Programme
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Programme
Les Horizons à Rennes, architecte Georges Maillols, 1970 1988 LIVE CLUB • L’ARTISTE ASSOIFFÉ • LE BACKSTAGE • LE BAR’HIC • LE BISTRO DE LA CITÉ LE CHANTIER • LE DEJAZEY • LE KENLAND • LE MONDO BIZARRO • La notte LE théâtre de la parchemineriE • LA PLACE • LA TRINQUETTE • LE TY ANNA •SOMMAIRE• •EDITO• THE SHOW MUST GO ON P.05 DOSSIER QUÉBEC P.06 RAP ATTITUDE P.11 LES CONCERTS DE 18H & EXTRAS P.12 1988 LIVE CLUB P.13 L’ARTISTE ASSOIFFÉ P.14 LE BACKSTAGE P.15 TABLEAU DE PROGRAMMATION P.16 PLAN + INFOS PRATIQUES P.17 GUIDE DE SURVIE BARS EN TRANS P.18 LE BAR’HIC P.19 LE BISTRO DE LA CITÉ P.20 LE CHANTIER P.21 LE DEJAZEY P.22 LE KENLAND P.23 LE MONDO BIZARRO P.24 LA NOTTE P.25 PASSION RENNES P.26 LA PLACE P.27 LA TRINQUETTE P.28 LE TY ANNA P.29 LES PARTENAIRES P.30 À Rennes, il y a l'Opéra, forcément, le Parlement, évidemment, la Mairie, éventuellement, et Les Horizons, naturellement. Ces deux tours à la fois élégantes, monumentales et - paradoxalement - discrètes, s'imposent de fait dans ce "top 4" des édifices de la capitale bretonne. Remarquables, rayonnantes, accessibles et intégrées ; quel Rennais n'a pas souhaité y habiter, quel résident n'a pas été fier d'y avoir son adresse ? Les Rennais se sont appropriés Les Horizons pourtant si différents. Quel meilleur symbole pour cette nouvelle édition de Bars en Trans qui se déroulera du 3 au 5 décembre prochain avec le Québec en invité. Yann Hamon ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Georges Maillols (1913 - 1998) •ÉQUIPE• Président : Yann Hamon Programmation : Philippe Le Breton PRODUCTION / ADMINISTRATION : Administration : Martin Perrault Production : Marie Maillard & Simon Gouget Comptabilité : Stéphanie Houget TECHNIQUE : Régie générale : Fabien Tessier & Gabin Liberge Régie Espace VIP : Lea Freida Régie technique : Acom Audio Coordination bénévoles & diffusion : Stephane Pondard COMMUNICATION : Né à Paris en 1913, Georges Maillols a laissé, par ses réalisations, une empreinte indélébile sur le paysage urbain rennais. Si vous levez la tête vous remarquerez aisément ses bâtiments dont les plus emblématiques sont certainement La Barre Saint Just, La Caravelle, Le Trimaran et bien sûr Les Horizons. Outre ces réalisations majestueuses, cet architecte s’est fait le spécialiste du logement à une époque où Rennes en manquait cruellement s’associant ainsi à une autre rénovateur de l’espace urbain - Henri Fréville. On peut ainsi retrouver l’empreinte Maillols au Blosne, à Cleunay et même une tour Maillols quai de Richemont. Communication & Presse : Armel Talarmain & Laëtitia Itondo Partenariats privés : Philippe Le Breton Site Internet : Benjamin Le Bellec Community Manager : Morgane Provost Visuel : Made in Ben Belek - avec l’aimable autorisation de Monique Maillols de Gérard Drouet et de Carole Loisel-Soyer de la Maison de l’Architecture et des espaces en Bretagne. PROGRAMME : •REMERCIEMENTS• Nathalie Appéré, Benoit Careil, Sylvie Robert, Glenn Jégou, Sébastien Sémeril, La Direction de l’Action Culturelle de la Ville de Rennes, Pierrick Massiot, Jean-Michel Le Boulanger, Jean-Louis Tourenne, Didier Le Bougeant, Thierry Le Nédic, Jean-François Bertrand, Annie Gilbert, Daniel Eveillard, Thierry Prat, Camille Etesse, Virginie Le Sénéchal, Lionel Larrière, Cécile Bizot, Pauline Guyard, Pauline Jagot, Maïwenn Furic, Vincent Pérès, Stéphane Degavre, Philippe Kervella, Sarah Karlikow, PierreYves Charlois, Thierry Boré, Bruno Boutleux, Odile Renaud, François Boncompain, Guy Marseguerra, Philippe Nicolas, Mary Vercauteren, François Lubrano, Gilles Bikindou, Gilles Bivic, Lionel Truc, Delphine Bourgeois, Catherine Boissière, François Besson, Olivia Brillaud, Cécile Revenu, Abigail Aïnouz, Thierry Blons, Serge Beyer, Nadine Gravelle, Angelina Médori, Mélanie Brelot, Nicolas Duquénoy, Sylvain Le Hir, Camille Froger, Clara Dhilly, Claire Babonneau, Catherine Ribault, Aurélie Rousseau, Pascaline Angot, Julien Marchand, Yann Yvinec, Mathias Durand, Thomas Guézou, Patrick Florent & l'équipe de Canal B, Marcus Mithouard, Adrien Marchand et Ricard Live Music, Mathieu Lefèvre, Hervé Delattre, Jean-Marc Chevrel, Judith Guérault-Corsini, Philippe Berthelot, Guillaume Lecouplier, Vincent Lecouplier et Acom Audio, Damien Lechat, Yann Pinart et Newloc, Jean Jenin, Estelle Cadic, Chantal Levrat et Thierry Guenolé, les services techniques de la Ville de Rennes, Yapucca Productions, Kalchat et l'équipe de Rage Tour, Pascal Creusot, l'équipe de l'Igloo, Sandy Boutin et toute l’équipe du FME, Laurent Saulnier des Francofolies de Montréal, Hervé Leteneur, Florian Hodbert, Jeff Jonas, Stan Souedet et Michel Bosseau, Marie Céline Baradel, François Demarche, Thierry Noygues, Mélanie Robert, La Fédération De Concert, l'équipe de la Paloma, l'équipe du Krakatoa. Toute l'équipe de L'Armada Production, Sophie Ricard de L’Institut Pasteur, Le Théâtre de la Parcheminerie et l'équipe de Lillico. Et bien sûr tous les bénévoles et stagiaires sans lesquels le festival ne pourrait exister !!! Sébastien Bétin et Sylvain Le Pennec, (1988 Live Club & Le Backstage), Vincent Duclos, (L’Artiste Assoiffé), Gweno Le Fur (Le Ty Anna), Philippe Tournedouet (le Bistro de la Cité), Karl Seguin (Le Chantier), Jean Noel Rio (Le Dejazey), Julien Surelle (Le Kenland), Bruno Perrin (Le Mondo Bizarro), Monique Sebatigita (La Place), Jérôme Piquet et Patrice Croquet (La Trinquette), François Rocul (La Notte). Rédaction : Marc Aumont Dossier Québec : Patrick Baillargeon Maquette : Benjamin Le Bellec Visuel Bars en Trans 2015 : Made in Ben Belek Contact : 02 30 96 32 82 Licence ministérielle Cat. 2 N° 1006235 & cat. 3 N° 1006236 PAGE 3 / BARS EN TRANS 2015 +un CD TRINQUONS SANS SAOULER LES AUTRES distillerie-nouvelle.com LL 16850 - 86 --F: - RD € - RD 16850 866,95 - F: € 6,95 mixé par Abd Al Malik Laurent Garnier Prose Combat Jean-Michel Jarre Feu! Chatterton Steve Reich Joanna Newsom Jeff Mills WWW.TSUGI.FR CHAQUE MOIS EN KIOSQUES MAGAZINE + CD COLLECTOR 86 Entre les festivals, les café-concerts, les clubs, les labels, les assos, les disquaires et le nombre incroyable de groupes qui apparaissent chaque année à Rennes on a l'impression qu'il se passe un truc quasi-mystique entre cette ville et la musique en général. Comment vous expliquez ça ? Franck Darcel : Pour moi c'est un truc qui vient des étudiants, de la jeunesse. Quand je suis arrivé en 1975 comme étudiant ici, les jeunes étaient déjà hyper branchés musique. La majorité des étudiants bretons venait à Rennes, on allait à Londres, acheter des disques, nos guitares. La culture et la musique anglo-saxonnes sont vraiment très présentes ici, il y a une forme de cousinage. Sébastien Blanchais : Oui et puis il y a comme une forme d'entente mutuelle entre tous les acteurs de la scène. Tout le monde se parle, se conseille, les patrons de café-concerts, les disquaires et les directeurs de festivals, on se connaît tous, on se parle, c'est très important. Il n'y a pas de vraie guerre de clocher comme dans d'autres villes. Et puis surtout il y a une relève permanente qui permet de faire vivre le truc. Les générations se parlent et se transmettent cet amour de la musique. Cela fait maintenant longtemps que vous côtoyez cette ville tous les deux, qu'avez-vous vu changer au fil du temps ? SB : Je crois que partout ailleurs les gens ont cru qu'avec la chute du disque tout était fini. Que le rock allait vraiment mourir. Personne n'a cru à la relève. Sauf ici. De jeunes groupes sont arrivés et Internet a quand même permis la circulation de l'info, des liens entre •The show must go on• P arce que cette ville, ce festival, les groupes et vous, le public, semblez réunis chaque année en une sorte de tout unique et indivisible, on est allé chercher des explications à cette étrange alchimie chez deux figures emblématiques du rock rennais. Franck Darcel, leader du groupe Republik et héraut du "son rennais" des 80's que Paris nous enviait et Sébastien Blanchais, artisan disquaire figure de proue du garage r'n r actuel. FRANCK DARCEL © JO PINTO MAÏA des scènes éloignées de milliers de kilomètres se sont tissés, des jeunes y ont cru et se sont lancés. FD : Je dirais qu'à l'époque il y avait beaucoup moins de groupes et qu'il était plus facile de percer au niveau national. D'un autre côté, on se retrouve aujourd'hui avec beaucoup plus de groupes et paradoxalement, à Rennes, avec, quand même, beaucoup de groupes de qualité. Après, il y a aussi un phénomène d'atti- SÉBASTIEN BLANCHAIS © LIONEL BEYLOT rance que la ville exerce sur les jeunes étudiants passionnés de musique. Ils viennent à Rennes aussi pour la vitalité de scène et les opportunités que la ville a à offrir musicalement. Elle vient de là, la relève. aussi Fat Supper, Josef, les Juveniles, les BOP'S, Tiny Feet et, bien sûr, Laetitia Sheriff que j'aime beaucoup écouter. SB : Moi, je trouve que Chouette c'est vraiment le truc du moment, c'est assez universel, il y a un truc intergénérationnel assez unique. J'ai un gros coup de coeur aussi pour Sleeper Bill et Mr Tof qui est un duo avec une très belle voix et, bien sûr, Sapin et aussi Versatile Monster dans un registre soul minimaliste. Vous avez l'habitude de venir à Bars en Trans ? SB : Alors moi, j'ai du mal à aller aux concerts sans avoir une petite impulsion de départ, quelqu'un qui me pousse à aller vers un truc que je ne connais pas, j'aime qu'on m'interpelle avant le concert pour que je m'y rende. Mais oui, si j'ai le temps je vais, comme tous les ans, jeter un oeil à la prog' et faire mon choix ! FD : J'adore l'ambiance des Bars en Trans, le tout étant de parvenir au bar assez tôt pour pouvoir entrer tellement c'est bondé ! Mais c'est aussi ça le truc de ce festival, rester en ville, garder l'esprit d'origine de ce qu'étaient les Transmusicales, en coeur de ville. Sébastien vous accueille dans sa boutique de disques Rockin' Bones, 7 rue de la Motte Fablet. Franck jouera pendant le festival avec son groupe Republik en off, le 03/12 au Melody Maker et vous pouvez vous procurer son nouvel album Elements sorti le 13/11, chez L'Autre Distribution. Quels sont vos coups de coeur actuels parmi les groupes rennais ? FD : J'aime beaucoup HER actuellement un peu entre CAN et Kraftwerk. Il y a PAGE 5 / BARS EN TRANS 2015 DOSSIER