Réponses DE L`ETAT DU SENEGAL - SRSG on Violence Against
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Réponses DE L`ETAT DU SENEGAL - SRSG on Violence Against
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi ------------------ RAPPORT : ENQUETE MONDIALE SUR LE SUIVI DE L’ETUDE DE L’ONU SUR LA VIOLENCE A L’ENCONTRE DES ENFANTS Réponses DE L’ETAT DU SENEGAL VERSION FINALE OCTOBRE 12 Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 1 Question générale : Evaluation générale de la mise en œuvre des recommandations figurant dans l’étude de l’ONU. 1. Dans l’optique du processus de mise en œuvre des recommandations figurant dans l’étude de l’ONU dans votre pays, quels sont d’après vous les développements les plus importants qui sont intervenus ? Le Gouvernement du Sénégal et ses partenaires ont développé plusieurs initiatives pour une meilleure protection des enfants comme : L’élaboration et la mise en œuvre d’un plan stratégique de communication et de mobilisation sociale contre la maltraitance des enfants notamment la violence faite aux enfants ; L’élaboration d’une Stratégie Nationale de Protection de l’Enfance en cours de finalisation ; Le développement des standards minimaux de prise en charge des enfants vulnérables pour des services de qualités ; Le financement de microprojets pour protéger les enfants contre les pires formes de travail ; Le renforcement des offres de service pour une meilleure protection des enfants dans 22 Départements du Sénégal à travers le financement des microprojets et offres des acteurs étatiques et de la société civile (UNICEF) ; L’extension de la Stratégie de Protection sociale avec l’introduction du volet cash transfert pour la mobilité des enfants dans les zones à risques et favoriser à leur accès aux services sociaux de base ; Le passage de la ligne verte du Centre GINDDI de neuf (9) chiffres à trois (3) ; Le réaménagement gouvernemental intervenu le 10 mai 2011 qui a consacré l’érection d’un département ministériel plein, exclusivement chargé de la protection et de la promotion de la Petite Enfance et de l’Enfance 2. Quels sont les lacunes les plus graves et les problèmes les plus persistants ? Comment prévoyez-vous de remédier à la situation ? Problèmes / Lacunes - 1. Insuffisance de coordination, de suivi et d’harmonisation des interventions - Solutions Création et institutionnalisation d’un comité national de protection de l’enfant ; Création et appui de cadres de coordination et de suivi au niveau de 22 Départements (CTS) ; Elaboration participative de normes et standards minimaux de prise en charge des enfants vulnérables Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 2 2. Persistance des pesanteurs socioculturelles telles que l’excision, les mariages précoces ; - 3. Absence d’un système national d’information centralisé et standardisé sur les violences faites aux enfants 4. Insuffisance dans l’allocation des ressources financières au profit des enfants 5. Insuffisance dans la prise en charge des enfants victimes de violences 6. Insuffisance en ressources humaines de qualité et de logistiques des services étatiques décentralisés de protection des enfants 7. Difficultés dans l’accès aux services de protection (santé, justice… 8. Absence de collaboration étroite entre l’école et la famille ; 9. Défaut d’harmonisation entre la législation nationale et les (harmonisation des interventions) ; Développement d’une vaste Campagne de plaidoyer et de sensibilisation pour la protection des enfants avec une forte implication des leaders religieux et communautaires ; Plaidoyer pour l’application de la loi relative aux droits de l’enfant ; Promotion d’une forte implication des leaders communautaire et religieux dans la lutte contre la maltraitance des enfants ; Mise en œuvre d’un Programme national de renforcement des capacités des parents ; L’élaboration et la diffusion d’un argumentaire islamique contre la maltraitance des enfants. Mise en place d’un système national d’information dans le cadre de la Stratégie Nationale de Protection de l’Enfance L’élaboration du système national de protection va déboucher sur une lettre de politique sectorielle et le développement d’un plan d’action national de protection de l’enfant qui est un instrument de plaidoyer pour la mobilisation de plus de ressources. Renforcement des capacités des acteurs et structures intervenant dans le domaine ; Développement et mise en œuvre d’un schéma intégré de prise en charge des enfants victimes ; Formation des agents en droits et protection des enfants Mise en place de cadre de coordination avec les acteurs non étatiques Dotation en matériel logistique et de bureau aux services de protection des enfants ; Recrutement conséquent de personnel qualifié pour le respect du ratio. Développement d’un programme national de cash transfert pour renforcer les capacités financières des ménages. Mise en œuvre d’un Programme national de renforcement des capacités des parents ; Renforcement des capacités des Associations des Parents d’Elèves. Réaliser une étude sur les gaps ou écarts entre la législation nationale et Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 3 Conventions ; 10.Ampleur des phénomènes tels que l’errance des enfants, les violences sexuelles, la