STOCK PICKING Invest

Transcription

STOCK PICKING Invest
DESCRIPTION DE LA METHODE
Le portefeuille CAC40 est basé sur un modèle de « stock picking quantitatif, unique en
France, et présentant une très forte valeur ajoutée.
Il s’agit d’un modèle comportemental qui s’appuie sur la Prime de risque, un concept de
base de la finance. C’est le mathématicien suisse Daniel Bernouilli, qui a montré au XVIIIe
siècle que les investisseurs ne consentent à augmenter le risque de leur portefeuille, qu'en
échange d'un rendement plus élevé.
La force de notre modèle repose sur l’utilisation de la prime de risque comme indicateur du
sentiment de marché, et non comme un outil de valorisation des sociétés. En effet, notre
objectif n’est pas d’évaluer la valeur d’une société, mais d’anticiper l’évolution de son cours
de Bourse. C’est pourquoi, plutôt que d’actualiser les flux de bénéfices à 10 ans, notre
modèle s’appuie uniquement sur la partie courte de la prime de risque, et plus
particulièrement sur l’échéance à 12 mois.
La Prime de risque d’une action correspond ainsi à l’écart entre sa rentabilité prévisionnelle
à 12 mois, et le rendement des bons du Trésor à 1 an.
Prime de risque d’EDF avec sa moyenne mobile à 20 semaines.
Si la Prime de risque augmente, cela traduit une poussée de l’aversion au risque. C’est la
configuration qui s’est produite pour EDF entre septembre 2008 et février 2009. Sur cette période, la
Prime de risque est passée de +0,7% à 8,1%.
Inversement, si la Prime de risque baisse, cela signifie que l’aversion au risque diminue ; les
investisseurs sont davantage enclins à investir sur le titre (on parle d’appétence au risque). C’est la
configuration dans laquelle se trouve EDF depuis le début de l’année. Sur cette période, la prime de
risque a perdu 6 points, passant de +14% à 8%.
© Copyright Jérôme Boumengel – Source FacSet
Page 1 sur 3
La seule utilisation de la Prime de risque ne permet toutefois pas de battre l’indice CAC40.
En effet, si la Prime de risque d’un titre se met à baisser, cela ne veut pas dire que le titre va
surperformer son indice de référence.
Pour réussir à surperformer l’indice CAC40, notre modèle utilise la Prime de risque relative,
qui correspond à l’écart entre la prime de risque de l’action et celle de l’indice CAC40.
Prime de risque relative d’EDF versus CAC40.
Si la Prime de risque relative baisse, cela peut signifier deux choses. Soit que l’aversion au risque pour
l’action progresse moins que celle de l’indice, soit que l’appétence au risque augmente davantage.
Dans les deux cas, cela se traduit par une surperformance de la rentabilité de l’action sur celle de son
indice de référence. C’est ce qui s’est produit pour ESSILOR entre décembre 2009 et septembre 2011.
Dans le cas inverse, c’est à dire quand la courbe de la Prime de risque relative monte, cela veut dire
soit que l’aversion au risque pour l’action est plus forte que celle de l’indice, soit que l’appétence au
risque est moins forte. Dans les deux cas, l’action sousperforme son indice de référence. ESSILOR se
trouve dans cette configuration depuis le mois d’août 2012.
© Copyright Jérôme Boumengel – Source FacSet
Mais l’incertitude et le risque sont au cœur de la logique des marchés boursiers. Aussi, notre
modèle ne serait pas aussi efficace s’il ne prenait pas en compte la volatilité des titres.
A partir de la Prime de risque relative, nous calculons un ratio de risque relatif (Relative Risk
Ratio), qui permet de vérifier que la surperformance d’un titre ne s’accompagne pas d’une
augmentation plus forte de sa volatilité relative.
Page 2 sur 3
Ratio de risque relatif d’EDF (versus CAC40).
Dans le cas d’EDF, le ratio de risque a cessé de progresser depuis quelques mois. Celui-ci se trouve
dans une zone extrême où la probabilité qu’il engage un processus de retour à la moyenne est
devenue importante.
Cela ne veut pas dire que le titre soit suracheté et qu’il n’offre plus de potentiel de hausse. Cela
signifie seulement que si la surperformance du titre se poursuit, elle ne s’accompagnera plus d’une
volatilité relative plus faible, comme cela a été le cas depuis le début de l’année.
© Copyright Jérôme Boumengel – Source FacSet
Chaque semaine, le modèle est mis en route afin de vérifier que les titres du portefeuille
satisfont toujours les critères décrits plus haut. Dans le cas où ce n’est plus le cas, ou si le
modèle détectait de meilleures opportunités, le gérant apporte les modifications qui
s’imposent sous la forme de nouveaux arbitrages.
Page 3 sur 3