QUÉBEC M ontréal, ses hivers interminables, ses rues jonchées de détritus au dégel, ses nids de poules dans lesquels on se casse la gueule à vélo, ses chantiers qui ne finissent plus et font sacrer les automobilistes, ses étés torrides... C'est ça Montréal, mais c'est aussi une ville bilingue, cosmopolite, proche de New-York et de Toronto mais beaucoup moins chère, une ville de fêtes, bouillonnante et bohême, pleine de bars et de restaurants, une ville de festivals où des centaines (des milliers?) d'artistes trouvent l'inspiration et le temps pour créer des oeuvres qui font aujourd'hui le tour du monde. Une ville d'art, de cinéma, de théâtre et surtout de musique ! Arcade Fire, Patrick Watson, Dead Obies, Barr Brothers, We are Wolves, Ought, Godspeed, Half Moon Run, Grimes, Chromeo, Dears, Coeur de pirate, Lisa Leblanc, Besnard Lakes, A-Trak, Duchess Says, High Dials, Kaytranada, Lunice, Akufen, Plants and Animals, Suuns, Thee Silver Mt. Zion, Karkwa, Rufus et Martha Wainwright, Mac DeMarco... le nombre d'artistes issus de Montréal ou s'y étant installés et rayonnant à l'étranger ne se limite pas à cette petite liste. Un nombre qui ne cesse de croître en quantité et en qualité. Mais qu'est-ce que les montréalais mettent dans leur poutine pour faire autant de bonne musique vous demandez-vous ? Montréal, party town ! En 2004, quand Arcade Fire a lancé son mythique Funeral, l'attention du monde entier s'est tournée vers Montréal. Ceci PAGE 6 / BARS EN TRANS 2015 •PAS MAL MONTRÉAL ! • dit, malgré ce qu'en pense le reste de la planète, la scène montréalaise n'est pourtant pas apparue avec le désormais célèbre groupe. Montréal a toujours été reconnue pour être une ville festive. À l'époque de la prohibition, de nombreux américains venaient s'y abreuver et fréquenter les bars, cabarets et clubs où se produisaient les plus grands artistes de jazz. Après le jazz, il y a eu l'époque yéyé avec ses centaines de groupes reprenant souvent en français et à leur manière les succès anglo-saxons, puis le flower power et ses bands psychés, suivit d'un mouvement folk retour à la terre qui pris racine en même temps que le prog, fascinant bon nombre de québécois (une fascination qui persiste toujours!). C'est ensuite le disco qui fit de Montréal la seconde Mecque du genre après NewYork. Les discothèques apparurent par dizaines, et c'est là que les producteurs venaient tester leur nouveau matériel avant de le lancer dans le reste du monde. Dans le même temps, et en réaction au disco, le punk et la new-wave ap- parurent à Montréal. Cet esprit punk on le retrouva notamment aux Foufounes électriques, bar et salle de concerts mythique qui, à son apparition vers le milieu des années 80, servit de lieu de rassemblement pour une large faune d'artistes en marge. Un catalyseur qui a engendré toute une scène musicale, alimentée par le mouvement alternatif français, le grunge, la brit-pop et l'électro. C'est vraiment à partir de là, vers le début des années 90, que l'on peut réellement parler de l'émergence d'une scène alternative montréalaise et c'est sans mentionner tout le mouvement techno, mais ça c'est une autre histoire. Et vint Godspeed... Toute ce riche patrimoine, tous ces métissages et ces festivals ont probablement aidé à faire de Montréal la ville musicale qu'elle est aujourd'hui. Ah oui, et il y a eu Godspeed ! « Si on prend l'exemple de Godspeed You! Black Emperor et du label Constellation, je pense que cela a eu un gros effet sur les scènes musicales underground », explique Dan Seligman, co-fondateur et directeur artistique du festival Pop Montréal. « Constellation et tous les groupes qui y sont affiliés, c'est une politique et une esthétique. Eux, pour moi, sont un catalyseur de la scène montréalaise. C'est grâce à eux que l'attention du monde entier s'est tournée vers Montréal vers la fin des années 90 ». À Godspeed, plusieurs observateurs de la scène montréalaise ajouteront aussi les Unicorns. « Après Godspeed et les Unicorns, il y a eu les Dears et les Stars et ça s'est enchaîné à vitesse grand V », relate Gourmet Délice, vétéran de la scène locale et co-fondateur de la structure Bonsound. « Tellement qu'aujourd'hui j'ai du mal à suivre ! ». Le son de Montréal Existe-t-il un son montréalais et qu'estce qui fait que la musique provenant de Montréal connaisse autant de succès à l'étranger? « Il y a une fraîcheur qu'on retrouve dans la musique des artistes montréalais. Il y a aussi un bassin incroyable d'artistes provenant de partout. Ça se renouvelle sans cesse et ça permet de garder vivant cet intérêt de l'étranger pour la scène montréalaise », théorise Sébastien Nasra, grand manitou de l'événement M pour Montréal (mpourmontreal.com). « Et il y a bien entendu l'aspect multiculturel, bilingue et bohème maintes fois vanté, les loyers pas chers, des Universités réputées, de nombreux festivals... Ce ne sont pas toutes les villes qui peuvent se targuer d'avoir de telles conditions favorables, un tel incubateur ». Même son de cloche chez Élie Bissonnette des disques Dare to Care/Grosse Boîte: « Il n'y a pas de son montréalais, c'est une vibe, une façon de faire les choses, une authenticité ; Il y a une grosse différence entre Kid Koala, Chromeo, Arcade Fire, Mac DeMarco, Malajube ou Patrick Watson... Personne ne se ressemble mais il y a un désir commun de faire de la musique pour le plaisir et non pas pour être des stars ». DOSSIER QUÉBEC • Bonsound et Dare to Care / Grosse Boîte• M ontréal ne manque ni de groupes, ni d'artistes solos et encore moins de labels. De toutes les étiquettes de disques/ boite de gérance/promo/tourneur/ etc.. ayant vu le jour après l'an 2000, il y en a deux qui ont, plus que toutes les autres, réussi à tirer leur épingle du jeu avec brio et ainsi marquer le paysage culturel québécois. Bonsound d'un côté, Dare to Care et sa filiale francophone Grosse Boîte de l'autre. À l'instar de leur grande sœur Indica, ces deux structures ont été montées par des musiciens, des fans, avec un esprit très punk DIY. Cet esprit anime toujours aujourd'hui Gourmet Délice chez Bonsound et Élie Bissonnette chez Dare to Care/Grosse Boîte. DISPONIBLE CHEZ 1, ruE HOCHE - 35000 rENNES Bonsound Gourmet Délice, ex-bassiste de la formation rock garage Le Nombre et des mythiques Secrétaires Volantes, est le co-fondateur de Bonsound, une entité multi-fonctions (boîte de gérance, agence, booker, promo, label...) démarrée en 2004, qui emploie aujourd'hui vingt personnes et dans laquelle on retrouve plusieurs artistes majeurs de la scène québécoise, de Lisa Leblanc à Radio Radio en passant par Dead Obies, Monogrenade, Les Breastfeeders, DJ Champion et Mala- deux LABELS québecquois jube, entre autres. « Bonsound a commencé en 2004 par nécéssité. On était trois personnes qui travaillaient soit avec des groupes (Breastfeeders) ou dans des groupes (Le Nombre, Gwenwed), soit avec des petits labels (Blow The Fuse, Proxenet) et qui avaient grosso modo les mêmes besoins. On a décidé d'unir nos forces et de créer nous-mêmes une structure, ce qui nous a sorti de l'isolement. On s'occupait donc de nos groupes puis Malajube, Champion et d'autres sont venus nous voir pour se faire gérer et certains pour se faire booker. Le label est venu plus tard en 2007, résume Gourmet Délice. Nous cherchons à être une entité qui joue cartes sur table. On cherche à avoir du fun en travaillant et on veut que les choses restent claires et simples. Bonsound a réussi à subsister et à se développer parce que nous avons lancé plusieurs bouteilles à la mer, en multipliant les activités, parce que nous avons été débrouillards, parce que nous avons trouvé les bons partenaires et les bons artistes». Dare to Care / Grosse Boîte Élie Bissonnette est directeur artistique et président de Grosse Boîte/Dare to Care Records. L'ex-trompettiste du groupe skapunk montréalais Naked N’Happy a co-fondé Dare to Care en 2001 avant de poursuivre seul l'aventure et de créer Grosse Boîte, la petite sœur de Dare to Care en 2006. «Notre mandat, c'est la qualité artistique d'abord. On vient du punk, donc on ne part pas avec l'idée qu'un artiste à un certain potentiel commercial. Le succès viendra si il a à venir mais, en général, si tu fais les choses de la bonne façon, le succès est souvent au rendez-vous. La mentalité du label reste très ancrée dans le punk, dans le DIY, même si notre catalogue n'est pas très punk. C'est la relation qu'on entretient aussi avec nos artistes», insiste Élie Bissonnette. DTC et Grosse Boîte doivent bien faire les choses car de nombreux artistes leur font confiance depuis plusieurs années. Malajube, Fontarabie, We Are Wolves, Kandle, Marie-Jo Thério, Socalled, The Last Assassins et Pawa Up First chez DTC ainsi que Tricot machine, Jean Leloup, Coeur de pirate, Avec pas d’casque, Les soeurs Boulay, Fanny Bloom, Jimmy Hunt, Bernard Adamus, Canailles, Fred Fortin et Gros Mené chez Grosse Boîte ne sont que quelques exemples de la qualité et de la diversité du catalogue des deux entités. PAGE 7 / BARS EN TRANS 2015 DOSSIER QUÉBEC • 5 GROUPES à suivre Selon...