mendicité, le travail précoce des enfants, 11.Difficulté dans l’application des lois, 12.Persistance de la vulnérabilité des familles internationale réalisée ; L’élaboration d’un Code de l’Enfant Campagnes de sensibilisation de plaidoyer et de renforcement de capacité se mènent pour lutter contre ces phénomènes ; Mise en œuvre d’une vaste campagne de plaidoyer et de mobilisation sociale pour une application effective des lois pour une meilleure protection des enfants. Mise en œuvre de programmes de cash Transfer et de l’initiative suxali Jaboot (Promotion d’activités d’autonomisation des familles a) Existe t -il des institutions nationales indépendantes chargées de promouvoir et de protéger les droits des enfants, tels que des médiateurs pour les droits de l’enfant ou équivalents ou les points focaux pour les droits de l’enfant des institutions existantes de défense des droits de l’homme. Le Sénégal a élaboré un avant-projet de loi portant création du Défenseur des enfants qui a été validé par les acteurs de la protection et présenté aux autorités gouvernementales pour appréciation et validation. Questions spécifiques (prière de joindre toutes les informations pertinentes susceptibles d’étayer vos réponses). QUESTIONS REPONSE 1. Votre pays possède til une politique, stratégie ou un plan d’actions général Oui s’appliquant à la violence contre les enfants ? 2. Existe-t-il des politiques ou plans sectoriels Oui s’appliquant à la violence contre les enfants dans les Explication brève (joindre la Non documentation appropriée - - La Stratégie Nationale de Protection Sociale (SNPS) ; - Document de Politique Economique et social (DPES) 2011-2015 ; - Politique Nationale de Développement Intégré de la Petite Enfance ; - - Le Plan stratégique national de communication et de mobilisation sociale pour un changement de comportements durables des communautés Ne sait pas Le Sénégal dispose d’un : - - Plan d’action national de lutte contre les abus et les exploitations sexuelles des enfants ; - Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 4 cinq principaux milieux identifiés par l’étude de l’ONU ? - - Plan d’action national de lutte contre la Traite des personnes en particulier des femmes et des enfants ; - Plan d’action national contre la traite et les pires formes de travail des enfants ; - 2ème plan d’action d’accélération de l’abandon de l’excision (de lutt20102015) ; - Le plan cadre National pour la prévention et l’élimination du travail des enfants, avec une priorité les pires formes de travail des enfants ; - - Plan d’action national pour l’alphabétisation et la protection des enfants mendiants non scolarisés ; - - - - Programme Décennale Intégré de Santé Programme Décennale de l’Education et la Formation ; En cours d’élaboration : - La Stratégie Nationale de protection de l’enfance depuis février 2011 dont la validation technique est prévue en décembre 2011 - Les 3. Existe t-il une institution ou autorité OUI gouvernementale chargée principalement de coordonner l’action en matière de lutte contre la violence à l’encontre des enfants, notamment la normes et standards minimaux de prise en charge des enfants en situation de vulnérabilité dont il ne reste que la validation politique. - La création en mai 2011 du Ministère de la Petite Enfance et de l’Enfance ayant en son sein la Direction des Droits et de la Protection de l’Enfance ; Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 5 coopération interdépartement ale et la coordination entre les autorités centrales et infranationales ? 4. Existe-t-il d’autres autorités, structures et mécanismes gouvernementaux au niveau fédéral, étatique / provincial, municipal et local actuellement responsable de réagir à la violence contre les enfants ? Lesquels et à quel niveau Oui Au niveau national : - La Cellule d’Appui à la Protection de l’Enfance de la Présidence de la République ; - Le Comité interministériel de lutte contre la traite des personnes particulièrement les femmes et les enfants de la Primature ; - La Direction de l’Education surveillée et de la Protection Sociale (Ministère de la Justice) ; - La Brigade des mineurs (Ministère de l’intérieur) ; - La Direction de l’Etat civil (Ministère des Collectivités locales et de la Décentralisation) ; - La Direction de l’Action Sociale (Ministère de la Solidarité nationale et de l’Action sociale) ; - Le Centre d’Accueil d’information et d’orientation pour enfants en situation difficiles (Centre GINDDI) ; - Existence d’un Comité national de l’Enfant ; - La Cellule de lutte contre le travail des enfants ; - Le Comité intersectoriel de lutte contre le travail des enfants ; - La Direction des droits humains Au niveau local : - Les Comités Techniques de Suivi (CTS) au niveau Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 6 - - 5. A- t- on procédé à une évaluation de l’impact des politiques et programmes s’appliquant à la Oui violence contre les enfants ? Veuillez décrire les mécanismes de suivi pertinents permettant d’évaluer les progrès dans ce secteur. - - départemental ; Les structures sanitaires ; Le Tribunal pour enfants ; Les Centres Départementaux d’Assistance et de Formation de la Femme(CEDAF) ; Les coordinations régionales des AEMO ; Centres de Sauvegarde, Les Centre de Promotion et