentiment
yé-yé façon Virgin Suicide en version positif et
Beach Boys. De ses nombreux voyages autour
du monde, il a ramené une poignée de chansons souples et légères portées par sa voix haut
perchée quelque part entre les cimes d'une
montagne enneigée et la douceur du plaid au
coin du feu.
PAGE 28 / BARS EN TRANS 2015
NICOLAS MICHAUX
Sensation montante de ces
derniers mois et promis à un bel
avenir, Pain-Noir pratique une
electro folk chantée en français, à
l'ambiance rêche, portée par des
instruments acoustiques, des claps
et quelques percussions discrètes
donnant à l'ensemble une drôle
d'allure d'orchestre minimal, un
peu fruste, monotone. Une rigueur
idéale qui porte en avant la voix
et les textes en français de ce
phénomène dont vous n'avez pas
fini d'entendre parler.
— Pop / Bruxelles —
Une belle guitare sèche, une voix douce soufflée au
creux de l'oreille et des textes qui disent tout bas
ce que tout le monde pense le cœur serré. Un peu
frenchy, un peu british, Nicolas Michaux, jette un pont
entre les plus belles voix de la chanson française, ses
textes intimes et l'évidente immédiateté des mélodies
pop anglaises des 60's. On pense aux Beatles au coin du
feu, à Simon & Garfunkel enfin réconciliés, assurant les
chœurs autour de lui le sourire au bord des lèvres.
NICOLAS MICHAUX © DR
ONE FOOT
MOTHEROFTWO
— Electro-jazz / Marseille —
— Power trio / Paris —
Dans une esthétique qui embrasse l’acoustique,
une électro colorée minimaliste mais aussi inspirée
de la Frenchtouch 2.0, le son One Foot se veut
aussi à la frontière des genres, inspiré de la culture
arménienne ainsi que la formation classique et
contemporaine de ses membres.
Mother of Two est avant tout un power trio d'une
efficacité redoutable. Le grunge des 90's a laissé
des traces indélébiles et la frustration, y a même
rajouté quelques larsens supplémentaires. Kurt
Cobain peut se retourner dans sa tombe, rien
n'approche l'énergie brute qui bouillonne en elle.
QUADRUPEDE
TEMENIK ELECTRIC
— Post-math-noise / Le Mans —
— Arabian-rock / Marseille —
Quadrupede développe un rock instrumental
puissant solidement posé sur un jeu guitare/
batterie à la fois dense et accessible, saupoudré d’arrangements electro complexes.
Avec leur 2ème album, Inch'Allah Baby, mis
en valeur par Justin Adams et Tim Oliver
dans les studios de Real World, Temenik
Electric téléscope les riffs rock, la transe
électro avec les musiques populaires du
Maghreb.
— SOIRÉE —
P.A.M
JEU.03.DEC
20H - GRATUIT
Une soirée organisée par le P.A.M, Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale en région, issu
des réseaux PHONOPACA TREMA et UDCM (regroupant près de 100 structures) et l’ARCADE, Agence
régionale de développement & structuration des arts
du spectacle de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
SISKA
— Trip-Hop / Marseille —
Quand Sista K se mue en Siska,
ou quand la chanteuse emblematique de Watcha Clan se met à nu
dans un projet solo aux confins
du trip-hop, du folk et de la soul.
Ce projet, mûri pendant deux
ans avec la complicité de Suprem
Clem, dévoile une facette très
intimiste de la chanteuse.
SISKA © STEPH DUREL
— SOIRÉE —
L'IGLOO
•LE TYANNA•
VEN.04.DEC
20H - GRATUIT
— SOIRÉE —
ZOOM
SAM.05.DEC
20H -GRATUIT
Zoom : musiques actuelles en Champagne-Ardenne
est une opération inscrite dans la politique culturelle
de la Région Champagne-Ardenne. Après un repérage
par des professionnels du réseau, les lauréats ont
bénéficié d’un accompagnement artistique, technique
et promotionnel pour investir les Bars en Trans.
OF IVORY AND HORN
— Neo-folk / Langres —
Loin des villes et des hommes, Dorian
a parcouru le Sahara ainsi que la
Taïga. Les vies et les paysages traversés habitent sa pop folk planante ;
une véritable invitation à le suivre
dans ses nouvelles aventures.
ANGEL
— Pop / Reims —
Avec Angel tout est plus beau vu d’en
haut, il vous invite à convoler l’instant d’un concert entre folk songs et
ballades grunge-electro-arrangées
avec douceur et rétro-éclairées avec
fureur. Petite âme en peine triste
et esseulée, s’offre à toi l’occasion
unique de tutoyer un ange… Angel.
L'IglOo est une structure culturelle qui existe
depuis 2001. L'activité de la structure est
marquée par deux pôles distincts, la communication culturelle en Région Pays-de-la-Loire et la
production artistique.
ANGRY BEARDS DUO
— Folk & soul / Laval & Angers —
Angry Beards, c’est une histoire de bois
et d’acier, de tripes et de barbes. Deux
individualités opposées liées par un but
commun : faire simple là où on pourrait
faire compliqué… Sur scène, ils n’hésitent pas à injecter du méchant groove
dans leur folk. Pour eux, la musique est
un jeu, parfois un défouloir, mais elle
n’en a pas moins une âme.
PAGE 29 / BARS EN TRANS 2015
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