• Musiques actuelles Jeune & tout public Rock Pop Electro Toy Music Noise Rap Hip Hop Soul Toutes les dates de nos spectacles sur www.armada-productions.com PAGE 8 / BARS EN TRANS 2015 DAN SELIGMAN MIKEY B.RISHWAIN Grand manitou du festival Pop Montréal. Ambassadeur et programmateur de M pour Montréal. - BIG BRAVE - - NANCY PANTS - - UN BLONDE - - DEAD HOBBIES SAISON JEUNE ET TOUT PUBLIC RENNES - SAMITO - - MILK & BONE - - CALTÂR BATEAU - THE POSTERZ - SHE-DEVILS - - SAFIA NOLIN - ILLE-ET-VILAINE • FME vs Pop Montréal • La Sacem, avec French VIP* aux Bars en Trans : Vendredi 4 décembre à 20h au Kenland, 15 Place des Lices, 35000 Rennes Midnight Ravers (présentés par Les Editions Jules), No Money Kids (présentés par Roy Music), Steeple Remove (présentés par Velvetica Music Publishing). *French VIP - Vanguard of Independent Publishers : une opération initiée par la Sacem en janvier 2011 avec le Midem, le Bureau Export, la CSDEM et le FCM, destinée à accompagner et valoriser, lors de grands rendez-vous musicaux (salons, festivals) le travail de jeunes éditeurs indépendants. Promotion 2015 : Myriam Kanou (Les Editions Jules) / Rodolphe Dardalhon (Roy Music) / Thomas Jamois (Velvetica Music Publishing). Focus sur deux festivals incontournables. L'un est à Montréal, l'autre se situe à huit heures de route de la métropole québécoise, à Rouyn-Noranda. Il y a de nombreux festivals à Montréal et dans le reste de la province du Québec qui accordent une grande place aux musiques actuelles et aux artistes émergents dans leur programmation : Osheaga, le Festival d'été de Québec (FEQ) et son volet off, le Amnesia Rockfest de Montebello, le tout jeune Grosse Lanterne, Outaouais Émergent (FOÉ), MUTEK, le Piknic Electronik et le Igloo Fest, le MEG, le Coup de cœur francophone, les FrancoFolies de Montréal, M pour Montréal et tout particulièrement le Festival de Musiques Emergentes de Rouyn-Noranda (FMEAT ou FME) et Pop Montréal. Les deux se ressemblent pour plusieurs raisons ; parce qu'ils proposent une série d'artistes plus en marge que les gros festivals, des concerts à travers la ville et souvent dans des lieux inusités ou dans de petites salles, ainsi qu'un accueil et une ambiance festive qui n'a rien à voir avec les grands rassemblements musicaux. Une ambiance qui ressemble étrangement à celle de Bars en Trans. Dan Seligman est le directeur artistique et co-fondateur de Pop Montréal et Sandy Boutin est quant à lui le président et fondateur du FME. Deux festivals, une même vision. FME « Le FME est né du désir d'une bande de passionnés de musique de Rouyn-Noranda de faire jouer tous ces groupes de Montréal qu'ils aimaient, sans pour autant pouvoir faire huit heures de voiture pour les voir en concert. 700Km de Montréal ! Le billet d'avion coûte plus cher que pour aller à Paris ! », détaille Sandy Boutin, révélant du même coup le problème des distances dans cette énorme province, presque trois fois grande comme la France et huit fois moins peuplée. Reste que si le Québec ne compte que quelques 8 millions d'habitants, dont le tiers demeure dans la grande région montréalaise, le FME n'a jamais connu de problèmes d'achalandage. « On a été sold-out dès la première année et c'est presque comme ça à chaque année depuis 13 ans. On a un taux d'occupation de 97% dans nos salles de concerts. Le public a répondu », souligne fièrement Sandy Boutin. « Le FME est arrivé à un moment opportun et répondait à un besoin. Deux ans plus tard, quand je suis allé pour la première fois aux Trans et à Bars en Trans, j'ai été agréablement surpris de voir à quel point le FME et Bars en Trans se ressemblaient. Deux festivals qui ont lieu un peu partout en ville, dans toutes sortes de bars. C'est un peu le même genre de folie collective qui anime ces deux festivals ». http://www.fmeat.org Pop Montréal « Quand on a créé le festival, on n'avait aucune vision à long ou même à moyen terme », précise Dan Seligman. « Il y avait DOSSIER QUÉBEC déjà une scène qui commençait à émerger mais il n'y avait pas de festivals pour faire jouer tous ces groupes undergrounds. Oui, il y avait les gros évènements comme les FrancoFolies ou le Festival de Jazz mais rien qui soit à l'image de ces groupes. Aussi, comme le CMJ ou le SXSW, on ne voulait pas que le focus soit mis sur l'industrie mais plutôt sur les artistes et les fans. On voulait créer quelque chose de cool, de fun et d'artistique. Les artistes en premier, c'est notre politique. Puis avec le temps, le festival a gagné en popularité et on s'est mis à faire des concerts illégaux jusqu'aux petites heures du matin, des lofts partys... Là, on a réalisé que ça commençait à devenir pas mal sérieux notre affaire. Reste qu'on a toujours voulu garder le même genre d'ambiance et d'énergie en privilégiant des lieux de diffusion inusités un peu partout en ville tels que des églises, des salles communautaires...», détaille le co-fondateur de Pop Montréal. « Je pense que nous avons réussi à garder cet esprit unique au festival, à toujours privilégier la communauté artistique locale, à rassembler les artistes undergrounds et les fans de manière conviviale et sans prétention, à faire découvrir, à inviter des groupes de tous les styles qui peuvent plaire à toutes sortes de gens et de tous âges et les amener à (re)découvrir la scène underground montréalaise et la ville en même temps... C'est un peu tout ça Pop Montréal ! » PAGE 9 / BARS EN TRANS 2015 LES VIEILLES CHARRUES PRÉSENTENT dispositif d’accompagnement d’artistes émergents en Bretagne LA PLAYLIST RAP RAP Pour vous mettre en jambes, la collection rap r'n'b hiver 20152016 par Gilles Ollivier, c'est là : ATTITUDE C ette année encore Bars en Trans accorde une place de choix au rap dans la programmation ce qui est assez rare en France pour un festival généraliste. Petit panorama des artistes programmés et état de la scène rap indé française avec Gilles Ollivier, ancien disquaire, journaliste et passionné de rap FR et US. Tu peux nous parler un peu de cette scène rap français ? En fait, je dirais qu'il n'y a pas une scène rap en France mais un ensemble de styles, de sortes de rappeurs, producteurs qui forment un paysage assez éclaté. Il n'y a pas vraiment d'émulation mais plutôt une compétition avec pas mal de crews et de gars qui font des trucs dans leur coin, sans réellement avoir conscience qu'ils font partie d'un ensemble rap. Comment expliques-tu cela ? Il y a assez peu de place pour le live dans le rap en France pour commencer. Le cheminement pour un gars qui se lance, c'est d'écrire ses morceaux, COLLECTION HIVER 15-16 L.O.A.S © DR les poser sur une production chopée sur le net ou sur une instru qu'il connait ou jouer avec un beatmaker, poster ses tracks, faire une vidéo pour se faire connaitre et pourquoi pas mettre en ligne une mixtape. Après le live c'est autre chose. Tu vas avoir quelques soirées rap à Paris, à la Bellevilloise par exemple, avec plusieurs gars qui vont se succéder dans la salle mais ça reste quand même des conditions assez ghetto et en plus c'est rare. C'est dur de faire partie d'une scène quand ça ne joue pas beaucoup. Et puis le fait qu'il n'y ait plus vraiment de labels, que tout le monde rappe et enregistre à la maison augmente encore le phénomène d'éclatement. à des gars instruits, lettrés, qui savent écrire, maîtriser leur image, savent ce qu'ils font même si leur rap est hyper trash, cru et aborde des sujets comme la défonce, le sexe... Ce ne sont pas des gangsters, mais il y a toujours ce côté un peu branleur inhérent au rap. Et c'est quoi le profil de cette génération de rappeurs ? Chacun est différent, mais le point qu'ils ont en commun est d'être assez libres par rapport à l'histoire du rap. Ils sont assez éloignés de leurs aînés et ne se sentent pas toujours redevables d'un héritage, tu vois ? Des gars comme Hyacinhte ou L.O.A.S, ils sont dans un truc complètement déconnecté de ce qui se faisait dans le rap français dans les années 90. On a, aujourd’hui, affaire C'est quoi ton coup de cœur rap français actuellement ? Sans hésitation, c'est PNL. Je suis le truc depuis plus d'un an et j'ai vraiment hâte d'entendre tout le disque et de voir ce que ça donne en live. Et côté beatmakers ? Tu as l'exemple de Krampf qui est un mec hyper jeune avec qui j'ai cette impression de liberté artistique. Sur son Soundcloud, tu vas trouver une instru construite à partir d'un titre de Laurent Voulzy ! C'est quand même hyper éloigné des instrus raps qu'on trouvait il y a 20 ans ! Il y a moins de frontières que par le passé, je pense. Et dans la programmation des Bars en Trans ? J'aime assez KillASon et son côté US, Hyacinthe aussi et Rufyo. Cousin Stizz Dirty Band PNL Dans ta rue Kodak Black Skrilla Young Thug Power Tinashe Party Favor Bankroll Fresh Walked In YG ft. Krayzie Bone Cash Money Vince Staples Norf Norf IAMSU! They Say Chief Keef Where's Waldo Money Mafia Pop Out King Louie Throw Yo Sets Up AlKpote Tourbillon Dj Weedim ft. Jorrdee Laisse pas rentrer les démons LE RAP DANS LES BARS JeuDI.03 DEC. Nusky & Vaati > Le backstage Rufyo > Le backstage Espiiem > Le backstage Djafar > LA TRINQUETTE VenDREDI 04 DEC. - la notte L.O.A.S - Rezinsky - DFH&DGB SamEDI 05 DEC. Schlaasss > Kenland Lomepal > La notte Killason > La nottE PAGE 11 / BARS EN TRANS 2015 3€ • LES CONCERTS DE 18H • VEN.04 DEC. LA NOTTE L.O.A.S LA PLACE TIM DUP SAM.05 DEC LA TRINQUETTE PHILÉMON CIMON LA PLACE SAFIA NOLIN LA TRINQUETTE MAZARIN LE DEJAZEY PAPOOZ ••••••••••••••••••• BARS EN TRANS EXTRAS •••••••••••••••••• Après plus de 200 représentations de son odyssée. Rick le Cube, le petit oeuf cubique, nous embarque pour une nouvelle aventure à la quête du temps. Au travers de ce concert/road-trip audiovisuel, on est séduit par un univers singulier, des musiques acoustiques, électroniques, des bruitages et des procédés technologiques au service d’un propos poétique. UNE COPRODUCTION L'ARMADA PRODUCTIONS, BARS EN TRANS ET LILLICO Cinéconcert/Roadmovieaudiovisuel A partir de 5 ans / PRIX ADAMI MUSIQUE JEUNE PUBLIC 2015 rick le cube & LES MYSTÈRES DU TEMPS SAM.05DEC./15H&20H THÉÂTRE DE LA PARCHEMINERIE Pourquoi ne pas tenter l’expérience d’un concert en fin d’après-midi ? C’est ce que nous vous proposons en partenariat avec l’Hôtel Pasteur à Rennes. Le principe est simple : Un gâteau = une entrée pour un concert surprise ! PAGE 12 / BARS EN TRANS 2015 CONCERTDANSLENOIR menthol JEU.03, VEN.04 & SAM.05 DEC.>16H LIEUX SURPRISE* GOûTER CONCERT BOOGERS GHETTO BLASTER HÔTEL PASTEUR 2 PLACE PASTEUR LIEUX SURPRISE* VEN.04DEC.