de Réinsertion Sociale ; les Commissariats de police et brigades de gendarmerie La revue 2009 du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP 2) sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de l’axe 3 en 2008 intitulé « protection sociale et gestion des risques majeurs et catastrophes » a procédé à une évaluation de l’impact des politiques et programmes ; L’évaluation des OMD Les mécanismes sont les suivants : - La Cellule de Suivi du programme de lutte contre la Pauvreté (Ministère des Finances), le groupe 3 de l’axe 3 du DSRP 2, - La Cellule de Suivi des Opérations, Le Comité national de l’enfant ; - 6. Existe-t-il des ressources OUI financières et / ou humaines affectées spécifiquement à Les Comités Techniques Suivi. Il existe des ressources financières et humaines affectées à la lutte contre la violence à l’encontre des enfants au sein des projets et programmes ayant en charge Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 7 la lutte contre la violence à l’encontre des enfants ? ces questions ; - Financement et appui technique du Projet de lutte contre la Traite et les Pires Formes de travail (Etat, Coopération Italienne, UNICEF) - Financement et appui technique de la Cellule de lutte contre le travail des enfants (Etat, BIT) ; - Financement et appui technique des ONG pour l’abandon de l’excision (Etat, UNICEF, UNFPA, USAID, TOSTAN…) ; - Financement et appui technique pour la prise en charge des mineurs en conflit avec la loi et en danger moral (Etat, UNICEF et Coopération Espagnole) - Ressources humaines : - Agents de l’Etat ; - Personnel des ONG ; - Sélection et formation d’Acteurs Porteurs de Dynamiques Communautaires (APDC) qui sont des relais devant jouer le rôle d’appui conseil auprès des population, 7. Existe-t-il des structures parlementaires particulières (par exemple comités Oui spéciaux) ou des initiatives pour réagir à la violence contre les enfants - Le réseau des Bajjenu Gox (marraines), celui des APDC et celui des marraines dans les Départements , - L’AJS (Association des Juristes sénégalaises), - Observatoires de lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants de Dakar, Thiès et Mbacké NB : Les cinq milieux principaux sont : le foyer et la famille ; l’école et les établissements scolaires ; les cadres institutionnels ; le lieu de travail et la communauté. Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 8 Recommandation 2 : Interdire toute violence à l’encontre des enfants. Questions générales : 1. Veuillez décrire comment le cadre juridique de votre pays traite la violence contre les enfants, notamment comment le problème est abordé dans la constitution, les textes de loi et les dispositions subsidiaires, et, le cas échéant, dans le droit religieux et coutumier. Prière de joindre toutes les informations utiles sur les problèmes identifiés qui entravent l’adoption d’une interdiction générale par la loi de toutes les formes de violence contre les enfants et les mesures prises ou envisagées pour les surmonter. Les conventions pertinentes en matière de protection de l’enfance ratifiées: Au niveau international et régional: - La Convention internationale des Droits de l’Enfant et ses protocoles ; La Charte africaine des Droits et du Bien être de l’Enfant ; La Convention de l’OIT 138 sur l’âge minimum d’admission au travail La Convention 182 de l’OIT sur l’élimination des pires formes de travail des enfants ; Le Protocole des Nations Unies visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes en particulier les femmes et les enfants (Palerme) ; L’Accord multilatéral de coopération en matière de lutte contre la traite des personnes en particulier les femmes et les enfants (CEDEAO) ; La Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles (CEDAF-CEDAW) ; Au niveau national : - - - Le préambule de la Constitution de 2001 mentionne expressément la convention internationale sur les doits de l’enfant ; Dans le corps de la Constitution, les dispositions marquent aussi la volonté de lutte contre toutes ces formes de violence (article 7,18 & 20) ; L’enfant bénéficie d’un privilège de juridiction. Il est jugé par une juridiction spéciale : le tribunal pour enfant qui siège à huis clos pour éviter un traumatisme, avec la présence d’un parent, ou du tuteur légal. Le jugement est précédé d’une enquête sociale menée par un travailleur social. Le tribunal pour enfant prononce plutôt des mesures de resocialisation. Il est plus protectionniste que répressif. Le Code pénal et le Code de Procédure Pénale consacrent l’irresponsabilité de l’enfant de moins de 13 ans, l’exception juridictionnelle, le principe de l’assistance judiciaire jusqu’à 21 ans; Le Code de procédures pénales ; Le Code de la Famille est structuré autour de l’intérêt supérieur de l’enfant; Conformément au Code du travail adopté en 1997, l’âge minimum d’admission à l’emploi est de 15 ans révolus (article L145). Toutefois, le Code du travail autorise l’emploi des enfants de 12 à 14 ans dans les travaux Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 9 - légers dans le cadre familial qui ne sont pas susceptibles de compromettre leur santé et leur développement et qui ne sont pas de nature à porter préjudice à leur assiduité scolaire et à leur aptitude à bénéficier de l’instruction dispensée. Cet âge est relevé à 18 ans pour les travaux dangereux par dérogation du Ministre chargé du Travail. A côté du Code du travail, plusieurs arrêtés réglementent le travail des enfants : - L’arrêté 003748 MFPTEOP –DTSS du 6 juin 2003 sur le travail des enfants - L’arrêté 003749 MFPTEOP –DTSS du 6 juin 2003 sur la fixation et l’interdiction des pires formes de travail des enfants - L’arrêté 003750 MFPTEOP –DTSS du 6 juin 2003 sur la fixation de la nature des travaux dangereux interdits aux enfants et jeunes gens - - L’arrêté 003751 MFPTEOP –DTSS du 6 juin 2003 sur la fixation des catégories d’entreprises et travaux interdits aux enfants et jeunes gens ainsi que l’âge limite auquel s’applique l’interdiction. 