>17H VEN.04 & SAM.05 DEC. Avec sa pop teintée d'electro et sa voix de velours à la Daho période Pop Satori, le duo Menthol tente une plongée sans retour au cœur de la musique en forme de voyage sonore dans le noir total, une immersion nouvelle en privant le public de la vue. Dans un lieu tenu secret, dévoilé au dernier moment, préparez-vous à vivre une expérience nouvelle. On l’avait quitté déambulant dans un centre commercial lors de Bars en Trans 2009 suivi par un public toujours plus nombreux. On le retrouve cette année accompagné d’un mur de Ghettos Blasters mais cette fois, c’est vous qui viendrez à lui pour une expérience unique. Stay Tuned ! * pour connaître les lieux surprise, suivez-nous sur les réseaux sociaux HOLLYDAYS •1988liveclub• — Pop-folk / Montréal — Parce que les accidents se transforment parfois en feu d'artifice, c'est sans trop s'en rendre compte qu'Elliot Maginot enregistre à la volée ses premiers fragments de chansons. Couche de voix après couche de voix, Elliot finit par former une cathédrale sonore, solide base à ses compositions pop à l'intensité sincère. AVECLESOLEILSORTANTDESA BOUCHE — Transe-rock / Montréal — Entre transe africaine et disco punkoïde moderne, le quatuor tisse un univers dansant répétitif, singulier et étrangement familier. On se laisse transporter avec délice par des mantras électroniques et des incantations vocales que ne renierait pas LCD Soundsystem. JESSEMACCORMACK — Folk / Montréal — Avec Jesse, on plonge dans un bain aérien de nappes de guitares, un brin shoegaze et blues laissant flotter sa voix fragile et forte d'où s'échappe parfois un cri saturé de guitare stridente tout en retenue. On pense à James Blake en version folk couverte de neige. KAZY LAMBIST © DR CF PAGE 27 > LA PLACE BROKEN BACK SAM.05.DEC 18H30 - 6/10/12e JEU.03.DEC 19H - 6/10/12e ELLIOT MAGINOT — Pop / Paris — VEN.04.DEC 14H30 - 10e À GAUCHE DE LA LUNE — présente — ALICEONTHEROOF — Electro-pop / Mons — Pianiste de formation, Alice étudie aux USA avant de revenir en Belgique en 2013, où elle commence à écrire ses chansons. Fin 2014, elle enregistre son 1er album avec Tim Bran (London Grammar...). On y découvre la fraicheur de sa voix unique alliée aux sonorités pop électro. L'album est prévu pour fin 2015. MATHIEUSAÏKALY — Indie-dance / Saint-Malo — Jérôme a grandi à St-Malo et cela s'entend dans sa pop. On perçoit un souffle qui donne envie de quitter terre pour se lancer dans un voyage vers l'inconnu, le cœur gonflé d'optimisme avec en ligne de mire sa bonne étoile. Une pop acoustique et sans cynisme, dansante et ouverte. Un vrai rayon de soleil. — Pop-folk / Cachan — Personnage lunaire, révélé par un télécrochet, Mathieu a su se défaire de ses oripeaux de phénomène cathodique pour réussir un album singulier où l’artiste prend le pas sur le personnage. Entre folk cosmique, mélodies solaires et amour des mots, il s’impose comme une des révélations de la rentrée. CAMPCLAUDE — Pop / Paris — Une pop electro arty chantée en anglais, une esthétique soignée, un beat souple et langoureux et surtout LA voix de Diane Sanier. On entend Lana Del Rey en version moderne. Nostalgique, la pop de Camp Claude l’est parfois mais elle laisse aussi la place à un fin rayon de lumière aveuglante : la lumière de l’espoir et des petits matins d’été. BON VOYAGE ORGANISATION — Discosmétique / Orly — C'est la B.O. d'un voyage sans retour vers la jungle des forêts asiatiques en version disco. Une super expédition d'aventuriers mercenaires du groove n'ayant pour objectif que la danse dans une sorte de rite 70's décomplexé, où se croisent flûtes rétros et claviers analos exhumés de musiques de films d'horreur italiens... CARPENTER BRUT KAZY Lambist — Electro-pop / Montpellier — Kazy Lambist est l’exemple type d’une génération qui sait passer du jazz à la pop, ou encore à l’électronique sans problème… Ainsi, il produit seul ses titres (auteur, compositeur, réalisateur) qu’il aime offrir à différentes chanteuses… — Electro / Not From Paris — Juché sur sa moto tronçonneuse, Carpenter Brut parcourt la villemonde à Mach 2. Il fonce au son d'un orgue immense d'où jaillissent les flammes de l'Enfer et fait son propre film catastrophe en forme de course contre la mort ; un marche ou crève digital de synthés sans pitié et de leads chromés baignés dans l'acide électro. PAGE 13 / BARS EN TRANS 2015 CHOUETTE Signé chez Beast Records, Chouette pratique un garage rock aux influences psychés délicieusement 60’s. Cris de loups, batterie façon blousons noirs et bastons sur le flipper en chemise hawaïenne, Chouette c'est une plongée dans le temps en longboard, un retour vers un futur hypothétique où les amplis vintages seraient rois, les reverbs reines et la gomina obligatoire. Pour tous. Chouette ! — Spherical-noise-pop / Strasbourg — Avec la rage des premiers émois rock que l'on a tous connus, Hermetic Delight ouvre grand les portes de sa cage infernale aux barreaux de guitares crunchées. Le son est menaçant, tendu. Entre un chuchotement et une avalanche de déflagrations légèrement noise, on sombre peu à peu dans un marais parfois shoegaze, parfois plombant et tendu comme un arc. Héroïque et désespéré, tel est leur rock. — SOIRÉE — BEAST RECORDS JEU.03.DEC 20H - 5e SHAKEITLIKEACAVEMAN — Rock-garage / Nashville — Revenir aux sources, se laisser aller par l'énergie brute et animale d'un blues pur et basique. Voilà en substance ce que propose ce one man band dans la grande tradition des bluesmen. Sauf que Shake It Like a Caveman, transforme la nostalgie du blues en une force salvatrice, un exutoire crasseux pour les amoureux du riff dans ce qu'il a de plus basique et jouissif. PAGE 14 / BARS EN TRANS 2015 THE VIDEOS HERMETIC DELIGHT — Garage / Rennes — — Punk-rock / Paris — Lové dans la grosse caisse du batteur j'essaie de m'extraire à grand peine alors qu'un déferlement de saturation paralyse chacun de mes membres. Et puis je renonce, je ne veux plus rien que rester toute ma vie prisonnier de ce nid inconfortable, "I don't want to exist", comme le hurle le chanteur depuis un temps indéterminé en forme de nouveau slogan punk total. Je ne veux plus exister, je veux juste rester là coincé dans le continuum espace temps en 1977 à Londres. SAM.05.DEC 20H - 5e •L’artisteassoiffé• VEN.04.DEC 20H - 5e FRANCKY GOES TO POINTE À PITRE — Zouk-noise rock / Tours — Donc à droite, il y a un palmier gonflable ; à gauche, deux gars le nez dans leur pina colada ; en arrière plan, un poster avec la mer bleue et des dauphins qui jouent au frisbee. Au milieu, une vingtaine de vahinés en hologrammes qui dansent le limbo en se jetant des litres de lait de coco. Accrochés dans les palmiers, une bande de singes en bikini joue du ukulélé à fond en mode saturation. Vous visualisez le truc ? Vous êtes à Pointe-à-Pitre avec Francky ! QúetzalSnåkes — Psych-punk / Marseille — Un jerrycan de LSD sur le dos, une montagne de reverb comme auréole, l'ange déchu Qúetzal Snåkes parcourt les contrées sauvages du rock psyché avec l'assurance crâneuse de ceux qui ont découvert un monde que personne ne connait. Prières, mantras, bénédictions, rituels, hurlements possédés, battements de cœur en pleine fibrillation, voilà le genre de rock que propose ce groupe à trois guitares (!!!) venu de Marseille. HERMETIC DELIGHT © DR ESPIIEM HOLYBRUNE — Rap / Les Mesnuls — — Pop / Paris — RUFYO Jazzy à la manière de A Tribe Called Quest, le son cotonneux de Vaati enrobe les lyrics désabusés d'un Nusky, bloqué à la manière de Casseurs Flowters. Chaque track respire une mélancolie où l'ennui le dispute au vide avec en point de mire un désir d'échappée belle. Partir loin mais doucement tel pourrait être le crédo de ce duo au flow entêtant et aux références plus que respectables. Quand la chanson française lorgne vers le meilleur de la pop US, cela mérite qu'on y prête l'oreille. Holybrune l'a bien compris. Avec un sens inné de la mélodie et une voix taillée pour aligner les tubes, elle s'est construit un répertoire savamment dosé d'instrus modernes entre rap US et autoroutes pop electro. On chante en français au volant d'une décapotable entre les rangées de palmiers de la Floride, en route pour la baignade. Rufyo incarne un rap glacé, froid comme un verre de diamant qui se brise à chaque coup de snare. Déshumanisés, ses tracks agissent comme une catharsis face à la violence d'une époque. Son environnement constitué de béton, de métal et de verre, semble fermer la cage dont il tente de s'échapper à force de tracks glaçants. Unique ! NUSKY&VAATI HELLO BYE BYE — Electro-pop / Bordeaux — Voilà un groupe qui devrait beaucoup faire parler de lui dans les prochains mois. Et si ces quatre-là citent LCD Soundsystem ou Death in Vegas, c'est parce qu'ils en sont fans. Alors, bien sûr, on perçoit quelques références fugaces, mais on se laisse tellement emporter par leur énergie dansante que l'on est vite prêts à leur pardonner. LES GORDON — Electro / Rennes — Entre Four Tet, Gold Panda, Aphex Twin et Bonobo, Les Gordon bricole de petites merveilles pop électronique à coups de boucles de guitare, de samples de voix, de ukulélé, de violoncelle et de claps qui donnent à ses mélodies le charme simple de ces chansons que l'on se surprend à fredonner. Belle découverte ! LES GORDON © Julien Brachhammer — SOIRÉE — Carte Blanche à Yuma Productions Furax et Co2 Activity — Rap / Paris — — Rap / Paris — Espiiem est un jeune rappeur qui incarne une nouvelle génération du rap français qui ose prendre des risques. Roulant à ses débuts avec Cas de conscience ou encore The Hop, où il apprend les techniques d’écriture et travaille son phrasé, il performe maintenant en solo. Avec sa voix d’outre-tombe, Espiiem ne laisse rien au hasard et balance un flow à la précision chirurgicale. PAUPIÈRE — Electro-pop / Montréal — JEU.03.DEC 20H - 3e •LEBACKSTAGE• VEN.04.DEC 20H - 5e — SOIRÉE — LABEL ENTREPRISE BRÜLIN — Synth-pop / Paris — Vincent Brülin est un amoureux de la pop et transforme aujourd'hui ses premiers amours musicaux en tubes bercés de grooves synthétiques. Sur scène, Brülin tisse un set dansant, chaloupé, parcouru de frissons intimes et organiques. Une pop qui se danse. SAM.05.DEC 20H - 5e Trio Montréalais synthpop, Paupière est féminin, masculin et parfois androgyne. En parfaite symbiose avec leurs micros et leurs synthés, Pierre-Luc, Julia et Éliane déroulent l'histoire d'une pop étrange, aérienne, parfois froide et rappelle les grandes heures des nouveaux romantiques new-wave du début des années 80. FISHBACH — Pop sombre — — Charleville-Mézières — À la fois minimaliste et pourtant foisonnant de bonnes idées, la pop électro de Fishbach s'appuie d'abord sur une voix incroyable. Entre Catherine Ringer et Niagara 2.0 elle navigue avec une facilité déconcertante dans les eaux troubles et profondes des nappes synthétiques qui habillent ses morceaux. À découvrir absolument ! FALABELLA DJ SET — Electro / Brest — Bidouilleur infini, Xavier Laporte concentre dans ce projet son amour pour la house nébullée, le r’n’b électrique et les rythmes afros aériens. En mélangeant texture analogique, instruments traditionnels africains et mélodies pop. Il parvient ainsi à faire souffler le chaud et le froid dans ses concerts. PAGE 15 / BARS EN TRANS 2015 JEU.03.DEC VEN.04.DEC L.O.A.S > LA NOTTE TIM DUP > LA PLACE PHILÉMON CIMON > LA TRINQUETTE LES CONCERTS DE 18H 1988 