1. Veuillez donner des informations sur les éventuelles études et enquêtes entreprises dans le but d’évaluer l’impact des mesures de lutte contre la violence à l’encontre des enfants. - - L’étude sur les écarts entre la législation nationale et les engagements internationaux ratifiés (Sénégal, 2008) qui a permis de montrer les insuffisances du droit national dans la prise en charge de l’intérêt supérieur de l’enfant. Etude sur la situation des violences basées sur le genre 11. Votre cadre juridique. Contient- il des dispositions législatives spécifiques sur : a. L’interdiction de toutes les formes de violence, notamment violence physique, mentale et sexuelle, blessures dues aux mauvais traitements, négligence ou exploitation ? Le cadre juridique sénégalais contient des dispositions sur ces diverses thématiques : Article 300 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de consommation d’un mariage célébré selon la coutume sur la personne d’un enfant audessous de 13 ans ; Art. 320 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de viol ; Art.320 bis du code pénal décrit et fixe les peines en cas de pédophilie ; Art. 319 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de attentat à la pudeur ; Art. 323 à 327 du code pénal décrivent et fixent les peines en cas de prostitution et proxénétisme ; Art. 299 bis du Code Pénal décrit et fixe les peines en cas de mutilations génitales féminines ; Art.324 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de incitation à la débauche ; Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 10 - Art. 346 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de détournement du mineur ; Art. 245 à 247 du code pénal répriment la mendicité infantile ; Art. 305 du code pénal décrit et fixe les peines en cas d’avortement ; Art. 285 du code pénal décrit et fixe les peines en cas d’infanticide ; Art. 339 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de non déclaration à l’état civil ; Art. 350 du code pénal décrit et fixe les peines en cas d’abandon de la famille ; La loi 2005-06 du 10 mai 2005 interdisant la traite des personnes et pratiques assimilées ; La loi 2008-11, art. 431 et suivant du code pénal interdit la pornographie infantile ; La loi 99-05 du 29 janvier 1999 modifiant certaines dispositions du code pénal dans ses articles suivants : Art. 320 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de viol ; Art.320 bis du code pénal décrit et fixe les peines en cas de pédophilie ; Art. 319 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de attentat à la pudeur ; Art. 323 à 327 du code pénal décrivent et fixent les peines en cas de prostitution et proxénétisme ; Art. 299 bis du Code Pénal décrit et fixe les peines en cas de mutilations génitales féminines ; 13. Les châtiments corporels infligés aux enfants, tous contextes confondus, y compris aux foyers, sont ils explicitement interdits par la loi ? Oui Art. 298 et 299 du code pénal qui répriment les coups et blessures et voies de fait portés sur un enfant de moins de 15 ans ; décret 79-1165 du 20 décembre 1979 qui interdit les châtiments et les sévices corporels dans les écoles et les centres d’éducation non conventionnelle ; Non Art. 285 du code de la Famille : droit de correction reconnu à celui qui exerce la puissance paternelle. 14. Le code pénal autorise t-il des peines telles que les châtiments corporels, l’emprisonnement à vie et /ou la peine capitale pour des crimes commis par des enfants de moins de 18 ans ? - Les châtiments corporels ne sont pas prévus en droit sénégalais. - En vertu de l’article 52 du code pénal qui prévoit l’excuse de minorité, le mineur ne peut être emprisonné à vie. Sa peine est ramenée de 10 à 20 ans d’emprisonnement. Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 11 - La loi 2004-38 du 28 décembre 2004 qui abolit la peine de mort au Sénégal. 15. Le cadre légal combat-il ou interdit-il les pratiques traditionnelles néfastes / violentes, notamment mais pas exclusivement les mutilations génitales féminines, les mariages précoces ou forcés les rituels de sorcellerie ou les crimes « d’honneur » ? Les pratiques traditionnelles néfastes /violentes, telles que les mutilations génitales féminines, les mariages précoces ou forcés sont interdites par la loi. Art. 299 bis du Code pénal décrit et fixe les peines en cas de mutilations génitales féminines ; Article 300 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de consommation d’un mariage célébré selon la coutume sur la personne d’un enfant au-dessous de 13 ans ; Les rituels de sorcellerie ou les crimes d’honneur ne sont pas réglementés au Sénégal. 