LIVE CLUB 27 PLACE DU COLOMBIER L’ARTISTE ASSOIFFÉ ELLIOT MAGINOT AVEC LE SOLEIL SORTANT DE SA BOUCHE 19H 6*/10/12€ JESSE MAC CORMACK SOIRÉE BEAST RECORDS SAM.05.DEC 18H SAFIA NOLIN > LA PLACE MAZARIN > LA TRINQUETTE PAPOOZ > LE DEJAZEY 14H30 HOLLYDAYS BROKEN BACK BON VOYAGE ORGANISATION CARPENTER BRUT THE VIDEOS QUÉTZAL SNÅKES 3€ À GAUCHE DE LA LUNE PRÉSENTE ALICE ON THE ROOF MATHIEU SAÏKALY CAMP CLAUDE KAZY LAMBIST 10€** CHOUETTE SHAKE IT LIKE A CAVEMAN 20H30 HERMETIC DELIGHT FRANCKY GOES TO POINTE À PITRE 20H NUSKY & VAATI HOLYBRUNE RUFYO ESPIIEM 20H HELLO BYE BYE LES GORDON BRÜLIN 20H LE BAR’HIC MENSCH VOX LOW 20H30 ALOHA ORCHESTRA JOYCUT OMOH LE BISTRO DE LA CITÉ LABELLE PALOMA & LE KRAKATOA PRÉSENTENT PERFECT HAND CREW I AM STRAMGRAM Gratuit LE CHANTIER LE PATCH ET LA MARMITE PRÉSENTENT 20H30 LE DEJAZEY ADRIEN SOLEIMAN CLICHÉ 4 RUE SAINT-LOUIS LE BACKSTAGE 11 PLACE DES LICES 24 PLACE DES LICES 7 RUE SAINT-LOUIS 18 CARREFOUR JOUAUST 4 RUE SAINT-MALO Carte Blanche à Yuma Productions Furax et Co2 Activity GORDON VERLATOUR 5€ 3€ 5€ 20H 3€ 20H30 5€ CAPTAIN KID DON CAVALLI NO MONEY KIDS MIDNIGHT RAVERS STEEPLE REMOVE 15 PLACE DES LICES 264 AVENUE DU GÉNÉRAL PATTON VERTIGO WHEN 'AIRY MET FAIRY OK LOU CLÉMENT BAZIN CHRIS DOGZOUT THE FRENCH VIP PRÉSENTE LE KENLAND LE MONDO BIZARRO LA MARMITE & MUSIC:LX PRÉSENTENT RAGE TOUR PRÉSENTE MANU 20H 10€ LA NOTTE '16 PLACE DES LICES LE THÉÂTRE DE LA PARCHEMINERIE 5€ LA PLACE 7 PLACE DU CHAMP JACQUET LA TRINQUETTE 26 RUE SAINT-MALO LE TY ANNA 19 PLACE SAINTE-ANNE DJAFAR N3RDISTAN LE P.A.M PRÉSENTE ONE FOOT TEMENIK ELECTRIC SISKA 20H 20H LA MARMITE & MUSIC:LX PRÉSENTENT Gratuit 20H 5€ 20H 5€ 20H Gratuit PAPOOZ EINLEIT CASPIAN POOL JACK AND THE GIANT BEAN DOORSFALL SCHLAAASS 20H MARGARET CATCHER SIGNAL CARRÉ L.O.A.S REZINSKY DFH&DGB 20H LOMEPAL KILLASON DJ MARRRTIN 5€ 5€ 20H30 PHILEMON CIMON NICOLAS MICHAUX 20H 20H TUYS LE DUC FACTORY SIN TIEMPO PLAISIRS AERT PROG OF IVORY AND HORN ANGEL 5€ 5€ 20H Gratuit 20H 5€ 20H 5€ LE GRAL PRÉSENTE 20H Gratuit 5€ MAESTRO GODS 5€ KURSED TWIN ARROWS LE ZOOM PRÉSENTE 20H 20H TIM DUP HOLLYDAYS 5€ 18H30 6*/10/12€ 20H 20H 8€ 3€ FISHBACH PAUPIÈRE FALABELLA DJ SET 5€ 23 RUE DE LA PARCHEMINERIE CLÉA VINCENT DEAR EYES WE ARE MATCH LABEL ENTREPRISE PRÉSENTE 18H 8€ 5€ 20H Gratuit 20H Gratuit 20H 5€ 20H 5€ RICK LE CUBE & LES MYSTÈRES DU TEMPS 15 & 20H SAFIA NOLIN TALLISKER DE LAURENTIS 20H MAZARIN PAIN-NOIR L’IGLOO PRÉSENTE MOTHER OF TWO QUADRUPEDE ANGRY BEARDS DUO PAGE 16 / BARS EN TRANS 2015 Les horaires indiqués sont ceux d’ouverture de la billetterie - Concerts 30 minutes après | Toute sortie est définitive | *tarif prévente jusqu'au 25 novembre | **hors frais de location 6/9€ 8€ 20H 5€ 20H Gratuit ul e var dd eV erd Bou 'A nt ra in Ru ed ange 14 2 n e Ru 6 S i ou t-L ain 3 Rue de Robien Rue Bertrand 12 8 Rue de la B erie ord Place Hoche Place Ste-Anne 5 10 s Dina Rue d e 4 13 Rue Saint Melaine Rue Hoche Rue d'E ch 7 Rue d'A ntrain Rue Saint-Malo leva rd du Ma ul e var dd eV erd un Bo LE MONDO BIZARRO ôtel Dieu Rue De L'H réch Bo al d e La ttre de T B ou assig leva ny rd d e Ch éz y 9 Parc du Thabor Rue des Fossés Place des Lices e ed la M onnaie Ru Ru Place de la Opéra Mairie ta bet Billetterie en ligne sur www.barsentrans.com Métro - Arrêt Sainte-Anne > 1988 Live CLub - arrêt Charles de Gaulle > Mondo Bizarro - Bus 5-51 - arrêt Gros Chêne Pensez aussi au Vélo Star - www.levelostar.fr 11 République Rue du Pré Botté nvier Jean Ja e ai d Qu ye ala rév la P Rue Vasselot Bou leva rd de La L ibe rté Boulevard de La Liberté Liberté Rue du Puits M 1 - 1988 LIVE CLUB 2 - L’ARTISTE ASSOIFFÉ 3 - LE BACKSTAGE 4 - LE BAR’HIC 5 - LE BISTRO DE LA CITÉ 6 - LE CHANTIER 7 - LE DEJAZEY 8 - LE KENLAND 9 - LE MONDO BIZARRO Ru e S- LA NOTTE 10 ain t élie 11 - TH. DE LA-HPARCHEMINERIE r 12 - LA PLACE 13 - LA TRINQUETTE 14 - LE TY ANNA e Avenu M Quai Chateaubriant Quai Lamartine and itter Boulevard de la Tour d'Auvergne Place de Bretagne is M o ranç ail F •Plan• Gam Cathédrale Rue Victor Hugo Rue Rue de l'Horloge st Bre e de auger 1 Esplanade Charles de Gaulle PAGE 17 / BARS EN TRANS 2015 • GUIDE DE SURVIE BARS EN TRANS • P arce que chaque année on observe certains d'entre vous en tee-shirt sous la pluie à 22 h 30, en hypoglycémie devant un bar en espérant encore pouvoir entrer voir le concert qui s'y passe et parce que chaque année ça nous fend le cœur, on a décidé de vous donner six vrais bons conseils pour réussir Bars En Trans et éviter la pneumonie sans avoir vu aucun groupe. Merci qui ? 1. Arrivez tôt Je veux dire vraiment tôt. Avant l'heure quoi. Donc vous oubliez cette offre de septième apéritif à 20h15, vous prenez votre veste et vous filez faire la queue devant le bar où se déroule le concert qui vous branche. Car même si ça joue une heure après, sachez que les jauges des bars sont limitées et le nombre de places aussi. Se pointer au milieu du set d'un groupe est la meilleure façon de ne rien voir du tout. 2. Utilisez le site web responsive Bon, okay, on se fait un peu d'auto-promo là. Mais comme je sais que vous allez finir par jeter / oublier / éponger une table /vous moucher / perdre / brûler le présent programme qui est gentiment en train de vous sauver la vie, le mieux est d'utiliser notre site web afin d'avoir tout le temps la prog' près de vous, en un clic. Sauf si vous décidez subitement de jeter / oublier / éponger une table / vous moucher / perdre /brûler votre téléphone / ordinateur /tablette / talkie walkie / minitel dans la soirée. Mais là, je ne peux vraiment plus rien faire pour vous. PAGE 18 / BARS EN TRANS 2015 3. Programmez vos soirées "Non mais moi, tu sais, ce que j'aime c'est aller de bar en bar en me laissant porter par les vibes de la ville, man". On a tous entendu ce genre de foutaises qui signifient en fait "À 22 h, je me suis retrouvé tout seul dans la rue Saint-Michel, j'avais perdu mes potes, tout le monde était sur répondeur, et j'ai zappé d'aller voir ce truc de reggae qu'avait l'air cool, alors je suis rentré chez moi pleurer en écoutant Tryo". Pour éviter ce type de carnage, commencez par jeter vos disques de Tryo et surtout prévoyez un programme minimum avec les lieux de rendez-vous clés pour vous retrouver entre les concerts. 5. Dormez On les connaît les petits malins qui se tirent une rafale de 7.65 dans les guibolles dès le jeudi et paradent le vendredi après-midi "ouai ouai, on a fait nuit blanche, on a fini au Caveau et après on est allé chez Filou manger des pâtes et après y'avait une after chez Jeanjean et là on va prendre l'apéro au Oan's, mais faut qu'on se dépêche, après y'a Nico qui nous invite pour un before dans son appart' avant d'aller aux concerts". Cela se traduit généralement par "en fait , chez Nico, j'ai voulu me reposer un peu et quand je me suis réveillé à 4 h du mat', tout le monde jouait à la console". 4. Mangez Il va faire très chaud dans les bars. Alors vous allez avoir soif. Beaucoup. Naturellement pour tenir le coup, encaisser trois nuits de folie et profiter au max du festival, prévoyez un vrai bon repas en fin de journée. Vous éviterez ainsi le piège de la grosse dalle de 22h00 et profiterez ainsi des concerts tranquillou all night long. Côté gastronomie, fiez-vous à nos conseils en la matière, page 26. 6. Habillez-vous On sait, ce tee-shirt Jacquie & Michel vous va comme un gant et vous adorez faire le malin avec. Pour autant, sachez que quand vous rentrerez chez vous au milieu de la nuit, sous la pluie, en plein mois de décembre, vous regretterez d’avoir laissé votre blouson à l'appart', croyez-en notre expérience ! MAESTRO MENSCH — Post-wave / Glasgow & Paris — — Electro-rock / Lyon — Chez eux on aime le groove droit, sec, typique de tout ce qui fait le charme de la nu disco. Sauf qu'ici il y a plus. Une sorte de malin plaisir pris à fuir les évidences pompières un peu trop dancefloor. On se perd avec joie dans les boucles un peu kraut, les leads voix moitié punk moitié James Murphy, les synthés un peu dingos qui forment une transe presque rock et pourtant tellement dansante. Maestro n'est pas né de la dernière pluie et ça s'entend. Mensch n'est pas né de la dernière pluie. Le duo formé par Vale Poher et Carine Di Vita vaporise sa musique sombre, brute, un peu pop depuis 2010 et a sorti son premier album en 2012 chez le très respecté label Tsunami Addiction. Les deux félines, griffent les oreilles avec une nu-wave aérienne mais sèche et sans artifice. Classe. VOX LOW — Electro-dark / Paris — Le groove est sec et les guitares tendues comme des câbles. La signature d'une musique nerveuse, autant portée vers la froideur électronique que la moiteur des delays et des riffs martelés. On pense à une version de Bauhaus digérée par Ivan Smagghe. On pense à une new wave de club, de cave, à des dancefloors urbains, sombres et apocalyptiques. La fièvre de la nuit mise en musique. SAM.05.DEC 20H - 5e JEU.03.DEC 20H30 - 5e •LEBAR’HIC• VEN.04.DEC 20H - 5e — Electro-pop / Le Havre — JOYCUT © DR Il y a longtemps que les tables de la lois ont été réduites en cendres et ces nouveaux Dieuxlà en ont écrit de nouvelles diffusées sur les écrans, dictant leurs propres règles encore et encore en une transe électronique, répétitive, kraut, mystérieuse. Ne seront élus que ceux capables de s'abandonner totalement au rythme cru et pur des machines devenues reines, des guitares devenues folles. omoh ALOHA ORCHESTRA Bienvenue au pays de la pop parfaitement maîtrisée. Aloha fait mouche à chaque titre et pioche dans ses références (LCD Soundsystem, Echo and The Bunnymen) avec malice sans jamais plagier, copier, mais réinvente un rock futuriste, énergique, un peu rugueux et moderne. La classe pop made in Le Havre. GODS — Noise-pop / Vienne & Cardiff — — Electro-pop / Nîmes — JOYCUT — Dark-wave / Bologne & Potenza — Le nom de JoyCut vient d'une conjonction entre le morceau Joey de Nick Drake et The Final Cut de Pink Floyd. Ça en dit déjà pas mal sur ce groupe qui oscille entre new wave et post-rock. Sur scène deux batteurs se font face, menés de main de maître par un chef d'orchestre post-futuriste pour un set, sombre, dansant, expérimental et déconcertant. De la production pure (ils ont collaboré à l'album Love, de Julien Doré) les deux Nîmois de OMOH sont passés à l'écriture. Et il faut avouer que le résultat est plutôt réussi. Leur premier EP sorti en 2013 a été dès sa sortie salué par l'ensemble de la critique indé. Il n'y a qu'à écouter, éprouver l'énergie saisissante et mélancolique qui transpire de leur pop subtile, raffinée entre harmonies façon Phoenix et arrangements soignés qui rappelle les grandes heures de Breton et Foals. PAGE 19 / BARS EN TRANS 2015 PERFECT HAND CREW I AM STRAMGRAM — Grime /Montpellier — La formule de ce trio qui officie depuis 2007 est simple : un dj/producteur (Mago), deux MCs (Tasty TooK & Billy), rap, grime, Uk Garage et Trap + des flows incisifs. Leur musique prend toute son ampleur sur scène avec énergie et bonne humeur. Un son chargé en basses pour faire transpirer le dancefloor. — Pop / Bordeaux — JEU.03.DEC 20H - GRATUIT Projet-solo-folk-anglo-saxon-teinté-de-français-et-d’électro de Vincent Jouffroy, I Am Stramgram propose une pop lunatique à l'image des paradoxes qui nous habitent : joyeuse et mélancolique, débraillée et exigeante, minimaliste ou chargée. — SOIRÉE — LE KRAKATOA & LABELLE PALOMA Dans le cadre de Bars en Trans, Le Bistro de la Cité invite LaBelle Paloma, la Pépinière du Krakatoa et la Førge de Rock et Chanson pour présenter deux groupes, étendards des projets musicaux de qualité de Languedoc Roussillon et d’Aquitaine. VERTIGO — Alternative-rock / Lille — Ovni pop minimaliste, la musique de Vertigo s'inspire des photos sépia de vos grands parents, trempées dans un bain d'acide. 