16. La loi s’applique t’elle à tous les enfants sans exception, même aux enfants étrangers et apatrides ? Oui. En vertu du principe de la territorialité des lois, la loi s’applique à tous les enfants sans exception qui sont sur le territoire sénégalais. 17. La loi interdit-elle l’exploitation sexuelle des enfants, notamment dans le cadre de la prostitution et d’autres activités sexuelles illégales ? Oui, la loi interdit l’exploitation sexuelle des enfants notamment dans le cadre de la prostitution et d’autres activités sexuelles illégales conformément aux articles suivants : Art. 285 du code pénal décrit et fixe les peines en cas d’infanticide ; Article 300 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de consommation d’un mariage célébré selon la coutume sur la personne d’un enfant au-dessous de 13 ans ; Art. 305 du code pénal décrit et fixe les peines en cas d’avortement ; Art. 319 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de attentat à la Art. 320 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de viol ; Art.320 bis du code pénal décrit et fixe les peines en cas de pédophilie ; pudeur ; Art. 323 à 327 du code pénal décrivent et fixent les peines en cas de prostitution et proxénétisme ; Art.324 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de incitation à la débauche ; Art. 346 du code pénal décrit et fixe les peines en cas de détournement du mineur ; Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 12 - La loi 2005-06 du 10 mai 2005 interdisant la traite des personnes et pratiques assimilées ; La loi 2008-11, art. 431 et suivant du code pénal interdisant la pornographie infantile ; 18. La loi interdit-elle l’implication des enfants dans des activités criminelles ? Oui, la loi nationale interdit formellement toute implication des enfants dans des activités criminelles. L’implication des enfants dans des activités criminelles est une cause aggravante des faits notamment en matière de trafic de stupéfiants ; dans ces cas de figure, les peines sont doublées (article 111 et 112 du code des drogues). Il en est de même en cas proxénétisme (article 324 du code pénal). 19. La loi interdit-elle toute les formes de vente et de traite des enfants ? Oui, la loi 2005-06 du 10 mai 2005 interdit la traite des personnes et pratiques assimilées et fixe des peines pouvant aller jusqu’à 30 ans. 20. La loi interdit-elle l’utilisation ou l’offre d’enfant pour la production de pornographie ou de spectacle ? Oui. La loi 2008-11, art. 431 et suivants du code pénal, réprime la pornographie infantile et fixe les peines encourues. 21. La loi interdit-elle la possession et la diffusion de matériel de pornographie mettant en scène des enfants, notamment par le biais d’internet ? La loi 2008-11, art. 431 et suivants du code pénal, réprime la pornographie infantile et fixe les peines encourues. Recommandations 4 : Promouvoir les valeurs non violentes et sensibiliser. 1. Votre gouvernement a t-il organisé ou soutenu des campagnes de sensibilisation aux droits de l’enfant d’être protégé contre toute forme de violence et de prévention de la violence contre les enfants ? Si OUI, veuillez décrire les campagnes récentes, leur contexte et les types d’actes de violence couverts, ainsi que les groupes ciblés (grand public, prestataires de soins enseignants, etc.), sans oublier les initiatives spécifiques en faveur des enfants ainsi que leurs impacts. Le Sénégal a élaboré un plan stratégique de communication et de mobilisation sociale pour un changement de comportement durable et contre la maltraitance des enfants. A cet effet, un argumentaire islamique a été élaboré contre la maltraitance des enfants suivant une approche participative et inclusive. Cet Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 13 argumentaire a fait objet d’une large diffusion auprès de toutes les communautés religieuses et dans toutes les circonscriptions territoriale du Sénégal d’août à septembre 2011. Des rencontres ont été organisées avec toutes les communautés chrétiennes du Sénégal pour recueillir leur point de vue sur la maltraitance des enfants afin de les y impliquer. Des plans d’actions départementaux de communication de proximité ont été élaborés et mis en œuvre pour un changement de comportements des communautés par les organisations de femmes et les APDC. La campagne a combiné des actions de : communication de masse avec les médias au niveau national et local à travers la télévision, la presse écrite et les radios communautaires ; - communication de proximité à travers les OF et APDC dans 12 Départements du Sénégal, les organisations de Jeunes. Une brochure et des affiches en plus d’un argumentaire islamique contre la maltraitance des enfants et un autre sur l’éducation à la vie familiale dans les daaras ont été élaborées et diffusés. Les acteurs de la presse ont été accompagnés tout le long du processus par des sessions de formation et de briefing sur le thème et les messages à diffuser. - Le Sénégal célèbre également les événements spéciaux sont des moments forts de sensibilisation et de plaidoyer pour le respect des droits de l’Enfant comme : - la journée mondiale pour l’élimination des Pires Formes de Travail des Enfants, - La journée de l’Enfant Africain, - la journée du Talibé - la semaine de l’école de base - la quinzaine nationale de l’enfant Veuillez indiquer comment les messages et les informations ont été diffusés dans le cadre de ces campagnes (par exemple presse écrite, radio et télévision, théâtre, école, etc.) décrivez le rôle joué par les médias dans la lutte contre la violence à l’encontre des enfants. Les messages ont été diffusés à travers de confection de T-shirts, des affiches, des banderoles, des émissions radiophoniques et télévisées, des interviews, des bandes annonces, des sketches théâtraux, des spots publicitaires, des reportages sur la maltraitance. Depuis octobre 2010, le Sénégal développe un plan media en partenariat avec la radio télévision sénégalaise (RTS), le journal « le Soleil » l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Ce plan média a permis d’organiser des reportages radio-télés et de diffuser des dossiers de presses périodiques sur les maltraitances faites aux enfants sous toutes ses formes. Veuillez donner toutes les informations utiles sur les programmes destinés aux parents et autres personnes responsables directement d’enfants ayant pour but de renforcer leur compétence et leur capacité d’élever leurs enfants sans avoir recours à la violence et, le cas échéant, des informations sur l’impact et les résultats de ces Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 14 programmes. évaluations. Veuillez joindre des copies des éventuelles Campagne « apprendre sans peur » (Partenariat Etat- ONG) Le plan d’action national contre la traite et les pires formes de travail des enfants à travers la sensibilisation et le renforcement des capacités des parents sur les questions relatives à l’exploitation de la mendicité, le travail domestique précoce, la traite, les abus et exploitations sexuels et toutes autres formes maltraitance faites aux enfants (Partenariat Etat-ONG); Programme « Ecole Ami des enfants » (Partenariat Etat-UNICEFAIDE et ACTION-Ministère de l’Education ; Programme d’Education parentale (Etat du Sénégal-TOSTAN) ; Recommandations 6 : Assurer des services de réadaptation et de réinsertion sociale : 1. Veuillez décrire toutes les initiatives programmes et services destinés à soutenir les enfants qui ont été victimes d’actes de violence qu’il soient proposés par des services gouvernementaux , des organisations non gouvernementales, ou des institutions nationales indépendantes, et que ces services soient disponibles sur l’ensemble du territoire ou uniquement dans certaines villes ou régions. Veuillez aussi nous faire parvenir les rapports et les liens internet concernant ces programmes et ses services. Initiatives programmes et services destinés à soutenir les enfants qui ont été victimes d’actes de violence : Programmes publics : Projet de Lutte contre la Traite et les Pires de Travail des Enfants, Projet Education à la Vie familiale dans les daara, Initiative nationale de protection sociale,1 Projet pilote de cash transfert dans le département de Kolda ; L’Agence nationale de la Case des Touts Petits ; Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel ; Le Centre d’Accueil, d’information et d’orientation pour enfants en situation difficile (GINDDI) qui dispose d’une ligne d’assistance téléphonique gratuite (116) pour le signalement de la maltraitance à l’égard des enfants; La Direction de l’Education Surveillée et de la Protection sociale au service des enfants en danger et /ou en conflit avec la loi : Centre de sauvegarde pour l’enfance en conflit avec la loi ; Action Educative en Milieu Ouvert (AEMO) ; Centres polyvalents ; 1 En cours de mise en œuvre Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 15 La Direction de l’Action Sociale à travers les Centres de promotion et de réinsertion sociale ; La Direction de l’Equité et l’Egalité et du Genre (Ministère en charge du Genre); La Centre national de l’Etat civil (Ministère de la Décentralisation et des Collectivités locales) ; Programme des ONG nationales et internationales. Appui aux organisations qui luttent contre la violence faite aux enfants : (Plan International- Save The Children, Child Fund- World Vision -Enda Jeunesse-Action, Action-Aid, Aide et Action, Avenir de l’Enfant, Coalition Nationale des Associations et ONG en faveur de l’Enfance (CONAFE)- GRAVE-CLVF, Tendre enfance Promotion des droits humains : RADDHO ; ONDH, AJS Lutte contre l’excision : Tostan Accueil et assistance à l’enfance déshéritée : Villages SOS, Clair Enfance, CARITAS, Empire des Enfants, Nuevo Futuro, Vivre ensemble de Mbour, les Sœurs franciscaines de la pouponnière de Médina, Centre de Guidance Infantile et Familiale (CEGID) Réhabilitation et réinsertion familiale: Samu Social ; Partenariat pour le Retrait et la Réinsertion des enfants de la rue (PARRER), ONG La Lumière 2. Veuillez indiquer ci-dessous si ces services couvrent les milieux et les formes de violences mentionnés ci-dessous : Violence Milieux Famille foyer Ecoles Institutions Quartier / Communauté Lieu de travail Police Autres (milieu carcéral- TIC, etc.) Physique Sexuelle Psychologique Négligence PTN X X X X x x x x X X X X X X X X x x x x X X X x X X X X X X x X Autres NB : Certains services bien qu’existant ne couvrent pas encore la totalité du territoire national. 