3 syllabes, 2 filles, 1 garçon, constituent ce trio. Leur musique se développe autour de leur goût pour les sons vintage, les envolées kitsch et séduisantes, et les frappes brutales. •LE BISTRO DE LA CITÉ• VEN.04.DEC 20H - GRATUIT — SOIRÉES — MUSIC:LX ET LA MARMITE music:LX est le bureau export de la musique au Luxembourg. C’est une organisation sans but lucratif créée en 2009 dont le but est de professionnaliser la scène musicale luxembourgeoise de tout genre et de la développer à travers le monde. music:LX permet également une ouverture d’échanges entre le Luxembourg et l’étranger. When'AIRY met fairy — Electro-pop / Luxembourg — PAGE 20 / BARS EN TRANS 2015 Une voix haut-perchée, toujours sur la ligne blanche, cernée par des nappes électroniques et des touches de mélodica : voilà la recette de When ‘Airy Met Fairy, le projet de la chanteuse islandaise Thorunn Egilsdottir. A mi-chemin entre Cocorosie et Kate Bush, laissez-vous bercer par cette mélancolie hybride. SAM.05.DEC 20H - GRATUIT tuys — Indie-rock / Luxembourg — Jeune groupe Luxembourgeois Indie-Pop, Tuys évolue depuis quelques années sur la scène Luxembourgeoise. Alliant énergie pop & rock, fraîche et sensuelle, le combo Tuys affiche une maturité déconcertante, qui les a notamment conduits en première partie de The 1975 ou encore The Kooks. Rien que ça ! Initié par la Brigade d'Intervention Culturelle (BIC) est une des initiatives de la région Nord - Pas de Calais pour le développement des artistes émergents dans le domaine des musiques actuelles, elle permet chaque année à des artistes régionaux de jouer en France et en Europe. le duc factory — Unusual-rock / Lille — Imagine-toi dans un bowling bien rétro, tu ne touches pas une quille. Et sur la piste d'à côté, il y a ce mec bien sapé qui enchaîne strike sur strike avec aisance, sans jamais se décoiffer. C'est un peu ça Le Duc Factory. Un joli mélange de rock teinté de 70's folk progressif agité par quatre bons potes qui tentent d’inventer la musique qu’ils aimeraient entendre. WHEN'AIRY MET FAIRY © DR GORDON OK LOU — Acid techno / Villeneuve/Verberie — Gordon est longtemps resté caché aux yeux du grand public. En 2010, une rencontre va être décisive, celle avec le label InFiné, qui le prendra rapidement sous son aile. Nourri aux musiques électroniques version UK et à la techno de Détroit ou encore la house de Chicago, Gordon va ensuite peaufiner ses sets techno. VERLATOUR — Electro / Paris — — SOIRÉE — LE PATCH PICARDIE & LA MARMITE JEU.03.DEC 20H30 - 3e VEN.04.DEC 20H - 5e — Electro / Amiens — Loin des standards de l’EDM et de la Bass Music, Verlatour forge un univers singulier au fil de ses Eps ou « fantaisie sonore » et « independant dance music » sont les maîtres mots. En Live c’est bel et bien le musicien qui reprend les rênes de son projet : frappant son kick et ses pads, jouant de ses synthés et de ses effets : une ascension progressive vers une frénésie incontestablement dansante. • LE CHANTIER• SAM.05.DEC 20H - 5e SIN TIEMPO De Clément Bazin on ne sait presque rien. Entouré de mystère l'aura de cet artiste l'est autant que sa musique. Feutrée, ouatée, un genre d'electronica presque trip hop, lancinante mélant synthétique et sonorités vintage, la musique de Clément Bazin est un voyage introspectif dans un univers moite et intime. C'est à une vraie plongée aquatique au fond de son âme que nous convie ce jeune Lyonnais. Entre pop et électronique tout en accords mineurs, Sin Tiempo épanche son cœur à la manière d'un James Blake dans un concert de réverbs aériennes, en forme de cathédrale synthétique. Superbe. PLAISIRS Les deux musiciens qui forment Plaisirs sont loin d'être des débutants et ça s'entend sur chacun des titres de leur premier EP sorti en juin. Tout y est à sa place, précis, calculé et pourtant derrière ce professionnalisme, on sent une jouissance perpétuelle, une envie de joie un peu housy, une soif de danse club, un désir de spontanéité techno et une aisance à faire progresser la tension dans leurs morceaux jusqu'à atteindre ce climax qui rend le public dingo. GORDON © JULIEN MIGNOT CLÉMENT BAZIN — Beatmaker / Paris — — Electro-pop / Lyon — — Electro-techno / Paris & Le Havre — Attention objet rare en France ! Un genre de joyau r'n'b futuriste. Une sorte de diamant brut ouaté un peu bizarre et dont l'image change à chaque fois que l'on pose le regard dessus. Ok Lou joue de sa voix bourrée d'effets, déforme son âme, se noie dans les synthés et les pads électroniques, les claps de 808 sont perdus dans le désert profond des basses et on danse, désincarnés, presque malgré nous, portés par ce superbe r'n'b comme on n'en entend jamais.. AERT PROG — Tech-house / Paris — Les insectes ont des antennes et font de la musique pointue qui pique avec des bruits d'antennes et des synthés qui font des bruits d'antennes et les fourmis se rassemblent face à la pyramide au soleil levant et toutes frappent leurs carapaces à 124bpm et font crisser leurs antennes synthétiques et nous délivrent la danse électronique, la danse des antennes, la danse du futur mystique et métallique. La danse des insectes implacable et obligatoire. CHRIS DOGZOUT — Dogz' beat / Paris — Passé par le Conservatoire et un orchestre de jazz, Chris Dogzout s'influence d'artistes comme Julio Bashmore et Herbie Hancock. A lui seul, il sait s'inspirer de trap, deep house, hip hop ou future beat pour créer son propre style, le « Dogz’ Beat ». PAGE 21 / BARS EN TRANS 2015 ADRIENSOLEIMAN PAPOOZ — Electro-pop / Paris — — Tropical-garage / Paris — Tout en nuances monochromes, Adrien Soleiman nous livre un premier EP introspectif et nostalgique. Comme s'il suffisait de plonger dans son passé pour comprendre le sien. Sur l'autoradio de ses parents, filant sur l'autoroute, Alain Bashung, Daniel Balavoine, Michel Berger et Véronique Sanson discutaient ensemble et ça s'entend. Les ailes dans le vent, Adrien, le poisson volant, revisite ses amours musicaux en une chanson pop moderne. Ces deux Parisiens aux prénoms que l'on dirait tirés d'un film d'apprentissage (Ulysse et Armand), pratiquent une indie-folk raffinée, douce et enivrante et jouent de leurs voix extraordinaires en tricotant maille par maille des harmonies vocales lumineuses au service de ballades entêtantes. EINLEIT CLICHÉ SAM.05.DEC 20H - 5e — Pop / Bordeaux — Capturer ces moments, envoûter l'atmosphère et capter la lumière. Faire des instantanés, exposer l'éphémère, fixer l'imaginaire, révéler la clarté. Et d'un simple déclic, se dévoile Cliché. Entre Air, Serge Gainsbourg et Alain Bashung, Cliché croque une pop claire et dansante, avec juste ce qu'il faut de poésie naïve pour nous faire voyager au son de l'hélicon. CAPTAIN KID — Pop-folk / Paris — Pour chasser la grisaille, inutile de voyager au bout du monde. Le soleil est là, tout près de vous dans ces arpèges de ukulélé, ces quelques lignes de chant et ce doux sifflement que l'on dirait échappé d'une forêt tropicale. Nimbées de fraîcheur et joliment mélancoliques, les compositions de Captain Kid invitent à une rêverie onirique semée de sculptures baroques façon pop orchestrale anglo-saxonne. PAGE 22 / BARS EN TRANS 2015 JEU.03.DEC 20H30 - 5e •LEDEJAZEY• VEN.04.DEC 20H | 5e — Electro-pop noire / Paris & Tokyo — Lorsque l'on cite parmi ses références Pink Floyd, Metronomy et Radiohead sans frémir c'est que l'on a déjà assez bon goût. Et à l'écoute, on comprend tout. Les synthés un peu détunés, la voix aérienne et les ambiances très soignées se nourrisent bien des influences sus-citées. Einleit joue sur les contrastes, la douceur se mue en déflagration et le dépouillement succède souvent au foisonnement d'arrangements. À découvrir. DON CAVALLI — Rock’n’roll / Paris — Avec sa production hyper sèche et ses mélodies gentiment gangster, la folk blues crasseuse de Don Cavalli serait la B.O. parfaite pour une échappée dans le sud des US la police aux trousses et la poussière aux fesses. On s'imagine dans l'arrière salle d'un motel miteux à siroter un mauvais bourbon pendant qu'un vieux standard soul s'écoule des enceintes hors d'âge. C'est ça, Don Cavalli ! Une soul folk trempée dans la sueur d'une longue journée qui ne semble pas vouloir se terminer comme on l'aurait souhaité... CAPTAIN KID © SYLVAIN GRIPOIX French V.I.P : une opération initiée par la Sacem en janvier 2011 avec le Midem, le Bureau Export et la Csdem, destinée à accompagner et valoriser, lors de grands rendez-vous musicaux (salons, festivals) le travail de jeunes éditeurs indépendants. VEN.04.DEC 20H - GRATUIT — SOIRÉE — FRENCH VIP •LEKENLAND• NO MONEY KIDS — Blues-rock Lo-Fi / Paris — SAM.05.DEC 20H - GRATUIT — SOIRÉE — GRAL, FEPPRA, GRADA ET TAGADA TSOIN TSOIN Shuffles blues, guitares rageuses et nappes électro, décor lo-fi et esthétique vintage, les Kids taillent dans l’os, de manière frontale, animale, et polissent leurs pépites à la sueur. A chacun ses bijoux de famille : en 1963, lors