3. Veuillez indiquer si vous possédez des données si possibles ventilées par sexe sur le pourcentage d’enfant qui utilise ces services. Non, nous ne disposons pas de données nationales désagrégées relatives à l’utilisation de ces services. Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 16 Recommandation 8 : Créer des systèmes et des services de notification adaptés aux enfants : 1. Veuillez décrire les arrangements juridiques, politiques et institutionnels en place offrant les mécanismes de soutien psychologique, dépôt de plainte et de dénonciation adaptés aux enfants, notamment dans des cercles fermés tels que les orphelinats, les établissements de l’assistance publique et les prisons. Conformément à l’article 596 alinéa 2 du code de procédure pénale, le président du Tribunal pour enfant fait procéder à une étude de la personnalité du mineur, notamment par le moyen d’une enquête sociale, d’examens médicaux, psychiatriques et psychologiques, d’une observation du comportement et, s’il y a lieu, d’un examen d’orientation professionnelle. Il peut toutefois, s’il possède des éléments suffisants d’appréciation, ordonner ou prescrire certaines d’entre elles. Il peut faire procéder à l’enquête par un service administratif spécialisé lorsqu’il en existe un dans son ressort. Il y a un effort à faire pour mettre en place les arrangements et mécanismes et ceci va entrer dans le cadre de la stratégie nationale de protection de l’enfant en cours d’élaboration. De même des directives doivent être conçues et partagées avec les professionnels pour servir de référentiel pour le soutien psychologique et la dénonciation des actes de violence. 2. Veuillez indiquer si des directives ont été distribuées aux professionnels utilisant des mécanismes de soutien psychologique et de dénonciation des actes de violence ? A t-on évalué certaines procédures de dépôt de plainte et de dénonciation, ou certains programmes de soutien psychologique pour en définir l’efficacité et la sensibilité à la vulnérabilité des enfants ? Si OUI, veuillez fournir tous les détails, les références ou envoyer les documents appropriés en pièces jointes. Le Ministère de la Petite Enfance et de l’Enfance a élaboré de façon consensuelle avec tous les acteurs les standards minimaux pour des services de qualité2. Dénonciation d’actes de violence (par un tiers, pas la victime). 3. Est-il indiqué dans la loi que la dénonciation des actes de violence à l’encontre des enfants est obligatoire ? Si OUI, indiquer qui est tenu 2 En cours de validation politique. Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 17 de rapporter ces faits (par exemple : enseignants, agents sanitaires, agents de protection sociale, policiers, grand public) et fournissez la documentation appropriée. Veuillez aussi indiquer quels types de violence doivent obligatoirement être dénoncés (par exemple : sévices sexuels, violence physique ou autres). La dénonciation des actes de violence à l’encontre des enfants est obligatoire. Conformément au code de procédure pénal dans son article 32, le Procureur de la République reçoit les plaintes et les dénonciations. Toutes autorités constituées ou tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit, est tenu d’en donner avis sans délai au Procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès verbaux et actes qui y sont relatifs» et l’article 18 dispose : les officiers de polices judiciaires qui sont tenus d’informer sans délai soit le procureur de la République près du tribunal régional ou son délégué auprès du tribunal départemental soit le président de ce tribunal exerçant les fonctions de ministère public en vertu de l’article 37 des crimes, délits, contreventions dont ils ont connaissance. En matière de traite, les associations ou services publics qui assurent la prise en charge des victimes peuvent, sur leur demande ou d’office, se porter partie civile et les représenter en justice. (Cf. article 17 de la loi 2005-06 du 10 mai 2005 relatif à la loi contre la traite des personnes et pratiques assimilées.) Toutes sortes de violences doivent être dénoncées, en vertu du principe de la légalité, si elles sont qualifiables de délit ou crime. Nb. En vertu de l’article 595 du Code de Procédure pénale, le Président du tribunal pour enfant peut être saisi par une requête du père, de la mère, de la personne investie au nom du droit de garde, du mineur lui-même ou du Procureur de la République. Mécanismes de dépôt de plaintes. 4. Veuillez mentionner tout mécanisme ou institution ayant spécifiquement pour tâche de recevoir les plaintes concernant les actes de violence à l’encontre des enfants et indiquer si les enfants ou personnes qui les représentent peuvent avoir accès à ces procédures. Veuillez aussi indiquer si une aide judiciaire est proposée pour faciliter le dépôt de plaintes et sous quelles conditions il est possible d’obtenir une assistance judiciaire. Les officiers de police judiciaire ou le parquet reçoivent les plaintes concernant les actes de violence à l’encontre des enfants. Les parents ou tuteurs et les avocats qui défendent les enfants peuvent avoir accès à ces procédures. L’assistance judiciaire est consacrée en droit sénégalais ; tout plaignant démuni peut en faire la demande et bénéficier de l’assistance d’un avocat, Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 18 dans la limite du budget disponible, qui est cependant très limité (deux cent millions de francs CFA en 2010. Assistance judiciaire aux victimes par les structures telles que GINDDI, AJS, ASBEF, CEGID ? Recommandation 9 : Prévoir des stratégies adéquates pour palier les difficultés d’application des lois en vigueur. 1. Votre gouvernement publie-t-il régulièrement (par exemple annuellement) de rapports donnant des informations statistiques et analytiques sur des cas déclarés de violence contre les enfants ? Si OUI, veuillez fournir tous les détails, les références pour envoyer les documents appropriés en pièces jointes. Non. Le Gouvernement ne publie pas de rapports donnant des informations statistiques et analytiques sur des cas déclarés de violence contre les enfants. 2. Veuillez indiquer le nombre total de cas déclarés et de condamnations pour actes de violence commis contre des enfants depuis 2009. Si possible, ventiler ces informations par types de délits ou par contexte (au foyer, dans la communauté, à l’école, sur le lieu de travail, dans les institutions), et également par âge et sexe de la victime. Non. Les statistiques ne sont pas disponibles. 3. Veuillez indiquer quelles mesures ont été prises ou sont prévues pour empêcher les personnes reconnues coupables d’actes de violence ou de sévices sexuels sur des enfants, de travailler avec des enfants. La loi reste muette sur cet aspect. Recommandation 11 : Elaborer et appliquer des mécanismes systématiques de collecte de données et de recherche. 1. Votre pays s’est –il doté d’un système national, régional ou local de collecte de données sur la violence à l’encontre des enfants ? Comment ces informations sont-elles diffusées et à quelle fréquence ? Quel type d’information est-il possible d’obtenir grâce à ces systèmes ? Non. Le Sénégal ne dispose pas de système national, régional ni local d’information. Cependant, une expérience de base de données est en phase pilote dans 03 circonscriptions (Guédiawaye, Kolda, Ziguinchor). Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 19 En outre la stratégie nationale de protection de l’enfant prévoit la mise en place d’un système national d’information. 2. Les informations disponibles sont –elles ventilées par : Sexe Age Origine ethnique Nature des blessures ou du décès Cause des blessures ou du décès Lieu géographique où sont intervenus les actes de violence Contexte de l’incident Date et heure de l’incident Relation entre la victime et l’auteur du délit Autres informations par exemple …. Oui Non x x x x x x x x x x 3. Veuillez indiquer si votre pays possède les outils suivants : Oui , Registre des naissances, des décès, des mariages. Non, Système de données sur les enfants qui ne sont pas élevés par leurs parents. Oui , Système de données sur des enfants privés de liberté, notamment dans le système de justice pénale, en détention administrative et en détention préventive. Recommandation 12 : Renforcer l’engagement international. 1. Si votre pays n’a pas ratifié les instruments ci - dessous, veuillez indiquer quelles mesures ont été prises à cet égard : Inst r ument s Convention relative aux droits de l’enfant Protocole facultatif concernant la vente d’enfants, la prostitution des enfants, la pornographie mettant en scène des enfants. Protocole facultatif concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés. Convention contre la torture et les autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants Et le protocole facultatif qui s’y rapporte Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes Et le protocole facultatif qui s’y rapporte Convention No. 138 de l’OIT sur l’âge minimum d’admission à l’emploi. Convention 182 de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants Rat i fi és Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui 20 LISTE DES DOCUMENTS ANNEXES 1. Plan d’action national de lutte contre les abus et les exploitations sexuelles des enfants ; 2. Plan d’action national de lutte contre la Traite des personnes en particulier des femmes et des enfants ; 3. Plan stratégique national de communication et de mobilisation sociale pour un changement de comportements durables des communautés ; 4. Plan d’action national contre la traite et les pires formes de travail des enfants ; 5. 2ème plan d’action de la pour l’accélération de l’abandon de l’abandon de l’excision (de lutt2010-2015) ; 6. Plan cadre de lutte contre le travail des enfants ; 7. Plan d’action national pour l’alphabétisation et la formation des enfants mendiants non scolarisés ; 8. Le cadre juridique de la loi relative à la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées et à la protection des victimes de la traite ; 9. Rapport du 9 août 2010 au 30 août 2011 sur les appels sur la Ligne Verte (Association des Juristes Sénégalaises) ; 10. Les réformes nécessaires pour la lutte contre les agressions sexuelles (Association des Juristes Sénégalaises) ; 11. Rapport de synthèse du Comité de réflexion sur les violences faites aux femmes et aux enfants ; Rapport Enquête mondiale sur le suivi de l’étude de l’ONU sur la violence à l’encontre des enfants 21