d’un gala donné en présence de la reine Elizabeth, John Lennon provoquait l’assistance : “Les premiers rangs, vous pouvez vous contenter de secouer vos bijoux.” Avec No Money Kids, les rombières se seraient étranglées avec. MIDNIGHTRAVERS — Electro-mandingue / Lyon & Bamako — Un pont entre le Mali et la France. Une double identité pour ces ravers de minuit qui conjuguent les chants en langue mandingue et la modernité des productions électroniques. La kora de Madou Diabaté et les mélodies de Fatim Kouyaté tissent une transe intemporelle, métissée qui touche en plein cœur. Midnight Ravers créée un vrai dialogue original entre passé et futur, réduisant distances et espace-temps à néant. STEEPLEREMOVE — Rock / Rouen — Après 17 ans de carrière et six ans d’absence, Steeple Remove revient avec ‘’Position Normal’’, sound movie où il sera question du George Lucas de THX 1138 troquant sa caméra 35mm contre un Moog. Après un disque chez Sordide Sentimental à la fin du 20ème siècle et deux autres plus krautrock chez Third Side dans les années 2000, ce quatrième album emprunte le sentier du post-punk synthétique intriguant et cinématique. CASPIAN POOL © DR 4 réseaux musiques actuelles s'associent pour présenter un plateau de groupes rhônalpins, avec le soutien de la Région Rhône-Alpes. Ils représentent des lieux de diffusion, des éditeurs et producteurs phonographiques, des développeurs d'artistes et producteurs de spectacle, des festivals, des MJC, etc. CASPIANPOOL — Electro / Annecy — C’est au cours d’un voyage improbable au bord de la mer Caspienne en Azerbaïdjan, que Low Bird (voix) et Jimmy Q (guitares et synthétiseurs) plongent dans Caspian Pool. Fortement influencés par l’électro 80’s et le glam rock 70’s, les deux français mixent le tout avec en fond une esthétique délicieusement rétro. DOORSFALL — Electro-pop / Saint-Etienne — Guitares agressives, synthés acides, basse lourde, voix claire et lunatique, Doorsfall vous entraîne vers une pop dynamique, un rock survolté et distribue aussi bien les caresses que les claques. Inspiré du funk et de la pop 80s, les Stéphanois rappellent Prince, Jamiroquai et Daft Punk et vous emmènent sur un dancefloor back in 1985. JACKANDTHEGIANTBEAN — Folk-rock / Haute-savoie — Après avoir traversé les Etats-Unis et l'Australie, Kevin Dallagnol rentre en France et forme Jack and The Giant Bean. Sans artifice et avec grande sincérité, le trio vous raconte ses histoires inspirées du folk et du blues acoustique d'antan, sans artifice, colorant ni arôme artificiel. SCHLAASSS — Rap-traasssh / Saint-Etienne — Définir sa musique comme du Volvo-Core, tout un programme ! Foutraque et foisonnant, le projet Schlaasss porte le DIY dans son ADN. Le monstre à trois têtes (2 mc’s, 1 beatmaker) cultive le paradoxe entre insolence, mauvais goût assumé et poésie. Sur scène Schlaasss sent l’urgence et brûle d’énergie. PAGE 23 / BARS EN TRANS 2015 MANU — Folk-rock / Paris — On la connait tous Manu. Mais si... Son nom ne vous dit peut-être rien comme ça, mais Emmanuelle Monet a écrit avec son groupe culte Dolly une des plus belles chansons de rock indé français des années 90 avec "Je n'veux pas rester sage". Et puis, en 2005, Dolly s'en est allé. Mais Manu est restée. Et depuis, elle continue l'aventure pop rock seule mais avec la détermination de ceux qui ont vécu mille choses et en ont encore plus à raconter. JEU.03.DEC 20H - 10e — SOIRÉE — RAGE TOUR TWIN ARROWS — Garage / Paris — Soudés par l'amour du blues rock sauvage, ces cinq-là se sont jurés fidélité et honneur sur l'autel du rock'n'roll crasseux à l'occasion d'une rencontre fortuite sur les quais de Seine. Baigné par le son de Jack White, nourri au songwriting de Nick Cave et Tom Waits, le blues rock de Twin Arrows, après de nombreuses dates partout en Europe, vient corrompre les Bars en Trans. Cool ! PAGE 24 / BARS EN TRANS 2015 •LEMONDOBIZARRO• VEN.04.DEC 20H - 5e KURSED — Indie-rock / Montpellier — Rock, indie, vintage, plein de sueur et d'énergie, voyageant sur les pistes d'un Johnny Cash ressucité et d'un Nirvana exhumé, Kursed assume ses références et impressione par sa maîtrise de la composition, écrivant la BO idéale pour un voyage en mode hobo dans les plaines du Midwest. Superbe. SAM.05.DEC 20H - 5e MARGARET CATCHER — Rock augmenté / Lille — Du rock en réalité augmentée. Un style de transgenre hybride à voix survocodée et aux machines 8-BIT qui joue un rock effréné, voilà à quoi ressemble l'étrange mixture synthétique jouée par Margaret Catcher. On est quelque part entre des trucs bien chelou du rock 70-80 et Mario Bros qui joue dans Captain Beefheart avec Alex Kid à la batterie. Vous voyez le truc ? SIGNAL CARRÉ — Electro / Clermont-Ferrand — Il semble qu'il ne pleuve pas que de l'eau à Clermont-Ferrand. Ce doit être du verre pilé mixé avec de la limaille de fer oxydée à l'acide. Et les gars de Signal Carré ont samplé ces averses toxiques pour en faire un son. Le nouveau son de Clermont. Un son abrasif qui dégorge à chaque fois que le kick indus prend le dessus. Entre noise, harsh tech, rave de fonderie et hurlements à la Atari Teenage Riot, Signal Carré ne fait pas de quartier. Tant mieux. KURSED © HUGO NOUZILLE L.O.A.S LOMEPAL — Rap / Paris — Une bande de joggings fantômes, se battent pour une vieille paire de baskets Atemi dans le cimetière d'Hermenonville sur fond de rap désabusé. Ça sent la transpiration de ceux qui se réveillent à 15h48 tous les jours de la semaine parce qu'ils ont peur de passer la porte de leur studio. Violent, sans interdit, L.O.A.S rappe avec rage, sur fond de beats déglingos, les angoisses d'une existence coincée entre le coin fumeur de Pôle Emploi et les marges de ses cahiers noircis au bic acide. — Rap / Paris — VEN.04.DEC 20H - 5e REZINSKY — Rap / Rennes & Angers — Des tracks bruts, des lyrics jetées sur le papier sur le vif, un rap impulsif et clair comme un uppercut en pleine face. C'est ça Rezinsky. Un duo composé de Pepso Stavinsky qui joue les MC Sans Frontières, brûlant ses papiers à chaque punchline portée par les prods brutales et efficaces de RezO puisées dans le breakbeat ou la musique classique. Un rap efficace, jouissif, hors limites. DFH&DGB — Rap / Paris — En embuscade derrière l'acronyme barbare, les rappeurs Hyacinthe et L.O.A.S et le DJ/ Producteur Krampf font sa fête au rap français depuis 3 ans : des vidéos viriles et virales (un demi-million de vues sur Youtube), des concerts dans tous les coins et recoins de la capitale (L'International, Le Point Ephémère, La Java, Glazart...), des mixtapes et des EP posés comme autant de mines sur le terrain vague du rap hexagonal. KILLASON © N'KRUMAH LAWSON DAKU •LA NOTTE• SAM.05.DEC 20H - 5e Lomepal veut qu'on l'appelle "Majesté". Soit. Avec un peu d'egotrip mais pas trop Lomepal rappe son époque, chante les désillusions de la sortie de l'enfance sans tourner ses punchlines en pleurnicheries, avec juste ce qu'il faut de recul et d'humilité pour que l'on y croit. Les prods sont limpides, malines et portent avec facilité le flow de ce bosseur qui fait tout pour qu'enfin il puisse s'asseoir sur un trône. Celui du rap français. KILLASON — Rap / Paris — Ce danseur hip hop virtuose a lâché les battles pour le micro et le résultat est plutôt réussi. C'est un rap ultra moderne, acéré et vraiment novateur que l'on découvre avec lui. KillASon maîtrise le flow en langue anglaise comme peu savent le faire en France et délivre un trip bien sombre, rampant comme un serpent de bitume entre les cuts de voix détunées et les snares uppercuts. DJ mARRRTIN — Soul-funk / Rennes — En plus d’être reconnu dans le monde des Battles Breakdance avec Funky Bijou, DJ Marrrtin sévit aux platines depuis maintenant plus de 15 ans et propose des mix soul-funk acidulés psychédéliques qui le font voyager jusqu’en Inde. PAGE 25 / BARS EN TRANS 2015 PassiOn Rennes LES 15COUpS DE CŒUR à LE LABORATOIRE DE DÉCOUVERTES DES INROCKS EN A pARLÉ CETTE ANNÉE ^ ET VOUS RECOMMANDE CES VALEURS SURES. FISHBACH Le Backstage - SAM.05 LES GORDON Le Backstage - VEN.04 CLICHÉ Le dejazey JEu.03 SIN TIEMPO Le Chantier - SAM.05 ADRIEN SOLEIMAN Le dejazey - JEu.03 HOLYBRUNE RUFYO Le Backstage JEu.03 PAPOOZ WE ARE MATCH Le dejazey SAM.05 La Place - JEu.03 ALOHA ORCHESTRA HOLLYDAYS La Place - VEN.04 1988 Live Club - SAM.05 CASPIAN POOL La Place - SAM.05 n plus d'être la ville qui accueille le fest le plus coolos de la région, Rennes est aussi un incroyable réservoir de spots à découvrir pour vous remettre des émotions de votre folle nuit passée à arpenter les rues et les café-concerts du centre. La pizza qui tue Angello Pizza - 37, bd de Verdun. Aucune chance de se planter, Angello a récemment été couronné "meilleur pizzaïolo" de France. Le burger qui savate Snack My Dwitch Up - 30, rue de la Visitation. Après environ 2,5 secondes de débats, l'ensemble de l'équipe des Bars en Trans est parvenue à s'accorder sur le fait que c'est ici que vous trouverez le MEILLEUR BURGER DE RENNES. Le Bar’Hic - VEN.04 Le Backstage - JEu.03 TALLISKER E LE city guide du festivalier Le kenland - SAM.05 CAMP CLAUDE 1988 Live Club - VEN.04 CLÉA VINCENT La Place - JEu.03 www.BARSENTRANS.COM / www.LESINROCKSLAB.COM La crêpe qui déboîte Ouzh Toal - 27, rue SainteMelaine. Sans surprise, excellentes crêpes et galettes et service sympa. Mais bon, un vrai Breton fait ses propres galettes. Chez lui. Comme un grand. Les huîtres qui sauvent la vie Celles vendues par MarieChristine, le samedi matin, au marché des Lices (Place des Lices évidemment...). Venues tout droit du Morbihan, elles vous sauveront la mise après une nuit agitée. Le goûter qui réconforte L'apparthé - Pl. du Champ Jacquet. Quoi de mieux qu'un bon goûter façon Mamie avec les tartes et gâteaux maison avant d'attaquer une nouvelle descente dans les profondeurs de la nuit rennaise ? Le cocktail qui démonte Oan's Pub - 1, rue Georges Dottin. . Les rhums arrangés y sont excellents, mais nous vous recommandons (après de nombreux tests et procédures de certifications poussées) le shooter rhum coco. Le before qui motive Tous les bars des Bars en Trans évidemment ! Mais aussi Le Bateau Ivre (28 rue de la Visitation), L'Hacienda (1, rue Montfort) pour ses mojitos et Le Hibou Grand Duc (10 rue Dupont des Loges) pour sa Paulaner Weissbier. L'after qui ne finit jamais Le Caveau - 1, rue de la Psalette. Musique généraliste et ambiance de copains pour ce petit club du vieux Rennes situé dans une cave. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. PAGE 26 / BARS EN TRANS 2015 CLÉA VINCENT TIM DUP — Chanson pop / Paris — — Chanson pop / Paris — Cléa Vincent incarne cette nouvelle génération de chanteurs pop qui, lassée des guerres de chapelles franchouillardes qui ont fini par dégoûter plusieurs générations de la langue française, a décidé de faire confiance à son cœur, à ses envies. Alors oui, Cléa joue parfois la naïve, oui, sa pop limite disco a ce petit côté pacotille douillet des productions frenchy de la variet' 70's, mais ça fait du bien. Tim Dup c'est une voix sensiblement nostalgique et rageuse, des mélodies brutes et envoûtantes aux inspirations multiples. Hyper sincère, le piano-voix de Tim séduit autant par son austérité que par la simplicité nécessaire que réclament ces belles chansons qui n'ont besoin d'aucun artifice pour se révéler. Frissons garantis. DEAR EYES HOLLYDAYS — Bricoleur Lo-Fi / Paris — Dear Eyes est un songwriter et bricoleur lo-fi. Minimalistes et attachantes, ses chansons parlent au cœur. De la pop teintée d'électronique cotonneuse, qui fait dans le clair-obscur lumineux. Des synthés, des guitares et une voix qui touche, évoquent les amours perdues et l'envie d'aller ailleurs. — Pop / Paris — JEU.03.DEC 20H - 8e VEN.04.DEC 20H - 8e WE ARE MATCH — Pop alternative / Paris — On rentre dans la pop de We Are Match comme dans un prisme, étourdi par les multiples facettes façonnées par ces cinq amis d'enfance. Compositions aiguisées en forme de tubes extra fins, mélodies tournoyantes et leads de voix entêtants. Entre rêverie et danse effrénée, We Are Match louche vers le meilleur côté de Alt-J tout en nous poussant du coin du riff vers la piste de danse. SAFIA NOLIN — Folk / Québec — Safia Nolin joue de la musique depuis qu'elle est haute comme trois pommes. À l'époque, elle gratouillait ses premières chansons en public sur sa première guitare en plastique. Et puis elle a grandi. Et sa musique aussi. Toujours accompagnée de sa guitare (en bois maintenant), elle distille une folk personnelle et intime aux textes touchants. SAFIA NOLIN © DR •LA PLACE• SAM.05.DEC 20H - 8e TALLISKER — Folktronica / Rouen — Tallisker, c'est le genre à prendre son temps. Comme une araignée tisse sa toile dans son coin, elle tisse de délicieux hamacs trip hop, folk un peu electronica de sa voix suave et piquante. Elle susurre et voilà que surgit une guitare saturée et l'araignée s'envole. Adieu la toile et la patience. La pop est devenue un brin sauvage. Libre. Après avoir composé en anglais, le duo formé de Sébastien Delage et Elise Preys se jette dans le grand bain avec un EP baptisé Des Animaux entièrement chanté en français. Et là, on comprend où ils veulent en venir. Fabriqués à la maison, les titres finement électroniques de ce dernier forment un cocon idéal aux textes pleins d'esprit et de spontanéité chantés par Élise. Entre balades pop et chansons intimes, Hollydays touche par sa simplicité, sa fausse évidence. DE LAURENTIS — Electro-pop / Toulouse — Derrière ce nom qui évoque le cinéma, il y a une chanteuse qui nous livre une pop lunaire et éthérée. Un laboratoire de sons dans lequel cohabitent synthétiseurs, piano, mégaphone et looper. Comme Cats On Trees et Kid Wise, elle est originaire de Toulouse où son papa musicien a été pianiste-arrangeur de Claude Nougaro. Question éducation, il y a pire... Et cela s'entend sur ses compostions savamment orchestrées aux arrangements léchés. PAGE 27 / BARS EN TRANS 2015 DJAFAR MAZARIN — Rap / Trappes — — Chanson-pop / Laval — Originaire de Trappes, Djafar est ce qu'on appelle un poète de la rue. Oscillant entre rap et chanson française, il nous conte ses vers mélancoliques avec honnêteté. Son flow nous fait voyager à travers ses histoires et nous invite à partager ses rêveries et ses errances sur un son dansant, pas loin d’une balle populaire si cher à un certain ministère. Touchant. De ses années de route entre Laval et la Chine qu'il a parcouru avec son précédent projet musical La Casa, Pierro devenu Mazarin, compose en français une pop faussement uptempo. De ses années en groupe, il conserve l'art délicat de la ritournelle à siffler l'été au soleil, l'hiver au coin du feu en construisant de belles chansons bricolées à la maison en superposant boucles rythmiques et claviers espiègles, bidules électroniques, sur fonds d'accords mineurs. N3RDISTAN — Arabic poetry / Maroc — Pionnier du rap au Maroc, Walid Benselim a beaucoup osé, beaucoup voyagé, et après de multiples aventures musicales, créé N3rdistan, reflet de son amour pour ses racines mais aussi de son attachement à une certaine forme de culture urbaine. Les voix sont issues de siècles de poésie arabe et se lient aux productions électroniques de manière lascive, en douceur, comme une évidence, comme si tradition millénaire et rugosité urbaine étaient faites pour se rencontrer là, sous la plume de N3rdistan. PAIN-NOIR — Folk / Clermont-Ferrand — JEU.03.DEC 20H30 - 5e •LA TRINQUETTE• SAM.05.DEC 20H - 5e VEN.04.DEC 20H - 5e PHILEMON CIMON — Pop / Montréal — À l'image de son nom, Philémon aime les mélodies un peu surannées. La douceur gentiment yé-yé façon Virgin Suicide en version positif et Beach Boys. De ses nombreux voyages autour du monde, il a ramené une poignée de chansons souples et légères portées par sa voix haut perchée quelque part entre les cimes d'une montagne enneigée et la douceur du plaid au coin du feu. PAGE 28 / BARS EN TRANS 2015 NICOLAS MICHAUX Sensation montante de ces derniers mois et promis à un bel avenir, Pain-Noir pratique une electro folk chantée en français, à l'ambiance rêche, portée par des instruments acoustiques, des claps et quelques percussions discrètes donnant à l'ensemble une drôle d'allure d'orchestre minimal, un peu fruste, monotone. Une rigueur idéale qui porte en avant la voix et les textes en français de ce phénomène dont vous n'avez pas fini d'entendre parler. — Pop / Bruxelles — Une belle guitare sèche, une voix douce soufflée au creux de l'oreille et des textes qui disent tout bas ce que tout le monde pense le cœur serré. Un peu frenchy, un peu british, Nicolas Michaux, jette un pont entre les plus belles voix de la chanson française, ses textes intimes et l'évidente immédiateté des mélodies pop anglaises des 60's. On pense aux Beatles au coin du feu, à Simon & Garfunkel enfin réconciliés, assurant les chœurs autour de lui le sourire au bord des lèvres. NICOLAS MICHAUX © DR ONE FOOT MOTHEROFTWO — Electro-jazz / Marseille — — Power trio / Paris — Dans une esthétique qui embrasse l’acoustique, une électro colorée minimaliste mais aussi inspirée de la Frenchtouch 2.0, le son One Foot se veut aussi à la frontière des genres, inspiré de la culture arménienne ainsi que la formation classique et contemporaine de ses membres. Mother of Two est avant tout un power trio d'une efficacité redoutable. Le grunge des 90's a laissé des traces indélébiles et la frustration, y a même rajouté quelques larsens supplémentaires. Kurt Cobain peut se retourner dans sa tombe, rien n'approche l'énergie brute qui bouillonne en elle. QUADRUPEDE TEMENIK ELECTRIC — Post-math-noise / Le Mans — — Arabian-rock / Marseille — Quadrupede développe un rock instrumental puissant solidement posé sur un jeu guitare/ batterie à la fois dense et accessible, saupoudré d’arrangements electro complexes. Avec leur 2ème album, Inch'Allah Baby, mis en valeur par Justin Adams et Tim Oliver dans les studios de Real World, Temenik Electric téléscope les riffs rock, la transe électro avec les musiques populaires du Maghreb. — SOIRÉE — P.A.M JEU.03.DEC 20H - GRATUIT Une soirée organisée par le P.A.M, Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale en région, issu des réseaux PHONOPACA TREMA et UDCM (regroupant près de 100 structures) et l’ARCADE, Agence régionale de développement & structuration des arts du spectacle de Provence-Alpes-Côte d’Azur. SISKA — Trip-Hop / Marseille — Quand Sista K se mue en Siska, ou quand la chanteuse emblematique de Watcha Clan se met à nu dans un projet solo aux confins du trip-hop, du folk et de la soul. Ce projet, mûri pendant deux ans avec la complicité de Suprem Clem, dévoile une facette très intimiste de la chanteuse. SISKA © STEPH DUREL — SOIRÉE — L'IGLOO •LE TYANNA• VEN.04.DEC 20H - GRATUIT — SOIRÉE — ZOOM SAM.05.DEC 20H -GRATUIT Zoom : musiques actuelles en Champagne-Ardenne est une opération inscrite dans la politique culturelle de la Région Champagne-Ardenne. Après un repérage par des professionnels du réseau, les lauréats ont bénéficié d’un accompagnement artistique, technique et promotionnel pour investir les Bars en Trans. OF IVORY AND HORN — Neo-folk / Langres — Loin des villes et des hommes, Dorian a parcouru le Sahara ainsi que la Taïga. Les vies et les paysages traversés habitent sa pop folk planante ; une véritable invitation à le suivre dans ses nouvelles aventures. ANGEL — Pop / Reims — Avec Angel tout est plus beau vu d’en haut, il vous invite à convoler l’instant d’un concert entre folk songs et ballades grunge-electro-arrangées avec douceur et rétro-éclairées avec fureur. Petite âme en peine triste et esseulée, s’offre à toi l’occasion unique de tutoyer un ange… Angel. L'IglOo est une structure culturelle qui existe depuis 2001. L'activité de la structure est marquée par deux pôles distincts, la communication culturelle en Région Pays-de-la-Loire et la production artistique. ANGRY BEARDS DUO — Folk & soul / Laval & Angers — Angry Beards, c’est une histoire de bois et d’acier, de tripes et de barbes. Deux individualités opposées liées par un but commun : faire simple là où on pourrait faire compliqué… Sur scène, ils n’hésitent pas à injecter du méchant groove dans leur folk. Pour eux, la musique est un jeu, parfois un défouloir, mais elle n’en a pas moins une âme. PAGE 29 / BARS EN TRANS 2015 • PARTENAIRES • –––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Institutionnels –––––––––––––––––––––––––––––––––––––– ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Medias ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Privés –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– MUSIC & INSPIRATION GAGNEZ VOS PLACES POUR LES PLUS BEAUX FESTIVALS SUR